William Branham 
Un Prophète 
visite l'Afrique du Sud

William Branham
Un Prophète
visite l'Afrique du Sud

Julius Stadsklev

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Comptes rendus de l'Afrique du Sud

Chapitre 5



Au cours des chapitres précédents, vous avez fait connaissance avec William Branham, avec son ministère et avec le don de guérison qui agit à travers lui. Vous avez appris comment il a été conduit par le Seigneur à se rendre en Afrique du Sud. Pour mieux vous faire connaître son ministère, je vous ai donné, mot pour mot, la transcription d’un message enregistré qu’il a apporté, lors d’une réunion typique au cours de laquelle il prie pour les malades. Dans le présent chapitre, j’aimerais vous donner un bref compte rendu des dix semaines que nous avons passées en Afrique du Sud.

Les plus grands rassemblements religieux jamais observés en Afrique du Sud sont ceux qu’ont dirigés William Branham et son équipe au cours des mois d’octobre, novembre et décembre 1951. C’est la conviction unanime de toutes les personnes avec qui j’ai parlé de ces réunions. Après avoir parlé avec des prédicateurs, des missionnaires, des hauts fonctionnaires et d’autres personnes qui s’intéressent au bien-être spirituel, social et moral des gens, nous avons acquis l’assurance que l’impact de ces réunions se ressentirait pendant bien des années.

Des centaines de milliers de personnes à la recherche de Dieu se sont rassemblées en plein air, dans des salles, sur des champs de foire, dans un hangar d’avions, et même sur un champ de courses. Des dizaines de milliers de personnes ont remercié Dieu pour leur guérison. Certaines ont été guéries instantanément, d’autres ont reçu leur guérison graduellement. Certaines, ayant senti Dieu les toucher, ont pu témoigner en précisant l’heure et le lieu. Il serait impossible d’énumérer les différentes manières dont les gens ont reçu leur guérison. Dans certains cas, c’est en se levant pour rentrer chez eux qu’ils ont constaté que leurs maux avaient disparus. D’autres ont vu leur guérison s’accomplir dans la rue, en voiture, dans l’autobus ou dans un taxi. Et puis il y a ceux qui sont rentrés chez eux en croyant, et qui se sont rendu compte, à la faveur d’un examen médical, que leur foi n’avait pas été vaine.

William Branham est allé en Afrique du Sud accompagné par W. J. Ern Baxter, l’organisateur de l’équipe, F. F. Bosworth, un doyen dans le ministère de la guérison Divine, Billy Paul, le fils de William Branham, et moi-même. Au cours de ce séjour de dix semaines, des réunions ont été tenues dans onze des plus grandes villes du pays; il y a eu au total plus de cent vingt réunions et, en tout, un demi-million de personnes y ont assisté. Il est impossible de savoir combien de dizaines de milliers de personnes se sont levées pour signer des cartes de décision pour le salut personnel, ni combien de milliers jouissent aujourd’hui d’une bonne santé, suite à cette campagne. 

Cette photo présente l’équipe Branham et les membres du comité national chargé de l’organisation de la campagne.

Au premier rang : A. W. Preller, F. F. Bosworth, A. J. Schoeman, William Branham, W. F. Mullan et W. J. Ern Baxter.

Au deuxième rang : H. C. Phillips, D. Freeman, G. Vermeulen, J. H. Saayman et Billy Paul Branham.

Au troisième rang : E. D. Pettenger, E. King, J. W. Gillingham et Julius Stadsklev.

L’équipe Branham a tenu des réunions dans onze villes. On pourrait écrire un très long compte rendu des réunions tenues dans chacune d’elles, mais il n’est pas possible de donner tous les détails. Ce n’est pas nécessaire non plus, puisque beaucoup des choses merveilleuses qui se sont passées, se sont reproduites maintes et maintes fois au cours des différentes séries de réunions tenues dans toute l’Union.

Nous avons essayé de rapporter tout cela aussi exactement que possible. Si le moindre motif de doute apparaissait au sujet d’une information, celle-ci était éliminée. Nous avons préféré sous-estimer plutôt que surestimer l’ampleur des foules, de même que le nombre de ceux qui ont reçu le salut ou la guérison, et le total des personnes ayant assisté aux réunions. Les chiffres ne sont donnés que pour vous permettre de mieux vous rendre compte de l’impact de ces réunions sur l’Afrique du Sud. Dans ces quelques pages, je serais loin de pouvoir inclure tous les témoignages, tous les faits intéressants à signaler et tous les détails. Je ne pourrai vous donner qu’un aperçu des réunions, pour vous aider à comprendre ce qui s’est passé devant nos yeux, soir après soir, en matière de guérisons miraculeuses tant du corps que de l’âme.

On ne pourrait faire un récit correct des réunions en Afrique du Sud sans commencer par mentionner la merveilleuse collaboration dont nous avons bénéficié de la part de la Police nationale sud-africaine, de la Croix-Rouge, de la brigade de l’Ambulance Saint-Jean et des infirmières. Jamais nous n’avons vu un groupe de gens collaborer avec tant de bonne volonté et de prévenance. Réunion après réunion, nombre d’entre eux ont travaillé sans contrepartie financière. Bien que nous n’ayons pas eu l’occasion de les remercier individuellement, nous sommes reconnaissants de tout ce qu’ils ont fait et nous tenons maintenant à leur adresser nos sincères remerciements.

Il va sans dire que le grand succès des réunions a tenu, pour une large part, à la fidélité des Chrétiens – pasteurs, missionnaires, collaborateurs et membres laïques – qui ont appuyé l’équipe Branham par la prière et par la foi. La campagne en Afrique du Sud était parrainée par la Mission de la Foi Apostolique, les Assemblées de Dieu, le Mouvement Pentecôtiste de la Sainteté et par l’Église de Dieu du Plein Évangile. Le révérend A. J. Schoeman présidait le Comité national, qui avait pour secrétaire le révérend W. F. Mullan. De nombreux Chrétiens et pasteurs d’autres dénominations ont assisté aux réunions, collaboré et pris part aux bénédictions que Dieu a si généreusement prodiguées à ceux qui acceptaient de croire.

L’Afrique du Sud est un pays magnifique, une terre d’étranges contrastes. Par exemple, la ville de Johannesburg est aussi moderne que nombre de villes américaines. Or, à environ cent vingt kilomètres de là, dans la campagne, on peut se rendre dans une réserve indigène, où ceux-ci vivent encore dans leurs petites cases, comme ils le font depuis des générations.

Les premiers colons européens en Afrique du Sud, les marchands hollandais, se sont établis au Cap de Bonne-Espérance. Leur combat n’était pas contre les éléments naturels, mais contre les peuplades des Bochimans et des Hottentots. Plus tard, les huguenots français sont venus chercher refuge dans cette contrée. En 1688, deux cents d’entre eux, qui avaient été contraints de s’exiler en Hollande, émigrèrent en Afrique du Sud. Vers 1795, les Anglais commencèrent à s’y installer. Ce fut le début d’un conflit entre Européens, sans compter les guerres sanglantes avec les tribus indigènes. C’est alors que commença le grand « Trek vers le nord », migration qui conduisit des colons au nord de l’Afrique du Sud. Tous ces éléments font de l’histoire de l’Afrique du Sud une fascinante épopée. L’Afrique du Sud resta une colonie néerlandaise jusqu’en 1902, date à laquelle la totalité du pays revint aux Anglais suite à la guerre des Boers.

Ces notions de l’arrière-plan historique de l’Afrique du Sud nous permettent de comprendre ses habitants et de voir que l’Afrique du Sud ne ressemble pas au reste du continent noir, dont elle fait partie. L’Union sud-africaine a une population de trois millions d’Européens pour dix millions de non-Européens. Elle a joué un rôle important dans les deux guerres mondiales.

Nous avions prévu de partir de l’aéroport international de New York le 1er octobre 1951, pour arriver à Johannesburg le trois. Alors que nous sommes à l’aéroport sur le point d’embarquer, nous apprenons que William Branham et Billy Paul ne peuvent pas partir, car leur demande de visas, à cause d’un conseil erroné, n’a pas encore abouti. Ainsi, W. J. Ern Baxter, F. F. Bosworth et moi-même partons sans eux. photo

À notre arrivée à Johannesburg, les Sud-Africains éprouvent une grande déception en apprenant que Frère Branham et son fils Billy ne sont pas avec nous. Le quotidien de Johannesburg rapporte que plus de quatre mille personnes ont déjà afflué à Johannesburg pour le voir. Des centaines de personnes se pressent à l’aéroport de Palmietfontein, pour apercevoir l’évangéliste américain qui a vu un ange en 1946, et qui doit arriver pour une tournée de deux mois à travers l’Union.

En entrant dans Johannesburg, nous comprenons rapidement ce que les autres passagers de l’avion voulaient dire en parlant de la « ville de l’or ». En effet, autour et en dessous de la ville se trouvent les plus importantes mines d’or du monde. Non seulement Johannesburg, mais aussi toute l’économie sud-africaine est fondée sur l’exploitation du bassin aurifère. En un peu plus d’un demi-siècle, Johannesburg est devenue, avec ses six cent trois mille quatre cent soixante-dix habitants, la plus grande ville d’Afrique du Sud. photo

Les premières réunions de la campagne en Afrique du Sud se tiennent au Central Tabernacle de Johannesburg. Bien que ce soit l’une des plus grandes églises de la ville, les gens ont commencé à se rassembler dès sept heures du matin pour la réunion de l’après-midi. Bien avant l’heure prévue pour le début de la réunion de l’après-midi, l’endroit est comble. Le soir, les réunions ont lieu au Maranatha Park Tabernacle, car il n’y a pas, à Johannesburg, de salle assez grande pour contenir les foules, qui dépassent largement dix mille personnes chaque soir.

À la première réunion de l’après-midi, Frère Baxter apporte un message sur les vérités de la guérison Divine. Il met en lumière les versets bibliques qui démontrent à tout homme honnête que Christ est non seulement mort pour nos péchés, mais qu’Il a également payé le prix de la guérison physique de nos corps. photo

Lors de cette première réunion, un homme de Pretoria conclut que, si ces choses sont vraies, – et elles le sont forcément, puisqu’elles proviennent directement de la Parole de Dieu, – alors il rentrera chez lui en revendiquant la guérison de son corps, tout comme il avait revendiqué la guérison de son âme, en se fondant sur les promesses de Dieu. Il le fait, et plusieurs jours plus tard, il subit un examen médical, duquel il ressort qu’il n’existe plus aucune trace du cancer qu’il avait.

La vérité de la guérison Divine a trouvé dans les cœurs des Sud-Africains un terrain fertile. Cette vérité n’était pas pour eux une nouveauté. André Murray, l’un des principaux auteurs ayant écrit sur la guérison Divine, était Sud-Africain, et a été durant sa vie une figure de proue de l’Église réformée hollandaise. L’Église anglicane croit également à la prière pour les malades, et la pratique dans une certaine mesure. La Mission de la Foi Apostolique, le plus important mouvement pentecôtiste d’Afrique du Sud, fut fondée par Jean G. Lake, dont la vie a été profondément influencée par le ministère de Frère F. F. Bosworth. Avec un tel arrière-plan religieux, le champ était prêt pour la moisson. photo

Frère Baxter et Frère Bosworth conduisent les réunions jusqu’au six octobre, jour où Frère Branham et Billy Paul arrivent des États-Unis. Alors qu’ils devaient arriver à dix-sept heures, l’avion est en retard, et ils n’arrivent qu’à vingt et une heures passées.

On leur fait franchir les contrôles douaniers à toute vitesse et on les emmène au Maranatha Park Tabernacle, pour clore la réunion du soir. Frère Branham s’adresse à l’auditoire pendant quelques minutes, puis termine en faisant une prière pour tous ceux qui ont besoin de guérison. Nous aurons des témoignages de gens qui ont reçu leur guérison dès ce premier soir. L’un d’eux est Ernest Blom, qui est venu de Durban en voiture pour assister aux réunions à Johannesburg. Plusieurs semaines après son retour chez lui, il sera interviewé par un journaliste du Sunday Tribune de Durban, qui publiera un article à ce sujet dans l’édition du 11 novembre 1951.

UN MIRACLE’ FAIT MARCHER UN JEUNE NORMALEMENT

(par le journaliste du Sunday Tribune)

Une guérison par la FOI, décrite par sa mère comme “un miracle”, a permis à Ernest Blom (seize ans), de Durban, Eastview Road, Red Hill, jusqu’alors estropié, de marcher normalement pour la première fois de sa vie.

Dimanche soir dernier, Ernest a ébahi une foule de plus de cinq cents personnes à l’Église du Plein Évangile, rue Beatrice, à Durban, en se levant de son siège et en marchant sans la moindre difficulté jusqu’à la chaire pour témoigner “qu’un miracle s’est produit et je suis maintenant complètement guéri”.

Des groupes de gens enthousiastes se sont retrouvés plus tard à l’extérieur de l’église pour regarder Ernest marcher et pour le féliciter pour sa guérison.

Sa mère, madame Mary S. Blom, a dit : “Ernest est le plus jeune de ma famille de dix personnes. Quand il a commencé à marcher, j’ai remarqué que sa jambe gauche était plus courte que la droite. Il pouvait marcher seulement sur la pointe des orteils, et il devait traîner son pied gauche.

IL EST ALLÉ VERS LE GUÉRISSEUR

“Depuis l’âge de quatre ans jusqu’à un mois en arrière, il était suivi par un spécialiste. Pendant deux ans il a porté un appareil orthopédique sans qu’il y ait d’amélioration visible. Récemment le spécialiste a proposé une opération, sans toutefois garantir sa réussite. J’ai donc abandonné cette idée.

“J’ai entendu parler du succès remarquable que le pasteur William Branham avait aux États-Unis, dans la guérison par la foi. Quand ma fille et un ami ont appris qu’il avait prévu de se rendre à Johannesburg, ils sont partis de Durban en voiture en emmenant Ernest. Ils ont assisté à la réunion d’ouverture dans la grande salle du parc Maranatha, où quinze mille personnes se trouvaient.”

C’est Ernest lui-même qui prend la relève et continue son histoire : “J’étais tout au fond de la salle. Le pasteur Branham a demandé à tous les gens qui voulaient être guéris de s’imposer les mains les uns aux autres. J’ai posé mes mains sur celles d’un homme assis à côté de moi. Le pasteur Branham a dit : ‘Je vais prier pour vous.’

“UNE ÉTRANGE SENSATION”

“J’ai éprouvé une étrange sensation. C’était comme si de l’eau froide coulait à travers mon corps. Je me suis mis à pleurer. Ma soeur m’a dit : ‘Es-tu guéri, Ernest?’ J’ai répondu : ‘Oui, je suis guéri, j’en suis sûr.’

“À cause de la foule immense je ne pouvais pas bouger, mais, alors qu’on m’aidait à me frayer un passage depuis le fond de la salle, je ne faisais que répéter : ‘Je suis guéri, j’en suis sûr.’

“Le pasteur Branham a dit : ‘Vous tous qui êtes guéris, voudriez-vous vous avancer?’ D’autres personnes m’ont aidé à rejoindre le secteur réservé aux malades. Il m’a dit de marcher d’un bout à l’autre de l’estrade sur laquelle il se trouvait.

“POUSSÉ À AVANCER”

“Je me suis mis à transpirer, mais quelque chose m’a poussé à avancer, et j’ai réussi à marcher normalement d’un bout à l’autre de l’estrade.

“Quand je suis revenu à Durban et que mes camarades à l’école de la rue Hunt m’ont vu marcher en entrant dans la classe, ils étaient sidérés.

“Ma jambe gauche devient plus forte de jour en jour. Je peux maintenant jouer au cricket et à d’autres jeux.”

Les jours suivants suscitent de grandes attentes, et nous voyons des choses que l’Afrique du Sud n’a encore jamais connues. Comme nous l’avons dit, il est impossible d’énumérer toutes les guérisons et tous les événements extraordinaires qui se produisent pendant ces réunions, mais j’aimerais vous raconter quelques-uns des événements qui sont restés gravés dans ma mémoire. photo

Un soir, à Johannesburg, pendant que Frère Branham parle à une personne dans la ligne de prière, sur l’estrade, il se tourne soudain vers l’auditoire et désigne une jeune femme étendue sur une civière. Il lui dit : « Madame, votre dos est fracturé à trois endroits, suite à une chute. Jésus-Christ vous a guérie. Levez-vous et acceptez votre guérison. » La dame est stupéfaite, mais se lève par la foi et loue Dieu pour la guérison qu’elle a reçue instantanément. Le lendemain soir, on l’invite à venir témoigner de sa guérison. À cette occasion, nous prenons une photo d’elle, Mme Anne Weiblen, avec Frère Branham, le révérend A. J. Schoeman et Billy Paul. photo

Le même soir, une jeune fille d’environ quatorze ans est amenée sur une civière par des collaborateurs de la Croix-Rouge. Elle aussi a le dos fracturé, et elle pleure, tellement la douleur qu’elle ressent est intense. Au cours de la réunion, Frère Branham la désigne et lui dit : « Tu as le dos fracturé. Jésus-Christ vient de te guérir. Lève-toi et accepte ta guérison. » D’abord la jeune fille n’arrive pas à croire ce qu’elle vient d’entendre. Elle demande : « Qui ça? moi? » Frère Branham répond : « Oui, toi. » Sur ce, elle se lève. Sa mère, qui était assise sur une chaise à côté de la civière, se lève en même temps qu’elle. Elle est transportée de joie, au point qu’elle s’évanouit d’émotion et s’effondre sur la civière d’où sa fille vient de se lever. Nous avons aussi leur photo, prise quelques secondes avant que la mère s’évanouisse.

Après la réunion, tout en marchant, la fille se réjouit de la guérison qu’elle vient de recevoir. Je lui demande comment elle s’est fracturé le dos, elle me répond que c’est arrivé dans un accident d’automobile, il y a environ une année. Je lui demande combien de fois elle avait marché depuis l’accident, ce à quoi elle répond qu’elle ne s’est pas tenue debout depuis l’accident, jusqu’à ce soir, après que Frère Branham l’a désignée et lui a dit de se lever en revendiquant sa guérison.

Ces deux guérisons sont très impressionnantes, car elles montrent la justesse des paroles de Frère Branham prononcées sous l’onction. Si Frère Branham s’était trompé et leur avait dit que Christ les avait guéries sans que cela ait été le cas, les conséquences auraient pu être tragiques. Aucune personne souffrant d’une fracture du dos ne peut se lever de son lit et marcher sans avoir été guérie. D’abord, il se pourrait que la personne soit incapable de bouger; et si elle arrivait à bouger, cela pourrait sectionner un nerf et provoquer une mort instantanée.

Un autre événement fort inhabituel se produit pour deux anciens de l’Église réformée hollandaise. Ils sont venus à la réunion pour observer. L’un d’eux, ayant entendu Frère Branham diagnostiquer les cas, dire aux gens ce qu’ils avaient, puis ayant vu les miracles s’accomplir sous ses yeux, acquiert la conviction que c’est de Dieu. L’autre ancien a, lui aussi, observé Frère Branham diagnostiquer les cas, dire aux gens les choses secrètes de leur cœur, et a vu qu’ils ont été guéris au Nom de Jésus, qu’ils peuvent se lever et rentrer chez eux en revendiquant leur guérison et en se réjouissant. Lui, il acquiert la conviction que c’est l’effet d’un pouvoir diabolique. Les deux hommes sont tous les deux sincères, mais arrivent à des conclusions différentes. Le premier ancien rentre chez lui; le deuxième va prier sous un arbre. En prière, il demande à Dieu de lui montrer si les choses qu’il a vues sont de Dieu ou de Satan. Il est sincère et prêt à croire ce que Dieu lui révélera. Pendant qu’il prie, il sent une main posée sur son épaule. Il se retourne pour voir qui c’est, mais il ne voit personne. En revanche, il a une vision. Il voit deux nuages, entre lesquels se trouve assis son ami, l’ancien, exactement comme il était assis peu de temps auparavant, lorsqu’ils discutaient du ministère de Frère Branham. À la fin de la vision, il s’empresse d’aller chez l’autre ancien pour lui raconter ce qui est arrivé. Pendant qu’il lui explique la vision, d’autres membres de la famille qui sont présents remarquent l’empreinte d’une main sur sa chemise. En examinant la chemise, ils voient qu’elle est légèrement brûlée, présentant nettement la trace d’une main gauche. La nouvelle de ce qui s’est passé parvient à Frère Branham, qui dit : « Je sais tout cela. Je l’ai vu en vision cet après-midi. Apportez-moi la chemise, et ma main gauche correspondra parfaitement à l’empreinte roussie sur la chemise. » Et, effectivement, tout est comme Frère Branham l’a dit. Ce soir-là, on apporte la chemise à la réunion, et des centaines de personnes voient l’empreinte roussie de la main sur la chemise.

Un soir, alors que Frère Branham demande qu’on forme la ligne de prière, nous constatons que l’un des numéros appelés manque. Comme Billy Paul a distribué les cartes un peu plus tôt au cours de la même réunion, nous sommes certains que la personne qui a ce numéro est présente. Frère Branham demande à tous les détenteurs de cartes de prière de vérifier de nouveau le numéro de leur carte, et de bien vouloir s’avancer s’ils ont le numéro manquant. Une dame se lève alors et explique qu’elle détient ce numéro. Cependant, au moment où elle a reçu la carte de prière, elle a senti quelque chose traverser son corps. C’était comme une décharge électrique, mais plus doux et plus long. Elle avait un cancer à la lèvre qui la faisait constamment souffrir. Suite à cette sensation semblable à celle d’une décharge, la douleur a disparu. Elle se sent guérie, et n’a donc plus besoin de passer dans la ligne de prière. photo

Un ancien de l’Église réformée hollandaise s’avance dans la ligne pour qu’on prie pour lui. Frère Branham lui dit qu’il a reçu sa guérison et qu’il peut rentrer chez lui en louant Dieu. Il lui dit encore : « Vous avez une épouse qui est à la maison, souffrant du cancer. Vous pouvez vous réjouir, car elle est guérie, elle aussi. » Plus tard, en approchant de chez lui, l’homme voit toutes les lumières de la maison allumées et quelques voitures devant la maison. Inquiet, il se demande ce qui se passe. En entrant dans la maison, il voit sa femme debout, en bonne forme et remerciant Dieu d’avoir guéri son corps. Se sentant guérie, elle avait appelé quelques amis, qui sont venus. Tous ensemble, ils se réjouissent de la guérison qu’ils sont deux à avoir reçue. photo

Lors d’une autre réunion à Johannesburg, un petit garçon d’environ sept ou huit ans est appelé pour la ligne de prière. Frère Branham parle au garçonnet pendant quelques instants, lui expliquant que sa faiblesse cardiaque est causée par une oppression diabolique. Il lui dit qu’il sera délivré, et qu’un jour il prêchera le même Évangile que celui qui est maintenant apporté aux Sud-Africains. Soudain, Frère Branham se tourne vers l’auditoire et, pendant les instants de silence qui suivent, on se rend compte qu’il a une vision de quelque chose au-dessus de l’auditoire. Puis il pointe son doigt au-dessus de la chaire, vers l’auditoire, et dit qu’il y a là également une petite fille et un autre garçon qui souffrent de la même affection. Tout le monde se sent tendu, alors qu’il indique du doigt la direction dans laquelle il sait qu’ils se trouvent, mais ne les trouve pas. Les instants s’écoulent, il continue à maintenir qu’ils sont là. Il dit que l’esprit qui lie ce garçon appelle à l’aide d’autres démons de la même espèce qui se trouvent dans l’auditoire. Il continue à chercher, mais ne les trouve pas. Frère Baxter arrive derrière lui, il pose la main sur le dos de Frère Branham, ce qui lui fait faire un pas en avant. À ce moment-là, Frère Branham, s’étant rapproché de la chaire, voit les personnes qui se trouvent juste en dessous. Là se trouvent les deux qu’il cherche : un garçon d’une douzaine d’années et une fille de quelques années de moins. Tous les deux sont étendus sur des brancards et étaient cachés aux regards de Frère Branham, par la chaire. Il prie pour eux et leur dit qu’ils ont été délivrés du démon qui causait leur faiblesse cardiaque. Il les a vus tous les trois guéris, dans une vision. Par la suite, j’interroge la mère du garçon qui était étendu sur le brancard. Elle me dit que son fils était dans un état tel qu’il ne pouvait pas rester assis plus de dix minutes par jour.

Le ministère de Frère Branham est fort inhabituel, et, comme Frère Bosworth nous le rappelle si souvent, il n’y a jamais rien eu de semblable depuis le temps où Christ était ici sur terre. Dieu a été bon envers Son peuple, Il nous a, de temps en temps, envoyé des voyants et des prophètes, mais, d’après tout ce que nous pouvons trouver dans les annales historiques, personne d’autre n’a jamais eu un ministère comme celui de Frère Branham. Ce dernier a souvent trente à quarante visions par jour, et jamais aucune d’entre elles ne s’est révélée fausse. Souvent, il voit à l’avance en vision les réunions ou des événements à venir. Parfois, il nous les raconte avant qu’elles se réalisent, et nous repensons alors à ce qu’il nous a dit, quand nous les voyons se réaliser. photo

Peu après notre arrivée à Johannesburg, Frère Branham voit en vision que le lendemain, lui, Frère Schoeman et d’autres personnes seront au centre-ville. Ils verront un indigène au coin d’une rue, portant une chemise bleue et un pantalon blanc. Frère Branham décrit l’indigène et va même jusqu’à décrire le coin de rue et les bâtiments près desquels se trouvera l’indigène. Le lendemain, ils vont au centre-ville, et Frère Branham raconte la vision à ceux qui l’accompagnent. Pendant qu’ils se promènent dans le centre-ville, ils tournent au coin d’une rue et se trouvent nez à nez avec cet indigène, vêtu exactement comme Frère Branham l’a décrit. Les alentours aussi correspondent exactement à la description qu’il a donnée. photo

Un jour, Frère Branham voit en vision une jeune indigène, dont le front assez haut est marqué d’une cicatrice. Elle est assise par terre, les yeux baissés, comme si elle faisait quelque chose avec ses mains. Frère Branham raconte sa vision à d’autres personnes et, quelques jours plus tard, alors qu’ils se promènent en voiture, voilà cette jeune fille au bord de la route, en train de vendre des colliers. D’abord, personne d’autre dans la voiture ne reconnaît cette jeune fille comme étant celle que Frère Branham a vue en vision. Près d’un kilomètre plus loin, Frère Branham leur demande s’ils veulent bien s’arrêter et faire demi-tour, parce qu’il veut voir cette jeune fille, qui est assise au bord de la route, en train de fabriquer des colliers et de les vendre. Ils retournent en arrière et s’arrêtent pour regarder un peu ces colliers. Au moment où ils s’apprêtent à repartir, Frère Branham dit : « Est-ce que personne ne reconnaît cette jeune fille? » Ils la regardent et reconnaissent en elle la jeune fille dont Frère Branham leur a parlé, assise par terre, les yeux baissés, comme si elle faisait quelque chose avec ses mains. Quand elle relève la tête, ils voient aussi son front haut et la cicatrice.

Le premier soir où Frère Branham est chez Frère Schoeman, le président du Comité national, il voit en vision ce qui est arrivé à la fille de Frère Schoeman. On lui a opéré un œil. Frère Branham décrit l’opération exactement telle qu’elle s’est déroulée. Frère Schoeman confirme tout ce que Frère Branham vient de dire. C’est exactement ainsi que cela s’est passé.

Après avoir terminé une semaine de réunions à Johannesburg, nous prenons la route pour Klerksdorp, une autre ville minière à environ cent soixante kilomètres au sud-ouest de Johannesburg. La première réunion qui devait s’y tenir est annulée pour cause de pluie, et la seconde réunion est annulée en raison d’une tempête et du froid. Le dimanche matin, Dieu parle à Frère Branham par une vision, et l’assure que nous aurons un temps favorable pour le reste de la tournée en Afrique du Sud. De toute notre tournée en Afrique du Sud, ces deux réunions seront les deux seules à devoir être annulées pour des raisons météorologiques, même si certaines des réunions ont eu lieu dans des villes touchées par la saison des pluies.

Le dimanche quatorze octobre, il fait beau. Les gens viennent en voiture de plusieurs centaines de kilomètres à la ronde pour les réunions. Plusieurs personnes de la ville me disent que c’est le plus grand rassemblement qu’ait jamais connu la ville de Klerksdorp. Ce soir-là, c’est Frère Baxter qui apporte le message de l’Évangile et, quand il demande qui veut se lever pour témoigner qu’il accepte Jésus-Christ comme son Sauveur et Seigneur, environ trois mille personnes se lèvent en réponse à l’appel. Les gens de cette ville, en voyant, eux aussi, la puissance miraculeuse du Seigneur agir à travers Frère Branham, reconnaissent à leur tour qu’un prophète venu d’un autre pays les a visités. Ils sont conscients que de leur vivant, ils ne reverront peut-être plus jamais rien de semblable. Ce dimanche est un des plus grands jours que Klerksdorp ait jamais connus. Beaucoup de gens ont reçu la guérison à la fois de leur corps et de leur âme.

Je pense à ce petit garçon de onze ou douze ans qui a reçu une carte de prière et dont le numéro a été appelé. Pendant qu’il s’avance vers l’estrade, je remarque qu’il louche terriblement. Dès qu’il le voit, Frère Branham raconte l’histoire de sa petite fille, qui louchait sous l’effet de la douleur intense, peu de temps avant sa mort. Frère Branham est toujours très ému de compassion quand il voit un enfant atteint de strabisme. Il prie pour le garçon, puis lui demande de relever la tête. À ce moment-là, ses yeux redeviennent droits. Le garçon se tourne vers l’auditoire, et les gens se réjouissent de ce que les yeux qui louchaient sont maintenant redevenus parfaitement normaux. Un médecin de la ville examine le garçon et déclare que ses yeux sont normaux. Après la réunion, j’obtiens une photo du garçon, que nous présentons ici. photo

Un soir, après la réunion, quelques-uns d’entre nous sont assis autour de la table de la salle à manger, chez le pasteur P. F. Fourie, l’un des pasteurs locaux. Nous prenons quelques rafraîchissements, tout en écoutant Frère Branham nous parler de vérités spirituelles. Après que Mme Fourie vient nous rejoindre à table, je remarque que Frère Branham nous observe chacun bien attentivement, comme s’il cherchait quelque chose. Quelques minutes plus tard, il se détend de nouveau sur sa chaise et nous dit qu’il a eu une vision cet après-midi-là. Nous sommes maintenant assis autour de la table exactement comme il nous avait vus. Frère Bosworth est assis à un bout de la table, le pasteur et Mme Fourie à l’autre bout, et Sidney Smith et moi en face de Frère Branham. Chacun de nous se trouve à l’endroit exact et dans la position où il nous a vus en vision cet après-midi-là. Il peut maintenant dire ce que Dieu lui a révélé. Il se tourne vers Mme Fourie et lui raconte des choses qui lui sont arrivées quand elle était plus jeune. Alors qu’il entre dans les détails, elle est transportée de joie à l’idée que Dieu a parlé d’elle à Son prophète. Il lui dit aussi qu’elle a des problèmes cardiaques et des troubles gastriques d’origine nerveuse. Après avoir partagé encore d’autres choses à propos de la vision, il lui donne des paroles d’encouragement, puis demande la permission de sortir de table, et se retire pour la nuit.

Notre étape suivante s’est déroulée du dix-sept au vingt et un octobre, à Kimberley, la capitale mondiale du diamant. Les réunions ont été prévues à la salle municipale, mais dès la réunion du premier soir, l’édifice est plein, et il y a encore plus de gens dehors que dedans. Le comité local se rend compte qu’il faut faire quelque chose pour les milliers de gens qui veulent assister aux réunions. Grâce à la belle collaboration de l’industrie minière, nous obtenons l’autorisation d’utiliser le stade de la De Beers, un stade d’environ six mille places assises, considéré comme l’un des plus beaux de l’Afrique du Sud. Seule l’éternité révélera ce qui a été accompli grâce à ces installations supplémentaires. photo

Pendant que Frère Bosworth prend son repas dans un snack-bar du coin, un jeune homme vient lui demander s’il n’est pas membre de l’équipe Branham. Il lui dit qu’il vient de l’Afrique du sud-ouest, et que sa fille de cinq ans se meurt du cancer. Il demande à Frère Bosworth ce qu’on peut faire pour que sa fille reçoive la guérison qu’il sait avoir été acquise par Christ. Frère Bosworth lui explique que, même s’il n’arrive pas à obtenir une carte de prière, il peut quand même obtenir la guérison. Il lui conseille de prier continuellement que Dieu donne à Frère Branham une vision de cette enfant qui souffre du cancer. L’homme va à la réunion, en croyant Dieu. Pendant qu’il est debout, sur un des côtés, en train de prier, Frère Branham se tourne vers lui et lui dit : « Rentrez chez vous. Si vous croyez, votre enfant qui est à la maison, malade du cancer, se rétablira. » Plus tard, je demande à Frère Branham ce qu’il a vu au sujet de cet homme, et il me dit qu’il a eu une vision d’une petite fille étendue sur un lit, souffrant du cancer. Un halo juste au-dessus de l’homme indiquait qu’il s’agissait de son enfant.

Sidney Smith, de Durban, qui nous accompagne à ce moment-là, me raconte un événement très impressionnant. M. Smith vient juste de s’arrêter devant la maison où loge Frère Branham pour l’emmener à une réunion. En ressortant de la maison, alors qu’il franchit la grille qui donne sur la rue, il rencontre un homme extrêmement maigre qui reconnaît Frère Branham et lui demande de prier pour lui. L’homme remonte ses manches pour montrer la maigreur de ses bras : ils ne sont pas plus gros qu’un poignet homme. Frère Branham le regarde et lui dit : « Vous souffrez de tuberculose. Croyez-vous en Dieu? » « Oui, je crois en Dieu », répond l’homme. Frère Branham prie pour lui et lui parle pendant quelques instants, après quoi il lui dit : « Faites voir votre bras une deuxième fois. » Cette fois, en relevant sa manche, l’homme a la surprise de voir que son bras a grossi et qu’il semble maintenant plus fort qu’il y a quelques minutes. C’est un cas où Dieu a non seulement guéri l’homme instantanément, mais lui a aussi miraculeusement donné de la force physique qui, d’habitude, revient progressivement.

Dans toutes les villes où nous tenons des réunions, des gens nous arrêtent dans la rue pour nous parler de guérisons qu’ils ont vécues ou dont ils ont entendu parler. Je ne me souviens d’aucune ville où nous ayons rencontré autant de gens, qui nous racontaient les choses que Dieu avait faites pour eux grâce au ministère de Frère Branham, qu’à Kimberley.

Notre voyage en Afrique du Sud nous aura fait vivre bien des moments d’allégresse. Nous aurons vu des gens se lever par milliers pour accepter Christ comme leur Sauveur. Les boiteux sont guéris, les aveugles voient, les sourds entendent, les muets parlent, les invalides se lèvent de leurs brancards et les personnes souffrantes sont délivrées. Mais nous n’oublierons jamais l’allégresse que nous avons ressentie à entendre chanter les indigènes et les métis. Même si leurs voix n’étaient pas travaillées, il semblait qu’il leur suffisait d’ouvrir la bouche pour qu’il en sorte de la musique. Une telle résonance, une telle justesse de ton étaient un plaisir à entendre. Je me souviens qu’à Kimberley, plus de six mille voix se fondaient en une musique qui rappelait le son de grandes orgues, faisant résonner les hymnes de la liberté.

Ces chants étaient de nature à inspirer toute personne, la poussant à élever son cœur pour adorer Dieu. Alors qu’on chante les louanges de Dieu et que la Parole est apportée au cœur des gens, des hommes et des femmes s’emparent des promesses de Dieu. Certains deviennent de nouvelles créatures en Jésus-Christ. D’autres, qui avaient besoin de guérison physique, se lèvent avec foi, croyant Dieu, et reçoivent la guérison de leur corps.

À la fin d’une réunion, un homme vient me voir pour me dire qu’il a vu un ange du Seigneur debout sur l’estrade, à côté de Frère Branham. Je lui demande de me décrire l’ange, car d’autres personnes l’ont déjà vu et décrit, et je désire savoir si les descriptions correspondent ou non. Il dit que c’était un homme imposant, presque de la taille de Frère Baxter, sans barbe ni moustache, vêtu d’une robe blanche bordée en bas d’une frange dorée. Il se tenait juste derrière Frère Branham, pendant que celui-ci parcourait l’auditoire du regard et voyait en vision les gens qui étaient guéris, qu’il les désignait et les encourageait à se lever pour accepter leur guérison.

Lors d’une des réunions organisées pour les non-Européens, une Indienne s’avance dans la ligne de prière. Frère Branham la regarde et lui dit : « Vous n’êtes pas Chrétienne. Vous souffrez d’un cancer et d’ulcères. Vous n’avez pas encore accepté Christ comme votre Sauveur. Christ vous guérira, mais il vous faut d’abord L’accepter comme votre Sauveur et Seigneur. Ensuite, vous irez dire aux gens de votre peuple ce qu’Il a fait pour vous, et votre guérison sera totale. » Il lui dit : « Si vous êtes prête à faire cela, levez la main droite. » Elle lève sa main droite. Il demande à l’un des conseillers individuels de s’occuper de la dame et de la conduire à Christ, afin qu’elle accomplisse le vœu qu’elle vient de faire.

La série de réunions suivante se tient à Bloemfontein, du vingt-quatre au vingt-huit octobre. Le mot Bloemfontein signifie « fontaine fleurie ». C’est une belle ville, avec ses parcs, ses fleurs et ses larges artères. À leur arrivée dans cette ville, les membres de l’équipe Branham sont accueillis par un grand groupe de gens et par un chœur mixte qui chante : « Crois seulement. » Frère Bosworth dit à ces gens qu’ils vont voir quelque chose que personne n’a vu depuis l’époque où Christ était sur terre. Jamais, au cours de l’histoire de l’église, Dieu n’a agi d’une manière semblable à celle-là. Comme il a raison : en effet, Dieu agit à Bloemfontein comme Il ne l’a jamais fait auparavant. Des milliers de gens ont fait de nombreux kilomètres de route pour venir jusque-là. J’aurai un entretien avec un homme qui est venu en avion de l’Afrique du Nord, un trajet d’environ six mille cinq cents kilomètres. Un policier me dit qu’on estime qu’il y aurait dans Bloemfontein plus de mille voitures venues d’ailleurs. De nouveau, on ne trouve aucune salle assez grande pour contenir les foules attendues. Le comité local a obtenu de pouvoir utiliser le champ de foire, qui a une capacité d’environ six mille places assises. Dès le premier soir, le champ de foire est occupé par plusieurs milliers de personnes assises sur des chaises et des bancs placés le plus près possible de l’estrade. photo

Frère Bosworth apporte des messages sur la guérison Divine. Comme des milliers de gens sont rassemblés sur le champ de foire dès avant dix-huit heures, on commence souvent les réunions à cette heure-là. Il explique les vérités de la guérison Divine telles qu’elles sont exposées dans la Bible, et il explique comment Dieu agit à travers Frère Branham. Frère Baxter, lui, apporte des messages sur le salut personnel. Chaque fois, la réponse à cet appel est remarquable de la part de ceux qui désirent accepter le salut qui a été acquis pour eux au Calvaire. Certains soirs, plus de deux mille cartes de décision sont signées et remises. Des hommes et des femmes ne répondraient pas en aussi grand nombre et ne répondraient même pas du tout, si l’Esprit de Dieu n’était pas là pour leur parler. Bloemfontein ou n’importe quelle autre ville d’Afrique du Sud qui a fait l’expérience des bénédictions du ministère de Frère Branham pourront-elles jamais rester comme avant? photo

Lors de la réunion du vendredi soir à Bloemfontein, Frère Branham a une vision différente de toutes celles qu’il a eues auparavant. Il a prié pour les gens, et il est en train de les encourager à croire Dieu, à accepter la guérison que Dieu a acquise pour eux. Christ a payé le prix de leur guérison, mais Il ne peut pas la leur donner à moins qu’ils y croient et l’acceptent. Puis, Frère Branham, en continuant à les encourager, recule d’un pas, et il voit un grand mur s’élever à l’arrière du stade, sur toute la longueur de ce dernier. Ce mur continue de s’élever, il passe au-dessus des gens, et de grosses gouttes d’eau semblent en tomber. En tombant, chacune de ces gouttes d’eau arrive toujours directement sur la tête de quelqu’un. Frère Branham estime qu’il y a environ mille cinq cents de ces gouttes, et il est convaincu que ces gens ont été guéris, mais que c’est à eux de persévérer dans la foi pour conserver leur guérison. Il estime que, dans aucune réunion précédente, il n’y a eu autant de personnes guéries que ce soir-là à Bloemfontein.

Très souvent, Frère Branham rappelle aux gens qu’il ne peut rien dire d’autre que ce que le Seigneur lui révèle. Un soir, une dame s’avance dans la ligne de prière et, après avoir eu une vision à son sujet, Frère Branham lui dit de s’assurer qu’elle est prête à rencontrer son Dieu. Après lui avoir donné des paroles d’encouragement, il lui dit de servir Dieu de tout son cœur. Il ne parle pas de sa maladie, ni d’une éventuelle guérison.

Après la réunion, nous demandons à Frère Branham pourquoi il a parlé de la sorte à cette dame. Il nous répond qu’il a eu une vision d’un cortège funèbre, et que cette femme allait mourir très prochainement. Peu importe combien il aurait aimé dire autre chose à la dame, il ne pouvait pas lui en dire plus que ce que le Seigneur lui avait montré.photo

Le lendemain matin, nous apprenons que la dame est décédée dans la nuit.

Bien que la plupart des réunions aient été organisées pour les Européens, trois réunions sont prévues pour les indigènes. Parfois, nous arrivons à intercaler quelques réunions supplémentaires pour les indigènes dans le programme de réunions déjà très chargé. Le samedi après-midi, Frère Bosworth prêche à l’une de ces réunions. Après son message, il fait venir sur l’estrade une douzaine de personnes qui ont subi une mastoïdectomie. Ce sont des gens à qui l’on a enlevé un tympan. Pour qu’ils puissent entendre de l’oreille en question, il faudrait que Dieu crée un nouveau tympan. Frère Bosworth appelle donc les gens qui ont une oreille en bon état, qui ont donc entendu la Parole de Dieu et ont acquis la foi pour une guérison complète. Il prend ces personnes comme exemples, comme illustrations de son message. Il leur a dit que Dieu les guérira s’ils croient, et il a maintenant fait monter une douzaine de personnes sur l’estrade pour prouver ce qu’il a dit. Il choisit des cas d’audition déficiente de préférence à d’autres maladies, car c’est quelque chose d’audible et de visible pour l’auditoire. Il teste leur audition en les faisant se boucher la bonne oreille avec le doigt, puis en leur chuchotant quelque chose dans l’oreille dont le tympan a été enlevé. Chacun de ceux pour qui il a prié entend. Après cette démonstration, il conduit les gens dans une prière collective, en leur demandant de répéter sa prière mot à mot. Ils le font et, cet après-midi-là, des centaines de personnes reçoivent leur guérison.

Quel merveilleux fondement est ainsi posé pour les réunions que tient Frère Branham le dimanche matin. L’auditoire de cette réunion est estimé à quinze mille non-Européens. C’est la plus grande réunion pour non-Européens que nous aurons vue en Afrique du Sud. Les indigènes viennent du Basutoland, et sans doute que le grand succès de cette réunion tient au bon ensemencement de la Parole effectué par les missionnaires qui ont exercé leur ministère chez ces indigènes. Nombre des infirmes qu’on avait dû porter sont repartis en marchant. Je me souviens d’un infirme, qui marchait sur les mains en traînant les jambes derrière lui, mais qui, en deux jours, a retrouvé la capacité de marcher debout. Il y a aussi le bébé hydrocéphale dont la tête retrouve des dimensions normales en quatre jours, et bien d’autres guérisons extraordinaires. Plusieurs missionnaires me déclarent qu’ils croient qu’on peut estimer à un millier le nombre de personnes guéries dans cette seule réunion. Notre cher ami, le missionnaire Kast, a écrit un compte rendu des réunions pour indigènes à Bloemfontein, que je reproduis ici tel qu’il me l’a envoyé.

Photographie d’une partie de l’assistance à la réunion pour les indigènes, du dimanche matin, à Bloemfontein.

LES RÉUNIONS BRANHAM POUR INDIGÈNES, À BLOEMFONTEIN, LES 27 ET 28 OCTOBRE 1951

par le missionnaire A. Kast

Par l’intermédiaire de « La Voix de la guérison », les ministères de Frère Branham et de Frère Bosworth étaient bien connus ici, aussi avons-nous annoncé ces deux importantes réunions à grand renfort de publicité dans tout l’État libre et le Basutoland. On avait loué de nombreux autobus et affrété des wagons spéciaux sur toutes les lignes ferroviaires, pour amener à Bloemfontein les nombreuses personnes à l’âme affamée et les nombreux malades. Pour les réunions, on avait loué l’église de la ville qui était la deuxième par ses dimensions, ainsi que six autres grandes salles pour servir de dortoirs. Depuis des mois, de nombreuses prières étaient montées au trône de Dieu, pour que les réunions soient une grande manifestation de la puissance de Dieu.

Le premier rassemblement devait avoir lieu le samedi à quatorze heures trente, mais de nombreuses personnes étaient déjà arrivées deux jours avant et, toute la matinée du samedi, les gens se massaient autour de l’église, impatients d’y entrer. Comme l’église ne pouvait contenir que huit cents personnes, on ne laissa entrer à l’intérieur que les aveugles, les sourds, les infirmes et les grabataires; plusieurs milliers de personnes durent rester à l’extérieur. Les portes de l’église étaient verrouillées, mais certains tentèrent quand même d’y entrer par les fenêtres. Frère F. F. Bosworth arriva, et il se réjouit en voyant un si grand rassemblement de personnes louant Dieu par leurs chants. La Parole de Dieu fut prêchée, et la foi grandissait, jusqu’à atteindre un niveau tel que chacun s’attendait à voir de grandes choses. Une trentaine de personnes qui avaient perdu l’ouïe d’une oreille, suite à une opération ou à une maladie, furent appelées à monter sur l’estrade, et Frère Bosworth pria pour chacune d’elles. Chacune de ces personnes retrouva immédiatement l’ouïe, et l’auditoire s’émerveilla des choses que Dieu avait faites à travers Son humble serviteur. Nombre d’autres personnes auraient désiré être appelées à monter sur l’estrade pour qu’on prie pour elles en leur imposant les mains, mais Frère Bosworth fit cette audacieuse déclaration : « Chacun de vous peut être guéri, quelle que soit votre maladie, si seulement vous croyez la Parole de Dieu! » Il promit de prier pour tout le monde en même temps, en demandant à l’auditoire de répéter sa prière. On fit ainsi, et Dieu accomplit de puissants miracles. Après cette prière, Frère Bosworth donna l’occasion aux personnes guéries de témoigner, et un grand nombre d’entre elles vinrent au microphone témoigner de la puissance de guérison de Dieu. Tout le monde loua Dieu lorsqu’une femme âgée dit : « Je suis venue à la réunion aveugle et sourde, mais maintenant je vois et j’entends. » Quand on demanda combien de personnes avaient reçu l’ouïe, on en compta soixante-sept à l’intérieur de l’église, et il y en avait tellement à l’extérieur qu’on ne pouvait pas les compter. Tout le monde était reconnaissant à Dieu pour ce qui avait été accompli, et s’attendait à voir de plus grandes choses encore le lendemain, où l’on attendait Frère Branham et Frère Baxter.

Le dimanche vingt-huit octobre.

Un jour inoubliable! Comme aucune église ni aucune salle municipale n’aurait pu contenir la multitude de personnes attendue, on décida de tenir la réunion sur le terrain de football. Tôt le matin, on commença à installer des haut-parleurs et à préparer un endroit d’où prêcher. Là encore, bien des heures avant le moment prévu pour le début de la réunion, des milliers de personnes, en un flot ininterrompu, s’étaient rassemblées sur le terrain. Bientôt, les missionnaires et les collaborateurs nationaux ayant fait le nécessaire, on fit alors asseoir la foule par sections et on amena tous les invalides à l’avant. À neuf heures trente, il y avait déjà environ cinq mille personnes rassemblées. Nous nous sommes mis à chanter, et ceux qui ont entendu cette merveilleuse harmonie n’oublieront jamais cette musique céleste. Venu le moment de prier, tous, hommes, femmes et enfants, s’agenouillèrent sur le sol et prièrent ensemble pour une visitation puissante de Dieu. C’était un cri qui s’élevait vers Lui, et nous avons pleuré à chaudes larmes en voyant tous ces cœurs affamés. Après qu’un missionnaire eut apporté un bon message évangélique, les gens furent exhortés à s’attendre à recevoir de grandes choses de la part de Dieu. On leur dit qu’il n’était pas nécessaire qu’on prie pour chacun individuellement, mais que chacun pouvait recevoir sa guérison, où qu’il soit dans l’auditoire. Le témoignage de ce que Dieu avait déjà fait à d’autres endroits fortifia la foi des croyants. photo

À dix heures trente, Frère Baxter et quelques frères arrivèrent, et un court message de l’Évangile fut apporté par Son serviteur oint. Quand fut lancé l’appel à s’abandonner à Christ, des milliers de mains se levèrent, et Dieu vit chacune d’elles. Quel glorieux salut! Maintenant tous attendaient Frère William Branham avec impatience. Quand cet humble serviteur de Dieu arriva, il fut ému de compassion en voyant les nombreux infirmes étendus devant lui, mais avec l’assurance de la foi, il déclara qu’un grand nombre de ces malheureux allaient marcher. Dix indigènes furent appelés à s’avancer, et Frère Branham, par l’Esprit de Dieu, dit à chacun d’eux de quelle maladie il souffrait, puis pria pour la guérison de chacun, qui leur fut accordée. À ce moment-là, le nombre des auditeurs avait atteint douze mille personnes, et Frère Branham pria avec ferveur pour la guérison de tous, en ordonnant à Satan de quitter les affligés au Nom de Jésus-Christ. Dieu exauça la prière et sauva les malades. « La prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera » (Jacques 5.15). photo

Aucun œil n’aurait la capacité de voir tout ce que Dieu a accompli pendant ces moments sacrés. Lors de cette réunion, le temps ne permit pas d’avoir des témoignages, mais l’un disait simplement à l’autre : « Je suis guéri! Je vois! Je marche! Je n’ai plus de douleur! Alléluia! » La glorieuse réunion se termina par un puissant chant de louanges.

Au cours des semaines qui avaient précédé les réunions, nous avions reçu plus de quatre mille noms de personnes demandant qu’on prie pour elles. On apporta deux corbeilles pleines de lettres aux réunions, et Frère Branham posa ses mains sur elles en demandant la guérison de ces malades inconnus. Au cours des semaines qui suivirent, nous avons reçu de nombreux témoignages de tous les coins du pays. De la station missionnaire « Mont Thabor », du Basutoland, cinquante personnes se rendirent aux réunions (cent quatre-vingt-cinq kilomètres), et, à part quelques-uns, tous revinrent guéris. D’un autre village, Thaba Tsoeu, vingt-trois personnes se rendirent à Bloemfontein, et lors de notre visite à ce village, quinze d’entre elles témoignèrent qu’elles avaient reçu leur guérison. En me rendant à un autre centre plus loin, Mohales Hoek, le propriétaire d’un autobus me dit : « J’avais dû porter un estropié pour le faire monter dans l’autobus, mais au retour des réunions, il marchait tout seul! » Bien d’autres personnes furent merveilleusement guéries là-bas. Un évangéliste des montagnes du Basutoland nous rapporta : « Presque tous ceux qui sont allés à Bloemfontein sont guéris : maintenant, un garçon qui était muet parle, celui qui était infirme d’un bras est guéri, etc. »

À notre retour à Zastron (État libre d’Orange), des centaines de personnes vinrent à notre église locale à cause de ce que Dieu a fait à Bloemfontein. Un homme aveugle témoigna avoir reçu la vue, et il lut la Bible devant nous. Une femme qui avait souffert pendant plus de vingt ans, incapable d’accomplir aucun travail, est entièrement guérie et travaille depuis ce jour. Deux femmes témoignèrent qu’elles ne pouvaient pas marcher, mais qu’elles le peuvent maintenant. Environ la moitié des personnes de cette ville qui ont assisté aux réunions Branham ont été guéries. Partout où nous nous sommes rendus, des gens témoignaient de guérisons merveilleuses. D’autres ont écrit pour raconter les miracles de Dieu. Une femme qui avait été transportée par avion des montagnes du Basutoland a été parfaitement guérie de l’asthme, de l’hypertension et de beaucoup d’autres maux dont elle souffrait. Depuis douze ans, elle n’avait pu faire aucun travail, et maintenant elle est en bonne santé. Un prédicateur paralysé de Kroonstadt a écrit qu’il peut maintenant marcher sans béquilles, et que six autres membres de son église ont eux aussi été guéris.

Nous estimons à au moins mille le nombre de personnes qui ont reçu leur guérison au cours des deux réunions, ce dont nous louons Dieu. Bien que trois mois se soient écoulés depuis, nous recevons chaque semaine des demandes de prière. Toutes ces personnes font allusion à ce qui fut accompli à Bloemfontein, et croient qu’elles peuvent être guéries, elles aussi. Des milliers attendent avec impatience et prient pour que l’équipe Branham revienne bientôt en Afrique du Sud.

Quittant Bloemfontein, nous faisons près de mille cinq cents kilomètres vers le sud-ouest pour arriver au Cap. On appelle souvent la ville du Cap « la porte de l’Afrique ». Le fondement de la civilisation moderne en Afrique du Sud est la ville du Cap, située au pied de la montagne de la Table. En 1652, Jan van Riebeeck y fonde le premier établissement permanent, simple escale sur la route des Indes orientales. Aujourd’hui, le Cap est devenu une ville moderne d’un demi-million d’habitants, un port célèbre dans le monde entier, la capitale parlementaire de l’Union et un site renommé pour sa beauté. photo

Les réunions ont lieu à l’aéroport de Wingfield, géré par la compagnie aérienne South African Airlines, qui nous a proposé d’utiliser gratuitement l’un de ses hangars. Chaque réunion rassemble un auditoire de cinq à dix mille personnes. Ici encore, les places assises sont toutes occupées dès dix-huit heures. Les réunions commencent donc souvent à cette heure-là, ce qui donne aux gens l’occasion d’entendre un message de Frère Bosworth et un de Frère Baxter, ainsi que d’assister à la manifestation du Don qui agit à travers Frère Branham.

Les réunions pour non-Européens se tiennent au Drill Hall, au Cap. Lors d’une seule de ces réunions, cinquante-trois personnes déclarent, soit que leur vue s’est beaucoup améliorée, soit qu’elle est devenue parfaitement normale. Un grand nombre de ces personnes étaient auparavant complètement aveugles.

La réunion du dimanche matin, destinée aux non-Européens, est prévue pour dix heures, mais les gens commencent à se rassembler dès une heure trente du matin. Ils restent des heures assis là, attendant le début de la réunion. Quand on ouvre les portes, seule une petite partie de ceux qui s’étaient rassemblés dehors peuvent entrer dans la salle, qui offre moins de trois mille places. À la réunion de l’après-midi, j’aurai l’occasion de parler avec plusieurs responsables de la police, qui me diront qu’ils estiment à au moins cinquante le nombre de personnes qui se sont évanouies pendant la journée, en attendant de pouvoir entrer dans la salle. photo

Après le sermon intitulé « Responsabilité et encouragement », une prière collective est faite pour tous ceux qui ont besoin de guérison. Après cette prière, nous demandons aux gens d’apporter leur témoignage. Un grand nombre de personnes s’avancent pour rendre témoignage de la guérison qu’ils ont reçue. Une jeune fille avait été portée dans la salle avec une fracture de la cheville qui ne guérissait pas. Elle a reçu sa guérison : elle marche parfaitement bien sur l’estrade et donne son témoignage. Certains disent qu’ils entendent mieux à présent. Deux personnes qui étaient aveugles témoignent que maintenant elles voient. Leur foi était grande. photo

Je me souviendrai que, pendant ce message, en observant de ma place sur l’estrade les gens et leur réaction au message de foi qui leur est apporté, je remarque une dame assise devant l’estrade, à une distance de dix à douze mètres. Elle regarde ses mains. Les articulations gonflées et la raideur visible de ses doigts montrent qu’elle souffre d’arthrite. Elle est incapable de bouger les doigts, mais en entendant cet exposé de la Parole de Dieu, sa foi a augmenté. Elle regarde ses doigts infirmes et essaie de les mouvoir. Au début, ils ne bougent pratiquement pas. Alors qu’elle continue à exercer sa foi, on la voit bouger ses doigts de plus en plus. Au bout de quelques minutes encore, elle ouvre et referme les mains avec facilité. Un sourire se dessine sur son visage, alors qu’elle se rend compte qu’elle est libérée de l’infirmité qui lui avait été infligée par l’arthrite.

Un jour, une dame aborde Frère Bosworth dans la rue. Pensant qu’il est Américain, elle lui demande s’il a un lien quelconque avec les réunions de guérison Divine. Elle dit être une incroyante et, par conséquent, avoir prêté peu sinon point d’attention à la campagne, seulement son médecin lui a parlé de trois ou quatre de ses patients qui avaient assisté aux réunions et qui avaient été guéris. Ayant entendu parler du spiritisme et de la Science Chrétienne, elle se demande si ces réunions sont parrainées par l’un de ces mouvements. Puisque son médecin lui a parlé des réunions, et que, selon lui, elle pourrait en tirer profit, elle se dit qu’elle ferait peut-être bien d’y assister. photo

Quand Frère Branham est sous l’onction, il est très important de faire exactement ce qu’il demande. Les paroles qu’il prononce alors ne sont pas ses paroles à lui, mais les paroles du Saint-Esprit, exprimant la volonté d’un Dieu suprême et souverain. J’aimerais vous donner un extrait de lettre qui montre l’importance de ceci : « La dame de Wingfield qui avait été guérie du cancer et à qui Frère Branham avait dit de se faire baptiser a assisté à un service de baptêmes jeudi soir dernier, mais elle ne s’est pas fait baptiser. Elle dit au pasteur : “Dire que j’ai été membre d’une église pendant toutes ces années et que je n’étais même pas sauvée, alors que j’étais monitrice de l’école du dimanche. Mais maintenant, je suis sauvée et guérie.” Elle s’est réjouie de son salut et de sa guérison, mais elle a oublié ce que Frère Branham lui avait dit de faire. Elle ne s’est pas fait baptiser. Le samedi suivant, elle est morte. Elle a subi les conséquences de sa désobéissance. »

Un dimanche après-midi, au Cap, en prêchant aux indigènes, Frère Bosworth dit ceci : « Si vous, les prédicateurs indigènes, vous mettez votre foi en Dieu, Dieu donnera à certains d’entre vous le don de guérison cet après-midi. » Frère Bosworth lui-même est surpris des mots qu’il vient de prononcer, car il a dit cela sans se rendre compte de ce qu’il disait. Après la réunion, il me dit : « Je crois que c’est Dieu qui m’a conduit à dire ces mots. Si vous avez l’occasion de suivre la chose, je crois que nous verrons qu’un pasteur indigène qui était présent cet après-midi aura reçu le don de guérison. »

Je me renseigne auprès des missionnaires, pour savoir s’ils ont entendu dire qu’un pasteur indigène a reçu le don de guérison comme Frère Bosworth l’a dit dans la réunion. L’un d’eux me parle d’un pasteur indigène qui croyait déjà à la guérison Divine, mais qui n’avait encore jamais prié pour un malade, faute d’avoir suffisamment de foi en sa propre prière. Cependant, après cette réunion, il est allé voir plusieurs malades pour prier pour eux, et nombre d’entre eux ont reçu leur guérison. Plus tard, ce même missionnaire m’écrira ceci : « L’indigène qui a reçu le don de guérison est natif de l’Angola (Afrique portugaise). Il est illettré au point qu’il lui arrive souvent de ne pas pouvoir se faire comprendre. Il est encore tout jeune, mais Dieu a élevé Son serviteur, et il est maintenant très recherché. Des camions entiers de malades lui arrivent de loin pour qu’il prie pour eux. Hier, je suis passé près de l’endroit où nous avions eu les réunions pour métis et indigènes, et il était là, en train de tenir une réunion en plein air. »

D’autres récits au sujet de cet indigène confirmeront que Dieu a donné le don de guérison à un pasteur indigène qui se trouvait là, et qui avait osé mettre sa foi en Dieu et s’engager davantage dans la foi.

Je reproduis ici un autre compte rendu de la série de réunions du Cap, qui a été publié dans les îles Britanniques par le Redemption Tidings, et plus tard en Amérique par le Herald of Faith.

NOUVELLES SENSATIONNELLES DU RÉVEIL EN PROVENANCE DU CAP

par Frank G. Holder

Dans toute l’histoire de l’aviation internationale, jamais on n’aura tiré meilleur parti d’un hangar d’avions, avec des résultats d’une portée aussi considérable parmi les habitants de la région. D’ordinaire utilisé pour abriter des avions pour passagers, le hangar numéro trois devint tout d’un coup une « salle évangélique » de quelque quatre mille places assises à l’intérieur, auxquelles s’ajoutent près de deux mille places supplémentaires à l’extérieur.

Avec sa structure en acier brut et son apparence peu accueillante, l’édifice manquait assurément de beauté architecturale, mais l’enthousiasme qui animait les multitudes de personnes qui s’y pressaient eut tôt fait de le remplir d’une atmosphère d’attente rarement égalée. Comme l’endroit se trouve à plusieurs kilomètres en dehors de la ville, on imagine un Jean-Baptiste des temps modernes, qui fait venir son assemblée dans le désert afin qu’elle entende son message reçu de Dieu.

À cette configuration insolite et dépourvue de dignité, faisant office d’église, s’ajoute le vaste parc d’ambulances qui viennent déposer leurs brancards à même le ciment froid, devant l’estrade improvisée. Des boiteux, des estropiés, des aveugles et des malades de toutes sortes arrivent en grand nombre pour venir s’installer dans le secteur réservé aux malades, qui ne cesse de s’agrandir.

Frère William Branham et son équipe, venus des États-Unis, sont arrivés au Cap avec un message qui peut être proclamé avec la même confirmation de la dynamique céleste, par des signes et des prodiges, aussi bien dans des salles modernes bien agencées que dans des hangars d’aérodrome. Déjà, la nouvelle a suscité un très grand intérêt; en effet, on annonce l’arrivée au Cap de ceux qui ont déjà secoué Johannesburg, Kimberley, Bloemfontein et bien d’autres villes d’Afrique du Sud.

Dès le premier jour, des miracles se sont produits, dans un déversement de la puissance et de la gloire de Pentecôte. Le nombre de personnes qui se rassemblaient augmentait au point que, bientôt, les places assises étaient devenues un luxe, et les miracles trop nombreux pour être répertoriés. Les estropiés se levaient d’un bond et marchaient; les sourds entendaient clairement; les tumeurs cancéreuses se résorbaient, puis disparaissaient; les démons fuyaient, et les cœurs affaiblis étaient immédiatement rétablis. Comme Frère Branham déclarait, par révélation, la nature des affections des gens, sans jamais se tromper, même en partie, la foi grandissait, et les gens étaient guéris. La puissance de guérison descendait sur l’assemblée : il suffisait d’avoir la foi pour prendre ce dont on avait besoin et se l’approprier. Des centaines d’incroyants furent convaincus de la vérité de l’Évangile et acceptèrent Christ comme leur Sauveur.

Le Cap a été secoué par la puissance de Dieu, et tout cela n’a pris que cinq jours. Dans les autobus ou sur les trottoirs, on entendait partout des gens parler des réunions de l’aéroport de Wingfield et des merveilleux miracles.

Des réunions spéciales ont été tenues séparément pour les gens de couleur, et de plus grandes choses encore se sont produites parmi eux. La puissance de Dieu était présente pour guérir, de sorte qu’en s’imposant mutuellement les mains, ils recevaient la délivrance. Un homme infirme depuis de nombreuses années décida d’essayer ses jambes, qui venaient d’être guéries. Il se mit à courir dans les rues, et fut poursuivi par un policier qui le somma de lui fournir une explication. Il va sans dire qu’il la reçut! Tout autour du lieu où se tenait la réunion, sur le terrain de manœuvres, des gens de couleur recevaient la guérison de toutes sortes de maladies.

Jamais auparavant nous n’avions vu une telle multitude de prodiges et de miracles, ni une telle démonstration de révélation divine et de puissance. Il s’agit bien d’une visitation de Dieu et, alors que nous la recevions, nos cœurs avaient la nostalgie de notre Patrie. Nous prions qu’il plaise au Seigneur d’envoyer bientôt un raz de marée de bénédictions sur les îles Britanniques. Jusque-là, prions, croyons et préparons nos cœurs pour tout ce que Dieu veut nous donner!

– Redemption Tidings

– Herald of Faith

Les résultats de la série de réunions ne consistent pas seulement dans le salut des âmes et la guérison des corps, mais aussi dans la foi qui a été inspirée par le prophète de Dieu. Cette foi agit dans le ministère d’autres ouvriers sur le champ de travail de l’Afrique du Sud. De nombreux pasteurs et missionnaires rapportent que leur propre ministère a pris de l’ampleur, suite aux réunions Branham. Ceci ressort clairement d’une lettre que Frère Bosworth recevra d’un missionnaire, qui raconte une campagne qu’il a menée après le retour de l’équipe Branham aux États-Unis.

« Je suis certain que vous vous réjouirez avec nous de ce que la formidable puissance du Seigneur Jésus est toujours avec nous ici en Afrique du Sud. Combien j’ai apprécié votre livre et vos messages apportés lors des campagnes pour indigènes de Pretoria et d’Orlando. Je garde un souvenir précieux des conversations particulières et de l’aide qui m’a été apportée au cours de ces séries de réunions. Maintenant, au cours de la campagne de Moroka (près d’Orlando), les signes ont suivi la prédication de la Parole d’une manière remarquable. Les malades ont été guéris, les sourds entendent, les aveugles voient et les estropiés marchent. Que toute la gloire revienne à notre merveilleux Seigneur! Cela s’est passé il y a deux semaines à peine. photo

Puis, hier soir, nous avons eu un grand combat à la maison. Ma mère, qui vous avait connu dans les premiers temps de Sion, a été atteinte d’une crise de tétanos parfaitement caractérisée. Sa mâchoire était fermement bloquée, et nous avons longuement prié, jusqu’à ce qu’elle soit en état de prier elle-même avec nous pour une délivrance totale de l’affreuse douleur. Alors, l’ennemi intervint avec plus de force que jamais. Ses yeux se révulsèrent, sa mâchoire se bloqua plus fort que jamais et, dans des spasmes de douleur, elle finit par perdre connaissance. J’envoyai rapidement ma fille Eunice téléphoner à Frère W. F. Mullan de venir. Il se leva de table, laissant son souper, et vint tout de suite. Après juste quelques mots de prière, il réprima l’ennemi dans le Nom puissant du Seigneur Jésus, et la victoire fut acquise! Un instant après, elle éclata en louanges magnifiques, en parlant d’autres langues; elle arracha le pansement de l’endroit malade, et, rétablie, elle se leva aussitôt et servit elle-même le souper, s’il vous plaît! Nous avons vraiment passé des moments merveilleux dans la louange et les actions de grâce, parce que Dieu a épargné cette valeureuse combattante pour la croix, de soixante-neuf ans, qui a passé trente-deux ans dans la ligne de tir, sans répit. Nous nous attendons maintenant à Dieu pour qu’elle puisse avoir ce répit, et qu’elle soit une bénédiction pour les églises de chez nous. Toute sa vie a été un monument exaltant la puissance de guérison du Seigneur : elle n’a jamais touché un médicament depuis 1907, bien qu’elle ait eu de rudes combats avec l’ennemi. Presque aveugle; infirme à la suite d’un accident d’équitation; quatre fois atteinte de pneumonie; intoxiquée à la ptomaïne et survivant à la plus forte fièvre jamais enregistrée ici; et maintenant, cette glorieuse et rapide victoire. Je peux seulement dire : Alléluia!

L’un des cas exceptionnels de guérison au cours de la campagne de Moroka fut celui d’une octogénaire, presque sourde et à peu près aveugle, qui était aussi paralysée du côté gauche. Le Seigneur commença par guérir ses oreilles, puis ses yeux. Ensuite, comme sa foi augmentait, on lui ordonna, au Nom du Seigneur, de lever le bras. Ce dernier s’éleva rapidement, sans peine, et quelques instants plus tard, elle marchait sans aucune aide. Gloire!

Un autre cas qui fut d’une grande bénédiction chez les indigènes, qui aiment tant les enfants, fut celui d’une femme bien vêtue, qui était sourde d’une oreille et qui portait un bébé sourd des deux oreilles. Nous avons d’abord prié pour la mère, remportant une victoire parfaite, après quoi nous avons prié pour le bébé. Comme il réagissait au claquement de doigts que je faisais derrière sa tête, les gens étaient touchés de voir ses petits yeux se tourner d’un côté, puis de l’autre, en cherchant d’où venait le bruit. Gloire au Seigneur!

Une jeune fille d’environ seize ans, sourde des deux oreilles, fut guérie. Puis l’ennemi revint à la charge et lui ferma de nouveau une oreille. Elle revint dans la ligne de prière et, une fois que j’eus réprimé l’ennemi, elle entendit même l’imperceptible tic-tac de ma montre. C’était une réelle bénédiction pour les gens qui étaient venus de l’institut biblique de Witbank pour nous donner un coup de main à l’occasion de ces réunions.

Détectant la foi dans un garçon d’environ huit ans qui était sourd d’une oreille, j’ai pensé que Dieu allait agir d’une façon qui encouragerait la foi des gens. J’ai donc simplement bouché son oreille saine et je lui ai demandé : « Est-ce que tu m’entends? » Son hochement de tête et son oui rapide furent une réelle bénédiction pour les gens. Que notre merveilleux Seigneur Jésus soit loué!

Entre les réunions de l’après-midi et du soir, le dernier jour, je me reposais chez le pasteur (David Mzolo), quand une femme entra, courbée en deux à cause d’une douleur permanente, et s’appuyant lourdement sur un bâton. En parlant avec elle, nous avons constaté sa foi, nous avons donc adressé à Dieu la prière de la foi, demandant au Seigneur de la guérir de la tête aux pieds. C’est exactement ce qu’Il fit! Elle se mit à sautiller comme une écolière et à louer Dieu de l’avoir guérie, quand tout d’un coup, elle s’arrêta et s’écria : “Je vois de mon œil aveugle!” Nous ne savions même pas qu’elle était borgne.

Or ce ne sont là que quelques-unes des nombreuses choses accomplies par la puissance de notre glorieux Seigneur Jésus ressuscité. Qu’Il soit glorifié de façon encore plus extraordinaire dans les campagnes à venir!

Chaque soir, de nombreuses personnes se sont avancées pour recevoir le salut – il y en avait parfois cinquante ou soixante à genoux, qui cherchaient le salut. Un homme témoigna, en disant qu’il avait vécu une vie de péché, mais que maintenant, tout cela avait changé. Un autre dit : “Maintenant, j’ai un cœur nouveau, et aussi de nouvelles oreilles.” Il avait été à la fois sauvé et guéri. En vérité, nos cœurs débordent de joie! » J. S. R.

Nous continuons alors notre voyage en voiture, cette fois vers Port Elizabeth, par la Garden Route, un itinéraire qui passe pour être le plus pittoresque de toute la côte d’Afrique du Sud. Cette route est bordée d’arbres, certains millénaires, qui atteignent trente-six mètres de haut. Il existe peu d’endroits en Afrique où les fleurs poussent à profusion comme le long de cette route. D’un côté, on voit les belles plages de l’océan Indien, dont l’eau est assez chaude; de l’autre, la magnifique chaîne des monts Outeaiqua. Cette région compte plus de deux mille variétés de fleurs sauvages. Il n’est pas exceptionnel d’y voir des arums d’Éthiopie de plus de vingt centimètres de diamètre.

La campagne de Port Elizabeth se tient du sept au onze novembre. Au début, les réunions ont lieu à la salle Feather Market, mais sont ensuite transférées au stade Davis. Ici encore, les rassemblements sont les plus vastes jamais observés jusque-là à Port Elizabeth. Un soir, Frère Branham désigne du doigt un homme âgé, étendu sur une civière. Il lui dit : « Le Seigneur va vous guérir. Vous pouvez maintenant vous lever, plier votre couverture et votre civière, et marcher. » L’homme âgé se lève et se met à plier sa couverture, quand plusieurs collaborateurs de la Croix-Rouge, qui étaient toujours présents aux réunions pour aider les malades, viennent lui prêter assistance. D’une voix forte et d’un ton décidé, il leur dit : « Frère Branham m’a dit de plier ma couverture et ma civière; cela ne signifie pas que vous deviez m’aider. Alors, allez-vous-en et cessez de m’ennuyer. » photo

L’incident peut faire sourire, mais, pourtant, il montre une chose qu’il vaut la peine de souligner. Quand un prophète de Dieu, parlant sous l’Onction, donne un ordre, il est primordial de l’exécuter tel quel. Si Naaman ne s’était plongé que six fois dans le Jourdain, il n’aurait pas reçu sa guérison. En accomplissant à la lettre les instructions qu’il avait reçues du serviteur de Dieu, il a pu voir la manifestation visible de sa guérison. De même pour cet homme de Port Elizabeth. Il était décidé à faire tout ce que Frère Branham lui avait dit, afin de recevoir la guérison promise.

Un autre soir, Frère Branham désigne un homme qui porte un très grand pansement sur le visage, et il lui dit : « Accepterez-vous Christ comme votre guérisseur, s’Il me révèle ce que vous avez? » L’homme fait oui de la tête. Frère Branham lui dit : « Vous avez un cancer. Levez-vous, rentrez chez vous, et vous vous rétablirez. » En venant à la salle ce soir-là, cet homme avait le visage tellement enflé que sa lèvre supérieure pendait par-dessus sa lèvre inférieure. En quittant la salle, le même soir, l’enflure avait presque entièrement disparu; quelques jours plus tard, il nous dira que le cancer est tombé de son visage, sans laisser aucune trace dans son corps.

Frère Branham désigne aussi l’une des infirmières au premier rang et lui dit : « Madame, vous êtes préoccupée au sujet de quelqu’un. Il ne s’agit pas de vous, ni d’une personne présente ici ce soir. Il s’agit de votre mère, qui est à la maison, très malade du cœur. Madame l’infirmière, vous pouvez rentrer à la maison maintenant, car votre mère est guérie. »

Pendant la réunion du dimanche matin à la salle Feather Market, un Indien se trouve dans la ligne de prière. Quand il arrive devant Frère Branham, ce dernier lui dit : « Vous n’êtes pas Chrétien, mais à cause de ce qui s’est passé sur cette estrade, vous avez cru plus au cours des cinq dernières minutes que pendant toute votre vie. » L’homme fait oui de la tête. Frère Branham dit : « Je ne peux pas demander à Christ d’être votre guérisseur tant que vous ne L’avez pas accepté comme votre Sauveur et votre Roi. Si je peux vous dire de quoi vous souffrez, accepterez-vous Christ comme votre Sauveur et votre Roi? » « Oui », répond l’homme. Frère Branham lui dit : « Vous souffrez de diabète. Si c’est vrai, levez la main. » L’homme lève la main, et Frère Branham lui dit qu’il peut partir, qu’en croyant, il recevra sa guérison.

Ce soir-là, je parle à une dame de la Croix-Rouge qui rend témoignage de la guérison de sa mère. Ensuite, elle me demande si je me souviens de l’Indien qui a été guéri à la réunion du matin. Étant sa secrétaire particulière, elle l’a encouragé à venir à la réunion. Quand elle me dit cela, je me rappelle ce que Frère Branham a dit pendant le repas de midi. Il nous a dit que, dans la vision où il avait vu l’Indien atteint du diabète, il avait aussi vu une Européenne. Bien qu’il lui ait semblé l’avoir déjà vue, il ne la reconnaissait pas et ne pouvait pas non plus voir quel rapport elle avait avec cet homme ni avec sa guérison. Comme cette partie de la vision n’était pas très claire, il n’en avait rien dit sur le moment. Le jeudi soir précédent, Frère Branham avait désigné cette femme avec qui j’avais parlé; il lui avait parlé de sa mère, qui était à la maison, malade du cœur. À ce moment-là, elle portait son uniforme. Par contre, au travail chez cet Indien, et au moment où elle lui avait parlé des réunions, elle portait une tenue civile. C’était elle la dame que Frère Branham avait vue dans la vision au sujet de l’Indien, mais il ne l’avait pas reconnue; peut-être parce qu’il ne l’avait jamais vue autrement qu’en uniforme.

Après une réunion, un homme est venu me voir pour me dire qu’il avait vu un ange du Seigneur juste derrière Frère Branham. Je demande à cet homme de me le décrire, pour me permettre de savoir si sa description sera ou non semblable à celles d’autres personnes qui ont rapporté la même chose. L’homme me dit que l’ange était nettement plus imposant que Frère Branham, qu’il n’avait ni barbe ni moustache et était vêtu d’une robe blanche. Cette description est parfaitement identique à celle que trois autres personnes m’ont faite de l’ange qu’ils ont vu sur l’estrade avec Frère Branham. L’homme dit aussi que pendant que Frère Branham tendait les bras en priant pour l’auditoire entier, il tombait de ses bras quelque chose comme du phosphore. Il semblait qu’il y avait quelque chose comme de l’eau pétillante qui s’égouttait constamment de ses mains et de ses bras. Justus du Plessis, le principal interprète de la tournée de Frère Branham en Afrique du Sud, me dit que bien des fois, pendant que Frère Branham priait pour les malades, il voyait une ombre sur le sol. En regardant l’alignement des lumières et des corps, il ne voyait absolument rien qui aurait pu faire obstacle, entre la lumière et le sol, et pourtant cette ombre était là. Il était entièrement convaincu que cela ne pouvait être rien d’autre que l’ombre de l’ange du Seigneur.

Après une réunion, je vois un homme clopinant péniblement avec ses béquilles. Après avoir franchi la porte, il s’arrête un instant, courbe la tête, laisse tomber ses béquilles et s’en va en marchant tout à fait normalement.

C’est à Port Elizabeth qu’un homme vient me dire que la veille au soir, il était rentré chez lui en taxi, vraiment déçu de ne pas avoir reçu sa guérison. Il avait le cœur gros, rempli de tristesse, tellement il avait été convaincu qu’il recevrait sa guérison ce soir-là. En descendant du taxi, il se rend compte que l’infirmité de son corps a disparu, et qu’il marche parfaitement bien.

Le matin où nous quittons Port Elizabeth, Frère Baxter, Frère Branham et Billy Paul vont au centre-ville. Au retour, dans l’autobus, Frère Branham dit aux autres qu’il y a une dame dans l’autobus, qui essaie de le contacter. Il désigne une dame qui porte une robe marron, assise à l’avant de l’autobus. Frère Baxter lui fait remarquer que la dame n’a aucun moyen de savoir qu’ils se trouvent dans l’autobus, puisqu’elle est assise à l’avant, et qu’eux sont entrés par l’arrière et se sont assis au fond. Personne n’en parle plus, jusqu’à ce que la dame se lève et se dirige vers l’arrière de l’autobus. Elle s’approche de Frère Branham et lui demande s’il est le révérend William Branham. Il lui répond : « Oui, madame, et vous, vous souffrez de troubles gynécologiques et d’un abcès. Vous avez également un enfant chez vous, qui est gravement malade. Vous pouvez maintenant rentrer chez vous et vous rétablir, car votre foi vous a guérie. » Sur ce, la dame se retourne et se met à pleurer de joie. photo

De Port Elizabeth, nous allons à Grahamstown, une ville pittoresque au cachet typiquement anglais. Le comité local nous a réservé la salle municipale de mille deux cents places. Les gens commencent à se rassembler dès sept heures trente, pour la réunion de l’après-midi, qui doit avoir lieu à quatorze heures trente. Avant l’arrivée de l’équipe Branham, le comité local avait voulu faire installer un amplificateur à l’extérieur de la salle municipale, pour les gens qui n’allaient pas pouvoir y entrer. Le surveillant de l’immeuble leur assura que ce ne serait pas nécessaire, puisque jamais dans l’histoire de Grahamstown, il n’y avait eu de rassemblement religieux, dans la salle municipale ou ailleurs dans la ville, où il ait fallu recourir à un système de sonorisation. Ils sont stupéfaits de voir les foules remplir la salle, et encore des centaines de personnes rester à l’extérieur.

Beaucoup de guérisons ont lieu lors de ces deux réunions que nous tenons à Grahamstown, mais je voudrais vous mentionner trois cas en particulier. L’un d’eux se rapporte à un homme âgé, cloué à un fauteuil roulant. Son témoignage est inclus dans le chapitre consacré aux témoignages. Frère Branham le désigne, lui déclare qu’il est guéri, et lui dit de se lever. L’homme se lève. Par la suite, je lui demande depuis combien de temps il n’avait pas marché. Il me répond qu’il n’avait pas marché du tout depuis deux ans.

Frère Branham désigne aussi une dame. Il lui dit : « Vous êtes atteinte de la tuberculose. Levez-vous et acceptez votre guérison. » La dame ne bouge pas. Il lui dit : « Levez-vous. Christ peut vous guérir. Levez-vous et acceptez votre guérison. » Il n’y a toujours pas de réaction. Frère Branham se tourne alors vers une autre personne qu’il a vue en vision. Il s’agit d’une dame étendue sur une civière. Il lui dit : « Madame, vous êtes très malade du cœur. Il est impossible que vous viviez encore longtemps, à moins que Christ vous guérisse. Si vous vous levez pour l’accepter, Christ vous guérira. » La dame se lève. Plus tard, nous recevrons son témoignage comme quoi elle est guérie. J’aimerais vous rappeler la première dame, qui ne s’était pas levée quand Frère Branham l’avait encouragée à le faire. Nous n’avons jamais entendu dire qu’elle ait reçu sa guérison. Il est peu probable qu’elle l’ait reçue, car elle n’a pas fait ce que le prophète de Dieu lui avait dit de faire. photo

C’est après la réunion du soir, quand Frère Branham, Frère Baxter et Billy Paul ont quitté la salle, qu’une dame s’avance vers Frère Bosworth et moi, à l’arrière de l’estrade. Elle amène un garçon d’environ six ans. Elle dit à Frère Bosworth : « Je sais que vous ne pouvez pas prier pour tout le monde, mais s’il vous plaît, pourriez-vous prier pour mon garçon? » Elle explique que depuis sa naissance, son fils voit très mal. Il arrive à distinguer une silhouette humaine si elle est à moins d’un mètre de lui. Il ne peut rien distinguer de ce qui se trouve à plus d’un mètre vingt ou un mètre cinquante de lui. Frère Bosworth prie pour le garçon, puis dit à la mère d’aller tout au coin, à une dizaine de mètres d’où nous nous trouvons. Il lui dit d’y rester sans faire aucun bruit, pendant que nous vérifierons si la vue du garçon s’est améliorée. Frère Bosworth dit alors au garçon d’aller vers sa mère. Immédiatement, il se dirige tout droit vers sa mère, en traversant l’estrade. La mère fond en larmes de joie, car jamais auparavant le garçon n’avait pu la distinguer ou distinguer quelqu’un d’autre à plus d’un mètre ou un mètre vingt. On effectue ce test plusieurs fois. Le garçon confirme le fait que sa vue s’est bien améliorée, en disant qu’il voit sa mère tout au bout de la pièce. Il est heureux et, le sourire aux lèvres, il dit : « Je te vois, maman! » Voilà encore une démonstration de la puissance de la foi.

La série de réunions à East London se déroule du quatorze au dix-huit novembre, sur le terrain de la Border Rugby Union, le seul endroit d’East London qui puisse contenir les foules attendues. Le nombre moyen d’auditeurs est d’environ six mille, et le dernier soir, on estimera le nombre de personnes à près de quinze mille. East London est la base opérationnelle de Frère Bhengu, l’un des prédicateurs indigènes les plus en vue en Afrique du Sud. Ce dernier a une grande influence sur la communauté non européenne de cette région de l’Afrique du Sud. Des policiers m’ont dit qu’au cours des six premiers mois après l’arrivée de Frère Bhengu dans leur ville, le taux de criminalité parmi les non-Européens a diminué de trente pour cent.

Le premier soir de notre séjour à East London, le vent souffle très fort au début de la réunion. Au moment où Frère Branham arrive sur l’estrade, le vent tombe, et tout devient calme. Ceci sera rapporté dans le Daily Dispatch du lendemain, dont une copie de l’article figure ici.

Le vendredi suivant, nous faisons une expérience semblable avec la pluie. Il faudra, semble-t-il, arrêter la réunion et renvoyer les gens. Mais quand Frère Branham arrive sur le terrain, il cesse de pleuvoir et, en quelques minutes, le ciel se découvre. Dimanche soir, nous assisterons de nouveau à une démonstration semblable à celle du mercredi soir.

Au cours d’une réunion organisée pour les indigènes, Frère Branham désigne un jeune homme et lui dit qu’il vient de l’hôpital, et qu’il souffre de tuberculose. Puis, il s’adresse à l’homme assis à côté de lui, et lui dit qu’il souffre de tuberculose, lui aussi. À la suite, Frère Branham en aura désigné cinq, assis sur la même rangée, qui souffrent tous de tuberculose à un stade très avancé. Il leur dit que s’ils continuent à croire, Dieu les guérira entièrement. Après la réunion, je leur parle et les prends en photo. Ils me disent qu’ils viennent tous de l’hôpital de quarantaine d’East London.

DES MILLIERS DE PERSONNES SE RASSEMBLENT POUR ÉCOUTER BRANHAM PARLER

Aucune guérison à la première réunion

Des bourrasques de vent froid se sont abattues sur le terrain de la Border Rugby Union, où une multitude était rassemblée hier soir pour attendre William Branham, dirigeant du comité des Campagnes évangéliques Branham de guérison Divine.

La lumière diffusée par des globes clairsemés transperçait l’obscurité et faisait ressortir crûment la silhouette de formes bien enveloppées dans des couvertures, allongées sur des brancards. Il y avait aussi des lits de camp. Sur l’un d’eux était couché un enfant dont les grands yeux ressortaient de son visage amaigri, et sur un autre une jeune femme dont les doigts squelettiques tiraient sans arrêt sur les couvertures. Ponctuant les longues rangées de sièges se trouvaient un grand nombre de fauteuils d’infirmes.

Une estrade temporaire rudimentaire, recouverte d’une toile, portait une rangée de chaises, des micros et une chaire. L’un des frères commença la réunion en faisant chanter à l’assemblée le cantique “Oh, en sécurité dans le Rocher”. Le son enfla en un crescendo pour ensuite mourir dans l’atmosphère lourde chargée de rosée. Un bébé fit entendre quelques cris, et le son métallique d’une sirène d’ambulance résonna au loin. Frère Baxter, un prédicateur canadien, alla à la chaire et cela produisit un mouvement d’espoir parmi la foule qui attendait. Il parla des activités de la Campagne et dit quelque chose à propos de la Mission de la Foi Apostolique, il parla de ce que William Branham avait accompli, et de son “don de guérison” venant de Dieu.

BRANHAM ARRIVE

Il y eut une pause. Alors on chuchota que cet homme – dont on disait qu’un ange lui était apparu cinq ans plus tôt, lui ordonnant d’amener un don de guérison aux peuples du monde – était arrivé sur le terrain et qu’il viendrait bientôt à la chaire.

Il vint. Le vent tomba. Un immense silence s’installa dans l’assemblée. C’est un petit homme. Ce n’est pas un bon orateur, mais plutôt un orateur inspiré. Il parle du plus profond de son âme et avec une sincérité qu’on ne peut nier. Et c’est dans la profondeur de sa sincérité que semble résider la plénitude de sa force.

Frère Branham ne prétendit pas qu’il pouvait pratiquer l’art de la guérison. Il dit plutôt qu’il était l’instrument à travers lequel Dieu avait choisi de guérir. Mais seuls ceux qui croyaient en Jésus-Christ, qui croyaient qu’Il était mort afin qu’ils puissent vivre, qui croyaient vraiment et en toute sincérité, qui acceptaient que mille neuf cents ans plus tôt ils avaient été vraiment guéris, qu’il était écrit qu’ils étaient guéris, seuls ceux-là pouvaient être guéris.

Il dit qu’il ne voulait pas pratiquer la guérison à cette première réunion, mais qu’il donnerait à ceux qui étaient rassemblés dans le parc du temps pour examiner leur cœur et accepter la Parole, pour ensuite revenir le lendemain, car il avait l’assurance que la miséricorde de Dieu leur serait alors accordée, et que beaucoup de ceux qui étaient estropiés, boiteux et aveugles marcheraient et verraient, mais seulement s’ils acceptaient la Parole. La réunion se termina dans la prière, que conduisit Frère Branham.

Reproduction du Daily Dispatch du 15 novembre 1951.

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En route de East London vers Durban, Frère Branham a une vision où il voit une case indigène sur une certaine colline. Pendant le trajet, il aperçoit ladite colline et la case. Il demande au conducteur de s’arrêter. En se dirigeant vers l’endroit, Frère Branham désigne du doigt la case en question, entourée d’autres cases tout à fait semblables. Il dit qu’il s’y trouvera une indigène étendue sur un lit, gravement atteinte de la tuberculose. Cette femme sera Chrétienne et elle parlera anglais. Ils entrent dans la case, et voilà la femme indigène, étendue sur le lit de camp, exactement comme Frère Branham l’a décrite. Elle dit qu’elle priait pour être guérie et que le Seigneur lui avait promis qu’Il lui enverrait un prophète d’un autre pays pour qu’il prie pour elle, et qu’elle recevrait sa guérison.

Photographie de Frère Branham prêchant aux indigènes.

Photographie d’une réunion pour indigènes à East London.

La publicité a rapporté.

En longeant la côte sud-est de l’Afrique du Sud, nous avons l’occasion de traverser et de visiter quelques réserves indigènes. Partout où nous nous arrêtons pour parler avec les indigènes, nous les trouvons fort agréables et sympathiques. Beaucoup d’indigènes parlent quatre ou cinq langues tribales, et il n’est pas inhabituel d’en trouver un qui parle anglais. Nous sommes très impressionnés par le fait que ces gens semblent être toujours heureux. Ils ne sont jamais pressés et ils sont toujours prêts à nous faire un sourire quand nous les prenons en photo. Nous n’avons jamais vu un seul d’entre eux qui ait été réticent à se laisser photographier ou à nous parler de ses perles, de son artisanat, ou de son mode de vie. photo photo

Durban est une belle ville. L’air y est chargé du parfum des centaines de variétés de fleurs sauvages et cultivées qu’on vend sur les marchés aux fleurs. Les plages sont mondialement réputées. C’est aussi là qu’on trouve les tireurs de pousse-pousse hauts en couleurs. Également le marché indien, lieu de rencontre entre l’Orient et l’Occident. On se retrouve environné par l’atmosphère de l’Orient, car Durban et ses environs comptent quelque deux cent mille habitants d’origine indienne, qu’on avait importés d’Asie comme esclaves pour travailler dans les mines. Toutes les tentatives visant à transmettre à ces gens les idées occidentales se sont révélées sans effet, et ils vivent comme l’ont fait leurs ancêtres pendant des centaines d’années. On trouve les sculptures typiques de l’Orient, ainsi que d’autres objets artisanaux. Les femmes indiennes portent des saris de soie, et de nombreux Indiens ont sur la tête un fez rouge. La ville de Durban est également influencée par la population d’origine européenne, qui s’élève à quelque cent trente mille habitants, ainsi que par la population indigène, qui est d’environ cent dix mille habitants. photo

Les réunions les plus extraordinaires de toute la tournée en Afrique du Sud sont celles de Durban – le Miami Beach de l’Afrique du Sud – où les réunions ont lieu du vingt et un au vingt-cinq novembre. Quelques-unes des réunions ont lieu à la salle municipale, d’autres sur l’hippodrome de Greyville.

Le mercredi soir, à la réunion d’ouverture tenue à la salle municipale, une mère amène son fils de onze ans en fauteuil roulant. Elle laisse son fils dans son fauteuil roulant, à l’avant, avec les autres malades, et va s’asseoir plus loin à l’arrière. Quand Frère Branham prie pour tous les malades à la fin de la réunion, le garçon se lève. La mère pense que quelqu’un le soutient. À la sortie, elle se renseigne et apprend qu’il s’est levé sans aucune aide. Elle lui dit que, puisqu’il a pu se lever tout seul, il pourrait peut-être marcher. Elle lui demande de se lever du fauteuil roulant et d’essayer. Il obéit, et marche pour la première fois depuis des années.

Quelque vingt mille personnes se trouvent à la réunion du jeudi après-midi, sur l’hippodrome de Greyville. Frère Bosworth apporte un message sur le salut personnel. Des milliers de personnes se lèvent pour signifier leur désir d’accepter Jésus-Christ comme leur Sauveur et Seigneur.

Après avoir apporté son message sur le salut personnel, Frère Bosworth leur parle pendant quelques instants des vérités de la guérison Divine. Puis il prie pour eux et les encourage à revendiquer la guérison acquise par Christ lorsqu’Il a expié la peine du péché. En quelques minutes, cinq personnes, toutes incapables de marcher depuis des années, s’avancent pour témoigner de leur guérison. Parmi elles des enfants qui n’ont jamais pu marcher correctement, une autre une dame qui était en fauteuil roulant depuis cinq ans. Un pasteur missionnaire du nom de Brown racontera qu’il y avait juste devant lui quatre sourds-muets. Ils n’ont rien entendu de la réunion, mais quand ils voient ces cinq personnes se lever de leur fauteuil roulant et marcher, – certains tout à fait normalement, d’autres avec peine mais croyant en Dieu pour une délivrance totale, – ils ont dû prendre conscience que Dieu guérissait les gens, et que c’était le moment de revendiquer leur guérison. Quelle que soit la conclusion à laquelle ils sont parvenus pendant qu’ils étaient assis là, sans qu’ils aient entendu, mais en voyant ce que Dieu faisait, Dieu leur a donné l’ouïe. Pour la première fois de leur vie, ils entendaient des sons. Le pasteur Brown me racontera qu’il n’avait jamais vu des gens aussi heureux que ces quatre hommes, au moment où ils ont pris conscience qu’ils entendaient. photo

Le vendredi, Frère Branham se rend au centre-ville pour y acheter une paire de pantoufles. En entrant au magasin de chaussures Cuthbert, il est abordé par un employé qui le reconnaît. L’employé lui montre un homme qui sort du magasin après y avoir acheté sa première paire de chaussures depuis vingt ans. Il avait les pieds si déformés qu’il ne pouvait pas porter de souliers. À la première réunion du soir, à Durban, quand Frère Branham avait prié pour les gens collectivement, cet homme avait reçu sa guérison, et maintenant ses pieds sont normaux.

Je vous ai parlé de gens qui nous ont rapporté avoir vu l’ange du Seigneur sur l’estrade, près de Frère Branham. À Durban, je reçois une lettre dont j’aimerais vous donner un extrait :

« Je priais depuis quelque temps, pour que Dieu me permette de voir l’ange du Seigneur quand Frère Branham viendrait à Durban. Le jeudi soir vingt-deux novembre, j’ai assisté à cette glorieuse réunion, organisée pour les non-Européens, à l’hippodrome de Greyville. Frère Branham était sur l’estrade depuis quelques instants, quand soudain j’ai aperçu nettement la silhouette d’un autre homme qui se tenait juste derrière lui. Cette silhouette s’est transformée en une lumière vive. Cet homme était beaucoup plus grand que Frère Branham. Voulant m’assurer que je n’étais pas victime de mon imagination, je gardai les yeux fixés sur Frère Branham. Cette autre forme se révéla à moi trois fois. De plus, j’ai eu le privilège de voir, quand Frère Branham levait la main en prêchant, une substance liquide ressemblant à du phosphore (très lumineux), qui tombait goutte à goutte de sa main et de son bras. J’ai eu la conviction que Dieu avait répondu à mes prières. Que Dieu soit loué pour Frère Branham, un prophète envoyé de Dieu. »  O.C.

Notre dernier jour à Durban est le dimanche vingt-cinq novembre, jour que nous n’oublierons jamais. C’est un jour à marquer d’une pierre blanche : il sera mémorable pour des milliers de gens de Durban et de ses environs, ainsi que pour les membres de l’équipe Branham. photo

Ce jour-là, les activités commencent à six heures, au moment où les huissiers se présentent pour prendre leur service à l’hippodrome de Greyville. Depuis quatre heures du matin, les gens se rassemblent devant l’entrée. Quand les huissiers arrivent, il y a déjà tellement de gens qu’ils ont de la peine à canaliser la foule. Pendant la journée, plus de soixante-quinze policiers seront présents pour canaliser la foule et ils demanderont le renfort des forces civiles actives. Comme je l’ai dit plus haut, la police sud-africaine s’est montrée courtoise, efficace, agréable et toujours serviable.

UNE FEMME GRABATAIRE MARCHE SUR L'ORDRE DE L'ÉVANGÉLISTE

Mme J. A. NAUDE, demeurant route de Blythswood, à Durban, fut amenée à la salle municipale de Durban, sur ce brancard qu’elle tient. Elle le ramassa après que l’évangéliste américain, le révérend William Branham, lui eut dit hier soir qu’elle était guérie, alors qu’elle était restée alitée pendant dix mois à cause d’une affection interne.

Une femme de Durban qui était restée alitée les dix derniers mois, s’est levée hier soir d’un lit de camp dans la salle municipale de Durban, où elle avait été amenée pour entendre l’évangéliste américain, le révérend William Branham. Elle a déclaré : “Je me sens comme si j’avais deux ans.”

Alors qu’une série de personnes étaient venues sur l’estrade pour recevoir la bénédiction de Dieu, le révérend Branham s’est tourné brusquement vers Mme J. A. Naude, demeurant route de Blythswood, et lui a dit : “Vous, madame, vous avez souffert d’une affection interne, mais vous êtes maintenant guérie. Levez-vous de ce lit!”

Mme Naude s’est levée immédiatement, elle a vacillé un peu sur ses jambes, puis a marché jusqu’au bout du lit, tandis que son mari et sa fille la regardaient, ébahis.

M. Naude a raconté à un journaliste du Mercury que toute une série de médecins s’étaient occupés de sa femme et qu’ils lui avaient dit qu’on ne pouvait rien faire pour elle. Il avait dépensé ses économies pour l’aider à se rétablir.

Le pasteur J. F. Wooderson, de Durban, a dit avoir rendu visite à Mme Naude chez elle, il y a environ un mois, pour répondre à la requête de M. Naude, qui lui avait demandé d’aller prier pour sa femme.

DÉCLARÉE GUÉRIE

Le révérend Branham a déclaré à une autre femme, de Sydenham, qui avait reconnu qu’elle avait le cancer et que peu de temps à vivre, qu’elle avait été guérie.

Premièrement l’évangéliste a diagnostiqué sa maladie après qu’elle eut confirmé qu’ils étaient totalement inconnus l’un à l’autre. Puis, prenant sa main dans la sienne, il lui a fait remarquer que sa maladie s’était manifestée dans sa propre main, qui avait enflé.

Il lui a dit que si sa maladie était guérie, sa main redeviendrait normale. Il y eut un profond silence, tandis que le révérend Branham priait avec ferveur pendant plusieurs minutes et qu’elle fermait les yeux. Quand les deux regardèrent sa main, elle était normale; la femme quitta l’estrade en sanglotant de soulagement.

Il a déclaré à un autre jeune homme qu’il avait été guéri de la tuberculose, et celui-ci a admis qu’il s’était senti beaucoup mieux après avoir reçu la bénédiction de l’évangéliste.

La salle municipale était comble, alors que des milliers d’autres personnes se tenaient à l’extérieur sous une pluie battante, en train d’écouter le service qui était retransmis par haut-parleurs.

Des gens sont venus sur des brancards, dans des fauteuils roulants et à pied. Certains étaient aveugles, d’autres estropiés et certains malades mentalement, tous espérant que quelque chose de miraculeux allait s’accomplir.

DES PARENTS ANXIEUX

Des infirmières, des secouristes et des parents anxieux ont rempli leurs tâches pendant les quatre heures qu’a duré le service.

Partout dans la salle, alors que la tension montait, des femmes et même certains hommes ont fondu en larmes.

Tôt hier matin des gens faisaient la queue à l’extérieur de la salle municipale dans l’espoir de trouver un siège. Dans l’après-midi il y eut un service dont l’orateur principal était le révérend W. J. Ern Baxter; il le fut également le soir.

Les coupures de journaux relatant les réunions de Durban sont extraites du Natal Mercury, de Durban.

Photographie de Mme J. A. Naude.

APRÈS AVOIR QUITTÉ SON CORSET DE PLÂTRE, ELLE SE LÈVE EN RÉPONSE AUX PAROLES DE L'ÉVANGÉLISTE

Hier soir, après que le révérend William Branham eut chuchoté ces paroles : “J’ai prié pour vous. Allez, vous êtes guérie”, une femme de Durban qui n’avait pas marché depuis quatre mois a quitté son corset de plâtre et s’est levée. Ensuite, soutenue par des aides, elle a marché d’un pas mal assuré d’un bout à l’autre de l’estrade de la salle municipale. Cette femme, Mme M. M. van Niekerk, de Wentworth, a passé plus de quatre mois à l’hôpital à cause d’une tuberculose de la colonne vertébrale.

La salle municipale était comble. Environ trois mille personnes ont également envahi le parc municipal pour entendre les paroles de M. Branham retransmises par haut-parleurs.

Dans l’auditoire, un homme âgé chez qui M. Branham avait diagnostiqué de l’arthrite, a été invité à se lever. Il l’a fait, et la douleur qu’il ressentait auparavant, il ne la sentait plus.

“La dame à côté de vous”, a poursuivi M. Branham, “est votre épouse. Et vous, madame, vous souffrez aussi d’arthrite. Levez-vous! Vous êtes guérie.”

Une autre femme, Mme E. Raath, de Fynnland, s’est précipitée vers l’estrade avec une fillette de huit ans, qui, d’après elle, avait louché. Ses yeux étaient devenus parfaitement normaux.

De nombreuses personnes qui, paraît-il, avaient été considérées comme perdues par les médecins, ont grimpé sur l’estrade, en déclarant qu’elles n’étaient plus malades. “J’ai perdu mon travail parce que j’avais la tuberculose”, a dit l’une d’elles. “Demain, je vais chercher un autre travail.”

Extrait du Natal Mercury, de Durban.

DES ESTROPIÉS SE LÈVENT DE LEURS FAUTEUILS ROULANTS ET MARCHENT

Hier soir, à l’hippodrome Greyville de Durban, devant des milliers de personnes, la prière d’un évangéliste américain, le révérend William Branham, a été suivie de scènes de guérisons collectives d’estropiés et de gens sur des brancards qui se sont levés de leurs fauteuils roulants et de lits, et qui se sont mis à marcher.

M. Branham, qui avait exhorté tous les estropiés, malades, sourds-muets, à être guéris, a quitté l’estrade en sanglotant, soutenu par deux aides.

Après son appel, un petit garçon qui était assis dans un fauteuil roulant s’est mis péniblement sur ses pieds et, avec le soutien de deux hommes, a marché en direction de l’estrade. D’autres ont suivi, les uns après les autres, jusqu’à ce qu’une foule immense déferle en avant; des femmes estropiées et des enfants ont jeté par terre leurs béquilles et leurs appareils orthopédiques; des mères ont pleuré alors que des enfants faisaient quelques pas, certains pour la première fois de leur vie.

Un indigène s’est précipité en avant avec son fils, qui, a-t-il dit, avait eu le pied et le corps tordus. “Je me suis mis à pleurer,” a-t-il dit au Natal Mercury, “quand j’ai vu que le pied de mon fils était droit; il était plat. Il est entièrement guéri.”

Un jeune Indien est monté sur l’estrade et il a abandonné ses béquilles et ses appareils orthopédiques. Il a monté les marches et les a redescendues. Une jeune Indienne qui avait un pied-bot a enlevé sa chaussure orthopédique devenue inutile.

Une jeune Indienne, atteinte de tuberculose et de méningite, avait reçu la permission de sortir de l’hôpital hier matin pour assister à la réunion. Elle était censée y retourner, mais elle ne l’a pas fait. Au lieu de cela, elle est repartie guérie (dit-elle) avec ses parents.

Une personne atteinte de cancer, qui n’avait pas marché depuis neuf mois, est venue au service sur un brancard, elle s’est levée sur l’exhortation de M. Branham et a emmené son brancard. Un Indien, qui avait eu une cheville bloquée depuis six mois, a dit au Natal Mercury qu’il était guéri. Il était venu dans l’après-midi, a-t-il dit, avec la cheville raide et bloquée. Il pouvait maintenant la bouger facilement.

Des hommes étaient en train de prier au-dessus de brancards pour des patients qui n’avaient pas été guéris. Ils ont prié et ont poussé les estropiés à marcher et les malades à être guéris. D’un autre côté de nombreuses personnes, principalement des non-Européens, ont afflué vers l’estrade pour témoigner de leur guérison.

À l’arrière se tenaient des fillettes indigènes sur des béquilles, des gens au corps tordu, qui souriaient en voyant les personnes qui avaient été guéries, tout en pleurant de ce qu’eux-mêmes n’avaient pas eu la même chance.

Plus tôt, M. Branham s’est occupé d’un jeune Indien de dix-sept ans, qui avait été sourd-muet depuis la naissance. Il a frappé des mains et le garçon a souri. Les premiers mots qui sont sortis de sa bouche furent “Maman” et “Papa”.

“JE SUIS GUÉRI”

M. E. C. Dennis (quarante-cinq ans), demeurant au 365a, route de la Fleur, à Clairwood, s’est tenu sur l’estrade à Greyville en bouchant son oreille gauche. Il n’avait pas entendu de l’oreille droite depuis l’âge de sept ans.

Un autre évangéliste, le révérend F. F. Bosworth, a chuchoté dans son oreille droite, et M. Dennis a répété dans un micro des combinaisons de chiffres. La foule, surtout des indigènes et des Indiens, ont poussé des acclamations en l’entendant dire : “Je suis guéri!”

Extrait du Natal Mercury, de Durban, du vendredi 23 novembre 1951.

Frère F. F. Bosworth, un doyen dans le ministère de la guérison Divine, conduit la réunion du matin. En arrivant, il voit le plus vaste auditoire qu’il ait jamais vu rassemblé pour un service religieux, en quelque quarante ans de ministère. Il apporte aux gens un message inspiré par Dieu sur les vérités de la guérison Divine et explique le don que Dieu a donné à William Branham. Le succès des réunions est dû pour une large part au fondement posé dans le cœur et dans l’esprit des gens par le bon enseignement de F. F. Bosworth quant aux vérités Bibliques de la guérison Divine et au don inhabituel qui agit à travers Frère William Branham.

Après un enseignement Biblique à ce sujet, il demande à plusieurs personnes de monter sur l’estrade pour faire la démonstration de ce qu’il vient de leur enseigner. Il demande des gens qui ont subi une mastoïdectomie à une oreille; l’autre oreille doit être saine, pour que la personne ait entendu la Parole de Dieu et, de ce fait, reçu la foi. « La foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la Parole de Dieu », Romains 10.17. Pour avoir la foi, il faut avoir quelque chose en quoi placer sa foi. Après avoir testé l’audition des trois premiers patients pour lesquels Frère Bosworth a prié, nous constatons que chacun d’eux entend de l’oreille qui avait été sourde. Ils ont reçu un nouveau tympan par la puissance créatrice de Dieu. Après qu’il a prié pour la quatrième personne, nous testons son audition de la même manière, mais elle n’entend pas. Nous apprenons que cet homme n’a pas entendu le message, ni les promesses de Dieu; par conséquent, il n’a pas de foi. Ceci démontre l’importance d’écouter et de croire la Parole.

Avant que Frère Branham vienne pour la réunion de l’après-midi, Frère Ern Baxter apporte un message, avec son style facile à comprendre et pourtant éloquent, pour expliquer le merveilleux plan de Dieu pour le salut personnel. Après avoir insisté sur le fait que ce salut a été acquis à un grand prix, et qu’il faut, si l’on veut en recevoir tous les bienfaits, donner sa vie à Christ comme Lui a donné Sa vie pour nous, il demande à ceux qui veulent devenir Chrétiens de se lever. Ils se lèvent par milliers. Partout, des gens se lèvent. Dans les secteurs pour Européens comme dans ceux pour non-Européens, les gens font preuve d’un grand désir d’accepter Jésus-Christ comme leur Sauveur et Seigneur. Frère Baxter se tourne vers ceux d’entre nous qui sont assis sur l’estrade, comme pour nous dire : « Ils doivent m’avoir mal compris. Il ne peut quand même pas y en avoir autant de milliers qui veulent devenir Chrétiens. » Après avoir expliqué l’importance du pas qu’ils ont fait, il demande à ceux qui veulent devenir Chrétiens de faire signe de la main. Jamais nous n’avons vu une chose pareille. Au cours des trois réunions de la journée, les pasteurs locaux estiment que plus de trente mille personnes se sont levées pour attester qu’elles désiraient accepter Jésus-Christ comme leur Seigneur et Sauveur.

Avant le début de la réunion de l’après-midi, nous recevons déjà des comptes rendus de gens qui ont reçu leur guérison à la réunion du matin. Il serait impossible de rapporter tous les cas de guérison manifeste qui ont eu lieu à Durban ce jour-là. En voyant les guérisons en vision, Frère Branham désigne les gens en question et leur annonce qu’ils sont guéris. Des gens se lèvent de leur fauteuil roulant et marchent, certains pour la première fois depuis de nombreuses années. Des sourds-muets sourient et émettent des sons avec leur voix : pour la première fois de leur vie, ils entendent. Bien qu’ils ne comprennent pas tout ce qui se passe, des petits enfants marchent maintenant, alors qu’ils ne pouvaient pas le faire auparavant.

Vraiment, c’est un jour de grand réveil spirituel dans la ville de Durban. Selon les forces de police, cinquante-cinq à soixante mille personnes sont venues entendre l’Évangile, en plus des quinze mille qui ont dû être refoulées à l’entrée, faute de place dans le plus grand et le plus bel hippodrome d’Afrique du Sud. Dieu a parlé au cœur de milliers de personnes et les a poussées à venir écouter l’Évangile et recevoir la guérison de l’âme comme du corps.

Dans le numéro de janvier/mars du « Porte-Étendard », édité à Durban, nous trouvons les comptes rendus de trois des pasteurs locaux. Ces comptes rendus nous donnent non seulement un excellent tableau des réunions de Durban, mais aussi une vue d’ensemble de la tournée tout entière.

LA GLORIEUSE VISITATION EN AFRIQUE DU SUD

par le pasteur A. H. Cooper, président du Comité Branham à Durban

Le quatre octobre, au moment où le révérend William Branham et ses collaborateurs, le révérend W. J. Ern Baxter et le révérend F. F. Bosworth, commencent les réunions de leurs campagnes de guérison Divine en Afrique du Sud, peu de gens prévoient l’élévation spirituelle qui résultera de leur ministère. En vérité, le Seigneur a fait infiniment au-delà de ce que nous demandions ou pensions.

Jamais auparavant on n’avait eu de telles réunions dans ce pays. Jamais un si grand nombre de vies n’avaient été conduites vers Dieu ou transformées en si peu de temps. Jamais de telles manifestations de la puissance de salut et de guérison de Dieu n’avaient été constatées. Beaucoup ont la conviction que le puissant impact spirituel de ces campagnes ne cessera de se faire sentir.

Dans toutes les séries de réunions, le ministère des miracles sautait aux yeux. Il serait absolument impossible de faire le compte de tous ceux qui ont été guéris, mais des centaines et des centaines de gens, après avoir fait l’expérience de la puissance de guérison de Christ, ont envoyé leur témoignage. Beaucoup ont vécu une guérison sans avoir été touchés par qui que ce soit.

Chaque campagne, suivie par des milliers et des milliers de personnes, a dépassé de loin les attentes les plus élevées des habitants des différentes villes visitées. Ce sont dix mille personnes et même plus qui assistaient chaque soir aux réunions de Johannesburg, au parc Maranatha. Dans chaque ville, les plus grandes salles se révélaient absolument insuffisantes pour contenir les gigantesques auditoires.

Jour après jour, des centaines d’hommes et de femmes, au cours des différentes réunions, acceptent Christ comme leur Seigneur et Sauveur, à la suite de la prédication fidèle et très émouvante de l’évangéliste Baxter, dont nous n’oublierons jamais les messages pleins d’inspiration adressés aux Chrétiens.

Nous n’oublierons pas non plus les précieux enseignements de cet apôtre de la Foi qu’est le révérend Bosworth, qui a joué un rôle important dans chaque campagne, en suscitant et en stimulant la confiance dans le grand Médecin. Maintes et maintes fois, sous son ministère, nous avons vu des esprits de surdité chassés et des tympans recréés. Aucun cas de maladie ne réussissait à freiner la foi enthousiaste de ce combattant chevronné. Il a travaillé durement sans s’arrêter, et nous avons vraiment appris à l’aimer.

Photographie d’une vue de la réunion de Durban, où la participation dépassa tous les records précédents.

Photographie du secteur pour non-Européens, au service du dimanche après-midi, à Durban.

LE MINISTÈRE DE FRÈRE BRANHAM

Il a bien été dit que ce qui est unique dans le ministère de Frère Branham, c’est le don stupéfiant qui lui permet de détecter et de discerner les maladies qu’ont les gens. Cette manifestation est parfaite à cent pour cent. C’est une chose continue et étonnante. En effet, Frère Branham, par l’Esprit de Dieu, peut percevoir en quelques secondes, sans erreur, ce qui demande parfois des semaines d’observation en clinique pour être diagnostiqué. C’est un signe puissant qui prouve que Dieu visite Son peuple.

Une manifestation encore plus remarquable et plus récente dans le ministère de Frère Branham, c’est son don de Discernement et la Parole de Connaissance, qui lui permettent, lorsqu’il est sous l’onction, de dire instantanément aux gens les secrets de leur cœur. Quelquefois ce sont des péchés, que les gens ont cachés et qui n’ont pas été confessés, qui les empêchent de recevoir leur guérison. Ce surprenant discernement, qui s’était manifesté dans le ministère de Christ et dans celui d’Élisée, est profond, unique et glorieux. Sa manifestation apporte un esprit de solennité sur la réunion et ramène véritablement le spectateur aux jours miraculeux de la Bible.

Se défendant de posséder un pouvoir personnel de guérison, il n’a jamais manqué de diriger les hommes et les femmes vers le Seigneur Jésus. Des ministres de différentes dénominations ont assisté aux réunions. Certains d’entre eux ont cru et ont été très bénis, alors que d’autres ont douté et, aujourd’hui, s’opposent.

LA CAMPAGNE HISTORIQUE DE DURBAN

C’est un morceau d’histoire de l’Église qui a été écrit le dernier jour de la campagne, où environ quarante-cinq mille Indiens, indigènes et Européens, se sont rassemblés pour la réunion de l’après-midi sur l’hippodrome. Certaines estimations donnent un chiffre bien plus élevé. Longtemps avant le début des réunions, on fermait les grilles, et des milliers de personnes devaient rester dehors, dans les rues. À la réunion du matin, il y avait quelque vingt-cinq mille personnes présentes, et vingt-trois mille le soir, d’après une estimation très prudente de la presse. Cette foule impressionnante a supporté, des heures durant, la chaleur la plus oppressante, suivie d’ouragans, puis de pluie. Jamais, non jamais, ceux qui ont eu le privilège d’assister à ces réunions n’oublieront ce spectacle impressionnant, ni les glorieux résultats qui suivirent.

L’impact spirituel de ces cinq merveilleux jours de réunions à Durban fut ressenti par des milliers d’hommes et de femmes de tous les milieux. L’Afrique du Sud n’a jamais rien connu de comparable.

Les réunions organisées uniquement pour les Européens avaient lieu à la salle municipale. Cette dernière était pleine à craquer, avec au moins quatre mille personnes à l’intérieur, alors que des centaines et des centaines de gens se tenaient dehors, écoutant par des haut-parleurs. Malgré la pluie, nombre d’entre eux sont restés jusqu’à la fin des réunions et, les mains levées, se sont joints aux nombreuses personnes qui, à l’intérieur, acceptaient Christ comme leur Seigneur et Sauveur.

Gloire à Dieu dans les lieux très hauts! Aucun mot de l’auteur de ces lignes ne pourrait exprimer la reconnaissance des milliers de personnes qui ont été conduites à Christ pendant cette campagne et les autres.

GUÉRISONS COLLECTIVES

L’une des caractéristiques étonnantes de ces campagnes était les guérisons collectives. Frère Branham exhortait souvent les gens à poser leurs mains les uns sur les autres dans le Nom puissant de Jésus et à revendiquer la délivrance pour ceux qui étaient affligés dans leur corps. Il priait ensuite avec une poignante ferveur, ce qui communiquait aux gens une profonde foi en Dieu. Ils recevaient instantanément la guérison de différentes affections et maladies : les sourds entendaient, les boiteux marchaient et les aveugles voyaient. Renversant!

Ce qui est tout aussi merveilleux, c’est que des guérisons extraordinaires continuent de se produire, comme le confirment les témoignages que l’auteur de ces lignes reçoit jour après jour. C’est à notre Seigneur et Sauveur ressuscité que nous donnons humblement tout l’honneur, la louange et la gloire.

« Crois seulement, crois seulement; tout est possible, crois seulement », tel était le mot d’ordre de chaque campagne, et bien que mille neuf cents ans se soient écoulés depuis que le Christ du Calvaire a prononcé ces mots, innombrables sont ceux qui, en Afrique du Sud, ont pris conscience du fait qu’ils sont tout aussi vrais aujourd’hui que lorsqu’ils ont été prononcés pour la première fois.

LA CAMPAGNE BRANHAM À DURBAN

par le pasteur Jean F. Wooderson

« Parce que tu n’as pas connu le jour où tu as été visitée [...] ta maison te sera laissée déserte... » En m’adressant à ma propre assemblée, deux dimanches avant le début de la campagne de guérison Branham à Durban, je me suis trouvé, pendant que je parlais sur le texte que je viens de citer, pressé par le Saint-Esprit de faire la remarque suivante : « Nous allons bientôt avoir ce qui sera, je crois, une visitation surnaturelle du Dieu Tout-Puissant dans cette ville. Qu’il ne soit dit d’aucun de vous : “Tu n’as pas connu le jour où tu as été visitée...” Participez à la bénédiction! Et si Dieu juge bon de vous utiliser au cours des prochains jours, mettez-vous à Son entière disposition. »

Photographie du jeune Indien guéri instantanément dans l’auditoire, d’une jambe paralysée et trop courte.

La visite de Frère William Branham et de ses collègues, Frère Baxter et Frère Bosworth, s’est révélée être vraiment le temps où Dieu a visité notre belle ville. CINQ JOURS SEULEMENT... mais cinq jours que des milliers et des milliers d’hommes et de femmes n’oublieront jamais. Il serait impossible d’estimer ne serait-ce qu’une petite partie de ce qui a été accompli pendant ce court laps de temps. En résumé, cette ville a connu la plus grande élévation spirituelle de toute son histoire. photo

Bien que les réunions aient été l’objet de grands préparatifs pendant de nombreuses semaines, – de grandes affiches avaient été disposées partout dans la ville, des voitures portant des placards d’annonces circulaient partout, – ce n’est pourtant qu’une fois que la première réunion a eu lieu à la salle municipale, le mercredi après-midi vingt et un novembre, que les citoyens de Durban se sont rendu compte qu’il se passait quelque chose d’inhabituel. La salle municipale bondée, une foule de gens ne pouvant même pas entrer pour un service religieux... et tout cela un après-midi de semaine, voilà qui ne s’était jamais vu. La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre! Ce soir-là, en plus des quelque quatre mille personnes qui se trouvaient à l’intérieur de la salle, un nombre de personnes que la presse locale estime aux environs de deux mille se tenaient à l’extérieur, écoutant le service par l’intermédiaire d’un système de sonorisation. Et bien que Durban ait connu un orage d’une rare violence ce soir-là, beaucoup sont restés sous la pluie battante, saisis par la puissance de la Parole de Dieu apportée par l’évangéliste W. J. Ern Baxter. Et ce n’était qu’un début! Ce qui suivit est difficile à décrire! La confirmation de la Parole de Dieu par des prodiges et des miracles, alors qu’on priait pour les malades à cette première réunion, créa un émoi semblable à ce qui se produisait lors du ministère terrestre du Seigneur Jésus.

Dès le départ, il était clair pour tous que l’accent était mis avant tout sur le salut de l’âme. « Vous pouvez aller au Ciel avec un corps malade, mais vous ne pouvez pas y aller avec une âme malade », disait le serviteur de Dieu dans son exposé puissant, saisissant et convaincant de la Vérité. Sans distinction de classe, de credo ni de couleur, hommes et femmes ont été amenés à prendre conscience qu’il n’y a qu’UN SEUL chemin, qui est LE CHEMIN DE DIEU, leur permettant – par la foi dans le Seigneur Jésus-Christ – d’être sauvés. Il n’est pas étonnant qu’à chaque fois que l’occasion était donnée de se décider pour Christ, des multitudes se levaient et s’empressaient de tendre la main pour recevoir une carte de décision. Quelle puissante action de l’Esprit de Dieu, sondant les cœurs! Depuis lors, de nombreuses personnes ont témoigné du fait qu’elles étaient certes venues aux réunions pour leurs besoins physiques, mais que ceux-ci sont passés complètement à l’arrière-plan lorsqu’elles ont pris conscience de leur péché et de leur culpabilité. DIEU ÉTAIT LÀ, et CES GENS LE SAVAIENT! J’ai personnellement rencontré plus de gens que ce dont je pourrais me souvenir, qui sont maintenant « une nouvelle créature en Jésus-Christ », ayant vécu une glorieuse conversion et une nouvelle naissance par l’Esprit de Dieu. Dans la rue, le rédacteur en chef d’un journal m’a abordé pour me dire : « M. Wooderson, mon frère qui était dur à cuire, un vrai païen, est merveilleusement changé. Je n’en reviens toujours pas! Si M. Branham n’est venu dans cette ville que pour ce qui est arrivé à mon frère, cela en valait la peine. » ET CET ASPECT DE LA CAMPAGNE BRANHAM nous fait éprouver la plus profonde reconnaissance envers Dieu pour la visite de Ses serviteurs.

Mais n’est-ce pas le MINISTÈRE DES MIRACLES, dispensé par Dieu à des hommes en ce jour, qui est un facteur de première importance et une force puissante pour le réveil spirituel des pays du monde? N’est-ce pas la réponse de Dieu à un âge d’apathie, d’incrédulité et de scepticisme? Sous le ministère honoré par Dieu de Frère William Branham, les scènes les plus étonnantes ont été observées. On ne peut s’empêcher de repenser à l’époque du Nouveau Testament. Les malades venaient de partout, – avec toutes sortes de maladies, – certains marchaient avec des béquilles, d’autres étaient en fauteuil roulant ou sur des brancards. Le don extraordinaire que possède ce serviteur de Dieu, qui se manifestait dans le diagnostic des maux des hommes et des femmes, allié à sa profonde humilité et à sa vive compassion pour l’humanité souffrante, étaient une preuve convaincante qu’il était vraiment « UN HOMME ENVOYÉ DE DIEU ». Nous n’oublierons jamais ces prières qui venaient du plus profond de son âme, alors qu’il demandait à Dieu « d’avoir pitié de ces pauvres gens et de LES GUÉRIR ». Et pendant qu’il priait, la réponse venait! Partout dans ces immenses rassemblements, des hommes et des femmes étaient délivrés de la puissance de Satan qui agissait dans leur corps. Des membres tordus étaient redressés, des aveugles voyaient, des sourds entendaient. Des maladies cardiaques, des tumeurs, des cancers, étaient guéris au Nom de Jésus. Frère Branham dirigeait fidèlement ses vastes auditoires vers la seule source de guérison, et il n’a jamais manqué de s’opposer à l’idée que lui-même aurait un quelconque pouvoir de guérison.

L’enseignement constructif sur la guérison Divine, donné par Frère F. F. Bosworth que nous considérons comme un pionnier dans le ministère des miracles au vingtième siècle, a inspiré et affermi la foi de nombreuses personnes. La foi inébranlable avec laquelle il priait pour les sourds-muets et les résultats qui s’ensuivaient ont encouragé des milliers de gens à faire confiance à Dieu pour leur guérison.

C’est un morceau d’histoire qui a été écrit à Durban, le dimanche vingt-cinq novembre, dernier jour de la campagne. Ce à quoi nous avons assisté dépassait de très loin nos attentes à tous. Au stade de l’hippodrome de Greyville (gracieusement mis à notre disposition pour les vingt-deux et vingt-cinq novembre) se sont tenus les plus grands services religieux internationaux qui aient jamais eu lieu dans notre pays. Un responsable de l’hippodrome estimait, au bas mot, l’assistance à quelque quarante mille personnes! Ceci sans compter les milliers de personnes restées à l’extérieur, faute d’avoir pu entrer. Des milliers et des milliers d’Indiens et d’indigènes sont restés debout toute la journée, dès avant cinq heures du matin, supportant des conditions météorologiques des plus éprouvantes : une chaleur extrême le matin, une violente bourrasque l’après-midi, et la pluie dans la soirée. Mais ni eux ni tous les milliers d’Européens ne se sont laissés troubler par les éléments. Toute la journée, partout dans cet immense rassemblement de gens, Dieu a guéri les malades. Tout là-bas, dans le secteur réservé aux indigènes, d’où on voyait à peine Frère Branham, on a observé les miracles les plus stupéfiants. Pendant que le vent soufflait et que la pluie tombait, des hommes et des femmes écoutaient avec un intérêt soutenu ce que leur apportait, en travaillant leur âme, le ministère des serviteurs de Dieu. Quoi d’autre qu’une PUISSANTE VISITATION DE DIEU LUI-MÊME DANS CETTE VILLE aurait pu produire cela? Jamais on n’avait entendu des chants tels que ceux qui ont rempli l’atmosphère pendant que Frère Baxter conduisait l’énorme assemblée dans sa belle interprétation du chœur bien connu : « Jésus, Jésus, Jésus, le Nom le plus doux que je connaisse; Il répond à toutes mes aspirations et me fait avancer en chantant. » Seules les archives du Ciel révéleront ce qui s’est passé en ce jour mémorable et sans précédent. Des milliers de gens ont accepté Christ comme leur Sauveur, levant la main pour en témoigner, et un grand nombre ont reçu la guérison de leur corps. L’hymne bien connu : « Reste avec nous, Seigneur, le jour décline », porta à son point culminant le plus glorieux service religieux jamais tenu en Afrique du Sud.

C’est avec des sentiments mélangés que nous nous rassemblons le lendemain à l’aéroport. Alors que Frère Branham et son équipe s’apprêtent à monter à bord de l’avion, on leur fait parvenir le message suivant par les haut-parleurs : « On demande le révérend Branham, le révérend Baxter, le révérend Bosworth, ainsi que Billy Branham! Le Comité Branham de Durban, au nom des habitants de Durban, désire exprimer sa profonde reconnaissance envers Dieu et envers vous, Ses serviteurs, pour votre visite dans cette ville et pour la bénédiction qui en est résultée pour des milliers de personnes. Nos prions le Seigneur de vous protéger pendant votre voyage et de vous ramener un jour chez nous. » Et en repensant à tout ce que la visite de Ses serviteurs a apporté à cette ville, ces termes nous semblent encore totalement insuffisants.

L’équipe Branham était repartie... MAIS L’OEUVRE CONTINUAIT! Nous commencions à prendre vraiment conscience de ce qui s’était passé au cours des cinq jours écoulés. La ville était toute remuée! Tous les secteurs de la ville avaient ressenti le puissant impact de cette visitation de Dieu. Il ne semblait plus y avoir qu’un seul sujet de conversation. Des hommes et des femmes, qui jusqu’ici ne se souciaient ni de Dieu ni de Ses demandes, devenaient maintenant avides d’informations. Par contre, la voix des critiques se faisait plus forte et, comme toujours, ils ne faisaient aucun effort pour cacher leur dérision et leur scepticisme. Parallèlement à cette opposition, un flot de témoignages fusait de toutes parts, attestant les bénédictions physiques et spirituelles que les gens avaient reçues. Il en résulta, comme à l’époque de Christ, qu’ « il y eut division parmi la foule ». Certains croyaient; d’autres, non. L’incroyant trouve toujours de quoi nourrir son incrédulité, mais le Seigneur Jésus-Christ a dit : « Tout est possible à celui qui croit. » Et, alors que des milliers de personnes chantaient les paroles de ce chœur que nous aimons tant : « Crois seulement, crois seulement; tout est possible, crois seulement », NOMBREUX sont ceux qui ont avancé la main de la foi, qui ont « touché le bord de Son vêtement » et ont été guéris.

CINQ JOURS DE RÉVEIL INOUBLIABLE

par le pasteur H. W. Oglivie

Ah, si seulement j’avais la plume facile! Pour tenter de décrire la récente campagne Branham de guérison, qui s’est tenue à Durban du 21 au 25 novembre 1951, on aimerait avoir des mots surnaturels pour exprimer le ministère surnaturel du Seigneur parmi les gens. Avec cette remarquable visitation de Dieu et les foules immenses, battant tous les records d’affluence, qui se pressaient à la salle municipale et sur l’hippodrome de Greyville, la visite de Frère Branham et de ses collaborateurs fut vraiment un événement inoubliable.

On estime à cinquante mille le nombre d’Indiens, d’indigènes et d’Européens qui ont assisté à la réunion du dimanche après-midi – ce qui est le plus grand nombre de personnes à s’être jamais rassemblées pour une réunion religieuse en Afrique du Sud. L’équipe du réveil reconnut n’avoir jamais rien vu de semblable. « Dieu est merveilleux! » « C’est fantastique! » Voilà les expressions qu’on entendait partout. La salle municipale était bien trop petite et même les sièges supplémentaires installés étaient loin de suffire. Des milliers de personnes n’ont pu entrer. Cependant, on avait installé des haut-parleurs à l’intention des personnes restées à l’extérieur, et quelle source d’inspiration de les voir en si grand nombre lever la main, en réponse à l’appel à se décider pour Christ.

Glorieuses furent les manifestations de la puissance de guérison de Dieu, et de nombreux malades atteints d’affections incurables furent guéris sans qu’on leur impose les mains; les sourds ont entendu, les boiteux ont été guéris! D’autres ont quitté leurs appareils orthopédiques; d’autres encore brandissaient leurs béquilles en marchant de long en large sur l’estrade pour montrer qu’ils étaient guéris. Il y avait aussi ceux qui se réjouissaient d’avoir un tympan nouvellement créé et qui affirmaient entendre le moindre chuchotement. Assurément, la formidable puissance de Dieu dépasse l’entendement humain. Alléluia!

Des milliers de personnes de Durban et de la région ne seront plus jamais comme avant, après avoir assisté à ces réunions d’une importance capitale. La puissante prédication de Frère Baxter, l’enseignement pénétrant de Frère Bosworth et la passion s’exprimant dans le ministère de Frère Branham ont transformé des vies, brisé des volontés rebelles, ramené des personnes rétrogrades, fait disparaître des préjugés, ravivé la foi et la confiance en Dieu et en Sa Parole. De nombreuses personnes qui servaient le péché et Satan servent maintenant le Seigneur. Beaucoup de gens qui blasphémaient le Nom de Jésus chantent à présent Ses louanges.

« Jésus, Jésus, Jésus,

Le Nom le plus doux que je connaisse;

Il répond à toutes mes aspirations

Et me fait avancer en chantant. »

 

Pendant notre séjour en Afrique du Sud, plusieurs réunions ont été enregistrées sur bande. Nous avons laissé ces bandes à Sidney Smith, de Durban, qui les prêtait à tous ceux qui voulaient les utiliser dans le cadre de réunions pour Européens ou pour non-Européens. Voici un extrait d’une lettre qu’il m’a envoyée, et je cite : « Hier soir, pour la première fois, nous avons passé un enregistrement d’une réunion Branham à l’Église du Plein Évangile, à Wentworth. Il pleuvait à verse, mais je crois que c’est la soirée la plus glorieuse que l’église ait jamais connue. Ces enregistrements écoutés à la réunion ont rappelé aux gens que, même si Frère Branham est reparti aux États-Unis, sa voix, elle, n’est pas partie. Ils peuvent venir écouter les puissantes prières faites par Frère Branham, intercédant pour les malades, tant pour le corps que pour l’âme. »

Après la fin des réunions de Durban, William Branham, Ern Baxter et Billy Paul Branham prennent l’avion pour Salisbury (Rhodésie du Sud), pour y tenir des réunions les vingt-huit et vingt-neuf novembre. Des échos de ces réunions indiquent que ces deux jours sont en grande bénédiction pour des milliers de personnes. Des centaines de gens de différentes régions de Rhodésie du Nord et de Rhodésie du Sud, qui n’ont pu assister aux réunions en Afrique du Sud, sont présents.

Pendant ce temps, j’accompagne Frère Bosworth à Pretoria, où il prêche, apportant trois ou quatre messages par jour. Pretoria, la capitale administrative de l’Union, a joué un rôle important dans l’histoire de l’Afrique du Sud. Elle fut fondée il y a plus d’un siècle par les Boers ayant émigré à l’occasion du Trek, venus du Cap et poussés vers le nord par de nouveaux colons venus d’Europe. On trouve près de Pretoria un grand monument magnifique nommé le monument aux Voortrekkers. Sa frise de belles sculptures de marbre raconte l’histoire du Trek, depuis la Colonie du Cap. On ne peut s’empêcher d’être émerveillé et saisi d’admiration en voyant quel prix ces pionniers ont payé pour ouvrir à la race blanche l’intérieur de l’Afrique du Sud. Ce monument est construit d’après le modèle des autels qu’on édifiait à l’époque d’Abraham. Un parallèle est fait entre le départ d’Abraham, qui quitta Ur en Chaldée, et celui des Voortrekkers, qui ont quitté le Cap pour aller à la recherche d’un nouveau pays. Aucun monument n’a pour son peuple un sens plus profond que celui de ce monument pour les Afrikaners d’Afrique du Sud.

L’enregistrement intégral d’un service de guérison par WILLIAM BRANHAM

(Un homme envoyé de Dieu)

sera présenté au Service de guérison Divine dans L’ÉGLISE DU PLEIN ÉVANGILE DE WENTWORTH

(7, route de Brighton, Jacobs)

CE SOIR (DIMANCHE) 19 h

Pour ceux qui n’ont pas entendu le révérend Branham, c’est l’occasion de le faire. Venez entendre la prière puissante qui a guéri les malades, béni les affligés et chassé toute espèce de maux.

REMARQUE : À la fin de l’enregistrement, le ministère de guérison par “imposition des mains” (Ja. 5.14) sera dispensé aux malades au Nom de Jésus.

VENEZ AVEC LA FOI... REPARTEZ AVEC LA GUÉRISON!

67M2

Coupure d’un journal annonçant une réunion avec bande enregistrée de Frère Branham.

Une toute petite partie de l’assistance à la réunion du samedi soir.

Frère Branham, Frère Baxter et Billy Paul reviennent de Salisbury à temps pour la réunion du samedi soir à Pretoria. Le comité local a fait avec soin les préparatifs. Les gens ont été bien enseignés et, avec foi et dans une grande attente, ils écoutent avec une attention soutenue le message de Frère Baxter, puis de Frère Branham.

Le dimanche, une fois encore, beaucoup de personnes trouvent Christ comme leur Sauveur, et appliquent pour eux-mêmes la guérison physique, qui fait partie de l’Expiation de Christ. Nos réunions sur le champ de foire de Pretoria se terminent le dimanche soir deux décembre, avec un auditoire de près de dix mille personnes. photo

Voici maintenant un récit de Frère Gschwend, qui montre l’impact de ces réunions sur les indigènes :

« Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de Ses bienfaits! C’est Lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies; c’est Lui qui délivre ta vie de la fosse, qui te couronne de bonté et de miséricorde; c’est Lui qui rassasie de biens ta vieillesse, qui te fait rajeunir comme l’aigle » (Psaume 103.2-5).

C’est avec un cœur plein de reconnaissance que nous témoignons des bénédictions que nous avons reçues à travers le ministère de l’équipe Branham. Ce fut réellement une visitation de Dieu à travers Ses serviteurs, porteurs de Ses dons. Bien que leur ministère au service de la population indigène ait été limité par leurs obligations envers les communautés d’origine européenne, nous remercions Dieu de ce que Sa puissance ne connaissait pas de limites! Nous avons été conduits à commencer par de grandes réunions sous tente le vingt-huit novembre. Dès le début, le nombre d’auditeurs était merveilleusement élevé. Tous les matins, à six heures, plusieurs centaines d’hommes et de femmes se rassemblaient pour prier. Les réunions de l’après-midi et du soir voyaient les plus grands auditoires que nous ayons jamais vus dans la région. Le nombre d’auditeurs finit par dépasser les six mille personnes (quoique d’autres sources donnent des chiffres encore bien plus élevés). Quatre grandes tentes avaient été dressées, dont une pour les Indiens et les métis de Pretoria.

Le tout premier après-midi où frère Bosworth a prêché, Dieu a béni le ministère de Son fidèle serviteur d’une façon fort remarquable. La prédication de la Parole est vraiment entrée dans le cœur des auditeurs, créant la foi pour la guérison de leur corps par Jésus-Christ. Suite à la prière pour un certain nombre de malades, parmi lesquels des sourds-muets, tous ont été guéris instantanément, à l’exception d’un seul qui, nous en sommes certains, peut toujours être guéri. Bien sûr, ceci a fait encore grandir la foi des auditeurs. Puis Frère Bosworth s’est tourné pour prier collectivement pour l’auditoire, en demandant aux gens de poser la main, par la foi, sur la partie malade de leur corps. Pendant qu’ils priaient avec lui, Dieu, dans Sa grâce merveilleuse, a touché nombre de corps malades et les a guéris sur-le-champ.

Un homme complètement aveugle, et cela depuis dix-sept ans, résident de l’asile des aveugles pour indigènes, se mit soudain à louer Dieu en criant : « Kea bona, kea bona » (Je vois! Je vois!) Et, grâces soient rendues à Dieu, il voit toujours aujourd’hui. Une fille d’une dizaine d’années, sourde et muette, a reçu l’ouïe et la parole. Bien qu’elle n’ait jamais parlé auparavant, et qu’il lui fallût apprendre à prononcer les mots, elle apprit très rapidement. Une dame qui avait le côté paralysé depuis quarante ans, et qui ne pouvait pas dormir sur ce côté, ni se servir de ses mains, se retrouva, le matin qui suivit sa guérison, endormie sur le côté qui avait été paralysé, et elle retrouva aussi l’usage de ses mains. L’un de nos évangélistes vint, rempli de joie, – gloire à Dieu! – en nous disant qu’il avait amené quatre malades, et qu’ils étaient tous guéris! L’un était sourd. L’autre avait eu le cou et la gorge enflés pendant plus de dix ans, ce qui le faisait beaucoup souffrir et l’empêchait de parler. Cependant, il n’était pas parfaitement guéri. Les autres avaient des maladies internes. L’une de nos propres domestiques indigènes avait une tumeur de l’utérus depuis des années, et ses parents avaient payé trois têtes de bétail au sorcier guérisseur pour qu’elle soit guérie, sans résultat. Des médecins européens lui avaient dit qu’il fallait l’opérer, mais elle s’était confiée en Dieu. Et Dieu avait maintenant répondu à sa confiance à la première réunion de guérison Divine, où sa tumeur disparut. Nous en remercions Dieu!

Une femme âgée, complètement aveugle, reçut la vue, lui permettant maintenant à nouveau de s’acquitter de son travail, en louant Dieu. Une autre femme venait de payer trente-cinq livres et un bœuf blanc à un médecin traditionnel indigène, mais craignait que son traitement la tue plutôt qu’il ne la guérisse. Dès qu’elle entendit parler de ces merveilleuses réunions, elle accourut pour entendre parler de ce que Dieu pouvait faire. Dieu la toucha et la guérit de toutes ses maladies internes. Elle est maintenant parfaitement guérie. Une femme qui avait été aveugle d’un œil et sourde de l’oreille gauche vint me voir pour me dire que Dieu avait guéri son œil aveugle, de sorte qu’elle voyait bien, mais qu’elle voulait savoir pourquoi Dieu n’avait pas guéri son oreille. En la regardant, je remarquai qu’une grosse boucle d’oreille pendait à son oreille sourde, alors qu’elle ne portait pas de boucle à l’autre oreille. Ceci me fit comprendre qu’elle portait cette boucle comme amulette, pour la guérison de son oreille. Je lui dis : « Vous vous êtes confiée en Dieu pour votre œil, et Il a guéri votre œil. Mais vous vous confiez dans cette boucle, qui est une idole, pour la guérison de votre oreille, et Dieu ne peut évidemment rien faire pour vous. Enlevez donc cette idole et confiez-vous en Dieu pour votre oreille comme vous Lui avez fait confiance pour votre œil, et Il vous guérira. » D’autres personnes ayant insisté pour la convaincre, elle finit par retirer son faux dieu, et Dieu la toucha avec miséricorde et ouvrit son oreille. Ce fut quelque chose qui ouvrit les yeux de beaucoup de personnes qui se confiaient encore secrètement dans leurs remèdes païens et dans les amulettes des sorciers guérisseurs.

Nous avons eu la joie de voir beaucoup de gens jeter leurs faux dieux, pour que le Dieu vivant puisse s’approcher d’eux. Nous remercions également Dieu d’avoir agi dans leur cœur, de sorte qu’ils ne cherchaient pas seulement la guérison de leur corps, mais aussi le salut de leur âme. Deux soirs de suite, un grand nombre de personnes se sont avancées, en jetant leurs cigarettes, leurs pipes, leurs boîtes de tabac à priser, leurs amulettes et leurs remèdes païens. Ils apportaient même à l’estrade des dés qu’ils utilisaient pour jouer. Nous avons aussi eu la surprise de voir certains des « Tsotis » et des « Amalites » (des gangsters africains) apporter leurs couteaux, dont ils se servaient pour poignarder les gens. Bien que nous n’ayons pas prêché contre les parures extérieures des femmes, nous avons eu la joie d’en voir un grand nombre ôter leurs boucles d’oreilles, leurs bracelets, etc., pour les abandonner à Dieu, alors qu’elles Lui abandonnaient leur cœur. Les réunions de guérison se poursuivaient chaque après-midi, et Dieu continuait aussi à agir et à guérir beaucoup de malades par Sa grâce merveilleuse. Une femme infirme, qui marchait avec peine, courbée par de longues années de souffrance, fut délivrée de ses infirmités, et maintenant, elle se tient de nouveau droite en marchant. D’autres personnes qui survivaient à peine, atteintes d’asthme, de tuberculose et d’autres maladies, furent guéries. Nous recevons encore des témoignages de personnes qui n’avaient pas pu témoigner aux réunions, mais qui nous écrivent maintenant de chez elles pour nous dire comment Dieu les a touchées.

Nous étions fort désolés de n’avoir pu bénéficier que si brièvement du ministère de notre cher Frère Branham, mais nous remercions Dieu pour la courte réunion que nous avons eue avec lui dimanche après-midi. En compensation, Dieu a, par Sa grâce, de nouveau touché de nombreux malades par Sa puissance divine. Dieu a tellement posé Sa main bénissante sur les réunions que Frère Bosworth a sacrifié son unique jour de repos pour prêcher encore une fois le lundi soir, qui fut un jour merveilleux, où la présence de Dieu s’est manifestée de façon merveilleuse dans les trois réunions qui ont eu lieu.

La nouvelle des œuvres merveilleuses de Dieu eut tôt fait de se répandre dans tout le pays, de sorte que même après la fin des réunions officielles, alors que les tentes étaient déjà démontées, des groupes de gens continuaient de venir de tout le pays. Il en venait tant qu’une semaine durant notre nouvelle église, que nous venions d’ouvrir quelques mois plus tôt à Lady Selborne, était remplie d’âmes assoiffées et de malades qui s’attendaient au Seigneur pour être guéris. Nous y tenions trois à quatre réunions chaque jour, pour leur rompre le Pain de Vie. En effet, bien que les serviteurs de Dieu porteurs de dons spéciaux fussent partis, nous étions conscients que Dieu était toujours avec nous, et qu’Il avait envoyé Sa Parole pour les guérir – et Sa Parole demeure avec nous pour toujours.

Ces réunions sont difficiles à décrire. La prière fervente de tant de milliers de personnes, les chants puissants, la merveilleuse prédication de la Parole de Dieu accompagnée d’une démonstration du Saint-Esprit et de puissance, on ne peut pas décrire tout cela; il faut le vivre. Nous ne pourrions assez remercier Dieu pour la façon dont Il a répondu aux besoins des âmes et des corps malades, et pour les nombreuses personnes qui ont été guéries dans l’auditoire, qui sont encore plus nombreuses que celles pour qui l’on a prié individuellement. Ceci a ouvert les yeux de nos indigènes. Il était bon que nos indigènes constatent que Dieu peut guérir les gens sans qu’on utilise de l’eau bénite, des cendres, ni qu’on porte des vêtements ou des ceintures spéciales, ou qu’on se livre à une quelconque autre pratique qui nous rappelle tellement celles des sorciers guérisseurs.

Nous remercions encore Dieu pour cette merveilleuse visitation et pour l’encouragement qu’elle a apporté à tous nos Chrétiens et collaborateurs indigènes, en plus d’avoir été une merveilleuse démonstration pour ceux qui exercent un ministère auprès des malades. Cela nous a également beaucoup encouragés à continuer à prier pour que la formidable puissance de salut, de guérison et de sanctification de Dieu se manifeste plus que jamais, pour préparer Sa venue prochaine.

Frère Bosworth a reçu une lettre d’un missionnaire et de son épouse, dans laquelle ils racontent quelques-unes des guérisons qu’ils ont vues lors des réunions au Cap. En voici un extrait :

« Mon mari et moi avons été missionnaires des Assemblées de Dieu de Grande-Bretagne, en Inde. Pendant notre dernier mandat, suite à la guerre dans l’État d’Hyderabad, nous avons accepté une invitation des Églises du Plein Évangile en Afrique du Sud à venir y exercer notre ministère. Au moment où la campagne Branham a eu lieu, nous avions la responsabilité de l’une des églises du Cap. Mais Dieu nous avait parlé, nous montrant de reprendre notre œuvre en Inde, et Il a ouvert la voie pour nous permettre de revenir en Angleterre, où nous sommes arrivés le onze janvier. Nous faisons le tour des assemblées, par délégation, et nous avons réservé nos places de bateau pour repartir en Inde le seize septembre, Dieu voulant.

Nous aimerions tous les deux vous dire quelle grande bénédiction spirituelle et quelle inspiration nous avons retirées de ces réunions. Personnellement, j’ai été guérie dans mon corps (un nerf douloureux dans la nuque), soit le dernier dimanche soir, ou le lendemain matin, quand nous vous avons parlé, à vous et à Frère Branham, au parc pentecôtiste.

Je me demande si vous avez su que, pendant la prière collective que Frère Branham a faite pour tous les malades restants juste avant de quitter l’estrade, un petit garçon d’environ trois ans, aveugle de naissance, a reçu la vue?

J’étais assise juste derrière lui, et pendant la prière, il s’est mis à pleurer et à se frotter les yeux. En levant les yeux, j’ai vu que sa mère pleurait, et elle m’a dit que son enfant, qui était aveugle de naissance, venait de recevoir la vue. Également, son frère d’environ huit ans, qui louchait terriblement, a vu ses yeux devenir parfaitement droits au même instant. J’ai vu ces enfants moi-même, et le petit pleurait parce que la clarté des lumières électriques faisait mal à ses beaux petits yeux tout neufs! J’ai demandé à la mère si elle était Chrétienne. Elle m’a répondu que oui, et qu’elle faisait partie de l’Église réformée hollandaise. Je lui ai dit de retourner dire aux gens ce que Dieu avait fait, et de vivre pour Dieu le reste de sa vie.

Environ cinq personnes de notre petite église ont été guéries lors de cette campagne, dont un jeune homme souffrant d’une grave maladie cardiaque. C’était un nouveau converti. Après avoir mené une vie dissipée, son cœur était en mauvais état, son visage était toujours d’une pâleur morbide, et il saignait beaucoup du nez; il avait d’ailleurs été hospitalisé pour cela juste avant la campagne. Toutefois, il avait donné sa vie à Christ, s’était fait baptiser, et servait comme huissier, debout au fond du hangar. Frère Branham l’a montré du doigt et lui a dit : “Vous, au fond, qui êtes malade du cœur, Jésus vous guérit maintenant.” David dit qu’une lumière vive s’est approchée de lui, qu’il a fermé les yeux, et qu’une chaleur rayonnante est descendue dans son cœur, qui lui semblait être tiraillé et retourné. Puis il ouvrit les yeux, et la lumière retourna vers Frère Branham. Le lendemain, son visage avait perdu sa pâleur. Il témoigna avoir été parfaitement guéri. Une semaine ou deux plus tard, il dut subir un examen médical pour pouvoir poser sa candidature à un poste en Rhodésie. Il nous apporta le certificat qui le déclarait apte à cent pour cent. Gloire à Dieu!

Une soeur âgée de notre église, une brave femme remplie du Saint-Esprit, était assise tout à l’avant, lors de la dernière réunion du dimanche soir; elle pleurait et priait Dieu de la toucher. Elle souffrait depuis une vingtaine d’années de rhumatismes terribles, si douloureux qu’elle n’en dormait pas la nuit. Alors qu’il priait pour les malades, Frère Branham la montra soudain du doigt en disant : “Vous, soeur, là, avec une robe rouge... pourquoi pleurez-vous? Écoutez, Jésus vous a guérie de vos rhumatismes.” Elle se leva d’un bond, les bras en l’air, en louant le Seigneur; elle était guérie. Cette nuit-là, elle dormit comme un enfant, et par la suite, elle témoigna de sa guérison dans nos réunions. » G. Stewart

De Pretoria, nous retournons à Johannesburg pour tenir encore une série de réunions au Maranatha Park Tabernacle, terminant ainsi notre tournée en Afrique du Sud là où nous l’avions commencée. Les gens se souvenaient de ce qu’ils avaient vu au cours des quelques jours que Frère Branham avait passés à Johannesburg, et leur foi était grande, alors qu’ils s’attendaient à recevoir la guérison que Dieu leur réservait.

Parmi les guérisons de la dernière réunion, celle qui restera toujours dans ma mémoire est celle d’une dame aveugle. Frère Branham a vu en vision une dame assise dans l’auditoire être guérie. Il la désigne du doigt et lui dit de se lever pour accepter sa guérison. Elle ne réagit pas. Pendant qu’il l’encourage à se lever, une autre dame de la même rangée se lève. Il se tourne vers elle et la regarde pendant quelques instants. Puis il lui dit : « Pourquoi vous êtes-vous levée? Vous êtes de religion juive; vous ne croyez pas que Jésus est le Christ. Vous êtes aveugle. Pensez-vous que Jésus-Christ peut vous rendre la vue? » Elle acquiesce d’un signe de tête. « Mais je ne peux pas Lui demander d’être votre Guérisseur sans qu’il soit d’abord votre Sauveur et Seigneur. Si vous L’acceptez comme votre Sauveur, le Messie, Il sera aussi votre Guérisseur. Si vous L’acceptez, levez la main. » Elle lève la main, et immédiatement, elle voit. Le lendemain, à l’aéroport, alors que nous nous apprêtons à partir pour les États-Unis, un homme vient nous dire qu’elle voit parfaitement et qu’elle est allée rendre visite à des amis qu’elle n’a pas vus depuis des années. photo

Ainsi se terminent dix semaines passées en Afrique du Sud, pendant lesquelles les gens ont vu et entendu des choses glorieuses et merveilleuses, accomplies par notre glorieux et merveilleux Seigneur à travers le ministère de Son serviteur, William Branham. Les gens n’ont jamais manqué de s’émerveiller en voyant le Don à l’œuvre à travers Frère Branham, en le voyant discerner les maladies ainsi que les besoins spirituels des gens. Ils n’ont jamais manqué de se réjouir quand il se tournait vers l’auditoire pour désigner quelqu’un, décrire sa maladie ainsi que plusieurs détails, lui disant ensuite que Christ l’avait guéri. Beaucoup ont pleuré en voyant les boiteux marcher, les aveugles voir et les sourds entendre, et beaucoup sont repartis en déclarant que Dieu, véritablement, a été parmi nous.

Nous n’avons mentionné qu’une infime partie de tous les miracles qu’on pourrait raconter. Pour de nombreuses personnes, la guérison leur a permis de vivre, alors qu’ils devaient mourir. Ceux qui sont devenus Chrétiens ont reçu une vie plus riche et la communion éternelle avec Dieu. Pour les milliers de Chrétiens qui ont assisté aux réunions, le fait de voir Dieu à l’œuvre et de sentir Sa présence a été une source d’inspiration, les poussant à rechercher une marche plus intime avec Dieu. Tout ceci était le résultat de l’ouverture de la Parole par Frère Bosworth et Frère Baxter, de la confirmation de cette Parole par l’action du don de Dieu à travers Frère Branham, et des efforts fidèlement consentis par les Chrétiens de l’Afrique du Sud.

En terminant ce compte rendu de ce que Dieu a fait en Afrique du Sud, je voudrais ajouter deux autres récits que j’ai reçus. L’un d’eux me vient d’un évangéliste, l’autre du secrétaire du Comité national, qui s’était chargé de toute l’organisation de la campagne.

UN ÉVANGÉLISTE DONNE UN COMPTE RENDU

par J. H. Grobler

Je suis très heureux et reconnaissant à Dieu de cette occasion qui m’est donnée d’exprimer ma conviction et ma gratitude. Hélas, aucune langue ne pourrait décrire convenablement mes impressions et l’expérience que j’ai vécue.

Je suis évangéliste et j’ai, moi aussi, exercé le ministère de la guérison Divine avec un grand succès en Afrique du Sud. En fait, des années durant, j’ai été le seul évangéliste à plein temps dans le mouvement de Pentecôte en Afrique du Sud à pratiquer la guérison Divine collective. J’ai eu le privilège de voir les aveugles recevoir la vue, les boiteux marcher, les sourds entendre, et toutes les maladies imaginables être guéries au Nom de Jésus à travers mon ministère.

Quand j’ai appris la venue en Afrique du Sud de l’équipe Branham, j’étais décidé à aller faire ma petite enquête. J’y suis allé sans préjugé ni opinion préconçue sur les gens, avec l’intention d’étudier minutieusement tout ce que j’allais voir et entendre.

La première chose qui m’a frappé fut la prédication de la Parole : fidèle, bien fondée, directe et puissante. Dès le départ, il était évident que ces hommes n’étaient pas venus pour faire étalage d’une puissance dans le but d’attirer l’attention sur eux, mais pour annoncer tout le conseil de Dieu. Chaque soir, on faisait bien comprendre aux gens que le salut de l’âme est plus important que la guérison du corps. Ce n’est pas étonnant que chaque soir de nombreuses âmes soient nées dans le Royaume de Dieu. Qui ne serait pas enthousiasmé de voir une telle chose, s’il a la passion pour les âmes?

Je n’oublierai jamais la sensation ressentie le premier soir, quand Frère Bosworth déclara si bien la vérité que la guérison Divine fait partie de l’Expiation, et qu’on peut être guéri rien qu’en écoutant et en croyant la Parole de Dieu. Quelle source d’inspiration pour moi! Quand ce précieux serviteur de Dieu déclara cette vérité, mon cœur fut transporté de joie et mes yeux se remplirent de chaudes larmes, alors que je me disais : « Le même Saint-Esprit qui m’a enseigné en Afrique du Sud a aussi enseigné Frère Bosworth en Amérique. » Que Dieu en reçoive la louange et la gloire!

La seconde impression fut l’enseignement puissant, et pourtant clair et simple, de Frère Baxter sur la vie victorieuse. Oh, comme cela réjouissait mon âme! Je me suis senti soulevé vers Dieu, au point de ne plus avoir envie de redescendre dans la vallée, si ce n’était pour aider une pauvre humanité souffrante. Oh! comme ces précieuses vérités confirmaient mon propre ministère. Elles élargissaient ma vision, cette vision qui me fascinait depuis des années, et qui était d’être assis avec Christ dans les lieux célestes et, de là, régner sur notre ennemi avec puissance, en exerçant ce pouvoir sur toute la puissance du malin.

La première chose qui me frappa, chez Frère Branham, fut l’amour de Dieu qui transparaissait dans son bienveillant « Bonsoir, mes amis », qu’il prononçait chaque soir en arrivant sur l’estrade. Quand il parlait, je savais que Dieu était avec lui. Dans son ministère, ce n’était pas tant les miracles de guérison qui me frappaient, car j’en avais fait l’expérience dans mon propre ministère. En revanche, ce qui m’impressionnait plus que tout était l’opération des Dons : la parole de sagesse, la parole de connaissance et le discernement des esprits. Je restais le souffle coupé, alors que, chaque soir, les gens passaient l’un après l’autre devant lui sur l’estrade, et qu’en quelques secondes, il diagnostiquait leur maladie et révélait les secrets cachés de leur cœur, et ce, sans erreur.

J’ai examiné la chose avec attention, car, pour être honnête avec Dieu, j’étais prêt à admettre la moindre erreur qu’il aurait faite dans ces discernements. Gloire à Dieu! je peux affirmer que je n’en ai trouvé aucune. Tout était exact à cent pour cent. Dieu seul peut faire cela.

Un incident très impressionnant fut celui qui se produisit quand un homme se leva, dans l’auditoire, et cria : « Frère Branham, par quelle puissance faites-vous ces choses? » La réponse sortit spontanément de ses lèvres, d’une voix qui semblait surnaturelle, une voix si différente de celle que nous entendons quand il parle avec tant de chaleur aux personnes malades et souffrantes. D’une voix forte, résonnant d’une autorité Divine, il déclara : « Par l’homme que vous ne connaissez guère : Jésus-Christ! » Cette réponse plut tellement à l’auditoire de quelque dix mille personnes, que tous se mirent à battre des mains. Une fois les applaudissements terminés, Frère Branham, de sa voix habituelle, chaleureuse, dit avec humilité et solennité : « S’il vous plaît, mes amis, n’applaudissez pas, donnez gloire à Dieu. » Ceux qui étaient présents n’oublieront jamais cet incident.

Dieu devenait si grand pour moi, si réel et si précieux. Je me sentais si petit en Sa présence que je ne pouvais pas m’empêcher de pleurer et de L’aimer. Je peux vous assurer que ma vie et mon ministère ont été enrichis par le ministère de ces serviteurs de Dieu. À mon avis, Frère Branham est indubitablement un prophète de Dieu, Frère Baxter un évangéliste, et Frère Bosworth un enseignant, que Dieu a envoyés en Afrique du Sud en réponse aux nombreuses prières pour un réveil.

AVEC L’ÉQUIPE BRANHAM EN AFRIQUE DU SUD

par W. F. Mullan

Il serait presque impossible de décrire l’impatience fébrile qui prévaut en Afrique du Sud, alors que nous attendons la visite de l’équipe Branham. Les jours et les semaines filent à toute vitesse, tandis que nous préparons tout pour la visite. Les annonces préliminaires ont eu beaucoup plus de succès que nous ne l’avions espéré. L’ampleur de la réaction du public n’a cessé de grandir au fur et à mesure que la date de la visite approchait. Nous nous retrouvons inondés de demandes d’informations par lettres, et le téléphone sonne continuellement, de sorte qu’il est presque impossible de trouver un moment de répit.

Enfin, nous sommes à l’aéroport de Palmietfontein, à Johannesburg, scrutant le ciel en cherchant à apercevoir l’appareil de la compagnie aérienne Pan-American en provenance de New York. L’excitation s’accroît à mesure que la foule augmente. Ce qui était un petit point noir au loin dans le ciel prend maintenant une forme plus précise, alors qu’un profond silence descend sur la foule dans l’attente, et dont les yeux sont rivés sur le grand oiseau mécanique qui tourne au-dessus de l’aéroport en vue de l’atterrissage.

Quelques minutes plus tard, les portes de l’avion s’ouvrent, et les passagers commencent à descendre. Le président et le secrétaire du Comité national responsable de l’organisation de la tournée de l’équipe Branham en Afrique du Sud, A. J. Schoeman et W. F. Mullan, ont reçu des autorités une permission spéciale pour aller jusqu’à l’avion accueillir les membres de l’équipe Branham. Tout est prêt; on a bien pris soin d’annoncer les réunions, et tout le pays attend cet instant.

On voit descendre de l’avion Frère W. J. Ern Baxter, Frère F. F. Bosworth, puis un troisième individu. Lorsqu’on les accueille, Frère Baxter dit : « Frère Branham n’est pas avec nous. » Puis il explique que Frère Branham, qui sera accompagné de son fils Billy Paul, a été retardé à l’aéroport de New York, et qu’il arrivera par le prochain avion. Le troisième membre de l’équipe est M. Julius Stadsklev.

Lorsque le groupe se dirige vers le service des douanes, quelques personnes, dans la foule qui attend, demandent : « Lequel d’entre eux est Frère Branham? » Pendant que les autres membres du groupe continuent, Frère Mullan explique à la foule que Frère Branham n’est pas avec l’équipe, mais qu’il arrivera par le prochain avion. Cette information laisse les gens presque sans voix. Simplement de penser que Frère Branham n’est pas avec l’équipe, alors que les réunions doivent débuter le lendemain, et que le prochain avion n’arrivera pas avant trois jours, pour cette foule, il semble qu’une catastrophe des plus terribles vient de se produire.

La première série de réunions a lieu à Johannesburg, le plus grand centre industriel de l’Afrique du Sud et la plus grande agglomération du pays. N’ayant pas pu trouver de lieu central où tenir les réunions, le comité de Johannesburg a accepté l’offre bienveillante de la Mission de la Foi Apostolique, qui propose d’utiliser son centre de congrès, situé au nord de la ville. Mais même la grande salle aurait été trop petite, alors le comité obtient l’autorisation d’agrandir le bâtiment. Les travaux sont entrepris et exécutés en très peu de temps, et la salle est agrandie jusqu’à pouvoir contenir quelque huit mille personnes. En laissant ouvert l’un des côtés de la salle, entre deux et trois mille personnes supplémentaires peuvent s’asseoir sur un talus d’où elles pourront bien entendre et bien voir. De l’autre côté de la salle, on peut encore asseoir confortablement trois à cinq mille personnes, qui entendront, mais qui ne verront pas très bien.

Frère Baxter et Frère Bosworth s’acquittent avec courage d’une tâche très difficile. Ils doivent prêcher à une foule qui est déçue parce que Frère Branham n’est pas arrivé. Frère Baxter commence la série de réunions avec un ministère qui retient l’attention des gens et assure ainsi le succès de la visite tout entière. Le ministère de Frère Baxter consiste à faire grandir la foi. Le monde a souvent confondu « la foi » avec « l’espérance »! Frère Baxter commence son travail en prêchant sur « La mesure de foi », puis poursuit par un touchant message sur « Comment la foi agit ». Ces premiers jours de prédication, pendant que nous attendons l’arrivée de Frère Branham, sont des plus utiles. La Parole de Dieu est apportée à des âmes assoiffées, et la foi grandit pour atteindre un niveau élevé. Frère Bosworth joue un grand rôle dans les réunions; il prépare les gens à la prière et, avec une grande hardiesse et une foi calme et assurée, il fait venir sur l’estrade ceux qui ont perdu l’ouïe d’une oreille suite à une mastoïdectomie. Il prie alors pour eux, et maintes et maintes fois, nous voyons la formidable puissance de Dieu se manifester par des miracles de re-création, quand des oreilles sourdes retrouvent l’ouïe malgré le fait que des organes entiers avaient été enlevés chirurgicalement, rendant donc impossible le fait que cette oreille entende de nouveau, sauf par la puissance de Dieu.

Puis Frère Branham arrive. Frère Schoeman l’accueille à l’aéroport et l’amène directement à la réunion où se pressent dix mille personnes qui attendent avec impatience. Frère Mullan lui souhaite la bienvenue de la part du peuple sud-africain. L’impatience et la tension sont à leur comble. Après avoir dit quelques mots à l’auditoire, Frère Branham fait une prière collective pour eux, et on peut affirmer avec certitude que des miracles se sont produits dès ce premier soir. Le Sunday Tribune de Durban rapportera par la suite le cas d’un adolescent, Ernest Blom, qui avait une jambe bien plus courte que l’autre, et qui a été guéri à cette première réunion pendant que Frère Branham priait. Le nombre de participants augmente rapidement. Le dimanche après-midi, on compte dix mille personnes, et le dimanche soir douze mille personnes. Arrivé au mercredi soir, il y en a quatorze mille. Partout, on parle de ces réunions. Malheureusement, on arrive trop vite à la fin de la série de réunions; en effet, il est prévu que l’équipe Branham poursuive sa route vers Klerksdorp, à cent soixante kilomètres de là, pour d’autres réunions. Si on avait continué à Johannesburg, il aurait été impossible d’évaluer les résultats.

En quelques semaines à peine, l’équipe Branham visitera douze villes d’Afrique du Sud. J’aurai le privilège de les accompagner dans nombre de ces villes, et je verrai tellement de choses que j’aurai du mal à distinguer les grands moments. Partout, des multitudes se rassemblent, et comme le rédacteur d’un hebdomadaire populaire le dira, la majorité de ceux qui auront assisté aux réunions seront convaincus d’avoir réellement vu « des prodiges et des miracles ».

Dans chaque centre, les réunions principales se tiennent au sein de la communauté d’origine européenne, mais des réunions pour non-Européens sont aussi prévues. À Bloemfontein, un soir, Frère Baxter prêche en commentant le verset « Il n’y a point de distinction » (Romains 3.22). Quand l’appel est lancé aux hommes et aux femmes pour qu’ils se décident pour Christ comme leur Sauveur, quelque deux mille personnes se lèvent. C’est glorieux! À bien des endroits, la réaction au message du salut est stupéfiante. Il y a littéralement des centaines de personnes, et par endroits des milliers, qui se lèvent pour dire qu’ils croient maintenant en Jésus-Christ comme leur Seigneur et Sauveur.

Les réunions Branham se tiennent dans divers lieux, car on ne trouve pas de salle publique ayant une capacité suffisante pour contenir de si grandes foules. On utilise donc des stades à ciel ouvert, des terrains de football, des terrains de sport, des champs de foire, un hippodrome et un hangar d’avions. À East London, on construit une estrade sur le terrain de rugby, et pour asseoir les auditeurs, on utilise les tribunes et aussi la pelouse du terrain. L’estrade utilisée à East London est l’estrade spéciale qui a été utilisée par la famille royale lors de sa visite en Afrique du Sud.

Au moins dix mille non-Européens se sont rassemblés pour les réunions organisées à leur intention à Bloemfontein, et probablement un nombre comparable à East London. À Durban, les réunions ont lieu sur l’hippodrome, et toutes les communautés ethniques peuvent assister aux réunions en même temps. Ici, le dimanche après-midi, l’assistance compte cinquante mille personnes, de toutes races et couleurs, et des milliers encore ont été refoulés, faute de place.

Frère Bosworth s’acquitte avec brio de toutes les tâches qui lui sont assignées. Il apporte la Parole de Dieu aux milliers de personnes rassemblées, prie pour de nombreux malades, et Dieu bénit son ministère. Il a su se faire apprécier des Sud-Africains. Partout, Frère Baxter est salué comme un prédicateur exceptionnel : longtemps après que tout le reste aura été oublié, – si tant est qu’on puisse oublier de telles réunions, – le ministère de Frère Baxter, apportant la Parole de Dieu, restera. Son ministère a inspiré les gens, les poussant à croire la Parole de Dieu, à mettre leur foi en action, et surtout à accepter Christ comme Sauveur et Seigneur.

Nous constatons que Frère Branham est bien tel qu’on nous l’a tant décrit. Il vient parmi nous comme un homme humble et sincère, et il apparaît très nettement que la bénédiction de Dieu l’accompagne. Maintes et maintes fois, nous voyons Dieu manifester Sa puissance à travers Frère Branham. Quand les gens arrivent devant Frère Branham, ce dernier leur dit immédiatement de quelle maladie ou affection ils souffrent. Quand il prie, nous sommes conscients de la compassion intense qu’il ressent pour les personnes souffrantes qui l’entourent. Parfois, de l’estrade où il se trouve, il désigne quelqu’un dans l’auditoire et lui annonce de quelle maladie il souffre.

Plus d’une fois, quand les réunions ont lieu en plein air, nous sommes étonnés de voir les gens rester calmement assis, à écouter attentivement, même quand il se met à pleuvoir. Il y a là une confirmation patente, s’il en était besoin, du fait que Dieu attire les gens à Lui quand la pleine vérité est prêchée à l’humanité affamée.

Ayant accompagné l’équipe Branham dans bon nombre de villes d’Afrique du Sud où ils se sont rendus, je peux dire que j’ai clairement vu que les gens qui ont cru le plus sont aussi ceux qui ont reçu le plus.

« C’est de l’Éternel que cela est venu : C’est un prodige à nos yeux. C’est ici la journée que l’Éternel a faite : Qu’elle soit pour nous un sujet d’allégresse et de joie! » (Psaume 118.23-24).



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