Il devait passer par ici (Il doit passer par ici)

Date: 64-0321B | La durée est de: 52 minutes | La traduction: Shp
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1 Restons simplement debout quelques instants, pour lire la Parole de Dieu. Je pensais… Après toute cette présentation, il me faudrait vraiment vivre une vraie vie pour être à la hauteur, n'est-ce pas? Ce sont des gens qui vous aiment.
Dans le Livre de Saint Luc, chapitre 19, j'aimerais lire juste une portion de cette Ecriture, les cinq premiers versets. Jésus, étant entré dans Jéricho, traversait la ville. Et voici, un homme riche, appelé Zachée, chef des publicains, cherchait à voir qui était Jésus; Mais il ne pouvait pas y parvenir, à cause de la foule, car il était de petite taille. Il courut en avant, et monta sur un sycomore pour le voir, parce qu'il devait passer par-là. Lorsque Jésus fut arrivé à cet endroit, il leva les yeux et lui dit : " Zachée, hâte-toi… descendre, car il faut que je demeure aujourd'hui dans ta maison. Zachée se hâta de descendre, et le reçut avec joie. Voyant cela, tous murmuraient, et disaient : Il est allé loger chez un homme pécheur. Mais Zachée, se tenant devant le Seigneur, lui dit: Voici, Seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes biens, et, si j'ai fait tort de quelque chose à quelqu'un, je lui rends le quadruple. Jésus lui dit : le salut est entré aujourd'hui dans cette maison, parce que celui-ci est aussi un fils d'Abraham. Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.

2 Prions. Notre Père céleste, nous Te sommes reconnaissants ce matin parce que Tu cherches toujours à sauver les fils d'Abraham, ce qui était perdu. Nous Te prions, Père céleste, de recevoir notre humble prière, et de bénir le rassemblement que nous avons ici aujourd'hui. Que celui-ci ne soit pas vain, mais que le Glorieux Saint-Esprit puisse nous enseigner le chemin de la vie, sachant ceci, que nous devrons nous tenir un jour dans Sa Présence pour rendre compte de ce que nous aurons fait de cette vie. Bénis-nous ensemble maintenant, alors que nous nous attendons davantage à Toi. Au Nom de Jésus. Amen. Vous pouvez vous asseoir.

3 Je suis certainement heureux d'avoir de braves amis, des gens qui croient, qui croient dans les efforts qu'on essaye de fournir. Si j'avais un autre objectif, celui de me singulariser tout simplement, eh bien, je serais un véritable pécheur. Mais mon objectif, c'est d'élever Jésus-Christ. Et quand vous avez un Message de la part de Dieu, il y a quelque chose dans l'homme qui fait que vous ne pouvez pas vous arrêter, il y a quelque chose en vous qui bouillonne; Cela continue de toute façon. Vous ne pouvez pas ralentir la chose, l'arrêter ou la faire démarrer. C'est cette chose qui vous arrête, vous fait démarrer et vous fait ralentir. Vous voyez? C'est elle qui a le contrôle.
Je remercie ces braves frères pour leurs témoignages au sujet de notre Seigneur Jésus. Ce n'est pas de moi qu'ils parlaient. Bien sûr que non. C'est de Lui qu'ils parlaient.

4 C'est comme ce petit article que j'ai lu ici il n'y a pas longtemps, portant sur monsieur Moody. Il était dit que Chicago allait… Un journal allait écrire un éditorial à son sujet. Et ils ont envoyé un - quelqu'un pour savoir pourquoi les gens se rassemblaient pour écouter monsieur Moody. Et l'éditorial… Monsieur Moody était comme moi-même. Il n'avait pas suffisamment d'instruction pour lire l'éditorial, son organisateur devait donc lire cela. Au départ, monsieur Moody était un cordonnier, et il fut appelé par Dieu pour un Message de son - de l'heure.
Et ainsi, l'organisateur lisait l'éditorial et il était écrit : " Pourquoi les gens vont-ils écouter Dwight Moody? " Il était écrit: " Pour commencer, c'est l'homme le plus laid que j'aie jamais vu. " Et il était écrit : " Il est chauve et il a une longue moustache ", et tout. Et il était écrit: " Et il - il parle d'une voix gémissante, sa grammaire est la pire que j'aie jamais entendue et… " Oh, et cela continuait simplement dans ce sens-là.
On dit que monsieur Moody a tout simplement haussé les épaules et a dit : " Certainement pas. Ils viennent pour voir Christ. " Je - je pense donc que c'est la réponse qu'il faut. C'est Christ que nous voulons voir. " Quand je serai élevé, j'attirerai tous les hommes à Moi. "

5 Je réfléchissais, après avoir visité cette - cette ville, et voyant combien les gens avaient été très gentils, combien nous avons tenu de belles réunions ici, dans cette école secondaire de Denham Springs, ou plutôt dans l'auditorium de l'école. Je me disais que les gens d'ici sont en quelque sorte comme le café qui est servi ici. Oh! la la! il ne s'agit pas de la quantité, mais plutôt de la qualité. Une seule de ces tasses en contient une bonne dose.
Rappelez-vous la première fois que j'ai atterri ici à l'aéroport. Le frère qui était venu me prendre est assis ici. Et il y avait là une jeune française. J'ai demandé un hamburger et une tasse de café. Je n'en avais jamais pris jusqu'à l'âge de 38 ans environ; j'aurais dû être très prudent. Mais… Et frère Brown, je pense qu'il est quelque part ici ce matin. Il est assis juste ici. Il aimait bien cela. Et il m'a pris… J'avais un petit déjeuner avec les ministres à sept heures, un autre à huit heures, un autre à neuf heures. On ne pouvait pas manger tout ça, on versait donc du café, et je me suis mis à boire cela à petites gorgées. Et ensuite, je me suis mis à prendre cela.
J'ai donc demandé à cette jeune fille, je lui ai dit que je voulais avoir un hamburger et une tasse de café. Quand on amena la petite tasse, je me suis dit : " Oh! la la! Ils prennent certainement une cuite par ici avec leur café. " Au premier coup, à la première gorgée, je vous assure! Oh! la la! j'ai dû lutter pour reprendre le souffle.
La demoiselle a dit : " Vous devez être un Yankee [Américains du Nord des E.U. - N.D.T.] " Elle a dit : " Je vais vous préparer une tasse pour les Yankees."

6 C'est donc ainsi que je trouve les gens. Ce n'est peut-être pas la plus grande foule à laquelle je me sois jamais adressé, mais c'est vraiment une qualité authentique. Je suis reconnaissant pour cela : un auditoire qui écoute, quelqu'un qui s'assied et qui prête attention à ce que vous dites. C'est ce que je veux que vous fassiez. Examinez ce qu'un homme dit avec la Parole de Dieu. Et si la chose n'est pas correcte, alors elle n'est pas correcte. C'est tout. Si c'est la Parole de Dieu, alors Dieu doit rendre témoignage à Sa Parole, car Il l'a promis. Ainsi, c'est de cette manière que nous aimons examiner ces choses pour - pour découvrir.

7 Bon, j'ai compris ce matin qu'il s'agissait d'un déjeuner des Hommes d'Affaires, des Hommes d'Affaires du Plein Evangile, et je suis membre de leur chapitre. Je pense que ceci… Ils ont dit que certains d'entre eux sont ici. Certains d'entre eux ne sont pas sortis. Peut-être que ce sont des hommes d'affaires. Ils ont des affaires dont ils doivent s'occuper. Je vais les excuser de toute façon. Ainsi - ainsi, il a dit que beaucoup de gens étaient de toute façon là. C'est donc très bien.
Je… juste une petite blague. J'ai déjà raconté cela, mais peut-être que cela… Ceci n'est pas un endroit où faire des plaisanteries, bien sûr que non, mais juste un petit sens de l'humour. Quand on parle comme nous l'avons fait il y a quelques instants, eh bien, on ramène peut-être les gens avec un peu de sens de l'humour.

8 Je me souviens qu'autrefois un ami et moi avons été à l'école ensemble. Il s'appelle Wilmer Snyder. Son frère est un ministre baptiste. Et il - il tient dans La chambre haute, il tient une rubrique dans La chambre haute. Nous étions ensemble des écoliers. Et moi, j'ai appris le ministère, et lui - lui est devenu un agent des assurances. Et alors, il est venu chez moi un jour pour me rendre visite, et…
Eh bien, il se pourrait qu'il y ait des agents d'assurances ici. Je ne parle pas des assurances maintenant. J'espère que vous ne pensez pas en mal de ceci, mais pour saisir un peu ce que je - la façon dont je le dis. Mon frère est donc aussi - s'occupe des assurances industrielles, il vend des assurances industrielles.

9 Ainsi, une fois, j'avais fait faire un petit quelque chose par une compagnie d'assurances que je… je pense, sans en savoir grand-chose, je… On m'a mal lu la police, et on me l'a mal présentée, et je n'y ai simplement jamais souscrit, je…
Ainsi, un jour Wilmer est venu me voir, et il a dit - il a dit : " Comment vas-tu, Billy? "
J'ai dit : " Bien. "
Il a dit : " J'ai appris que tu étais parti assister à des réunions. "
J'ai dit : " Oui, je me suis déplacé pour assister à des réunions."
Je lui ai parlé d'un homme qui m'a dit, il a dit : " Dites donc, vous, vous êtes un prédicateur. Qu'avez-vous à vous coller à ces hommes d'affaires? "
" Eh bien, ai-je dit, je suis un homme d'affaires. "
Et il a dit : " Oh ! quel genre d'affaires faites-vous? "
J'ai dit : " Les assurances. " Et, voyez-vous, il n'a pas compris cela. Je n'ai jamais dit : " la police d'assurances ", j'ai dit : " l'assurance ". Et j'ai donc dit: " Les assurances ".
Il a dit : " Oh, a-t-il dit, je vois. " Il a dit : " Quel - quel type d'assurance vendez-vous? "
J'ai dit : " Je vends l'assurance Vie Eternelle. " Et je continue à vendre cela. J'étais donc… Si quelqu'un parmi vous est intéressé, j'aimerais parler de cette police d'assurance avec vous juste après la réunion, si ça ne vous dérange pas.
Et ainsi il - il a dit - il a dit : " La Vie Eternelle? " Il a dit : " Je ne pense pas avoir déjà entendu parler de cette compagnie-là. "
J'ai dit : " Oh, jamais ? Frère, elle est bien connue. " Et il a dit… j'ai dit: " C'est un vieil établissement. "
Il a dit : " Où se trouve son siège social? "
J'ai dit : " Dans la gloire. "

10 Wilmer m'a dit; il a dit : " Billy, j'ai pensé venir te vendre une assurance. " Il a dit : " J'ai appris que tu n'as pas d'assurance. "
Et j'ai dit : " Oh ! si. J'ai - j'ai l'assurance. "
Il a dit : " Oh ! excuse-moi. " Il a dit: " Je pense que ton frère, tu en as une par son canal. "
J'ai dit : " Non, pas exactement par son canal. "
Mon épouse m'a jeté un regard, comme pour dire: " Eh bien, tu racontes certainement des histoires. " Elle savait que je n'avais aucune assurance, mais elle non plus ne saisissait pas cela. J'avais dit assurance, pas police d'assurance.
Il a dit : " Quelle assurance as-tu, Billy? "
J'ai dit: " Assurance bénie, Jésus est mien. Oh ! quel avant-goût de la gloire divine! Je suis héritier du salut, racheté par Dieu, né de Son Esprit, lavé dans Son Sang. "
Il a dit: " Billy, c'est très bien. " Il a dit : " C'est très bien. " Il a dit : " Je n'ai rien contre cela. " Et il a dit : " Ce n'est pas cela qui va t'amener là au cimetière quand tu seras mort. "
J'ai dit : " Cela m'en fera sortir. Y entrer ne me tracasse pas. Y entrer, ce n'est pas ce qui me préoccupe; ma préoccupation, c'est comment en sortir. " Voilà donc la seule chose qui, à ma connaissance, vous fera sortir. Si donc en sortir est ce qui vous préoccupe, parlons-vous-en.

11 Je regarde l'auditoire ce matin, je ne vous garderai qu'un tout petit moment. Et j'avais un texte sur lequel j'allais prêcher, et puis, je me suis donc dit : " Eh bien, je ferais mieux de ne pas faire cela. " Je vais juste faire une petite illustration sur quelque chose, un personnage dans la Bible.
Pendant que je réfléchissais ici sur des problèmes importants… Eh bien, pendant que nous sommes assis ici en tant que des chrétiens, je pense que nous le sommes pour la plupart, savez-vous que ceci pourrait être la dernière fois que nous prenons le petit déjeuner ensemble? Avez-vous déjà pensé à cela? Et vous rendez-vous compte que ces quelques paroles que je dois dire ici, Dieu me fera répondre de cela là-bas au Jour du Jugement? Vous voyez? Et j'ai des âmes ici, peu importe que ce soit un petit groupe, mais néanmoins j'ai… c'est… je - j'aurai à répondre là-bas pour les paroles que je prononce. Il se peut donc que nous ne prenions plus un autre petit déjeuner ensemble. Mais j'ai cette espérance que nous prendrons un souper ensemble un jour. Ce sera le dernier souper ; là-haut avec Lui, ce sera le premier là-bas.
Et ainsi, pendant que nous sommes assis ici ce matin, je regarde ces hommes qui sont ici, et certains d'entre eux sont de grands ministres instruits. Et moi, ici, je suis venu comme un homme de brousse, sans instruction, alors qu'il y a ici des hommes qui sont qualifiés pour prêcher, des docteurs en théologie. Je me sens très petit pour me tenir là et parler devant de tels hommes. Mais néanmoins, j'ai - je dois exprimer ce que je ressens. Et j'apprécie leur remarquable gratitude et leur amabilité en me laissant me tenir ici pour le faire, frères, ils apportent leur collaboration pour la réunion et se mettent ensemble. Je suis ici pour vous aider. Je vais faire tout ce qui m'est possible pour chacun de vous, par la grâce de Dieu.

12 Et puis, un jour, quand tout sera terminé… Si je ne peux plus prendre le déjeuner avec vous, quand tout sera terminé et que nous serons à table les uns en face des autres, c'est le moment que j'attends. Sans doute que quelques larmes couleront sur nos joues, nous nous regarderons par-dessus la table et nous nous tiendrons l'un et l'autre par la main. En ce moment-là, cela signifiera quelque chose. Travaillons pendant que le temps est là pour travailler, pendant qu'il fait jour. Dans peu de temps, le soleil va se coucher. Il est très bas.
Et puis, de penser que pendant que nous serons assis là, nous tenant les mains et pleurant un peu, alors le Grand Roi apparaîtra vêtu de Sa robe majestueuse, Il descendra la rangée, Il essuiera les larmes de nos yeux et dira : " C'est bien, Mes bons et fidèles serviteurs. Entrez dans la joie du Seigneur qui a été préparée pour vous depuis la fondation du monde. " Pendant que le soleil est encore là et qu'il fait suffisamment clair pour travailler, travaillons.

13 Maintenant, ce petit texte-ci pourrait sembler un peu bizarre, mais nous allons parler sur le sujet suivant : Il devait passer par ici.
Ç'a dû être une - une nuit terrible pour le petit homme. Il n'a pas pu dormir du tout. Il n'a fait que se tourner et se retourner toute la nuit. C'était l'aube. Et nous savons tous ce que signifient ces nuits agitées. Vous n'arrivez pas à dormir. Quelque chose vous tracasse, ou quelque chose vous a mis dans tous vos états.
Et ce petit homme était un homme d'affaire, peut-être de la ville de Jéricho, c'était quelqu'un comme vous hommes et femmes d'affaires qui êtes ici. Et il - il avait sans doute des affaires qui prospéraient. Il était en bons termes avec les - tous les clubs et ainsi de suite, il était un membre d'église, du conseil du sanhédrin, et avait un bon sacrificateur. Et il croyait dans ce sacrificateur.

14 Cependant, ce qu'il y a d'étrange dans cette affaire, c'est l'épouse de cet homme. Nous l'appellerons Rébecca. Il pensait qu'elle s'était égarée et était allée du mauvais côté. Le sacrificateur pensait de même. Elle suivait un homme qui était supposé être un prophète de Nazareth, un homme du Nom de Jésus. Et le peuple, les gens de la basse classe croyaient qu'Il était un prophète, ou le Messie qui avait été promis. Mais cela ne correspondait pas aux critères du sanhédrin.
Chose étrange, des fois Dieu fait des choses qui diffèrent totalement de ce que nous pensons qu'elles devraient être. Selon leur opinion, cet Homme (voyez-vous?) était né d'une naissance illégitime. Sa mère l'avait mis au monde avant qu'elle et son mari ne soient mariés. De plus, Il n'avait pas d'instruction. On ne disposait d'aucune trace attestant qu'Il avait été à l'école. Il n'était pas un sacrificateur. Il n'était pas non plus un rabbin. Il n'avait pour ainsi dire que des prétentions qui Lui étaient propres. Comme frère Don l'a si bien dit ce matin, c'était un tournant. Les gens n'ont pas reconnu cela. Ça se passe généralement de cette façon-là; on était arrivé au moment de prendre ce tournant.
Mais d'une manière ou d'une autre, son épouse était convaincue qu'Il était le Prophète qui devait venir, et elle L'avait suivi, elle avait cru en Lui. Elle avait essayé d'en parler à son mari, mais il était si absorbé par ses affaires et avec le… Il était membre d'église, n'était-ce pas suffisant?

15 C'était quelqu'un comme le jeune chef riche, vous savez. Il faisait aussi des affaires, mais il s'est rendu compte… Il était membre d'église, mais il n'avait pas la Vie Eternelle. Et il avait… il a vu quelque chose en Jésus que les autres n'avaient pas. Et il a dit - il est venu vers Lui et il a dit qu'il voulait savoir s'il - ce qu'il pouvait faire pour avoir la Vie Eternelle.
Et Jésus lui a dit : " Observe les commandements. "
Il a dit : " J'ai fait cela dès ma jeunesse. " Vous voyez, cela montrait qu'il était un croyant. Mais il savait que Jésus avait quelque chose que ces sacrificateurs et ces rabbins n'avaient pas. Et quand un homme entre en contact avec Jésus-Christ, dès lors il devient différent. Une fois que vous Le voyez, vous n'êtes plus jamais le même, s'il y a une étincelle de Dieu en vous.

16 Ainsi, Rébecca avait trouvé ce Jésus. Et pour elle, Il - Il était l'accomplissement parfait de la promesse que les Juifs attendaient pour leurs jours. La nouvelle s'était donc répandue qu'Il allait avoir un petit déjeuner ou une sorte de déjeuner, ou quelque chose comme ça à Jéricho. Elle était donc occupée à prier pour son mari, homme d'affaires. Il nous faut davantage de Rébecca partout. Vous voyez? Vous voyez, la prière change les choses. Si - si vous présentez votre mari ou l'un des vôtres qui n'est pas sauvé devant Dieu et qu'alors vous priez, Dieu frayera une voie quelque part, car Il a promis de le faire.
Voilà donc ce que Rébecca… Etant une croyante dévouée et une disciple du Seigneur Jésus, elle devait être une personne douce et très gentille, elle avait - elle se préoccupait de son foyer. Et je pense que cela se reflète encore, si - si quelqu'un rencontre Jésus et Le rencontre vraiment dans son coeur, il sera préoccupé non seulement pour sa propre famille mais pour la famille de Dieu, partout. Vous vous souciez que les gens puissent Le connaître. Et Le connaître Lui, c'est la vie ; Le connaître Lui (voyez-vous?), non pas savoir lire la Parole ou… mais Le connaître Lui, c'est la vie. Ainsi, elle avait beaucoup prié.

17 Et le jour approchait où Jésus était censé venir dans la ville. Sans doute que la veille, elle avait observé pour voir si l'attitude de son mari avait un peu changé. Elle a donc peut-être dit : " Zachée, vas - vas-tu aller à ce petit déjeuner le matin? "
" Eh bien, bien sûr que non. Eh bien, cette bande de gens… Tu t'attends à ce que moi… je possède le meilleur restaurant de la ville, et on organise cela chez Levinski (J'espère qu'il n'y a pas un Levinski ici.). Et de toute façon, ce sera à cet autre endroit-là. Tu vois? Eh bien, j'ai le meilleur endroit de la ville. Ils ont choisi cet endroit-là, alors qu'ils auraient dû - ils auraient dû venir chez moi pour organiser cela. " Vous voyez? Il n'y allait pas.
Alors, elle s'est mise à prier vraiment désespérément. Ainsi donc, cette nuit-là, le petit homme n'a pas pu se reposer du tout. Vous savez, il y a quelque chose là-dedans. Si vous vous mettez vraiment à prier désespérément au sujet de quelque chose, Dieu va agir aux deux bouts de la ligne. Voyez-vous? Il - Il - Il répond.

18 Ainsi, le petit homme a dû se mettre à réfléchir cette nuit-là, se disant: " Je me demande si je dois aller pour - pour - pour écouter cet homme. Eh bien, Rébecca dit qu'Il est un prophète. Or, nous savons que nous n'avons pas eu de prophètes depuis des siècles, et je me suis enquéri de cela auprès du sacrificateur. Il a dit : 'C'est tout simplement du non-sens. Si un prophète devrait être suscité, ne viendrait-Il pas par l'église? C'est de cette manière-là qu'Il devrait venir. Il viendrait vers nous les Pharisiens, ou les Saducéens, ou vers notre groupe, sinon, il n'est pas un prophète.' "
Vous savez, on rencontre encore cette attitude là. Les gens pensent donc que cela doit venir de cette manière-là, autrement c'est faux. Ils disent donc… Sans doute que dans cette grande heure où… Elle croyait de toute manière cela, mais lui en avait parlé avec le sacrificateur.
Et le sacrificateur avait dit : " Eh bien, écoutez ceci. L'époque des prophètes a existé il y a des années et des années. Nous avons la loi. Elle est entièrement écrite. La situation est sous contrôle, et nous avons la chose entre nos mains. Et nous connaissons ces choses. "
Mais alors, bien sûr que Zachée n'a pas examiné cela, absolument, il ne faisait que présumer cela, il tenait cela pour certain. Le mot présumer signifie s'aventurer sans autorité. Eh bien, il - il pensait que tout allait bien, du moment qu'il était membre d'église, c'était tout ce qu'il lui fallait.
Mais ensuite, alors que la nuit commençait à avancer, soudainement il eut un désir dans son coeur. " Peut-être, si cet Homme est dans la ville, il se peut qu'Il ne puisse plus jamais revenir. Je devrais aller examiner cette - cette situation, voir cela personnellement. "
Eh bien, voilà une bonne idée. Etudiez cela personnellement. N'allez pas critiquer. Prenez la Parole et examinez-la par la Parole.
Ainsi, elle… comme une femme pouvait le faire, Rébecca avait tenté d'expliquer cela, ce que les prophètes avaient dit, et ce que Moïse avait dit que cette Personne serait quand Il viendrait. Elle doit donc avoir tenté d'expliquer cela à son mari. Mais néanmoins le sacrificateur avait bien plus d'influence sur lui que n'en avait Rébecca, sa femme.

19 Le jour commença donc à se lever. Eh bien, le petit homme était… Rébecca, je peux me la représenter et la voir lui donner un petit coup en disant : " Zachée, tu veux dire que tu ne veux pas y aller? "
" Non, je ne veux rien avoir à faire avec cela. "
Vous savez, ne soyez pas - ne soyez pas écoeurée, Rébecca. Parfois c'est un bon signe. Vous voyez? Quand il en arrive à manquer le courage d'en parler et tout le reste, des fois c'est un très bon signe.
Ainsi, peu après… Rébecca a fait comme si elle dormait; elle priait simplement. Et elle voit Zachée se glisser très doucement hors du lit, vous savez, il va là et fait sa toilette; il se peigne bien les cheveux et porte son meilleur vêtement ; et du coin de l'oeil, elle regardait pour voir ce qu'il faisait. Elle comprit à ce moment-là que Dieu avait exaucé sa prière. Elle comprit que quelque chose allait se passer.

20 Zachée sort donc sur la pointe des pieds, sans signifier à Rébecca où il se rend, vous savez. Et il sort furtivement, il arrive dehors et regarde derrière. Rébecca soulève le rideau, regarde pour le voir sortir. Elle dit : " Merci, Seigneur. Tout va bien maintenant. " Vous voyez? C'est comme Elie quand il a dit : "Je vois que le nuage a la taille de la main d'un homme ", juste la première petite évidence, " quelque chose va arriver ".
Il est donc sorti et a descendu les rues. Il a dit : " Eh bien, si j'ai bien compris, Il va entrer par la porte du midi, je ferais donc mieux d'aller me tenir là. " Il a dit : " Maintenant, je vais me trouver une place, et je vais me tenir juste là. Et quand Il arrivera, je verrai à quel point ce gars est prophète. Je vais simplement m'avancer, mettre mon doigt sur Son nez, et je vais Lui dire ma façon de penser. "
" Et quand Il viendra, je Lui dirai qu'à cause de toutes Ses absurdités, mon épouse… Et ces réunions de prière et tout, j'en ai marre. Je vais… Je vais dire quelque chose à ce sujet. (Vous voyez?) Je vais le Lui dire. Et puis je sais que rabbi va certainement me tapoter dans le dos et me dire : 'Zachée, tu es un bon membre de cette église. Tu - tu es certainement un brave homme.' " Il a donc dit : " Je vais m'y rendre de bonne heure. "

21 Il est donc allé… Quand il est arrivé à environ un ou deux pâtés de maisons de la porte, il s'est finalement rendu compte que l'endroit était bondé de monde. Les gens étaient sur les murs et partout. D'une manière ou d'une autre, même si les gens parlaient de Lui en mal, il y avait toutefois quelqu'un qui aimait L'écouter. On aimait L'écouter. Il s'est donc dit : " Eh bien, comment Le verrai-je franchir la porte? " Souvenez-vous, la Bible dit qu'il était de petite taille. Et il a dit : " Je suis trop court. " Il a donc poussé là, disant : " Eh, faites-moi un peu de place. "
On peut voir qu'il n'est pas encore chrétien, voyez-vous, par sa manière d'agir. Les chrétiens n'ont pas une telle attitude. Voyez-vous?
" Reculez. Savez-vous qui je suis? Je suis Zachée. Je suis propriétaire de ce restaurant là-bas. Mettez-vous… écartez-vous de mon chemin. "
Vous voyez, il n'était donc pas un chrétien, tout le monde savait qu'il ne l'était pas. Peut-être que certains d'entre eux savaient que Rébecca priait. Eh bien, ils ont dit : " Eh bien, reculez. "

22 Et il comprit donc qu'il ne pourrait jamais Le voir au milieu de toute cette foule, il ne serait donc pas en mesure de Lui dire ce qu'il pensait. Il s'est donc dit : " Eh bien, maintenant, que vais-je faire? Je vais peut-être rentrer chez moi, et oublier toute cette histoire. " Mais, vous savez, il y a quelque chose là qui fait que lorsque vous vous décidez à Le voir, rien ne va vous en empêcher. Peu m'importe ce que c'est, vous - vous persévérez. Tout comme la petite femme grecque a persévéré pour atteindre Jésus.
Et il y a quelque chose à cela, qui fait que lorsque vous êtes déterminé à Le voir, il n'y a rien pour vous arrêter. Mais souvenez-vous, quand vous prenez une décision, le diable va alors faire tout ce qu'il peut pour vous arrêter. Il est déterminé à faire en sorte que vous ne compreniez pas la chose. Vous n'allez pas voir la chose. Il jettera devant vous chaque voile noir qu'il peut pour vous empêcher de voir la chose. C'était donc sa première barricade, juste là.

23 Il s'est donc mis en route, il s'est dit : " Eh bien, je pense… " Et il a jeté un coup d'oeil là et voilà que certains de ses concurrents se tenaient là. Et eux, ils… Il comprit alors que… Certains membres de l'église, qui étaient donc là… Il s'était tellement moqué de ce Jésus de Nazareth comme étant un prophète, et puis voici que là se tenaient ses - certains de ses membres qui le regardaient, justement là dans le même groupe. Il ne pouvait pas se cacher. Il était identifié.
Et Zachée, vous êtes déjà identifié, ainsi… Vous savez, si par hasard il y en a un ici, vous êtes déjà mêlé au groupe maintenant. Les gens savent donc déjà que nous sommes ici. Nous ferions donc mieux de faire connaissance, de nous connaître les uns les autres.
Il s'est donc dit : " Eh bien, c'est drôle. " Il a regardé tout autour, et en a vu un autre se tenant là.

24 Vous savez, après tout, ils sont tous comme vous. Ils - ils veulent découvrir quelque chose. L'homme est conscient qu'il vient de quelque part dans l'au-delà, et que lorsqu'il s'en va, il retourne quelque part. Il essaye constamment de trouver quelque chose pour découvrir d'où il vient, et où il va. Une seule Personne a la réponse, c'est Dieu. Tout homme désire regarder au-delà du rideau. Et lorsque vous voyez quelque chose qui peut vous montrer ce qu'il y a au-delà de ce rideau, où vous avez été, qui vous êtes, et où vous allez…
Il n'y a qu'un seul Livre… De toute la littérature qui a été écrite, sur les millions de tonnes, voici le Livre qui vous dit qui vous êtes, d'où vous venez, et où vous allez. Aucun autre Livre ne le fera; c'est cette Bible. Et la Parole est Dieu, dit la Bible.

25 Nous voyons donc que ce gars, avec tout ce monde autour… Il était embarrassé en voyant qu'il était au milieu des gens qui criaient, hurlaient, acclamaient et agissaient comme des fous. Ainsi… mais il… il se tenait là, identifié à eux. Alors il - il devait tout simplement rester. Voilà tout. Alors, il s'est dit : " Eh bien, puisque je suis arrivé jusqu'à ce niveau, je ferais mieux de continuer jusqu'à Le voir réellement. "
Eh bien, Zachée, voilà une bonne idée. Vous êtes déjà arrivé ici au déjeuner, maintenant continuons donc tout simplement. Voyez-vous? Nous en sommes tous à ce point-là.
A présent, nous voyons donc que, tandis qu'ils avançaient, il s'est dit : " Eh bien, si je reste ici, je - je ne pourrais pas voir, car je suis trop court. Alors, tu sais, je crois que je vais sortir de cette foule et courir jusque là au coin où je me tiendrai tout seul, je vais me trouver une place juste au bord de la chaussée. Et quand Il passera, je vais alors carrément sortir dans la rue et Lui dire ce que je pense de Lui. Je vais Lui dire ma façon de penser. "

26 Il est donc sorti de la foule et a avancé. Il s'est dit : " Maintenant, quel chemin va-t-Il emprunter? "
Eh bien, il est allé sur l'avenue Alléluia. D'habitude, c'est par-là qu'Il passe. Vous voyez? Et il est allé au coin Amen, là où il y a un tournant pour descendre jusqu'au - au lieu où on mange. C'est là que vous allez, vous savez, sur l'avenue Alléluia, et au coin Amen. A ce moment-là, vous êtes alors prêt pour manger la Parole. Voyez-vous?
Il est donc allé jusqu'à ce coin, il s'est tenu là au coin, il s'est dit : "Maintenant, il n'y a personne ici. Et quand je… " (Je sais que cela semble ridicule, mais je… Attendez un peu.) Ainsi donc, la première chose, vous savez, il est descendu jusqu'à ce coin. Et il s'est dit : " Il n'y a personne ici, je vais donc me tenir ici. Et quand Il passera, je verrai bien combien Il est prophète. Je vais sortir directement dans la rue et je vais Lui dire quelque chose. "

27 Le voilà donc qui se tient là. Il s'est fait qu'il s'est mis à réfléchir : " Maintenant, une minute. Tu sais, si j'ai été trop court là-bas, cette foule va certainement Le suivre partout où Il ira. Et je - je ne voudrais pas que quelqu'un crie pendant que je Lui parle. Je veux Lui parler de façon qu'Il m'entende. Et avec ces gens qui crient 'amen', 'alléluia', 'gloire à Dieu', 'Hosanna au prophète qui vient au - au Nom du Seigneur', oh, eh bien, on ne m'entendra pas, avec toute cette foule bruyante. Il n'y a donc qu'une seule chose à faire. Il y aura une foule tout autour de moi. Et alors je - je ne saurai même pas Le voir du tout. "
Il se fit donc qu'il jeta un coup d'oeil, alors qu'il se tenait au coin, il y avait là un vieux sycomore qu'il connaissait. C'est typiquement un arbre de l'Indiana. Tandis qu'il se tenait donc au coin, il s'est dit: " Eh bien, si je peux grimper là-haut sur cette branche et m'installer là, je serais alors là-haut. Je pourrais alors vraiment Lui parler quand Il passera. "

28 Le voilà donc venir en toute hâte, mais il est trop court. Il ne parvient pas à atteindre la branche. Il s'est donc dit : " Eh bien, maintenant, il ne me reste qu'une seule solution. " Et là au coin se trouvait la poubelle de la - la ville. Il s'est donc dit : " Eh bien, maintenant, si j'allais chercher cette poubelle, la prendre et l'amener ici, je pourrais alors en me tenant dessus atteindre l'arbre. Cela va m'aider. "
Il est donc allé là. Et le service de ramassage des ordures n'était pas encore passé ce matin-là; la poubelle était très lourde. Ainsi, étant petit, il n'arrivait pas à la soulever. La seule façon d'y aller, c'était de l'entourer de ses bras. Et il portait son meilleur vêtement. Ainsi, vous savez, il y a toujours des obstacles quand vous cherchez à voir Jésus. Mais ça ne changeait rien que ce soit un beau vêtement ou pas, il voulait de toute façon voir Jésus. Il passa alors ses bras autour de la poubelle afin de pouvoir l'amener là. Il a donc fait glisser cela. Et voilà qu'il était couvert d'ordures. Eh bien, cela ne changeait rien; il - il voulait Le voir de toute façon.
Ainsi, pendant qu'il poussait la poubelle avec ses bras autour de cela, il entendit quelqu'un rire. Et il regarda autour de lui, et tiens, Levinski, son concurrent, se tenait là, disant : " Eh bien, vous savez quoi? Zachée a abandonné le restaurant pour un nouveau job. Il travaille au ramassage d'ordures. "
Vous savez, le diable veut simplement voir ce qu'il peut faire pour jeter tout ce qu'il peut en travers de votre chemin, afin de vous empêcher de voir Jésus. Il vous dira que c'est une bande de saints exaltés. Il vous dira que c'est une bande d'ignorants. Il dira qu'ils - ils ne valent rien ces gens-là; ce sont de pauvres racailles de la ville - tout ce qu'il est capable de faire. Mais si vous êtes déterminé à Le voir, Dieu frayera une voie pour que vous Le voyiez. Gardez simplement cela à l'esprit. Quelque chose se produira si cette faim commence à entrer dans votre coeur - quelque chose. Vous irez Le voir de toute façon.
Cela ne changeait donc rien. Son vieux petit visage a rougi, il était embarrassé. Mais il a continué malgré tout à pousser la poubelle. Ayant pris appui là-dessus, il grimpa sur l'arbre. (C'est en ordre, n'est-ce pas, grimper? Vous gens du Sud, vous savez ce que c'est que grimper. C'est monter sur l'arbre.) Il monta sur l'arbre. Et il monta là-haut et trouva un endroit où deux branches se rencontrent sur le tronc de l'arbre. Et il s'installa là.
Eh bien, c'est un bon endroit où s'asseoir, là où deux voies se rencontrent : la vôtre et celle de Dieu, votre opinion et la Sienne. C'est un moment approprié pour s'asseoir et bien examiner la chose : votre propre opinion sur Lui, et ce que Sa Parole dit qu'Il est; ce que vous vous pensez qu'Il est et ce que la Parole dit qu'Il est; ce qu'est le Message de l'heure d'après votre opinion, et ce qu'est le Message de l'heure selon Sa Parole, voilà la différence. Assoyez-vous là et examinez bien cela un petit moment.

29 Sans doute que Satan est venu à l'une de ses épaules et a dit : " Tu sais quoi? Tu offres un beau spectacle, assis ici en haut, en train d'arracher des échardes de tes mains, vêtu de tes plus beaux vêtements et cela entièrement - entièrement couverts d'ordures. Et maintenant ton nom va paraître partout dans la ville. Toutes les plaisanteries porteront sur toi, car regarde quelle imprudence tu as commise en t'asseyant ici. " Vous voyez, Satan… Dès que vous commencez quelque chose, il cherchera alors à vous dire que vous avez commis une erreur.
Il se tenait là dans cet état. Il s'est dit : " Eh bien, Rébecca dit qu'Il est un prophète. Je vais Le mettre à l'épreuve. Je vais voir s'Il est un prophète. " Alors, il s'est dit : " Quand Il passera par ici, je vais simplement me cacher, et Il ne saura point que je suis ici en haut. Je vais d'abord Le regarder. Et ensuite, quand je L'aurai vu, je vais alors sauter de cet arbre. Je descendrai donc là et je Lui parlerai. " Alors, il s'est dit : " Eh bien, cependant s'Il - s'Il est un prophète, comme le dit Rébecca, Il pourra savoir que j'étais dans cet arbre, si c'est vrai. Je t'assure donc, je vais Lui régler Son compte. "
Il ramena alors toutes les feuilles autour de lui et se cacha complètement, de telle sorte qu'on ne puisse pas le voir, et il laissa une seule feuille pour pouvoir regarder, vous savez, afin de Le voir quand Il prendrait le tournant.

30 Et ainsi, il était assis là examinant bien tout cela. Au bout d'un moment, il entendit un bruit provenant du coin. C'est étrange. Partout où Il est, il y a toujours beaucoup de bruit. Vous savez, le bruit est un signe de la vie. Voyez-vous? Souvenez-vous, le souverain sacrificateur, quand il s'habillait et qu'il entrait dans le saint des saints, il y avait des grenades et des clochettes sur la bordure de son vêtement. Et ce bruit dans le saint des saints était le seul moyen pour que ceux qui attendaient sachent si oui ou non le souverain sacrificateur était en vie. Cela produisait un bruit. Et quand il n'y avait pas de bruit, alors c'était possible - c'était donc possible qu'il soit mort.
Je pense que c'est là tout le problème de nos églises aujourd'hui. Elles n'ont pas assez de bruit, pas assez d'enthousiasme, rien de suffisant.
Et ainsi, là où se trouve Jésus, il y a toujours du bruit. Une fois, alors qu'Il entrait à Jérusalem, les gens criaient, hurlaient : " Hosanna au Roi qui vient au Nom du Seigneur !"
Et certains de ces sacrificateurs qui se trouvaient là, dirent : " Eh bien, faites-les taire, qu'ils gardent silence. "
Il dit : " S'ils se taisent, ces pierres crieront. " Quelque chose doit bouger quand Il est là. Remarquez, et alors… ceux qui croient en Lui…

31 Et il entendit donc ce bruit venir du coin, des cris et un tas d'histoires, il s'est donc dit : " Eh bien, Il doit être certainement tout près. " Il a alors écarté sa feuille, il s'est redressé pour regarder. " Eh bien, je L'ai bien eu maintenant. Nous allons voir à quel point Il est prophète. " Ainsi, pendant qu'il était assis là avec sa feuille écartée, regardant, et - et en haut dans cet arbre, tout au-dessus de leurs têtes, alors qu'ils passaient sous l'arbre…
Ainsi, quand il a observé… Le premier homme qui prit le tournant doit avoir été l'apôtre Pierre, en effet, il était grand, robuste, le genre costaud. Je peux le voir repousser la foule en disant : " Mes amis, je suis désolé, notre Maître a tenu un grand service hier soir. Beaucoup de vertu est sortie de Lui. Veuillez tous être compréhensifs. Voulez-vous bien vous tenir de côté pour que le Maître puisse passer? Faites-le, je vous en prie. "
Et voilà venir Matthieu, Marc, et les autres. Ils disaient : " Eh bien, nous - nous ne voulons pas être rudes. Nous - nous ne sommes pas ici pour cela. Mais notre Maître est très fatigué. Il n'a pas pris Son déjeuner. Ainsi, nous sommes - nous sommes - nous voulons que vous vous teniez de côté, s'il vous plaît. "

32 Un - un homme se tenait là, que Zachée avait peut-être aperçu. Quelques jours avant, lors d'une des réunions dans une maison d'affaires, un médecin se trouvait là et avait dit à ce petit homme dont la fillette faisait une forte fièvre, que celle-ci n'allait pas survivre…?… Il avait fait tout ce qu'il pouvait pour elle.
Et Zachée, quand il a écarté sa feuille pour regarder, il vit cet homme prendre le tournant, tenant le bébé enveloppé d'une couverture. Il s'est dit: " Quelle imprudence ce père fait en essayant de suivre ce - ce soi-disant prophète. Le voilà qui prend le tournant avec ce bébé, qui a la fièvre, et il se tient là dehors avec ce vent. "
Mais, vous savez, tout comme Zachée, quand vous croyez réellement, rien ne va vous arrêter. Vous… Comme il voulait lui apporter ce bébé... Et chaque fois qu'il prenait un tournant ou changeait de direction, on le repoussait. Mais il - il a persévéré. Il a continué. Finalement, arrivée à ce tournant, la petite mère accourut avec l'enfant dans ses bras. Et elle est certainement tombée. Et elle a dit : " Seigneur, aie pitié de mon enfant. " Et là se tenait le père de l'enfant, en larmes lui aussi, il était un ami de Zachée.
Il s'est dit : " Qu'est-ce qui a changé son attitude? " Ainsi, il n'arrivait pas encore à comprendre qui était cet homme. Il se trouvait là dans la foule.
Tout à coup il vit une main se tendre et toucher le dessus de cette petite couverture. Et on ôta la couverture qui couvrait la fillette et celle-ci se mit à sautiller dans la rue. Eh bien, il doit y avoir quelque chose de réel là-dedans, Zachée.

33 Finalement, l'Homme apparut. Et une fois qu'il L'a regardé, Zachée avait déjà changé d'opinion, juste au premier coup d'oeil sur Lui. Le voilà; Il n'était pas comme les autres hommes. Il avait quelque chose de différent: humble, doux, aimable. Cependant, il semblait que s'Il parlait, le monde toucherait à sa fin. C'était un personnage différent de ce qu'il s'était imaginé. Son attitude commença à… Quand il Le vit, il commença à perdre toute sa raideur. Il vient en descendant la rue… Il s'est dit, par-dessus cette petite feuille, regardant pour voir ce qui se passait… Et comme Il avançait, Il arriva juste en dessous de l'endroit où il se trouvait. Zachée se dit : " Tu sais, cet Homme pourrait être un Prophète. Peut-être que Rébecca avait raison. Elle doit connaître les Ecritures mieux que moi. "
Il marchait donc là, la tête baissée, marchant avec humilité, avec douceur, comme toujours, et les disciples écartaient les gens de Son chemin. Et quand Il arriva juste en dessous de l'arbre, Il s'arrêta. Zachée regardait par-dessus les feuilles, quelque chose comme cela. Jésus leva les yeux dans l'arbre, Il dit : " Zachée, descends. "
Non seulement Il savait qu'il était dans l'arbre, mais Il savait aussi qu'il s'appelait Zachée. Il eut bien moins de difficultés pour descendre de l'arbre qu'il n'en avait eu pour y grimper. Il le connaissait. Le miracle était opéré sur lui.

34 Voyez-vous? Il a dit : " Seigneur, j'ai eu tort. Je suis prêt à confesser que j'ai tort. Si j'ai pris quoi que ce soit injustement, je - je vais le rembourser. Je vais donner la moitié de mes biens aux pauvres. "
Jésus a dit: " Aujourd'hui le salut est venu dans ta maison. "
Qu'est-ce qui le changea? C'était quoi le changement, frère et soeur? Pensez-y un peu. Le changement, c'était quelque chose d'authentique qu'il avait vu. Il avait entendu parler de toutes les promesses qui avaient été faites, le sacrificateur avait parlé de ce qui avait été, du grand prophète Moïse, du grand ceci, cela, annonçant la promesse de quelque chose de glorieux dans le futur, mais il ignorait ce qui se passait dans l'entre-temps. Il en est ainsi avec l'homme. Il avait vu quelque chose d'authentique, quelque chose qu'il a pu voir personnellement. Le miracle avait été opéré sur lui. Cet Homme était ce Prophète-là, car Il ne le connaissait pas, Il ne l'avait jamais vu non plus dans l'arbre. Mais quand Il est arrivé juste en dessous de l'arbre, Il s'est arrêté, puis a levé les yeux et dit : " Zachée, descends. Aujourd'hui le salut est venu dans ta maison. "

35 Frères, ce qui change les pensées des hommes, ce qui change leur attitude, c'est quelque chose de réel. Des fois, il faut se bousculer, assurément, pour atteindre la chose. Mais ce matin, si vous vous approchez de Christ avec - avec cette - cette pensée dans votre coeur : " Je ne serai pas un critiqueur. Je vais plutôt étudier les Ecritures pour voir qui Il était ", s'il venait à la réunion ce soir…
Avant de venir, étudiez et voyez ce qu'Il était. Tout ce qu'Il était, Il doit être le même aujourd'hui. Son… Comme je l'ai dit hier soir, si beaucoup d'entre vous étaient là... Vous voyez? Dieu s'identifie-t-Il par Ses caractéristiques? Il doit toujours continuer comme cela, car Il est le même hier, aujourd'hui, et éternellement. Les coeurs des hommes sont - sont si… Un homme ou une femme qui craint réellement Dieu, un homme d'affaire, qui qu'il soit, il est toujours… Il y a dans son coeur, pour peu qu'il y ait la crainte de Dieu en lui, quelque chose qui le pousse à connaître quelque chose sur Dieu.

36 Dites donc, je ne vous ai pas dit ce qui est arrivé à Zachée. Il est devenu membre du chapitre des Hommes d'Affaire du Plein Evangile de Jéricho. Vous voyez? Je voudrais vous parler encore de lui. Vous voyez? Eh bien, certainement, il ne pouvait être rien d'autre qu'un membre du Plein Evangile, bien sûr. C'est tout ce que Jésus a prêché. Et là, il est donc devenu membre. Vous devriez également en être membre.
Maintenant, remarquez. Il voulait pourtant voir quelque chose de réel, et quand il vit lui-même quelque chose de réel, qui était identifié dans les Ecritures, alors il était prêt. Ce sont les choses réelles qui représentent...

37 Juste une petite histoire avant de terminer. Combien ici sont des chasseurs? Faites voir vos mains, mes frères qui êtes ici. Oh! la la! Je savais bien que je n'étais pas seul. J'aime donc faire la chasse, je - j'avais l'habitude de monter dans les bois du Nord, dans le New Hampshire. C'est le milieu du cariacou. J'aime bien les chasser. Et j'avais l'habitude de monter là-haut chaque année. Et j'avais là-bas un partenaire qui s'appelait Burt Caul, l'un des hommes les plus braves avec qui j'aie chassé. Et ma nature m'a toujours attiré vers les bois. Je suis né dans les bois, il m'a toujours semblé avoir grandi là-bas. Même ma conversion n'a pas ôté cela de moi.
Ce n'est pas tellement pour avoir du gibier, mais c'est juste pour me retrouver dans les bois, je crois que Dieu s'y trouve. Le voir, comment Il agit, comment la nature meurt, va dans la terre et réapparaît dans la résurrection. Le soleil se lève le matin, un petit bébé qui naît, et puis, vers neuf heures, il va à l'école, et vers dix heures, il en sort. A douze heures, il est dans toute sa force. A quatorze heures, il a à peu près mon âge. A dix-sept heures, il a quatre-vingts ans; il meurt. Il va sous terre. Il a accompli le dessein de Dieu. Il n'est pas mort. Il reviendra le lendemain matin. C'est Dieu qui rend témoignage qu'il y a la vie, la mort, l'ensevelissement et la résurrection.
Observez ces arbres qui sont là. L'automne passé, la sève est descendue dans la racine de l'arbre avant que le gel ni quoi que ce soit d'autre ne vienne. Que faisait-elle? Elle descendait dans la tombe. Qu'arrive-t-il ensuite? Elle remonte au printemps. Elle n'est pas morte. Elle descend et repose dans la terre, puis remonte. Si elle reste là haut, alors l'hiver va la tuer. Vous voyez? Dieu a… Ce n'est pas l'intelligence de la sève qui envoie cette sève dans la terre; c'est la voie à laquelle Dieu a pourvu. Cela suit donc tout simplement la voie à laquelle Dieu a pourvu : elle descend dans la terre, elle se cache pendant l'hiver et revient avec une nouvelle vie l'année suivante, témoignant par là qu'il y a la vie, la mort, l'ensevelissement et la résurrection. Partout c'est la même chose, Dieu dans Sa glorieuse création, rendant témoignage de Lui-même.

38 Ce chasseur est un excellent tireur, un bon tireur. Mais c'était l'homme le plus cruel que j'aie jamais connu. Il - il se moquait tout le temps de moi. Il tirait sur les faons. Eh bien, ce n'est pas que ce soit mal de tirer sur un faon si la loi le permet. Mais… Vous savez, Abraham tua un veau et en donna à manger à Dieu. Il ne s'agissait donc pas du - du sexe ou plutôt de la taille; il est question de l'attitude. Il tirait sur eux juste parce que cela me faisait mal.
Et il disait : " Oh ! vous êtes un peureux comme les autres prêtres. Billy, tu serais un bon chasseur si tu n'étais pas un prédicateur. " Et il disait : " Mais tu es trop peureux. C'est ainsi que sont ces gens de prédicateurs. " Il disait : " Ils sont - ils sont trop peureux. "
Et je disais : " Burt, tu es cruel. " Ses yeux étaient quelque peu comme ceux d'un lézard. Et il disait… Ses yeux étaient comme ceux d'un lézard, comme les femmes qui essaient de se farder les yeux, vous savez, remontant comme cela.
Il disait… Et il me regardait de la tête aux pieds comme cela et disait : " Tu es vraiment un peureux. "
Il tirait donc sur ces petits faons, il en tuait un, il le laissait là et continuait tout simplement, il en tuait un autre, juste pour me faire mal.
Il disait : " Un de ces jours, je te détournerai de la prédication. "
Je disais : "Oh! non, Burt. Non, non. "

39 Alors, un jour… En automne, je suis allé là-haut, mais c'était tard. La saison avait été ouverte depuis environ une semaine et j'étais occupé. J'étais garde-chasse de l'Etat de l'Indiana, et je - j'étais occupé, et c'était juste pendant la saison de chasse. Je devais donc prendre mes vacances. J'y suis allé un peu en retard. Et ces cariacous, quand on leur tire dessus, … Vous dites de Houdini qu'il est un spécialiste de l'évasion, oh! la la! il n'est qu'un amateur à côté d'eux. Et ainsi donc, ils restent parfaitement cachés. Et c'était des nuits au clair de la lune, et il y avait environ six pouces de neige sur le sol, c'était favorable pour suivre les pistes.
Ainsi, quand Burt est venu à la cabane où je me trouvais, il a dit : " Dis donc, Billy, j'en ai une bonne pour toi cette année. "
Et j'ai dit : " Et c'est quoi? "
Il a mis la main en poche, et il en a tiré quelque chose. Et il avait un petit sifflet. Il a sifflé, et cela produisait exactement le cri d'un petit faon réclamant sa maman, le petit du cerf, vous savez, réclamant sa maman.
J'ai dit : "Burt, combien tu peux être cruel! " J'ai dit : " Tu veux dire… Tu ne vas pas faire une chose comme ça? "
Il a fait : " Ha !Ha ! Espèce de prédicateur peureux. "

40 Et ce jour-là, nous sommes allés chasser et nous sommes allés à la gorge de Jefferson. Et on n'avait pas à s'inquiéter à son sujet; il savait comment rentrer. Nous sommes donc montés jusque vers midi, et alors nous nous sommes séparés, et l'un est allé d'un côté et l'autre de l'autre. Et alors, quand nous abattions notre cerf, nous le suspendions. Et - et ensuite, nous allions chercher nos chevaux pour aller le prendre.
Nous sommes donc arrivés vers onze heures et nous n'avions pas vu une seule piste, pas une seule. Tous les cerfs étaient couchés. Ils sont dans les buissons, sous les tas de broussailles et tout, là où… les sommets des arbres, là où les bûcherons étaient passés. Et ils - ils se cachaient et restaient retranchés puisqu'on avait tiré sur eux. Ils étaient effrayés.

41 Vers onze heures, Burt s'est arrêté et s'est assis. Il y avait une petite clairière à peu près, oh, de la dimension de l'intérieur de ce bâtiment, peut-être deux fois cette dimension, une petite clairière, là. Et il s'est assis. Il s'est retourné pour prendre, pensais-je, son - son thermos qu'il avait dans son manteau. D'habitude nous amenons un thermos, et nous avons du chocolat chaud, car cela est nutritif, vous savez, et alors - et alors, nous prenons un sandwich, après quoi nous nous séparons.
Nous étions en train de monter vers la limite de la forêt, je me suis donc dit que Burt allait peut-être prendre son sandwich. Il s'est donc assis et il a fait sortir ce thermos… Et je pensais qu'il allait le faire sortir. J'ai simplement posé mon fusil contre un arbre et je me suis mis à chercher le mien. Mais, en fait, c'est ce petit sifflet qu'il faisait sortir.
Alors, quand il a fait sortir ce petit sifflet, il a soufflé dedans. Quelqu'un a-t-il déjà entendu le cri d'un pauvre petit faon? C'est plutôt pitoyable, de toute façon. Et quand il souffla dans ce sifflet, à ma surprise, juste en face de lui, une très grosse mère biche s'est redressée. Eh bien, la biche, c'est la mère cerf. Elle s'est donc redressée. Ses grands yeux bruns et…?… ces grandes oreilles étaient dressées, comme cela. Vous voyez, son petit était en difficulté.

42 Et il siffla encore, et elle regarda tout autour. Et elle s'avança tout droit jusque dans cette clairière. Eh bien, c'est inhabituel (vous tous chasseurs le savez) qu'un cerf fasse cela. Elle s'est avancée là. Je pouvais voir ses gros yeux. Elle n'était pas à plus de 20 yards [environ 18 m - N.D.T.] de moi.
Et je me suis dit : " Oh ! Burt, tu ne peux pas faire ça. Tuer cette précieuse pauvre mère, qui cherche son petit, et tu la trompes comme cela ! "
Et ce sifflet avait retenti, et elle était - elle s'est avancée là. Et le chasseur releva le levier de sa carabine de calibre 30-06, puis le fit descendre. Cela arma le fusil, vous savez, le dispositif de sécurité étant désactivé. Et elle entendit cela, et elle regarda tout autour et vit le chasseur. Ses oreilles se rabattirent immédiatement. D'habitude, elle aurait détalé, et pour commencer, elle ne se serait pas avancée là à cette heure là du jour.
Mais, voyez-vous, elle était une mère. Il y avait quelque chose en elle, elle - quelque chose d'authentique, quelque chose… Elle ne faisait pas une mise en scène. Elle était une mère. Elle était née une mère, et son petit était en difficulté, et c'est ce qui la préoccupait.

43 Et Burt me regarda avec ses yeux de lézard et sourit. Et j'ai dit : "Burt, ne fais pas ça. Ne fais pas ça." Il a simplement souri, il s'est retourné avec cette carabine.
Oh! la la! il était un tireur d'élite. Et je savais que lorsque ce fil de la lunette pointerait son fidèle coeur de mère, il le lui ferait sauter. Vous voyez, elle ne se tenait pas à 20 yards [environ 18 m - N.D.T.] 180 gros grains et - une balle en forme de champignon, contenant 180 grains, et il ferait tout simplement sauter son coeur directement de part en part. Je me suis dit: " Comment peux-tu être si cruel pour faire sauter le coeur de cette précieuse mère à la recherche de son petit, comment peux-tu faire cela, Burt? ", me disais-je. Et j'ai vu son bras descendre. Je ne pouvais pas regarder cela. Je ne pouvais simplement pas le faire. J'ai tourné le dos. Je - je ne pouvais pas voir cela, cette authentique et fidèle mère se tenant là. Elle n'était pas une hypocrite. Elle ne faisait pas semblant pour offrir un spectacle. Elle était une mère. C'est pour cela qu'elle faisait cela. La mort ne signifiait rien pour elle; le petit était en difficulté. Elle se souciait plus de son petit que de sa propre vie. Peu importe que le chasseur tire ou quoi d'autre. Son coeur loyal était en train de battre. Sa maternité, la maternité en elle appelait. Son petit pleurait. Quelque chose en elle palpitait. C'était réel.
Et comment ce chasseur cruel pouvait-il faire sauter ce coeur loyal? Je ne pouvais simplement pas voir cela. J'ai détourné la tête. Je me suis dit: "Ô Seigneur Dieu, ne le laisse pas faire cela ! " Je me tenais comme ceci. Je ne pouvais pas entendre… Je ne voulais pas entendre la détonation de la carabine. C'était simplement trop.
Et j'ai attendu; le coup n'est pas parti. Et je me suis retourné et j'ai regardé, et cela allait comme ceci. Il n'a pas pu le faire. Il s'est retourné et m'a regardé, et ces gros yeux avaient changé. Des larmes coulaient sur ses joues. Il m'a regardé, ses lèvres tremblaient. Il a jeté la carabine sur le talus de neige, il m'a saisi par la jambe de mon pantalon, il a dit : " Billy, j'en ai assez de cela. Conduisez-moi à ce Jésus dont tu parles. "
Là, sur cet amoncellement de neige, je l'ai conduit au Seigneur Jésus. Pourquoi? Il avait vu quelque chose de réel. Il avait été dans toutes sortes d'églises. Il avait vu quelque chose qui n'était pas un simulacre. Il avait vu quelque chose d'authentique.

44 Mes amis, nous pourrions avoir des statuts, des ordonnances d'églises, des théologies et tout le reste, mais il existe un vrai et authentique Jésus. Regardons à Lui en cet instant même, pendant que nous avons la tête inclinée pour la prière. Alors que vos têtes sont inclinées, j'aimerais vous poser une question, vos coeurs étant aussi inclinés. Combien ici… Maintenant, à vous qui confessez être chrétien mais qui ne l'êtes pas… si vous n'avez qu'une confession… Mais combien d'entre vous aimeraient être chrétiens autant que cette biche était une mère, avec quelque chose de très authentique en vous, qui semble représenter plus que votre vie, ou tout ce que vous avez?
Et vous diriez, vous pourriez dire ceci : " Frère Branham, je suis un membre d'église. Je suis un homme d'affaires, une femme d'affaires, quoi que ce soit d'autre, une ménagère. Mais en réalité, pour ce qui est d'être ce genre de chrétien tel que je peux mettre de côté tout ce qui est du monde, supporter les critiques et tout autre chose, je - j'aimerais être autant… Dans mon coeur, je voudrais être un chrétien autant que cette biche était une mère. "
Maintenant, pendant que vos têtes sont inclinées et vos yeux fermés devant Dieu, j'aimerais vous demander au Nom de Christ, en cette fin d'âge : " Voudriez-vous simplement lever la main? " Je ne peux pas faire l'appel à l'autel car il n'y a pas de place. Mais dites simplement : " Priez pour moi, Frère Branham, afin que je sois ce genre de chrétien qui l'est autant que cette biche était une mère. " Que Dieu vous bénisse. Il y a des mains partout. " Que je sois un chrétien autant… "
Eh bien, Zachée, quand vous levez la main, cela montre qu'Il vous a vu. Eh bien, pourquoi ne descendez-vous pas simplement de l'arbre? Il va aller dîner chez vous aujourd'hui. Il restera avec vous le reste de vos jours.

45 Père céleste, nous sommes reconnaissants pour le Seigneur Jésus, pour Sa Présence. Et nous sommes conscients qu'il y a quelque chose ici qui a fait que des hommes et des femmes, certains d'entre eux ont même confessé être des chrétiens depuis des années… Mais il y a eu - il y a quelque chose ici qui les appelle même s'ils ont fait une confession, même comme Zachée, mais une fois que Christ les a touchés… Ils ont levé la main en guise de témoignage que quelque chose en eux leur a dit de le faire.
Qu'ils sachent maintenant même que c'est Jésus. Il devait passer par ici ce matin, et Il est passé. Il y avait, je pense, quelque cent cinquante mains levées, Seigneur. Je Te prie de visiter chacun d'eux et de leur donner la réalité qui consiste à être un véritable chrétien. Peu importe combien le monde cherche à nous décourager, combien les autres cherchent à nous décourager, que nous puissions savoir que c'est un combat pour y arriver. C'est un effort que nous devons déployer. Mais quand nous entrons en contact avec quelque chose d'authentique, de réel, alors cela nous change.
Je Te prie de changer chaque coeur, Seigneur, et de faire que tout celui qui est dans Ta divine Présence en ce moment fasse entrer le Saint-Esprit dans sa vie, pour qu'il soit autant chrétien que cette mère biche était une mère. Elle était née une mère. Et puissent-ils naître de l'Esprit de Dieu et devenir de véritables disciples de Jésus-Christ.
Puissent-ils descendre aujourd'hui de leur sycomore. Accorde-le, Seigneur. Puisses-Tu rentrer avec chacun d'entre nous, et demeurer là avec nous jusqu'au jour où Tu viendras pour nous ramener à notre demeure éternelle. Car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

46 Tous mes remerciements. Que le Seigneur vous bénisse. Je vous ai gardés jusque tard. J'étais supposé quitter ici à dix heures. Il est onze heures moins dix. J'espère que Dieu prendra ces quelques petites paroles brutes, que j'ai apportées étant nerveux et tendu, et qu'Il nourrira votre coeur. Souvenez-vous, il y a quelque chose d'authentique en Christ. Que Dieu vous bénisse.

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