Crois-Tu Cela?

Date: 50-0115 | La durée est de: 1 heure | La traduction: Shp
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1          Merci, Frère Bosworth. Bonsoir, assistance. Il fait bon être ici. Et asseyez-vous, s’il vous plaît.

Tout le monde se sent-il bien? J’espère que oui. J’étais très content ce matin, en allumant la radio, de suivre l’émission qui passait au temple, oh! la la, et d’entendre les témoignages des gens qui ont été guéris. Hier soir, nous avons eu une interruption spontanée, et l’Esprit du Seigneur est descendu sur nous dans une grande effusion. Nous nous attendons à ce que cela augmente davantage tout le temps. Je crois que ça sera le cas, pas vous?

Et si je ne me trompe pas, il y a un homme assis juste devant moi maintenant, si je suis... avec un badge de ministre. Vous étiez dans un fauteuil roulant hier soir ou quelque chose comme cela, n’est-ce pas? [L’homme dit: «Oui.»–N.D.E.] Je venais de faire une déclaration il y a quelques instants. Je ne sais pas ce qui est arrivé entre là et cela ; vous n’êtes plus dans un fauteuil roulant, si vous êtes simplement assis là. Mais cet homme a une forte foi. Et s’il n’est pas déjà guéri, si on l’a transporté et qu’on l’a mis là, je ne sais quoi, je crois que cet homme va être guéri durant la réunion. Je pensais que c’était lui qui tirait, hier soir. C’était ça, en partie. Ayez simplement bon courage, et croyez de tout votre coeur.

Maintenant, je n’ai aucun moyen de contrôler ces choses. C’est Dieu qui opère la guérison et je... Tout ce que je fais, c’est simplement parler et montrer ce qu’Il m’a ordonné de faire. Mais c’est Dieu qui doit opérer la guérison. Nous croyons tous cela, n’est-ce pas?

2          Eh bien, cet après-midi, je suis venu, non pas sous l’onction pour la guérison, ce que nous... On vient juste pour parler de la Parole, essayer de stimuler la foi, et vous amener à croire en Jésus.

Ça a été une semaine très agréable, la semaine passée. Des foules ont été pratiquement les plus réduites que j’aie jamais eues de toute ma vie, dans–dans des réunions, le public. Je crois que c’est l’assistance la plus petite à avoir... Ceci étant la cinquième soirée, je pense, ou on tend vers la sixième soirée de service, que j’ai donc eue depuis tout le temps que j’en tiens, même quand j’étais dans de petites églises avant d’aller ailleurs.

Mais il y a eu une unité à ce sujet. Et je me rends compte que la ville a été très durement ciblée ; il y a eu beaucoup de services. L’autre jour, j’ai reçu un chèque qui avait été donné en offrande, il appartenait à un autre homme. Il était censé l’avoir reçu en août passé. Quelqu’un a confondu et l’a placé dans–dans notre offrande, un autre homme qui était passé dans la ville.

3          Frère Roberts a été ici il y a quelque temps. Et puis on dirait, à voir la façon dont cela... Tout le monde est dans de campagnes et en déplacement. Et nous cherchons tous à faire quelque chose de bien pour l’humanité souffrante. Et je suis sûr que c’est le dessein du coeur de chaque homme, c’est d’essayer d’aider, ou de faire quelque chose pour l’Eglise.

On a assisté à beaucoup de grands services l’année passée ici à Houston. Et le... On dirait que c’est pratiquement sur la même ligne: c’est la prédication de l’Evangile, la prière pour les malades et autres. Et quoi que ce soit, nous–nous remercions Dieu pour ce qu’Il a fait et pour les résultats qui ont été obtenus par chaque...

4          Mais, amis, réunion après réunion, réunion après réunion, réunion après réunion, on s’épuise. Je sais que c’est ça, car, dans mon propre domaine de prière pour les malades, et le fait que je suis dans des réunions après tant de soirées... A vrai dire, hier soir aurait été notre dernière soirée. Voyez? Cinq soirées, c’est pratiquement la limite pour nous, trois à cinq soirées, et puis nous allons ailleurs.

Les autres ministres qui prêchent la guérison par la Parole, il faut parfois un long moment pour édifier la foi comme cela. C’est... Parfois ils restent six, huit, dix semaines, peut-être, trois mois, parce que c’est nécessaire pour eux de faire cela.

Mais ici, en haut, c’est juste pour démontrer comme d’habitude, montrer ce que–ce que Dieu a fait de cette façon surnaturelle, eh bien, ça ne dure pas longtemps avant que les gens... Les quinze ou vingt premières minutes, si ce sont des gens spirituels, ils saisiront tout de suite, et puis des choses commencent à se produire. Et généralement, en moins de cinq jours, nous–nous quittons la ville pour aller ailleurs.

5          Il m’incombe généralement durant un temps de parler un tout petit peu à l’assistance sur le message d’évangélisation. Ils m’ont demandé le dimanche après-midi de... si je voulais prêcher, ou du moins essayer. Et je ne suis pas un prédicateur.

Quand j’ai entendu votre pasteur, l’un des pasteurs ici, frère Richey, à l’émission radiophonique de ce matin, je me suis dit: «Oh! la la! s’il est assis à l’estrade cet après-midi, oh! la la! quelle impression aurais-je.» Mais je... Tout ce que je peux faire, c’est faire de mon mieux pour la gloire de Dieu. Je ne suis pas instruit, j’ai de ce côté-là beaucoup de défauts qui m’empêchent d’être un prédicateur. Je ne suis pas un prédicateur.

Et j’ai souvent fait cette petite déclaration avant de commencer le message... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

6          Une fois, quand j’étais un petit garçon, mon papa était un parfait cavalier. Il pouvait bien monter un cheval, dresser des chevaux et autres.

Franchement, cela... c’était lors d’une compétition d’équitation qu’il a rencontré ma mère. Il avait à peu près dix-neuf ans, dix-huit ou dix-neuf, et elle, quatorze. Ils se sont mariés. Et je suis né alors que ma mère n’avait pas encore atteint seize ans.

Mais j’avais toujours désiré être comme mon papa. En effet, un jour, je me disais, alors que j’étais un petit garçon, que quand je serai devenu un homme, j’allais être un vrai cow-boy. C’est un grand mot à prononcer au Texas, n’est-ce pas? Mais... on dit que c’est la patrie de cow-boys, alors...

Un petit garçon aime, vous savez, lire les magazines sur l’histoire de Western, aller au cinéma et autres. Bon, je pensais que la haute ambition pour moi était de devenir un cow-boy. J’attendais simplement le temps où j’en arriverai à porter ces jambières de cuir, vous savez, et des bottillons, un très large chapeau et... Oh! J’étais... j’avais un grand enthousiasme.

7          Alors, quand j’ai eu environ dix-huit ans, eh bien, je suis allé à l’ouest, en Arizona, pour être un cow-boy. J’avais fui la maison.

J’avais une petite habitude avant de quitter la maison: faire l’équitation. Je prenais un vieux cheval de labour, un vieux, et je labourais avec lui toute la journée, et le pauvre vieux cheval ne pouvait guère remonter jusqu’à l’abreuvoir pour boire. Je lui enlevais le harnais, et je me procurais une poignée de graterons, je les mettais en dessous de la selle, je faisais descendre cela, et puis, d’un bond, je montais dessus.

Et le pauvre vieux cheval était vieux et raide, il ne pouvait pas se lever. Fatigué, vous savez, il se tenait simplement là, braillant, sautillant. Je prenais mon vieux chapeau en paille et je le frappais. Je disais: «Oh! la la! A moins que je ne sois pas un cow-boy.» ...?...

8          Mon jeune frère et les autres s’asseyaient sur le mur de la clôture et se moquaient de moi, vous savez, et ils me donnaient une très forte poignée, disant que j’étais vraiment un cow-boy. Je me disais: «Attendez que j’arrive à l’ouest. Oh! la la! Je vais leur montrer ce qu’est un cow-boy venant de l’Indiana.»

Je suis allé à l’ouest. Je me rappelle le... J’avais assez d’argent. J’allais me procurer une paire de jambières en cuir. Je pensais en avoir assez. Je suis allé là. Une très grosse et belle paire où était mentionné A-R-I-Z-O-N-A, avec au bout des têtes de boeufs comme ça, deux gros boutons d’airain à la place de ses yeux. Je me suis dit: «Oh! la la! Cela a l’air joli. Essayons-le.» Je les ai enfilées.

Pouvez-vous voir un de ces tout petits poulets avec des plumes rabattues sur sa patte, c’est à peu près l’air que j’avais. Il y avait environ trois pieds [91,44 cm] de cuir qui retombaient par terre. Ces jeunes gens avaient de longues jambes là, c’était trop pour l’Indiana.

J’ai vu tout cela ; je me suis dit: «Oh! la la! J’offrirai un beau spectacle en traînant tout ce cuir dans la rue comme cela.» Je me suis dit: «Quel... Hum.» Je me suis donc dit: «Eh bien...»

9          On allait organiser un rodéo, alors je... Un homme a dit... J’ai dit: «Combien ça coûte?» J’ai trouvé que ça coûtait environ vingt-cinq, trente dollars. Oh! la la! J’avais environ trois ou quatre dollars.

Il a dit: «Vous feriez mieux de changer pour une paire de Levis.» C’est ce que j’ai donc fait. Et je suis sorti. C’était la première fois pour moi de voir un rodéo. J’ai vu tous ces cow-boys en ligne sur le mur de clôture, et je me suis dit: «Eh bien, je vais y aller et m’y asseoir aussi.»

Je m’étais procuré un large chapeau, qui était on dirait une affaire en carton-pâte, vous savez, et cela avait vraiment l’air d’un chapeau western. Je suis monté là à côté de ces grands gaillards, j’ai regardé tout autour, vous savez, comme si j’étais aussi grand qu’eux.

On a fait venir un homme là, qui allait monter un certain cheval. Quand il est sorti des stalles de départ, eh bien, il est monté sur la selle d’un bond, et ce cheval a fait à peu près deux bonds. J’ai reconnu que celui-là ne ressemblait pas à mon vieux cheval de labour à la maison. On dirait qu’on pouvait mettre toutes les quatre pattes dans un bassin à eau et lui enlever la selle. Il a fait environ deux bonds, et cet homme gisait au milieu de la route là et les ramasseurs sont venus le prendre, le sang lui coulait du nez, des oreilles. Dans quel horrible état il était! L’ambulance a dû l’emporter.

10        Un homme est passé par-là, il a dit qu’il donnerait à tout homme cinquante dollars s’il passait une minute sur ce cheval-là. Il continuait à promener le regard tout autour. Personne ne voulait le monter. Il m’a regardé droit en face, il a dit: «Es-tu un cavalier?»

J’ai dit: «Non, monsieur.» J’ai très vite changé d’avis. Quand je... Je savais que ce n’était pas mon vieux cheval de labour que je montais.

De même, quand j’étais ordonné au début dans l’Eglise baptiste, oh! la la! j’étais le prédicateur le plus heureux qu’on ait jamais vu. Quelqu’un demandait: «Etes-vous un prédicateur?»

Je répondais: «Oui, monsieur.»

11        Un jour, alors que je tenais ma première réunion chez les gens de la sainteté, j’étais à Saint Louis, et j’ai rencontré révérend Robert Daugherty. Il était dans une réunion sous tente. Je suis allé là ce soir-là, et sa petite fille venait d’être guérie. Son témoignage a été publié là.

Et il allait m’amener là à la réunion, là où il la tenait. Il s’est levé là, il s’est mis à prêcher. Et c’était la première fois pratiquement que j’entendais donc un prédicateur pentecôtiste prêcher. Ce jeune homme prêchait jusqu’à ce que ses genoux se collent. Il descendait jusqu’au plancher, il retenait son souffle. On pouvait l’entendre à deux pâtés de maison. Il se relevait en prêchant.

Quelqu’un a demandé: «Etes-vous prédicateur?»

J’ai dit: «Non, monsieur.» Non, non. Avec mes vieilles et lentes manières de baptiste, on n’y pense pas si vite. C’est tout. Donc, je... Je n’étais donc pas un prédicateur après avoir entendu cela. Je me suis alors tenu tranquille, depuis lors. Quand je suis avec les hommes du plein Evangile, je ne suis pas prédicateur. J’ai simplement laissé aller cela. J’ai dit: «Non, je vais prier pour les malades.» Laissez cela aller comme cela.

12        Mais j’apprécie vraiment venir en ce jour-ci comme ceci, pour essayer de lire une portion de la Parole et expliquer Cela au mieux de ma connaissance ; car tout... Je crois que c’est la vérité. Chaque Parole de Dieu est la Vérité. Ainsi donc, quand on vient à la réunion comme ceci, on n’a pas à venir sous l’onction de la guérison. On n’a pas à prier ou à jeûner. J’entre simplement et je me mets à lire la Parole et je ne sais quoi. Voyez-vous? Il y a une atmosphère différente lorsqu’on prêche la Parole par rapport à celle qu’il y a quand on est sous l’onction de cet Ange de Dieu. En effet, vous êtes très sensible à chaque esprit. On sent comme si c’est encastré dans le mur, et vous sentez l’un tomber ici ou là comme cela.

13        Et alors, cet après-midi, je suis venu pour essayer de parler un peu sur la Parole. Et je cherchais à décider juste... Je pensais que j’allais parler sur un petit sujet dont j’ai l’habitude: Montre-nous le Père, cela nous suffit. Jean 14. Frère Lindsay a dit: «Je souhaiterais que vous attendiez un peu plus longtemps, qu’on ait cela–qu’on ait cela sur bande.»

Je me suis alors dit que je pourrais dans ce cas parler de la résurrection de Lazare, comment il a été ressuscité d’entre les morts. Je ne sais pas si j’en ai parlé quand j’étais ici auparavant ou pas. En ai-je parlé? D’accord.

Au chapitre 11 de Saint Jean, si vous voulez lire avec moi pendant quelques instants... J’aime vraiment la Parole, pas vous? Oh! la la! La Parole est réelle. Et à partir du–du verset 20, du chapitre 11 de Saint Jean. Et suivez attentivement, accordez-moi toute votre attention pendant quelques instants.

14        Je vais déposer ma montre ici et essayer de partir bien vite, afin de vous permettre de–d’aller tôt, de rentrer chez vous, prendre votre dîner. C’est encore le souper dans l’Indiana. Mais je ne sais pas ce qu’il en est ici. Mais je suis bien un gars sassafras, à l’ancienne mode, qui croit toujours qu’il y a le dîner, le petit-déjeuner et le souper pour moi. De toute façon, mon souper goûte tout aussi bien que votre dîner pour vous. C’est bien. Chapitre 11, verset 20, voici ce que nous lisons:

Lorsque Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla au-devant de lui, tandis que Marie se tenait assise à la maison.

Marthe dit à Jésus: Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort.

Mais, maintenant même, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera.

Jésus lui dit: Ton frère ressuscitera. (J’aime ça, pas vous?)

Je sais, lui répondit Marthe, qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. (Voyez, ils croyaient à la résurrection générale.)

Jésus lui dit: Je suis la résurrection et... vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ;

Et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela?

Elle lui dit: Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde.

15        Inclinons la tête un instant pour la prière.

Notre Père céleste, nous sommes assemblés ici dans cette salle cet après-midi dans un seul but: glorifier Jésus-Christ, Ton Fils. Et je Te prie, Père, de bien vouloir, pour ainsi dire, tirer le rideau sur tout le reste sauf la Parole de Dieu cet après-midi, dans la puissance de l’Esprit, afin qu’Elle ait un libre passage dans chaque coeur, et que chaque croyant ici présent soit béni, que tous les malades parmi nous cet après-midi soient guéris, et que Dieu reçoive la gloire, et que tous les pécheurs viennent à Jésus. Exauce la prière de Ton humble serviteur, Seigneur, et bénis cette partie du service maintenant. Oins les lèvres de Ton serviteur qui parle, et les oreilles de Ton peuple qui écoute. Car nous le demandons au Nom de Jésus, notre Sauveur. Amen. 

16        Durant ce temps du ministère de notre Sauveur, Il était devenu très populaire. Il habitait chez Marthe, Marie et Lazare, qui étaient tous frères et soeurs. (M’entendez-vous? Très bien.)

Ils étaient frères et soeurs. Et les historiens nous apprennent que Lazare était un scribe, et que Marie et Marthe fabriquaient des tapis et autres pour le temple, ce qui, je pense, peut ne pas être prouvé, ou ça ne change pas tellement, ce qu’ils faisaient.

Mais l’essentiel, c’est qu’ils étaient des amis de Jésus. Et le ministère de Jésus avait tellement prospéré qu’on l’avait appelé hors de la contrée, en ce moment-ci, pour aller faire l’oeuvre missionnaire ailleurs, prêcher l’Evangile, guérir les malades, et accomplir Sa mission sur terre telle que le Père le Lui avait ordonné.

17        Sa naissance, quand Jésus naquit sur terre, Il avait une mauvaise réputation dès le départ. Il a toujours été reçu par des gens simples, souvent raillé par les adeptes des–des sectes religieuses de l’époque et–et par des gens très chics et orgueilleux. Et c’est pratiquement pareil aujourd’hui aussi. C’est pareil.

Ce n’est pas que je cherche à dire que les gens riches ou très chics ne peuvent pas être sauvés ; ils le peuvent, s’ils s’humilient et viennent comme nous autres. Mais nous devons tous passer par une seule voie: c’est venir, reconnaître que nous ne sommes rien et que Lui est tout ; et être disposés à nous abandonner à Lui pour tirer profit de Lui.

Et si jamais vous recevez quelque chose de la part de Dieu, vous devez vous humilier et n’être rien devant Lui, ne rien savoir, mais avoir un seul but ; c’est que vous cherchez à trouver Jésus. Alors, quand vous vous humiliez, Dieu vous élève. Mais quand vous vous élevez vous-même, Dieu veillera à ce que vous soyez abaissé. C’est vrai. Il l’a dit dans Sa Parole.

18        Eh bien, Jésus, à Sa naissance, Il était... Je crois que tous les dons sont prédestinés, la prescience de Dieu. Croyez-vous cela? Je le crois. Je crois qu’il n’y a rien à quoi vous aboutissez en vous débattant vous-même, ou rien que quelqu’un puisse donner à un autre. Je ne crois pas dans cela. Je ne dis pas que ça ne peut pas exister. Ma croyance ne change pas le programme de Dieu. Mais je ne vois pas cela dans les Ecritures.

Pour trouver un fondement à tout ce que je prêche, je crois, ça doit avoir un... Je dois avoir un... quelque chose derrière cela, en d’autres termes, pour tirer foi de ça. Et cela doit provenir de la Parole de Dieu, qui est le fondement de toute foi. La foi vient de ce qu’on entend, ce qu’on entend de la Parole. Et par conséquent, je crois que tous les grands dons ont été prédestinés par Dieu à venir dans le monde.

19        Par exemple, Jésus Lui-même. Il était prédestiné par Dieu à venir dans le monde. Croyez-vous cela? Il était la Semence de la femme qui devait écraser la tête du serpent. Et sa tête devait écraser le–le talon.

Je crois que Moïse a été prédestiné par Dieu. Croyez-vous cela? A sa naissance, il était un enfant particulier. Il a grandi au palais de Pharaon–Pharaon, avec son pied sur le trône pour devenir héritier de... même le fils de Pharaon, pour hériter du trône. Mais il était prédestiné par Dieu. S’il avait été un–un homme ordinaire, il serait allé de l’avant, il aurait reçu ces grands honneurs. Mais il était prédestiné par Dieu à un autre but.

Je pense que Jean-Baptiste... Je crois que c’était sept cents douze ans avant sa naissance qu’il a été vu par le prophète Esaïe, et ce dernier a dit qu’il était la voix de celui qui crie dans le désert. Il était prédestiné par Dieu.

20        Jérémie, avant même qu’il sorte du sein de sa mère, Dieu a dit qu’il le connaissait, Il l’avait sanctifié, Il l’avait consacré prophète des nations, avant même qu’il sorte du sein de sa mère. Est-ce vrai?

21        Je crois que ces choses sont prédestinées. Je pense qu’aujourd’hui, nous, on se laisse travailler plus ou moins par une petite émotion, ou un petit enthousiasme, et parfois cela jette l’opprobre plus que ça ne fait du bien. Ne le pensez-vous pas? Ne dites jamais rien. Par exemple, j’ai vu un homme venir et dire: «Oh! Le Seigneur m’a appelé à prêcher. J’ai été converti hier soir. Le Seigneur m’a appelé à prêcher.» Vous feriez mieux d’attendre, jeune homme. Voyez si Dieu a réellement donné cet appel là. Il y a là une plante, vous savez, qui a été planté à un moment donné. Et quand le soleil chaud est apparu, elle a séché. Assoyez-vous, avant de construire une maison, évaluez le prix et voyez si vous êtes premièrement capable de faire cela. Et puis... Mais parfois, nous sommes enthousiasmés. Et je–je préférerais avoir un peu d’enthousiasme plutôt que de ne pas avoir d’asme du tout, juste avoir quelqu’un d’enthousiasmé à ce sujet.

22        Mais Jésus, dès Sa naissance, est né avec le cachet d’un Enfant illégitime, que Son père était Joseph et qu’Il était né, en d’autres termes, un bâtard, né d’un père qui... d’une mère qui était... Il avait été conçu avant qu’ils fussent mariés. Je dis que cela est faux, car Dieu était Son Père. Il est né d’une vierge.

Puis, nous trouvons que Sa Venue sur terre, avant qu’Il fût ici, il avait été annoncé qu’Il serait ici. Et Dieu, chaque fois...

Eh bien, si j’apporte une doctrine là-dessus, que vous ne croyez pas cela, c’est en ordre. Nous ne nous disputerons pas là-dessus. Mais c’est juste comme si vous m’invitiez à manger une tarte à la cerise chez vous. Et j’aime ça. Et si je prenais une tarte à la cerise, je continuerais à la prendre jusqu’à ce que je tombe sur un noyau ; je ne jetterai pas la tarte, je jetterai le noyau, je continuerai à manger la tarte.

C’est donc ce qu’on fait à ce sujet. Ce que vous croyez, recevez-le. Et ce que vous ne croyez pas, eh bien, mettez ça de côté.

23        Et Dieu, quand Il envoie quelque chose de grand sur la terre, Il l’annonce par des anges. Nous le savons. La naissance de Jésus et tout, ça a été annoncé par l’Ange. Or, des anges mineurs viendront. Disons, par exemple, celui qui vient me visiter, un ange mineur.

Mais quand vous voyez Gabriel descendre, un événement important est en cours. Gabriel a annoncé la première Venue de Jésus, Il annoncera la Seconde Venue de Jésus. Il sonnera la trompette, les morts en Christ ressusciteront. Gabriel, le Grand Archange de Dieu...

24        Ainsi donc, pendant ce temps, avant la naissance de Jésus, eh bien, Marie, la mère, la petite vierge habitait à Nazareth, c’est là qu’elle a grandi.

Et même avant cela, Jean a dû venir comme précurseur. Nous considérons Jean-Baptiste, quel grand homme il était! Jésus, en ce moment-ci de notre Message, allait voir Jean-Baptiste. Il attirait toutes les régions aux alentours de Judée et de Jourdain, vers le Jourdain pour l’entendre. Quel grand homme il était! Il avait été aussi prédestiné.

Et à sa naissance, Zacharie... Avant sa naissance, son père était au temple. C’était son devoir d’offrir de l’encens pendant que les gens priaient, de brûler de l’encens. Et, un jour... Remarquez, c’était un homme pieux (J’aime ça, pas vous?), un adorateur de Dieu.

Eh bien, il y avait un opprobre chez lui. Sa femme était vieille. Elle avait toujours voulu enfanter des enfants, ce que toutes les femmes juives désiraient, mais... On pensait que c’était un grand honneur, et un déshonneur d’être stérile. C’est comme la première femme de David, quand elle s’est moquée de lui du fait qu’il dansait devant l’Arche, Dieu a placé une malédiction sur elle de sorte qu’elle ne pouvait  pas enfanter.

25        Et alors, Zacharie, un homme juste, un homme saint, un homme pieux, lui et sa femme avaient prié, ils croyaient qu’un jour Dieu leur donnerait des enfants ; ils s’étaient accrochés à Dieu. Et alors, en ce temps particulier, pendant qu’il agitait cet encens à l’intérieur, Gabriel, l’Ange, apparut devant lui et lui parla: Après les jours de son service au temple, il devait rentrer chez lui et aller avec sa femme, et elle devait concevoir et enfanter un fils, à qui ils donneraient le nom de Jean.

Zacharie était cependant un homme de bien, un homme saint, un homme juste, qui avait prié pour ces choses... Remarquez cela. Il manqua de croire ce qu’il avait demandé dans la prière, alors que sa prière était exaucée. N’est-ce pas à peu près comme la plupart d’entre nous aujourd’hui? On prie, et si Dieu exauce vos prières, ça vous effraye à mort.

Remarquez. Il avait prié tout ce temps, et Dieu était en train d’exaucer sa prière. Et je le déclare ici. Dieu exaucera chaque prière sincère (Je le crois) à Sa propre manière.

26        Elle avait donc dépassé l’âge d’enfanter. Zacharie a dit: «Oh! Cela n’est pas possible. Oh! la la! Elle est vieille, et moi aussi. Comment cela se peut-il?

Parce qu’il n’a pas cru l’Ange, l’Ange a dit: «Tu resteras muet jusqu’au jour où l’enfant naîtra.» Et il fut frappé de mutité. Et vous savez, les gens l’attendaient. Et quand il sortit, eh bien, il leur a fait signe. Ils ont vu qu’il avait été... il avait vu un Ange.

Et il est allé, et sa femme a conçu, et le petit Jean allait naître.

27        Six mois plus tard, l’Ange est encore allé chez une petite vierge du nom de Marie, elle habitait la ville la plus méchante, pire que Houston, au Texas. Il est descendu dans une ville du nom de Nazareth, et...

Et peu importe combien méchants sont les gens, Dieu... Ce Houston, au Texas, c’est une bonne ville, l’une des plus belles villes où j’aie jamais été. Mais vous ici, comme dans toutes les autres villes, on a partout le bien et le mal. C’est vrai. Ça dépend de... Le bien et le mal ont été placés devant les gens dans le jardin d’Eden. Et cela est toujours là, le bien et le mal.

Si vous voulez voir quelque chose dans une mauvaise ville, une petite ville méchante, vous devriez venir dans ma petite ville, chez moi. D’accord. C’est appelé Le petit Chicago. Ne soyez donc pas indisposés quand j’ai mentionné Houston, Texas.

En effet, Dieu a des enfants partout. C’est vrai. Je crois que quand l’Enlèvement aura lieu, les gens viendront de partout, pour aller dans l’Enlèvement.

28        Et quand cet Ange est descendu à Nazareth... Présentons cela sous forme d’une saynète, un peu, et représentons-nous que c’était un matin de travail, peut-être, une journée de lessive, quand Marie devait aller puiser de l’eau, à la manière des gens de l’Orient, transporter de l’eau sur la tête. Peut-être qu’elle remontait en portant de l’eau... Et tout d’un coup, une forte Lumière a brillé autour d’elle. Et dans cette Lumière se tenait le grand Archange Gabriel, il se tenait là devant elle, et il a dit: «Je te salue Marie, tu es bénie parmi les femmes.»

Eh bien, cette salutation a effrayé la petite vierge. Cela vous effraierait, l’apparence d’un Ange, debout devant vous. Cela m’avait effrayé. Et il a dit: «Tu es bénie parmi les femmes.» Et il s’est mis à lui dire qu’elle enfanterait un fils sans avoir connu un homme, et qu’on Lui donnerait le Nom de Jésus.

29        Eh bien, j’aimerais vous faire remarquer la différence entre Marie et Zacharie. Zacharie, ce ministre, un ministre de l’Evangile, ou un prédicateur, comme c’était à l’époque, sacrificateur au temple, il connaissait toutes sortes de choses qui étaient arrivées auparavant, par la puissance miraculeuse de Dieu, mais il douta de l’Ange dans son cas, alors que Marie a dit: «Je suis la servante du Seigneur.» Elle ne douta pas de ce que cela pouvait se faire ou autre.

Et remarquez combien plus elle devait croire par rapport à ce que lui devait croire. Anne avait eu un enfant auparavant, alors qu’elle en avait dépassé l’âge. Sara avait eu un enfant après qu’elle eut dépassé l’âge. Et cela était déjà arrivé plusieurs fois. Mais Marie devait croire quelque chose qui n’était jamais arrivé. Aucune femme n’avait jamais enfanté comme cela dans le monde, sans avoir connu un homme.

Mais elle avait avantage à croire par apport à Zacharie. Ainsi donc, elle ne douta pas de Dieu. Elle Le prit simplement au Mot. Amen. J’aime ça. Prendre Dieu au Mot. Croire Cela malgré tout. Peu importe à quel point cela paraît impossible, croyez en Dieu, et Il fera s’accomplir cela.

30        Et remarquez. Aussitôt que... Elle n’a pas attendu d’être sûre qu’elle allait avoir cet Enfant. Elle n’a pas attendu de sentir la vie avant de dire quoi que ce soit à ce sujet. Elle s’est mise aussitôt à témoigner, disant aux gens qu’elle aurait cet Enfant alors qu’il n’y en avait encore aucun signe. Que Dieu nous donne beaucoup d’autres Marie. C’est vrai.

N’attendez pas des signes et des prodiges. Prenez Dieu au Mot, mettez-vous à vous réjouir, disant que cela va arriver. Dieu l’a dit.

Je crois que si chaque patient dans cette salle, maintenant même, acceptait cela sur base de la Parole de Dieu et croyait cela, et se mettait à témoigner, et louer Dieu pour sa guérison, la réunion se terminerait sans aucune personne estropiée ici à l’intérieur. C’est vrai. Dieu est tenu d’exaucer Sa Parole.

M’entendez-vous très bien? Est-ce que je parle à très haute voix? D’accord. Priez pour moi.

31        Remarquez. Alors, aussitôt qu’elle s’est mise à gravir les contrées montagneuses de Judée... En effet, l’Ange lui avait parlé d’Elisabeth. Elisabeth et Marie étaient des cousines germaines. Jésus et Jean étaient des cousins germains. Et quand elle gravissait la contrée montagneuse pour voir sa cousine qui était aussi enceinte, quand elle a rencontré Marie, ou plutôt Elisabeth a vu Marie venir, sans doute qu’elles ont couru et se sont mises à se saluer, elles se sont étreintes comme les femmes en avaient l’habitude, quand elles se rencontraient, avec sourire, elles étaient amicales

Je vous assure, c’est tout un problème pour les gens aujourd’hui. Ils n’ont pas l’air amical comme autrefois. Les gens sont devenus trop égoïstes. On en est arrivé à penser qu’on habite un petit monde à soi. Vous savez que c’est la vérité.

Eh bien, vous savez qu’autrefois on allait dans une ferme, quand–quand l’un des voisins tombait malade, on y allait et on aidait à faire son travail ; on coupait du bois et on le ramenait. Et aujourd’hui, vous ne savez pas que votre voisin est mort, à moins que vous le lisiez dans un journal. C’est vrai. L’égoïsme...

32        Et les gens se passent dans la rue ; autrefois, eh bien, on se tenait l’un et l’autre à la main, on se serrait la main, comme cela, disant: «Comment ça va, frère?» Et aujourd’hui, lorsqu’on passe dans la rue, on se donne un petit sourire stupide, et on dresse la tête en l’air. Oh! la la! Il n’est pas étonnant que l’amour ait disparu.

Je déteste ce vieil homme qui pense être plus grand que quelqu’un d’autre. Après tout, vous êtes six pieds [1,82 m] de terre. C’est tout ce que vous êtes. C’est vrai, tout le monde.

33        Il n’y a pas longtemps, je me tenais dans un musée. Il y avait un tableau d’un homme là, de cent cinquante livres [68 kg]. Et on–on donnait une analyse de composants chimiques de son corps. Il valait quatre-vingt-quatre cents. C’est tout ce qu’un homme de cent cinquante livres [68 kg] valait, quatre-vingt-quatre cents. Mais il va se rassurer de porter un chapeau de dix dollars sur ces quatre-vingt-quatre cents, et penser être quelqu’un de grand. C’est vrai. Une femme emmitouflera ces quatre-vingt-quatre cents dans un manteau de fourrure de cent dollars et ne parlera pas à la moitié de ses voisines.

Qu’y a-t-il? L’amour de Dieu vous amène quelque part. C’est vrai. Qu’est-ce? C’est toujours quatre-vingt-quatre cents. Vous vous en occupez très bien. Mais cette âme vaut dix mille mondes, vous laisserez tout y être avalé... C’est vrai. C’est la vérité.

34        Il n’y a pas longtemps j’étais dans une grande réunion. Et une princesse d’une quelconque espèce là était assise dans la réunion, là tout au fond. Si je l’avais vue assise là au fond, tout aussi nue que cette femme-là l’était, j’aurais enlevé mon veston, je serais parti la couvrir, lui demander de la porter, pendant que je prêchais l’Evangile.

Je l’ai fait une fois à une femme. Elle s’est fâchée, elle s’est levée, elle est sortie de la salle d’un pas lourd. Mais j’ai eu le privilège de lui parler de toute façon. C’est vrai. C’est vrai.

35        C’est une honte, la façon dont les fem-... les femmes chrétiennes s’habillent et permettent à leurs jeunes filles et autres de s’habiller dans des rues. Je vous assure. On me dit qu’Adam et Ève s’étaient rendu compte qu’ils étaient nus pour avoir mangé des pommes. Si manger des pommes a amené des femmes à reconnaître qu’elles étaient nues, il est temps que nous leur passions de nouveau des pommes. C’est vrai. C’est l’exacte vérité.

Oh! C’est une honte. Elles s’habillent ici dehors sur ces plages, quelque part, pour se faire bronzer, une femme mariée avec un petit enfant, ou quelque chose comme cela, ou ces jeunes dames, et se dire remplies du Saint-Esprit? Si vous êtes... On reconnaît l’arbre par ses fruits qu’elle porte. C’est vrai.

36        J’ai une jeune fille ici. Je ne sais pas ce qu’elle deviendra. Mais je vous assure, si jamais je la surprenais étendue sur la plage, elle aurait un bronzage du fils, mais ce sera du fils de Charlie Branham, une planche la ferait bronzer. Ça, c’est une chose sûre. C’est une bonne chose. Oui, monsieur. C’est peut-être une prédication sassafras, à l’ancienne mode, mais elle vous sauvera. C’est une chose sûre. Cela vous redressera. Cela n’est peut-être pas dit en des termes convenables, mais vous écouterez cela ; cela vous fera du bien. C’est une chose sûre. Oui, monsieur. C’est une disgrâce, à voir comment les gens...

Cette femme veut... Elle est venue après la réunion. Elle a trouvé un des organisateurs. Elle a dit: «J’aimerais rencontrer docteur Branham.» Docteur Branham. Je suis votre frère. Amen. Elle est arrivée là, portant une paire de lunettes ; c’était au bout d’un bâton, comme ceci, la tête en l’air, elle a levé la main comme ceci. Elle a dit: «Docteur Branham, enchanté!»

J’ai dit: «Eh bien, abaissez cela ici, afin que je vous voie, ou que je vous reconnaisse quand je vous reverrai.» C’est exact.

Tout cet artifice! Mais j’aime une poignée de main à l’ancienne mode, cela a...?... où les gens peuvent vraiment se serrer la main avec quelqu’un d’autre et avoir de l’émotion, une bonne poignée de main chaude. Que Dieu bénisse vos coeurs. Parfois, les meilleurs coeurs battent sous cette vieille chemise bleue, comme cela. C’est vrai. Certainement.

37        Eh bien, Marie était là en route, de toute façon. Quand elle a vu Marthe, et elles... Marie, je veux dire, et–et Elisabeth. Elles ont couru l’une vers l’autre, elles se sont embrassées, elles se sont mises à s’étreindre. Je peux entendre Marie dire: «Oh! J’ai appris que tu es enceinte.»

Elle a dit: «Oui, mais  je... juste...» Présentons cela juste un instant sous forme de saynète, afin que vous ayez une image. «Je–je suis enceinte, mais j’ai juste un peu peur.» Voyez, Jean était plus âgé de six mois, que Jésus six mois plus tard, quand l’Ange Gabriel était apparu. Et elle a dit: «J’ai un peu peur, car ça fait six mois que je suis grosse, mais l’enfant n’a pas de vie à l’intérieur. Il n’a point bougé.» Voyez?

38        Et c’était tout à fait anormal, car la vie se manifeste vers deux mois, quelque chose comme cela. Mais dans ce cas, six mois déjà, il n’y avait toujours pas de vie. Et elle a dit: «Je suis inquiète au sujet de l’enfant.» En d’autres termes (nous présentons cette partie juste sous forme de saynète, voyez?): «Je suis un peu inquiète à ce sujet.»

Et Marthe alors... Je vois Marie dire: «Eh bien, l’Ange Gabriel m’est apparu, il m’a dit que j’allais avoir un Enfant, sans avoir connu un homme, et que je L’appellerai Jésus.»

Aussitôt qu’elle a dit: «Jésus», la puissance du Saint-Esprit est descendue, et le petit enfant mort dans le sein de sa mère s’est mis à tressaillir de joie. Si la première fois que le Nom de Jésus a été prononcé par des lèvres d’un humain, Il a apporté la vie à un enfant mort, que devrait-Il faire aux chrétiens nés de nouveau, qui sont censés être vivants en Jésus-Christ? C’est exact.

39        Elle a dit: «Comment m’est-il accordé que la mère de mon Seigneur vienne auprès de moi? Car aussitôt que la voix de ta salutation a frappé mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse dans mon sein.» Il avait reçu le Saint-Esprit dans le sein de sa mère avant sa naissance... Alléluia!

Certainement, je crois aux miracles et aux signes par la puissance de l’Evangile de Christ. Oui, je crois en Lui de tout mon coeur. Et je sais qu’Il est réel. Si le monde entier faisait des commérages, cela ne jette aucun doute dans mon esprit. Je crois cela de tout mon coeur. Oui.

Son Nom a été prononcé, et le petit enfant s’est mis à tressaillir. Il était mort dans le sein de sa mère, il a reçu la vie quand le Nom de Jésus a été murmuré pour la première fois par les lèvres d’une mortelle, de Sa mère... «Comment m’est-il accordé que la mère de mon Seigneur vienne auprès de moi? Car, voici, aussitôt que tes paroles ont été proclamées dans mes oreilles, mon enfant a tressailli d’allégresse dans mon sein.»

40        Quel genre d’enfant serait-ce, qui naquit étant rempli du Saint-Esprit depuis le sein de sa mère, dit la Bible? Il était le prédicateur du Saint-Esprit. C’est exact.

Et quand Il sortit... Quand il a eu environ neuf ans, nous avons appris qu’il est allé au désert. Il était oint de l’esprit d’Elie. Il agissait comme lui. Il lui ressemblait. C’était un petit homme frêle, chauve, drapé dans un morceau d’habit... comme ceci, une peau de chameau autour de lui, ceint d’une ceinture en cuir aux reins. Mais quand il sortit du désert de Judée, il prêcha un Message qui secoua toutes les régions. Ô Dieu, donne-nous d’autres Baptiste comme cela. Amen. Oui, monsieur. Il sortit en vieux pantalon, poilu, sans col retourné derrière, pas de poulets frits deux fois par jour, devoir toucher cent dollars par semaine avant de prêcher. Il est venu, oint du Saint-Esprit. Alléluia!

41        Il n’a pas non plus rejeté les lignes de conduite. Quand Hérode passait par là avec la femme de son frère Philippe, quelqu’un a dit: «Ne prêche pas sur le mariage et le divorce.» Il s’est avancé droit en face de lui et a dit: «Il ne t’est pas permis de l’avoir.» Ô Dieu, donne-nous des hommes qui prendront position pour la vérité (Amen!), sans tenir compte de celui qui est assis près ou de qui c’est. Advienne qui pourra, ils placeront l’Evangile à la ligne de démarcation. C’est vrai. Ils appelleront le chat par son nom. Ce qui est bien, bien ; ce qui est faux, faux. Si vous n’êtes pas en ordre, alors mettez-vous en ordre. Cela vous redressera, cela vous rendra différent, vous agirez différemment, vous mènerez une vie différente, vous serez différent. Le Saint-Esprit sera précieux pour vous. Il vous redressera.

42        C’est ça le problème de ces contrées aujourd’hui, et partout à travers le monde. On a trop d’églises froides et formalistes, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est de débarrasser l’Eglise d’un peu de raideur. Et cela concerne aussi les pentecôtistes. Amen. Vous savez que c’est vrai.

En effet, vous avez peur. Un côté reste ici, et l’Eglise de Dieu ici, et les assemblées sont ici, et celui-là ici, ayant peur de ceci, cela ou autre. Dès que vous oubliez cela et que vous entrez en Christ (Alléluia!), le Saint-Esprit peut avoir le droit de passage. Amen!

Vous allez me taxer de saint exalté de toute façon, alors je ferais tout aussi mieux de me dégager. C’est vrai! C’est exact. L’Esprit de Dieu le fera. Peut-être que je suis un saint exalté. Si je le suis, je suis le saint exalté le plus heureux qu’on ait jamais vu. Amen. S’il faut un marquage pour être un saint exalté et croire la Parole de Dieu, alors, marquez-moi là. C’est vrai. C’est vrai. Je crois que c’est la vérité, que «vos fils et vos filles prophétiseront ; et Je répandrai de Mon Esprit sur Mes serviteurs et sur Mes servantes.» Et ce jour est là, maintenant. C’est vrai.

43        Alors, quand je les ai vues là debout... Oh! la la! Le petit enfant a tressailli d’allégresse dans le sein de sa mère. Puis, après sa naissance, il a prêché. Toutes les régions venaient l’écouter. Nous nous demandons quel genre de Message il prêchait. Il prêchait Christ.

Si les églises arrêtent de prêcher la théologie et des histoires comme cela, une espèce de théologie humaine et une philosophie quelconque, ou quelque chose comme cela, ou qui va être le prochain maire, ou–ou quelque chose au sujet des fleurs, des roses ou quelque chose comme cela, pour prêcher Christ, le Fils de Dieu (Alléluia!), cela attirera des hommes. Alléluia! «Et Moi, quand J’aurai été élevé, J’attirerai tous les hommes à Moi.» C’est vrai. C’est exact.

44        Oh! la la! Comme le Saint-Esprit à l’ancienne mode, maintenant, maintenant même, à l’existence, gratuit pour tous... Cela est représenté sous forme de type même, tout au long de la Bible, que le Saint-Esprit conduira l’Eglise aujourd’hui. Israël, quand il a été appelé à sortir du désert, c’était une église ; c’était le peuple de Dieu.

Je parlais à Frère Frodsham il y a quelques instants dans la rue. Le... Autrefois, il était le rédacteur de L’Evangile de la Pentecôte.

Quand Israël était dans le désert, quand ils étaient en Egypte, ils étaient le peuple de Dieu. Quand ils ont été appelés à en sortir, ils étaient devenus l’Eglise de Dieu. Car l’Eglise veut dire les appelés à sortir. Ainsi donc, Dieu appelle un peuple à sortir de Babylone, de la confusion. Alléluia! Amen.

Vous direz: «Pourquoi dites-vous amen à vous-même?» Eh bien, je ne suis pas... Si vous ne le dites pas, je le dirai. Je crois cela. Amen! C’est vrai. Le mot amen veut dire ainsi soit-il. Et je sais que c’est la vérité. Oui.

45        Et là, quand Israël a été appelé à sortir, c’était un type de l’Eglise... Israël a toujours été un type de l’Eglise. C’était l’église naturelle, Celle-ci est l’Eglise spirituelle. Ils ont été appelés à sortir. Et aussitôt qu’ils ont été appelés à sortir, ils ont traversé la mer Rouge, ils ont été baptisés en Moïse. Et aussitôt qu’ils s’étaient retrouvés de l’autre côté, ils ont été alors baptisés de l’Esprit.

Miriam prit un tambourin, elle parcourut les rivages, en dansant. Alléluia! Oui, oui. Elle avait remporté la victoire. En avez-vous déjà remporté comme ça? D’accord. Elle dansait en Esprit, et toutes les filles d’Israël l’ont suivie, en dansant. Moïse s’est tenu là, les mains levées, chantant en Esprit.

Pourquoi? Là gisaient ces maîtres de corvée derrière eux. Toutes ces vieilles choses qu’ils avaient jamais faites, les plus sournoises qu’ils... Et des choses que vous avez faites, quand vous voyez le Sang rouge de Christ, vous avez été purifié de tous vos péchés, vous pouvez aussi chanter des chants de victoire. Alléluia!

Grâce étonnante, oh! quel doux son!

Qui sauva un vil comme moi,

Autrefois j’étais perdu,

Mais maintenant je suis retrouvé,

Autrefois j’étais aveugle, mais maintenant je vois. (C’est exact.)

46        Alors, je les vois. Aussitôt après cela, ils ont eu besoin de nourriture pour survivre. Dieu a fait pleuvoir du ciel de la nourriture, de la manne, un type du Saint-Esprit. Chaque matin, ils sortaient en ramasser. C’était bon. Ils en mangeaient. Cela avait le goût du miel. Ils se léchaient bien les lèvres en mangeant.

Je vous assure, ce Saint-Esprit qui est en train de pleuvoir maintenant, dont cela était le type, et ceci, l’antitype, Cela a le goût du miel. C’est vrai. J’ai vu des saints de Dieu, tellement ivres de Cela, qu’ils se léchaient les lèvres et disaient: «Hum, hum, très bon.» Il y a quelque chose au sujet du miel. C’est vrai.

47        David, l’ancien psalmiste de la Bible. Il a parlé du miel. Et il–il était un berger. Et le berger portait une petite gibecière. Là-dedans, on mettait du miel. Et quand leur brebis tombait malade, ils mettaient du miel partout sur un–sur un rocher–rocher, une roche calcaire. Et ces brebis malades se mettaient à lécher ce rocher-là. Et alors, en léchant du miel... [Espace vide sur la bande.–N.D.E.] ...?... Il est là. Alléluia! gloire! Léchez simplement cela. C’est vrai.

Ecoutez, frère, permettez-moi de vous le dire. Je vais mettre cela sur Christ, pas sur une quelconque église. Cela sera sur Christ, c’est là sa place. Léchez-Le. Alléluia! Ils ont besoin de guérison, s’il y a une quelconque vertu, s’il y a une quelconque puissance, s’il y a de la louange, cela Lui revient. Amen. C’est vrai. Sur Christ, Le Roc solide. Le Roc. Le rocher jouait aussi un grand rôle là.

48        Ça fait longtemps qu’on utilisait le rocher. Autrefois, quand les gens étaient mordus par un chien enragé, on l’amenait et on le collait à une pierre de... S’ils restaient collés, ils allaient se rétablir. Et s’ils ne collaient pas, ils mourraient. Le pire chien enragé, que je connaisse, c’est le diable. C’est vrai. Et l’unique remède que je connaisse, c’est le Rocher des âges. Attachez-vous-Y. Accrochez-vous-Y, Dieu s’en occupera.

Le petit garçon ici dans le fauteuil roulant, vous le monsieur aveugle, vous qui êtes couché sur la civière, tenez la main immuable de Dieu. Le diable peut vous avoir mordu, mais il y a assez de puissance attrayant dans le Rocher des âges, fendu pour moi ; laisse-moi me cacher en Toi. Alléluia! Le diable ne peut pas vous avoir quand vous Y êtes caché.

Accrochez-vous-Y. Accrochez-vous-Y. Ne laissez pas Cela se détacher de vous. Peu importe le nombre des symptômes qui se font voir, combien de ceci, cela ou autre, accrochez-vous-Y. Restez-Y jusqu’à ce que la puissance guérissante vous ait débarrassé de toute la maladie. C’est exact. Il le fera.

49        Observez cette Manne une fois de plus, avant de quitter cela, c’était un type parfait, un type parfait du Saint-Esprit. Rappelez-vous, cette manne tombait chaque nuit, chaque nuit. Et ils devaient en ramasser une nouvelle provision chaque jour. Est-ce vrai? Si c’est cela, dites: «Amen.» Très bien. S’ils en gardaient jusqu’au delà, les asticots y entraient.

C’est ça le problème de beaucoup d’expériences des pentecôtistes aujourd’hui. Ils comptent témoigner sur quelque chose qui est arrivé il y a deux ou trois ans. Ces expériences ont des asticots. Pourquoi pas maintenant? Alléluia! On en a une nouvelle, récente. C’est exact. Chaque jour... Chaque jour avec Christ, ça devient plus doux que le jour avant. Ils sont là, mangeant la manne chaque nuit.

50        Eh bien, remarquez. Un type du Saint-Esprit. Cela n’est jamais venu ; un sacrificateur n’est jamais venu La leur donner ; un prédicateur ne leur a jamais fait consommer Cela par le baptême ; mais Cela venait d’en haut, descendant d’auprès de Dieu.

Et remarquez. Moïse a parlé à Aaron, et puis, ils sont sortis, ils ont ramassé plusieurs grands omers pleins, afin que cela soit conservé dans le lieu très saint, que chaque sacerdoce qui allait entrer derrière, dans le lieu très saint, après cela, puisse demander au sujet de ces choses. Ils avaient le droit de goûter la manne originelle. Elle ne vieillissait pas là-dedans. Cela restait éternellement bon, là derrière, dans le lieu très saint. Est-ce vrai? Les vers ne pouvaient pas entrer là dedans. Mais c’était déposé là afin que chaque homme qui commençait le sacerdoce ait le droit de goûter de la manne originelle.

51        Oh! Comme c’est beau! Le jour de la Pentecôte, quand le Saint-Esprit est descendu du Ciel, notre Manne, après que nous étions passés par le Sang, que nous avions été sauvés, purifiés de nos péchés, le Saint-Esprit est descendu, frère...

Pierre a dit le jour de la Pentecôte: «Ceci est pour vous, pour vos enfants et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.» Et chaque personne qui reçoit le baptême de l’Esprit peut avoir le même genre du Saint-Esprit qu’eux avaient eu le jour de la Pentecôte. Alléluia...?...  Je crois cela. La vérité de Dieu.

Non pas quelque chose de semblable à cela, mais la chose réelle. Le même genre du Saint-Esprit qui était tombé jadis descend maintenant, le même genre. Le véritable Saint-Esprit qui apporte le même genre d’évidence et de preuve que les autres avaient eu jadis, vient avec le même Saint-Esprit. Alléluia! Amen. Oh! Que c’est bon. Vous direz, j’aime ce... «Oh! Je–je sens Cela maintenant même.» C’est vrai. C’est réel. Tout aussi réel que Cela l’a donc été pour moi. C’est exact. Exactement le même Saint-Esprit qui était descendu jadis le jour de la Pentecôte.

52        Le problème aujourd’hui, nous avons... Nos églises se sont éloignées de Cela. C’est tout à fait vrai. Cela me rappelle ce que nous essayons de faire en construisant une grande et belle église, on y met de beaux bancs, on trouve le tout meilleur de ceci, quelqu’un pour chanter comme un choeur angélique. On voit les gens là debout sur l’estrade, chantant, les visages maquillés et tout le reste, et des manches retroussées autour de leurs–leurs bras comme cela, et leurs genoux nus se faisant voir pratiquement ; on sort dans la rue et on allume la cigarette. Et vous appelez ça un choeur angélique? Qu’est-ce qui ne va pas avec vous les hommes et les femmes? Vous vous dites chrétiens. Agissez alors en conséquence. On les reconnaît par leurs fruits. Mais vous faites des compromis.

Rappelez-vous, la beauté qui frappe l’oeil, c’est celle du diable. Au commencement, il... Là tout au début, il a essayé d’aménager un lieu meilleur que celui de Micaël. Il est descendu dans Caïn, il a essayé d’utiliser la même chose, il a offert cependant un sacrifice à Dieu. Il a fait la même chose qu’Abel, mais sans le sang. Exact.

53        Cela me rappelle un jour, mon frère et moi, nous nous promenions, nous avions vu une–une  vieille tortue. C’était la créature la plus amusante que j’aie jamais vue, une vieille tortue. Je ne sais pas si vous en avez ici ou pas. Elle peut lancer ses pattes comme cela, vous savez, en marchant. J’ai dit à mon frère, j’ai dit: «C’est la créature la plus amusante, n’est-ce pas?»

Il a dit: «Oui.»

Nous nous sommes approchés d’elle. Elle a fait... [Frère Branham illustre.–N.D.E.] Cela m’a rappelé certains de ses membres, quand on se met vraiment à prêcher l’Evangile, ils se renferment dans leur coquille: «Je suis un membre chez les baptistes, je suis un membre chez les méthodistes.»

Allez de l’avant, si votre nom n’est pas au Ciel, vous irez aussi en enfer. C’est exact. Il n’y a que ceux dont les noms sont écrits dans le Livre de Vie de l’Agneau, qui seront rachetés, nés de nouveau... Jésus a dit: «Si un homme ne naît de nouveau, il n’entrera pas dans le Royaume.» Exact. Alors, vous êtes né de nouveau, vous devenez une nouvelle créature, une nouvelle création en Christ. Oh! Alléluia! En d’autres termes... Ne soyez pas excité à ce sujet. Alléluia veut dire gloire à Dieu. Je Le loue. Amen.

54        Alors, cette vieille tortue, je l’ai regardée, elle avait l’air amusante. Elle s’est recroquevillée. J’ai dit: «Eh bien, je vais te montrer ce que je vais faire.» J’ai dit: «Je vais la faire marcher.» Je me suis procuré un très long saule, et je me suis mis à déverser ça sur elle. Elle est restée simplement là. Vous ne pouvez pas la fouetter à l’intérieur. C’est tout ce qu’il y a. Non, elle restera simplement là et boudera.

Je l’ai amenée à l’eau. J’ai dit: «Je vais l’arranger.» Je l’ai plongée dans l’eau, il y a eu quelques bulles qui sont montées. Vous pouvez la baptiser de telle façon, de telle autre façon, la tête en avant, n’importe comment vous voulez. Elle descend un pécheur sec, elle remonte un pécheur mouillé. Elle est toujours un pécheur. L’eau ne vous sauve pas. C’est vrai.

Je me suis dit: «Comment puis-je faire marcher cette drôle de créature?» On ne peut pas discuter de baptêmes et amener donc l’église à avancer. Ne le pensez pas. Vous ne pouvez pas le faire.

55        Je me suis abaissé, j’ai pris un morceau de papier, j’ai allumé un petit feu, et j’ai placé ce gaillard là-dessus. Je vous assure ; il s’est alors déplacé. C’est vrai. Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est du Saint-Esprit à l’ancienne mode, d’un réveil de feu envoyé de Dieu. Amen. C’est vrai. Cela les fera alors marcher. C’est vrai. Prêchez le feu au point qu’on ne peut pas rester tranquille. Exact.

Peu après, on a fait descendre la vieille tortue là, et on en a attrapé une, on lui a coupé la tête. Elle gisait là, et mon frère est arrivé, il a dit: «As-tu eu une tortue?»

«Oui.»

Il a regardé là par terre, il allait la ramasser. Et la gueule de la vieille tortue étendue là a fait... l’a saisi. Elle était restée couchée là une heure environ. Il a dit: «Je pensais que tu l’avais tuée.»

J’ai dit: «Je lui ai tranché la tête, de son corps.» J’ai dit: «Elle est bien morte, et elle ne le sait pas.» C’est ça le problème de beaucoup de gens. Morts et ils ne le savent pas, c’est vrai, avec ces histoires de l’église et autres tout autour d’eux. Ils ne savent pas ce que représente la puissance du Saint-Esprit. Ne faites pas cas de ce que la science dit, et ce que ceci dit, et ce que cela dit, croyez en Christ. Amen! Oh! la la! Je me sens bien. Amen. Vraiment, je me sens bien. Merci Seigneur.

56        Eh bien, permettez-moi de vous dire quelque chose, amis. Alors, quand Jésus est descendu au Jourdain pour être baptisé par Jean, Jean a vu l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe, venir sur Lui, Il fut rempli de l’Esprit de Dieu, Il alla ensuite au désert pour être tenté pendant quarante jours, Il en sortit. Les miracles et les signes commencèrent à L’accompagner. La Bible déclare: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru.»

Il y a toujours des signes et des prodiges qui accompagnent l’Eglise de Dieu, partout. Cela s’est toujours fait, et ça se fera toujours. Vous ne pouvez jamais... Vous pouvez prendre l’histoire où que vous vouliez. Dieu a toujours envoyé des réveils et des réveils, cela commence ; ensuite, on en fait une organisation ; et puis, ils ne peuvent pas supporter cela, évidemment. Ensuite, la chose suivante, vous savez... il n’y a jamais eu d’organisation qui soit jamais tombée et qui se soit relevée. Dieu a toujours éloigné Son peuple de cette histoire-là. C’est vrai. C’est exact.

Dieu rassemble un peuple aujourd’hui. Je crois cela de tout mon coeur, pas à sortir de votre église, mais à être unis de coeur. Laissez les églises tranquilles. Elles sont bonnes, chacune d’elles. Mais ce dont nous avons besoin, c’est du réveil à l’ancienne mode, à la saint Paul, et du Saint-Esprit de la Bible, prêché dans ces églises, avec puissance ; redressant une fois de plus ces membres là. Amen.

57        Maintenant, je Le vois s’en aller donc. Son ministère avait tellement prospéré qu’Il a dû être appelé ailleurs. Lazare était resté tomber malade en Son absence.

Ecoutez. Dès que Jésus quitte votre maison, attendez-vous à ce que la maladie frappe, les ennuis, le chagrin, les déceptions. Vous croyez cela, n’est-ce pas? Dès que Jésus quitte votre maison, les ennuis commencent aussitôt qu’Il est parti.

Evidemment, dans ce cas-ci, Il n’avait pas été chassé. Il s’en est allé parce que le travail de Son Père l’appelait, Il s’en était allé prêcher ailleurs. Je crois que Jésus avait vu Lazare en vision. On a envoyé Le chercher. Il n’est pas venu. On a encore envoyé Le chercher ; Il n’est pas venu.

Si c’était votre pasteur que vous aviez envoyé chercher et qui n’était pas venu, vous auriez dit: «Eh bien, ce vieux hypocrite, je vais aller adhérer à une autre église.» C’est pourquoi votre pasteur ne peut rien faire pour vous. Vous devez croire qu’il est un homme de Dieu. Croyez-vous cela? Vous devez avoir foi en lui. Sinon il ne pourra rien faire de bon pour vous. Si vous tombez malade, envoyez le chercher. Qu’il vienne vous oindre d’huile et prier pour vous. Dieu a promis que la prière de la foi sauverait le malade. C’est vrai. Il est un homme de Dieu, Dieu l’honorera. C’est vrai.

Parfois, il ne peut pas venir au moment exact où vous l’appelez. Mais, rappelez-vous, toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu.

58        Bon! Peu après, Lazare est tombé davantage malade. On dit qu’il est mort d’hémorragie, disent certains historiens. Je ne sais pas. Mais de toute façon, il est tombé malade et il est mort. On l’a amené et on l’a enseveli. Un jour passa. Quelle heure sombre! Oh! la la! Oh! Le soutien de la famille était parti ; ces deux jeunes filles étaient restées.

Le deuxième jour passa. Oh! Que c’est sombre! L’Homme en qui ils avaient investi beaucoup de confiance, elles... Leur Homme bien-aimé pour qui ils avaient quitté leur église, et tout, et elles étaient là... Il les avait déçues. Et leur frère était mort. Ces choses avaient l’air sombre, n’est-ce pas?

On a peut-être prié pour vous, vous êtes venu ici, vous avez vu des puissances et des miracles de Dieu, vous êtes rentré. Et tout d’un coup, vous savez, eh bien alors, vous vous sentez mal le jour suivant. Peut-être que vous tombez malade le jour suivant. Quelque chose peut arriver le jour suivant.

Eh bien, vous le savez, n’est-ce pas? Quand Jésus a prié pour un petit garçon épileptique, quand Il est allé vers lui, ce dernier avait piqué la crise la plus aiguë qu’il ait jamais piquée. Votre foi n’est pas dans les symptômes. Elle est en Dieu, croire Dieu. Voyez-vous ce que je veux dire?

59        Quand votre pasteur prie pour vous, et que vous dites: «Eh bien, il ne doit pas être un homme de Dieu, sinon Dieu aurait exaucé sa prière», qu’en est-il de votre foi? C’est votre foi qui touche Dieu, pas tellement sa prière. Vous obéissez à la Parole de Dieu. Et quand vous obéissez à la Parole de Dieu, Dieu est tenu de vous exaucer, si vous croyez en Lui. Cela relève de vous. Ne blâmez pas l’autre homme. D’accord. Dieu accomplit des signes, des prodiges, des miracles et tout, mais on dirait que les gens ne saisissent pas ce que c’est.

60        Un homme est venu vers moi il n’y a pas longtemps, il a dit: «Frère Branham, j’ai été chez Freeman, j’ai été chez Roberts, j’ai–j’ai été chez Ogilvie, j’ai été chez eux tous. Ils ne peuvent rien faire de bon. Je viens chez vous.»

J’ai dit: «Vous êtes tout aussi mal en point maintenant que vous l’avez toujours été. Vous êtes venu chez la personne qu’il ne faut pas. Allez chez Christ.» Amen.

Pourquoi perdez-vous du temps auprès d’un homme? L’homme ne peut rien faire pour vous. Il peut prêcher la Parole ; il peut montrer Ses signes, ce que Dieu lui donne. Mais il ne peut pas vous guérir ; c’est à Dieu de vous guérir. C’est exact. Croyez-vous que c’est la vérité? C’est la vérité, amis. C’est vrai.

Bon, votre pasteur est tout aussi habilité à le faire, ou n’importe quel ancien de l’église, ou n’importe quel autre homme. C’est exact. Il a autant le droit de le faire que n’importe quel autre homme. Car tout ce qu’il vous faut avoir, c’est la foi en Dieu.  Vous y êtes.

61        Maintenant, remarquez vite. Ensuite, le quatrième jour arriva. Premièrement, Jésus a dit: «Notre ami Lazare dort.»Ils ont dit: «S’il dort, il fait bien.» «Je vais le réveiller.»On a dit: «S’il dort, il fait bien.»Il a dit: «Il est mort, mais Je vais le réveiller.» Très bien. Ils L’ont alors accompagné et ils sont allés là. Eh bien, ils sont arrivés dans la ville. Encore quelques instants, je vais terminer. Mon temps arrive au terme tout de suite. Je... Oh! la la! Je me sens bien cet après-midi, je sens la réaction de la foi. Cela m’édifie, là même, votre foi qui réagit.

62        Je vois maintenant, si je peux présenter ma version, vous montrer l’attitude de Dieu pour vous guérir... Si on vous avait prêché la guérison divine et qu’on l’avait pratiquée au cours de l’âge, comme on vous a prêché l’Evangile du Saint-Esprit, alors, frère, soeur, on obtiendrait les mêmes résultats ici même cet après-midi par la guérison, comme c’était par le Saint-Esprit. Croyez-vous cela? Certainement. Mais quand je me mets à prêcher sur la puissance du Saint-Esprit, Il commence à apporter la Parole de Dieu et à placer Cela là, dans l’assistance, chaque... rempli du Saint-Esprit...?... tendra la main et saisira Cela comme ça. Oh! la la! Ils se saisissent simplement de Cela maintenant même. Ils ne peuvent pas s’en empêcher ; ils En ont faim.

Frère, si vous voulez juste vous retourner et vous rendre compte qu’Il a été blessé pour vos péchés, et que c’est par Ses meurtrissures que vous avez été guéris, vous pouvez recevoir la puissance de Dieu là même, pour être guéris là même où vous êtes assis. Amen. Exact.

63        Il arrive dans cette ville maintenant. Quatre jours... Marthe et Marie étaient assises là. Sombre. Oh! la la! Plus d’espoir. Lazare avait pourri dans la tombe. Ce sont juste des mots que vous... que vous tous, vous pouvez comprendre. Il gisait simplement là, vous pouvez dire décomposé si vous le voulez, mais il avait pourri. C’est...

Un soir, j’ai dit que j’en avais tellement marre que j’ai dégueulé. Et eux tous se sont mis à rire. J’ai dit: «Je suis tout aussi malade quand je dégueule que vous l’êtes quand vous vomissez, et c’est donc cela la différence.» J’ai dit: «C’est bien pareil.»

N’essayez pas de faire parade avec trop d’histoires, mais soyez juste ce que vous êtes. C’est ça le problème des gens aujourd’hui. Ils essaient de devenir trop empesés. C’est la vérité. Amen. Je suis sincère là-dessus, pas vous? Amen. Je crois que c’est la vérité.

64        Les gens font parade avec trop de... L’Evangile en arrive à être une chose tout rembourrée, être instruite à outrance. On les place dans... ici dans ces séminaires, ou cimetières, ou je ne sais pas ce que c’est... (C’est tout pareil, tous les deux endroits sont pour les morts.)

Et cela me rappelle bien un... Un prédicateur du séminaire me rappelle bien un poulet de couveuse. Un petit poulet de couveuse qui ne fait que gazouiller, gazouiller, gazouiller, et qui n’a pas de maman. Il a été éclos mécaniquement. Cela me rappelle aussi un prédicateur de couveuse. C’est vrai. Tenez ferme. J’aime les gens à l’ancienne mode, sauvés par Dieu, du Saint-Esprit, et l’action du Saint-Esprit. Exact. Cela réagit. C’est vrai.

65        Remarquez, vite. Maintenant que nous Le voyons entrer dans cette ville, Marthe était assise là. Elle était très lente, en son temps, on dirait. Mais maintenant, une fois, la foi s’est emparée d’elle. Quelqu’un est venu et a dit: «Le Maître entre dans la ville.»

Oh! la la! Je peux la voir, vite. A l’heure la plus sombre qu’elle ait jamais connue, juste à l’heure la plus sombre que le petit foyer ait jamais connue. Oh! Leur bien-aimé était mort. Quatre jours s’étaient écoulés. Elles pensaient avoir foi dans leur Maître au point qu’elles ont pu le faire sortir de l’église pour Le suivre.

66        Quiconque suivait Jésus devait renoncer à revenir dans l’église. Vous savez que c’est vrai. Il était un fanatique, disait-on. On affirmait qu’Il l’était, plutôt. Et quiconque Le suivait était chassé de l’église.

Elles avaient quitté l’église et tout pour Le suivre. Et alors, Il était parti, Il les avait abandonnées, à la mort de leur frère.

Je peux entendre certains d’entre eux dire: «Eh bien, s’il y a quelque chose en Lui, pourquoi n’a-t-Il pas guéri Son ami?»

Je peux entendre les autres dire: «Bah! Ça y est. Voyez, Il est parti discrètement pour y échapper.» Voyez?

67        Et là, à l’heure la plus sombre qu’ils aient jamais connue, Jésus vint alors. Oh! la la! A l’heure la plus sombre, alors Jésus vint. Il vient généralement à l’heure la plus sombre. C’est vrai.

Oh! Si j’avais le temps ici même! Je sens quelque chose bouillonner en moi. J’aurai souhaité pouvoir faire sortir cela de là. Mais je n’en ai pas. Je parlerai à un autre moment. Cette heure sombre... Je me rappelle, quand je pense... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

 

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