Les Premières Expériences Spirituelles

Date: 52-0713A | La durée est de: 2 heures et 8 minutes | La traduction: Shp
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1          Frère Baxter, c’est en ordre. Bonsoir, mes amis. Je suis très content d’être ici. Que Dieu vous bénisse, Frère Upshaw. Je suis très content de le voir. Je ne pensais pas qu’il reviendrait à temps. Mais il me disait qu’il faisait des va-et-vient, qu’il a été à divers endroits, qu’il a rencontré des milliers de mes amis dans–dans des pays scandinaves. Et je suis très content d’avoir l’occasion de le revoir.

            J’ai appris qu’il a souffert d’une infection au pied. Les missionnaires passent des temps difficiles, Frère Upshaw. J’en ai aussi souffert moi-même. Je–je sais ce que c’est que d’être un missionnaire. Ils sont confrontés à tout, à toutes sortes de périls, de dangers, de maladies et d’afflictions et autres, mais Dieu les délivre de tous. Le Dieu qui a pu vous guérir après que vous avez été invalide pendant–pendant soixante-six ans peut certainement prendre soin du pied d’athlète, n’est-ce pas? C’est vrai.

            Eh bien, aujourd’hui, je suis très content d’être ici. Je ne savais point, et je... quand je venais, je vous ai dit qu’en venant en ce lieu ici sans climatisation, et dans ces circonstances, tout le monde me dit: «Vous allez au cimetière, mon vieux! Ils vont tous mourir à Chicago», et ainsi de suite, pour ne pas aller; mais le Saint-Esprit m’a dit de venir. Et je me suis occupé du Saint-Esprit.

            Et hier après-midi, je ne savais guère ce qui se passait. Mais Lui, Il le savait hier soir. Quelque chose est arrivé hier soir. Vous en entendrez parler plus tard. C’était juste avant que cela arrive, ai-je dit. Hier après-midi, je ne savais pas que mon jeune garçon était là au lit, qu’il était sorti et qu’il avait chaud. Il s’était senti un peu mal à l’aise, et il ne pouvait pas venir au service. Je pensais qu’il était là en train de distribuer des cartes de prière. Et je l’ai trouvé là au lit, j’ai parlé à la femme, disant: «Quelque chose est sur le point d’arriver. Je ne sais pas; il y a quelque chose d’étrange.» Et puis, je suis parti. Je suis allé dans la chambre de frère Baxter, la pièce réservée à la prière, où il se trouvait. Je suis entré. J’ai dit: «Frère Baxter, quelque chose est bien sur le point d’arriver.»

            Il a dit: «Penses-tu que ça soit quelque chose de mal, Frère Branham?»

            J’ai dit: «Non, c’est pour–c’est pour le bien. C’est l’Ange du Seigneur qui est sur le point d’accomplir quelque chose.» Et puis, hier soir, Il a accompli cela ici. Vous entendrez parler pendant longtemps de ces dernières soirées de réunions.

            Et maintenant, je suis donc libre. Le Saint-Esprit... Il se peut que beaucoup d’autres choses se soient produites durant le temps du service, mais je vois maintenant, du fond de mon âme, pourquoi le Saint-Esprit m’a envoyé ici, en ce lieu-ci.

2          Eh bien, cet après-midi, c’est pour moi un privilège de parler des–des choses spirituelles ou de l’histoire de ma vie du point de vue spirituel. Je venais de parler à soeur Upshaw, et elle dit qu’ils vont passer quelques jours ici, sans doute donc qu’il parlera, et vous serez très contents de les entendre parler de leur tournée et de la guérison du frère Upshaw. Je sais que vous aimeriez tous l’entendre en parler, le soir là-bas, comment le Saint-Esprit avait révélé qui il était, d’où il venait, tout au sujet de sa vie, et–et Il avait parlé de sa guérison, après qu’il a été infirme pendant plusieurs années. Il était cloué dans un fauteuil roulant, il avait roulé sur un lit et, oh! ainsi de suite. Et puis, finalement, après qu’il était devenu un homme, dans la quatre-vingtaine, alors Dieu, dans Sa miséricorde infinie, lui a parlé; et maintenant, Il a fait de lui un missionnaire, après une quatre-vingtaine d’années. Ça, c’est Dieu. C’est Dieu à l’oeuvre.

            Ainsi donc, je laisserai frère Upshaw seul donner ce récit-là, afin qu’il puisse le raconter lui-même, la soeur et lui, et vous accorder d’écouter l’histoire, comment cela s’était passé.

            Eh bien, je... à propos, cela me donne juste un très bon départ, par rapport à ce que je vais dire. C’est Dieu dans Sa miséricorde infinie, Sa–Sa souveraineté, Sa volonté... comment Dieu s’y prend, tout cela, c’est par un acte de grâce de Dieu, il n’y a rien que nous ayons à faire avec cela.

            Maintenant, j’aimerais premièrement lire un passage des Ecritures, et puis, je ne prendrai pas beaucoup de temps, car j’aimerais que vous reveniez ici le soir. Car je crois qu’après l’avancée, hier soir, de ce que j’attendais impatiemment de voir, maintenant pratiquement tout peut arriver maintenant. Voyez, maintenant, c’est dégagé. Mais Satan a exercé une forte pression; peut-être qu’il arrêtera maintenant après qu’il a essayé d’empêcher cela. Et je ne le savais pas, jusqu’à ce que je... Quand je suis rentré à la maison et que j’étais dans... J’en ai parlé à ma femme, j’ai dit: «Quelque chose est arrivé. Je ne peux pas comprendre cela. C’était dans les réunions, quelque chose est arrivé qui semble être...» Et puis, ils m’ont laissé seul la nuit, et ce matin, après que j’étais revenu, que j’étais redevenu à la normale ... Soeur Baxter est venue et a dit: «Frère Branham...», et Il s’est mis à révéler cela, ce qui était arrivé hier soir. J’ai dit: «Ça y est, c’est ça.» J’ai alors su, par le Saint-Esprit, ce pour quoi le Seigneur nous voulait ici.

3          Eh bien–eh bien, ce soir, nous nous attendons à quelque chose de glorieux de la part de notre Seigneur. Le temps devient court maintenant. Et ce matin, vraiment, j’ai été certainement conduit, après que j’aurai terminé cette réunion, à commencer la semaine prochaine à Zion dans l’Illinois, juste au virage. Ainsi donc, je sais que le Saint-Esprit me conduit de ce côté-là. Une chose que j’avais promis d’accorder aux gens il y a des années, il y avait une–une certaine chose qui était arrivée là, que quelqu’un... j’avais été auparavant, mais j’avais dit aux gens quand je quittais Zion, j’avais dit: «Je reviendrai.» Et un homme d’honneur tiendra parole.

            Et puis, je me suis dit, parfois... Et maintenant, juste pendant que nous sommes dans ce centre, on dirait qu’Il me conduit par là. Il y a là un grand stade, ou une arène, là à Chicago, qui attend, si c’est la conduite du Saint-Esprit. Il y en a un là à Battle Creek qui attend. Il y en a un autre là à Twin–Twin Cities qui attend. Il y a là-bas un auditorium disponible de dix mille places assises. Cinq cents prédicateurs étaient chez moi à la maison: Méthodistes, baptistes, et toutes différentes sortes, avec leurs noms sur un papier pour collaborer. Mais c’est là que le Saint-Esprit dit d’aller.

            Maintenant, Il peut me dire d’aller ici, à un petit endroit où il y aurait dix personnes dans une église. C’est juste là où il dit d’aller, c’est toujours le meilleur endroit, n’est-ce pas? C’est toujours là le meilleur. Confiez simplement... confiez-Lui–confiez-Lui cela.

            Eh bien, continuez simplement à prier pour moi. Et je demande au Seigneur quelque chose: Qu’Il me parle simplement et me dise ce que–ce que je peux faire. Et si seulement vous faites cela pour moi, je serai très content. Ce n’est pas quelque chose pour moi-même. Ça ne l’est pas, non, rien pour... ça me fortifie seulement davantage et–et, de la sorte, je peux résister plus longtemps dans des réunions. Mais c’est quelque chose que j’aimerais qu’Il fasse afin que je puisse aider Son peuple. Ce n’est pas du genre dons et appels, et autres; ces choses sont... Cela a été réglé avant la fondation du monde. Je ne peux pas sortir de Sa volonté prédestinée. Il m’avait déjà confié quoi faire. Mais c’est juste quelque chose que j’aimerais faire sous un autre angle. En effet, j’aimerais qu’Il me dise si je peux faire cela, ce n’est rien au sujet de dons, mais juste des âmes.

            Très bien. Maintenant, j’aimerais lire, peut-être, quelques passages des Ecritures. J’en lirai un ici de toute façon et je vous en citerai d’autres. Eh bien, je vous avais annoncé que je vous raconterais l’histoire de ma vie cet après-midi. Le dimanche prochain, peut-être, l’histoire de ma vie et l’aspect naturel, mais ce dimanche-ci, j’aimerais parler de l’aspect spirituel. Combien de chrétiens y a-t-il ici? Faites voir les mains, très haut. C’est... Je crois que c’est carrément cent pour cent, des chrétiens, ou au moins quatre-vingt-dix-neuf et neuf dixième de cela.

4          M’entendez-vous très bien? M’entendez-vous très bien là au balcon? Par ici? Tout... OK. Bon, c’est bien. Je me disais donc, peut-être que je–je ne parlais pas assez fort. On dirait qu’avec tout ça par ici, je devrais être... quelqu’un devrait entendre, n’est-ce pas? Avec toute cette masse, c’est comme là en Afrique une fois de plus, frère Jackson, comme ça, beaucoup de microphones!

            En Afrique, s’il vous–s’il vous interprétait, tous les–les interprètes, vous pouvez dire: «Jésus-Christ est le Fils de Dieu», et il y aurait là une tribu qui dirait l’une ou l’autre chose, et puis vous attendez, vous devez attendre le suivant, qu’il interprète pour sa tribu, et le suivant pour sa tribu, et le suivant... Eh bien, vous pouvez aller prendre un sandwich, le temps de revenir dire autre chose, pratiquement, c’est le temps que tous les interprètes vous traduisent. Mais Dieu était là. Ils suivaient chaque geste, ils écoutaient avec empressement. Vous parlez de s’asseoir dans une salle où il fait chaud, ils étaient assis là sous des tempêtes tropicales, des éclairs et des éclairs forts, partout la pluie se déversait sur leur visage. Ils restaient simplement assis là, et ces dos noirs simplement exposés là, ils écoutaient, dans l’expectative.

5          Non seulement l’homme noir, mais le Brun, le Jaune, le Blanc, eux tous, ils étaient assis là même. Les dames étaient en robes, bien trempées, elles étaient assises là par milliers, et ces tempêtes éclataient. Ces musulmans se tenaient là dans le... là debout, des femmes aux cheveux longs, comme cela, et bien trempées, et quand on s’avançait comme cela, ils se prosternaient sur leur visage et hurlaient, criaient, et se prosternaient directement par terre: un esprit d’adoration. Ils m’appelaient Krishna. Krishna, c’est l’un de leurs dieux, vous savez; ainsi donc, nous avons... ils m’ont entendu dire: «Christ», et ils ne comprenaient pas l’anglais, ils ont donc pensé que je disais Krishna. Ils ont donc pensé que c’était Krishna, leur dieu incarné. Et alors, nous les avons arrêtés, nous leur avons dit que c’était Christ, le Fils de Dieu, que j’étais Son serviteur. Et c’est ce que ces choses faisaient.

            Pour ce qui est de s’asseoir juste dans la réunion, par là, la langue des gens, on voyait l’Esprit de Dieu se mouvoir au-dessus de quelqu’un, on lui disait de se tenir debout, et quand on parlait, les interprètes devaient regarder pour voir qui c’était, et puis peut-être une langue, peut-être, dans laquelle ils devraient se mettre à exprimer les visions, deux différentes langues, comme cela, leur dire où ils avaient été, ce qu’ils avaient fait, et ce qui clochait chez eux, et où ils avaient été. Et le Seigneur les guérissait. Et puis, ces gens criaient simplement et se prosternaient. C’était Dieu qui était... qu’ils étaient... Ils étaient prêts.

6          Maintenant, dans Jérémie, j’aimerais lire une–une portion de la Parole. J’aimerais lire au chapitre 1, versets 4 et 5 de Jérémie. Et puis, de là, je citerai deux ou trois passages des Ecritures, et ensuite, nous essayerons de quitter l’estrade dans une heure, si je le peux, afin que vous ayez le temps de rentrer chez vous et de revenir.

            La Parole de l’Eternel me fut adressée, en ces mots (C’est Jérémie le prophète qui parle.):

            Avant que je t’eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais,... Tout ce... Avant que je t’eusse formé, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète des nations.

            Je répondis: Ah! Seigneur Eternel! Voici, je ne sais point parler, car je suis un enfant.

            Maintenant, la raison pour laquelle j’ai lu ce... Maintenant, ce que j’aimerais... Maintenant, non pas... Je ne prêche pas. J’aimerais juste expliquer quelque chose, et j’aimerais que vous tous, vous essayiez de m’accorder toute votre attention si possible.

            Et maintenant, rappelez-vous, maintenant particulièrement à ces ministres ici. Je peux être bien en dehors sur ces choses; si je le suis, je suis en dehors par ignorance. Voyez? Je–je ne sais rien d’autre. Et tout ce que je sais sur les Ecritures me vient directement par révélation. Voyez? C’est ainsi donc que je... l’unique moyen pour moi de le savoir. Et si cela ne s’accorde pas avec ce que vous croyez, je vous demanderai ceci en tant que mes frères, ma soeur, de ne pas vous en prendre à moi, mais de me supporter, car je serai alors le faible. Et–et je... Et priez pour moi, que Dieu me conduise dans la Lumière, ce qui est la Vérité (Voyez?), si je suis en erreur sur mon passage des Ecritures, qui est expliqué. Car, comme je l’ai dit ici ce soir, je ne connais pas beaucoup sur la Parole, le Livre; j’En connais simplement très bien l’Auteur, Celui qui L’a écrit, le Saint-Esprit.

            Maintenant à ... Ici dans Jérémie, avant qu’il soit même formé, avant qu’il soit même venu dans le monde, avant qu’il ait eu sa première existence, avant que le germe soit donc devenu un germe, Dieu le connaissait donc, a-t-Il dit, Il l’a consacré et l’a établi prophète des nations avant même sa naissance. Voyez-vous?

            Maintenant, la première chose que j’aborde là, c’est savoir ceci, que c’est par la grâce de Dieu que chacun de vous est sauvé aujourd’hui. Ce n’était pas votre volonté que d’être sauvé. L’homme, par nature, est–est rebelle contre Dieu. Et il s’était rebellé dans le jardin d’Eden, il était déchu de la grâce, il avait fui Dieu, il s’était caché loin de Dieu, et c’est la nature de l’homme de faire cela.

            Or, la Bible dit aussi que les dons et les appels sont sans repentir, non pas parce que vous vous êtes repenti, rien de votre justice. Non, les dons et les appels sont sans repentir. C’est la prescience de Dieu, ce qu’Il a...

            Je crois que Dieu, dans le jardin d’Eden... avant le jardin d’Eden, je crois que Dieu connaissait la fin dès le commencement. Je–je le crois. Et que tout, dans la grande horloge, le grand tableau, est en train d’évoluer, et que rien ne peut arrêter cela. Cela va être exactement conforme à ce que Dieu a dit que ça serait.

            Eh bien, j’ai de la considération pour vous et pour moi, et les meilleurs choses que nous pouvons faire, du genre vous donner des conseils en tant que serviteur de Dieu, peser chaque mot que je dis, car je me rends compte de ceci, que je suis en contact aujourd’hui avec environ six ou huit millions de gens qui surveillent, ils surveillent les paroles que je dis, ils considèrent ce que je dis, ils... Le monde nominal, l’église, des médecins, des avocats, des monarques, ils surveillent, ils ont assisté aux réunions, de grands hommes ont été guéris. Et ils ont veillé à cela. Ils ont accumulé cela. Ils m’écriront et m’en parleront, mais beaucoup parmi eux, comme Nicodème, ne... ils viennent de nuit, ou ils écrivent, ou quelque chose comme cela, mais ils ont peur de s’avancer à l’estrade pour dire: «Je prends position pour cela.»

7          Je n’ai jamais eu honte, et que Dieu me vienne en aide pour que je sois toujours assez homme pour me lever et exprimer mes convictions. Car, si je ne le fais pas, je serai un traître pour Christ. Je crois au baptême du Saint-Esprit à l’ancienne mode. Je crois qu’un homme doit naître de nouveau, sinon il est toujours un pécheur. Je crois que c’est uniquement par la grâce de Dieu qu’Il est appelé par le Saint-Esprit. Nous ne recevons pas le Saint-Esprit en croyant par la foi. C’est un don gratuit de Dieu qui nous est donné par la grâce de Dieu. C’est là que je suis en désaccord avec ma propre église. L’église d’où je suis venu, l’Eglise baptiste. Eux disaient: «On a dit qu’on reçoit le Saint-Esprit quand on croit.»

            J’ai dit: «C’est contraire à la Bible.»

            Paul dit dans Actes 19, il a demandé à ces baptistes, là-haut, qui suivaient Apollos, il dit: «Avez-vous reçu le Saint-Esprit depuis que vous avez cru?» Non pas quand vous croyez, mais «depuis que vous avez cru.» Premièrement, vous croyez, et le Saint-Esprit est le don de Dieu (Voyez?) qui vient à vous. C’est différent. Tenez... Tout à fait différent d’être sauvé, et d’être appelé en Dieu.

            Maintenant, il vous faudra donc surveiller; je–je crois que l’esprit de l’homme a été formé avant que tout le surnaturel ait été formé avant le naturel. Je crois que tout, dans le naturel, marche en harmonie, ou devrait marcher en harmonie avec le spirituel. Autrement dit, c’est comme ceci: Quand un enfant naît, quand une personne naît de l’Esprit, les ministres... Il y a trois éléments qui étaient sortis du corps de Christ pour former le Corps spirituel de Jésus-Christ. Croyez-vous cela? L’eau, le sang et l’Esprit. C’est exactement ce qui était sorti de Son corps. Est-ce vrai? Eh bien, ce sont exactement les éléments qu’il faut pour entrer dans Son corps, les éléments qui...?... qui constituent la nouvelle naissance, les trois éléments: L’eau, le sang, l’esprit.

            Maintenant, suivez ceci. Dans le naturel, quand un enfant naît dans ce monde, quelle est la première chose dans la naissance naturelle? L’eau, le sang, la vie (Est-ce vrai?), l’esprit: Trois choses, toutes les choses dans le naturel. Oh! Si nous avions le temps, cet après-midi, juste de nous attarder là-dessus et de vous montrer ce que sont les oeuvres des démons. Peut-être que je le ferai.

            Quelques après-midis cette semaine, j’aimerais parler moi-même (Voyez?) au cours des réunions de l’après-midi, sur la démonologie. Les gens parlent des démons et ne savent pas ce qu’ils sont. Quand vous êtes là, vous avez juste une espèce de pensée: «Eh bien, les démons sont ceci ou cela.» Mais quand vous les affrontez et que vous conversez avec eux, qu’ils essaient de vous entraîner dans une autre voie... Et je dirai ceci, amis, ma Bible ouverte devant moi cet après-midi, j’ai seulement... Quand les démons m’ont rencontré, et je leur ai parlé, non pas juste quelque chose de mythique, ou de fabriqué, une pensée, une sensation de leur puissance, je veux dire parler face-à-face, comme je vous ai parlé. Et j’ai essayé ceci pour me rassurer. Je leur ai dit de se tenir là et de regarder. Et je disais, eh bien, je ne veux pas parler de la... d’une personne possédée d’un démon, je veux dire la forme, la silhouette d’un démon qui se tient là comme une ombre noire, qui parlait. Et cela me menaçait, et je disais: «Tu es en erreur. Et tu sais que tu es en erreur. Car il est écrit dans les Ecritures...» Voyez? Et il se tenait là et je disais: «Réponds-moi.» Et il ne me répondait pas.

            Je disais: «Au nom des cieux élevés, réponds-moi.» Et il ne me répondait pas. Et je citais toutes sortes de noms, mais chaque fois que vous mentionnerez ce Nom, Jésus-Christ, il répondra.

            J’ai vu cela, je sais, et Dieu le sait en tant que Témoin, alors que je me tiens ici cet après-midi, que c’est la vérité. Mais, frère et soeur, vous feriez mieux de savoir ce que vous faites. Vous feriez mieux de faire attention. Et vous feriez mieux d’être sûr que vous comprenez. Ne vous avancez pas là; restez juste là où Dieu vous a appelé, jusqu’à ce que vous sachiez ce que vous faites, car c’est une chose dangereuse. Voyez?

            Eh bien, évidemment, il y a des choses que Dieu a révélées, et je n’aimerais pas que vous pensiez que je suis un mystique; je ne suis pas un mystique. Je suis un enfant de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Mais il y a dans le monde spirituel des choses dont on ne peut pas parler aux gens. Les personnes qui me sont les plus proches, je pense, dans le monde, ce sont mon fils, ma femme, à ce que je sache, ma mère. Et ils ne savent pas plus à ce sujet, et je ne leur en ai pas parlé plus qu’à vous, car c’est une affaire individuelle.

8          Mais maintenant, les dons et les appels sont sans repentir. Si Dieu voit l’heure, Il voit la place, Il met la chose en ordre, et cela arrive juste comme ça. Or, il n’y a aucun moyen du tout d’essayer de–d’échapper à cela, car cela va arriver. Eh bien, ce que chaque individu doit trouver, c’est sa position en Dieu, ce que Dieu l’a appelé à faire, et ensuite demeurer dans cette position-là.

            Et si cet après-midi j’essayais de changer mes réunions pour en faire comme frère Roberts est en train de tenir les siennes par ici?

            Quelqu’un est venu vers moi et a dit: «Frère Branham, Roberts prie pour cinq cents pendant que vous priez pour deux.»

            J’ai dit: «Je ne suis pas frère Roberts.» Voyez? Frère Roberts, Dieu lui dit quoi faire. C’est entre Dieu et frère Roberts. Frère Roberts est mon cher ami. J’aime frère Roberts. Avant de commencer donc ses services de guérison, il était assis dans la rangée de devant, comme ça, il était passé derrière la chaire et il m’avait parlé de la guérison, quand il a vu cela s’opérer. Il tenait une petite réunion pour un homme là dans le Kansas City. Vous y étiez, Frère Bosworth, quand cela était arrivé. Nous avons pris des photos, la même soirée, on était ensemble.

            Et frère Roberts peut organiser ses réunions; il sait où il sera dans deux ans. Ses réunions sont déjà planifiées avec tous les ministres qui collaborent, il les rassemble, et ils parrainent ses réunions et tout comme cela. Et tout le monde attend cela avec plaisir, on planifie cela deux ans en avance. Tout ce qui l’empêcherait de faire cela, ce serait, disons, quelque chose qui a cloché, ou soit mourir.

            Je ne peux pas planifier mes réunions comme cela. Le mien, c’est un ministère différent. Je peux être ici ce soir, et le matin, Dieu peut m’envoyer à Battle Creek, dans le Michigan. Et la réunion se terminera le matin. Voyez? Je ne peux pas... C’est la raison pour laquelle je n’ai pas de journaux. J’ai commencé avec ce Voice of Healing [Voix de la Guérison] une fois et, oh! la la! vous voyez comment cela a évolué. Très bien. On ne peut pas faire cela. On ne peut pas...

            Et maintenant, eh bien, cela revient-il à dire... Frère Roberts et les autres, ce sont des hommes de Dieu. Eux tous, je crois que tout celui qui confesse être chrétien, c’est un chrétien s’il en mène la vie. Et je pense que frère Roberts est un homme de bien. Et je pense que frère T.L. Tommy Osborn, c’est l’un de jeunes chrétiens les plus braves que j’aie jamais rencontrés, pratiquement, Tommy Osborn. Il est un homme selon mon coeur, un converti à la guérison divine dans mes propres réunions, il s’est tenu là sur ce... Il a vu quand, cette nuit-là à Portland, il a vu ce fou courir à l’estrade et dire: «Je vais te briser chaque os du corps, toi, hypocrite.» Je venais de parler. L’homme pesait quelque trois cents livres [136 kg], des bras comme ça. Il a dit entre ses dents, il a dit: «Toi, hypocrite, serpent dans l’herbe.» Cinq cents prédicateurs environ ont reculé, ils sont allés derrière, et frère Baxter était avec eux, ils ont reculé.

9          Deux jeunes policiers que je venais de conduire à Dieu se sont avancés là pour saisir l’homme. J’ai dit: «Ceci n’est pas une affaire de sang et de chair.» Six mille six cents personnes étaient assises là, six mille six cents assis là, sans compter ceux qui étaient dans la rue, tout le monde le souffle coupé... Je pesais cent vingt-huit livres [57 kg] à l’époque. Je me suis retourné vers lui, je n’avais point dit un mot. Vous feriez mieux de savoir ce que vous dites.

            Alors, il a dit: «Ce soir, je vais prouver que tu n’es qu’un hypocrite.» Il a dit: «Je vais te briser chaque os de ton petit corps frêle.» Et il a soulevé ces bras, et il était bien capable d’exécuter ses menaces, physiquement parlant. Il s’est avancé vers moi, les dents serrées et les yeux roulant comme cela. Il est allé... Il s’est vraiment approché de moi et a dit... [Frère Branham produit le bruit de quelqu’un qui crache.–N.D.E.] m’a craché au visage et m’a dit: «Toi, serpent dans l’herbe, tu–tu te fais passer pour un homme de Dieu.»

            Je n’avais point dit un mot. J’attendais que l’Ange du Seigneur parle. Mes paroles ne valaient rien.

            Et il a dit: «Ce soir, je vais te briser chaque os du corps. Je te frapperai en plein milieu de cette assemblée, là.»

            Juste à ce moment-là, Quelque Chose a fait... [Frère Branham produit un son.–N.D.E.] J’ai dit: «Ce soir, parce que tu as lancé ce défi, tu tomberas sur mes pieds: AINSI DIT LE SEIGNEUR.» Vous y êtes. Eh bien, six mille six cents personnes attendaient, souffle coupé, deux défis avaient été lancés. Je devais lever les yeux comme ça pour le regarder.

            Il a dit: «Je vais te montrer sur les pieds de qui je vais tomber, toi, serpent dans l’herbe.» Il s’est avancé comme cela, il a tiré son gros poing en arrière, et il était prêt à me frapper. Et quand il a fait comme ça, j’ai dit: «Satan, sors de cet homme.»

            Et alors, il a dit... [Frère Branham produit un son.–N.D.E.] Il s’est retourné comme cela, ses yeux étaient ressortis, sa langue est sortie de la bouche; il s’est retourné sur le pavement, il m’est tombé sur les pieds, il m’a coincé sur le pavement au point que la police a dû le rouler pour dégager mes pieds, afin qu’il puisse se relever. Eh bien, deux prophéties avaient été données; et elles étaient là proches.

            Il s’est fait que Tommy Osborn était assis là, il a vu cela; il est rentré chez lui, il a pris le marteau et les clous, il a cloué la porte ouverte, il a dit: «Je n’en sortirai pas, ô Dieu, jusqu’à ce que Tu fasses quelque chose pour moi.» Il a dit: «Je reste ici même.» Il a prié pendant plusieurs jours.

            Il est venu, j’étais assis sous la véranda; frère Bosworth était assis là avec moi. Il a dit: «Frère Branham, pensez-vous que Dieu exaucera ma prière?»

            J’ai dit: «Ecoutez donc, Fère Osborn, commencez du bon pied. Eh bien, vous pouvez faire beaucoup de bruit, ou n’importe quoi, et les gens vous suivront; mais, rappelez-vous, votre ministère, vous en répondrez devant Dieu un jour.» J’ai dit: «Il y a un vieux chêne là sous ma véranda.» (Je parlais de frère Bosworth.) J’ai dit: «Il connaît la guérison divine. Rampez sous cet arbre et parlez-lui un peu.» J’ai dit: «Si vous avez été appelé avec un don, vous devriez bien le savoir depuis longtemps. Les dons et les appels sont sans repentir. Vous êtes au moins un prédicateur, et chaque prédicateur, d’après les ordres généraux, doit prier pour les malades.»

            Non seulement les prédicateurs, mais les diacres et les membres laïcs: «Priez les uns pour les autres.» Chaque chrétien ici présent a le droit de prier pour les malades autant que moi, frère Bosworth, frère Baxter, frère Roberts ou n’importe quel autre homme.

            Et que font ces hommes? Tout ce qu’ils peuvent faire, c’est prêcher la Parole de Dieu si clairement que vous voyez Cela et vous acceptez Cela. Il n’y a rien, dans l’homme, qui puisse guérir, rien dans sa prière qui puisse guérir, ce n’est pas que vous êtes... Il y a–il y a un gars qui se tient ici, peut-être qu’il y a ici un incroyant. Je peux prier pour lui toute la nuit durant pour un mal de dent, et je ne le guérirai jamais. Il doit avoir la foi. Il est question de cet homme-là. Ce n’est pas que je pourrais le guérir, mais il doit avoir la foi de Christ pour recevoir sa guérison. Voyez-vous ce que je veux dire?

            C’est juste ça que frère Osborn a donc fait. Il s’est allié à frère Bosworth et il est resté avec lui pendant environ un an ou plus, je pense, ou quelque chose comme cela, ils ont été ensemble à divers endroits jusqu’à ce qu’il eût trouvé toutes les techniques sur comment utiliser les Ecritures.

10        Je l’ai rencontré, ici, il n’y a pas longtemps à New York, quand il était là au Cuba et à divers endroits. Cet homme avait eu vingt ou trente mille personnes dans l’assemblée, et j’ai dit: «Etes-vous fatigué, Frère Osborn?»

            Il a dit: «Je n’ai imposé la main à personne, jamais, a-t-il dit. De quoi devrais-je être fatigué? Je prêche simplement trente minutes et je rentre à la maison.»

            J’ai dit: «Comment vous y prenez-vous?»

            Il a dit: «Frère, je me tiens là, je prends la Parole de Dieu, a-t-il dit, eh bien, ne venez pas parler de don et autres, comme ceci. Le don que j’ai, c’est d’expliquer la Parole de Dieu.» Il a dit: «Et la Parole de Dieu vaincra Satan.»

            Et c’est la vérité. Elle vaincra Satan partout, à n’importe quel endroit, n’importe quand. Et il se met à expliquer, à parler et à juste pénétrer dans cette Parole comme cela, jusqu’à ce que Satan y soit tellement coincé qu’il ne pourra pas bouger. L’assistance voit cela.

            Il dit: «Combien parmi vous croient Cela maintenant et veulent accepter Cela?» Ils lèvent la main comme cela. Il dit: «Montez ici et témoignez.» Et frère Bosworth regagne un fauteuil, s’assoie et écoute pendant environ deux ou trois heures les gens témoigner. Il dit: «Alléluia!», et il rentre à la maison, il revient la soirée suivante et explique Cela de nouveau. Il obtient davantage de résultats de la part du Seigneur. L’homme a raison, il est dans le vrai, absolument, cent pour cent dans le vrai. Et il y est. Pas un fondamentaliste ni quelqu’un d’autre qui puisse mettre le doigt là-dessus, car cela se trouve dans la Parole du Seigneur.

            Avez-vous le droit de mettre en question? Mettez donc Dieu en question là-dessus. Tommy Osborn, c’est l’un des évangélistes les plus puissants sur le champ de travail aujourd’hui, en ce qui concerne la guérison divine, parce qu’il connaît la Parole du Seigneur selon la Bible.

11        Eh bien, les dons et les appels, retournons maintenant à ce qu’ils sont. Dieu les met à part. Dieu les place dans l’église selon Sa volonté. Dieu donne souvent selon Sa volonté (Est-ce vrai?), non pas selon ma volonté, mais selon Sa volonté. Eh bien, si Dieu voulait que je sois un–un membre laïc dans l’église, je serais un meilleur membre laïc plutôt qu’un prédicateur. Voyez? En effet, je ne ferai que jeter l’opprobre quelque part le long de la ligne, et il y aura quelque chose qui jettera de l’opprobre.

            S’Il m’a appelé à être un diacre, ce serait mieux pour moi d’être un diacre que d’être un ministre. Mais s’Il m’a appelé à être un ministre, je ferais mieux d’être un ministre que d’être un membre laïc. Il s’agit de là où Dieu nous a appelés, Il nous place dans l’Eglise comme Ses serviteurs. Alors, c’est plus convenable pour nous.

            Maintenant, j’aimerais vous apporter... Oh! Cela servant de toile de fond, j’aimerais vous raconter l’expérience de ma vie.

            Beaucoup de gens m’ont mal compris, mon cher ami chrétien. Je suis–je suis mal compris aujourd’hui. Je–j’ai essayé de rendre cela aussi clair que possible, mais malgré tout cela, il n’y a aucun moyen du tout pour moi de me faire comprendre par les gens. Ça doit être une révélation venant de Dieu pour comprendre cela. Voyez?

            Eh bien, ce–ce gentleman assis ici, le membre du Congrès des Etats-Unis. Pendant combien de temps avez-vous été au Congrès? Environ dix-sept ans, n’est-ce pas? Oui. Neuf ans, huit ans, huit ans, comme membre du Congrès. Vous avez été sénateur, je pense, de la Géorgie, et vous avez occupé beaucoup de hautes fonctions, et vous étiez estropié depuis votre tendre enfance. Comment ai-je connu cet homme-là? Je n’avais jamais entendu parler de lui. Et Dieu sait qu’avant ce jour-là, je n’avais jamais entendu parler de lui de ma vie. Je n’ai pas besoin d’un membre du Congrès ou d’un homme d’Etat ou autre. J’ai–j’ai une instruction d’école primaire, et le reste de mon instruction je l’ai acquise avec une houe dans un champ quelque part, ou avec une paire de mulets. Voyez? Je–je ne connaissais pas grand-chose sur la politique ni rien.

            Eh bien, tout ce que je savais là, cette nuit-là, c’était mon fusil dans les bois, mon chien, et une lanterne. J’avais appris qu’il y avait un Créateur, et c’était par des voies surnaturelles. Ensuite, par révélation, par vision, par la puissance, Dieu m’a parlé de la vie de cet homme. Non seulement cela, mais ici chaque soir... Il n’y a pas eu de réunion, de toutes mes réunions, depuis que je suis en Amérique, l’année passée (C’est ce que mon organisateur et mon fils m’ont dit), qui ait été beaucoup plus équilibrée avec une pure puissance de Dieu sans mélange agissant dans l’église plus que ce qu’on a eu ici même à Hammond. Mettez votre doigt sur quoi que ce soit. C’est absolument, chaque fois, parfait. Est-ce vrai? A voir des choses qui se sont accomplies.

12        Eh bien, ma mère et mon père m’ont raconté... Eh bien, mon père était un bûcheron dans des bois. Ma mère et mon père s’étaient mariés quand ma mère avait quatorze ans et mon papa dix-huit. Je suis né quand ma mère avait quinze ans: juste une enfant ayant un enfant, c’était tout. A ma naissance, je pesais cinq livres [2 kg], un tout petit enfant.

            J’habitais une petite cabane en rondins. La photo qui est accrochée chez moi à la maison aujourd’hui, c’est un homme qui l’a peinte pour moi en Californie, d’une petite cabane en rondins. Et là-dedans, dans cette petite cabane en rondins, ce matin-là, le six avril, quand la sage femme a ouvert la fenêtre afin que la lumière puisse éclairer pour monter... pour permettre à maman et à papa de voir à quoi je ressemblais, quand ils ont regardé dans... une Lumière est entrée là par la fenêtre en tourbillonnant, Elle avait la taille d’un oreiller. Elle a tournoyé là où j’étais, et Elle s’est dirigée vers le lit. Beaucoup de montagnards se tenaient là. Ils ont pleuré. Les membres de ma famille avant moi étaient catholiques. Je suis Irlandais de deux côtés.

            Et alors, ils étaient... ils... les membres de ma famille, pas mon père et ma mère, car eux se tenaient loin de l’église. Et alors, ils ne savaient pas ce qui était arrivé. En effet, vous savez comment les montagnards sont superstitieux, ils ont dit: «Cet enfant-là qui est né là sur la colline, vous savez, une Lumière est apparue là dans une pièce. Nous nous demandons quel genre d’enfant ça sera.» Voyez? «Il naîtra quelque part. Il y aura telles–telles choses.» Vous savez comment sont les montagnards. Très bien.

            Eh bien, c’est tout ce que je savais jusqu’à ce que j’aie environ, tout ce que je sais, dans le domaine spirituel jusqu’à ce que j’aie environ trois ans. Mon père transportait des rondins avec un veau. Je pense que vous n’avez jamais vu un joug de veau. On les tirait là dans les montagnes, et puis on prenait tous les rondins, on les mettait dans la rivière, on faisait le radeau, et on descendait la rivière Cumberland dans le... jusqu’au Mississippi, ou jusqu’à la rivière Ohio, et ça descend par radeau la rivière Cumberland.

            Et papa transportait les rondins à l’aide d’un veau, avec un autre homme. Et un jour, alors que j’étais un petit garçon, j’étais avec mon petit frère, celui qui venait alors de naître. Il est dans la Gloire aujourd’hui. J’avais une pierre, je suis passé derrière la maison, là où il y avait une petite rivière qui coulait par là derrière la cabane; j’ai ramassé cette pierre, je l’ai jetée dans la boue. Et vous savez comment est un groupe de bûcherons, c’est tout comme un groupe de–de marins, je pense, en haute mer. Ils me taquinaient toujours et en faisaient de plus belle. Et je pense, j’étais un petit garçon bien drôle. Ils me disaient que j’avais de gros muscles, et comment faire exploser cela avec mon pouce, vous savez. Et je disais à mon petit frère que j’avais de gros muscles, et que je lancerais cela, la pierre, et comment cela s’enfoncerait profondément dans la boue.

13        Mon jeune frère rentrait à–à la maison en se dandinant, et il était à, oh! cinquante yards [41 m] de la maison, peut-être. Il est retourné à la maison, et j’étais encore en train de jouer à cette petite rivière. J’ai entendu un oiseau qui était perché là, et cet oiseau gazouillait. Et je l’ai entendu, il sifflait, peut-être que c’était un rouge-gorge, ou quelque chose comme cela, sifflant, chantant.

            Et alors, une Voix s’est fait entendre là. Eh bien, rappelez-vous, amis, cette Bible est ouverte devant moi quand je raconte ceci. Eh bien, qu’Elle soit provenue de l’oiseau, de l’arbre, j’étais juste un petit garçon, je ne savais pas. Je ne peux pas le dire. Dieu le sait. Pas moi. Mais une Voix m’a parlé, disant que j’habiterais près d’une ville appelée New Albany. Et environ une année après cela, ou moins d’une année, mon père est venu en Indiana, et nous avons habité à quatre miles [6 km] donc, j’ai grandi à quatre miles [6 km] de New Albany, dans l’Indiana.

            L’apparition suivante de Cela que j’ai connue, j’avais environ sept ans. J’étais entré à l’école. A l’époque, les enfants n’allaient pas à l’école avant l’âge d’environ sept ans. Je venais d’entrer à l’école, et j’aimais la pêche et j’aimais aller pêcher. Et j’allais derrière l’étang, un vieil étang glacé, papa travaillait pour un millionnaire à l’époque comme chauffeur. Et j’étais... Et mon papa faisait ce qui était mal. Ce sont là des choses que je n’aimerais pas dire, mais, frère, soeur, quand elles sont la vérité, peu importe que cela soit contre moi ou pour moi, je dois dire la vérité.

            Mais mon père faisait ce qui était mal. C’était à l’époque de la prohibition. Il buvait beaucoup. Et il fabriquait ce qu’il buvait et il en fabriquait pour les autres. Alors, je devais transporter de l’eau vers l’une de ces distilleries une nuit, là où lui et un autre groupe d’hommes... Je ne pouvais pas aller pêcher. Et je devais transporter de l’eau.

14        Alors que je parcourais un sentier, que beaucoup de gens, ici même dans cette salle maintenant, que je vois (Frère Ryan en est un, il est assis ici; frère Bosworth, un autre, assis près; et le frère Baxter est près.), je les ai amenés à cet endroit-là; ils ont vu le lieu et tout à ce sujet. Les gens venus du Canada, et de partout, vont là, désirant voir ce lieu-là, savoir où c’était. Et là, Quelqu’Un m’a parlé du haut de ce haut peuplier, Il a dit: «Ne fume jamais, ne bois jamais, ne souille jamais ton corps, car il y aura un travail pour toi à faire quand tu seras devenu plus grand.» Eh bien, cela a failli m’effrayer à mort. Je suis rentré en courant à la maison. Maman avait pensé que je m’étais fait du mal ou quelque chose comme cela, et... ou que je m’étais fait mordre par un serpent.

            Alors, quelques jours après cela, pendant que j’étais assis... C’était ma première vision, j’étais assis là sous un grand peuplier argenté, dans la cour de devant (cet arbre s’y trouve encore aujourd’hui, il est là devant cette maison), j’ai vu Quelque Chose, comme hier après midi, je L’ai vu venir sur moi, ce que jamais je... Je ne savais pas ce que c’était. Et peu après, je me suis éloigné, j’ai regardé et j’ai vu s’élever de ces buissons à côté de la rivière, et là, un grand pont, cela a enjambé la rivière. J’ai vu des hommes tomber de ce pont et perdre leur vie.

            Et je suis rentré, j’en ai parlé à maman. Elle a dit: «Chéri, tu t’es endormi.»

            J’ai dit: «Maman, je n’étais pas endormi.» J’ai dit: «J’étais assis là. J’ai eu une sensation drôle, maman.» J’ai dit: «Oh! J’ai eu peur, maman. Que m’arrive-t-il?»

            Elle a dit: «Oh! Tu es simplement nerveux, chéri.»

            J’ai dit: «Maman, quelque chose... Je n’aimerais pas me sentir comme cela.» C’était Quelque Chose en mouvement. Et juste... Elle a noté cela. Et vingt-deux ans plus tard, le pont municipal qui enjambe la rivière Ohio a traversé au même endroit, et le même nombre de gens sont tombés du pont et ont perdu leur vie, tout à fait exact. Depuis là, cela prenait... L’un de ces jours, j’aimerais faire un enregistrement et raconter cela en détail, cela prendrait des heures, des heures et des heures, d’aborder les évènements qui remontent à la tendre jeunesse, ce que j’ai vu. J’ai vu arriver l’inondation de 1937. Je me rappelle, je me tenais là près de l’agence de transfert Fall’s City; beaucoup parmi vous qui êtes familiers à Jeffersonville savent où cela se trouve. Je me tenais là et je prêchais. J’étais alors devenu un prédicateur. Beaucoup d’autres choses étaient arrivées sur le chemin, oh! c’est nombreux. Comment Cela m’avait dit de faire attention à un tel endroit, de faire une telle chose.

15        Une fois, pendant que papa cherchait à m’amener à boire du whisky, et j’ai dit... On m’avait taxé de poule mouillée et j’ai dit: «Donnez-moi la bouteille; je n’aimerais jamais être taxé de poule mouillée.»

            Mon papa a dit: «Toi... J’ai élevé un tas d’enfants, mais l’un d’eux est une poule mouillée, et c’est Bill.»

            J’ai dit: «Moi, une poule mouillée?» J’ai dit: «J’en ai marre d’être taxé de ça.» Et j’ai pris une bouteille, j’ai ôté le bouchon, et je me suis mis à la soulever pour boire; j’ai dit: «Je vais vous faire voir si je suis un...»

            L’homme a dit, il a dit: «Tu veux me dire que toi, un Branham, un Irlandais, tu ne bois pas?»

            J’ai dit: «Donnez-moi la bouteille.» Et j’ai ôté le bouchon pour boire. Quand j’allais m’y mettre, le Dieu Tout-Puissant, dans Sa grâce, m’a empêché de le faire là même; sinon, je l’aurais fait.

            Et je me rappelle, j’étais un jeune homme, je fréquentais alors l’école, j’ai vu ce que le whisky avait fait à ma famille, comment j’allais à l’école sans souliers, sans chemise tout l’hiver et le manteau boutonné en haut comme ceci.

            Je lisais sur Abraham Lincoln, qu’il était descendu d’un bateau à New Orléans, à l’époque de l’esclavage, il a vu des gens prendre un grand gaillard, un homme de couleur costaud, le séparer de sa petite femme et de ses deux petits enfants; ils criaient, pleuraient et priaient. Et ils l’ont vendu aux enchères là pour l’accoupler avec une femme plus costaude, afin de reproduire un groupe de gens plus grands, en meilleure santé, des esclaves plus gras. Et cette petite mère se tenait là, et le brave Abraham Lincoln a ôté son chapeau de la tête, il a tapé son poing et a dit: «C’est mauvais. Cet homme est un humain, au même titre que moi. Et un jour, j’éradiquerai cela avec tout ce que j’ai, fût-ce au prix de ma vie.» Et il l’a fait.

16        Il n’y a pas longtemps, dans le colisée où est exposée cette robe baignée de son sang après l’assassinat... J’étais dans ce colisée-là, et j’ai vu un vieux Noir, avec une petite couronne de cheveux autour de sa nuque, blancs comme la laine, marchant, chapeau enlevé comme cela, il s’est incliné plus bas. Il avait vu quelque chose et il a reculé d’un bond. Je l’ai vu incliner la tête, et les larmes lui coulaient sur les joues noires. J’ai vu qu’il offrait une prière, il priait. Je me suis tenu près de lui jusqu’à ce qu’il eût terminé de prier; il a relevé la tête et il a dit: «Merci, Seigneur.»

            Je l’ai touché, j’ai dit: «Oncle?»

            Il a dit: «Oui, monsieur», a-t-il dit.

            J’ai dit: «Je–je suis prédicateur.» J’ai dit: «Je me demandais, pendant que vous offriez la prière, quel était le problème.»

            Il a dit: «Regarde là.» Je n’arrivais à rien voir d’autre qu’une robe.

            Il a dit: «Sur cette robe se trouve le sang d’Abraham Lincoln, celui qui m’a débarrassé de la ceinture de l’esclavage.» Il a dit: «Vois-tu pourquoi je suis excité?»

            J’ai dit: «Oui, monsieur.» Alors, je me suis dit: «Ô Dieu, si le sang d’Abraham Lincoln a pu exciter un esclave délivré de l’esclavage, qu’est-ce que le Sang de Jésus-Christ devrait faire pour un homme ou une femme née de nouveau?»

            J’ai dit: «Boire et autres, c’est mauvais, et un jour, j’éradiquerai cela.» Je suis toujours sur le champ de bataille. Je consacre tout mon salaire contre cela, autant que possible, tout ce que je peux, je sais ce que cela fait aux foyers.

17        Regardez. Tout au long de la vie, ces choses arrivaient et partaient. Finalement, l’appel de... au ministère. Maintenant, j’aimerais que vous fassiez attention. Avant que je devienne chrétien, que je confesse Jésus-Christ comme mon Sauveur personnel, ce don était là malgré tout. Alors que j’étais un pécheur, un étranger, sans droit de cité auprès de Dieu, ce don était malgré tout là, j’avais des visions malgré tout. Dieu qui est mon Juge, devant Qui je me tiens aujourd’hui, sait que c’est la vérité. Est-ce que j’avais mérité cela? Absolument pas. La Bible le confirme absolument et soutient que c’est la façon de Dieu de faire les choses: les dons et les appels sont sans repentir.

            Puis, quand quelqu’un m’a parlé de Jésus et de Son amour pour moi, j’ai alors réalisé que j’étais un pécheur, un étranger à Dieu, je L’ai accepté comme mon Sauveur personnel. Et puis, Dieu m’a conduit auprès des gens qui m’ont enseigné les Ecritures, et j’ai reçu le baptême du Saint-Esprit. Puis, cela a commencé à m’arriver tout le temps.

            J’ai consulté les membres du clergé. Premièrement, quand j’étais ordonné dans l’Eglise Baptiste Missionnaire, savez-vous ce qu’ils m’ont dit? Eh bien, il... Tenez, j’aimerais que vous saisissiez ceci. Combien m’aiment? Levez la main maintenant pour montrer que vous allez me croire. Je souhaite que vous le fassiez tous. Je vais vous dire quelque chose ici que je ne dis pas aux gens en public. Mais j’aimerais que vous sachiez ceci. Ils...

            J’ai parlé aux membres du clergé, j’ai dit: «Eh bien, il se passe quelque chose dans ma vie.» J’ai dit: «Depuis que je lis la Bible, pensez-vous que c’est quelque chose de Dieu?» J’ai dit: «Il y a... J’ai–j’ai des visions, et–et des choses qu’on raconte, différentes choses prédisant cette inondation, alors que je me tenais là sur le mur, depuis que j’étais...»

            J’étais alors devenu un chrétien, un prédicateur baptiste. Je me tenais là, j’ai dit: «Eh bien, il va y avoir... J’ai eu une vision, cette rue là-bas serait inondée et le niveau d’eau atteindrait vingt-deux pieds [67 cm].»

            J’ai vu certains des jeunes gens s’avancer, ils ont dit: «Billy est un tout petit peu hors de lui. Il devient trop religieux.» Voyez?

            J’ai parlé aux membres de mon clergé, mes... Les évêques, les pasteurs et autres. Ils ont dit: «Billy, fais attention à ce que tu fais. Le diable est dans cette voie-là.»

            J’ai dit: «Oh! la la!»

            «Monsieur, le diable est par là, fais attention. Tu vois, ta mère me dit que tu étais né avec une Lumière au-dessus de toi. Vois-tu, tu es peut-être possédé d’un démon qui se tient près de toi.»

            J’ai dit: «Oh! la la! Hein!» J’ai dit: «Eh bien, je... Monsieur, voulez-vous prier pour moi?»

            «Oui, nous–nous allons prier pour vous, révérend Branham.»

            «Merci, monsieur. Priez pour moi.» Je disais: «Ô Dieu, ô Dieu, un démon près de moi, tiens-le éloigné, Seigneur. Ne le laisse pas s’approcher de moi. Non, je n’aimerais pas avoir des visions ni rien; je n’aimerais rien voir. J’aimerais simplement étudier la Parole, ici, prier et prêcher la Parole. Je n’aimerais rien de cette histoire. Non!»

18        Et puis, tout d’un coup, vous savez, Cela est revenu. Je n’y pouvais rien. Cela venait tellement vers moi que je... En 1937, pour vous en parler, vous avez vu ce qui était arrivé. Et, amis, je peux me tenir ici jusqu’après demain à cette heure-ci à vous raconter les évènements qui sont arrivés dans ma vie. Et je prendrais n’importe qui, n’importe où, qui ait entendu quoi que ce soit qui a été dit au Nom du Seigneur qui ne soit pas arrivée exactement tel que cela avait été dit que ça arriverait. Voyez?

            J’étais devenu garde-chasse ici dans l’Indiana. J’avais un... Je parcourais Hammond, partout ailleurs. J’étais adjoint du garde-chasse de l’Etat, on m’appelait n’importe où. Alors, je–je pouvais... je travaillais. Et un jour, en venant, je cherchais à m’en débarrasser. Simplement je... J’avais perdu ma première femme et je m’étais remarié. Je suis resté célibataire pendant cinq ans, et alors mon petit garçon fréquentait l’école. Ce qui m’avait donc amené à penser à me remarier, elle m’avait fait promettre à sa mort, de ne rester pas célibataire.

            Et alors, un jour, j’allais à la maison pour reprendre mon petit garçon. Il jouait sur un tas de sable, il avait environ cinq ans, le petit Billy que vous voyez par ici. J’ai dit: «Billy, viens à la maison avec moi.» Je vivais à bord d’un canot sur la rivière, faisant le camping. Je n’arrivais pas à rester à la maison. La maison n’était plus la maison pour moi, là chez ma mère. Papa était mort, et–et avec ma belle-mère, oh! je ne pouvais simplement rester nulle part. Et les gens gardaient Billy. Alors, je suis allé, et il jouait sur un petit tas de sable. J’ai dit: «Billy, veux-tu rentrer à la maison avec papa?»

            Il s’est retourné et m’a regardé, avec ses drôles de petits yeux, il a dit: «Papa, ma maison, c’est où?» Il n’avait pas de maison où aller. Je ne lui ai pas répondu. J’ai été profondément choqué. Je me suis retourné et je suis parti. J’ai regardé de nouveau le petit enfant, je me suis dit: «Ô Dieu, un jour, si je tombe dans une potence, ou sur une chaise électrique, il se retournera et dira: ‘Papa, si tu avais fait ce que maman t’avait dit de faire et que tu m’avais trouvé un foyer et que tu m’avais élevé correctement, plutôt que je trimbale de lieu en lieu, il n’en aurait pas été ainsi.’»

            Et je me suis mis à penser que peut-être, à sa mort, j’aurais dû le lui concéder, alors qu’elle quittait ce monde, peut-être qu’elle avait raison. Je me suis remarié avec une belle femme chrétienne, remplie du Saint-Esprit, qui est aujourd’hui ma femme, une personne aimable.

19        Alors, un jour, alors que nous habitions une vieille petite cabane, une petite hutte, avant que frère Ryan me donne la bicyclette... Oh! la la! Je n’oublierai jamais cela, c’était au sujet de prélever les offrandes. Je n’ai jamais prélevé une offrande de ma vie. On prélève une offrande pour moi, mais...

            Je me rappelle un jour, à l’église, j’ai dit: «Je vais prélever une offrande. Simplement je...»

            Meda m’a parlé, disant: «Bill, ce... Voici, il nous faut payer ceci. Il nous faut payer ceci par ici, et ceci par ici, et cela là.» Elle a dit: «Qu’allons-nous faire?» Et je gagnais vingt-sept cents par semaine.

            Et j’ai dit... Sur les vingt-sept cents par semaine, je prélevais ma dîme, j’offrais. J’ai dit: «Oh! la la!» J’ai dit: «Chérie, je–je n’arrive simplement pas à même commencer à payer cela.» J’ai dit: «Eh bien...» (Il nous manquait environ dix, douze dollars.) Et j’ai dit: «Oh! la la! Que–qu’allons-nous faire?» J’ai dit: «Tu sais quoi? Je vais prélever une offrande ce soir.»

            Elle a dit: «Je vais t’observer.»

            Je n’avais jamais prélevé une offrande. Or, les gens m’aimaient. J’avais une grande et aimable église, et vous savez cela. Ils auraient tout fait pour moi. Mais je pouvais travailler, pourquoi ne pas travailler? Je ne voulais donc pas... Je payais l’église moi-même, je travaillais et je payais pour cela, je contribuais là pour la communauté. J’aime Dieu; c’est Lui, c’est vers Lui que va mon amour.

20        Je me rappelle donc ce soir-là, elle s’est avancée. Nous étions tous assis là, tous, et j’ai dit: «Très bien. Eh bien, ce soir, mes amis, je déteste vous demander ceci.» Je l’ai vue lever les yeux vers moi. Je cherchais à détourner ma tête d’elle. J’ai dit: «Vous savez, c’est juste pour un de ces moments; je n’ai jamais fait ceci auparavant, c’est... Vous savez, je n’arrive guère à nouer les deux bouts, vous savez comment cela se passe.» J’ai dit: «Vous avez tous un sou ou dix centimes, ai-je dit, aimeriez-vous mettre cela dans mon chapeau ici?» J’ai dit: «Frère Wiseheart, voudriez-vous venir prendre mon chapeau et...»

            Alors, frère Wiseheart ne savait guère quoi faire. Il–Il est allé prendre mon chapeau, j’ai vu en bas cette petite mère assise là, elle a tendu la main dans son petit tablier, vous savez, un petit tablier à carreaux, elle a fait sortir ce petit porte-monnaie, cela avait un bouton–pression dessus, et elle a commencé à fouiller pour prendre... Oh! Moi, je ne pouvais pas prendre cela. Je–je–je me suis dit: «Cette pauvre vieille femme assise là avec cet argent-là, fouillant pour prendre ces sous là-dedans. Hein! Hein! Je n’en veux pas.»

            J’ai dit: «Je vous taquinais donc tous pour voir ce que vous feriez.» Ainsi donc–donc, frère Wiseheart avait déjà mon chapeau, vous savez.

            Il a dit: «Frère Branham, qu’est-ce que je fais?»

            J’ai dit: «Remettez simplement mon chapeau. Je taquinais simplement, Frère Wiseheart.» Alors, j’ai vu ma femme, elle a secoué la tête et a un peu ri.

            Frère Ryan m’a donné une vieille bicyclette. Il était là, et je... et il m’a laissé une vieille bicyclette, et je l’ai complètement peinte et je l’ai vendue à dix dollars, je n’ai plus eu à prélever une offrande après tout, et alors... C’était la même bicyclette que je montais quand cet infidèle m’avait rencontré là au coin et avait dit, ce qu’il avait fait, il vivait près de chez moi. Je porte sa Bible ici aujourd’hui. Et comment Dieu avait agi là.

            Oh! C’est merveilleux de Le voir dans Sa puissance. Puis, je... Un jour, je revenais à la maison, j’étais... Je méditais. Beaucoup de prédicateurs me disaient de ne pas écouter pareille histoire. Il faudra que je me dépêche. Il me reste environ vingt-sept minutes maintenant. Et je vais me dépêcher aussi vite que possible, car j’aimerais aborder l’expérience de l’Afrique. Et ce frère assis ici, venant de l’Afrique, peut donc s’en souvenir.

            Et maintenant, je me suis rappelé ceci, que j’avais dit que je n’allais plus avoir à faire avec cela. Et un jour, je remontais la route pour faire la patrouille dans la forêt de l’Etat de Henryville. Je suis monté à bord d’un bus. Et maintenant, écoutez, chacun de vous, attentivement. La chose étrange en était que chaque fois que je rencontrais une personne possédée d’un démon, comme un diseur de bonne aventure ou quelque chose comme cela, ils me parlaient, et ils semblaient me connaître. Alors, cela m’effrayait à mort.

21        Je me rappelle avoir fait une sortie un soir dans un carnaval, j’avais environ dix-huit ans. Mon cousin, quelques autres et moi, on passait par là, il y avait une drôle de petite tente de diseurs de bonne aventure bohémienne, dressée là. Je passais là à côté, et une petite–une petite femme bohémienne a dit: «Dis donc, toi, viens ici!» Eh bien, nous tous trois, nous nous sommes retournés. Elle a dit: «Toi en tricot rayé.»

            J’ai dit: «Moi?»

            «Oui!»

            Je pensais peut-être qu’elle voulait que je lui prenne un coca. Et j’ai dit: «Oui, madame.»

            Elle a dit: «Sais-tu que tu es né sous un signe?»

            J’ai dit: «Regardez, femme. Taisez-vous.» Je me suis très vite éloigné de là. Puis, oh! ils ont commencé à me taquiner, allant de plus belle.

            Et un jour, pendant que j’étais garde-chasse, je suis monté à bord d’un bus, je me tenais là. Et j’ai toujours été sensible aux esprits. J’ai éprouvé une sensation étrange. J’ai regardé tout autour, une femme costaude était assise là, bien habillée, elle a levé les yeux vers moi et a dit: «Bonsoir.»

            «Bonsoir.» Elle a levé les yeux, comme ça.

            Et elle a dit: «Tu es solitaire, n’est-ce pas?»

            Et j’ai dit: «Non, madame.»

            Elle a dit: «Eh bien, tu n’es pas à l’aise.»

            J’ai dit: «Tout aussi à l’aise que possible.»

            Elle a dit: «Tu es né pour l’ouest.»

            J’ai dit: «Dites donc, de quoi parlez-vous?»

            Elle a dit: «Peut-être que je ferais mieux de me faire comprendre.» Elle a dit: «Etes-vous un agent de l’Etat?»

            J’ai dit: «De la conservation de la nature.»

            Et elle a dit: «Peut-être que je ferais mieux de me faire comprendre.» Elle a dit: «Je suis une astrologue.»

            Et je me suis dit: «Oh! L’un de ces gens bizarre.» Ainsi donc... J’ai dit: «Oui, madame.» Et je continuais à regarder... Je me suis approché de... il y avait un marin qui se tenait juste derrière moi, comme ça, le bus était plein à craquer. Je me suis dit que c’était juste une femme qui voulait parler.

            Et elle a dit: «J’aimerais vous parler quelques minutes.» Et j’agissais comme si je ne l’écoutais point. Je continuais simplement à regarder, vous savez. Et alors, elle a dit: «Puis-je vous parler juste un instant?»

22        Et je me suis dit: «Ça n’a pas l’air d’un gentleman, mais je–je n’aimerais pas lui parler.» Voyez? Et j’ai attendu là. Puis, elle a dit: «Dis donc, tu es un agent de la conservation de la nature, a-t-elle dit. Puis-je te parler juste un instant?»

            J’ai dit: «Que vouliez-vous?»

            Elle a dit: «Puis-je vous parler juste un instant?»

            J’ai dit: «Que voulez-vous?»

            Et elle a dit... je me disais: «C’était discourtois de votre part d’agir comme un homme», alors très indifférent, vous savez. Et elle a dit: «Etes-vous chrétien?»

            Et j’ai dit: «Non. Qu’est-ce pour vous?» Voyez-vous?

            Elle a dit–elle a dit: «Eh bien, je me posais simplement la question.» Elle a dit: «Saviez-vous que vous êtes né sous un signe?»

            Oh! la la! J’ai dit: «Regardez, madame, je n’aimerais rien savoir à ce sujet-là.» Voyez? J’ai dit: «Sans vous couper court, j’ai une mère à la maison.» Voyez? Et j’ai dit: «Je n’aimerais rien savoir à ce sujet-là.»

            Elle a dit: «Oh! Ne soyez pas si dur.»

            Et j’ai dit: «Eh bien, je n’aimerais rien savoir au sujet de cette histoire-là.» Voyez? J’ai dit: «Je n’en sais rien; je ne connais rien au sujet des choses religieuses, et je–je n’aimerais rien savoir à ce sujet.» Et j’ai dit: «Je n’aimerais pas vous blesser.» Je continuais simplement à regarder devant.

            Elle a dit: «Oh! la la!» Et elle a dit: «Vous ne devriez pas agir comme cela.»

            Et j’ai dit: «Eh bien, ce n’est pas que je–je ne veuille pas être un gentleman; mais je–je...»

            Elle a dit: «Regarde! Ceci n’a rien à faire avec la religion.» Elle a dit: «Je vais à Chicago.» Nous étions à bord du bus Greyhound. Elle a dit: «Je vais voir mon fils qui est un prédicateur baptiste.» Elle a dit: «Je travaille à la Maison Blanche.» Et elle a dit: «Connaissiez-vous la première chose, connaissiez-vous ces Etats-Unis d’Amérique, et toute l’astronomie, et comment ils font?»

            J’ai dit: «Je n’en sais rien.» Voyez?

            Elle a dit: «Eh bien, je travaille à la Maison Blanche.» Et elle a dit: «Juste en montant les marches de la Maison Blanche, il y a un calendrier de l’astronomie.» Elle a dit: «Il y a un marin qui se tient debout derrière toi. Demande-lui si la lune ne contrôle pas les vagues.»

            J’ai dit: «J’ai assez de bon sens pour savoir cela.» Voyez?

            Et elle a dit: «Eh bien, c’est vrai.» Elle a dit: «Et ta naissance a quelque chose...» Elle a dit: «Peut-être, je vais te dire exactement quand tu es né, me croiras-tu?»

            Et j’ai dit: «Vous ne pouvez pas le faire pour commencer.» Voyez?

            Elle a dit: «Oh! Si, je le peux.»

            J’ai dit: «Dites-le-nous.»

            Elle a dit: «Tu es né le 6 avril 1909, à cinq heures du matin.»

            J’ai dit: «C’est vrai.» J’ai dit: «Dites à ce marin quand il est né.»

            Elle a dit: «Je ne le peux pas.»

            «Eh bien, ai-je dit, pourquoi ne pouvez-vous pas le lui dire, si seulement vous... si vous avez pu me le dire?»

            Elle a dit: «C’est parce que tu es né sous un signe; je ne sais pas quand cela devait apparaître.» Elle a dit: «Les prédicateurs ne t’ont jamais dit cela?»

23        J’ai dit: «Je n’ai rien à faire avec les prédicateurs.» J’ai dit: «Je n’ai rien du tout à faire avec eux, pas du tout.» Je fuyais toujours cela, vous savez. Je... J’ai pensé à cela, pendant que cela me parlait, et je savais que c’était la même chose; maman m’avait dit que ces choses étaient du diable, et je m’en gardais.» Voyez? Et j’ai dit: «Non, non. Je n’ai rien à faire avec cela.»

            Et elle a dit: «Eh bien, personne ne t’a donc dit cela?» Elle a dit: «N’est-ce pas étrange que les prédicateurs n’aient pas reconnu cela?»

            J’ai dit: «Je ne perds pas mon temps là où ils sont.» Et j’ai dit: «Je–je vous remercie beaucoup.»

            Elle a dit: «Eh bien, regarde. Tu es né sous un signe, et j’aimerais te dire ceci, sous forme d’un don.» Et elle a dit: «Si seulement tu peux reconnaître cela.»

            J’ai dit: «Oui, madame.» J’ai dit: «Peut-être que je deviendrai un Daniel Boone, j’aime chasser et je suis né dans le Kentucky.» Et alors... Elle a dit... comme cela.

            Et elle a dit: «Non.» Elle–elle–elle m’a appelé. Elle a dit: «Non, ce n’est pas ce dont je parle.»

            J’ai dit: «Eh bien, peut-être que je deviendrai un homme d’affaires. J’ai l’instruction de l’école primaire.»

            Elle a dit: «Ce n’est pas ce dont je parle. Je ne sais pas ce que tu deviendras. Mais je sais que, d’après l’astronomie en ce temps-là, ils étaient...» Elle a essayé de me parler de...?... des cycles et, en commémoration du Fils de Dieu, quand les trois étoiles s’étaient assemblées. Elle a dit: «Trois mages, les mages suivaient trois différentes étoiles, ils ne savaient pas quand ils venaient.» Elle a dit: «Quand ils se sont assemblés, ils se sont rencontrés à la porte de Bethléhem, suivant trois différentes étoiles, et elles ont formé une seule étoile du matin, qui s’est suspendue au-dessus de Christ...»

            Et elle a dit: «L’une, c’était la descendance de Cham, de Sem, et de Japhet, les trois fils de Noé.» Et elle a dit: «Ces trois étoiles ont fusionné et ont formé une seule étoile qui s’est suspendue au-dessus de Christ.» Elle a dit: «Alors, quand elles se sont séparées, elles n’ont jamais regagné leurs orbites, elles n’y ont jamais été depuis lors.» Elle a dit: «Eh bien, tous les astrologues du pays n’ont jamais vu cela depuis lors. Ils n’ont jamais observé cela; cela a été donné de façon surnaturelle», et elle a continué à parler comme cela, de toute son histoire.

            Eh bien, je ne pouvais pas comprendre de quoi elle parlait. Et elle a dit: «En commémoration du plus grand don que Dieu ait jamais donné à la terre, Il envoie encore quelque chose de moindre en commémoration de ce temps-là.»

            «Eh bien, ai-je dit, madame, je ne suis pas chrétien. Je n’ai rien à faire avec les prédicateurs. Je n’ai rien à faire avec ce que vous... Je ne connais rien sur les étoiles. Tout ce que je sais, c’est que je suis garde-chasse de l’Indiana. Je fais de mon mieux, autant que possible. Merci.» Et j’ai continué comme cela.

24        Eh bien, c’était à peu près l’attitude. Mais étrange que cela... Puis, j’ai... après ma conversion et tout, tard dans la vie, après ma conversion, cela a commencé, et puis, cela a empiré davantage, et ça m’affectait tellement que je priais, disant: «Ô Dieu, ôte cette histoire. Je n’aimerais plus voir cela, jamais. Ô Dieu, je suis maintenant un chrétien. Je T’appartiens. S’il Te plaît, ne laisse plus cette histoire m’arriver. Ne me montre rien de pareil, Seigneur. Laisse-moi simplement évoluer tel que je suis maintenant. S’il Te plaît, laisse-moi simplement étudier la Parole comme j’ai appris à le faire ici et étudier la Parole.» Mais Cela venait continuellement.

            Alors, un jour, j’étais rentré à la maison, j’ai ôté mon manteau, je contournais la maison, de côté. Il y avait un homme assis là devant, il m’attendait, le frère de ma pianiste du tabernacle à Jeffersonville. Il a dit: «Je vais à Madison cet après-midi, Billy. Voudras-tu aller avec moi?»

            J’ai dit: «Non. Je ne peux pas aller. Je dois faire la patrouille.» Et j’ai dit: «Je ne peux pas aller.» Je faisais la patrouille des lignes à haute tension à l’époque. Et j’ai dit: «Je ne peux pas aller.» Je me suis mis à contourner la maison, et alors, on dirait que tous les sommets de ces arbres, là même, Frère Ryan, là où vous et moi, nous nous étions agenouillés pour prier, descendaient comme cela, et j’ai failli m’évanouir. Je suis tombé par l’arrière sur les marches, et je me suis arrêté là. Et je me suis dit: «Hmmm!»

            Ma femme est sortie en courant, elle a pris de l’eau. Elle a dit: «T’es-tu évanoui, chéri?»

            J’ai dit: «Non.» J’ai dit: «Juste un instant.»

            Après tout... Il était... Monsieur Gibbs est venu en courant, puis il est rentré, il a regagné sa place. Et j’ai dit: «Va de l’avant, je me porte bien.»

            Elle a alors dit: «Que t’est-il arrivé? Es-tu tombé malade?»

            J’ai dit: «Non, chérie. C’est encore cette même histoire.» J’ai dit: «Regarde, j’ai dix-sept dollars là à l’intérieur. Je vais avoir une confrontation avec Dieu. J’en ai marre. J’ai un lieu où je me rends, là au Green’s Mill.» Beaucoup parmi vous le savent, c’est ma cachette, là, le FBI ne peut pas me retrouver, en retrait dans une cave, là où je vais. Je vais là quand des choses tournent mal, et je règle cela avec Dieu là-dedans.

            Je suis retourné à cet endroit-là, une drôle de petite cabane là où j’avais l’habitude de rester quand je pêchais, chassais et dressais des pièges là derrière. J’ai dit: «Meda, je ne sais quand je reviendrai à la maison. Je ne peux pas te le dire. Je peux être à la maison dans une, deux heures; je peux être à la maison dans trois jours. Je peux ne pas être à la maison dans deux semaines ou deux mois. Je ne sais quand je reviendrai à la maison. Mais j’en ai marre. Je ne peux pas vivre prisonnier.»

            J’ai dit: «Tout le monde me dit, je vais... que je suis un démon, et tout comme cela, à cause de ça, alors que je cherche à mener une vie chrétienne. Et dans mon coeur, j’aime–j’aime le Seigneur Jésus et je m’attends à aller à la Maison, au Ciel. Et je n’aimerais pas être en proie comme ceci.»

25        Je suis remonté là, je suis entré dans un lieu. J’ai lu la Bible. J’ai pleuré... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... pas de lumière à l’intérieur, j’ai donc été obligé de fermer la Parole et de rentrer. Et je me suis mis à prier; j’ai dit: «Ô Dieu, s’il Te plaît. Je suis chrétien. Je T’aime. Tu sais que je T’aime. Tu connais mon coeur, Tu me connais mieux que je ne me connais moi-même, je T’aime. Et les membres du clergé et les autres me disent que le démon, un mauvais esprit rôde autour de moi et, Seigneur, je n’aimerais pas avoir cela autour de moi. Tu sais que je ne le veux pas. Tu sais que je T’aime. Et je Te crois de tout mon coeur. Pourquoi donc laisses-Tu ma vie être en proie comme ceci? Pourquoi fais-Tu cela? Pourquoi ne me libères-Tu pas de cela afin que je puisse aller prêcher et me sentir libre de cela?» Et j’ai continué comme cela. Je L’implorais.

            J’avais traîné jusque vers deux ou trois heures du matin; je priais, je pleurais, j’implorais. Je me suis tenu là un tout petit peu, et je me tenais là, j’ai regardé par une fenêtre, je suis rentré. Je me suis dit: «Eh bien, d’ici peu, c’est l’aurore. Je... A l’aurore, ai-je dit, je vais quitter la cabane et monter dans ces monticules et retourner dans ma cave. Et je resterai là.» Comme Buddy Robinson avait dit: «Jusqu’à ce qu’Il vienne trouver un tas d’os à Son retour. Ou quelque chose devait arriver.»

            Je suis resté là et j’ai prié; je suis rentré, et pour la première fois de ma vie, on dirait que quelque chose était alors... Ecoutez cela maintenant. Ce n’était pas une vision, mais on dirait que quelque chose me disait: «Est-ce que ces prédicateurs-là peuvent être en erreur? Peut-être que ceci est vrai.»

            Eh bien, je me suis mis à réfléchir. J’ai pensé: «Peut-être qu’ils sont en erreur.» Eh bien, je me suis dit: «Eh bien, s’ils pouvaient être en erreur, comment ces gens possédés de démons, ces diseurs de bonne aventure et autres me disent tout à ce sujet, alors que ces saints hommes de Dieu n’en savent rien?»

            Puis, ceci m’est venu à l’esprit. Quand Jésus était né, c’étaient les astrologues, les mages qui avaient vu l’étoile et qui l’avaient suivie jusqu’à Bethléhem. Est-ce vrai? Ce n’étaient pas les saints hommes qui l’avaient vue. Les mages, les astrologues, les mages, et ceux dans le... ceux qui étaient sur des tours des astronomes, qui observaient les étoiles tout le temps, ils n’avaient jamais vu l’étoile. Mais la Bible dit qu’il y avait une étoile là. Il avait été donné aux mages de voir. Est-ce vrai?

            Cela était déjà apparu pendant que je baptisais là-bas; c’est juste au bout de l’Indiana, à l’autre bout de l’Indiana, là où des milliers se tenaient sur le rivage, quand je me tenais là, baptisant. J’allais dire: «Père, alors que je baptise ce garçon d’eau pour le pardon de ses péchés, alors Seigneur Jésus, donne-lui le Saint-Esprit.» La dix-septième personne, j’allais baptiser, une Voix s’est fait entendre du ciel par un après-midi clair, Cela est venu des cieux en tourbillonnant. Voici venir cette Lumière, faisant: Whoouush. Les journaux ont publié: «Une Lumière mystique apparaît au-dessus d’un pasteur baptiste local pendant qu’il baptisait.» Cela est descendu directement et s’est tenu au-dessus de là où j’étais et ça s’est tenu là. Les gens s’étaient évanouis, et tout, puis Cela est remonté directement au Ciel, tous ceux qui se tenaient là regardaient Cela. C’était là.

26        Mon premier réveil, j’ai regardé tout autour. Je ne savais pas. Cela était là. Les hommes d’affaires de la ville, un groupe d’entre eux, m’ont rencontré cet après-midi-là et m’ont parlé après que j’eus baptisé. J’ai eu à baptiser cinq cents, suite à mon premier réveil. Ils ont dit: «Qu’est-ce que cela veut dire?»

            J’ai dit: «Je ne sais pas.» J’ai dit: «Moi, je suis un croyant. Je ne sais pas. C’est peut-être pour vous, les incroyants. Je ne peux pas vous le dire.» Mais pendant que j’étais dans cette pièce-là, j’ai commencé à me poser des questions.

            Regardez. Tous ces hommes, personne ne pouvait dire que ces sacrificateurs, à l’époque de Jésus, n’étaient pas des saints hommes. Est-ce vrai? Ils étaient des saints hommes, les hommes de bien, des hommes justes, des érudits versés dans les Ecritures. Mais pendant qu’ils étaient là en train de discuter sur le genre de boutons qu’il leur fallait sur leurs manteaux, des mages venaient adorer le Christ, qui était déjà né. Est-ce vrai?

            Regardez. Et quand Son ministère public a commencé... Maintenant, écoutez, quand Son ministère public a commencé, ils ont dit: «Il est un démon, Béelzébul, le chef de diseurs de bonne aventure, le meilleur médium qu’il y a. Il connaît leurs fautes. Et Il sait toutes ces choses. Il est un démon.» Est-ce vrai?

            Qui dit que c’est l’Ecriture? Dites: «Amen.» [L’assemblée dit: «Amen.»–N.D.E.]

            Mais chose étrange, c’étaient les démons, en revanche, qui disaient: «Non, Il ne l’est pas. Il est le Fils de Dieu.» Alléluia! Dieu amènera le diable à témoigner, Son ennemi, qu’Il est le Fils de Dieu.»

            Ce démon-là a dit: «Je sais qui Tu es, Toi le Saint d’Israël. Je sais qui Tu es; Tu es le Saint d’Israël.»

            Et les prédicateurs, ces saints hommes, disaient: «Il est un démon, Il est un démon.»

            Le démon disait: «Il est le Saint d’Israël.»

            J’ai vu cela. J’ai vu quand Paul et Barnabas étaient allés là pour prêcher une fois. Le prédicateur a dit: «Ces gars sont des imposteurs. Ce sont des démons. Ils troublent les gens. Ne les écoutez pas. Ils bouleversent le monde. Ils sont en erreur.»

            Et la drôle de petite diseuse de bonne aventure les suivait dans la rue en disant: «Ce sont des hommes de Dieu qui nous annoncent la Voie de la Vie.» Les prédicateurs disent que ce sont des démons, tandis que le démon dit qu’ils annoncent la Voie de la Vie... Alléluia!

27        Ne pensez pas que je sois excité. Eh bien, on en arrive au point où vous ne pouvez écouter personne. Vous devez écouter Dieu. Que toute parole d’homme soit un mensonge. Je connais plus à ce sujet maintenant que je n’avais connu de ma vie. Cela ne change rien, ce que les gens disent; c’est ce que Dieu dit qui compte. Si c’est conforme à la Parole, alors c’est vrai. S’il y a là de quoi produire cela, c’est parce que Dieu rend témoignage à Son don.

            Vous écoutez le prédicateur, parfois, vous avez des ennuis, certains d’entre eux de toute façon.

            Remarquez. Ils étaient tout embrouillés là, dans leur doctrine. Et les démons ici, les diseurs de bonne aventure étaient les seuls... Ils étaient...?... là, c’étaient eux qui reconnaissaient en Lui ce qu’Il était, et ils reconnaissaient dans les apôtres ce qu’ils étaient, les hommes de Dieu. Les diseurs de bonne aventure et les démons...

            Alors, Paul s’est retourné, a réprimandé et chassé l’esprit de divination de cette femme; elle ne pouvait plus dire de bonnes aventures. Il n’avait pas besoin que le diable témoigne qui il était. Il savait qui il était. Il était un saint de Dieu. Il n’avait pas besoin de l’assistance du diable. Mais le diable disait la vérité à son sujet de toute façon.

            Jésus a dit à ce démon, Il a dit: «Tais-toi, et sors de lui.» Oui, oui. Il n’avait pas besoin de l’aide des démons, mais les démons criaient. Beaucoup de gens parlent...

            Eh bien, l’un de ces jours, avant que je quitte donc, je vais vous prêcher la démonologie et vous faire savoir ce que sont les démons. Vous ne savez pas comment ils viennent droit face-à-face avec Dieu, implorent de descendre et faire quelque chose à ce sujet. Eh bien, c’est scripturaire, outre qu’on le sait autrement. Comment ici même dans des réunions le soir, quand quelqu’un monte à l’estrade avec un tant soit peu de foi, vous entendez un autre là appeler au secours. Celui qui se tient ici à l’estrade, peut-être, se meurt d’un cancer; il y a un autre assis là dans l’assistance qui souffre d’un cancer. Et ce cancer sait qu’il est combattu là en bas. Si seulement cette femme croyait ce que je dis et croyait Jésus-Christ, elle sera guérie aussi certainement que deux fois deux font quatre. Alors, pour désarçonner la foi de cette femme, cet autre démon crie là à son endroit. Et je perçois cela entre eux, et je dis: «Vous y êtes. Vous tous deux, vous croyez.»

28        Oh! Nous vivons au jour de Christ, la puissance, la résurrection et le Saint-Esprit. Les gens sont... Il est temps d’arrêter de faire la religion. Ce formalisme et ces idées ritualistes, c’est bien. L’heure viendra où vous verrez que je vous ai dit la vérité. C’est vrai. Evidemment, c’est difficile maintenant. Je sais que ça l’est. Mais je parle au Nom du Seigneur. Et je sais de quoi je parle. Dieu le confirme, que c’est la vérité. Très bien.

            Alors, à propos, je me suis dit: «Oh! Alors, peut-être que je suis en erreur. Peut-être que je suis en erreur. J’aurais dû embrasser cela; j’aurais dû dire quelque chose.» Mais je me suis agenouillé et j’ai dit: «Ô Dieu, si je suis en erreur et que j’ai rejeté quelque chose que je ne comprenais pas, cherchant à écouter ce que les prédicateurs me disaient... Peut-être, si je suis en erreur, alors, Seigneur, je ne comprends pas cela d’après la Bible. Mais si je suis en erreur, pardonne-moi.»

            Et je me suis relevé et je pleurais. Je me suis assis, j’ai regardé tout autour. J’ai vu une Lumière briller dans la pièce, un peu comme ce jeune homme qui a allumé cette lampe. Et je me suis dit: «Quelqu’un doit être en train de venir.» Et ici sur le plancher, il y avait une forte Lumière qui se répandait. Juste au-dessus se tenait ce Halo, la Colonne de Feu, se mouvant, Elle se déplaçait, et c’est par là qu’est venu l’Ange de Dieu. Pas une imagination, Il était là. Je L’ai regardé, je Lui ai parlé.

            Il s’est approché, avec Ses bras croisés, un Homme grand et très beau à voir. On dirait que si... on dirait que s’Il avait parlé, le monde éclaterait. Il a dit: «Je suis envoyé de la Présence du Dieu Tout-Puissant pour t’annoncer que tu es né dans ce but-là, afin de prier pour les malades, d’aller dans les régions du monde. Tu prieras pour des monarques et des grands hommes; et des guérisons et autres se produiront. Et ces choses se produiront. Et de grandes assemblées se réuniront, et cela causera un réveil qui va balayer le monde.»

            J’ai dit: «Monsieur, je ne suis pas instruit. Je... Ils ne me croiront pas.» J’ai dit: «Ils ne vont pas...»

            Il a dit: «De même qu’il a été donné au prophète Moïse deux signes pour confirmer son ministère, sa main devenait lépreuse, et puis, Il la guérissait, et le–et le bâton se transformait en serpent, ainsi de suite, a-t-Il dit, il te sera donné deux signes. L’un d’eux, tu placeras ta main sur quelqu’un. Alors, il sera donné... Ne pense à rien de toi-même, cela te sera donné. Ensuite, il arrivera, après un long temps, si tu es respectueux, si tu es respectueux, il te sera alors donné de connaître les secrets mêmes de leurs coeurs, et des choses qui clochent chez eux.»

29        Beaucoup parmi vous ici savent quand ce premier était l’unique qui était en opération, et pas le deuxième. Est-ce vrai? Mais j’avais prophétisé que cela sera là. Et j’avais dit: «C’est pourquoi je suis ici.» J’ai dit: «C’est pourquoi je suis ici.» J’ai dit: «Eh bien, c’est ce qui me préoccupe.» J’ai dit: «Je suis venu ici, Monsieur, et on me dit que c’est du diable, que je... que–que c’était faux. Mais il y a juste quelques instants, j’ai vu cela.» Evidemment, c’était Sa Présence dans la pièce qui avait changé cela, évidemment. C’était donc...

            J’ai dit: «On m’a dit que c’était faux.» Et Il m’a parlé des Ecritures concernant Jésus qui savait où était Nathanaël. Et la femme au puits, et Jésus qui avait affirmé qu’encore un peu de temps, et le monde ne Le verrait plus, mais qu’Il serait avec nous, même en nous jusqu’à la fin du monde. Et que cette vie et autres étaient juste une confirmation et tout.»

            Alors, j’ai dit: «J’irai.» Et Il m’a béni et Il est rentré. Il ne m’a jamais dit de guérir les malades. Il a dit: «Prie pour les malades.» Mais Il m’a dit: «Sois...?... secrets de leurs coeurs, et les gens pourront croire.» Voyez? Non pas rien... Eh bien, c’est un don divin. Puis, de là, ça avait commencé. Et vous en connaissez la suite, comment ça évolue.

            Maintenant, pour l’Afrique, rapidement. Eh bien, quand j’étais là avec frère Bosworth sur l’estrade, un soir à Houston, au Texas, là où des milliers s’étaient assemblés, Raymond Richey est entré là l’autre soir, il a regardé, il a dit: «Dites donc, ça n’a pas l’air d’être ta réunion, avec tous ces sièges vides.»

            J’ai dit: «Mais, Frère Richey, Dieu m’a envoyé à Hammond.»

            Il a dit: «Mais alors, je te manque de tout–de tout mon coeur.»

            J’ai dit: «D’accord, priez pour moi, Frère Richey.» J’ai dit: «Je vous parlerai, mais c’est juste quelques...»

            Il a dit: «Je comprends.» Il se tenait dans le couloir. Il est parti.

30        Et là, cette nuit-là, quand un membre du clergé, un vrai gentleman, se dresse et publie dans le journal que j’étais un imposteur et qu’on devrait me chasser de la ville, et que je me faisais passer pour un chrétien, ou un homme de Dieu, il a dit qu’on devait me chasser de la ville, aussi comme cela, et qu’il me défiait à un débat public. Il a dit que je ne pouvais pas prouver par les Ecritures ce que j’étais... [Espace vide sur la bande–N.D.E.] doutait de miracles de Christ, que même Lazare, il était encore mort. Il contestait donc cela.

            Frère Bosworth est arrivé, il a dit: «Regarde ça, Frère Branham.»

            J’ai dit: «Ça ne me dérange pas, Frère Bosworth. Les épines et des pierres peuvent me fracturer les os, mais les paroles ne me dérangent jamais.» Voyez?

            Il a dit: «Eh bien, Frère Branham...» Frère Bosworth, à une soixante-dizaine d’années, était tout feu tout flamme. Il a dit: «Ce n’est pas correct, et cela devrait être redressé.»

            J’ai dit: «Nous ne discutons pas avec les gens. Il y en a là des milliers pour qui prier, un grand colisée plein de gens, ai-je dit. Bonté divine! A quoi sert-il de discuter avec un critiqueur là-bas? Laissez-le tranquille, pendant que les autres reçoivent la guérison, laissez-le continuer.» Jésus a dit: «Laissez-les aller. Qu’un aveugle conduise un autre aveugle, ils tomberont tous dans la fosse.»

            Je vous le dis, je ne critique pas les baptistes. Mais les baptistes, sur le plan des principes, savent de quoi ils parlent sur la Parole. Mais ils ne savent rien du surnaturel. Et, mes frères, c’est là que vous perdez la bénédiction. Vous avez raison sur la Parole. Je vous crois. Je–je suis d’accord avec vous sur des choses que vous croyez, côté position, en Christ, que le croyant occupe sa place en Christ par la foi et qu’il devient un enfant de Dieu par la grâce de Dieu. Je crois cela, et je suis d’accord avec vous. Mais vous avez déjà trop basculé de ce côté-ci.

            Esaïe a dit: «Il y a un chemin et une route (et est une conjonction), et une route.» Cela ne sera pas appelé le chemin de la sainteté. Ce sera appelé la voie de la sainteté. En plein milieu de la route, de ce côté-ci, il y a ce ...

31        Il y en a qui, quand ils naissent de nouveau, s’assoient en plein milieu de la route, les yeux fixés sur Christ. Finalement, ils se retrouvent de ce côté, ici, avec beaucoup de connaissance et de sagesse, au point que, oh! ils connaissent tout cela. Vous ne connaissez rien. Et si vous ne faites pas cela, vous basculerez de l’autre côté, vers ce groupe de feu sauvage et de fanatisme. C’est vrai. Mais juste en plein milieu de la route, il y a le vrai Evangile pur, sans mélange, et la puissance de Dieu. C’est vrai. Juste par là...?... ça entraîne les rois et les monarques, là tout le monde peut se tenir, sonder, et peut voir que c’est la puissance du Dieu Tout-Puissant, pas du fanatisme, ni de formalité. C’est la puissance de Dieu.

            Ainsi donc là, à ce sujet, frère Bosworth a dit: «Laisse-moi en débattre avec lui.»

            Le deuxième jour, il est sorti, il a dit que je devrais être chassé de la ville, et que ça devrait être lui le gars qui le ferait. Eh bien, cela–cela était juste adressé, si vous permettez l’expression, cela m’a montré que cet homme n’avait pas encore été au Calvaire.

            Vous ne prenez jamais un chrétien... Un chrétien n’affiche pas une telle attitude. Une fois que vous êtes né de nouveau, vous aimez votre frère. C’est vrai. C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Je suis donc simplement allé de l’avant.

            Frère Bosworth ne pouvait–ne pouvait toujours pas être satisfait. Il a dit: «Laisse-moi relever cela.»

            J’ai dit: «Pas pour se disputer.»

            Il a dit: «Frère Branham, je ne me disputerai pas; mais c’est... Nous le devons à la communauté de cette ville, ils ont publié cela dans le journal, et ils font penser aux gens que nous sommes un tas d’ignares et que nous ne savons pas de quoi nous parlons. Laisse-moi l’affronter.»

            Je me suis dit: «C’est bien courageux.» Comme Caleb d’autrefois, de jadis: «Laisse-moi aller m’emparer de cette ville-là.» Voyez? J’ai plutôt admiré le vieux frère. J’ai encore regardé...? J’ai dit: «C’est en ordre, Frère Bosworth, si tu me promets de ne pas te disputer.» Eh bien, il est assis ici, il m’écoute.

            Et il a dit: «Je ne me disputerai pas. Je lui donnerai simplement l’Evangile.»

            J’ai dit: «C’est en ordre.»

            Alors, le lendemain, nous avons... Les journalistes, on ne les laissait pas accéder à l’endroit où je restais, au Rice Hotel, ils n’accédaient pas à la chambre. Ainsi donc, ils voulaient savoir ce que j’allais dire à ce sujet.

32        Mais alors, le lendemain, évidemment à la une dans le Houston Chronicle, et tous disaient: Le torchon ecclésiastique va brûler. Vous savez comment le journal doit parler de tout avec emphase. «Oh! J’avais lancé un défi pour un débat avec...?... et docteur Best, et ce qu’il allait faire.» Et comme cela.

            Il est donc descendu au... Il a dit: «Je vais...» Il est allé louer le service des photographes professionnels de American Photographers Association [Association Américaine des Photographes] et il a dit: «Allez-y et prenez-moi six photos sur papier brillant pendant que je descends écorcher ce vieil homme. Je vais l’écorcher, frotter du sel sur sa peau et attacher cela à la porte, en souvenir de la guérison divine.»

            Vous imaginez-vous un chrétien parlant comme ça? Je ne peux pas m’imaginer un homme né de nouveau parler comme cela. Je vais vous le garantir. C’est ce que va être...?... Monsieur Kipperman, un Juif orthodoxe, monsieur Ayers, un catholique romain, les deux jeunes gens qui travaillaient au studio. Ils sont descendus et monsieur Ayers avait tout dit sur moi. Un goitre avait quitté la gorge d’une femme pendant qu’elle était là devant. Il a dit: «Il l’a hypnotisée.» Et, oh! la la! comme il m’avait critiqué dans le journal la veille!

            Alors, je suis descendu là cette soirée-là, frères. Il y en avait des milliers assemblés, et c’est là que je me suis rendu compte de ce que représentaient des amis. Ils sont venus de l’est et de l’ouest, ils ont pris des avions spéciaux, des trains et tout, venant au secours. Cela ne faisait donc aucune différence, que l’on soit de l’Eglise de Dieu, de l’Assemblée, ou qui on était, la vérité était mise en jeu.

            Frère, un jour, quand la persécution surgira, vous verrez la grande Eglise de Dieu rachetée être soudée comme cela, une pierre s’attachera à une pierre. Vous oublierez si vous êtes un méthodiste, ou baptiste, ou qui que vous soyez, quand la persécution s’élèvera et que le communisme s’opposera, l’Eglise de Dieu s’unira, pierre sur pierre.

            Salomon, quand il faisait tailler les pierres du temple, une pierre était taillée de telle façon, une autre de telle autre façon, et tout comme ceci. Mais quand on s’est mis à les rassembler, elles se sont emboitées comme cela, formant l’Eglise du Dieu vivant. Vos petites divergences seront alors complètement oubliées.

            Là, alors, c’était une seule chose que tous les gens du Plein Evangile croyaient: La guérison divine. Ils ont pris des avions et des trains, depuis des lieux éloignés de cinq cents et six cents miles [804 km ou 965 km] ce jour-là pour assister. Qu’était-ce? Ce qu’ils croyaient était mis en jeu. Et leur ami là, qu’ils croyaient, se tenaient là pour affronter cela. Et la chose était là, ils voulaient venir voir cela. Juste recevoir cela avec vous. C’est ainsi qu’il faut s’y prendre. Alléluia!

            Je suis un véritable Kentuckien. L’union fait la force. La façon dont les chrétiens... Si jamais il y a un temps où nous devrions rester soudés, c’est maintenant. C’est maintenant.

33        Alors, quand cette soirée-là arriva, ma femme a dit: «Eh bien, chéri, il ne te faudra pas aller là ce soir; cette onction est sur toi. Et n’y va pas, car tu vas simplement abîmer la réunion pour la soirée avant.»

            J’ai dit: «D’une façon ou d’une autre, je sens que je devrais y aller.» Mon frère me faisait entrer et sortir, comme mon fils le fait maintenant, ainsi que quelques autres hommes. Ils ont dit: «Frère Branham, je ne pense pas que j’irai.» Ils ont dit: «En effet, ils vont se disputer. Je sais comment sont ces hommes-là.» Ils ont dit: «Ils se disputeront et feront des histoires.»

            Eh bien, ils... J’ai dit: «J’ai bien envie d’y aller absolument. Je monterai là-haut au balcon, je relèverai mon manteau jusqu’au niveau de mes oreilles, je m’assiérai là-haut.» J’ai dit: «J’aimerais y aller.» Je suis donc allé.

            Ils m’ont fait entrer, je suis monté là-haut, mon manteau tout relevé, et je me suis simplement assis. Et frère Bosworth est monté là, on dirait un vieux patriarche, il a protesté. Et il a reçu ce défi-là, monsieur Best avait environ trente ans, fraîchement sorti du cimetière. Ainsi donc, j’ai dit cimetière. C’est correct. Ainsi donc, séminaire, si vous voulez appeler cela comme ça.

            De toute façon, frère Bosworth s’est levé là et a dit: «J’ai (J’oublie combien) différents passages des Ecritures ici, par écrit, Monsieur Best, sur l’attitude présente de Christ dans le Nouveau Testament envers les malades et les affligés. Si vous pouvez prendre le Testament, ou la Bible n’importe où, et prouver le contraire de l’un d’eux, je quitterai l’estrade comme un gentleman.» Il avait peur de soulever le journal. Frère Bosworth fut surpris par lui.

            Il a dit: «Je vais alors vous poser une seule question. Répondez-moi par oui ou non, cela réglera tout le problème pour toujours.»

            «Très bien.»

            Il a dit: «Les Noms rédempteurs de Jéhovah s’appliquaient-ils à Jésus, oui ou non?» Cela réglait la question. S’Il est Jéhovah-Jiré, Il est aussi Jéhovah-Rapha. Tout...?... S’Il était le Sacrifice de Dieu auquel il était pourvu, s’Il n’est pas Jéhovah-Jiré, alors Il n’est pas le Sauveur, s’Il n’est pas le Sacrifice auquel il était pourvu. Cela était réglé tout à fait.

34        Best a sautillé, crié, séché, il a fait des histoires, il a grogné, il s’est fâché, il a giflé un prédicateur et tout comme cela, il a prêché un bon sermon campbellite là, et il n’a jamais dit... Il n’a jamais parlé de quand... toi...?... La guérison divine? 1 Corinthiens 15, quand ce corps mortel aura revêtu l’immortalité. Frère Bosworth a dit: «Je crois aussi cela, monsieur. Mais je parle de la guérison divine maintenant par l’expiation.» Alors, il était tout enflé et il a dit: «Faites venir ce guérisseur divin.»

            Frère Bosworth a dit: «C’est ridicule.» Il a dit: «Frère Branham ne prétend jamais être un guérisseur divin; il affirme seulement pouvoir aider les gens en priant pour eux.» Il a dit: «Prêcher la guérison divine ne fait pas de lui un guérisseur divin, pas plus que prêcher le salut ne fait de vous un sauveur divin.» Il est donc allé de l’avant.

            Et peu après, il a continué. Frère Bosworth a dit: «Je sais que frère Branham est dans la réunion.» J’étais assis à une distance deux fois celle de cette salle, là tout au fond. Il a dit: «Je sais qu’il est ici. Et s’il veut venir congédier l’assemblée, seul, qu’il vienne le faire, mais ce n’est pas nécessaire pour lui.»

            Et les gens se sont mis à regarder tout autour. J’étais assis là comme cela, écoutant frère Bosworth et l’admirant. Et aussitôt qu’il avait dit cela, j’ai senti le Saint-Esprit descendre. Oh! Ce même Vent qui passait: Whoouush! J’ai regardé ma femme, j’ai regardé mon frère, derrière.

            Il a dit: «Reste calme, Bill.»

            J’ai encore senti Cela faire: Whoouush. Quelque Chose se mouvait. Vous pouvez me taxer de fanatique si vous le voulez, allez de l’avant, et vous réglerez cela à la barre du Jugement de Dieu. J’ai senti Quelque Chose se mouvoir. Je me suis levé.

            Howard a dit: «Bill, assieds-toi.»

            J’ai dit: «Laisse-moi tranquille, Howard, au Nom du Seigneur. Il est près.»

35        A ce moment-là, les gens ont commencé à crier, des milliers d’entre eux là, des huissiers ont formé une longue ligne. J’ai marché jusqu’à l’estrade. J’ai dit: «Je ne prétends pas être un guérisseur divin, et je regrette que monsieur Best... et que personne parmi vous ne pense en mal de lui. Sa mère l’a aimé autant que ma mère m’aime. C’est tout à fait en ordre. C’est ce pour quoi nous sommes Américains et c’est ce pour quoi on meurt au front, c’est afin que nous puissions jouir de nos droits et tout. C’est en ordre. Mais, ai-je dit, je suis en désaccord avec lui sur les Ecritures.»

            Il a dit: «En tant qu’homme, a-t-il dit, en tant qu’homme, je vous admire; mais en ce qui concerne les Ecritures, je suis en désaccord.»

            J’ai dit: «C’est un sentiment réciproque.» Il est carrément allé de l’avant. Alors, nous sommes donc...

            Il a dit: «Très bien.» Il a dit: «Maintenant, regardez.» Il s’est alors avancé là, après le petit rassemblement, on en était arrivé prêt à frapper le prédicateur.

            Ainsi donc, j’ai dit: «C’est une honte que les gens cherchent à débattre sur pareilles choses, ici même.» J’ai dit: «Une chose que monsieur Best dit que j’aimerais dire, il a dit qu’il éprouvait de la pitié pour ces gens assis par ici souffrant du cancer et autres, qu’il éprouvait de la pitié pour eux.» J’ai dit: «Je ne crois pas que ça soit la vérité. Je ne crois pas qu’il le dit sincèrement, car juste là derrière dans cette assistance sont assis des gens qui, il y a quelques soirées, étaient assis ici malades et affligés à cause du cancer et de la cécité, comme ceux-ci, et ils sont là bien portants. Et il cherche à priver ceux-ci de l’unique espoir qu’ils ont de vivre, et ensuite il dit être sincère et éprouver de la pitié pour eux. Je ne crois pas cela.»

            Il a dit: «Oh! Les baptistes ne croient pas pareilles choses.» Il a dit: «Il n’y a qu’une bande de cinglés comme vous qui croyez pareille chose.» Il a dit: «Un baptiste ne croit pas dans la guérison divine.»

            Frère Bosworth a dit: «Je vous demande pardon. Juste un instant.» Il a dit: «Combien parmi vous ici dans cette église, dans cette salle, ce soir...»

            Et là était assis tout un tas de ministres baptistes, assis là; en fait, frère Richey venait de les appeler. Il a dit: «Lequel parmi vous l’a envoyé ici?» L’église baptiste ferait mieux de faire donc attention. Il y avait des milliers et des milliers de membres assis là. Voyez?

            Alors, il a dit: «Aucun d’eux ne l’a envoyé, il est venu de lui-même. La Conférence Baptiste n’allait pas être responsable de l’avoir envoyé; c’était lui-même. Très bien.»

36        Frère Bosworth a dit: «Combien de baptistes y a-t-il ici présents, ceux qui fréquentent une bonne église baptiste et qui ont une bonne communion, peuvent dire que–qu’ils ont été guéris par la guérison divine depuis que frère Branham est ici? Tenez-vous debout.» Des centaines d’entre eux se sont levées. Il a dit: «Qu’en est-il de ça?»

            Vous savez ce que frère Best a dit? Il a dit: «N’importe qui peut témoigner n’importe quoi, je ne croirais pas cela en tout cas.» Et il s’en est allé. Oh! la la! Alléluia. Suivez.

            Alors, je me suis tenu là et j’ai dit: «Je ne prétends pas être un guérisseur. Quand je suis né, il m’a été rapporté qu’un Ange de Dieu s’était approché de moi. Il y a ici quelques deux ou trois ans, là, j’étais quelque part, Il m’a commissionné d’aller prier pour les malades, et tout, c’est ce qu’il me faut faire, prier.» Et j’ai dit: «J’ai une lettre ici même maintenant, un télégramme du roi George d’Angleterre qui souffrait de sclérose en plaques. Qui était cet homme qui avait été guéri à Fort Wayne qui est un ami à son secrétaire particulier? Et il a déjà envoyé deux télégrammes pour que j’aille prier pour lui, là-bas.»

            Et j’ai dit: «Le roi George d’Angleterre, le plus grand roi, le plus élevé, le plus grand roi sur terre aujourd’hui.» Et j’ai dit: «Dieu m’avait parlé, cet Ange qui avait été envoyé par Lui a dit que je prierais pour des rois et de grands hommes et autres, comme des médecins et autres, ils sont guéris maintenant même dans la réunion.»

            Et j’ai dit: «Je soutiens ne rien savoir au sujet de leur guérison, c’est seulement selon ce que je vois, Dieu me montre par Son Esprit, et si je dis la vérité, Dieu confirmera la vérité. Si je suis un menteur, Dieu n’aura rien à faire avec moi.»

            J’ai dit: «Si je suis un menteur, Dieu ne soutiendra jamais un mensonge.» Dieu est toute la vérité. Est-ce vrai? J’ai dit: «Si c’est un mensonge, alors Dieu n’aura rien à faire avec cela. Mais, ai-je dit, si je dis la vérité, mon Père céleste parlera pour moi.» Et à ce moment-là, Il est venu là. Whoouush! Alléluia! Il est descendu là dans la salle, droit là où j’étais. Kipperman était là, il a pris la photo, celui qui avait pris six photos de monsieur Best.

            J’ai dit: «Il a parlé; c’est tout ce qui importe.» Je suis parti.

            Même les catholiques qui étaient assis là ont regardé et ont vu cette vision, ils ont dit: «Qu’est-ce qui était au-dessus de cet homme?» Ils sont venus donner leurs coeurs, ils ont dit: «J’aimerais désormais servir Jésus-Christ.»

            Les hommes, en regardant dans l’assistance, se sont tus. Je suis sorti. Monsieur Kipperman est rentré; il a dit: «Eh bien, qu’en pensez-vous de cela, Ted, ou Ayers?»

37        Et Ayers a dit: «Je ne sais pas.» Il a dit: «Cela m’a vaincu.» Ils sont rentrés et se sont mis à développer les photos. Kipperman, le Juif, est monté à l’étage pour aller dormir. Et alors, son père habitait au-dessus du studio; Ayers, il allait vers... Le jeune homme catholique allait essayer de développer les photos. Et quand il les a eues, il les a fait passer par tous les processus, il les a développées, tout en fumant une cigarette, il a tiré l’une d’elles, c’était vide, celle qu’il allait tirer, de monsieur Bosworth, quand il l’écorchait. C’était vide. La première vide, la suivante vide, et toutes les six étaient vides. Aucune d’elles ne se faisait voir. Dieu lui a fait savoir qui était le Patron. Enfin, il a tiré la suivante. Et à sa grande surprise, l’Ange du Seigneur était là dans un feu flambant au-dessus de là où j’étais. Il s’est saisi le coeur, il a encore regardé. Il a laissé tomber le négatif, il a crié à Ted. Il a couru...?... «Regarde là; Cela a frappé l’objectif. C’est la vérité, Ted.»

            Il a dit: «Peut-être que j’étais en erreur.» Là, cette nuit-là, alors qu’il était encore vingt-trois heures, ce négatif a été envoyé à Washington, D.C. par avion, pour être protégé par un droit d’auteur, cela a été ramené. Et George J. Lacy, le meilleur qu’il y a aux Etats-Unis en matière de recherche, a été dépêché de Californie à Houston, au Texas, pour examiner le négatif. Il l’a gardé pendant des jours. Il a examiné sous des lumières; il a regardé l’appareil photo. Il a tout pris, et avant qu’il puisse signer (En effet, c’est un agent de FBI aujourd’hui, le meilleur qu’on a.), avant qu’il puisse mettre son nom sur quoi que ce soit, il est allé là, et puis, au jour où cela allait être annoncé, a-t-il dit, quand il est entré dans la pièce, il a dit...?... «Qui s’appelle William Branham?»

            J’ai dit: «C’est moi, monsieur.»

            Il a dit: «Levez-vous.» Je me suis levé. Un homme châtain, plutôt dur à cuire à première vue. Il a dit: «Révérend Branham, a-t-il dit, j’avais une bonne mère chrétienne; j’ai appris à croire.» Il a dit: «Mais vous quitterez cette vie comme tous les mortels.»

            J’ai dit: «Oui, monsieur. Je le sais. Mais grâces soient rendues à Dieu, je suis prêt.»

            Il a dit: «Mais, tant qu’il y aura la civilisation chrétienne...» Il a dit: «J’avais critiqué vos réunions. Je disais moi-même que c’était de la psychologie. Mais, a-t-il dit, Révérend Branham, l’oeil mécanique de cet appareil photo ne prendra pas la psychologie.» Il a dit: «La Lumière a frappé le négatif.» Il a dit: «Je suis prêt à signer de mon nom sur un document.» Il a dit: «Cela était là. Et c’est l’unique Etre surnaturel qui ait jamais été photographié dans toute l’histoire du monde.»

            Les gens ont commencé à pleurer et à crier. Ça y est. Nous avons la permission de mettre Cela dans le livre là derrière, et nous nous tenons là aujourd’hui avec Cela.

38        Le lendemain, frère Bosworth est venu, il m’a montré la photo d’un squelette. Il a dit: «Frère Branham, Florence Nightingale appelle depuis Durban, en Afrique du Sud, pour que vous alliez prier pour elle.» Il a dit: «Elle est l’arrière-arrière-petite-fille, quelque chose comme cela, de la regrettée Florence Nightingale de tout le...»

            Je me suis dit: «En voilà une autre de ces célébrités.» J’ai dit: «Frère Bosworth, avec toutes ces choses qui se passent, je ne peux pas...» Je suis sur le point de terminer dans une minute. J’ai dit: «J’aimerais que vous receviez le dernier de ceci maintenant, afin que vous le sachiez, et vous allez m’entendre dire quelque chose juste dans une minute. J’aimerais que vous notiez cela.» J’ai dit: «Frère Bosworth, je ne peux pas aller, à l’allure où vont les choses maintenant. Je ne peux pas faire cela.» J’ai dit: «Prions.» Nous nous sommes agenouillés sur le pavement, lui et moi, ma fillette et ma femme, nous nous sommes agenouillés sur le pavement, et nous avons prié.

            Et j’ai dit: «Ô Dieu, si Tu guéris cette demoiselle Nightingale, ça sera alors pour moi un signe pour aller en Afrique, car j’ai toujours voulu aller là-bas pour cela, ces gens, et leur apporter ceci.» Et j’ai dit: «Si Tu la guéris.» J’ai oublié cela. Des semaines se sont écoulées, six ou huit semaines. La femme devait être retenue. Vous avez vu sa photo dans Voice Of Healing, nous en avons ici juste... elle est là derrière dans le livre aussi, c’est juste un squelette qui se tient debout. Eh bien, c’était...

            Elle ne pouvait pas manger, elle souffrait d’un–d’un cancer sur le duodénal de l’estomac, comme cela, le duodénal de l’estomac, et... une grande grosseur maligne qui faisait obstruction. Rien ne pouvait descendre. On lui avait tellement donné du glucose que ses veines s’étaient rétrécies et c’était tout. Et là, elle était étendue dans cette condition-là, mourante, priant que j’aille. Et j’ai dit: «Seigneur, si Tu la guéris...» Des semaines et des semaines plus tard, j’ai atterri à Londres, en Angleterre. J’allais là pour voir si le roi George voulait... était présent. Ainsi donc, je–je les ai entendus m’appeler, et frère Baxter est allé là; il a vu qui c’était. Florence Nightingale avait découvert d’une façon ou d’une autre, je ne sais pas, que je venais à Londres; elle était arrivée par avion juste peu de temps avant.

            Et quand elle est arrivée là par avion, je suis allé au... On voulait que je sorte pour voir à l’intérieur, et on ne pouvait même pas... Elle ne pouvait même pas sortir de...?... On pensait qu’elle n’allait pas mourir. J’ai demandé à un prédicateur de l’amener à la maison. Après, je suis parti au Palais Buckingham, je suis retourné à Westminster Abbey, et le lendemain matin, je suis allé à Londres. Je n’oublierai jamais ceci. Ecoutez attentivement maintenant.

            Vous ne pourrez pas rentrer chez vous si on vous congédiait de toute façon. Il pleut averse. Alors, vous, écoutez juste un instant. Peut-être qu’il fera frais pour le service de ce soir. Grâces soient rendues à Dieu pour cela.

39        Maintenant, regardez. Je suis rentré; je n’oublierai jamais cette expérience. Nous... Ils sont venus me prendre à l’hôtel Piccadilly, et nous sommes allés chez ce prédicateur. Et quand je suis monté là, oh! si jamais je n’avais vu un spectacle triste d’un malade, c’était là que je l’avais vu. Elle ne pouvait pas bouger ses mains. Elle était couchée là. Et elle essayait de bouger ses lèvres. Son infirmière s’est abaissée, deux d’entre elles, et elle a dit: «Dites à frère Branham de demander à Dieu de me laisser mourir.» Comment pouvais-je demander à Dieu de la laisser mourir?

            Et l’infirmière a dit: «Frère Branham, a-t-elle dit, elle a beaucoup prié. Elle a toujours cru que si jamais elle pouvait arriver là où vous êtes, Dieu la guérirait.»

            Oh! Quand je pense à cela... Je me tenais là. Frère Baxter, frère Lindsay, frère Moore, ces prédicateurs anglicans, eux tous se tenaient là ainsi que les infirmières, une femme mourante. Elle essayait de bouger ses lèvres, quelque chose d’autre, et les larmes lui coulaient sur les joues, juste des os.

            L’infirmière s’est abaissée, elle a dit: «Elle veut que je soulève sa main vers vous.» Et on a soulevé cette main de squelette, on l’a placée dans la mienne, tout aussi dure que cet os-là. Quelle sensation! Elle a dit quelque chose. L’infirmière s’est abaissée: «Elle veut que vous voyiez son corps.» On est dans une assistance mixte ici, mais considérez-moi comme un médecin. On a enlevé le drap de dessus elle. Oh! Si votre coeur défaille... Comme une femme au niveau de son ventre, au niveau de son ventre ici, tout était enfoncé dans ses côtes, il n’y avait là que des côtes, juste une carcasse comme une momie. Et son corps, à ce niveau-ci, ses hanches, même le... si mince que l’anneau de la hanche, la peau était ratatinée, collée ensemble entre les deux là. Oh! Je ne vois pas comment on avait pu bouger la pauvre créature. Comment elle vivait, je ne sais pas. Ses parties les plus épaisses, c’était ici même, la partie d’estomac, c’était juste à peu près comme ça, je n’avais jamais vu... Ses jambes étaient à peu près grosses comme ça.

            J’ai dit: «Peut-elle bouger?»

            Ils ont dit: «Non, elle est totalement faible.» Ils ont dit: «Elle a besoin de vous.» Ils ont dit: «Elle–elle veut mourir, mais elle a cherché à vous voir.» Ils ont dit: «Je...» L’infirmière a dit: «Je pense qu’elle va mourir très bientôt, Frère Branham.» Elle a dit: «En effet, elle tenait à vous voir avant de mourir.»

            Oh! la la! J’ai regardé la pauvre créature. Je me suis dit: «Oh! Je suis... Jésus.» J’ai dit: «Prions, frères.» Eux tous se sont assemblés, ils se sont agenouillés autour du lit, tout autour, dans la prière. Il y avait une petite fenêtre comme ceci. Eh bien, si je peux, sur le plan géographique, me mettre comme ceci, et la fenêtre était placée dans ce sens-là, et il y avait beaucoup de brouillards, et il faisait sombre en Angleterre. On était en avril. C’était un jour plutôt brumeux, et la fenêtre était en haut: deux étages. Et c’était en haut comme ceci, là. C’était du travail. Vous savez comment est l’Angleterre, vous venez bien de là.

40        Alors, je–je me suis agenouillé comme ceci, je me suis positionné vers l’est, c’était de là, et eux tous se sont agenouillés, et je devais conduire la prière. Et j’ai dit: «Notre Père qui es aux cieux, que Ton Nom soit sanctifié.» Et à ce moment-là où j’ai dit cela, quelque chose est venu battant les ailes, battant les ailes, battant les ailes; cela a parcouru les buissons, comme cela. Et une petite tourterelle est venue se percher sur la fenêtre. Elle s’est mise à parcourir de part et d’autre, de haut en bas, juste au-dessus de moi, à peu près à cette distance, regardant là en bas, faisant: «Cou-cou, cou-cou.» Le petit oiseau agité parcourait le rebord de la fenêtre, marchant à pas mesurés.

            Et j’ai dit: «Dieu Tout-Puissant, Créateur des cieux et de la terre, Donateur de tous dons excellents, je Te prie, que Tes bénédictions puissent reposer sur cette pauvre mortelle mourante. Et le Dieu Tout-Puissant, qui m’a séparé de ma mère, qui m’a nourri tous les jours de ma vie, sait que dans mon coeur je ne peux pas réclamer sa mort, alors qu’elle a beaucoup prié, réclamant la vie. Ô Dieu, Tu as dit: ‘La prière fervente du juste a une grande efficace’, et je sais qu’un homme juste n’est pas juste par lui-même, mais par la confiance dans la grâce de Jésus-Christ. Je Te demande d’être miséricordieux envers elle.» Et j’ai dit: «Ô Dieu, je ne peux pas faire plus que Te la confier maintenant. Ô mon Père, exauce-moi, au Nom de Ton Fils Jésus.» Et j’ai dit: «Amen.»

            Quand j’ai dit: «Amen», la petite tourterelle qui parcourait il n’y avait pas longtemps là, constamment très agitée, s’est envolée. Et quand elle s’est envolée, ces prédicateurs avaient déjà cessé de prier, ils observaient la colombe. Alors, quand je me suis relevé, ils ont dit: «Avez-vous vu cette colombe-là?»

            Et j’allais dire: «Je...» Et a ce moment-là, Quelque Chose m’a saisi, j’ai dit: «AINSI DIT LE SEIGNEUR, cette femme vivra et ne mourra pas.» Alléluia! Je pouvais avoir été plus et je ne savais pas plus que ce que j’allais dire dans dix ans, à partir d’aujourd’hui, en ce moment-ci. Mais Il l’a dit. Et depuis ce moment-là jusqu’aujourd’hui, elle est en parfaite santé, elle pèse cent cinquante-cinq livres [70 kg], tout aussi normale que n’importe quelle personne peut l’être. Vous y êtes.

41        Quand on est arrivé en Afrique... Rapidement. Je me suis arrêté, c’était l’unique endroit que je connaissais, je me rendais à Durban, c’est de là qu’elle venait. J’avais promis à Dieu que j’irais. Quand je suis arrivé à Durban, frère Bosworth et moi, nous nous sommes disputés en chemin là, mais la vérité reste la vérité. Je suis allé, nous avions tenu une série de merveilleuses réunions. Et Dieu avait déjà accompli beaucoup de merveilleuses oeuvres, je vous assure, c’était assez pour alarmer n’importe quoi. Même deux prédicateurs de l’Eglise Hollandaise Réformée (Frère Jackson ici sait bien ce que je vais dire), deux prédicateurs de l’Eglise Hollandaise Réformée discutaient. J’ai la chemise, ils–ils me l’ont déjà envoyée, frère...?... Elle n’est pas encore arrivée, ni les peaux de zèbre, ni rien n’est arrivé. Mais ils ont envoyé cette chemise. Ce prédicateur de l’Eglise Hollandaise Réformée est allé parler à un autre, il a dit: «C’est aujourd’hui le jour de notre visitation. Et tu devras écouter.»

            L’autre prédicateur de l’Eglise Hollandaise Réformée a dit: «Il n’est qu’un spirite.»

            L’autre a dit: «Avez-vous déjà vu un spirite guérir les malades?»

            «Non.»

            Il a dit: «Je vais prier pour ton âme», l’un parlant à l’autre. Il est retourné dans la cour, il s’est agenouillé, s’abaissant sous un pêcher, et il s’est mis à prier: «Ô Dieu, aie pitié de l’âme de mon ami.» Et alors, il a dit: «L’Ange du Seigneur est descendu devant lui dans un tourbillon.» Et là-dedans, cela s’est retiré, et un Ange est apparu et Il a posé Sa main sur son épaule, et Il lui a raconté de retourner auprès de son ami. Et quand il est rentré, il a dit ce qui était arrivé. Et le jour suivant, cela a été publié, ce prédicateur s’est retourné et il a regardé, et là sur la chemise de cet homme il y avait l’empreinte brûlée de la main de l’Ange, qui avait été posée sur sa chemise. Alléluia!

42        De gros titres ont paru dans le plus grand journal de l’Afrique du Sud. Est-ce vrai, frère? Là, le frère, la soeur le connaissait. Il se tenait là, ça y est...?... très bientôt, cela m’a donc été envoyé pour être traduit en anglais. Là, les yeux des ministres, comme ceci. Et ils m’ont amené là, ils ont pris ma main gauche et l’ont posée dessus, la main gauche, cela a couvert parfaitement cela, exactement.

            Eh bien, l’homme se tenait là, avec l’homme et la chemise, et le prédicateur le regardait. Et une seconde après cela, oh! pas une seconde, je dirais trois minutes après cela donc, là, il a dit: «Quelque Chose l’a frappé comme du feu au dos, et l’Ange de Dieu était là, Celui qu’il disait être dans le tourbillon; Il a été parfaitement exposé, témoignant; Il disait à l’homme la vérité.» Des signes et des prodiges de tout...

            Finalement, il m’a parlé, disant: «Tu iras à Cape Town, et de ce côté-là, on a tracé un itinéraire.»

            J’ai dit: «Ça m’arrange, Frère Baxter. Nous passons un merveilleux moment ici, des milliers et des milliers et des milliers affluent.» J’ai dit: «Pourquoi ne pas rester ici?» J’ai dit: «Où est Durban?» Je pensais que Durban était en Rhodésie. Ma femme m’écrivait: «Durban, Rhodésie du Sud.» C’est juste comme écrire: «Hammond, Canada.» Voyez? C’est un autre pays.

            J’étais donc... J’ai dit: «Où devrions-nous...» J’ai dit... Frère Baxter a dit: «Eh bien, ils ont tracé un itinéraire pour vous, pour aller par là.»

            J’ai dit: «C’est en ordre pour moi, ça ne me dérange pas.»

43        Ecoutez attentivement maintenant. Je vais terminer juste dans un instant. Alors, cette nuit-là, je me rappelle, quand je suis rentré pour prier, l’Ange du Seigneur s’est approché de moi, Il a dit: «Ne va pas là.» Il a dit: «N’y va pas.» Il a dit: «Reste ici même à Johannesburg pendant encore deux semaines. Ensuite, va à ton lieu pour un repos, pour aller chasser.» En effet, l’homme avait déjà pris des arrangements. Ensuite, Il a dit: «Va à Durban, et restes-y un mois.»

            J’ai dit: «Oui, Seigneur.»

            Il a dit: «Demain, on va t’amener chez un médecin. Mais ne le déclare pas guéri, car il ne va pas se rétablir.» Et Il a dit: «Ne fais pas cela.» Et Il a dit: «Demain, ton organisateur va te montrer un oiseau particulier en train de voler.» Il a dit: «Et alors, tu vas trouver un indigène vendeur de colliers, assis à côté de la route avec un endroit écorché sur le côté de sa tête.» C’est juste exactement ainsi que c’était arrivé le lendemain, littéralement.

            J’ai dit: «Frère Baxter, je ne veux pas aller par là.»

            «Eh bien, leur comité national, a-t-il dit, vous êtes... devez aller.»

            J’ai dit: «Oh! Non, je n’irai pas. Non, non.» J’ai dit: «Je ne fais que ce que Dieu me dit de faire.» Et j’ai dit: «Je ne vais que là où Il me dit d’aller.»

            «Oh! mais, a-t-il dit, penses-tu que le Seigneur ne parle à personne d’autre qu’à toi?» C’est ce qu’a dit l’un des membres du comité.

44        Eh bien, maintenant, mes frères, je ne m’en prends pas aux prédicateurs, vous êtes des hommes pieux. Vous faites beaucoup pour ces réunions et autres, il y a des prédicateurs pieux, mais si jamais vous voulez avoir des ennuis, entremêlez-vous avec un groupe de prédicateurs. C’est vrai. C’est la raison pour laquelle je me garde quitte d’eux. C’est vrai. Eh bien, c’est vrai.

            Ils ont dit: «Le Seigneur nous parle autant qu’Il vous parle.»

            J’ai dit: «Koré avait eu la même pensée un jour.» C’est vrai. J’ai dit: «Je sais...»

            Il a dit: «Eh bien, c’est le Seigneur qui nous a dit de tracer cet itinéraire-là.»

            J’ai dit: «Peut-être qu’Il vous l’a dit. Mais Il m’a dit de ne pas le suivre. Maintenant, vous pouvez décider pour vous-même. Je ne vais pas aller.» Et je suis rentré. Et les véhicules étaient déjà venus.

            Frère Baxter a dit: «Frère Branham, vous–vous allez devoir effectuer un genre de déplacement.»

            J’ai dit: «Eh bien, je n’y vais pas.»

            Et il a dit: «Eh bien, j’effectuerais au moins celui-ci, et ensuite, nous pourrons examiner cela plus tard, a-t-il dit; les gens sont déjà ici dehors, dans l’attente.»

            Et j’ai dit: «Frère Baxter, rappelez-vous, c’est au Nom du Seigneur que je parle. Ce n’est pas la volonté de Dieu.»

            Il a dit: «Eh bien, Frère Branham, c’est glorieux donc.»

            J’ai dit: «Peu m’importe ce qu’ils disent là-bas, Dieu m’a dit de ne pas le faire.» Et on est allé.

            Je suis allé avec monsieur Schoeman, le président. J’ai dit: «Monsieur Schoeman, regardez, Dieu me dit de ne pas faire ça. Vous prenez délibérément possession et vous faites des choses que vous ne devriez pas faire. Rappelez-vous.»

            Il a dit: «Frère Branham, je ne suis qu’un membre du comité. Le comité dit, nous devons faire cela. Nous avons promis à frère Untel de vous amener là. Nous avons promis à frère...»

            Vous y–y êtes. Oui, oui! Peu m’importe ce que vous avez promis à frère Untel, Dieu m’a dit de ne pas faire ça.» Et j’ai dit: «Je–je n’y vais pas.»

45        Il a donc continué, il a effectué une courte distance, environ soixante miles [96 km] hors de la ville, parcourant la petite Klarksdorf. Est-ce là le nom de cette petite ville, Klarksdorf? Passant par là. Nous y allions. J’ai dit: «Arrêtez, Frère Schoeman. Arrêtez simplement. Laissez les autres nous rattraper.» Et alors, ici, ils se sont tous approchés, ils nous ont rattrapés.

            Frère Schoeman est retourné et il a dit: «Vous devez aller lui parler. Il est toujours déterminé à ne pas aller faire cela.»

            Frère Baxter s’est approché là et a dit: «Frère Branham...» Frère Baxter m’écoute maintenant. Il a dit: «Frère Branham, a-t-il dit, je pense que comme ils ont déjà formé ce comité, vous devriez aller de l’avant.»

            J’ai dit: «Frère Baxter, écoutez-moi.» Maintenant, cela va se faire voir, je vais vous montrer la leçon qu’on tire de ça. Peu m’importe qu’il soit mon organisateur, c’est un homme de bien, un croyant, un homme magnifique, un chrétien, plein de Saint-Esprit. Mais c’est Dieu qui est mon Guide. Et Dieu cherchait à me faire comprendre cela.

            Il a dit: «Frère Branham, comme il a déjà... voici ce que vous dites. Vous dites que vous irez chasser à la ferme de Jackson, comme ça.»

            J’ai dit: «Je n’ai pas parlé de la chasse.»

            Il a dit: «Ces–ces frères se soucient des millions de gens qui sont étendus là, souffrant, et vous, vous allez à la chasse.»

            J’ai dit: «Même si jamais je ne voyais point un autre fusil, ou que je ne tirais point un autre coup de fusil, cela m’importe peu. Dieu l’a dit.» Il a vu ce repos entre les deux. Il m’a gardé sous cela trop longtemps, c’était comme si j’avais fait environ trois ans, couché pendant huit mois. Je ne pourrais pas rester trop longtemps. J’ai dit: «Dieu l’a dit. Et je dois le faire.»

46        Ils ont donc discuté et discuté là. Je me suis avancé là, j’ai saisi certaines de ces... je pense, c’était le caroubier sauvage, n’est-ce pas? Est-ce cela? Cela paraissait comme un caroubier, je pense. J’ai arraché des branches de ces arbres, je suis retourné là, là où se tenaient ces prédicateurs. J’ai jeté cela sur leurs pieds, comme cela, et j’ai dit: «AINSI DIT LE SEIGNEUR, si nous allons là-bas, à Klarksdorf, vous en souffrirez les conséquences. Vous m’avez amené ici. Je n’ai même pas d’argent pour payer mon retour. Vous–vous m’avez amené ici, et je ne peux pas rentrer; en effet, je ne peux pas rentrer. Il m’a dit d’aller à Johannesburg. Et vous, vous m’avez retenu ici.» J’ai dit: «Vous verrez, comme Paul avait dit un jour, vous auriez dû m’écouter.» Voyez? J’ai dit: «Dieu est en train de bénir là, là même où l’Association Médicale m’appelait le jour qui avait suivi; ils voulaient m’amener à un petit-déjeuner.»

            Ils ont dit: «Frère Branham, vous avez fait pour les gens ici en Afrique du Sud plus que la moitié des missionnaires qui sont venus ici pendant cinquante ans déjà!» L’Association Médicale... ils ont congédié les hôpitaux et les gens sont venus sur des brancards et tout le reste. Oui, oui. Ils ont dit: «Nous croyons la guérison divine telle que vous la prêchez.»

            J’ai dit: «Monsieur, je ne suis pas un fanatique. Je dis toujours ce qui est la vérité.»

            Ils ont dit: «Nous aimons votre façon de vous y prendre. Nous croyons que c’est vrai.» Ils ont dit: «Nous sommes des chrétiens, et nous croyons cela. Et nous vous donnons la main d’association.» Et la chose était là. Vous voyez des photos dans des livres, ou les ambulances, les infirmières, étaient alignées partout. Tout celui qui voulait venir pouvait venir à la réunion. Très bien.

47        Alors, je suis allé de l’avant, et puis, nous avons continué. Quand nous sommes arrivés à Klarksdorf cette nuit-là (Oh! la la!), c’était un discrédit sur la ville. Il y avait des gens alignés sur des collines et tout le reste, pas assez de place pour les accueillir dans la ville, pas de place où manger, pas de place où rester. Je restais chez un prédicateur. Et juste au moment où ils s’apprêtaient à m’amener à la réunion, savez-vous ce qui est arrivé? Une tempête tropicale s’est abattue sur cette contrée. Je vous assure, à partir d’environ dix-neuf heures trente jusqu’à environ vingt-deux heures trente, c’était constamment des grondements, des éclairs et des foudres. Vous n’avez jamais vu une tempête par ici. Vous devriez une fois voir une tempête africaine. Oh! la la! Et comme si cela noierait tout le monde. Nous sommes revenus à la salle où nous étions, je suis resté juste dans la maison. Après qu’ils eurent déjà congédié, alors frère Bosworth est allé là et il a amené les gens dans une petite salle d’un genre quelconque, il a prié pour eux, pour revenir, je suis entré, et j’ai dit: «Me croyez-vous?»

            «Eh bien, c’était juste une tempête, cela peut arriver.»

            J’ai dit: «D’accord. Qu’il en soit ainsi.»

            Et la soirée suivante, ils ont failli geler à mort. Un blizzard est passé par là, il est repassé, et j’ai dit: «Maintenant, me croyez-vous? Demain soir, nous aurons un tremblement de terre.» Voyez? J’ai dit: «Nous sommes hors de la volonté du Seigneur.» J’ai dit: «Vous feriez tout aussi mieux...»

            Ils se sont mis à discuter. «Eh bien, nous avons promis au frère Untel.»

48        Et maintenant, voici, pas pour discréditer... F. F. Bosworth, assis là, est l’un des... c’est un bon ami, et un proche frère pour moi autant que possible, dans ce monde. Ce vieil homme est devenu une partie de mon coeur, comme moi, il est comme mon papa. Mais juste comme Dieu cherchait à me faire savoir qu’on ne peut pas mettre, avec ce genre d’esprit, ou de don, ou ce genre de don, on doit suivre Dieu.

            Frère Bosworth est venu vers moi, et il est un témoin, il se tient là, il a dit: «Frère Branham, je pense que vous êtes en erreur.» Il a dit: «Je crois que si vous suivez ce chemin-là, vers Cape Town, vous verrez infiniment au-delà de toute mesure, le meilleur que vous ayez jamais vu de toute votre vie.» Et frère Bosworth est assis là comme témoin.

49        J’ai dit: «Frère Bosworth, depuis tout ce temps que je suis avec vous, vous avez vu ces visions et vous avez vu comment elles s’accomplissent, et je vous dis maintenant, au Nom du Seigneur, ce n’est pas la volonté de Dieu pour nous de faire cela, nous devons aller à Durban, pas à Cape Town; et vous voulez me dire...»

            Il a dit: «Eh bien, a-t-il dit, l’une ou l’autre chose à ce sujet, je me demande si cela peut avoir été une fausse vision. Une...»

            J’ai dit: «Eh bien, Frère Bosworth.» Voilà pratiquement mon–mon–mon–mon deuxième papa, l’homme que j’ai aimé, un intime même. Je l’ai regardé et j’ai dit: «Ô Dieu, aie pitié! A quinze mille miles [24.135 km] de la maison, voici mon organisateur, frère Baxter, frère Bosworth, et tout le monde, ai-je dit; ô Dieu, que puis-je faire?» Je suis rentré à l’intérieur, j’ai dit: «Frère, je suis pris au piège. Mais pas par Dieu. Je vous dis, au Nom du Seigneur, je n’accepterai pas cette–cette voie-là.»

            Ils ont dit: «Est-ce...» Eh bien, quelqu’un a pensé à haute voix: «Cela peut-il donc être la volonté permissive de Dieu?» Eh bien, quand quelque chose a été mentionné au sujet de... permissive...

            «Oh! Eh bien, ai-je dit, Dieu peut le permettre, mais ce n’est pas Sa volonté.»

            Eh bien, quand la volonté permissive... Vous savez ce qui était arrivé, Frère Bosworth, tout le monde: «Eh bien, entrez le Lui demander. Rentrez et voyez.»

            Je suis rentré et mon pauvre petit garçon, assis ici derrière moi, nous dormions dans la même pièce. Le jeune Billy est entré et il m’a entouré de son bras, il a dit: «Papa, n’écoute pas ces prédicateurs. Ecoute ce que Dieu te dit, papa.»

            Et j’ai dit: «Prie avec moi, Billy.» Nous nous sommes agenouillés. Evidemment, il était fatigué, il ne connaît pas grand-chose à ce sujet, il est donc monté au lit. Je suis resté là. Vers trois heures du matin, je me suis réveillé. J’ai senti Cela, juste comme un Homme qui se tenait là. Il est passé de ce côté-ci.

            J’ai dit: «Mon Seigneur, ai-je dit, que me disent ces hommes ici dehors?»

50        Il a dit: «Va avec eux, va de l’avant; mais, a-t-Il dit, tu payeras pour ça.» Il a dit: «Tu es pris au piège, mais tu–tu payeras pour ça. Continue avec eux, Je te donnerai la permission d’aller, mais, rappelle-toi, tu payeras pour ça.» Et Il a dit: «Pour ça, va réveiller ton fils.» Il a honoré Billy. Il a dit: «Va réveiller ton garçon», car Billy avait la vérité. Et Il est venu, Il a dit: «Va réveiller ton fils, dis-lui que le matin, il fera un beau jour. L’orage et tout seront dissipés. Et le matin, il fera un beau jour. Ils aimeront t’amener prier pour les malades à l’école du dimanche. Je bénirai cela.» Il a dit: «Et Billy viendra te chercher, avec un homme, un jeune homme, dans une petite voiture noire. Il va prendre un autre jeune garçon sur la route. Et sur le chemin de retour, il va y avoir un indigène (un homme de couleur, comme nous appellerions cela par ici) qui sera debout à côté d’un eucalyptus, près d’un pont, sur le point de frapper un autre. Il sera en safari blanc, sur le point de frapper un autre avec un bâton. Dis cela à ton garçon. Dis cela à ces hommes, afin qu’ils sachent que c’est AINSI DIT LE SEIGNEUR.»

            J’ai réveillé Billy et j’ai dit: «Billy, mon garçon, Dieu t’a honoré, mon fils. Et voici ce qui arrivera.» Et je le lui ai rapporté. Je suis allé vers frère Bosworth. Est-ce vrai, Frère Bosworth? Si c’est vrai, levez la main afin que les gens voient.

            Je suis allé vers frère Bosworth, j’ai dit: «Frère Bosworth, frère Baxter, vous tous, frère Stadsklev, vous tous ici, AINSI DIT LE SEIGNEUR, Dieu m’a dit d’aller de l’avant avec vous, mais c’est Sa volonté permissive, et cela ne sera jamais un succès. Dieu veut que je retourne à Johannesburg, ensuite que j’aille chez frère Jackson, puis que j’aille à Durban pour un mois.» Peu savions-nous alors qu’il y avait la ségrégation partout là, on ne le savait pas jusqu’au moment où nous sommes arrivés à Durban. Il n’y avait pas de ségrégation à Durban, l’unique ville en Afrique du Sud où il n’y avait pas de ségrégation; c’est là que les indigènes pouvaient venir. C’est ce pour quoi nous étions partis. Et puis, quand nous avons...

            Nous avons commencé le lendemain matin. Il y a eu un beau matin. Nous nous sommes réveillés, ils sont allés, et bien assurément, ils ont envoyé me chercher pour l’école du dimanche. Je m’étais déjà préparé, je n’avais pas mangé, je m’attendais à l’Esprit du Seigneur. Et quand Billy est rentré, il a dit: «Papa», et j’ai regardé là.

            J’ai dit: «Où as-tu pris ce jeune garçon-là?»

            Il a dit: «Juste comme tu l’avais dit, il se tenait au coin.»

51        Nous sommes sortis et nous sommes montés à bord de la voiture, Billy s’est assis devant. Personne ne me parle pendant que nous sommes en route, sous l’onction, personne ne parle. Et alors, pendant que nous y allions, il est arrivé que Billy a frotté sa main sur le revers de ma main, qui était posée là, il tapotait ma main. Il a dit: «Papa, regarde là.»

            Et là était un indigène en safari blanc, près d’un eucalyptus, à côté d’un pont, il était sur le point de frapper un autre avec un bâton. J’ai dit: «Tu te rappelles ce que je t’avais annoncé ce matin?» Le jeune homme a pleuré. J’ai dit: «Ça y est, Billy. C’est l’autorisation d’aller, mais nous payerons pour cela.»

            Et frère Bosworth, comme témoin de Dieu, à la réunion suivante même, l’enfer s’est déchaîné. Est-ce vrai? Les troubles ont commencé. C’était comme cela jusqu’à ce que nous sommes allés à Durban. Et là à Durban, là où pratiquement cent mille personnes s’étaient assemblées pour la réunion et tout, c’est là qu’il y a eu trente mille convertis en un jour. Sur le chemin vers là, j’ai attrapé un grand... Frère Baxter est tombé malade le premier. Il est tombé sérieusement malade. Billy est tombé malade. Eux tous étaient tombés malades, tous–tous de mon groupe. Billy et moi, et frère Baxter. Ensuite, je suis tombé malade, très gravement malade, je veux dire. J’étais très malade, je ne pouvais même pas monter à la chaire, à peine, j’étais vraiment faible, oh! très malade. Oh! la la! Et j’ai fini par découvrir que j’avais attrapé les amibes africaines.

52        Et puis, quand on m’a ramené à la maison, j’ai souffert. J’en ai souffert. Quand un petit médecin, qui habite en face, docteur Sam Adair, pour moi... Je lui en ai parlé. Il a dit: «Billy, cette histoire-là peut te tuer en dix heures.» Il a dit: «Ça entre dans la circulation sanguine. Si cela va jusqu’au niveau du foie, tu mourras; ou si ça atteint ton foie, celui-ci éclatera. Si on peut poser un drain, tu vivras. Si cela atteint le coeur ou le cerveau, ça te tuera... Si... ça en finit avec toi dans dix heures. Tu attrapes une très forte fièvre et c’en est fait de toi» Les amibes africaines. C’est un... Ce n’est pas une bactérie; c’est un–c’est un parasite, comme de petites bernacles qui entrent dans la voie intestinale, ça vient des Indiens. Et ça s’attache juste là-dedans, et ça suce le sang, ou la muqueuse, et ôte cela des appareils, jusqu’à ce que ça s’enterre. Il n’y a aucun médicament qui puisse les toucher, pratiquement pas. On n’a pas de traitement, à peine... Et puis, ainsi de suite, ça s’empire sans cesse, et j’en ai eu ainsi continuellement, continuellement. Et maintenant, vous vous demandez pourquoi je n’étais pas dans des réunions pendant huit mois. Et frère Bosworth, voici une autre chose. Je dis ceci au Nom du Seigneur. Quand j’étais à Shreveport, en Louisiane, Dieu sait que je dis ceci.

            J’avais dit: «Satan m’a tendu un piège», alors je que prophétisais sous l’Esprit. Ensuite, j’ai dit: «Il y a quelque chose en Afrique. Priez tous pour moi.» Peu savais-je que c’était parmi mes frères. Mais il y avait un piège. Et puis, quand nous sommes partis de là, le Sud des hommes de couleur, j’ai dit: «Même si j’accepte ceci, nous ne tiendrons probablement pas de réunions entre six mois et un an.» Vous rappelez-vous que j’avais dit cela, Frère Bosworth? Est-ce vrai? Sept mois s’étaient écoulés, on va entrer dans le huitième depuis la réunion.

53        Une dysenterie, on pouvait à peine se tenir debout, tellement on était malade. J’ai prié. J’ai prié. J’ai parcouru la pièce et j’ai pleuré, j’ai prié. J’ai parcouru la pièce. Et j’ai pleuré. Et les gens venaient. J’ai vu venir mes amis, Hyman Appleman et tous les autres; ils se sont penchés par-dessus la table et ont dit: «Frère Branham, ce ministère, ont-ils dit, nous avons été dans des écoles, mais nous croyons que les enseignants sont en erreur.» Ils ont dit: «Nous aimerions connaître le surnaturel.» Et moi-même, j’étais là très malade et tremblant, c’est à peine que je pouvais bouger.

            Je suis allé voir frère Bosworth; nous nous sommes agenouillés, nous avons prié et tout. Rien, on dirait que Dieu avait hermétiquement fermé les cieux. J’ai parcouru la pièce. C’est comme s’Il disait: «Maintenant, la prochaine fois, tu écouteras.» Pendant des mois et des mois, et finalement, docteur Sam est venu là où j’étais un soir; nous étions assis là en train de parler. Il a dit: «J’aimerais que tu pries pour un certain homme, par là, Billy, qui a un... C’est un névrosé. Il est assis dans mon bureau.» On s’est mis à parler. Il a dit: «Qu’en est-il des amibes? Comment ça va?»

            J’ai dit: «Oh! C’est...» Je lui ai parlé de ses symptômes.

            Et il a dit: «Oh! Billy, mon garçon!» Il a dit: «Tu... Il n’y a rien qui puisse atteindre cela maintenant. C’est parti.»

            J’ai dit: «Oh! la la!» J’ai dit: «Ô Dieu, aie pitié, aie pitié!» Je parcourais la pièce.

54        Et un soir, pendant que je parcourais les mers, j’avais dit à frère Bosworth, j’ai dit... il a dit: «Oh! Frère Branham», il m’a entouré de ses bras, il a dit: «Je suis très fier de toi, mon garçon.» Frère Bosworth.

55        J’ai dit: «J’ai combattu un bon combat, Frère Bosworth, j’ai quarante ans.» J’ai dit: «Oh! la la! Je pense que c’est complètement terminé maintenant.»

            Il a dit: «Quarante ans, a-t-il dit, j’avais ton âge avant d’être converti. Mon garçon, tu ne fais que commencer.» Comme cela.

            Et j’ai simplement commencé à réfléchir comme cela, vous savez. Et puis, cette nuit-là, j’étais couché là sur le lit, et j’ai dit... J’étais couché seul dans une pièce avec une petite... ma fillette, ma fillette de cinq ans. Ma femme était dans l’autre chambre. Il y avait eu des gens là toute la journée.

            Maintenant, comme je termine, voici ce qui est arrivé. Ecrivez ceci. Souvenez-vous-en. Gardez-le à l’esprit. Comme cela était prophétisé, Frère Upshaw, et vous tous là en Finlande, quand vous avez vu la résurrection du petit garçon, et autres, vous avez reconnu cela comme cela vous avait été annoncé. Et j’aimerais que vous notiez aussi ceci.

56        Un matin, j’étais couché là vers trois heures du matin. Et je pensais: «Oh! Quel sera mon avenir? Quelle sera l’issue?» Et pendant que j’étais couché là, je suis entré en transe. Et voici venir Quelqu’Un marchant vers moi. Oh! la la! Je L’ai regardé. Il a marché droit vers moi, d’un pas ferme. «Comme tu pensais à ce que sera ton avenir...»

            J’ai dit: «Oui.»

            Il a saisi un papier, c’était comme ça, Il l’a plié comme un papier duplicateur, comme ça, Il l’a déployé comme ceci, Il s’est tenu à côté de moi, comme ça, Il l’a fait tournoyer comme ça, et c’est allé droit au Ciel. Il a dit: «Ton avenir est clair.»

57        Quand j’en suis sorti, j’ai dit: «Ô Dieu, je tenais tant à Te parler.» Il ne vient qu’une fois à la fois. J’ai dit: «Seigneur, Je tenais tant à Te parler. Si Ton serviteur a trouvé grâce à Tes yeux, veux-Tu revenir, glorieux Saint-Esprit, vers moi une fois de plus?» Et alors, j’ai senti Cela venir: Whoouush!

            Et quand je suis allé cette fois-ci, je L’ai vu venir vers moi, Il a dit: «Tu as peur de cette amibiase.»

            J’ai dit: «Oui. Cela va-t-il jamais me quitter et ne plus me déranger?»

            Il a dit: «Plus jamais.» C’était réglé.

            Il est donc revenu. Il a dit: «Tu réfléchissais sur ces choses, comment tu devrais conduire tes réunions, alors qu’on te parle d’un autre homme qui conduit ses réunions.» Il a dit: «Fais exactement selon que Je te conduis de faire. Laisse chaque réunion se suffire.»

58        Juste à ce moment-là donc, Il m’a emporté en Esprit. Ecoutez, Frère Jackson, vous n’avez jamais écouté ceci, personne d’autre. Il m’a placé à Durban, en Afrique du Sud, dans ce même stand. Je me tenais là devant ces dizaines de milliers, et des milliers de gens là. Alors, j’ai regardé et j’ai vu toute cette réunion assemblée et cela a disparu à ma droite. Du point de vue géographique, je me tenais de ce côté-ci. Et cela a disparu à gauche, allant de ce côté-ci, devenant bleu. Et puis, juste devant moi, les rues étaient bloquées, comme cela, avec des gens qui se tenaient là, les mains levées, louant Dieu. Puis, Il m’a fait tourner vers l’est, j’ai regardé dans cette direction-là. Et j’ai vu des gens qui se tenaient là avec des pagnes, on dirait, en pagnes, comme les Indiens en portent. Il y en avait des milliers, ils avaient les mains levées, louant simplement Dieu, criant et louant Dieu. Et je n’arrivais même pas à voir là où ils s’arrêtaient. Et juste à ce moment-là, un grand Ange est descendu des cieux, Il s’est tenu... au-dessus de moi ici, dans une grande Lumière. Et cette Lumière-là, comme celle qui est au bout de l’une de celle-ci ici, des lampes qui s’allument devant une–une grande locomotive et se mettent à éclairer. Et sur le flanc de la colline, c’était sombre et il y avait là des gens pratiquement sur des kilomètres.

59        Et j’ai dit: «Oh! Sont-ils tous des Noirs?» Alors, Il a tourné mon visage ici, en face de moi, une fois de plus vers Durban, et il y avait des Blancs, de beaux hommes et de belles femmes, ils étaient là avec leurs mains en l’air, louant Dieu. Ensuite, Il m’a encore une fois de plus retourner. Et la grande Lumière a commencé à éclairer là loin sur les collines, faisant voir. Alors, l’Ange s’est approché. Et je L’ai entendu crier d’une Voix qui m’a tiré de la vision. Il a dit: «Il y aura trois cent mille d’entre aux dans cette réunion-là. AINSI DIT LE SEIGNEUR, note-le dans ton livre.» J’en suis sorti. J’ai dit: «Mon Seigneur et mon Dieu, grâces Te soient rendues. J’apprécie les fouets et la frappe que Tu me donnes pour T’avoir désobéi. Mais désormais, Seigneur, sachant cela, si jamais je me rappelle, je ne m’attacherai plus à un groupe de prédicateurs, d’organisateurs, ni aucun d’eux, mais je serai libre de faire ce que Tu m’ordonnes. Et j’irai exactement où Tu me diras d’aller, et je ferai juste ce que Tu me diras de faire le reste de ma vie. Et j’essaierai toujours de faire exactement ce que Tu dis de faire.» Et à ce moment-là, Il est encore revenu. Et j’ai vu ma Bible s’élever de la table et s’ouvrir devant moi comme ceci. Ça s’est ouvert là où Paul était dans la tempête et il a dit: «Vous auriez dû m’écouter et ne pas quitter Crète, mais néanmoins, l’Ange du Seigneur s’est tenu à côté de moi, et ainsi de suite...»

60        Puis, Il a ouvert directement dans Josué, chapitre 1, et un doigt a pointé là où il est dit: «Nul ne tiendra devant toi tous les jours de ta vie. Je serai avec toi comme J’ai été avec Moïse.» Et lisant cela jusqu’au bout, les versets, cela est revenu, il est dit: «Fortifie-toi seulement et aie bon courage.»

            Je suis revenu à moi-même. Et j’ai dit: «Mon Dieu!» Mon corps était faible, j’étais sous Cela pendant environ trois heures. Juste à ce moment-là, on frappa un petit coup, venu à la porte. C’était ma bien-aimée femme qui venait avec un enfant sur son bras; elle a dit: «Billy, quelque chose s’est passé.»

            J’ai dit: «Qu’y a-t-il?»

            Elle a dit: «A trois heures du matin, l’enfant s’est réveillée; j’allais entrer. Jamais auparavant dans notre vie, a-t-elle dit, et Quelque Chose m’a arrêtée là à la porte, avant que je parcoure le couloir, et a dit: ‘N’y entre pas. Une vision est en cours et elle ne peut pas être interrompue.’» Oh! Grâce étonnante!

            J’ai dit: «Oui, chérie.» Et je lui ai raconté, et j’ai pris ma Bible et j’ai écrit tout cela sur la feuille de garde, afin de me rassurer de connaître cela, comme cela, et j’avais écrit cela comme ça.

61        Nous sommes allés prendre le petit-déjeuner, et voici ma belle-mère venir, une chrétienne très fervente. Elle a dit: «Qu’est-il arrivé ici ce matin?» Elle a dit: «Je me suis réveillé et j’allais faire la vaisselle et, a-t-elle dit, une Voix m’a parlé, disant: ‘Va chez Billy tout de suite.’»

            Et j’ai dit: «Soeur Broy, l’Ange du Seigneur m’est apparu et m’a dit: ‘Oublie les amibes. Tout va s’arranger.’ Et je vais tenir une réunion qui recevra trois cent mille personnes. Et Dieu, ai-je dit, mon ministère ne fait que commencer.» J’ai dit: «J’aimerais jeter un fondement à cela; j’aimerais tailler en pièces cette histoire d’où cela était venu, me débarrasser de tous ces sangsues ici, des choses qui s’accrochent, afin je puisse atteindre les gens et leur dire ce qu’est la vérité.» Et c’est vrai. J’ai dit: «J’en ai marre de ceci et de ces histoires faites de main d’homme après tout. J’irai là où Dieu peut m’utiliser. Et je vais vivre juste dans ce canal-là, tant que j’aurai la vie.»

62        Je suis descendu là, ils m’ont fait venir, ces hommes, ils ont dit: «Vous feriez mieux de venir prendre le relevé des chèques annulés à cause du revenu.» Ils ont dit: «Vous devez établir une remise.» En fait je n’ai pas beaucoup à payer: sept dollars cinquante cents. Mais il me fallait aller prendre le relevé des chèques annulés.

            Et comme je parcourais la banque, j’ai vu tous ces hommes qui criaient: «Salut, Frère Branham! Salut, Frère Branham!», les caissiers. Et quand je me suis mis à passer, Quelque Chose m’a dit: «Arrête.»

            Et j’ai senti Quelque Chose se poser sur mon épaule. Et je me suis dit: «Oh! C’est juste mon imagination là-dessus.» Vous savez, j’allais avancer. Je me suis dit: «Non. Non. Il y a quelque chose qui cloche. Qui me regarde maintenant?» J’ai regardé tout autour. Je n’ai vu personne. Je me suis dit: «Seigneur, Tu es près. Qu’est-il arrivé?»

            Et j’ai vu le jeune Bobby...?... là-bas, regardant par terre comme cela. Et Quelque Chose a dit: «Avance et parle-lui.»

            J’ai dit: «Comment vas-tu, Bobby?»

            Il a dit: «Très bien, Frère Branham, je pense.»

            J’ai dit: «Tu as l’air triste ce matin, on dirait.»

            Il a dit: «Frère Branham, regarde.» Il a dit: «Tous les membres de ma famille pratiquement sont morts du cancer.» Il a dit: «Je... tout aussi certainement que deux fois deux font quatre, j’ai attrapé cela.» Il a dit: «Je saigne dans les intestins et tout.» Il a dit: «Tu sais, il m’est arrivé la chose la plus drôle, Frère Branham, comme vous êtes ici.» Il a dit: «Ce matin à trois heures, je me suis réveillé dans la chambre et, a-t-il dit, une Voix m’a parlé: ‘Vois Billy Branham aujourd’hui.’»

            J’ai tenu ses mains; j’ai dit: «Bobby, tout va comme cela ce matin.» Je lui en ai parlé. Il y a de cela environ deux ou trois mois. Je l’ai encore rencontré l’autre jour. Il a dit: «Frère Branham, je n’ai plus saigné depuis ce jour-là.» Il a dit: «Je suis guéri depuis ce jour-là», un caissier à la banque. Trois confirmations, cela arrivera. Souvenez-vous-en.

63        L’aimez-vous? Qu’est-ce que j’essaie de dire maintenant? Jésus est ici avec nous. Je vous ai gardés plus longtemps que je ne le devais, oui, plus longtemps. Je suis vraiment désolé. Pardonnez-moi, j’étais simplement enthousiasmé. Mais afin que vous puissiez comprendre que le même Dieu... Combien croient que la Colonne de Feu, la Colonne de Feu qui avait conduit les enfants d’Israël était l’Ange de l’alliance? Faites voir la main. C’était notre Seigneur Jésus. Est-ce vrai? C’était Christ, l’Oint.

            Eh bien, regardez. Il est apparu à Moïse, mais ce n’était pas parce qu’Il était avec Moïse. Il est avec toute l’Eglise. Est-ce vrai? Cela se peut-il que cette même Colonne de Feu que nous voyons être photographiée ici maintenant, Cela peut-Il être l’Ange de l’alliance? Cela peut-Il être notre Seigneur Jésus-Christ? Est-ce l’Ange du Seigneur qui est apparu à Paul là, Celui qui avait dit à Pierre sur le toit de la maison toutes ces choses, comme Il avait fait du temps d’Agabus et autres? N’est-ce pas l’analyse même, les symptômes même, la chose même qu’Il avait faite en ces jours, dans le Nouveau Testament? Regardez donc, chrétiens, vous qui êtes remplis du Saint-Esprit, regardez de ce côté-ci. Alors, le signe de l’Ancien Testament, Jéhovah Dieu, la Colonne de Feu, est avec nous. Et le même Dieu qui était avec les apôtres, notre Seigneur Jésus-Christ, est avec nous, de façon indubitable, par la science, par le monde, par les chrétiens, par l’église, par toutes choses; c’est parfaitement confirmé. C’est pareil aujourd’hui.

            Les deux, l’Ancien et le Nouveau Testaments... Le Dieu de l’Ancien Testament était Jésus dans le Nouveau, et le Saint-Esprit aujourd’hui. Vous le savez. Ne croyez-vous pas cela? Blasphémer contre le Saint-Esprit aujourd’hui, c’est juste la même peine ou pire que blasphémer contre Jésus-Christ, ou Dieu le Père. Ne croyez-vous pas cela?

64        Maintenant, quoi de plus? Maintenant, regardez. Si le monde nous taxe de fous, si le monde pense que nous sommes juste à moitié détraqués par ici... Regardez. En effet, ces signes sont apparus juste là où je suis, et cet Ange du Seigneur et autres, cela ne veut pas dire qu’il n’y a que moi, amis. Qu’est-ce que cela veut dire? Qu’est-ce que Dieu cherche à vous faire comprendre? Il cherche à vous faire comprendre ceci, que je vous dis la vérité. Il me confirme par Sa Vérité.

            Voyez-vous ce que je veux dire? Et je vous parle de Jésus-Christ, et Il descend confirmer que je dis la vérité. Quel genre de personnes devrions-nous être? Les patriarches ont ardemment désiré voir ce jour-ci. Wesley, Moody, Sankey, Finney, Knox, Calvin, eux tous ont ardemment désiré ce jour-ci. Et nous voici aujourd’hui, nous avons peur d’avancer. Oh! la la! Oh! la la! Oh! la la!

            Du fait que le monde se moque de vous, parce que vous avez quelque chose là, les gens vous critiquent. Ils avaient fait de même à l’égard d’Israël. N’est-ce pas que le faux prophète Balaam avait pensé que certainement Dieu maudirait Israël, parce qu’ils avaient fait ce que les églises de la sainteté ont fait aujourd’hui? Chaque mauvaise chose qui pouvait être faite, qui pouvait être faite, ils avaient fait cela. Mais Balaam avait manqué de voir le sang sur l’autel. Il avait manqué de voir l’expiation qui avait été faite, qui était là au milieu d’Israël. C’est là qu’on en est aujourd’hui. Amis, vous êtes appelés et choisis de Dieu. Je n’ai pas honte de m’identifier à vous. Je suis des vôtres. «Je sers le Dieu de mes pères selon la voie qu’ils appellent une secte.»

65        Il y a dans votre église des choses que je n’approuve pas. Il y a des choses que vous faites que je n’approuve pas. Parfois, j’ai envie de vous donner un fouet pour cela et des choses semblables. Mais tout le temps, au bout de compte, vous êtes mon frère et ma soeur. Vous êtes les miens. Et je vous aime.

            Quand il y avait un groupe de Branham, nous passions dans la cour arrière, nous nous battions et nous nous giflions les uns les autres, mais nous ne laissions pas quelqu’un d’autre nous gifler. Voyez-vous ce que je veux dire? Je suis avec vous. Et vous avez une vérité, car, sincèrement, sans la connaissance peut-être, vous êtes tout embrouillés sur ceci, cela ou autre; mais vous êtes venus avec sincérité vers Dieu et vous avez cru en Lui, vous L’avez accepté et vous avez cru cela. Et Dieu, en retour, vous a donné le Saint-Esprit comme un témoignage. Et maintenant, les conducteurs sont venus avec les dénominations et ils vous ont divisés en sectes, ils vous ont amenés à haïr votre frère et à tourner de ce côté-ci et de ce côté-là. [Frère Branham frappe quelque chose.–N.D.E.] Vous ne voulez pas de cette chose-là après tout.

            Regardez, remarquez. Mais tout le temps, peu importe que vous soyez membre de l’Assemblée de Dieu, ou de l’Eglise de Dieu, ou des Pèlerins de la Sainteté, ou de je ne sais quoi, si vous êtes né de nouveau, vous êtes frères et soeurs en Christ. Et tant que le diable peut vous garder divisés et fâchés les uns contre les autres... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

            [La portion suivante était au début de la bande du service du soir.–N.D.E.]

66        Oh! Comme je me sens maintenant! Notre Père céleste, je T’aime de tout mon coeur. Ton Esprit est en train de se mouvoir dans la salle. Mon âme semble être emportée. Ô Jéhovah, Toi qui es venu et qui Te tiens ici sous forme de cette Colonne de Feu, alors que le monde ne peut pas dire que Cela n’est pas vrai, ils voient Cela. Cela est là, scientifiquement prouvé. L’Eglise croit cela. Ô Dieu, et Tu parles chaque soir, Tu confirmes que c’est la Vérité.

            Certes, nous ne sommes pas importants dans ce monde, nous sommes méprisés, mais, ô Dieu, nous croyons que nous sommes acceptés en Jésus-Christ, et Lui en retour, Il nous a donné le Saint-Esprit. Nous L’aimons, cette glorieuse troisième Personne de la Trinité qui brûle dans nos coeurs. Et nous L’aimons. Ô Saint-Esprit, je Te remercie pour Ta conduite divine et pour la façon dont Tu m’as conduit ici à Hammond. Et, ô Dieu, dans cette grande affaire d’hier soir, ô Dieu, bénis cette jeune femme. Fais-lui, Seigneur, gagner âme après âme parmi celles qui sont perdues là. Accorde-le, Seigneur.

67        Descends ce soir, Seigneur, et puisse ceci être infiniment au-delà de toute mesure ce soir. J’ai parlé juste de certaines choses de ce qui est la vérité. Tu as confirmé pour être sûr que c’est vrai. Et, ô Dieu, ceci peut être ma dernière visite à Hammond avant que les jugements de Dieu frappent. Mais si c’est le cas, j’ai livré ma voix autant que je le sache. Tu as parlé de même, que j’ai dit la vérité. Ô Dieu, je Te confie cela désormais. Je vais de l’avant, dans cette série de réunions maintenant, le reste de cette semaine, faire tout ce que je sais faire pour Te servir et parler, comme Tu l’aurais fait.

            Bénis tout le monde. Qu’Il n’y ait aucune personne faible parmi nous quand on arrivera le dimanche soir, d’ici une semaine. Accorde-le, Seigneur. Je le demande, au Nom de Ton Fils Jésus. Amen.

            Très bien. Frère Bosworth, veuillez venir occuper la chaire. Que Dieu vous bénisse.

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