Invasion des Etats-Unis

Date: 54-0509 | La durée est de: 1 heure et 27 minutes | La traduction: Shp
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1          La volonté du Seigneur pour que certaines choses arrivent à des moments... Récemment, nous sommes allés à Denver, puis nous sommes revenus. Je crois que les gens voulaient avoir un compte rendu de la série de réunions. Ça a été l’une des meilleures séries de réunions que j’ai eues depuis des années. Nous avons passé des moments merveilleux. Un peu plus de deux mille personnes ont donné leurs coeurs à Christ, sans compter ceux qui ont reçu le baptême du Saint-Esprit, sans compter les grands miracles et prodiges que notre Bien-aimé Seigneur Jésus a accomplis au milieu des gens là-bas, à Denver. Il y a eu une merveilleuse effusion, et un grand rassemblement de gens. Nous avons débuté avec environ cinq mille personnes, au départ. Et nous étions au Mammoth Gardens. Et à la troisième soirée, il n’y avait même pas de place pour que les gens se mettent debout, sur le lieu. Nous avons passé des moments vraiment merveilleux, des cinq soirées...

2          Nous sommes partis de là pour le Canada, mon fils et moi. Et nous sommes allés dans les montagnes, mais il y a eu une tempête de neige. Je pense que vous en avez entendu parler à la radio. Et elle a causé la mort de quelque cent quatre-vingt-huit personnes. Et nous avons été bloqués par un amoncellement de neige, là-bas dans les montagnes, pendant–pendant plusieurs jours. Et la période de notre réunion est passée, et il nous a fallu revenir chez nous maintenant, avant de repartir. Ainsi, nous croyons que tout ça, c’était peut-être pour accomplir la volonté de Dieu, qu’il y aura une meilleure réunion, et autre chose... Il avait quelque chose en vue pour nous, que nous ignorons.

3          Nous marchons en quelque sorte dans un monde ténébreux, mais pas dans les ténèbres. Nous suivons tout simplement à mesure que la Lumière avance, nous suivons donc la Lumière.

4          Et notre Père céleste avait peut-être quelque chose dont nous ne savons rien. Peut-être qu’il y avait un danger là-bas. Ou encore, Il agit peut-être sur quelqu’un pour amener... Vous voyez, Dieu peut agir sur une seule personne, comme ça ; Il changera le cours de toute une nation, juste pour cette personne-là, pour la faire entrer. Et ainsi, nous savons que tout ça, c’était pour la grande gloire de Dieu. Et nous Le remercions pour cela, et pour nous avoir protégés. Et il y a beaucoup de gens que nous...

5          Billy et moi avons aidé des gens, en les prenant sur la route, et des choses comme ça, des gens qui avaient eu un accident et tout. Mais nous nous en sommes tirés sans problème. Nous sommes sortis de la route une fois, mais cela n’a duré que quelques instants. Et un homme d’un ranch là-bas est venu et il nous a sortis de là à l’aide de son tracteur. On glissait sans cesse, c’était très glissant.

6          Et c’était une chose qu’ils n’avaient pas connue depuis... Ils ne pouvaient pas... les personnes âgées ne se rappelaient pas avoir déjà eu une tempête comme celle-là dans la région, à cette époque de l’année, à Roundup, dans le Montana. Et nous étions... Nous savons qu’un événement très frappant comme celui-là, notre Seigneur y était pour quelque chose. C’était dans un but, pour–pour notre bien. C’est pour notre bien que cela était survenu.

7          J’ai alors appelé frère Neville, après mon retour, et j’ai dit: «Je rentre dimanche. Et–et si tu veux que je vienne pour m’occuper peut-être de l’école du dimanche, eh bien, je suis d’accord.» Et j’ai dit: «Et puis, ça me... et ça me ferait vraiment plaisir de pouvoir...»

8          Il a dit: «Oh ! bien sûr, Frère Bill.» Il a dit: «Nous sommes toujours très heureux que tu reviennes», avec un coeur grandement ouvert et un accueil chaleureux, comme ça. Et il l’a annoncé hier à son émission de radio. Nous sommes donc reconnaissants pour toutes ces choses.

9          Et ce matin, eh bien, c’est la fête des Mères. La plupart, vous entendrez partout des prédications sur la fête des Mères, et les gens parlent de la mère, et je trouve que c’est merveilleux. Nous gardons cela pour l’autre partie de la réunion.

10        Ce matin, j’avais annoncé que... un–un sujet: L’Invasion des Etats-Unis, dont je voulais parler. Et vous avez probablement suivi votre émission à la radio, et vous en écouterez beaucoup aujourd’hui. Et il y aura une prédication sur la fête des Mères, peut-être ce soir, dans des réunions. Et j’ai donc pensé ce matin annoncer comme sujet La–L’invasion.

11        J’en ai parlé à Denver, je n’ai pas abordé ça exactement tel que j’ai l’intention de le faire ici ce matin, Dieu voulant. Et cela... nous avons passé des moments merveilleux avec ça. Et le Seigneur a vraiment béni d’une façon merveilleuse. Parfois ça nous donne comme un...

12        Il faut qu’on soit secoué un petit peu parfois, pour nous rendre compte de ce qu’il en est, n’est-ce pas? Et nous prions Dieu de le faire.

13        A propos, là-bas, quand on a terminé... Ce sont les Hommes d’Affaires de Denver qui ont parrainé la réunion, et ça a été un parrainage un peu différent de ce que j’avais eu auparavant.

14        D’habitude, les ministres, quand ce sont eux qui parrainent la réunion, ils disent... «Avez-vous annoncé cela?» «Oui, à l’église.» C’est juste cela. Ce sont des bergers ; ils veulent que leurs troupeaux soient au courant. C’est simplement... C’est ça leur devoir.

15        Mais pour les Hommes d’Affaires, c’était un peu différent. Eux voulaient que tout le monde soit au courant, alors ils ont simplement dépensé environ trois ou quatre mille dollars dans la publicité, en affichant cela sur tous les tramways, les taxis, les pare-chocs des voitures, et partout. Nous avons passé des moments merveilleux.

16        Après la réunion, ils m’ont pris à part, ils ont dit: «Frère Branham, que pouvons-nous faire pour vous, maintenant? Qu’est-ce que nous vous devons?»

17        J’ai dit: «Oh ! Rien, évidemment.» J’ai dit: «Vous ne me devez rien du tout.» J’ai dit: «Vous pouvez régler ma note à l’hôtel, ici, si vous voulez.»

18        «Oh ! Nous voulons faire quelque chose pour vous.» Et ils ne... Je ne voulais rien accepter d’eux.

19        Alors l’organisateur les a appelés. Il a dit: «Je crois qu’il aime plutôt la chasse et la pêche, n’est-ce pas?»

            On lui a répondu: «Oui.»

20        Alors, un des hommes d’affaires était propriétaire d’un ranch, là-bas, et il a dit: «Je vais simplement lui en faire cadeau.»

21        Eh bien, M. Moore est allé voir ça, et il a dû faire à peu près trente-cinq miles [56 km] à cheval, pour s’y rendre. J’ai dit... M. Moore a dit: «J’aimerais bien voir soeur Branham assise sur un cheval, pour se rendre là-bas.» Alors, il... ils... et cependant...

22        Après cela, ils sont cependant allés là-bas dans une ferme, à Silver Plume, dans le Colorado. Ça doit donc se trouver de ce côté-ci. Et ils ont acheté un petit ranch là-bas, et maintenant ils sont en train de me construire une maison de cinq pièces là-bas, pour... à Silver Plume, dans le Colorado, ça se trouve en plein coeur des montagnes. Alors, vous les pêcheurs, je pense que ce serait un bon temps, ce serait donc un bon endroit pour se détendre, après les réunions et tout, si Dieu le permet. C’est Lui qui décide. Vous voyez?

23        J’aimerais maintenant attirer notre attention sur la Parole. Et j’aime beaucoup la Parole, la Parole vivante de Dieu. C’est... Dans la Parole, il y a la Vie. Or, la Parole, la lettre tue, mais l’Esprit vivifie. Et la Vie est dans la Parole, parce que c’est la Parole de Dieu. La Vie repose dans Sa Parole. C’est comme si je vous disais: «Je vous donne...»

24        Si vous disiez: «J’ai faim ce matin, Frère Branham. Voudriez-vous me donner cinq dollars?»

25        Je dirais: «Je veux bien.» Eh bien, il y a autant de vie là-dedans qu’il y en a dans ma promesse.

26        C’est la même chose avec Dieu. Quand Dieu promet quelque chose, alors, ce que Dieu est, Sa... Il faut qu’Il soit dans Sa Parole. Voyez? Cette Parole ne vaut pas... Cette Parole est exactement la même chose que Dieu. Elle est Dieu.

27        Votre parole, c’est ce que vous êtes. C’est ce qui vous lie ; c’est ce qu’on disait autrefois. Ce qui vous lie, c’est votre parole. Si on ne peut pas vous croire sur parole, alors je–je ne peux pas avoir confiance en vous. Mais si je peux vous croire sur parole pour quelque chose, alors ça, c’est un homme d’honneur.

28        Et la Bible dit: «Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.» Voyez? Voyez? «Et la Parole a été faite chair, et Elle a habité parmi nous.»

29        Si l’on y réfléchit bien, cette terre même sur laquelle nous vivons, ce matin, c’est la Parole de Dieu. Cet arbre, c’est la Parole de Dieu. Et vous, votre corps, c’est la Parole de Dieu. Dieu l’a créé par la Parole, comme ça, Il l’a fait à partir de rien, il n’y avait rien...

30        Avez-vous déjà remarqué, la vie humaine, d’où elle provient? D’une seule petite cellule, tellement minuscule que l’oeil humain ne peut pas la voir, sinon à travers une loupe très puissante. Et c’est d’elle qu’est sorti un homme de cent cinquante, deux cents livres [68 kg, 90 kg]. D’où est-elle venue? Voyez? Dieu l’a simplement prononcée, et ça a commencé, par la nature, à pousser, et voilà, c’est exactement ce qui a été produit. Il a créé chaque arbre, tout, par la Parole. Et c’est une chose vraiment merveilleuse, merveilleuse, ce matin, de contempler la Parole de Dieu.

31        Maintenant, ce–ce matin, dans l’Ancien Testament, allons dans Chroniques. J’ai été un tout petit peu dérangé... Maintenant, pendant que vous allez dans Chroniques, au chapitre 18... juste un peu fatigué... Mais, si le Seigneur le veut...

32        Je ne suis pas sûr ; nous serons fixés mercredi soir. Si le Seigneur le veut et que l’église se sente conduite à faire cela, j’aimerais prendre mercredi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche, pour tenir des réunions de réveil ici, juste des réunions de réveil où l’on va enseigner la Parole. [L’assemblée dit: «Amen.»–N.D.E.]...?... Mercredi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche, seulement l’enseignement de la Parole ; pas de services de guérison, mais de l’enseignement. Peut-être que le Seigneur nous conduira de cette manière-là. Et puis, nous... J’aime vraiment être avec vous, et communier avec vous autour de la Parole. Merci beaucoup de ce beau, merveilleux «amen».

33        Maintenant, au chapitre 18 des Chroniques, à partir du verset 12, nous souhaitons baser nos réflexions, pendant un petit moment, sur ce sujet vital du jour. I Chroniqu-... ou plutôt, 2 Chroniques, excusez-moi. 2 Chroniques 18.12, et nous allons lire une portion de cela, ici, pour voir ce que notre Seigneur veut bien nous faire connaître.

Le messager qui était allé appeler Michée lui parla ainsi: Voici, les prophètes d’un commun accord prophétisent du bien au roi ; que ta parole soit donc comme la parole de chacun d’eux ! annonce du bien !

Michée répondit: L’Eternel est vivant ! j’annoncerai ce que dira mon Dieu.

Lorsqu’il fut arrivé auprès du roi, le roi lui dit: Michée, monterons-nous attaquer Ramoth en Galaad, ou devons-nous y renoncer? Il dit: Montez ! vous aurez du succès, et ils seront livrés entre vos mains.

34        Maintenant, c’est pour avoir une base pour notre réflexion pendant quelques instants ; sur ce, adressons-Lui encore un mot.

35        Notre Père céleste, c’est avec des coeurs reconnaissants que nous nous approchons de Toi en ce moment, en faveur des âmes perdues, en faveur de ceux qui sont nécessiteux, en faveur de l’église, afin que... Nous prions que le Saint-Esprit entre dans la Parole sans tarder maintenant, qu’Il La transmette directement à chaque coeur nécessiteux qui est ici. Et quand Il aura placé Son Message, la puissance de la Parole, dans les coeurs, puissions-nous tous être enrichis par Cela, et que ce matin, nous partions, nous quittions le tabernacle, en nous réjouissant et en louant Dieu, disant: «Notre coeur brûle au-dedans de nous, à cause de Sa Présence.» Car nous le demandons en Son Nom. Amen.

36        Notre scène a pour base ce matin un drame. Et l’Ancien Testament, à mon avis, est toujours une ombre ou une–ou une préfiguration du Nouveau Testament. On a souvent dit: «Frère Branham, pourquoi prenez-vous toujours l’Ancien Testament? Presque toujours, quand vous prenez un texte, vous retournez dans l’Ancien Testament.» Je le fais parce que j’aime la typologie. J’aime...

37        Mon instruction est très limitée, comme tout le monde le sait. Et le seul moyen que je connaisse pour être assez proche de la Vérité, c’est de voir ce qu’était le modèle, c’est de regarder sur le plan pour voir ce que c’était. Et alors, je sais que ce qui a été sera semblable à ce qui est ici, parce que ç’en est tout simplement l’ombre. Et je me réfère toujours à l’Ancien Testament pour voir ce que les enfants d’Israël ont fait, pour voir ce qu’a été le châtiment du péché, pour voir ce qu’a été la justice des prophètes, pour voir ce qu’ont été toutes ces choses; et alors j’aurai une idée de ce qui se passe ici, car cela a préfiguré ce qui sera à la fin, à l’aboutissement général.

38        A cette époque, il s’était produit un événement important en Israël. Le pays s’était retrouvé dans l’obscurité de minuit.

39        Dans l’Ancien Testament, si le Seigneur le veut, peut-être lors des prochaines réunions, j’aimerais montrer comment les Sept Âges de l’Eglise sont présentés sous forme de type dans l’Ancien Testament, comment ils ont commencé exactement comme au–au commencement des Âges de l’Eglise de l’église des Nations, et qu’ils ont traversé quelque chose de semblable à l’âge des ténèbres, et qu’ils en sont ressortis pour entrer dans le moment glorieux de la Pentecôte, où le Saint-Esprit est descendu dans l’Eglise primitive de... lors de la dispensation des Juifs. Ensuite, nous traversons une autre période, celle de l’Eglise des Nations, nous traversons un âge des ténèbres, puis nous en ressortons de nouveau pour entrer dans le Millénium, à la fin...

40        Maintenant autrefois, là-bas, au cours des siècles intermédiaires, ce grand roi Achab est arrivé au pouvoir. Et il vivait un peu sur la réputation des autres rois israélites, il était un... Achab, lui-même, était en quelque sorte un–un croyant frontalier. C’est ce que j’ai souvent dit de lui, parce qu’il était tantôt de ce côté-ci de la barrière, tantôt de ce côté-là de la barrière.

41        On ne saurait jamais à quoi s’en tenir avec un homme aussi instable. Ou un individu qui professe être un chrétien, et qui est instable à ce point, on ne sait pas quoi faire avec lui. Aujourd’hui il est chrétien ; demain on ne sait pas où il est. A l’église, aujourd’hui, il se réjouit, il chante, il loue Dieu ; demain, il sort pour boire et faire des beuveries, il court après les femmes. Alors, il est difficile de faire quelque chose avec ce genre de personne.

42        Je me rappelle, quand j’étais petit, une fois nous avons eu un–un vieux cheval qui sautait toujours les clôtures. Et je pense que beaucoup d’entre vous, les hommes de mon âge, se souviennent de l’époque du cheval, de l’époque des voitures à cheval. Moi-même, je descendais souvent cette rue-ci, en conduisant une voiture à cheval. J’ai quarante-cinq ans. Donc, ils... Je me rappelle ce vieux cheval, on lui mettait un joug au cou comme on le ferait à une vache, pour l’empêcher de sauter la clôture. Et il sautait quand même. Et il se défaisait de son joug, et le retournait, et tout. Il passait par-dessus la clôture. Et, un jour, ce qu’il...

43        Je me demandais ce qui attirait cette pauvre créature. Il y avait par là une grande dépression. Eh bien, il était entouré de luzerne, oh ! bien haute, mais il voulait... Il y avait quelques brins de dactyle pelotonné dans une dépression. Et il sautait cette clôture, et il se retrouvait dans cette dépression où il y avait tous ces fils de fer et de verre, où nous... le... notre–notre dépotoir, et il allait là-dedans pour manger quelques bouchées de ce dactyle pelotonné. Et on était obligé de prendre d’autres chevaux pour le sortir de cette dépression. Quand il se retrouvait là-dedans, il n’arrivait plus à en sortir. Et quand il se tenait là, il frissonnait et il saignait, et–et il était dans cet état-là, juste pour manger une ou deux bouchées de ce dactyle pelotonné, alors qu’il était entouré de luzerne, qui lui arrivait presque aux genoux.

44        J’ai souvent pensé à cette image-là. «La voie du perfide est rude.» Il ne voulait tout simplement pas rester tranquille, là où il mangeait et passait des moments merveilleux, mais le... il lui fallait sauter la clôture et être tout meurtri et se blesser partout, comme ça, rien que pour manger une bouchée de–d’herbe d’une espèce différente. Or, c’est à peu près ce que font les gens qui sautent la clôture du pâturage de Dieu. Ne croyez-vous pas ça? Ils partent, ils sortent ; aujourd’hui, ils entrent à l’église, ils passent des moments merveilleux ; puis le lendemain, ils trahissent la cause pour quelque chose comme cela. Cela rend la chose très pénible.

45        Achab était plus ou moins ce genre de personne-là. Quelle que soit la direction du vent, Achab faisait voile dans cette direction-là ; que ce soit de ce côté-ci ou de ce côté-là. Il s’était retrouvé dans un gâchis à cause de son mariage avec une petite femme, qui était une petite princesse, une fille de roi, une Jézabel. Elle était très jolie d’apparence, une très belle femme, mais dans son coeur, elle était méchante. Elle était aussi une idolâtre, et elle avait entraîné tout Israël dans...

46        Maintenant, j’aimerais vraiment aborder un point, là, juste pendant quelques instants, pour en arriver plutôt là au coeur du sujet de la maternité, voyez-vous. Quand un homme s’engage pour le mariage, le genre de jeune fille, de femme qu’il... Il faut aller au-delà d’une simple considération de la beauté. Vous devez trouver quelqu’un, quelqu’un avec qui vous serez tous les deux unis corps et âme, quelqu’un qui sera vraiment votre amie et votre copine, qui vous restera fidèle en toutes circonstances.

47        Bon, par contre Achab, lui, est simplement tombé amoureux d’elle juste parce qu’elle était jolie, je suppose, puis il l’a épousée. Ça ne pouvait pas être pour une autre raison en ce qui la concerne, méchante comme elle l’était. Et elle est allée là-bas. Et ensuite, évidemment, comme il s’était entiché d’elle comme ça, qu’il l’aimait, eh bien, il a amené tout Israël à pécher, à s’élever contre Dieu, à renverser les autels de Dieu, et il a élevé des autels aux Baals. Et, ils se sont livrés au culte de Baal, partout en Israël, à cette époque-là.

48        Maintenant, c’est à cause de la femme d’Achab que le juste Naboth... Beaucoup d’entre vous ont lu son histoire, comment il lui a pris son jardin, par la ruse ; et il a juré faussement, il a amené des faux témoins à déposer contre lui, parce qu’elle voulait faire quelque chose pour son mari ; et elle a tué un homme juste, pour s’approprier un jardin qui était attenant au terrain du palais.

49        D’en haut, Dieu regardait tout ça. Alors, le prophète Elie, qui était un grand et puissant serviteur de l’Eternel, a prophétisé et a annoncé à Jézabel ce qui lui arriverait. Et il a annoncé à Achab que les chiens lécheraient son propre sang. Or, une fois que Dieu a dit quelque chose... Evidemment, à cette époque-là, la Parole directe de l’Eternel venait par le prophète.

50        «Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ce dernier jour, nous a parlé à travers Son Fils, Jésus-Christ.»

51        Donc, Ceci est la Parole. Et tout ce qui est contraire à cela, laissez-le de côté. Voyez? Maintenant, en second lieu, Il parle aujourd’hui par le prophète, le voyant, et ainsi de suite. Mais d’abord, il y a donc Ceci, la Parole.

52        Et Achab avait commis cet acte méchant. Et il a continué comme ça ; Dieu a béni le peuple pendant bien des années. Et finalement, Josaphat était devenu roi de Juda, pendant qu’Achab était roi d’Israël.

53        Et puis, Josaphat était un homme juste. Il était le fils d’Asa. Asa était un–un homme juste, il avait renversé tous les autels de–d’idoles, il avait bâti les autels de Jéhovah. Et ils connaissaient un–un réveil, pour ainsi dire, là-bas en Juda.

54        Et alors, au bout de quelque temps, Josaphat, ou plutôt, Achab a envoyé quelqu’un, et il a trouvé en Syrie une autre portion de terre qu’il pensait lui appartenir, et il pensait aller s’en emparer. Alors, il a demandé à ce Josaphat s’il voulait bien venir et faire une alliance avec lui.

55        Et, évidemment, il y a eu un grand danger alors, voyez-vous, quand on a vu ce grand roi, Achab, là-bas, et qu’on a vu ce grand roi Josaphat, ici. L’un était un tiède, l’autre un homme rempli de l’Esprit. Faites attention au genre d’alliance que vous faites. Faites attention à ce que vous faites, en vous mettant sous un joug avec des incroyants. Gardez-vous purs, surtout dans ce jour où nous vivons.

56        Je crois, église, sans l’ombre d’un doute (cela brûle dans mon coeur) que c’est pour cette raison que je cherche à avoir vite ces cinq soirées, pour pouvoir encore une fois, avant que ça arrive, passer cette église au peigne fin avec la Bible.

57        Nous vivons dans les ombres du temps. Ça pourrait arriver à tout moment. Alors que nous voyons le moment venir pour que certaines choses se produisent, la méchanceté même de l’ennemi, les puissances mêmes... Nous voyons arriver ces tempêtes de neige, et tout, toutes ces pestes, toutes ces différentes choses, tout cela à cause de ces dérèglements qu’engendrent ces bombes qu’ils font sauter et tout. Ils perturbent complètement les choses ici. Et ils ont mis leur nez dans le grand laboratoire de Dieu, pour que Sa Parole s’accomplisse. Ça va arriver.

58        Ainsi, «l’homme du péché» qui s’élève, avec puissance, tellement trompeur... Oh ! J’ai entendu un ministre ce matin, un homme rempli de l’Esprit ; il parlait de la marque de la bête, et il disait que l’antichrist, c’était la Russie. Quelle erreur ! Oh ! La Russie n’a rien à voir là-dedans. Rien du tout. Ça, c’est selon l’Ecriture. Eh bien, mais remarquez dans cette grande heure où nous vivons, c’est une mise en garde.

59        Bon, ce Josaphat se sentant assez flatté de ce que le grand roi d’Israël avait dit: «Viens me rendre visite», il s’est rendu là-bas. Et ils ont pris des boeufs et des brebis, et ainsi de suite, et ils ont offert des sacrifices. Tout ce temps-là, là au fond de son coeur, Achab était un imposteur, car il ne rendait pas ce culte-là, ou n’offrait pas ces brebis-là et tout, avec un coeur sincère ; puisque, après tout, il penchait plus pour la religion de sa femme.

60        Et, remarquez, de même qu’Achab épousa Jézabel, au cours de ce grand âge des ténèbres d’Israël, il introduisit l’idolâtrie en Israël, un type même d’aujourd’hui. Précisément dans l’âge des ténèbres... Alors qu’on est passé des apôtres du début au deuxième groupe, au troisième groupe, on est entré dans l’âge des ténèbres, les quinze cents ans... De même qu’Achab épousa Jézabel et introduisit l’idolâtrie en Israël, de même l’église du Saint-Esprit s’est mariée avec des ismes et a de nouveau introduit l’idolâtrie ; et aujourd’hui, on a une forme de christianisme (Voyez? Voyez?) vraiment très sombre ! Et alors, ça a continué, chaque jour ; chaque âge de l’église avance vers cette même chose, vers le grand point culminant, jusqu’à la tiédeur qui arrive, l’Age de l’église tiède, de Laodicée. Oh ! Quelle heure terrible que celle où nous vivons !

61        Ecoutez. Je veux faire une confession ici même, avant d’aller plus loin: Je suis un prédicateur à l’ancienne mode, qui brûle de voir revenir les jours d’autrefois. J’en ai tellement vu de cette imitation, avec Hollywood qui présente l’Evangile sous des couleurs séduisantes, au point que j’en ai assez. Certainement. Je veux voir les... à l’ancienne mode. J’ai bien peur qu’on embellisse trop le christianisme pour les gens ; c’est un terrain dangereux.

62        Ainsi, Josaphat descend là-bas, se disant: «Oh ! Eh bien, ce grand roi d’Israël, je vais juste... Oh ! nous allons... Il n’y aura pas de problème.» Et au beau milieu de tout ce grand tape-à-l’oeil, qu’a-t-il fait? Il a conclu une alliance, s’engageant à monter combattre l’ennemi, sur base d’un même motif, car ils disaient: «Nous sommes tous deux le même peuple.» Mais ils ne l’étaient pas. Un groupe était rempli de l’Esprit, l’autre groupe était tiède. Ils ne sont pas le même peuple. Pas du tout. On ne peut pas avoir...

63        Les ténèbres ne peuvent pas avoir de la communion avec la lumière. La–la nuit ne peut pas subsister en présence du soleil. Et le moment le plus perfide qui soit, c’est entre les deux. Au moment où le soleil se couche ou qu’il se lève, c’est là le moment le plus perfide. La visibilité n’est pas suffisante pour qu’on voie nettement ; les phares de votre voiture n’éclairent pas bien et nettement. Il est préférable qu’il fasse soit nuit, soit jour. Jésus a dit: «Sois chaud ou froid, mais pas tiède.» C’est justement ça qui est le terrain dangereux.

64        Et alors, quand Josaphat est descendu là-bas... Et alors cette grande alliance a été conclue, ce qui ne plut pas à Dieu. Et, remarquez, au moment même où il était donc dans toute son euphorie, se disant: «Je suis dans les bonnes grâces de ce roi. Et, oh ! je–je–je communie avec ce voisin. J’ai...»

65        Voyez-vous, faites attention à ça, Eglise ! Voyez? C’est la cause de tous ces problèmes qu’il y a ici dans ce tabernacle, et chez les autres. Voyez? Faites attention à quoi vous vous mêlez. Voyez? Montrez carrément vos couleurs, ou bien soyez pour Christ, ou bien soyez contre Lui. Voyez?

66        Or, cet homme a conclu cette alliance, et il pensait avoir fait quelque chose de grand. Pourtant, quand il a dit: «Ne serait-ce pas bon maintenant, avant de monter, que nous consultions l’Eternel à ce sujet?» Eh bien, Josaphat avait encore assez de religion en lui, malgré l’erreur qu’il avait commise en descendant là-bas chez ce roi, mais il avait encore assez de religion en lui, pour se dire: «Eh bien, nous devrions au moins consulter l’Eternel.»

67        Eh bien, Achab continuait carrément son chemin sans rien dire, c’était tout simplement sa manière machinale, charnelle, humaine, de faire les choses.

68        Sur ce point précis, église, je me demande si bien des fois, il n’est pas arrivé que nous ayons commis des erreurs. Nous décidons de la chose, et nous disons: «Eh bien, il devrait en être ainsi», et on établit la chose comme cela.

69        Je pense que c’est le cas d’une bonne partie de l’évangélisation américaine aujourd’hui, car nous l’avons revêtue d’une forme de–de... je dirais, d’évangélisation à la Hollywood, beaucoup de tape-à-l’oeil. On remarque, aujourd’hui, l’évangéliste qui s’avance sur l’estrade, et, oh ! il est enflé d’orgueil, et avant de commencer à prêcher, il raconte un tas de plaisanteries, et des choses de ce genre, et il fait des histoires et se comporte comme un clown à la chaire. Quand vient le moment de faire un appel à l’autel, les gens ne voient même pas la moindre sincérité pour faire un appel à l’autel. C’est exact. C’est pour cette raison que le monde se trouve dans l’état de tiédeur où il est aujourd’hui.

70        Je me pose des questions aujourd’hui... C’est simplement, aujourd’hui que je... L’église, nous avons essayé d’envoyer nos garçons à l’école, pour qu’ils apprennent la psychologie et les choses de ce genre, pour qu’ils sachent comment faire accepter un programme, comment monter en chaire et arranger notre... Le message est tellement séduisant qu’il captive les gens, qu’il captive leur attention. Et beaucoup de grands psychologues deviennent des enseignants, comme ça, et ils font des mises en scène, et ils fabriquent tout un tas de choses. Et je me demande simplement, quand ils... On parle toujours aux gens de la beauté et de l’attrait de l’Eglise. Mais on omet de leur dire: «Celui qui veut Me suivre, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il Me suive.» Je me demande si on n’a pas présenté d’une façon trop attrayante la beauté de l’Eglise à l’individu qui arrive.

71        Par exemple, l’Eglise baptiste a aujourd’hui un slogan qui dit: «Un million de plus en 44», faisant entrer des membres par milliers, et par dizaines de milliers, des inconvertis, simplement des gens qui entrent et adhèrent à l’église. Ça discrédite l’Eglise de Jésus-Christ, de faire entrer de tels membres. Ils boivent encore. Ils fument encore. Ils jouent encore à des jeux d’argent. Ils mentent encore.

72        Ils viennent à l’église, s’attendant à être divertis par une bande d’évangélistes hollywoodiens, qui s’avancent là et exhibent beaucoup de tape-à-l’oeil, avec beaucoup de gros instruments installés d’un bout à l’autre de l’estrade.

73        Alors qu’ils devraient avoir là un appel à l’autel à l’ancienne mode, où on met Dieu en premier, où on crie à Lui ; où les hommes et les femmes ne vont pas là pour faire du tape-à-l’oeil, ou pour courir là et faire les bouffons, mais pour s’agenouiller à l’autel, et prendre conscience là de la mort de Jésus-Christ, Celui qui est mort pour eux, et revenir à la sincérité avec Dieu.

74        Je me demande si nous ne vivons pas à une époque comme celle-là, lorsqu’on considère ces grands évangélistes, comme beaucoup de ceux qui parcourent le pays aujourd’hui, ces grands évangélistes de renom, qui ont étudié la psychologie et qui attirent les gens vers l’église. Mais une fois que vous les avez fait entrer dans l’église, qu’allez-vous ensuite faire d’eux? Que–que va-t-il leur arriver après qu’ils seront entrés dans l’église? Juste adhérer à l’église, et repartir avec le même péché et le même désir que quand ils sont entrés dans l’église. Ils repartent les mêmes personnes. Et c’est pour cette raison aujourd’hui que le monde, en regardant cela dit: «Eh bien, si cet homme-là est converti, si cette personne-ci est convertie...»

75        J’ai bien peur qu’on ait rendu la chose trop facile. C’est... j’aime... Je trouve que la joie, bien sûr, je crois que c’est en Jésus-Christ que se trouve toute la joie. C’est exact. Je crois qu’il y a de la joie et du bonheur. Mais, souvenez-vous, frère, c’est un chemin de douleur, de souffrance, avec la croix. Vous devez être conscient de ça aussi. C’est exact. Je me demande si, en quelque sorte, on n’a pas présenté un tableau un peu trop–un peu trop agréable.

76        Je regardais, et ma femme a mis... Elle est sortie, elle a épinglé une rose sur mon veston ce matin. Elle a dit: «Tu devrais la porter. Ta mère est vivante.»

            Et j’ai dit: «Oh ! Chérie, je ne sais pas.»

77        La fête des Mères, c’est merveilleux, mais c’est comme les choses du monde ; ils ont rendu la chose commerciale, rien que pour vendre des fleurs et des choses comme cela. Eh bien, ça c’est discréditer les mères. Eh bien, ma mère, c’est ma mère tous les jours de l’année, oui, oui, pas juste un jour.

            Je dis: «Aimez-vous votre mère?»

78        «Je lui ai envoyé un bouquet de fleurs à la dernière fête des Mères.» Eh bien, frère, elle devrait être votre mère tous les jours. Mais c’est une affaire commerciale.

79        Cette fleur est jolie. J’aime une jolie fleur. J’y pense exactement comme je... Comme la fleur est jolie ! Elle fleurit. Et elle a un parfum. Et le passant respire son odeur. L’animal qui passe respire son parfum. Mais maintenant, regardez, elle est jolie. C’est comme l’Eglise du Seigneur Jésus-Christ, Elle est ce qu’il y a de plus glorieux ; avec les guérisons divines, les puissances, les prodiges, les signes, les miracles, le fait d’être affranchi du péché. C’est un lieu magnifique. Mais, regardez, si cette rose... Il doit en être de nous, l’Eglise, comme de toute la nature.

80        Cette rose, étant jolie ; chaque vache de la région la lécherait si elle le pouvait. Mais la nature l’a dotée de petites baïonnettes, de petites lances qui se dressent là, qu’on appelle des épines, et c’est ce qui les éloigne. Cela la protège. C’est exact.

81        Et je pense aujourd’hui que si nous n’avons pas la Parole de Dieu qui est plus tranchante qu’une épée à deux tranchants, pour entourer cette beauté de la puissance de la sainteté de Dieu, nous allons permettre à toutes les vaches du pays de La lécher et de L’arracher. Elles vont La salir. Ça discréditera l’Eglise. C’est juste.

82        Je pense que ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est plus des ministres rudes, à l’ancienne mode, appelés de Dieu, peut-être pas très instruits, mais qui feront venir les gens à un autel où ils seront profondément affligés ; non pas en se réjouissant, ni en rigolant, ni en faisant éclater le chewing-gum, ou en inscrivant leurs noms sur un papier ; mais, frère, à la manière ancienne, en poussant des cris et en agonisant, au point que les hommes et les femmes se repentiront entièrement de leurs péchés et s’approcheront de Dieu. Amen.

83        Je vous le dis, on a: «Levez la main, ceux qui veulent accepter Christ», et tout comme cela. C’est en ordre, frère, mais ça ne–ça ne chasse pas le péché.

84        Vous devez d’abord vous repentir, vous mettre en ordre, vous agenouiller là, et crier réellement. Je peux me rappeler l’époque où les gens de l’ancien temps marchaient dans les allées, ils montaient et descendaient les chemins, ils pleuraient, ils parlaient à leurs voisins. C’étaient les chrétiens de cette époque-là, ils parlaient des choses du Seigneur.

85        Mais aujourd’hui, on inscrit son nom sur le registre de l’église, et on s’en va, on reste à la maison, et on ne dit jamais un mot là-dessus. Indifférents ! «Tant qu’on est membre de l’église, c’est en ordre.» Je suis sûr qu’on a tort là-dessus, les amis. Examinez-vous ! Parce que ça, ça ne tiendra pas au Jugement. Pas du tout. Ça ne tiendra pas.

86        Rien de moins que: «Celui qui veut Me suivre, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il meure chaque jour.» Restez mort, là sur la croix. C’est juste. L’agonie... «Le chemin... je prendrai le chemin,» chantez-vous, «avec les quelques méprisés qui suivent le Seigneur.»

87        Je me dis, aujourd’hui, quel temps que celui où nous vivons ! Cette évangélisation, ils l’annoncent avec de grandes lumières éclatantes, et ils essaient... Quand on voit l’évangéliste arriver en ville, on se pose des questions. Je... mes réunions ont été coupables de ça aussi. C’est vrai. Je me demande parfois qui arrive dans la ville, l’évangéliste ou Jésus-Christ? Oh ! Ils ont...

88        Il n’y a pas longtemps, je suis allé quelque part, où un certain évangéliste devait venir. Et le Nom de Jésus... Eh bien, ils avaient mis la photo de l’évangéliste, «l’homme de l’heure», «l’homme qui a ceci, l’homme qui a cela.»

89        Je... Parfois, je pense à mon ministère, je vois des gens venir. Et j’entre dans ma chambre d’hôtel, et je dis: «Ô Dieu, qui–qui les gens viennent-ils voir, moi ou Toi? (Voyez?) S’ils viennent pour me voir, moi, ils sont encore perdus ; mais, ô Dieu, démolis-moi et ôte-moi. C’est Toi que je veux représenter, Toi devant qui je me tiendrai un jour, les mains tremblantes et le corps affaibli et tremblant ; pendant que Tu me regarderas, je saurai que le destin de mon âme dépend de Ta décision.» Exaltons Christ.

90        Aujourd’hui, on dit: «Eh bien, je fais partie des baptistes. Je suis méthodiste. Je suis membre du tabernacle. Je suis membre de ceci.» Oh ! Ça n’a rien à voir, rien du tout. Je me pose parfois des questions.

91        Il n’y a pas longtemps, j’ai vu une–une affiche publicitaire qui annonçait une certaine campagne d’évangélisation en ville. Et le mot de cet homme, le nom de cet homme était inscrit en lettres imposantes d’un bout à l’autre de l’affiche, comme ça. Et au bas, dans un petit coin, il était écrit: «Jésus-Christ, le même hier, aujourd’hui et éternellement», tout en bas, dans le coin. Voyez?

92        On a ôté à Christ tout le caractère sacré, et on a placé cela sur un homme, ou sur une église, ou sur une organisation. Frère, je vous le dis, vous pouvez vous permettre du tape-à-l’oeil, des bouffonneries à la Hollywood, comme cela, et, devant l’église. Mais dans la Présence de Jésus-Christ, c’est Lui qui doit être glorifié. C’est juste. Eh bien, c’est la vérité, mon cher frère, ma chère soeur.

93        Ne vous mettez pas en colère contre moi. Souvenez-vous simplement que je suis en train de vous prêcher. Je veux prêcher comme si cette prédication était la dernière de ma vie. Je veux prêcher chacune de mes prédications, comme si j’étais un homme qui se meurt, en train de prêcher à des hommes qui se meurent. Et j’en suis un ; ma lumière faiblit chaque jour ; la vôtre aussi. Et nous sommes des mortels qui se meurent. Et nous devrons nous tenir en face du Dieu vivant, un de ces jours, alors nous ferions mieux d’être profondément sincères quant à ceci.

94        Plutôt que de faire du tape-à-l’oeil, nous conduire n’importe comment, adhérer à l’église, aller ici et là, et agir comme ceci et comme cela, nous ferions mieux d’avoir des réunions de prière à l’ancienne mode dans nos maisons, et de crier à Dieu jour et nuit.

95        Le jour est proche, c’est un temps de détresse, un temps d’angoisse. La Bible dit: «Un jour obscur.» Et nous y vivons.

96        Ce grand homme est allé là-bas sous l’effet de l’excitation. Il s’est joint aux tièdes, à quelqu’un de frontalier, et il pensait qu’il faisait quelque chose de grand, il pensait que Dieu le bénissait. Et il ne se rendait pas compte qu’au même moment, il entraînait là-dedans tout ce groupe avec lui. Quoi? «Notre petit groupe de Juda–de Juda, ici, nous allons descendre nous joindre aux grandes troupes d’Israël. Quel peuple puissant nous serons !»

97        Et voilà. Et c’est justement ce terrain séduisant que le diable utilise en ce moment pour introduire l’antichrist, aussi sûr que je suis ici. «Nous allons unir nos efforts.» Nous ne pouvons pas faire ça. Comment deux hommes peuvent-ils marcher ensemble, sans en être convenus?

98        Ces Etats-Unis ont fait la même chose, la même expérience et la même erreur, quand ils se sont unis à la Russie autrefois là-bas, lorsqu’ils étaient sur le point d’entrer en guerre, et nous nous sommes alliés à la Russie. Et vous voyez maintenant ce que ça nous a rapporté, n’est-ce pas? Ils ont nos avions et tous nos secrets, nos bombes atomiques et tout, là-bas, pour nous les renvoyer en les faisant sauter chez nous. C’est la même chose dans le spirituel.

99        Nous voyons donc que Josaphat, après qu’il a conclu cette alliance, et ils ont consulté... Maintenant, regardez bien, regardez bien le monde du dehors. Il a dit: «Bien sûr, nous avons bon nombre de prophètes, ici. Nous en avons tout un séminaire plein.»

100      Ils sont allés là-bas chercher les individus qui avaient reçu une formation, qui connaissaient la psychologie, qui s’y connaissaient bien, ils ont dit: «Maintenant, venez, et nous allons demander, consulter l’Eternel.»

101      Evidemment, tous, avec leur pensée charnelle et prétentieuse, sont arrivés là et ont dit: «Maintenant, écoute, nous... Vas-y, monte. L’Eternel est avec toi, et l’Eternel va te donner cette portion du pays, là-bas, elle sera à toi. Tu repousseras complètement les Syriens. Tu réussiras.» L’un d’eux s’est même fabriqué une grande paire de cornes en fer, et il s’est mis à courir çà et là, comme ceci, en disant: «C’est avec ceci que tu repousseras les Syriens.»

102      Mais Josaphat était un peu plus spirituel pour supporter ces bêtises de bouffonneries... C’est juste.

103      Ô Dieu, donne-nous encore des Josaphats, qui en ont assez de ces bouffonneries à la Hollywood (C’est juste), faisant semblant, se faisant passer pour ce qu’ils ne sont pas ; faisant des représentations, du théâtre, pour attirer. Et ensuite, quand les gens entrent, qu’est-ce que vous avez à leur offrir, une fois qu’ils sont entrés? C’est comme demander à un homme de «venir se baigner» dans un désert. Tout ce que vous aurez, c’est du sable de la baie sur la tête, qui va causer des douleurs par la suite...

104      Maintenant, remarquez, à quoi pouvez-vous les amener? L’autre jour, une certaine dame m’a dit: «Un homme a dit: ‘Je voudrais bien aller à l’église, mais qu’est-ce–qu’est-ce que je recevrais en allant à l’église?’ Il a dit: ‘Tout ce qu’ils font, c’est d’organiser des soupers, et ils... pour ceci, cela.’» Et la dame a dit: «Je suis restée là muette, parce que je ne savais pas où l’envoyer.» Voilà ! Elle a dit: «J’aurais voulu trouver une église à l’ancienne mode, où on chante vraiment les cantiques à l’ancienne mode, et où on mène une vie pieuse.»

105      Quand les enfants sont affamés, ils iront manger dans une poubelle. C’est à l’Eglise du Dieu vivant de nourrir les gens de la vraie Parole vivante du–de Dieu.

106      Là au milieu de toute cette fascination et tout, Josaphat a dit: «N’y en a-t-il pas un autre?

107      «Un autre ! a dit Achab. Eh bien, pourquoi t’en faut-il un autre? Nous avons quatre cents qui sont la crème, des gens triés sur le volet, instruits, les mieux nourris, les mieux vêtus du pays, qui se tiennent ici, tous d’un même accord, d’un même coeur et d’une même voix, qui disent: ‘Vas-y ! Dieu est avec toi.’»

108      Je me demande s’il n’est pas arrivé la même chose aux Etats-Unis ! Je me demande s’il n’est pas arrivé la même chose à l’Eglise de Dieu ! Je me le demande. «Eh bien, dit-on, regardez, ils ont du succès. Ils tiennent de très grandes réunions. Ils gagnent des milliers d’âmes à la fois.» Mais je me demande s’il n’y en a pas juste un autre. Je me demande s’il n’y a pas quelque chose de différent.

109      On voit qu’on a fait trente mille convertis en six semaines, et six semaines plus tard, il n’en reste plus un seul. Il y a quelque chose qui cloche quelque part. C’est juste. Et ce n’est que du tape-à-l’oeil, du fabriqué. Le monde, par le moyen de la télévision, de la radio, du cinéma, par tous ces canaux-là, a corrompu cette nation avec les bêtises d’Hollywood. C’est juste. Tout le monde cherche une fascination. N’est-ce pas la vérité? Vous savez que c’est la vérité. Nous n’avons plus de la religion à l’ancienne mode que nous avions il y a des années. C’est parce qu’on l’a abandonnée. Nous allons y arriver dans un instant, vous verrez.

110      Suivez. Quel beau tableau, ou quel tableau émouvant, devrais-je dire ! Et voici venir ce Josaphat, il dit: «Oui, je les vois tous. Ils ont tous leurs diplômes», et que sais-je encore. «Tous sont aussi des prophètes. Ils sont de grands ministres. Ils sortent de grandes universités. Et ils sont tout ça. Ils sortent de la grande école des prophètes, et tout. Ils sont tous d’un commun accord. C’est vrai. Mais n’y en a-t-il pas juste un autre?»

111      «Eh bien, à quoi te servirait un autre, alors que quatre cents y donnent leur consentement, en même temps?»

112      Mais cet homme-là, tout au fond de son coeur, avait Dieu. Et il savait qu’il y avait là quelque chose qui clochait. Oui, oui. Il savait que c’était pourri quelque part. Pourquoi? Je vais vous donner... Ce n’est pas mentionné dans l’Ecriture, mais voici ce que j’en comprends. Je suis certain que–que Josaphat savait que cet hypocrite-là, Achab, n’était pas en ordre avec Dieu. Et Elie avait prophétisé la Parole de Dieu sur lui. Et comment Dieu pourrait-Il bénir ce qu’Il avait maudit? Amen.

113      Je dis la même chose aujourd’hui, mon ami. Et l’Eglise du Dieu vivant, qui reste fidèle à Dieu, dira la même chose. Vous ne pouvez pas mélanger de l’huile avec de l’eau, et appeler ça le salut. Vous ne pouvez pas. Vous devez vous séparer, frère. Il doit se passer quelque chose. S’il y a encore de l’espoir, nous devons faire quelque chose, et le faire sans tarder, car l’heure de l’Enlèvement est proche.

114      Les choses prennent forme, tout, et l’église s’est tellement éloignée. Les gens lisent toutes sortes de magazines, de livres, d’histoires, et tout. Aujourd’hui je pourrais aller à... Je peux aller à une église et dire: «Oh ! Combien connaissent...» Ils connaissent tous les cantiques, après un de ces grands réveils. «Eh bien, à quelle–quelle page se trouve tel–tel cantique?» Ils le savent. Ils savent de qui il s’agit. Ils savent qui est candidat à la présidence, et qui est candidat à ceci, et combien de vedettes de cinéma se sont mariées, ceci et cela. Mais pour ce qui est de la Parole de Dieu, ils n’En savent rien. Voilà. Alors, nous leur donnons... Et pourtant, ils professent être chrétiens.

115      Et ce n’est pas la faute des gens. C’est de derrière l’estrade que ça vient. Exactement. C’est de derrière l’estrade. On leur enseigne toutes sortes de rythmes, et toutes sortes de ceci et cela, et les organisations, comment faire de vous un prédicateur, et tout comme cela. Je me demande si cela a rapporté quelque chose. Je n’ai rien contre cela, mais je me demande si c’est ça que Dieu exige.

116      Alors que Jésus a dit: «Si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il n’entrera point dans le Royaume. Celui qui veut ... qui veut Me suivre, qu’il renonce à lui-même et à ses plaisirs mondains, qu’il se charge de sa croix, et qu’il Me suive.» La croix est le symbole de la mort, de l’agonie. «Celui qui veut être chrétien, qu’il se dépouille de ses propres pensées, qu’il se dépouille de ses propres oeuvres, qu’il se dépouille de tout, qu’il renonce à lui-même, et qu’il se charge de cette croix consacrée, et qu’il Me suive chaque jour. Celui qui veut Me suivre, qu’il fasse cela.» C’est ce que Jésus a dit.

117      Mais, aujourd’hui, nous disons: «Que tout le monde passe un bon moment. Que tout le monde tape des mains. Que tout le monde crie: ‘Alléluia !’ Que tout le monde fasse ceci.» Oh, combien on a un tas d’histoires ! Amen. Dieu... On sort ces nouveaux chants, et on les chante si vite, qu’on dirait qu’on va passer au travers du mur avec, ou quelque chose comme ça.

118      Alors que moi, je trouve que si nous chantions Mon Dieu, plus près de Toi, ce serait beaucoup mieux pour l’Eglise, les cantiques à l’ancienne mode.

119      On se retrouve avec beaucoup de gens des orchestres de danse ; un jeune homme d’un orchestre de danse qui jouait là-bas hier soir, et ce soir, il est ici en train de jouer dans l’église du Dieu vivant. C’est une abomination aux yeux de Dieu ! Que cet homme soit d’abord éprouvé, et qu’il produise les fruits dignes de repentance, pour montrer qu’il est en ordre avec Dieu.

120      Ils amènent le monde du jazz jusque sur l’estrade. Ils amènent la prédication hollywoodienne, qui présente la chose sous des couleurs séduisantes, jusque sur l’estrade.

121      Eh bien, il y a quelques semaines, n’étais-je pas dans votre belle ville de Louisville, au Kentucky? J’ai eu le coeur brisé, alors qu’ils étaient tous assis là, désirant voir les miracles de Dieu ; mais dès qu’on prêche l’Evangile, leur mesure est trop pleine en un instant, et ils tournent le dos et sortent du bâtiment. Certainement. Ils n’En veulent pas. Leurs coeurs sont endurcis. Ils sortent. Et beaucoup d’entre eux sont aussi des protestants qui fréquentent des églises protestantes... Mais ils ont été tellement remp-... tellement remplis de tape-à-l’oeil et tout comme cela, d’âneries et de systèmes d’églises, qu’ils ne savent rien de l’Esprit du Dieu vivant. «Ayant l’apparence de la piété, et reniant ce qui en fait la force.» Quel jour que celui où nous vivons ! Regardez bien la tournure que prennent les choses.

122      Josaphat a dit: «Je sais, Achab, que ce sont là vos quatre cents prédicateurs. Ils sont tous des gars de belle apparence, bien habillés avec des cheveux bien peignés et tout, et tout ce qu’ils peuvent être d’autre. Il se peut qu’ils aient leurs doctorats en théologie. Il se peut qu’ils aient toutes sortes de diplômes. Il se peut qu’ils connaissent les Ecritures de A à Z. Mais n’en aurais-tu pas un autre, quelque part? N’y en aurait-il pas juste un autre, quelque part?»

123      Il a dit: «Oui, il y en a un autre, mais je le hais.» Voilà. Voilà. «Je le hais.» Souvenez-vous, Achab était un homme religieux, et eux, c’étaient des docteurs religieux, mais ils haïssaient cet homme qui avait la Vérité. Il a dit: «Je le hais.» Il a dit: «Il est toujours en train de brailler quelque chose contre moi.» Comment pouvait-il s’en empêcher, alors que la Parole de Dieu avait condamné cet homme?

124      Comment pouvez-vous vous taire, si vous êtes un homme de Dieu ou une femme de Dieu, pendant que vous êtes conscient et que vous voyez le péché et tout s’accumuler et peser lourd, et tout comme cela, et que vous voyez des âmes aller en enfer par millions chaque jour, comment allez-vous rester silencieux? Vous ne pouvez pas.

            Quelqu’un m’a dit, l’autre jour: «Vous pensez que vous pouvez arrêter cela?»

125      J’ai dit: «Non. Je ne peux pas arrêter cela, parce que Dieu l’a dit. Mais un jour, au Tribunal du Jugement, on va sortir le grand écran, mettre la caméra en marche là-bas, et on va faire jouer cette bande. Et je vais me tenir là à écouter cela ; et je veux entendre ma voix mettre les gens en garde contre ces choses. Dieu me jugera, quand ma voix s’élèvera contre cela.» Certainement. Quand nous verrons cette vie, cette génération, repasser là-bas au jugement... Certainement. Nous vivons dans un temps terrible. Et voilà. Et nous le voyons ; il dit: «N’y en a-t-il pas un autre?»

126      Il a dit: «Oui, mais je le hais, car il prophétise toujours du mal contre moi.»

127      Comment peut-il s’empêcher de prêcher ces choses dures, quand il voit ce qui se passe, voir Achab mener la vie qu’il menait et faire les choses qu’il faisait, et entraîner les gens dans la condition où ils se trouvaient?

128      Comment un homme de Dieu, ou une femme de Dieu, peuvent-ils s’empêcher de crier très fort et réprimander le péché de tous côtés, quand ils voient ces prédicateurs tièdes, ceux qui présentent la chose sous des couleurs séduisantes, et ces éducateurs, et tous les autres comme cela, qui laissent les gens aller en enfer par millions, étant sous la séduction? Beaucoup de... Même parmi les gens de la sainteté... Je ne parle pas beaucoup des méthodistes et des baptistes, et tout du genre ; chez eux aussi, c’est comme ça. Mais cela reste juste parmi eux.

129      Oh ! la la ! ils montent sur l’estrade, ils ressemblent à tout sauf à des chrétiens, ils vivent comme tout le reste dans tous les pays et tout, et puis ils appellent ça de la «religion». C’est une religion, mais c’est bien loin du salut de l’Eternel. C’est juste. Ils amènent les gens au point où c’est juste un grand groupe d’excités. Ensuite, dès que la petite excitation est passée, alors peu après, on n’en trouve plus un seul ; l’église est vide. Mais quand un homme aime Dieu, il occupera chaque fois sa place à l’église. Il ne peut pas rester loin de l’église. C’est juste.

130      Maintenant, remarquez, juste quelques instants. Je vais tâcher de me dépêcher, d’aller alors droit au but, parce que mon temps file.

            Remarquez donc, il a dit: «N’y en aurait-il pas juste un autre?»

131      Il a dit: «Oui, mais je le hais. Il prophétise toujours contre moi. Il dit de mauvaises choses contre moi.»

            «Bien, a-t-il dit, va le chercher.»

            Il a dit: «Il s’appelle Michée.»

132      Mais cet homme avait assez de religion pour reconnaître que ces gars-là n’étaient pas dans le vrai.

133      Et tout homme, qui a déjà été tant soit peu touché par l’Esprit de Dieu, sait que ces choses qu’on appelle le christianisme aujourd’hui sont fausses. «Vous ne pouvez pas aimer le monde, ni les choses du monde ; sinon, l’amour de Dieu n’est pas en vous.» C’est ce que la Bible dit.

            Maintenant, regardez. Il a dit: «Allez le chercher.» Et ils sont allés là.

134      Et alors, il a envoyé un petit messager là-bas, peut-être le diacre de l’église, ou quelqu’un, qui est allé là et qui a dit: «Bon, écoute, Michée. Nous allons t’amener là devant Achab et Josaphat. Eh bien, ils sont tous les deux assis là-bas. Et ce sont donc de grands hommes. Ce sont des docteurs, et ce sont des érudits. Et ils ont des diplômes et tout. Et tous nos séminaires, toutes nos églises, ici, sont parfaitement d’accord que c’est la volonté de l’Eternel. Maintenant, toi dis la même chose qu’eux, et, c’est moi qui te le dis, tu seras mieux habillé et tu vas rouler dans une Cadillac. Je t’assure, tu deviendras vraiment un grand personnage, si tu fais ça. Absolument. Tu vas prospérer.»

135      Michée a dit: «L’Eternel Dieu est vivant, je dirai seulement ce que Dieu dira.» Amen. Oui. Oh ! voilà un homme selon mon coeur. «Quitte à être au pain sec et à l’eau», chose qui lui est arrivée, «pour l’avoir fait». Il se peut qu’on vous frappe à une joue et à l’autre, et quoi encore, mais il a dit la vérité et s’en est tenu à elle. Dieu a confirmé que c’était la vérité. Il n’était pas tellement populaire, mais il connaissait Dieu.

136      On a amené le brave petit Michée là-bas. Il a dit: «Très bien, Michée, que dis-tu là-dessus?»

137      Il a dit: «Vas-y, monte. Vas-y, monte.» Il a dit: «Monte en paix. Vas-y, aie du succès, c’est ce que j’aimerais que tu fasses. Mais j’ai vu Israël dispersé sur une colline, comme des brebis qui n’ont point de berger. Voilà», a-t-il dit.

138      Et quand il a dit ça, Achab s’est retourné, et Josaphat aussi. Il a dit: «Qu’est-ce que je t’avais dit? Ce saint exalté...», ou quoi... excusez-moi, ou que sais-je encore qu’il était, ce gars a dit cela ! «Qu’est-ce que je t’avais dit? Ce type ne prophétise que du mal contre moi. Qu’est-ce que je t’avais dit? Il ne fait que condamner notre église, et condamner nos ministres, et condamner notre forme de religion. Qu’est-ce que je t’avais dit? C’est ce qu’il dirait. Je le connais. J’ai connu son père avant lui.» Amen. «J’ai connu son père avant lui.» Ah ! oui, oui, un vrai homme de Dieu. Achab a dit: «Je savais qu’il dirait ça.»

139      Et, ainsi donc, il a dit: «Oui, a-t-il dit, j’ai vu Israël dispersé sur une colline comme des brebis qui n’ont point de berger.» Et, ainsi donc, il a dit: «Je...»

140      Et alors, un de ces gars, celui qui avait les grandes cornes avec lesquelles il allait les repousser, un prédicateur, il s’est avancé et il a rudoyé le petit Michée, il l’a giflé à la bouche de toutes ses forces, et il a dit: «Par où l’Esprit de Dieu est-Il allé quand Il est sorti de moi? Si tu le savais.»

141      Il a dit, il a dit: «Attends quand tu seras ici en prison, et tu sauras par où Il est passé.» C’est juste.

142      Attendez un peu que la Russie soit installée ici, qu’elle ait pris le contrôle des nations et tout, comme ça, ainsi que de ce pays, à cause de son état rétrograde, et vous verrez ce qui était vrai et ce qui était faux. C’est juste. Vous verrez si votre religion tiède portera des fruits ou pas.

143      Que cette nation fonde en larmes, et au lieu de rire aux éclats et de faire du théâtre ; que cette nation tombe sur ses genoux, dans sa repentance, c’est ça qu’il nous faut, pas un réveil visant à obtenir beaucoup de gens dans l’église. Il nous faut fermer tous les débits d’alcool, mettre complètement un terme à la cigarette, démolir les fabriques, lancer une vraie campagne du Saint-Esprit, à l’ancienne mode, où les hommes et les femmes pleureront jour et nuit, face contre terre. Je vous le dis, ce sera l’abri le plus sûr que cette nation aura jamais eu. C’est vrai.

144      Que le Branham Tabernacle arrête ses sottises. Qu’il revienne ici à l’autel et se mette en ordre avec Dieu. Qu’on se réconcilie avec les voisins et le reste comme cela, et qu’on se mette en ordre avec Dieu. On n’aura plus de querelles et d’histoires ; ce sera le lieu qui attirera le monde. C’est juste. Eh bien, c’est la vérité.

145      Alors il a dit: «Par où l’Esprit de Dieu est-Il passé, en sortant de moi?»

146      Et Michée a dit: «J’ai vu Dieu avec Son armée, Son conseil, assis dans la Gloire.»

147      Vous savez, Dieu tient un conseil Là-haut, de temps à autre. Il–Il fait venir Ses–Ses Etres angéliques, et Il tient un–un conseil, de temps à autre, au Ciel.

148      Et il a dit: «Je L’ai vu assis sur un Trône, et tous se tenaient les uns à Sa droite, et les autres à Sa gauche.» Et il a dit: «Ils étaient en discussion: ‘Qui pouvons-Nous envoyer sur terre pour séduire Achab, afin qu’il se rende là-bas et que s’accomplisse la prophétie d’Elie? Dieu a déjà dit ce qui va arriver, alors voyons un peu qui pourrait y aller.’»

149      «Et un esprit de mensonge est monté, d’en bas,» évidemment de l’enfer, «il s’est présenté devant Dieu et a dit: ‘J’irai et j’entrerai dans ces prédicateurs, et je leur ferai tous prophétiser un mensonge.’» Oh ! Ça les a vraiment fait éclater! Ça leur a donné un sentiment bizarre, quand il a dit: «Je descendrai et ferai en sorte que tous ces prédicateurs prophétisent un mensonge.» Et il est descendu et est entré dans ces prédicateurs, et ils se sont mis à prophétiser un mensonge.

150      Et, frère, le même Dieu règne sur le même Trône aujourd’hui. Et ce même esprit de mensonge a fait la même chose aujourd’hui, en prophétisant des mensonges.

151      Les gens ne cessaient de dire: «Paix ! Paix ! Paix !», après la Première Guerre mondiale.

152      Je vais vous montrer d’où cela est venu. A la Première Guerre mondiale, alors que la France, là-bas, s’était détournée de Dieu, dans ses années folles, les années 1890, et qu’elle s’est mise à...

153      Maintenant, je vais parler un peu de la moralité ; alors, restez tous assis, bien tranquillement, pendant quelques minutes.

154      Regardez, autrefois là-bas au commencement, en France, c’est là que la bassesse et la souillure ont commencé, en premier. Si jamais il y a eu un repaire de débauchés dans le monde, c’est bien Paris, en France. J’ai pratiquement fait le tour du monde, et c’est le pire endroit que j’aie jamais vu. Et Londres, en Angleterre, ne fait pas tellement exception. Et les Etats-Unis suivent de près. C’est exact. Voilà où ils en sont.

155      Chaque fois que la moralité des femmes tombe, on brise la colonne vertébrale de la nation.

156      Tenez, quand on va dans leurs pays, et qu’on dit qu’on est missionnaire, les gens n’aiment pas... Ils disent: «Qu’est-ce que vous allez nous apprendre, à chanter des chansons obscènes au sujet de nos épouses, ou au sujet de nos filles? Vous allez nous apprendre à divorcer d’avec nos épouses? Nous apprendre à boire du whisky et à suivre le train que vous suivez?» Voilà ce que nous sommes.

157      Nous disons être la nation religieuse, la nation chrétienne. Eh bien, ces «païens» de l’Afrique pourraient nous apprendre la moralité, comment vivre. L’endroit le plus pourri des Etats-Unis, ou plutôt du monde, pratiquement, c’est ce pays, au point où il en est. Je suis Américain, certainement. Mais, frère, je ne peux pas m’empêcher... Mais que ce soit devant Achab ou devant Josaphat, je dois dire que ce que Dieu déclare est la Vérité. Voilà ce que l’Eglise doit défendre aujourd’hui. S’il faut choisir entre la nation et Dieu, c’est Dieu, toujours. Absolument.

158      Remarquez, en France, ils s’étaient lancés les premiers dans toute leur pourriture, et dans ce genre de vie qu’ils menaient là-bas. Et alors Dieu leur a envoyé l’Allemagne pour leur donner une petite raclée. Ensuite, nous sommes allés là-bas pour leur sauver la peau. Et dès que nous avons fait ça, et que nous avons gagné la guerre et renvoyé les Allemands chez eux, qu’il y a eu la paix avec la France, se sont-ils tournés vers Dieu? Pas du tout. Les femmes, le vin, la débauche, le péché et la souillure jusqu’aux ouïes !

159      Ensuite, qu’ont-ils fait? Qu’est-il arrivé? C’est là que ça a commencé pour nous. Le diable a installé son quartier général là-bas. C’est précisément là qu’il a commencé à corrompre le monde, à partir de Paris, en France.

160      Et puis, si vous remarquez, il ne pouvait pas entrer ici en se servant du ministère, alors, ce qu’il a fait, c’est entrer ici à Hollywood. Il a installé son Holl-... Il a installé son quartier général ici à Hollywood. Le diable a atterri ici, il y a quelques années, il y a quinze ou vingt ans, avec sa grande armée, et il est allé, et il a débarqué à Hollywood, en Californie. Et il a envahi les Etats-Unis avec ses puissances démoniaques. C’est juste ! Toutes nos modes viennent de Paris. Elles sont introduites à Hollywood, en passant sur les écrans. Ces petites filles et ces petits garçons, et tout, ils vont là et regardent ces films.

161      D’aimables petits enfants, de merveilleux petits compagnons, je n’ai rien contre eux. Ce sont de petits anges ! Mon coeur saigne pour eux.

162      Et ici même, dans cette ville, je parlais à mon... un de... mon fils, l’autre jour ; il a dit: «Papa, est-ce qu’il y a là en ville des garçons qui ont le Saint-Esprit, et tout?» Vous vous demandez pourquoi je partais là-bas, à Denver, dans le Colorado, ou quelque part comme ça? Pour emmener mes enfants quelque part où il y a un groupe de gens qui crient à Dieu ! Ce qu’il nous faut, frère...

163      Ce pays, cette nation, cette ville, cet endroit, sont devenus tellement immoraux que c’est lamentable. Si seulement je pouvais exprimer juste en ce moment ce que je sais être l’absolue vérité, ici même, ça ne pourrait même pas être présenté devant un auditoire mixte. Ou ici même dans cette ville même... pas seulement ici, mais ailleurs, partout, cela commence à devenir simplement...

164      Quelle est la cause? Les gens... Regardez, mes amis, c’est devenu tellement trompeur. C’est entré si doucement que cela vous enveloppe tout simplement. Le diable est dans la mode. Il se peut qu’il se soit retiré de la mode, mais il n’a pas pris la retraite ; ça, je vous le dis. Il est encore à l’oeuvre.

165      Regardez, aujourd’hui. Prenons, comme je le disais tout à l’heure en rapport avec la demoiselle, la jeune fille avec la rose. Par exemple, la rose, elle est jolie ; elle est là pour qu’on l’admire. C’est vrai. Et c’est comme l’église ; elle est là pour qu’on l’admire. C’est comme une jolie jeune femme, elle est là pour qu’on l’admire. C’est juste. Mais si elle... Elle est très bien, cela... Elle appartient à son mari, elle–elle est à sa place. Mais si elle n’a pas l’épée de la moralité brandie là pour la protéger, elle devient alors un discrédit pour la société et l’humanité; elle devient tellement vulgaire, scandaleuse et pourrie que même les chiens ne voudront pas la regarder. C’est juste.

166      Et c’est pareil pour l’Eglise du Dieu vivant ! Ils vont là, ils cherchent à présenter la chose sous des couleurs séduisantes et à s’arranger, et à agir comme... Ils déshabillent leurs femmes. Ici, juste... Et les gens ne se rendent pas compte que ces démons envahissent leurs maisons.

167      Juste dans mon voisinage, l’autre jour, une jeune dame qui, je pense, est une femme bien... Et c’est une femme mariée, elle a un enfant. Et la petite femme est sortie dehors. Des hommes étaient venus dans la rue pour effectuer un travail, et cette petite dame est sortie dehors, vêtue de ces tout petits vêtements; c’était affreux.

168      C’est terrible comme adresse pour la fête des Mères. Mais, mon frère, je vais vous dire quelque chose. Mères, redevenez des mères !

169      Même un tout petit garçon, qui était en visite dans notre voisinage, est entré et nous en a parlé, disant: «Regardez là dehors !»J’ai dit: «Eh bien, ce n’est encore rien.»

170      Cette femme est une femme bien. Je ne dis pas qu’elle est immorale. Mais le problème, c’est qu’elle a un esprit vil et impur sur elle, qui la pousse à faire ça, et elle ne le sait pas.

171      Pourquoi donc une mère voudrait-elle, ou n’importe qui, porter ces sales petits vêtements là, et s’étendre dehors devant des hommes? Vous êtes jolie, soeur. Vous êtes jolie, mère. Je rends grâces à Dieu pour vous. Vous êtes jolie, et cependant vous n’avez pas le Saint-Esprit, là, pour protéger cette moralité. Il aurait mieux valu que vous soyez tellement laide que personne ne vous regarderait, et que vous alliez au Ciel. C’est juste. C’est vrai. Prenez garde à ce que vous faites, à ces moeurs.

172      Alors, ce qu’il y a, c’est que le diable est entré, et il a raconté ces choses-là aux gens. Il est entré dans les prédicateurs ; il tire le modèle sur Hollywood. Les jeunes filles et les jeunes–jeunes femmes, elles tirent le modèle sur Hollywood. Ce que les gens ont de mieux dans le pays aujourd’hui, ce qu’il y a de plus moral que vous pouvez entendre, c’est ce dont on parle dans les causeries radiodiffusées.

173      Une vieille femme comme Mme Kay Starr, je n’ai rien contre elle ; mais de voir une vieille femme de cinquante ans et tout, avec des vêtements qui font ressortir toutes ses formes, comme si elle était moulée dans un sac de farine... Je ne dis pas ça pour plaisanter, car je parle contre ces choses. Mais une femme qui agit comme ça, et qui se lève pour servir d’exemple aux jeunes femmes américaines, c’est un discrédit pour notre nation. C’est le diable.

174      Des gars comme Arthur Godfrey et les autres qui circulent partout ici, faisant les choses qu’ils font, et l’homme le plus célèbre du pays comme lui, oh ! c’est une honte.

175      Alléluia ! Je dis ça parce que je sens que le Saint-Esprit est ici. L’invasion est en cours, allant de maison en maison, de lieu en lieu, d’église en église, d’homme à homme.

176      Mes enfants, au Nom de Jésus-Christ, levez-vous en adoptant les normes de moralité de ce réveil et le Seigneur Jésus-Christ, et dites: «Je prendrai le chemin avec le petit nombre des méprisés qui suivent le Seigneur.» Oui, oui. «Je serai une vraie mère.» «Je serai un vrai papa.»
Quand le monde entier et tout ce qui est autour,
Et tout ce qui environne mon âme s’effondrent,
Alors Il est toute mon espérance et tout mon soutien.

Car sur Christ, le Rocher solide, je me tiens ;
Tout autre terrain c’est du sable mouvant,
Tout autre terrain...

177      Qu’est-ce qui a provoqué toutes ces choses? Qu’est-ce qui a poussé les ministres à agir comme ça? Qu’est-ce qui a poussé les prédicateurs à prophétiser ce mensonge aux gens?

178      Pourquoi donc, il y a des années, vous, les méthodistes... Quand on a amené le vieux John Smith jusqu’à sa chaire pour qu’il prêche l’Evangile, et qu’il a prêché une courte prédication de quatre heures, il a dit: «Le problème, c’est que mon coeur se brise.» Il a dit: «Les jeunes filles méthodistes portent même des bagues aux doigts !»

179      Et aujourd’hui, elles portent des shorts, et ces sales petits vêtements. Et d’ici cinq ans, elles seront complètement nues, si on ne fait rien. Que vous est-il arrivé, vous les prédicateurs méthodistes, vous les campbellites, vous les baptistes? Oui, oui. C’est le diable qui a lâché sur terre ses puissances, et il a placé ses petits démons ici.

180      Et vous ne vous en rendez pas compte, qu’en fumant la cigarette, vous les femmes, et qu’en vous comportant comme vous le faites là-bas, en buvant et en vous conduisant mal comme vous le faites, vous ne vous rendez pas compte que vous empoisonnez votre système et que vous détruisez toutes les générations qui viendront après vous, s’il y en a. Il y a quatre-vingt-cinq pour cent de chance d’attraper le cancer en fumant la cigarette, et vous vous engagez là-dedans délibérément. Et les églises approuvent ça !

181      Tout récemment, dans vos grandes églises baptistes... Je tape sur les baptistes. J’en ai le droit ; ils penchent un peu du côté d’où je viens. Mais quand il leur a fallu accorder une pause entre le service de l’école du dimanche et le service de prédication, pour que le pasteur et les autres puissent sortir fumer ; et la rue était bordée d’hommes et de femmes, en train de fumer la cigarette. C’est le diable qui a fait ça. C’est exact.

182      Et puis, ici dans notre propre ville, un de nos ministres les plus éminents, ici même à New Albany, dans un certain parc de jeu, un de nos éminents ministres de la ville dirige un programme de danse à quatre, faisant monter des hommes et des femmes sur l’estrade.

183      Peu importe ce que le monde dit, peu importe combien vous cherchez à contourner la question ; frère, aucun homme en pleine santé ne peut attirer contre lui la femme d’un autre sans rien ressentir. Vous savez que c’est la vérité.

184      On a pris nos femmes et on les a déshabillées ; et elles sont là-bas dans les bureaux, au volant des taxis, et partout dans la rue, alors qu’elles devraient être à la maison, devant la cuisinière, à faire la cuisine, et à apprêter les dîners.

185      Qu’est-ce? C’est le diable. L’invasion est en cours. Je ne dis rien au sujet de tel individu ou de tel autre individu. Je dis que ce sont des esprits impurs qui prennent possession des gens, qui les plongent carrément dedans.

186      L’invasion des Etats-Unis, la chute de l’église... L’église a été vaincue par le diable ! Là autrefois...

187      Quand un jeune homme arrive maintenant au séminaire, on le prend ; la première chose qu’il doit apprendre, c’est d’obtenir son diplôme. Il doit apprendre la psychologie. Il doit apprendre la théologie. Il doit enseigner, se faire endoctriner avec toutes sortes d’histoires. S’il n’a pas une très bonne instruction, s’il n’est pas intelligent et brillant au possible, alors on le met à la porte ; il n’est pas capable d’obtenir le diplôme. Que doit-il faire? Venir ici présenter un petit discours politique, pour ainsi dire, un discours politique et ecclésiastique à un groupe de gens, un groupe d’hommes et de femmes qui se meurent.

188      Ô Dieu, envoie-nous des hommes sassafras à l’ancienne mode, qui ne savent pas distinguer a de b, qui connaissent la puissance de la résurrection du Seigneur Jésus-Christ, qui vont prêcher la repentance, et faire venir des hommes et des femmes à l’autel, pour qu’ils aiment le Seigneur Jésus. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

189      C’est un discrédit. Il a envahi les séminaires. Il a envahi les églises. Il a déjà déshabillé nos femmes. Il a amené nos hommes à un point où on ne peut rien leur dire. Et les hommes et les femmes, je pense...

190      Vous dites: «Eh bien, les femmes !» Oui, et vous les hommes qui permettez à vos femmes de faire ça, cela montre de quoi vous êtes faits. C’est tout à fait exact. Certainement. C’est une honte. C’est lamentable.

191      Et puis, on en arrive au prédicateur... Aujourd’hui, le prédicateur se tient sur l’estrade, à une chaire moderne ; il se tient là, avec ses fidèles devant lui, et il leur prêche presque toutes les petites choses qui existent, mais sans faire allusion à la repentance, au péché, et à la croix rugueuse de Christ. Oui.

192      Quand vous exposez clairement les choses, les gens viennent vous écouter à un service d’évangélisation. Vous essayez de prendre la chose, de prêcher l’Evangile, d’amener les gens à se repentir, à être libérés ; ils vont éclater et sortir, ils diront: «On n’est pas obligé d’écouter ça.» Non, ils ne le sont pas. Mais, frères, ils sont obligés de se repentir, sinon ils vont périr.

193      Des démons... Vous allez à l’école ; ils ont envahi l’école. Regardez partout dans le pays aujourd’hui. Regardez ici, vous les fidèles, vous les protestants. Regardez, aujourd’hui, on construit quatre très grandes écoles catholiques et tout. Comment l’expliquer? Vous laissez tomber les barrières.

194      Je n’ai rien contre le catholicisme, non, je n’y crois pas. Je suis strictement protestant. C’est tout à fait juste, et je peux prouver qu’ils ne... On ne peut pas discuter avec eux. Ils disent: «Ce que la Bible dit, ça nous est égal. Nous savons ce que l’église dit.»

195      Dieu est dans Sa Parole. Voici où Dieu se trouve.

196      Mais certains des catholiques, fidèles à leur église, vous feraient avoir honte de vous en tant que protestants. Si seulement vous étiez aussi fidèles à la Bible qu’eux sont fidèles à l’église... C’est juste. Mais ils sont en erreur. Je peux le dire, en vertu de l’autorité du Dieu Tout-Puissant, qu’ils sont en erreur. Absolument.

197      Et vous les protestants, vous êtes en erreur en agissant comme vous le faites ; car, en réalité vous êtes avisés, mais vous le faites quand même. Ça fait de vous des hypocrites. Assurément, c’est l’invasion ; les églises baissent les barrières.

198      Et maintenant, au lieu que l’église... on cherche à embellir l’église, à construire une église plus grande, surmontée de grandes flèches, avec d’énormes orgues, et on se procure tout, cherchant à prendre le modèle sur l’Eglise catholique. Vous n’avez pas besoin de prendre le modèle sur l’Eglise catholique, du moment qu’elle est vouée à la destruction. En effet, c’est AINSI DIT LE SEIGNEUR, elle est vouée aux destructions. Et vous qui prenez le modèle sur elle, vous irez avec elle.

199      Mais ce qu’il nous faut aujourd’hui, ce n’est pas une grande église, une grande flèche, ce sont des autels à l’ancienne mode, où les péchés sont consumés, sous l’effet des prières consacrées d’hommes et de femmes qui aiment le Seigneur Jésus-Christ. Vous le savez. Voilà ce qu’il nous faut. Ecoutez-moi, mes amis. Ecoutez-moi. Il s’agit de l’amour.

200      Mon temps est terminé. J’aimerais vraiment m’attarder sur cela, là où... J’y reviendrai un peu plus tard, à cette invasion, jusqu’où elle s’est étendue. Elle a envahi. Elle a envahi nos nations. Elle a envahi les Etats-Unis.

201      Maintenant, souvenez-vous, je n’ai jamais voté de ma vie. Voyez-vous? Il n’y a pas de quoi s’en vanter. C’est mon droit d’aînesse en tant qu’Américain, si je veux le faire. Mais j’ai trop d’estime pour mes amis, pour les faire entrer là-dedans. Regardez, j’ai vu des hommes y entrer étant de braves gens, et en ressortir des escrocs, et je ne veux pas ça.

202      Pour moi, il y a une seule chose. Je suis ici érigeant une plateforme pour une seule Personne, qui est le Candidat, et c’est Jésus-Christ, et Lui seul. C’est à Lui que je consacre mon temps. C’est juste. Si je peux redresser l’église, le reste du monde s’arrangera tout seul. C’est juste.

203      Mais, je vais vous dire, quand M. Roosevelt (Cet homme est mort. Qu’il se repose ; j’espère bien qu’il le fait.) est arrivé, et il s’est présenté pour trois ou quatre mandats de suite, il a pris le pouvoir, tout simplement les préliminaires d’une dictature... Je peux vous prouver cela dans l’Ecriture, là où il est dit que ça arriverait. C’est juste. Nous n’avons plus de constitution. Elle a été mise en pièces. Tout est traité à la légère. Les républicains sont tout autant pourris. C’est du pareil au même.

204      En effet, tous les royaumes seront démolis, mais le Royaume de Jésus-Christ subsistera et Il régnera pour toujours. C’est juste. Sur... Daniel a vu la Pierre se détacher de la montagne et frapper le monde politique, autrefois là, l’écraser et le réduire en poussière comme cela, comme le blé sur une aire de battage en été. Mais cette Pierre a grandi pour devenir une grande montagne qui s’est étendue sur les... a rempli les cieux et la terre tout entiers. C’est ça.

205      Le monde politique est fichu. Notre nation est brisée. Souvenez-vous-en, que frère Branham l’a dit, AINSI DIT LE SEIGNEUR. Notre nation est démolie. Elle ne se relèvera jamais. Elle est fichue, comme toutes les autres nations. C’est la plus grande nation du monde, qui subsiste aujourd’hui, mais la semence même du diable a été plantée dans les coeurs des gens ; elle est entrée dans Hollywood, elle s’est introduite dans les gens, et elle a commencé ceci... Et on ne peut rien leur dire.

206      Placez là un président qui essaiera de mettre un terme au whisky, sans qu’il y ait la prohibition, et voyez ce qui arriverait. Il se ferait tuer par une balle, deux heures après y avoir accédé. C’est sûr, il ne pourra pas tenir le coup ; le monde entier sera contre lui. Oui, oui. Vous ne pourriez pas y arriver.

207      Elle est fichue. Elle a été envahie, et l’esprit du communisme a pris le contrôle.

208      Allez dans nos écoles aujourd’hui, regardez nos écoliers. Nos petits qui vont à l’école, vous devriez voir ce qui se passe. Des petites filles ici dans les écoles et tout comme cela, âgées de quatorze, quinze ans, leurs mamans les ont envoyées à l’école, elles sont moralement, mentalement détruites, des toxicomanes, des droguées, des fumeuses de cigarettes, et tout le reste comme cela ; et en très bas âge, des petits enfants comme ça. Ce serait aussi difficile de trouver une vierge parmi certaines d’entre elles que de trouver une aiguille dans une botte de foin, elles ont des sorties avec les garçons ; en effet, ils apportent des couvertures qu’ils étendent au bord de la rivière et partout ailleurs.

209      Et je peux vous le prouver, mes amis. Je ne le dirais pas en chaire si je ne savais pas de quoi je parlais. Concernant des écoles ici même dans nos–nos comtés, ici même dans ces comtés, concernant l’habillement de ces petites dames qui s’habillent, je ne sais pas... elles racontent à leurs mères qu’elles vont à différents endroits, alors qu’elles ont rendez-vous avec des garçons et font même de la prostitution dans les rues de Louisville (Qu’est-ce?) et elles chantent dans les chorales !

210      C’est parce qu’on leur présente un petit évangile social quand ils viennent là, avec des prédicateurs qui se tiennent là à parler de petites choses insignifiantes, et de petits bouts de récits de la Bible, ou quelque chose comme ça, au lieu de prêcher la repentance et d’amener les hommes et les femmes à l’autel.

211      Son papa rentre le soir, il allume un cigare, il prend un verre de bière, il s’assied et il se met à boire. La mère est sortie toute la journée avec un groupe de femmes, pour participer à une partie de cartes, ou à une activité sociale du genre. Comment s’attendre à ce qu’il en soit autrement de l’enfant?

212      Tenez, ce qu’est l’environnement dans lequel vous vivez, c’est ce que vous êtes.

213      Prenez une toute petite fille, un tout petit garçon, placez-les quelque part ici, laissez-les vivre avec quelqu’un... Prenez un homme... Je peux prendre mon fils, qu’il passe la journée avec quelqu’un ; quand je rentre, je peux pratiquement vous dire avec qui il a été. Certainement. Observez, cet environnement, cet esprit s’empare de lui.

214      Allez dans une église, où tous les gens... Allez dans les églises du Saint-Esprit, ou–ou les églises pentecôtistes, comme ils les appellent, observez tout le monde être... Oh, les gens courent, et secouent la tête d’avant en arrière ; c’est ce que le pasteur fait ; observez toute l’assemblée se mettre à faire la même chose. Que les hommes, les gens se lèvent et–et se conduisent d’une manière affreuse, ou quelque chose comme ça ; observez tout le groupe agir comme ça. Allez quelque part où le pasteur est très guindé et froid ; observez tout le groupe faire pareil. Vous entrez dans cet environnement-là.

215      Prenez un homme de bonne moralité, et qu’il épouse une petite femme qui ne vaut pas un clou ; peu de temps après, lui non plus ne vaudra pas un clou. C’est ce qui est arrivé à Achab. Prenez la même chose, vice versa, qu’une gentille petite femme épouse un vieil homme qui ne vaut pas un clou ; bientôt, elle sera exactement comme lui.

216      Je pourrais vraiment continuer, ce matin, et vous indiquer de petits foyers brisés et tout comme cela, où une charmante petite mère a épousé un papa ivrogne et tout comme cela ; elle pensait pouvoir arriver à quelque chose avec lui, et maintenant c’est tout le monde, la mère et tous les autres qui boivent et se conduisent comme ça. C’est l’environnement.

217      Qu’est-ce que c’est? C’est le diable. C’est le diable, l’invasion. Il a pris ce pays d’assaut, comme un lion rugissant. Il s’est établi ici au meilleur endroit qu’il y avait, à Hollywood. Il a dit: «Je peux amener les films ici, en attendant qu’il y ait la télévision, alors je les aurai.» Et il s’est établi là-bas.

218      Et les gens d’église, au lieu de faire fermer les cinémas et de ne pas permettre à leurs enfants d’y aller, ils leur donnent dix cents le dimanche après-midi, et ils les envoient là-bas, pour qu’eux puissent avoir une petite partie amicale de cartes, pour qu’ils puissent sortir tranquilles et se balader. Oh, quelle honte ! Maintenant ils n’ont qu’à allumer la télévision pour regarder toutes les saletés, les bêtises pourries qu’il y a dans le monde. C’est juste.

219      Je n’ai rien contre le cinéma. Je n’ai rien contre la télévision. Mais il s’agit de la pourriture qu’on y présente. C’est ce qu’il y a. Si vous y aviez maintenu la moralité, cela aurait dû rester moral.

220      Aujourd’hui vous ne pourriez pas du tout vendre des chaussures à l’ancienne mode, celles à boutons, ici en ville. Les femmes n’en veulent pas. Elles veulent avoir les orteils sortis. Toutes les autres femmes font comme ça. C’est juste.

221      Quand vous allez à l’église, vous ne pouvez pas leur vendre la religion d’autrefois, parce que l’autre femme ne veut rien avoir à faire avec ça. Non, non. «Je n’ai pas besoin d’aller là-bas. Moi, je crois tout simplement, un point c’est tout.» Oh ! Frère, le diable aussi croit. C’est juste. Repentez-vous, sinon vous périrez.

222      Eh bien, je suis désolé... Non, je ne le suis pas. Non, je ne le suis pas. Non, je retire ça. J’aime les gens. Mais je–je vous aime trop pour vous voir plonger la tête la première là-dedans. Si Dieu le veut, je reviendrai là-dessus un peu plus tard cette semaine.

223      Maintenant, vous les mères, qui êtes des mères, je vais vous dire un mot avant de partir. Que Dieu vous bénisse. Elevez vos enfants comme il faut.

224      Nous reviendrons sur cette invasion ; nous devons encore voir ce qu’elle a fait dans les foyers, et dans bien des endroits, les écoles, et d’autres endroits ailleurs. Nous y reviendrons.

225      Mais l’invasion des Etats-Unis, le diable les a pris sous son contrôle. Ne craignez pas la Russie. La Russie n’a rien à faire là-dedans. Nous le faisons nous-mêmes, c’est notre état de pourriture juste ici parmi nous. C’est juste.

226      Vous savez, aux Etats-Unis, il y a plus de cas de divorce que partout ailleurs dans le monde. Plus de divorces, pensez-y. C’est affreux, n’est-ce pas? La maternité a été détruite. Les mères ne restent plus à la maison avec leurs enfants, comme autrefois. Il leur faut avoir un emploi.

227      Tenez, l’autre jour, un certain épicier de cette ville m’en parlait. Ces femmes qui travaillent dans ces usines nationalisées, ces jeunes femmes qui sont mariées et ayant une ribambelle de petits enfants, elles ont des gardiennes d’enfants qui s’occupent de leurs bébés, pour leur permettre de pouvoir travailler dans ces endroits publics. Il a dit: «Deux d’entre elles qui étaient dans un...?... quand elles avaient été mises à pied, à leur service public, elles disaient: ‘Ne vous en faites pas. Nous allons nous en tirer quand même.’»

228      Oh, ce sera bientôt une heure de grande prostitution ! Certainement. Le diable leur a déjà dit que ce sont elles les patronnes à la maison. Elles vont se frayer leur propre chemin. Elles vont faire ce qu’elles désirent. Et essayez de les débarrasser de ça, si vous pouvez.

229      Il n’y a qu’une chose qui peut les débarrasser de ça, c’est l’autel, devant Jésus-Christ, une religion à l’ancienne mode, où on pleure à chaudes larmes, qui leur brisera le coeur et les mettra en pièces, et fera d’elles ce qu’elles devraient être. C’est juste.

230      Les gens pensent peut-être que je ne suis qu’une vieille baderne. Mais le jour de votre mort, mon frère, ma soeur, vous vous rendrez compte que je vous ai dit la Vérité. C’est juste.

231      L’invasion a commencé, c’est maintenant l’heure. Eh bien, oui, c’est aussi une heure de décision, une heure de décision ; non pas de venir à l’église, mais une heure de décision si vous allez servir Christ ou rester tièdes, dans votre église. C’est juste.

232      Il y a plein de membres d’église. Si tous les mem-... ou, les Américains qui professent être chrétiens étaient de vrais chrétiens, des chrétiens nés de nouveau, frère, nous serions à l’abri des problèmes des mortels presque autant qu’on l’est au Ciel. Oui, oui, les maladies quitteraient le pays et tout le reste.

233      Ne serait-ce pas agréable de descendre la rue et de voir une dame qui passe, et des hommes dire: «Bonjour, soeur ! Bonjour, frère»? Marcher, il n’y a pas... On n’a pas le moindre souci du monde. Tout va à merveille. Un homme arrive au coin de la rue ; au lieu de chercher à vous écraser, il s’arrêterait: «Allez-y, frère. Allez-y, vous avez... Oh ! Passez avant moi.» Vous voyez, juste préférer... Ne serait-ce pas merveilleux? Nous allons avoir ça, mais dans le Millénium, frère. Le Jour...?... vient. C’est juste. Alors, maintenant, nous ne sommes pas...

234      L’autre jour, j’étais ici dans notre quartier ; je n’ai rien contre notre quartier, mais je peux faire un constat pour tous nos jeunes enfants. Ma femme pleurait. Un certain médecin de cette ville, sa fillette sortait avec ma fillette, et elles s’aimaient beaucoup, jusqu’au jour où ils ont découvert qu’elle s’appelait Branham, et qu’elle était l’enfant du révérend Branham. Voilà qui était réglé. La fillette ne pouvait plus sortir avec ma fillette. «Eh bien, me suis-je dit, eh bien, ce n’est pas grave.»

235      Certains des petits voisins, qui venaient par là, ont dit: «Eh bien...» Tout allait bien jusqu’au moment où ils sont allés voir leur pasteur. Ne me dites rien. Vous savez, je–j’ai un moyen de savoir beaucoup de choses, vous voyez. Alors, ils–ils sont allés voir leur pasteur, et ils ont dit: «Vous savez, il y a un homme qui habite dans notre quartier, il est vraiment très gentil avec nos enfants.» Ils ont dit: «C’est le révérend Branham. Il les emmène, les transporte dans sa vieille camionnette, et il les promène.»

236      Il a dit: «Eh bien [Frère Branham s’éclaircit la voix.–N.D.E.], nous n’avons rien contre le révérend Branham. Il est très bien, mais, vous voyez, il n’est simplement pas de la même classe sociale que nous.» Voyez? «Nous... Je–je préférerais que vous ne soyez pas... Vous savez, en quelque sorte, je ne... Parlez-leur, soyez amical, mais que ça s’arrête là.»

237      Ô frère ! Ma femme était là, elle pleurait. J’ai dit: «Chérie, c’est une ligne de démarcation. Moi et ma maison, nous servirons l’Eternel.»

238      Même si le monde entier trahissait... c’est toujours Jésus-Christ... Même si on doit me traiter de fanatique, même si les miens, mes semblables, et tout comme cela, doivent m’éviter, c’est toujours Jésus-Christ que je choisis. Tenez la main immuable de Dieu. Quand les amis de cette terre vous abandonnent, cramponnez-vous encore plus à Lui. Accrochez-vous à Lui.

239      Ô Dieu, accorde-moi de prêcher comme jamais auparavant. Accorde-moi de prêcher à des hommes qui se meurent, étant moi-même un homme qui se meurt. Accorde-moi de prêcher aux gens, comme si je n’allais plus jamais prêcher un autre sermon. Accorde-moi de les convaincre de venir à l’autel, le visage ruisselant de larmes ; qu’ils rentrent chez eux et vivent comme des chrétiens, et vivent dans leur quartier. Qu’ils cessent toute cette rigolade qu’ils ont ici, et de courir çà et là, et de sauter et de faire des histoires ; et de se conduire comme ceci, et de s’emporter à cause de ceci, et de suivre cette voie-là. Oh ! ne faites pas ça. C’est le diable. Ces esprits démoniaques viennent sur les chrétiens.

240      Souvenez-vous, ces ministres, là-bas, c’étaient ces prophètes, c’étaient des prophètes. C’étaient des hommes religieux qui offraient le sacrifice. Ils étaient tout aussi religieux que les docteurs d’aujourd’hui. Mais, frère, ils étaient bien loin de connaître la vérité.

241      Ne voyez-vous pas combien le diable est religieux? Le diable, ce n’est pas un anti-... quelque chose d’énorme comme le communisme, complètement opposé au christianisme. Ce n’est pas ça. C’est complètement du diable, c’est sûr, mais ce n’est pas l’antichrist. L’antichrist est très religieux, très religieux. C’est un esprit religieux qui a crucifié Jésus. C’est toujours un monde religieux, un peuple religieux, qui crucifie. C’étaient les gens religieux qui étaient contre le vrai Christ. C’étaient les prophètes religieux qui étaient contre Michée. Ce sont les religieux de ce jour qui sont contre le Message de Dieu.

242      Souvenez-vous, je vous ai mis en garde. Je vous l’ai dit. Je ne parle pas tellement du catholicisme, des baptistes, des méthodistes ; je parle des gens qui sont des gens de la sainteté, qui marchent ici juste dans cette voie. Regardez cela aujourd’hui, comme cela s’est répandu, on est au théâtre. Oh ! la la ! Parfois, je me retrouve là-dedans, et mon coeur se brise, au-dedans de moi.

243      On se tient là, avec un vieux banjo, à gratter ce vieux banjo, et à racler un vieux violon, comme ça: «Est-ce untel, le cow-boy du Texas?» Je n’ai rien contre cet homme ; mais ces choses ont leur place là dans le monde, là-bas. C’est juste. Je préférerais me tenir là, frère, sans même une seule chose, ne possédant rien du tout, mais simplement me tenir là, lever les mains et dire: «Jésus, garde-moi près de la croix.» Oui, oui.

Je porterai la croix consacrée,
Jusqu’à ce que la mort me libère.
Alors j’irai à la maison pour porter une couronne,
Car il y a une couronne pour moi.

244      Vous, les petites mères qui êtes ici ce matin, qui êtes de vraies mères, et je sais que c’est le cas de beaucoup d’entre vous, je pense, de chacune de vous. Je vais vous dire quelque chose. Que Dieu vous bénisse. Vous êtes le cinquième Evangile, je pense. Je vais vous dire ce qu’il en sera là de vos enfants, juste un petit quelque chose. En effet, frère Neville va probablement prêcher sur... au sujet de la mère ce soir, ou quelqu’un d’autre, l’un d’entre nous qui prêche, c’est en ordre, au sujet des mères. Mais, écoutez, je vais vous demander quelque chose.

245      Souvenez-vous, quand Moïse était petit, c’est une mère qui l’a éduqué. C’est une mère pieuse qui prenait le petit Moïse sur ses genoux, et lui disait: «Moïse...», lui apprenait tout. Il a été son enseignant, ou plutôt... elle a été plutôt son enseignante sous Pharaon, et elle lui disait donc ces choses. Elle disait: «Moïse, un jour, tu vas délivrer les enfants d’Israël. C’est toi le garçon qui a reçu cet appel. Garde-toi pur et préserve-toi des souillures du monde, car c’est toi. C’est toi.»

246      Nous ne connaissons aucun passage disant qu’il ait fréquenté un certain séminaire, il n’a reçu aucun enseignement du tout. Il est resté juste dans le palais de Pharaon, qui était un païen ; mais c’est sa mère qui l’a instruit. Voilà une vraie mère. Elle lui a enseigné les préceptes de l’Eternel. Elle lui a dit qu’il devait être saint. Elle lui a dit comment, quel genre de vie il devait mener, et comment, ce que Dieu devait faire, allait faire pour lui. Et cela est resté en Moïse tous les jours de sa vie.

247      Et toute bonne et vraie mère loyale qui prend ses petits, au lieu de les envoyer au cinéma et à des soirées dansantes, et ainsi de suite, comme ça, et qui les fait asseoir sur ses genoux, et leur donne un enseignement sur le Seigneur Jésus-Christ...

248      Tenez, l’autre jour, je parlais avec une mère au téléphone. Et cette mère a dit: «Oh, Frère Billy, a-t-elle dit, mon pauvre garçon a des ennuis.» Elle a dit: «Oh, qu’il a des ennuis !»

249      J’ai dit: «Oui, je suis au courant, chère soeur.» Et elle a dit: «Peut-être qu’il a tort. Je ne sais pas.» Elle a dit: «L’un dit ceci, l’autre dit cela. Je ne sais pas. Mais, a-t-elle dit, peu importe qu’il ait tort ou raison, je l’aime.» Voilà ! «Je l’aime.»

250      Il a dit à sa mère, il a dit: «J’ai été tellement trompé par ceci et cela.» Il a dit: «Maman, je crois que tu es la seule chérie que j’ai en réalité ; une femme qui m’est fidèle, qui reste à mes côtés.» Voilà l’amour d’une mère. Voilà une vraie mère, qui va entourer son bébé de ses bras, peu importe qu’il ait raison ou tort, elle va vers lui sans hésiter. Et si Dieu... Si une mère peut penser ça de son bébé, à combien plus forte raison Dieu pensera-t-Il cela des Siens ! Vous voyez? Restez carrément attachés à Lui. Marchez droit...

251      Et maintenant, je vais vous parler rapidement d’une autre mère de la Bible, avant de terminer. Il y a eu une mère du nom d’Hérodias. Elle, elle a enseigné à sa fille la danse à claquettes. Elle voulait qu’elle soit populaire. Et celle-ci a dansé devant le roi, et elle a exigé la tête de Jean-Baptiste. L’histoire nous rapporte que soixante-dix des descendants de cette demoiselle qui a dansé devant... La fille d’Hérodias qui a dansé devant Hérode ; soixante-dix de ses descendants sont morts soit des prostituées, soit pendus.

252      Une mère a enseigné à son enfant les choses du monde ; l’autre mère a enseigné au sien les choses de Dieu. L’un est devenu un grand leader, un conquérant, immortel parmi les hommes aujourd’hui ; et l’autre, c’est une débauchée, elle est en enfer, et elle en a entraîné des milliers et des milliers avec elle. Vous voyez ce que je veux dire? «Elève l’enfant selon la voie qu’il doit suivre.»

253      Et je compatis certainement avec vous, pauvres mères qui êtes assises ici, portant sur vous des roses blanches. Il existe un Ciel où cette mère est partie aujourd’hui, là où une bonne mère à l’ancienne mode, qui a vécu pour Dieu, est probablement allée, de l’autre côté du voile. Elle attend votre arrivée. C’est juste.

254      Vous qui avez sur vous des roses rouges, là, je vous respecte et je vous honore. Si vous voulez faire quelque chose pour votre mère, faites-le trois cent soixante-cinq jours par an. Allez chez elle, et priez, et vivez pour Dieu. C’est ça qu’il faut faire. Et élevez vos enfants. Et quand vos enfants auront grandi, ils vous diront «bienheureuse», après que vous, vous serez passée de l’autre côté du voile. C’est ça le vrai esprit de maternité, le vrai esprit de la fête des Mères. La fête des Mères, c’est trois cent soixante-cinq jours par an.

255      Aujourd’hui, c’est le jour où les gens vendent des fleurs et offrent des cadeaux. C’est ce que le monde fait. Si ça continue, si le monde subsiste encore dans vingt ans, ils vont avoir la fête des fils, et la fête des filles, et la fête des cousins, et la fête des oncles, et toutes ces choses comme cela, rien que pour entraîner le monde dans une fascination commerciale. C’est bien là qu’il se dirige, droit en enfer, aussi vite que possible, vers la destruction. Mais quant à vous, ma prière, c’est que Dieu vous bénisse. Prions.

256      Notre Bienveillant Père céleste, alors que ce matin nous remontons en pensée et revoyons, autrefois là-bas, il y a des centaines d’années, le moment où Josaphat s’est tenu là aux côtés du roi Achab... Et au fond de son coeur, bien qu’il avait fait une erreur, il y avait un petit esprit qui avait encore quelque chose de Dieu, et qui lui parlait, disant: «Ça cloche. Ça cloche. Ce n’est pas propre. Ce n’est pas saint. Le prophète a dit que ces choses ne pourraient pas continuer comme ceci.» Et le petit Feu de Dieu l’a réveillé.

257      Et puis, Tu avais quelqu’un là pour répondre à ce petit Feu ; c’était Michée, le vrai prophète de Dieu. Bien qu’il se soit peut-être présenté là en haillon, bien qu’il se soit peut-être présenté là, méprisé, et que tous le regardaient comme une meute de loups regardant un agneau. Mais il a dit la vérité, même s’il devait être giflé, même s’il devait être jeté en prison et être nourri du pain et de l’eau d’affliction. Mais cependant, les paroles qu’il avait prononcées se sont accomplies, car Tu étais avec lui.

258      Ô Dieu, accorde, aujourd’hui... et nous regardons dans cette Bible. Nous regardons les livres de l’église, les décalogues, et tout, des églises, leurs rites, et nous les voyons qui font ceci, cela... Mais examinons cette vraie Parole ici, et voyons ce qu’Elle dit. «Sans la sanctification, personne ne verra le Seigneur. Recherchez la paix, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur. Celui qui aime le monde ou les choses du monde, l’amour de Dieu n’est pas en lui.»

259      «Dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Les hommes seront égoïstes, hautains, fanfarons.» Oh! ces grandes choses arrivent, Seigneur! «Emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu ; enseignant aux gens des préceptes de–d’hommes, au lieu des commandements de Dieu ; ayant l’apparence de la piété, et reniant la Puissance du Saint-Esprit», qui fait qu’un homme soit rempli de l’Esprit, qu’il se réjouisse, que les larmes coulent de ses yeux, qu’il aille prier pour les malades, qu’il parle en langues, interprète, et prophétise. L’Esprit de Dieu, du Dieu vivant, ils L’ont tout simplement retiré, pour se confier en une loge quelconque, ou quelque chose comme ça, «ayant l’apparence de la piété, et reniant ce qui en fait la force».

260      Ô Dieu, puisse ce petit auditoire, aujourd’hui, se réveiller rapidement, tout de suite, avant que le temps de la fin ne vienne les surprendre dans cet état-là. Puissions-nous être... nous renouveler, comme la Bible le dit: «Levez-vous et secouez-vous. Et demandez quelle est la voie ancienne, qui est la bonne voie ; et quand vous la trouverez, marchez-y.» Ô Dieu, accorde-nous de trouver la voie ancienne, rugueuse, où nous pourrons encore nous tenir ensemble, par centaines, joindre nos mains et chanter.

     Je prendrai le chemin avec le petit nombre des méprisés qui suivent le Seigneur,

     J’ai commencé à marcher avec Jésus, et j’irai jusqu’au bout.

261      Ô Dieu, aide-nous à vivre comme cela, et être comme cela ! Bénis toutes ces chères mères qui sont assises ici, Seigneur ; sachant qu’elles sont elles-mêmes des mères, elles ont des roses blanches épinglées sur leurs manteaux ce matin, en mémoire d’une chère vieille maman qui est partie de l’autre côté. Ô Maître de la Vie, bénis-les, Seigneur. Et qu’elles soient elles aussi, bienheureuses, et que les souvenirs qu’elles laisseront à leurs enfants soient comme ceux que leurs mères leur ont laissés, si elles s’en sont allées de l’autre côté du voile, dans un Ciel glorieux. Accorde-le, Seigneur.

262      Et un matin, quand la vie quittera nos veines, et que le souffle nous quittera, le voile s’ouvrira ; elle viendra peut-être au bord du Jourdain, pour nous aider à traverser. Oh ! en ce jour glorieux quand, nous poserons les pieds là de l’autre côté où il n’y aura pas... L’air ne sera pas vicié à cause de la fumée de cigarette. Il n’y aura pas du tout d’ivrogne dans la rue. Il n’y aura pas du tout de prostituée. Il n’y aura pas du tout de péché. Il n’y aura rien de semblable. Mais, dans la glorieuse éternité, nous vivrons en paix avec notre Seigneur Jésus-Christ et avec nos enfants. Et, oh, quel jour merveilleux !

263      Ô Père, au milieu de ces grandes ténèbres, pendant que le combat et le diable envahissent les pays, envahissent les chaires, envahissent les églises, envahissent les peuples, envahissent le monde des affaires, et envahissent les villes, les écoles, et les foyers, ô Dieu, aide-nous à tenir ferme, à dégainer rapidement l’épée, et à combattre pour Dieu, comme Moïse et les–et les Lévites l’ont fait là-bas, quand le péché était dans le camp. Aide-nous, Seigneur.

264      Pardonne-nous maintenant, et bénis-nous. Et garde-nous humbles ; brise-nous, Seigneur. Ô Dieu, Tu as dit: «Celui qui va, semant avec larmes, reviendra certainement dans l’allégresse, quand il portera ses gerbes.» Ô Dieu, brise-nous en morceaux. Façonne-nous à nouveau, Seigneur. Nous nous éloignons trop du chemin.

265      Je suis moi-même, Seigneur... j’en arrive au point où je me demande combien de personnes vont assister à ma réunion. Ô Dieu, je veux que Toi, Tu y assistes. Viens, Seigneur ! Ô Christ, viens, Seigneur ! Brise-moi ; façonne-moi de nouveau. Ô Seigneur, ne me laisse jamais recevoir ces choses dans ma pensée. Ô Dieu, garde-moi de ces choses !

266      Aide-moi, Seigneur, à prêcher, comme je le disais tout à l’heure, comme un homme qui se meurt, à des hommes qui se meurent, sachant que nous devrons tous affronter l’éternité. Nous devrons nous tenir devant Toi, alors que Tu prendras une attitude sévère, que Tu n’auras pas de miséricorde, que Tu Te tiendras là, sans miséricorde ; quand Tu Te tiendras là, en colère, pour amener le jugement sur les nations et les gens qui auront rejeté et dédaigné l’amour de Ton Fils.

267      Ô Dieu, que je reçoive Sa miséricorde aujourd’hui, afin que ce jour-là je puisse me tenir là avec assurance. Qu’après les pleurs, Tu effaces tout ça pour le transformer en joie, à ce moment-là, quand Tu diras: «Entre dans les joies du Seigneur, qui ont été préparées pour toi dès la fondation du monde.» Ô Dieu, sois avec nous maintenant, et aide-nous, nous prions au Nom de Jésus. Amen.

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