Les Dons

Date: 56-1207 | La durée est de: 1 heure et 33 minutes | La traduction: Shp
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1          Vous pouvez vous asseoir, si vous voulez, dans un instant. Bonsoir, mes amis. Je suis heureux d’être ici ce soir pour vous saluer de nouveau dans le Nom de notre très Aimable Seigneur ressuscité, qui est dans la gloire de Sa résurrection, et qui est ici ce soir pour nous bénir. Je suis très heureux d’être ici et d’avoir ce privilège.

            Mon fils venait de me dire, il y a quelques instants, pendant que nous étions là dans le bureau, attendant d’entrer dans la salle, quand les gens se sont mis à chanter Crois seulement, il s’est tourné vers moi, et j’étais en train de prier. J’ai levé les yeux, et il a dit: «Papa, combien de fois ce cantique t’a-t-il appelé à monter sur l’estrade?» Des milliers de fois à travers le monde, dans toutes les différentes sortes de langues.

            J’ai entendu les autochtones d’Afrique le dire, le chanter tous dans environ seize différents dialectes, tous à la fois chanter Crois seulement. Et on les rassemblait, on les gardait séparés par une barrière à cause des guerres tribales–tribales. Et cependant ils ont tous ensemble chanté Crois seulement. Et quel merveilleux...

            J’ai dit: «Oui, un glorieux jour, si je pars avant que Jésus revienne, et pendant qu’on sera en train de m’enterrer, ils vont chanter Crois seulement. Si vous voyez cela dans le journal ou quelque chose d’autre, que vous entendez cela à la radio ou quoi que ce soit, si quelqu’un vous le dit, arrêtez-vous une minute et pensez à ce cantique: Crois seulement.

            En effet, je crois qu’un jour je sortirai de là, aussi sûr que–que je vais y entrer.

2          Quelqu’un a dit, il n’y a pas longtemps, il m’a dit, il a dit: «Frère Branham, j’aimerais vous parler d’une police d’assurance.» Eh bien, l’assurance c’est bien. Je n’ai rien contre cela, mais je ne me préoccupe pas de ce type d’assurance.

            Et ainsi cet agent semblait penser que j’ai un peu perdu la tête à ce sujet. Mais, peut-être que c’est le cas, mais j’avais été floué, mon père avait été floué une fois par une compagnie d’assurance. On lui avait vendu un capital différé de vingt ans, et il était censé payer autant à un certain moment. Le moment venu, c’était censé valoir cinq cents dollars et il avait mal lu cela. Ça faisait un total d’un dollar cinquante cents.

            Et je n’ai jamais souscrit à une assurance. Ainsi donc, ayant vu comment mon vieux papa a dû travailler pour cela et ensuite être comme cela...?.. mon frère et moi. Et je–et j’ai dit... Un de mes amis a dit: «Eh bien, Billy, j’aimerais te vendre une assurance.»

            J’ai dit: «Oh ! Wilmer, je n’en ai pas besoin.» J’ai dit: «J’ai une assurance.»

            «Oh ! a-t-il dit, c’est vrai?»

            J’ai dit: «Oui, j’ai une assurance.»

            Et un–il a dit heu... ma femme m’a regardé comme pour dire: «Tu racontes des histoires?»

            Et j’ai dit: «Non, j’ai l’assurance.»

            Il a dit: «Quelle assurance as-tu, Billy?»

            J’ai dit: «Assurance bénie, Jésus est mien.»

            Et alors, il a dit: «Eh bien, c’est très bien, Billy, mais ce n’est pas cela qui t’amènera au cimetière.»

            J’ai dit: «Cela m’en fera sortir.» C’est ce que je désire...?... Je ne me soucie pas de comment y entrer, mon problème c’est comment en sortir. Alors j’aimerais en avoir une qui me fera entrer là au lieu de–ou plutôt qui me fera sortir de là au lieu de celle qui m’y fera entrer.

L’assurance bénie, Jésus est mien.
Oh ! quel avant-goût de la gloire divine !
Un héritier du salut, acquis de Dieu,
Né de Son Esprit et lavé dans Son Sang.

3          Quelle–quelle merveilleuse chose ! Eh bien, ce soir j’ai promis, par la grâce de Dieu, de vous laisser sortir de bonne heure. Je suis... Vous savez, je ne prêche pas en me servant des notes. Je ne prémédite pas ce que je vais dire. C’est simplement l’inspiration. Et ce que je sens, je le dis tout simplement. Et aussi longtemps que cela continue à venir, je continue de parler. Ainsi je ne sais pas–je ne sais pas faire mieux.

            Et alors, je devais avoir pitié de ceux qui allaient travailler, toutefois, en faisant les choses. Mes frères et soeurs, j’ai vraiment honte de vous garder si longtemps, et ce n’est pas intentionnel. Mais je–je vous aime tout simplement, et je pense que vous êtes une très bonne et attentive assistance. Et c’est un plaisir pour tout ministre de prêcher à une assistance comme celle que nous avons ici chaque soir.

            Et je–j’apprécie cela. Et je ne dis pas cela pour vous flatter. Je–je le dis parce que c’est la vérité. Et si ce n’était pas la vérité, alors je ne dirais rien du tout, je continuerais donc tout simplement. Mais, oui, je pense que je préférerais vous donner un–un petit bouton de rose maintenant, plutôt que toute une couronne après votre mort. Vous voyez? Alors ce serait mieux de le faire maintenant même. Et ça a été un plaisir.

4          J’ai été un peu nerveux, parce que je... depuis que je suis ici et que je n’ai pas pu apporter mon sujet et ainsi de suite et prêcher comme je le devais. Et j’ai commencé quelque chose. Depuis longtemps mes réunions vont toujours mal. C’est ce que j’ai constaté.

            Alors j’ai demandé au Père de m’aider, et j’ai vu mon courrier diminuer, allant de mille cinq cents lettres par jour à presque quinze lettres par jour, parce que personne ne s’intéressait à moi. J’étais parti quelque part et j’ai attendu que le Seigneur me parle d’un mouvement avant que cela ait commencé. Et ce n’était donc pas un acte de foi, il était simplement question d’attendre, d’attendre et d’attendre.

            Et le Seigneur m’avait en quelque sorte examiné là-dessus, alors je me suis proposé à ce moment-là, s’Il voulait bien m’aider, d’aller faire quelque chose d’autre. Et dès que vous commencez à faire quelque chose pour Dieu, alors attendez-vous à ce que toutes les armes de l’enfer soient braquées sur vous. Voyez?

5          Et j’étais victime d’une intoxication alimentaire l’autre soir, et j’ai failli y passer. Je suis très faible et très nerveux depuis que je suis ici. Mais vous... le Seigneur a été bon envers moi. Je me sens mieux, et je m’en suis en quelque sorte tiré maintenant. Et je ne prends que ce qui est mou ou quelque chose comme cela, parce que cela me dérange tout le temps. J’étais victime d’une intoxication alimentaire, et cela s’est répandu partout dans mon corps, et–et tout.

            Et je Lui ai tout simplement fait confiance, et Il m’est venu en aide. Et je réclame vos prières afin qu’Il continue... Ce n’est pas que je mérite de vivre, mais c’est à cause de l’Evangile que je désire vivre. C’est que lorsque ce moment viendra, je voudrais essayer de faire tout ce que je peux et y investir toute ma vie, et désormais... j’ai oublié les frères, et...

6          Mon secrétaire m’a appelé et il a dit: «Billy, ce n’est pas juste vis-à-vis des gens.» Il a dit: «Vous avez un ministère. Il y a–il y a des appels venant de quatre cents grandes villes de l’Amérique maintenant ici même sur mon bureau.» Et il a dit: «En plus, c’est pratiquement toutes les nations sous les cieux qui appellent. Et voilà que vous venez et repartez discrètement, et vous vous détournez de celui-ci et de celui-là juste pour faire des arrangements et laisser tomber. Personne ne sait où vous trouver.» Voyez?

            «Vous êtes là dans les bois ou très épuisé quelque part, ou vous êtes parti ici,» quelque chose comme cela, «mais n’allez-vous pas vous installer pour continuer?» Alors j’ai prié pour cela, et le Seigneur m’a fait comprendre que c’était juste. Alors Il a carrément commencé, et j’ai prié que Dieu m’aide, me donne de la force. Et je compte sur vous tous pour vos prières en ma faveur.

7          Maintenant, il y a quelques mouchoirs ici sur lesquels il faut prier. Et ce soir, j’ai essayé de prêcher, si seulement je pouvais le faire pendant un instant, vous parler d’un petit sujet, pour vous permettre de mieux vous familiariser avec le ministère.

            Demain matin c’est le petit déjeuner des Hommes d’Affaires Chrétiens. Et je pense que les femmes des ministres et que sais-je encore sont invités, tout celui qui aimerait venir est invité. Et je... La plupart d’entre vous les frères, peut-être, qui êtes membres de cette belle organisation de–des Hommes d’Affaires Chrétiens. Ils ont été très gentils envers moi. J’ai prêché pour eux partout. Ils ont été très gentils.

            Demos Shakarian, leur président, Miner Arganbright, le vice-président, et tant d’autres, et Tommy Nicholson en tant que rédacteur en chef de leur journal... Je suis toujours heureux de les aider parce que c’est en ordre.

8          Moi-même, lorsque j’étais baptiste et que je suis venu vers vous les gens du Plein Evangile, la première chose... Chaque dénomination voulait que je vienne adhérer à leur groupe. Je n’ai pas voulu le faire, parce que si vous le faites, la petite influence que je possède, cela la fait passer à une dénomination. J’ai essayé de me tenir juste à la brèche et de dire: «Nous sommes frères; tous, nous sommes frères.»

            Et j’aime voir toutes les églises unir leurs efforts pour le Seigneur Jésus-Christ. Et maintenant, c’est là le mobile que je poursuis: garder cela ainsi et me tenir juste à la brèche et n’adhérer à aucune dénomination, rester juste au milieu, afin que nous soyons des frères sans que nous ayons de différents sentiments, et dire: «Eh bien, c’est un presbytérien, ou c’est un baptiste, ou un pentecôtiste.» Je suis simplement votre frère. C’est tout.

            Et euh, ainsi, vos dénominations sont très bien; elles sont chouettes. Je–je les aime toutes. Mais ce n’est pas ça qui vous amène au Ciel. C’est Christ qui vous amène au Ciel, votre foi en Christ.

9          Ainsi donc, à propos de ces mouchoirs, le plus glorieux ministère que le Seigneur m’a donné c’est pratiquement concernant les mouchoirs. Oh ! je pourrais passer des heures à vous en parler. Et nous en envoyons des milliers par mois, dans le monde entier.

            Et je suis content de voir que vous croyez la Bible. Or, beaucoup de gens déversent... Un grand nombre de gens, plutôt, déversent de l’huile sur les malades et les oignent. C’est très bien. C’est bien. Tout ce que le Seigneur bénit, je suis pour cela. Mais si vous observez bien dans les Ecritures, ce n’est pas que les gens–Paul les avait oints. Les gens retiraient des mouchoirs et des linges qui avaient touché son corps, Actes 19.

            Bon, vous savez, je crois que Paul était un fondamentaliste. Je crois qu’il se basait vraiment sur les Ecritures pour tout ce qu’il faisait. Savez-vous où je pense qu’il a trouvé cela? Je pense qu’il a tiré cela de ce passage où Elie, lorsque la Sunamite est venue vers lui et qu’il s’est enquis au sujet de son enfant. Et Elie a dit à Guéhazi de prendre son bâton et d’aller le poser sur l’enfant. En effet, Elie savait que tout ce qu’il touchait était béni, et si la femme pouvait simplement croire cela de cette même manière.

            Alors je pense que c’est là que Paul a eu son Ecriture pour cette pratique de retirer des mouchoirs et des linges qui avaient touché son corps. Toutefois, ceux-ci sont des mouchoirs qui représentent des malades.

10        Avant d’aller plus loin, demandons au Seigneur de bénir ces derniers pour leur effort. Merci, frère.

            Maintenant, notre Bienveillant Père céleste, c’est un privilège ce soir, d’avoir–de T’appeler Père, de savoir que Père signifie appartenance. Et nous–nous T’aimons parce que nous T’appartenons, et nous ne nous appartenons pas. Car nous avons été rachetés à un prix, le prix du Sang du Seigneur Jésus.

            Et en cela, nous croyons en Toi et Te remercions pour ce pays chrétien où les portes sont encore ouvertes, et où l’Evangile peut être prêché avec la liberté d’expression et de pensée. Et nous T’en remercions.

            Et maintenant ce soir, ces gens ont le droit d’apporter ces mouchoirs comme des symboles de leur foi. Très loin là à travers le pays, peut-être dans un petit appartement, il y a un vieux papa aveugle ce soir. Ces mouchoirs vont lui parvenir, une mère va le porter à son enfant qui a une forte fièvre. Nous ne savons pas où cela ira, Père, mais Toi, Tu le sais; Et je Te prie de les bénir. Bénis les gens qui les ont apportés.

11        Et maintenant, nous avons appris dans les Ecritures qu’un jour lorsqu’Israël avait été coincé, ils essayaient de suivre Dieu, la glorieuse Colonne de Feu, qui les conduisit jusqu’au–au fleuve. Et ils étaient là avec leur conducteur, Moïse. Et ils étaient coincés, avec des montagnes, la mer, et l’armée de Pharaon qui venait à leur poursuite. Ils étaient pris au piège, la nature tremblait. Oh ! quelle scène ! Mais c’est à ce moment-là que Dieu aime entrer en scène.

            L’écrivain a dit: «Il regarda la mer Rouge à travers la Colonne de Feu, avec des yeux courroucés, parce qu’elle barrait au peuple la route vers la Terre promise.» Et la mer prit peur et recula; et les enfants de Dieu traversèrent à pied sec le lit de la mer en direction de la Terre promise.

            Dieu notre Père, ce soir, alors que nous envoyons ces mouchoirs–c’est un symbole de notre foi dans l’oeuvre achevée de Christ au Calvaire. Et nous Te remercions du fait que nous avons cette foi et que les gens ont la foi. Et maintenant, lorsque ces mouchoirs seront posés sur les corps malades, et qu’ils arriveront à destination, là où ils vont, nous Te prions de baisser le regard à travers le Sang du Seigneur Jésus, et que la maladie qui est dans le corps prenne peur lorsqu’elle verra ce symbole. Et que les gens soient libérés et s’emparent de la promesse que Dieu a déclarée dans Sa Parole: «Je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé.» Accorde-le, Père, car c’est dans ce but que nous les envoyons. Au Nom de Ton Fils bien-aimé, le Seigneur Jésus, nous le demandons. Amen.

12        Dans le passage de la Parole bénie du Seigneur Jésus ce soir... J’aime vraiment lire Sa Parole. Et dimanche après-midi j’ai un–un message spécial, si le Seigneur le permet. C’est un... J’aimerais parler dimanche après-midi là à l’académie de musique sur Pourquoi les gens n’arrivent-ils pas à conserver le Saint-Esprit? Voyez? Qu’est-il arrivé? Et pourquoi ne Le reçoivent-ils pas, et à quel moment doivent-ils Le recevoir? Et amenez ceux qui ne sont pas encore sauvés pour dimanche après-midi.

            Ce sera un message d’Evangile ordinaire pour dimanche après-midi. Ensuite, le dimanche soir, ce sera la clôture de la–cette partie de campagne. Je pense que c’est frère Hutchins qui va continuer.

            Et maintenant, aux frères ministres, vous qui êtes ici, et vous qui êtes dans votre... si vous voulez... Je suis un... j’espère revenir un de ces jours. Maintenant, frère Hutchins, la raison pour laquelle je suis ici dans cette église, c’est parce que frère Hutchins est un ami intime. Et pendant des années il a essayé de m’inviter à venir ici. Et je viens, non pas parce que je suis en train d’écarter quelqu’un d’autre, mais c’est juste par amour pour frère Hutchins. Et j’espère qu’un jour, vous mes frères, et vous les membres de ces églises, il se peut que votre pasteur ne soit pas ici ce soir ou à n’importe quel moment, transmettez-lui mon amour et ma considération, et qu’il sache qu’un jour j’espère retourner pour une grande réunion d’union, là où nous pourrons avoir... Ceci n’est qu’une introduction.

13        Et le dimanche, si–si vous le voulez, frères, annoncez cela dans votre église que ce sera le dimanche après-midi. Ainsi, d’habitude nous clôturons les réunions le dimanche soir. Et c’est afin que l’église puisse retourner lorsque les... à sa place lors de la grande campagne.

            Mais ce dimanche après-midi, si vous n’avez pas de programme, amenez vos amis pécheurs et amenez-les à la réunion, si vous le voulez. Je serais très content que vous veniez. Nous ferons tout notre possible pour les conduire à Christ. Maintenant ...

            Et demain matin c’est le petit déjeuner, venez tous, parce que j’aimerais présenter aux Hommes d’Affaires Chrétiens un petit drame pour le–qui conduira les gens à se rencontrer en Christ. J’aimerais que vous–ou plutôt Christ soit dans la réunion. Et maintenant, si vous le pouvez, venez.

14        Bon, dans l’Evangile de Saint Matthieu, au verset 24, du chapitre 12 [Matt. 12.42–N.D.T.], j’aimerais lire ceci pour avoir un–un contexte.

La reine du Midi se lèvera, au jour du jugement, avec cette génération et la condamnera, parce qu’elle vint des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, et voici, il y a ici plus que Salomon.

            Et que le Seigneur ajoute Ses bénédictions à la lecture de Sa Parole. Maintenant, combien aiment la Parole? L’aimez-vous de tout votre coeur? Oh ! c’est là que notre foi est ancrée: dans la Parole de Dieu. Et maintenant, la foi n’a pas d’autre lieu établi, où elle est ancrée, sinon dans la Parole du Seigneur. Et j’en suis très heureux.

            Vous voyez, vous ne pouvez pas être... La foi ne peut pas trouver un–un lieu de repos dans des pensées imaginaires de la théologie faite par l’homme. Cela doit trouver son lieu de repos dans le Rocher éternel de la Parole de Dieu. C’est là qu’elle est ancrée, parce que Dieu l’a dit. Il a dit: «Les cieux et la terre passeront, mais Ma Parole ne faillira jamais.» Ainsi nous avons l’assurance que Sa Parole ne faillit jamais.

15        Maintenant, nous allons parler des dons ce soir, et c’est la raison pour laquelle j’ai pris ce soir et de... dans ce but, afin que nous puissions un peu expliquer et prendre notre temps, en surveillant l’horloge et prendre notre temps, et vous expliquer ce que nous pensons des dons.

            Maintenant, tout d’abord, la Bible dit: «Les dons et les appels sont sans repentance.» C’est quelque chose que Dieu, par Sa grâce souveraine, a placé dans l’Eglise. Voyez? C’est Dieu Lui-même qui le fait. C’est une oeuvre et un acte de Dieu, et par Sa prescience Il prédestine ces choses à s’accomplir.

            Eh bien, c’est comme je le dis: «Dieu ne voulant pas qu’aucun périsse.» Mais bien au commencement Dieu savait qui serait sauvé et qui périrait. Sa prescience Lui permet de connaître cela, s’Il est le Dieu infini. Eh bien, Il–Il ne peut certainement pas... Il–Il ne veut pas que quelqu’un périsse, mais Il savait dès le commencement. Il connaissait chaque mouche, chaque puce, chaque personne qui vivrait sur la terre, Il les connaissait avant la fondation du monde, parce qu’Il est infini.

16        Et nous savons qu’Il est omniprésent, qu’Il est partout. Il couvre tout l’espace. Il est o-... omniscient, Il est la toute intelligence. Il est omnipotent: Il est la toute puissance. Et c’est là le genre de Dieu que nous servons. Il ne s’agit pas d’une certaine idole païenne; il s’agit du Seigneur Jésus-Christ ressuscité et vivant. Et le Saint-Esprit est l’Esprit du Seigneur Jésus qui couvrait toute la terre. Et Il peut être partout, Il connaît tout. Il possède toute sagesse et toute puissance. Quel Dieu merveilleux !

            Et de savoir que non pas–ce n’est pas juste quelque chose de fabriqué, ce n’est pas juste la théologie de quelqu’un, mais qu’Il vit avec nous, se manifeste, et confirme qu’Il est vivant. Oh ! ne devrions-nous pas être les gens les plus heureux du monde? Nos coeurs devraient battre la chamade.

17        Et étant donné que je voyage à travers le monde et vois les différentes nations avec leurs dieux, et leurs idoles, et ainsi de suite et toutes leurs philosophies, et j’ai donc compris que tout cela c’est de la folie... Il n’y en a pas un seul parmi eux, leurs fondateurs sont morts, ils gisent dans la tombe et ont disparu. Il n’y a qu’une seule religion qui peut prouver que son Conducteur vit et règne. Eh bien, on va vous lancer un défi si vous leur dites que vous possédez–que vous pouvez avoir la joie. Eux aussi ont la joie. Vous dites que vous pouvez pousser des cris, vous devriez les voir pousser des cris. Et vous pourrez dire combien vous êtes heureux. Vous devriez voir combien ces gens-là sont heureux.

            Mais notre Jésus vient sur scène et fait la même chose qu’Il avait faite lorsqu’Il était ici auparavant. Ainsi cela prouve qu’Il est vivant. Il n’est pas mort. Il est vivant à jamais.

18        Et n’ayez pas peur, Il est au... Peu importe le nombre de bombes atomiques qu’ils possèdent, le nombre de bombes à hydrogène, et combien ils parlent de telle et telle chose qui vont arriver, ne soyez pas effrayé; Dieu est au gouvernail. Il sait guider. Il sait comment cela finit. Donc nous n’avons rien à craindre, mais soyez simplement de petits enfants aimables, insouciants, qui lèvent les yeux vers le Père à chaque minute, et comptent sur Lui pour nous conduire, nous guider, et nous amener à notre destination par Sa grâce.

            Et en L’aimant de cette manière, vous ne ferez rien qui Lui fasse mal. Eh bien, s’il vous arrivait de faire quelque chose qui Lui fasse mal, oh ! toute la nuit, vos larmes chaudes de repentance couleraient sur vos joues. Parce que pour rien au monde vous n’aimeriez blesser votre Père. Voudriez-vous... Vous n’aimeriez pas blesser votre petit enfant, vous n’aimeriez pas le faire. Vous n’aimeriez pas blesser les sentiments de votre femme ou de votre mari. A combien plus forte raison votre Seigneur et votre Sauveur? Voudriez-vous, si vous L’aimez...

19        Si vous aimez votre femme, vous n’aimerez pas la blesser. Si vous aimez vos enfants, vous ne voudrez pas leur faire quelque chose de mal. Et qu’en est-il de votre Père céleste? Alors vous voyez: «Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, et quand j’aurais toute la connaissance et toute la sagesse, quand j’aurais la foi pour transporter des montagnes, si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien. (Voyez?) Les langues cesseront, la prophétie disparaîtra. Et la connaissance disparaîtra, la prophétie prendra fin, et toutes ces choses. Mais quand ce qui est parfait viendra, cela durera éternellement.»

Cher Agneau mourant, Ton précieux Sang,
Ne perdra jamais sa puissance,
Jusqu’à ce que toute l’Eglise rachetée de Dieu,
Soit sauvée, pour ne plus pécher. (Voyez-vous?)

Depuis que, par la foi, j’ai vu ce flot
Qui coule de Tes plaies,
L’amour rédempteur a été mon thème,
Et il le sera jusqu’à ma mort.

            Voilà–voilà mon thème, l’amour. La loi produit la crainte. La loi est négative; les oeuvres sont négatives. Mais l’amour est positif. Voyez? C’est tout à fait positif. Vous pouvez faire confiance à quelqu’un s’il vous aime, non pas parce qu’il vous craint, mais parce qu’il vous aime.

            Et c’est ainsi que je Lui fais confiance, parce que je suis certain qu’Il m’aime. Et c’est une affaire d’amour, et non pas une affaire d’oeuvres, ou de crainte, et si, et si, et si, et si... Il n’y a pas de «si» à cela. Dieu l’a fait, et c’est réglé. Alors je L’aime pour cela.

20        Eh bien, les dons et les appels sont sans repentance. Tout au travers des âges Dieu a été représenté sur terre par Ses prophètes, par Ses rois. Et cela a toujours été l’Esprit de Dieu. Si nous avions le temps ce soir de remonter jusqu’à Joseph par exemple, déterrer ces pépites et les polir. J’aime...

            Je suis un typologue, et je–j’aime prendre les vieux types. N’ayant pas d’instruction, alors je vais recourir à des types, parce que les types... Oh ! si je voyais les types... Si j’observais mon ombre, et que je ne m’étais jamais regardé, et que je voyais à quoi ressemble mon ombre, j’aurais une idée de ce à quoi je ressemble.

            Et c’est pour cela que tout l’Ancien Testament était une ombre du Nouveau Testament qui devait venir. Et si je vois comment Dieu a traité avec les hommes là-bas, je vois comment Dieu traitera avec les hommes ici. Et je vois quel genre de rétribution il y a eu pour la désobéissance, je sais ce que ça sera ici.

            Ainsi, toutes les choses anciennes étaient une ombre des choses nouvelles qui devaient venir. Et comme nous aimons retourner dans l’Ancien Testament et déterrer ces vieilles pépites, faire la prospection, vous savez, les déterrer, les polir, les examiner. Et chacune d’elles indiquera le Calvaire, l’oeuvre achevée. Tout dans l’ancien Testament indiquera l’oeuvre achevée du Seigneur Jésus au Calvaire.

21        Combien Joseph était un type parfait de Christ ! Combien Moïse était le type de Christ ! Moïse, le législateur, le sacrificateur... Combien Joseph était le prince de la prospérité. Tout ce qu’il faisait prospérait. Lorsqu’il était ici sur terre, on l’a jeté en prison, tout a prospéré; on l’a mis dans le palais de Pharaon, tout a prospéré. Où qu’il allât, il était le prince de la prospérité.

            Et lorsqu’Il reviendra dans Sa gloire, le désert fleurira comme une rose, et nous n’aurons plus de déserts, et tout prospérera dans le glorieux Millénium, lorsque le Prince de la prospérité viendra. Comme c’est merveilleux !

            Remarquez à quel point Joseph était aimé de son père, haï par ses frères, on l’a vendu pour pratiquement trente pièces d’argent, on l’a jeté dans une fosse pour qu’il meure, il a été élevé et il s’est assis à la droite de la plus grande ville commerciale du monde. Nul homme ne pouvait s’approcher de Pharaon sans passer par Joseph.

            Jésus fut vendu pour trente pièces d’argent par Ses frères, et Il fut élevé, et s’est assis à la Droite de Dieu, et nul ne peut venir au Père que par le Fils.

22        Et lorsque Joseph sortait, une proclamation était décrétée, les frères le précédaient, disant: «Fléchissez les genoux, Joseph arrive.» Oh ! chaque genou fléchira et chaque langue confessera le Seigneur Jésus-Christ. Soit vous le faites maintenant, soit vos oeuvres vous précéderont, quoi que ce soit. Un jour, il vous faudra fléchir le genou devant le Seigneur Jésus-Christ. Amen.

            Remarquez, comme c’est beau ! Combien en Moïse, le législateur, combien il était à la fois sacrificateur et législateur ! Et combien il conduisit le peuple. C’était Dieu en Joseph; c’était Dieu en Moïse.

            Considérez David lorsqu’il a été détrôné et rejeté de sa ville, et il a gravi le mont des oliviers, rejeté par son propre fils. Et son peuple l’avait rejeté. Et en gravissant la colline, il montait en pleurant, en tournant le regard sur Jérusalem, en train de pleurer. Qu’était-ce? C’était l’Esprit de Christ en Lui.

            Lorsque le Fils de David vint, quelque huit cents ans plus tard, Il s’assit sur la même colline, rejeté par les Siens, et Il pleura sur Jérusalem et dit: «Jérusalem, Jérusalem, combien de fois ai-Je–ai-Je voulu rôder sur toi comme une poule couve ses poussins, et tu ne l’as pas voulu.»

            Tout l’Ancien Testament n’était qu’une préfiguration du Nouveau Testament, des choses à venir.

23        Quelqu’un parlait... J’étais en Afrique il n’y a pas longtemps, ils ont un... très drôle. C’est un...?... chose en Amérique même sur le baptême. Ils baptisent trois fois et chaque groupe d’une manière différente. Un groupe baptise les gens trois fois en avant. Un autre groupe baptise trois fois vers l’arrière. Et un autre baptise une fois pour le Père, une fois pour le Fils et une fois pour le Saint-Esprit.

            Et lorsqu’ils font cela, ils introduisent tout simplement leur credo dans un credo païen. Cela n’existe pas. Voyez? Et puis, lorsqu’ils... Cela donne donc les maux de tête au Juif. Il dit: «Lequel d’entre eux est votre Dieu? Est-ce Dieu le Père qui est votre Dieu, est-ce Dieu le Fils, ou Dieu le Saint-Esprit?» Tout celui qui connaît Dieu, et qui connaît Sa Bible, sait que ces trois sont Un. Qu’il n’y a pas trois dieux, il n’y a qu’un seul Dieu manifesté en trois personnes. Autrement dit, c’est afin que celui qui peut-être ne le comprend pas très bien, comprenne. Ce sont trois offices du même Dieu. Dieu le Père est dans la forme d’une Lumière. Personne ne peut Le toucher. Il descend carrément, descend et entre dans le Fils. C’était Dieu le Fils, le même Dieu: «Mon Père est en Moi, c’est Lui qui fait les oeuvres.»

24        Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même. «Je suis venu de Dieu, a dit Christ, et Je retourne à Dieu.» C’est ce qu’Il a fait. C’est Dieu d’un bout à l’autre, seulement dans trois offices, la dispensation de la Paternité, de la Filiation et du Saint-Esprit. Tout c’est le même Dieu.

            Jésus a dit: «En ce jour-là, vous reconnaîtrez que Moi, Je suis dans le Père, que le Père est en Moi, et Moi en vous et vous en Moi.» C’est Dieu en nous qui vient virginalement dans un corps virginal, par une naissance virginale afin de frayer une voie pour l’effusion du Sang pour réconcilier beaucoup de frères à Lui-même. Dieu représenté dans la chair humaine...

25        Voyez-vous cela? Tenez, c’était Dieu en David, c’était Dieu en Joseph. C’était Dieu en Daniel. C’était Dieu dans une certaine proportion. C’était Dieu dans une certaine proportion. Mais lorsqu’Il est entré en Christ, Il est venu dans la plénitude de Son Etre. En Lui il y avait corporellement la plénitude de la Divinité. Tout l’Esprit de Dieu demeure en Lui.

            C’est comme ceci. Maintenant... Et pendant qu’Il se manifeste, celui-ci va se disputer avec celui-là, disant: «As-tu parlé en langues ou as-tu prophétisé? Si tu...» Eh bien, c’est là que les gens sont complètement embrouillés sur ces dons. Voyez?

            L’un d’eux dira: «Parce que tu ne fais pas ceci, tu n’as pas la chose; ou comme tu ne fais pas ceci, tu n’as pas la chose.» Eh bien, vous vous trompez à ce propos. Dieu est comme un gros diamant. Ecoutez, afin que vous puissiez vraiment comprendre ceci. Dieu est comme un gros diamant. Et tout diamant a une ébréchure, un diamant a des ébréchures, ce grand diamant. Et exposez-le à la lumière, et les grands rayons de lumière émanent de cela.

            Et ce sont là des messagers de Dieu, des dons. Tout cela renvoie au même Dieu. Le don de guérison, le don de prédication, le don de prophétie, tous les dons spirituels du corps sont simplement des rayons ou des reflets du même Dieu.

26        Voyez-vous le grand diamant? En effet, l’un a reçu la connaissance, l’autre la sagesse, l’autre le don de guérison, l’autre le don de prophétie, mais tous du même Esprit, le Grand Diamant. Et ces puissants rayons de lumière que nous voyons projetés dans ce sens et dans l’autre sens; tous proclament une chose: il existe un Dieu qui vit et règne. Amen.

            Et aussi longtemps que vous voyez ces choses en action, sachez que Dieu est toujours le même hier, aujourd’hui et éternellement. Et si je peux sortir... Je prêchais à l’église baptiste de Milltown, dans l’Indiana, et je rentrais chez moi la nuit. Un vieux rossignol se perchait par là, et il–il chantait.

            Et une nuit orageuse j’ai remarqué qu’il ne chantait pas autant qu’au cours d’une nuit éclairée par la lune. Alors je me suis mis à étudier le rossignol, j’ai fini par découvrir qu’il regarde en haut vers le ciel, et il observe. Et tant qu’il voit une étoile, il chante, parce qu’il est certain que le soleil est en train de briller quelque part. Oh ! la la ! quelle leçon nous pourrions tirer de là !

            Et aussi longtemps que vous voyez l’Esprit de Dieu opérer au travers d’un de ces petits rayons de lumière, il existe un Dieu qui vit et règne toujours. Le rossignol redresse la tête et chante à tue-tête lorsqu’il voit une étoile, parce qu’il doit observer l’étoile pour qu’elle le fasse chanter. Et il n’est donc pas étonnant que cela nous apporte la joie. Oh ! c’est un–c’est un puits qui bouillonne.

27        Lorsque j’étais garde-chasse dans l’Indiana, j’allais boire à un certain endroit. C’était une–une source, qui bouillonnait tout le temps. Je me disais que c’était la source la plus heureuse que j’eusse jamais vue de ma vie. Tout le temps et sans cesse elle bouillonnait.

            Alors, un jour je me suis assis à côté de cette source, et j’ai dit: «J’aimerais te parler, madame la source. Chaque fois que je viens ici, tu es si heureuse, tu sautilles, tu bouillonnes, tu te comportes de cette manière.» J’ai dit: «Est-ce peut-être parce que les–les animaux, les cerfs viennent boire de ton eau, c’est ce qui te rend heureuse?»

            Non, si elle pouvait parler, elle aurait dit: «Non.»

            J’ai dit: «Eh bien, peut-être c’est parce que, d’autres animaux peut-être boivent de ton eau?»

            «Non, ce n’est pas ce qui me fait bouillonner.»

            Eh bien, j’ai alors dit: «Peut-être tu ne cesse de bouillonner parce que quand moi je viens ici et tu...–c’est ce qui te fait bouillonner, parce que je bois de ton eau.»

            Elle aurait dit: «Non, ce n’est pas ça la raison.»

            Je dirais: «Eh bien, qu’est-ce qui te fait bouillonner, madame la source?»

            Si elle pouvait me répondre, elle dirait: «Eh bien, Monsieur Branham, ce n’est pas moi qui bouillonne, c’est quelque chose qui est derrière moi qui me pousse et qui me fait bouillonner.»

            Alors je pense que c’est ce qu’il en est de l’église qui est née de nouveau de l’Esprit de Dieu. Il ne s’agit pas tellement de bouillonner, c’est quelque chose là-dedans qui la fait bouillonner, qui la fait bouillonner jusque dans la Vie Eternelle; c’est la fontaine des eaux de la Vie, qui, chaque jour, sort fraîchement de la Fontaine inépuisable de Vie, Laquelle est Christ Jésus, en qui nous sommes plantés par le baptême de l’Esprit. Amen.

28        Maintenant, nous avons l’Esprit par ces dons, en portion. Mais Christ L’avait sans mesure. Nous L’avons avec mesure. A l’un est donnée la connaissance, à l’autre la sagesse.

            Dans l’Eglise, il y a cinq offices: les apôtres ou les missionnaires–c’est l’un ou l’autre, les deux signifient la même chose; ce terme signifie Un envoyé.–Et les apôtres, les prophètes, les docteurs, les évangélistes, et les pasteurs. C’est Dieu qui les établit dans l’Eglise. Mais ce n’est pas parce que l’un est un apôtre que le prophète pourrait dire: «Tu ne fais pas partie de l’Eglise.» Ou le pasteur à l’évangéliste et ainsi de suite. Mais ce sont tous de petits canaux de Dieu qui ont été placés dans l’Eglise pour le perfectionnement des saints.

            Et dans chaque corps local il y a douze... spirit-... neuf dons spirituels, dans 1 Corinthiens 12, neuf dons spirituels dans–dans chaque corps. Ils opèr-... opèrent séparément, mais ils proviennent du même Esprit.

            Maintenant... Mais en Christ il y avait la plénitude. Bon, si vous voyez ici un homme qui prophétise, et un autre qui est pasteur, un autre qui est évangéliste et un autre qui est docteur, eh bien, vous ne pouvez pas dire: Vous ne faites pas partie du corps», parce que c’est simplement l’un de ces rayons qui émanent de Dieu. Tous indiquent droit vers Dieu, ce grand Diamant principal. Ne l’oubliez pas.

29        Et maintenant, si les méthodistes tiennent un réveil et amènent des âmes au salut, et que vous soyez un baptiste, ne dites pas qu’ils n’ont pas de lumière là-bas, parce qu’ils sont une lumière exactement comme vous. Voyez-vous? C’est entièrement une lumière qui vient du grand Diamant de Dieu, l’Esprit, le Saint-Esprit, opérant, sauvant des âmes et les apprêtant pour la Venue du Seigneur.

            Bon, bon, en Christ habitait toute la plénitude de la Divinité corporellement. Il avait en Lui tout l’Esprit de Dieu. «Moi et Mon Père nous sommes Un.», a dit Jésus. C’est pour cela que les gens n’arrivaient pas à Le comprendre. Parfois Il pouvait dire quelque chose, et ça semblait comme s’Il se retournait pour dire quelque chose de différent. C’était Lui qui parlait, puis le Père parlait. Voyez-vous?

            Les gens étaient... Et même les disciples n’arrivaient pas à Le comprendre. Et ce n’est qu’à la fin qu’ils ont dit: «Voici maintenant Tu parles ouvertement. Maintenant, nous croyons par ceci que Tu sais toutes choses, que Tu n’as pas besoin que personne T’enseigne.»

            Jésus a dit: «Croyez-vous maintenant?» Après tout ce temps, ils n’arrivaient pas à obtenir la... Pourquoi? Parfois Il pouvait dire ceci et ensuite dire cela. C’était Lui et le Père qui parlaient.

30        Maintenant, remarquez attentivement. Eh bien, Dieu habitant en Christ se servait de Sa voix pour parler. Jésus a dit concernant Son miracle: «En vérité, en vérité, Je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de Lui-même, Il ne fait que ce qu’Il voit faire au Père, et le Fils le fait pareillement.» Est-ce juste? Saint Jean 5.19.

            Donc Il ne faisait rien par Lui-même. Aucun prophète n’a fait quoi que ce soit par lui-même, à moins que Dieu lui ait d’abord montré quoi faire. Quelle erreur Moïse avait-il commise lorsqu’il est allé sans vision de Dieu tuer l’Egyptien, pensant qu’il allait les libérer de ses mains? En effet, il pensait avoir suffisamment de foi et qu’il était capable de faire cela, étant donné qu’il avait été appelé à ce travail.

            Peu importe à quel point vous êtes appelé à ce travail, c’est Dieu qui doit vous conduire. Voyez? Il a failli malgré toute son instruction et toute sa conception militaire et sa formation en tant que grand leader égyptien. Mais cependant il a échoué, parce que Dieu avait un programme et nous devons travailler conformément au programme de Dieu. Peu importe ce que nous faisons, combien nous sommes intelligents, nous devons nous humilier et travailler conformément au programme de Dieu. Amen.

            Il a donc échoué, et Dieu a dû le garder quarante autres années pour l’instruire. Alors ce qu’il y avait, il devait s’oublier, et ce n’était pas lui qui devait agir, mais Dieu.

31        Maintenant remarquez, bien des fois les gens comprennent mal. Maintenant, je dois introduire ceci ici pour faire une comparaison avec quelque chose. Et j’espère que vous n’allez pas compr-... penser que c’est une comparaison charnelle, parce que ce n’est pas là mon intention dans chaque activité ou quelque chose que je fais ou que vous pourriez faire. Mais c’est afin que cela puisse augmenter votre foi pour croire que Jésus est ressuscité des morts, et qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement, et qu’Il se manifeste ici dans Son Eglise de la même manière qu’Il s’était manifesté lorsqu’Il était ici sur terre. Oh ! j’espère que vous comprenez.

            Maintenant, écoutez, en Lui habitait la plénitude. Il était Lui-même le Diamant. Remarquez, lorsque Dieu voulait se servir de Son don, Il a parlé au Seigneur Jésus au temps où Marie et Marthe étaient en difficulté, lorsque Lazare était tombé malade.

            Maintenant, souvenez-vous, alors qu’on doutait de Jésus, il est dit: «Il ne faisait rien jusqu’à ce que le Père Lui ait montré d’abord.» Retenez cela. Maintenant, ça c’est la Parole éternelle de Dieu. Et si Jésus avait dit quelque chose qui n’était pas vrai, alors Il n’était pas le Messie. Cela devait être établi comme étant la vérité.

32        Alors qu’un homme disait, il n’y a pas longtemps, qu’il croyait que le diable pouvait guérir, à cause de ce qu’il voyait, j’ai dit: «Jésus a dit qu’il ne pouvait pas guérir.» Alors cela règle la question. Si Satan peut chasser Satan, c’est que son royaume est divisé. Alors, si Jésus a dit qu’il ne peut pas guérir, c’est qu’il ne peut pas guérir; c’est réglé. Vous devez croire la Parole éternelle de Dieu. Peu importe de quoi cela a l’air, croyez la Parole de toute façon. Ne regardez pas aux circonstances.

            Que serait-il arrivé si Abraham avait regardé aux circonstances? Isaac ne serait jamais né. Mais Abraham appelait des choses qui n’étaient point comme si elles étaient. Et si nous sommes la postérité d’Abraham, nous avons la même sorte de foi à l’égard de la promesse de Dieu. Ces choses qui sont contraires à la promesse de Dieu, nous ne les voyons pas et nous ignorons leur existence. Amen.

33        Frère, c’est ça la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes: croire la Parole de Dieu, peu importe les circonstances. Elles n’ont rien à voir avec la chose.

            Abraham appelait ces choses... Et alors qu’il devenait vieux, il semblait que la promesse s’était de plus en plus éloignée. Abraham fut tout le temps fortifié, donnant gloire à Dieu, pour un miracle plus glorieux. Lorsque Dieu lui a dit qu’il allait avoir un enfant, j’imagine qu’il a apprêté des épingles et des couches et tout. Mais après le premier mois, rien ne s’est produit: «Comment te sens-tu, Sara?»

            «Aucun changement.»Il a dit: «Gloire à Dieu ! nous allons l’avoir de toute façon.» Dieu l’a dit. C’est réglé. Assurément. Le deuxième mois passa: «Comment te sens-tu, Sara?»«Aucun changement.»«Gloire ! nous allons l’avoir de toute façon.» La première année passa, aucun changement: «Alléluia ! nous allons l’avoir de toute façon.» Dix ans passèrent: «Gloire à Dieu ! nous allons l’avoir de toute façon.» Et il devenait de plus en plus vieux.

34        Vous... nous–nous prétendons être la postérité d’Abraham. Mais si Dieu ne vous répond pas juste comme cela, vous dites: «Eh bien, je pense que ça n’existe pas.» La postérité d’Abraham ! Honte à vous ! Accrochez-vous aux promesses de Dieu. Appelez mensonge toute autre chose. Gardez les promesses de Dieu...?.... C’est ça. Après qu’il eut accompli cent ans, il continuait de dire: «Nous allons l’avoir de toute façon.» Et il l’a eu. Assurément, parce que c’était la promesse de Dieu. C’est ce que fait la postérité d’Abraham. Et si nous sommes morts en Christ, nous devenons la postérité d’Abraham et nous sommes héritiers selon la promesse. Dans ce cas, quel genre d’esprit devrait être en vous? Je crains, mes amis, comme je l’ai dit à votre pasteur aujourd’hui, que les églises ne soient en train de recevoir l’esprit du pasteur au lieu de recevoir l’Esprit de Dieu. C’est juste. Nous n’avons pas besoin de l’esprit l’un de l’autre, on n’en a pas besoin. Nous avons besoin de l’Esprit de Dieu. C’est... Entrez dans une église et observez comment le pasteur se comporte. Et observez, l’assemblée fait de même.

35        C’est pour cela que... Vous savez, la Bible dit: «Je vous donnerai un esprit nouveau, et ensuite Je vous donnerai Mon Esprit.» Et bien des gens reçoivent cet esprit nouveau juste pour essayer de vivre correctement et agir correctement, et ils ne reçoivent jamais le Saint-Esprit, et ils essaient d’agir par le Saint-Esprit. Et c’est ainsi que vous avez des ennuis. C’est juste.

            L’esprit nouveau, c’est une vie nouvelle. Cela n’a rien... C’est bon, mais Dieu doit vous donner un esprit nouveau afin que nous puissions nous accorder avec Son Esprit. Le vieil esprit que vous aviez, vous ne pouviez pas vous accorder avec vous-même; avec l’Esprit de Dieu, n’en parlons pas. Ainsi Il vous donne un Esprit nouveau. Et vous voyez des gens...

            C’est pour cela, mes amis... Et ce que je fais en tant qu’évangéliste, j’essaie de rester dans la Parole, afin que vous obteniez l’Esprit de la Parole, qui n’est pas basé sur une certaine théologie faite par l’homme, mais sur l’AINSI DIT LE SEIGNEUR. Il me faut répondre là-bas de l’autre côté devant vous tous au jour du Jugement. Vous devez recevoir l’Esprit de Dieu.

36        Cet esprit d’Abraham, la postérité d’Abraham, qui est le Saint-Esprit, nous qui sommes morts en Christ, nous sommes la postérité d’Abraham et nous sommes héritiers selon la promesse.

            Nous avons le même genre de foi qu’Abraham avait, et tout ce qui est contraire à la Parole de Dieu, nous considérons cela comme si ça n’existait pas. Dieu a fait une promesse, je l’accepte. Ça règle la question. C’est tout.

            Peu importe ce que je ressens, à quoi cela ressemble, ou n’importe quoi d’autre, Dieu l’a dit et cela règle la question. Voilà les enfants d’Abraham, ce sont eux qui sont héritiers selon la promesse.

37        Maintenant, remarquez, lorsque Jésus était ici sur terre, Il a dit: «Je ne fais rien à moins que le Père Me le montre.» Il pouvait regarder dans toute l’assistance, et lorsque le Père Lui montrait quelqu’un, Il pouvait lui dire: «Ta perte de sang... Tu as touché Mon vêtement, la perte de sang s’est arrêtée.» Il pouvait faire ces choses.

            Quelqu’un pouvait se tenir devant Lui et s’approcher de Lui, et Il disait: «Eh bien, tu es un homme de bien. Tu es un homme honnête.»

            «Comment m’as-Tu connu, Rabbi?»

            «Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous l’arbre, Je t’ai vu en train de prier.»

            Dans le même chapitre, Pierre est venu, il s’est présenté devant Lui, Il a dit: «Eh bien, tu t’appelles Simon.»

            Il a dit: «Tu es le fils de–de Jonas.» Il a dit: «Je vais te donner un autre nom, et Je vais t’appeler Pierre.» Comment l’a-t-Il connu, d’où il est venu, qui il était? C’est le Père qui le Lui avait montré. C’est ce qu’Il a dit. Tout ce qu’Il faisait, c’est le Père qui Lui montrait.

38        Maintenant, observez, lorsque Dieu devait utiliser Son propre don, Il savait où cela se trouvait. Christ était le don de Dieu. Eh bien, je parle de Jésus, le corps, le Fils, maintenant. Et lorsqu’Il voulait utiliser Son propre don, Il L’a envoyé loin de Lazare. Et on a envoyé... Ils ont dit: «Viens prier pour Lazare.» Une famille qui était sortie de leur grande église orthodoxe pour suivre un–Celui qu’on traitait de fanatique, de saint exalté. Et c’est exactement ainsi qu’on Le traitait.

            Et tous les premiers chrétiens ont été traités d’hérétiques. C’est-à-dire des fous. Voyez? Ils étaient donc tous traités de cela, et ils étaient sortis de leur église pour Le suivre. Et Il vivait avec eux. Et ensuite, lorsqu’on L’a envoyé chercher pour venir prier pour ce bien-aimé qui était malade à mort, Il refusa de venir. Qu’auriez-vous fait si c’était votre pasteur? «Oh ! je vais me joindre aux méthodistes, c’est ce que je vais faire. Si les méthodistes font cela, j’irai chez les presbytériens.» Voilà pourquoi...

            Si vous avez un bon homme de Dieu, qui est un serviteur de Dieu, restez avec lui. Mais s’il n’est pas un serviteur de Dieu, débarrassez-vous de lui, cherchez quelqu’un qui est un serviteur de Dieu. C’est la seule manière d’y aller. Et ayez foi en votre pasteur. C’est vrai. Alors vous verrez les miracles de Dieu se produire, si vous avez foi en lui. Mais il ne peut vous aider que si vous avez foi en lui pour conduire...?...

39        Or, Lazare était mourant. On a de nouveau envoyé quelqu’un L’appeler, Jésus s’en allait tout simplement. Pourquoi? Il savait ce qui allait arriver. Puis lorsque l’accomplissement–fut accompli le nombre de jours que le Père Lui avait montré, alors Il a dit: «Je ne fais rien jusqu’à ce qu’Il Me le montre.»... Et ainsi lorsqu’Il a vu que ces jours furent accomplis, Il s’est retourné et Il a dit à Ses disciples: «Notre ami Lazare dort.»

            Eh bien, eux ont pensé que Lazare se reposait, ils ont dit: «Eh bien, il se porte bien.»

            Il a dit (Il a parlé leur langage.), Il a dit: «Il est mort. Et à cause de vous, Je me réjouis de ce que Je n’étais pas là.» En effet, ils L’auraient persuadé à prier pour lui et à faire la chose même que Dieu ne Lui avait pas dit de faire. Voyez?

            Dieu a dit: «Attends, maintenant par ici, jusqu’à ce qu’il soit mort et qu’il soit quatre jours dans la tombe. Et Tu reviendras ensuite pour le ressusciter des morts.» Et Jésus avait dû partir pour obéir au Père. Maintenant, croyez-vous cela? La Bible dit, Il a dit qu’Il ne faisait rien jusqu’à ce que le Père le Lui ait montré.» Et c’est ce qu’Il faisait à ce moment-là. Voyez-vous?

40        Et Il a vu alors, après que ces jours furent accomplis... Il savait que s’Il était resté là, les gens allaient continuer de dire: «Oh ! Jésus, Tu veux dire que Tu vas laisser Ton copain mourir comme cela? Les médecins l’ont abandonné.» Les historiens disent qu’il était mort d’hémorragie de poumons et ainsi de suite. Alors si–s’il est mort...

            «Oh ! Tu vas laisser Ton ami mourir? Et Tu veux dire que Tu ne vas même pas prier pour lui?»

            «Non, Je ne vais pas prier pour lui.» Voyez?

            Il a dit: «Je me réjouis, à cause de vous, de ce que Je n’étais pas là, mais Je vais le réveiller.» Observez-Le aller à la tombe. Lorsqu’Il s’est rendu à la tombe, Il a dit: «Père, Je Te remercie de ce que Tu M’as déjà exaucé. Mais c’est à cause de ceux qui se tiennent ici que Je le dis.» Il savait ce qui allait arriver. Lui et le Père en avaient parlé, Il le Lui avait montré parce qu’Il a dit qu’Il ne faisait rien avant que le Père le Lui ait montré.

            Il a dit: «Je prie juste pour un exemple. C’est à cause de ceux qui se tiennent ici que Je l’ai dit.» Ensuite Il a dit: «Lazare, sors !» Et un homme qui était mort depuis quatre jours s’est tenu debout et est revenu à la vie. Amen.

41        Une femme m’a dit, il n’y a pas longtemps, ça fait un an ou deux, elle a dit: «Révérend Branham, a-t-elle dit, vous vantez trop Jésus.»

            J’ai dit: «Oh ! non; non, non, je ne Le vante pas trop.»

            Elle a dit: «Si.» Elle a dit: «Vous vantez trop Jésus.» Elle a dit: «Vous essayez de faire de Lui Dieu.»

            J’ai dit: «Il était Dieu.»

            Elle a dit: «Si je vous prouve par la Bible qu’Il n’était qu’un homme, croirez-vous cela?»

            J’ai dit: «Si la Bible le dit.»

            «Eh bien, a-t-elle dit, je vais le prouver.» Elle a dit: «Dans Saint Jean, chapitre 11, lorsqu’Il s’est rendu à la tombe de Lazare, la Bible dit: ‘Il pleura.’»

            «Oh ! ai-je dit, quel rapport y a-t-il avec cela?»

            «Eh bien, a-t-elle dit, Il ne pouvait pas être Dieu et pleurer.»

            J’ai dit: «Vous ne voyez pas qui Il était. Il était à la fois Dieu et Homme.» Il était un Homme, en pleurant. Mais lorsqu’Il s’est tenu près de la tombe, qu’Il a redressé Sa petite silhouette, Il était le seul Homme qui pouvait dire: «Je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en Moi vivra, quand même il serait mort; et quiconque vit et croit en Moi ne mourra jamais.» C’est ce qu’Il a dit à Marthe: «Crois-tu cela?»

            Elle a dit: «Oui, Seigneur, je crois que Tu es le Fils de Dieu qui devait venir dans le monde.» Pensez à cet exemple. Elle avait raison de Lui faire des reproches. Mais lorsqu’elle a entendu...

42        Eh bien, Marthe était un peu lente, mais elle a montré là de quoi elle était réellement faite. Elle a couru droit jusqu’à Lui, elle a laissé tous les critiqueurs derrière, et elle a couru, elle s’est prosternée à Ses pieds. Eh bien, si c’était nous aujourd’hui, elle aurait dit: «Pasteur, j’aimerais te dire quelque chose. Pourquoi nous as-tu abandonnés pendant que nous étions dans cette condition? Eh bien, mon pauvre frère gît là depuis quatre jours.» Voyez? C’est pour cela que Dieu ne peut rien faire par des gens instruits; ils en savent trop. Voyez?

            Oh ! c’est vous qui faites que tout cela marche correctement. Vous savez où chaque chose doit être. Mais Marthe ne savait que courir jusqu’à Lui. Observez. Elle est tombée...?.. Lui, elle a dit: «Seigneur...» C’est ce qu’Il était, «Seigneur...» Amen. Je crois qu’elle avait lu l’histoire de la femme sunamite lorsque celle-ci était allée voir le prophète, elle savait que Dieu était dans ce prophète. Si jamais elle pouvait arriver auprès de ce prophète, elle saurait pourquoi son enfant meurt, ou plutôt son enfant était mort.

            C’est pour cela qu’elle a dit, lorsqu’elle est arrivée auprès du prophète, ce dernier a dit: «Dieu me l’a caché. Je ne sais pas pourquoi vous êtes dans la tristesse.» Il a dit: «Est-ce que tout va bien chez toi, avec ton mari ainsi que ton enfant?»

            La femme a dit: «Tout va bien.» Amen. J’aime cela. Elle était arrivée au point. Amen.

43        Marthe a dit: «Seigneur, si Tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.» Il a dit: «Ton frère ressuscitera.»

            Elle a dit: «Oui, Seigneur. Je sais qu’il ressuscitera au dernier jour.» Il était un bon garçon. Les Juifs croyaient dans la résurrection générale au dernier jour, particulièrement les pharisiens.

            Elle a dit: «Je sais qu’il ressuscitera au dernier jour.»

            Il a dit: «Je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en Moi vivra, quand même il serait mort.»

            Elle a dit: «Je sais que tout ce que... Il est mort et enterré. Il est en train de pourrir là dans la tombe. Il sent maintenant.» Mais elle a dit: «Je sais que maintenant même, tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu Te l’accordera.»

            Oh ! la la ! quelque chose doit arriver. «Maintenant même, Seigneur, maintenant même, quoi qu’il soit mort, quoi qu’il soit dans la tombe, quoi qu’il sente. Mais je sais que Tu es exactement ce que Tu as dit que Tu étais.» Voilà une âme pénitente devant le Créateur. Les roues tournent en harmonie. Quelque chose doit arriver. La foi dans la Parole l’avait libérée: «Maintenant même, Seigneur, tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu Te l’accordera.»

44        Peut-être que vous avez été à l’hôpital. Peut-être que le médecin dit que vous allez mourir. «Mais maintenant même, Seigneur...» Pouvez-vous Lui parler? Il est assis à la droite de Dieu, intercédant sur base de vos confessions. «Le médecin dit que je vais mourir, mais maintenant même, Seigneur, tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu Te l’accordera.»

            Vous direz: «On m’a dit que je ne verrai plus jamais. Je suis aveugle. Mais maintenant même, Seigneur, tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu Te l’accordera.» Il est le Souverain Sacrificateur de votre confession, Il est assis à la droite de Dieu, intercédant sur base de ce que vous professez. Et vous avez le droit de professer chaque bénédiction rédemptrice pour laquelle Il est mort. Car Il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, et par Ses meurtrissures nous avons été guéris.

            «Maintenant même, Seigneur, je ne me préoccupe pas de ce que dit le médecin, de ce que dit la science. Mais maintenant même, Seigneur, tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu Te l’accordera.» Croyez-vous cela? Maintenant même, tout ce que Tu lui demanderas, Il le fera. Quelque chose doit arriver.

45        Voilà un coeur plein de foi qui regardait cette belle jeune fille, les larmes lui coulant sur les joues et se mêlant à sa chevelure, elle a dit: «Maintenant même, Seigneur, tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu Te l’accordera.»

            Il a dit: «Où l’avez-vous enterré?» Amen.

            Il est allé à la tombe, en pleurant. C’est juste. Il était un Homme pendant qu’Il pleurait. Mais lorsqu’Il s’est adressé à un homme qui était mort depuis quatre jours, l’âme de ce dernier avait effectué un voyage de quatre jours. J’ignore où elle était, vous aussi. Mais peu importe l’endroit où elle était, la corruption a reconnu son Maître, et l’âme a reconnu son Créateur. Et un homme qui était mort depuis quatre jours s’est tenu debout et est revenu à la vie, ça c’était plus qu’un homme. C’était le Dieu des Cieux parlant par Son Fils.

46        Il était un Homme lorsqu’Il descendait de la montagne, affamé, Il a cherché sur un arbre pour trouver quelque chose à manger. Il était un Homme, lorsqu’Il était affamé. Mais lorsqu’Il prit cinq pains et deux morceaux de poisson et qu’Il nourrit cinq mille personnes, c’était plus qu’un homme. C’était Dieu parlant à travers cet Homme. Il était le grand Diamant.

            Il était un Homme lorsqu’il était couché là dans la barque ce soir-là, et la vertu L’avait quitté pour avoir guéri et prêché toute la journée, à tel point que dix mille démons de la mer avaient juré de Le noyer. Et cette vieille petite barque était ballottée comme un bouchon de liège là sur cette mer, les démons disaient: «Nous L’avons eu.» Et la barre s’est brisée, les voiles sont tombées, et les rames ont été emportées. Et ils L’ont réveillé. Il était un Homme alors qu’Il dormait. Mais lorsqu’Il a posé Son pied sur le bastingage, Il a levé les yeux et Il a dit: «Silence, tais-toi !», et que les vents et les vagues ont obéi, c’était plus qu’un homme qui parlait. C’était Dieu parlant par Son Fils. Il était Dieu.

47        Lorsqu’Il est mort au Calvaire, implorant miséricorde, Il était un Homme qui appelait au secours. Mais le matin de Pâques, lorsque les sceaux de la mort et de la tombe furent brisés, Il ressuscita; Il prouva qu’Il était Dieu.

            Il n’est pas étonnant qu’on dise:

Vivant, Il m’aima; mourant, Il me sauva;
Enseveli, Il emporta mes péchés au loin;
Ressuscitant, Il me justifia gratuitement à jamais;
Un jour Il reviendra–oh ! jour glorieux !

            Chaque homme ou chaque femme qui ait jamais accompli quelque chose d’important dans ce monde, ça a été des hommes et des femmes qui croyaient qu’Il était Dieu. Certainement. Interrogez le poète; interrogez le prophète; interrogez Abraham Lincoln; interrogez George Washington; interrogez la vieille aveugle Fanny Crosby: «Que représente-t-Il pour toi?»

            Elle a dit:

Ne m’oublie pas, ô Doux Sauveur,
Ecoute mon humble cri;
Pendant que Tu appelles les autres,
Ne m’oublie pas.

Toi la Fontaine de tout mon réconfort,
Tu es plus que la vie pour moi.
Qui d’autre ai-je sur terre
Ou au ciel à part Toi? Amen.

48        Le voilà. Il est Dieu. Il était Emmanuel, Dieu dans la Personne de Son Fils. Dieu ne pouvait pas utiliser Son don... Il ne se plaignait pas d’être affaibli lorsque Dieu utilisait Son don. Mais une petite femme juste après cela, juste avant cela, voulait utiliser le don de Dieu. Alors elle s’est assise, elle a dit: «Je crois qu’Il est Dieu. Je crois qu’Il est ce qu’Il déclare être: le Fils de Dieu.» Alors elle a dit: «Ça fait des années que j’ai cette perte de sang.»

            Cela faisait environ dix-huit ans, je crois, d’après les Ecritures. Si je ne me trompe pas là-dessus... douze ans. Ça faisait douze ans qu’elle avait cette perte de sang. Les médecins avaient échoué.

            Et les critiqueurs se tenaient là, et les pasteurs et les diacres se tenaient là ce matin-là. Et voici venir la petite femme, se faufilant là. «Tiens, tu veux me dire que tu vas devenir une sainte exaltée? Oh ! rentre.» Elle balaya cela d’un geste. Son coeur était résolu de rencontrer Jésus.

            Alors écartant tout ce qui était contraire, elle est arrivée là où Il se trouvait. Elle a touché Son vêtement, et elle s’est retournée, elle est rentrée. Jésus s’est arrêté, Il a dit: «Qui M’a touché?» Il a dit: «Je ne sais pas qui M’a touché.» Qu’était-ce?

            Dieu ne Lui avait rien montré. C’est juste. Mais c’est la foi de cette femme qui avait touché ce Don. Il a dit...

49        Mais Pierre L’a repris, il a dit: «C’est tout le monde qui Te touche.»

            Il a dit: «Mais Je suis devenu faible. La vertu M’a quitté, quelqu’un M’a touché.» Et Il a alors regardé autour de Lui, pour voir alors d’où provenait cette faiblesse, c’était un flot de–courant d’esprit qui avait repéré cette petite femme à l’endroit où elle était. Comme c’est réel ! «Ta foi t’a sauvée.»

            Maintenant, à vous qui ne croyez pas à la guérison divine, le mot grec utilisé là c’est Sozo, sauvé, physiquement sauvé. C’est le même mot chaque fois, cela est traduit par le même mot, Sozo, à la fois physiquement et spirituellement. Elle était sauvée de sa perte de sang. «Ta foi t’a sauvée.»

            Qu’était-ce? La femme, par sa foi, avait contacté Dieu au travers du Fils de Dieu, et avait tiré du Fils de Dieu son désir. C’était là une femme utilisant le don de Dieu.

            Sur l’estrade, quand Dieu, solennellement, donne une vision... Maintenant, vous avez dit là que dans ce cas-là, Il a dit: «Je me suis affaibli.» Mais combien c’était un miracle plus glorieux lorsque Dieu Lui-même utilisait Son don? Tenez ! C’est comme un...

50        Lorsque nous étions des gosses, nous allions au carnaval, c’était plutôt au cirque. Et, disons, par exemple, que j’étais un peu plus grand de taille que vous, et qu’il y avait un trou ici en haut; nous pouvions regarder à la dérobée à travers cela. Vous ne pourriez pas voir cela, bien que vous étiez plus fort que moi, Dieu nous a créés de différentes manières.

            Et peut-être que je pourrais me tenir sur la pointe des pieds, et ensuite m’accrocher au sommet de la clôture, et m’étirer très fortement. Et je suis un... Vous allez juste me poser quelques questions alors.

            «Frère Branham, comment se passent les choses là-bas? Comment peux-tu le dire à celui qui est ici dehors?» Eh bien, comme le dit l’Ecriture, vous savez, Jésus avait fait la même chose. Ce n’est pas moi, c’est Lui.

            Et si vous n’aviez pas la foi pour atteindre la chose et la recevoir, cela ne pourrait jamais arriver. Il s’agit de votre foi. Si jamais vous recevez quelque chose de Dieu, cela ne viendra jamais par un prédicateur ou un prêtre. Cela viendra par votre foi personnelle dans l’oeuvre achevée de Jésus-Christ au Calvaire.

            La guérison divine ne consiste pas à toucher un mat totémique, ou un clou, ou quelque chose d’autre. C’est la foi souveraine dans l’oeuvre achevée du Seigneur Jésus-Christ. Certainement, c’est Christ. C’est entièrement achevé. C’est votre foi.

51        Dieu accorde des choses après la prédication de Sa Parole, Il envoie des prédicateurs. Il établit des dons. Il ne veut pas que quelqu’un périsse. Il veut que vous prospériez. Il veut que vous soyez en bonne santé. Il est mort dans ce but-là, et Il veut que vous compreniez cela. Et Il fait tout ce qui existe, même jusqu’à apparaître Lui-même pour vous le prouver. Et cependant les gens s’assoient là et disent: «Eh bien, c’est de la télépathie. C’est la lecture de pensée. C’est du diable.»

            Et les Juifs avaient dit la même chose. Lorsqu’ils ont vu cela s’accomplir, ils ont dit... La femme au puits, Il lui a révélé ses péchés, ou les péchés qu’elle commettait. Lorsqu’Il a dit à Philippe là-bas qu’Il avait vu Nathanaël sous l’arbre, lorsqu’il–avant qu’il n’arrive là-bas.

            Les Juifs ont dit: «C’est Béelzébul.»

            Jésus a dit: «Je vous pardonne, mais lorsque le Saint-Esprit viendra et fera la même chose, si vous dites un seul mot contre Lui, cela ne vous sera jamais pardonné.» Il prophétisait que le Saint-Esprit allait venir, parce qu’Il allait ressusciter des morts, et Il est ici dans la forme du Saint-Esprit, le même Jésus.

52        «Vous ferez les choses que Je fais. Je serai avec vous, même en vous, jusqu’à la fin du monde.» Dieu est en vous. Votre foi regarde à Lui. Et Il possède des dons et tout dans l’église qui sont en contact avec cela. C’est pourquoi cela continue parfois de se produire à partir de l’estrade.

            Ce n’est pas moi, voyez? C’est ce qui est physique. C’est ce que vous, vous faites. Dieu manifeste un don, et cela montre un–un endroit où aller. Vous dites: «Vous allez...» C’est comme ici, il n’y a pas longtemps à Denver. Vous avez tous lu dans le journal les mystérieuses choses qui se sont produites dans la rue. J’étais là-bas. C’est ce que c’était. Voyez?

            Personne ne le savait, mais Lui m’avait simplement dit d’aller là-bas, et à plusieurs endroits. Mes disciples et tout le savent. S’Il me dit d’aller quelque part, de me tenir dans la rue à un moment donné, qu’il arrivera une certaine chose, cela arrivera exactement ainsi. Personne ne sait d’où cela vient, où cela–ce qu’il en est. Personne ne le sait. Je vais simplement de l’avant et je fais ce qu’Il me dit de faire.

            Eh bien, cela ne me dérange pas. Mais juste ici sur l’estrade, une seule vision ôte de vous la vie. Qu’est-ce? C’est vous.

53        Considérez le cas de Lazare. Il n’avait jamais dit: «Je me suis affaibli lorsque J’ai ressuscité Lazare.» Mais lorsqu’une femme a touché Son vêtement à cause d’une perte de sang, Il est devenu faible; lorsqu’un homme est ressuscité des morts, après qu’il était mort depuis quatre jours, Il n’était pas du tout affaibli. Quel était le problème? C’était Dieu qui utilisait Son don dans un cas, et une personne utilisait le don de Dieu dans l’autre cas. C’est ce qui fait cela. C’est pour cela qu’Il pouvait sentir cela. C’était la foi de la femme qui agissait et...

            C’est comme ici, Jésus était (oh !) toute l’eau de l’océan. Ce don, c’est juste une cuillérée de cette eau. Mais si c’est l’eau de l’océan, les mêmes éléments chimiques qui sont dans tout l’océan plein se trouvent dans cette cuillérée. Voyez-vous ce que je veux dire? La même qualité...

            A quoi cela sert-il? A exalter un certain homme d’une certaine église? Ça non. C’est pour exalter Jésus-Christ. Si cela est donné à un autre en dehors de Lui, Dieu vous fera rendre compte de cela au jour du Jugement. Je ne dirais pas qu’il faut un don, parce que les dons et les appels sont sans repentance.

54        Mais maintenant, remarquez. Eh bien, nous sommes au carnaval. Peut-être que j’étais... C’est nous tous ici maintenant; nous sommes au carnaval. Et peut-être que personne parmi vous ne voit des visions. Je ne sais pas. Peut-être que vous êtes–vous pourriez être quelque chose d’autre. En effet, nous formons tous un seul grand Corps.

            Il y a beaucoup de pasteurs assis ici, de bons prédicateurs. Moi, je ne sais pas prêcher. Je n’ai pas été appelé comme prédicateur. Eux peuvent enseigner. Moi, je ne suis pas un enseignant. Voyez? J’ai enseigné à une convention.

            Eh bien, je... peut-être ici, nous allons exposer cela de telle manière que vous allez le comprendre. Voici un–un homme qui se tient ici, il est court, fort. C’est comme ça qu’il est constitué. Il peut soulever un grand objet et partir avec. Moi, je suis de grande taille et je suis mince. Je n’arriverai pas à faire cela. Voyez?

            Mais Dieu l’a créé comme cela en fonction de son travail. Il m’a créé moi comme ceci en fonction de ce travail. Maintenant, nous allons essayer de regarder derrière le rideau du temps. Eh bien, peut-être que je suis celui qui pourrais faire cela. Maintenant, que vais-je faire? Je vais sauter très haut et m’accrocher. Et le gars de petite taille, lui n’arriverait pas à le faire, et moi, je ne pourrais pas soulever sa charge. Voyez-vous ce que je veux dire?

            Peut-être que vous prêchez, peut-être que vous êtes un pasteur, peut-être que vous êtes un docteur, peut-être que vous êtes un évangéliste. Vous ne voyez pas de visions. Moi, je vois des visions, mais je suis–je ne suis aucun de ces gens. Voyez? Mais Dieu a établi tous ces dons dans l’Eglise pour le perfectionnement du Corps. Maintenant, est-ce que vous me suivez?

55        Maintenant, je peux sauter au-dessus de tout le monde, parce que je suis le plus grand. Je m’accroche à cela... Maintenant, ici c’est sur l’estrade. Je m’étire très fort. Je regarde à travers un trou.

            «Que vois-tu, Frère Branham?»

            «Une girafe.» Ouf ! Oh ! la la ! cela m’épuise.

            «Oh ! des girafes?»

            «Oui, oui.»

            «Est-ce que tu vois autre chose, Frère Branham?»

            «Eh bien, non.»

            «Regarde encore.»

            Je saute très haut, je m’agrippe, puis je m’étire fortement.»

            «Que vois-tu?»

            «Je vois un–un chameau.» Ouf !

            «Que vois-tu d’autre, Frère Branham?»

            Oh ! la la ! voyez, eh bien, c’est ce que vous faites. Vous êtes en train de tirer. Vous avez un... Voici une personne sur l’estrade. Qu’est-ce? Nous nous tenons là. Je m’abandonne. Le Père... Voyez, je–je m’abandonne tout simplement.

            Et vous êtes assis là dans l’assistance, et vous dites: «Ô Dieu, permets qu’il me parle. Permets qu’il me parle. Je sais qu’il y a quelque chose qui cloche en moi. J’ignore ce que c’est, mais je sais où se situe mon problème. S’il me parle, je croirai cela. Je croirai que Tu es le même. S’il me connaît (Je sais donc que cet homme ne me connaît pas), alors je croirai que c’est Toi.»

            Qu’est-ce qui fait cela? Oui, la dame assise ici, elle a tel problème. Elle priait pour... Voyez-vous ce que je veux dire?

56        Mais alors, ça c’est dans la réunion. Mais lorsque je suis chez moi, voici deux jeunes gens qui avaient constitué une équipe du FBI pour venir me filer, afin de s’assurer que c’était vrai; ces deux jeunes gens sont assis juste ici. C’est juste. Demandez-leur ce qui est arrivé. Eh bien, il y a plus de visions chez moi qu’il y en a pendant les réunions. C’est alors que Dieu m’accorde Son don.

            Mais maintenant, alors que je me tiens ici, c’est vous qui utilisez Son don. Je m’abandonne tout simplement à cela, et c’est vous qui utilisez cela. Voyez-vous? Je m’abandonne simplement à l’Esprit. C’est pour cela que cette photo a été prise. C’est pour cela qu’elle est exposée à Washington DC, dans–dans le hall des–des... religieux ce soir.

            Le seul Etre surnaturel dont la photo a été scientifiquement confirmée. Ils ont tout un tas d’imitations, mais il y a là-dessus un document du FBI, de George J. Lacy. Il a dit: «La Lumière a frappé l’objectif. La Chose se trouvait là.» C’est tout.

57        Et Le voici juste ici maintenant. Voyez? Et maintenant la seule chose, lorsque je suis certain que c’est tout près, je m’abandonne simplement, et alors vous, vous–vous tirez. Voyez-vous ce que je veux dire? Mais maintenant pendant que Dieu... Disons donc que Dieu va utiliser Son don, je ramène cela au carnaval. Puis voici venir monsieur Loyal, qui dit: «Que se passe-t-il?»Je dis: «Eh bien, je regardais par-dessus la clôture.»Il dit: «Eh bien, tu es un homme de très grande taille, je vais simplement te soulever.» Alors à ce moment-là, quand il le fait, il me soulève carrément de ses mains comme ceci et par la nuque, et dit: «Tu vois, voici le–un–le carnaval qui vient dans ce sens, et là c’est tout ce cirque, et cela va passer par ici et sortir par là pour revenir. Je ne suis pas fatigué quand ça se déroule.» Il m’a montré toute la chose. Voyez? Je ne suis pas fatigué. C’est Lui qui m’a soulevé. A ce moment-là je sors de ce genre de visions; cela ne me dérange pas. Mais lorsque vous vous mettez à tirer, vous retirez la force. Voyez-vous ce que je veux dire? Me comprenez-vous maintenant?

58        Maintenant, c’est ce qu’a fait cette femme. C’est pour cela qu’Il s’est senti affaibli, la femme avait tiré de Dieu les choses qu’elle voulait recevoir de Christ. Maintenant, rapidement, nous allons arriver tout droit à notre but.

            Les dons et les appels sont placés dans l’Eglise pour exalter... et préparer un peuple. Maintenant, j’arrive à mon texte. Je m’en étais fort écarté, mais il me reste environ cinq minutes alors pour le texte. Maintenant, suivez très attentivement.

            Maintenant, Dieu avait donné un don au temps de Salomon. Et Salomon avait un don de sagesse. Il était intelligent par la sagesse de Dieu, ce n’était pas par sa propre sagesse, mais par celle de Dieu. C’est ce qu’il avait demandé à Dieu, et Dieu le lui a donné.

            Et si n’importe quel don de Dieu est reconnu comme étant la vérité... Et tout le monde qui allait là, découvrait ce que c’était, ce qu’on en rapportait et, oh ! ...?... Lisez 2 Chroniques, chapitre 9, lorsque vous rentrerez chez vous.

            Et puis, là très loin à Séba, la reine, une merveilleuse femme... Ecoutez attentivement maintenant. Tout le monde, peut-être, qui passait par là lui disait: «Tu devrais aller en Palestine, le Grand Dieu du Ciel...» Eh bien, elle n’était pas... Elle était une païenne.

59        «Eh bien, le Grand Dieu du Ciel a béni un homme et lui a accordé un don. Et il s’appelle Salomon. Tu devrais voir la puissance de son don de la part du Dieu d’Israël.» Ainsi, beaucoup de gens lui en parlaient, vous savez; la foi vient de quoi? De ce qu’on entend.

            Tout le monde passait. Lorsqu’un voyageur passait par Séba, eh bien, elle allait–eh bien, elle–elle en recevait les nouvelles. «Oh ! nous sommes passés par la Palestine. C’est glorieux ! Dieu a accordé un glorieux don là-bas.»

            Cela continua ainsi au point où la reine a dit: «Vous savez quoi? Je crois que j’irai voir cela moi-même.» Voilà ce qu’il faut faire.

            Ne restez pas au loin pour dire: «Je n’y crois pas.» Voyez-vous où se trouve son nom ce soir? Immortel, elle est sauvée. Mais ses actes (Comment?) vis-à-vis du don de Dieu... C’est pour cela que Marthe a obtenu que son frère, l’âme de son frère soit ramenée à la vie; c’étaient sa foi et ses actes vis-à-vis du Don de Dieu. C’est ainsi que cette femme avait été guérie de sa perte de sang. C’était sa foi vis-à-vis du Don de Dieu.

60        Et la reine de Séba, elle, a dit: «Eh bien, je me suis peut-être trompée, mais si tout ce que j’entends est la vérité, ça doit être merveilleux. Alors je vais aller.»

            Comprenez-vous ce que cette femme devait faire? Elle a probablement fait au moins trois mois dans le désert, une femme, pas dans une salle climatisée, mais assise sur un chameau. Comprenez-vous quel sacrifice c’était?

            Et ce soir, nous pouvons entendre parler du don de Dieu et nous ne voulons pas traverser la rue. Il n’est pas étonnant qu’il soit dit qu’elle se lèverait et condamnerait cette génération. Mais elle voulait savoir. Cela valait plus que la vie pour elle. Maintenant, quand elle a pris des richesses et–et des présents à offrir au don, si c’était vrai... Maintenant, cette petite femme s’est mise en route avec toutes ces richesses, ces aromates et ces talents d’or et tout, à offrir pour la cause de Dieu, si c’était vrai. Elle ne savait pas si c’était vrai. Elle avait simplement entendu parler. Ainsi la foi vient de ce qu’on entend. Alors elle s’est rendue à la réunion pour savoir. Considérez quel risque elle a dû prendre.

61        En ces jours-là ce désert était plein d’Ismaélites et de brigands. Eh bien, ils allaient mettre la petite garde en pièces et emporter tout cet or et toutes ces affaires. Mais si vous cherchez réellement Dieu, Dieu veillera à ce que vous y arriviez (Voyez? Vous y êtes.), si vous êtes sincère. Elle l’était. Elle a dit: «J’aimerais voir moi-même.» Alors la voici qui s’en va à bord d’une petite caravane, nuit après nuit, jour après jour, les peines du désert, les gémissements des chameaux, les plaintes des serviteurs, le soleil brûlant, le soleil de plomb, les rayons directs et chauds de ce soleil d’Arabie là dans ce... soleil d’Afrique vous brûle tout simplement.

            Et elle a chevauché, une reine, avec toute la splendeur. Elle ne s’est pas souciée du temps que cela allait lui prendre. Elle voulait voir elle-même. Oh ! si les gens des–des nations, lorsqu’ils entendent dire que Dieu a accompli quelque chose, si seulement ils venaient avec sincérité pour voir eux-mêmes ! Vous saisissez?

62        Maintenant, en arrivant, elle est venue auprès de Salomon. Elle n’est pas venue juste pour rester une seule soirée. Elle avait l’intention de voir la chose du début jusqu’à la fin. C’est ce qu’il faut faire. Restez avec la chose. Elle allait tester cela et examiner cela.

            Alors c’était finalement son tour. Et lorsqu’elle s’est tenue devant Salomon, il lui a révélé tout ce qu’elle avait dans son coeur. Comme c’est réel ! Le don de Dieu opère toujours parfaitement. Salomon lui a révélé ce qu’elle avait dans son coeur selon la–la Bible; il lui a parlé de toutes les questions qu’elle avait dans son coeur, Dieu opérant par Son don.

            Et lorsque la reine s’apprêtait à retourner, qu’a-t-elle dit? Lorsqu’elle a offert tous ces présents à Salomon, elle a dit: «Les choses que j’avais apprises étaient justes, et même que c’est plus glorieux que ce que j’avais déjà entendu.» Elle a dit: «Béni soit le Dieu de Salomon, qui lui a donné toute cette sagesse et toutes ces choses.»

63        Et Jésus, parce qu’elle a fait cela, étant une paysanne, elle est venue se réconcilier avec Dieu en voyant le don de Dieu opérer parfaitement, et qu’elle est devenue une croyante en Dieu, Jésus a dit: «Vous, bande d’hypocrites instruits, membres d’église, a-t-Il dit, elle se lèvera au jour du Jugement et vous condamnera, parce qu’elle est venue des extrémités du monde connu de ce temps-là pour voir la sagesse de Salomon, et cependant Je vous dis qu’il y a ici plus que Salomon.»

            Et je vous dis ce soir, frère et soeur, qu’au jour du Jugement, la reine de Séba condamnera les Etats-Unis d’Amérique. Elle condamnera ce soi-disant monde chrétien, parce que Dieu vous donne quelque chose de miraculeux.

            Et ces prétendus membres d’église se tiendront à l’écart et à cause des éloges personnels des hommes ou à cause de la dignité fabriquée par l’homme, des choses qu’ils se sont faites, ils vont critiquer le Saint-Esprit et les oeuvres du Saint-Esprit et traiter cela de fanatisme, et ils vont essayer de rejeter cela. Et les paroles mêmes qui ont été prononcées devant le Congrès aujourd’hui c’est: arrêter des réunions comme celles-ci.

            Voici la seule chose que je peux dire à ce sujet. Et je le dis en tant que serviteur de Dieu. Je dis ceci: «Ce n’est que de la pure jalousie.» C’est juste.

64        Lorsque Pierre, Jacques et Jean ont reçu la puissance, Jésus leur donna la puissance pour guérir les malades, chasser les démons, ressusciter les morts. Je peux vous montrer où Dieu a donné cette puissance à l’Eglise. Et vous qui ne croyez pas à la guérison divine ou aux miracles, montrez-moi là où Il a retiré cela de l’Eglise. Mais lorsqu’ils ont reçu cette...

            L’Eglise aujourd’hui n’a pas besoin de pouvoir. Elle a besoin de la foi pour faire opérer le pouvoir qu’elle possède. On vous a injecté trop de fluide de thanatopraxie au point que les jours des miracles sont passés et qu’il n’y a qu’une vieille morgue froide avec des glaçons–des glaçons spirituels pendant, avec une température de moins 90° [-32° C]... Et il y a là quelqu’un qui a un fluide de mort à vous injecter pour être sûr que vous êtes bel et bien mort...

65        On en est arrivé à un point où l’Esprit de Dieu a été attristé, et toute église qui renie le Surnaturel mourra aussi sûr que je me tiens à cette chaire. Celui qui vient à Dieu doit croire que Dieu existe et qu’Il est le Rémunérateur de ceux qui Le cherchent. Il est vivant. Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement dans chaque principe et chaque puissance, le Christ vivant... Lorsque ces disciples avaient reçu ce pouvoir, observez cela, cela se trouve simplement dans l’homme. Oh ! ils pensaient qu’ils avaient été honorés. Et ils sont carrément partis quelques jours plus tard, et ils se sont retrouvés impuissants devant un cas d’épilepsie. Ils n’ont pas réussi à chasser le démon. Et Jésus vint et Il leur dit: «Oh ! race incrédule, pendant combien de temps vous supporterai-Je? Amenez-le ici.» Oh ! frère, lorsqu’il s’est présenté devant ce vrai Joyau, Celui-ci a chassé de lui le démon. Et les disciples sont venus Le voir et ils ont dit: «Seigneur, as-Tu retiré Ta puissance?»Il n’a jamais dit: «Vous n’avez pas de puissance.»Ils ont dit: «Pourquoi n’y sommes-nous pas parvenus?»Il n’a jamais dit: «Eh bien, c’est parce que vous avez perdu la puissance.» Il a dit: «C’est à cause de votre incrédulité.»

66        Quelques jours plus tard, ils ont trouvé un homme qui chassait les démons et qui n’était pas un disciple. Et cet homme faisait du bon travail. Il en faisait vraiment. Il chassait les démons. Il s’était tenu là, Jésus avait dit: «Quiconque veut.»

            Lui a dit: «Ça c’est moi.» Et il est parti. Et il faisait du bon travail. C’est juste.

            Et ils étaient jaloux parce qu’eux n’arrivaient pas à le faire. Et ils ont dit à Jésus, ils ont dit: «Nous l’en avons empêché.»

            Il a dit: «Ne l’en empêchez pas, car celui qui n’est pas avec nous disperse. Il n’est personne qui, faisant un miracle en Mon Nom, puisse aussitôt parler en mal de Moi.» Et aujourd’hui, il n’y a que le jeu, l’enfantillage, la jalousie enfantine parmi les grandes églises qui ne veulent pas s’abaisser pour recevoir le baptême du Saint-Esprit et pratiquer la guérison divine et les puissances du Saint-Esprit dans les églises. Amen, c’est exactement le...?... C’est vrai.

67        Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est ressuscité des morts. Soit c’est la vérité, soit cette Bible est en erreur. Je sais que c’est la vérité. Il vit; Il n’est pas mort.

            Et s’Il ne se manifeste pas comme étant le même qu’aux jours d’autrefois, alors Il n’est pas vivant; en effet, Il a promis: «Vous ferez aussi les oeuvres que Je fais. Vous en ferez même davantage parce que Je m’en vais au Père.»

            Et le monde possède la Bible, il lit la Bible, et dit: «Vous les docteurs, manifestez cela, et nous croirons qu’Il est ressuscité.» Jusqu’à ce jour, les mahométans sont exactement comme les autres, Bouddha et les autres. Mais grâces soient rendues à Dieu, Jésus vit. Il est ressuscité des morts. Et ce n’est pas de la fiction. Ce n’est pas de la théologie faite par l’homme, fabriquée chez soi par l’homme.

68        Ces gens qui disent que les jours des miracles sont passés, leur argument est moins consistant qu’un bouillon à base de l’ombre d’un poulet mort de faim. Ils n’ont rien sur quoi s’appuyer ni une Ecriture sur laquelle s’appuyer.

            Tout homme capable de prêcher quelque chose contre le péché doit reconnaître que la maladie est un attribut du péché, il est tenu de le reconnaître. Amen. Je le dis du fond de mon coeur. Vous ne pourrez pas traiter du péché sans traiter de ses attributs.

            Si un serpent avait sa... si un gros animal avait sa patte posée sur votre côté, il ne serait pas nécessaire de lui couper la patte. Frappez-le simplement à la tête, cela va régler l’affaire pour la patte.

            Et lorsque Christ est mort pour le péché, Il a frappé à la tête le péché et tout ce qui accompagnait le péché, même la mort elle-même. Et nous ne sommes pas morts, mais nous sommes vivants. «Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, quand même il serait mort, cependant il vivra; et quiconque vit et croit en Moi ne mourra jamais.»

            Il a conquis la mort, le séjour des morts, la tombe. Paul a dit lorsqu’il est arrivé devant la tombe: «Ô mort, où est ton aiguillon? Ô tombe, où est ta victoire? Mais grâces soient rendues à Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ.» Il est vivant.

69        Le monde a faim, mais la chaire est faible. Nous avons les meilleurs médecins que nous ayons jamais eus. Nous avons les meilleurs hôpitaux que nous ayons jamais eus. Nous avons les meilleurs médicaments que nous ayons jamais utilisés, et nous avons plus de maladies que nous n’en avons jamais eues. Pourquoi? Nous avons de pires chaires, les plus faibles que nous ayons jamais eues, bien que nous ayons les meilleures églises et les hommes les mieux instruits que nous ayons jamais eus. Mais nous avons les églises les plus faibles que nous ayons jamais eues. Nous avons plus de péché que le monde n’ait jamais connu, l’incrédulité. Qu’est-ce que le péché, si ce n’est l’incrédulité?

            «Celui qui ne croit pas est déjà condamné.» C’est juste. Voilà votre péché. Ce n’est pas le fait de fumer, de boire; ça ce sont les attributs de l’incrédulité. Mais vous êtes un pécheur parce que vous ne croyez pas.

70        Lorsque Jésus posa la question, Il demanda: «Quand Je reviendrai sur la terre...» Il n’a pas dit: «Trouverai-Je des églises? Trouverai-Je la sincérité? Trouverai-Je des docteurs? Trouverai-Je l’enseignement de la Bible? Trouverai-Je des gens faisant ceci?» Il a dit: «Trouverai-Je la foi?»

            Vous avez la puissance. Ce qu’il vous faut, c’est la foi. Côté position, sachez où vous êtes en Christ, puis abandonnez-vous. Alléluia ! Ne pensez pas que je suis fou...?... Si je le suis, laissez-moi tranquille. Je suis plus heureux dans cet état que je ne l’étais dans l’autre. C’est juste. Je ne suis pas fou. C’est vrai. Je sens tout simplement... je sais que mon Rédempteur est vivant. Je sais qu’Il est vivant. Oui. Oh ! je peux Le voir pendant qu’Il avance et marche.

            Je sais qu’Il est dans cette salle maintenant même. Je sais que Sa Présence, c’est «Là où deux ou trois sont assemblés... Je suis au milieu d’eux.»

71        Je ne crois pas que mon fils a distribué des... Je ne crois pas qu’ils ont distribué des cartes de prière aujourd’hui. Je lui ai dit de ne pas le faire, parce que j’allais prêcher. Mais je sens que le Saint-Esprit est tellement proche juste en ce moment. Je crois que nous allons quand même prier pour les malades. Je crois que nous allons le faire.

            Je L’ai vu venir à l’estrade me demander juste une minute, d’attendre une minute. Il n’est pas nécessaire que nous vous fassions monter ici muni d’une carte de prière. Restez là où vous êtes. Croyez la mission qui a été prêchée ce soir et le message qui a été prêché, et vous verrez Jésus-Christ se mouvoir sur la scène.

            Nous n’avons pas besoin de cartes de prière lorsque l’onction du Saint-Esprit est là. Il est là pour guérir. Il est là pour accorder tout ce à quoi il a été pourvu. C’est juste. Ecoutez.

72        Une fois, pendant que les gens prêchaient là-bas, Jésus allait à–était en route, après la résurrection. Deux personnes faisaient leur route vers un autre village appelé Emmaüs. Et là, sur leur chemin, Jésus est sorti carrément sur la route et Il a fait route avec eux durant toute la journée. Et ils ne L’ont pas reconnu. Est-ce juste? Ils ne L’ont pas reconnu.

            Il s’est entretenu avec eux. Et beaucoup parmi vous qui fréquentez l’église, Jésus vous a secourus à maintes reprises, mais vous n’avez pas reconnu cela. Il vous a secourus, Il vous a bénis, Il vous a délivrés de vos problèmes. Et vous ne reconnaissiez pas cela.

            Ensuite lorsqu’Il les a fait entrer dans une pièce, là où Il pouvait se réunir avec eux et qu’Il a fermé les portes, Il a fait quelque chose d’un peu différent de ce que pouvait faire un homme. Lorsqu’Il a fait cette chose comme ce qu’Il avait fait pendant qu’Il–avant qu’Il soit crucifié, ils ont reconnu que c’était le Seigneur. Il s’en est allé, Il a disparu de leur vue.

            Ils sont retournés à Jérusalem en courant et, joyeux, ils ont dit: «Réellement, le Seigneur est ressuscité.» Si c’est le même Jésus qui est ici ce soir, peut-être que ce soir Il fera la même chose qu’Il a faite lorsqu’Il était ici sur terre.

73        Si vous pouviez être cette femme qui avait la perte de sang ou quoi que vous ayez, si vous regardez et Lui abandonnez votre esprit sans confusion, sans carte de prière, sans aucun moyen de monter ici. Mais si vous pouvez vous abandonner à Lui, et que moi, je puisse m’abandonner à Lui, et prier en disant: «Seigneur Jésus, sachant que je dois rencontrer ces gens au Jugement et me tenir là sur base de Ta Parole pour montrer que Tu es ressuscité des morts...» Voyez s’Il ne vous appelle pas; voyez s’Il ne parle pas comme Il l’a toujours fait. Si vous croyez, la seule chose que vous pouvez faire, c’est avoir foi en Dieu. Il a dit: «Si tu crois...»

            Maintenant, inclinons la tête un moment. Je vais demander à l’organiste, si vous voulez bien, mademoiselle, j’aimerais que vous donniez doucement l’accord de Crois seulement pendant que nous disons un mot de prière. J’aimerais que tout le monde soit vraiment tranquille maintenant.

            Je ne sais pas. Je vais simplement le Lui demander. Si vous avez maintenant besoin de Dieu, soyez aussi respectueux que possible et croyez. Et s’Il vient ce soir dans cette réunion, après ce message... Vous aurez à répondre pour ce message. Vous pourriez ne pas devoir répondre pour cela si vous n’étiez pas venu à l’église ce soir; mais, bien sûr, vous allez répondre pour cela maintenant. C’est sur vos mains. Vous devrez soit laver vos mains pour ôter cela comme Pilate l’a fait, soit accepter cela.

            Eh bien, j’ai parlé. C’est un homme. Mais j’ai parlé de Sa Parole. Maintenant, Il est Dieu. Il va confirmer Sa Parole. Croyons tout simplement...?... Dieu.

74        Maintenant, Père céleste, Toi qui connais tout, afin que Ta Parole soit accomplie... Voici une assistance qui m’est inconnue. Je ne connais personne parmi eux, mais Toi, Tu les connais bien. Et Toi qui pouvais T’asseoir là près du puits... Cette femme est venue vers Toi. Tu lui as parlé pendant quelques minutes, et Tu lui as dit, Tu as dit: «Va chercher ton mari.»

            Elle a dit: «Je n’ai point de mari.»

            Tu as dit: «Tu en as eu cinq.»

            Elle a dit: «Seigneur, je vois que Tu es Prophète, mais nous savons que lorsque le Messie sera venu (le Messie), Il fera ces choses. Il nous montrera ces choses.»

            Et Tu lui as dit: «Je Le suis.» Si c’était là le signe du Messie à l’époque, c’est le signe du Messie aujourd’hui pour montrer qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. C’est ce que nous comprenons, Seigneur.

            Lorsque ce Juif fervent et droit, nommé Nathanaël, est venu, et Tu lui as dit qui il était, Tu lui as dit d’où il venait, il a dit: «Rabbi, Tu es le Fils de Dieu, Tu es le Roi d’Israël.»

75        Mais les incrédules, beaucoup d’entre eux étaient très religieux, ils ont dit: «C’est Béelzébul. C’est un diseur de bonne aventure.»

            Et Tu as dit: «Si vous traitez ainsi le Saint-Esprit, cela ne vous sera jamais pardonné dans ce siècle ni dans le siècle à venir.»

            Et Tu as dit: «Vous ferez aussi les oeuvres que Je fais.» Tu savais où se trouvait ce poisson qui avait une pièce de monnaie dans la bouche. Tu savais où deux mules étaient attachés et là où deux chemins se séparaient. Ô Dieu, Tu le savais comme le Père Te le montrait. Et Tu as dit: «Les choses que Je fais (et de la même manière, par le même Dieu, bien sûr), cela se fera à la fin du monde. Encore un peu de temps, et le monde (l’incrédule) ne me verra plus; mais vous, vous Me verrez, car Je (pronom personnel), ô Dieu ! Tu as dit: «Je serai avec vous jusqu’à la fin du monde. Je serai en vous,» accomplissant les mêmes oeuvres, poursuivant Ton ministère.

            Tu as dit: «Je suis le Cep, vous êtes les sarments.» Maintenant, abandonnez-vous et portez du fruit, et Je vais vous émonder afin que vous portiez davantage de fruit. Et, Père, je m’abandonne à Toi maintenant sous la main puissante du Saint-Esprit, et je Te demande de m’aider et de me bénir, afin que je puisse manifester Ta résurrection à ce peuple, et afin que nous Te louions, au Nom de Jésus-Christ, nous le demandons. Amen.

76        Alors que vous pouvez relever la tête, j’aimerais que vous soyez très respectueux et que vous priiez alors que je suis certain que Sa Présence est ici. Maintenant, accordez-moi votre attention. La raison pour laquelle je le dis de cette manière, c’est que je dois m’attendre à Lui. Et lorsqu’Il oint, et s’Il vous touche, alors je demanderai simplement que vous ayez la soif de Dieu dans votre coeur.

            Et si Jésus-Christ est ressuscité des morts et se tient ici dans Sa puissance, et que vous, vous soyez là dans le besoin, comme la femme qui avait touché Son vêtement, disant: «Tu...»

            Maintenant, vous direz: «Eh bien, Frère Branham, puis-je m’approcher et vous toucher?» Non, là c’est me toucher, moi. Cela ne vous fera aucun bien. Mais vous devez Le toucher, Lui.

            Comment allez-vous Le toucher? La Bible dit qu’Il est un Souverain Sacrificateur maintenant même, à la droite du Père, faisant intercession. Il est un Souverain Sacrificateur qui peut être touché par le sentiment de nos infirmités. Est-ce juste?

            Si vous avez une infirmité, invoquez-Le dans la prière, et demandez, et voyez si Dieu ne vous accordera pas le toucher et ne vous laissera pas Le toucher, si vous croyez tout simplement. [Quelqu’un parle en langues.–N.D.E.] Soyez respectueux. Soyez en prière. Observez, vivez, priez tout simplement.

77        Bon, vous m’êtes totalement inconnu. Je ne sais rien à votre sujet. Vous le savez. Mais maintenant, priez simplement et dites: «Ô Dieu (dans votre coeur, comme ceci), je ne connais pas cet homme, et il ne me connaît pas; mais Toi, Tu connais mon désir, et Tu connais mon coeur. Et je Te demande d’être miséricordieux envers moi.» Et si vous le faites, je crois qu’Il va... Je m’abandonne simplement pour voir ce qu’Il va dire, voir ce qu’Il va faire, et voir comment Il va le faire. Cela dépend de Lui. Ma prière est qu’Il accorde cela.

            Maintenant, je vois la Lumière de la–qui est partie d’ici maintenant, et Elle se tient au-dessus d’une dame. Elle est en train de prier. Et une dame est assise juste derrière, ici à gauche, elle porte un petit bonnet écossais blanc, et elle a une espèce de bonnet écossais gris avec un tailleur gris, et elle est en train de prier. Elle est assise juste derrière une dame de couleur.

            Elle a bougé juste là. Elle porte des lunettes. Elle a des vertiges. Si c’est juste, madame, levez la main. Tout droit derrière cette...?... Vous qui êtes juste ici, vous qui êtes juste là.

            Eh bien, vous n’en aurez plus, madame. Votre foi L’a touché. Si tu crois... Cela est dû à une maladie des nerfs, soeur. Et l’ombre qui vous environnait a disparu. Maintenant, soyez respectueuse. Vous êtes dans la Présence de Celui qui est la Vie.

78        Voici une dame assise ici, portant un chapeau noir, en train de me regarder, juste ici. Et la Lumière se tient au-dessus d’elle. Elle porte une robe à carreaux, avec des lunettes. Et c’est une... Elle souffre de quelque chose à la tête. C’est la sinusite. Elle a une maladie des nerfs. Croyez-vous cela et l’acceptez-vous? Croyez-vous que Dieu vous guérira et vous rétablira? Croyez-vous? De tout votre coeur? Si tel est le cas, vous pouvez avoir la chose.

            Soyez en prière. Qu’en pensez-vous, monsieur? Il semble que vous n’arrivez pas...?... Il me semblait voir un homme qui me regarde là, en train de pleurer nerveusement, en observant cela. Laissez-moi vous parler juste une minute, vous qui êtes assis juste là, en complet bleu.

            Croyez-vous de tout votre coeur? Vous qui avez une chevelure noire, et qui êtes assis à côté de cet homme qui porte la barbe. Croyez-vous de tout votre coeur? Oui, c’est à vous que je m’adresse. Peut-être que le micro ne porte pas loin ma voix. Lorsque l’onction me touche, je ne sais pas pourquoi–ce que je dis.

79        Mais vous semblez être sincère et vous bougez sans cesse. J’aimerais simplement... Vous êtes dans le même diapason que moi. J’aimerais simplement vous parler. Croyez-vous que je suis Son serviteur? Croyez-vous–vous cela de tout votre coeur? Vous avez besoin de Dieu, et vous aimeriez que Dieu accomplisse cela, et vous aimeriez que moi... Au cas où je pourrais vous révéler ce que vous désirez, croirez-vous de tout votre coeur que Dieu vous l’accordera? Allez-vous croire? Très bien.

            Regardez par ici et ne regardez pas votre frère, mais regardez à Christ. Et Il vous guérira de ce rhumatisme dont vous souffrez, n’est-ce pas? Vous souffrez du rhumatisme, n’est-ce pas? Oui, monsieur. Et vous souffrez–vous souffrez aussi d’un hygroma, n’est-ce pas? C’est juste. C’est juste.

            Vous avez quelqu’un d’autre pour qui vous priez aussi, n’est-ce pas? Oui, oui. C’est une femme. Elle n’est pas ici. Elle a cependant connu un accident d’automobile et elle s’est blessée. Ses jambes et son corps étaient blessés, et elle est toute secouée. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. C’est vrai, n’est-ce pas? Levez la main si c’est vrai. Croyez-vous qu’Il est ressuscité des morts? Pour ce qui est de vous guérir, monsieur, je ne le peux pas. Vous voyez? Mais c’est Lui; Il est le Guérisseur. Moi, je ne suis rien.

80        Ne vous faites pas de soucis, petite mère, vous qui êtes assise là; je vois votre main levée comme ceci. Ne craignez rien. Et vous qui avez levé votre main comme ceci. Croyez tout simplement. Savez-vous que Dieu peut guérir votre coeur et vous rétablir? Croyez-vous cela? Croyez-vous? Vous avez souffert du coeur, n’est-ce pas, la petite dame en robe bleue qui a peigné sa chevelure vers l’arrière?

            Vous avez eu des palpitations cardiaques, votre coeur était pratiquement obstrué. La nuit, lorsque vous vous couchez, il faiblit, cela vous étouffe. N’était-ce pas ça? Si c’est ça, levez la main. Très bien. Maintenant, vous pouvez rentrer chez vous et être en bonne santé. Votre foi a touché Son vêtement.

            Croyez-vous de tout votre...?... Combien par ici croient, quelqu’un dans cette section? C’est difficile d’atteindre le balcon, mais croyez tout simplement.

81        Je vois une petite fille assise, la tête baissée, elle est assise juste ici. Regarde par ici, chérie, tu n’es qu’une enfant, la petite fille à la blouse rose. Elle pleure à cause de ce qui est arrivé. Cette Lumière venait de se placer au-dessus d’elle juste là. Elle se tenait à côté.

            Chérie, as-tu une carte de prière? Non, tu n’en as pas? Tu n’as pas de carte de prière? Très bien, dans ce cas tu n’allais jamais être appelée à monter alors ici, de toute façon. Crois-tu que je suis prophète de Dieu? Crois-tu que Jésus est ressuscité des morts? Voilà la mère de l’enfant qui est assise à côté d’elle. Croyez-vous cela, madame? Vous croyez, soeur?

            Eh bien, la raison pour laquelle vous êtes ici ce soir, c’est que vous priez pour vos yeux. C’est juste. C’est juste. N’est-ce pas ça? Evidemment. Et laissez-moi vous dire, afin que vous sachiez que je suis prophète de Dieu. Vous avez un problème chez vous: c’est votre mari qui n’est pas sauvé. C’est juste, n’est-ce pas, madame? Il ne voulait même pas que vous veniez. C’est juste. Je ne lis pas votre pensée. Mais Jésus est ressuscité des morts. Amen. Il vit, Il règne.

82        La dame juste derrière vous, la dame de couleur là. Vous avez une maladie de l’estomac, n’est-ce pas, madame? C’est juste. Vous n’êtes pas de cette ville. Vous venez d’un endroit appelé Albany. Vous vivez sur la 80e rue, n’est-ce pas? Votre numéro c’est 80, et vous vivez sur la 1ère rue. Oui, oui.

            La dame qui est à côté de vous, c’est votre voisine. C’est juste. Elle habite au 64, au numéro 64, la 1ère rue, à Albany. Elle a une tumeur, n’est-ce pas? Je veux dire madame Buzby, là à côté de vous. Croyez-vous? Comment est-ce que je vous connais? Je ne vous connais pas, pas plus que Jésus ne connaissait Pierre, mais Il a su qui il était. Très bien.

            Marthe, vous pouvez aussi être guérie, si vous croyez de tout votre coeur. Cela vous a étonnée parce que je vous connais? Ce n’est pas moi qui vous connais; c’est le Père céleste qui vous connaît. Croyez-vous maintenant de tout votre coeur? Acceptez-vous votre guérison?

83        Voulez-vous croire, partout dans la salle à présent? Sont-ce là les choses qu’Il avait faites lorsqu’Il était ici sur terre? Dans ce cas, Sa guérison ne change jamais. C’est Lui. Croyez-vous maintenant? Alors–alors, croyez.

            Prions. Notre Père céleste, que toute superstition quitte ces gens. Ce démon cherche à les retenir dans les ténèbres. Et en réalité, ils sont destinés à être la postérité d’Abraham. Et je Te demande de partir, de chasser ce démon, ou bien de me donner l’Esprit de puissance.

            Satan, j’aimerais te parler. Tu vois que tu es exposé. Ton temps est pratiquement fini. Et, oh ! ta condamnation en ce jour-là. Je me tiens ici en tant que serviteur de Dieu. Tu n’as pas peur de moi, mais tu as peur de Lui.

            Mais je Le représente dans Sa mort, dans Son ensevelissement, et dans Sa résurrection. Ces gens Le représentent. Et tu as demandé à tous tes démons de lier ces gens. Et tu penses que tu peux les retenir, mais tu n’es qu’un bluff. Tu es dépouillé de chaque privilège que tu possèdes. Tu n’as aucun droit légal. Jésus t’a dépouillé au Calvaire de chaque puissance que tu avais. Et tu n’es rien qu’un bluff, et tu ne seras plus un bluff pour nous. Jésus est ici. Et tu es–tu es réprimandé. Toi esprit de doute, sors de ces gens au Nom de Jésus-Christ ! Quitte ces gens et sors de cette salle ! Et que chacun d’eux soit guéri au Nom de Jésus-Christ !

            Si jamais vous devez croire, vous devez croire maintenant même. Levez-vous et soyez guéris. Louez Dieu, rendez-Lui gloire, et soyez guéris au Nom du Seigneur Jésus-Christ.

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