Laver Les Pieds De Jésus

Date: 57-0310A | La durée est de: 1 heure et 31 minutes | La traduction: Shp
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1          ...conduit par l’Esprit à l’église pendant qu’il cherchait que je prie pour lui; c’est le Seigneur qui a fait cela. Et il est... Personne ne savait que je me rendais là-bas. Frère Ballard lui-même ne le savait pas. Et nous nous sommes tout simplement sentis conduits à y aller. Et le Seigneur était là. Et il a été dit à un jeune catholique sur l’estrade hier soir... Il a été révélé qu’il était–qu’il avait une tumeur au cerveau et qu’il allait... le médecin avait dit qu’il allait mourir. Et on a prié pour lui sur l’estrade... Et d’une manière assez étrange il a été conduit vers cet endroit ce matin. Nous avons passé un moment merveilleux.

            Maintenant, vous les gens du Plein Evangile, beaucoup parmi vous n’arrivent pas à comprendre... Est-ce que c’était ce garçon, qui vient juste de lever la main, ce jeune homme indien? Oui, frère. Que Dieu te bénisse. Est-ce que tu te sens mieux? Tu sens... C’est très bien. C’est bien. Nous remercions Dieu pour cela. Ainsi nous espérons, nous avons confiance et croyons de tout notre coeur que toi et ta charmante petite femme, ainsi que votre bébé, vous pourrez entrer pour témoigner de la puissance du Seigneur Jésus, c’est notre sincère prière et c’est ce que nous croyons.

2          Lorsque j’ai entendu ce frère baptiste qui vient juste de prêcher sur les choses par lesquelles il est passé... Pour vous, les gens du Plein Evangile, eh bien, lorsque vous entendez quelqu’un témoigner, cela pourrait ne pas signifier grand-chose. Bien sûr que vous apprécierez cela. Mais je sais là où ce jeune homme se tient. Je viens de sortir des mêmes tribulations. Je sais ce que cela signifie de s’avancer en ayant une véritable foi avec le baptême du Saint-Esprit. Je me souviens de ce que l’on m’avait dit lorsque je suis allé leur dire que j’avais reçu le Saint-Esprit.

            Le Docteur Davis m’a dit: «Billy, tu as besoin du repos. Rentre chez toi. Il y a quelque chose qui cloche en toi.» Il a dit: «Tu as fait un cauchemar.»

            J’ai dit: «J’ai vu un Ange.» Oui, oui.

            Il a dit: «Et toi, avec ton instruction de l’école primaire, tu vas prêcher l’Evangile à travers le monde?»

            J’ai dit: «C’est ce qu’Il a dit, et c’est ce que je ferai.» Et je l’ai fait par la grâce de Dieu.

3          Maintenant écoutez, ce jeune garçon, il a grandement besoin d’un soutien, vous savez. Il est dans... Alors donnez-le-lui, frère. Il en a vraiment besoin maintenant, que quelqu’un le fasse entrer. Il–il est sorti de là pour prendre entièrement position pour la chose de Dieu et croire au baptême du Saint-Esprit, croire au Seigneur Jésus-Christ, et aux–aux signes, aux prodiges et aux miracles. Il est sorti de là pour devenir notre frère. Maintenant, montrons-lui que nous sommes–que nous sommes aussi ses frères, en guise de remerciement. Que Dieu le bénisse, c’est ma sincère prière.

            Et j’ai entendu dire que la petite dame va bientôt avoir encore un bébé, et le simple fait d’avoir été évincé comme cela lui a donné des soucis et des inquiétudes et–et tout. Il avait la nervosité, la gastrite. Nous avons prié ce matin. Je suis certain que Dieu a exaucé. Que le Seigneur les bénisse, c’est ma sincère prière. Et à l’intention de la petite dame, elle aussi est passée par des tribulations; de la chanteuse d’opéra qu’elle était, elle est venue pour être une servante de Dieu. J’en suis tellement heureux. Je prie que Dieu les bénisse richement.

4          Je suppose que le maire m’a envoyé la clé de la ville. Gene, je viens à peine de la voir posée là, Frère Outlaw, et je me disais que cela pourrait être la clé de la ville. Je ne savais pas. Je suppose que ce n’est pas cela, de toute façon. Mais ce que je désire c’est la clé de l’Ecriture, le Saint-Esprit.

5          Maintenant, aujourd’hui nous avons un petit drame que le Seigneur a placé sur mon coeur pour cet après-midi. Et j’aimerais que vous soyez vraiment calmes pendant quelques instants et que vous écoutiez.

            Maintenant, nous allons sortir de bonne heure, le Seigneur voulant, afin que ceux qui peuvent revenir ce soir... Et si je comprends bien certains parmi eux s’attendaient à ce que ceci soit le service de clôture. Beaucoup d’étrangers qui sont dans la ville désiraient aussi un service pour ce soir. Si votre pasteur désire que vous soyez à votre église ce soir, et si elle est ouverte, c’est votre devoir d’être à votre–à votre poste ce soir. C’est juste. Que les gens ne s’absentent pas de leurs églises. Vous avez votre église...

            Maintenant, lorsqu’on aura complètement terminé avec cette série de réunions, nous aimerions que vous retourniez à votre église. Retournez à votre église d’où vous venez. Allez carrément de l’avant et soyez un bon chrétien, si vous le pouvez. Et tous les convertis qui ont assisté aux réunions, essayez pour ceux qui sont dans votre voisinage de les visiter et de les amener dans votre église pour qu’ils communient avec vous. C’est cela le but du réveil. Réjouissez-vous avec ceux qui ont été guéris. Et maintenant, souvenez-vous toujours de moi dans vos prières.

6          Eh bien, il semble y avoir quelque chose qui cloche dans notre récit de cet après-midi. Quand on considère cela, il semble que la voix qui parle ne sonne pas juste. Comment ces pharisiens pouvaient-ils aimer Jésus? Ils Le haïssaient. Eh bien, ils n’avaient rien à faire avec cet Homme appelé Jésus. Ce dernier déchirait leurs églises et tout le reste. Eh bien, ils Le méprisaient.

            Et comment ce pharisien a-t-il donc pu L’inviter chez lui pour le dîner? Normalement nous invitons des gens que nous aimons à venir manger avec nous, vous savez; c’est comme quelqu’un que vous–que vous appréciez. Il y a quelque chose qui va avec le fait de manger ensemble. C’est pour cette raison que nous avons le souper du Seigneur. C’est afin de communier autour du souper du Seigneur, c’est ce qui rend cela si glorieux pour nous.

            Mais comment ce pharisien a-t-il pu inviter Jésus chez lui? C’est comme le dit le vieux dicton de ce monde méchant: «Il avait quelque chose derrière la tête.»... Il avait un certain motif égoïste.

7          Le mot pharisien signifie acteur. Le mot même pharisien signifie un acteur. Et un acteur est un mime ou un imitateur. Et combien cela s’accorde juste parfaitement au terme moderne d’hypocrite, un acteur, un imitateur, une personne qui essaie d’être quelque chose... C’est comme le membre du Congrès Upshaw avait coutume de dire: «Lorsque vous essayez d’être ce que vous n’êtes pas.» Le feu membre du Congrès, qui a été guéri au cours de nos réunions après avoir passé soixante-six ans dans un fauteuil roulant, avait coutume de dire cela: «Ne soyez pas ce que vous n’êtes pas.» Ça, c’est un adage du Sud.

            Mais ce pharisien avait invité Jésus. Eh bien, ils n’avaient aucune communion, il devait donc y avoir un certain motif égoïste. Ils n’avaient rien en commun pour se parler.

8          Vous savez, nous les hommes d’âge moyen, nous avons des choses en commun. Nous aimons rencontrer les gens de notre âge et causer.

            Lorsque vous voyez une petite fille d’environ cinq ans qui est là à tourner autour de sa grand-mère, il y a quelque chose qui cloche. La grand-mère doit avoir un paquet de bonbons posé quelque part. Elles ont un grand écart d’âge. Elles ne peuvent pas avoir des choses en commun. Les petits enfants ont des choses en commun. Ils–ils parlent leur langage, au sujet de leurs poupées, de toupies qu’ils se lancent et les petits garçons. La Bible dit dans Esaïe: «Les petits enfants jouent dans la rue...» Ils avaient des choses en commun.

            Les jeunes filles ont des choses en commun. Elles aiment se rencontrer et parler de leurs petits amis, et vous savez, et... Elles ont des choses en commun. Et les autres dames, vous savez, elles ont des choses en commun. Elles aiment se rencontrer et causer, se rencontrer et causer. Ainsi elles ont des choses en commun. Eh bien, les hommes font de même.

            Les membres du club Kiwanis dans la ville, ils aiment se rencontrer, prendre un petit dîner et parler des affaires de la ville. Comment ils peuvent nourrir les pauvres et des petites choses qui devraient être faites. Les loges, les Kiwanis ont des choses en commun.

            Et les chrétiens ont des choses en commun. C’est la raison pour laquelle nous sommes ici cet après-midi. Nous avons des choses en commun. Nous avons quelque chose qui nous intéresse tous. Si ce n’était pas le cas, nous serions là dans le parc ou là sur les autoroutes. Mais nous avons des choses en commun. Nous désirons parler de Jésus, car c’est ce que nous avons aujourd’hui en commun parmi nous: le Seigneur Jésus. Nous ne venons jamais ici juste pour être vus. Nous venons ici pour parler de Jésus. Et nous venons pour communier avec Son peuple autour de Sa Parole. Voilà pourquoi nous sommes ici.

9          Mais, comment ce pharisien a-t-il donc pu inviter Jésus, Celui qu’il haïssait, pour qu’Il aille dîner chez lui? Et c’a dû être tard l’après-midi, je suppose, c’était juste au coucher du soleil, et le soleil était en train de se coucher. Et Jésus était fatigué. Il avait prêché toute la journée, et peut-être, Sa voix s’était enrouée... et–à force de prêcher, et Son visage avait été brûlé par les rayons directs du soleil palestinien.

            Et alors que s’ouvre notre récit, je peux voir un jeune homme, complètement trempé de sueur. Ses jambes sont trempées de sueur et recouvertes de poussière. Il se tient là dehors à côté d’une grande foule de gens, qui se pressent autour de Jésus pour écouter la Parole.

10        Et, vous savez, j’ai entendu beaucoup de bons prédicateurs. Et j’aime entendre une bonne prédication. Je n’ai pas souvent ce privilège. Mais j’aime entendre un bon prédicateur qui connaît la Parole. Mais, oh! ça fait certainement un effet de L’entendre dire quelque chose. Juste une seule Parole de Sa part ferait frémir nos coeurs de loin plus que n’importe quelle voix que nous avons déjà entendue.

            Et comme les gens ont dû accourir vers Lui pour entendre la Parole! Et alors que nous regardons d’un côté, je vois ce jeune homme fatigué, tremblant pour avoir couru à toutes jambes, son corps entièrement trempé de sueur; il se tient sur la pointe des orteils, il lève les yeux: «Oh! a-t-il dit, c’est Lui. C’est Lui. Car je n’ai jamais entendu un homme parler comme cela.»

            Vous voyez, il avait été détaché, et il avait été envoyé par son grand et riche pasteur chercher Jésus. Cela a dû être un soulagement pour lui lorsqu’il L’a trouvé. Il était allé d’un endroit à un autre et il avait trouvé qu’Il n’y était pas, Il était allé ailleurs.

11        Mais quelques jours auparavant, son riche maître, qui habitait une autre ville, était un grand homme dans cette ville-là. Il était très influent. Et les gens le respectaient beaucoup. Et je peux le voir...

            Or, ces pharisiens étaient loin d’être des pauvres. Certains d’entre eux étaient extrêmement riches. Ils recevaient les dîmes, et les offrandes, et les portions des animaux du sacrifice. C’étaient des riches. Et on les honorait. Et ils devaient mener une vie honnête, et ils étaient respectés en tant que membres du clergé de la ville.

            Mais puis-je dire ceci, que tout cela, c’est très bien, mais si votre coeur n’est pas en ordre avec Dieu, vous n’êtes encore rien aux yeux de Dieu. Peu importe à quel point vous êtes religieux, à quel point les gens vous respectent, à quel point vous avez une bonne réputation, à quel point vous êtes sincère, cela ne signifie rien aux yeux de Dieu.

12        Observons ce pharisien. Et je peux le voir alors qu’il fait des va-et-vient dans les grands couloirs de sa maison, disant: «Je suis le docteur Untel de cette ville. Vous savez, je suis–je suis un–je suis un citoyen très respecté. Ce que je dis a force de loi. Je suis un grand homme.» Et lorsque vous vous mettez à penser cela dans votre coeur, alors vous n’êtes rien de ce que vous devriez être, dit la Bible.

            Lorsqu’un homme pense qu’il est tout simplement un peu meilleur que quelqu’un d’autre, vous êtes en train de sortir du chemin, frère. C’est juste. Nous sommes tous égaux aux yeux de Dieu. Que nous soyons riches, pauvres, bruns, noirs, blancs, jaunes, quoi que nous puissions être, nous sommes tous égaux devant Dieu.

            Et pendant que ce pharisien prétentieux faisait les cent pas dans la pièce, il s’est dit: «Vous savez, je crois que je vais donner un très grand festin par ici. Vous savez, si je peux juste donner un grand festin, amener tout le monde à en parler, je serai probablement à la une du journal ou dans la chronique mondaine» (s’il y avait pareille chose en ce temps-là.)

13        Maintenant, au fur et à mesure que nous illustrons ceci, nous allons utiliser des noms et tout, ce qui pourrait paraître un peu étrange. Mais... pour saisir les principes, le message que j’aimerais vous apporter.

            Et pendant que ce pharisien faisait les cent pas dans sa maison, il se disait: «Maintenant, si seulement je peux faire quelque chose qui fera que les gens comprennent que je suis un grand personnage...»

            Nous voyons la même chose aujourd’hui, des gens qui veulent faire de l’épate pour que les autres du dehors les regardent, que quelqu’un dise que c’est un grand personnage. Ils cherchent à organiser la plus grande réunion, ou le plus grand ceci, ou le–quelque chose qui aura un impact sur la–la foule la mieux vêtue qui fréquente leur église, la plus grande église, le plus haut clocher, les meilleurs bancs, quelque chose de grand. Ce qu’il nous faut, c’est davantage de Dieu et pas tant de choses du monde. «Celui qui s’humiliera, Dieu l’élèvera.» Mais l’humilité doit venir en premier.

14        Et nous observons ce pharisien pendant qu’il fait les cent pas, et il essaie de se dire: «Oh! si je peux seulement penser à un certain moyen maintenant, que je trouve quelqu’un qui servirait d’attraction. Si je peux trouver quelqu’un ou quelque chose à l’aide duquel je pourrais m’exhiber...»

            Et tout d’un coup, je le vois pendant qu’il frotte ses petites mains dodues, et il pose sa main sur son petit ventre bedonnant, et il dit: «Oh! pourquoi n’y ai-je pas pensé? Ça, c’est vraiment l’idée qu’il fallait. Non seulement je serai un grand homme aux yeux des habitants de cette ville, mais je serai grand parmi les autres pharisiens, les pasteurs de cette ville. Savez-vous ce que je vais faire? Je vais envoyer des invitations et inviter cet Homme appelé Jésus de Nazareth, ce saint exalté, et je vais Le faire venir ici et exposer ce gars. Parce que le pharisien Lavinsky m’avait dit l’autre jour qu’il savait qu’Il n’était pas un prophète. Et nous savons qu’Il ne l’est pas. Et nous savons qu’Il ne fait que séduire les gens. Alors je crois que je vais L’envoyer chercher et L’inviter à venir. Et lorsque j’aurai invité tous les autres pharisiens, alors nous allons démasquer ce gars. Je sais que l’ancien du district et tous les autres s’assembleront, nous allons certainement Le rabaisser. Si seulement je peux Le persuader à venir. Oh! s’Il vient, ce sera merveilleux.»

            «Messager, approche. Parcours le pays, cherche ce soi-disant prophète galiléen, et dis-Lui de venir chez moi, je vais y donner un grand festin. Je vais bien Le nourrir. Il n’arrive pas à trouver l’occasion de manger comme il faut; j’en suis certain. Mais je vais Lui donner un très bon repas, s’Il vient. Dis-Lui de venir me voir.»

15        Eh bien, le messager, pour ce faire, a parcouru le pays, et nous le voyons là en train de regarder. Et son coeur a dû être satisfait lorsqu’il a dit: «Ça doit être l’homme en question.» Je ne crois pas que quelqu’un puisse donc voir Jésus et manquer de Le reconnaître. Il est différent de tous les autres hommes.

            Et le messager, alors qu’il remarque que tout le monde est en train de se presser autour de Jésus, et pendant que les gens se pressent autour de Lui, et c’est juste au coucher du soleil, il se fraie un passage à coups de coude à travers la foule, et il entre dans une ligne qui est près du Seigneur Jésus. Il se bute contre quelqu’un et commence à percer dans cette ligne.

            Un homme pose ses mains sur lui, et dit: «Monsieur, tu ne peux pas entrer dans la ligne. Ça ne fait pas longtemps que notre Maître a fini de parler. Oh! Il est tellement fatigué. Je regrette, mais nous ne pouvons pas te laisser entrer dans la ligne.» Qui était ce gars? Ça pouvait être Philippe.

            Et ensuite, l’autre a dit: «Mais, gentil monsieur, j’ai un important message pour Lui. Je dois Le voir, car j’ai un message de la part de mon maître, ça fait plusieurs jours que je suis en train de Le chercher partout dans la Galilée. Et maintenant que j’ai trouvé là où Il se trouve, je dois Lui présenter ce message, monsieur. Je suis fatigué et épuisé, mais je–je dois juste dire un seul mot. Veux-tu être assez gentil pour m’aider à L’atteindre?»

16        Je peux entendre Philippe dire: «Certainement. Je veillerai à ce que tu fasses parvenir ce message.» Je peux voir Philippe le prendre par la main, s’avancer, et dire: «Maître, ce jeune homme dit qu’il a un message pour Toi de la part de son maître. Voudrais-Tu trouver un moment pour parler avec lui?»

            Je peux voir Jésus incliner la tête et dire: «Oui.» Il n’y a jamais eu une personne qui ait déjà demandé quelque chose à Jésus sans avoir reçu une réponse. Il est toujours disposé à répondre.

            Et le messager, pendant qu’il regardait Jésus, sachant qu’il se tenait dans Sa Présence, il Lui a remis l’invitation et Lui a dit que son maître pharisien désirait Le voir.

            Oh! je peux voir un grand homme du nom de Pierre s’avancer précipitamment et dire: «Non, Seigneur, certainement pas, Tu n’as rien à faire avec ces gens. Il y a anguille sous roche. Ils ont quelque chose derrière la tête. Tu es trop occupé. Ton programme T’appelle à faire ceci et cela, et ainsi de suite. Tu ne peux simplement pas aller voir ce pharisien-là. Après tout, ils n’ont que faire avec Toi. Tu vois comment ils Te traitent. Tu ne peux pas aller chez une telle personne.»

17        Mais, vous savez, Il était la Parole de Dieu. «Demandez, et vous recevrez,» peu importe qui vous êtes ou ce qu’est votre rang. Je peux voir Jésus dire poliment à ce jeune homme: «Va dire à ton maître que Je viendrai là à cette date. Je serai là.»

            «Cherchez, et vous trouverez. Frappez, et l’on vous ouvrira. Demandez, et vous recevrez, car quiconque demande reçoit. On ouvre à celui qui frappe. Celui qui cherche, trouve.» Oh! si nous pouvions Le chercher et frapper à Sa porte avec ce genre de foi qui croit qu’Il exaucera et répondra...

            Mais à ce moment-là, le messager, aussitôt qu’il a reçu sa réponse–que Jésus serait là, oh! il était tellement enthousiasmé qu’il s’est retourné et s’en est allé précipitamment. Comment pouvait-il faire cela? Comment pouvait-il faire cela? Pensez un peu devant qui il se tenait. Oh! j’aurais bien souhaité prendre sa place. Il était tellement emporté par ses obligations envers son maître qu’il a manqué de reconnaître qu’il était dans la Présence de Dieu.

18        Et je pense que beaucoup d’entre nous aujourd’hui sont ce genre de messager, nous les prédicateurs. Nous sommes tellement emportés par nos dénominations, par nos petits groupes, que bien des fois nous manquons de reconnaître que nous sommes dans la Présence de Dieu. Oh! j’aurais souhaité pouvoir aller jusqu’à Lui comme cela. J’aurais souhaité pouvoir aller vers Lui et Lui parler. Avant même que je puisse Lui présenter un besoin terrestre, je me serais prosterné et aurais dit: «Ô Jésus, aie pitié de moi.»

            Peut-être que ce messager n’avait pas du tout compris qu’un jour c’est cet Homme qui serait son Juge. Nous faisons de même. Nous sommes tellement absorbés par de petites factions, et de petites choses liées à une mauvaise compréhension parmi nous, et ainsi de suite, que nous manquons de reconnaître le Dieu même qui est au milieu de nous. C’est ce que nous faisons. C’est bien dommage, mais c’est ce qui nous arrive.

            Et ensuite, je remarque pendant qu’il s’en va en courant... Je ne sais pas comment il l’a fait–parce qu’il avait d’autres choses en tête. Il se disait qu’il avait accompli quelque chose de grand pour avoir trouvé Celui que son maître l’avait envoyé chercher, il ne se rendait pas compte qu’il avait fait la pire des choses qu’il pouvait faire: être dans la Présence de Christ sans L’adorer ni implorer le pardon et la miséricorde.

19        Remarquez, il retourne en courant et dit à son maître: «Je L’ai trouvé et Il a promis qu’Il sera ici.» Oh! combien cela avait plu à ce gras petit pharisien.

            Eh bien, il a dit, vous savez: «Maintenant je vais faire les préparatifs de la fête. Je vais apprêter le–toutes mes tables ici sur cette grande véranda; les vignes seront mûres à ce moment-là.»

            Et si vous avez déjà été en Orient, ou dans les pays de l’est, comment les gens peuvent vraiment faire de l’épate, comme nous le disons. Et il n’y a pas–il n’y a pas de gens de classe moyenne là-bas. Ils sont soit riches, soit pauvres. Et le riche a tout, et le pauvre n’a rien.

            Et il allait faire la cuisine et griller les agneaux au barbecue, et les gens de l’extérieur se tiendraient là à saliver et tout, ne pouvant pas en prendre une bouchée... Et... Mais lui, il pouvait bien le faire. Il était riche. Il pouvait se donner de grands airs.

20        Maintenant, observons-le alors qu’il est dans cette ambiance de pompe. Il apprête tout pour cette visite. Et après qu’il eut tout apprêté, finalement le jour arriva où Jésus devait apparaître. Il avait suffisamment confiance pour croire qu’Il serait là.

            Alors il avait fait abattre toutes ses brebis, et son boeuf, et ainsi de suite; il avait fait appel aux meilleurs cuisiniers; oh! la la! comme ils savent cuisiner! Ils savent rôtir l’agneau au barbecue; et je vous assure, c’est vraiment délicieux: cuir ces grands rôtis là à l’extérieur, sur cette grande broche tournante, au point que vous pouvez en sentir l’odeur à un kilomètre.

            Et, oh! il a tout apprêté, et finalement le jour arriva. Je peux le voir faire astiquer tous les planchers chez lui et porter la meilleure robe. Il avait envoyé partout ses invitations à tous ses amis pasteurs, à tout le monde, de venir voir. Et le grand sujet de plaisanterie, c’était qu’ils allaient accueillir Jésus là. C’était un sujet de plaisanterie. Ils allaient passer un bon moment avec ce gars après qu’ils auraient fini de manger.

            Alors ils ont... Ce pharisien avait beaucoup de laquais. Ici vous les appelez des serviteurs. Ils avaient des laquais pour tout ce qu’ils voulaient faire; ils avaient un petit laquais pour le faire. Alors, on avait entièrement apprêté les écuries pour ceux qui allaient venir à bord des charriots, pour y mettre leurs chevaux. Tout était prêt pour la grande fête qui approchait.

21        Alors nous voyons, après un instant, un grand carrosse qui arrive. Et lorsque les chevaux ont été arrêtés là par un laquais... Et à ce moment-là ce pharisien sort et vient accueillir son invité; un laquais se tient là à la porte pour l’accueillir. Il y a un petit endroit à la porte, la première chose que fait ce pharisien, ou quel que soit le visiteur... Ce sont les hommages de l’hôte que de vous réserver un petit endroit où l’on vous lave les pieds avant que vous entriez.

            La plupart des Palestiniens, ils–ils sont... A l’époque, les visites et les déplacements se faisaient à pied. Et pendant qu’ils marchaient, ils avaient... Le vêtement palestinien comporte un vêtement de dessous et une robe au-dessus. Et le vêtement palestinien descend jusqu’au-delà des genoux. Et pendant qu’ils marchaient, la robe s’enroulait comme ceci et ramassait la poussière. Et la poussière et la transpiration sur les jambes faisaient que la poussière colle aux jambes. Et ils marchaient sur ces routes poussiéreuses où les animaux voyageaient. Et les animaux marchaient le long de la route, y déféquaient, et ainsi de suite; les gens entraient dans la poussière, et lorsque la poussière se soulevait, elle collait aux jambes; elle collait aux jambes à cause de la transpiration, et ça exhalait une odeur nauséabonde, comme dans une étable, pendant qu’ils marchaient. Alors ils venaient en tant qu’invités; ils n’étaient pas présentables, parce qu’ils avaient sur eux les–les–les odeurs de la route.

22        Alors, nous avons lu dans la Bible là où il est parlé du lavage des pieds. Ainsi le laquais le moins payé de tous les laquais qu’il avait, était celui qui lavait les pieds, parce que celui-ci devait laver les pieds.

            Et lorsque les visiteurs arrivaient, ils s’asseyaient, tout d’abord ils entraient dans le petit hall ou le petit corridor. Et en ces jours-là les gens portaient des sandales. Il lui enlevait les sandales, prenait un peu d’eau, et lui lavait très bien les pieds et les jambes, et cela ôtait toute la puanteur de la route. Et ensuite, il posait alors ses sandales là au-dessus et les essuyait très bien. Et ensuite il... La courtoisie de l’hôte, c’était de lui apporter une paire des chaussures en étoffe qu’il pouvait porter dans sa maison. Alors il portait ses chaussures en étoffe. Maintenant ses pieds sont lavés et il a alors porté des sandales en étoffe.

            Ensuite il entrait dans la pièce suivante, un homme se tenait là avec un parfum et une huile. Et la raison pour laquelle il faisait cela, et pour les hommes et pour les femmes, est que ces rayons directs du soleil de la Palestine leur brûlaient le cou, et cela leur bronzait le visage et le cou. Et c’est un soleil plus brûlant que celui de l’Arizona, je suppose. Alors lorsqu’ils entraient, il y avait un homme qui se tenait là qui... Il tendait ses mains, lui donnait du parfum et de l’huile, et il appliquait cela sur ses mains, il appliquait cela au visage, derrière le cou, et ensuite on lui donnait une serviette et il essuyait cette huile.

23        Et lorsqu’il essuyait cela de son cou et de ses mains, cette huile avait une certaine odeur, une bonne odeur, un bon parfum. En fait, c’était extrait d’une certaine petite pomme, la pomme de la rose qui avait été... après que les pétales sont tombés, cela laisse une petite pomme. Et cette pomme se trouve là en Arabie: elle est très coûteuse. On écrase cette pomme; et lorsqu’on l’écrase, alors on en retire une substance parfumée et on mélange cela avec de l’huile. Sans ce parfum qui est dans–qui entre dans l’huile, cette huile se détériorait.

            Maintenant, je pense que le–la reine de Séba en avait apporté une grande quantité, on appelait cela parfois de l’encens. Et on leur remettait cette huile, ils s’appliquaient cela sur le corps et derrière le cou, et ensuite ils essuyaient cela, et ils sentaient très bon avec–avec ce parfum.

            Ensuite on leur lavait les pieds, on leur donnait une paire de sandales douces. Et, oh! ils avaient ces grands tapis importés de Perse. Ils sont très riches. Et lorsque vous entrez là avec ces... Vous ne vous sentiriez pas à l’aise si vous entrez là avec ces pieds sales et puants comme cela, si vous entriez dans leurs maisons. Mais ils–ils prenaient soin de vous afin que vous vous sentiez chez vous. Et puis après avoir été parfumé...

24        Et puis, vous étiez prêt à rencontrer alors votre hôte. Ensuite, vous entriez dans le–le salon, et vous... Approche, petit frère. Je vais te montrer comment ça se faisait. Lorsqu’ils venaient à la rencontre de l’hôte, ils le prenaient par la main comme ceci, et l’embrassaient de ce côté, lui tenant la main comme ceci, ils l’embrassaient de ce côté. [Frère Branham illustre avec un frère.–N.D.E.] Merci. Ça, c’est le baiser de bienvenue. Souvenez-vous, la Bible a dit: «Saluez les frères par un saint baiser.» C’est cela. Ils s’embrassaient au cou, sur chaque côté du cou.

            Et ensuite, après qu’on vous a lavé les pieds... Eh bien, vous n’aimeriez pas rencontrer l’hôte en ayant toute cette saleté, cette sueur sur vous, cette puanteur de la route. Vous n’aimeriez pas non plus vous asseoir dans son salon ayant ces pieds sales et couverts de boue, ayant de la crotte d’animaux y attachée, de la poussière, et ainsi de suite, le fumier de la route que votre vêtement avait ramassé. Vous sentiriez très mauvais. Ainsi ils lavaient tout cela, on vous donnait une pommade, et vous étiez alors bien propre.

            Et lorsque vous alliez rencontrer votre hôte, il vous embrassait, et ce baiser était un baiser de bienvenue. Vous n’étiez pas embarrassé lorsque vous rencontriez votre hôte. Vous–vous êtes–vous n’êtes pas embarrassé parce que vous êtes–vous vous êtes apprêté pour rencontrer votre hôte.

25        Oh! si seulement nous avions le temps de revenir à cela et de prendre la signification de la chose dans l’Evangile, mais nous n’en avons pas. Nous devons simplement continuer avec notre petit récit. Comment Dieu prépare Son Eglise à Le rencontrer. Mais... C’est ça la véritable signification spirituelle.

            Mais lorsque l’hôte entrait à ce moment-là, et qu’il venait à la rencontre de l’invité, il l’embrassait et si l’hôte l’embrassait, à ce moment-là il était considéré comme un frère. Tout ce qui était dans la maison lui appartenait. Allez-y, entrez et asseyez-vous sur le divan, allez au réfrigérateur et prenez tout ce que vous désirez manger. Frère, vous êtes tout simplement... Vous êtes chez vous, vous êtes le bienvenu si l’hôte, si l’hôte vous donne un baiser. Mais s’il n’embrasse pas la–la–la personne qu’il a invitée, s’il n’embrasse–ne l’embrasse pas, alors il n’est pas le bienvenu. Mais lorsqu’il l’embrasse, cela lui accorde la bienvenue. C’est pourquoi nous avons appris dans la Bible qu’il est dit: «Saluez les frères par un saint baiser.», c’est un accueil pour témoigner de l’amitié. Voyez? Aujourd’hui nous nous serrons la main; en ce temps-là ils s’embrassaient sur la joue ou sur le cou.

26        Et lorsqu’on faisait entrer tout le monde, oh! ils passaient un bon moment. Et toute la ville était au courant. La fête continuait; la cuisson se poursuivait. Et à l’extérieur... Seuls les gens de l’est comprendront, comment les gens se tiennent et «[Frère Branham imite une personne qui renifle.–N.D.E.] m-m-m-m, n’est-ce pas merveilleux?» Oh! la la! mais ils sont séparés par une clôture. Ils ne peuvent pas entrer dans la cour où sont ces gens-là. Mais ils aimaient bien les regarder.

            Et ensuite ils y entraient. Et je peux voir notre ami, le pharisien, debout là-dedans et trinquer, et prendre son petit verre de vin à la santé de quelqu’un, passant un bon moment. Et la fête semblait bien battre son plein.

27        Maintenant, je peux voir un Homme assis là dans un coin, à qui personne ne prête attention; mais c’est Jésus qui est assis là, les pieds sales, Sa tête non parfumée, Il n’a même pas reçu le baiser de bienvenue. Comment cela est-il arrivé? Qu’est-il arrivé à ce laquais à la porte? Comment est-il entré là-dedans? Oh! j’aurais souhaité être ce laquais-là. J’aurais souhaité pouvoir Lui laver les pieds. J’aurais souhaité faire quelque chose à ce sujet. Comment avait-il donc fait cela? Mais Jésus était assis là, les pieds non lavés, la tête non parfumée, sans avoir reçu même le baiser de bienvenue. Mais oh! ils se tapaient un bon moment.

            C’est tout ce qui intéresse le monde aujourd’hui: se taper un bon moment. La Bible a dit: «Baisez le Fils, de peur qu’il ne s’irrite.» Frère, les gens de ce monde feraient mieux d’humilier leurs coeurs formalistes. Si le président devrait venir dans cette ville (et j’aime notre président), et s’il devrait venir dans cette ville, les rues seraient tout ornées des drapeaux. Et un orchestre irait l’accueillir. Chaque maison aurait un fanion en train de flotter. Le maire de la ville, les meilleurs citoyens qui sont dans cette ville, sortiraient pour lui souhaiter la bienvenue; vous le feriez. Mais c’est un homme.

28        Mais Jésus peut venir dans votre ville, et on va Le considérer comme un saint exalté. Alors à quoi pouvez-vous vous attendre à la fin des temps? Oh! oui. Vous L’invitez. Assurément. Mais lorsque vous L’invitez, où L’amenez-vous? Dans une petite pièce à l’étage, au grenier, ou bien vous L’amenez au sous-sol et vous vous entretenez un petit peu avec Lui. Et si vous êtes...?... Vous vous levez un matin et vous organisez une petite réunion de prière ce matin, et Susie vous appelle et vous dit: «Allons faire des courses.» Et Jésus reste là sur la touche. C’est vrai.

            Et prédicateur, vous–vous qui invitez votre assemblée à prier, vous les méthodistes, les baptistes, et les presbytériens, qui vous attendez à ce qu’un réveil à l’ancienne mode se déclenche dans votre ville, et certains d’entre vous les pentecôtistes aussi... Et lorsque Jésus vient dans votre ville, vous Lui collez l’étiquette de fanatique et vous refusez même de collaborer avec cela. C’est vrai. Vous ne voulez pas y participer. Non, non. Comment pouvez-vous vous attendre à ce que Dieu fasse quelque chose pour vous, pendant que vous rejetez le Prince même de la Vie? Ô Dieu, aie pitié.

            Ce qu’il faut à cette nation... Elle a beaucoup de truies qui pataugent dans la boue. Il lui faut un lavage à l’ancienne mode. Les évangélistes ont parcouru ce pays, et les gens endurcissent leurs coeurs à tel point que l’Evangile n’a même plus d’effet sur eux. Je crois que le jour de grâce pour cette nation est fini. Je le crois. Prêcher, persuader, apporter l’Evangile, cela ne les attirera jamais. Une petite poignée de saints se rassembleront à part, mais le monde se tiendra à côté et s’en moquera. C’est de cette manière que vous traitez Jésus. Ce n’est pas étonnant qu’Il ne vous visite pas. Jésus vient seulement là où Il est le bienvenu.

29        Et Il était allé là par invitation, Il est venu, mais vous voyez de quelle manière on laissait les gens simuler. Il est allé là, Il... Lorsque vous L’invitez. Il vient dans votre église tenir un réveil, et dès qu’Il accomplit une chose, vous cherchez à mettre cette personne à la porte. Vous cherchez à le chasser de votre église. Vous ne voulez pas de Lui là.

            Il pourrait venir là et guérir un malade, et vous direz: «Oh! pareille chose n’existe pas. Eh bien, un instant, tu t’es laissé complètement emballer.»

            Un bien-aimé saint pourrait se réjouir et se tenir debout, les larmes coulant sur ses joues et pleurer dans la Présence de Dieu, que faites-vous: «Hum, hum, huissier, voulez-vous mettre ce gars-là à la porte?» Vous pharisien prétentieux! C’est juste. [L’assemblée applaudit.–N.D.E.] Ensuite vous pensez que Dieu va vous amener au Ciel. C’est ainsi qu’on traite Jésus.

            Et maintenant, quelqu’un peut venir et dire: «Ce n’est qu’une bande de saints exaltés.» Et vous, en tant que ministre, vous restez tranquille. Oh! frère, comment pouvez-vous faire cela? Lorsqu’aujourd’hui la cause même, l’Evangile même, la Parole même, la puissance même de Dieu dans la pure puissance de l’Evangile est apportée, les gens dans la ville s’en moquent, laissant Jésus assis là, les pieds non lavés. C’est juste. Des gens religieux, qui se disent religieux, ils laissent l’Evangile du Seigneur être traité de la sorte, ils ne disent rien, ils restent tout simplement là. «Oh! eh bien, c’est moi le docteur Dupont, vous savez.» Vous n’êtes pas plus que ce pharisien impie. Vous pourriez être un docteur, mais j’ignore en quoi vous êtes docteur. Mais c’est ça.

30        Remarquez, ils étaient assis en train de trinquer: «Oh! vous savez, je vous assure; notre grande dénomination est en train de prendre de l’ampleur. Je vous assure, nous avons fait entrer beaucoup de membres, nous avons fait ceci, cela.» Et Jésus était assis là, les pieds non lavés. Ô Dieu, aie pitié. Qu’est-il arrivé aux gens?

            Eh bien, les gens en sont arrivés au point où ils agissent comme s’ils n’y prêtent aucune attention. Et pour les femmes, c’est difficile de trouver une femme qui a assez de modestie pour rougir. Je n’ai plus jamais vu une femme rougir depuis que j’étais un garçon. C’est juste. Quel est le problème? Toute la pensée de... les Américains ont perdu la décence. Vous débitez des plaisanteries et vous plongez votre tête dans ces vieilles télévisions et tout. Ce n’est pas étonnant que l’église soit dans la condition où elle se trouve. Et votre pasteur présomptueux [L’assemblée applaudit.–N.D.E.] permet de telles choses. Ne vous dites pas que cela ne change rien.

            Jésus veut venir chez vous. Il veut vous guérir. Il veut que vous L’aimiez. Mais vous ne voulez pas Le laisser le faire. Il veut venir dans votre église. Mais: «Oh! c’est quelque chose qui est déjà passé.» Vous Le faites asseoir au fond dans un coin. Il ne viendra pas toujours, souvenez-vous-en. Mais Il est si bon.

31        Et certains d’entre vous qui ne fréquentez pas l’église, honte à vous! Vous allez à l’église presqu’une fois par année, et c’est pendant la Pâques pour exhiber votre beau chapeau... C’est vrai.

            Mais vous savez quoi? Vous... Dieu mérite la première place. Jésus devrait avoir la première place dans chaque vie. Mais nous Lui accordons presque la quatrième place. Il mérite la première place. Eh bien, vous direz: «Je prie une fois par jour.» C’est très bien. Il reçoit cela. Si vous voulez Lui accorder la quatrième place, ce n’est pas un problème. Il va l’occuper. Vous n’êtes allé à l’église qu’une seule fois cette année, peut-être, et vous avez porté le nouveau chapeau et tout, mais Il ne vous a jamais condamné pour cela. C’est ce qui Le rend Dieu pour moi. Si vous voulez Lui accorder la quatrième ou la cinquième place, Il va l’occuper. Il acceptera tout ce que vous Lui accorderez, mais Il devrait avoir la première place. Il devrait avoir ce que nous pouvons Lui donner de meilleur. Il devrait avoir la première place dans notre vie, ce que nous avons de meilleur, tout ce que nous sommes. C’est ce qu’Il mérite.

32        Maintenant remarquez. Il était assis là, faisant tapisserie. Je dis ceci avec respect et ce n’est pas pour critiquer, mais je dis cela, sachant que je devrais Le rencontrer un jour au Jugement. Ni plus ni moins. Jésus fait tapisserie dans toutes vos grandes morgues par ici. C’est juste. Vous... Vous ne faites que vous servir de Son Nom. Il ne peut pas entrer et être béni ni adoré par Ses saints. Vous ne le permettez pas. Vous êtes devenus trop mondains, c’est ça le problème. Vous êtes trop absorbés dans d’autres choses, tout comme ce vieux pharisien.

            Vous êtes tellement absorbés dans les choses du monde qu’il vous faut rester chez vous pour regarder Qui aime Susie. Vous êtes obligés de regarder Arthur Godfrey, ou d’aller chercher les disques d’Elvis Presley et de les jouer. Et vous vous dites chrétiens. Vous avez été pesés sur la balance, et vous avez été trouvés légers. Lorsque vous allez à l’église, c’est juste une petite occupation secondaire ou quelque chose du genre, vous n’adorez pas: «C’est en vain qu’ils M’adorent, ils enseignent des doctrines qui sont des commandements d’hommes.» En vain–cela ne vous fait aucun bien d’adorer, si vous adorez de cette manière. Jésus a dit que c’était en vain.

33        Maintenant, observez-Le pendant qu’Il est assis là. Tous ces grands religieux qui se tiennent là, entrechoquant leurs verres et en train de communier, et Jésus assis là dans un coin, ayant les pieds sales. Ô Dieu, pardonne-moi. Quand j’y pense, Jésus avec des pieds sales, oh! la la!

            C’est pourquoi j’ai quitté l’Eglise baptiste. Alléluia! Oui, monsieur. Je crois que mon Dieu devrait être adoré dans la puissance et la démonstration du Saint-Esprit. Oui, oui. Je ne crois pas dans vos vieux credos froids et formalistes. Il veut être aimé. Observez-Le assis là, Il n’est pas aimé. Il n’est pas aimé, à voire la façon dont Il est traité.

            Et c’est la même chose aujourd’hui. Vous espèces des pasteurs présomptueux, des poulets sortis du séminaire. Vous sortez comme un poussin de l’oeuf, et vous essayez de coller le nom sale de saint exalté sur l’adoration de Jésus. Ce n’est pas étonnant que votre assemblée ne grandisse pas. C’est à cause de la manière dont vous L’avez traité. Si vous prêchiez la Bible dans la puissance de la résurrection de Christ, les saints seraient en train de pousser des cris dans chaque église de la vallée de Maricopa. [L’assemblée adore et applaudit.–N.D.E.] Ce n’est pas la faute de Jésus, c’est votre faute. Le voici aujourd’hui à Phoenix. Vous dites: «Saints exaltés, bande de fanatiques.» Allez-y, espèce de pharisiens. Votre temps viendra.

34        Mais remarquez, là dans la ville il y avait une jeune fille. Représentons-nous-la maintenant, juste avant de terminer. Maintenant, soyez très respectueux et tranquilles. Cette jeune fille avait suivi la mauvaise voie. Elle était une mauvaise femme, peut-être une jeune fille, de dix-huit, dix-neuf ans. Elle était une femme de... Oh! eh bien, nous ne sommes pas obligés d’entrer dans les détails de cela. Elle était une femme de mauvaise réputation. Et vous l’aurez pointée du doigt.

            Mais laissez-moi vous dire quelque chose, frère. Il ne peut pas y avoir une mauvaise femme sans qu’il y ait un homme mauvais pour se corrompre avec elle. C’est juste. Ainsi ne vous moquez pas d’elle comme cela. C’est la chérie d’une mère... Je crois qu’au lieu de la pointer du doigt et... si vous ouvriez votre église et envoyiez quelqu’un pour l’y inviter, il n’y en aurait pas tant. C’est juste. La pauvre petite enfant, personne ne l’aimait, personne ne se souciait d’elle. La société l’avait rejetée, et personne ne voulait d’elle. Alors elle devrait vivre, et elle avait peut-être fait de son mieux. Elle avait une mauvaise conduite.

            Je n’aimerais pas soutenir son péché. Non, monsieur. Mais ce que je–ce que je condamne, c’est l’église qui refuse de lui ouvrir la porte. Vous ne voulez pas être en sa compagnie. Qui êtes-vous de toute façon, pharisien? C’est juste. Vous n’êtes pas meill-... Vous êtes pire qu’elle, bien des fois. «Oh! mais nous ne pourrons pas supporter... Notre assemblée ne permettrait pas qu’une telle femme... Nous ne saurons l’admettre comme membre dans l’église. Oh! non, non.» Voilà pourquoi elle est ce qu’elle est. C’est la chérie d’une mère, certainement. C’est une âme pour laquelle Christ est mort.

            Mais vous êtes trop guindés et formalistes, dans votre communauté. Si j’avais un tel groupe de gens dans mon église, je les mettrais à la porte et je recommencerais à nouveau avec des prostituées. Je le ferais certainement. Une bande d’érudits prétentieux et idiots dans cette nation... C’est juste. Je ne le dis pas pour être méchant [L’assemblée applaudit.–N.D.E.], mais les gens–ils aiment la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu. Jésus a dit: «Que celui qui veut vienne,» mais vous ne voulez pas de ces gens-là. Bien sûr. Le dernier appel était pour aller chercher ce genre de personnes. C’est l’appel pour le souper.

35        Remarquez. Il y avait là cette petite dame ou plutôt cette petite femme... Dans son comportement immoral, elle ne pouvait pas être une dame. Le mot dame est un nom plus élevé que cela. Mais elle était juste une prostituée de la rue. Elle sent l’odeur de la nourriture. Oh! son petit estomac affamé... Elle a dit: «Je me demande ce qui se passe.» Elle prend le virage, et elle jette un coup d’oeil, et elle dit: «Oh! regardez, c’est chez le pharisien, la maison du pasteur. Il doit y avoir une grande foule d’invités là chez l’évêque aujourd’hui. Faufilons-nous et voyons de quoi il s’agit.» Alors la voilà qui s’avance, et elle regarde autour d’elle, et se dit: «Oh! la la! ça sent tellement bon. Je me souviens que lorsque j’étais une toute petite enfant; ma mère préparait la nourriture comme cela. Mais, oh! ça fait bien longtemps que j’ai mangé comme cela. Et maintenant, personne ne m’aime. Je suis une proscrite. J’ai emprunté la mauvaise voie et... Oh! je me souviens que ma mère me disait de ne pas faire ça, mais, oh! je... Maman est morte, et papa est mort, et je n’avais personne pour veiller sur moi. J’ai commencé à fréquenter des filles qui avaient une mauvaise conduite. Voici ce que je suis devenue.»

            Elle a regardé par-dessus la clôture, et elle s’est tenue sur la pointe des orteils. Elle regarde. Et elle regarde par-dessus la clôture. Et voilà tous les pasteurs en train de trinquer, et, oh! parlant de grandes choses qui se passent, et de leurs nouveaux membres et ainsi de suite. Et ses précieux yeux se sont tournés dans un coin, et elle s’est immobilisée.

36        Elle a dit: «Il me semble avoir déjà vu cet Homme-là quelque part. Qui est-ce? Oh! c’est ce Prophète galiléen. Oh! j’ai toujours voulu Le voir. Mais pourquoi les gens ne prêtent-ils pas attention à Lui?»

            Eh bien, Ses disciples n’avaient pas été invités. Ils étaient restés dehors. C’était juste Lui qui avait été invité. Vous devriez être invité.

            Et elle regarde, les larmes commencent à couler sur ses joues. Elle s’essuie les yeux, et elle regarde de nouveau. Elle a dit: «C’est Lui, et regardez, Ses pieds sont sales. Regardez Ses lèvres desséchées et la saleté qui s’est collée sur Ses cheveux et sur Son cou; Oh! ils ne L’ont même pas rendu admirable.» Comme c’est vrai aujourd’hui! «Les gens ne L’ont pas rendu admirable.»

            Oh! tout d’un coup quelque chose la touche. La voilà qui descend la rue; elle descend cette rue en courant, et elle remonte une allée. Elle monte ces petites marches qui grincent, elle monte, ouvre la porte et entre.

            «Oh! s’est-elle dit, non, je ne peux pas le faire. Je ne peux pas le faire. Je dois être en train de rêver.» Elle se frotte de nouveau les yeux. «Je ne peux pas le faire. Oh...» Ensuite elle tend la main vers la petite armoire, et elle y avait mis une petite trousse au-dessus, elle tire cela. Elle la dépose sur la table. Elle se met à compter.

37        «Oh! mais je ne peux pas. Je ne–je ne peux pas. Si je me présente devant Lui, Il saura quel genre de femme je suis. Et je ne peux pas prendre cet argent que j’ai gagné de la sorte. Il saura comment j’ai gagné cet argent. De l’argent gagné de la sorte n’est pas propre. Il le saura, parce que je crois que c’est Lui le Messie. Oh! je sais qu’ils ne Le traitent pas comme il se doit. Je sais qu’ils L’ont relégué là dans un coin, et voilà qu’Il est assis là, répugnant. Mais je ne pourrais pas prendre cet argent et faire cela. Mais je... Il–Il est répugnant. Il est sale. Il a les pieds sales. Mais c’est tout ce que je possède.» C’est tout ce que Dieu exige.

            Vous direz: «Je ne peux pas entrer à cause de la vie que je mène.» Oh! si, vous le pouvez. Vous direz: «J’ai bu. J’ai volé. J’ai fait ceci. J’ai menti.» Peu importe ce que vous êtes. Il vous veut tel que vous êtes. C’est tout ce que vous avez à faire. Oui. Et Il regarde...

            Et elle dit: «Eh bien, un instant. Maintenant, que vont-ils faire? Et s’Il me condamne? Je me demande ce qui arrivera.» Mais quelque chose au-dedans d’elle continue de lui donner du courage. «C’est la chose juste à faire.» Quelque chose a dit: «C’est la chose juste à faire.» Certainement, c’est la chose juste à faire.

38        Elle prend sa petite trousse où elle mettait de l’argent. Elle glisse sous la ceinture. Elle tire son petit châle sur son visage et elle descend la rue.

            Eh bien, c’est presque l’heure de fermeture de la parfumerie. Tout le monde est allé chez le pharisien. Et un vieux petit Juif est assis là tout aigri, se disant: «Oh! les affaires n’ont pas marché aujourd’hui. J’ignore pourquoi.» La porte s’ouvre. Cette petite âme entre.

            «Eh bien, regarde qui c’est. Qui est-ce qui entre dans mon magasin, hein? Eh bien, qu’est-ce que tu veux?»

            C’est à peu près de cette manière que certains commerçants demandent, vous savez: «Qu’est-ce que tu veux?»

            Elle a dit: «Monsieur, je viens acheter un peu de parfum.»

            «Qu’aimerais-tu avoir? Un flacon de dix cents?»

            «Non, je désire le meilleur que vous avez. C’est pour une occasion très spéciale.» Voilà! Une occasion très spéciale.

39        Oh! nous qui nous offrons une petite prière par jour, de dix cents. Oh! bonté divine! Voici une occasion rare et spéciale, lorsque nous rencontrons Jésus. Il ne veut pas que vous soyez un membre d’église. Il désire ce que vous avez de meilleur.

            «Eh bien, j’en ai ici, mais j’aimerais d’abord voir l’argent.»

            Oh! bien sûr. Il était ce genre de type là, qui disait: «Quel bien y a-t-il à laisser Joseph dans la tombe, dans la fosse?» Il faut en tirer un peu d’argent, c’est ça. Frère, cette chose est entrée dans l’église. S’ils peuvent en tirer un peu d’argent, ça va. Ce n’est pas la raison: non, non, à un million de fois. Je sais que vous pensez que je suis fou; je le suis peut-être. Mais lorsque je pense à la manière dont les gens traitent mon Seigneur Jésus, cela n’est pas meilleur que ce qui c’était passé en ce temps-là. Ce n’est pas étonnant que Jésus ait dit: «Les prostituées et ainsi de suite entreront avant vous les prétentieux.»

40        Eh bien, il... Elle déverse l’argent sur le comptoir. Il compte cela. Oui. C’est très exact. Trente pièces de denier romain. Alors il s’avance et il dit: «Où vas-tu amener cela.»

            Elle a dit: «Monsieur, ce n’est pas un problème, n’est-ce pas? Et aussi longtemps que vous avez reçu votre argent, qu’est-ce que cela change? Qu’est-ce que cela change... ce que je vais en faire, aussi longtemps que je ne vous dérange pas?»

            Elle prend sa monnaie–son petit flacon de parfum. Elle met cela ici en-dessous, ce vase d’albâtre, elle met cela sous son manteau et–son petit châle, et elle monte la rue.

            Pendant qu’elle s’avance, le diable continuait de lui parler, disant: «Eh bien, tu vas être vraiment embarrassée. Certainement. Ils vont... Ce pharisien-là te jettera en prison pour avoir fait cela.»

            Eh bien, si... «On te chassera de la maison si tu te mets à crier. Tu seras excommuniée.» Pourquoi avez-vous peur de l’excommunication? Aller auprès de Jésus, c’est la chose essentielle.

41        Elle arrive là à cet endroit. Elle regarde par-dessus la clôture, et Il est toujours assis là. Oui, Il a été invité. Il est venu, mais personne ne prêtait attention à Lui. Les gens étaient... C’était un grand moment, ils avaient beaucoup d’amusements.

            Voilà le problème de l’Amérique aujourd’hui. Les gens ont beaucoup d’amusements, et ils ne prêtent pas attention à Jésus. Oh! oui, ils aiment mettre le feu et dire: «Oh! la guérison divine n’existe pas. Tous ces parlers en langues et ces autres choses, tout ça, ce sont des futilités. Nous faisons partie d’une meilleure classe.» Vraiment? Si vous voulez traiter ce grand groupe d’acteurs, d’imposteurs qui font le religieux... Ils n’en savent pas plus sur la religion qu’un hottentot n’en sait sur un chevalier égyptien. Vous voulez faire partie de ce genre de culte, allez-y. Mais j’aimerais rester avec une bande de gens qui aiment aller auprès de Jésus. Voilà la chose essentielle. Allez auprès de Lui.

42        Elle s’arrête. Elle regarde autour d’elle, et là, certains de ces grands types prétentieux se tiennent là, la pointent du doigt et disent: «Eh, voyez-moi qui s’amène à la fête. Voyez-moi ça. Chut! Vous voyez? Regardez là-bas. La voilà.»

            Oui. C’est ce qu’il en est de certains de ces buses aujourd’hui. Elles aiment pointer du doigt quelqu’un de ce genre sans jamais lui tendre la main pour l’aider à venir à Christ. Vous parlez des gens qui sont tombés. Frère, Jésus est mort pour sauver ceux qui sont tombés. C’est vrai.

            Ensuite, je vois la jeune fille pendant qu’elle se tient là, en train de regarder. Elle se dit: «Comment puis-je parvenir jusqu’à Lui? Oh! regardez-Le assis là. Il n’est vraiment pas le bienvenu.»

            C’est ce qu’Il est aujourd’hui juste ici à Phoenix: Il n’est pas le bienvenu. J’ai remarqué dans l’église du frère ce matin, pendant que le petit compagnon se tenait là, le petit berger qui essayait de nourrir son troupeau, juste la maison voisine, les gens travaillaient à la bêche et tout le reste. Oh! il... Si vous sortez par ici, il y a des femmes à moitié vêtues, dans ce parc ici. Certaines parmi elles avaient porté des pardessus, et d’autres avaient porté de petits vêtements courts, c’était comme un mouchoir noué autour d’elles ici. Certaines sont de vieilles grand-mères ridées et tout le reste. «Oh! nous sommes très pieuses.» Oh! vous espèces de pharisiens présomptueux. Je ne sais pas ce qui ne va pas en moi.

43        Lorsque j’ai remarqué ce petit gars... «Oh, a-t-elle dit, si seulement je peux arriver jusqu’à Lui. Je vais changer ce tableau.» Elle commence à se frayer un chemin à travers cette foule. La voici qui avance. Elle est déterminée à arriver jusqu’à Jésus.

            Frère, c’est ce que j’aime à ce propos. Peu m’importe ce que dit le monde extérieur. Parvenons jusqu’à Jésus, c’est la chose essentielle.

            Elle avance à travers la foule alors qu’elle pousse les gens à droite et à gauche. Elle court jusque là à côté de Jésus. Oh! pendant qu’elle se tient près de Lui... Le diable commence à dire: «Eh bien, Il va te réprimander.» Mais Il n’a dit aucun mot.

            Maintenant, la manière dont les gens mangeaient à l’époque était un peu différente d’aujourd’hui. Nous nous asseyons pour manger. A l’époque ils se couchaient sur le côté pour manger. Vous les enfants, vous étiez bien là au commencement.

44        Ils étaient donc couchés et en train de manger. Et elle a couru juste là au bout de cette couche là où Jésus était couché. Je peux la voir pendant qu’elle se tient là, elle Le regarde. Tous ses péchés apparaissent devant elle. Frère, vous ne pourrez jamais Le regarder en face sans vous sentir coupable. Elle voit tous ses péchés, sa mauvaise vie, sa mauvaise réputation. Ils apparaissent juste là devant elle, et elle se met à pleurer. Elle regarde Ses pieds sales; elle sait qu’il ne devrait pas en être ainsi. Elle se met à pleurer tellement pour ses péchés que les larmes commencent à tomber sur Ses pieds à Lui. Et elle soulève Ses pieds comme ceci et elle se met à les frotter.

            Oh! la la! qu’a fait le pharisien? Oh! il a bombé le torse. Oh! la la! Il allait exploser comme un crapaud ayant avalé un criquet pendant qu’il regarde; quelqu’un avait gâché la fête.

            Eh bien, qu’est-ce que ça représente, la fête? Et aussi longtemps que vous pouvez parvenir à Jésus, qu’est-ce que ça représente, ce qui se déroule? Elle désirait aller auprès de Jésus.

            Et là à Ses pieds... Regardez quelle belle eau! Les pieds de Jésus avaient été lavés. Quelle belle eau: les larmes scintillantes d’une...

45        [Espace vide sur la bande–N.D.E.] Je crois que c’était la première fois que Jésus s’est senti à l’aise depuis qu’Il était allé à la fête. Jésus se sent plus à l’aise avec la prostituée pénitente qu’Il le serait dans votre grande église qui est belle et luxueuse, à voir la manière dont vous Le traitez. C’est juste.

            Elle se repent. Les larmes coulent sur ses joues et tombent sur Ses pieds. Et elle Lui lave les pieds avec ses larmes. Et elle [Frère Branham produit le bruit d’un baiser.], elle Lui baise les pieds. C’est ce qu’elle faisait certainement. Elle ne se souciait pas de ce que quelqu’un d’autre pensait. Elle était dans la Présence de Jésus. Qu’avait-elle à se soucier au sujet de ce qu’elle était en train de faire? Son coeur déversait tout simplement des fontaines de repentance, quelle belle eau pour Ses pieds! Elle les lavait.

            Et elle était tellement hystérique... Je l’étais aussi. Je l’étais aussi, lorsque je suis entré dans Sa Présence. Je suis devenu hystérique. Je ne me souciais pas de ce que quelqu’un d’autre pensait. Je sais que les gens disaient que j’étais un saint exalté, mais cela m’était égal. J’étais devant Jésus. Je ne me souciais pas si on allait m’excommunier de l’église. J’étais dans la Présence de Jésus. Pendant qu’elle Lui lavait les pieds, oh! j’aurais aimé être là, pas vous?

46        Et les gens se tenaient là, et du coude, le pharisien a fait un signe à l’autre, il a dit: «Eh bien, s’Il était un prophète, Il saurait quelle est cette femme. Maintenant, cela montre qu’Il ne sait pas de quoi Il parle. Nous vous l’avions dit. Il aurait su... Observons-Le juste une minute.»

            Et elle ne cessait de Lui baiser les pieds [Frère Branham produit le bruit d’un baiser.], elle Lui baisait les pieds parce qu’elle se repentait; les larmes coulaient. Et tout d’un coup toutes les boucles de sa chevelure qu’elle s’était remontées au-dessus de sa tête sont tombées autour d’elle. Et elle s’arrête et prend ce vase d’albâtre et elle [Frère Branham illustre]. Ça ne s’était pas brisé, et elle [Frère Branham illustre]. Elle brise cela de nouveau, et elle déverse tout le parfum sur Lui, tout ce qu’elle possède. Et avec les larmes et l’huile elle Lui lave les pieds et les baise, et toute sa bouche est recouverte de crasse. Et ses cheveux tombent, et elle prend les boucles de ses cheveux, elle pose Ses pieds dessus, et se met à les essuyer à l’aide des cheveux de sa tête, continuant simplement de baiser, de baiser, et de baiser Ses pieds.

47        Oh! certainement. Il y avait des célébrités là. Tout le gratin de la ville était là. Et il lui semblait avoir perdu la tête. Peut-être qu’elle avait perdu la tête, mais elle se trouvait aux pieds de Jésus. Alléluia! Les gens pourraient se comporter comme s’ils étaient fous, mais qu’est-ce que cela change lorsque vous vous trouvez aux pieds de Jésus? Pourquoi me soucier de ce que les gens pensent? Elle était aux pieds de Jésus. Elle était en train de les baiser.

            Et le pharisien, oh! la la! il était sur le point d’exploser. Ensuite Jésus se retourne et regarde. Oh! je peux simplement voir ces yeux pendant qu’Il tourne cette tête sacrée. Il connaissait les pensées du pharisien. Il a dit: «Simon, J’ai quelque chose à te dire.» (Oh! vous pharisiens, un de ce jour cela vous arrivera.) «J’ai quelque chose à te dire. Tu M’as invité ici, Tu ne M’as pas donné de l’eau pour Me laver les pieds. Et Tu n’as pas oint Ma tête lorsque Je suis entré, tu ne M’as pas non plus donné le baiser de bienvenue. Mais cette pauvre pécheresse, depuis que Je suis assis ici, elle n’a fait que laver Mes pieds avec ses larmes, les essuyer avec ses cheveux et Me baiser les pieds, depuis que Je suis ici.»

48        Oh! le pharisien a changé un peu. Il a regardé. Eh bien, la femme a peur. Oh! que va-t-Il dire? Est-ce qu’Il va la condamner? A-t-Il retiré brusquement Son pied et dit: «Ne le fais pas!»? Non. Jésus ne fait pas les choses de cette manière. Non, non. Il n’a pas retiré Son pied. Oh! non, non. Il était simplement assis là, tranquille, et Il l’observait. Elle faisait pour Lui ce que les autres auraient dû faire.

            Et faites bien attention lorsque vous traitez de saint exalté quelqu’un qui fait ce que vous auriez dû faire. Ne pensez donc pas que vous êtes un peu meilleur que ces gens-là.

            Maintenant, écoutez. Le pharisien, l’évêque de l’église, était là en compagnie de tous les pasteurs et les anciens qui se tenaient là à côté; ils s’imaginaient qu’ils étaient trop bons pour toucher cette sainte exaltée. Mais cette pauvre petite femme qui se tenait donc là, qu’allait-elle recevoir? Oh! elle savait qu’elle L’aimait. Quelque chose était arrivé. Avait-elle fait quelque chose de mal? Non. Un jour Il a dit: «Que celui qui veut vienne.» Eux n’ont pas voulu le faire, alors elle a bien voulu le faire.

            Si ces grands personnages guindés ne veulent pas adorer Dieu, Dieu vous fera sortir vous les pauvres. Il vous amènera à le faire, Il trouvera quelqu’un pour le faire. Il appellera les pécheurs et les prostituées et–de la rue pour faire cela. Il y aura quelqu’un qui va adorer Dieu.

49        Voilà, observez cette petite femme. Elle était surprise. Elle a levé ses grands yeux bruns et beaux. Ensuite Il se retourne, après avoir regardé le pharisien, elle avait de la crasse sur tout le visage; son visage était baigné de larmes; ses cheveux descendaient en boucles, la voilà. Que va-t-Il faire? Que va-t-Il faire?

            Et ensuite Il a dit: «Simon, J’ai répondu à ton invitation; tu M’as invité. Tu ne M’as pas du tout lavé les pieds. Tu ne M’as pas du tout donné de l’huile pour Mes mains et Mon cou. Tu ne M’as pas donné le baiser de bienvenue. Mais cette pauvre pécheresse n’a pas cessé de baiser Mes pieds.»

            Ensuite Il se retourne et regarde cette petite femme. Il dit: «Et, en vérité, Je vous le dis... [Frère Branham pleure.–N.D.E.] en vérité, Je vous le dis, ses nombreux péchés sont tous ôtés.»

            Oh! frère, je–je–je ne suis pas un bébé, mais quand je pense... Je préférerais qu’Il me dise cela plutôt que de faire de moi l’archevêque ou le pape de Rome. «Tes nombreux péchés ont tous été ôtés. Va en paix.»

            Je ne peux plus prêcher. Inclinons nos têtes juste une minute.

50        Seigneur Jésus, oh! face à ce monde cruel, présomptueux, rempli de prestige, et Te voici dans les derniers jours, agissant parmi les gens. Et les gens rient; et ils écrivent de sales articles à Ton sujet dans les journaux, les magazines et tout le reste, alors qu’ils devraient Te laver les pieds. Aie pitié, Dieu bien-aimé. Ces hommes et ces femmes qui n’en font qu’à leur tête aujourd’hui ne se rendent pas compte, ô Dieu, ils ne se rendent pas compte que ce même Jésus est en train de les regarder juste en ce moment.

            Combien ces membres d’église prétentieux, avec toute leur pompe, et leur propre... sont assis là et ils critiquent et se moquent, et ils ignorent que le même Jésus dont ils parlent, dont ils se moquent, qu’ils traitent de tous les noms, c’est Lui qui les jugera un jour. Ô Dieu, laisse que les hommes et les femmes qui sont aujourd’hui dans cette salle, s’il y en a quelques-uns qui sont des soi-disant membres d’églises, ou peut-être qui viennent de la rue comme cette femme, qu’ils viennent doucement et humblement à Tes pieds et qu’ils soient lavés de tout l’opprobre par leur témoignage public, en disant: «Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement.» Accorde-le, Père.

            Pendant que nous avons nos têtes inclinées et nos yeux fermés, je vais vous demander une chose au Nom de Christ le Sauveur. Il est venu ici à Phoenix vous visiter, Il vient chaque soir et Il guérit les malades, Il vous parle, Il vous dit qui vous êtes, ce que vous avez fait, juste comme Il avait...?... Il désire toujours vous pardonner et Il vous aime. Oh! que Dieu ait pitié.

51        Combien ici se sentent réellement coupables de L’avoir négligé, de L’avoir placé là dans un petit coin quelque part, en faisant juste une petite prière de deux minutes par jour, et peut-être que vous ne lisez jamais Sa Parole, sauf une seule fois par semaine, cependant vous êtes membre d’une église? Et vous dites: «Je regrette d’avoir traité Jésus de cette manière. J’aimerais me repentir maintenant même.» Voulez-vous lever la main, et dire: «Ô Christ, j’aimerais me repentir.» Oh! que Dieu vous bénisse. Il y a au moins cent mains qui se sont levées. Vous sentez que vous avez maltraité le Seigneur Jésus.

            Peu m’importe de quelle église vous êtes membre. Cela ne compte pas. Vous pourriez être méthodiste, baptiste, presbytérien, catholique, luthérien, ça ne compte pas. Vous êtes-vous rendu compte que vous avez maltraité Jésus? Et vous savez que vous êtes coupable. Vous ne priez pas; et vous ne L’adorez pas.

            Voulez-vous maintenant même avancer ici à l’autel avec moi, et dire: «Seigneur, à partir de ce jour je vais Te prendre. J’aimerais Te servir à partir d’aujourd’hui, avec un coeur fidèle et respectueux.» Je vous attends. Quittez carrément votre siège maintenant. Que les autres gardent la tête inclinée. Laissez-leur de l’espace pendant qu’ils avancent. J’aimerais voir tous ceux qui ont levé la main et ceux qui sont convaincus de L’avoir maltraité. Voulez-vous vous tenir ici pour un mot de prière, ensuite vous allez retourner à votre place, juste avant que nous terminions.

52        Par la grâce de Dieu, c’était une femme qui avait fait le premier pas. Maintenant, les hommes suivent. Que Dieu vous bénisse. [Frère Branham prie avec une femme.–N.D.E.] Cette petite dame qui s’est repentie ici a dit: «J’aimerais bien L’adorer.» Ô Dieu. Laissez votre souper passer; de quoi vous souciez-vous? Approchez. Soeur, frère, ceci signifie pour vous plus qu’aller prendre le souper. Ceci pourrait signifier aller au Ciel. Ça peut signifier la Vie Eternelle. Peu m’importe si vous êtes pentecôtiste, baptiste, qui que vous soyez, ça ne fait aucun problème. Approchez. Approchez. Vous reconnaissez L’avoir maltraité. Approchez.

            Mes amis Indiens ici, que Dieu bénisse votre coeur. Je voulais me rendre à la réserve Apache. J’y retournerai. J’irai là-bas. Ne voulez-vous pas venir si vous avez manqué... Là au balcon? Ne pensez pas que vous êtes trop loin. Vous pourrez être directement en enfer l’un de ces quatre matins, et à ce moment-là vous serez trop loin. Vous ne l’êtes pas cet après-midi. Voulez-vous venir? C’est juste. Avancez carrément.

53        Combien... deux garçons sourds-muets s’avancent, juste par le langage des signes. Et certains d’entre vous envers qui Dieu a été suffisamment bon pour vous donner une audition, et ensuite vous restez là à l’écart. Ô Dieu, vous direz: «Ecoutez, prédicateur. J’ai un doctorat.» Ce que vous avez m’importe peu. Vous avez aussi un coeur de pierre. Vous ferez mieux de L’adorer pendant que vous le pouvez. «Baisez le Fils pendant que vous le pouvez, de peur qu’Il ne s’irrite.» J’aimerais Le baiser de tout mon coeur.

            Il y a deux jeunes gens qui se sont levés là au balcon et ils descendent, ce sont juste des jeunes gens. Venez, je vous en prie? Nous attendons. Aimerez-vous baiser le Fils? Aimerez-vous vous tenir ici à Ses cotés et dire: «Seigneur Jésus, de tout mon coeur, je regrette la manière dont j’ai agi. J’ai été un membre d’église. Oui, c’est juste, mais je ne T’ai jamais traité correctement. J’aimerais laver Tes pieds avec mes larmes. Avec mon témoignage, j’aimerais Te donner un très bon parfum. J’aimerais dire au monde que je T’aime. J’ai eu peur de le dire dans mon bureau. J’ai peur de le dire en compagnie de mes voisins. J’ai prié... Il se pourrait qu’elle ne m’aime plus. Mais, ô Jésus, peu m’importe celui qui m’aime aussi longtemps que Toi Tu m’aimes.» Chaque homme est un mortel, il va mourir comme vous, mais Christ est immortel. N’aimerez-vous pas venir?

Tel que je suis, Tu recevras,
Tu m’accorderas la bienvenue, le pardon et le rachat;
Parce que je promets que je croirai,
Ô Agneau de Dieu, je viens! je...

54        Maintenant, pendant que les laïcs se tiennent ici, je vais demander combien des prédicateurs aimeraient monter ici à côté de moi? J’aimerais voir de quoi vous êtes fait. J’aimerais moi aussi me mettre ici à l’autel. Je suis coupable. J’ai besoin du pardon de Dieu. Je suis... Que Dieu vous bénisse, hommes et femmes.

            Maintenant écoutez, vous pasteurs, vous les femmes comme les hommes. Il y a une seule chose dont je sais que vous êtes coupables ici à Phoenix. Vous êtes coupables de ne pas avoir la bonne sorte de communion. N’avez-vous pas honte? N’avez-vous pas honte de la manière dont vous L’avez traité? Considérez les prédicateurs, les hommes et les femmes. Ô Dieu. Avez-vous réellement des regrets dans vos coeurs? Combien parmi vous regrettent vraiment la manière dont ils ont traité Jésus? Levez la main. Avec mes mains levées vers Dieu, j’ai honte de moi-même. J’ai honte de moi-même. Il y a eu beaucoup d’endroits où j’aurais pu aller, mais je n’ai pas voulu y aller, je n’y suis pas allé. Il y a bien des choses que j’aurais pu faire, mais je ne les ai pas faites. Je pensais que j’étais trop fatigué. Mais pendant que je prêchais aujourd’hui, quelque chose m’a dit: «Qu’en est-il de toi?» Je l’ai prêché carrément à moi-même.

55        Jésus a été invité chez le pharisien, Il était fatigué et épuisé, et Sa gorge Lui faisait mal, mais Il est allé de toute façon, sachant qu’Il serait mal accueilli. Il est allé de toute façon. J’ai honte de moi-même. Je me repens. Je me repens devant Dieu et devant cette assistance. Et si vous vous repentez de tout votre coeur, frères et soeurs, je suis sûr que Christ qui se tient en notre présence nous pardonnera. Et nous aurons une communion ici à Phoenix comme c’était au jour de la Pentecôte.

            Chacun de vous frères, démolissez tout simplement vos barrières maintenant. Oubliez tout cela. Que vous soyez membres des assemblées ou de l’église de Dieu, baptistes ou presbytériens, unitaires, ou que sais-je encore, des trinitaires, qui que vous soyez, oubliez tout simplement cela. Adorons le Seigneur Jésus.

56        Maintenant, tous les autres tenez-vous debout, partout dans la salle, partout. Voulez-vous dire que vous le ferez? Levez la main vers Dieu, dites: «Je le ferai. Je le ferai par la grâce de Dieu.» Maintenant, pendant que vous baissez la main, serrez la main à quelqu’un qui est à côté de vous, dites: «Que Dieu vous bénisse, frère. Que Dieu vous bénisse, soeur.» Déplacez-vous là, et serrez-vous la main les uns aux autres. Dites: «Que Dieu vous bénisse, frère.» Partout. «Je regrette de t’avoir traité tel que je l’ai fait.» Si vous avez de l’inimitié envers quelqu’un, allez vers cette personne-là maintenant même et mettez cela en ordre. Que Dieu vous bénisse, frère. Que Dieu vous bénisse, soeur. Que Dieu vous bénisse, frère. Que Dieu vous bénisse, frère. Que Dieu vous bénisse, frère.

Oh! précieux est le flot
Qui me rend blanc comme neige;
Je ne connais d’autre fontaine,
Si ce n’est le Sang de Jésus.

Qu’est-ce qui peut ôter mes péchés?
Rien... (Restez juste ici une minute, restez tout simplement là)
... Jésus.
Qu’est-ce qui peut me rendre encore parfait?
Rien que le Sang de Jésus.

Oh, précieux est le flot,
Qui me rend blanc comme neige;
Je ne connais d’autre fontaine,
Si ce n’est le Sang de Jésus.

57        Combien se sentent bien? Levez simplement la main. Louons Dieu comme ceci: [Frère Branham et l’assemblée tapent les mains.–N.D.E.] Gloire à Dieu. Combien parmi vous les prédicateurs maintenant, les femmes et les hommes, diront: «Par la grâce de Dieu, à partir de ce jour je briserai chaque barrière dénominationnelle»? Restez dans votre propre dénomination. «Mais je vais–je serai heureux de serrer la main à mon frère, même s’il ne voit pas les choses comme moi. Je collaborerai. Je ferai tout ce que je peux pour faire avancer la cause de Christ.» Vous... Allez-vous le faire? Levez la main. Dites: «Je le ferai. Je le ferai par la grâce de Dieu.» Je vous crois.

Oh! précieux est le flot
Qui me rend blanc comme neige;
Je ne connais d’autre fontaine,
Si ce n’est le Sang de Jésus.

58        Qu’en est-il de vous qui êtes à l’autel, est-ce que vous vous sentez bien? Sentez-vous que tous vos péchés ont été ôtés? Qu’est-ce qui peut ôter tout péché? Rien que le Sang de Jésus. Qu’est-ce qui peut me rendre encore parfait? Rien que le Sang de Jésus, pas le fait d’adhérer à une autre dénomination, mais le Sang de Jésus.

            Oh! rentrez chez vous en paix. Que Dieu soit avec vous. Allez dans vos églises. Soutenez-les. Soutenez votre pasteur. Soutenez les programmes de Dieu. Et priez pour votre pasteur, et faisons en sorte qu’un réveil à l’ancienne mode balaie Phoenix. Cela ne tardera pas que frère Roberts...

            [Espace vide sur la bande.–N.D.E.]... sera de retour ici. Lorsqu’ils viendront, tout le monde, d’un seul coeur, allez coopérer et passer un bon moment. Ne faites pas du prosélytisme. Allez dans votre propre église et adorez Dieu. Lorsque la réunion sera finie, invitez tout le monde dans votre église. Si l’autre frère ne tient pas sa parole, c’est entre lui et Dieu. Tenez votre parole vis-à-vis de Dieu; c’est l’essentiel.

Qu’est-ce qui peut ôter nos péchés?
Rien que le Sang de Jésus
Oh, qu’est-ce qui peut me rendre encore parfait?
Rien que le Sang de Jésus

Oh, précieux est le flot,
Qui me rend blanc comme neige;
Je ne connais d’autre fontaine,
Rien que le Sang de Jésus.

59        L’autre matin, là au petit déjeuner, j’avais dit: «L’héritage de Dieu a commencé dans une souche. Cela a toujours été le cas à chaque fois, le gazam s’est mis à le dévorer, le hasil...» J’ai dit: «Un jour Dieu viendra muni d’un insecticide. Il répandra l’amour autour de cet arbre à tel point qu’aucun hasil ne pourra s’en approcher.» C’est juste. Je crois que c’est ce qu’Il est en train de faire maintenant même, pas vous? Oui, oui. Qu’est-ce? Le corps tout entier du Seigneur Jésus. Vous tous méthodistes, baptistes, presbytériens, unitaires, binitaires, quoi que vous soyez, l’amour de Jésus-Christ qui a été répandu dans nos coeurs par le Saint-Esprit fait de nous des frères et des soeurs. Nos péchés sont ôtés par le Sang. Comme c’est merveilleux! Combien nous remercions Dieu.

60        Frère Stadsklev, venez ici pour un instant. Est-ce que ça, ça va? [Quelqu’un répond: «Amen.»–N.D.E.] Cet homme a été avec moi en Afrique, et il a vu des dizaines et des milliers et des milliers de gens venir à Christ en une seule fois. Frère Julius Stadsklev, je vais vous demander d’offrir un mot de prière pour cette assistance. Ensuite nous irons chez nous dans un instant.

            Avez-vous un mot à dire, frère? Quelque chose à dire...?... Le service de ce soir commence à dix-neuf heures trente. Dieu voulant, nous serons ici. Les cartes de prière seront distribuées au cours de la prochaine... A quelle heure? Dix-huit heures trente. Venez. J’espère que nous aurons une grande effusion pour la guérison ce soir. Amenez vos amis pécheurs. Je vous prêcherai de nouveau dans les deux prochaines heures, le Seigneur voulant. Sortez calmement maintenant et procurez-vous un petit quelque chose pour votre déjeuner et revenez, pour le service de clôture.

61        Maintenant, si votre pasteur est–ouvre ses portes ce soir, allez à votre église. C’est votre poste du devoir. Si vous êtes membre des Assemblées de Dieu, allez chez les Assemblées. Si vous êtes membre de l’Eglise pentecôtiste unie, allez chez les pentecôtistes unis. Si vous... Peu importe l’église dont vous êtes membre, occupez votre poste du devoir ce soir. Moi, je suis un évangéliste. Voyez-vous? Et si vous êtes... S’il ferme la porte de l’église pour ce soir, venez vous joindre à nous. Et ensuite si vous êtes ici et n’avez pas une église où aller, venez ce soir. Allez manger au restaurant, invitez les serveuses et les autres à venir ce soir. Nous espérons vous voir.

            En attendant, je me suis senti conduit: mon cher ami qui est ici a été avec moi au travers de bien des épreuves, des troubles et des hauts et des bas. J’aimerais qu’il congédie l’assistance par un mot de prière. Que Dieu vous bénisse, Frère Julius. Pendant que vous inclinez vos têtes...

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