Mon Nouveau Ministère

Date: 59-1115 | La durée est de: 2 heures | La traduction: Shp
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1          Merci, frère. Bonjour, mes amis. C’est certainement un privilège d’être ici ce matin au tabernacle, où on est déjà serré là.

J’attends que la longue série des réunions de San Jose commence cette semaineà–à San Jose, en Californie. Nous allons partir aussitôt après le service pour la Côte Ouest. Et puis, nous serons à Coconut Gardens pour environ deux jours aussi, le Seigneur voulant, avec les Hommes d’Affaires Chrétiens. Et nous nous attendons à un grand moment dans le Seigneur sur la Côte Ouest. Ils ont quatre-vingt-deux églises qui parrainent cela, toutes les associations de San Joaquin et des vallées de la Côte Ouest. Ainsi donc, nous serons là sur le champ de foire. Si certains de vos amis, vous savez, aimeraient assister à l’une de ces réunions, nous serons content de rencontrer vos amis et–et les membres de vos familles.

2          Et nous nous attendons... J’ai une plus grande inspect-... attente ce matin, plus que celle que j’aie jamais eue pour toute autre réunion; en effet, je crois que nous sommes à la veille de quelque chose qui est sur le point d’arriver. J’attends impatiemment cela depuis longtemps. Et je–je crois que nous sommes bien à la veille de cela maintenant, quelque chose de Dieu qui va aider Ses enfants à avancer un peu plus loin sur la route.

            Vous savez, la Bible dit que lorsque l’ennemi vient comme un fleuve, l’Esprit de Dieu élèvera un étendard contre lui. Et quand Dieu donne une bénédiction à Son Eglise, et qu’Elle évolue dans cette bénédiction assez longtemps jusqu’à ce que cela devienne ordinaire pour le monde, alors, on commence à déprécier cela. Puis, l’Esprit de Dieu vient et élève un étendard une fois de plus. Et un réveil éclate, ou quelque chose comme cela.

            Et notre grand espoir est le suivant: Un de ces jours, l’Esprit de Dieu ramènera Jésus-Christ sur la terre. Et alors, ça sera donc parfait. Ce sera le véritable Etendard.

3          Maintenant, les gens se tiennent bien là le long des–des murs et tout, partout dans la salle. J’ai rencontré un homme qui arrivait au moment où je garais ma voiture, et il a dit... J’ai dit: «Vous... Je la laisserai ici avec la clef, vous pourrez donc la déplacer n’importe quand que vous voulez.»

            Il a dit: «Eh bien, j’ai essayé d’entrer; je n’arrive pas à trouver où me tenir.»

            Et notre église est de loin trop petite pour une réunion. Mais en partant ce matin... Nous l’avions annoncé le dimanche passé, que nous serions ici, que nous viendrions prier pour les malades et vous informer sur ce que nous avons vu arriver tout récemment. Il y a eu plus, par la grâce de Dieu, qui s’est ajouté à cela pour ce matin.

4          Eh bien, nous avons prêché, d’autres aussi avant nous, sur l’imminente Venue du Seigneur, l’imminente Venue. Et nous croyons qu’elle s’approche davantage. Evidemment, c’est jour après jour. Mais si nous voulions bien nous arrêter et penser qu’un de ces jours, vous... nous allons entendre cela pour la dernière fois, et alors, le Seigneur Jésus viendra.

            Toute la terre, les–les arbres, toute la nature, les gens, l’Eglise, tout gémit, pleure, tient ferme, attendant le jour de Sa Venue. La nature sait que ce sera–sera alors la fin de ses souffrances. Les gens savent que ce sera alors la fin de leur souffrance. La mort aura perdu sa dernière prise, la tombe et le séjour des morts seront engloutis dans la victoire.

5          J’étais très content ce matin de rencontrer ce petit pasteur ici qui a joué pour nous de la musique et qui a chanté; il vient de Sellersburg. Un des frères parlait du réveil en cours là-bas. Et je pense que cela a déjà été annoncé, et tout. C’est donc très bien. Que le Seigneur les bénisse là-bas et bénisse chaque effort qu’ils fournissent (C’est ma sincère prière) pour le Royaume de Dieu.

6          Maintenant, la Parole du Seigneur est plus précieuse pour nous. Nous le savons. Ainsi, aujourd’hui, je pense que nous sommes très proches de la Venue du Seigneur, et les champs de travail sont dans un très grand besoin...

            Je parlais à certains frères. Je crois qu’une grande partie de mon ministère sera donc destinée à l’outre-mer. Nous avons un programme pour l’Afrique juste après Noël, et pour l’Australie et divers endroits. Le Seigneur est en action maintenant et Il nous ouvre des voies. Nous avons reçu des invitations de partout dans le monde depuis longtemps. Et nous pourrons être en mesure d’y répondre juste après Noël donc, si tous, vous priez pour nous.

7          Maintenant, j’ai ici devant moi la Parole de Dieu qui est ouverte. Eh bien, j’ai ouvert les pages parce que physiquement, avec l’aide de Dieu, j’en suis capable, d’ouvrir la Bible. Mais je ne suis pas capable d’En ouvrir les contenus. Il n’y a qu’Un seul qui peut le faire, et c’est Dieu seul. C’est Lui qui a écrit Cela par Son Saint-Esprit et Il est le seul qui peut nous ouvrir la Bible. Et j’espère qu’Il ouvrira nos coeurs alors que nous lisons la Bible et qu’Il nous La fera connaître. Je serai aussi bref que possible ce matin.

            Premièrement, j’aimerais faire comme je l’avais promis, vous raconter tout ce qui est arrivé pendant les quelques derniers jours, concernant le changement de mon ministère. Et ensuite, j’ai un petit passage des Ecritures; enfin, nous prierons pour les malades. Et je pense qu’il y aura le baptême, car j’ai vu le baptistère rempli.

            Mais avant d’aller plus loin, inclinons la tête juste un instant maintenant dans la prière. Et je me demande combien ici sont conscients qu’ils ont besoin de Dieu et voudraient lever la main vers Dieu pour dire, ce faisant: «Souviens-Toi de moi, Seigneur. J’ai besoin de telle et telle chose.»

8          Prions. Ô Seigneur, avec douceur... Nous savons que nous devons venir avec douceur dans la Présence de Dieu, car celui qui s’approche de Dieu doit croire qu’Il existe et qu’Il est le Rémunérateur de ceux qui Le cherchent avec diligence. Et nous entrons avec la douceur de l’Esprit auprès de Ton Trône, ô Dieu.

            Et nous élevons nos coeurs devant Toi, en disant: «Sonde-les, ô Seigneur.» Et s’il y a en nous une chose impure, ôte-la, Seigneur, aussi loin que l’est est éloigné de l’ouest. Et s’il y a une iniquité dans nos coeurs, quelque chose qui empêcherait l’exaucement de nos prières, nous Te prions de laisser le Sang du Seigneur Jésus ôter chaque tache de notre esprit et de notre coeur. Car il est écrit: «Si j’avais conçu l’iniquité dans mon coeur, le Seigneur ne m’aurait pas exaucé.»

            Et Tu as vu les mains alors qu’elles se levaient, ce qui, à nos yeux naturels, représentait les besoins de leurs coeurs. Nous Te prions, ô Seigneur, d’exaucer tout un chacun parmi eux. Il y a beaucoup de besoins.

9          Et nous aimerions Te demander, dans l’assemblée des gens ce matin, de Te souvenir de cette prochaine série de réunions de San Jose. Viens-nous en aide, ô Seigneur, alors que des centaines de kilomètres de neige et de glace nous attendent dans le voyage. Mais nous allons au Nom du Seigneur pour essayer de faire tout notre possible pour aider Ton peuple, Seigneur; aider les perdus à Te retrouver comme leur Sauveur, aider les faibles et les aveugles, et aplanir le chemin pour les autres qui nous suivront.

            Bénis notre petite église et son pasteur, notre frère Neville, tous les administrateurs, les diacres, les laïcs, tous les enseignants, et tous ceux qui y sont associés, non seulement cela, mais toutes les églises qui sont représentées ici. Pour ces jeunes gens qui prospèrent à Sellersburg, nous aimerions Te demander, Seigneur, que Ta main s’étende vers eux, Seigneur. Puisses-Tu susciter une puissante Eglise du Dieu vivant à Sellersburg. Accorde-le, Seigneur.

10        Guéris les malades; accorde la vue aux aveugles, la force aux faibles, le salut à ceux qui en ont besoin. Alors que nous lisons Ta Parole ce matin, que le Saint-Esprit vienne, qu’Il entre dans la Parole, qu’Il La vivifie dans nos coeurs. Bénis ceux qui doivent être baptisés. Qu’ils soient remplis du Saint-Esprit quand ils sortiront de l’eau, rendant gloire à Dieu. Tire gloire pour Toi-même, Seigneur.

            Alors que nous sommes rassemblés ce matin pour la purification de nos âmes et de nos pensées, puissions-nous quitter ce tabernacle ce matin déterminés à Te servir plus que jamais auparavant. Puissions-nous vivre ensemble, étroitement entrelacés et liés par le Saint-Esprit, jusqu’à ce jour où nous nous rencontrerons dans Ta Maison, dans la Gloire, autour de Ton Trône, là où des millions chanteront: «Hosanna! Hosanna!» Puissions-nous tous être là sans aucun absent. Accorde-le, Seigneur. En attendant ce temps, garde-nous en bonne santé, heureux et remplis de Ton Esprit, à Ton service. Nous demandons ces choses au Nom de Jésus-Christ. Amen.

11        Que le Seigneur ajoute les bénédictions alors que nous lisons maintenant dans l’Evangile de Saint Marc, chapitre 11, à partir du verset 1. Et puis, juste après ce petit passage, ou plutôt cette petite exhortation, j’aborderai alors notre texte. Voici le passage pour ce que je suis... que j’aimerais vous dire.

Et lorsqu’ils...

            Excusez-moi, j’aimerais commencer au verset 10 pour gagner du temps, verset 10, chapitre 11:

Béni soit le règne qui vient, le règne de David, notre père! Hosanna dans les lieux très hauts!

Jésus entra à Jérusalem, dans le temple. Quand il eut tout considéré, comme il était déjà tard, il s’en alla à Béthanie avec les douze.

Le lendemain, après qu’ils furent allés à Béthanie, Jésus eut faim.

Apercevant de loin un figuier qui avait des feuilles, il alla voir s’il y trouverait quelque chose; et, s’en étant approché, il ne trouva que des feuilles, car ce n’était pas la saison des figues.

Prenant alors la parole, il lui dit: Que jamais personne ne mange de ton fruit! Et ses disciples l’entendirent.

Ils arrivèrent à Jérusalem, et Jésus entra dans le temple. Il se mit à chasser ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple; il renversa les tables des changeurs, et les sièges des vendeurs de pigeons;

Et il ne laissait personne transporter aucun objet à travers le temple.

Et il enseignait et disait: N’est-il–est-il pas écrit: Ma maison sera appelée une maison de prière pour toutes les nations? Mais vous, vous en avez fait une caverne de voleurs.

Les principaux sacrificateurs et les scribes, l’ayant entendu, cherchèrent les moyens de le faire périr; car ils le craignaient, parce que toute la foule était frappée de sa doctrine.

Quand le soir fut venu, Jésus sortit de la ville.

Le matin, en passant, les disciples virent le figuier séché jusqu’aux racines.

Pierre, se rappelant ce qui s’était passé, dit à Jésus: Rabbi, regarde, le figuier que tu as maudit a séché.

Jésus prit la parole, et leur dit: Ayez foi en Dieu.

Je vous le dis en vérité, si quelqu’un dit à cette montagne: Ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute point en son coeur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir.

C’est pourquoi je vous dis: Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir.

12        Quelle merveilleuse promesse! Et c’est la vérité absolue. Ceci me désarçonnait, ou, il me faudrait utiliser cette expression, depuis longtemps. Comment est-ce possible?

            Et, une fois, tout au début de mes prédications ici au tabernacle il y a plusieurs années, je suis tombé sur le mot enfer. J’ai plusieurs fois parcouru les références y relatives, et ça se rapportait à hades, en grec, ce qui signifiait la tombe. Et je ne savais quoi dire, car je ne voulais pas être responsable des âmes de gens au jour du Jugement. J’ai donc sondé cela et sondé jusqu’à découvrir ce qu’était la vérité. Pendant environ quatre ou cinq ans, je n’osais pas aborder le sujet de l’enfer, jusqu’à ce que j’avais découvert la vérité là-dessus.

13        Et aussi, ce passage des Ecritures me désarçonnait, même plus, parce qu’il était extraordinaire: une telle promesse qui a été faite par nul autre que Jésus-Christ. Et quand Il a dit à Ses disciples: «Tout ce que vous dites, vous pouvez l’avoir. Si vous dites à cette montagne: ‘Ôte-toi de là et jette-toi dans la mer’, et si vous ne doutez pas dans votre coeur, mais que vous croyez que ce que vous avez dit arrive, vous pouvez avoir ce que vous dites» ...

            Oh! si nous pouvons peser ces Paroles: «Vous pouvez avoir ce que vous dites», non pas ce que Moi, Je dis, mais ce que vous, vous dites. «Vous pouvez avoir ce que vous dites.»

            Pendant des années, je me suis attardé là-dessus. J’ai consulté chaque lexique, chaque commentaire, chaque traduction, même la version Douay. Et chaque traducteur traduit cela de la même façon: «Vous pouvez avoir ce que vous dites.»

            Alors, je sais que, puisque c’est écrit dans les Ecritures... Pour moi, toute Ecriture est la Vérité. Et même si je ne peux pas dispenser Cela correctement, C’est toujours la Vérité.

14        Je crois donc que Dieu nous permet parfois de voir simplement des choses lorsqu’il est temps pour nous de les voir. Il diffère ces bénédictions. Par exemple, les bénédictions dont nous nous réjouissons aujourd’hui, nos aïeux ne s’en sont pas réjouis. Ce n’était pas pour leur saison.

15        Et je peux me rappeler lorsque le Saint-Esprit, cette nuit-là, lorsque je suis revenu à cette même chaire, revenant du moulin où j’avais été prié, et j’ai annoncé à plusieurs parmi vous qui êtes assis ici qu’Il m’avait chargé, par Son Esprit, d’une commission pour le monde entier: que les boiteux marcheraient, les aveugles verraient, les rois et les monarques solliciteraient la prière; et que cela déclencherait parmi les frères un réveil qui balayerait le monde entier avant la Venue du Seigneur.

            Il était difficile de croire cela. C’était difficile pour moi de croire cela. Mais c’est ce qui est arrivé. Cela a exactement accompli la chose jusqu’aujourd’hui, les feux du réveil du Saint-Esprit brûlent à travers le monde. En Inde, en Afrique, en Asie, dans toute l’Europe, partout, des hommes du Saint-Esprit... remplis de l’Esprit, embrasent le monde avec un réveil de puissance du Christ ressuscité. Les boiteux marchent, les aveugles voient, les sourds entendent, les muets parlent, toutes sortes de miracles merveilleux s’accomplissent, parce que Dieu l’avait promis. Et la promesse de Dieu est vraie.

16        Et quand je me mets à réfléchir là-dessus, je ne pouvais qu’interroger Celui qui me parlait. Je suis incapable. Et je pense que Dieu a dû prendre une simple personne analphabète et inconsidérée, car avec ça, Il... Dieu prend quelque chose qui est un rien, quelque chose de rejeté... C’est ce qui me fait tant aimer le peuple de Dieu. On les rejette comme des saints exaltés ou comme des indésirables. Mais c’est alors que Dieu est sur le point de les prendre donc et de faire quelque chose avec eux. Et Il prend plaisir à cela. Cela montre qu’Il est Dieu; Il prend un rien et en fait quelque chose, Il prend un pécheur comme moi et fait de lui un chrétien; la main de Dieu.

17        Je L’ai interrogé sur la capacité. Et Il m’a dit que je devais prier pour les malades. Et la commission était: Amener les gens à croire et être sincère, alors rien ne résisterait à la prière. Beaucoup parmi vous ici s’en souviennent, cela a été publié sous forme de littérature à travers le monde.

            J’ai posé des questions: «Comment pourrais-je faire cela alors que je ne suis pas instruit?» Et Il a dit: «Il te sera donné deux signes comme il en avait été donné à Moïse.» Et l’un d’eux serait comme il en a été de la main de Moïse: Il avait changé cela, la guérissant de la lèpre, et... Et puis, cela est arrivé vers le... poser la main sur les gens. Et ensuite, comment cela s’est manifesté. Puis, Il a dit: «Tu connaîtras les secrets même de leur coeur.»

            Et je–j’ai dit: «C’est pourquoi je suis ici.»

            Il a dit... Alors, Il m’a expliqué les Ecritures. Et, oh! depuis lors, la Bible est devenue une nouvelle Parole pour moi. J’En ai eu une perception différente; un autre point de vue de Cela. Quelque chose était arrivé. Alors, un peu plus tard, Il a dit: «Si donc tu es sincère, et que tu restes humble, que tu te gardes de l’argent et autres, a-t-Il dit, alors Cela continuera à te bénir et tu continueras à monter.»

18        Que des fois nous voyons des hommes monter dans les sphères élevées, on dirait, et se faire un grand nom! Mais parfois, ce n’est pas ce que Dieu appelle grand. Vous souvenez-vous lorsque Jean est allé... qu’il est venu en prêchant? La Bible avait annoncé que chaque montagne serait abaissée, que chaque vallée serait comblée. Voyez? Et lorsque cela s’est accompli, on aurait pensé que cela descendrait du Ciel avec des chars de feu. Mais ce qu’il y a eu, c’était un pauvre homme enveloppé dans un morceau de peau de brebis, là sur les rivages du Jourdain, en train de prêcher, sur les rivages boueux, même pas dans une église. Mais Dieu appelait cela grand.

            Et quand Jésus a dit aux disciples qu’il n’y a aucun homme parmi ceux qui sont nés des femmes qui était aussi grand que Jean-Baptiste... Considérez tous les rois, David y compris, le prophète, avec toute sa grande splendeur, et Salomon, ils n’approchaient même pas de Jean. Et pourtant, il n’avait même pas de lieu où reposer la tête. Ainsi, vous n’avez pas à être riche et puissant selon ce monde pour être grand aux yeux de Dieu. Vous n’avez qu’à vous humilier dans votre coeur. Et Dieu appelle cela la grandeur. Celui qui est assez grand pour s’humilier. Une grande personne, c’est celui qui s’humilie quand on lui fait des reproches sur tout. C’est ça la grandeur.

19        Nous voyons donc que ceci, c’est, ce que Dieu a dit. Donc, cela a été proclamé ici, du haut de cette chaire, pour la première fois. Et ça s’est accompli exactement tel qu’annoncé.

            Il est apparu là... L’Eglise pentecôtiste a eu un réveil. Et aujourd’hui, l’Eglise pentecôtiste est l’église qui se développe le plus rapidement dans le monde entier. L’année passée, on a enregistré (sans nous inclure, nous et–et ceux des dénominations) un million cinq cent mille conversions, l’année passée; en fait, ça dépasse tous les autres, les protestants et les catholiques aussi mis ensemble.

            Les catholiques seuls avaient, je pense, quatre cent septante-cinq mille convertis, quelque chose comme cela, à travers le monde. Mais les pentecôtistes comptent dans un million cinq cent mille. Dieu prépare Son Eglise.

            Des hommes non instruits, de basse classe, s’élèvent par la puissance et l’onction de l’Esprit, s’en vont sans instruction ni rien, proclamer les richesses insondables de Christ. C’est ce qui est grand aux yeux de Dieu.

20        Et nous voyons donc toutes ces choses s’enflammer et le Saint-Esprit rester fidèle à Sa Parole. Après environ cinq ans pendant lesquels je prenais les gens par la main... Après, un soir, à Queen City, à Regina, au Canada, un homme est passé à l’estrade, et là, sa vie a été exposée au possible devant l’Esprit. Le discernement qu’Il avait promis était là.

            Et cela s’est exercé à travers le monde. Ça a été publié dans beaucoup, beaucoup de langues, pratiquement à travers le monde entier, au point que le monde entier sait cela. Et après, l’ennemi est venu, il s’en est moqué, il a dit que c’était la lecture des pensées et il y a eu des imitations de ça, et tout le reste. Mais, malgré tout cela, Dieu a carrément progressé malgré tout. Dieu est resté fidèle à Sa loyale promesse. Il le fera tout le temps.

21        Eh bien, nous voyons, plus tard donc, un jour, j’allais à la pêche, là au Creux Dale, avec quelques hommes, monsieur Wood et son frère. Et ils avaient été des témoins de Jéhovah, ils venaient d’être convertis et baptisés dans la foi. Et pendant que nous pêchions là sur le rivage... Je vous ai raconté l’histoire plusieurs fois.

            Là... Monsieur Wood a dit: «Le...» (Banks Wood, le... un de nos administrateurs ici, pour le moment.) Il a parlé d’une vieille soeur qui avait l’habitude de les nourrir d’une tranche de pain cuit à la maison avec du beurre. Elle était membre de l’Eglise de Dieu. Et il a dit à son frère: «Lyle, nous devrions aller lui dire que nous sommes sauvés.»

            Vous savez, il y a juste certaines choses que nous pouvons dire qui s’emparent du Saint-Esprit, juste certaines choses qui Lui plaisent bien. Et lorsque nous disons cette chose-là...

            J’aimerais vous faire remarquer: «Ce que vous dites.» Si seulement nous pouvons trouver quoi dire! Vos paroles vous jugent. Vos paroles vous condamnent, ou vos paroles vous béniront.

22        Et c’est inconsciemment que Banks doit avoir dit la chose juste. Car, aussitôt qu’il a dit cela... j’étais assis à la partie arrière du canon, en train de pêcher à la ligne la petite ouïe bleue pour être... pour utiliser cela comme appât, car nous étions à court d’appâts. Et j’attrapais ces petits poissons, je les mettais dans un sceau pour la pêche à la truie. Et quand Banks a dit cela, tout d’un coup, Quelque Chose m’a frappé. Il avait dit la chose correcte. Et le Saint-Esprit a parlé, disant: «AINSI DIT LE SEIGNEUR, tu verras dans les quelques heures qui vont suivre la résurrection d’un petit animal.» Je pensais que ça serait le chaton, me suis-je dit, que mon petit garçon avait serré très fort et avait serré jusqu’à l’étouffer, et il l’avait laissé tomber par terre avant que nous partions. Je pensais que ça serait cela.

            Mais à notre surprise, le lendemain matin... Pendant que nous étions assis là dans le canon... Je sais que Banks est ici. Je pense, Lyle aussi. Est-ce que Lyle est ici, Banks? Ou, a-t-il... Si tu es ici, Lyle, lève la main. Il va avec nous tout le temps.

23        Il était... Il avait attrapé un poisson avec un... l’un des... un long hameçon, et il avait attrapé une petite ouïe bleue. Et ce petit poisson avait avalé l’hameçon jusqu’au fond. Il a attrapé le petit poisson et, au lieu de faire sortir l’hameçon au niveau de sa bouche, il avait attrapé cela par le fond au point qu’il a simplement fait sortir cela. Il a fait sortir le–l’estomac, les intestins, les ouïes et tout, par sa bouche. Il l’a juste jeté sur l’eau, juste un petit poisson comme ce avec quoi nous pêchions la veille, et nous en avions découpé par centaines ou plus comme appâts. Et le petit poisson s’est trémoussé à quatre ou cinq reprises, cherchant à remuer sa petite bouche; mais il n’y arrivait pas, parce que c’était plein d’ouïes et tout. Et Lyle a dit: «Tu as tiré ta dernière cartouche, petit poisson.»

            Eh bien, j’ai continué à pêcher, sans rien penser là-dessus. Puis (Dieu fait des choses très étranges.), tout d’un coup, j’ai senti Quelque Chose descendre au-dessus de ces bois. Le Saint-Esprit est descendu et a dit: «Lève-toi!» Il a dit: «Parle à ce petit poisson, et il ressuscitera.» Il était étendu là, mort, pendant une demi-heure, il était déjà retourné dans les herbes, en flottant.

            J’ai dit: «Petit poisson, je peux te donner la vie au Nom du Seigneur Jésus.» Ce petit poisson s’est retourné, il a bondi. Il est entré dans l’eau de toutes ses forces.

24        Je me suis tenu là, ne sachant que faire. Frère Banks Wood a dit: «Il fait bon pour nous d’être ici.»

            Et Lyle a dit: «Cela me concernait, parce que je lui avais dit ceci: ‘Tu as tiré ta dernière cartouche, petit poisson.’» Et il était tout agité.

            J’ai dit: «Non, ce n’est pas ça.» J’essayais de réconforter Lyle. J’ai dit: «Ce n’est pas ça.»

            Et alors, ce passage de l’Ecriture m’est une fois de plus venu à l’esprit. J’avais au moins une centaine de petits enfants handicapés moteur sur la liste de prière, beaucoup de gens, souffrant de leucémie, du cancer, ceux rongés par la tuberculose, des aveugles, des sourds et des muets. C’est plein, page après page, chez moi à la maison. Et on dirait que le Dieu miséricordieux accorderait cela plutôt que d’utiliser Sa puissance pour un drôle de petit poisson insignifiant. Mais Il reste Dieu.

25        Pourquoi n’avait-Il pas utilisé Sa puissance sur les lépreux au portail, mais l’a-t-Il plutôt utilisée sur un petit figuier? Qu’est-ce que cela a à faire? Dieu veut montrer qu’Il s’y intéresse. Il connaît toutes choses. Il est le Dieu du figuier. Il est le Dieu du poisson. Il est le Dieu de la création. Il est le Dieu de toutes choses. Et il n’y a rien de trop petit ou de trop insignifiant pour qu’Il ne s’y intéresse pas. Cela nous fait donc savoir que même si nous sommes petits et insignifiants, Dieu s’intéresse à ce que nous fassions quelque chose pour Lui. Il aime montrer Sa gloire.

            Et cela m’est resté tellement collé que j’arrivais à peine à me reposer jour et nuit. Il y a de cela deux ans. Et constamment, ça me hantait. Et je disais: «Oh! je ne peux simplement rien dire à ce sujet, car je n’arrive pas à situer cela dans l’expiation. ‘Tout ce que vous dites s’accomplira. Vous pouvez avoir ce que vous dites.’»

            Et je me suis tenu ici à cette même chaire, et j’ai essayé, je suis vite passé sur ce passage de l’Ecriture, et je me réservais, je faisais demi-tour, parce que j’avais peur de l’utiliser. Vous ne pouvez pas avoir la foi si vous ne savez pas ce que vous faites.

26        Un homme est venu vers moi il n’y a pas longtemps et il a dit: «Frère Branham, pensez-vous que c’est mauvais pour un chrétien de fumer le tabac?»

            Et j’ai dit: «Pourquoi me posez-vous cette question? S’il y a une question dans votre esprit, laissez la chose de côté. Ne faites jamais...»

            Vous ne pouvez pas avoir la foi si vous n’êtes pas parfaitement sûr d’être dans le vrai. Quand toutes les ombres se seront dissipées, alors vous pouvez avoir la foi et la confiance. Et je ne pouvais pas m’avancer là, prêcher sur ce passage des Ecritures, sans savoir de quoi je parlais. Mais cependant, je savais que cela venait du Seigneur.

27        Beaucoup parmi vous me sont témoins que, pendant les deux dernières années, vous m’avez constamment entendu dire du haut de cette chaire qu’il y a quelque chose–quelque chose quelque part. Et je tends la main; je sais que cela est proche, à portée de main. Mais je n’arrive simplement pas, on dirait, à saisir cela.

            J’ai dit: «Je suis tombé sur un passage des Ecritures, maintenant, je ne sais quoi faire. En effet, les Ecritures...» Quand bien même vous y injecterez une interprétation... Si quelqu’un m’avait interrogé, je lui aurais dit quelque chose et je m’en serais allé, il changerait cela en autre chose. Mais aborder le problème...

            C’est juste comme la question à laquelle il nous faut faire face: «Le baptême du Saint-Esprit est-il vrai ou faux?» Il nous faut répondre à la question: «Jésus-Christ est-Il le même hier, aujourd’hui et éternellement? Est-ce vrai ou faux?» Il nous faut y répondre. Nous devons savoir que la Parole de Dieu est toujours vraie.

28        Cela a donc continué sans cesse, et j’avais cela à l’esprit, je n’arrivais simplement pas à m’en défaire. Et partout où j’allais, cela me revenait constamment: «Si vous dites à cette montagne: ‘Ôte-toi de là et jette-toi dans la mer’, et si vous ne doutez pas dans votre coeur, mais croyez que ce que vous dites arrive, vous pouvez avoir ce que vous dites.»

            Je me disais: «Comment est-ce possible, Seigneur? Ça serait moi qui le dis. Je pourrais... Ça ne servirait à rien, car ça serait moi qui le dis. Or, je ne peux dire que ce que Tu as dit, et je–je répète ce qui est conforme aux Ecritures.»

            Et toutes ces choses reposaient dans l’expiation. Il n’y a pas de bénédictions en dehors de l’expiation; en effet, sans l’expiation, nous sommes des pécheurs. Si c’était juste une chose universelle, pour tout le monde, alors tout le monde serait sauvé. Mais c’est votre attitude envers les bénédictions de l’expiation qui vous apporte les bénédictions. Par exemple, le salut. Pour Dieu, j’ai été sauvé quand Jésus mourut. Mais cela ne me fera aucun bien tant qu’il ne me sera pas révélé qu’Il est le Fils de Dieu et que je ne L’aurai pas accepté comme mon Sauveur. Et c’est pareil pour chaque Ecriture.

            La guérison divine est pour vous si Dieu vous révèle cela, que c’est pour vous. Mais vous ne pouvez pas juste tripoter là-dessus. Ça doit venir par révélation. Et lorsque cela est révélé: «C’est par Ses meurtrissures que vous avez été guéris», il n’y a rien que Satan puisse même faire, comme notre jeune frère de Sellersburg le disait: «Tous les démons ne peuvent pas ébranler cela.» Assurément. Lorsque quelque chose est révélé...

29        Remarquez. Puis, l’automne passé, beaucoup m’ont demandé: «Pourquoi chaque matin, vous... lorsque vous êtes à la maison, vous prenez votre fusil, vous allez dans les bois chasser?»

            J’aimerais vous faire savoir qu’Il est le Dieu des bois tout autant qu’Il est le Dieu de la ville. Il est tout autant Dieu là-bas qu’Il l’est ici. Et Dieu traite toujours avec les hommes selon leurs aptitudes, et ce que... C’est comme David, près des eaux paisibles, dans de verts pâturages; en effet, il était un berger, et diverses manières dont Dieu a révélé... et quelque chose...

            Un matin, je me suis levé pour aller dans les bois très tôt, vers quatre heures, pour chasser l’écureuil. Et ma femme m’a même dit, elle a dit: «Billy, ne te fatigues-tu jamais d’aller chasser l’écureuil?»

            Voyez, cette bataille, on la gagne seul. Ma femme ne comprend pas cela. Moi non plus. Mais c’est une bataille. Vous devez vous tenir seul. Personne ne doit se tenir avec vous. Il n’y a de l’espace que pour vous et Jésus.

            Etre mal compris? Assurément. Même ma jeune fille là, Rebecca. Elle disait: «Si jamais je vais épouser un homme et qu’il ose même parler d’aller à la chasse, je ne l’épouserai pas.» Elle a dit: «Je sais ce que ma mère endure: un mari sorti et parti dans des réunions; aussitôt revenu à la maison, il prend un vieux fusil ou une canne à pêche et va dans les bois.»

            J’ai dit: «Préférerais-tu qu’il fasse cela, ou qu’il prenne plutôt un jeu de cartes ou–ou une blonde et s’en aille? Et je ne fais que tirer ta conclusion.»

            Et à mon retour ce jour-là, elle a dit: «Papa, pardonne-moi pour ça. Je vais épouser un homme comme toi qui aime la chasse, alors, j’irai avec lui à la chasse.» Elle a dit: «Je sortirai avec lui.»

            J’ai dit: «Eh bien, c’est aussi bien. Je souhaiterais que tu puisses en parler à ta mère un moment.»

30        Mais il y a quelque chose dans les bois. La première fois que j’ai appris sur Dieu, je voulais me repentir. Je ne savais comment me repentir. Je ne savais comment Lui parler. Alors, je me suis assis, je Lui ai écrit une lettre, et je Lui ai demandé de me pardonner. Et je ne savais comment m’y prendre, je savais donc que je trouverai quelque chose dans les bois. J’ai collé cela sur un arbre, ainsi, lorsqu’Il passerait dans les bois, à cet endroit, je Le verrai, Il pourrait lire cela et Il comprendrait ce que je voulais dire; que je regrettais de ne L’avoir pas servi et que je voulais qu’Il me pardonne mes péchés. Puis, j’ai eu honte de moi-même et j’ai enlevé cela. Je disais: «S’Il est un Homme, Il comprendra comme un homme; Il est mon Créateur.»

            Je me suis agenouillé au hangar et je me suis mis à Lui parler comme à un homme, et Il m’a répondu comme un homme.

31        Alors, c’était sur le... J’ai noté quelques rendez-vous ici. Le douze octobre... le quinze, la saison de la biche commençait à Wyoming. Le-le douze, c’était le dernier jour où je pouvais chasser. Nous allions quitter le douze, je veux dire le dix. Nous étions dans les bois, c’était un samedi.

            Le dimanche, j’avais prêché, c’était le onze. Le lundi, frère Sothmann et frère Roberson, là derrière, et nous tous, nous sommes allés pour–pour la réunion... ou plutôt pour la chasse à la biche là dans Wyoming. En ce matin du dix, ce qui était... alors le dix-huit, la saison allait se terminer dans l’Indiana. Nous ne pourrions plus chasser l’écureuil. Alors, j’ai dit: «Ça sera la dernière fois pour moi d’y aller.» Nous nous sommes rassemblés en groupe, et je les ai dispersés dans les bois. Je suis rentré loin, à un endroit que j’aime fréquenter, à Salem. C’était à la fin de la saison. Il y avait peu d’écureuils. J’ai été là plusieurs fois, attrapant un écureuil par moment.

32        Ainsi, ce matin-là, je suis allé dans les mêmes bois. Puis, le vent s’est levé, il s’est mis à souffler. Et tout celui qui chasse sait que c’est un mauvais matin. J’avais chassé dans tous les bois sans voir un seul écureuil ni en entendre un seul. Je suis descendu au fond d’une crique et je suis remonté pour chercher une autre petite étendue de bois. Et en m’approchant de ces petits bois, j’ai vu beaucoup de noyers et de caroubiers. Leurs feuilles étaient toutes tombées et c’était resté comme un fourré dénudé, à côté de deux sycomores.

            Eh bien, les écureuils ne perchent pas dans les sycomores. Mais de là, j’ai vu, on dirait, j’ai aperçu–j’ai aperçu un écureuil traversant les bois, mais il courait vite. «Eh bien, ai-je dit, ça ne sert à rien de chasser. Il y a des gens là. Il y a des fermiers qui ramassent du blé juste à côté de ces petits bois. Les écureuils ne pourraient pas se retrouver ici.»

33        Je me suis donc assis entre les deux arbres, j’ai appuyé mes pieds contre l’un, je me suis adossé contre l’autre, sous un soleil ardent. Je me suis dit: «Je vais juste faire un petit somme. Puis, j’irai chercher frère Banks, frère Sothmann et les jeunes gens sur mon chemin de retour.» Et pendant que j’étais assis là... [Frère Branham tousse.–N.D.E.] Excusez-moi. Pendant que j’étais assis sous cet arbre, j’étais bien installé, les rayons ardents du soleil tombaient sur moi, Quelque Chose a dit: «Si vous dites à cette montagne: ‘Ôte-toi de là et jette-toi dans la mer,’ et que vous ne doutez pas dans votre coeur, mais que vous croyez ce que vous dites s’accomplit, vous pouvez avoir ce que vous dites.» J’ai dit: «Eh bien, alors, ce passage de l’Ecriture me revient à l’esprit.» J’ai dit: «J’ai encore du temps ici, environ une heure avant d’aller chercher les autres gars, je vais donc méditer sur ce passage des Ecritures.» Et j’ai dit: «Eh bien, comment cela peut-il s’appliquer?» J’ai dit: «Voici l’unique moyen par lequel cela a pu se faire, c’est que les disciples vivaient de l’autre côté de l’expiation. L’expiation allait avoir lieu plus tard, environ, oh! plusieurs semaines plus tard, avant que l’expiation soit accomplie. Jésus leur avait donné le pouvoir de l’autre côté de l’expiation, comme Il l’avait fait pour les prophètes.» Et lorsque j’ai dit: «Les prophètes», Quelque Chose m’a de nouveau frappé. «Qu’étaient les prophètes?»

34        Alors, j’ai commencé à méditer là-dessus, sur ce qu’Il avait fait avec les prophètes. Et cela avait... quelques instants après avoir dit cela en moi-même, méditant simplement, au point que j’étais devenu conscient de Quelque Chose qui était proche au point que j’ai parlé à quelqu’un.

            Et Quelque Chose m’a dit: «C’est dans l’expiation, car si un homme, ou une femme, est tellement consacré et abandonné à Dieu que Dieu entre et utilise sa voix, alors ce n’est plus cet homme qui parle, c’est Dieu qui parle par lui...»

            Je me suis dit: «C’est vrai.»

            Quelque chose m’a dit: «Qui penses-tu...? Comment as-tu ces visions à l’estrade? Comment as-tu ces visions par ici? Qu’est-ce? Penses-tu que c’est ta propre sagesse qui te permet de prédire quelque chose qui arrive chaque fois à la lettre? Penses-tu que c’est toi qui parles? Penses-tu que parfois, lorsque le Saint-Esprit entre dans un Message et tu ne sais quoi dire... Qui est-ce qui parle alors? Qu’est-ce, lorsqu’un homme parle dans une langue dont il ne connaît rien? Qu’est-ce qui interprète la même langue, dont aucun d’eux ne connaît rien? Est-ce l’individu, ou est-ce l’Esprit du Dieu vivant?»

            J’ai dit: «C’est vrai. Je vois ça. C’est Dieu qui parle, et tout ce dont l’église a besoin, c’est de s’approcher davantage d’un pas de Lui, par une vie plus consacrée pour vivre avec Lui.»

35        Et pendant que j’étais assis là juste une ou deux minutes, méditant là-dessus, je me suis surpris de parler à Quelqu’Un. Et j’ai entendu Quelque Chose dire: «Demande... Dis ce que tu veux, et cela s’accomplira.»

            Et j’ai dit: «Qu’est-ce que Tu...?» J’ai dit: «A qui est-ce que je parle? Qui es-Tu? Qui se tient ici dans ces buissons pour que j’entende cette Voix me parler? Qui es-Tu? Parle-moi.» J’étais tout excité, j’ai sauté d’entre les deux arbres, j’ai dit: «Parle-moi. Qui es-Tu? Je ne Te vois pas.» J’ai cherché cette Lumière là; je ne voyais rien. J’ai crié: «Qui es-Tu? Où es-Tu? Que me veux-Tu? Seigneur, où es-Tu?» Quelque Chose a repris, disant: «Dis ce que tu veux, et cela te sera accordé.»

            J’ai dit: «Seigneur, est-ce mon ministère que Tu changes? Est-ce le changement dont Tu as parlé? Est-ce à cela que ça aboutit? Est-ce ce qui arrivera, quelque chose dans cette petite maison que j’avais vue en vision? Est-ce cela?»

            A l’instant même, une très forte et douce onction du Saint-Esprit m’a, on dirait, soulevé, et Il a dit: «Dis ce que tu veux, et cela te sera accordé.»

36        Je me suis tenu là, ému. Cela m’avait quitté, je n’avais rien. Je me suis dit: «Eh bien, que puis-je dire? Il n’y a pas de malade ici. Il n’y a rien ici. Je suis dans les bois. Que puis-je dire? Que–que–que puis-je faire?» Et je me suis dit: «Que–que...? Ai-je perdu la tête? Ai-je tellement médité que je suis... que mes facultés mentales cèdent?»

            Et aussitôt, j’ai entendu Cela, exactement telle que vous m’entendez, dire: «Tu es à la chasse, n’est-ce pas? Et tu n’as pas de gibier.» Il a dit: «Dis tout ce que tu veux.»

            Eh bien, je me suis dit ceci: «Dieu a dit: ‘Examinez toutes choses.’» J’ai dit: «Seigneur Dieu, si c’est Toi, et si ceci est un signe que Tu es sur le point de changer mon ministère, des visions à quelque chose de plus grand que j’attends depuis longtemps, ai-je dit, laisse que Tu exauces ma prière.»

            Alors, je me suis tenu debout un moment. Et je me suis dit: «Qu’a-t-Il dit? Il n’a pas dit: ‘Prie.’ Il a dit: ‘Dis ce que tu veux.’ Dis-le simplement, et tes paroles se matérialiseront. Parle à cette montagne et cela s’accomplira.»

37        Alors, j’ai appuyé mon épaule contre l’arbre. Et, d’habitude, j’ai... je règle mon fusil pour atteindre la cible à cinquante yards [45,7 m]. Ainsi, je–j’ai regardé tout autour pour voir un arbre à cinquante yards [45,7 m]. Et celui qui était à cinquante yards [45,7 m] n’avait pas de feuilles là-haut. J’ai dit: «Il est pratiquement et totalement impossible qu’un écureuil apparaisse sur un tel arbre, tout près de ces fermiers, là, en train de ramasser du blé.» J’ai dit: «Mais qu’il y ait un écureuil roux au bout de cette branche et qu’il perche là, et je le tirerai d’ici.»

            Et aussitôt que j’avais dit cela, il y a eu un écureuil. J’ai un peu tremblé, j’ai braqué, j’ai tiré l’écureuil; je me suis avancé et je l’ai ramassé. J’étais tout tremblant. J’ai dit: «Peut-être que cela est arrivé par hasard.» Vous savez comment les gens peuvent douter. Mais il vous faut être sûr. Ne faites rien si vous n’êtes pas sûr, alors, vous savez ce que vous faites.

38        Je me suis essuyé un peu le visage, et j’ai regardé, une vue parfaite. Alors, je me suis avancé et je me suis assis sur le flanc de la colline, et j’ai dit: «Seigneur, il est écrit dans Ta Parole que c’est par la déposition de deux ou trois témoins que chaque parole sera établie.» J’ai dit: «Si c’était Toi, pardonne ma stupidité. Mais je Te prie de me donner un autre écureuil comme cela.» Et j’ai dit: «Alors, je Te croirai, que c’est Toi. Et le diable n’aura pas de place pour dire que ce n’était qu’un hasard.» Je me suis donc assis. Juste un instant après, Cela est revenu (j’appelle cela une super onction), et j’étais pratiquement debout et la Voix a dit: «Dis ce que tu veux, et cela te sera accordé.» J’ai regardé dans les bois jusqu’à repérer un autre arbre à une cinquantaine de yards [45,7 km], il portait beaucoup de broussailles, la vigne et autres, enveloppés, là où les écureuils peuvent à peine se poser sur un arbre comme cela. J’ai dit: «Qu’il y ait un autre jeune écureuil à fourrure perché là même.»

            J’ai baissé le doigt, j’ai regardé dans les bois, j’ai de nouveau regardé, et un écureuil à fourrure était perché là, regardant de nouveau droit vers moi. Je l’ai tiré, je l’ai ramassé. Et je me suis dit... Oh! je tremblais. J’ai pensé: «Dites donc, le Grand et Puissant Dieu du Ciel est ici dans les bois, Il me confirme à ma propre manière, ici à la chasse, qu’Il va faire exactement ce qu’Il m’avait dit il y a quinze ans.»

            J’ai observé un peu. J’ai dit: «Seigneur, que cela arrive encore.»

            Il a dit: «Montre l’endroit où ce sera.»

            J’ai dit: «Je vais rendre cela radical.» J’ai dit: «Le vieux chicot d’arbre dénudé, lisse et blanc, ressorti là à côté du champ.» J’ai dit: «Qu’il y ait un autre écureuil roux, et il ira au bout de ce chicot et regardera les fermiers là au champ. Qu’il en soit ainsi.» J’ai de nouveau regardé, il n’y avait pas d’écureuil là. J’ai attendu environ cinq minutes, il n’y avait toujours pas d’écureuil. Je–j’ai dit: «Eh bien...» J’ai dit: «Deux–deux écureuils, c’est bien.» J’ai dit: «Deux, ça fait témoignage. Je croirai cela comme ça.» Et Quelque Chose a dit: «Mais tu as dit qu’il y en aura un.»

39        J’ai encore attendu cinq minutes, rien. Et cela continuait à résonner dans mon coeur: «Tu as dit qu’il y en aura un.» J’ai attendu, attendu.

            Quelque chose a dit: «Doutes-tu?»

            J’ai dit: «Pas du tout.»

            Et aussitôt que j’ai dit cela, un écureuil roux était sur cette branche-là, perché, regardant les fermiers. Le Dieu qui est mon juge est ici. J’ai tiré cet écureuil. Je suis allé là et je l’ai ramassé, j’ai parcouru les bois jusqu’à dépasser loin l’heure de prendre les jeunes gens, pour voir s’il y en aurait même un autre quelque part. Et il n’y en avait pas. Alors, je suis rentré chez moi et je vous en ai parlé.

40        Et puis, le sept novembre, j’étais dans le Kentucky. J’étais avec le beau-frère de frère Wood, il est là, Charlie Cox (Il se tient là au pilastre), avec frère Tony Zabel, un des diacres ici à l’église (Es-tu ici, Tony? Ah! il est ici quelque part), frère Tony Zabel, et aussi avec frère Banks Wood. Nous étions là dans les montagnes en train de chasser.

            Je suis entré dans les bois, et les écureuils étaient très rares, pas... Il y avait beaucoup de feuilles par terre. Alors, je me suis engagé dans les bois. Et Quelque Chose m’a demandé: «Combien d’écureuils veux-tu avoir ce matin?» J’ai dit: «Eh bien, j’en ai eu cent quatorze cette année, cent dix-sept.» J’ai dit: «Si j’en ai encore trois, ça fera cent vingt. Ça sera juste un nombre pair où m’arrêter.» J’ai dit: «Autre chose, ça sera... Ça me fera six à ramener chez moi.» En fait, je les aime mieux que toute viande qu’il y a à manger. Et j’ai dit: «Si seulement je peux en avoir encore trois...»

41        J’ai parcouru les bois un peu plus loin, et, oh! il n’y avait rien. De bons chasseurs comme Charlie et les autres en avaient attrapé un. Et j’ai dit: «Eh bien, je...»

            Quelque Chose m’a dit: «Prononce la parole pour cela. Dis trois écureuils, et tu en auras.»

            J’ai dit: «Cela est arrivé une seule fois.»

            Alors, je me suis tenu à côté d’un petit arbre, tard l’après-midi, à côté d’une crête. Et cette onction était devenue si forte que je pouvais à peine me tenir debout, et Elle a dit: «Parle! Ce que tu dis, n’en doute pas, et tu peux avoir ce que tu as dit.»

            J’ai dit: «J’attraperai trois écureuils.»

            Il a dit: «D’où viendront-ils?»

            J’ai dit: «Un viendra de cette direction, un autre de telle autre, et un ici derrière, par ici.» J’ai rendu cela radical. Ça importe peu à Dieu combien ça paraît radical. Il est le Dieu des circonstances.

42        Et les quelques minutes que j’ai passées là, je n’ai entendu aucun tir venir des autres jeunes gens, nulle part. Il m’est arrivé de regarder derrière. Là loin dans les bois, à environ 90 yards [82,29 m], j’ai pensé que quelque chose était sur une souche. J’ai observé cela. Peu après, ça a sauté, c’était un écureuil gris. Très loin. Tout là-bas, de l’autre côté du creux, au sommet de la crête. Lorsqu’il est passé à côté de l’arbre, je l’ai tiré. C’était à environ 90 yards [82,29 m], et ça l’a tué. J’ai dit: «En voilà un. Je pourrais tout aussi bien me retourner et regarder dans cette autre direction pour les autres, car ils viennent.»

            Voyez, Dieu a un moyen de vous amener des choses, de vous rassurer de ce dont vous parlez. Cette onction que je... m’avait alors quittée. Eh bien, j’ai attendu, j’ai regardé dans cette direction pendant environ une heure. Rien n’est arrivé. Je commençais à avoir froid. Je me suis dit: «Assurément, si c’est le Saint-Esprit qui me dit ces choses, ça sera tout à fait exact, car c’est lorsque l’onction était sur moi que j’avais prononcé cette parole, et ça doit se passer ainsi.»

43        Eh bien, écoutez très attentivement ceci. Ceci va être enregistré sur bande et ça ira à travers le monde. Eh bien, et alors, à ma gauche, je continuais à regarder. Peu après, j’ai regardé sur un arbre, un écureuil gris contournait un hêtre. J’ai dit: «C’est exactement dans cette direction-là. C’est bien, Seigneur.» Je me suis baissé, je me suis levé pour le tirer; et un autre écureuil est apparu là. J’ai dit: «Il y en a deux. C’est tout à fait exact. Ça me fait trois.» Et je me suis levé, j’ai tiré le premier écureuil.

            L’autre a fui sous un rondin. Je pouvais le voir couper une–une noix de noyer ou quelque chose comme ça, en dessous du rondin. Le rondin avait cette hauteur au bout, élevé d’une hauteur d’environ un pied [30 cm]. J’ai pu voir l’écureuil. J’avais tué le premier. J’ai dit: «Eh bien, j’aurai cet autre.»

            Et j’ai pointé, j’ai pointé le réticule juste sur son oreille, à pas plus de quarante yards [36,5 m], cinquante yards [45,7 m] de distance, j’ai tiré et j’ai atteint le rondin. Et l’écureuil n’a même pas été excité. J’ai placé une autre balle dedans. Et il s’est retourné, il a descendu le rondin et il est allé à l’autre bout. Eh bien, j’ai pointé, visant de tout mon mieux. Je n’avais raté que cinq tirs toute l’année. Ainsi donc, j’ai pointé, un coup bien parfait. J’ai touché la gâchette une fois de plus, et j’ai tiré: le coup est passé à environ quatre pouces [10 cm] au-dessus de lui. J’ai dit: «Je dois avoir bougé ma visière.»

44        Et puis, j’ai encore regardé. L’écureuil est monté en courant et il est entré dans les bois, par le côté, se tenant de profil par rapport à moi. «Eh bien, ai-je dit, j’ai basculé ma visière. Je vais juste le tirer en bordée, puis à la poitrine.» Je me suis relevé, j’ai placé la réticule... Et je me suis dit: «Peut-être que j’ai froid et je tremble.» Je me suis dit: «Je n’avais pas froid, je ne tremblais pas lorsque j’ai tiré le premier.» Ainsi donc... fait pareil environ une ou deux minutes d’intervalle.

45        Et j’ai pris de la paille, j’en ai mis dans ma main, et j’ai tenu mon fusil bien fermement, je l’ai pointé sur la cavité, la poitrine de l’écureuil, j’ai tiré le fusil. J’ai tiré à un pied [30 cm] en dessous de lui. J’ai encore mis une autre balle, et je... Le fusil était vide. Pendant que je chargeais, j’ai dit: «Je vais l’avoir s’il est là.» Et lorsque j’ai fait cela, l’écureuil est allé dans les bois. Et je me suis tenu là. Je me suis dit: «Quoi? Trois coups ratés d’affilée, alors que je n’en ai raté que cinq sur cent quatorze.» J’ai dit: «Comment est-ce possible que je... mon fusil est abîmé.»

46        Et juste à ce moment là, cela m’est venu: «Tu ne peux pas tirer cet écureuil comme cela. Il doit provenir de cette direction-ci.» La Parole de Dieu est parfaite. Je ne pouvais pas le tirer à partir du sud; il viendrait du nord. «Eh bien, ai-je dit, je vais alors juste me tourner dans cette direction, regarder au nord jusqu’à ce qu’il vienne.» J’ai mis d’autres balles dans le fusil et j’ai regardé. Le petit... J’ai dit: «S’il vient, il devra être vraiment proche.» Je n’aime pas en tirer un de tout près, ce n’est pas du fair-play. Ce n’est pas bien de faire ça. Alors, un était... Le fourré là... J’ai dit: «Eh bien, il me faudra avoir celui-là à partir du nord, car c’est la direction que j’avais indiquée.» Ainsi, je me suis tenu dans cette direction -ci, regardant.

            Et je–j’ai dit cela, j’ai... Il se faisait tard. J’ai dit: «Il est 16 heures moins le quart. Or, à 16 heures, il me faudra quitter, parce que... avec ces deux, parce que les jeunes gens m’attendent.» Ainsi donc, j’ai attendu un petit moment. Il était 16 heures, 16 heures trois minutes. J’ai dit: «Eh bien, je vais aller prendre mes écureuils.» Je suis monté, je les ai pris; je rentrais. Il faisait très sombre, c’est à peine si je voyais le creux.

47        Je descendais le creux. Et quand je descendais le creux, il faisait noir. J’ai dépassé le lieu où je me tenais, Quelque Chose m’a dit: «Ne monteras-tu pas là prendre cet écureuil?»

            J’ai dit: «Comment le verrai-je maintenant?» Avec la vue d’une petite télescope, un bon petit viseur de cible. Il y a à peine assez d’éclairage pour voir à quelques pieds devant moi. J’ai dit: «Comment le verrai-je?» Il a dit: «Mais tu as dit qu’il y en aura un autre.» Oh! je souhaiterais pouvoir faire cela... d’une façon ou d’une autre, je pourrais avoir... Voir ce que ce... entendre cela... ce que cela représente réellement, mes amis. Voyez, sous cette onction, ce n’est pas moi qui le disais, c’était Dieu qui le disait.

            Et j’ai fait quelques pas. Il a dit: «Fais demi-tour et rentre vers le nord. Ton écureuil est là.» Je suis allé... J’ai fait demi-tour. Et j’ai dit: «Seigneur Dieu, je ne douterai pas du tout.» J’ai rebroussé chemin vers le nord. Il y a des gens assis ici qui savent cela, j’ai rebroussé chemin vers le nord. Et là loin, sur la crête, à cinquante ou soixante yards [45,7 ou 54,8 m], un écureuil montait sur un arbre en courant. Il y avait juste assez d’éclairage pour que je le voie. J’ai cherché avec mes jumelles dans tout l’arbre, il n’y avait pas d’écureuil que je puisse trouver. Peu après, je pensais avoir vu un noeud d’un arbre, là loin. Il faisait sombre. J’ai dit: «Eh bien, je vais essayer cela de toute façon.» Et j’ai tiré. Et alors, un écureuil a vite contourné l’arbre et il est descendu. Je l’ai entendu tomber par terre. Je pensais qu’il avait sauté. Au même moment que cela arrivait, à environ vingt pieds [6 m] de là, un autre montait dans un chêne blanc. Et j’ai dit: «Il a fait descendre un et fait monter un autre. Eh bien, assurément, Seigneur, Tu ne me laisseras pas rater celui-là après que j’ai déjà dit cela sous cette onction, qu’il serait là, et Tu confirmes mon ministère. Ça fera six fois que Tu m’as confirmé cela.» C’est le nombre de l’homme, six fois. J’ai dit: «Tu ne me laisseras pas rater cela.»

48        J’ai examiné tout l’arbre. Et là-haut, je pensais avoir vu des feuilles. J’ai vu quelque chose bouger là-bas. Et je me suis levé et j’ai tiré. Cet écureuil est tombé par terre, raide mort. J’ai gravi la colline, me réjouissant et étant heureux. Je suis allé au premier arbre, à ma gauche, l’écureuil était étendu là. «Eh bien, ai-je dit, je sais que j’ai eu celui-là, mais je n’étais pas sûr de celui-ci.» J’ai dit: «Alors, Seigneur, Tu m’en as donné un pendant qu’il y était.»

            Je suis allé chercher cet autre écureuil, il n’était pas là. Alors, j’ai regardé, regardé, et j’ai cherché sous les feuilles, j’ai soulevé les petits morceaux du tronçon, j’ai ouvert un vieux rondin. Il n’y avait là qu’un rondin, à l’intérieur, sur un rayon de trente yards [27 m]. Et je l’ai disséqué, j’ai regardé en dessous des côtés, j’ai introduit mes mains sous les feuilles et j’ai palpé. Il n’y avait pas d’écureuil là, nulle part. Au-dessus, il y avait un vieux gros chicot au sommet de la colline. Je me suis dirigé vers ce petit chicot, il y avait un tout petit trou. J’ai palpé là-dedans, pensant toucher mon écureuil en train de bondir. Lorsque j’étais... J’ai dit: «Eh bien, je n’arrive pas à le trouver. Ainsi, le matin, je ramènerai les jeunes gens pour le chercher.» Je dois aller leur en parler. Alors, j’ai rejoint frère Charlie. J’ai bouché le trou, j’ai rejoint Charlie et les autres, je leur en ai parlé.

49        Nous sommes allés chez eux ce soir-là pour le souper. Nous nous réjouissions dans la Présence du Seigneur. Et lorsque... Avant d’aller au lit, frère Charlie là avait demandé à frère Tony Zabel (là derrière) de nous conduire dans la prière.

            Eh bien, je ne dis pas ceci pour chercher querelle ou pour blesser frère Tony. Il est l’un des meilleurs gentlemen chrétiens que je connaisse. Mais juste pour vous montrer comment le Seigneur opère. Tony, dans sa prière de ce soir-là, a dit: «Seigneur Dieu, fais-nous savoir que notre frère nous dit la vérité, que demain, il trouve cet écureuil dans la souche.»

            C’était... Je n’avais jamais dit sous l’onction que je trouverais un écureuil dans une souche. J’avais dit: «J’ai tiré sur l’écureuil.» Evidemment, je n’arrivais pas à trouver l’écureuil. En effet, si je l’avais trouvé, cela aurait fait plus que ce que j’avais dit. Juste exactement ce que j’avais dit sous cette onction, c’est ce que Dieu avait donné. Je n’avais donc rien dit à ce sujet-là.

            Voyez, c’est ainsi que beaucoup de gens disent: «Frère Branham a dit telle et telle chose.» Lorsque frère Branham dit quelque chose, cela n’a rien à faire avec la chose. Mais lorsque Dieu le dit, c’est éternellement vrai.

            Mais frère Tony n’avait pas saisi cela. Il a dit: «Si cet écureuil est là, alors, nous saurons que notre frère nous a dit la vérité.»

50        Frère Woods, frère Charlie, eux tous avaient saisi cela. Nous n’avions rien dit. Je me suis endormi avec frère Tony ce soir-là. Le lendemain matin, à table, nous parlions de... Oh! c’était un jour horrible. Frère Tony a dit: «Eh bien, il y a une seule chose. Frère Branham va probablement trouver le sien dans la souche ce matin, dans l’arbre.»

            J’ai dit: «Frère Tony, je n’avais jamais dit que l’écureuil serait là. J’avais dit que je pouvais le palper. Quand il se levait, il tombait.»

            Il a dit: «Il sera là. Il sera juste là dans la souche.» Nous sommes montés. Et lorsque j’ai quitté le véhicule, je commençais à revenir, me disant qu’il y avait quelque chose qui clochait, que je ferais mieux de parler à frère Tony maintenant, car si cet écureuil n’est pas dans ce trou-là, dans cette souche, et que je retourne sans écureuil du tout, alors, selon sa prière d’hier soir, il croirait toujours que j’avais dit un mensonge. Et j’ai dit: «Ô Dieu, Tu sais qu’avec ma Bible, j’ai dit l’exacte vérité.» Et Dieu sait que c’est la vérité, que j’ai dit l’exacte vérité.

51        Alors, j’ai continué. Quelque Chose me poussait bien de l’avant. Je marchais dans les bois, chassant. Je continuais à penser: «Et si cet écureuil n’est pas là?» Il m’avait donné son couteau de chasse afin que je puisse creuser–creuser un trou plus grand pour y introduire la main et le prendre.

            Et Quelque Chose m’a dit: «Qu’il y soit ou pas, qu’est-ce que ça change?»

            J’ai dit: «Il va... Il ne me croira pas. Il a prié, disant que si nous trouvons cet écureuil, il reconnaîtra que notre frère avait dit la vérité.»

            Et cette grande onction est venue, Elle a dit: «Dis seulement que l’écureuil sera là, et tu le trouveras.»

            Je me suis dit: «Assurément, Seigneur, assurément. Cela fera sept fois d’affilée, pendant que cette Onction est sur moi.» J’ai dit: «Est-ce Toi?»

            Il a dit: «Dis ce que tu veux!»

            J’ai dit: «Je trouverai cet écureuil-là.» L’onction m’a quitté.

52        J’ai chassé jusqu’à 9 h 30’. Et c’est ce que nous étions censés faire, descendre et aller prendre des chiens. Alors, ils pensaient qu’ils étaient là. Je suis monté sur la colline à 9 h 30’, j’ai regardé dans le trou, j’ai palpé tout autour, j’ai creusé. Il n’y avait pas du tout d’écureuil là dans le trou. J’ai tâté tout autour. Eh bien, ce que je ramassais, c’étaient de petites belles racines d’herbes, ou plutôt de racines d’arbres. Je ramassais cela, je palpais cela, et cela se détachait du bâton quand j’atteignais le bâton et que je soulevais cela comme ça. Je pensais soulever l’écureuil, et cela tombait du bâton, mais c’étaient de petites racines et autres: pas d’écureuil là-dedans.

            Je me suis dit: «Eh bien, que ferais-je?» J’ai dit: «Voici, il est 9 h 30’, je dois rentrer.» J’ai pris mon fusil, j’ai commencé à descendre la colline.

            Et Quelque Chose a dit: «N’as-tu pas dit que tu trouverais l’écureuil?»

            J’ai dit: «Où le trouverai-je?»

53        Dieu est mon Juge solennel, avec Sa Parole ici, et je suis un homme de cinquante ans, un prédicateur de l’Evangile, debout à cette chaire, Quelque Chose a dit: «Regarde en dessous de ce petit morceau d’écorce.»

            J’ai dit: «Seigneur, pour rien je ne douterais de Toi.» Je me suis avancé, j’ai soulevé l’écorce, et il n’y avait pas d’écureuil là. Je me suis dit: «J’étais...»

            Mais juste avant que je fasse cela, Quelque Chose a dit: «Et s’il n’est pas là?»

            J’ai dit: «Oh! il y sera.» J’ai soulevé cela, et il n’y avait pas d’écureuil. J’ai regardé en bas, étonné. J’ai vu un tout petit morceau gris ressorti d’en dessous d’une feuille. J’ai tiré cela, et l’écureuil était là. Ça confirmait exactement ce qu’Il avait ordonné.

54        Je suis descendu la colline et je leur en ai parlé. Et nous nous sommes réjouis. Et lorsque je suis arrivé au véhicule, Charlie se tenait là même, avec Banks, ils causaient: «N’est-ce pas étrange que Tony ait pu dire pareille chose dans sa prière, avec tout l’amour qu’il a pour frère Branham? Et pourquoi a-t-il douté de sa parole pour dire cela?» Voyez, il devait simplement le dire comme ça, car Dieu savait que je me tiendrais à la chaire ce matin et que je proclamerais la même chose. Vous devez veiller à ce qu’un homme dit, et ensuite, à ce que Dieu dit. Ce que Dieu dit est vrai.

            Alors, je me suis dit: «Eh bien, gloire à Dieu!» Et je suis descendu. Nous avons passé un bon moment, nous sommes rentrés à la maison.

55        Frère George Wright a, pendant des années, préparé le vin de communion (et je termine), il a préparé le vin de communion pour l’église. Frère Roy Roberson là derrière m’avait téléphoné, disant: «Frère Branham, allons prendre le vin de communion chez frère Wright.» Il est assis ici, sa famille et lui.

            Maintenant, écoutez ceci attentivement alors que nous terminons. Ô Dieu! Nous sommes allés chez frère Wright tôt le matin et, comme d’habitude, nous avons eu un accueil chaleureux. Et nous étions... Nous parlions du vin. Et alors, la petite Edith, la jeune fille estropiée qui est assise là, que j’aime, comme nous tous ici au tabernacle (non seulement moi, mais ce tabernacle), comme si elle était notre propre soeur... La famille Wright, c’est la famille la plus ancienne. L’une d’elles était la famille Slaughter ici, Roy Slaughter et les autres. Les Wright, ou madame Spencer, eux étaient les... parmi les plus anciens du tabernacle. Je pense que les Wright viennent ici depuis vingt-cinq ou trente-six ans.

56        J’ai prié et prié pour cette jeune fille. J’ai prié de voir Dieu la guérir. J’ai vu des afflictions même plus graves que les siennes être guéries. Et j’ai jeûné, j’ai prié, j’ai ardemment désiré, j’ai cherché le Seigneur avec des larmes pour la guérison de cette jeune fille. La pauvre petite jeune fille a été atteinte, depuis qu’elle était enfant, peut-être d’une paralysie infantile, cela a recroquevillé ses petites mains et ses petits pieds.

            Ça fait plusieurs années qu’elle souffre. Et la première fois que nous avons prié pour elle, les souffrances se sont arrêtées. Il y a de cela des années, vingt-six ans. Lorsqu’elle souffre de maux d’estomac ou de maux de dents, aussitôt que je me mets à prier pour elle, je sais que le Seigneur va ôter cela.

            Mais quant à cette affliction-là! Et je l’ai vue assise ici dans la salle où d’autres estropiés se levaient et s’en allaient, les afflictions et autres, et je me demandais: «Pourquoi cette jeune fille ne marche-t-elle pas? Seigneur, apparais au-dessus d’elle. Laisse que l’Ange de la Lumière couvre la jeune fille de Son ombre, afin que je puisse dire: AINSI DIT LE SEIGNEUR. Si ça dépendait de moi, je l’aurais dit. Mais ça ne dépend pas de moi. Ça dépend de Lui.

57        Alors, j’ai veillé à cela. Et nous étions de retour, elle voulait un lapin. Frère Wood et moi étions allés et en avons tué deux, nous les avions ramenés pour elle. Elle avait apprêté le dîner, madame Wright, et les autres.

            Et pendant ce temps, soeur Hattie Mosier... Elle venait de perdre son mari. C’est moi qui ai marié ce couple il y a des années. Ils ont deux bons enfants. Et frère Watt avait été tué. Son propre jeune garçon l’a trouvé sous son tracteur, écrasé à mort. Et le petit garçon a piqué une crise, quelque chose lui était arrivé. Frère Wood et moi étions allés là une nuit et nous étions restés la nuit, pendant que la mère et l’oncle restaient avec lui. Et le Seigneur l’a rétabli. Il est présentement assis ici ce matin. Sa mère s’intéressait à lui, c’est un adolescent, et il commençait à fréquenter le monde, à quinze ans ou quelque chose comme cela, et son jeune frère allait sur ses douze, treize ans.

58        Soeur Hattie Wright... Vous tous vous connaissez... Nous l’appelons Wright. Son nom est Mosier. Et c’est une personne loyale, une petite brave ménagère, elle habitait dans deux pièces là loin dans les collines, là avec une pelle et une houe, cherchant à enlever les gratterons de plates-bandes du blé afin de maintenir la petite famille ensemble. Elle avait travaillé fidèlement.

            Alors que j’étais à table prenant le dîner, j’expliquais ce qu’était la foi. Je disais: «Si la foi est comme ceci, si je voyais en vision frère Shelby assis comme ça comme ceci, et chacun tel qu’il était...»

            Et soeur Hattie était assise là loin derrière, vers l’autre pièce. Elle n’avait pas beaucoup à dire, jamais.

59        Et alors, pendant que nous causions, j’ai dit: «Si le Seigneur me montrait en vision que quelque chose arriverait, alors, je pourrais–je pourrais le dire. C’est ce qui élève ma foi.» J’ai dit: «Lorsque le Seigneur me montre ce qui va arriver, alors, j’ai confiance que cela arrivera tel quel, après qu’Il me l’a montré.» J’ai dit: «Je suis venu ici même, cette petite jeune fille maladive assise là, si le Seigneur me montrait qu’elle serait guérie, je viendrais ici même et me tiendrais dans le sentier, je vérifierais si tout est exactement tel qu’Il l’avait dit, et ensuite, je dirais: ‘AINSI DIT LE SEIGNEUR, Edith, lève-toi et marche.’» J’ai dit: «Vous verriez ces petites jambes se déployer, et ses petites mains se déployer, elle se lèverait de là et marcherait pour la gloire de Dieu.» J’ai dit: «Si cela arrivait comme ça...»

60        Je leur ai raconté cette expérience. Et j’ai dit: «Savez-vous... J’aimerais vous poser une question.» Frère Banks Wood était assis à côté de moi à table. Et le suivant, c’était... Après, il y avait soeur Hattie qui était assise là derrière et les jeunes gens étaient assis ici, puis madame Wright, puis monsieur Wright, et enfin Shelby était assis derrière à ma gauche.

            Ecoutez donc. Ne ratez pas ceci. C’est pour vous montrer la souveraineté de Dieu. Et pendant que nous causions, j’ai dit: «J’aimerais vous poser une question. Qu’est-ce qui a mis ces écureuils là-bas? Il n’y avait pas d’écureuils dans les bois. J’avais chassé et chassé. Et je–je ne suis pas le meilleur chasseur, mais j’ai chassé depuis ma tendre enfance. Et j’ai chassé tout près, et–et ils étaient à l’endroit le plus ridicule, et puis, la direction la plus ridicule d’où je pouvais les faire venir.» J’ai dit: «Qu’est-ce qui les avait placés là?» J’ai dit: «Je me demande si mon ministère est sur le point de connaître un changement tel que le Dieu d’Abraham confirme Sa promesse comme Il l’avait confirmée à Abraham.»

61        Alors qu’il était au sommet de la montagne, qu’il avait besoin d’un sacrifice pour cela, à la place de son fils, Jéhovah-Jiré avait accompli un miracle en plaçant un bélier à une centaine de kilomètres, là. Il était à trois jours de voyage. Et tout homme ordinaire peut faire vingt-cinq miles [40 km] à pieds par jour. Et alors, il a levé les yeux, il a vu la montagne au loin; et après, il est allé à cette montagne, il est monté au sommet de cette montagne. Un bélier sauvage, là au fond, une brebis, les animaux sauvages l’auraient tué. Et puis, au sommet de la montagne, là où il n’y a pas d’eau, comment ce bélier est-il monté là? Qu’était-il arrivé? Dieu avait besoin d’un sacrifice pour prouver à Abraham qu’Il était Jéhovah-Jiré. Le Dieu même de la création a appelé le bélier à l’existence. Eh bien, ce n’était pas une vision. Abraham avait tué ce bélier et le sang avait jailli de cet animal. Ce n’était pas une vision; c’était un bélier.

            J’ai dit: «Ce même Dieu...» Alléluia! Ce Jéhovah-Jiré, Il est tout autant Jéhovah-Jiré aujourd’hui qu’Il l’était sur la montagne avec Abraham. Il peut toujours créer un animal pour Sa gloire.

            Ces écureuils n’étaient pas une vision. Je les ai tirés; le sang en a jailli. Je les ai cuits et je les ai mangés. Ce n’était pas une vision; c’étaient des écureuils.

62        J’ai dit: «Ce même Jéhovah-Jiré cherchait à me faire comprendre Sa promesse, dans mon esprit empesé et lourd. Il pouvait amener à l’existence ce dont j’avais besoin exactement comme Il avait pu amener à l’existence ce dont Abraham avait besoin.»

            A peine avais-je dit cela que soeur Hattie (elle est assise là en train de pleurer maintenant)... elle n’avait pas dit un mot. Et elle a dit: «Ce n’est rien d’autre que la vérité.»

            Elle avait dit la chose correcte. Elle avait parlé exactement comme Banks là. J’ai entendu sa voix alors que mes oreilles la percevaient, on dirait là dans les bois. Madame Wright était assise là derrière avec sa jeune fille, elle cherchait à interpréter ce qu’Edith disait, alors que je n’arrivais pas à entendre madame Wright.

            Et cette super onction est venue sur moi et a dit: «Dis à Hattie qu’elle a trouvé grâce aux yeux de Dieu.» Qui aurait pu penser... Il a dit: «Dis-lui de demander tout ce qu’elle veut, puis appelle cela à l’existence par ce don. Tout ce qu’elle demande, appelle cela à l’existence.»

            J’ai regardé soeur Hattie. La première fois que cela ait jamais été accompli sur un être humain. J’ai dit: «Soeur Hattie, demande ce que tu veux. Dieu va te l’accorder.

63        Qu’en pensez-vous? Saisissez-vous cela? A sept reprises, Il a confirmé cela avec un animal. Sept, c’est le nombre de Dieu pour l’achèvement. Voici la première fois sur un être humain. Et il... Qu’a-t-Il choisi? Un grand aristocrate? Un grand prédicateur remarquable? Une pauvre petite veuve qui pouvait à peine écrire son nom. Dieu sait ce qu’Il fait. Il a dit: «Demande ce que tu veux.»

            Hattie m’a dit: «Frère Branham, que veux-tu dire?»

            J’ai dit: «Demande tout ce que ton coeur désire, et cela sera donné ici même et tu sauras que le Seigneur Dieu du Ciel exauce, et que Ses Ecritures sont vraies.» C’était la première fois pour moi avec le don nouveau, ma première onction... C’est à peine que je pouvais entendre. Elle a regardé tout autour. Nous parlions de sa petite-soeur estropiée. Je me suis dit dans le coeur: «Oh! sans doute que dans quelques minutes, la petite Edith va bondir pour la gloire de Dieu.» Hattie a regardé tout autour, tout autour. Et elle a dit: «Frère Bill, mon plus grand désir, c’est le salut de mes deux jeunes garçons.»

64        Quel... Eh bien, il ne pouvait pas y avoir de chose plus glorieuse. Elle aurait pu demander dix mille dollars, elle les aurait eus. Et si elle était devenue une espèce de millionnaire, elle aurait demandé un autre million. Dieu savait ce qu’elle demanderait. Soeur Hattie, au moins sept ou huit témoins étaient là... Vous tous qui étiez présents si... lorsque cela était arrivé, levez la main, tout le monde dans la salle qui était là lorsque cela était arrivé. Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept. Sept d’entre eux, huit d’entre eux, huit d’entre eux étaient présents lorsque cela était arrivé.

            J’ai dit: «Demande tout ce que tu veux, car Dieu m’a accordé de te donner tout ce que tu veux.»

            Elle a dit que ces jeunes garçons commençaient à connaître l’emportement des adolescents. Elle a dit: «Le salut de mes deux jeunes garçons.» J’ai dit: «Par la volonté de Dieu, par la puissance de Dieu, je te donne, au Nom de Jésus-Christ, ton désir.» Et ces deux jeunes garçons ont été secoués sous la puissance de Dieu, et tout ce bâtiment-là trembla. Banks est tombé sur son assiette. Shelby a saisi... Et Hattie a crié au point qu’on pouvait l’entendre à deux pâtés de maisons. Et ces deux jeunes garçons, avec des larmes ruisselant sur les joues, ont reçu sur-le-champ exactement ce qu’elle avait demandé. Oh! c’est la première fois que cela ait jamais été utilisé sur un être humain. «Demande ce que tu veux, et cela te sera accordé.» Ses jeunes garçons sont assis là avec elle ce matin.

65        Que pouvait-elle demander? Et si elle avait demandé la guérison de sa petite-soeur? Et si elle avait demandé cela? La petite fille aurait été guérie, mais ses deux jeunes garçons seraient perdus. Et si cette pauvre veuve, qui venait de me dire qu’elle essayait de donner à cette église cinquante dollars, d’après son engagement, pour assister la construction de la nouvelle église... Et frère Roberson ne voulait pas recevoir cela, il voulait la laisser donner juste vingt sur cela.

            Et je me disais en moi-même alors qu’elle parlait: «Je lui remettrai les vingt dollars.»

            Mais Dieu m’a dit, dans mon coeur, là, non pas par vision, dans mon coeur: «Lorsque Jésus se tenait là, observant une veuve donner une contribution de trois sous alors qu’il y avait des milliers de dollars là-dedans, qu’aurais-tu fait?»

            J’ai dit: «Eh bien, si j’étais là, j’aurais dit: ‘Nous n’en avons pas besoin, soeur. Nous avons beaucoup d’argent.’» Mais Jésus n’a jamais dit cela. Il l’a laissée aller de l’avant et faire cela, parce qu’Il savait ce qui l’attendait. Je dis la vérité, Dieu, mon Juge solennel, Dieu savait ce qui attendait la soeur.

66        Et j’ai fait entrer la main dans ma poche pour faire sortir mon porte-monnaie, afin de lui remettre ses vingt dollars et dire: «Soeur Hattie...» Mais Il a dit: «Ne fais pas ça.»

            Alors, quelques minutes après, lorsque la question fut soulevée concernant Jéhovah-Jiré, elle a dit: «Ce n’est rien d’autre que la vérité.» Et cela venait du coeur de la pauvre veuve, Dieu savait qu’elle demanderait la chose la plus glorieuse que l’on puisse demander.

            Tant qu’il existera un ciel, après que les étoiles auront disparu, qu’il n’y aura plus de lune, plus de terre, plus de mer, ces jeunes garçons vivront dans l’éternité avec le même Jéhovah-Jiré qui a donné la promesse immortelle. Ses promesses ne peuvent pas faillir.

            J’attends avec impatience la prochaine réunion de San Jose là. Oh! si seulement cela éclate...?...

            Eh bien, lorsque cette onction frappe: «Demande ce que tu veux», j’ai une assurance parfaite que lorsque cela frappe, tout ce que Dieu amène à être demandé, cela sera exactement tel quel. Absolument. «Car, si vous dites à cette montage...» Voyez, ce n’est pas vous qui parlez. Ce n’est pas vous; c’est Dieu. C’est vous tellement–tellement soumis à Dieu.

67        Eh bien, observez les prophètes d’autrefois, alors que nous terminons. Les prophètes d’autrefois, lorsqu’ils étaient... Ils ont vu la Venue du Seigneur Jésus, ils étaient tellement dans l’Esprit qu’ils parlaient comme s’il s’agissait d’eux-mêmes.

            Considérez David dans les Psaumes, Psaume 22, il pleurait: «Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-Tu abandonné?» Ce n’était pas David, c’était Christ, huit cents ans plus tard. «Tous mes os me regardent. Ils me font la moue.» Ils ont secoué la tête, disant: «Il a sauvé les autres, mais Il ne peut pas se sauver Lui-même.’» David parlait de cela comme s’il s’agissait de lui-même, mais C’était l’Esprit de Dieu en lui, Christ, qui parlait.

            Ô Dieu, sois loué. Il entre dans Son Eglise, dans la plénitude de Sa puissance, Il se meut parmi Son peuple, Il déploie Ses grandes ailes de miséricorde. Puisse-t-Il être loué!

68        Je n’ai pas le temps pour mon sermon. Inclinons la tête juste un instant. Y a-t-il quelqu’un ici ce matin, ou combien y en a-t-il ici qui savent qu’ils ne sont pas prêts en ce moment-ci à rencontrer Dieu? Voudriez-vous lever la main pour dire: «Priez pour moi, Frère Branham»? Nous ne pouvons pas vous faire venir à l’autel, car les autels sont bondés. Que Dieu vous bénisse, frère, vous, soeur; vous, frère, vous, et vous là derrière, tout autour, vous, jeune dame, vous, mon frère. Vous tout au fond, partout, Dieu voit vos mains.

            S’Il peut amener un bélier à l’existence alors qu’il n’y en avait pas, s’Il peut amener des animaux à l’existence, s’Il s’intéresse à un petit figuier qui pousse sur le flanc de la colline, ou à un petit poisson mort, gisant sur l’eau, à combien plus forte raison connaît-Il le désir de votre... Assurément qu’Il le connaît. Il sait que vous avez besoin de Lui: «Demandez et vous recevrez. Lorsque vous priez, croyez que vous recevez ce que vous demandez.» Etait-ce le Saint-Esprit qui avait levé votre main? Si c’était Lui, alors l’onction est sur vous. Priez donc et croyez Dieu, et vous recevrez ce que vous avez dit.

69        Père céleste, alors qu’on approche de midi en ce jour, j’ai été long ici, ce matin, à raconter cette histoire de Ta grâce divine, selon Ta Parole... Il est écrit dans les Ecritures que Jésus, notre Seigneur, a dit: «Celui qui croit en Moi fera aussi les oeuvres que Je fais.» Et nous savons que ces oeuvres sont vraies. Tu pouvais discerner les pensées des gens. Tu as dit à Pierre qui il était, quel était son nom, et celui de son père. Tu as dit à Philippe, lorsqu’il a amené Nathanaël, ou plutôt tu as dit à Nathanaël que Tu l’avais vu sous l’arbre avant qu’il vînt. Tu as dit à la femme au puits combien de maris elle avait eus. Oh! il n’y a rien de caché devant Toi. Tu connaissais toutes choses. Et c’étaient Tes oeuvres. Nous voyons donc que Tu as dit à ce figuier...

            Ô Seigneur, je crois que l’heure vient bientôt où le pain et le poisson vont être multipliés. La marque de la bête va bientôt apparaître. Il y aura une confédération des églises, et ils mettront un écriteau comme quoi... une église unie, que personne ne peut acheter ni vendre. Et Ton Eglise, cela ne les dérangera pas, car Ton Saint-Esprit les conduira, les nourrira comme Tu avais fait pour Israël dans le désert. Tu es Dieu. Ne nous laisse pas manquer cela, Seigneur. Accorde-nous de demeurer fidèles. Accorde-nous d’être fidèles.

70        Maintenant, je ne sais pas exactement quand cela arrivera encore, Seigneur, peut-être que ce sera encore ce matin. Peut-être que cela arrivera une fois de plus au tabernacle aujourd’hui, j’espère que ça sera le cas, Seigneur; j’espère que Tu placeras la foi dans le coeur de ces gens et qu’ils reconnaîtront que je ne les ai pas égarés ou que je n’ai pas dit une fausse chose. J’ai dit cela tel que c’était arrivé, au mieux de ma connaissance, selon mon coeur, Seigneur, veillant sur mes paroles et les pesant, sachant que Tu m’as confirmé cela, comme je l’ai dit, sept fois, et sachant qu’aussitôt après cela, le premier être humain sur qui j’ai proclamé cela a reçu le désir de son coeur au moment où elle avait parlé.

            Maintenant, Seigneur, il y a beaucoup de désirs ici ce matin. Tu auras à oindre Ton serviteur, Seigneur. Si seulement Tu envoies l’onction et que Tu me laisses l’avoir ce matin! Si quelqu’un a un besoin, parle-moi seulement de ça, Seigneur, quand il parle, ou n’importe quand... ce que... n’importe qui que Tu veux, et que cela s’accomplisse. Et maintenant, je reconnaîtrai alors que ce qui aura été dit, ce ne sera pas moi, ce sera Toi, Seigneur, qui parles.

71        Je me soumets à Toi. Et avant de quitter ce ministère, l’ancien genre, des visions et autres, à cet autel où j’ai consacré ma vie de nouveau, allant de la prédication de l’Evangile aux signes et aux prodiges, je me consacre de nouveau ce matin à Toi, Seigneur, pour le service. Pour la première fois que cela a été dit, la première fois, Seigneur, que cela a été manifesté, il y a des témoins assis ici. Ô Seigneur Dieu, s’il y a quelque chose pour lequel Tu peux utiliser ma vieille coquille que voici, je suis à Toi, Seigneur. Prends-moi, modèle-moi, façonne-moi, fais quelque chose, Seigneur, qui T’honorera et Te glorifiera. Répands cela parmi d’autres prédicateurs. Envoie cela aux quatre coins de la terre. Il se fait tard, Jésus vient. Bénis Ton peuple ensemble. Sauve les perdus. Tout celui qui a levé la main ici ce matin, sauve-le, Seigneur. Accorde-lui le Saint-Esprit. Que sa vie Te soit consacrée. Cette petite église, Seigneur, le pasteur, et chaque pasteur ici présent, chaque évangéliste, docteur, chaque membre de toute autre église; ô Dieu, en tant que corps de membres, nous nous consacrons à Toi. Prends-nous et utilise-nous, Seigneur. Nous sommes à Toi, nous nous attendons à venir auprès de Toi, un jour, dans la paix.

            Et maintenant, s’il y a des malades et des affligés, qu’ils soient guéris ce matin. Que Ta grâce et Tes bénédictions éternelles reposent sur eux, alors que nous prions pour eux en leur imposant les mains, priant que le Saint-Esprit vienne accomplir l’oeuvre qu’Il a ordonné d’être accomplie. Accorde-le, Père. Par Jésus-Christ, nous demandons cette bénédiction. Amen.

72        Je vous ai dit la franche vérité, telle que Dieu l’a révélée et l’a fait s’accomplir, je vous ai dit la franche vérité. Et maintenant, je cherche diligemment et je désire ardemment vos prières. Je sais qu’un homme de mon âge, cinquante ans...

            L’autre matin, je disais à mon épouse: «J’ai déjà cinquante ans, chérie. Si je fais quelque chose pour le Seigneur, je dois me dépêcher.»

            Elle a dit: «Bill, Dieu avait formé Moïse pendant quatre-vingts ans.» Elle a dit: «Il peut te former pendant cinquante autres années pour obtenir de toi le service d’un seul jour. Il a un dessein pour toi, tiens-toi donc simplement tranquille.»

            Je me suis dit que c’était beaucoup de sagesse. «Tiens-toi tranquille.» Dieu déplace chaque aiguille selon Son grand plan. Tiens-toi simplement tranquille. Ne cherche pas à... Ne cherche pas à pousser. Tu Le devanceras alors. Il est de loin mieux de chercher à suivre que de conduire, parce que c’est Lui le Conducteur.

73        Maintenant, à ma petite église ici, à mon petit troupeau qui a été si fidèle, qui a prié pour moi partout à travers le monde; je crois qu’il viendra une autre secousse qui ébranlera le monde entier. Ces choses dont je vous ai parlé sont la vérité. Au jour du Jugement, je vous rencontrerai là avec la même histoire, tout aussi véridique que je me tiens ici.

            Maintenant, je suis sûr que vous tous, vous pouvez voir ce que c’est. C’est la venue d’une onction plus forte et plus profonde du Saint-Esprit. Comment y entrer, je ne sais pas. Tout ce que je sais, c’est qu’il faut que Dieu vous y introduise. Ainsi, menez tout simplement une vie douce et humble, près de Dieu autant que possible. Ne doutez pas de Lui. Croyez simplement que toutes choses concourent à votre bien, et tout va concourir au bien. Voyez?

74        Rappelez-vous simplement: Vous êtes une brebis, Il est la Colombe. Et la colombe conduit l’agneau. Lorsque... Et l’agneau et la colombe ont la même nature. La colombe, c’est l’oiseau le plus doux de tous les oiseaux des cieux; un agneau, c’est l’animal le plus doux de tous les animaux de la terre. Vous voyez donc, leurs esprits peuvent s’adapter. Or, la colombe ne peut pas venir sur un loup (voyez?); elle ne resterait pas là. Le loup est un tueur. L’agneau est doux. Vous voyez donc, c’est l’agneau et la colombe, l’un conduit l’autre. Et voyez-vous où la colombe avait conduit l’Agneau? Droit au Calvaire pour la crucifixion, et Il n’avait pas ouvert Sa bouche. Lorsqu’on cracha sur Lui, Il ne répliqua pas en crachant. Lorsqu’on Le gifla, Il ne répliqua jamais par une gifle; Il a simplement continué, sachant qu’Il était... pour la gloire de Dieu, Il accomplissait la volonté de Dieu.

75        Soeur Hattie, nous avons à peu près le même âge. Et frère George Wright là, son papa et ses jeunes garçons, sa mère, Shelby, j’aimerais dire ceci: Je pense que vous vous êtes demandé pourquoi je m’étais levé et que j’étais sorti de la maison aussi vite que ça. Jamais je n’avais... J’ai été là où trente mille véritables païens avaient été sauvés du coup (en Afrique du Sud), ils étaient venus à Christ. Je pensais que c’était la plus forte onction que j’aie jamais sentie. Cela n’est, sous aucun rapport, comparable à ce qui est arrivé chez le George Wright l’autre jour. Jamais je n’avais senti pareille chose. Toute la pièce semblait être simplement une–une lumière de la gloire de Dieu.

            Or, soeur Hattie est de nature très calme, c’est une petite femme pieuse; elle n’élève jamais sa voix sur quoi que ce soit. Mais on pouvait l’entendre crier à un pâté de maisons quand le Saint-Esprit avait frappé cette maison. Tout le monde, tout le monde là avait senti Cela. C’était merveilleux. Nous pouvons vivre longtemps. Mais soeur Hattie, tant qu’il subsistera un souvenir dans notre esprit, nous nous en souviendrons, soeur Hattie.

76        Maintenant, afin que les gens sachent que je leur ai dit l’exacte vérité, voudriez-vous lever la main, soeur Hattie, afin que cela... Soeur Hattie et vous tous qui étiez là, juste–étiez là, juste afin qu’on voie. Voyez, les voilà. Tenez... Levez-vous, soeur Hattie. Voilà la petite veuve sur qui le miracle était arrivé, la première, cela avait contourné tous les gens du monde, afin que cette chose arrive pour la première fois sur une pauvre petite et humble veuve, sur le flanc de la colline, là-bas. Elle essaie de cultiver du blé sur une terre écrevisse là, afin de prendre soin de ses enfants. C’est elle que Dieu a honorée depuis le temps de... de Jésus-Christ, en lui disant: «Demande ce que tu veux.»

            J’ai dit: «Je défie tout le monde, au Nom du Seigneur, lorsque cet Esprit frappe et dit cela, peu m’importe ce que vous dites, cela sera accordé.»

77        Savez-vous pourquoi les ploutocrates n’ont pas reçu cela, ou les gens de haut rang comme cela? C’est parce que Dieu savait qu’ils demanderaient des choses qui leur seraient inutiles. Il donne cela aux gens dont Il sait qu’Ils demanderont la chose correcte. Et quoi de plus cette femme pouvait... Quoi de plus... Dites-moi simplement ce qu’elle pouvait demander de plus grand que ça. Sa mère et son père sont sauvés; sa petite-soeur est sauvée. Toute la famille est sauvée, sauf les deux jeunes gens, à ce moment-là. Ils n’étaient pas sauvés.

            Ce sont de pauvres gens. Shelby me disait que son revenu régulier, en cas de bonne récolte, atteint six cents dollars par an, en travaillant jusqu’à ce que les jeunes gens... Il a à peu près mon âge, il est tout ratatiné, tout, et il travaille pour prendre soin de son papa et de sa maman, ils deviennent vieux, et–et il cherche à prendre soin de sa petite-soeur affligée, mais lui est sauvé. Frère Wright, eux tous sont sauvés. Mais ces deux, là, n’étaient pas sauvés. Et Hattie a demandé le salut de ses enfants.

            Tant qu’il y aura l’éternité... elle aurait pu demander dix mille dollars, et elle les aurait reçus. Elle aurait pu demander tout ce qu’elle voulait. Mais Dieu sait ce que vous allez demander avant qu’Il place donc cette onction. C’est vrai.

78        Soeur Hattie, est-ce vrai que j’avais dit: «Demande ce que tu veux. Tout ce que ton coeur désire, demande-le, Hattie»? Est-ce vrai, soeur Hattie? Voyez? Voyez? «Demande tout ce que tu veux, peu importe ce que c’est, demande-le. Dieu m’avait dit: ‘Prononce simplement ce qu’elle aura demandé, et elle l’aura.’»

            Il a dit: «Demande-le maintenant, tout ce que tu désires.» Elle l’a fait. Oh! Frère, soeur, vous rendez-vous compte du jour dans lequel nous vivons? Le temps le plus glorieux où le Dieu du Ciel accordera aux êtres humains de demander tout ce qu’ils veulent, et Il vous l’accordera. Eh bien, c’est–c’est trop profond pour mon esprit, je le sais. Mais j’espère que mon coeur peut en contenir une aussi grande quantité que possible. Cela–cela donc... J’ai vécu de Cela. J’ai fait des progrès avec Ça. Je m’en vais à l’Ouest avec Ça. Je vais aborder des réunions avec Ça. Je vis de Ça. Et les Paroles de Dieu sont vraies.

79        Maintenant, à ce que je sache, c’est la dernière chose à arriver. Je n’en connais pas d’autre, ce que ça peut être, juste donner aux êtres humains: «Demandez tout ce que vous voulez. Peu importe ce que c’est, demandez simplement cela, et cela vous sera accordé.»

            Et pouvez-vous voir la sagesse? Combien croient que–que cette femme a demandé la chose la plus glorieuse qui puisse être demandée? Voyons... Pouvez-vous vous représenter une–une femme avec une soeur affligée? Elle aurait pu demander sa guérison. Une femme pauvre; sa mère, pauvre; son papa, pauvre; eux tous, pauvres; elle aurait pu demander de l’argent et elle aurait reçu cela. Elle aurait pu demander qu’il lui soit ajouté des années à sa vie et elle aurait reçu cela. Mais elle a demandé la chose la plus glorieuse qui puisse être demandée: le salut de sa famille qui n’était pas sauvée, et elle a reçu cela. Amen. C’est la chose capitale: Elle a reçu cela du même Dieu qui avait fait la promesse. Ô Dieu! Oh! combien je L’aime!

80        Maintenant, nous allons... Y a-t-il ici des malades pour qui prier? Levez la main.

            Il y a quelques soirs, une femme m’a téléphoné (il y en a trois, je pense, de la Californie ou quelque part là, d’après ce qu’elles m’ont dit), elle disait: «Nous sommes venues à deux ou trois reprises. Vous avez distribué des cartes de prière, mais nos numéros n’ont pas été appelés.» Je lui avais fait une promesse que si elle restait, je prierais bien pour les malades ce matin. Combien étaient ici quand nous avons eu le discernement et tout? Oh! Vous tous, je pense, tout le monde ici. Voyez? Nous savons que c’est vrai. Nous allons au-delà de ça maintenant. Oh! gloire à Dieu, nous dépassons cela maintenant.

            Peut-être que cela arrivera. Je ne sais pas ce que Dieu fera ce matin. Mais vous qui êtes malades et affligés, je vais vous demander de venir en petit nombre à la fois. Que ceux qui sont de ce côté ici avancent, afin que nous puissions prier d’abord pour ceux-ci, qui sont de ce côté-ci. Peut-être que je peux saisir cela comme ça. Venez directement ici, soeur. Mettez-vous en ligne ici, car nous n’avons pas... Nous devons les renvoyer par la même allée à cause de ceux qui retournent au même endroit. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

81        A entendre comment ce jeune homme a parlé ce matin, je peux dire qu’il croit dans la guérison divine. Je sais qu’il croit dans la puissance de Dieu. Y a-t-il ici ce matin un autre prédicateur qui est un–un prédicateur qui croit que Dieu guérit les malades? S’il y en a, qu’il s’avance ici, s’il le veut, qu’il vienne se tenir ici avec nous pendant que nous prions pour ces–ces malades et ces affligés. N’importe qui parmi vous les frères, qui croit que Dieu guérit les malades. Que Dieu vous bénisse, monsieur, passez directement devant (voyez?), nous aimerions que vous veniez ici même avec nous. Maintenant, nous ne savons pas ce que le Saint-Esprit peut faire. Le Saint-Esprit peut accomplir en ce moment exactement ce qu’Il avait fait là chez soeur Wright l’autre jour. J’espère qu’Il le fera. Je ne sais pas. Vous comprenez... Combien savent...? Eh bien, il n’en reste pas beaucoup parmi vous ici, de tout au début, quand les visions avaient commencé. Je ne sais pas ce qu’elles feront quand il y en aura. Tout relève de la volonté de Dieu, et ça doit être contrôlé par Dieu. Combien savent cela? Dieu ne peut pas confier à l’homme de contrôler les choses. Si c’était le cas, alors (voyez?), ça ne serait pas Dieu. Ça ne serait pas Dieu; ça serait... J’aimerais que vous pensiez, ici, amis, dans ce petit endroit modeste... mais combien le Seigneur nous a absolument, Frère Mike, au-delà de toute ombre de doute, nous a bénis, Il a accompli et Il a fait exactement ce qu’Il avait promis de faire.

82        Combien ont déjà entendu parler de la perception supersensorielle? Beaucoup parmi vous. Ce n’est–ce n’est que de la mythologie, du spiritisme. Mais vous savez, ils ne peuvent pas... Ces choses ne durent pas. Ça ne subsiste pas. Ils ne peuvent jamais prendre quelque chose de matériel. Ils vont s’asseoir là et avoir... Ils disent: «Il y a un esprit; il y a un esprit.» Et on essaie d’en prendre une photo ou quelque chose comme ça, on n’y arrive pas. Voyez, c’est juste... Cela n’est pas là. C’est psychique, mental. Voyez?

            Mais ce que Dieu fait est parfait. Lorsque Moïse jeta sa verge, le magicien jeta aussi la sienne, et toutes les deux se transformèrent en serpents. Est-ce vrai? Mais qu’arriva-t-il à la verge de Jannès et de Jambrès? La verge de Moïse avala cela. Et lorsque Moïse ramassa sa verge, c’était toujours une verge. Mais où était leur verge? A l’intérieur de la verge de Moïse. Voyez, on ne pouvait plus voir cela.

            Lorsque Dieu fait quelque chose, Il le rend réel. Eh bien, on me dit que le Saint-Esprit... Vous savez, on dit que ce sont juste des gens qui sont travaillés par des émotions, que c’est mental. Ces visions et autres, que c’est juste de la télépathie mentale.

83        Eh bien, lorsque George J. Lacy a examiné cette photo-là, lorsque l’Ange du Seigneur... Beaucoup parmi vous ici ont vu cela à la rivière, et à plusieurs reprises. Il a dit: «Frère Branham, l’oeil mécanique de cet appareil photo ne prend pas de la psychologie.» Il a dit: «La Lumière était là.» Ça y est. Cela demeure. C’est vrai.

            Vous voyez donc, c’est le même Ange de Dieu. Maintenant, regardez Cela. Sa nature le prouve. Quand Il était ici sur terre, Il habitait dans un... le Seigneur Jésus-Christ, qui était Dieu rendu manifeste. Et alors, Jésus a dit: «Encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus, mais vous, vous Me verrez, car Je serai avec vous, même en vous, jusqu’à la fin du monde. Et vous ferez aussi les oeuvres que Je fais.»

            Eh bien, observez Cela lorsque Cela vient... Un homme peut dire n’importe quoi. Mais lorsque Dieu confirme cela, c’est la vérité. Eh bien, observez la nature de cet Ange-là. Lorsqu’Il obtient qu’une personne Lui soit tellement soumise, Il fait la même chose que Jésus avait faite lorsqu’Il était ici sur terre, parce que nous sommes des fils et des filles de Dieu, si nous sommes nés de Son Esprit. Voyez? Ce n’est pas une chose mythique. Il y a des preuves pour le démontrer. Cela prouve que c’est la vérité. Donc, notre salut est absolument parfait.

84        Le Dieu des Cieux qui a amené tous les prophètes à parler de la Venue du Seigneur Jésus... Et Jésus, lorsqu’Il est venu, Il a accompli chaque prophétie. Beaucoup d’elles furent accomplies à la Croix: «Il a été blessé pour nos péchés», et ce que David avait dit: «Mon Dieu... m’as-Tu abandonné?» Mais lorsque Dieu envoie un prophète, un prophète parle, Dieu confirme que c’est la vérité, si c’est Dieu. C’est par là qu’Il a dit qu’on les reconnaîtra. «S’il parle et que ce qu’Il dit s’accomplit, alors croyez-le, car Je suis avec lui.» Si cela ne s’accomplit pas, alors cela... Ils–ils ne le sont pas. Ce sont de faux prophètes. Il a dit: «Mais marquez-les, voyez si cela s’accomplit.»

            Suivez donc. Si Dieu, qui a parlé par les saints prophètes, avait parlé de la Venue du Messie pour la gloire et l’honneur de Dieu... Si je savais qui deviendrait le président au prochain automne, que je le disais, ça serait une prophétie. C’est vrai. Mais Dieu ne donne pas des prophéties comme ça, juste pour... oh! juste pour jouer. Dieu fait quelque chose pour Sa gloire. Voyez?

85        Mais lorsque le Messie est venu, lorsque le Messie est parti... J’aimerais vous demander à vous tous, méthodistes, baptistes, presbytériens, catholiques, luthériens, pentecôtistes, nazaréens, pèlerins de la sainteté, vous tous, j’aimerais vous poser une question: Ne pensez-vous pas que ce Roi des prophètes, Jésus, saurait comment établir Sa propre Eglise? Si tous les prophètes ont parlé de Lui, ils L’ont pointé...

            Quel genre d’Eglise a-t-Il établie? Lorsqu’Il partait, Il a dit... Lorsqu’Il était ici sur terre, Il a dit à Pierre: «Sur la révélation de la Parole de Dieu, a-t-Il dit, sur ce Rocher, Je bâtirai Mon Eglise, et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre Elle.» C’est vrai, n’est-ce pas? C’est vrai. Lorsqu’Il était... Avant de partir, dans Marc 16, Il a dit: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru.» A-t-Il dit cela? «En Mon Nom, ils chasseront les démons, ils parleront de nouvelles langues, ils saisiront des serpents, s’ils boivent quelque breuvage mortel...» Il a aussi dit: «Vous ferez aussi les oeuvres que Je fais.» Est-ce vrai? Ce sont les signes qui doivent suivre Son Eglise. Ce n’est pas une dénomination. C’est une organisation instituée, ordonnée de Dieu, remplie du Saint-Esprit, une Eglise née du Ciel, issue de toutes les dénominations, un groupe de véritables croyants.

86        Ces prédicateurs qui se tiennent ici sont bien avec moi, nous sommes des hommes. Lui est Dieu. Mais nous sommes ici pour Le représenter. Nous sommes ici pour vous dire que nous... Dieu nous a envoyés accomplir cette oeuvre, imposer les mains aux malades: «Voici les miracles qui accompagneront ceux...» Ces miracles, tous les signes dont Il a dit qu’ils accompagneront le croyant. Ils les accompagnent ici. Ils les accompagnent.

            Dieu ne fait acception de personne. Ce qu’Il a fait pour Hattie, Il le fera pour vous. Ce qu’Il a fait pour l’aveugle, Il le fera pour vous qui êtes aveugle. Ce qu’Il a fait pour le sourd, Il le fera pour vous. Tout ce qu’Il a fait pour quelqu’un d’autre, Il le fera pour vous, si seulement vous croyez. Est-ce vrai?

            Maintenant, Frère Teddy, j’aimerais que vous jouiez Crois seulement. Quand ces gens seront passés dans la ligne, alors nous prendrons l’autre côté. Nous allons passer, nous tous, vous imposer les mains, prier pour vous afin que vos maladies soient guéries. Et cela peut... Ce sera... Et je ne sais pas ce que Dieu va faire. Je me tiens simplement ici maintenant même, sans savoir quoi faire. Je vais juste prier pour les malades comme j’avais promis à quelqu’un de le faire, juste prier pour le...

            Le dimanche passé... vous vous rappelez, je vous avais dit le dimanche passé que c’étaient les–les–les révélations et autres. Ce dimanche-ci, je prierai pour les malades.

87        Prions maintenant. Seigneur, nous nous tenons ici comme Tes serviteurs. Nous nous tenons devant Ton peuple. Nous voici. Nous ne savons pas ce que Tu feras. Tu peux parler en langues. Tu peux interpréter. Tu peux donner une vision. Tu peux m’amener à tenir la main de quelqu’un en vue d’une révélation. Tu peux parler et donner l’autorité de dire tout ce que Tu veux. Je ne sais pas ce que Tu vas faire, Seigneur. Et Tu veux peut-être que nous imposions les mains aux malades. Nous ne savons pas ce que c’est; nous voulons simplement Te plaire, Seigneur. Nous nous tenons ici comme Tes serviteurs, et ceux-ci sont Ton peuple. Et nous essayons de leur venir en aide selon ce qu’ordonne Ta Parole. Nous essayons de suivre Tes instructions. Et je Te prie, Seigneur, de nous accorder ce dont nous avons besoin pour assister les gens, par le Nom de Jésus-Christ. Amen.

            J’aimerais que tous les autres parmi vous gardent les têtes inclinées et prient, pendant que frère Wood, s’il vous plaît... Et les frères prédicateurs, je pense que nous nous tiendrons là même. Combien y en a-t-il là? Quatre d’entre vous ici. Très bien, deux d’entre vous de chaque côté-là, je me tiendrai juste ici au bout de la ligne, ici même. Voyez? Juste un instant. Maintenant, juste–juste... Venez ici, Frère Gary. Maintenant, c’est ça. Tenez-vous juste là. Au fur et à mesure qu’ils passent, toute l’assemblée... Maintenant, si vous les petits garçons, vous voudriez reculer un tout petit peu afin qu’ils puissent passer. Maintenant, comme vous priez tous, regagnez directement vos–vos sièges. Après, dans quelques minutes, je ferai venir l’autre côté.

88        Maintenant, que chacun de vous, non seulement les prédicateurs, mais vous tous, vous devriez prier pour ces gens. Vous ne savez pas ce que Dieu pourra faire pour vous pendant que vous priez pour quelqu’un d’autre. Et si vous disiez la chose correcte? Qu’arriverait-il si... Voici une femme qui se tient ici, qui est si malade qu’on doit la tenir debout. Et si votre prière serait la chose juste, juste comme Banks avait dit la chose juste, comme Hattie avait dit la chose juste? Et si vous disiez la chose juste, et que c’est votre prière qui amène Dieu à descendre accomplir quelque chose? Voyez, ce n’est pas juste une seule personne; c’est l’Eglise du Dieu vivant. Tout le monde...?... Maintenant, que tout le monde soit en prière.

89        Maintenant...?... Frère Banks, faites simplement passer les gens. Que quelqu’un se tienne ici, s’il vous plaît...?... les huissiers... Frère Willard, vous, aidez-nous par là. Et frère Banks, vous, venez ici...?...

            Prions. Seigneur Jésus, les gens sont maintenant venus pour être guéris. Qu’ils soient guéris...?...

            Passez directement devant maintenant, chacun...?... Priez donc, frères...?... [Cette partie de la bande est inaudible.–N.D.E.] Un tas de ces mouchoirs, Seigneur, ces petits tissus qui seront envoyés aux malades et aux affligés à divers endroits. Puissent-ils être bénis, Père, pour l’honneur et la gloire de Dieu, au Nom de Jésus-Christ. Amen.

90        (On a un message ici même. Soyez alors prêt vers ce moment-là.)

            Très bien. Si le Seigneur vous bénit, frère [Un frère parle avec frère Branham.–N.D.E.] Eh bien, de–de l’Oregon. San Jose... Eh bien, merveilleux! Que Dieu vous bénisse. J’espère–J’espère que ça sera l’une des réunions les plus glorieuses. Merci, mon frère. Que le Seigneur vous bénisse.

            C’est comme au Ciel, n’est-ce pas? Lorsqu’on pense à la prédication de l’Evangile et aux âmes qui lèvent les mains vers Christ, des malades et des affligés qui passent dans la ligne, le service des baptêmes, la communion, la fraternité; c’est juste–juste une petite touche du Ciel sur terre. Vous savez, Il... Je sens comme l’apôtre qui a dit une fois: «Il fait bon être ici.» Si nous pouvons... Nous n’avons pas besoin que d’un tabernacle, mais... Nous aimons être ici pour le service de Dieu.

91        Maintenant, que chacun de vous qui êtes passés par la ligne ce matin, pour qui on a prié, se souvienne bien que le même Dieu qui avait accordé toutes ces choses dont vous avez entendu dire qu’elles se sont accomplies à travers le pays... Elles sont vraies, vraies au possible. Et tous ces prédicateurs ici, ce qui a été fait dans leur ministère, ce qui a été fait dans le ministère que le Seigneur m’a donné. Nous nous sommes tenus ici avec sincérité, de tout notre coeur, priant et vous imposant les mains, exactement ce que Jésus avait dit: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: Ils imposeront les mains aux malades et les malades seront guéris.»

            Maintenant, ça doit juste... Il n’y a qu’une seule chose qui peut empêcher cela de s’accomplir, ça serait votre incrédulité en cela. Jésus a dit: «Venez à Moi vous tous qui êtes fatigués et chargés, Je vous donnerai du repos. Que celui qui veut vienne.»

            Maintenant, il n’y a qu’un seul moyen pour vous de rater cela. La Parole de Dieu est vraie. Un seul moyen pour vous de rater cela, c’est de ne pas venir. N’est-ce pas vrai? C’est le seul moyen pour vous de rater cela. Dieu a dit: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru. Ils imposeront les mains aux malades et les malades seront guéris.» Il n’y a qu’un seul moyen pour vous de rater cela, c’est de ne pas croire cela. Si vous croyez la Parole de Dieu, Dieu tiendra Sa Parole. Vous voyez, pour... Ce sera... C’est le premier, l’initial... C’est ainsi qu’il faut prier pour les malades: Les faire passer, leur imposer les mains ou les oindre; ou tout ce que Dieu a dit comment...

92        Mais après tout cela, pour que Dieu vous fasse savoir qu’Il est au milieu de Son peuple, Il accomplit des signes et des prodiges. Et voyez, ce sont des prodiges et des miracles du Dieu vivant, pour accomplir des choses qu’Il fait. Maintenant, Il est merveilleux. Ne le pensez-vous pas?

            Maintenant, les frères s’apprêtent là-dedans pour le–pour le service des baptêmes. Ça se fera vite. Et maintenant, ceux qui vont être baptisés, les femmes vont dans la pièce... N’est-ce pas vrai, les femmes là-bas? Les femmes ici, et les hommes de ce côté-ci.

            Pendant que nous nous apprêtons pour le service des baptêmes, j’aimerais lire une portion des Ecritures dans les quelques prochaines minutes. Et nous serons... Je sais que certains parmi vous, vous devez avoir mal aux jambes à force d’être restés debout. Si vous pouvez encore tenir quelques instants, vous verrez un beau spectacle, lorsque vous verrez la–l’immersion de ces gens.

93        J’aimerais lire quelques passages maintenant, dans le Livre des Actes, chapitre 2, pendant qu’on s’apprête pour le baptême. Je pense qu’il n’y a que deux ou trois à baptiser. Ça ne prendra qu’un instant. Et j’aimerais que vous écoutiez attentivement maintenant. Je vais commencer la lecture dans Actes 2, verset 28. Je commence la lecture:

Tu m’as fait connaître le sentier de la vie... les sentiers de la vie... (C’est au pluriel) Tu me rempliras de joie par ta présence.

Hommes frères, qu’il me soit permis de vous dire librement, au sujet du patriarche David, qu’il est mort, qu’il a été enseveli, et que son sépulcre existe encore aujourd’hui parmi nous.

Comme il était prophète (Combien savent que David était un prophète? Assurément Il était psalmiste et prophète.), et qu’il savait que Dieu lui avait promis avec serment de faire asseoir un de ses descendants sur son trône,

C’est la résurrection du Christ qu’il a prévue et annoncée, en disant qu’il ne serait pas abandonné dans le séjour des morts et que sa chair ne verrait pas la corruption.

C’est ce Jésus que Dieu a ressuscité; nous en sommes tous témoins. (C’est comme aujourd’hui, on dirait, n’est-ce pas? Nous sommes témoins de ces choses. Je peux dire ce matin, Hattie, vous autres, que nous sommes témoins de ces choses.)

Elevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père le Saint-Esprit qui avait été promis, et il l’a répandu, comme vous le voyez et l’entendez.

Car David n’est point monté au ciel, mais il dit lui-même:

Le Seigneur a dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite (Vous vous rappelez le dimanche passé comment nous avons parlé des prophètes, de tous ces grands hommes, comment ils ont dû mourir. Mais Un est venu, la Semence Royale.) Assieds-toi à ma droite,

Jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied.

Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié.

Après avoir entendu ce discours (que Jésus était à la fois Seigneur et Christ), ils eurent le coeur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres: Hommes frères, que ferons-nous?

Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint Esprit.

Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.

Et, par plusieurs autres paroles, il les conjurait et les exhortait, disant: Sauvez-vous de cette génération perverse.

Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés; et, en ce jour-là, le nombre des disciples s’augmenta d’environ trois mille âmes.

Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières.

 La crainte s’emparait de chacun, et il se faisait beaucoup de prodiges et de miracles par les apôtres.

Tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu, et ils avaient tout en commun,

...vendaient leurs propriétés et leurs biens, et ils en partageaient le produit entre tous, selon les besoins de chacun.

Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de coeur,

Louant Dieu, et trouvant grâce auprès de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Eglise ceux qui étaient sauvés.

94        Maintenant, juste un... Pendant qu’ils viennent à l’eau... Faites-moi savoir qu’il prend... il va à l’eau.

            Afin que vous sachiez que la grâce souveraine règne avec Dieu, j’aimerais revenir. Je ne peux simplement pas m’empêcher d’ajouter autre chose. Savez-vous que ces jeunes gens, les enfants de cette femme qui ont été sauvés, Dieu savait cela avant la fondation du monde et que leurs noms étaient en fait inscrits dans le Livre de Vie de l’Agneau avant la fondation du monde? C’est la Bible qui le dit. Et cela n’avait qu’à marcher en cette minute-ci... Savez-vous que Dieu savait que nous nous tiendrions ici, des dizaines de milliers d’années avant la fondation du monde? Savez-vous qu’Il savait que nous nous tiendrions ici ce matin? La nature infinie de Dieu connaissait chaque mouche, chaque pouce, chaque fois qu’ils battraient l’oeil, la quantité de suif qu’ils produiraient. Avant la fondation du monde, Dieu savait cela.

95        Maintenant, vous direz: «Eh bien, s’Il le sait, pourquoi alors prêchez-vous?» C’est Dieu... une partie du programme de Dieu. La prédication fait partie de Son programme. Lorsqu’Il a regardé les apôtres, Il a regardé la moisson, Il a dit: «La moisson est mûre, il y a peu d’ouvriers. Priez le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans Sa moisson.» Combien s’en souviennent? Eh bien, pourquoi devraient-ils prier le Maître de la moisson d’envoyer les ouvriers dans Sa moisson, si le Maître de la moisson se tenait là sachant que cela devait être fait? Pourquoi? Dieu a ainsi arrangé cela, afin que Son...

            Maintenant, écoutez ceci. Dieu a ainsi arrangé cela, afin que Son programme ne puisse pas être exécuté sans vous et moi. Et tant que nous ne faisons pas ce que Dieu nous conduit à faire, nous paralysons Son programme. Mais lorsque l’Eglise s’avancera sous l’onction du Saint-Esprit, alors nous sommes dans la volonté de Dieu, accomplissant Son programme.

96        Oh! Dès mon retour de la Californie, le Seigneur voulant, ce dont le Branham Tabernacle a besoin, c’est d’un réveil. Ils ont besoin d’un réveil et d’un remplissage du Saint-Esprit. Je...?... Ce dont le tabernacle a grandement besoin, certains des gens les plus braves du monde viennent ici. Mais ce dont nous avons besoin, c’est du baptême du Saint-Esprit. Je le sens, je peux le dire. Et aussitôt revenu, le Seigneur voulant, nous allons tenir un réveil dans ce but-là même; ainsi, le ministère de ce tabernacle, et les autres qui cherchent le Saint-Esprit peuvent venir Le recevoir, les baptistes et tout le reste. Les réunions de prière ici pour recevoir le Saint-Esprit. Cela...?... la volonté de Dieu et continuer avec le programme de Dieu tel qu’il évolue.

            Que le Seigneur vous bénisse. Je pense qu’ils sont prêts maintenant au baptistère. Chargez-vous de les amener. Et je vais entrer là prier pour eux...?...

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