Les Conférences

Date: 61-0410 | La durée est de: 1 heure et 38 minutes | La traduction: Shp
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1          Que Dieu vous bénisse, Frère...?... C’est un grand privilège d’être de retour ce soir dans la maison du Seigneur pour... au service avec vous les frères et les soeurs de la même précieuse foi dans le Seigneur Jésus. Je pense que j’étais en grande partie responsable hier soir de vous avoir peut-être retenus un peu trop longtemps. J’ai la–la réputation de tenir de longs services. Je n’ai jamais traîné toute la nuit. Je n’ai jamais pris plus de temps que ça. J’ai un peu égalé l’apôtre Paul, quand il prêcha toute la nuit et qu’un garçon tomba du balcon et fut tué. Il se coucha sur le jeune homme et ce dernier revint à la vie.

            Alors, quelqu’un m’a dit, il a dit; «Frère Branham, vous, vous parlez un peu trop longtemps.» Eh bien, j’ai tellement à dire que je n’arrive simplement–simplement pas à tout apporter du coup. Donc, je... Depuis que Christ m’a rempli de Sa Présence, eh bien, j’ai vraiment beaucoup à dire à ce sujet.

2          Ainsi donc, ce soir, nous tâcherons de vous laisser sortir tôt, car je tiens vraiment compte de ceux qui doivent parcourir de longues distances, et il vous faut aller au travail et tout. Peut-être, un peu plus tard, au cours de la semaine, nous nous attarderons juste un peu plus.

            Et alors, hier soir, nous avons prié pour les malades, ou ce que nous appelons... Souvent, nous appelons cela le service de guérison. Evidemment, nous ne... nous savons que nous ne guérissons personne, mais nous prions simplement pour les gens. Je n’ai jamais guéri quelqu’un jusqu’à présent, mais j’ai certainement eu de glorieux exaucements à la prière ; j’ai vu le Seigneur guérir les malades. C’est pourquoi donc je suis ici, pour essayer de communier avec vous autour de ces choses.

            Et non seulement pour la guérison du corps, mais aussi pour la guérison de l’âme, ce qui est de loin plus essentiel que la guérison du corps. Or, il est possible que si vous vivez assez longtemps, vous retombiez malade, car la maladie... La Bible dit; «Le malheur atteint souvent le juste, mais Dieu l’en délivre toujours.» Il nous est donc promis beaucoup de malheurs, mais on en a une délivrance.

3          Lors du débat, quand feu Jack Coe... Beaucoup parmi vous l’avaient peut-être connu. C’était un ami vraiment intime à moi. J’ai beaucoup de considération pour frère Jack. Et il avait une grande (permettez-moi l’expression) une foi de bouledogue qui tenait ferme pour la guérison. Et il pouvait... Quelqu’un pouvait s’avancer avec des béquilles, il s’était procuré une hache ou quelque chose du genre là, il coupait ces béquilles et les brisait, avant de l’avoir... de prier pour lui. Il ne s’en irait plus avec ces béquilles. S’il n’arrivait pas à marcher, il pouvait partir en rampant jusqu’à avoir assez de foi pour...

            Et il avait une petite enclume et un marteau déposés là, quand quelqu’un en lunettes s’avançait pour qu’on prie pour lui, pour ses yeux ; il tendait la main, les ôtait et les cassait complètement avec l’enclume, et il les jetait de côté.

4          Il a donc connu des problèmes en Floride. Satan lui avait tendu un piège ; il avait reçu un enfant et lui avait ôté les appareils orthopédiques. Evidemment, vous connaissez l’histoire. Révérend Gordon Lindsay était là à ce procès lorsque le juge avait demandé; «Avez-vous déclaré ce jeune garçon guéri?» Et frère Jack a dit; «Il a été guéri.»

            «Oh! a-t-il dit, cela n’existe pas.»

            Il a dit; «Lorsque je lui ai ôté les appareils orthopédiques, il a marché à l’estrade. Il a dit qu’il était guéri.»

            Il a dit; «Eh bien, si vous pouvez présenter un passage des Ecritures où Dieu ait jamais fait pareille chose, où on est guéri ici, ou quelque chose comme cela, et que cela durera juste un instant, eh bien, je suis bien disposé de classer cette affaire.»

            Frère Lindsay s’est levé et a dit; «Je peux présenter un passage des Ecritures.»

            Il a dit; «Fais-le-nous entendre.»

            Il a dit; «Une nuit, sur une mer houleuse, Jésus a dit à Pierre de venir vers Lui en marchant sur l’eau. Tant qu’il marchait... il était sur l’eau tant qu’il croyait, mais lorsqu’il était sur le point de douter, il a sombré.»

5          C’est donc vrai. Alors, le juge a classé l’affaire. Il n’y avait plus rien là. C’est vrai. Voyez, il était... Tant qu’il marchait, tout allait bien pour lui, mais dès qu’il s’est mis à douter, il a sombré.

            La guérison divine dure aussi longtemps que vous croyez cela. Le salut dure aussi longtemps que vous croyez cela.

            Il y a quelque temps, quelqu’un m’a dit, il a dit; «Frère Branham, peu m’importe ce que vous pourriez présenter, ce que vous pourriez dire, ou n’importe qui d’autre, cela... Vous pouvez ressusciter dix personnes, faire marcher chaque estropié, a-t-il dit, je ne le croirais toujours pas.»

            J’ai dit; «Certainement pas. Ce n’est pas pour les incroyants, c’est uniquement pour ceux qui croient.» C’est tout. C’est uniquement pour les croyants.

            Jésus a dit; «A ceux qui croient.» Les incroyants ne sont même pas inclus, voyez. On doit simplement avoir pitié de vous. Quelque chose cloche quelque part. Si vous êtes donc un croyant, eh bien, c’est pour vous. Si vous n’êtes pas un croyant, alors ce n’est pas pour vous.

6          Et quelqu’un a dit; «Voudriez-vous...?» On était là dans la rue un jour, il a dit; «Voudriez-vous dire à cet homme debout au coin ce qui cloche chez lui?»

            J’ai dit; «Vous savez, Dieu retire Son homme, mais jamais Son Esprit.» Son Esprit qui était sur Elie est venu sur Elisée, puis sur Jean. Celui qui était sur Jésus est venu sur l’Eglise, et ça a continué comme cela au cours des âges. Satan fait de même. Il retire son homme, mais jamais son esprit.» J’ai dit; «Je viens de me rappeler que lorsqu’on a mis un lambeau sur les yeux de Jésus là dans le prétoire ce matin-là, qu’on L’a frappé sur la tête avec un roseau et qu’on a dit; ‘Prophétise et dis-nous qui T’a frappé, et nous croirons en Toi,’ Il n’a jamais ouvert la bouche, Il n’a pas dit un mot, car Il ne faisait pas le clown pour les gens ; Il obéissait uniquement à Dieu.» Voyez?

7          Satan Lui a dit; «Si Tu es le Fils de Dieu, eh bien, accomplis un miracle ici devant moi. Fais-le-moi voir.» Vous avez entendu cela être dit. Voyez? Souvenez-vous-en simplement, c’est le diable. Voyez? C’est lui. Voyez? Il a dit; «Si Tu es le Fils de Dieu, a-t-il dit, accomplis juste–juste un miracle et change ce pain... cette–cette pierre en pain, et je croirai en Toi.»

            Il a dit; «Il est écrit; ‘L’homme ne vivra pas de pain seulement.’»

            Et aussi à la croix, Satan et ces sacrificateurs ont dit; «Si Tu es le Fils de Dieu, descends de la croix. Nous croirons alors en Toi.»

            Il pouvait bien le faire, mais Il aurait obéi à Satan. Voyez? Il ne fait pas ce que Satan ordonne ; Il fait ce que Dieu ordonne. Et tout serviteur de Dieu fait la même... bien obéissant. Donc, lorsque vous entendez ce genre de commentaires, souvenez-vous donc d’où ça vient. Ne–ne méprisez pas les gens, mais ayez pitié d’eux, car ils sont dans l’obscurité totale et l’aveuglement complet, peut-être qu’ils sont ordonnés à la condamnation. Et alors quoi? C’est dommage, n’est-ce pas? Nous éprouvons donc simplement de la pitié et nous allons de l’avant, étant humbles et restant des chrétiens.

8          Eh bien, ce soir, j’aimerais vous parler d’un petit sujet que peut-être, peut-être... juste pour un peu amener notre assistance à être un peu équilibrée et à commencer à se débarrasser de toutes les superstitions et...

            Hier soir, je me disais que c’était vraiment bien de voir beaucoup de gens répondre au Saint-Esprit à la première rencontre. Evidemment, je pouvais compter au moins douze ici même qui pensaient que c’était de la supercherie ou quelque chose comme cela, mais on va de toute façon avoir cela, vous savez. Donc, ne laissez simplement pas cela gêner ceux qui croient vraiment. Les autres ne croient pas, les incroyants, ils sont dans une mauvaise position. Priez donc simplement pour eux.

            Mais alors, ce soir, j’aimerais aborder le sujet; Les Conférences. Maintenant, j’aimerais lire un passage des Ecritures qui se trouve dans Esaïe 1.18;

          Venez et plaidons, dit l’Eternel. Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige.

          S’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine.

            C’est un vieux passage très familier de l’Evangile. Peut-être que vos pasteurs l’ont abordé plusieurs fois. Et je pense que c’est l’un des passages les plus remarquables, ou les plus touchants de l’Ancien Testament; Dieu cherchant à tenir une conférence avec les gens pour plaider sur les choses. Jéhovah Dieu, Créateur des cieux et de la terre ainsi que de toutes les créatures qui y sont, et pourtant, Il demande de tenir une conférence avec les gens pour plaider là-dessus, voir ce qu’il y a.

9          Ce dernier temps, nous entendons trop parler des conférences. Il s’en est tenu beaucoup, et plusieurs conférences se tiennent à travers le pays, à travers le monde. J’étais à Visalia, en Illinois, il y a quelques semaines, ou plutôt à Visalia, en Californie, il y a quelques semaines ; nous avons loué une armurerie, un immeuble à peu près comme celui-ci ou un peu plus grand.

10        Et le premier après-midi, il y avait tellement de gens entassés là. Avant qu’il fasse noir, ils étaient renvoyés... plusieurs centaines. Et le lendemain soir, il y avait pratiquement deux mille, nous ne pouvions donc plus rester là longtemps. Nous sommes allés au champ de foire de la cité voisine. Cet après-midi-là, vers quinze heures, il y avait tellement de gens là qu’on a dû fermer les portails pour ne pas les laisser entrer après quinze heures, tellement ils s’y étaient entassés.

11        Et on projette maintenant la construction d’un grand immeuble dans une autre ville voisine pour un grand rassemblement, un auditorium municipal. Et j’oublie combien de millions de dollars ça coûte, beaucoup, je dirais, peut-être vingt-cinq, trente millions de dollars. Et on disait, ou on avait annoncé cela à la radio et dans des journaux, que dans deux ans, on aurait plus que payé pour ce bâtiment, exclusivement affecté aux conférences.

            Et comme on allait avoir ce grand bâtiment, où beaucoup de grands clubs et autres qui tiennent leurs conférences, des loges et autres étaient... cherchaient déjà à faire la réservation des années en avance, investissant de l’argent dans la ville pour des gens qui viennent dans la ville pour ces conférences, des réunions et autres.

12        Nous trouvons qu’il y a beaucoup de rassemblements en ces derniers jours plus qu’auparavant. Et je pense qu’il est temps que le peuple de Dieu commence à se rassembler davantage; «Venez et plaidons», dit Dieu. Voyez, je pense qu’il est temps que les églises se rassemblent, que nos petites divergences soient détruites et notre... Nous nous rassemblons avec... devenir un. Jésus a prié que nous devenions un. «A ceci tous reconnaîtront que vous êtes Mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres.» Et c’est le temps, je pense, en ce temps où nous devrions nous rassembler et–et devenir davantage un, car nous ne sommes pas divisés. Nous avons diverses opinions, juste comme nos empreintes digitales ne sont pas identiques, et–et nos appétits, peut-être, ne sont pas les mêmes, mais cependant, par essence, nous sommes des êtres humains. Et c’est ce qui se passe dans le christianisme. Malgré les divergences de nos organisations, nous sommes un. Nous sommes un parce que nous sommes des enfants de Dieu, nés de Son Esprit, lavés dans Son Sang.

13        C’est pourquoi nous sommes ici ce soir, on est en conférence. Celle-ci est une conférence où nous nous rencontrons. Nous en avons tenues dans le pays, à l’échelle nationale. Lors de la dernière guerre mondiale, beaucoup de gens de mon âge et un peu plus jeunes peuvent se souvenir de la Seconde Guerre mondiale, lorsqu’on avait tenu des conférences.

            Nous nous demandons ce que sont les conférences, à quoi ça sert, après tout. C’est pour unir les gens les plus intelligents du groupe et chercher à élaborer une stratégie pour accomplir quelque chose. Généralement, on les tient... C’est en temps de crise qu’on convoque une conférence, en temps de crise. C’est un moment merveilleux pour en tenir une dans l’Eglise universelle du Dieu vivant, n’est-ce pas, à cause de la crise à laquelle nous faisons face; le communisme et toutes ces choses, les ismes du monde. L’église se refroidit. Et il est temps pour nous de nous rassembler et de plaider, de nous rassembler au sujet de ces choses.

14        Eh bien, on avait convoqué une de ces conférences, une des conférences internationales; Les Quatre Grands. Beaucoup parmi vous s’en souviennent, lorsque les quatre grandes puissances s’étaient rencontrées. Notre propre bien-aimé président Dwight Eisenhower, le nôtre, et puis aussi Churchill, et les autres grandes puissances du monde, cela a été appelé la Conférence des Quatre Grands. Il y avait une crise. Les nations étaient... Les nations éprises de paix connaissaient un temps de crise lorsque Hitler et les Nazis, et... étaient tous sur le point d’étouffer le–le monde et les gens épris de paix, qui craignaient Dieu ; et notre grand héritage était en jeu. C’est pourquoi ils étaient en conférence.

15        Il y a eu la Conférence de Genève. Nous pouvons tous nous rappeler la Conférence de Genève, et aussi la Conférence de Paris, et comment on s’y était pris. Ils ont vu qu’il y avait une crise, et alors, ils ont invité les meilleurs qu’ils connaissaient. Les chefs d’Etats se sont rencontrés et ont discuté entre eux sur ce qu’ils feraient. Ils ont choisi une certaine ville et... un lieu où on est inspiré.

            Ils sont allés en ce lieu, ils ont parlé, ils ont harmonisé leurs vues, comment ils peuvent s’unir comme un seul grand conducteur, comme une seule grande nation, comme une seule grande armée, tous unis pour être un. Cela pourrait être ce que... Nous pourrons accomplir une grande oeuvre si toute l’Eglise rachetée de Dieu pouvait se rassembler et faire de même. Si tous, nous laissons tomber nos petites idées et nos petites divergences, qui en fait séparent les gens, alors nous pourrons nous rassembler comme un grand groupe de Dieu. Le communisme fuirait, le... tous les autres ismes fuiraient, quand la grande armée de Dieu se rassemblera donc.

16        Or, nous trouvons, concernant ces lieux de rassemblement, qu’on cherche à trouver un lieu qui inspire. J’étais... j’ai été à Genève, là où on avait tenu la Conférence de Genève. C’est certainement un lieu qui inspire. Il y a quelque chose dans les lieux où vous vous trouvez, les conditions qui vous entourent, qui constituent un environnement, cela vous aide beaucoup.

17        Je peux me rappeler les plus glorieux moments de ma vie (je suis un homme de plein air), c’est lorsque je me retrouve dehors, sur des montagnes contemplant le coucher du soleil, entendant les cris des animaux sauvages, entendant les oiseaux. Ça inspire, c’est quelque chose qui vous fait quelque chose.

            Nous pouvons donc aller à un endroit où nous pouvons être inspirés en nous y rassemblant, des lieux de rencontre. Certains d’entre nous se refroidissent ou deviennent un peu indifférents, ne viennent pas à la réunion de prière le mercredi soir, restent à la maison pour suivre une émission télévisée qu’on ne devrait pas regarder. Les gens en sont entichés, ils ne vont pas à la réunion de prière, pour suivre une émission insensée.

            Donc, lorsque nous nous rassemblons dans ce genre de réveils, c’est pour mettre ensemble nos dons et nos ministères, mettre cela en commun pour un réveil qui inspire les gens ; nous rassembler pour une effusion d’un véritable réveil, ou alors, un départ de l’Eglise à la Maison, car nous sommes proches du temps de la fin. C’est connu sans doute que nous sommes proches de la fin. Ainsi donc, quand nous percevons l’atmosphère des réunions, une ou deux soirées au fur et à mesure que nous évoluons, nous voyons dans quel sens le Saint-Esprit conduit ; nous l’aborderons, le Seigneur voulant.

18        Mais maintenant, l’inspiration, il y a des lieux et des conditions dans lesquels vous pouvez vous retrouver, mais... pour être inspirés. Moi, comme amoureux du plein air, j’aime gravir les montagnes et écouter les cris dans la nature. J’aime ça depuis ma tendre enfance. Ce n’est pas tellement pour chasser l’animal, mais juste pour me retrouver dans les bois, car il y a quelque chose qui m’inspire.

19        Il y a quelques années, j’étais là dans le Colorado, où je fais le guide d’une équipe ; ça fait des années que j’y amène des gens. Alors, un jour, le garde forestier et moi, nous y sommes allés tard. Après plusieurs de... nous... cela est appelé le ranch-hôtel, on y est allé, on a attrapé une biche et autres, on en est sorti, on est rentré, loin, là-haut dans les montagnes. C’est là que je tiens une petite conférence en aparté avec le Seigneur chaque fois que j’y vais. Il me montre toujours quelque chose, ou Il m’attire près de Lui, lorsque je m’éloigne de tout.

            Alors, cette année-là, la neige était tombée un peu tard, et le troupeau d’élans était là-haut. Il y avait de la neige au sommet, il me fallait donc monter là-haut pour trouver l’élan. Et un après-midi, là-haut... C’était en octobre passé. Les tremblotes là en bas étaient juste comme des pétards, très fragiles et secs. J’étais là-haut dans la neige. Et le temps peut changer très vite là-haut. A un moment, il peut pleuvoir, et puis, il neige, et puis, le soleil brille. Et un orage a éclaté là, je me suis caché derrière un arbre, j’ai déposé mon fusil par terre et j’ai attendu que le vent passe.

20        J’étais juste à côté d’un vieil arbre abattu par le vent, à la lisière de la forêt. C’était le niveau le plus élevé où poussent les arbres, puis on atteint le sapin chétif et tout. Alors, quand... j’ai été frappé de voir comment... J’étais assis là derrière l’arbre, entendant le vent souffler, méditant sur le Seigneur, derrière un grand pin. Et peu après, l’orage s’est calmé. Je me suis relevé, j’ai regardé tout autour.

            Et le grand troupeau d’élans que je cherchais à rencontrer avait été dispersé pendant l’orage, je pouvais entendre de grands taureaux beugler. Oh! Il y a là quelque chose qui vivifie quelque chose en vous, d’entendre ces animaux beugler. J’ai beaucoup de considération pour eux. Puis, là sur la montagne, j’ai entendu le loup hurler, sa compagne répondait à cela tout en bas. J’ai regardé vers l’ouest; le soleil se couchait et il passait par les fissures des montagnes, pareil à un gros oeil magique, on dirait celui de Dieu, regardant par-dessus les montagnes, à l’horizon bleu ; et j’ai alors vu là où les vents, en soufflant, avaient gelé l’eau sur les arbres toujours verts, et cela avait formé un arc-en-ciel qui parcourait tout le canyon.

21        Oh! L’effet cumulé de tout cela m’a simplement fait fondre en larmes comme un enfant et je me suis mis à pleurer. Il était là, Dieu, dans l’arc-en-ciel, l’alliance considérée comme l’Alpha et l’Oméga, le Jaspe et la Sardoine, à la fois Ruben et Benjamin, le Premier et le Dernier. Il était là, hurlant là-haut dans le loup ; Il était ici, beuglant dans l’élan. Partout où on regarde là-haut, on dirait c’est Dieu.

            C’est ainsi que j’aime recevoir cette inspiration. Monter là-haut, très haut, me retrouver seul avec Dieu. Des kilomètres, des kilomètres et des kilomètres ; on ne pouvait pas descendre en quelques jours, me faire descendre de là où j’étais vers là où étaient attachés les chevaux. Mais j’étais juste là-haut, seul avec Dieu. J’ai dormi là cette nuit-là dans les montagnes.

22        Et pendant que nous étions là-haut, j’ai juste attrapé l’un de ces véritables esprits de réjouissance. Je pense que cela n’est pas étrange pour vous les pentecôtistes. Et j’étais très heureux. J’ai posé mon fusil contre l’arbre et je me suis mis à tournoyer tout autour, tout autour de l’arbre, sautant de toutes mes forces, criant à tue-tête; «Gloire au Seigneur! Gloire au Seigneur!» Et je pense que si quelqu’un était passé dans les bois, il penserait qu’il y avait quelqu’un venant de l’asile de fous.

            Je contournais l’arbre de toutes mes forces, criant, soulevant les aiguilles de pin. Je devais laisser échapper la pression quelque part ; j’exploserais. C’était juste... je passais vraiment un moment merveilleux ; en effet, j’étais juste dans la Présence de Dieu, tenant une conférence avec Lui, disant simplement; «Que Tu es grand! Que Tu es grand!»

23        «Tu es là, partout. Tu es là dans les cieux, dans l’oeil magique du soleil, qui parcourt la terre. Tu es là dans l’arc-en-ciel. Tu es là dans le loup. Tu es là dans l’élan. Tu es là dans les vents.» J’entendais cela souffler à travers ces pins comme pour dire; «Adam, où es-tu?» Voyez, en se mouvant là. L’inspiration, une véritable conférence authentique avec Dieu.

            Et, tout d’un coup, j’ai été interrompu. Et je n’aime vraiment pas être interrompu en pareils moments, alors... J’aime pousser des cris jusqu’à ce que je sois–sois complètement satisfait. Alors, j’ai regardé, il y avait là un petit écureuil de pin. Oh! C’est un petit coquin de cette longueur à peu près ; c’est le policier à manteau bleu des bois. Il effrayera tout dans la contrée. Tous les autres font attention à lui, car il est toujours prêt à jacasser, jacasser contre quelque chose. Il a bondi sur une vieille souche ou un rondin là, m’a regardé et s’est mis à jacasser de toutes ses forces; chat, chat, chat, chat.

24        Alors, je me suis dit; «Eh bien, que se passe-t-il avec ce petit animal?» J’ai dit; «N’aimes-tu pas ça?» J’ai dit; «Observe ceci alors.» Et j’ai contourné, contourné, contourné, contourné l’arbre une fois de plus. Et il continuait à jacasser davantage. J’ai dit; «Je loue mon Créateur, petit animal.» J’ai dit; «Je passe un bon moment avec Lui. Nous tenons une conférence par ici. Je Lui ai dit que j’étais vide et qu’Il me remplissait.» Voyez? Voilà comment ça se passe. J’ai contourné, contourné, contourné l’arbre une fois de plus.

            Et il m’est arrivé de voir que ce petit gars ne me regardait pas tellement, alors qu’il continuait à jeter un coup d’oeil, avec sa petite tête penchée de–de côté, ses petits yeux ressortis sur la joue, pratiquement, alors qu’il regardait en bas comme ceci. Eh bien, je me suis arrêté et je me suis dit; «Eh bien, qu’est-ce qui m’interrompt?» Et j’ai regardé en bas sur cet arbre abattu par le vent. Et pendant l’orage, un grand aigle avait été forcé à descendre dans ces broussailles où les arbres s’étaient entassés, cela avait été abattu par le vent des années auparavant. Et il jacassait ou s’en prenait à cet aigle, et un grand aigle avançait lentement en dessous de ces broussailles. Il a levé les yeux vers moi, et il a bondi sur le rondin.

25        Et je me suis dit; «Eh bien, alors, qu’y a-t-il de vraiment divin à ton sujet?» Je l’ai regardé comme cela, je me suis dit; «Eh bien, ô Dieu, pourquoi as-Tu permis que j’arrête de T’adorer et de crier, rien que pour regarder ce drôle d’aigle?» Eh bien, un aigle... Dieu s’identifie à un aigle, Il appelle Ses prophètes des aigles, car un aigle peut voler plus haut que n’importe quel autre oiseau. Il n’y a rien qui puisse le suivre. Si un faucon essayait de le suivre, il se désintégrerait dans les airs. C’est vrai.

            Eh bien, il a un oeil qui lui permet de voir après être monté là. C’est pourquoi je dis que celui qui saute, saute à la hauteur de sa vie, vous savez. C’est tout. En effet, à quoi vous sert-il de vous élever si vous ne pouvez rien voir pendant que vous êtes là-haut? Cela ne sert à rien. Donc, il monte là, et il a un oeil qui lui permet de voir des choses très loin avant qu’elles se passent ici. C’est pourquoi Dieu a identifié les aigles à Ses prophètes, ou plutôt Ses prophètes aux aigles ; Il s’appelle Lui-même Jéhovah-Aigle ; ainsi, nous, nous sommes des aiglons.

26        Eh bien, il y a une grande différence entre un aigle et un poulet. Tous deux sont des oiseaux. Mais l’un est terrestre, tandis que l’autre est céleste. Il y a donc une grande différence, seulement ils sont à peu près des cousins ou quelque chose comme cela. Si donc le poulet ne peut pas détacher ses pattes de la terre, ne vous en faites pas ; il est juste un poulet pour commencer, vous savez. Il ne montera jamais là-haut et ne connaîtra jamais ce qu’un aigle connaît ; ce dernier peut voler là-haut dans les cieux.

            J’ai donc observé cet oiseau alors qu’il était perché là, me regardant de ses très gros yeux gris. Et je me suis dit; «Eh bien, il y a une seule chose que j’apprécie chez lui. Il n’a pas peur.» Et je déteste un lâche ; donc... Dieu aussi. Donc, un homme qui a peur, après avoir été guéri, d’en témoigner ; un homme que Dieu a sauvé et puis, il a honte de dire à quelqu’un d’autre qu’il est sauvé et qu’il est rempli du Saint-Esprit, je ne crois pas tellement à son salut. Donc, lorsque vous recevez réellement cela, vous aimeriez en parler à tout le monde. Vous ne pouvez simplement pas rester tranquille. Ce dont l’Eglise a besoin, c’est davantage du Saint-Esprit et du feu là-dedans pour faire–pour faire avancer l’Eglise. Il faut du feu pour faire avancer l’Eglise.

27        J’ai donc observé ce petit animal pendant quelques instants et, peu après, après qu’il eut vu que je l’appréciais, je lui ai dit; «Hé, sais-tu que je peux tirer sur toi avant que tu quittes ce rondin-là?» Juste pour voir–voir s’il avait peur de moi. Il n’avait pas peur, il est simplement resté perché là. Et j’ai vu... «Qu’est-ce qui te rend si sûr de toi-même?» J’ai vu qu’il continuait à bouger ses ailes, se rassurant que toutes les plumes étaient en état. En effet, il avait tellement confiance en ces ailes, et il savait qu’il pouvait se retrouver dans cet arbre-là avant que je mette donc ma main sur le fusil. Et j’ai tiré une leçon là. Je me suis dit; «Ici, dans cette conférence, j’apprends quelque chose», voyez.

28        Eh bien, cet aigle avait deux ailes que Dieu lui a données, et il se confiait dans ces ailes-là. Il savait ce qu’il pouvait faire avec ces ailes, il n’avait pas du tout peur de moi. Il savait donc qu’il pouvait se retrouver sur cet arbre-là avant même que je mette ma main sur le fusil.

29        Et je me suis dit; «Si cet aigle, avec les deux ailes que Dieu lui a données, sait qu’il peut échapper de là avant que je puisse faire quoi que ce soit à ce sujet, qu’est-ce qu’un chrétien qui a reçu le Saint-Esprit devrait...» Tant que vous pouvez sentir Sa Présence autour de vous et que tout est en ordre (... pas de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui ne marchent pas selon la chair, mais selon l’Esprit), lorsque vous voyez tout en état, ne vous inquiétez pas de ce que Satan va faire. Juste... vous savez donc que vous êtes en bons termes.

            Je l’ai donc observé comme cela. Et j’ai fini par découvrir qu’il n’avait pas peur de moi, mais qu’il n’aimait pas entendre ce drôle de petit écureuil terrestre, ce drôle de petit écureuil de pin, perché là, faisant; chat, chat, chat. Chat, chat, chat, comme s’il allait le tailler en pièces. Eh bien, il n’allait rien faire, il était trop petit. L’aigle pouvait le soulever, et ça aurait pu... Eh bien, sa patte était plus grande que l’écureuil. Alors, mais le petit écureuil bondissait çà et là, comme s’il allait le tailler en pièces, faisant simplement du bluff, vous savez.

30        Finalement, ce brave aigle en a eu marre. Il a donc fait juste un seul grand bond et il a battu ses ailes deux fois pratiquement, et puis, il a déployé ses ailes. Je me suis tenu là observant cet aigle jusqu’à pleurer. Il n’a plus battu ses ailes, battre, battre, battre. Il a simplement battu cela deux ou trois fois jusqu’à se retrouver au-dessus des arbres ; et puis, il savait bien comment disposer ses ailes dans ces courants d’air qui venaient dans la montagne, et cela ne faisait que l’emporter sans cesse, sans cesse, sans cesse, jusqu’à ce qu’il était devenu un petit point. Il n’a plus bougé une plume, il savait seulement comment s’y prendre.

            Et je me suis dit; «C’est ça, n’est-ce pas? Il n’est pas question de se joindre aux méthodistes, ensuite aux baptistes, puis adhérer aux assemblées, ensuite, adhérer à l’Eglise de Dieu. Il n’est pas question de battre, battre ici et battre, battre là-bas. Il est juste question de savoir comment disposer vos ailes de foi dans la puissance de Dieu, et lorsque la gloire déferle, chevauchez simplement dessus, sans cesse, sans cesse.

            Eloignez-vous de ces drôles de petits tamias terrestres qui disent; Chat, chat... les jours des miracles sont passés, la guérison divine n’existe pas ; il n’y a plus de Saint-Esprit. C’était pour les apôtres, ça fait longtemps.» Disposez bien vos ailes et envolez-vous, sans cesse, sans cesse, sans cesse, sans cesse, jusqu’à ne plus entendre cela. C’est ce genre de conférence dont nous avons besoin avec Dieu, qui nous élèvera au-dessus des ombres et qui nous éloignera tellement qu’on ne peut plus entendre toutes les critiques et tout, qu’on est simplement enfermé avec Dieu. Vous n’avez pas à adhérer à ceci, à adhérer à cela. Sachez simplement comment déployer votre foi.

31        C’est ça. Déployez simplement votre foi dans la Parole de Dieu. Et lorsque l’Ancien et le Nouveau Testaments sont déployés là, qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement, et que la puissance de Dieu déferle, chevauchez avec cela. Montez simplement plus haut, plus haut, plus haut, plus haut, sur toute la ligne. Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Il ne peut pas faillir.

            Oh! ce genre de conférences, cela devrait être considéré dans un esprit de prière par nous tous. Nous ne devrions pas en laisser une se tenir sans prier après pour cela, que ce soit dans le pays ou dans l’Eglise, où que ce soit. Nous devons toujours prier.

32        Un ami prédicateur, un bon frère chrétien, à... Lorsque la Conférence de Genève... Il attendait en suivre à la radio les comptes-rendus, car notre pays était en jeu, notre grand héritage pour lequel nos aïeux ont combattu était en jeu. Et c’était un homme pieux, un homme juste, un homme bon. Il était assis là, en train de suivre.

            Quelqu’un a frappé à sa porte, un moderne beatnik, avec une barbe, sale. Oh! Comment diantre les enfants américains peuvent-ils donc se laisser attirer par pareille chose et puis sortir là...? Il a frappé à la porte, et il a dit; «Monsieur, je suis ici pour vendre certains de mes poèmes et de mes chansons, a-t-il dit, et les gens ne veulent pas m’entendre.» Et il a dit; «Ils ne veulent pas m’accorder une audience. Et on me dit que vous êtes un homme influencé... influent de la ville.»

            Il a dit; «Bon monsieur, entrez et assoyez-vous juste une minute. Je suis ces comptes-rendus.» Mais, oh! il ne voulait pas rester tranquille. Absolument pas. C’était plus important que le sort du pays.

33        Et c’est ce qui se passe avec beaucoup de membres d’églises aujourd’hui ; ces toutes petites choses ridicules qui se passent parmi les gens paraissent plus importantes que la véritable Eglise du Dieu vivant. Oublions nos petites choses et envolons-nous. Suivons les comptes-rendus.

34        Eh bien, on a tenu une autre conférence ici dont j’aimerais parler juste un moment; la dernière conférence tenue dans l’immeuble de l’ONU, là où l’est et l’ouest s’étaient rencontrés, et Khrouchtchev avait enlevé son soulier et avait frappé sur la chaire avec. Eisenhower et Khrouchtchev s’étaient rencontrés. Eisenhower représentait les cinq pays du monde libre et Khrouchtchev, le monde communiste, l’Est. Et cela est passé juste par-dessus la tête de plusieurs personnes ; ils ne prient pas pour cela.

            Mais s’il vous est arrivé de bien remarquer, c’était une réponse directe, une prophétie directe qui s’était accomplie en ce moment-là. C’était une prophétie directe. L’est et l’ouest avaient parfaitement accompli ce que Daniel avait dit, que dix royaumes, qu’il y aurait... ils ne s’uniront pas, comme le fer et l’argile ne le peuvent. Et le mot Khrouchtchev, en russe, signifie l’argile, le mot Eisenhower, en anglais, signifie le fer. Le fer et l’argile ne peuvent pas s’unir.

35        Oh! Voyant ces choses approcher là, nous devrions être à genoux, en train de crier; «Ô Seigneur Jésus, fais quelque chose pour nous tout de suite, afin que nous puissions essayer d’attirer la dernière personne qui peut être amenée dans le Royaume de Dieu», nous rassemblant, tenant des conférences et des réunions, nous rassemblant dans des réunions de prière de toute la nuit. Le problème de l’église ce soir est que nous allons juste nous agenouiller, nous prions, puis nous baillons à quelques reprises, tellement somnolents et fatigués, et nous devons regagner la maison pour dormir.

36        Ce n’était pas comme cela dans l’Eglise primitive de la Pentecôte. Ils priaient toute la journée et toute la nuit. J’ai rencontré ces gens d’autrefois, d’il y a quarante ans. Ils disaient qu’ils priaient toute la journée et toute la nuit, ils marchaient dans des rues. Aujourd’hui, nous sommes devenus classiques, et nous voulons nous comparer à de grandes églises ; c’est là que nous commettons nos erreurs. Je vous assure, l’état dans lequel l’Eglise était il y a quarante ans était meilleur pour la Venue du Seigneur que celui dans lequel elle est ce soir. En effet, nous sommes l’église de Laodicée. Nous savons que c’est l’âge dans lequel nous vivons. C’était l’unique église où Jésus s’est retrouvé en dehors de Sa propre Eglise, frappant à la porte, cherchant à rentrer dans Sa propre Eglise.

37        Nos divergences L’ont chassé, ainsi que la division entre les frères et la façon dont nous courons après les choses du monde plutôt qu’après les choses de Dieu. Nous devrions nous retrouver en plein dans le pays de Canaan, et nous voici dans le désert, errant encore çà et là, juste comme les autres jadis. Nous devrions avoir toutes sortes de dons, de signes et de prodiges dans nos églises. Au lieu de cela, Dieu peut susciter quelque chose, et alors, nous en avons tous peur, nous nous en éloignons, et nous disons que nous ne comprenons pas ces choses.

            Que pensez-vous qu’ils avaient fait dans le désert pendant quarante ans, en errant çà et là sur les mêmes vieux terrains? Nous avons pris Actes 2 et 4, Actes 2 et 4, Actes 2 et 4 ; nous le parcourons à maintes reprises. Allons de l’avant! La Terre promise est là. «Car tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir.» Actes 2 et 4, c’est bien, mais ce n’est pas tout. C’est vrai. Il y a plus que cela. C’est... Chaque promesse dans la Bible est nôtre. Cela nous a été donné par le Seigneur Jésus, et Sa toute puissante main retient le temps pour que nous possédions le pays qui nous a été donné. Certainement.

38        Des conférences! Oh! Lorsque le monde tient une conférence et que les gens se rassemblent, que font-ils? Généralement, ils ont des whiskys, des cocktails, des boissons, des mensonges, des tricheries, l’un trompe l’autre, ils élaborent toutes sortes de plans différents et autres, avec un couteau derrière eux, comme la Bible dit qu’ils feraient.

39        Mais qu’arrive-t-il lorsque Dieu tient une conférence? Des hommes jeûnent et prient dans l’attente des instructions, et puis, ils avancent. Nous avons donc parlé de la conférence internationale, de la conférence nationale. Il y en a plusieurs dont nous pouvons nous souvenir, mais pensons à certaines conférences que Dieu a tenues. Souvenons-nous de quelques-unes.

            Pensons à la première conférence que Dieu a jamais tenue lorsqu’il y a eu la première urgence. Nous l’appellerons la Conférence d’Eden. C’était la première urgence, lorsqu’un rapport a été fait au Ciel que le fils de Dieu et Sa fille — Ses enfants qu’Il avait placés en Eden — avaient perdu leur place dans la grâce et s’étaient éloignés de Dieu, qu’ils avaient rétrogradé et étaient nus. Le Ciel ne pouvait plus retenir Dieu. Il est descendu sur la terre, Il a parcouru le jardin, en criant; «Adam, Adam, où es-tu?»

40        L’homme a effectivement manifesté de quoi il est constitué là même. Plutôt que d’aller vers Dieu et dire; «Je suis en erreur, Père. J’ai mal agi», il s’est caché et s’est enveloppé des feuilles de figuier. C’est ce que l’homme cherche à faire aujourd’hui. Au lieu de venir confesser qu’il est un incroyant, il cherchera à dire; «Je suis presbytérien, baptiste, méthodiste, luthérien», ou quelque chose d’autre. Au lieu de se revêtir de la justice de Dieu, confesser ses péchés, qu’il est en erreur et qu’il est un incroyant, il cherche à se cacher derrière une quelconque théologie de l’église. Sortez de derrière cela, Adam incroyant. Remarquez, c’est ce qu’il fait de toute façon.

            Et remarquez, Dieu n’a jamais envoyé un ange chercher Son enfant ; Il est venu Lui-même. C’était une véritable... La raison pour laquelle je pense aujourd’hui... qu’aujourd’hui, lorsqu’on essaie en ce jour de religion moderne, en ce jour où la religion sociale prédomine dans le pays, s’infiltre dans toutes sortes de dénominations... On essaie d’ôter la Divinité à Jésus-Christ pour faire de Lui un simple homme.

41        Il n’y a pas longtemps, je parlais à une femme qui disait; «Frère Branham, j’apprécie vos messages, mais vous accordez trop d’importance à Jésus. Vous Le vantez trop.»

            J’ai dit; «Si j’avais dix millions de langues, je ne Le vanterais pas assez.» J’ai dit; «Il mérite tout ce pour quoi je peux Le vanter.»

            Elle a dit; «Eh bien, il y a une seule chose; vous cherchez à Le rendre divin.»

            J’ai dit; «Il était divin.»

            «Oh! a-t-elle dit, Il n’était qu’un homme. Il était un homme de bien.»

            Eux ne croient pas dans l’expiation par Son Sang. Ecoutez, si c’était le sang d’un Juif ou d’un Gentil, nous sommes tous perdus. C’était le Sang de Dieu Lui-même. Il n’était ni Juif ni Gentil. Il était Dieu manifesté en chair. C’est tout à fait vrai.

42        Qu’arriva-t-il? Le sang vient du sexe mâle. Nous le savons. Une poule peut pondre un oeuf, mais si elle n’a pas été avec un oiseau mâle, cela n’éclora jamais. Ça restera infécond. Un enfant né d’une femme baigne dans le sang de cette dernière, mais il n’a aucune goutte de son sang. L’hémoglobine vient du sexe mâle. Ainsi, nous pouvons...

            C’est juste comme ce qui se passe au printemps. Et nous voyons de vieux oiseaux femelles sortir d’ici, se faire un nid, et couver un nid plein d’oeufs. Elle peut se poser sur ce nid, couver ces oeufs, jusqu’à devenir tellement faible qu’elle ne pourra pas s’envoler du lit, tellement elle a des égards et de la considération pour ses oeufs. Elle les retourne de tel côté, puis de tel autre côté. Elle crève de faim, mais elle craint qu’ils... Elle va... qu’ils soient exposés si elle s’envole du nid. Elle est une mère loyale, et essaie de couver ces oeufs. Mais si ce mâle-là... si cet oiseau femelle qui a pondu des oeufs n’a pas été avec un mâle, son compagnon, ces oeufs, peu importe le bon traitement elle peut leur réserver, ils pourriront là dans le nid. C’est tout à fait vrai.

43        C’est ça aujourd’hui le problème de beaucoup de nos vieilles églises froides et formalistes. Elles ont un nid plein d’oeufs pourris. Ils sont juste des professeurs, ils n’ont jamais été avec le Mâle, Jésus-Christ. Tout ce qui est à faire, c’est purifier cela et reprendre avec des hommes et des femmes qui ont été en contact avec le Mâle, Jésus-Christ, pour Son Eglise.

            Comment peuvent-ils croire en la puissance surnaturelle de Dieu alors qu’ils n’ont rien avec quoi croire? Ma vieille mère, une Sudiste, me disait, elle disait; «Chéri, on ne peut pas tirer du sang d’un navet, parce qu’il n’y en a pas.» Comment peut-on tirer la foi d’une personne qui n’en a pas? Si vous n’êtes jamais né de nouveau de l’Esprit de Dieu, vous ne connaissez pas les principes rudimentaires de la puissance de la résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ. C’est vrai. Ils ne comprennent pas cela. Oh! Nous les avons. Ce sont de grands contribuables dans l’église, et nous faisons d’eux des diacres et tout le reste ; on les couve, et ce ne sont que des incroyants pour commencer.

            Eh bien, combien c’est vrai, voir le temps d’union! Le mâle... C’est en ce moment que devrait se faire l’union, que l’Eglise entre en contact avec Christ et reçoit la vraie foi authentique du Saint-Esprit.

44        Alors, cette femme m’a dit, elle a dit; «Frère Branham, vous avez dit que vous étiez un fondamentaliste, que vous ne dites que ce que les Ecritures disent, et que vous vous Y accrochez.»

            J’ai dit; «Oui.»

            Elle a dit; «Je peux vous prouver qu’Il n’était pas divin.»

            J’ai dit; «S’Il était moins que Dieu, Il était le plus grand séducteur que le monde ait jamais connu.» J’ai dit; «Le Saint-Esprit, Dieu, avait couvert de Son ombre la vierge et avait créé une cellule de sang dans le sein. Cette cellule de sang était le Fils de Dieu. Par ce sang-là, nous avons le pardon des péchés. L’homme ne connaissait rien au sujet de cette femme-là. Elle a dit; ‘Je n’ai jamais connu un homme.’ Et c’était Dieu Lui-même tabernaclant dans l’homme, Dieu Lui-même.»

            Elle a dit; «Et vous Le rendez divin.»

            J’ai dit; «Il était divin.»

            Elle a dit; «Je vais le prouver par votre propre Bible qu’Il n’était pas divin.»

            J’ai dit; «Laissez-moi vous l’entendre dire.»

            Elle a dit; «Dans Saint Jean, chapitre 11, alors que Jésus se dirigeait à la tombe de Lazare, la Bible dit; ‘Il pleura.’ Et s’Il était divin, Il ne pouvait pas pleurer.»

            «Oh! ai-je dit, madame, c’est moins consistant que le bouillon fait à base de l’ombre d’un poulet mort de faim.» J’ai dit; «Comment pouvez-vous reposer une théologie là-dessus?» J’ai dit; «Il était à la fois Homme et Dieu.» Personne n’a jamais vu Dieu, le Fils unique du Père est Celui qui L’a fait connaître. Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même. C’est tout à fait vrai.

45        J’ai dit; «C’est vrai que, lorsqu’Il se dirigeait à la tombe de Lazare, Il a pleuré comme un homme ; mais lorsqu’Il a redressé ces petites épaules, qu’Il a regardé là et a dit; ‘Lazare, sors’, et qu’un homme mort depuis quatre jours s’est mis sur ses pieds et a de nouveau vécu, c’était plus qu’un homme. C’était Dieu qui parlait au travers de Son Fils. Exact. C’était Dieu en Lui. Il était un Homme lorsqu’Il descendait de la montagne cette nuit-là, affamé, cherchant quelque chose à manger dans un arbre ; Il était un Homme lorsqu’Il avait faim, mais lorsqu’Il a pris cinq petits pains et deux poissons et qu’Il a nourri cinq mille personnes, là, c’était plus qu’un homme. C’était Dieu qui pouvait créer. Il n’y avait pas un autre poisson, il y avait cependant un poisson cuit ; il n’y avait pas de blé en plus, il y avait cependant un pain cuit. Il était Dieu le Créateur.

46        C’était un Homme qui était couché là à la poupe de la barque cette nuit-là alors que les démons juraient de Le noyer. Peut-être que dix mille démons de la mer disaient; «Cette fois-ci, nous L’avons eu, Il dort, et nous pouvons Le noyer.» Cette petite barque tanguait là dans la tempête comme un bouchon de liège. Ils se sont dit; «Cette fois-ci, nous L’avons eu.» Il était un Homme pendant qu’Il dormait, fatigué et épuisé après le service qu’Il avait tenu, mais lorsqu’Il a mis Son pied sur le bastingage de la barque, qu’Il a levé les yeux et qu’Il a dit; «Silence, tais-toi», que les vents et les vagues Lui ont obéi, là, c’était plus qu’un homme.

            Lorsqu’Il mourait à la croix, Il a crié comme un homme; «Mon Dieu, aie pitié! Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m’as-Tu abandonné?» Il était un Homme à Sa mort, mais le matin de Pâques, lorsqu’Il a brisé le sceau de la mort, du séjour des morts et de la tombe, et qu’Il est ressuscité...

            Oh! Cela a inspiré chaque poète, chaque compositeur de cantiques qui ait jamais existé. Tout homme qui ait jamais abouti à quelque chose a cru qu’Il était divin. Cela a inspiré les poètes et les prophètes au cours des années. Un...?... Quelqu’un a composé un poème et a dit ceci; «Quand je contemple la merveilleuse croix où mourut le Prince de Gloire, toute ma renommée n’est qu’une perte vaine.»

47        Eddie Perronet a dit; «Que tous acclament la puissance du Nom de Jésus. Que les anges se prosternent. Apportez la couronne Royale et couronnez-Le Seigneur de tous.» Un autre... L’aveugle Fanny Crosby a dit; «Ne m’oublie pas, ô Doux Sauveur, écoute mon humble cri ; pendant qu’aux autres Tu réponds, ne m’oublie pas. Toi, la source de tout mon réconfort, plus que vie pour moi ; qui d’autre ai-je sur terre à part Toi? Ou qui au Ciel à part Toi?»

            Un autre... Il a composé ceci; «Vivant, Il m’aima ; mourant, Il me sauva ; enseveli, Il emporta mes péchés au loin ; ressuscitant, Il me justifia gratuitement pour toujours. Un jour, Il reviendra, oh! quel jour glorieux!» Tout homme qui a cru qu’Il était divin... Certainement.

48        Oh! Lorsque Dieu a tenu la conférence en Eden, Son fils était perdu, Ses enfants étaient perdus. C’est pourquoi Il n’a jamais confié la rédemption à un ange, ou à n’importe qui d’autre à part Lui-même. Nous sommes rachetés par le Sang de Dieu. Et maintenant, cette cellule de Sang, c’est ce qui nous donne l’hardiesse de nous tenir sur Sa Parole. C’est ce qui nous donne l’hardiesse d’affronter des démons et l’opposition, c’est parce que nous savons que nous nous avançons couverts du Sang du Seigneur Jésus. En fait la puissance divine est dans le Sang de Jésus.

            Maintenant, observez-Le. Nous voyons cette conférence, Dieu parcourant le jardin d’Eden. Quelque chose doit être fait, il y a une urgence. Ses enfants sont perdus, Il ne sait que faire. Il descend dans le jardin et Se met à les chercher. Lorsqu’Il les trouve là derrière, cachés derrière une espèce de credo fait de mains d’homme, qu’a-t-Il fait? Il a choisi un arbre donné, Il les a convoqués. Il a tenu une conférence, et une décision a été prise là; Comment l’homme doit être racheté. Et l’homme s’était confectionné des feuilles de figuier depuis lors, mais Dieu n’a jamais rien reconnu en dehors du sang avec lequel Il avait commencé au début.

49        Chaque homme et chaque femme au cours des âges, chaque prophète, chaque personne, a toujours marché sur base de ces principes. Job s’est tenu ferme là-dessus. L’unique lieu de rencontre pour Israël, c’était sous le sang versé. L’unique lieu où la Gloire de la Shekinah descendait, c’était sous le sang versé. L’unique lieu où la Gloire de la Shekinah viendra (Que je ne vous blesse pas, baptistes et presbytériens), mais l’unique lieu où la Gloire de la Shekinah descend, c’est sous le Sang. C’est pourquoi vous sentez cette Gloire de la Shekinah de la Pentecôte, c’est parce qu’on est sous le Sang, le Sang versé du Fils de Dieu. Il est retourné dans la Gloire de la Shekinah après avoir pris Son propre Sang et déchiré le voile en deux ; l’homme est entré dans la Présence de Dieu, la Gloire de la Shekinah, là où Ses bénédictions... Oh! Cela change le vieil homme en un homme nouveau.

50        Aaron avait laissé sa verge là une année et elle avait bourgeonné, elle avait bourgeonné pendant qu’elle était dans la Présence de la Gloire de la Shekinah. Tout homme qui est dans la Présence de la Gloire de la Shekinah de Dieu... Cela prendra un vieux pécheur mort, mort dans les péchés et les offenses, le fera bourgeonner et fera de lui une nouvelle créature en Jésus-Christ.

51        Une conférence. Une conférence... Dieu avait pris Sa décision. C’est ce que nous appellerons la Conférence d’Eden. (Vous savez, cette horloge tourne trop vite. Voyez, on n’a même pas commencé que c’est déjà le temps d’arrêter.) La Gloire de la Shekinah à la Conférence d’Eden.

            Eh bien, il y a eu une autre conférence. Parlons de deux ou trois autres très vite, si vous voulez. Il y a eu une autre conférence. Appelons-la la Conférence du buisson ardent. Il y eut une fois un homme qui s’était enfui, un prophète fugitif de Dieu. Il était allé et avait épousé une femme, et il avait eu un petit garçon du nom de Guerschom. Son nom était Moïse. Il allait donc hériter de tous les troupeaux de Jéthro, et tout allait très bien pour lui, alors qu’il se trouvait là au bas de la montagne un matin. Oh! Il avait oublié les fardeaux du peuple là en Egypte, parce qu’il était très bien établi.

52        Je pense que c’est ce qui est arrivé à l’Eglise pentecôtiste; ils ont oublié les fardeaux de ces pécheurs. Ce n’est pas seulement l’Eglise pentecôtiste, mais aussi les méthodistes, les baptistes, les presbytériens. Au lieu de les ramener à Dieu... Et tout homme, peu m’importe quel genre de théologien vous êtes, ou de quelle église vous êtes membre... Il y a une seule Eglise, et tout le christianisme a commencé le jour de la Pentecôte avec une expérience de la Pentecôte. L’Eglise catholique dit que c’étaient eux. Tout le monde cherche à s’identifier à cela, mais si c’étaient eux, pourquoi la même gloire et les mêmes signes n’accompagnent-ils pas cette église-là qui existait à l’époque? Certainement.

53        Donc, il y a eu une conférence. Dieu avait vu Son prophète fugitif, et quand Dieu choisit un homme pour accomplir une tâche, il n’y a pas moyen pour lui d’y échapper. Dieu le poursuit. Peut-être que l’un de vous ici ce soir, un rétrograde, sera misérable tous les jours de sa vie (et il devrait l’être) jusqu’à ce que il s’abandonne à Dieu. Il était là.

            Certaines parmi vous les femmes, certains parmi vous les hommes, vous retournez dans le monde, vous allez aux danses et à des choses sur lesquelles vous êtes mieux instruits. Aujourd’hui, c’est une honte, ce à quoi nos églises pentecôtistes en sont arrivées. Comme David duPlessis l’a dit il y a quelque temps, ce à quoi nous en sommes arrivés. Vous savez, nous l’Eglise pentecôtiste, nous sommes pareils à notre Eglise méthodiste dans le bâtiment de laquelle nous sommes ce soir ; à l’Eglise baptiste et à l’Eglise presbytérienne. Si le méthodisme retournait à l’enseignement de John Wesley, ce serait bien. Assurément. Si les baptistes retournaient à John Smith, les luthériens retournaient à Martin Luther, si les pentecôtistes retournaient à la Pentecôte, ça irait bien, ça marcherait.

54        Cela avait bien commencé, mais le problème est que nous adoptons des petits-fils. Dieu n’a pas de petits-fils. Il n’a pas de petits-fils, Il a uniquement des fils. Nous faisons entrer nos enfants, nous en faisons des membres depuis le berceau, comme des méthodistes, des baptistes et tous les autres. Ils entrent dans l’église, et nous les faisons entrer comme des pentecôtistes ; et–et ils ne connaissent pas Dieu, pas plus qu’un lapin ne connaît au sujet de raquettes de neige. Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est de retourner à l’expérience de Dieu, retourner au Saint-Esprit une fois de plus. C’est vrai.

            Eh bien, excusez-moi d’avoir utilisé cette expression. Cela a l’air sacrilège. Je ne voulais pas dire cela exactement comme ça. Mais c’est la vérité. C’est vrai. Il nous faut retourner à... Dieu n’a pas de petits-fils. Il a des fils, mais pas de petits-fils. Il n’y a aucun passage, dans la Bible, où Dieu ait eu un petit-fils. Chaque personne doit venir et payer le même prix, il doit suivre la même voie. Dieu n’a qu’une seule voie, et c’est Jésus, et il vous faut suivre cette voie-là. En dehors de cela, il n’y a pas d’accès auprès de Lui.

55        Eh bien, nous voyons que Moïse était vraiment satisfait. Tout allait très bien, il avait perdu tous les fardeaux pour le peuple qui était là en esclavage. Et un jour, Dieu a décidé de l’appeler. Ainsi donc, il a choisi un lieu, un certain arbre.

            Et là où Dieu descend, c’est là... d’une façon ou d’une autre, il y a toujours un grand feu là où Dieu se trouve. Si vous êtes là où Dieu se trouve, il y a beaucoup de bruit et un grand feu. Je ne sais pas pourquoi, mais ça a toujours été ainsi. C’est scripturaire. Oui, oui. Il y a toujours un grand feu. Et, de toute façon, il faut du feu pour faire avancer l’Eglise. Sinon, vous n’y arriverez jamais. Vous ne les habillerez jamais des feuilles de figuier. Vous ne les habillerez jamais des feuilles de figuier pentecôtistes. Ils doivent retourner au feu. C’est vrai.

56        Une fois, mon frère et moi, lorsque nous étions des petits garçons, nous nous promenions et nous avons vu une tortue. Nous pensions que c’était la créature la plus drôle que j’aie jamais vue, à voir comment elle lançait ces pattes. Vous les gens de l’Illinois, vous savez ce que sont les tortues. Alors, elle est passée là. J’ai dit; «Frère, cela a l’air drôle, n’est-ce pas?» Nous nous sommes approchés.

57        Cela me rappelle beaucoup de gens, lorsqu’on les aborde avec l’Evangile, vous savez, ils font; «Shuh», ils rentrent dans leur coquille, vous savez. «Je suis Untel. «Je suis membre de telle organisation.» Cela n’a rien à faire avec la chose. C’est vrai. «Je suis membre de telle et telle.» Eh bien, j’aurais honte de l’admettre. Ça peut constituer le pardon pour cela si vous faites tout pour vous repentir. Vous pouvez être pardonné pour cela. Dieu ne reconnaît pas les organisations. Il reconnaît le Sang de Son propre Fils, Jésus-Christ. C’est tout. «Quand Je verrai le Sang, Je passerai par-dessus vous.»

            Ce garçon et moi étions là-bas, avec cette vieille tortue. J’ai dit; «Tu sais ce que je vais faire, chéri? Je vais la déloger de là.» Je suis allé me trouver un fouet et je l’ai frappée. Cela n’a servi à rien. Vous ne pouvez pas les faire entrer par la chicotte. C’est tout ce qu’il y a là. Vous ne pouvez jamais les déloger par la frappe. C’est vrai. Il y a dix ans que j’essaie cela sans y parvenir. Vous ne pouvez donc pas les déloger par la frappe.

58        Alors, j’ai dit; «Je vais te dire ce que je vais faire. Je vais lui régler son compte.» Il y avait un ruisseau qui coulait par là, je suis donc allé là et je l’ai plongée dans l’eau. Il y a eu quelques bulles qui sont montées, et c’est tout ce qu’il y avait. Frère, vous pouvez les baptiser face en avant, face en arrière, trois fois, cinq fois. Cela ne fait aucun bien. Il n’y aura que quelques bulles qui monteront, et c’est tout ce qui est resté. C’est vrai? Ou; «Dieu soit béni, je vous ai dit que j’y arriverai.» C’est pratiquement tout ce qu’il y a.

            Savez-vous comment j’ai fini par la faire marcher? J’ai allumé un petit feu et j’y ai mis cette petite bête. Elle s’est alors déplacée. Ce dont l’Eglise a besoin, c’est d’un autre feu de la Pentecôte, le Saint-Esprit, qui ramène l’Eglise au harnais avec Dieu. Revenez au harnais. L’organisation dont vous êtes membre importe peu à Dieu. Après tout, Il est contre elles toutes ; alors, quand... Eh bien, c’est vrai. Je peux le prouver par les Ecritures. Les catholiques, c’était la première organisation, c’était une prostituée et elle avait des filles. Maintenant, vous pouvez vous frayer la voie...

59        Quiconque a déjà lu le Concile de Nicée, les Pères Pré-Nicéens, et tout, vous verrez à quoi cela a abouti ; au départ, c’étaient les Nicolaïtes que Dieu haïssait, les oeuvres. Puis, tout d’un coup, vous savez, cela est devenu une doctrine. Qu’était-ce? Nico, ça veut dire conquérir. Laity, les laïques. Conquérir les laïques. Placer la sainteté à la chaire et laisser les laïques payer pour cela. Vous y êtes donc. C’est tout à fait ça. Nous suivons donc tous les mêmes pas et nous retournons directement dans cette même obscurité une fois de plus, de toutes nos forces.

60        Autrefois, je paissais le bétail. Je me suis tenu une fois là. L’association Hereford faisait paître dans la vallée de la rivière Troublesome. Si vous parvenez à récolter une tonne de foin dans votre ferme, vous pouvez placer une vache dans le pâturage. Et alors, autant de tonnes vous pouvez produire, autant de bétail votre ferme va placer là. On marquait les bétails. Et on les mettait là. On avait des clôtures démontables pour ainsi empêcher les bétails d’aller dans des propriétés privées à leur descente de la montagne. J’avais l’habitude de me tenir là avec le fermier plusieurs jours, la jambe sur les pommettes de la selle, les observant passer.

            Et ce fermier se tenait là. Les nôtres étaient les Turkey Track, ceux du voisin étaient les Tripod, les Diamond Bar, et les Grimes étaient à côté de nous ; et partout là-bas, toutes sortes de marques passaient là. Mais vous savez quoi? Ce fermier n’accordait jamais d’attention à la marque. Il regardait peut-être cela et regardait tout autour, mais ce n’était pas ça qui comptait. Il ne faisait jamais cas de la marque, il examinait certainement l’étiquette du sang. Aucune vache ne pouvait entrer dans ce pâturage si elle n’était pas une Hereford enregistrée.

            C’est ce qui se passera à la barre du Jugement. Il ne vous demandera pas si vous étiez membre de l’Eglise de Dieu, des Assemblées de Dieu, ou de la Sainteté de la Pentecôte, ou si vous étiez unitaire, binitaire, trinitaire, quaternaire, quinquénaire, ou je ne sais quoi que vous étiez. Il cherchera l’étiquette du Sang. C’est ce qui vous fera entrer, ça sera le Sang. «Quand Je verrai le Sang, je passerai par-dessus vous.» C’est tout à fait vrai, frères, voyez. C’est ça.

61        Retournons donc. Nous voyons donc qu’il y a eu une conférence. Il avait tout oublié au sujet... on a... Moïse s’était versé dans ses credos là et il avait oublié le fardeau. Mais Dieu s’est choisi un lieu et Il a tenu une conférence. Il a appelé Moïse; «Ôte tes souliers, Moïse, tu te tiens sur une terre sainte. J’ai entendu les cris de Mon peuple. Je me suis souvenu de Mes promesses que J’avais faites à Abraham, Je vais t’envoyer les libérer.»

            Eh bien, Moïse avait reconnu que cette Voix était Dieu, parce que C’était scripturaire. Eh bien, tout celui qui passe et entend une voix, si ce n’est pas une voix scripturaire, laissez-la de côté. Si la Bible le dit, alors croyez cela, parce que c’est une Voix scripturaire. Des gens voient des anges et autres... Joseph Smith en a vu un. Je suis en désaccord avec Joseph Smith, car cela n’était pas scripturaire, mais je ne dis pas que cet homme n’avait point vu un ange. Je ne conteste pas ses dires. Il y a plusieurs anges et ainsi de suite, qu’on a vus. Mais si un ange... Paul dit dans Galates 1.8; «Si un ange du Ciel annonçait un autre Evangile que celui que je vous ai déjà prêché, qu’il soit anathème.» C’est ça. Accrochez-vous à la Parole. Fidèle à la Parole. Accrochez-vous à ce que la Parole dit. Ne quittez pas Cela.

62        Moïse a vu que la conférence qu’il tenait avec Dieu, ou plutôt que Dieu tenait avec lui était tout à fait scripturaire, car Dieu avait fait la promesse et avait dit qu’Il les libérerait. Et Dieu a dit; «Je t’ai choisi, Moïse, et tu vas accomplir cela.» Moïse alla droit en Egypte et accomplit les miracles que Dieu lui avait ordonnés. Nous n’avons pas le temps d’aborder cela comme je le voudrais, mais vous comprenez.

            Lorsqu’il retournait, faisant fait sortir les enfants d’Israël vers la Terre promise, il y avait la mer Rouge juste sur le chemin du devoir. C’est étrange la façon dont Dieu conduit Ses enfants, droit dans des pièges, parfois des fauteuils roulants, parfois des maladies de coeur, parfois... Il conduit Ses enfants. Pourquoi? Pour voir leur réaction, voir quelle réaction ils vont avoir face à une action, voir ce qu’ils feront.

63        Chaque fils qui vient à Dieu doit être testé, éprouvé. Dans l’Ancien Testament, un fils naissait dans une famille, mais il devait être sous un tuteur, grandir et être testé. Et puis, il était placé comme un fils, ou l’adoption, placé dans le corps, ou dans... Alors, une fois placé, une fois placé, son nom était alors tout aussi valable sur le chèque que celui de son père. Il était l’héritier de toutes choses. C’est là que Dieu amène Son Eglise ; Il les soumet à une épreuve.

            La mer Rouge se trouvait en plein sur le chemin du devoir. Que pouvaient-ils faire? Eh bien, on dirait que toute la nature les réclamait. L’armée de Pharaon venait, les chars. Il y avait des montagnes de part et d’autre. La mer Rouge les avait pris au piège. On dirait que c’était... On dirait que la nature aurait crié, avec cette grande armée de deux millions et demi de gens là, dans cette vallée, sans secours, sans épées, sans rien avec quoi combattre. Qu’arriva-t-il donc? Il y avait urgence, alors Moïse choisit un certain rocher, alla derrière cela et convoqua une conférence. J’aime ça; «Que dois-je faire, Seigneur?»

64        Ne serait-ce pas bien si toutes les églises convoquaient une conférence maintenant même, alors que nous voyons les choses telles qu’elles se passent, si nous ne pouvons pas convoquer une conférence, nous rendre compte, examiner pour voir le genre d’Eglise que Dieu avait au commencement? Convoquer une conférence et discuter cela ensemble, les uns avec les autres, voir ce que la première Eglise avait fait, le genre d’Esprit qu’ils avaient, et le genre de signes qui les accompagnaient, le genre de ministère qu’ils avaient, le genre de personnes qu’ils étaient, ne serait-ce pas merveilleux si nous le faisions? Ça serait une chose merveilleuse! C’est ce que Moïse a fait. Il s’est éclipsé derrière un rocher, quelque part là, il a dit; «Seigneur, que puis-je faire? Voici ces gens. Je suis en plein dans l’exercice du devoir. J’ai fait exactement ce que Tu m’as ordonné. Me voici buté contre ceci.»

65        Peut-être que vous êtes assis ici ce soir, une vieille mère qui élève une ribambelle d’enfants. Vous en élevez autant que Suzanne Wesley. Elle avait dix-sept enfants ; cependant, elle pouvait trouver trois heures par jour pour prier et les conduire à Dieu. C’est pourquoi elle a eu un Charles et un John. De nos jours, nous appuyons sur un bouton pour faire la vaisselle, nous appuyons sur un bouton pour faire la lessive et nous n’avons le temps pour rien. Voyez, quelque chose cloche quelque part. Eh bien, oh! comme le diable peut se jouer des gens!

66        Remarquez, mais alors, ils ont tenu cette conférence, et Moïse a consulté Dieu. Il a attendu là jusqu’à ce qu’il a reçu des instructions, comme c’était le cas pour Adam. Il a attendu jusqu’à ce qu’il y a eu des instructions sur quoi faire. Moïse a attendu jusqu’à ce qu’il a reçu les instructions comme il l’avait fait là-haut. Ce que... «Comment vais-je les libérer? Que puis-je faire?»

            «Va leur dire; ‘JE SUIS m’a envoyé.’» C’était ça.

            Or ici, il était en plein dans la ligne de l’instruction, une fois de plus, en plein dans l’exercice du devoir, et l’ennemi a surgi. Peut-être qu’il a surgi sur vous, peut-être sur vous, peut-être sur vous, vous, vous... tout autour ici. La maladie du coeur, des maladies, des afflictions dans votre corps, que pouvez-vous faire? Avez-vous prié jusqu’au bout? Tout est-il en ordre? Tenons alors une conférence. Amen. Voyons quoi faire.

67        Vous direz; «Frère Branham, j’ai essayé de recevoir le Saint-Esprit. J’ai cherché Dieu, j’ai cherché Dieu, je n’arrive pas à recevoir le Saint-Esprit.»

            Tenons alors une conférence et voyons ce qui ne marche pas. Le Saint-Esprit est Celui qui révèle les secrets du coeur. C’est ce que dit la Bible. Voyons ce qui ne va pas. Voyons pourquoi vous ne recevez pas le Saint-Esprit. Voyons ce qui cloche. Tenons une conférence.

            Moïse a tenu une conférence, il a attendu jusqu’à ce qu’il a reçu les instructions. Je suis contre beaucoup de ces histoires ici de guérison divine super qu’on a dans le pays aujourd’hui. Vous pourrez ne pas m’aimer après cette remarque, mais je vais dire cela de toute façon. On a trop de super trucs. «Oh! la guérison divine, tout le monde, tout ce qu’il vous faut faire, c’est... Alléluia! C’est vous faire imposer les mains. Oh! Gloire à Dieu!» Ce n’est pas ça. Repentez-vous, et mettez-vous en ordre avec Dieu! C’est ce dont nous avons besoin, davantage de repentance.

68        Il n’y a pas longtemps, j’ai lu une lettre d’une Eglise luthérienne... Je ne dis pas ceci à titre de compliment, Dieu le sait, c’est du fond de mon coeur, par-dessus cette Bible. Il taillait vraiment en pièces un de ces évangélistes sur certaines de leurs idées super concernant la guérison. Il disait; «Qu’en est-il de la petite Deborah Stadsklev, alors que sa mère était venue ici et se tenait là quand...» Ce petit enfant était mort cette nuit-là, et on était le lendemain après-midi. Mort, le médecin l’avait déclaré mort, et tout ; il était froid et raide. On me l’a mis dans les bras et j’ai prié pour lui. Le petit enfant s’est mis à crier... Je l’ai remis dans les bras de sa mère. Cette maman était là et elle a vu cela. Quand sa petite enfant est tombée malade en Allemagne, madame Stadsklev, elle a écrit... Le capitaine Julius Stadsklev (C’est un ami à Billy Graham), un de mes associés dans des réunions. C’est lui qui a écrit ce livre que vous recevez ici maintenant; Un prophète visite l’Afrique. Et maintenant... Il était là lorsque l’Ange du Seigneur était venu et qu’on L’avait photographié, cette Colonne de Feu qui était descendue, qui descend dans des réunions. On L’avait photographié, on a vu tout ça.

69        Et alors, il... Lorsque son enfant est morte, cette petite mère n’avait pas du tout de paix. Elle a téléphoné depuis l’Allemagne, et la compagnie aérienne, l’armée de l’air américaine allait m’amener là en Allemagne par avion. Elle a dit; «Cette enfant peut ressusciter.»

            J’ai dit; «Permettez-moi de voir ce que dit le Seigneur.» Alors, j’ai attendu, j’ai attendu. Deux jours se sont écoulés. Le médecin était très gentil. Il n’a même pas... On avait des gens là tout autour qui criaient sur l’enfant, hurlaient et faisaient tout un tas de choses comme cela, et tout, mais il n’y avait pas de vie. Moi, j’attendais.

            Un matin, le Saint-Esprit m’a réveillé et a dit; «Ne touche pas à ça, ne réprime pas cela. C’est la main du Seigneur.» Et je leur ai envoyé un message. Ce prédicateur luthérien a dit; «Pourquoi n’avez-vous pas attendu comme cela jusqu’à avoir une décision nette de la part de Dieu?» Alors, vous saurez où vous en tenir. Attendez jusqu’à avoir l’AINSI DIT LE SEIGNEUR ; alors, vous savez où vous en êtes.

70        [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... cheveux... Quelque chose clochait quelque part. Quelque chose allait... Ils font sûrement cela maintenant. Ils disent que ce sont des maux de tête. Eh bien, frère, il ne devrait donc pas y avoir des maux de tête dans le pays. Absolument pas. Il y a quelque chose qui cloche quelque part.

            Autrefois, c’était une mauvaise chose pour les femmes pentecôtistes... J’ai peu fréquenté le mouvement pentecôtiste, je vois cela graduellement dépérir, dépérir, devenir... Vous regardez trop la télévision, trop d’histoires que vous ne devriez pas regarder, au lieu de tenir des réunions de prière et retourner à l’Eglise de Dieu, à ces nuits de prière comme celles qu’ils avaient autrefois. Il n’est pas étonnant que nous ne puissions pas avoir un réveil.

            Dieu peut envoyer un Oral Roberts, un Tommy Hicks, et autres à travers le pays ; nous n’avons cependant rien sur quoi bâtir, à moins que nous retournions au réveil à l’ancienne mode, à la Saint Paul, pour faire revivre le Saint-Esprit une fois de plus dans l’église. Des diacres dans l’église mariés quatre ou cinq fois et toute sorte d’histoires, alors que vous savez que ce n’est pas biblique. Amen.

71        L’autre jour, je parlais à une dame... Elle a dit; «Je vous assure, moi, je ne porte pas ces petits shorts.» Elle a dit: «Moi, je porte des pantalons.»J’ai dit; «Ça, c’est pire.» Exact. Oui, ça l’est. La Bible dit que c’est une abomination pour une femme de porter un habillement d’homme. C’est de la souillure. Oui. Une femme a dit qu’on ne confectionne plus d’habits... On fabrique toujours des machines à coudre et vous pouvez vous acheter des tissus! Il n’y a pas d’excuse. Ce dont vous avez besoin, c’est du baptême du Saint-Esprit...?... Amen! Vous pensez que je suis hors de moi, mais je ne le suis pas. Je sais exactement où je me tiens. C’est vrai.

            Vous vous habillez comme cela et vous sortez dans la rue. Vous pouvez être vertueuse au possible pour votre mari, vous pouvez être une fille vertueuse au possible pour votre chéri, mais au jour du Jugement, vous répondrez d’adultère. Vous serez coupable d’avoir commis adultère. Jésus a dit; «Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis adultère avec elle dans son coeur.» C’est vous qui vous êtes exposée et le pécheur vous a regardée. Lorsqu’il répondra d’adultère, qui sera coupable? C’est vous, pour vous être exposée comme cela. Amen.

72        Eh bien, c’est la vérité. Ne vous en prenez pas à moi. C’est la Parole du Seigneur. Oh! Ce dont nous avons besoin, c’est d’une conférence à la Pentecôte. Tout à fait vrai. Revenir à la Conférence de la Pentecôte. Nous voyons Moïse se tenir là jusqu’à ce que Dieu lui ait donné des instructions. Et lorsqu’il est sorti de derrière ce rocher, je m’imagine qu’il a dit; «Allons de l’avant.» Certains d’entre eux ont dit; «De l’avant vers quoi?»«Continuez simplement à avancer, c’est tout.» Et lorsque son pied a touché l’eau, la mer Rouge a reculé et la terre sèche est apparue. Il a traversé à sec, parce qu’il avait eu une conférence avec Dieu.

73        Oh! Il y a plusieurs conférences dont nous pouvons parler. Il y a eu la Conférence de la–de la fournaise ardente. Il y a eu la conférence dans la fosse aux lions. Nous avons eu plusieurs conférences.

74        Prenons-en une autre. Elle est appelée la Conférence de Gethsémané. C’était une conférence terrible. Il n’avait pas à mourir un Jeune Homme. Il n’avait pas à faire cela. Mais, lorsqu’Il a vu l’humanité perdue dans cette condition-là, Il a dit; «Non pas Ma volonté, mais que Ta volonté soit faite.» Les anges vinrent Le servir. C’est ce que...Puis, après Sa mort, Son ensevelissement et Sa résurrection, il devait y avoir une autre conférence sur la façon dont l’Eglise chrétienne devait être dirigée. Devrait-elle être dirigée par des évêques ou devrait-elle être dirigée par des papes? Ou comment devrait-elle être dirigée? Alors, Jésus leur a dit dans Luc 24.49; «Attendez là dans la ville de Jérusalem. Je vais tenir une conférence avec le Père. Je vous enverrai un mot d’ici peu, mais attendez là jusqu’à ce que. Je vais vous dire comment Elle doit être dirigée». Si c’est Pierre qui sera le premier pape ou pas, si nous allons avoir des évêques, des archevêques, des surveillants généraux et tout le reste.«Comment allons-nous nous y prendre? Nous allons attendre pour voir.»Ils ont eu ce qu’on appelle la Conférence de la Pentecôte. Ils ont gravi ces petites marches à l’extérieur, ils sont montés dans la chambre haute, où cent vingt personnes se sont réunies. Un petit suif brûlait. Ils n’avaient pas mangé ni bu pendant dix jours, ils attendaient. Quel est le compte-rendu de la conférence? Ça en était vraiment un long. Ils ont attendu dix jours et, peu après, le compte-rendu est venu. Oh! Oui!

75        II n’y avait pas un prêtre qui remontait la route, le col tourné, et qui a dit; «Eh bien, nous allons prendre la première communion. Tirez la langue et je vous donnerai l’hostie, et moi, je boirai le vin.» Ne serait-ce pas...? Il n’y a pas non plus eu un prédicateur qui avait remonté la route et avait dit; «Donnez-nous la main d’association. Nous inscrirons votre nom dans le registre et nous vous ferons passer une période probatoire de six mois.» Non. Çà, ce sont des conférences des hommes. C’est ce qu’ils font lors des conciles et des conférences.

76        Qu’arriva-t-il? Lorsque le compte-rendu de la conférence est venu, ils étaient tous ensemble dans le même lieu et, tout à coup, il vint du Ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues semblables à des langues de feu se posèrent sur eux et ils furent tous remplis du Saint-Esprit et ils se mirent à parler en d’autres langues selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. C’était ça le compte-rendu qui est venu du quartier général. C’est le Saint-Esprit qui doit conduire l’Eglise, pas des dogmes faits de mains d’homme, mais le Saint-Esprit. C’était la conférence de la Pentecôte.

77        Et je pense que de Martin Luther à la Pentecôte, on devrait rentrer et tenir encore une fois une conférence, pour découvrir. C’est le Saint-Esprit qui doit conduire l’Eglise, pas les dogmes ni les credos, ni le Je vous salue Marie ni le Credo des apôtres. J’aimerais que vous me trouviez le Credo des apôtres dans la Bible. Ça n’existe pas, mais cependant, nous courbons l’échine devant cela, nous récitons cela et tout aussi... Ce sont des adhérents à des loges, ce ne sont pas des chrétiens.

78        Sont chrétiens ceux qui sont nés de nouveau de l’Esprit de Dieu. Le Saint-Esprit entre en eux et ils sont remplis de l’Esprit. La Vie de Christ vit en eux. Ils vont par tout le monde et prêchent la Bonne Nouvelle. Jusqu’où? Par tout le monde. Juste pour cette génération? Par tout le monde. «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru.» Jusqu’où? Par tout le monde, toute création qui croit. «En Mon Nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris.» C’était ça, les ordres. C’étaient les ordres reçus à la conférence de la part de Dieu au Ciel. Il a envoyé le compte-rendu, un puissant vent impétueux. Oh! jusqu’où...? Nous avons besoin d’une autre conférence, frères.

            Qu’arriva-t-il au cours de la conférence? Ils ne se sont pas avancés pour dire; «Je vous serre la main maintenant. Je vais devenir membre de cette église.»Prendre une salière et les asperger d’eau à trois ou quatre reprises... de saleté, ou d’eau, je ne sais comment vous voulez appeler cela, puis s’avancer et dire; «Maintenant, vous êtes devenu membre.»Ce n’est pas ça. Absolument pas. Même pas pour le baptême d’eau, qui est si essentiel. Ce n’est toujours pas la même chose. Mais il vint du Ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux. Il remplit toute la maison où ils étaient assis. C’était ça le compte-rendu de la conférence, la façon dont Dieu avait décidé de diriger Son Eglise. Comment osons-nous en enlever un iota? Comment osons-nous, en tant qu’homme, ajouter une seule chose ou retrancher des choses à Cela? Comment pouvons-nous faire cela? C’est comme ça que l’Eglise doit être dirigée; par la puissance du Saint-Esprit.

79        Il y eut une autre conférence qui se tint aussitôt après. Ces hommes étaient partis, ils ont prêché la Bonne Nouvelle, ils ont guéri les malades. Pierre et Jacques passaient par la porte appelée la Belle, et un homme estropié depuis le sein de sa mère était couché là. Il lui a dit; «Je n’ai ni or ni argent, mais ce que j’ai, je te le donne; Au Nom de Jésus-Christ, lève-toi et marche.» Et il s’en alla. Qu’arriva-t-il après? On voulait les jeter en prison. Des colonnes de journaux contenaient des critiques de toutes sortes à ce sujet. Ils les ont simplement critiqués, ils les ont frappés devant le concile, le concile général de l’église. Lorsqu’ils ont fait ça au prétoire du sanhédrin, ils leur ont interdit de prêcher ce genre d’Evangile. Qu’ont-ils donc eu à faire? Il leur a été interdit de prêcher le Nom de Jésus-Christ. Que pouvaient-ils donc faire? Ils ont tenu une autre conférence, nous l’appellerons la Conférence d’Actes 4, celle d’Actes 4. Ils se sont retrouvés avec leur propre groupe.

80        Ne serait-ce pas bien si tous les chrétiens se retrouvaient avec leurs propres groupes et que tous les Grecs se rassemblaient et tenaient une conférence? «Que devons-nous faire?» Le communisme ronge notre pays, notre pays commence à être infecté par le communisme, et l’église devient froide et formaliste, les églises se combattent les unes les autres, se martèlent les unes les autres et les membres sont... Vous pouvez leur demander s’ils sont chrétiens, ils disent; «Je suis membre de telle et telle.» Cela n’a rien à faire avec la chose. Dieu ne s’occupe pas [Frère Branham claque les doigts.–N.D.E.] de votre organisation. Il veut savoir si vous êtes né de nouveau. Si vous n’êtes pas né de nouveau, alors vous n’êtes pas chrétien. Le seul moyen pour vous de devenir chrétien, c’est de recevoir la Vie de Christ en vous. Si la Vie de Christ est en vous, Elle produira la Vie de Christ. Pouvez-vous cueillir des pêches sur une pastèque? Certainement pas.

81        Observez donc ce qui est arrivé. Ils se sont rassemblés, ils se sont unis, ils ont cité les Ecritures, ils ont rappelé les Ecritures à Dieu. Ils ont dit; «Pourquoi ce tumulte parmi les nations et ces vaines pensées parmi le peuple?» La télépathie, dire la bonne aventure, lire les pensées, toutes ces vaines choses. Ils ont dit: «Pourquoi ces vaines pensées parmi le peuple... Oui... Etends Ta main, celle de Ton Saint Fils Jésus, devant nous pour guérir.»Et lorsqu’ils ont tenu cette conférence-là, il y a eu environ... Je pense qu’il y a eu trois mille convertis le jour de la Pentecôte, des centaines et des centaines après cela. On comptait probablement dans les huit ou dix mille personnes réunies dans une pièce pour prier. Et alors, ils ont tous prié d’un commun accord, au même moment ; la Bible dit que le lieu où ils étaient assemblés trembla. L’exaucement était venu. La Bible dit qu’ils ont prêché la Parole de Dieu avec hardiesse. Certaines personnes ont peur de prêcher la Parole. Ils seraient excommuniés de leur église, de leur organisation. Ils en ont peur. Alors, nous avons besoin d’une autre conférence, la Conférence d’Actes 4. Avez-vous peur de ce que quelqu’un va dire? Tant que Dieu l’a dit, accrochez-vous-y, vivez de cela, mourez pour cela. C’est vrai. Puis, vous ressusciterez par cela ; c’est l’unique chose que vous ferez, le seul moyen pour vous de ressusciter.

82        Une conférence. Ce dont nous avons besoin, c’est d’une conférence. «Venez et plaidons, dit Dieu. Si Ma première Eglise a pu...» Dieu peut entrer dans la salle ce soir et dire; «Si J’ai établi Ma première église et qu’Elle a eu la bénédiction de la Pentecôte sur Elle...» Et ce qu’ils avaient fait, ils sont allés et ils ont accompli les signes de la résurrection. Venons et plaidons pour savoir pourquoi nous n’avons pas cela ce soir dans nos groupes pentecôtistes, dans nos groupes méthodistes, nos groupes baptistes, et nos groupes presbytériens. Qu’y a-t-il? Il y a quelque chose qui cloche. Rassemblons-nous donc et plaidons. Comment pouvons-nous plaider là-dessus? Avec les méthodistes? Avec les baptistes? Avec les presbytériens? Absolument pas. Nous pouvons plaider là-dessus uniquement sur base de la Parole de Dieu. Et la première Eglise fut remplie du Saint-Esprit, Elle s’en est allée avec de grands signes et de grands prodiges. La Vie de Jésus-Christ se manifestait dans la vie de chacun d’eux. Venons... Eh bien...

83        «Plaidons ensemble», dit l’Eternel. «Venons et plaidons. Si vos péchés (votre incrédulité) sont rouges comme le cramoisi, Je les rendrai blancs comme la neige. S’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront blancs comme la laine. Je vous donnerai un réveil. Je remplacerai toutes les années qu’a dévorées le jélek, qu’ont dévorées les sauterelles. (Ce qu’ont laissé les luthériens, les méthodistes l’ont dévoré. Ce qu’ont laissé les méthodistes, les baptistes l’ont dévoré. Ce qu’ont laissé les baptistes, les pentecôtistes l’ont dévoré.) Mais Je vous remplacerai», dit l’Eternel. C’est une restauration garantie ; ça, c’est une chose. Dieu a promis cela dans Joël 2. «Venons et plaidons ensemble.» Ce que l’un a laissé, après avoir dévoré, l’autre a continué à le dévorer jusqu’à ce que c’est resté une souche. L’Eglise pentecôtiste, la vraie Eglise de la Pentecôte, les vrais gens de la Pentecôte, la véritable expérience de la Pentecôte avait commencé... C’est une chose historique.

84        Eh bien, comment puis-je me lever et vous enseigner la théologie? A quoi me servirait-il de vous dire que Dieu avait une fois guéri les malades, fait marcher les boiteux, fait voir les aveugles, qu’Il avait répandu Son Esprit, qu’ils avaient l’esprit de discernement et avaient fait toutes ces choses ; que le signe du Messie, la résurrection, les avait accompagnés au cours de l’âge de l’Eglise, et puis, vous dire que ces jours-là sont passés? A quoi sert un Dieu historique s’Il n’est pas le même Dieu aujourd’hui? A quoi sert-il de donner des vitamines à votre canari pour qu’il ait de bonnes plumes et des os d’ailes solides, puis l’enfermer dans une cage? A quoi sert l’école de théologie si vous ne permettez pas à quelqu’un de savoir que Dieu reste toujours Dieu? S’Il est juste quelque chose d’historique, Il est dans le passé. Mais Il n’est pas mort, II est vivant aux siècles des siècles. Il est ici maintenant. Il est Christ. Certainement

85        Nous avons besoin de nous rassembler et de plaider là-dessus. Quel genre d’Eglise y avait-il au commencement? C’est le genre d’Eglise... Dieu est infini, Il ne peut pas changer d’avis. Si Dieu prend une décision, Il doit s’en tenir à cela. Sa première décision sur la véritable Eglise chrétienne a été prise sur base de l’expérience de la Pentecôte. Eh bien, ce n’était pas une organisation pentecôtiste. C’était une expérience de la Pentecôte, que les méthodistes, les baptistes, les catholiques, les presbytériens, ou que sais-je encore, peuvent avoir. C’est une expérience de la Pentecôte qui arrive.

86        L’amour, Dieu est amour. L’amour est la chose la plus puissante qui existe au monde. Il vainc tout, l’amour. Par lui, vous vaincrez, par l’amour divin, en vous aimant les uns les autres, en aimant la cause de Dieu, en aimant Christ, en aimant l’humanité qui souffre. C’est ainsi que vous vaincrez. Oui, ils ont tenu une conférence, ils ont reçu des instructions. Ils sont allés de l’avant et ils ont prêché la Parole de Dieu avec hardiesse. Maintenant, je vais parler d’une autre conférence juste un instant. Peut-être que vous aviez raté la Conférence de Genève. Peut-être que vous n’avez même pas entendu les comptes-rendus à la radio. Peut-être que vous avez raté celle de Gethsémané ; en fait, vous l’aviez ratée. Peut-être que vous avez raté celle de la mer Rouge. Vous l’aviez ratée. Peut-être que vous avez raté toutes ces conférences, mais il y en a une à laquelle vous assisterez ; c’est la Conférence au Jugement. Vous serez tous là. Chacun de nous se tiendra au tribunal de Christ pour rendre compte de ce que nous avons fait de Christ et de Sa Parole.

87        II y aura une conférence, et vous y serez. Peu m’importe ce que vous faites de votre vie. Vous pouvez vous suicider, vous sentir si coupable que vous ferez incinérer votre corps, on l’amènera à la mer et on l’éparpillera aux quatre vents. Vous y serez de toute façon, car chaque genou fléchira et chaque langue confessera. Il pourrait y avoir eu une grande conférence, beaucoup d’entre elles, vous les avez manquées, mais il y en aura une à laquelle vous participerez.

88        Et je vous assure, chaque fois que vous voyez un cheveu grisonner, cela veut dire que vous y allez. Chaque fois que vous entendez une sirène, vous êtes... il y a une conférence à laquelle vous allez participer. La mort vous affrontera. Jeune ou vieux, qui que vous soyez, vous êtes en route. Chaque fois que vous passez à côté d’un cimetière, cela annonce que vous irez à cette conférence-là. Chaque fois que vous entendez un sermon être prêché, un chant être chanté, cela veut dire que vous allez à cette conférence-là; Vous allez y être. Et vous allez répondre de ce que vous avez fait de la Parole de Dieu, du Fils de Dieu, et du Saint-Esprit qu’Il vous a envoyé. Vous allez répondre. Vous allez assister à cette conférence-là.

89        Si donc vous êtes ici ce soir, amis, et que vous n’avez jamais tenu cette conférence avec Dieu... Les péchés de certains hommes les précèdent, ils sont confessés ; ceux des autres les suivent. Si les vôtres, votre incrédulité, n’ont pas encore été confessés, ne voudriez-vous pas y penser pendant que nous prions, alors que nous avons nos têtes inclinées?Avec révérence et en ce moment solennel, j’aimerais poser une question solennelle à laquelle tous auront à répondre. Soyez sincères. Que ceci soit un temps où votre coeur est sondé. Qu’allez-vous faire après cette conférence-ci? Celle-ci est une conférence, ce soir. Nous nous sommes rassemblés ici, dans ce gymnase, pour parler de la Parole de Dieu dans des halls et autres, juste comme on le faisait à l’époque primitive. La même Parole de Dieu a été prêchée. Vous aurez à répondre un jour pour Cela. Y en a-t-il ici ce soir, ou combien y a-t-il (Je sais qu’il y a un groupe) qui aimeraient me dire ceci; «Frère Branham, je ne suis jamais né de l’Esprit de Dieu. Je n’ai jamais reçu le Saint-Esprit de Dieu. Et je sais que si je me tiens à cette conférence-là, après que cela m’a été dit si clairement dans les Ecritures, cela a été témoigné par le Saint-Esprit, j’aurai à rendre compte de ma vie en ce jour-là. Je vais lever la main vers Dieu et Lui demander d’être miséricordieux envers moi, et j’aimerais tenir une conférence maintenant même avec Lui. J’aimerais en parler avec Lui maintenant même.»

90        Eh bien, alors que chaque tête est inclinée (Maudit soit celui qui lève les yeux), voudriez-vous lever la main pour dire; «Priez pour moi, Frère Branham. Je n’ai pas encore reçu le Saint-Esprit.» Que Dieu vous bénisse. Quelqu’un d’autre? Assurément, vous êtes sincère en un temps pareil. On va à une conférence. Que Dieu vous bénisse, madame ; que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse ici. Vous allez à une conférence. Et, rappelez-vous, peu importe combien vous avez été bon dans l’église, cela ne–cela ne fait rien. Les pharisiens, à l’époque de Jésus, menaient une vie de loin plus sainte que celle que mène n’importe qui parmi nous ici en Amérique, mais ils étaient considérés comme des mauvais, parce qu’ils étaient des pécheurs, des incroyants vis-à-vis de Christ et de Sa Parole. Et je vous ai clairement parlé de la conférence, lorsque Dieu voulait décider du genre d’Eglise qu’Il voulait; C’était une Eglise remplie de l’Esprit de la Pentecôte. Si vous n’avez pas encore participé à cette conférence-là, voudriez-vous lever la main pour dire; «Frère Branham, priez pour moi»? Que Dieu vous bénisse, vous, vous.

91        Aux balcons à ma gauche, y en a-t-il là-haut qui lèveraient la main calmement? Avec vos têtes inclinées, tout le monde en prière, s’il vous plaît. Aux balcons à gauche, aux balcons en arrière, aux balcons à droite. Maintenant, souvenez-vous, je ne peux pas vous faire faire cela. Je peux seulement proclamer la Parole. C’est à vous de prendre la décision. Mais, rappelez-vous, ce même Message vous jugera. II est sur les bandes magnétiques du Ciel, il sera rejoué au jour du Jugement.

92        Si vous n’avez pas encore reçu le Saint-Esprit de Dieu, que vous n’avez jamais tenu ce genre de conférence, que vous ne L’avez pas rencontré comme eux L’avaient rencontré à la conférence de la Pentecôte, vous ne L’avez encore jamais reçu, levez simplement la main pour dire; «Frère Branham, priez pour moi.» Quelqu’un qui n’a pas levé la main vers Dieu, qu’il lève la main.

93        Notre Père céleste, Tu vois les mains des gens. Il y en a qui ont levé la main et qui voudraient qu’on se souvienne d’eux dans la prière, ils ont eu assez de courage. Combien ils devraient être reconnaissants. Jésus a dit; «Nul ne peut venir à Moi si Mon Père ne l’attire premièrement.» Nous pensons à ceux que nous connaissons, qui sont assis ici même, qui n’ont pas levé la main. Or, c’est Toi qui discernes le coeur. Ceux à qui Tu as parlé et qui n’ont pas levé la main, qu’en sera-t-il d’eux au jour du Jugement lorsque la conférence finale sera tenue? Il sera alors décidé qui avait reçu, qui n’avait pas reçu, et ceux dont les noms étaient dans le Livre. Tu as dit; «A ceux qui sont à Ma gauche, Je dirai; ‘Allez dans le feu perpétuel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges.’»

94        Et nous savons que le temps est proche. Nous voyons le monde trembler, dans un état d’agitation, sachant que les atomes vont bientôt brûler et que les cieux vont être embrasés, comme l’apôtre Pierre l’a dit ; ils seront consumés par un feu ardent. Les atomes de la terre vont bientôt être embrasés. Il y aura un relais, il ne restera même pas de poussière des corps des gens.

95        Et qu’arrivera-t-il alors, Seigneur? Peut-être que dans cinq cents ans, une vieille tombe volera en éclats aux vents violents, sous un soleil brûlant et ardent, après qu’elle aura été rapprochée du soleil pour être purifiée. Avant le Millénium, peut-être que le nom de l’une des personnes ici sera inscrit là-dessus. Où sera leur âme errante? Puissent-ils ne pas regarder à ce monde moderne maintenant, mais tourner le regard vers Christ, écouter le Message et le Messager qui parlent dans leur coeur. Bénis ceux qui ont levé leurs mains, Père. Puissent-ils recevoir le Saint-Esprit, je prie au Nom de Christ. Et avec nos têtes inclinées, juste un instant, êtes-vous vraiment sérieux là-dessus? Voudriez-vous venir ici à l’autel? Levez-vous de vos sièges maintenant, vous qui avez levé la main. Et vous qui n’avez pas levé la main, si vous serez dans les prochaines réunions, que vous verrez ici, aussi... vous Le verrez ouvrir les yeux des aveugles par la prière, vous Le verrez guérir les estropiés et les gens aux membres tordus, vous Le verrez aller là et discerner les pensées mêmes du coeur des gens, juste ce qu’Il a dit...

96        Eh bien, c’est Son Esprit qui vous parle maintenant, l’Esprit que vous avez vu ici, ce soir, qui connaissait les secrets du coeur, ce même Esprit me dit qu’il y en a beaucoup ici qui devraient venir. Levez-vous maintenant, venez ici, et tenez-vous ici à cette petite estrade ici un instant pour un mot de prière. Voudriez-vous venir? Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu bénisse...

                 Ne m’oublie pas, ô doux Sauveur...(Voudriez-vous venir, qui que vous soyez? Croyez-vous que Dieu exauce la prière? Venez...?...)

                 Quand aux autres Tu répondras.

                 Est...

97        Descendez des balcons, le voulez-vous? Certains parmi vous, jeunes gens qui êtes au tournant de la vie, venez accepter Christ comme votre Sauveur ; allez-vous le faire ce soir? Soyez remplis du Saint-Esprit. C’est maintenant le moment, le lieu, tout est prêt...?... Il n’y aura pas d’excuse, car l’Esprit même qui est ici ce soir se tiendra contre vous au jour du Jugement. Or, vous savez que je ne dirais pas pareilles choses si ce n’était pas vrai. Descendez du balcon.

            Sauveur, Sauveur... (Avec révérence, doucement, voulez-vous sortir de votre siège, effectuer quelques pas, descendre ici, vous tenir ici? Que Dieu bénisse ceux qui sont venus.)

                 ... cri,

                 Quand aux autres Tu répondras,

                 Ne m’oublie pas. [Frère Branham se met à fredonner.–N.D.E.]

98        Je me suis tenu à côté d’une jeune dame qui se mourait il n’y a pas longtemps, elle avait assisté à l’une des réunions. Elle a dit; «Ne priez pas, Frère Branham, a-t-elle dit, mon jour est passé.» Elle a dit; «Un soir, dans votre réunion, c’est à peine si je pouvais m’asseoir dans le Siège ; j’étais juste assise avec mon copain. Je lui ai demandé s’il irait, il a dit; ‘Non.’»Mais elle a dit; «C’était mon dernier jour.» Elle a dit; «II est trop tard maintenant.» La jeune fille, une bonne jeune fille, mais elle mourait d’une maladie vénérienne qui ne pouvait pas être guérie. Et l’entrepreneur des pompes funèbres, un ami à moi, lui a injecté... un fluide de thanatopraxie dans le corps. Ça continuait à couler, on ne pouvait pas trouver où c’était. Ça dégageait une odeur. Le corps de cette jeune fille, de cette femme, était rongé de trous. Une belle jeune fille. Et elle a dit; «J’aurais dû venir.»Elle était membre d’église. Oui, oui. Son pasteur se tenait là, en train de fumer une cigarette alors qu’elle se mourait. Vous savez ce qu’elle lui a dit; «Toi, espèce de séducteur d’hommes. Tu m’as dit que j’étais en ordre ; et tu étais en erreur.» Elle a dit; «Je me meurs et je suis perdue, et tu en es la cause.» Elle a réclamé une jeune fille qui fréquente le tabernacle, qui avait essayé de la conduire à Christ. Toutes les deux fréquentaient l’école secondaire ensemble. On a essayé de la faire venir, mais c’était trop tard. La jeune fille était morte avant qu’elle arrive là-bas. Elle voulait se repentir. Elle voulait dire à cette jeune fille-là qu’elle regrettait, car elle l’avait taxée d’un mauvais nom, d’une sainte qui se roule par terre.

99        Cela se révèle toujours au bout du chemin. C’est là que vous tenez votre conférence avec l’ange de la mort. Cela arrive à chacun de vous. Vous allez le rencontrer un de ces quatre matins. Vous pouvez le rencontrer sur l’autoroute ce soir. Vous pouvez le rencontrer dans votre lit ce soir. Vous allez le rencontrer quelque part. Vous allez tenir une conférence. Il se cache près de vous maintenant. Les anges de Dieu se cachent près. Vous voudrez qu’ils plaident votre cas en ce jour-là. Ils parlent maintenant ; ne voudriez-vous pas venir? Encore un autre pendant que nous chantons?

                 Comptant seulement sur Tes mérites... (Ne comptez pas sur votre église ; comptez sur Ses mérites.)

                 Je cherche Ta face,

                 Guéris mon esprit blessé et brisé

                 Sauve-moi par Ta grâce.

                 Sauveur, Sauveur,

                 Ecoute mon hum-...(Travailleurs indépendants, voudriez-vous venir maintenant?)

                 Quand aux autres Tu répondras,

                 Ne... oublie pas...?...

                 Sauveur...

100      Pendant que les travailleurs indépendants viennent, tous allant de côté, que les femmes aillent du côté des femmes, les hommes du côté des hommes. «Venez maintenant, plaidons», dit L’Eternel. «Si vos péchés sont rouges comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige.»

                 Ne m’oublie pas,

                 Sauveur, Sauveur,

                 Ecoute mon humble cri.

                 Quand aux autres Tu répondras,

                 Ne m’oublie pas.

                 Laisse-moi à Ton Trône de grâce,

                 Trouver un doux repos... (Ne voudriez-vous pas venir maintenant? Venez, que quelqu’un d’autre vienne. Y en a-t-il un autre qui aimerait venir avant que nous changions de service?)

                 Sauveur, ô Sauveur,

                 Oh! écoute mon humble cri,

                 Quand aux autres Tu répondras,

                 Ne m’oublie pas.

101      Maintenant, combien ici aimeraient consacrer de nouveau leur vie à Christ? Levez la main. Dites simplement; «A partir de ce soir, désormais, avec l’aide de Dieu, je consacrerai ma vie à Dieu.» Levez la main, tous les chrétiens sincères. «Je reconsacrerai ma vie à Dieu.»Tous ceux qui sont malades, levez la main et dites; «Je croirai en Jésus-Christ pour ma guérison maintenant même. Je vais croire.»Je crois que notre Père céleste est content de ces gens qui viennent recevoir Christ. Ne le croyez-vous pas?Maintenant, mettons-nous tous debout juste un instant, ceux qui le peuvent, pour notre service de consécration, nous consacrer de nouveau à Dieu. Levons-nous maintenant pour renouveler nos voeux et notre consécration à Christ. L’aimez-vous? (Très bien. Changez de cantique, prenez Je L’aime, je L’aime.) Je L’aime. Tout le monde, maintenant, tous ensemble;

                 Je L’aime, je L’aime. (Maintenant, consacrez-vous à Lui.)

                 Parce qu’Il m’aima le premier.

                 Et acquit mon salut

                 Sur le bois du Calvaire.

                 Je L’aime, je L’aime.

                 Parce qu’Il m’aima le premier.

                 Et acquit mon salut

                 Sur le bois du Calvaire.

            Maintenant, que tout le monde incline la tête maintenant et dans une prière de consécration, abandonnez-vous à Christ pendant que je demande à l’un des prédicateurs de bien vouloir venir offrir une prière de consécration. Ici même, frère, s’il vous plaît. Inclinons la tête et je demande à frère...

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