Il y a ici plus que Salomon

Date: 63-0628E | La durée est de: 1 heure 36 minutes | La traduction: SHP
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1.         Merci beaucoup. Bonsoir, les amis. Je suis heureux d’être ici ce soir, et je me réjouis d’une petite poignée de main et de la communion avec mon vieil ami, frère G.H. Brown ; je ne l’avais pas vu depuis des années. C’est l’un de mes–mes premiers collègues de l’Arkansas, quand nous restions là au 505 de la rue Victor.

2.         Je me souviens, Frère Brown, de la soirée où cette dame, là au sous-sol, était sur son dos, rampant sur son dos, avec son… elle avait perdu la tête, et elle était en très mauvais état. Plus tard, je l’ai revue quelque part, aux environs de Jonesboro, dans son bon sens, accompagnée de son mari et tout aussi normale que possible.

3.         Je viens de rencontrer un frère ici, je lui ai serré la main. Il disait avoir été à un certain endroit ; sa femme avait un goitre, je pense, à la gorge. Elle a été guérie à la réunion. Elle est toujours guérie.

4.         Dieu est merveilleux, n’est-ce pas ? Nous en sommes très reconnaissants. Nous devrions être, nous le sommes ; en effet, les gens les plus heureux de la terre, le peuple de Dieu, sans souci, dans ce sens que nous n’avons pas peur de la mort. Vous savez, Christ a conquis toute chose, même la mort, même la peur de la mort. « Ô mort, où est ton aiguillon ? Ô tombe, où est ta victoire ? Mais grâces soient rendues à Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. » Combien nous L’aimons pour cela !

5.         Cette jeune sœur de la Floride, je pense, a-t-il dit, ou de quelque part ici, qui a chanté ce cantique : Descendu de Sa gloire… C’est mon cantique favori, il a été écrit par notre ami, frère Booth Clibborn. Je pense que cela exprime vraiment Sa divinité suprême aujourd’hui, en ce jour où les gens essaient de faire de Lui un... juste un simple prophète, ou–ou un leader. Et je pense que cela exprime ce qu’Il est, et j’aime vraiment ce cantique.

6.         Eh bien, vous savez, c’est si… ce qui est dommage dans ces choses, ces réunions ne durent pas assez longtemps. A peine que nous nous rencontrons les uns les autres et que nous nous disons bonjour, et alors nous devons repartir. Mais j’étais certainement impatient de venir.

7.         Je vais vous dire une petite chose. L’autre soir, je n’ai pas dit cela comme pour faire une demande, en parlant de ce seau de mélasse de sorgho que j’avais et dans lequel le petit ours était entré. Mais ce soir quelqu’un m’a rendu cela. On m’a envoyé un pot de mélasse de sorgho. Je vous remercie. Et je veillerai à ce que l’ours ne s’en empare pas. Je veux demander à ma femme de me cuire une poêle de petits gâteaux et je veux aussitôt plonger dedans. Oui, oui. J’aime vraiment le sorgho.

8.         Billy, mon fils, vient de me parler. Il a dit : « Papa, on a prélevé une offrande d’amour pour toi. »

9.         J’avais dit à ce prédicateur que je n’en voulais pas. Voyez-vous, ce n’est pas pour cela que je suis venu, mes amis. Je suis venu pour vous aider, pour essayer de le faire. Mais il n’y a pas moyen que je retourne cela. Et si quelqu’un connaît une personne ici qui est dans la misère, quelqu’un, une veuve, ou quelque chose de ce genre, ils ont cela. Ainsi, je vous remercie infiniment. Vous savez, la Bible déclare : « Toutes les fois que vous avez fait ces choses au plus petit (Il s’agit de moi) de ces petits, c’est à Moi que vous les avez faites. » Et je prie que Dieu vous bénisse pour cela, et Il va–Il va le faire. Je vous assure, si cela ne va pas à une personne qui est dans la misère, je mettrai cela dans l’œuvre missionnaire pour le champ missionnaire à l’étranger. J’y vais moi-même, je suis donc sûr que ce sera utilisé correctement.

10.       Et ainsi donc, j’essaie d’apporter ce merveilleux Message de–de la grâce de Dieu qui nous a été apporté dans ces derniers jours, le Message, le mieux que je peux l’apporter. Et c’est le même Message que je prêche depuis plusieurs années. Je ne m’en suis pas écarté d’un pouce, parce qu’on ne peut pas. Si je le faisais, je devrais sortir de la Bible. Voyez-vous ? Ainsi, cela vient de la Bible. Et je crois qu’au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu… Et la Parole a été faite chair et a habité parmi nous. Et Hébreux 13.8 dit qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Je crois cela.

11.       Maintenant, je vous parlais aujourd’hui à midi d’un message évangélique. J’étais content de voir frère Tracy Bantlive ici présent et ce frère qui est ici. Et je… et savez-vous comment je me sens en me tenant ici ? Je–j’ai plutôt évité de prêcher ce soir à cause de tous ces excellents ministres qui sont ici. Ainsi, je vais parler un peu du Seigneur Jésus, sur Sa... Sa grande révélation aujourd’hui, et au sujet de Sa puissance pour guérir les malades.

12.       Et mon fils est venu, il y a un moment, et il a distribué quelques cartes de prière, nous voulons donc prier pour les malades ce soir. Et vous avez des hommes qui peuvent prêcher l’Evangile. Ils ont prêché toute cette semaine. Et je suis ici pour essayer de faire ma part, pour montrer combien j’apprécie votre fidélité à Jésus-Christ, en priant pour les malades.

13.       Et maintenant, avant d’ouvrir le Livre, parlons à l’Auteur du Livre.

14.       Il y a quelque temps, un homme m’a dit… Je parlais d’un certain sujet dans la Bible, et c’est un sujet très profond, qui suscite beaucoup de discussions et… sur le Logos et ainsi de suite. Et il–il m’a regardé. Et j’étais avec frère Jack Moore, et nous descendions le Cross Lake à Shreveport, en Louisiane. Et cet homme m’a regardé, et il a dit : « Vous ne connaissez simplement pas votre Bible. »

15.       J’ai dit : « Mais, je connais très bien l’Auteur. » Et J’ai dit : « Et je suis sûr que si je L’aime et que je Le connais très bien, Il me révélera Sa Parole. »

16.       Ainsi, parlons à l’Auteur maintenant alors que nous inclinons la tête.

            Eh bien, pendant que nous nous calmons… Et, rappelez-vous, dans nos cœurs maintenant, y a-t-il une requête ce soir parmi nous dont vous voulez que Dieu se souvienne, une certaine chose pour laquelle vous priez, peut-être pour qu’un bien-aimé vienne à Christ, ce soir, peut-être pour que quelqu’un soit guéri, ou une autre requête ? Gardez cela à l’esprit et levez les mains vers Dieu, et dites : « Seigneur, souviens-toi de ma requête. » C’est tout le monde, partout. Qu’est-ce qu’il est nécessiteux, ce monde !

17.       Seigneur Jésus, nous nous approchons de Toi en ce Nom tout-suffisant, sachant ceci, que nous avons la promesse que nos prières seront entendues. Il est dit : « Ce que vous demanderez en Mon Nom vous sera accordé. » Et nous apportons toutes ces requêtes ce soir devant le grand Trône de perle, là où se trouve le Sacrifice sanglant qui pardonne tous nos péchés et guérit toutes nos maladies. Et nous Te sommes très reconnaissants ce soir pour ce grand privilège que nous avons et en ayant la Parole de Dieu qui ne peut faillir. Même si le ciel et la terre passent, la Parole ne peut pas faillir, et la Parole est Dieu. Et Il a promis qu’Il entendrait et répondrait à nos requêtes. Maintenant, nous sommes certains que nous obtiendrons ce que nous demandons. Ma main aussi est levée, Seigneur. Réponds ce soir à nos requêtes.

18.       Nous voulons Te remercier pour ce que Tu as été pour nous durant cette convention et durant toute notre vie passée. Et nous Te remercions aussi pour ce que Tu seras pour nous dans le futur. Et à l’heure de notre mort, si Tu tardes, nous savons que Tu seras le–le vieux bateau de Sion. Tu seras les Ailes éclatantes ; Tu seras l’Etoile du matin qui éclaire la vallée de l’ombre de la mort ; Tu seras celui qui nous emportera de l’autre côté de la rivière, jusque dans cette glorieuse Terre promise. Nous en sommes convaincus, Seigneur.

19.       Ce soir, il y a assis au milieu de nous des hommes grisonnants et voûtés à cause de l’âge, qui, il y a bien des années quand je n’étais qu’un jeune pécheur, se tenaient aux coins des rues et combattaient le bon combat de la foi pour ce même message pour lequel nous essayons de combattre ce soir. Dieu, notre Père, nous sommes reconnaissants pour ces hommes qui sont encore vivants comme des témoignages de cette glorieuse foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. Puissions-nous toujours combattre pour cela et être fidèles à notre poste du devoir jusqu’à ce que Jésus vienne.

20.       Maintenant, nous Te demandons de bénir les Paroles que nous allons lire et ce que nous allons dire ce soir. Puisse cela tomber dans une terre fertile et que cela donne lieu à une réunion telle qu’il n’y aura pas un seul pécheur dans ce bâtiment qui sortira d’ici sans être sauvé. Que chaque malade soit guéri. Qu’il n’y ait pas une personne faible parmi nous à la fin du service. Je sais que c’est  une grande montagne qui se dresse devant nous. Mais Tu as dit dans Ton Evangile selon saint Matthieu 11.22 [Marc 11.23 – N.D.T.] : « Si tu dis à cette montagne : Ôte-toi de là, et que tu ne doutes pas dans ton cœur, mais crois que ce que tu as dit arrivera, tu le verras s’accomplir. » Eh bien, nous croyons cela.

21.       Tu as dit : « Lorsque vous êtes debout faisant votre prière, croyez, pardonnez. » Et nous Te prions de nous pardonner nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, afin que rien n’empêche l’exaucement de nos prières.

22.       Et, Seigneur, puisse… s’il arrivait donc que nous ne nous rencontrions plus jamais comme ceci dans une autre réunion – peut-être dans un an, ou à quelque moment que ce soit –, nous savons qu’il y aura une grande rencontre où nous serons tous, et c’est le Souper des noces. Ô Dieu, que personne d’entre nous ne manque à cette occasion-là. En attendant ce moment-là, garde-nous en bonne santé et heureux pour te servir. Nous le demandons au Nom de Jésus-Christ. Amen.

23.       Maintenant, pour prier pour les malades, je–je n’arrête pas de prêcher. Comme je l’ai dit, c’est une–c’est une autre onction : c’est le même Esprit, vous empruntez juste un canal différent.

24.       Et maintenant, j’aimerais lire un passage de l’Ecriture bien connu, et j’ai ici quelques Ecritures auxquelles j’aimerais me référer avant de former la ligne de prière. Et je sais qu’il fait chaud, et je ne voudrais pas vous garder longtemps.

25.       Et je sais que c’est la clôture de la série de réunions, une semaine glorieuse, et combien vous êtes maintenant pleinement remplis, et vous rentrez chez vous pour passer un bon moment. Il ne faut pas rentrer chez vous juste pour passer un bon moment, en vous réjouissant des bénédictions de Dieu ; mais rentrez chez vous pour prendre ce que vous avez appris et le transmettre à quelqu’un d’autre. Et que les enfants issus de cette série de réunions, qui sont nés pendant cette série de réunions, puissent amener l’année prochaine des arrière-arrière-arrière-petits-enfants avec eux, ce qui signifie que vous avez gagné quelqu’un d’autre, et que celui-là a gagné quelqu’un d’autre, et que celui-là a gagné quelqu’un d’autre pour le Seigneur.

26.       Maintenant, ouvrons ce soir dans Saint Marc [Mattieu – N.D.T.], chapitre 12. Et j’aimerais commencer la lecture à partir du verset 38 de Saint–de Saint Marc 12 [Matthieu – N.D.T.], lire jusqu’au verset 42 inclus. Et d’habitude, comme c’est une coutume, bien des fois nous nous tenons debout quand nous lisons la Parole de Dieu, mais, étant donné que vous êtes si bondés ce soir, nous n’allons pas faire cela, nous allons juste rester assis avec révérence et écouter la Parole. Si vous avez une Bible, suivez-moi pendant que je lis.

            Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens prirent la parole et dirent : Maître, nous voudrions te voir faire un miracle.

            Il leur répondit : Une génération méchante et adultère demande un miracle ; il ne lui sera donné d’autre miracle que celui du prophète Jonas.

            Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre.

            Les hommes de Ninive se lèveront, au jour du jugement, avec cette génération et la condamneront, parce qu’ils se repentirent à la prédication de Jonas ; et voici, il y a ici plus que Jonas.

            La reine du Midi se lèvera, au jour du jugement, avec cette génération et elle la condamnera, parce qu’elle vint des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, et voici, il y a ici plus que Salomon.

27.       Je pourrais utiliser ceci comme sujet : Il y a ici plus que Salomon. Si nous lisons la dernière partie qui vient avant l’Ecriture, qui précède celle-ci, nous voyons qu’il y a en quelque sorte un lien avec ce que nous avons dit hier soir.

28.       Quand Christ est venu sur la terre, Il est venu vers les Siens, mais les Siens ne L’ont pas reçu. Et les Ecritures avaient instruit ces Juifs sur le genre de personnage que serait le Messie. Et le Messie devait être un prophète, conformément à la... leur loi. Moïse a dit : « L’Eternel, votre Dieu, suscitera un Prophète comme moi ; et le peuple s’attachera à Lui. Et celui qui ne l’écoutera pas sera retranché du milieu du peuple. »

29.       Voyez-vous, l’Ecriture ne laisse jamais un âge sans une identification précise, afin que nous sachions dans quelle heure nous vivons.

30.       Même dans Saint Matthieu 24, Jésus, en parlant du temps de la fin, a dit : « Instruisez-vous par une parabole tirée du figuier. »

31.       Et Il a dit ce que serait le signe relatif à ces trois questions : « Quand est-ce qu’il… ne restera pas de ce bâtiment pierre sur pierre ? Quel sera le signe de Ta Venue et celui de la fin du monde ? » Et Il a répondu à toutes les trois questions.

Bien des fois, les gens font de toutes les trois questions une seule question, mais ils Lui ont posé trois questions. Il a répondu à ces trois questions. Mais Il donne là un signe, parce que les Juifs cherchent des signes. Et pourquoi cherchent-ils des signes ? C’est parce que c’est ce qui leur a été demandé de faire. Le Juif a toujours cru au surnaturel.

32.       Même sous la loi, lorsqu’un faiseur de songes ou un prophète donnait un message prêtant un peu à confusion ou dont on n’était pas trop sûr, ils avaient un moyen de découvrir si ce message était vrai ou pas.

            Ils amenaient ce faiseur de songes ou le prophète au temple où il y avait l’Urim Thummim (c’était le pectoral qui pendait ou se trouvait sur la poitrine d’Aaron) qui représentait toutes les tribus d’Israël. Et ce prophète donnait sa prophétie, ou le–le faiseur de songes racontait son songe.

33.       Et peu importe combien cela semblait vrai, si ce songe ou cette prophétie ne faisait pas briller là-dessus une lumière surnaturelle (une espèce de conglomération comme un arc-en-ciel) qui était appelé l’Urim Thummim, le message était rejeté. Le naturel doit répondre par le surnaturel et le surnaturel doit répondre par le naturel. Par conséquent, dans l’Ancien Testament, l’Urim Thummim était un test pour savoir si les paroles étaient vraies ou pas. C’était sous la sacrificature lévitique.

34.       Mais Dieu ne nous a jamais laissé sans un Urim Thummim ; en effet, Sa Parole ce soir est l’Urim Thummim. Peu importe combien le message sonne bien ou combien le songe sonne bien, cependant, si cela ne brille pas sur l’Urim Thummim, la Parole de Dieu, à mon avis, laissez cela de côté, car Dieu ne rend pas témoignage à cela. En effet, ce Livre est la révélation complète de Jésus-Christ.

35.       Eh bien, Jésus est venu et a accompli exactement ce que les Ecritures avaient dit qu’Il ferait.

36.       Et quand l’apôtre Pierre, comme nous nous le disions hier soir, étant instruit par son père, par les enseignants, que le Messie paraîtrait et que ce Messie serait un prophète… Eh bien, pendant quatre cents ans depuis Malachie, ils n’avaient pas eu de prophète. Et voici un Homme qui, quand Il est apparu, n’avait pas un habillement différent, Il n’était pas comme certains prêtres ou membres du clergé bien connus ; mais juste un homme ordinaire. Et il n’a pas reconnu ce Messie par son habillement, mais il L’a reconnu par la–la Vie qui était en Lui. Et lorsque Jésus l’a regardé et a dit : « Ton nom est Simon, et tu es le fils de Jonas », alors l’apôtre était prêt à s’abandonner, car il savait que Jésus ne le connaissait pas. Non seulement Il le connaissait, mais Il connaissait aussi son père. Alors il sut que c’était là le signe du Messie.

37.       Nous avons aussi suivi Philippe quand il est allé chercher Nathanaël. Il l’a amené, c’était un–un  homme loyal, un grand étudiant des Ecritures. Nous voyons que–que, chemin faisant, Philippe l’avait peut-être entretenu sur ce qui s’était passé.

38.       Mais quand il est arrivé auprès de Jésus, Jésus l’a appelé, Il a dit : « Voici un Israélite, dans lequel il n’y a point de fraude. »

            Il a dit : « Quand m’as-tu connu, Rabbi ? »

            Il a dit : « Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous l’arbre, Je t’ai vu. »

            Et il a dit : « Rabbi, Tu es le Fils de Dieu, le Roi d’Israël. »

39.       Et puis, dans le pays des Samaritains, il y eut cette petite femme à Sychar, bien qu’elle fût dans sa condition de femme mal famée, mais quand cette Lumière de l’Evangile a brillé sur son sentier et qu’Il lui a parlé de son péché et de ce qu’elle avait fait, elle a dit : « Seigneur, Tu es…Tu dois être un prophète. Et nous sommes enseignés et nous savons que quand le Messie viendra, Il nous annoncera des choses. » C’était là le signe du Messie.

40.       Alors nous avons appris qu’Il n’a pas accompli ce signe devant les Gentils, mais Il a prophétisé que ce serait accompli ici dans les derniers jours par le Saint-Esprit et que blasphémer contre cela serait impardonnable.

41.       Comme Il l’a dit, ce serait comme au temps de Sodome, où nous avons vu la représentation de Dieu dans un homme, un être humain qui a mangé de la viande de vache, ou plutôt de veau, et qui a bu du lait de vache et mangé du pain, et il L’a appelé « Elohim », le Grand Dieu, le Créateur.

42.       Dieu était fait chair sous la forme de Jésus-Christ.

43.       Et aujourd’hui, Il est dans Son Eglise sous la forme du Saint-Esprit, toujours Dieu. Et cet Homme dans la chair, c’était la représentation qu’au temps de la fin, avant que le monde des Gentils ne soit brûlé par le feu, Dieu serait dans la chair humaine faisant la même chose pour se confirmer devant les Gentils. Et nous L’avons vu venir au milieu de nous hier soir et faire cela.

44.       Ainsi donc, Jésus réprimandait ces gens (ce soir) à cause de leur incrédulité, parce qu’ils étaient cencés être enseignés sur les Ecritures. Mais les traditions de ce jour-là avaient éloigné les gens de la Bible, des Ecritures. Jésus a dit : « Vous annulez les commandements de Dieu par vos traditions. »

45.       Et je me demande ce soir s’Il ne dirait pas la même chose à bien des gens ce soir. Il se tenait sur ce sol des Etats-Unis.Vous avez pris les commandements de Dieu et vous les avez annulés par les traditions des hommes en prêchant que les jours des miracles sont passés, et ainsi de suite, comme le font les gens ; « ayant une forme de piété », ce que le prophète avait dit que ce serait dans les derniers jours, « mais reniant ce qui en fait la force ».

46.       Nous voyons là-dedans qu’Il les réprimandait parce qu’ils étaient obligés de regarder aux signes et de croire les signes.

            Noé leur a donné un signe. Dieu, dans tous les âges, a toujours traité avec les hommes par des signes, parce qu’Il est surnaturel. Et là où se trouve le Dieu surnaturel, forcément des choses surnaturelles se produisent.

47.       Alors nous voyons qu’aux jours de Noé, ceux qui crurent son message et entrèrent furent sauvés ; et ceux qui rejetèrent son message périrent. Il leur a donné un signe, celui de la construction de l’arche.

48.       Au temps de Moïse, Dieu parlant par des lèvres humaines pouvait appeler des mouches, des puces, des grenouilles, fermer le ciel, l’assombrir, par un prophète qui était entièrement confirmé. Ceux qui crurent et sortirent de l’Egypte en traversant la ligne de démarcation de la mer Rouge furent sauvés. Ceux qui étaient de l’autre côté périrent.

49.       Et Jésus leur parlait. Ils L’ont appelé Béelzébul, disant qu’Il lisait les pensées des gens. Aujourd’hui plutôt certains diraient : « C’est de la télépathie mentale. » Mais toute personne intelligente qui connaît un iota de la télépathie mentale sait que les choses que nous voyons ne peuvent pas être de la télépathie mentale.

50.       L’autre jour à Tucson, il y avait un jeune frère baptiste, et il était sorti et il ramenait ma petite Rebecca de l’école, en transportant ses livres. Et il est allé à la réunion. Il a appelé son père, un missionnaire du Mexique, un brave homme, un collègue de Billy Graham, et il a dit : « Papa, rentre vite à la maison. Nous avons vu la puissance du Seigneur Jésus rendue manifeste. »

51.       Celui-ci a dit : « Fiston, qu’est-ce qui te prend ? » Il l’appelait de très loin.

            Et il a raconté ce qui s’était passé.

            Le père a dit : « On peut voir ça dans n’importe quel carnaval bon marché. »

52.       Et le jeune homme est resté là un instant. Il a dit : « Papa, je t’aime. Tu es mon père et tu as essayé de m’élever correctement. Mais je me demande si nous pouvions retourner au temps où Jésus de Nazareth faisait la même chose, sur les rives de Galilée, si tu voudrais bien appeler cela un carnaval bon marché. »

            Cet homme a quitté son poste du devoir, il est venu et a été convaincu.

53.       Vous voyez, Jésus essayait de leur dire : « Si Je ne fais pas les œuvres de Mon Père, alors ne Me croyez pas. Qui d’entre vous Me convaincra de péché, c’est-à-dire d’incrédulité ? Si Je n’ai pas accompli toutes les Paroles qui ont été écrites à Mon sujet, alors vous pouvez Me pointer du doigt. Mais J’ai fait exactement ce que les Ecritures disaient que Je ferais. »

54.       Oh! si seulement l’Eglise pouvait prendre cette position ce soir en tant que représentante de Jésus-Christ et dire : « Que nous manque-t-il ? » Ô Dieu, j’aimerais vivre assez longtemps pour voir le jour où l’Eglise de Jésus-Christ aura un seul objectif, un seul cœur, un seul corps, et se tiendra debout avec la pleine puissance de l’onction du Saint-Esprit, pour accomplir des choses et oeuvrer comme Jésus-Christ, avec Dieu en eux aussi !

55.       Eh bien, Il s’est mis à remonter dans le passé et les a réprimandés. Ils savaient que Dieu, dans toutes les générations, envoie des dons. Et quand Dieu envoie un don sur la terre et que celui-ci est rejeté, cette nation, ou cette génération, tombe sous le jugement. Et si Dieu envoie un don et qu’il est reçu, cette génération-là est bénie.

56.       Je réfléchissais ce soir en venant, je réfléchissais sur ceci : « Qu’arriverait-il si toute l’Amérique, ce soir, croyait le don de Dieu que nous avons reçu ? »

57.       Ici Jésus se réfère au temps de–de Jonas, ou Jonah, c’est cela en fait. Et bien des gens condamnent Jonas, et ils disent que Jonas était un… Vous dites : « C’est un Jonas. Il a fait ceci, cela »  parce que Jonas, pensons-nous, était sorti de la volonté du Seigneur.

58.       Mais laissez-moi essayer de justifier cela ce soir. La Bible dit : « Les pas des justes sont ordonnés par l’Eternel. » Des fois, Il nous fait faire des choses qui sont vraiment contraires à ce que nous pensons. Mais nous sommes toujours… Si nous suivons la conduite de l’Esprit, nous sommes toujours dans Sa volonté. Dieu fait ce qu’Il veut. Il a suscité Pharaon dans le même but, et Il l’a appelé… Il a dit qu’Il aimait Jacob et qu’Il haïssait Esaü avant même qu’ils ne soient nés. Eh bien, le dessein de Dieu doit s’accomplir. Le potier, ou plutôt l’argile peut-elle dire au potier, comme nous le voyons dans Romains 8 et 9…

59.       Suivez. Nous voyons ici que Jonas avait reçu de Dieu l’ordre d’aller à Ninive pour prêcher et annoncer que dans quarante jours cette ville périrait. En effet Ninive était une grande ville, remplie de péchés, une contrée païenne. Ils adoraient des idoles. Ils étaient… Ils… leur principale occupation était la pêche, car ils vivaient au bord de la mer. Et leur–leur occupation était de… occupation était la pêche. Et Jonas, au lieu de prendre un bateau… Et peut-être que le bateau n’allait pas partir juste à ce moment-là, mais il a pris un bateau pour Tarsis. 

            Et nous voyons et comprenons les ennuis que Jonas a eus là en mer. Je crois que tout cela était ordonné par Dieu. La mer devint agitée, et Jonas a dit : « Liez-moi les mains et jetez-moi par-dessus bord. » Et Dieu avait préparé un poisson, ce que nous appelons baleine, pour avaler le prophète.

60.       Il y a quelques années, j’étais à Louisville, dans le Kentucky. On–on avait une baleine sur… le squelette d’une baleine sur un–sur un wagon en plate-forme. Et un petit Ricky se tenait là avec ses lunettes sur le nez, et il semblait avoir plus d’instruction qu’il n’avait d’intelligence pour avoir se maîtriser ; il essayait de donner comme explications au sujet de cette baleine.

            Et il a dit : « Vous savez, la vieille légende de la Bible selon laquelle une baleine avait avalé Jonas, a-t-il dit, ce n’est qu’une légende. » Il a dit : « En effet, voyez-vous, c’est à peine qu’on peut faire passer une balle par sa gorge, elle est si petite, et elle ne pouvait pas avoir avalé un homme. »

61.       C’en était trop et je ne pouvais pas supporter cela. Je–je lui ai dit, j’ai dit : « Monsieur, je–je voudrais corriger cela. »

            Il a dit : « Que dites-vous ? »

62.       Et j’ai dit : « Vous voyez, il se peut qu’il… Il se peut que cette baleine n’ait pas été capable de l’avaler, mais la Bible dit que Dieu avait préparé un poisson. Il avait une constitution spéciale. Dieu l’avait créé suffisamment grand pour l’avaler. » Voyez-vous ? Je–j’ai senti que je serais un traître envers la Bible si je ne donnais pas mon témoignage et ne montrais mes couleurs, car les gens qui se tenaient là riaient. Je vous assure, c’était autre chose quand cela a été dit, voyez-vous. Ce n’était pas si drôle, quand j’ai dit : « Vous ne connaissez pas les Ecritures. Les Ecritures déclarent que Dieu avait préparé un poisson. Il avait créé celui-là de façon spéciale. »

63.       C’est comme une jeune fille qui, un jour, sortait de l’église; elle a dit qu’elle était heureuse. Elle avait peigné sa petite chevelure en la ramenant en arrière, et elle passait des moments merveilleux en chantant les louanges de Dieu. Et un infidèle au coin a dit : « Qu’est-ce qui te rend si heureuse, mademoiselle ? »

            Elle a dit : « Je viens d’être sauvée. Je vais au Ciel. »

64.       Il a dit : « Qu’as-tu sous la main, cette chose qu’on appelle la Bible ? »

            Elle a dit : « Oui, monsieur, c’est bien ça. »

65.       Il a dit : « Tu ne crois pas ça ? »

            Elle a dit : « J’en crois chaque Parole. »

66.       Il a dit : « Eh bien, je pense que tu crois à cette histoire de la baleine qui a avalé Jonas ? »

            Elle a dit : « Oui, monsieur. Je crois cela. Si la Bible disait que Jonas avait avalé la baleine, je croirais cela. »

67.       Et alors il a dit : « Eh bien, comment vas-tu prouver que–que la baleine a avalé Jonas autrement que par la foi ? »

            Elle a dit : « Quand j’arriverai au Ciel, je demanderai à Jonas. »

68.       Il a dit : « Et alors si Jonas n’y est pas ? »

            Elle a dit : « Alors il faudra que vous, vous le lui demandiez. »

            Et ainsi, cela montrait ce qui allait arriver. Il est allé dans l’autre sens. Et cela exprime la chose.

69.       Mais je crois que c’est la baleine qui a avalé Jonas. Eh bien, avec les mains liées, dans le ventre de la baleine, très loin en mer, à environ 40 brasses [environ 72 m – N.D.T.] de profondeur…

70.       Eh bien, vous les femmes, vous savez à partir de vos petits poissons rouges qu’un poisson rôde dans l’eau pour trouver sa nourriture. Et après qu’il a trouvé sa nourriture et qu’il a rempli son petit ventre, il descend au fond du bocal et fait reposer là ses petites nageoires. Voyez-vous ? Il se repose. Ses nageoires le maintiennent au-dessus. Et alors, il se détend parce qu’il est fatigué d’avoir rôdé.

71.       Disons que ce gros poisson a fait la même chose. Quand il a avalé le prophète, il est descendu au fond. Sa grande masse de plusieurs tonnes repose au fond maintenant, avec le prophète dans son ventre. Et le prophète était toujours vivant. Il l’avait avalé. Et Jonas doit s’être retourné dans le ventre de la baleine. Et vous savez, où qu’il regardât, il ne voyait que le ventre de la baleine.

72.       Et je pense souvent aux gens qui disent : « On a prié pour moi hier soir, mais ma main ne va pas mieux.  On a prié pour moi, et je n’entends pas mieux. »

Eh bien, vous regardez aux symptômes. Tant que vous regardez à cela… Si votre pasteur a prié pour vous, vous a oint d’huile, ou peu importe quel système de la Bible de Dieu qu’il utilise, vous devez croire à cela. Vous devez croire à cela.

73.       Eh bien, je ne pense pas que l’un de nous ait eu autant de symptômes qu’en a eu Jonas ; car de tout côté qu’il regardait, c’était le ventre de la baleine. Mais savez-vous ce qu’il a dit ? Il a dit : « Ce ne sont que de vaines idoles. » Il ne voulait pas croire à cela. Il a dit : « Une fois de plus, je regarderai vers Ton saint temple. »

74.       Eh bien, Jonas savait que lorsque Salomon avait consacré le temple, Dieu avait confirmé Sa Présence dans le temple en venant sous la forme d’une Colonne de Nuée, et Il est entré et Il est allé derrière le lieu saint et s’est tenu sur le propitiatoire au-dessus de l’arche.

            Et Salomon a fait cette prière : « Eternel, si Ton peuple a des ennuis quelque part, et qu’il tourne les regards vers ce saint lieu et prie, alors Toi, exauce-le des cieux. »

75.       Maintenant, si Jonas dans les circonstances comme celles-là pouvait avoir foi dans la prière d’un homme, un être humain qui, plus tard, rétrograda, et se tourner vers un temple fait de main d’homme dans lequel Dieu entra, et il a été délivré des symptômes comme–comme ceux-là, à combien plus forte raison devrions-nous ce soir dans nos circonstances moins graves, juste en plein dans la Présence du Grand Dieu Lui-même, où nous voyons des gens être guéris, sauvés et remplis du Saint-Esprit… Ne regardez pas au temple naturel, mais regardez au temple du Ciel où Christ est assis à la droite de la majesté et de la puissance, avec Son propre Sang pour faire intercession sur base de notre confession. Nous devrions avoir honte de notre faiblesse. Eh bien, ne critiquez pas Jonas avant d’avoir une foi meilleure que la sienne.

76.       Remarquez. Alors, nous voyons que Dieu, à cause de cette prière et cette foi… Il se peut qu’Il ait mis une tente à oxygène là-bas. Je ne sais pas ce qu’Il avait fait. Mais Jonas est resté, selon les propres paroles de Christ, trois jours et trois nuits dans le ventre de cette baleine.

            Et alors, réfléchissons là-dessus, vers… peut-être vers 11 h du matin, tous les pêcheurs s’apprêtaient à rentrer pour leur repas de midi, et ils s’apprêtaient à emporter leurs filets. Et ces païens adoraient les animaux, et le dieu de la mer était la baleine. Et presque au milieu du jour, voici qu’apparaît le dieu de la mer, la baleine ; elle a fait sortir sa langue et le prophète est sorti directement de sa bouche. Il n’est pas étonnant que les gens se soient repentis, assurément, parce que le dieu a craché le prophète. Et il est allé dans les rues, disant : « Dans quarante jours, cette ville sera détruite. » Voyez-vous, Dieu sait comment faire les choses.

77.       Eh bien, les gens ont demandé à Jésus un signe, et Il leur a dit : « Une–une nation méchante et adultère recherche des signes. » Et maintenant, je sais qu’il y a une interprétation selon laquelle Il parlait de ces gens-là. C’est vrai. Mais je vais étendre cela, car cela a une double signification.

78.       Quand avons-nous jamais eu une génération plus méchante et plus adultère que celle que nous avons juste maintenant ? Une génération méchante et adultère ! Allez dans la rue, les gens vous diront : « Etes-vous un guérisseur divin ? »

            « Non, c’est Christ qui l’est. »

            « Eh bien, si vous êtes un guérisseur ou croyez l’être, si vous vous dites un guérisseur, je connais un gars ici qui est malade, venez le guérir. A ce que je sache, vous déclarez avoir ressuscité un mort, un homme est mort et vous l’avez ressuscité. Nous en avons un cimetière plein ici, prouvez-nous cela. »

80.       Rappelez-vous, c’est ce même vieux démon qui a dit : « Si tu es le Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. »

81.       C’est le même vieux démon qui a mis un chiffon sur les yeux de notre Seigneur dans le palais ce matin-là, qui Lui a voilé les yeux, et ils ont pris un bâton (ces soldats ivres et bruyants ) et l’ont frappé à la tête avec, puis ils se sont passé le bâton l’un à l’autre et ont dit : « Nous avons appris que tu connais les secrets des cœurs. Nous avons appris que Tu es un prophète. Si tu es un prophète, prophétise et dis-nous qui t’a frappé. Nous croirons alors cela. » Voyez-vous, c’est ce même vieux démon. Voyez-vous ? Dieu ne fait le pître pour personne.

82.       C’est le même vieux démon qui a dit : « Descends de la croix. Qu’on te voie faire un miracle. » Ce démon vit encore aujourd’hui.

83.       Et Jésus a dit qu’une génération adultère, faible, méchante cherche un signe, et ils en auront un. « Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre. » Alors, de quel genre de signe parlait-Il ? Du signe de la Résurrection.

            Et après deux mille ans de prédication de l’Evangile, deux mille ans de critiques, la Bible a traversé tout cela. Et ce soir, Jésus-Christ est au milieu de nous dans la puissance de Sa Résurrection, faisant les mêmes choses qu’Il faisait quand Il était ici sur terre. C’est ici cette génération faible et adultère.

84.       Saint Jean 14.12. Jésus a dit : « Celui qui croit en Moi fera aussi les œuvres que Je fais. » Voyez-vous ? « Encore un peu de temps et le monde, l’ordre du cosmos, ne Me verra plus. Mais vous, vous Me verrez. C’est-à-dire que l’incrédule, le monde, l’ordre du monde, l’ordre ecclésiastique, ne Me verra plus. Mais vous, vous Me verrez (les croyants), car Je serai avec vous, même en vous jusqu’à la fin du monde. »

85.       Et cette génération méchante et adultère que nous avons sur la terre,se moquant de la Parole originale de Dieu, se moquant de la–de l’église, ce soir elle reçoit le signe de la résurrection ; en effet, les choses que Jésus-Christ fait aujourd’hui dans l’Eglise, personne au monde ne peut les faire en dehors de Jésus-Christ. Et c’est un signe qu’Il est vivant ce soir. Il est ressuscité des morts il y a deux mille ans et Il est tout aussi vivant ce soir qu’Il l’était quand Il marchait en Galilée. Amen. Le signe de la Résurrection !

86.       Ensuite, nous voyons plus bas qu’Il se réfère au temps de Salomon. Il a dit : « Les hommes de Ninive se repentirent à la prédication de Jonas, et voici, il y a ici plus que Jonas. » Il a dit : « Ce qui arriva du temps de Salomon, comment la reine du Midi est venue des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, et voici, il y a ici plus que Salomon. »

87.       Voyez-vous, les gens ne pouvaient pas comprendre cela. Ils étaient stupides. Esaïe a dit : « Ils ont des yeux, et ils ne voient point, des oreilles, et ils n’entendent point. »

88.       Je vais dire ceci avec amour. Les pentecôtistes tombent pratiquement dans la même chose. La chose que Dieu a promise passe juste par-dessus nos têtes, et nous laissons passer cela. Voici le problème qu’ont les pentecôtistes : ils ont vu tellement de Dieu…

89.       Cela me rappelle un vieux proverbe, ou plutôt une histoire que j’ai lue autrefois, d’un écrivain qui avait écrit au sujet de la mer. Et il a dit qu’il n’avait jamais vu la mer. C’est comme nous l’avons appris, que Stephen Foster, notre cher écrivain populaire, a écrit au sujet du fleuve Suwannee sans jamais avoir vu ce fleuve. Et cet écrivain a dédié un poème à la mer sans avoir jamais vu la mer. Un jour, il a fait un voyage vers la mer, et sur son chemin, il a rencontré un vieux marin, un vieux loup de mer qui remontait, avec sa moustache sur le visage et sa pipe en épis de maïs à la bouche. Il a dit : « Où allez-vous, mon brave homme ? »

90.       Celui-ci a dit : « Je vais à la mer. » Il a dit : « Je suis–je suis poète. » Il a dit : « Je–je désire simplement la voir. Je désire voir ses vagues blanches pendant que les vagues salées bondissent sur la mer. Je désire voir le reflet du ciel sur l’eau bleue, sentir l’odeur du sel dans l’air. Je veux entendre les mouettes crier et hurler, en faisant des va-et-vient au-dessus de l’eau. »

91.       Le vieux loup de mer a ôté de sa bouche sa pipe en épis de maïs et il a craché. Il a dit : « J’y suis né cela fait soixante ans. Je n’y trouve rien de si charmant. » Pourquoi ? Il avait tellement vu cela que c’était devenu ordinaire pour lui.

92.       Et c’est là votre problème, vous les pentecôtistes. Vous avez vu tant de choses en rapport avec les louanges et les bénédictions de Dieu que cela vous échappe carrément. Nous devons être révérencieux envers ces choses et honorer tout ce que Dieu nous donne.

93.       Bon ! Le temps de Salomon, comme le sait tout théologien ou tout homme qui connaît les Ecritures, était l’âge d’or des Hébreux. Ils n’avaient pas de guerres. Ils… C’était presque comme un millénium pour eux. C’était  un temps glorieux. Ils ont construit le temple. Toutes les nations les craignaient. Elles avaient peur de faire quoi que ce soit, parce qu’elles savaient que ce peuple était d’un seul cœur et d’un commun accord. Dieu leur avait envoyé un don, et ils croyaient en cela. Ils avaient accepté cela et, d’un même cœur et d’un commun accord, ils ont travaillé avec cela.

            Oh ! si nous, le peuple américain ce soir, de tous les presbytériens, les méthodistes, les baptistes et les pentecôtistes, si vous mettiez en pièces vos traditions que vos dénominations ont érigées autour de vous, en séparant les frères, apparemment sans avoir la foi !

94.       Si nous pouvions sortir de cette vieille coquille dans laquelle nous sommes pour nous mettre ensemble et accepter le don de Dieu sur base du fait qu’Il nous a donné cela, ce serait le meilleur abri antiaérien que je connaisse. Je préférerais me tenir derrière cela, les promesses de Dieu, que derrière tous les abris antiaériens qu’ils peuvents bâtir. Combien…  Quelle nation, quel réveil il y aurait, combien les autres nations craindraient de faire quoi que ce soit à ce sujet ! Dieu nous donne un don, mais nous prenons cela à la légère.

95.       Nous essayons d’amener cela dans un petit groupe, en disant : « Nous avons la chose, et vous n’avez rien d’autre à faire avec cela, parce que vous ne voyez pas au travers de mes lunettes. » Nous ne devrions pas faire cela. Ce n’est pas correct. Tant que le diable peut vous amener à vous combattre, il n’a pas besoin de combattre.

96.       Mais quand vous voyez cette union qu’opère la puissance de Dieu, rassemblant Son Eglise de quatre vents de la terre, alors vous allez voir quelque chose arriver.

97.       Nous voyons que dans les jours de Salomon, Dieu lui a donné un don de discernement. C’était un grand don, un don pour discerner les pensées et tout, par la sagesse. Et le peuple s’est rassemblé autour de cela. Ils ont fait de lui leur roi. Et, vous savez, le monde ne parlait que de lui. Tout le monde parlait d’Israël. Or, à l’époque, il n’y avait pas de téléphone, pas de télévision, et tout. Les nouvelles se transmettaient de bouche à oreille. Et tous ceux qui venaient voulaient voir ce grand don de Dieu à l’œuvre. Et les gens, eh bien, ils–ils en parlaient à tout le monde. Et sa renommée s’est répandue dans le monde entier. Et tous n’avaient pas de guerres, pas de problèmes, parce qu’ils avaient accepté le don que Dieu leur avait donné.

98.       Nous tous, ce soir, nous les sections presbytérienne, méthodiste, baptiste, pentecôtiste, nous pouvons simplement tous rejeter nos idées et revenir pour voir ce que Dieu a dit à ce sujet, et comment Il a dit que Cela devait être donné. Il ne peut pas changer cela. La façon dont Cela est tombé au jour de la Pentecôte, c’est de la même façon que Cela est tombé chez Corneille. Et chaque fois que Cela tombait, c’était de la même façon, sous la même prescription que Pierre avait faite dans Actes. Et cela demeure toujours ainsi. Cela doit demeurer ainsi. Toute autre façon… Il n’y a pas un autre passage dans la Bible qui dise qu’ils ont reçu cela autrement qu’en appliquant cette prescription d’Actes 2. C’est exact. C’est ainsi que nous recevons Cela aujourd’hui, c’est ainsi que Cela doit venir.

99.       Et les hommes reçoivent Dieu et croient en Lui avec sincérité, mais si seulement ils… Puis ils se retirent, et : « Ce… Nous avons ceci, et c’est tout ce qu’il en est. » Alors ils se séparent. Alors ils ne veulent pas accepter de nouvelle révélation. Ils organisent la chose. « Voici la chose. C’est notre doctrine », ils terminent par un–un point. Si vous aviez une dénomination qui termine sa doctrine par une virgule : « Nous croyons ceci, plus tout ce que Dieu nous montrera », alors ça, c’est très bien. Je préférerais cela. Mais jamais par un point, car Dieu est Dieu, mais le temps passe.

100.     Nous cherchons toujours à regarder en arrière pour voir ce que Moody a dit, ce que Sankey  a dit, ce que Finney a dit, ce que Wesley a dit, ce que Luther a dit. Ceux-là étaient des hommes de cette époque-là.

101.     La science ne regarde pas en arrière pour voir ce que la science avait déclaré. Eh bien, il y a trois cents ans, un savant français avait démontré que si un homme allait à la vitesse terrifiante de 30 miles à l’heure [environ 48 km/h. – N.D.T.], la gravitation lui ferait quitter la terre. Pourriez-vous imaginer la science moderne déclarer cela ? Aujourd’hui il va à une vitesse de 2.000 miles à l’heure [environ 3.218 km /h. – N.D.T.], il essaye de trouver quelque chose pour empêcher que l’acier fonde afin qu’il puisse aller à 4.000 miles à l’heure [environ 6.436 km/h. – N.D.T.]. Ils ne regardent pas en arrière pour se référer à lui ; ils regardent devant.

102.     Mais l’église regarde toujours en arrière. Levons les yeux ! En effet, leur pouvoir est limité ; mais nous, nous avons un pouvoir illimité, car tout est possible à ceux qui croient en Dieu. La vraie et authentique foi ponctuera par un amen chaque Parole que Dieu donne ; non pas : « Eh bien, c’était pour une autre génération. » Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement.

103.     Eh bien, nous voyons que Salomon… La nouvelle s’est répandue si loin qu’elle est parvenue jusqu’à Séba. Et là, il y avait une reine. C’était assurément une gentille jeune dame. Elle régnait sur son peuple. Et, vous savez, on a commencé à lui raconter qu’il y avait un–un Grand Dieu en Israël et qu’Il avait oint un homme avec le don de discernement qui faisait de lui un surhomme, au point qu’aucun homme ne pouvait avoir une telle sagesse. Cela devait venir de Dieu. Et, vous savez, la foi vient de ce qu’on entend, ce qu’on entend de la Parole. Et cela frappa son cœur, comme ce fut pour cette petite femme immorale d’hier soir qui était au puits. Cela frappa son cœur, et elle commença à vouloir découvrir cela.

104.     Je pense qu’il en va de l’intérêt de chacun de nous de le faire quand nous découvrons là où se trouve la Vie Eternelle, parce que nous cherchons à vivre.

105.     Eh bien, elle arrêtait peut-être chaque caravane qui passait et l’amenait au palais. « Etes-vous passé par la Palestine ? »

106.     « Oui. Nous avons des pommades, des bijoux et des choses venant de là. »

107.     « Eh bien, est-ce vrai ce qui est rapporté au sujet de ce grand don de la part de leur Dieu ? »

108.     « C’est la vérité. J’ai vu cela à l’œuvre. » Voyez-vous, la foi vient de ce qu’on entend.

            Et elle a commencé à – commencé à avoir soif. Elle voulait voir cela elle-même.

109.     Eh bien, elle avait beaucoup de difficultés à traverser. Premièrement, elle était une païenne. En plus, elle était une reine. Sans doute que pour faire cela elle devait aller voir son propre prêtre pour obtenir la permission d’aller entendre cela. Ainsi, je peux imaginer… Si ce que je dis a l’air sacrilège, ce n’est donc pas mon intention. Je vais juste présenter un petit drame ici. Je peux l’imaginer, aller chez le prêtre et dire : « Saint père… »

            « Oui, ma fille ! », a dit le prêtre.

110.     « J’apprends des nouvelles selon lesquelles en Israël ils ont là un Dieu qui a oint un homme de Son propre discernement et de Sa propre puissance. »

111.     « Eh bien, écoute, ma fille. Si–si les grands dieux agissaient, ce serait parmi nous. » Vous savez, ils n’ont pas besoin d’être tous des prêtres païens pour le croire ainsi. Voyez-vous ? « S’ils doivent agir, ils feraient tout dans notre organisation. Ce ne serait pas chez les autres là-bas. (Voyez-vous ?) Après tout, c’est une bande de saints exaltés. » Eh bien, je ne–je n’aurais pas dû dire cela. Voyez-vous ? Mais vous le savez. «Ils–ils–ils–ils ne valent pas grand-chose. Ce n’est qu’une bande de fanatiques. Ils racontent toutes sortes d’histoires au sujet de la traversée des mers Rouge, ce qui n’est rien que des légendes. Tu ne peux donc pas croire cette bande-là, parce qu’ils sont–ils ne sont qu’un groupe de radicaux. Eh bien, s’il y a une quelconque puissance, c’est dans le grand dieu Dagon, ou dans l’un de ceux qu’il y a ici. »

112.     Je peux entendre la jeune dame réfléchir une minute. Elle a dit : « Mais, tu sais, on me raconte que ce Dieu qu’ils ont là-bas est un vrai Dieu. »

113.     « Eh bien ! a-t-dit, ma fille, ça, c’est un vrai dieu. »

            « Mais on–on me dit que ce Dieu-là a la vie. »

114.     Voyez-vous, quand–quand–quand quelque chose s’empare réellement du cœur, Dieu vous parlera, si vous continuez simplement à parler. Voyez-vous ? « Ne vous préoccupez pas de ce que vous direz. Cela vous sera donné à ce moment-là. »

115.     Alors elle a dit : « On dit que ce Dieu-là est un Dieu qui aime Son peuple, alors Il descend, et Il se révèle par Son peuple. »

            « Pff ! il n’en est rien. Ecoute ! »

            « Oh ! que dis-tu ? Eh bien un instant. Je vais y aller. »

            « Si tu y vas, eh bien, tu amèneras la disgrâce. N’assiste pas à ce réveil-là, car nous ne coopérons pas, tu sais, tu ne dois donc pas faire cela. » Voyez-vous ?

« Et tu sais… », a-t-elle dit… a-t-il dit…

116.     « Mon arrière-grand-mère a servi cette idole, cette statue ; et ma grand-mère, et ma mère. Toute ma famille a servi ces statues, et pas une seule d’entre elles n’a manifesté un brin de vie. Et elles sont juste… Peu m’importe le nombre de rouleaux que vous pouvez lire, et que sais-je encore, elles n’ont pas manifesté un brin de vie. Et on dit que ceci est la vie. Et ceci est… Cela m’intéresse. »

117.     Eh bien, je peux l’entendre dire : « Eh bien, écoute. Si tu vas là-bas, je vais devoir t’excommunier. Je vais prendre ton… Tu es un membre fondateur ici, tu sais. Et si je… Et tu as de la dignité. Cela va entamer ton prestige si tu vas au milieu d’un tel groupe. » Voyez-vous ?

            « Eh bien, prestige ou pas… »

118.     Vous savez, quand Dieu s’empare du cœur de quelqu’un, rien ne va lui résister sur son chemin. Il va y aller de toute façon, et Dieu va y veiller. Peu importe que ça soit le mari, la femme, l’enfant, le prédicateur, le pasteur, qui que ce soit, lorsque la faim pour Dieu vient.

119.     Eh bien, nous voyons que la jeune dame, quand elle fut prête, elle a dit : « Eh bien, je–j’y vais de toute façon. »

120.     « Mais nous allons t’excommunier. Ton nom ne figurera plus ici. »

121.     « Eh bien, vous pouvez tout aussi bien l’enlever, puisque j’y vais. »

            Ainsi, maintenant, elle devait payer un prix. Beaucoup d’entre nous ne veulent pas payer le prix. Nous préférons nous accrocher à un credo.

122.     Eh bien, sans doute que la femme avait étudié les parchemins de cette religion. Elle avait vu que c’était la nature de Dieu ; et que Dieu,  toute la sagesse de Dieu était donnée à un homme ; que Dieu Lui-même s’exprimait non pas au travers d’une idole muette, mais au travers d’un homme.

123.     Combien ce paganisme est un type parfait, ou plutôt un anti… ou plutôt le type du christianisme ! L’adorateur païen s’incline devant une idole et se prosterne d’une telle façon qu’il– il croit que cette idole lui répond.

124.     C’est comme les–les–les Indiens Navajos; ils avaient pour dieu de la pluie la tortue, avec de la boue sur son dos, et ils en ont fait une idole. Ils ont vidé une carapace. Et ils criaient, et ils entendaient leur propre voix faire écho, et ils pensaient que c’était le dieu de la pluie qui leur répondait.

125.     Combien cependant c’est différent du christianisme ! Nous nous prosternons devant un Dieu surnaturel, qui n’est pas une idole, et nous sommes remplis de Lui et devenons Son idole, Son image vivante, oeuvrant, marchant sur la terre comme une représentation vivante du Dieu que nous servons, Dieu dans un être humain. C’est le contraire du paganisme.

            Les gens s’inclinent devant une Marie ou un Joseph, ou un quelconque saint, ou quelque chose comme cela qui est mort depuis des années. Mais cependant, voyez-vous, le Saint-Esprit entre dans l’être vivant, non pas dans une idole morte, mais dans un être vivant, et Il opère au travers de cet être vivant, non pas au travers d’une idole. « Vous êtes le temple de Dieu. » Vous voyez ?

126.     Ainsi, nous voyons que Dieu ne change pas. Ce soir, Il fait la même chose qu’Il faisait au temps de Salomon. Il a donné à Salomon ce don.

127.     Et nous voyons que la jeune dame devait alors s’apprêter. Eh bien, elle avait beaucoup de choses à affronter. Elle a affronté beaucoup de circonstances et d’obstacles, mais pas sa foi. Sa foi n’en avait pas.

128.     Eh bien, elle s’est dit ceci : « Je me rends là-bas. Et si j’y arrive et que la chose soit juste, je vais la soutenir. Si ce n’est pas juste, je peux ramener mes dons chez moi. »

129.     Vous savez, elle devrait parler à certains pentecôtistes. C’est juste. Oui, oui. C’est juste. Vous allez là et vous vous appelez pentecôtistes, et vous soutenez des programmes radiophoniques qui se moquent de la chose à laquelle vous croyez, alors qu’il appartient à vos propres gens de soutenir le programme de Dieu. Voyez-vous ?

130.     Bon, et elle a pris de l’argent, de l’or, de l’encens, et tout, et elle a chargé des chameaux.

131.     Eh bien, autre chose, elle avait un–un voyage dangereux. Rappelez-vous : les enfants d’Ismaël étaient dans le désert, et c’étaient des brigands. Et combien c’était facile pour cette bande de brigands de tomber sur cette petite reine qui n’avait que quelques eunuques comme gardes, et de tuer ceux-ci, de ravir tout ce trésor !

132.     Mais, vous savez, quand vous avez faim et soif de Dieu, vous ne voyez aucun danger, vous ne voyez rien. Vous essayez d’atteindre Dieu, et Dieu veille toujours à ce que vous y arriviez.

133.     Elle voulait y arriver. C’était le désir de son cœur, aussi Dieu allait-Il veiller à ce qu’elle arrive là. Eh bien, elle ne pensait pas du tout au danger.

134.     Vous ne pensez pas au danger, vous ne pensez pas aux critiques, vous ne faites pas attention à ce que quelqu’un d’autre dit. Si votre cœur est affamé de Dieu, le seul objectif que vous avez est de parvenir à Lui. Peu importe comment vous devez arriver là. Allez-y tout simplement. Eh bien, elle avait ce même objectif.

135.     Et maintenant, sans doute qu’elle avait tous les rouleaux et les lisait en route. Ils devaient voyager quand il faisait nuit ; en effet, dans ce désert du Sahara, ces rayons directs du soleil sont très très chauds.

136.     Et, je m’imagine simplement cela, elle avait une longue distance à parcourir pour voir la sagesse de Salomon. Si vous mesurez cela sur votre carte, c’est un long trajet pour arriver là, environ 300 miles [environ 483 km – N.D.T.]. Et savez-vous combien de temps cela lui a pris ? Eh bien, elle n’a pas voyagé à bord d’une Cadillac climatisée, mais elle a voyagé à dos de chameau. Et cela lui a pris quatre-vingt-dix jours, trois mois, pour y arriver.

137.     Il n’est pas étonnant que Jésus ait dit qu’elle se tiendra là avec cette génération et la condamnera. Certaines personnes habitent de l’autre côté de la rue et elles ne veulent même pas mettre les pieds là où la même chose se produit. C’est juste. Il n’est pas étonnant qu’elle se tienne là au Jugement avec cette génération et la condamne. Non. Alors que nous avons des Cadillacs climatisées, des trains, des avions, et tous les moyens, Dieu a mis cela juste entre nos mains et malgré tout, nous ne voulons pas faire cela. Mais elle a parcouru toute cette distance pour entendre la sagesse de Salomon ; et voici, il y a plus que Salomon, l’Eternel Dieu Lui-même. Remarquez.

138.     Puis, nous voyons qu’elle a commencé à traverser le désert en lisant ces rouleaux. Elle a persévéré jusqu’à ce qu’elle y soit finalement arrivée.

139.     Elle est entrée probablement dans la–la cour, la cour du palais ou où que ce fût, et elle a dressé ses tentes (comme c’était de coutume en ce temps-là), avec ses petites servantes et ses eunuques ; ils dressèrent…

140.     Et alors, imaginons-nous un peu, le lendemain matin la cloche a sonné, et–et toutes les trompettes ont retenti, les cantiques ont été entonnés. Et elle est entrée, elle s’est trouvé un siège derrière, tout au fond. Elle était venue pour voir si c’était la vérité ou pas. Elle voulait se rendre compte elle-même. Elle ne voulait pas rester là au loin. Quand bien même elle entendait cette grande chose, elle ne voulait pas prendre ce que quelqu’un d’autre dirait à ce sujet. Elle voulait se rendre compte elle-même.

141.     C’est comme Philippe a parlé à Nathanaël dans notre leçon d’hier soir, il a dit : « Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon ? » Ou venir de… Je vais me rappeler l’endroit dans un instant, là d’où Il venait. Il a dit : « Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon ? »

142.     L’autre a dit : « Viens, et vois. Ne reste pas là à critiquer. Viens te rendre compte toi-même. »

143.     Si seulement nous pouvions faire la même chose ce soir ! Viens et vois. Prends ta Bible, vérifie ce que tu vois arriver. « Sondez les Ecritures, a dit Jésus, parce que ce sont elles qui rendent témoignage de Moi », qu’Il est la Parole. Et les Ecritures Elles-mêmes sont la Parole ; ainsi Elles rendent témoignage de Lui quand les Ecritures deviennent Vie pour vous, quand Elles sont rendues manifestes en vous.

144.     Nous voyons donc qu’elle lisait les rouleaux, et elle connaissait la nature de Jéhovah : toute sagesse. Et quand elle a dressé ses petites tentes, elle a rangé ses dons dans un coin pour voir si c’était juste ou pas… Si c’est juste, cela mérite tout ce qu’elle a. Si ce n’est pas juste, elle va rentrer avec.

145.     Et je pense la même chose ce soir. Si ce plan du salut pour lequel nous combattons est juste, nous devons à cela tout ce que nous avons : notre vie, notre temps, tout le reste. Si ce n’est pas juste, alors cherchons ce qui est juste ; en effet, on n’a que cette seule vie, et elle sera bientôt terminée. Sondez premièrement les Ecritures pour voir si cela concorde avec les Ecritures.

146.     Alors nous voyons cette jeune dame se trouver un siège tout au fond là derrière, comme cherchent à  le faire des fois tous les nouveaux venus. Et après que la trompette a sonné, le pasteur Salomon est entré et s’est assis. La réunion a commencé. Les cartes de prière ont été appelées. (Cela ne semble pas bien trouvé, mais j’essaie de faire une observation.) Et elle a vu la chose. Eh bien, elle a dit : « Je veux voir ce qu’est cette sagesse. » Alors, quand le premier malade, quelle que soit la chose qui est venue, ou plutôt quel qu’était le problème, quand cela est venu devant Salomon, il a révélé la chose. Elle a dit : « Dites donc, c’est vrai. »

147.     Eh bien, elle n’a pas cherché à dire : « Vous savez, cet homme fait de la télépathie, je pense. » Son cœur a commencé à avoir faim ; elle a commencé à croire, jour après jour.

148.     Finalement, cela fut son tour de se tenir devant lui. Elle avait aussi des secrets. Et quand elle est venue devant Salomon, la Bible dit qu’il n’y eut rien dans son cœur qui fut caché à Salomon. Il a révélé chaque secret qui était dans le cœur de la femme.

149.     Et quand cela fut fait sur elle, elle se tint là en tant qu’une païenne devant le peuple, et elle dit : « Tout ce que j’ai entendu est vrai, et c’est même plus. » Elle a dit : « Heureux les gens qui sont ici pour voir ceci arriver chaque jour. » Amen! Oh ! elle–elle n’avait presque plus de souffle. Quand elle a vu cela être accompli sur les autres, puis cela être accompli sur elle, elle a cru en Dieu.

150.     Pas étonnant, pas étonnant que Jésus ait dit qu’elle se tiendra là avec cette génération, car Lui se tenait là, faisant exactement la même chose, seulement plus que cela, et des signes plus puissants ; et les gens se tenaient là : « Montre… » disant : « Montre-nous un signe du Ciel. » Oh! comme les gens peuvent être aveugles !

            Il a dit : « Elle se tiendra là au jugement avec cette génération et la condamnera. »

151.     Et puis, après deux mille ans de prédication de l’Evangile avec l’effusion du  Saint-Esprit sur les gens en ces derniers jours, les dons du Saint-Esprit, et il a été promis que ce grand discernement reviendrait encore dans l’Eglise. Que fera-t-elle de cette génération quand elle se tiendra là, après son époque à elle, plus deux mille ans de prédication de l’Evangile en ces derniers jours, en voyant les dons – pas le don –, mais les dons du Saint-Esprit ?

            Elle a abandonné sa vie à Christ. Pourquoi ?

152.     Je dois terminer, car je ne… Je veux – je veux prier pour vous.

            Mes amis… Elle… Les gens ont dit : « Montre-nous un signe.  Nous voudrions…» C’est là le problème qu’ont les pentecôtistes. Vous cherchez quelque chose, et un de ces jours ce sera trop tard. Cela sera passé juste à côté de vous, et vous ne l’aurez pas su. Rappelez-vous, au temps d’Elie, les gens ne le connaissaient pas.

153.     Au temps de Jean-Baptiste, les gens ne le connaissaient pas. Et les Ecritures disaient de lui qu’il serait… « J’envoie Mon messager devant Ma face pour préparer le chemin. »

154.     Même les disciples sont venus vers Lui et ont dit : « Pourquoi faut-il qu’Elie vienne ? »

155.     Il a dit : « Il est déjà venu, et vous ne l’avez pas su. »

156.     Les gens n’ont pas su que Jésus était le Christ, jusqu’à ce qu’Il fût mort et enseveli. Ils ne savaient pas qu’Irené appartenait, ou plutôt…

157.     Je dirai ceci, pour que tous comprennent. Les gens ne savaient pas que Jeanne d’Arc était une sainte de Dieu jusqu’à ce qu’ils l’ont tuée. L’Eglise catholique a brûlé Jeanne d’Arc comme une sorcière, parce qu’elle avait des visions, priait pour les malades et ramenait les morts à la vie. Et l’Eglise catholique l’a traitée de sorcière et a brûlé cette femme sur le bûcher. Et environ deux cents ans plus tard, ils se sont réveillés et ont découvert qu’elle était une sainte. Evidemment, ils ont fait grande pénitence, ils ont déterré les corps de ces prêtres-là et les ont jetés dans la rivière. C’est absurde !

158.     Mais prenez garde, il se pourrait que cela se passe parmi nous, que la chose vienne et soit clairement identifiée par Dieu dans les Ecritures et par la science, ainsi de suite, et que cela nous passe sans que nous nous en apercevions. Ensuite se tenir là dans le dernier jour, clairement identifié…

159.     L’homme est toujours le même. L’homme loue toujours Dieu pour ce qu’Il a fait et il parle de ce qu’Il fera, mais il ignore ce qu’Il est en train de faire. C’est la nature de l’homme.

160.     Considérons-Le, ce qu’Il fait maintenant ! Il est Jésus-Christ, le même hier, aujourd’hui et éternellement, le même Jéhovah Dieu qui a été manifesté en Lui.

161.     « En ce jour-là, vous saurez que Je suis dans le Père et que le Père est en Moi, Moi en vous et vous en Moi. » De la Colonne de Feu, Dieu s’est abaissé pour devenir un Homme; et à partir du sacrifice de la Vie de cet Homme, le Sang qui nous a purifiés, Il est descendu en nous pour communier de nouveau, afin de faire sortir une Eglise pour un nouvel Eden.

162.     Pourquoi ? Eh bien, calmez-vous juste un instant. Qu’est-ce que ceci a fait à cette femme ? Elle confessait une religion, mais son cœur avait soif de voir quelque chose de réel. Elle voulait quelque chose de réel. Et si vous avez soif de voir quelque chose de réel, Dieu vous montrera cela. Vous trouvez toujours ce que vous cherchez.

163.     Cela me rappelle une chose, comme vous le savez tous, que je… Je parlais il y a un instant à mon ami qui est là derrière, frère Brown. Je me rappelle que sœur Brown est ici quelque part, c’est ce qu’il a dit. Qu’elle soit bénie! J’ai vécu avec ces gens là-bas tout au début de mon ministère. Et frère Brown est plutôt un véritable frère pour moi, parce qu’il aime la chasse. Sœur Brown lui avait acheté un nouveau fusil de chasse automatique Browning. Je lui ai demandé s’il l’avait encore. Il a dit : « Oui. » Je vais l’amener à utiliser une carabine un de ces jours, à se débarrasser de ce vieux crépitement.

164.     Maintenant, remarquez. Mais en chassant, j’allais dans les bois du nord pour chasser les cerfs, tout au nord, dans le New Hampshire et dans le Maine. Et c’est l’habitat du cariacou. J’avais là dans le nord un partenaire avec qui je chassais. Et c’était un bon chasseur, il était indien au quart. Et on n’avait pas à s’inquiéter à son sujet ; vous ne pouvez pas le perdre. Il sait dans quelle direction aller. Et c’était un bon chasseur. On se séparait à des endroits et on se rencontrait sur ces Montagnes Blanches et ces grandes jungles, mais nous nous retrouvions l’un et l’autre. Et nous n’étions pas des chasseurs de piste ; nous chassions. Et j’aimais chasser avec Burt.    

165.     Il était un chasseur épatant, mais il était l’homme le plus méchant que j’aie jamais vu. Cet homme avait un cœur de pierre. Il était cruel. Il avait des yeux comme un lézard, et il–il–il était vraiment méchant, tout simplement méchant.

            Et il aimait tirer sur les faons (c’est le petit du cerf) juste pour m’indisposer. Il tuait ces petits faons, et–et je disais : « Burt, n’as-tu pas honte de faire ça ? »

166.     Et il disait : « C’est comme ça avec vous les prédicateurs. Vous êtes trop peureux. »

            Je disais : « Burt, il ne s’agit pas d’être peureux. Ça, c’est être cruel. »

167.     Eh bien, le–le–le sexe du cerf ou sa taille, c’est en ordre. Si la loi dit que vous pouvez tuer un faon, allez-y, tuez-le. Eh bien, Abraham a tué un veau et l’a offert à manger à Dieu.

168.     Il n’y avait rien de mal avec le petit du cerf ; mais le tuer simplement et le laisser là juste pour se montrer méchant, ça, c’est un meurtre. Et je n’aime pas ça, et je le lui disais.

169.     Je disais : « Burt, tu es mon ami, et je t’apprécie, tu es un bon chasseur. Tu es un bon manieur de fusils, un bon tireur, un tireur d’élite. » Je disais : « Je t’aime, mais–mais tu es–tu es–tu es cruel. »

170.     Et il disait : « Oh ! Billy, si tu n’étais pas prédicateur, tu serais un bon chasseur. »

171.     Et je disais : « Ecoute, Burt, tu devrais être humain à ce sujet. » Je disais : « C’est mauvais. »

            Il disait : « Tu… » J’ai été garde-chasse pendant des années, vous savez. Et il disait : « Tu–tu es resté trop longtemps à la défense de l’environnement. »

            Je disais : « Non, pas du tout. »

172.     Ainsi, un jour, je suis allé là-haut chasser. C’était un peu tard par rapport à la saison. Je tenais quelques réunions. Et la neige était déjà tombée, environ six pouces [environ 15,24 cm – N.D.T.], une neige pour bien suivre à la trace.

173.     Et j’ai rencontré Burt, et il a dit : « Dis donc, Billy, j’ai quelque chose de nouveau pour toi. »

            Et j’ai dit : « Quoi ? »

174.     Il a fait sortir de sa chemise un petit sifflet, et il a soufflé dans ce petit sifflet. Et cela résonnait comme un petit faon qui crie pour sa mère, vous savez, juste un petit faon, ce petit bêlement qu’il pousse. J’ai dit : « Burt, tu ne veux pas me dire que tu vas–tu vas faire ça ? »

            Il a dit : « Oh! ressaisis-toi, prédicateur. »

175.     Alors, le lendemain, nous sommes allés à la chasse. Et d’habitude, nous apportons un sandwich et–et nous prenons une petite bouteille de chocolat chaud, car cela contient du sucre, vous savez, cela nous gardait au chaud. Oui, il fait terriblement froid là-haut à cette époque de l’année. Ainsi nous…

176.     C’était la saison. Et–et quand vous tirez quelques coups de fusil, vous parlez de Houdini comme étant le spécialiste de l’évasion, ce n’était qu’un amateur à côté de ces cerfs ; en effet, ils disparaissaient aussitôt donc, rampaient sous un tas de broussaille ou que sais-je ; et alors ils se nourrissaient la nuit s’il y avait clair de lune. Autrement donc, ils mourraient de faim avant de sortir. En effet, ils savaient que sortir, c’était la mort.

            Et ainsi, c’était en pleine saison, les gens chassaient depuis quelques semaines.

177.     Et nous avons marché toute la matinée sans voir même une seule trace. Vers midi, il marchait devant moi. Nous montions vers le sommet du défilé, et ensuite nous nous séparions, rentrions par deux directions différentes et retournions au camp ce soir-là, peut-être nous rentrions à 21h, 22h. Et si nous avions tué un cerf, nous le suspendions, puis nous retournions tous les deux le lendemain pour aider à le ramener. Nous montions donc pour nous séparer, et nous n’étions pas encore arrivés au–au-delà de la limite de la forêt.

178.     Et vers 11h30 ou 12h00, Burt s’est en quelque sorte courbé. La neige devenait très épaisse là-haut sur la montagne. Et il s’est en quelque sorte courbé. Et je pensais qu’il avait plongé la main… Il ne parlait pas beaucoup. Et il a plongé la main là, je pensais qu’il allait prendre son repas, et je me suis mis à prendre le mien. Je me suis dit : « Eh bien, nous allons manger. C’est ici que nous allons nous séparer, et il va aller dans cette direction et moi dans l’autre. »

179.     Et il s’est assis. Il y avait une petite clairière à peu près deux fois plus grande que cette salle, juste un petit… (comme nous appelons cela) comme un petit parc gazonné. On n’avait pas vu une seule trace du tout toute la matinée. Et il s’est assis là à côté de ce… sous des… près des arbres, en quelque sorte un petit banc de neige, il a plongé la main comme ceci, comme s’il prenait sa–sa bouteille thermos ou son sandwich, il a commencé à faire sortir cela. Et j’ai plongé aussi la main pour prendre le mien. Et il a fait sortir ce petit sifflet. Et il m’a regardé avec ces yeux de lézard.

180.     Et il a sifflé. Et puis, il savait vraiment faire résonner cela; ça produisait  exactement le cri du petit faon. Et alors, à ma surprise, juste en face de cette clairière, une très grosse mère biche s’est dressée là. C’est la biche, la femelle, un bel animal avec de grands yeux bruns et ces oreilles redressées.

            Et il m’a regardé comme cela, avec en quelque sorte ce sourire ridicule, il m’a regardé comme cela, puis il a remis son sifflet. Je me suis dit : « Burt, tu ne vas pas faire ça. »

181.     Il a fait : « Chut ! » Et j’ai vu le… Il a sifflé encore une fois, très doucement, légèrement.

182.     Et maintenant, c’est inhabituel chez la biche. A ce moment de la journée, à 11h de la journée, sortir ? Non. Qu’était-ce ? Son bébé était en difficulté. Elle s’est dressée. Je l’observais de derrière ce buisson.

183.     Et il a sifflé une fois encore. Elle a fait deux ou trois pas en avant, elle s’est carrément montrée.

184.     C’est tout à fait inhabituel. Certainement. Elle ne ferait pas cela. Pas du tout.

            Mais qu’était-ce ? Son bébé était en difficulté.

185.     Et elle a fait quelques pas de plus, avec ses grandes oreilles, elle s’est tournée de côté.

186.     Le vieux Burt m’a regardé. Et je me suis dit : « Oh! oh ! » Je l’ai vu introduire cette cartouche dans le canon de ce calibre 30-06 et abaisser le levier, il s’est levé, et le réticule de cette lunette est tombé droit sur le cœur de la biche. Et quand il a redressé son fusil, la biche a vu le chasseur. Elle s’est retournée. Et il a sifflé une fois de plus.

187.     Vous savez, d’habitude cette biche se serait enfuie, mais pas elle. Pourquoi ? Elle était une mère. Elle ne simulait pas quelque chose. En elle, elle était née une mère. Son bébé était en difficulté. Même si elle savait que cela lui coûtait la vie, ça lui était égal. Elle était une mère. Elle ne simulait pas un genre d’acte. C’était authentique, sa vie. Elle était une mère.

188.     Et j’ai vu le chasseur tirer son fusil, et il était un tireur d’élite. Et j’ai détourné la tête. Je ne pouvais pas regarder cela. Je me suis dit : « Comment cet homme cruel peut-il faire sauter ce cœur, ce précieux cœur loyal battant pour son bébé ? Comment peut-il faire sauter son cœur ? » Et je savais que cette grosse balle en forme de champignon de 180 grains [environ 11g – N.D.T.] ferait éclater son cœur à cette distance-là.

            Je me suis dit : « Comment peut-il faire ça ? » Et j’ai tourné le dos pour ne pas voir cela.

189.     Et j’ai commencé à prier. J’ai dit : « Père céleste, comment cet homme peut-il être si cruel ? Cette précieuse mère, elle n’y peut rien. Elle ne fait pas du spectacle. Elle est authentique. Et elle est–et elle est une mère. Elle a été appelée, elle essaye de trouver son bébé. Même si cela lui coûte la vie, son bébé est en difficulté. » Et je priais en moi-même, m’attendant à tout moment à entendre ce percuteur faire feu, tomber, et ce fusil détonner.

            Et j’étais simplement debout là, me tenant comme ceci, en prière.

190.     J’ai attendu et attendu. Le coup de fusil ne partait pas. J’ai attendu un instant, puis je me suis retourné pour regarder, et il faisait comme ceci. Il n’arrivait plus à tenir le fusil. Je l’ai regardé.

191.     Il m’a regardé. Son expression avait changé. Ces yeux de lézard avaient un autre aspect. Des larmes coulaient sur ses joues. Il a jeté le fusil par terre. Il a dit : « Billy, j’en ai assez. Conduis-moi à ce Jésus dont tu parles. »

192.     Là, sur ce banc de neige, cet après-midi-là, j’ai conduit cet homme cruel à Jésus-Christ. Pourquoi ? Parce qu’il avait vu quelque chose de réel, quelque chose qui n’était pas une simulation, quelque chose d’authentique.

193.     Oh ! ce monde affamé cherche quelque chose de réel, quelque chose qui n’est pas une simulation, quelque chose d’authentique, qui est né de Dieu, qui vient de la Bible. Ne croyez-vous pas cet après-midi, mère, frère? Ne voudriez-vous pas, chrétien, avoir Jésus-Christ comme cela dans votre cœur, autant d’Esprit de Dieu dans votre cœur, qui vous conduirait à faire des choses vraiment loyales comme l’a fait cette biche pour son bébé ? Ne voudriez-vous pas être ce genre de chrétien ? Voudriez-vous avoir ce genre de salut qui peut… vous … la mort ou rien d’autre, et rien que le–l’amour de Dieu dans votre cœur, comme elle avait l’amour pour son bébé ?

194.     Maintenant, le seul moyen pour que cela puisse se faire… Vous ne pouvez pas y arriver en adhérant à une église ; vous ne pouvez pas y arriver en inscrivant votre nom dans un registre. Ça doit être réel. Ça doit être authentique. Ça doit être par une naissance. Ça doit vous changer d’un simple soi-disant croyant en un chrétien authentique.

195.     Vous avez dit : « Pensez-vous que l’amour pourrait être si grand ? Pensez-vous qu’Il pourrait m’aimer ? »

196.     Il a dit : « Une mère pourrait oublier le bébé qu’elle allaite, mais Je ne peux jamais vous oublier. Vos noms sont gravés sur ma main. »

197.     Dieu est venu sur la terre sous forme d’un Homme et–et Il s’est révélé, Il a étendu Sa tente, de Jéhovah Dieu qu’Il était pour devenir un Homme, pour endurer la honte et la malédiction. Le Petit Jéhovah Dieu dans une crèche, sur un tas de fumier, là-bas, pleurant dans une crèche ; Dieu, le Créateur des cieux et de la terre, se tenait là dans une chair humaine, pour prendre sur Lui-même la mort de–de vos péchés, afin qu’Il vous libère et que vous soyez un chrétien, plus que cette biche était une mère. Comment pouvez-vous rejeter un amour aussi incomparable ? Et puis, en plus de cela, Il a écrit sa Parole. Ça suffit.

            Vous ne pouvez pas prendre ma parole, vous devez… Ce serait très bien, mais pas Lui. Il est monté en haut et Il a envoyé des dons aux hommes. Il est revenu sous la forme du Saint-Esprit, le même Dieu, pour ouvrir votre cœur par le Sang expiatoire.

198.     « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » Aucun de nous ne peut l’être. Je ne regarde pas à ce que je suis. Je–je ne suis pas digne. Vous n’êtes pas digne. Qui est digne ? Je ne regarde pas à ce que je suis ; je regarde à ce qu’Il est. C’est à Lui qu’on a regardé. Il est mon Sacrifice. Je ne suis pas digne de me tenir ici comme prédicateur. Si je m’estimais digne, je–je serais en enfer. Vous de même. Mais nous ne regardons pas à ce que nous sommes.

199.     Vous dites : « Je ne pourrais pas faire cela. Je ne pourrais pas appeler. Je ne pourrais pas toucher–toucher le vêtement de Dieu. Je ne pourrais pas faire ceci. »

200.     Oh! si ! Regardez ce qui est arrivé. Il est mort afin que vous puissiez faire cela, afin que vous puissiez être sauvé. C’est vrai. Voudriez-vous être comme cela et qu’on se souvienne de vous dans la prière ? Levez la main, dites : « Je le veux, Frère Branham. » Inclinons la tête.

201.     Avec la tête inclinée, venez doucement, humblement maintenant. Nous n’avons pas d’espace ici pour un appel à l’autel. Il n’y a même pas d’autel. Mais la Bible dit : « Plusieurs qui crurent furent baptisés. » L’appel à l’autel a été introduit au temps des méthodistes, c’est quelque chose de très bien. Mais au temps de notre Seigneur et des apôtres, les gens croyaient pour avoir la Vie. Vous êtes sauvé par grâce au moyen de la foi. Et si vous n’avez pas cette expérience ce soir, frère, sœur…

202.     Femmes, si vous n’avez pas assez de grâce dans votre coeur ce soir pour reconnaître que la Bible enseigne que vous devez arrêter de vous couper les cheveux, de porter des culottes et de vous maquiller ; si vous n’avez pas autant de grâce dans votre cœur ce soir (et vous savez que la Bible enseigne cela), vous devriez arrêter. Il ne peut pas changer.

            Vous dites : « Je ne porte pas de culottes, je porte des pantalons. » C’est pire.

203.     Dieu a dit : « Une femme qui porte un vêtement d’homme est en abomination à Dieu. »

204.     Et vous hommes qui ne pouvez cesser de regarder bêtement et de regarder les femmes habillées de façon immorale, les idoles de ce jour, vous hommes qui n’avez pas assez de vraie grâce dans votre cœur pour amener vos femmes et vos enfants à renoncer à ce genre de choses, l’amour de Dieu n’est pas ancré dans votre cœur. Ne soyez pas un… Ne vous appelez pas fils de Dieu. Vous êtes toujours dans Sodome, un homme qui est incapable de prendre le contrôle de sa propre maison ; c’est ce que Dieu lui a ordonné de faire.

205.     Et vous, diacres, qui êtes mariés deux ou trois fois… Et vous, hommes, qui abandonnez vos femmes et qui cherchez à garder votre confession, vous femmes qui avez traversé de l’autre côté, vous qui vous cachez derrière le manteau de l’église – votre dénomination – qui ne voulez rien avoir avec votre voisin (qu’il soit chrétien ou pas) ; s’il ne fait pas partie de votre groupe, vous n’avez rien à faire avec lui, honte à vous !

206.     Que Dieu se manifeste réellement à vous ce soir. Puissiez-vous venir à Lui doucement maintenant et dire : « Seigneur, pardonne-moi mes péchés. A partir de ce soir, je Te servirai désormais. »

207.     Vous qui aimez le programme de télévision au point que vous restez à la maison pour voir une vedette immorale de cinéma, comme Nous aimons Suzie, ou l’une de ces autres choses qu’ils ont, vous restez à la maison le mercredi soir pour regarder la télévision au lieu de venir à la salle de prière,  l’amour de Dieu a quitté votre cœur. Vous faites cela, et vous demeurez toujours membre ? L’amour de Dieu devrait vous éloigner de cela, vous attirer vers votre église, vers votre - votre frère et votre sœur, pour que vous vous réunissiez et vous asseyiez dans les lieux célestes et écoutiez votre pasteur prêcher. Et le–le réveil, ou plutôt la réunion sous tente se termine maintenant. Si cela est toujours dans votre cœur, prions ensemble maintenant afin que Dieu ôte cela.

208.     Seigneur Jésus, nous venons avec une humble contrition. Nous venons avec des cœurs repentants, Seigneur. Nous sommes tous coupables. Nous avons transgressé Tes commandements. Nous avons violé les lois de Ton amour qui nous a sauvés. L’église elle-même a piqué des crises, s’engageant dans des programmes de constructions et toutes sortes de choses, et elle a laissé tomber la réunion de prière et–et le Saint-Esprit pour se contenter de quelque chose qu’on fair une ou deux fois la semaine, alors que cela devrait être constamment dans nos cœurs et dans nos esprits. Pardonne-nous, Seigneur.

209.     Pardonne nos ministres, Seigneur, qui se tiennent à la chaire et ont honte de proclamer le plein Evangile de Christ. Beaucoup d’entre eux aujourd’hui… Le monde entier est devenu une Sodome. Beaucoup de ministres sont assis dans leurs paroisses ce soir et demain, ou plutôt dans leur bureau, essayant de trouver des paroles, et tombent sur la Parole de Dieu et voient les péchés, mais ils ont peur de dire quoi que ce soit à ce sujet, parce qu’ils seraient excommuniés. Le comité des diacres va les convoquer, et ils seront envoyés au quartier général et ils seront renvoyés, alors qu’ils savent qu’ils devraient prêcher contre le péché. C’est encore Lot. « Les péchés de Sodome tourmentaient son âme juste. » Mais les hommes n’ont pas de courage, exactement comme Lot. Il n’avait pas le courage de se tenir debout.

210.     Je Te prie, ô Dieu, de nous pardonner pour de telles choses. Que nous soyons comme Paul d’autrefois : « Je vous ai annoncé tout le conseil de Dieu, sans en rien cacher. » Pardonne-nous tous, Père.

211.     Comme cette simple petite histoire de ce jour froid de novembre, là au sommet de cette montagne, concernant cet homme qui, ce soir, est diacre dans l’église là-bas, un chrétien fidèle, parce qu’une mère biche est venue et a manifesté quelque chose de si réel… Tu as dit : « Si–s’ils se taisent, les pierres crieront. »

212.     Je Te prie, Père, de nous accorder ce soir quelque chose de si réel que cela attirera notre attention vers Christ, pour nous faire savoir qu’Il est au milieu de nous ce soir.

213.     Des mains repentantes se sont levées par centaines. Pardonne-leur, Seigneur. Maintenant, je Te rappelle à Toi, Seigneur, l’Ecriture où Tu as dit : « Nul ne peut venir à Moi si Mon Père ne l’attire premièrement. » Comment pourraient-ils lever leurs mains si Tu ne les a pas attirés ? Quand ils lèvent leurs mains, ils brisent chaque loi scientifique. La gravitation maintient leurs mains baissées. Mais il y a un esprit en eux, et il y a un Esprit à côté d’eux  qui a dit : « Tu as tort. Lève la main. » Et cela a défié les lois de la gravitation et ils ont levé la main vers le Créateur : « Aie pitié de moi, ô Dieu. »

214.     Et Tu as dit : « Tous ceux que le Père m’a donnés viendront à Moi. Je ne les mettrai point dehors. Je leur donnerai la Vie Eternelle et les ressusciterai au dernier jour. » Tu as dit : « Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est déjà passé de la mort à la Vie. »

215.     [Espace vide sur la bande – N.D.E.]… au Royaume de Dieu pour faire des membres fidèles du Corps de Christ. Et puissent les églises de ces ministres grandir sans cesse, avec des membres nés de nouveau dans le Royaume de Dieu. Bénis mes frères afin que tous ceux pour qui ils prient soient guéris ; que l’Evangile qu’ils prêchent ne tombe pas sur un terrain dur, rocailleux, mais sur des cœurs tendres.

216.     Accorde-le, Seigneur, afin que le Royaume de Dieu soit aussitôt établi sur la terre. Tu viens pour Tes délégués. Un jour, l’Agneau quittera le sanctuaire, Il s’avancera pour prendre le Livre de la main de Celui qui est le Propriétaire de l’acte. Quand l’homme a péché et que le Livre de Vie est retourné à Son Propriétaire originel… l’homme, toute la vie était perdue ; et il n’y avait aucun homme au Ciel ni sur la terre qui fût digne. Mais un–un Agneau s’est avancé... un Agneau ensanglanté qui avait été immolé dès avant la fondation du monde est venu et a pris le Livre de la rédemption et L’a ouvert. Ô Dieu, que mon nom s’y trouve ! Que chaque nom ici y soit écrit, Seigneur, de tout celui qui a été racheté dans ce glorieux plan de la rédemption. Accorde-le, Père.

217.     Et maintenant, nous Te les offrons. Je Te les confie. Et s’il y en a ici qui n’ont jamais été baptisés du baptême chrétien, puissent-ils s’avancer par un acte de foi confesser qu’ils ont tort et se faire baptiser au Nom de Jésus-Christ pour le pardon de leurs péchés, pour être remplis du Saint-Esprit. Accorde-le, Père.

218.     Nous Te prions de nous exaucer, Père, pour cette prière, pendant que nous Te la présentons humblement au Nom–au Nom tout-suffisant dont le Ciel et la terre ont été nommés : Jésus-Christ. Amen.

219.     Il y a une fontaine remplie de Sang

Tiré des veines d’Emmanuel

Et les pécheurs plongés dans ce flot

Perdent toutes leurs taches de culpabilité

Perdent toutes leurs taches de culpabilité

Perdent toutes leurs taches de culpabilité 

Et les pécheurs plongés dans ce flot

Perdent toutes leurs taches de culpabilité.

220.     N’aimez-vous pas ces vieux cantiques ? Continuez. Ne sont-ils pas merveilleux ? Ils ont été écrits par le Saint-Esprit. Je les aime. Je pense que les cantiques du jubilé sont bien, mais j’aime ces vieux cantiques sur le Sang, des cantiques de la foi. Chantons un autre couplet à la vieille manière de la campagne, tel que nous les chantions là sur les collines il y a des années.

Le voleur mourant s’est réjoui

De voir (Sa dernière chance) cette Fontaine en son jour 

Là que je puisse, quoique vil comme lui,

Laver tous mes péchés.

Fermons les yeux et chantons cela doucement à Christ.

Le voleur mourant s’est réjoui

De voir cette fontaine en son jour

Et là que je puisse, quoique vil comme lui

Laver tous mes péchés

Laver tous mes péchés

Laver tous mes péchés 

Et là,  que je puisse, quoique vil comme lui,

Laver tous mes péchés.

221.     Oh ! ne vous sentez-vous pas tout récurés à l’intérieur avec cela, sentir vraiment la douceur de la Présence de Dieu ? Maintenant vous êtes les fils de Dieu. Maintenant nous sommes élevés dans les lieux célestes en Christ Jésus, avec toute l’autorité, les cieux et la terre nous étant donnés. Avez-vous jamais pensé à cela ? Quelqu’un dit : « Avez-vous la puissance ? »

– Non. Mais j’ai l’autorité.

222.     C’est comme le petit policier qui se tient ici dans la rue, le petit monsieur avec le képi enfoncé par-dessus ses oreilles, qui pèse environ 100 livres [environ 45 kg – N.D.T.], avec un badge sur lui. Et voici venir un tas de voitures sur la route, faisant du 100 miles à l’heure [environ 160 km/h – N.D.T.], et chacune d’elles a 400 ou 500 chevaux. Il ne pourrait pas arrêter l’une d’elles. Mais qu’il lève cette main. Oui, oui. Il a l’autorité. C’est ce qui fait grincer les freins. Ce n’est pas sa puissance ; c’est son autorité.

223.     Et nous avons l’autorité par Jésus-Christ. C’est la raison pour laquelle les démons crient. Voyez-vous ? Ce n’est pas parce que nous avons la puissance, mais nous avons l’autorité. Le Saint-Esprit est ici, l’autorité de Dieu. « Les œuvres que Je fais, vous les ferez aussi. » « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. » Je crois en Lui.

224.     Maintenant, nous sommes assis dans les lieux célestes, dans la Présence de Christ, nous avons été élevés au-dessus des soucis du monde, jusque dans le domaine de la foi. Que pourrait-il arriver ici ce soir ? Il pourrait y avoir une autre Pentecôte. Une telle chose pourrait se produire juste ici ce soir, comme c’était dans Actes 2. C’est juste.

225.     Christ est ici. Si nous pouvions ôter la dureté de nos cœurs. Est-Il avec nous ? Est-ce vrai ? Christ est-Il au milieu de nous ? Il l’a promis. Comment Le reconnaîtriez-vous ? Ce n’est pas par Son apparence, mais par les œuvres qu’Il a accomplies. C’est ce qu’Il a promis, et Il a dit qu’Il le ferait.

226.     Ô Dieu! aide-nous ce soir, afin que lorsque nous partirons d’ici, telle est ma prière… et je le dis simplement avec mes yeux ouverts à vous, frères. Je prie que vous voyiez quelque chose de si réel, que Dieu fasse quelque chose de si réel ce soir qu’en retournant chez vous, vous direz comme ceux qui revenaient d’Emmaüs : « Nos cœurs ne brûlaient-ils pas au-dedans de nous ? » Voyez-vous, ils s’étaient…

227.     Jésus avait été crucifié, était mort, enseveli. Et une rumeur courait selon laquelle Il était ressuscité. Et Il a marché avec eux toute la journée, mais ils ne Le reconnurent pas. Il a marché avec beaucoup de gens, ces derniers ne le savaient pas. C’est Lui qui vous a gardé de cet accident sur votre chemin vers ici. C’est ce qui a guéri votre bébé : Christ. Peut-être que vous n’avez pas reconnu cela.

228.     Mais un soir, Il les a eus à Emmaüs, Cléopas et son ami, et ils ont fermé les portes, alors Il a fait quelque chose, exactement tel qu’Il l’avait fait avant Sa crucifixion. Ils reconnurent que c’était Lui dans Sa Résurrection. Ils sont allés vite le dire aux autres.

229.     Qu’Il fasse quelque chose pour nous ce soir comme Il le fit avant Sa crucifixion, afin que nous, quand nous reviendrons d’Emmaüs, nous puissions dire aux autres : « Nos cœurs brûlaient au-dedans de nous. » Que nous puissions voir quelque chose de réel, pas tellement une nouvelle doctrine ou quelque chose comme ça ; mais la doctrine que nous connaissons, rendue manifeste par la puissance de Dieu.

230.     Hier soir, j’ai appelé une ligne de prière, une dame infirme et d’autres personnes sont montées, elles ont été guéries. Les témoignages… C’est juste amateur. Nous devons être ici un petit moment, pas suffisamment pour vous connaître. Là-dessus, je peux compter les sentiments des gens qui disent : « Il lit leur pensée. » Et j’ai essayé de tourner le dos aux gens pour vous montrer qu’il ne s’agit pas de la lecture des pensées.

231.     Beaucoup d’entre vous, anciens ici dans l’Arkansas, se souviennent, quand je prenais la main d’une personne, qu’Il ma dit : « Il arrivera ensuite, si tu es sincère, que tu connaîtras le secret même de leur cœur. » Vous rappelez-vous tous cela ? Et les choses qu’Il a faites à travers le monde, partout…

232.     Rappelez-vous donc le magazine Life du mois dernier. Voyez là où Il a prédit ce qui arriverait. Et là, se tenant là, il y a des témoins ici ce soir qui étaient là. Même la science n’en sait rien. Les gens se demandent comment c’est possible ; mais c’est possible.

233.     Maintenant, observez, je vais prendre une autre Ecriture ce soir. La Bible dit que Jésus-Christ est le Souverain Sacrificateur qui peut être touché par les sentiments de nos infirmités. Est-ce juste, frères ? C’est ce que dit l’Ecriture. Eh bien, s’Il est un Souverain Sacrificateur qui peut être touché par le sentiment de nos infirmités, si vous Le touchez maintenant, Il pourrait agir. S’Il est le même qu’autrefois, Il agira comme Il l’avait fait autrefois, parce qu’Il–Il ne peut pas… C’est le seul moyen par lequel vous puissiez Le reconnaître, c’est par Ses actes. Voyez-vous ?

234.     N’importe quel hypocrite peut mettre des cicatrices dans sa main, du sang et que sais-je encore, mais c’est la vie qui révèle la chose. Voyez-vous ? Je pourrais prendre un arbre et y attacher des feuilles ici venant d’un autre arbre, mais quel genre de fruit porte-t-il ? Voyez-vous ?

235.     Eh bien, la Vie de Christ est en vous ; alors, si cette première Vie qui est sortie de ce sarment… Or, Il n’a pas de mains maintenant en dehors des vôtres et des miennes. Il n’a pas de voix en dehors de la mienne et de la vôtre. Voyez-vous, le cep ne porte pas de fruits ; c’est le sarment qui porte des fruits. Et si le sarment qui a porté la première branche qui est sortie de cette vigne... Comme je l’ai dit, ils ont écrit un Livre des Actes après cela, si cela porte un autre cep original, vous écrirez un autre Livre des Actes après cela ; ce sera le même Esprit, parce que c’est la même Vie dans tout le Cep. Tout sarment qui porte du fruit sera comme cela.

236.     Eh bien, j’aimerais que vous remarquiez quelque chose, pendant que nous sommes ici. Combien parmi vous croient que Christ est ici ? [L’assemblée dit : « Amen. » – N.D.E.] Combien parmi vous sont malades ? Levez la main. Combien parmi vous croient qu’ils ont assez de foi et que s’ils touchaient Son vêtement, Il agira de la même façon ?

237.     Je ne vais pas appeler une ligne de prière ; appeler simplement cela et laisser cela venir à partir d’ici. C’est vraiment un défi, mais vous avez beaucoup de foi, et je crois que cela va... Dieu va honorer cela.

238.     Maintenant, je vais parcourir l’auditoire du regard, et je voudrais voir s’il y a quelqu’un que je connais dans l’auditoire. Je connais frère Tracy Boutliere qui est assis là. Ce frère-ci, je ne connais pas ces ministres qui sont juste ici. Je connais un ministre qui est là tout au fond. En dehors de cela, sur l’autorité de ma Bible, et je La tiens sur mon cœur… Je ne jure pas, car la Bible dit de ne pas le faire, mais avec ma Bible sur mon cœur, je ne mens pas. Je ne vois personne d’autre que je connaisse, en dehors de Jim Maguire.

239.     Et si… je ne suis pas sûr... voilà un frère que j’ai rencontré au tabernacle l’autre jour. Je l’ai rencontré récemment. J’oublie son nom. Il fait–fait un travail au tabernacle à Jeffersonville. Est-ce juste ? Eh bien, ce sont les seules personnes que je connais, que je vois que je connais.

240.     Eh bien, si Jésus était ici et que vous vouliez être guéri, vous Lui demanderiez : « Seigneur, veux-Tu me guérir ? » Voici ce que… S’Il se tenait ici dans ce costume qu’Il m’a donné, Il ne pourrait pas vous guérir. Il l’a déjà fait. Voyez-vous ? C’était accompli au Calvaire. Le monde entier a été sauvé, le monde entier a été pardonné, tout s’est produit au Calvaire. Voyez-vous ? « Il était blessé pour nos péchés, c’est par Ses meurtrissures que nous sommes guéris. » (Au temps passé.) Voyez-vous ?

241.     Maintenant, tout ce que vous avez à faire… Cela ne vous fera aucun bien à moins que vous croyiez cela, pas que vous sentiez cela. Jésus n’a jamais dit : « Sentez-vous cela ? » Il a dit : « Croyez-vous cela ? »

242.     J’ai vu des gens lever la main, dire : « Sentez-vous cela ? Sentez-vous cela ? Sentez-vous cela ? » Lui n’a jamais dit cela.

243.     Il a dit : « Croyez-vous cela ? » La foi ! Voyez-vous ?

244.     Remarquez. Maintenant, s’Il est ce même Souverain Sacrificateur, Il devra agir de la même façon. Peu importe à quel point Il pourrait m’oindre, Il doit vous oindre vous aussi.

245.     Dites donc, je vois un homme que je connais. Voilà M. Way, l’homme qui est tombé mort dans l’église l’autre jour et que Dieu a ramené à la vie ; il est assis juste là, et un ministre que je connais est assis à côté de lui ; il est assis juste là à côté de lui. Mais autrement, ceci… Oui, je crois que je vois ce frère ; c’est son frère que j’ai rencontré aujourd’hui là-bas avec la famille Blanckwell, priant dans la maison.

246.     Mais vous qui croyez en Lui et qui croyez que vous pouvez Le toucher, je vais vous demander une chose. Eh bien, je suis votre frère, juste un–un–un  homme, juste comme votre mari, ou votre frère, ou votre pasteur, juste un homme. Et maintenant, là… ce n’est pas là dans une certaine chambre obscure, comme un démon. Et  de toute façon, le démon ne fait pas cela. Avez-vous déjà entendu un démon prêcher l’Evangile, amener des âmes au salut et à la guérison ? « Si Satan peut chasser Satan, alors son royaume est divisé contre lui-même », a dit Jésus. Non.

247.     Mais juste ici, regardez et croyez que Jésus reste toujours ce même Souverain Sacrificateur qu’Il a été, et dites : « Seigneur Jésus, je suis malade » ; ou : « J’ai une mère malade assise ici » ou « un frère dans une maison » ; « Seigneur, je–je–je n’arrive pas à payer ma dette. Viens-moi en aide. Je–je confesse tous mes péchés. Je–je–je suis un pécheur. Je–je veux me mettre en ordre avec Dieu ». L’une ou l’autre chose. Demandez-Lui. Touchez-Le comme le Souverain Sacrificateur, et voyez s’Il n’agit pas aujourd’hui comme Il l’a fait autrefois. Cela montre qu’Il est avec nous.

248.     Eh bien, je crois qu’Il le fera. Je ne… Il ne m’a encore jamais déçu pendant toutes ces années. Je–je crois en Lui. Mais vous pouvez comprendre quel défi cela représente. Mais je… cela n’est… pas cela–cela…

249.     Si quelqu’un disait : « N’avez-vous pas peur ? » Non, non. Comment puis-je avoir peur alors qu’Il est juste ici à côté de moi ? Lui… C’est Sa Parole, pas la mienne. Je ne dis que ce qu’Il a dit. C’est ça ma confession. « Confesser » signifie « dire la même chose ». L’Ecriture, qui est Dieu–Dieu sous forme de lettres… « La Parole a été faite chair et elle a habité parmi nous. » Et la Parole est toujours Dieu. Et la Parole dit qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. C’est à Lui de La confirmer. Ça vaut la peine que je La croie. Maintenant vous, croyez-La

250.     Eh bien, j’aimerais alors que chacun de vous, calmement, silencieusement, offre une prière à Dieu et dise : « Seigneur Dieu, viens-moi en aide. Je sais que ce petit homme aux épaules voûtées qui se tient là ne connaît rien à mon sujet. Mais Toi, Tu me connais. Et si Tu veux simplement faire… et répéter une Ecriture pour moi ce soir… »

251.     C’est comme la femme qui a touché Son vêtement. En fait, Il n’a pas senti la main Le toucher, car, comme je vous l’ai dit, le vêtement palestinien est ample, le vêtement du dessous est large. Ce sont de très lourdes robes. Il n’a pas senti cela. Mais Il a dit : « Qui m’a touché ? »

252.     Et  Pierre L’a repris, disant : « Seigneur… » Eh bien, Il L’a pris et L’a repris pour cela. En d’autres termes : « Ce n’est pas sensé de Ta part de dire cela. C’est tout le monde qui T’entoure de ses bras, Te tapote dans le dos. ‘Qui m’a touché !’ »

253.     Il a dit : « Mais une force est sortie de Moi. Quelqu’un M’a touché d’un toucher différent. » Pouvez-vous faire le même toucher ce soir ?

254.     Je m’abandonne. Eh bien, rappelez-vous, je suis tout à fait muet devant ces choses, en dehors du Royaume de Dieu. C’est juste comme ce microphone. Ce microphone ne peut pas parler ; il ne peut parler que lorsque quelque chose parle à travers cela. Et nous sommes exactement comme ce microphone par rapport à ceci. Je ne vous connais pas. Mais il faut que quelque chose parle à travers ceci.

255.     Et vous, croyez cela et ayez foi en Dieu, et Dieu l’accordera. Croyez-vous cela ? Maintenant, croyez simplement. Ayez la foi et ne doutez pas. Croyez au Seigneur Dieu. Maintenant, priez simplement. Soyez très révérencieux, et regardez simplement.

256.     Maintenant, Père céleste, j’ai parlé longtemps. Il y a des gens assis ici qui sont destinés à l’éternité, chacun de nous. Nos têtes sont inclinées vers la poussière d’où Tu nous as tirés. Et si Tu tardes, nous retournerons à cette poussière. Ces esprits et ces âmes qui sont en nous doivent retourner à Toi pour le jugement.

257.     Maintenant, Père céleste, nous Te prions d’honorer Ta Parole ce soir. J’ai parlé de Toi ; maintenant, parle pour montrer que j’ai dit la vérité, Seigneur. Je suis Ton serviteur. Je m’abandonne à Toi. Et s’il y a quelqu’un ici, Seigneur, qui a ce genre de foi, qui pourrait amener la manifestation de Jésus-Christ afin de montrer que le signe qu’Il a promis, le dernier signe à l’Eglise des Gentils, que cela se produira ; l’Eglise élue, comme le groupe d’Abraham, les appelées à sortir.

            Nous voyons Billy Graham et ces hommes, là à Sodome, appelant les gens à sortir. Mais nous nous rappelons que Celui qui est resté avec Abraham leur a donné un autre signe montrant que la venue du fils était proche. Seigneur, montre-nous ce signe, ce soir, comme celui de l’Homme qui, ayant le dos tourné à la tente, a dit : « Pourquoi Sara a-t-elle ri ? » Jésus a dit que cela se répéterait encore juste avant la Venue du Fils de l’homme, Dieu manifesté dans la chair, dans la chair humaine, par la puissance du Saint-Esprit et le Sang de Jésus-Christ. Accorde-le, Seigneur. Je Te confie ceci, ainsi que moi-même, pour Ton service. Parle, Seigneur. Tes serviteurs écoutent.

258.     Maintenant, au Nom de Jésus-Christ de Nazareth, je prends chaque esprit ici présent sous mon contrôle, pour le Royaume de Dieu, pour les œuvres du Royaume.

259.     [Quelqu’un parle en langues. Espace vide sur la bande – N.D.E.] Vous pouvez…

260.     Maintenant, que le Saint-Esprit agisse. Eh bien, les choses que j’ai dites ici sont-elles vraies, ou pas ? Est-Il toujours Christ ? A-t-Il tenu Ses promesses qui disent : « Là où deux ou trois sont assemblés, Je serai au milieu d’eux » ? [L’assemblée dit : « Amen ». – N.D.E.] « Encore un peu de temps et le monde là à l’extérieur ne Me verra plus ; mais vous, vous Me verrez, car Je (pronom personnel) serai avec vous, même en vous. » « Les oeuvres que Je fais, vous les ferez aussi, et davantage, car Je m’en vais au Père. » Est-ce vrai ?

261.     Je vois cette Lumière suspendue là au-dessus de cette jeune fille de couleur. Son état s’améliore. Rappelez-vous simplement, elle sera guérie. Vous, vous venez de très loin d’ici. Vous devez faire des sacrifices pour arriver ici chaque soir, mais ne craignez pas pour l’enfant. Vous avez trouvé grâce devant Dieu. Elle a été appelée l’autre soir. Croyez simplement.

262.     Tenez, quelqu’un a-t-il déjà vu cette Lumière ? Levez la main si c’est le cas. Vous en avez vu la photo. Ne La voyez-vous pas ? Regardez ici. Regardez ici, cette Lumière de couleur ambre qui se tient juste ici. Ne La voyez-vous pas ? Elle se déplace, juste ici.

263.     Elle est au-dessus d’une femme. La femme souffre du diabète. Elle a prié. Elle croit. Ô Dieu, que cela ne la quitte pas. Elle va manquer Cela, aussi sûr… Madame Davis, croyez de tout votre cœur. Vous y êtes !

264.     Je n’ai jamais vu cette femme de ma vie. Voici mes mains devant Dieu. Demandez-lui si ces choses… Est-ce vrai, madame ? Agitez les mains comme ceci, si c’est vrai.

            Maintenant, Qui a-t-elle touché ? Pas moi. Elle est à vingt yards [environ 18 m – N.D.T.]. de moi. Mais elle a touché le Souverain Sacrificateur, Jésus-Christ. Ayez simplement la foi. Ne doutez pas. Croyez-vous ?

265.     Tenez. Regardez encore ici, juste ici, une femme prie. Elle souffre de la gastrite, elle a un problème aux pieds. Ô Dieu ! Madame Cotton, croyez de tout votre cœur. Recevez votre guérison. Jésus-Christ vous rétablit.

266.     Dieu au Ciel sait que je n’ai jamais vu cette femme de ma vie. Qu’a-t-elle touché ? N’est-ce pas le même Souverain Sacrificateur ? Pourquoi êtes-vous méfiante ? Ne doutez pas. Ayez foi en Dieu.

267.     Quelqu’un derrière dans cette zone. Vous priez. Croyez. Il est Dieu, partout.

268.     Voici une dame assise ici, qui prie. Elle ne prie pas pour elle-même ; elle prie pour son fils. Il a la gastrite. Il n’est pas ici. Il est dans un autre Etat. Il est d’une ville appelée Pontiac, dans le Michigan. N’ayez pas peur. Il avait un estomac ulcéré à cause de la nervosité. Cela l’a quitté. Amen. Votre foi L’a touché.

269.     Afin que vous soyez sûrs, voici un homme ici, celui qui joue cette guitare, peu importe ce que c’est ici, il souffre de la gastrite aussi. Le démon pensait qu’il était resté inaperçu avec cela, mais non. Vous êtes guéri, monsieur. Jésus-Christ vous guérit.

270.     Croyez-vous de tout votre cœur ? « Si tu peux croire, tout est possible. » Croyez-vous cela ? [L’assemblée dit : « Amen. » – N.D.E.]

271.     Le jeune monsieur qui est assis ici, priant pour sa femme, avec les mains levées… elle souffre de l’asthme. Si vous croyez que Dieu va la guérir, frère, elle sera guérie. Amen.

272.     « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. » Demandez à ces gens. Je ne les ai jamais vus de ma vie.

273.     Tout au fond, par ici, est assise une autre femme. Elle a une tumeur au sein. Oh ! puisse-t-elle ne pas manquer cela ! Madame Patterson, acceptez votre guérison. Levez-vous, rendez gloire à Dieu. Très bien. Je n’ai jamais vu cette femme de ma vie. Dieu au Ciel le sait.

274.     Qu’en est-il de ceux qui sont là-bas dans ces civières ? Et qu’en est-il de la femme là ? Vous qui gardez la tête baissée, la femme. Voilà assise une femme, là. Elle est dans un lit de camp. Croyez-vous que je suis Son prophète, Son serviteur ? Il y a une Lumière suspendue au-dessus de cette dame. Elle est cardiaque. Si vous restez là, vous allez mourir. Levez-vous, au Nom de Jésus-Christ. Prenez votre lit et rentrez chez vous, et vous guérirez de vos troubles cardiaques.

275.     Croyez-vous en Dieu ? Combien croient en Lui ? Ecoutez, mes amis. Il y a ici plus que Salomon, le Souverain Sacrificateur qui peut être touché par le sentiment de vos infirmités. Croyez-vous en Lui ? Si ce n’est pas l’œuvre par laquelle Jésus-Christ a confirmé qu’Il est le Messie… Est-ce ce que l’Ecriture déclare ? Dites : « Amen. » [L’assemblée dit : « Amen. » –N.D.E.]

276.     A propos, vous, vous faites face à une dépression nerveuse. Eloignez-vous-en. Sauvez-vous. Fuyez vite. Laissez les choses du passé au passé et regardez vers Dieu. Vous êtes un ministre de l’Evangile. Et vous… Je vous ai parlé ce matin. Vous ne saviez pas ce que c’était, moi non plus, mais je vois la chose maintenant. Vous approchez d’une dépression. Le diable met tout dans votre tête, essayant de vous amener à vous retourner contre, même contre moi. C’est juste. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. Oubliez cela. Dites-lui qu’il est un menteur. Acceptez cela maintenant même, et cela va vous quitter et ça ne reviendra plus. Vous serez un homme libre.

277.     Je vous somme de croire ces choses. Cet homme est venu me voir ce matin. Posez-lui la question. Je ne savais pas. Mais je vois la chose. C’est juste ici devant lui. Regardez cette ombre noire qui va et revient. Mais maintenant la chose l’a quitté. C’est juste. Alléluia ! « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. »

278.     Pendant que le Saint-Esprit est ici, voici des mouchoirs. Prions, pendant que vous continuez à prier.

279.     Père céleste, la Bible nous enseigne que des gens prenaient des mouchoirs et des linges qui avaient touché le corps de saint Paul, les esprits impurs sortaient des gens, et ces derniers étaient guéris. Et pendant que nous sommes conscients de Ta Présence ici, nous réalisons que nous ne sommes pas saint Paul, mais Tu es toujours Jésus. Et, pour commencer, il ne s’agissait pas de lui ; il s’agissait de Toi, la foi qu’avaient ces gens en eux ; quand ils l’ont vu prophétiser, ils ont su que Dieu était avec lui. Seigneur, honore une fois de plus les prières de ces gens aujourd’hui par le même moyen.

280.     Un auteur a dit : « Lorsqu’Israël était en route vers la Terre promise, la mer Rouge leur a fait obstacle, juste sur le sentier du devoir vers la Terre promise. Et Dieu a regardé à travers cette Colonne de Feu avec des yeux courroucés ; la mer Rouge a eu peur et s’est retirée, et Israël a continué son voyage vers la Terre promise. »

281.     Ô Dieu, ce soir les gens veulent cette promesse : « Par-dessus toutes choses, je voudrais que vous prospériez et soyez en bonne santé. » Mais la maladie leur fait obstacle.

            Puisses-Tu baisser les yeux ce soir au travers du Sang de Jésus-Christ et, alors que ces mouchoirs seront posés sur les malades, en commémoration de cette grande onction du Saint-Esprit, de Christ se manifestant ici, sans l’ombre d’aucun doute, le même Jésus nous montrant qu’Il est toujours vivant et qu’Il est ressuscité des morts, que la maladie ait peur quand ces symboles seront posés sur les malades. Qu’elle recule vite et s’éloigne, et que les gens soient guéris, au Nom de Jésus-Christ.

282.     Calmement. La Bible a raison. Et si Jésus veut bien venir ici et rendre ceci si manifeste devant vous, si parfait, au-delà de tout domaine psychologique, au-de-là de tout domaine émotif, un parfait miracle… Un miracle, c’est quelque chose qu’on ne peut pas expliquer. Je peux comprendre si un homme qui boitait peut-être un–un peu du pied a pu sauter sous une émotion. C’est normal. Mais qui peut lui dire ce qu’il a fait, et d’où il vient, et ce qui est arrivé, et ce qui arrivera ? Et je vous défie, cela n’a jamais failli une seule fois sur des dizaines de milliers et de milliers de fois à travers le monde. Pas une…

283.     Nous avons beaucoup d’imitations. Je le sais. Cela doit venir, les imitations charnelles. Mais cela ne… Cela ne fait que faire mieux briller la véritable chose. Cela rend Jésus-Christ réel.

284.     Le voici ce soir. Il est au milieu de nous, le même Saint-Esprit que vous avez reçu, et Il vous permet de parler en langues, de faire les choses que vous avez faites. Ce même Saint-Esprit vous donne ce signe sodomique pour que vous sortiez de ce genre de truc. L’heure où ce monde va brûler est là ! Une bombe est là, portant un numéro. Fuyez rapidement vers Christ.

285.     Il a aussi dit dans les Ecritures, les dernières Paroles qui sont sorties de Sa bouche : « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris. » Croyez-vous cela ?

286.     Je vais voir si vous croyez cela. Je me demande si nous pourrons tenir ici une bonne ligne rapide à l’ancienne mode de l’Arkansas, pendant un instant. Croyez-vous cela ? Voudriez-vous voir cela, qu’on vous impose les mains ? Voudriez-vous qu’on vous fasse cela ?

287.     Je ne sais pas comment nous allons diriger cela. Je doute que nous puissions faire cela. Doutez-vous de cela ? Pensez-vous que nous pourrions le faire ? Je ne sais pas comment nous le ferons. Mais nous pouvons essayer, si vous êtes révérencieux.

288.     Que ceux qui sont là… Comment ? Section par section. D’accord, que ceux qui sont là derrière, qui tiennent ces cartes de prière, viennent juste devant, là dans cette ligne. La section droite…

289.     Maintenant, j’aimerais que vous sachiez, mes frères, mes sœurs, que vous n’avez pas besoin d’attendre qu’un évangéliste spécial vienne. Non, non. Votre pasteur a le même… Eh bien, il–il–il se peut qu’il ne soit pas en mesure de–d’avoir ce don prophétique. Il n’en vient qu’un seul dans une génération. Mais, écoutez. Il a les mêmes droits que moi de prier pour vous. Ce discernement ne vous guérit pas ; cela vous amène simplement à être conscient de Dieu, que vous êtes dans la Présence de Dieu.

290.     Mais quand un évangéliste vient dans une ville, il fait toutes les prières, tous les baptêmes, alors, quand il s’en va, pour les gens, le pasteur est… Eh bien, les gens pensent que leur pasteur ne vaut rien. Votre pasteur est un homme de Dieu. Il vous a conduits en sécurité jusque-là ; il est capable de vous amener plus loin. Il est un homme instruit par Dieu.

291.     Et je veux que vous, chacun de vous, si vous passez par cette ligne de prière et que vous ne croyiez pas ceci, restez à l’écart. Vous deviendrez pire. Mais si vous croyez réellement cela, quand vous passerez sous les mains ointes de Dieu, j’aimerais que vous rentriez chez vous en témoignant de la puissance de Dieu, que vous partiez d’ici en criant et en louant Dieu, que c’est terminé. J’aimerais que vous fassiez cela.

292.     Je voudrais que ces pasteurs m’aident. Oh ! frère Moore et frère Hooper, et beaucoup de ces frères présents ici que je connais, et ce bon groupe de pasteurs qu’il y a ici, mettez-vous debout et formez-moi une petite ligne juste par ici. C’est ainsi que nous le faisions. Voici des années que je n’ai pas fait cela. Mais pendant que le Saint-Esprit est encore sur moi… Je viens de voir quelque chose arriver, juste là. Pendant qu’Il est encore ici, pendant que je le peux, et pendant que… Ils ont la même onction et la même autorité, c’est tout. Nous allons imposer les mains aux malades. Et la Bible dit : « Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris. » C’est la Bible qui le dit. C’est la Parole de Dieu. Venez ici, frères, venez ici et formez-moi une ligne juste par ici. Je vais me tenir avec ces frères.

293.     Maintenant, quand vous sortez, vous qui êtes à cet endroit, quand vous sortez, faites juste le tour du bâtiment, puis revenez à l’intérieur. Et maintenant, j’aimerais demander à quelqu’un de se tenir ici, peut-être ce jeune frère-ci, le jeune… Venez ici et contrôlez ces lignes, s’il vous plaît, ou un frère qui peut se tenir ici et appeler les gens par section.

294.     A présent, que les prédicateurs–les prédicateurs, les serviteurs oints de Jésus-Christ, se tiennent juste ici.

295.     J’ai ici quelques frères qui viennent de Jeffersonville, certains de mes associés qui viennent de petites églises sœurs du tabernacle : frère Don Ruddel, un grand succès dans la prière pour les malades… Don, es-tu là ? Frère Junior Jackson, un prédicateur méthodiste que je viens de baptiser au Nom de Jésus-Christ. Il a reçu le Saint-Esprit. Cet autre-ci était un ministre de l’Eglise de Dieu.

            J’aimerais que vous, frères, qui priez pour les malades dans le voisinage du tabernacle, vous veniez vous tenir dans cette ligne avec ces frères.

296.     C’est très bien, n’est-ce pas, frère ? C’est O.K., n’est-ce pas ? Certainement. Oui. Très bien. Venez vous tenir tout autour.

297.     Où se trouve frère Willard Collins ? Un autre prédicateur, un prédicateur méthodiste qui vient de recevoir le Saint-Esprit et qui a été baptisé. J’aimerais qu’il vienne.

298.     L’autre jour, son petit garçon se mourait du – du rhumatisme articulaire aigu, et le médecin a dit : « Ne le laissez même pas lever la tête assez haut pour qu’on introduise une sonde dans sa bouche. » Je venais de Tucson pour prêcher Les Sept Sceaux. Et alors, il a pris cet enfant du lit et l’a amené là. Et à peine étaient-ils entrés que le Saint-Esprit a dit : « AINSI DIT LE SEIGNEUR : Ramenez  l’enfant à la maison. Il est guéri. Il jouera avec mon petit garçon. » Voici le frère qui se tient juste ici maintenant. Sa femme est ici.

299.     Je pense que Mikie est assis ici, lui-même. C’est juste. Où es-tu, Mikie, où es-tu ? Et les médecins… Le voilà ! Un mystère ! Le médecin a dit d’amener… Les autorités ont vite ramené cet enfant. Le médecin est allé l’examiner. Il s’est gratté la tête et a dit : « Il n’y a pas une seule trace en lui. »

300.     Qu’est-ce ? Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement.

301.     Mes amis, j’ai fait appel à ces hommes parce que ce sont des prédicateurs. Ce sont des pasteurs. Ce sont des hommes qui ont été appelés, tout comme moi ou tout autre homme, à prier pour les malades. J’aimerais que vous sachiez que votre pasteur a l’autorité de faire ceci. Vous n’avez pas à attendre Oral Roberts ou Jack Jones ou moi, ou quelqu’un d’autre. Jésus-Christ est omniprésent. Croyez en Lui. Votre pasteur a été appelé à faire cela.

            Si vous n’avez jamais été baptisé, consultez votre pasteur après cette réunion, mettez-vous en ordre avec Dieu. Si vous n’avez pas reçu le Saint-Esprit, allez à son église, il vous instruira sur ce qu’il faut faire.

302.     Maintenant, pendant que vous passez, priez. Et j’aimerais que chaque personne ici, chaque individu, j’aimerais que vous priiez. J’aimerais que vous passiez par la ligne. Je vais me tenir juste ici avec ce groupe d’hommes pour imposer les mains à ces gens. Ce pasteur va se tenir ici pour appeler les rangées. Et quand vous passez et que ces mains ointes… Je vais prier pour vous maintenant, et ils vont prier pour vous.

303.     Et quand ils vous imposeront les mains, rappelez-vous, c’est juste... vous  êtes guéri de la même manière que vous êtes sauvé.

La Bible dit : « Repentez-vous et soyez baptisé au Nom de Jésus-Christ pour le pardon de votre péché et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » C’est ça la promesse de Dieu. Il le fera, si vous croyez cela ; mais si vous ne croyez pas, cela ne marchera pas. Et Il a dit : « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris. » Cela arrivera quand ils vous auront imposé les mains, si vous croyez cela.

304.     Croyez-vous cela ? [L’assemblée dit : « Amen ». – N.D.E.] Croyez-vous ce soir que vous avez vu la réalité, tout autant que pouvait en produire la mère biche, en voyant Jésus-Christ Se manifester parmi nous ? Si vous croyez qu’Il est ici, dites : « Amen. » [L’assemblée dit : « Amen. » – N.D.E.]. Alors Il est ici.

305.     Inclinons la tête maintenant. A présent, voici ma prière que j’offre en votre faveur de tout mon cœur.

306.     Père céleste, je T’aime. Tu es ma Vie, Tu es mon Espérance, mon Dieu, mon Roi, mon Guérisseur, mon Protecteur. Pas seulement cela, mais j’exprime les sentiments de chaque chrétien croyant qui est ici. C’est ce que Tu es.

307.     Des hommes se tiennent ici, certains d’entre eux se tiennent ici étant malades eux-mêmes. Je sais qu’ils le sont. J’ai vu le… Ton Esprit suspendu sur eux il y a quelques instants. Sachant que ce sont des prédicateurs malades, mais leurs cœurs enflammés pour leurs assemblées, le peuple, ils ont quitté leurs propres places pour se tenir ici dans la ligne de prière, afin de prier pour leurs brebis. Ô Dieu, bénis cet homme, bénis chacun d’eux.

308.     Pendant que nous nous tenons ici en tant que tes représentants, ce soir, représentant de cette Vérité, la Vérité biblique, que chacun de ces hommes soit si oint que le Saint-Esprit pourra… quand ils imposeront les mains aux gens, qu’il y ait une telle foi qui frappera ces personnes qu’elles accepteront le don de guérison donné par Dieu, que Tu leur as promis, Seigneur. Et que chacun qui passe soit plein d’expectative, qu’il sache qu’il passe sous l’ombre de la croix, là où le Sang de Jésus-Christ fait expiation à cause de leur confession, et que Sa très Auguste Présence est ici avec nous maintenant, prouvant qu’Il n’est pas mort, qu’Il est ressuscité des morts et qu’Il est vivant parmi nous. Alors nos cœurs brûleront pendant que nous rentrerons à nos maisons respectives ce soir, en disant : « Nos cœurs ne brûlaient-ils pas au-dedans de nous pendant qu’Il nous parlait en chemin ? »

            Je demande que Ta puissance accorde une telle foi, dans les prochaines minutes, à ces gens malades, afin qu’il n’y ait pas une seule personne faible au milieu de nous.

309.     Je défie chaque démon qui a lié ces gens, sur base de l’autorité de la Parole de Dieu et de la Présence de Jésus-Christ qui a répandu Son Sang pour rendre chaque Parole réelle pour quiconque croit. Satan, tu es vaincu. Ton heure est venue. Quitte ces gens, au Nom de Jésus-Christ. Sors d’eux ! Nous accomplissons l’acte de Dieu en imposant les mains aux malades, et les malades seront guéris.

310.     Samuel, chante Crois seulement. Commencez la ligne de prière. [Frère Samuel Johnson commence à chanter Crois seulement. – N.D.E.] Que tout le monde soit en prière maintenant. Que tout le monde prie.

311.     [Frère Branham et les ministres imposent les mains aux malades et prient pour eux pendant qu’un frère chante crois seulement. N.D.E.]

Nos cœurs dans l’amour chrétien ;

La communion des âmes sœurs

Et comme celle d’en haut.

Quand nous nous séparons,

Cela nous cause la peine,

Mais dans nos cœurs, nous resterons toujours unis,

En espérant nous revoir.

312.     Père céleste, au Nom du Seigneur Jésus, que ceci, ce contact avec toutes les autres mains, celles des frères dans le ministère, afin que la Parole de Dieu… Accorde que cette vertu qui a ressuscité Christ d’entre les morts et qui L’a gardé avec nous pendant ces deux mille ans, que cela lie… [Espace vide sur la bande – N.D.E.] les âmes pour l’éternité, et puisse guérir les malades qui sont au milieu de nous.

            Et que…?… tout… croit…?…au Nom de Jésus-Christ…?… Ces mouchoirs et ces colis, que la puissance de Dieu repose dessus, au Nom de Jésus-Christ.

313.     Maintenant, que toute l’assemblée, celui qui croit de tout son cœur que Jésus-Christ a… tiendra Sa Parole… S’Il a tenu Sa Parole pendant deux mille ans et qu’Il a dit que ceci arriverait à la fin des temps, et que c’est arrivé ici, Il tiendra Sa Parole qui dit : « Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris. » Croyez-vous cela ? Acceptez-vous cela ? Alors levons nos mains ensemble et louons Dieu.

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