LE GRAND ET PUISSANT CONQUÉRANT (LE PUISSANT CONQUÉRANT)

Date: 57-0421M | La durée est de: 1 hour and 2 minutes | La traduction: SHP
doc pdf
Voir le textes français et anglais simultanement Voir le texte anglais seulement

1.         Bonjour et très heureuse Pâques à chacun de vous. Ceci est l'un des plus grands jours en commémoration de la résurrection de notre Seigneur. C'est l'un des plus grands jours de toute l'histoire du monde. C'est la résurrection. Et nous sommes très heureux d'être ici ce matin, en ce grand jour. Et le soleil qu'on voit se lever, et les fleurs qu'on voit sortir de la terre, tout parle de Pâques. A présent, inclinons la tête juste un instant.

2.         Divin Père, nous venons dans Ta Présence. Et ce matin, nous nous attendons à ce que Tu nous accordes une petite bénédiction supplémentaire du Ciel, un petit toucher pascal dans nos âmes, de sorte que lorsque nous quitterons ici, nous puissions dire comme ceux qui revenaient d'Emmaüs : " Nos cœurs ne brûlaient-ils pas au-dedans de nous, à cause de Sa Présence ? " Car nous le demandons en Son Nom et pour Sa gloire. Amen.

3.         Comme texte, je désire lire le dernier chapitre, le chapitre 28 de l'Evangile de saint Matthieu au verset 7, tandis que nous entrons dans ce service.

Et allez promptement dire à ses disciples qu'il est ressuscité des morts. Et voici, il vous précède en Galilée : c'est là que vous le verrez. Voici, je vous l'ai dit.

4.         Plusieurs grandes commissions ont été données aux hommes et aux peuples de cette terre. Mais jamais il n'a été donné une commission aussi importante que celle-ci : " Allez dire à Ses disciples qu'Il est ressuscité des morts." C'est une grande commission. Et si cela a pu être donné, c'était uniquement parce qu'il dut y avoir d'abord une grande conquête.

5.         Il y a eu des hommes dans notre temps, dans le passé, et dans la grande histoire de ce monde, sur son grand et vaste champ de bataille, il y a eu plusieurs grands vainqueurs, et beaucoup de grandes choses ont été accomplies au profit de la race humaine.

6.         Par exemple, je réfléchis… en venant ce matin, je me suis levé tôt, mais je n'ai pas eu l'occasion  de beaucoup étudier, parce qu'hier soir je ne savais pas exactement quelle partie nous pourrions avoir aujourd'hui, le pasteur et moi, dans ces services. Mais pendant que j'étais en route, il m'est arrivé de réfléchir à ce qui, à ma connaissance, serait la meilleure chose à dire à Son peuple ce matin, pour recevoir un message. J'ai pensé à ceci : Allez dire à Ses disciples.  Or, Ses disciples, ce sont Ses adeptes. Un disciple, c'est quelqu'un qui vous suit. Et j'ai pensé à ce sujet-ci : Le Grand et Puissant Conquérant.

7.         Et je pensais au nombre de grands conquérants qu'on a eus dans ce monde, et aux grandes choses qu'ils ont accomplies pour faire avancer et améliorer les conditions de vie de l'homme. Je pensais au grand Napoléon là en son jour. Au fait, il n'était pas exactement un Français, mais il avait quelque chose en tête. Au départ, il - il méprisait la France ; il ne l'aimait pas. Il venait des îles. Mais il avait une idée en tête, qu'un jour il ferait une conquête. Et s'il avait cela à l'esprit, c'est parce qu'il devait avoir quelque chose sur base de quoi travailler.

8.         Pour chaque homme, avant que vous puissiez accomplir un travail, vous devez avoir un motif, un choix, quelque chose sur base de quoi vous travaillez, quelque chose qui est l'objectif de votre travail, quelque chose qui vous fait travailler.

9.         Et comme nous le savons tous en considérant l'histoire d'Hitler… ou plutôt, non pas celle d'Hitler, mais - mais de Napoléon, qu'il est allé en suivant la lune et le mouvement des étoiles. Il a travaillé ainsi et il s'attendait à quelque chose, parce qu'une fois il avait fait cela et il avait remporté une victoire. Et il est venu en France où il est devenu un grand guerrier. Il a tué beaucoup de gens, parce qu'ils n'étaient pas d'accord avec lui. Et il a nettoyé tout son pays de tout ce qui lui était opposé. Et il l'a entièrement nettoyé, parce qu'il devait l'avoir comme tel. S'il ne l'avait pas ainsi, il y aurait chaque fois quelque chose qui s'opposerait à lui et au grand plan qu'il avait en tête. Sa propre vie serait en péril, il lui fallait donc avoir tout son royaume aussi parfait que possible.

10.       Je pense donc que vous me suivez à travers ceci, concernant le Grand Conquérant auquel je pense. Tout dans Son Royaume doit être pour Lui. Il faut que le cœur, l'âme et le corps soient pour Lui. Rien ne peut être contre Lui. Tout ce qui serait contre Lui, Il devrait faire disparaître cela. Il faut que tout soit absolument pour Lui.

11.       Et quand Napoléon a pris les armes, les canons, les fusils, les mousquets, les épées, il est allé avec la seule pensée de conquérir le monde. Et il y est effectivement parvenu à l'âge de trente-trois ans. Quand il était jeune, il était un prohibitionniste. Mais son grand renom l'avait rendu si prétentieux, et cela a atteint son système nerveux, de sorte qu'il est mort alcoolique à 33 ans. Il n'a pas pu supporter sa popularité. Et je pense à cet homme qui, à ce… à l'âge de 33 ans, a conquis le monde, et est mort alcoolique à cause de son renom, un homme qui avait perdu les principes mêmes pour lesquels il combattait. Il était le… il était une sorte de type, ou plutôt, je ne dirais pas le type, mais il était l'instrument du diable. Et en essayant de vaincre le monde, il a échoué à 33 ans.

12.       Mais, oh ! ce Grand et Puissant Guerrier dont je parle, à l'âge de 33 ans, Il a conquis tout ce qui était sur la terre et dans - dans le séjour des morts. A l'âge de 33 ans, un Grand et Puissant Conquérant…

13.       Je pense aux grandes batailles qui ont été livrées sur le champ. Nous savons, pour terminer avec Napoléon, qu'il a connu sa fin à Waterloo. Il n'y a pas longtemps, j'ai eu le privilège de voir la représentation des restes de ses chariots, des cavaliers et des hommes, comment ils gisaient sur le champ de bataille. Et les chariots étaient empilés, les roues brisées complètement jonchaient les plaines, là où cette grande scène est représentée.

14.       Et quel contraste cela fait de voir cet homme de 33 ans et la disgrâce qu'il y a là dans le mémorial de sa grande bataille et de sa conquête, et puis d'aller à Jérusalem et de voir une tombe vide, comme mémorial du Grand et Puissant Conquérant !

15.       D'une manière ou d'une autre, ça vous fait quelque chose, la conquête. S'il y a une chose pour laquelle nous combattons, s'il y a une maladie dans notre corps, et que nous luttions entre la mort et la vie, quelle victoire quand nous voyons que cela a été conquis ! Si nous luttons contre une grande habitude, ou contre une grande chose qui nous assaille, quand finalement les grands drapeaux flottent et que nous avons vaincu la chose, quel sentiment cela nous donne en nous, car nous pouvons alors être un conquérant !

16.       Je pense à la dernière guerre, au moment où Hitler avait pris Varsovie. Et les Allemands pensaient que c'était une des plus grandes victoires, parce que leur grand commandant en chef, Adolphe Hitler, avait tout détruit à la fois à Varsovie, il avait détruit les ponts, et le grand pont s'était effondré. Les journaux ont publié des images spectaculaires de l'effondrement du pont. Les Allemands marchaient dans les rues, ils battaient des tambours, ils sifflaient, et des milliers d'avions faisaient la parade devant lui, parce qu'il avait remporté sa première grande victoire, il se tenait là comme un Alexandre le Grand, ou un Napoléon, pour conquérir le monde. Mais comment a-t-il fini? Dans la honte. Certainement. Il a fini dans la honte.

17.       Je peux me souvenir du moment où on a construit la grande route de Birmanie. Il doit y avoir… s'ils ont traversé la montagne… Peut-être que certains de ces garçons sont assis ici ce matin, ceux qui sont passés par cette grande route. Quel travail ça a dû être! Combien cela exigeait un grand travail, et quel grand travail ils ont accompli. Et combien ça a coûté, la construction de cette route de Birmanie ? Des millions de dollars. Les garçons qui ont perdu la vie en travaillant comme cela… Mais finalement, après un certain temps, quand le dernier kilomètre du chemin a été achevé, quand la route a été achevée, quels cris de victoire le peuple a poussés ! Ils avaient une route qui pouvait leur permettre de traverser les montagnes pour remporter la victoire.

18.       Je pense à une autre route, celle qui, un jour, coûta la vie à notre Seigneur béni. Ce n'était pas juste une route ici sur terre, mais c'était une route appelée " la route de la sainteté ", où les impurs ne passeront pas, mais seulement ceux qui sont marqués. Seuls ceux qui sont de Son côté passeront sur cette grande route.

19.       De grandes victoires ont été remportées. Beaucoup d'entre nous peuvent bien se souvenir de la Première Guerre mondiale. Je me souviens quand je n'étais qu'un petit garçon, je peux entendre les coups de sifflet ; et même les fermiers dans les champs avaient arrêté leurs chevaux, et agitaient leurs chapeaux. Ils ont crié. Ils ont hurlé. Qu'était-ce ? La guerre était terminée. La victoire était remportée. La grande économie pour laquelle nous combattions, nous avions finalement remporté la victoire.

20.       Je pense à cette dernière guerre mondiale. J'habitais juste de l'autre côté de la rue. Et quand les coups de sifflets ont commencé à retentir, les gens sont entrés en courant dans les cours, les femmes ôtaient leurs tabliers et les agitaient en l'air. Des balles sifflaient dans les arbres. Les sifflets retentissaient. Des voitures allaient à toute vitesse dans les rues. Les gens tombaient à genoux et levaient les mains. Ils criaient ; ils pleuraient. Pourquoi ? La guerre était terminée. Et les sacrées personnes, les précieux garçons qui étaient de l'autre côté de la mer, allaient bientôt rentrer auprès d'eux. Quelle victoire ! Quel moment ! Quel frémissement pour tout cœur ! Quel jubilé ! Ce soir-là, tout le monde avait une humeur telle que vous pouviez entrer dans un restaurant, manger et sortir sans payer, et cela était en ordre. Vous pouviez utiliser la voiture de votre voisin, cela était en ordre. Vous pouviez demander ce que vous vouliez, et l'obtenir sans doute. Pourquoi ? La victoire était remportée. Les garçons rentraient à la maison. Tout était terminé.

21.       Mais je me dis, mon frère, c'est bien dommage que ce genre de sentiments ne puissent durer tout le temps. Mais pour les chrétiens ce matin, la victoire a été remportée. Les cloches de joie sonnent. La guerre est terminée entre Dieu et l'homme. La victoire a été remportée.

22.       Avant qu'une quelconque victoire soit remportée, de grands prix doivent être payés. Oh ! quels prix ! Et des fois ils sont très importants, cela laisse de grandes cicatrices, des déchirements. Mais pour avoir la montagne, nous devons avoir la vallée. Avant d'avoir le soleil, nous devons avoir la pluie. Avant d'avoir la lumière, nous devons avoir la nuit. Avant d'avoir le vrai, il faut qu'il y ait d'abord le faux, sinon vous ne sauriez jamais ce qui est le faux.

23.       Mais pour conquérir et remporter la plus grande bataille qui eût jamais été remportée, Quelqu'un a quitté la gloire, il y a bien des années. Et Il n'a pas pris la forme d'un ange. Il n'est pas venu en tant qu'une personne importante. Cependant Il allait prouver qu'on n'a pas besoin de mousquets, de balles, de bombes atomiques pour gagner une guerre. Il s'est revêtu de l'humilité, comme un petit bébé, et Il est né dans une crèche. Il n'y avait même pas d'endroit pour qu'Il y naisse, quand Il est venu. Je veux que vous considériez les différents matériels de guerre qu'Il a utilisés.

24.       Eh bien, la race d'Adam était complètement dans l'esclavage. Ils en étaient là, sans espoir, sans Dieu, sans chance, sans miséricorde, sans rien qui pût les aider. Les grands ennemis qui étaient dans les basses régions des perdus les avaient emprisonnés dans les ténèbres. Il n'y avait pas une voie de sortie. Personne ne pouvait venir au secours. Rien ne pouvait être fait. Il semblait que c'était une perte totale et complète.

25.       Mais notre Héros, qui est descendu des portails de la gloire, condescendant…

26.       En effet, nul homme sur terre ne pouvait accomplir ce travail. Ils étaient tous, selon une expression du monde, dans la même barque. Nous étions tous nés dans le péché, conçus dans l'iniquité, venus au monde en proférant des mensonges. Et aucun d'entre nous ne pouvait secourir l'autre. Nous étions désespérés, vaincus, c'était le chaos partout, complètement désunis. Nous ne pouvions pas observer des lois et des ordonnances ; découvrant leurs faiblesses et ainsi de suite, nous ne pouvions pas le faire. Et c'était comme si la race humaine tout entière était perdue.

27.       Et Il est alors venu, Il est descendu. Puisqu'au commencement, dit la Bible, Il était la Parole, Il était le Logos qui était sorti de Dieu, et le Logos, au commencement, était la Parole. Et Il est devenu la Parole. Puis Il est monté en ce glorieux jour de Pâques, Il est devenu non seulement la Parole, mais aussi le Souverain Sacrificateur de Sa propre Parole. Oh ! quelle chose glorieuse, Frère Neville ! Pensez-y. Il n'est pas simplement la Parole, mais Il est le Souverain Sacrificateur de Sa propre Parole. Comment pourrions-nous douter de cela ? Comment pourrions-nous aller auprès de Lui sans croire que nous recevons ce que nous demandons ? Car Il est la Parole et l'Intercesseur de la Parole. Le Logos est devenu la Parole et la Parole fut faite chair ; et la même Chair qui était la Parole fut reçue dans la gloire, et maintenant, Il est le Souverain Sacrificateur intercédant Lui-même auprès de Sa Parole.

28.       C'est ce qu'il faut. C'est ça le matériel dont dispose l'Eglise. Quelle arme ! Il n'y en a jamais eu de pareil. Il était la Parole. Et quand Il est venu, Il est né dans une crèche. Il est venu pour utiliser l'arme de l'a-m-o-u-r, l'amour, pour conquérir le monde. Pas avec des munitions de guerres, pas avec des mitrailleuses et des tanks, mais Il est venu de manière différente. Il est venu sous la forme de l'amour. Il était l'amour de Dieu.

29.       Autrefois, quand j'étais un petit garçon, je pensais que Christ m'aimait et que Dieu me haïssait, parce que c'était Christ qui était mort pour moi, et que Dieu avait quelque chose contre moi. Mais j'ai découvert finalement que Christ est le cœur même de Dieu. " Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu'il ait la Vie Eternelle. "

30.       Eh bien, Il est  venu premièrement pour conquérir. Et la chose que le diable avait placée dans le monde était la haine. Et Il est venu pour vaincre la haine. Quand nous gagnons nos batailles et ainsi de suite, dans les batailles du monde, cela laisse toujours, à tout moment, de la haine ; parce que de telles batailles viennent de l'ennemi. Mais Christ est venu avec l'amour pour vaincre la haine, pour aimer ceux qui étaient haïssables. Il est venu avec une arme différente. Et Il s'est humilié, Il a été abaissé pour un peu de temps en dessous des anges pour mourir et nous servir d'exemple. Et quand Il était ici sur la terre, Il marchait parmi les hommes.

31.       Il a fait la démonstration de Ses armes de guerre quand Il guérissait les malades. Quand Il a pris cinq petits pains et deux morceaux de poisson et a nourri cinq milles personnes, Il a prouvé qu'Il avait la puissance qui dépasse toute puissance atomique qui soit. Non seulement Il a multiplié les poissons, mais Il a multiplié du poisson cuit. Non seulement Il a multiplié le blé contenu dans ce pain, mais Il a multiplié le blé cuit contenu dans ce pain. Cela montrait qu'Il était le Grand et Puissant Conquérant. Non seulement Il a reçu l'eau du puits, mais Il a transformé cette eau en vin, cette eau du puits, Il a prouvé qu'Il avait le pouvoir de conquérir. Et Il aimait, et Son arme, c'était l'amour.

32.       Maintenant, remarquez. Après, un jour qu'Il se tenait près de la tombe de Lazare, là gisait un homme mort et enterré depuis quatre jours.  Même ceux qui étaient tout près ont dit : " Même qu'il sent déjà. " Son nez s'était affaissé ; les vers de sa peau rampaient en lui. Et Jésus s'est tenu là en tant que le Puissant Conquérant, quand Il a dit à Marthe et à Marie, alors qu'Il se tenait là : " Ne vous ai-Je pas dit : Si seulement vous croyez, vous verrez la gloire de Dieu ? " A peine avait-Il dit cela (quand elles ont dit : " Notre frère est mort ", et ainsi de suite), Il a dit : " Je suis la résurrection et la Vie. Celui qui croit en Moi vivra, quand même il serait mort. Et quiconque vit et croit en Moi ne mourra jamais. Ne vous ai-Je pas dit tout à l'heure que la puissance éternelle bénie est en Moi ? " Il n'a pas simplement fait une déclaration, Il était capable d'accomplir tout ce qu'Il disait, car Il était le Puissant Conquérant.

33.       En Lui habitait, se cachait, voilé dans une chair humaine, comme un homme, là à l'intérieur habitait nul autre que le Dieu Tout-Puissant, le Grand et le Puissant. Il pouvait créer de nouveau. Il pouvait créer de nouvelles choses. Il pouvait parler, et ce qu'Il demandait était accordé à la seconde même. Mais Il s'est humilié, Il était doux. Il voulait servir d'exemple. Il voulait être le bon genre de Conquérant, et Il l'était. Eh bien, Il a prouvé qu'Il l'était.

34.       Comme je l'ai souvent dit lors de mes réunions, cela pourrait être un témoignage ce matin, dans ce groupe de gens, en ce beau matin de Pâques. Une dame, membre d'une certaine église qui ne croit pas qu'il faut accepter le Sang du Seigneur Jésus… " Sans effusion de sang, il n'y a pas de pardon de péché. " Elle m'a dit que cet Homme n'était qu'un prophète, un merveilleux Homme, que moi, je faisais de Lui Dieu.

            J'ai dit : " Il était la Divinité. Il était Dieu. "

            Elle a dit : " Vous essayez de Le rendre trop grand. "

35.       J'ai dit : " Il n'existe pas de mots pour exprimer Sa grandeur. " La langue humaine n'a jamais trouvé le terme qu'il faut.

36.       Pendant que je parlais à un homme l'autre jour, un diplomate de Washington D.C.,  il a dit, lors d'un petit témoignage, à un - un petit déjeuner où nous étions ensemble, il a dit : " Frère Branham, j'ai été un luthérien toute ma vie. Mais a-t-il dit, l'autre jour, pendant que j'assistais à un réveil à l'ancienne mode, a-t-il dit, je me suis agenouillé à l'autel et je voulais faire une expérience avec Dieu. " Il a dit : " Et pendant que j'étais là à genoux… " Eh bien, il s'agit là d'un diplomate de Washington qui a même servi sous le président Cooledge. Et quand il a levé les yeux, il a dit : " J'ai vu Jésus dans une vision. " Il a dit : " Je parle couramment neuf différentes langues. " Il a dit : " Mais je n'arrivais pas à trouver un seul mot à dire dans toutes ces neuf langues. " Il a dit : " J'ai donc simplement levé la main, et Il m'a donné une nouvelle langue pour m'exprimer. " Il a dit : " J'ai simplement vu la gloire de Son visage. "

37.       Cette dame me dit, elle a dit : " Frère Branham, Jésus n'était qu'un homme, juste un prophète. "

            J'ai dit : " Il était Dieu, ma sœur. "

38.       Elle a dit : " Vous faites de Lui Dieu, mais Il ne L'est pas. " Alors, elle a dit : " Quand Il était en route vers le rouleau… l'endroit, la tombe de Lazare, la Bible dit qu'Il a pleuré. "

39.       Certainement, Il était le cœur même de Dieu. Il a souffert comme nous. Il avait une chair comme nous. Il éprouvait dans Son corps les mêmes désirs et tout comme nous. Toutefois Il a dû faire cela pour devenir le Sacrifice parfait. Il l'a fait. Mais j'ai dit… Elle a dit : "Il a pleuré, alors qu'Il se rendait à la tombe de Lazare. "

40.       J'ai dit : " Mais, oh ! madame, c'est juste. Il était un Homme quand Il pleurait. Mais quand Il s'est tenu là près de cette tombe où le mort gisait silencieux, où gisait un corps décomposé, recouvert d'un linge, quand Il a dit : 'Otez la pierre. Il a redressé Son petit corps et a dit : 'Lazare, sors !' Et un homme qui était mort depuis quatre jours, s'est tenu debout. "

41.       Qu'était-ce ? La corruption a reconnu Son Créateur. L'âme a reconnu Son Maître. Et ce Grand et Puissant Conquérant a prouvé là qu'Il a le pouvoir sur la mort, sur la mort et le séjour des morts, et sur la tombe.

42.       Certainement, cela fait frémir notre cœur. Vous parlez de battre des bassines à vaisselle et de klaxonner ! Le monde devrait avoir ce matin un jubilé comme il n'en a jamais eu auparavant, les cris et les hurlements de Son peuple, car c'est le jour commémoratif de Sa conquête du dernier ennemi et de notre libération, nous les captifs.

43.       Oui, Il était un Homme. C'est juste. Il a prouvé qu'Il était un Homme, mais Il a prouvé aussi qu'Il était Dieu.

44.       Un soir, quand la grande mer en furie, qui a englouti des milliers de vies… Peut-être que certaines d'entre vous, les mères qui êtes ici ce matin, vos fils sont morts là-bas dans la mer en furie, ils ont peut-être coulé sous les vagues de grands champs de bataille de ce monde. Certains de vos bien-aimés reposent là, peut-être sous la mer.

45.       Et un soir, alors qu'Il dormait dans une petite barque et que les vagues montaient et descendaient sur la mer comme un bouchon de liège, Il s'est réveillé, Il a posé Son pied sur le bastingage de la barque. Il a levé les yeux vers le ciel et a dit : " Silence ! " Et aux vagues, Il a ordonné : " Taisez-vous ! " Et cette mer vaste et puissante se calma, au point qu'il n'y eut plus une seule onde dessus. Certainement, Il l'était.

46.       Il est vrai qu'Il eut faim comme un homme. Quand Il descendit de la montagne et qu'Il eut faim, il jeta un coup d'œil dans un arbre pour voir s'il y avait quelque chose à manger ; Il était un Homme. Mais quand Il a pris ces cinq petits pains et quelques poissons et qu'Il nourrit cinq mille personnes avec, Il était plus qu'un homme.

47.       Quand Il est mort, il y a mille neuf cents ans, avant-hier [allusion faite au vendredi où il a parlé de l'expiation - N.D.T.], suspendu à une croix, implorant miséricorde, en disant : " Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi M'as-Tu abandonné ? " Il est mort comme un homme. Mais ce matin, il y a mille neuf cents ans, Il a confirmé ce qu'Il était. Il donna le dernier sceau de Sa nature messianique quand Il brisa les liens de la mort et du séjour des morts et qu'Il ressuscita en triomphant de la tombe et dit : " Je suis vivant aux siècles des siècles. Car Je vis, vous vivrez aussi. "

48.       Voilà le Conquérant. Vous parlez de tirer brusquement les tabliers et de les agiter! Les gens disent que nous sommes fous parce que nous crions et que nous courons, hurlons et poussons des cris. Ils n'ont jamais senti les vibrations de victoire du ciel, montrant que " la bataille est terminée ". Notre Grand et Puissant Conquérant a remporté chaque victoire. Ce matin, Il est le seul Inégalable.

49.       Quand Il est venu sur la terre, on Lui a donné le nom le plus vil qu'ils ont pu, Le prenant pour un fanatique. Ils L'ont traité de Belzébul, le prince des démons. C'est vrai. Il est allé dans la ville la plus basse qu'il y a sur la terre, Jéricho, et l'homme le plus petit de taille de la ville devait baisser les regards pour Le voir. Mais quand Dieu, il y a mille neuf cents ans, L'a ressuscité… Ça, c'est ce que l'homme a fait de Lui. Mais avec l'arme de l'amour, Il a vaincu tous les démons.

50.       Et Dieu L'a souverainement élevé et Lui a donné un Nom au-dessus de tous les noms qu'il y a au Ciel et sur la terre. Tous les noms au Ciel se prosternent devant le Nom de Jésus. Tous les anges, tous les monarques, tous se prosternent devant le Nom de Jésus. Toute langue Le confessera ; tout genou fléchira devant Lui. Et Il est monté tellement haut qu'Il doit même baisser le regard pour voir les cieux. Voilà le Puissant Conquérant. C'est Lui qui a fait cela. Quand Il a quitté la terre (après, c'est ce que nous avons vu hier soir), Il tenait les clés de la mort et du séjour des morts suspendues à Son côté. Amen. " Ne crains point, J'étais mort et je suis vivant de nouveau aux siècles des siècles. Et ('et', c'est une conjonction) je tiens les clés de la mort et du séjour des morts, suspendues juste ici. " Vous parlez d'un Conquérant ! " Et comme J'ai vaincu, J'ai simplement frayé une voie pour que vous y passiez. "

51.       L'homme a été rejeté du ciel ; la route était fermée. Il n'y avait point de route. Mais là où il n'y avait point de route, Il est venu en frayer une. Oh ! la la ! Le premier front, c'étaient les démons du doute. Le suivant, c'étaient les préjugés, et ensuite, c'était l'égoïsme ; cette terre était couverte des fronts de la puissance démoniaque ; ensuite la maladie, les afflictions. Mais quand Il commence à monter au ciel… Hier soir, nous avons vu qu'Il est sorti du séjour des morts avec les clés de la mort et du séjour des morts sur Son côté. Ce matin, nous Le faisons monter. Alléluia ! Quand Il est ressuscité, Il avait… Il était triomphant. Et tandis qu'Il montait, Il a brisé chaque puissance démoniaque qui avait une emprise sur l'homme. Il est monté au ciel et Il a fait des dons aux hommes, le don du Saint-Esprit. Le Puissant Conquérant, ce matin Il est le seul. Et entre Lui et chaque croyant, il y a la vieille route bénie de la sainteté, sur laquelle les justes marcheront. Il n'y a pas d'échappatoire. Il n'y a qu'un seul chemin frayé depuis la gloire. Il a laissé les traces des pas ensanglantés pendant qu'Il traversait les corridors des puissances démoniaques, et Il a frayé une voie pour que nous tous y passions. Il est assis ce matin dans les lieux célestes en tant que Puissant Conquérant.

52.       Son peuple a un jubilé. Des dizaines de milliers à travers le monde crient victoire !

53.       J'ai observé ces vieilles adhésions ecclésiastiques froides et formalistes. Je puis m'imaginer quelqu'un dire… Je vais vous montrer le  rejet de la chose.

54.       Tenez, dès la fin de la Première Guerre mondiale, la nouvelle s'est rependue dans la rue ici, elle est parvenue jusque dans le bus de la compagnie Greyhound. Les gens se demandaient : " Pourquoi tout ce bruit ? De quoi s'agit-il ? "

55.       Et l'un d'eux  a dit : " Ecoutez ceci, voici le journal. La guerre vient de prendre fin. "

56.       Et tout le monde pleurait et criait, mais une femme a dit : "Hélas ! Pourquoi a-t-elle dû se terminer comme cela ?" Elle a dit : " Si seulement ça avait pu durer encore quelques jours, a-t-elle dit, John et moi nous étions financièrement à l'aise. " Elle a dit : " Nous étions financièrement à l'aise. "

57.       Un homme était à l'arrière… au milieu du bus, il a attrapé cette femme et il l'a presque projetée par la porte. Et quand la police a arrêté l'homme, il a dit : " Ce qui m'a poussé à faire cela, a-t-il dit, c'est que cette femme n'avait personne là-bas dont le sort la préoccupait. Mais moi, j'ai deux garçons là-bas. " Il a dit : " Je n'ai pas pu retenir mon émotion. "

58.       Oh ! frère. J'ai un père là-bas. J'ai des bien-aimés là-bas, dans l'au-delà. Cela représente beaucoup pour moi, lorsque Jésus a vaincu. J'ai une femme. J'ai un enfant. J'ai des bien-aimés. Ce Grand et Puissant Conquérant ! Vous pouvez me traiter de saint exalté, de fanatique religieux, de tout ce que vous voulez. Mais quand je pense à cette grande guerre, c'est terminé, le prix a été payé ; la victoire a été remportée. Jésus est ressuscité des morts, le sceau final de Sa nature messianique, montrant que tout est terminé. Il est vivant ce matin, tenant les clés de la mort et du séjour des morts. J'ai des bien-aimés qui sont là-bas sur l'autre rive. Je suis sur cette vieille route, je monte les voir. Ne pensez pas que je suis fou. Oh ! mais je suis si heureux que tout soit réglé. C'est une œuvre achevée.

Vivant, Il m'aima ; mourant, Il me sauva ;

Enseveli, Il emporta au loin mes péchés ;

Ressuscitant, Il me justifia pour être à jamais libre ;

Un jour Il va venir, oh ! quel jour glorieux !

59.       Ce vieux baptême béni du Saint-Esprit pour nous conduire sur cette merveilleuse vieille route, oh ! combien C'est glorieux ! Comment pourrais-je jamais En avoir honte ? Ce matin je me joins à saint Paul, qui a dit : " Je n'ai point honte de l'Evangile de Jésus-Christ : c'est une puissance de Dieu pour le salut. " C'est le pouvoir sur la maladie. C'est le pouvoir sur la mort. C'est le pouvoir sur la tombe.

60.       Quand ce vieil et sévère apôtre est arrivé à la fin de son voyage, et qu'on a creusé là sa tombe, la mort le regardait en face, il s'en est carrément moqué. Il a dit : "Ô mort, où est ton aiguillon, ô tombe, où est ta victoire ? " Alors, il a  crié les louanges de Dieu, disant : "Mais  grâces soient rendues à Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. "

61.       Le plus Puissant Conquérant qui ait jamais vécu, le plus Puissant Conquérant qui soit jamais mort, car Il était le Seul qui pouvait vaincre : mourir et conquérir la mort elle-même, et ressusciter triomphalement. Il a prouvé ce qu'Il était. C'était le dernier sceau de Sa nature messianique.

62.       Et maintenant, si ce matin il y a, par hasard dans cette salle, quelqu'un qui est un membre d'église tiède, quelqu'un qui ne connaît pas la joie de la fin d'une bataille… Les gens crient, les gens se réjouissent, les gens pleurent. Vous direz : " Qu'est-ce qui les prend ? " Ils savent que c'est une œuvre achevée. C'est fini. Certainement. Nous [Frère Branham tape les mains. - N.D.E.] jouons de la fanfare. Nous faisons retentir les trompettes, et l'Evangile est proclamé. La gloire et la puissance de Dieu sont révélées. Et c'est une œuvre achevée ; le traité est signé. Gloire à Dieu ! Christ a signé cela avec Son propre Sang. La bataille est terminée. La victoire a été remportée. Ce n'est pas moi qui l'ai remportée ; c'est Lui qui l'a remportée. J'en suis tout simplement heureux. Oh ! la la !

63.       Quand certains de ces garçons sont revenus d'outre-mer, ils m'ont raconté que lorsque le bateau est entré dans New York, juste au moment où il entrait dans le port, ils ont regardé là, et ils ont vu la statue de la Liberté. C'est la première chose que vous voyez se dresser. Ils se sont levés, certains de ces vétérans estropiés, sur le pont du bateau, de façon qu'ils puissent la voir. Et dès qu'ils ont vu la statue de la Liberté, ils se sont mis à pleurer. Ils ont crié. Ils ne pouvaient pas s'en empêcher. Des hommes costauds se tenaient là, des hommes aux grandes mains calleuses, ils frémissaient et tremblaient. Ils ne pouvaient contenir leurs émotions. Pourquoi ? C'était l'emblème de la liberté. Juste derrière cette statue de la Liberté reposait… se trouvaient papa, maman, les bien-aimés, chéri, l'épouse, son bébé, tout ce qui leur était cher sur cette terre était resté derrière cela. Et avant qu'ils puissent entrer, ils ont reconnu que c'était le pays de la liberté et la patrie des braves. Certainement, ce vieux drapeau flottant éveillerait vos émotions. Pensez-y, un vétéran couvert des cicatrices de la guerre entrant dans le port. Certainement, c'était un moment merveilleux.

64.       Mais, oh ! frère, un de ces quatre matins, quand le vieux bateau de Sion sifflera, et que je verrai cet emblème se dresser là, la vieille Croix rugueuse, pendant que cette vieille bannière grise flottera au vent, en traversant la brume de la mort, quelle victoire ce sera ? Oh ! il n'est pas étonnant que nous ne soyons pas en mesure de contenir nos émotions. Quelque chose s'est passé ; nous sommes devenus des concitoyens. La chose est achevée.

65.Quand on a jeté le grand pont entre le Nord et - et - et - et le Sud de l'Australie, de Sydney, au Sud de Sydney, chaque homme a pris… Eh bien, ils ont parcouru tout le pays pour essayer de trouver l'homme qui puisse faire cela. C'était une tâche très ardue, en effet, on disait que personne ne saurait le faire. Finalement, un homme venu de l'Angleterre a dit : " Je vais faire le travail. " Et quand il est allé là pour s'y mettre, il a testé chaque boulon qui entrerait dans la construction du pont. Sa réputation en dépendait. Il a examiné toute la boue et tout ce qui devait être posé au fond. Il s'est entouré des meilleurs hommes qu'il pouvait trouver ; il s'est trouvé les meilleurs mécaniciens, les meilleurs chimistes, les meilleurs hommes qu'il pouvait trouver autour de lui.

66.       Et finalement, quand le pont fut achevé, le jour est arrivé où on devait le tester, les critiqueurs se sont tenus à l'écart de l'autre côté, et ils ont dit : "Ça ne tiendra pas. Ça va s'effondrer avec les secousses. Là au fond, c'est trop sablonneux. "

67.       Mais lui, il avait creusé jusque là, là, là, là au fond. Il était confiant. Il savait que tout avait été testé. Et il a dit : " Je vais moi-même faire la première traversée. " Et tandis qu'il traversait le pont, devant le maire qui suivait derrière comme cela, et de grands trains, environ six de front, traversaient, secouant ce pont. Ce grand homme qui l'avait construit était en tête du cortège, comme ceci, se disant : "Si ça s'effondre, ce sera avec moi." Mais il était confiant.

68.       c'est ce que notre Seigneur béni a fait quand Il a formé son Eglise. Il teste chaque boulon, tout ce qui entre dans la constitution de l'Eglise doit être lavé par le Sang. Et un des critiqueurs se tient là à côté, disant : " Cette bande de saints exaltés n'y parviendra pas. " Mais un de ces glorieux jours… Ce Grand et Puissant Conquérant marche devant nous aujourd'hui, triomphant. Qu'elle vibre, qu'elle fasse ce qu'elle veut, Il va… Elle n'aura nulle part une seule défaillance, car Il a frayé la voie et Il l'a achevée. Certainement.

69.       Nous pensons aujourd'hui à ce qu'en disent les gens ; nous avons nos pensées fixées sur les choses du monde. Mais permettez-moi de vous dire quelque chose, frère, ne me laissez jamais avoir honte de l'Evangile. Oh ! frère, je suis simplement né de nouveau à l'ancienne mode, né du Saint-Esprit, de l'Esprit de Dieu. C'est ainsi que je suis né ; c'est tout ce que je suis, et c'est tout ce que j'ai toujours voulu être.

70.       Un jour, il n'y a pas longtemps, une jeune fille partit pour le lycée, et c'était une charmante jeune fille. Et quand elle est rentrée en famille, elle a amené avec elle certaines de ses idées du lycée.

71.       Et peut-être, ce matin, certains d'entre vous ont avec eux certaines idées du dehors. Peut-être que vous avez amené à l'église un tas de vos idées. Eh bien, débarrassez-vous-en, c'est, à ma connaissance, la meilleure chose à faire.

72.       Alors cette fille, quand le train s'est arrêté devant, elle s'était fait accompagner d'une jeune fille, une de ces petites effrontées, vous savez, du genre Elvis Presley. Et pendant qu'elle se tenait là, vous savez, à la… de train… sa mère était dehors ; une vieille femme se tenait là, le visage couvert de cicatrices, avec de petites épaules voûtées, vêtue d'une petite robe de calicot, un petit châle sur les épaules. Et cette petite effrontée qui était avec elle, cette autre jeune fille a baissé le regard et a dit : " Oh ! qui est cette affreuse et pauvre vieille malheureuse? "

73.       Eh bien, vous savez, cela a tellement embarrassé la fille qu'elle a dit : " Je ne sais pas ", car elle était très guindée, et elle avait tant de conceptions  mondaines dans sa tête. Et c'était sa propre mère.

74.       Quand elle est descendue du train, la vieille petite mère a accouru et a jeté ses bras autour d'elle. Elle a dit : " Oh ! chérie, que Dieu bénisse ton petit cœur. " Mais la fille a tourné le dos, elle s'est mise à partir, comme si elle ne la connaissait pas. Elle était embarrassée parce que sa mère était très laide.

75.       Cependant, il se faisait que le chef de ce train connaissait l'histoire. Il s'est approché là, il a posé ses mains sur l'épaule de la jeune fille, il l'a retournée devant l'assistance et a dit : " Honte à toi ! Honte à toi! " Il a dit : " J'ai vu votre mère à l'époque où elle était dix fois plus belle que toi. " Il a dit : " Elle était… j'habitais dans le voisinage. " Et il a dit : "Tu étais un petit bébé et tu étais à l'étage, dans ton berceau. Et ta mère suspendait les habits dans l'arrière-cour. " Il a dit : " Tout à coup, le four prit feu, et la maison tout entière s'embrasa. Et quand ta petite mère a couru, et elle savait que tu étais à l'étage, là haut… " Il a dit : " Les gens ont crié et ont essayé de la retenir. Mais elle a jeté ce qu'elle avait, puis elle s'est lancée au milieu des flammes, a pris l'escalier, et puis et elle a ôté les vêtements qu'elle avait sur elle et t'a enveloppée dedans. Et voilà qu'elle revenait traversant ces flammes, te portant. Et elle s'est évanouie dans la cour, avec toi dans ses bras. " Il a dit : "Elle a pris ce qui l'aurait protégée et t'a protégée avec. " Et il a dit : " C'est pourquoi tu es belle aujourd'hui, et c'est ainsi qu'elle est laide. Et toi, tu veux me dire que tu as honte de ces cicatrices que porte ta mère ? "

            Aujourd'hui je pense :

Jésus doit-Il porter seul la croix,

Et le monde entier en être exempté?

Il y a une croix pour chacun,

Et il y a une croix pour moi.

76.       Si le monde a pris Jésus pour Belzébul, s'il s'est moqué de Lui et L'a tourné en dérision, L'a pendu à la croix, et L'a humilié à cause de moi, je suis plus qu'heureux de porter l'opprobre de Sa sainteté. Absolument. Etre traité de saint exalté, tout ce que vous voulez, quel que soit le commentaire que vous voudriez faire, ça n'arrête pas du tout cela. Je suis simplement heureux ce matin que le Christ ressuscité vive et règne dans mon cœur. Je suis l'un de Ses sujets. Je crois  que vous l'êtes aussi.

77.       Nous n'avons plus de temps maintenant. Il est exactement sept heures, l'heure à laquelle nous avons promis de congédier les gens. Les services suivants commenceront donc dans environ 2 heures, à 9 heures 30.

            Inclinons la tête juste un instant pour la prière.

78.       Adorable Père céleste, 45 minutes se sont écoulées, la Parole a été apportée. Nos cœurs sont heureux. Le jubilé est en cours, pas juste un jubilé d'un jour, mais un jubilé éternel. Les anges chantent dans la gloire. Ô Dieu, l'Eglise triomphante chante. Les cloches de joie sonnent. Les âmes qui, jadis, étaient condamnées à mort pour mourir et aller dans la tombe du diable, le diable a été vaincu. La mort a été vaincue. La tombe a été vaincue. La maladie a été vaincue. La superstition a été vaincue. La malice a été vaincue. La haine a été vaincue. L'indifférence a été vaincue. La raideur a été vaincue. Les prétentions ont été vaincues. Tout a été vaincu. Christ est le Grand Conquérant.

Regardez, voici le Puissant Conquérant (a dit le poète),

Regardez, Le voici qui apparaît.

Car Il est le Puissant Conquérant,

Car Il a déchiré le voile en deux.

79.       Il a déchiré ce voile qui séparait l'homme de Dieu, et maintenant Dieu demeure parmi les hommes. Il a déchiré ce voile qui empêchait l'accès à la guérison divine. Il a déchiré ce voile qui empêchait l'accès aux bénédictions de Dieu. Il a déchiré ce voile qui empêchait l'accès à la joie de Dieu. Il a déchiré ce voile qui empêchait l'accès à la paix de Dieu. Maintenant le voile a été déchiré en deux. Avec Son propre Sang, Il a marché en Conquérant. La bataille est terminée ; Il nous l'a prouvé par Sa résurrection. Et maintenant le Saint-Esprit est le Témoin qui a été envoyé pour nous guider.

80.       Ô Eternel Dieu, s'il y a ici ce matin quelqu'un qui n'a fait que lambiner le long de… tantôt sur la route, tantôt en dehors, tombant sur le côté de la route, sans jamais avoir été en mesure de marcher au milieu avec de grands héros, les grands héros qui ont marché au milieu de la route, nous prions ce matin pour qu'il s'abandonne entièrement à Toi, afin de venir se réjouir de cette grande victoire qui a été remportée par notre Seigneur ressuscité. Accorde-le, Père, car nous le demandons au Nom de Christ.

81.       Et pendant que nous avons nos têtes inclinées, voudriez-vous en cet instant, lever la main vers Christ et dire : " Ô Christ, je T'apprécie ; je n'aurai plus jamais honte de Toi. J'ai été juste un peu timide. " Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que Dieu vous bénisse, vous, et vous. Oh ! la la ! Les mains se lèvent partout.

            " J'ai été un peu timide. J'avais un peu honte. Et je reconnais vraiment ma position maintenant. Je n'aurais jamais dû faire cela. J'aurais dû juste tenir ferme, donner mon témoignage. C'est exactement ainsi que j'aurais dû être. Je devrais dire à tout le monde que je suis né de nouveau. Je devrais dire à tout le monde que j'ai reçu le Saint-Esprit. Je n'ai pas honte de l'Evangile, car c'est la puissance de Dieu pour le salut. Je veux être un chrétien vraiment courageux. Je ne l'ai pas été. Mais avec l'aide de Dieu, à partir de ce matin de Pâques, je le serai. Je le serai. " Quelqu'un d'autre lèverait-il la main maintenant avant que nous priions ? Que Dieu vous bénisse, vous, vous, vous.

82.       Oh ! la la ! Regardez les décisions. Au moins 25 ou 30 personnes assises au milieu de ce petit groupe de gens ce matin ont pris la décision. A partir de ce glorieux matin de  triomphe, par la grâce de Dieu, ils vont tenir ferme et ne plus avoir honte de l'Evangile, car C'est la puissance de Dieu pour le salut.

83.       Ô Dieu, pendant que ces mains se sont levées, et que la musique résonne doucement au fond du chemin, alors que nous sommes passés de la mort à la Vie, car Tu as dit : " Celui qui entend mes Paroles et qui croit en Celui qui m'a envoyé a la Vie Eternelle. " Ils sont passés de la mort à la Vie ; en effet, Tu es devenu la mort afin qu'ils deviennent la Vie par Ta résurrection. Tu as été abaissé au-dessous des anges, Tu es descendu pour devenir un Homme, Tu as quitté cette glorieuse Théophanie dans l'au-delà, Tu as été fait chair, Tu avais du Sang, et Tu as répandu ce Sang afin de nous frayer une voie pour échapper. Et plus encore (nous l'avons lu dans la Bible), Tu as prouvé cela de façon infaillible en ressuscitant des morts, et Tu as ressuscité les morts quand Tu étais ici sur terre ; non seulement cela, Tu as donné, Tu en as fait une double preuve, comme Tu le fis avec Abraham. Maintenant, en plus, Tu as de nouveau envoyé le Saint-Esprit comme Témoin. Et nous avons Sa Présence bénie parmi nous et en nous, nous dirigeant, nous conduisant dans toute la Vérité et toute la Lumière.

84.       Nous Te remercions pour ces nombreuses mains qui se sont levées ce matin, pour dire : " Maintenant je considère Christ comme étant mien. " Ô Dieu, s'ils n'ont jamais été baptisés dans l'eau pour représenter la glorieuse mort, le glorieux ensevelissement et la glorieuse résurrection de notre Seigneur béni, puissent-ils revenir au service de ce matin, amener leurs habits et être prêts à descendre dans cette piscine glaciale. Accorde-le, Père.

85.       Bénis-nous. Pardonne-nous nos péchés. Nous célébrerons Tes louanges dans les âges à venir. Quand la bataille sera complètement terminée, quand la fumée sera complètement dissipée et que la joie de ces lèvres terrestres sera complètement terminée, quand nous Te louerons avec tout ce que nous avons, il nous faudra de nouvelles voix, un nouvel être pour Te louer. Et puissions-nous entrer dedans avec joie. Car nous le demandons au Nom de Christ. Amen.

86.       Tenons-nous debout maintenant. [Frère Branham s'entretient avec quelqu'un. - N.D.E.] N'oubliez pas les services, à 9h30. Rentrez chez vous, prenez votre petit déjeuner. Revenez, nous espérons donc être avec vous. Et puis, ce soir, n'oubliez pas. Je dois me retirer cet après-midi, pour étudier et prier.

87.       En effet, je vous dis que Christ est vivant, Il n'est pas mort. Et je crois de tout mon cœur qu'Il sera bien dans ce bâtiment ce soir, pour montrer qu'Il est vivant, pour faire les mêmes choses qu'Il a faites le premier matin de Pâques et pendant Son voyage de la Vie. Si ce n'est pas le cas, alors je suis un faux prophète. Je suis si heureux de savoir qu'en cette heure de grandes ténèbres dans laquelle nous vivons, alors que tout espoir semble parti, sur Christ, le Roc solide nous pouvons nous tenir, tout autre terrain n'est que sable mouvant. Très bien.

88.       Notre petit cantique de congédiement, " Prends le Nom de Jésus avec toi". Tous ensemble maintenant.

Prends le Nom de Jésus avec toi,

Enfant de tristesse et de peine ;

Cela va… la joie et…

89.       Retournez-vous et serrez la main à quelqu'un qui est à côté de vous en disant : " Loué soit le Seigneur."

Précieux Nom, ô combien doux !

Espoir de la terre et joie du ciel.

90.       Maintenant, que tout le monde regarde par ici. Rendons-Lui simplement gloire. Levons simplement les mains et disons : " Merci, Seigneur, pour avoir sauvé mon âme. " Très bien, tout le monde.

Merci, Seigneur, pour m'avoir sauvé.

Merci, Seigneur, pour m'avoir rétabli.

Merci, Seigneur pour m'avoir donné

Ton grand salut si abondant et gratuitement.

91.       Quelle bénédiction ! L'aimez-vous ? Dites : " Amen. " [La congrégation dit : " Amen. " - N.D.E.] Oh ! le… Maintenant tout est terminé maintenant, les enfants. Tout est fini ; il n'y a plus de bataille ; il n'y a plus de guerre ; vous n'avez rien à faire ; c'est déjà accompli. Nous nous réjouissons tout simplement. Oh ! la la ! Nous sommes parfaits en Lui.

…  reposant    …

En sécurité et à l'abri de toute inquiétude ;

Reposant, reposant, reposant sur le Bras éternel.

Oh ! comme c'est doux de marcher sur ce chemin des Pèlerins,

Reposant sur le Bras éternel ;

Oh, combien le chemin devient plus clair chaque jour,

Reposant sur le Bras éternel.

Reposant, reposant,

En sécurité et à l'abri de toute inquiétude ;

Reposant, reposant, reposant sur le Bras éternel.

            Vous qui le pouvez, et qui avez un mouchoir, faites-le sortir.

… oh, reposant,

En sécurité et à l'abri de toute inquiétude ;

Reposant, reposant

Reposant sur le Bras éternel.

            Maintenant, votre Bible…

Reposant, reposant,

En sécurité et à l'abri de toute inquiétude ;

Reposant, reposant,

Reposant sur le Bras éternel.

92.       Qu'est-ce que c'est? En sécurité et à l'abri ? Tout est terminé, tout est fini, la bataille est terminée, le dernier sceau a été brisé, Il est monté. Alléluia !

Reposant, reposant,

En sécurité et à l'abri de toute inquiétude ;

Reposant, reposant,

Reposant sur le Bras éternel.

93.       Maintenant, inclinons la tête vers la poussière d'où Dieu nous a tirés, d'où un jour nous monterons de la poussière de la terre. Car notre Seigneur, tiré de la poussière est retourné à la poussière pour nous donner Son Esprit immortel ; Il est monté de la poussière. Et tous ceux qui sont en Lui monteront avec Lui un jour vers les régions des bénis.

94.       Tandis que nous avons la tête inclinée, je vois frère Smith au milieu de nous ce matin, le pasteur de l'Eglise de Dieu ; il m'a appelé hier soir. Frère Smith, voudriez-vous descendre. Je demanderai à frère Smith de bien vouloir nous congédier par un mot de prière. Alors que vous vous dépêchez donc de rentrer chez vous, prenez votre petit déjeuner, rentrez pour le service d'école du dimanche, et le service de baptême qui commencera directement à neuf heures trente. Pouvons-nous incliner la tête pendant que… Frère Smith, congédiez-nous dans la prière.

Up