Les Fils de Dieu manifestés

Date: 60-0518 | La durée est de: 2 hours and 5 minutes | La traduction: VGR
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1 ...que nous courbons la tête ce soir, en tant qu’église, en tant que groupe de gens qui ont été appelés à sortir, de gens qui croient, nous sommes ici ce soir pour enseigner Ta Parole, afin d’être placés à notre position dans le Corps, à notre place, à l’endroit où nous pourrons oeuvrer de façon bien coordonnée, en tant que membres du Corps de Christ.

2 Maintenant, on nous demande de faire immédiatement appel à Dieu. Et chacun de nous, les pères, nous songeons : si c’était notre petite fille à nous, combien nos coeurs se consumeraient de douleur à l’intérieur de nous, et nous ferions appel aux églises pour qu’elles prient immédiatement. Le coeur d’un père est en train de se consumer, il a de la peine. Seigneur, qu’en ce moment même la glorieuse Personne du Saint-Esprit vienne au coeur de ce père. Enlève toute ombre de doute et toute peine, et fais-lui savoir que Tu es Dieu et qu’aucune maladie ne peut résister en Ta Présence, une fois que Ton mandat Divin a été exécuté par Ton Église et par Ton peuple.

3 Et, comme, tout au long de la semaine, nous avons prié; depuis dimanche passé, j’ai songé aux moyens ou aux ressources qu’offre la prière. Nous n’avons pas, aux yeux du monde, une arme très puissante, mais cette petite fronde, elle est meurtrière, quand on la tient avec les doigts de la foi. Ô Seigneur, que nos prières touchent la cible, la mort qui est là-bas, suspendue au-dessus de cette enfant, qu’elle soit anéantie; que l’obscurité, les ténèbres quittent le chevet de cette petite enfant, ce bébé, ou cette enfant, cette petite fille. Que la grande Lumière de la Présence de Dieu brille sur elle. Qu’elle soit une enfant en bonne santé quand elle sortira de l’hôpital.

4 Ô Dieu, nous savons que juste de l’autre côté du fleuve, nos bien-aimés nous attendent, et c’est quelque chose de glorieux. Mais nous aimons nos enfants. Aussi nous Te prions, Seigneur, pour Ta gloire, d’épargner la vie de cette enfant. Nous qui sommes Ton Église, nous réprimons la mort, et nous disons : “Arrête-toi, là-bas. Tu ne peux pas prendre cette enfant, parce que nous réclamons sa vie pour le Royaume de Dieu.” Permets, Seigneur, que ces choses aillent droit au but, alors que nous les projetons sur la trajectoire, au Nom de Jésus-Christ, notre Sauveur. Amen.

5 Est-ce que nous croyons? Je ne sais pas ce que je ferais si je n’étais pas Chrétien. Je ne voudrais tout simplement pas rester ici plus longtemps. Il n’y a pas d’autre raison de vivre que d’amener d’autres personnes au salut, c’est ce que je connais de mieux à faire.

6 Maintenant, ce soir, nous voulons commencer par récapituler un peu ce que nous avons enseigné dans notre dernière leçon. Je vais essayer de lire, parce que, le chapitre en entier ce soir, si possible. Et comme ça, dimanche matin... il va peut-être falloir que je prenne les deux réunions, dimanche matin et dimanche soir (si c’est d’accord), pour tâcher de bien établir ce que je veux montrer à l’église. Oh, c’est glorieux, quand on trouve sa position! Et personne ne peut faire quoi que ce soit à moins de savoir avec précision ce qu’il fait.

7 Disons que vous alliez être... subir une opération, et qu’il y ait un jeune médecin qui vient juste de sortir de l’école, qui... il n’aurait jamais pratiqué une opération auparavant. Toutefois, il serait jeune et beau, et il aurait les cheveux bien lissés, il serait très bien habillé, tiré à quatre épingles, et tout. Et il dirait : “J’ai aiguisé les bistouris, j’ai stérilisé tous les instruments, et tout.” N’empêche que vous vous sentiriez un peu bizarre face à ça. J’aimerais mieux avoir un vieux médecin qui a déjà pratiqué cette opération-là bien des fois, avant de me laisser donner un coup de bistouri. Je–je veux connaître quelqu’un qui ne vient pas juste de sortir de l’école, je veux quelqu’un qui a de l’expérience.

8 Et la Personne la plus expérimentée que je connaisse, la meilleure à qui faire appel, c’est le Saint-Esprit. Il est le grand Médecin et le grand Enseignant de Dieu.

9 Donc, comme toile de fond pour mon Message de ce soir, j’en reviens encore à ma prédication de dimanche, comme quoi c’est... Ils ont rejeté Samuel, qui avait la Parole du Seigneur, et ils ont accepté Saül, le fils de Kis; ils ont rejeté Samuel, qui représentait le Saint-Esprit parce qu’il parlait seulement quand l’Esprit le conduisait à parler. Et quand il leur a fait remarquer ça, qu’il leur a dit : “Rappelez-vous, je ne vous ai jamais rien dit au Nom du Seigneur que le Seigneur n’ait accompli. Et je n’ai jamais eu une mauvaise conduite au milieu de vous. Personne ne peut m’accuser de péché.”
Comme Jésus l’a dit : “Qui peut Me déclarer coupable de péché?” Voyez?

10 Et il leur a aussi dit : “Je ne suis pas venu vous voir pour vous réclamer de l’argent, et tout. Je ne vous ai rien pris. Mais tout ce que j’ai dit, c’était pour votre bien, ce que je vous ai apporté de la bouche du Seigneur.”

11 Et tout le peuple en a rendu témoignage : “C’est vrai. Tout ça, c’est vrai, mais nous voulons quand même avoir un roi. Nous voulons être comme le reste du monde.”

12 Maintenant, ce soir, l’Écriture que nous prenons fait le partage, – l’Épître aux Éphésiens, c’est le Livre de Josué du Nouveau Testament, – elle fait le partage et place les “vainqueurs” à leur position. Là, je fais un petit retour en arrière ici, pendant quelques minutes, jusqu’à ce qu’on arrive à l’endroit où on va commencer à lire, à partir du verset 3. Or, nous avons vu dimanche soir passé que... Dieu, dans l’Ancien Testament, avait promis à Israël un pays de repos; en effet, ils étaient devenus des pèlerins, ils étaient errants. Ils étaient dans un pays qui ne leur appartenait pas, et Dieu avait promis, par Abraham, qu’il séjournerait, que ses descendants séjourneraient pendant quatre cents ans au milieu d’un peuple étranger, et qu’on les maltraiterait, mais que par une main puissante Il les en ferait sortir, pour les amener dans un beau pays où coulaient le lait et le miel.

13 Et, donc, quand est venu le moment où la promesse allait s’accomplir, Dieu a suscité quelqu’un pour les emmener à ce pays-là. Combien dans l’auditoire ce soir, qui c’était... savent qui c’était? Moïse. Remarquez, un type très, très réel de Celui qui nous a été donné à nous, pour nous emmener au Pays promis : Christ. Or nous avons une promesse; en effet, notre promesse à nous, c’est le Repos spirituel, alors que la leur, c’était le repos physique. Et donc, ils allaient arriver dans un pays où ils pourraient dire : “Ceci, c’est notre pays, nous ne sommes plus errants, nous nous sommes établis ici, c’est notre pays, et ici, nous avons du repos. Nous allons planter notre blé, nos vignes, et nous allons manger le fruit de nos vignes. Et puis, quand nous mourrons, nous les laisserons à nos enfants.”

14 Oh, nous pourrions vraiment étudier ce terrain-là, les droits de succession; par exemple, Naomi et Ruth, Boaz. Reprendre tout cela. De quelle façon un frère d’Israël, de quelle façon il devait... tout ce qu’il avait perdu devait être racheté par un parent. Oh, comme c’est beau! Il nous faudrait des semaines, des semaines, des semaines, et des semaines, pour en parler, et nous ne sortirions jamais de ce chapitre-ci. Nous pourrions faire le lien avec la Bible tout entière ici même, dans ce chapitre, ici.

15 Oh, j’aime vraiment étudier Cela. Autrefois, nous prenions un Livre, nous Le prenions pendant un an et demi, et nous n’En sortions pas. Nous restions rien que là-dessus.

16 Mais, donc, c’était quelque chose de tellement glorieux, l’héritage, la façon dont ça se passait, c’est qu’un héritage dans le pays, personne d’autre qu’un proche parent ne pouvait racheter cet héritage-là. Maintenant, je vais vous donner un petit gage ici, en passant, à vous les mères, j’en ai touché un mot l’autre soir. Combien d’entre vous ont prié pour vos bien-aimés qui sont perdus? Très bien. Nous y voilà de nouveau, vous voyez, “votre héritage”. Voyez?

17 Paul a dit au Romain, il a dit : “Crois au Seigneur Jésus-Christ, et toi et ta famille, vous serez sauvés.” Si vous avez assez de foi pour croire à votre propre salut, ayez assez de foi, peu importe combien ce garçon ou cette fille peut être rebelle, ils vont être sauvés quand même. Dieu, d’une manière ou d’une autre! Quitte à devoir les aliter, qu’ils se retrouvent dans un lit d’hôpital, en train de mourir, ils seront sauvés. Dieu l’a promis. L’héritage! Oh! “Et ils seront là,” a dit Ésaïe, “et tous leurs enfants seront avec eux. Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute Ma montagne sainte, dit l’Éternel.”

18 Oh, il y a un petit quelque chose que j’espère bien arriver à voir ce soir, pour vous. Ça brûle dans mon coeur; et ça se rapporte à ceci.

19 Mais maintenant, allons-y. Alors, avez-vous remarqué que celui qui avait accompli tous ces grands miracles, Moïse, il a fait traverser Israël jusqu’au pays, il les a emmenés jusqu’au pays promis, mais il ne leur a pas réparti leur héritage? Il ne leur a pas donné leur héritage; il les a conduits jusqu’au pays, mais c’est Josué qui a partagé le pays entre les enfants d’Israël. Pas vrai? Christ aussi, Il a amené l’église jusqu’au point où leur possession leur a été présentée, leur a été donnée, il ne restait plus que le Jourdain à traverser, mais c’est le Saint-Esprit qui met l’église en ordre. Le Josué d’aujourd’hui place l’église en ordre, Il donne à chacun des dons, des places, une position. Et Il est la Voix de Dieu, qui parle à travers l’homme intérieur que Christ a sauvé : le Saint-Esprit. Jusque-là, est-ce que vous saisissez? Maintenant nous arrivons à l’Épître aux Éphésiens. Maintenant, de la même façon, Il place l’église en position, chacun à sa place. Or Josué les a placés dans le pays naturel. Maintenant le Saint-Esprit place l’église en position dans le pays qui leur, à la position qui leur revient, leur héritage.

20 Alors, la première chose, quand il commence ici, il adresse son épître, “Paul”. Et nous allons voir un peu plus tard que tout ce mystère lui a été révélé, non pas dans un séminaire, non pas par un théologien, mais c’était une révélation Divine du Saint-Esprit que Dieu a donnée à Paul. Sachant que le mystère de Dieu, a-t-il dit, qui avait été caché depuis la fondation du monde, lui avait été révélé par le Saint-Esprit. Et le Saint-Esprit qui était au milieu des gens plaçait chacun en position, donnant à l’église sa position.

21 Donc, la première chose que Paul aborde, ce qu’il dit aux gens, c’est de se débarrasser complètement de... Souvenez-vous, ceci s’adresse à l’Église, pas à celui du dehors. Pour lui, c’est un mystère, c’est énigmatique, il n’arrive jamais à comprendre, ça lui passe au-dessus de la tête, il ne connaît rien de cela, rien du tout. Mais pour l’Église, c’est du miel dans le rocher, c’est une joie ineffable, c’est l’assurance bénie, c’est l’ancre de l’âme, c’est notre espérance et notre soutien, c’est le Rocher des Âges, oh, c’est tout ce qui est bon. Car les cieux et la terre passeront, mais la Parole de Dieu ne passera jamais.

22 Mais l’homme qui est en dehors de Canaan, il ne connaît rien de tout cela, il est encore errant. Je ne dis pas que ce n’est pas un brave homme, ce n’est pas ce que je dis. Je ne dis pas que l’homme qui est en Égypte, même, n’est pas un brave homme, mais il, tant qu’il n’est pas entré en possession de ceci.

23 Et la possession qui, la promesse qui a été faite à l’Église, ce n’est pas un pays naturel, mais un pays spirituel, car nous sommes un sacerdoce royal, une nation sainte. Alors, quand on est de ce sacerdoce royal, de cette nation sainte, de ce peuple acquis, appelé à sortir, élu, choisi, mis à part, alors le monde du dehors est complètement mort. Et nous sommes conduits par l’Esprit. Les fils et les filles de Dieu sont conduits par l’Esprit de Dieu; non pas par l’homme, mais par l’Esprit.

24 Et c’est dans l’amour, là, que tout cela est ficelé. Ceci, on a cherché à l’enseigner bien des fois, et sans doute que de grands théologiens sont allés beaucoup plus en profondeur que moi je le pourrais. Mais ce que je veux essayer de vous faire comprendre, c’est ceci : un homme qui est en Christ, qui a le Saint-Esprit, il peut supporter patiemment un homme qui est dans l’erreur, il est longanime, doux, patient. Il est gentil, humble, fidèle, rempli de l’Esprit, il n’est jamais négatif, il est toujours positif. C’est une personne changée.

25 Ce n’est pas simplement un homme, qui dirait : “Une fois on L’a reçu. Si on criait, on L’avait, nous les méthodistes. Oh, quand on a crié, on était dans le Pays.” C’est bon, c’est bien, moi aussi, je crois à ça.

26 Ensuite les pentecôtistes sont arrivés avec le parler en langues, c’est eux qui “l’avaient; tous ceux qui parlaient en langues l’avaient”. Moi aussi, je crois à ça. Mais n’empêche qu’on a découvert que beaucoup d’entre eux ne L’avaient pas encore, voyez-vous. Voyez? Maintenant ils...

27 Nous en arrivons maintenant à ce grand mystère caché, qui a été caché depuis la fondation du monde, et qui est maintenant révélé, dans les derniers jours, aux fils de Dieu. Croyez-vous que c’est vrai, que les fils de Dieu sont manifestés? Avant même d’aborder quoi que ce soit, prenons dans Romains, chapitre 8, juste un instant, et je vais vous lire quelque chose. Voyons si ceci, là, ça ne correspond pas à ce dont je parle, ici. Maintenant nous allons prendre Romains 8, le verset 19 du–du chapitre 8 de Romains. Aussi la création attend-elle... un ardent désir les manifestations des fils de Dieu.

28 Avec un ardent désir, la création entière attend la manifestation. Vous voyez, la manifestation! La manifestation, qu’est-ce que c’est? C’est de faire connaître!

29 Le monde entier. Les musulmans, là-bas, ils attendent cela. De tous côtés, partout, ils attendent cela. “Où sont ces gens?” Nous avons eu... Nous avons eu un vent impétueux, nous avons eu des tonnerres et des éclairs, nous avons eu de l’huile et du sang, nous avons eu toutes sortes de choses; mais nous n’avons pas entendu cette petite Voix douce, tranquille, qui a attiré le prophète; il s’est enveloppé de son manteau et il est sorti, il a dit : “Me voici, Seigneur.” Voyez?

30 Maintenant la création entière soupire et attend les manifestations des fils de Dieu. Là, Paul va d’abord donner à l’Église la place exacte qui lui revient. Maintenant, juste pour avoir le contexte, relisons donc. Paul, apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu, aux saints (ça, ce sont les “sanctifiés”) qui sont à Éphèse, et aux fidèles en Jésus-Christ :

31 Bon, pour que mon auditoire ne l’oublie pas : Comment entrons-nous en Christ? Est-ce que nous adhérons à l’église pour entrer en Christ? Est-ce que nous faisons une confession de foi pour entrer en Christ? Est-ce que nous nous faisons immerger dans l’eau pour entrer en Christ? Comment entrons-nous en Christ? I Corinthiens, chapitre 12 : “En effet, d’un seul Esprit”, d’un seul E majuscule-s-p-r-i-t, c’est-à-dire le Saint-Esprit, “nous sommes tous baptisés, pour entrer dans le Pays promis.”

32 Dans ce Pays promis, tout ce qui s’y trouve nous appartient; dans le Pays promis. Vous le voyez, Frère Collins? Voyez-vous, tout ce qu’il y a dans le Pays promis! Après qu’Israël a traversé le Jourdain, qu’ils sont entrés dans le pays promis, ils ont combattu et triomphé de tout!

33 Maintenant, souvenez-vous, une fois dans ce Pays promis, ça ne veut pas dire que vous êtes à l’abri de la maladie, ça ne veut pas dire que vous êtes à l’abri des soucis. Mais voici ce que ça représente (oh, que ceci pénètre profondément), voici ce que ça veut dire : c’est votre propriété! Vous n’avez qu’à vous lever et à en prendre possession! Voyez? Quand...

34 Et, souvenez-vous, la seule circonstance où Israël ait jamais perdu un homme, c’est quand le péché est entré dans le camp. C’est le seul facteur qui puisse nous faire perdre une–une victoire : c’est quand le péché entre dans le camp, qu’il y a quelque chose qui cloche quelque part. Quand Acan a volé le lingot et le manteau de Schinear, il y avait du péché dans le camp, et le combat a mal tourné.

35 Donnez-moi cette–cette église-ci, ce soir, ce groupe de gens, parfaitement, parfaitement dans la promesse de Dieu par le Saint-Esprit, marchant dans l’Esprit, et je défierai toute maladie, toute affliction, n’importe quoi, tous les Jo Lewis du pays, avec toute son infidélité, et tous les incroyants qui existent, qu’ils fassent entrer ici n’importe quelle maladie ou affliction, et les gens repartiront parfaitement guéris. Oui monsieur. Dieu a fait la promesse, il n’y a que le péché de l’incrédulité qui puisse l’empêcher de s’accomplir. Or nous allons voir ce que c’est, ce petit péché-là, tout à l’heure. Bien. ...qui sont en Jésus-Christ : Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ! Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ, en–en Christ!

36 Quand nous sommes en Christ, nous avons des bénédictions spirituelles. En dehors de Christ, nous avons des sensations. En Christ, nous avons des bénédictions réelles. Pas du faux-semblant, pas de la frime, pas du fabriqué. Mais, tant que vous cherchez à prétendre que vous êtes dans le Pays promis alors que vous n’y êtes pas, vos péchés vous atteindront. Et avant longtemps vous vous retrouverez renfrogné et–et tout, comme le dit l’expression, tout embarbouillé. Vous allez découvrir que vous ne possédez pas ce dont vous parlez. Mais quand vous êtes en Jésus-Christ, Il vous a promis une paix Céleste, des bénédictions Célestes, un Esprit Céleste; tout vous appartient. Vous êtes dans le Pays promis et en pleine possession de tout. Amen. Comme c’est beau! Oh, mettons-nous à l’étude. En lui Dieu nous a élus...

37 Maintenant, voici ce qui achoppe tant l’église. En lui Dieu nous a élus... (En Qui?) En Christ!

38 Nous voyons, là, et dans–dans la Genèse et l’Apocalypse, Apocalypse 17.8, qu’Il nous a élus en Christ avant la fondation du monde. Or, le mot... Je vais lire le verset suivant. ...fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, Nous ayant prédestinés...

39 Je veux m’arrêter sur ce mot, “prédestiné”. Bon, prédestiné, ce n’est pas de dire : “Je vais choisir Frère Neville, et je–je–je–je–je ne choisirai pas Frère Beeler.” Ce n’est pas ça. C’est par la prescience de Dieu, qui savait lequel allait être juste, et lequel n’allait pas être juste. Donc, par Sa prescience, Dieu, qui savait ce qu’Il allait faire, Il a prédestiné, par Sa prescience, toutes choses, afin qu’elles concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, pour qu’Il puisse, dans l’âge à venir, réunir toutes choses dans un seul Corps, c’est-à-dire Jésus-Christ.

40 Permettez-moi de vous illustrer ça un peu, ici. C’est beau. Nous faisons un retour en arrière, – je crois que j’en ai touché un mot l’autre soir, que j’en ai parlé, – dans la Genèse, chapitre 1, 1.26 , quand Dieu S’est donné pour Nom “Éternel Dieu”, c’est le mot El, Elah, Elohim, qui veut dire “Celui qui existe par Lui-même”. Rien d’autre n’existait, il n’y avait que Lui. Il n’y avait pas d’air, il n’y avait pas de lumière, il n’y avait pas d’étoiles, il n’y avait pas de monde, il n’y avait rien d’autre. Il y avait Dieu, et Dieu seul, El, Elah, Elohim. Et c’est Lui qui a produit cela.

41 À l’intérieur, là, Il avait des attributs, c’est-à-dire qu’Il était un... À l’intérieur de ce grand El, Elah, Elohim, il y avait un attribut ou une... Vous savez ce qu’est un attribut, ou, je vais le dire comme ceci, il y avait une “nature”. Ça, c’est pour que les petits comprennent, et moi, je suis un de ces petits qui le comprennent seulement quand c’est exprimé comme ça. À l’intérieur de Lui, il y avait la nature d’être un Père, mais Il existe par Lui-même, il n’y a rien pour lui permettre d’être un Père. Et, là à l’intérieur, il y avait autre chose, Il était Dieu. Et un dieu, c’est un objet d’adoration; mais Il existait par Lui-même, El, Elah, Elah, Elohim, alors il n’y avait rien qui puisse L’adorer. À l’intérieur, Il était un Sauveur, et il n’y avait rien de perdu, qui puisse être sauvé. Voyez? À l’intérieur, Il était un Guérisseur, voyez, mais il n’y avait rien de malade, qui puisse être guéri, rien qui puisse être malade. Maintenant, vous voyez la situation? Alors, ce sont Ses attributs, c’est Sa nature qui a produit ce qu’on a aujourd’hui.

42 Il y a des gens qui disent : “Eh bien, pourquoi est-ce que Dieu n’a pas arrêté ça dès le début?” “C’est une brute cruelle”, a dit Jo Lewis, celui qui a condamné Jo, ou, Jack Coe, voyez. Il a dit : “Il n’est rien d’autre qu’une brute cruelle. Dieu, ça n’existe pas. S’Il existait, Il serait...” Oh, je... Il L’a traité de tous les noms, vous voyez. Mais tout ça, c’est parce qu’il a beau avoir beaucoup de connaissance ici en haut, seulement il n’a rien ici en bas.

43 Or, c’est, c’est là que ça se trouve. Voyez? La Parole le dit, ici, et Il l’a caché. Et ces mystères ont été cachés, maintenant, souvenez-vous, la Bible dit, “depuis la fondation du monde, en attendant les manifestations des fils de Dieu”, qu’ils les démontrent à l’église. Oh! la la! Vous saisissez?

44 Bon, j’arrête mon récit un peu, ou je vais... je vais prendre ma prochaine réflexion pour faire ressortir ceci. Maintenant, souvenez-vous, tout au long des âges, de celui de Moïse, de l’âge des prophètes, de tous les âges, ils ont attendu ces derniers jours, pour que ces choses soient manifestées, conformément aux Écritures, – c’est exact, – que ce soit révélé aux fils de Dieu. Pourquoi? À partir de... jusqu’à, c’est comme la pyramide, comme je l’ai déjà dit, à mesure qu’elle se construit, elle se rapproche toujours plus, toujours plus, toujours plus.

45 J’ai souvent fait cette observation, en disant que Dieu a fait trois Bibles. La première, Il l’a placée dans le ciel, le zodiaque. Avez-vous déjà vu le zodiaque? Quel est le premier signe du zodiaque? La Vierge. Quel est le dernier signe du zodiaque? Le Lion. La première fois qu’Il est venu, c’est à la vierge, la deuxième fois qu’Il vient, c’est en tant que Lion de la tribu de Juda. Voyez?

46 Il a fait la suivante dans la pyramide, à l’époque d’Énoch, quand ils ont fait la pyramide. Et ils les mesurent. Je ne le comprends pas. Mais, les guerres; ils se penchent et ils marchent à genoux sur une certaine distance, et ils peuvent mesurer l’intervalle entre les guerres. Vous savez où ils en sont dans leurs mesures maintenant? En plein dans la chambre du roi. Et à mesure que la pyramide gagnait en hauteur... Nous, on ne pourrait pas construire ça, malgré tout ce qu’on a aujourd’hui, on ne pourrait pas construire ça.

47 C’est érigé en montant, comme ceci, en pointe. Et la pierre qui... La pierre de faîte, on ne l’a jamais trouvée. Ils n’ont jamais posé de pierre au sommet de la pyramide. Je ne sais pas si vous êtes au courant ou pas, mais la grande pyramide d’Égypte, elle n’a jamais eu de pierre à son sommet. Pourquoi? La Pierre de faîte a été rejetée, Christ, la Pierre principale, vous voyez, Il a été rejeté.

48 Mais, à mesure que nous croissons, à partir de l’âge luthérien, de l’âge baptiste, de l’âge méthodiste, de l’âge pentecôtiste, nous voilà maintenant arrivés à la Pierre de faîte, voyez, nous attendons et nous avons un ardent désir de voir la Pierre de faîte prendre sa position, que l’édifice soit complété. N’avez-vous pas lu dans l’Écriture que “la pierre a été rejetée”? Évidemment, nous le comprenons bien, là, il était question du temple de Salomon. “Mais la Pierre qui a été rejetée est devenue la Principale de l’angle.” Je dis ça simplement dans le but de vous–vous–vous–vous dépeindre la chose.

49 Bon, et dans la Bible, nous vivons au dernier jour, au sommet de la pyramide, les poissons croisés de l’âge du Cancer dans le zodiaque, au temps de la venue du Lion, de la Pierre de faîte, et aux jours des manifestations des fils de Dieu, dans la Bible, voyez-vous. Vous voyez où nous en sommes? Nous sommes en plein au temps de la fin.

50 Combien ont lu le journal cette semaine, ce que Khrouchtchev et les autres ont dit? Oh, ils sont prêts; nous aussi. Amen. Prêts! Tout va bien, vous voyez. Oh, quel–quel–quel privilège, quel jour! Si seulement les Chrétiens pouvaient prendre conscience du jour où nous vivons. Oh! la la!

51 Qu’est-ce que vous en pensez? Celui qui a écrit ce Livre, il a vu cela, et il a vu que ce serait manifesté dans les derniers jours; attendant et soupirant, pour que ces fils de Dieu se lèvent dans les derniers jours, avec la puissance du Saint-Esprit à la fin de l’âge, pour révéler les choses qui avaient été tenues secrètes depuis la fondation du monde, les montrer.

52 Maintenant, penchons-nous encore sur “la fondation du monde”, pour y puiser une révélation, voir si nous sommes dans le vrai ou pas. J’espère que ça n’a pas l’air sacrilège que j’appelle Dieu “Papa”, mais je veux le dire comme ça pour que vous compreniez. Papa! Papa voulait avoir des enfants, alors, qu’est-ce qu’Il a fait? Il a dit : “Qu’il y ait des Anges.” Et ils sont venus auprès de Lui. Oh, c’est bien. Ils L’ont adoré, et à ce moment-là Il était Dieu, les attributs. Souvenez-vous, Il était El (E-l), Elah, Elohim, Il existait par Lui-même, il n’y avait que Lui. Les premiers qui sont arrivés, ce sont les Anges. À ce moment-là, les Anges, tout ce qu’ils pouvaient faire, c’était d’adorer. Ils ne pouvaient pas être perdus, donc, et ils ne pouvaient pas être malades, c’étaient des êtres immortels. Donc, Il ne pouvait pas manifester Sa puissance de guérison, Il ne pouvait pas manifester Son salut. Et alors, avant, là...

53 Et puis, après ça, Il a dit : “Nous allons créer quelque chose de tangible.” Alors Il a fait une terre. Et, quand il a fait la terre, Il a fait toutes les créatures de la terre, et ensuite, Il a fait l’homme. Tout ce qui a été produit sur la terre; ça a commencé par un–un têtard ou une méduse, ce qui n’est qu’une masse de chair qui flotte dans l’eau, et après ça il y a eu... après ça la grenouille, ce qui est, à ce qu’on dit, la forme de vie la moins évoluée qui existe, la grenouille. La forme la plus évoluée, c’est l’être humain. Après la grenouille, il y a eu le lézard, et après le lézard, ça a continué, continué, continué, et chaque fois que le Saint-Esprit se mettait à “wouououhh”, souffler, la vie apparaissait de nouveau, “wouououhh”, une forme de vie supérieure. Et puis, tout à coup, il y a eu quelque chose qui était à l’image de Dieu, c’était un homme. Il n’y a jamais rien eu, jamais dans le passé, et il n’y aura plus jamais rien de créé, rien qui soit supérieur à l’homme, parce que l’homme est à l’image de Dieu. Voyez? Alors, l’homme...

54 Quand Il a fait Son premier homme. Or, quand Il a fait Ses êtres Angéliques... Il a fait l’homme : “Il les créa homme et femme”, dans un seul bloc. Il était à la fois homme et femme, féminin et masculin. Quand Il a fait Adam et qu’Il l’a mis dans un corps de chair... Souvenez-vous, dans Genèse 1, Il a fait l’homme et la femme. Et dans Genèse 2, il n’y avait pas encore d’homme pour cultiver le sol, pas d’homme de chair. Pas d’homme qui puisse empoigner quelque chose et cultiver le sol, mais pourtant, il y avait un homme à Son image. “Et Dieu est un...” [L’assemblée dit : “Esprit.”–N.D.É.] C’est exact. Voyez? Il a fait le premier homme : “Homme et femme Il les créa.” Or, quand Il a fait le premier homme...

55 Maintenant, souvenez-vous, Il avait tout ça dans Sa pensée. Et dimanche soir j’en ai parlé. Une–une parole, c’est une pensée exprimée. Dieu avait pensé qu’Il pouvait être Dieu, qu’Il pouvait être adoré, qu’Il pouvait être un Guérisseur, qu’Il pouvait être un Sauveur; et dès qu’Il a prononcé la Parole, c’était réglé pour toujours. Oh, si ces fils de Dieu d’aujourd’hui pouvaient avoir une emprise pareille sur la Parole. Quand Dieu prononce une Parole, c’est réglé! Absolument! Il se peut qu’Il ait attendu... La chronologie dit que, ou, un archéologue, et tout, ils prétendent qu’il est possible qu’il ait fallu au monde des millions, et des millions, et des millions d’années, je ne sais pas, il se pourrait que ça ait été des billions et des billions d’années. Je ne sais pas combien de temps cela a pris. Dieu n’existe pas dans le temps. Il ne Lui reste pas une minute de moins qu’au moment où Il a prononcé la chose. Il est toujours Dieu. Pour Lui le temps n’existe pas.

56 Je ne l’avais jamais compris comme ça avant l’autre nuit, ou plutôt l’autre matin. Éternel : pas d’hier, pas de demain, tout est maintenant. Avez-vous déjà remarqué le terme “JE SUIS”? Non pas “J’étais” ou “Je serai”. C’est Éternel, “JE SUIS”! Vous voyez, “JE SUIS”, toujours!

57 Bon, mais Il voulait que les choses soient limitées dans le temps. Il Lui fallait créer quelque chose qui puisse L’adorer, donc Ses attributs ont produit cela. Ensuite Il a fait l’homme. Et cet homme, il avait l’air de se sentir seul. Aussi, pour exprimer Sa grande pensée, là, l’image qu’Il s’était faite de Christ et de l’Église, Il n’a pas pris un autre morceau d’argile pour en faire une femme, mais Il a pris une côte d’Adam; et Il a pris la partie féminine de l’esprit d’Adam, et Il l’a placée dans cette côte. Quand vous voyez un homme qui se comporte comme un efféminé, il y a quelque chose qui cloche. Et quand vous voyez une femme qui veut se comporter comme un homme, il y a quelque chose qui cloche. Voyez-vous, il y a quelque chose qui cloche. Ce sont deux esprits totalement différents. Mais ensemble ils forment un bloc : “Ces deux-là sont un.” Donc, Il a fait la femme et l’homme, et ils ne devaient jamais vieillir, jamais mourir, jamais grisonner, jamais. Ils mangeaient, ils buvaient, ils dormaient, exactement comme nous, mais ils n’avaient jamais connu ce qu’était le péché.

58 Maintenant, ici je vais bifurquer, nous reprendrons ça à un autre moment, dans une autre leçon, sur la semence du serpent. Ça aussi, ils m’ont demandé de le retirer de la circulation. Mais que quelqu’un vienne donc me montrer qu’il en est autrement. C’est ça que je voudrais savoir, vous voyez.

59 Bon, mais ensuite, après tout ceci, quand le péché est arrivé, ensuite, qu’est-ce qui se produit?

60 Là-haut, très haut, au-dessus d’ici, à un million, à cent millions de milles, il y a un espace grand comme ça, et c’est l’amour agapao, l’amour parfait. À chaque pas que vous faites dans cette direction-ci, ça se rétrécit d’un pouce. Alors, vous pouvez voir combien ce serait petit quand ça arriverait sur la terre. C’est une ombre de l’ombre des ombres. Voilà ce que vous avez, voilà ce que j’ai, une ombre de l’ombre des ombres de l’amour agapao.

61 Il y a quelque chose en vous, il y a quelque chose dans chaque femme ici qui a plus de vingt ans, il y a quelque chose dans chaque homme ici qui a plus de vingt ans, qui fait qu’on voudrait tant rester là. Vous n’avez que cinq années, ce sont celles entre quinze et vingt ans. Après vingt ans, vous commencez à mourir. Mais, à partir de quinze ans, – vous n’êtes encore qu’un adolescent, qu’un enfant, avant ça, – alors vous mûrissez jusqu’à ce que vous ayez vingt ans. Et, passé vingt ans, oh, vous dites : “Je suis encore un homme aussi robuste.” Vous dites ça, oui, mais vous ne l’êtes pas. Vous êtes en train de mourir. Et vous dépérissez, peu importe ce que vous faites. Dieu vous a fait grandir jusqu’à cet âge-là, mais après, vous allez mourir. Donc, qu’est-ce qui arrive? Alors, vous commencez à mourir, mais il y a quelque chose à l’intérieur de vous qui dit : “Je veux retrouver mes dix-huit ans.”

62 Maintenant je voudrais vous poser une question. Qu’arriverait-il si vous étiez née il y a cinq cents ans, et que vous soyez restée à l’âge de dix-huit ans jusqu’à aujourd’hui? Vous seriez toute une antiquité, avec vos idées d’il y a cinq cents ans! D’avant même que les Pères pèlerins arrivent; vous seriez une jeune fille avec ce genre d’idées là. Voyons, vous auriez été en meilleure posture si vous aviez tout simplement pris de l’âge et que vous aviez vécu cinq cents ans. Voyez-vous, il y a quelque chose qui cloche.

63 Vous dites : “Eh bien, pour le moment, je me sens assez bien, Frère Branham. Oh, j’ai–j’ai–j’ai dix-huit ans, j’ai seize ans, je me sens bien.” Trésor, je vais te dire quelque chose. Qu’est-ce qui te dit que ta mère, si elle n’est pas dans cette église, est vivante à cette minute? Qu’est-ce qui te dit que ton petit ami ne s’est pas fait tuer il y a quelques instants, ou ta petite amie? Qu’est-ce qui te dit que demain matin tu ne seras pas un cadavre dans ta maison? Qu’est-ce qui te dit que tu repartiras vivante de cette église? Il y a tellement d’incertitude. Il n’y a rien de certain. Que vous ayez quinze, douze, dix-neuf, soixante-quinze ou quatre-vingt-dix ans, il y a... tout est incertain. Vous ne savez pas où vous en êtes. Mais pourtant, vous désirez tant retrouver vos quinze ans, vos dix-huit ans. Qu’est-ce qui vous porte à faire ça?

64 Bon, si vous retrouviez vos dix-huit ans, et que vous restiez comme ça, et que vous ne soyez jamais malade et que vous ne soyez jamais... il vous faudrait avoir aussi d’autres gens avec vous, sinon vous les perdriez avec le temps, vous voyez. Les gens continueraient, il y aurait d’autres âges, et vous, vous seriez une antiquité. Vous seriez en plus mauvaise posture que si vous aviez pris de l’âge avec eux. Mais il y a quelque chose en vous qui réclame cela. C’est cette petite parcelle d’agapao, cette petite ombre qui vous... Quelque chose qui est au-dessus d’ici.

65 Or, l’autre nuit, ou, l’autre matin, à sept heures, quand le Saint-Esprit, dans Sa bonté et Sa grâce, m’a pris de ce corps-ci, – je le crois, je le crois, si c’est ça ou pas, je ne me prononce pas, – et que je suis entré dans ce pays-là, que j’ai vu ces gens-là, ils étaient tous jeunes. J’y ai vu les personnes les plus jolies que j’aie jamais vues de ma vie. Et Il m’a dit : “Certaines d’entre elles avaient quatre-vingt-dix ans. Ce sont tes converties. Ce n’est pas étonnant qu’elles crient : ‘Mon frère! Mon frère!’”

66 Or ça, c’est un corps céleste, et quand nous mourons, alors nous ne devenons pas un mythe, nous devenons un corps. Si nous, chacun de nous, nous mourions, que la bombe atomique nous détruise complètement à cette minute, dans cinq minutes nous serions là à nous serrer la main les uns les autres, à nous étreindre, à crier, et nous serions là, tout excités, à glorifier Dieu! Oui monsieur. Et Frère et Soeur Spencer, assis ici, j’imagine qu’ils sont un des couples les plus âgés ici, ils auraient dix-huit, vingt ans. Frère Neville ne serait qu’un jeune homme, et moi je serais un jeunot. Et nous serions simplement tous... Ça, c’est l’exacte Vérité. “Si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous en avons une qui nous attend déjà.”

67 Quand un petit bébé sort de sa mère, au cours d’une naissance naturelle, son petit corps se tortille et il a les jambes secouées de soubresauts, et tout. Excusez l’expression, vous, les jeunes filles, mais, à ce moment-là, c’est la vie qu’il y a dans les muscles qui le fait gigoter. Mais quand il vient au monde, la première chose, il reçoit son souffle de vie, et il y a un corps spirituel, une nature, qui entre dans le bébé à cet instant-là. Laissez-le faire, avec sa petite tête, il va s’installer, s’accrocher au sein de sa mère, et il va se mettre à téter. S’il ne faisait pas ça, il n’y aurait même pas de montée de lait.

68 Avez-vous déjà remarqué un veau, à sa naissance, il... dès qu’il a assez de force pour se mettre sur ses pattes? Qui est-ce qui le lui dit? Il va directement vers sa mère, il s’installe, et il se met à téter. Eh oui!

69 En effet, quand ce corps terrestre arrive, il y a un corps spirituel qui l’attend. Et aussitôt que... Oh, alléluia! “Et, si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, il y en a une qui attend là-bas.” Aussitôt que nous quittons ce corps-ci, nous entrons dans celui-là; celui-là ne demande pas à boire de l’eau fraîche, il n’y a aucun besoin de boire de l’eau; celui-là ne mange pas, ils ne sont pas faits de la poussière de la terre. Mais ils sont tout aussi réels, on peut toucher, on peut serrer la main, et aimer, simplement, et tout est parfait. Et ce corps-là, il attend là-bas. C’est une partie du tout. Il y en a trois.

70 Vous commencez votre Vie Éternelle ici même à l’autel. C’est ici que vous commencez l’Éternité. Oh! Votre Vie Éternelle, elle commence ici même. Alors vous naissez de nouveau, un fils de Dieu. Ensuite, quand vous mourez, vous commencez... Quand la mort vous frappe, dans ce corps-ci, que le coeur cesse de battre et que les roues de la vie mortelle commencent à s’arrêter, cette petite ombre qui était une ombre de l’ombre, une seconde plus tard elle devient une ombre de l’ombre, ensuite elle devient l’ombre, ensuite elle devient un petit filet, ensuite elle devient un ruisseau, ensuite elle devient une rivière, ensuite elle devient l’océan, et au bout d’un moment, vous êtes en présence de vos bien-aimés, vous êtes là-bas, revêtu des vêtements d’un corps céleste dans lequel vous vous reconnaissez les uns les autres, vous vous aimez les uns les autres, vous êtes redevenu un jeune homme, une jeune femme, de nouveau. C’est tout à fait exact. Ce corps attend là-bas, jusqu’à ce que vienne le Seigneur Jésus. Et un jour, ce corps glorifié de... Maintenant, souvenez-vous, ça, c’est un corps céleste, pas un corps glorifié, un corps céleste. Et un jour, ce corps céleste quittera le Ciel avec Jésus.

71 “Voici, en effet, ce que je vous déclare,” II Thessaloniciens, chapitre 5, ou I Thessaloniciens, chapitre 5, l’un ou l’autre, “ce que je vous déclare : Je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres qui n’ont pas d’espérance. Car, si nous croyons que Christ est mort et qu’Il est ressuscité le troisième jour, croyons aussi que Dieu ramènera par Christ et avec Lui ceux qui sont morts. Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d’après les commandements du Seigneur : nous les vivants, qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas, ou nous ne ferons pas obstacle,” le meilleur terme, “ne ferons pas obstacle à ceux qui dorment. Car la trompette du Seigneur sonnera, et les morts en Christ ressusciteront premièrement.” Ces corps célestes descendent, et ils revêtent des corps terrestres glorifiés. “Et nous les vivants, qui serons restés, nous serons changés, en un instant, en un clin d’oeil, et nous serons tous ensemble enlevés avec eux, à la rencontre du Seigneur dans les airs.”

72 “Je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne et Je n’en mangerai plus, jusqu’au jour où J’en mangerai du nouveau avec vous dans le Royaume de Mon Père”, le Souper des Noces. Au cours des trois ans et demi où l’antichrist termine son règne, le monde entier est détruit, les Juifs sont appelés à sortir, Joseph se fait connaître à ceux des nations, ou, aux Juifs. Rappelez-vous, au moment où Joseph s’est fait connaître à ses frères, il n’y avait personne des nations qui était présent. Quand il a fait venir... Vous connaissez le récit. Joseph, un type parfait de Christ, en tous points. Et, quand Joseph a fait venir ses frères, et qu’ils sont arrivés, il a regardé et il a vu le petit Benjamin, il les a vus là, et alors il... Ils ont dit : “Voyons, cet homme-là! On–on n’aurait pas dû tuer notre frère Joseph.” Les Juifs qui voient qu’ils ont fait une erreur; au moment où Christ, où Il Se fait connaître à eux. Et Joseph ne pouvait plus se contenir, il était au bord des larmes, alors il a fait sortir sa femme et ses enfants, et tous ses gardes, et tout, il les a envoyés dans le palais. C’est tout à fait exact. Et alors, pendant qu’il n’était en présence que des Juifs, il a dit : “Je suis Joseph, votre frère. Je suis votre frère.” Et ils se sont effondrés, ils se sont mis à trembler, ils ont dit : “Là, c’est sûr, on est cuits, parce qu’on a tué notre frère, qu’on a dit qu’on a tué notre frère, et maintenant il est devenu ce grand roi.”

73 Il a dit : “Dieu l’a fait dans un but, pour sauver des vies.” Et c’est exactement pour cette raison-là que Dieu l’a fait, pour nous sauver, nous des nations. Or, ceux des nations, ils étaient dans le palais. Alléluia! Parce qu’Il avait été rejeté par Ses frères, Joseph a pris une Épouse; et Son Épouse était des nations, elle n’était pas Juive. Bien.

74 Bon, à quoi allez-vous en venir maintenant? Après que nous aurons revêtu ce corps glorieux, et dans ce grand âge à venir; quand ce corps glorifié, ce corps céleste aura été transformé en un corps glorifié. Vous saisissez ce que je veux dire, maintenant? C’est là que je vais pouvoir venir et dire : “Frère Neville!” Je vous apporte ça un peu comme une image. Je dirai : “Frère Humes, allons voir Papa ce matin.” Il est Dieu. Maintenant nous Le connaissons, Il est un Sauveur, Il est un Guérisseur.

75 Il n’y a jamais eu de création du péché. Elle n’a pas passé comme il faut, celle-là, n’est-ce pas? Le péché n’est pas une création. Non monsieur! Le péché est une perversion. Il n’y a qu’un seul Créateur, c’est Dieu. Le péché, c’est la justice pervertie. Un adultère, qu’est-ce que c’est? La justice pervertie. Un mensonge, qu’est-ce que c’est? La vérité déformée. Certainement. Un juron, qu’est-ce que c’est? Ce sont les bénédictions de Dieu transformées en un juron, au lieu d’une bénédiction. Le péché n’est pas une création. Le péché est une perversion. Donc, Satan n’a pas pu créer le péché, il a seulement perverti ce que Dieu avait créé. C’est tout à fait exact. La mort n’est qu’une perversion de la vie.

76 Maintenant, remarquez bien, remarquez bien. C’est là que je viendrai et que je dirai : “Frère Humes, toi et moi, avec Frère Beeler et quelques frères, on va aller voir Papa Dieu. Et, dites, faisons un petit voyage. Les amis, vous aimiez les montagnes quand vous...
– Oui, assurément.

77 – Oh, il y en a sur une distance de deux ou trois millions de milles là-bas, dans ce nouveau monde. Allez-y, parcourez-les.

78 – Je dois...?... le soleil tous les jours, venez plus haut. Je vous exaucerai. Avant qu’ils aient cessé de parler, J’exaucerai.” Ésaïe 66. C’est exact.

79 Et, vous savez, je fais une promenade à pied là-bas; tous ensemble, on fait une promenade à pied, là, de seulement peut-être cinq cents ans, seulement un petit voyage, ou d’un million d’années, ça ne change rien, vous voyez. Or–or, ça a l’air insensé, mais c’est la vérité. Voyez-vous, c’est la vérité, parce que le temps n’existe pas, c’est l’Éternité. Et pendant que je suis là-bas, que je me promène à pied là-bas, savez-vous qui je–je–je rencontre là-bas? Je dis : “Tiens, mais voilà Soeur Georgie Bruce! Eh, Soeur Georgie, il y a longtemps que je t’ai vue.” Elle a toujours la même apparence. Voyez? Elle a peut-être dix millions d’années, mais elle est toujours aussi jeune. Elle serait là, en train de gratter le dos à quelqu’un, je regarde, et c’est Cheetah, le lion.
Je dirais : “Comment ça va ce matin, Cheetah?”

80 “Miaou”, comme un petit chat. “Oh, j’ai été là-bas, je parlais avec quelques soeurs près des grandes fleurs qu’il y a là-bas, on est peut-être restées là-bas cinq cents ans, tu vois, à les regarder.” Or, ça a l’air insensé, mais c’est la vérité. C’est tout à fait vrai. C’était ça l’intention de Dieu.

81 Eh bien, sois bénie, Soeur Georgie. Il n’y a aucun danger, absolument aucun. Le soir, nous monterons au sommet de la montagne, et nous dirons : “Ô Papa Dieu, un jour j’étais perdu. Oh, Papa Dieu, un jour j’étais dans la boue du péché, et Tu m’as sauvé.”

82 Eh bien, les gens qui ont essayé d’exprimer ça, ils sont devenus fous. Tiens, cet homme qui a composé le dernier couplet du cantique “Ô Amour de Dieu”, qui a été écrit sur le mur d’un asile d’aliénés, il a essayé d’exprimer l’amour de Dieu. Qu’Il S’est abaissé pour sauver les pécheurs, et ce qu’Il a fait, Son amour, descendu pour nous sauver, vous et moi. Vous parlez d’une adoration! Les Anges ne connaissent rien de ça! L’adoration, un Ange, tout ce qu’il sait... Il est là à faire aller ses ailes, à aller et venir dans tous les sens : “Alléluia! Alléluia!” Mais, oh, miséricorde! Quand il est question de savoir que j’étais perdu et que maintenant j’ai été retrouvé, que j’étais mort et que je suis revenu à la vie! Ô Dieu, j’étais péché, j’étais souillure, j’étais dans un dépotoir!

83 Voici ce que la vie a de mieux à vous offrir. Êtes-vous déjà allés au dépotoir Colgate ici? C’est l’endroit à l’odeur la plus infecte où j’aie jamais passé. Cette vieille fumée, ça me rend malade rien que de la sentir. Étendu là, dans toute cette vieille fumée, tellement malade, l’estomac tout chaviré, après avoir pris de l’huile de ricin. Vous voyez, malade au possible! Et avec des rats qui vous courent dessus, partout, qui essaient de vous manger. Et ça, c’est la vie à son meilleur. Et puis, quelqu’un tend la main et il vous relève. Vous êtes très vieux et impotent. Et il vous relève et vous transforme en un jeune homme de dix-huit ans, il vous place au sommet d’une montagne, avec une santé florissante, oh, une bonne bouffée d’air pur, comme ça, de la bonne eau fraîche. Est-ce que vous voudriez jamais retourner à ce dépotoir? Jamais, jamais, jamais, jamais, pas question de retourner à ce dépotoir.

84 Alors, voilà ce que ça représente, mes amis. Voilà ce qu’il y a eu, dans cette vision, ou ce ravissement, l’un ou l’autre, une vision, – je vais dire vision, parce que j’ai peur que quelqu’un soit froissé si je dis ravissement, – voilà ce qu’il y a eu. Or, ça, c’est quand Dieu... ce que Dieu a fait pour amener des fils et des filles à Lui. Maintenant, qui sont ces gens? Comment ont-ils jamais... Qu’est-ce que ces gens ont fait pour mériter ça? Comment donc ont-ils fait? Dieu, au commencement, avant même qu’un Ange ait été créé... Combien savent qu’Il est infini?

85 Maintenant, vous, les frères trinitaires, je ne veux pas vous froisser, mais comment, au Nom de la bonne Parole de Dieu, pouvez-vous donc arriver à faire de Jésus une autre personne que Dieu Lui-même? Si Jésus s’était permis de prendre une autre personne pour l’envoyer mourir, pour racheter quelqu’un, ici, Il serait un être injuste. Il n’y a qu’un seul moyen pour Dieu de le faire, c’est de prendre Lui-même cette place-là! Et Dieu s’est fait chair, pour qu’Il puisse connaître les souffrances de la mort, afin de nous débarrasser de l’aiguillon et de la mort, que nous puissions être rachetés par Sa mort à Lui. C’est pour ça qu’Il sera tant adoré. Jésus était un homme, bien sûr qu’Il l’était. Il était un homme, h-o-m-m-e, né de la vierge Marie. Mais l’Esprit qui était en Lui, c’était Dieu, sans mesure, en Lui habitait corporellement la plénitude de la Divinité. Il était Jéhovah-Jiré, Il était Jéhovah-Rapha, Il était Jéhovah-Manassé, Il était Jéhovah, notre Armure, notre Bouclier, notre Guérisseur, Il était l’Alpha, l’Oméga, le Commencement et la Fin, Il était le Premier, le Dernier, Celui qui était, qui est, et qui vient, le Rejeton et la Postérité de David, l’Étoile du Matin, oh, Il était le Tout-en-tout. En Lui habitait corporellement la plénitude de la Divinité!

86 Et la mort avait toujours eu un aiguillon, avec lequel elle piquait les gens. “Ah,” le diable dit, “je te tiens, parce que tu m’as écouté. Je vais te piquer, je vais te mettre dans la tombe. Ce sang de brebis, ça ne peut rien arranger pour toi, c’est seulement du sang d’animal.” Mais Dieu, dans Sa sagesse, Il savait qu’un Agneau allait venir, immolé dès la fondation du monde. Oui monsieur. Et ils, il a fallu attendre cette heure-là, que les temps soient accomplis.

87 Mais un jour, quand cet Agneau, cet Homme, est arrivé, Satan lui-même s’est fait avoir. Il a regardé autour de Lui, il a dit : “Si Tu es le Fils de Dieu, fais ceci. Si Tu es le Fils de Dieu, accomplis un miracle, et que je Te voie le faire. Que je Te voie le faire. Ah-ha, je vais Lui voiler le visage; je vais Te frapper. Si Tu es prophète, dis-nous qui T’a frappé.” Hum! “Je ne–je ne crois pas que Tu sois Celui-là. Si Tu l’es, dis-le-nous franchement, que Tu l’es.” Vous voyez, et tout, comme ça. “Oh, dis-nous que Tu l’es!” Il n’a pas ouvert la bouche. Oh, oh, l’autre n’y a vu que du feu, alors!

88 Il s’est tourné vers Son disciple, et Il a dit : “Je pourrais parler à Mon Père, et Il M’enverrait douze légions d’Anges, si Je voulais.” Pilate n’avait pas entendu ça, vous savez.

89 “Si Tu es! Si Tu es. Oh, ce n’est pas Lui. Voyons, regardez-Le saigner. Hé, quelques-uns d’entre vous, les soldats, allez Lui cracher au visage.” Ils ont craché, ils se sont moqués de Lui, ils Lui ont arraché la barbe par poignées. “Oh, Il n’est pas Celui-là! Mais non, ce n’est pas Lui! Je vais ancrer mon aiguillon en Lui, ah, dis donc. Je vais L’avoir, suspendu là. Je Te tiens maintenant!”

90 À la fin, quand Il s’est écrié : “Éli! Éli! Mon Dieu! Mon Dieu!” Ça, c’était l’homme. “Pourquoi M’as-Tu abandonné?”

91 Dans le jardin de Gethsémané, l’onction L’a quitté, vous savez, il fallait qu’Il meure comme pécheur. Il est mort pécheur, vous le savez; non pas Ses péchés à Lui, mais les miens et les vôtres. C’est de là qu’est venu cet amour : Il a pris les miens! Oh, alléluia, Il a pris les miens!

92 Et Il était là, Il ne pouvait pas ouvrir la bouche. L’aiguillon, il a dit : “Tu sais, je crois qu’Il n’était qu’un homme comme les autres. Il n’est pas né d’une vierge, puisque j’ai ancré mon aiguillon en Lui.”

93 Et le voilà qui a piqué son aiguillon en Lui, ah, mais cette fois-là, ce n’était pas la bonne! C’est là qu’il s’est fait arracher son aiguillon. Il ne peut plus piquer à partir de maintenant, son aiguillon est resté là. Il est ressuscité le troisième jour, et Il a dit : “Je suis Celui qui était mort, et Je suis revenu à la vie, Je suis vivant aux siècles des siècles, Je tiens les clés de la mort et du séjour des morts.” Oui monsieur. Il n’avait pas reconnu Qui c’était. “Et parce que Je vis, vous vivrez aussi. Cela ne nous a pas encore été manifesté...”

94 Un jour, trois ou quatre jours plus tard, après qu’Il est monté vers le Père; Il était revenu, et certains disaient : “Oh, Il est un... Il–Il doit être un fantôme. Il doit y avoir quelque chose qui tient du fantôme chez cet Homme-là. Et nous... Tu L’as vu. Tu Le vois en vision.
– Non, c’était le vrai Jésus.”

95 Thomas a dit : “Que je voie Ses mains et tout, je vais vous le dire si c’est Lui.”

96 Il a dit : “Me voici.” Il a dit : “Avez-vous vu du pain et du poisson, là-bas? Apportez-Moi un sandwich.” Alors ils Lui ont apporté un sandwich, et Il s’est tenu là et l’a mangé. Il a dit : “Maintenant, est-ce qu’un esprit mange comme Moi Je mange? Est-ce qu’un esprit a de la chair et des os comme J’en ai?” Voyez? Il a dit : “Je suis Celui-là. Je le suis.”

97 Et Paul a dit : “Cela ne nous a pas encore été manifesté, au juste quel genre de corps nous aurons, mais nous savons que nous aurons un corps semblable au Sien.” Comment? Est-ce qu’Il a déjà eu ce corps-là, une théophanie? Oui monsieur! Quand Il est mort, la Bible dit qu’ “Il”, c’est encore un pronom personnel, “Il est allé au séjour des morts, et Il a prêché aux âmes en prison”. Alléluia! Comment l’a-t-Il fait? Il avait Son sens du toucher, Il avait Son sens de l’ouïe, Il avait Son sens de la parole, Il a prêché dans le même genre de corps que celui qu’avaient les gens glorifiés que j’ai vus l’autre nuit. Il a prêché aux âmes qui étaient dans le séjour des morts, qui ne s’étaient pas repenties lorsque la patience se prolongeait, aux jours de Noé.

98 Mais quand Il est ressuscité, à Pâques, il n’était pas possible que ce corps-là voie la corruption, parce que David le prophète l’avait vu d’avance : “Je n’abandonnerai pas Son âme dans le séjour des morts, et Je ne permettrai pas que Mon Saint voie la corruption. Et Ma chair reposera avec espérance, car Il n’abandonnera pas Mon âme dans le séjour des morts, et Il ne permettra pas que Mon Saint voie la corruption.” Et au cours des soixante-douze heures qui précèdent la corruption, cette théophanie, ce corps qui est allé prêcher aux âmes qui étaient en prison, – qui ne s’étaient pas repenties lorsque la patience se prolongeait, aux jours de Noé, – il est ressuscité, et le corps mortel a revêtu l’immortalité, alors Il s’est tenu là, et Il a mangé, et Il nous l’a dit, Il était un Homme. Alléluia!

99 C’est comme ça que nous Le verrons, Frère Evans. C’est à ce moment-là qu’Il s’assiéra sur le trône de David. Alléluia! C’est là que nous nous promènerons à pied, que je ferai un voyage en montagne avec vous pendant un million d’années, voyez, ce n’est que quelques jours, que quelques minutes; nous allons parcourir ces endroits-là, nous y asseoir.

100 Et, quand vient l’heure de manger, vous savez, tout à coup, Soeur Wood dit... Je dis : “Soeur Wood, où étais-tu pendant tout ce temps? Je ne t’ai pas vue depuis... il me semble que ça fait quinze minutes.
– Oh, ça fait deux mille ans, Frère Branham.

101 – Oui. Comment te sens-tu?” Oh, évidemment, on ne peut pas se sentir autrement que bien.

102 – Dites donc, venez ici, les gars, je vais vous montrer quelque chose, les frères, mes frères bien-aimés. Voici, il y a ici une source, de la meilleure eau que vous ayez jamais bue. Et, oh, nous allons boire de la bonne eau fraîche. Je vais tendre le bras pour cueillir une grosse grappe de raisin, et nous allons tous nous asseoir là et manger ça.” Ça va être merveilleux, n’est-ce pas? C’est exactement comme ça. C’est exactement ça.

103 Comment avons-nous reçu ceci? Comment le savons-nous? Dieu, avant la fondation du monde, nous a prédestinés! Qui? Ceux qui sont dans le Pays promis. ...nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus-Christ, selon Son bon plaisir de sa volonté, À la louange de Sa gloire... (Pour que nous puissions Le louer, comme Il l’a dit. C’est ce qu’Il était, Dieu, nous voulons Le louer.) ...louange de Sa gloire de sa grâce par laquelle il nous a acceptés en son bien-aimé. C’est en Christ que nous sommes acceptés. En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des p-é-c-h-é-s...

104 Il faut que je revienne à l’adoption, mais je voudrais m’arrêter sur les “péchés”, ici, un instant. “Des péchés”, l’avez-vous remarqué? Savez-vous que Dieu ne condamne pas le pécheur parce qu’il pèche? Il le condamne parce qu’il est un pécheur. Si un pécheur fume le cigare, Il ne le condamne pas pour ça; il est un pécheur de toute façon. Voyez? Voyez? Il n’a pas de péchés, le pécheur n’en a pas. Il est simplement un pécheur, voyez-vous, il n’a pas de péchés. Mais vous, vous avez des péchés, vous qui êtes Chrétiens. Si vous remarquez, ici, il s’adresse à l’Église. Pour que ce soit bien clair pour elle. Voyez? Voyez? “La rémission des péchés”, p-é-c-h-é-s. Nous, nous commettons des péchés. Mais le pécheur, lui, il est simplement un pécheur, Dieu ne lui pardonne pas.

105 Bon, vous dites : “Mais, il est allé là et il a abattu un homme. Qu’est-ce que vous allez faire à ce sujet?” Ça, ce n’est pas mon affaire. Je ne suis pas un réformateur, je suis un prédicateur. La loi va s’en occuper, eux, ils sont des réformateurs. Ils sont... “Eh bien,” vous dites, “il a commis un adultère.” Ça–ça–ça, c’est à la loi à s’en occuper. Ça, c’est entre lui et la loi. Je–je–je–je ne suis pas un réformateur, je ne réforme pas les gens. Je veux les amener à se convertir. Je suis un prédicateur, vous voyez, mon affaire, c’est de l’amener à Dieu. S’il a péché, c’est son affaire, il est un pécheur. Dieu le condamne à un niveau plus élevé. Il est un pécheur au départ, il est condamné au départ. Il n’est même pas parvenu à la première base, il–il n’est nulle part. Il est un pécheur au départ. Des péchés, il n’en a pas, il est un pécheur.

106 Vous ne pourriez pas aller dehors et dire : “Cette partie-ci, c’est la nuit, et cette partie-là, ce n’est pas la nuit.” Non, c’est la nuit partout, la nuit partout, c’est tout. C’est ce que Dieu a dit. C’est vrai, il est tout simplement un pécheur, voilà tout. “Il a fait ceci, là, cette partie-ci, c’est la nuit, cette partie-ci, c’est vraiment une nuit très claire, ici.” Je sais, mais c’est la nuit partout, voilà tout. Voyez?

107 Je ne pourrais pas dire : “Cette partie-ci, c’est de la lumière, ici.” Non, c’est de la lumière partout, voyez, de la lumière, simplement, vous ne pouvez pas dire combien. Voyez? Mais s’il est une tache noire dans ceci, alors il y a de l’obscurité dedans.

108 Alors, “des péchés”, p-é-c-h-é-s, nous avons le pardon de nos péchés par Son (quoi?) Sang, Son précieux Sang. ...selon la richesse de sa...

109 Comment l’oublions-nous? Parce que nous en sommes dignes, que nous avons fait quelque chose pour que nos péchés soient pardonnés? Sa quoi? ...grâce,

110 Oh! la la! Je n’ai dans mes mains rien à T’apporter, Seigneur. Il n’y a rien que j’aie pu faire, absolument rien que j’aie pu faire. Regardez! Il m’a prédestiné, Il m’a appelé, Il m’a choisi. Je ne L’ai jamais choisi. Il m’a choisi, Il vous a choisis, Il nous a choisis tous. Ce n’est pas nous qui L’avons choisi. Jésus a dit : “Vous ne M’avez pas choisi, c’est Moi qui vous ai choisis.” Il a dit : “Personne ne peut venir à Moi si Mon Père ne l’attire premièrement, et tous ceux que le Père M’a donnés viendront à Moi. Et aucun d’eux ne s’est perdu, sinon le fils de perdition, afin que–que l’Écriture s’accomplisse.” Vous voyez? Il a dit : “Mais tous ceux que le Père M’a donnés viendront à Moi.”

111 Oh, je prends trop de temps, n’est-ce pas? Et je n’ai même pas encore terminé ceci. Je ne l’ai même pas encore abordé! Je vais me dépêcher, il y a quelque chose qu’il faut que je voie, ici, rapidement, là, et on va se dépêcher. Il faut que je revienne à l’adoption, là, juste un instant. Oh, voulez-vous me pardonner, juste–juste un instant? On va prendre ça, ici, il y a des gens qui sont venus de très loin, de la Géorgie, rien que pour la soirée, que Dieu bénisse ces gens. Maintenant, mon frère de la Géorgie, et du Texas, et d’où que vous soyez, écoutez ceci, le verset 5. Attardons-nous là-dessus pendant quelques minutes. Nous ayant prédestinés dans son amour à–à...

112 Qu’est-ce que le mot “à” veut dire, le mot “à”? [Le mot anglais utilisé est “unto”, traduit ici par “à”, et parfois traduit par “amener à”, “amenés à”, par exemple, dans Matt. 3.11 et dans Héb. 6.6.–N.D.T.] Ça signifie que c’est quelque chose à quoi nous arrivons; à. “Je vais à la fontaine. Je vais à la chaise.” Frère Humes, vous saisissez ça? “Je vais à la chaire.” Or, Il nous a prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus-Christ, selon Son propre bon plaisir de sa volonté,

113 Combien de plaisir? De qui était-ce le plaisir, de qui était-ce la bonté? Le Sien; Son propre bon plaisir de Sa propre volonté!

114 Alors, qu’est-ce que l’ “adoption”? Maintenant je vais prendre ce point-ci, là, je ne sais pas si... Je n’aurai pas le temps de voir ça en entier, mais je vais voir les grandes lignes. Alors, s’il y a une question, vous pourrez me la poser un peu plus tard, au cours d’un message, quelque chose. Écoutez. Votre adoption, ce n’est pas votre naissance. Votre adoption, c’est votre placement. Quand vous êtes nés de nouveau, Jean 1.17, je crois, quand nous naissons de l’Esprit de Dieu, nous sommes fils de Dieu. Mais nous avons été prédestinés, et voici ce à quoi j’essaie de vous amener, vous, les fils de ce dernier jour, vous voyez. À... Voyez? Nous avons été prédestinés à (à arriver à) l’adoption.

115 Bon, maintenant nous y sommes. Or, voici ce qui froisse un peu les pentecôtistes. Ils disent : “Je suis né de nouveau! Gloire au Seigneur, j’ai reçu le Saint-Esprit!” Très bien. Vous êtes un enfant de Dieu. C’est exact. Seulement ce n’est pas de ça que je parle. Vous voyez, vous avez été prédestiné à être adopté. L’adoption, c’est de donner la place d’un fils.

116 Je suis trop près de ceci, parce que Becky m’a dit que quand je m’en approche trop, ceux qui sont au fond, vous ne pouvez pas entendre. Je suis...

117 Voyez-vous, un enfant. Combien connaissent les règles de l’adoption de l’Ancien Testament? Bien sûr, vous avez vu ça. Un fils naissait. Je crois que j’en ai parlé dans une prédication quelque part. Qu’est-ce que c’est, Gene, tu t’en souviens? C’est sur bande. Oh, qu’est-ce que c’était? Je–je–je–j’en ai parlé. Oh oui, je l’ai, c’est Écoutez-Le. Écoutez-Le, les enfants d’adoption.

118 Or, dans l’Ancien Testament, quand un–quand un enfant naissait dans une famille, il était un enfant à sa naissance, parce qu’il était né de ses parents, il était un fils dans cette famille et il était héritier de toutes choses. Bon, mais ce fils était élevé par des tuteurs. Galates, chapitre 5, du verset 17 au verset 25. Bien. Il était élevé par des tuteurs, des précepteurs, des professeurs. Bon, par exemple, s’il me naissait un fils, disons que je sois un père et...

119 Et c’est pour cette raison que dans la version du roi Jacques, combien ont déjà trouvé que ça faisait vraiment bizarre, quand on lisait, dans la version du roi Jacques, où il était dit : “Dans la maison de Mon Père, il y a plusieurs demeures”? Une maison, plusieurs demeures. Voyez? En fait, à–à l’époque où la Bible a été traduite, pour la version du roi Jacques, une maison, c’était un “domaine”. “Dans le domaine de Mon Père, il y a plusieurs demeures.” Ce n’est pas une maison, dans laquelle il y aurait des demeures, mais on L’appelait le Père de ce domaine. Ils ont arrangé ça de façon très biblique, car dans la Bible, c’est comme ça.

120 Quand un père possédait une grande ferme de mille acres, ou quelque chose comme ça, un groupe de gens à son emploi vivait de ce côté-ci. Il avait des ouvriers qui vivaient ici, pour s’occuper des moutons, et d’autres de ce côté-ci, pour s’occuper du bétail, et d’autres ici, qui allaient jusque tout là-bas, au pâturage qui se trouvait à cent milles [cent soixante kilomètres] de là, et d’autres ici, tout près, pour s’occuper des chèvres, et d’autres qui s’occupaient des mulets, et–et de toutes sortes de choses. Il–il possédait un grand royaume, voilà. Et donc, il montait sur son petit âne, et il allait voir chacun, pour voir comment ça se passait, la tonte des moutons, et tout, comme ça. Il n’avait pas le temps...

121 Vous ne m’entendez pas quand je m’éloigne. Je–je–je vais essayer de rester ici. Est-ce que vous m’entendez comme il faut maintenant, ici? Regardez bien.

122 Il partait à dos d’âne, il allait, pour essayer de–de s’occuper de son–son–son royaume. Donc, bon, il veut... Son fils va hériter de tout ce qu’il a; il est héritier.

123 Et nous, quand nous naissons dans le Royaume de Dieu, par Jésus-Christ, nous sommes héritiers du Ciel, cohéritiers avec Jésus, parce qu’Il a pris notre place. Il est devenu nous (le péché), pour que nous puissions devenir Lui (la justice). Voyez? Il est devenu moi, pour que je puisse devenir Lui, vous voyez; cohéritiers avec Lui. Très bien, maintenant, souvenez-vous-en, c’est pour chacun d’entre vous.

124 Maintenant, souvenez-vous, Dieu vous a prédestinés, par Sa prescience, comme quoi vous alliez arriver à Ceci. Est-ce que tout le monde comprend, levez la main. Vous voyez, Dieu, par Sa prescience, vous a prédestinés à arriver au Pays promis. Pour le Chrétien, aujourd’hui, le Pays promis, qu’est-ce que c’est? Levez donc la main, si vous le savez. “La promesse est pour vous, pour vos enfants et pour ceux qui sont au loin. Dans les derniers jours, dit Dieu, Je répandrai de Mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles.” Et dans Ésaïe 28.18 : “Il faut que ce soit précepte sur précepte, règle sur règle; un peu ici, un peu là. Retenez ce qui est bon. Car c’est par des lèvres balbutiantes et d’autres langues que Je parlerai à ce peuple. Et voici le repos (le–le Repos), le pays du sabbat, dans lequel Je leur ai dit qu’ils devaient entrer. Mais malgré tout ça, ils n’ont pas voulu écouter, ils ont hoché la tête et se sont éloignés, ils ont refusé d’écouter.” Voyez? Exactement.

125 Qu’en était-il? C’est exactement comme ces gens qui avaient fait tout le trajet à partir de Canaan, ou, à partir de l’Égypte, qui avaient fait tout le trajet dans le désert, et qui étaient arrivés tout près, assez près pour goûter aux raisins qui venaient du pays. Frère, voilà, ces hommes qui veulent que je retire ce que j’ai dit, là, au sujet d’Hébreux 6. Comment le pourrais-je? Ceux-là, ce sont des croyants frontaliers, ils ne traverseront jamais! Ils ne peuvent pas traverser. Jésus a dit...
Ils disaient : “Nos pères ont mangé la manne dans le désert.”

126 Et Jésus a dit : “Ils sont tous morts.” C’est ça, séparés. Ils sont tous morts. C’est exact. Il a dit : “Mais Je suis le Pain de Vie qui est descendu du Ciel, d’auprès de Dieu. L’homme qui mange de ce Pain ne mourra jamais. C’est exact. Oui monsieur, il a la Vie Éternelle, s’il mange de Ceci. Je suis l’Arbre de Vie qui était dans le jardin d’Éden.”

127 Donc, vous voyez, ces gens, ils viennent si près. Voyez, si vous remarquez, dans Hébreux 6, on ne va pas revenir là-dessus, mais dans Hébreux 6, “ces gens qui, une fois, ont eu part au Saint-Esprit, qui sont venus si près, et qui ont goûté le don Céleste”. Ils étaient assis là, ils ont vu des guérisons s’accomplir, ils ont vu des gens revêtus de la puissance de Dieu, ils ont vu des vies changées, mais eux, ils ne veulent pas toucher à Cela. Non monsieur. Non monsieur. “Et qui ont goûté la puissance du siècle à venir; et, s’ils devaient essayer d’être encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu’ils–ils ont crucifié pour leur part le Fils de Dieu et qu’ils ont tenu pour profane le Sang de l’alliance, par lequel ils avaient été sanctifiés...”

128 “Je suis membre d’une église où on croit à la sanctification.” C’est bon, jusque-là, seulement vous n’allez pas assez loin. Voyez? Oui monsieur. Le désert les avait sanctifiés. Absolument. Ils avaient le–ils avaient le serpent d’airain, le–l’autel d’airain, et tout, là-bas, la sanctification, mais ils sont entrés en Palestine pour trouver le repos. Est-ce que...

129 Regardez, dans Hébreux 4, est-ce qu’il n’a pas parlé d’ “un autre Repos”? Dieu a créé le septième jour et leur a donné le repos le septième jour. Ailleurs Il a encore parlé d’un jour de repos, “et aujourd’hui, dans David”. Et puis, Il leur a donné un autre Repos : “Venez à Moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et Je vous donnerai du Repos.” Entrez dans ce Repos! Car nous qui sommes entrés dans ce Repos, nous nous reposons de nos oeuvres, comme Dieu s’est reposé des Siennes le jour du sabbat. Certainement. Le voilà votre Repos du sabbat. Le voilà votre vrai Repos, dans ce Pays promis.

130 Le Saint-Esprit est une promesse qui appartient aux gens. Pourquoi donc veulent-ils avoir des prédicateurs instruits, érudits, qui leur laissent porter des shorts, se couper les cheveux, mettre du rouge à lèvres, et les hommes qui jouent à des jeux d’argent, qui boivent de la bière, qui racontent des histoires drôles, et qui continuent comme ça, qui font n’importe quoi, et qui se disent membres d’église. Voyons, ils sont prêts à accepter des choses semblables, mais ils refusent la conduite du Saint-Esprit! Voyons, la Bible dit que la Parole de Dieu est plus tranchante qu’une épée à deux tranchants, qu’elle pénètre jusqu’à l’os, et qu’elle discerne même les pensées du coeur. Oui, même les pensées de l’intelligence!

131 Et si nous aimons le monde ou les choses du monde, l’amour de Dieu n’est même pas en nous. “Il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus; car étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la Vie, et il n’y en aura que peu qui les trouveront. Beaucoup viendront à Moi ce jour-là et s’assiéront dans le Royaume”, a dit Jésus, “avec Abraham, Isaac et Jacob. Mais les enfants du royaume seront chassés, et ils diront : ‘Seigneur, n’avons-nous pas fait ceci en Ton Nom? N’avons-nous pas prêché? N’étions-nous pas le docteur Untel et le révérend Untel?’ Je ne vous ai jamais connus. Retirez-vous de Moi, ouvriers d’iniquité. Je ne vous connaissais pas. Ceux qui disent : ‘Seigneur, Seigneur’, n’entreront pas tous. Mais celui-là seul qui fait la Volonté de Mon Père qui est dans les Cieux, c’est celui-là qui entrera.”

132 Et voilà. L’entrée dans ce Pays promis. Comment y entrons-nous? Nous y sommes prédestinés. L’Église, par la prescience de Dieu, a été prédestinée (à quoi?) à Son honneur, par Sa grâce, à glorifier, à adorer et à glorifier Dieu. Papa, qui était là-bas au commencement, Il existait par Lui-même, Il n’avait rien autour de Lui, Il voulait que quelque chose puisse L’adorer, alors Il a établi d’avance et prédestiné une Église avant la fondation du monde, et Il a mis leurs noms dans le Livre de Vie de l’Agneau quand ils... immolé avant la fondation du monde, pour qu’ils puissent être manifestés pour Sa gloire et Sa louange, à la fin des temps, alors que seront réunies toutes choses en un seul Homme, Jésus-Christ. Fiou! Gloire! C’est ça. C’est... Et voilà, c’est en plein ça, mon frère, ma soeur. Ne bougez jamais de Là.

133 Dieu, par la grâce de Son élection, vous a appelés. Dieu, par la grâce de Son élection, vous a sanctifiés. Dieu, par la grâce de Son élection et par Sa puissance, vous a baptisés et vous a fait entrer dans ce pays de Repos. Ceux qui sont entrés dans ce Repos ont cessé de s’égarer. Ils se reposent de leurs oeuvres, comme Dieu s’est reposé des Siennes. Ils ont une joie ineffable et glorieuse! L’Arbre de Vie fleurit en eux. Ils sont patients, doux, ils ont de la bénignité, une foi formée par la patience, la foi, la douceur, la bonté, et ainsi de suite. L’Arbre de Vie fleurit en eux, parce que leur espérance est ancrée en Jésus-Christ, avec le témoignage du Saint-Esprit, qui rend témoignage par les signes et les prodiges qui accompagnent les croyants. “Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru.” Chemin faisant, ils guérissent les malades, ils chassent les démons, ils parlent en langues, ils ont des visions. Ils... Et ils marchent avec Dieu, ils parlent avec Dieu. Aucun démon ne peut les faire broncher, ils sont inébranlables, le regard fixé sur...?... Oubliant les choses qui sont du passé, ils courent vers le but de la vocation céleste en Jésus-Christ. Les voilà. Les voilà. La voilà, cette Église.

134 Comment sont-ils arrivés là? Vous ne pouvez pas dire : “Eh bien, Seigneur, Tu sais, un jour, je me suis mis à fumer le cigare, et je suis tombé, et puis je me suis dit que je...” Oh, non, non, non, non.

135 La prédestination! Il nous a appelés, et le moment où nous L’avons suivi, c’est quand nous avons dit : “Ô Dieu, nous étions perdus, finis. Nous n’avions même pas la moindre envie de nous sauver nous-mêmes. Nous avions une nature de cochon, nous étions des cochons au départ.”

136 Allez à un enclos à cochons, regardez une vieille truie, et dites : “Écoute bien, là, ma vieille, je veux te dire quelque chose. Ce n’est pas bien pour toi de boire de la pâtée.”

137 Elle dira : “Groin-groin!” Voyez? Or, voilà à quel point vous êtes capables de vous sauver vous-mêmes. C’est exactement ça.

138 Vous dites : “Madame, vous ne devriez pas porter des vêtements comme ceux-là, vous devriez soigner votre tenue. Vous devriez faire ceci. Vous ne devriez pas aller... Vous ne devriez pas faire ces parties de cartes. Vous ne devriez pas fumer la cigarette. Vous ne devriez pas faire ceci. Monsieur, vous ne devriez pas porter ça.”

139 Il dit : “Groin-groin! Je suis membre des Groin-groin.” Oui. “Groin!”, c’est à peu près tout ce qu’ils savent. “Eh bien, sachez-le bien, je suis aussi bon que vous. Groin-groin!” Voyez-vous, ils rejettent la conduite du Saint-Esprit; en effet, la Bible dit que si vous aimez le monde ou les choses du monde, l’amour de Dieu n’est même pas en vous.

140 Qu’est-ce qui fait qu’ils sont différents des autres? Vous êtes une nation sainte. Qu’est-ce que vous avez fait? Vous êtes sortis de ce pays-là. Vous êtes dans un autre Pays. Comment êtes-vous entrés là? C’est le Pays de la promesse. Quel genre de promesse? “Dans les derniers jours, dit Dieu, Je répandrai Mon Esprit sur toute chair.” D’un seul Esprit, nous sommes tous baptisés, pour entrer dans ce Pays promis là. Amen. Des frères et soeurs, alléluia, qui ont le coeur pur, aucune jalousie, aucune inimitié, rien! Peu importe, si un frère s’est égaré, peu importe ce qu’il peut faire, vous partirez à sa recherche.

141 Il n’y a pas longtemps, je suis parti à la recherche d’un frère qui s’était égaré. Un jeune homme m’a dit, il a dit : “Le coquin, laissez-le aller. Laissez-le faire.”

142 J’ai dit : “Si jamais j’en arrive au point où mon coeur n’est pas porté vers mon frère, alors il sera temps pour moi d’aller à l’autel, parce que je serai déchu de la grâce.” J’ai dit : “J’irai, tant qu’il y aura un souffle de vie dans son corps, et je le rattraperai quelque part, sur le chemin.” Oui monsieur. Et je l’ai rattrapé, alléluia, je l’ai ramené. Oui monsieur. Il est rentré au bercail, il est en sûreté maintenant. Oui monsieur. Il se serait égaré, ça, c’est sûr et certain.

143 Tout à l’heure, quand j’ai vu cette pauvre petite femme, assise là, le shérif m’avait appelé, il disait : “Voyons, elle est bonne pour la camisole de force.” Il disait : “Elle est en plein délire, elle a perdu la tête.” Elle–elle... IIs l’avaient amenée à un hôtel. Ils sont arrivés.
J’ai dit : “Ça va aller.”

144 Il disait, le shérif disait : “Voyons, Billy!” Je le connais très bien, je le connais depuis mon enfance. Il disait : “S’il y a quelque chose que je peux faire pour t’aider.”
J’ai dit : “Ça va aller.”
Il a dit : “Peux-tu l’aider?”
J’ai dit : “Non, mais Lui, Il peut.” J’ai dit : “Attends un instant.”

145 Alors, ils l’ont amenée là. Et quand elle est repartie tout à l’heure, elle était en paix. Qu’est-ce qu’il y a eu? Nous avons envoyé une prière à sa rescousse. Amen! Elle était tellement...

146 Ils disaient : “Voulez-vous faire venir un médecin?” Ils disaient à son mari : “Voulez-vous faire venir un médecin?”

147 Il a dit : “Un médecin ne peut rien faire pour elle.” Et c’est vrai. Elle a perdu la raison; le médecin ne peut rien faire pour elle.
Il a dit : “Notre seul espoir, c’est de nous rendre là-bas.”
Et il a dit : “Billy, je ne comprends pas ça.”
J’ai dit : “Je ne m’attends pas à ce que tu comprennes, tu vois. Je ne m’attends pas à ce que tu comprennes.”

148 Mais, oh! la la! moi non plus, je ne le comprends pas! Non. Mais, frère, le Dieu du Ciel... j’étais égaré, là-bas, une fois, Quelque Chose est venu me chercher. Amen! Ce n’est pas parce que j’ai voulu venir, mais c’est parce que Quelque Chose est venu me chercher. En effet, avant la fondation du monde, Dieu avait prédestiné, alléluia, que nous serions à Lui, pour Son honneur et Sa gloire. Écoutez! Ceux qu’Il a connus d’avance, Il les a quoi? Appelés. Pas vrai? Est-ce qu’Il vous a appelés? Oui! Pourquoi vous a-t-Il appelés? Il vous a connus d’avance. Ceux qu’Il a connus d’avance, Il les a appelés; ceux qu’Il a appelés, Il les a justifiés. Pas vrai? Et ceux qu’Il a justifiés, Il les a glorifiés! Amen! C’est ce que la Bible dit. Ceux qu’Il a connus d’avance, Il les a appelés. Chaque génération! Ceux qu’Il a appelés, Il les a déjà glorifiés. Qu’est-ce? Je vais lire le verset ici. Bien. Les ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus-Christ, selon Son propre plaisir... À la louange de Sa gloire...

149 Oh! saisissez-vous? À la louange de Sa gloire! Pour qu’Il puisse être là, au cours des âges Éternels à venir, et que Ses enfants s’écrient : “Abba, Père! Abba, Père!”

150 Et les Anges diront : “De quoi parlent-ils? De quoi est-ce qu’ils parlent?”

151 Nous en avons une image tellement belle dans le fils prodigue. “J’étais perdu.” “Celui-ci est mon fils. Il était perdu, et voici qu’il est retrouvé. Il était mort, et il est revenu à la vie. Amenez le veau gras, la plus belle robe, un anneau, et mettez-le-lui au doigt. Et nous allons...” Ce n’est pas étonnant que les étoiles du matin chantaient ensemble, que les fils de Dieu poussaient des cris de joie, quand ils ont vu le plan du salut, Dieu, qui avait mis votre nom dans le Livre avant la fondation du monde.

152 Bon, vous dites : “Calvin croyait quelque chose comme ça.” Moi, je n’ai pas cru à Calvin. Calvin, c’était un meurtrier. Calvin a mis un homme à mort parce qu’il baptisait au Nom de Jésus. C’était une canaille, il avait lui-même besoin d’être converti. Oui monsieur. Mais ce qu’il a dit, au sujet de certaines choses, ce qu’il a dit, c’était juste. Ne... Mais ce qu’il... Son geste, un homme qui tuerait un homme pour quelque chose comme ça, c’est horrible, c’est un péché. Bien. Que Dieu a répandue abondamment sur nous...

153 Oh, attendez, je n’ai pas parlé de l’ “adoption”, là, n’est-ce pas? Est-ce qu’il est trop tard? Voyons un peu ce que dit l’horloge, là, quelle heure il est. Très bien. Prenons seulement–seulement dix minutes, pour ces gens qui sont venus de si loin. Regardez. Regardez.

154 “L’adoption”, je vais vous montrer pourquoi c’est fait, là. Un père possède un grand royaume, et il fait ses tournées. Voilà qu’un fils lui naît. Oh, il est tellement heureux! (Ça, c’est Dieu.) Alors, vous savez ce que ce père fait? Il trouve le meilleur éducateur, le meilleur précepteur. Vous savez ce qu’est un précepteur, n’est-ce pas? C’est un maître d’école. Il trouve le meilleur maître d’école qu’il puisse trouver dans tout le pays. (Et là, nous y allons, maintenant, écoutez.) Il trouve le meilleur maître d’école qu’il puisse trouver. Il ne choisira pas une espèce de bon à rien, il veut que son fils soit quelqu’un de vraiment très bien.

155 Vous désirez la même chose pour vos enfants, n’est-ce pas? Bien sûr, ce que vous pouvez leur offrir de mieux! Oui monsieur. Alors, si l’homme naturel a pu penser comme ça, qu’est-ce que vous pensez que Dieu pense, quand il est question de Ses enfants à Lui? Ce qu’il a pu trouver de mieux.

156 Alors, il veut un homme qui sera honnête. Donc, il ne, un homme... ne veut pas un homme qui dirait : “Bon, écoute, je–je... Junior, tu peux faire tout ce que tu veux, là, trésor.” “Oh, oui, père, oui-oui, il va vraiment bien, c’est un brave garçon.” Pour se faire passer la main dans le dos et recevoir une plume à son chapeau. Non, non. Ce gars-là se ferait mettre à la porte tout de suite. C’est sûr. Il veut un homme qui dira la vérité. Si ce garçon va bien, dites-lui. S’il ne va pas bien, dites-lui ce qui ne va pas.

157 Et si un père terrestre a pu penser comme ça... Vous voudriez que l’homme soit honnête avec vous, que le maître d’école soit honnête au sujet de vos enfants, n’est-ce pas? Bien sûr. Eh bien, qu’est-ce que vous pensez que Dieu en pense? Et Lui, Il sait; nous, nous ne savons pas, mais Lui, oui. Nous sommes limités, nous ne pouvons pas savoir. Mais Lui, Il est infini, et Il sait.

158 Alors, vous savez ce que le Père a fait? Il n’a jamais dit : “Je vais prendre un pape pour veiller sur Mes enfants.” Et Il n’a pas dit non plus : “Je vais prendre un–un évêque.” Non, non. Il n’a pas fait ça, parce qu’Il savait que le pape serait dans l’erreur, et l’évêque aussi. Voyez? Il n’a jamais dit : “Je vais prendre un surveillant général pour veiller sur Mes églises.” Non, non.

159 Il a pris le Saint-Esprit. C’était Lui, Son Précepteur, oui, pour élever Ses enfants. Bien. Alors, comment allez-vous savoir que le Saint-Esprit sait? Il parle par des lèvres humaines. Alors, comment allez-vous savoir s’Il dit la Vérité? Quand vous voyez le Saint-Esprit parler par des lèvres qui disent l’exacte Vérité chaque fois, qu’Il prédit des choses, et qu’elles arrivent parfaitement, comme Samuel l’avait dit, alors vous savez que c’est la Vérité. Ça se passe comme il faut. En effet, Dieu a dit : “S’il parle, et que ce qu’il dit n’arrive pas, ne l’écoutez pas, parce que Je ne suis pas avec lui. Mais si la chose arrive, alors écoutez-le, parce que Je suis avec lui.” Voyez? Voilà. C’est comme ça qu’Il fait.

160 Bon, donc, Il fait Ses tournées. Maintenant, qu’est-ce que vous pensez que ce Précepteur en dirait, s’il Lui fallait aller voir le Père pour Lui dire : “Tes–Tes enfants se conduisent d’une façon épouvantable. Je vais Te dire, Ton garçon, là, c’est, hum, c’est un renégat. C’est un coquin, je n’ai jamais rien vu de semblable! Oh! la la! Tu sais ce qu’il fait? Et Ta fille, là? Oh, fiou, elle, je ne sais vraiment pas ce que Tu vas faire d’elle. Hum! Eh bien, sais-Tu quoi? Elle a la même allure... Elle est toute maquillée, comme de ces filles qu’il y a là-bas, chez les Philistins. Oui, monsieur, elle veut agir exactement comme elles.
– Ma fille?

161 – Oui, Ta fille.” Voilà ce que le Saint-Esprit a à dire de l’église d’aujourd’hui. Ce n’est pas étonnant que nous n’arrivions pas à avoir un réveil. Voyez? C’est vrai, ça.
“Et Ton fils? Hmm? Même chose.
– Quoi?

162 – Eh bien, Tu sais, Tu as toujours dit que les moutons devaient être rassemblés dans le pâturage, là-haut, se nourrir de la Nourriture à moutons qu’il y a là. Oui, et Tu sais ce qu’il a fait? Il les a conduits en bas, là, dans ce tas de mauvaises herbes. Il les a simplement conduits là-bas, et les a tous abandonnés là, dans le ruisseau; il les a laissés là, dans ce tas de mauvaises herbes, à manger cette espèce d’osier, et ils sont tellement maigres qu’ils ont toutes les peines du monde à sortir de là.” Ça, ce sont les évêques, les pasteurs, qui renient ce qui en fait la Force. “Eh bien, Je vais Te dire la vérité, jamais de Ma vie je n’ai vu une bande de moutons aussi agités.” Il n’aime pas ça. Non. “Et, sais-Tu quoi? Le bétail, là, Tu sais, que Tu–Tu leur as dit de nourrir de–de luzerne, là-bas, Tu sais, pour qu’il soit bien engraissé?
– Oui.
– Sais-Tu ce qu’il leur donne?
– Non.

163 – Des vieux chardons. Oui. Il les fait adhérer à des sociétés, et tout. Tu n’as jamais rien vu de semblable, de Ta vie. Tu n’as jamais vu une affaire pareille, de toute Ta vie. Tu sais ce qu’il fait? Il se promène, là, en fumant son gros cigare, la tête bien haute. Il a sa femme avec lui, elle porte des shorts, exactement comme le font les Philistines, là-bas. Oui.” Voilà le genre de message que le Saint-Esprit doit transmettre, au sujet de l’église d’aujourd’hui. Maintenant, qu’est-ce que vous pensez de ça?

164 C’est l’adoption. Ce qu’Il... qu’est-ce qu’Il a fait? Il nous–nous a prédestinés à être adoptés. Il nous a donné le Saint-Esprit, mais, un instant, là, l’adoption, voilà de quoi nous parlons. L’adoption!

165 “Eh bien, Tu sais ce qu’il fait? L’évêque est venu l’autre jour, et il lui a dit. Il faisait un petit service de guérison, là-bas, et l’évêque est venu. Un homme, un frère était venu, et il priait pour les malades. Et il a dit : ‘Arrête ça!
– Oh, oh oui, mon père l’évêque, c’est ce que je vais faire.
– Que je ne te voie pas collaborer.
– Oh, non, non, mon père l’évêque, bien sûr que non.’

166 “Et Moi, qui viens lui dire la Vérité, directement de Ta Parole. Tu vois, C’est ici même. Je lui fais lecture de Tes lois, exactement ce qu’il faut faire, et il refuse de les écouter. Il dit : ‘Oh, ça, c’était pour un autre âge, pour un autre fils, à une autre époque. Ce n’est pas pour moi.’” Et voilà. C’est la Vérité, ça, mes amis. Maintenant vous devez bien voir pourquoi l’église ne reçoit pas son placement, n’est-ce pas, pourquoi nous n’avons pas de réveils, pourquoi nous n’avons pas de grandes choses qui se produisent? C’est à cause de ça.

167 Josué, il dit : “Gad, je veux que tu... c’est ici même que se trouve ta place, selon le plan, ta place, c’est ici, ici même. Viens te mettre ici, Gad, et restes-y. Benjamin, toi, va juste là. Et maintenant, tenez-vous tous loin de la frontière des Philistins.” Josué revient, et ils sont tous de l’autre côté, chez les Philistins, c’est la super-fiesta, ils sont là, en train de danser, comme ça, et toutes les femmes sont maquillées, et ça danse partout, ça fait la noce. Josué se gratte la tête, et il dit : “Maintenant qu’est-ce que je vais faire?” Or, c’est exactement ça qui se passe; pas tous, Dieu merci, pas tous, mais il y en a trop comme ça. Bien.

168 Maintenant, qu’est-ce qui arrive, alors? C’est ça qui s’est passé. Vous devez vous imaginer combien cet Homme, le Saint-Esprit, doit rougir devant le Père, n’est-ce pas, quand Il est obligé de Lui dire ça? Oh! la la! “Je–Je–Je lui ai dit, mais il–il–il n’a pas voulu écouter. Je lui ai dit que, et Je lui ai fait lire, directement du Livre. J’ai–J’ai envoyé un petit prédicateur lui montrer que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et pour toujours. Et sais-Tu quoi? Il a laissé un de ces–un de ces vieux gardiens de boucs venir lui dire que ça, c’était pour un autre âge. Tu vois? Et il sentait tellement mauvais quand il est arrivé, cette odeur de bouc, Tu sais, les cigares, et, Tu sais, et tout, il sentait tellement mauvais quand il est arrivé. Tu vois? Mais, Je vais Te dire, ce gardien de boucs avait assez de médailles épinglées sur lui pour, Je vais Te dire, si on écrivait son nom dans le journal, il faudrait (sa notice nécrologique), il faudrait une demi-page pour énumérer ses titres. Oui monsieur, ils l’aiment vraiment beaucoup là-bas, dans cette région-là, mais, Je vais Te dire, chose certaine, il ne sait pas nourrir les moutons. Ça, c’est un fait. Il refuse tout simplement de M’écouter”, dit le Saint-Esprit. “J’ai essayé de lui dire que Tu es le même hier, aujourd’hui et pour toujours, mais il–il refuse tout simplement de bouger. C’est la plus grosse poule mouillée que J’aie jamais vue de Ma vie. Oui. Et l’église l’a nommé surveillant, évêque, et tout, tout le monde l’écoute. Et puis, sais-Tu quoi? Ils prennent ces... ils ont une espèce de bidule, là-bas, qu’ils appellent une ‘télévision’. On met une espèce de bidule en marche, là, comme ça, et–et il y a des femmes qui apparaissent, et elles sont là à s’exciter, avec toutes sortes de robes sur le dos, à moitié habillées. Et, Tu sais, il y a beaucoup de Tes filles qui font pa-...
– Oh! pas possible!” Voyez?

169 Il dit : “Oui, elles font ça. Oui, elles le font. Hmm. Il y en a qui réclament à grands cris un réveil, Père, il y en a qui le veulent vraiment. Il y en a qui marchent vraiment droit. Il y en a qui restent aussi fidèles que possible à la Parole. Il y en a, par contre, Je ne sais pas quoi faire, ils–ils sont complètement de l’autre côté. Sais-Tu ce qu’ils font, ceux-là? Ils se moquent des autres, en disant ‘qu’ils ne sont qu’une bande de détraqués’.
– Eh bien, Je suis pas mal peiné de ça.”

170 Mais maintenant, changeons de tableau. Maintenant, le Père, Son fils, c’est un bon garçon. Son Père cons-... constamment, il y a ce Précepteur, le Saint-Esprit. Quelle que soit la direction du Saint-Esprit, qu’Il dise : “Je vais marcher”, le Précepteur dit : “Je...”

171 L’enfant dit : “Je vais marcher avec Toi. Je vais aller avec Toi.
– Oh, la colline est terriblement haute, fiston.

172 – Je vais aller avec Toi. J’ai confiance en Toi. Si je commence à être fatigué, Il me prendra par la main pour continuer.
– Mais il y a des lions sur la colline, là-bas!

173 – Ça ne fait rien, tant que Tu es là, ça ne change absolument rien. Je continue à marcher avec Toi.
– Il y a des difficultés plus haut, il y a des rochers glissants.

174 – Ça m’est égal, tant que Tu me tiens la main, je vais marcher avec Toi. Je vais marcher avec Toi.
– Oh, sais-tu quoi? C’est comme ça que Ton Papa faisait, tu vois. C’est bien. Oui monsieur.”

175 Il monte jusqu’au sommet de la colline, là-haut. “Oh,” Il dit, “sais-Tu quoi, Père? Ton fils, c’est Son Père tout craché. Il est absolument, exactement comme Toi. À chaque Parole que Tu dis, il dit : ‘Amen.’ Je–Je lui ai fait prendre dans sa Bible, l’autre jour, où il est dit : ‘Jésus-Christ, le même hier, aujourd’hui et pour toujours.’ Sais-Tu ce qu’il a dit? Il a poussé un cri, il a levé les mains en l’air, et il a dit : ‘Alléluia! Amen!’ Oh! Et, Tu sais, où il est dit, ici, dans–dans Ta Parole, Tu sais, où Tu as dit : ‘Les oeuvres, celui qui croit en Moi fera aussi les oeuvres que Je fais’?

176 – Oui, Je me rappelle avoir écrit Ça à Mon fils. Oui, je me rappelle avoir écrit Ça.

177 – Oh, quand il a vu Ça, il s’est mis à pousser des cris et à sauter en l’air, en criant : ‘Alléluia, Seigneur. Enlève de moi tout ce qui est du monde. Rends-moi comme Ça!’ Oui monsieur. Et toutes ces choses qu’il a faites!

178 – Oh, dit le Père, Je suis–Je suis content de ce fils-là. Ça, c’est un bon fils. Très bien. Surveille-le pendant quelques années, pour voir comment il–voir comment il va, comment il progresse.”

179 –Au bout d’un certain temps, les années ont passé : “Comment va-t-il? Oh! la la! Il continue même à croître dans la grâce! Oh! la la! Il est tout simplement... Il est tout feu tout flamme. Je Te le dis, il–il est vraiment... Eh bien, il prend les brebis et il sait s’en occuper exactement–exactement comme Toi. Il ne leur donnera jamais d’algues. Il ne leur donnera jamais de chardons. Quand ils viennent, là, et qu’ils disent : ‘Nous voulons adhérer à l’église’, il dit : ‘Taisez-vous! Ce n’est pas ça qu’il vous faut! Non monsieur. Voici ce qu’il vous faut : Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé au Nom de Jésus-Christ, pour la rémission de vos péchés; vous recevrez le don du Saint-Esprit.’ Oui monsieur, voilà ce qu’il dit.
– Oh, est-ce qu’il dit vraiment ça?
– Oui, monsieur, assurément.
– Eh bien, c’est exactement comme ça que Je L’ai écrit.
– C’est exactement comme ça qu’il Le dit. Hmm! Oui, monsieur.

180 “Là où il est dit : ‘Restez dans la ville de Jérusalem, jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’en Haut. Le Saint-Esprit survenant sur vous, vous serez Mes témoins à Jérusalem, en Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre.’ Quand il a lu ça, il s’est écrié : ‘Alléluia, voilà ce qu’il vous faut!’ Sais-Tu ce qu’il fait? Il les garde là, jusqu’à ce qu’ils L’aient reçu, c’est tout, il reste avec eux.

181 “Et s’ils se mettent à se chamailler, il dit : ‘Hé! Hé! Hé! Une minute, là, une minute! Ce sont les boucs qui se conduisent comme ça, pas les brebis. Voyez? Voyez?’ Oh, des fois, ils se fâchent un peu contre lui, mais il leur passe la main dans le dos, là, en disant : ‘Une minute, chut, chut, chut. Ça va.’ Il sait vraiment comment maîtriser ses brebis. Oui, Monsieur, Je Te le dis.

182 “Sais-Tu quoi? J’ai vu l’archevêque Untel qui lui disait ‘qu’il ne pouvait pas venir dans sa ville pour y tenir une réunion’. Mais, Tu sais, Je l’ai conduit un peu, là, J’ai dit : ‘Vas-y quand même.’ Tu vois? ‘Retirez ces bandes de la circulation, et ne les laissez surtout pas sortir.’ Nous y sommes allés quand même! Nous sommes allés dans ces villes où ils disaient : ‘Eh bien, nous ne parraine-...’

183 “Et, Tu sais, le diable est allé là-bas, il disait : ‘Je Te parie que je peux l’empêcher d’entrer dans cette ville-là.’ J’ai dit : ‘Impossible. Si Je lui dis d’y aller, il ira. Je te parie qu’il irait. – Non, non, non, non, non, je vais lui dire. J’irai là-bas et je dirai : “Bon, tous mes agents, réunissez-vous tous. Vous ne voulez pas de cette espèce de fanatisme ici, toute cette espèce de guérison Divine et cette affaire de Saint-Esprit. Ça, ça a pris fin avec les apôtres, il y a bien des années. Vous savez que ça, là, il n’y a rien de bon là-dedans.”’ Il essayait de leur passer des vieux chardons, et tout, comme ça. Ils...

184 “Mais, sais-Tu quoi, il y est allé quand même. Il y est allé, et il s’est mis à répandre de la luzerne, de... Et, sais-Tu quoi, les brebis se sont mises à manger, et là elles sont dodues au possible. Oui, Monsieur. Avec les guérisons et les réunions qu’ils ont, et, Tu sais, beaucoup des jeunes commencent... Eh bien, ils ont vu qu’ils avaient beaucoup de fourrage, comme la luzerne, là. Sais-Tu ce qu’ils ont fait avec? C’était tellement bon qu’ils ont couru chez les voisins, leur dire : ‘Prenez Ceci! Prenez Ceci! Les jeunes, préparez-vous...?... Oui monsieur, comme ceci, ici même. Voici, C’est ici. Ici, C’est ici, voyez. Vous n’avez qu’à vous repentir, chacun de vous, et à être baptisés au Nom de Jésus, voyez, et vous recevrez le Saint-Esprit. C’est pour celui qui veut, qu’il vienne, qu’il vienne et qu’il voie ce que la Bible dit.’ Tu vois? Et ils passent des moments vraiment bénis là-bas.

185 – Oh, ça, c’est Mon fils! Ça, c’est Mon garçon. Eh bien, trouves-Tu qu’il a atteint sa pleine maturité?

186 – Oui. Assurément, dit le Saint-Esprit. Je l’ai mis à l’épreuve. Oh! la la! Je l’ai éprouvé ici, Je l’ai éprouvé là. Je l’ai ravagé par la maladie, Je l’ai démoralisé. Je l’ai piétiné, J’ai laissé le diable lui faire tout ce qu’il pouvait, il s’est relevé chaque fois. Il est venu quand même. Tu vois, il s’est relevé. Je l’ai rendu malade. J’ai fait ceci. Je l’ai envoyé à l’hôpital. Je l’ai emmené ici et J’ai fait ceci, et J’ai fait cela. J’ai monté sa femme contre lui, J’ai monté ses voisins contre lui, J’ai tout monté. Ça n’a absolument rien changé. Il a dit : ‘Qu’Il me tue, j’espérerai quand même en Lui.’ J’ai tué sa famille. J’ai pris ceci, J’ai fait ceci, J’ai fait tout ça, fait ceci, cela et autre chose. Encore là, il s’est relevé : ‘Qu’Il me tue, je Le servirai quand même! Il est à moi!’

187 – Oh! Eh bien, Je crois que Nous devrions le faire venir quelque part, dans un petit lieu spécial, pour faire une adoption.”

188 Maintenant, dans l’Ancien Testament, quand le père comprenait que son fils avait atteint la maturité, qu’il avait été mûri par les expériences, pour arriver à l’adoption. Pour arriver à! Ils sont ses enfants à la naissance, mais quand... déjà là, ils sont fils. Mais alors, ils ne seront jamais rien de plus qu’un simple enfant, qu’un simple fils comme les autres, tant qu’ils n’auront pas mûri et qu’ils n’auront pas montré ce qu’ils sont. Et là, il le fait venir, à ce moment-là.

189 Maintenant nous y sommes, église. Êtes-vous prêts? Bon, il est un peu tard, que tout le monde se morde le doigt, se serre la conscience et s’empoigne le coeur, pendant une petite minute. Voyez? Maintenant nous allons placer l’église. Donc, quand l’église en arrive à ce point-là, Il dit : “Manassé, ta place, c’est ici. Éphraïm, toi, c’est ici.”

190 Ensuite il le conduit dans un certain lieu, le père le conduit là, et il le place à un endroit élevé, comme ceci, et il y a une cérémonie, et tous sont là, autour. Alors il dit : “Je veux que tous sachent que celui-ci est mon enfant, et que j’adopte mon fils. Et je veux que tous sachent que dorénavant son nom... Je le revêts d’un vêtement spécial. Et je veux que vous sachiez que son nom sur un chèque est aussi valable que mon nom. Il est mon enfant, je l’adopte dans ma famille, bien qu’il ait été mon fils depuis sa naissance. Depuis qu’il a reçu le Saint-Esprit, il est Mon fils. Mais maintenant, Je vais le placer en position d’autorité. Celui qu’il renvoie est renvoyé, celui qu’il engage est engagé.

191 “Et, en vérité, en vérité, Je te le dis, si tu dis à cet arbre, si tu dis à cette montagne : ‘Ôte-toi de là’, et que tu ne doutes pas en ton coeur, mais que tu crois que ce que tu as dit arrivera, ce que tu as dit te sera fait.” Voyez? Voilà; voilà. Voyez? “Il est Mon fils.” Combien savent que l’adoption, que le... qu’ils adoptaient le fils après que celui-ci avait prouvé qu’il était un... Tous ceux qui ont déjà lu la Bible; le placement d’un fils.

192 Or, Dieu a fait la même chose à Son Fils, quand Il a conduit Jésus sur la montagne de la Transfiguration. Il a pris avec Lui Pierre, Jacques et Jean, les a emmenés là-haut; ça, ce sont trois témoins sur la terre. Il y avait Jésus, Moïse et Élie, et Dieu sur la montagne. Ils étaient là sur la montagne. Et, tout à coup, ils ont regardé, et Jésus a été glorifié devant eux. Pas vrai? Combien savent que c’est ce que dit l’Écriture? Qu’est-ce qu’Il a fait? Il–Il L’a revêtu de la robe de l’immortalité. Et il a dit : “Ses vêtements resplendissaient comme le soleil.” Pas vrai? Et une nuée les couvrit. Et Pierre et Jean, les autres, ils sont tombés la face contre terre. Ils ont regardé, et il y avait Moïse et Élie, qui s’entretenaient avec Lui. Et Moïse était mort, enseveli dans une tombe non marquée, depuis huit cents ans. Élie, lui, avait été emporté au Ciel en char cinq cents ans auparavant. Fiou! Mais ils étaient toujours là! Ils étaient là à parler avec Lui. Vous voyez, Il avait conduit Jésus là-haut pour qu’Il les voie, pour qu’Il voie ce qu’il en était, pour qu’Il voie, là, pour Lui montrer ces choses. Et ils se sont entretenus avec Lui, ils ont eu une conversation avec Lui.

193 Ensuite, dès que Pierre a regardé de nouveau, et que la glorification n’était plus sur Jésus, ils n’ont vu que Jésus seul, et une Voix est sortie de la nuée, elle disait : “Celui-ci est Mon Fils bien-aimé, écoutez-Le! Son Nom est tout aussi valable que le Mien à présent. Écoutez-Le!” C’est ça : des fils adoptés, ou placés.

194 Or, c’est à ça que Dieu veut amener l’église de Pentecôte, dans l’Épître aux Éphésiens. Voyez? Est-ce que, est-ce que vous comprenez? Nous devons terminer, parce qu’il est tellement tard, vous voyez, les enfants ont sommeil. Et, j’aurais voulu arriver ici, à ce verset qu’il y a ici, mais je ne peux pas, au–au verset 13, vous voyez, la dernière partie : “Scellés du Saint-Esprit qui avait été promis.” Nous allons prendre ça dimanche, voyez-vous. Regardez. Donc : de quelle façon, ce qui nous fait entrer, et de quelle façon nous sommes gardés par Ceci.

195 Mais, maintenant, pour ce qui est de votre “placement”, comment est-ce que ça se passe? D’abord, vous naissez dans le Royaume par le Saint-Esprit. Combien savent ça? Très bien. Ensuite, vous êtes prédestinés à arriver à quoi? À l’adoption. Qu’est-ce à dire? Vous êtes prédestinés à être placés.

196 Oh, c’est Soeur Scott, je crois, qui est assise ici. N’est-ce pas vous qui étiez chez nous aujourd’hui? Il y a un enseignement qui circule, quelque part dans le monde, dans différentes régions du pays, j’en ai beaucoup entendu parler, et selon lequel Jésus serait ici sur terre, qu’Il marche dans un corps, qu’Il se présente là et fait telle chose. Ça, c’est un mensonge! Son Saint-Esprit est ici, et Il cherche à placer Son Église, à mettre Son Église en ordre, à la placer dans le Pays promis, pour qu’ils puissent entrer... pour que tous les ennemis en soient chassés.

197 Manassé ne peut pas prendre possession de son terrain. Je ne peux pas faire un service de guérison, alors que la moitié de... alors que... Je vais là-bas prêcher le baptême au Nom de Jésus-Christ, et les–et les frères trinitaires disent : “Oh, ce n’est qu’un Jésus Seul.” Et je ne peux pas aller ici avec la guérison Divine, alors que la moitié d’entre eux disent : “La guérison Divine, c’est très bien”, beaucoup d’entre eux apprécient les miracles du Seigneur, mais ils disent : “Eh bien, je crois que Frère Branham est prophète, mais je vais vous dire quelque chose. Tant que l’Esprit est sur lui, et qu’il pratique le discernement, il est le serviteur du Seigneur. Mais son Enseignement est pourri, Ça ne vaut rien.” A-t-on déjà entendu pareilles sornettes? Ou bien c’est de Dieu, ou bien ce n’est pas de Dieu. C’est exact. Ou bien c’est tout Dieu, ou bien ce n’est pas Dieu du tout. C’est comme ça. Mais comment faire? Manassé ne veut pas rester sur son terrain, Éphraïm ne veut pas rester sur son terrain, Gad ne veut pas rester sur son terrain, Benjamin ne veut pas rester sur son terrain, ils partent tous en courant se joindre aux Philistins, et c’est tout mélangé. Comment allons-nous recevoir notre placement? Seulement nous sommes nés du Saint-Esprit, tous. Pas vrai? Nous sommes nés en vue de quoi? Prédestinés... Ensuite, après que nous sommes nés, nous sommes prédestinés à l’adoption, à être placés dans le Corps de Christ. Vous voyez ce que je veux dire?

198 Le Corps de Christ, qu’est-ce que c’est? Les uns sont apôtres, les autres sont prophètes, les autres sont docteurs, les autres sont évangélistes, et les autres sont pasteurs. Pas vrai? Nous sommes appelés à ça. D’autres ont des dons, les langues, l’interprétation des langues, la sagesse, la connaissance, les miracles, opérer des miracles, toute cette diversité de dons. Et là, qu’est-ce qu’ils ont fait? Ils les ont exercés un peu. Comment? Ils laissent aller ça n’importe comment. L’un se lève, il parle en langues, et l’autre se met à parler [Frère Branham imite un son confus, de désordre.–N.D.É.], même chose. Le prédicateur est en train de prêcher, il fait un appel à l’autel, et quelqu’un se lève, parle en langues : “Alléluia, gloire à Dieu.” Si jamais le–si jamais le prédicateur continue, parce qu’il est sous l’onction, à apporter son message, alors les gens le traitent de “vieux rétrograde”. Vous voyez, c’est parce qu’on ne leur a pas enseigné.

199 La Bible dit que l’esprit des prophètes est soumis au prophète. Dieu n’est pas un Dieu de désordre. Quand je suis debout ici, moi ou un prédicateur sous l’onction de Dieu, peu importe combien vous avez envie de parler en langues, vous devez vous taire tant que Dieu n’aura pas terminé ici. Et puis, si vous parlez en langues, ce ne doit pas être une simple répétition de versets bibliques, parce que Dieu a dit de ne pas user de vaines redites. Mais c’est un message adressé directement à quelqu’un. Demandez-moi s’il y a une seule fois, indiquez-moi une seule fois où le Saint-Esprit, dans le discernement, ait déjà dit à quelqu’un, répété continuellement le même verset biblique. Il leur parlait de quelque chose qui n’allait pas chez eux, quelque chose qu’ils avaient fait, quelque chose qu’ils devaient faire, ou quelque chose qui devait arriver, ou quelque chose comme ça. Pas vrai?

200 C’est pareil pour le parler en langues et l’interprétation! S’il y en a un dans l’église qui parle en langues, et qu’un autre donne l’interprétation, qu’il soit dit quelque chose comme ceci. Disons que Frère Neville se lève et parle en langues, et que ce frère ici en donne l’interprétation, et dise : “Dites à cet homme, ici, qu’hier il est allé à tel endroit et qu’il a fait quelque chose qu’il n’aurait pas dû faire. Et voilà que le médecin lui a dit aujourd’hui qu’il avait le cancer. Allez redresser la chose, et ensuite revenez vous mettre en règle avec Dieu.”
Cet homme dirait : “Vraiment, c’est la vérité.” Alors, Dieu est avec vous.

201 Mais comment allons-nous y arriver de cette façon-ci? Voyez? Ce n’est que [Frère Branham imite un son confus, de désordre.–N.D.É.], envoyé au hasard, n’importe comment, aucun placement du tout. Or, ça, c’est... Vous voyez, l’Épître aux Éphésiens cherche à... Voyez-vous, ils passent à côté. Voyez-vous comment ils passent à côté? Nous sommes prédestinés à être Ses fils d’adoption! Maintenant combien comprennent ce que je veux dire, levez la main. L’adoption! Nous naissons de l’Esprit de Dieu, bien sûr, nous recevons le Saint-Esprit, et nous crions : “Abba, Père! Alléluia! Gloire à Dieu!” Nous sommes, c’est vrai, nous sommes des enfants, mais nous n’arrivons à rien. Nous ne pouvons pas vaincre les Philistins.

202 Regardez Billy Graham, qui était là-bas, et ce musulman qui lui disait : “Prouvez-le.”

203 Regardez Jack Coe, qui était là-bas. Et cet athée; ce membre de l’église de Christ qui serrait la main à cet athée, là-bas, qui prenait part à ça. Quelqu’un qui est censé être Chrétien, qui serrerait la main à un démon comme Jo Lewis, un libre-penseur qui est même allé jusqu’à maudire Dieu et à dire que “Dieu, ça n’existe pas de toute façon, pour commencer”, et des choses semblables. Et une église qui se donne pour nom l’église de Christ; où on lui serre la main, et on prend parti contre Frère Jack Coe. Comment allons-nous arriver à quoi que ce soit? Et les pentecôtistes, un grand nombre d’entre eux, sont contre lui; alors que tous les prédicateurs du pays auraient dû le soutenir énergiquement, et dire : “Ô Dieu, fais descendre Ta Puissance.” Voyez-vous, nous en sommes là, elle ne peut pas recevoir son placement.

204 Éphraïm ne veut pas rester là. L’un d’eux va de ce côté-ci, nous trouvons Manassé de ce côté-ci, il dit : “Oh! la la! Le Seigneur m’a donné un beau champ de maïs!” Et puis, voilà Gad qui arrive, il dit : “Eh bien, attends une minute, là. Je suis censé cultiver de l’avoine, mais moi aussi, je vais cultiver du maïs. Alléluia!” Voyez-vous? Tu n’as rien à voir avec le maïs; fais pousser de l’avoine, l’avoine, c’est ta part à toi, ce que tu dois cultiver. Ce n’est pas à toi de garder les brebis, alors que tu dois garder le bétail. Dieu veut placer l’église. Mais ils veulent tous faire la même chose. “Alléluia!” Et il n’y a pas moyen de rien leur dire à ce sujet. Non, non. Ils ont encore cette nature de bouc : “Mais, mais, mais, mais, mais, mais, mais.” Voyez-vous, vous ne pouvez pas leur dire. C’est exact. N’est-ce pas vrai, ça? Et il n’y a pas moyen de placer l’église. Voyez?

205 L’église est censée être prédestinée à être Ses enfants d’adoption, là où un homme... Dieu peut prendre un homme et l’adopter dans la famille, lui donner quelque chose. La chose, d’abord, éprouvez-la pour voir si elle est juste. La Bible dit d’éprouver l’esprit. Cet homme, il prétend une certaine chose, éprouvez-la pour voir si c’est juste. Si c’est juste, avancez avec ça. Ensuite, dites : “Seigneur, envoie-nous autre chose.” Continuez à avancer, voyez, continuez à avancer, c’est tout, jusqu’à ce que chacun ait pris sa position. Alors, vous verrez l’Église de Dieu commencer à recevoir son placement. C’est là que les Philistins se mettront à reculer. Les shorts seront enlevés, les cheveux pousseront, les visages seront lavés; les cigares disparaîtront. C’est exact. Quand l’Église commencera à manifester sa formidable Puissance; quand on aura un Ananias et une Saphira, et d’autres comme eux. Oui monsieur. Vous verrez, quand cette Église sainte se tiendra là dans Sa Puissance, alors que tous seront placés en position, des fils de Dieu, adoptés dans la famille de Dieu; une Église puissante se tiendra là, dans sa gloire. Oh, voilà celle qu’Il viendra chercher.

206 Vous voyez comme nous sommes loin du but, frères? Vous n’arrivez même pas à vous entendre sur les Écritures. Et tout homme, tout homme qui ne peut pas voir le baptême d’eau, dans la Bible, au Nom de Jésus-Christ, il est soit aveugle ou bien dérangé mentalement. C’est exact. Et c’est là-dessus qu’est la grande dispute.

207 Je–je dirai à n’importe qui de venir me montrer un passage de l’Écriture où qui que ce soit ait été baptisé dans tout autre nom que dans le Nom de Jésus-Christ, dans la nouvelle église. Ou s’il avait été baptisé d’une autre façon, quelle qu’elle soit, il fallait qu’il se fasse rebaptiser, dans le Nom de Jésus-Christ, pour recevoir le Saint-Esprit. Venez me montrer. Il n’y en a pas. Il n’y a pas eu de mandat comme celui-là. Quand Jésus a dit, là : “Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.” Père, Fils et Saint-Esprit, aucun de ceux-là n’est un nom, aucun. Pierre s’est tourné vers eux dix jours plus tard, il a dit : “Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au Nom de Jésus-Christ, pour la rémission des péchés.” Et partout dans la Bible.

208 Et puis, voilà que quelques-uns avaient été baptisés autrement, là-bas, par Jean, seulement du baptême de la repentance. Paul a dit : “Vous devez vous faire rebaptiser. Vous devez revenir.

209 – Oh, mais nous avons été baptisés par un grand homme, un homme saint, Jean. C’est lui qui a baptisé Jésus.

210 – D’accord, mais Ceci, c’est l’Évangile. Ceci, c’est l’Esprit de Dieu, qui m’a été révélé. Je suis un apôtre du Seigneur, et si un ange du Ciel vient prêcher quoi que ce soit d’autre...”

211 Je vais le lire. La Bible dit : “Si un ang-...” Paul a dit : “Si un ange du Ciel dit quoi que ce soit d’autre,” évêque, archevêque, pape, surveillant, qui qu’il soit, “s’il prêche quoi que ce soit en dehors de Ceci, de ce que je vous ai prêché, qu’il soit anathème.” Il n’y a pas de... Nous n’avons pas cette habitude. Non monsieur. Vous... Il n’y a absolument pas de ça ici. Vous, nous... Et alors–alors, voyez-vous, comment se fait-il que les gens ne voient pas ça? Comment se fait-il que les gens ne–ne–ne veulent pas croire ça? [Quelqu’un dans l’assemblée a dit : “Prédestinés.”–N.D.É.] Voyez? Quelqu’un a tapé en plein dans le mille, là, Gene. “Prédestinés”, exactement. Comment ça? “Tous ceux que le Père M’a donnés, ils (quoi?) viendront à Moi.” C’est tout à fait juste! “Tous ceux que le Père M’a donnés viendront, viendront à Moi.” (Mais qu’est-ce que j’ai, à chercher comme ça? Nous y voici. Bien.)

212 Je vais juste lire ce verset, et ensuite je vais vous dire ce que Paul, les choses que... Le Message même que j’ai prêché ce soir; voici ce que Paul a dit de la prédestination, du baptême d’eau au Nom de Jésus, du baptême du Saint-Esprit, du placement dans l’Église, et ainsi de suite. Voici ce qu’il a dit. Je m’étonne (il parle aux Galates) que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés à... la grâce de Christ... J’ai vraiment honte de vous, autrement dit, que vous ayez laissé quelqu’un venir vous détourner de Cela, pour passer à un autre Évangile. Non pas qu’il y ait un autre Évangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent faire obstacle à l’Évangile de Christ, faire obstacle au véritable Évangile de Christ.

213 Mais regardez bien. Maintenant, souvenez-vous, c’est Paul qui a obligé chaque personne qui n’avait pas été baptisée au Nom de Jésus-Christ à venir se faire rebaptiser, au Nom de Jésus-Christ. Combien savent que c’est vrai? Combien savent que c’est Paul qui a dit que ces secrets avaient été cachés depuis la fondation du monde, et qu’ils lui avaient été révélés, comme quoi nous étions prédestinés à être fils et, à l’adoption. C’est Paul. Regardez ce qu’il a dit, ici. Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème!

214 Ne dites pas seulement : “Je ne suis pas d’accord avec vous, monsieur.” Qu’il soit anathème, c’est tout. Je vais lire le verset suivant.
Nous l’avons dit précédemment, et je le répète à cette heure : si quelqu’un vous annonce un autre Évangile que celui que nous avons déjà reçu, qu’il soit anathème!

215 C’est exact. Maintenant, frère, soeur, si c’est Dieu, l’autre jour, – et je–je dis ça, j’espère que je ne suis pas irrespectueux, – qui m’a emmené voir... Bon, je m’excite; je ne m’excite pas, je ne le pense pas, mais je suis béni quand je prêche, c’est tout. Je ne me possède plus, ce qui fait que je vous retiens ici tellement longtemps que je sais bien que vous devez avoir sommeil et être fatigués. Mais, oh, je... Si vous–si vous saviez seulement combien je veux que vous soyez là-bas! Voyez? Et quand je, encore une fois je le répète, quand je... Quand Il a dit... J’ai dit : “Ça me ferait...”
Il a dit : “Aimerais-tu voir ce qu’il y a à la fin?”

216 Je me suis retourné, et je me suis vu étendu là, sur le lit. Certainement que vous me connaissez depuis assez longtemps pour savoir que–que–que je vous dis la Vérité. Je veux vous poser une question, comme Samuel l’a dit, avant qu’ils oignent Saül : Vous ai-je déjà dit quelque chose au Nom du Seigneur qui n’ait pas été vrai? Est-ce exact? Cela a toujours été vrai. Suis-je déjà venu vous réclamer de l’argent ou quoi que ce soit du genre? Non, vous voyez, je n’ai jamais fait ça. Ai-je déjà fait autre chose que de faire de mon mieux pour vous conduire à Christ? Exactement.

217 Maintenant ils veulent me faire passer pour un télépathe, vous savez, dire que je fais de la perception psychosensorielle. Évidemment, il faut s’attendre à ce que ces choses-là arrivent, la Bible l’a dit. De même que Jambrès et Jannès s’opposèrent à Moïse; ils faisaient pratiquement la même chose que Moïse, jusqu’à ce que l’épreuve de force arrive. C’est exact. Mais souvenez-vous, Jambrès et Jannès ne pouvaient pas guérir. Ils ne pouvaient pas guérir. Ils pouvaient faire venir des plaies, mais ils ne pouvaient pas les ôter. Voyez? Bien. Or, c’est Dieu qui est le Guérisseur. La Parole de Dieu reste la Vérité.

218 J’ai essayé d’être honnête avec vous. J’ai essayé de vous dire la Vérité. Je–je... pendant environ trente et un ans, je me suis tenu en chaire ici, régulièrement, pendant trente et un ans, et il se peut qu’un jour je parte pour aller dans la gloire, que je quitte cette chaire. Il y a eu une épouse, une fille, un père, un frère, qui ont tous été enterrés de l’autre côté, là-bas, et des amis précieux. J’ai regardé leurs cercueils, avec les fleurs, déposés ici. Et je sais qu’un jour le mien y sera aussi. Et c’est vrai, ça. Mais, sincèrement, de tout mon coeur, je vous le dis, de tout mon coeur, je crois que je vous ai prêché le véritable Évangile du Seigneur Jésus-Christ. Je crois que chacun de vous doit être baptisé au Nom de Jésus-Christ et recevoir le baptême du Saint-Esprit. Et quand vous le ferez, vous y trouverez la joie, la paix, la longanimité, la bénignité, la douceur, la bonté, la patience, la foi.

219 Et l’autre jour, ce qui m’est arrivé ce matin-là, je ne sais pas. Je ne peux pas encore dire, si j’étais ici dans mon corps et que j’ai simplement eu une vision, ou si j’ai été enlevé d’ici et emporté là-bas. Je ne sais pas, je ne pourrais pas dire. Tout ce que je sais, c’est que je–j’avais toujours eu peur de la mort, du petit lieu de la piqûre. Mais je n’avais pas peur que Jésus ne vienne pas me chercher, là, je n’avais pas peur de ça, parce que je–je ne craignais pas ça; mais de vous rencontrer et que vous soyez seulement une espèce de petit nuage qui flotte dans l’air. Mais maintenant je vois. Quand j’ai vu ces gens, ils étaient réels.

220 Si jamais un homme a représenté le pentecôtisme et a été un vrai apôtre, c’est bien F. F. Bosworth, – propre, honnête, le véritable Évangile, vous voyez, – c’est bien Frère Bosworth. Et quand je l’ai serré dans mes bras, et que je me suis écrié : “Mon père! mon père! Chars d’Israël et leur cavalerie!”

221 Il a dit : “Fiston, reste sur le champ de travail.” Il a dit : “Va là-bas, sur les champs de mission, avant certains des jeunes, si tu peux, avant qu’ils y fassent entrer plein de fanatisme. Apporte-leur ce véritable Évangile que tu as, fiston.” Il a dit : “Ton ministère n’a pas encore commencé, en comparaison de ce qu’il sera.” Il a dit : “Tu es un Branham tout neuf.” Il a dit : “Tu es jeune, fiston.”
J’ai dit : “Frère Bosworth, j’ai quarante-huit ans.”

222 Il a dit : “Tu n’as pas encore commencé.” Il a dit : “Ne laisse pas ces jeunes prédicateurs pentecôtistes aller là-bas et empoisonner la chose avec un tas d’absurdités, et faire que tous les–tous les diplomates et le pays tout entier s’Y opposent avant que tu arrives.” Il a dit : “Continue à avancer, Frère Branham, va de l’avant avec l’Évangile que tu as.” Il a dit : “Je–je crois que tu es un apôtre, ou un prophète de l’Éternel notre Dieu.”

223 Je l’ai regardé, je l’ai serré dans mes bras. J’ai dit : “Frère Bosworth, je voudrais vous poser une question. Quel a été le moment le plus heureux de votre... le moment de votre... de toutes ces années où vous avez prêché?”
Il a dit : “En ce moment même, Frère Branham.”
J’ai dit : “Savez-vous que vous êtes en train de mourir?”
Il a dit : “Je ne peux pas mourir.”
J’ai dit : “Qu’est-ce qui... Pourquoi dites-vous que c’est maintenant votre moment le plus heureux?”

224 Il y avait une petite porte. Il a dit : “Je suis étendu ici, le visage tourné vers cette porte. D’une minute à l’autre, Celui que j’ai aimé, et Celui pour qui j’ai prêché et pris position pendant toutes ces... toute ma vie, Il viendra à cette porte me chercher, et je partirai avec Lui.” Je l’ai regardé, j’ai pensé, je–je l’ai regardé exactement comme j’aurais regardé Abraham, Isaac ou Jacob.

225 Je l’ai pris par la main, j’ai dit : “Frère Bosworth, nous croyons tous les deux au même Dieu, nous croyons la même chose. Par la grâce de Dieu, je prêcherai jusqu’à ce que mon corps rende son dernier soupir. Je ferai tout ce que je peux pour rester fidèle à Dieu. Je ne ferai aucun compromis sur l’Évangile, nulle part, ni d’un côté ni de l’autre. Je resterai aussi fidèle que possible. Frère Bosworth, je vous reverrai dans un Pays meilleur, où vous ne serez plus jeune... ou, vous ne serez plus âgé, mais vous serez jeune.”

226 Il a dit : “Tu y seras, Frère Branham, ne t’en fais pas.”

227 Et une heure avant, deux heures avant sa mort... environ deux mois plus tard, – j’avais cru qu’il était en train de mourir à ce moment-là, – mon épouse est venue le voir (il avait toujours eu beaucoup d’estime pour elle), lui et Mme Bosworth. Et il y avait environ deux heures qu’il était là, endormi. Il s’est levé, il a regardé, et il a sauté du lit. Il a dit : “Maman, mais, il y a des années que je ne t’ai pas vue! Papa! Frère Jim, mais,” il disait, “voyons voir, vous êtes un de ceux qui se sont convertis au Seigneur quand je suis allé à Joliet, dans l’Illinois.” Il était mort depuis cinquante ans. Voyez? Oui! Il disait : “Vous êtes Soeur Une telle. Oui, je vous ai conduite au Seigneur à–à la réunion de Winnipeg. Oui. Tiens, voilà Soeur Une telle. Je ne vous ai pas vue... Oui, voyez-vous, vous êtes venue au Seigneur à tel et tel endroit.” Et pendant deux heures consécutives, il a serré la main à des gens qu’il avait conduits au Seigneur. Ensuite il est revenu à sa place, il s’est couché, il s’est croisé les mains, et ça y était. Est-ce que Frère F. F. Bosworth est entré dans le Pays que Jésus m’a permis de voir l’autre nuit? Si c’est le cas, il est là-bas un jeune homme ce soir. Que Dieu donne le repos à son âme. Et puissé-je vivre toujours fidèlement, si bien que j’entrerai dans ce Pays-là. Et puissé-je être un–un serviteur toujours fidèle à Christ!

228 J’ai honte de ma vie. J’ai honte. Je–je–je... Si j’ai péché devant vous, vous–vous vous devez de venir me le dire. Voyez? J’essaie de mener une vie droite, dans tout ce que Dieu me permet de faire, par Sa grâce. Voyez? Voyez? Mais, regardez, mes amis, vous vous devez de venir me le dire, si vous savez qu’il y a quelque chose qui n’est pas en ordre dans ma vie. Et, regardez, moi, je vous dois de me tenir ici pour vous prêcher le véritable Évangile. Je vous dois cela, parce que je m’attends à voir chacun de vos visages, des jeunes hommes et des jeunes femmes, juste de l’autre côté de la frontière, là-bas. Il n’y a qu’un souffle entre l’endroit où vous êtes en ce moment et là-bas. Or c’est vrai, ça. C’est là.

229 Et puisse le Dieu de toute grâce, le Dieu du Ciel, – non pas d’une façon sacrilège, mais avec révérence, – “Papa”, en ce grand jour, quand nous nous présenterons de nouveau ici et que nous retrouverons nos corps terrestres, pour pouvoir boire, et manger les raisins et les fruits du pays. “Ils bâtiront des maisons, et un autre ne les habitera pas. Ils planteront des vignes, et un autre n’en mangera pas le fruit.” Voyez? Un homme plante une vigne, et son fils prend la relève, et puis son fils à lui, et puis son fils. Mais pas dans ce cas-ci; il la plantera et il restera là. Voyez-vous, c’est exact. Nous serons là pour toujours. Et que, dans ce Pays-là, je vous revoie, chacun de vous.

230 Et je sais que je parle, même à des prédicateurs trinitaires ici. Et, mes frères, je ne dis pas ceci–je ne dis pas ceci pour blesser. Moi aussi, je suis trinitaire, je crois à la trinité, aux trois attributs de Dieu (Père, Fils et Saint-Esprit), mais pas à trois Dieux. Voyez? Je crois que ce sont trois attributs, absolument, je crois ça de tout mon coeur, “Père, Fils et Saint-Esprit”, mais ce ne sont pas trois Dieux. Ce sont simplement trois attrib-... ou les trois fonctions de Dieu. Dieu a habité jadis dans la Paternité, puis dans la Filiation, et maintenant dans le Saint-Esprit. C’est le même Dieu en trois fonctions. Et elles...

231 Et Père, Fils et Saint-Esprit, ce n’est pas du tout le Nom de Dieu. Dieu a un Nom, et Son Nom est Jésus. La Bible dit : “La famille qui est dans le Ciel se nomme Jésus, et la famille qui est sur la terre se nomme Jésus.” C’est exact. Donc Dieu a eu un seul Nom, un Nom humain. Il a été... a eu un nom qu’on a appelé Jéhovah-Jiré, Jéhovah-Rapha, ça, c’étaient les titres de Sa Divinité. Mais Il a eu un seul Nom : Jésus! C’est Lui.

232 Et vraiment, mes frères, si vous n’êtes pas d’accord avec moi, rappelez-vous, je–je–je vous reverrai là-bas de toute façon. Voyez? Je–je serai là-bas avec vous. Et que Dieu vous bénisse. Et je vous aime.

233 Et je veux que l’église se souvienne, maintenant, dimanche matin, nous allons reprendre à partir d’ici, et je vais essayer de ne pas vous retenir passé deux heures [quatorze heures], pour que nous puissions avoir une réunion en après-midi, si possible; et, si je réussis aussi bien que ce soir, dix heures et demie [vingt-deux heures trente]. Est-ce que vous me pardonnez? Mes amis, il ne nous reste plus beaucoup de temps, trésors. Je–je vous appelle “trésors”, parce que c’est ce que vous êtes. Vous–vous êtes mes trésors. Savez-vous quoi? Je... Un verset me vient à l’esprit. Paul a dit : “Je suis jaloux de vous (Son Église) d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés.” Voilà, c’est dit là. C’est ça. “Parce que je vous ai fiancés, fiancés à Christ, comme une vierge pure.”

234 Alors, donc, si c’était vrai ce jour-là, il a dit (ces gens-là, ils m’ont dit), ils ont dit : “Jésus viendra à Toi, et tu nous présenteras à Lui”, une vierge pure. “Tu seras jugé selon la Parole que tu leur as prêchée.” Et, regardez, si je vous prêche exactement ce que Paul a prêché à son église, si son groupe à lui entre, le nôtre entrera aussi, parce que nous avons la même chose. Amen. Maintenant courbons la tête, alors que nous disons : “Que Dieu vous bénisse.”

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