Zachée, L’homme D’affaires

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Date: 63-0121 | La durée est de: 1 hour and 23 minutes | La traduction: VGR
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1 Ce soir, chacun a témoigné, a raconté de glorieuses expériences. Et je prends grand plaisir à ces choses. Et il m’a semblé que chacun avait mis une touche d’humour dans son témoignage.

2 J’aimerais peut-être ajouter ceci au mien. Comme cette femme de couleur qui voulait témoigner il n’y a pas longtemps, elle dit : “Ancien, puis-je témoigner?”
J’ai dit : “Allez-y.”

3 Et elle a dit : “Je–je–je n’suis pas ce que je–ce que je devrais être, et–et je–et je n’suis pas ce que je voudrais être,” elle a dit, “mais je n’suis pas non plus ce que j’étais.”

4 Eh bien, c’est un peu comme ça que je me sens au milieu d’un groupe de gens comme celui-ci. Je ne suis pas ce que je devrais être, ni ce que je voudrais être, mais je sais une chose, je ne suis plus ce que j’étais. Et je cours vers le but de la Vocation Céleste.

5 C’est vraiment un plaisir d’être ici. Nous avons passé des moments des plus agréables en communion avec nos frères, dans la vallée de Maricopa, ces deux dernières semaines. Je suis passablement enroué. Et nous avons vu notre Père Céleste accomplir de grandes choses pour nous. Et ce que nous faisons là, c’est simplement dans le but, en quelque sorte, d’amener les gens à prier et à s’attendre à ce que le grand point culminant soit atteint pendant cette convention. Quand...

6 J’ai appris que j’allais avoir le privilège de rendre visite à ce chapitre, avec mon bon ami, Frère Tony. Et j’ai demandé trois fois, ce soir : comment est-ce qu’on prononce ce nom-là? Et je–je n’y arrive vraiment pas. Alors, ce sera “Tony” tout court, si ça ne vous dérange pas. De toute façon, je pense que nous ne sommes pas très formalistes, ici, n’est-ce pas? Vous savez, ça ressemble un peu à Dieu, ça. Vous savez, la Bible dit : “Dieu est sans forme.” Alors, nous n’avons pas de forme.

7 En voyant les grandes choses que notre Père Céleste a accomplies pour nous cette semaine, nous sommes heureux de venir partager ces bénédictions avec ce chapitre, et d’avoir cette occasion de faire connaissance avec des frères, et avec vous qui êtes de cette partie-ci de–de l’Arizona. Et, bien sûr, nous, nous le savons tous, qu’ici, c’est la capitale. Toute la semaine, je leur ai dit que Phoenix n’est que la banlieue de Tucson, depuis toujours. Voyez? Ils ne veulent pas le croire, toutefois nous les invitons à se joindre à nous, en communion fraternelle. C’est que nous sommes beaucoup plus haut. Il faut qu’ils nous tiennent en haute estime, vous voyez, nous qui sommes ici en haut, à Tucson. Donc venez tous, nous irons faire un tour à Phoenix, là, la semaine prochaine, ou, à la fin de cette semaine, pour ce temps de communion fraternelle qu’il y aura là-bas.

8 Nous avons vu une chose glorieuse se produire, juste avant que j’entreprenne ce voyage. Je voudrais simplement prendre quelques instants, parce que je pense que ça en vaut la peine. Je...

9 Au cours de toutes ces années où j’ai voyagé et essayé de me tenir à la brèche, entre différentes organisations et différentes personnes, les Hommes d’Affaires Chrétiens ont été pour moi comme une petite oasis, où l’on croit que Dieu a fait d’un seul sang toutes les races. Et je–je crois ça. Je crois que Son peuple se trouve dans toutes les églises. S’Il est réellement Dieu, forcément qu’Il est Dieu de toute la race humaine, Dieu de la création. Et assurément qu’Il peut... Regardez les déserts et les montagnes, vous pourrez voir ce qu’Il aime, parce qu’Il S’exprime dans Sa création. Et nous pouvons voir qu’il y a un Dieu. Et ces gens, les Hommes d’Affaires du Plein Évangile, quand je rends visite à leurs chapitres, et que j’y prêche, ça me donne alors l’occasion de m’adresser à tous les différents groupes, réunis.

10 On a fait appel à moi pour – comme on dirait dans le langage de la rue – remplacer au pied levé Démos Shakarian. Vous savez que c’est toute une–toute une charge, ça. Mais j’étais à Cincinnati il y a quelques jours, et j’ai appris que Soeur Shakarian avait subi une opération. Frère Miner Arganbright, un des responsables, était venu me voir et m’avait dit : “Viens à Cincinnati en voiture avec moi.”

11 J’ai dit : “J’ai des centaines de personnes alitées ici, venues du monde entier, alitées dans ces hôpitaux et ces chambres, qui attendent que je prie pour elles. Des gens ont attendu pour avoir un entretien, certains jusqu’à deux ou trois ans, ils ont attendu, et finalement ils ont pu venir.”
Et il a dit : “Eh bien, prends seulement quelques instants pour faire un saut là-bas avec moi.”

12 J’ai dit : “Eh bien, à quelle heure est le petit-déjeuner?” Ça se trouve, je pense, à environ cent vingt milles [cent quatre-vingt-dix kilomètres] de l’endroit où j’habite.
Il a dit : “Eh bien, ça commence vers huit heures.”

13 J’ai dit : “Eh bien, voici ce que je te propose. Dans ce cas, nous allons partir vers quatre heures et arriver là-bas pour le petit-déjeuner. Je me dépêcherai de rentrer.”

14 Et quand je suis arrivé là-bas, Frère Shakarian n’y était pas. Je suis entré. Ils ont dit : “Exactement ce que nous attendions!” Alors voilà, j’ai pu rentrer chez moi au cours de la nuit.

15 Entre-temps, un ministre baptiste avait fait pression sur Billy, mon fils, il disait : “Vous ne comprenez pas, monsieur.” Il disait : “Ma femme est mourante.”

16 Et il lui a dit : “Eh bien, monsieur, quand papa reviendra.” Il a dit : “Nous avons une obligation vis-à-vis de ces gens, d’aller vers eux.”

17 Vous savez, dans la ligne de prière, souvent, on va faire passer les gens, et peut-être prier pour eux. Mais on... parfois c’est un cas pour lequel il faut creuser plus profondément que ça. Vous voyez, Dieu guérit sous condition, et il se peut qu’il y ait quelque chose dans la vie de cette personne. Peu m’importe la quantité de médicaments que le médecin pourrait lui donner, elle ne se rétablira jamais, tant que cette chose-là ne sera pas réglée.

18 Si vous alliez voir un médecin dans son cabinet et que vous lui disiez que vous êtes malade, que vous lui mentionniez les symptômes que vous avez, s’il était pressé, probablement qu’il vous prescrirait quelque chose qui contient un analgésique quelconque, comme de l’aspirine. Ce médecin cherche simplement à se débarrasser de vous, à ce moment-là, parce qu’il n’a pas le temps. Un très bon médecin, lui, avant de vous donner le médicament, il va établir un diagnostic, il va approfondir jusqu’à ce qu’il découvre ce qui ne va pas, et ensuite il vous donnera le médicament.

19 Parfois, on trouve des gens qui passent dans les lignes de prière, et ça, c’est dans tous les pays, ils s’avancent là en vitesse, en se disant que le Seigneur devrait les guérir sur-le-champ. Mais peut-être qu’il y a quelque chose là au fond, alors nous restons devant le Seigneur jusqu’à ce qu’Il révèle la chose, ce qu’il en est. Il y a quelque chose qui doit... Il y a une–il y a une raison à tout. Il vous faut d’abord trouver la raison, et de là vous pourrez trouver à quoi vous attaquer.

20 Et ce jeune homme n’a pas lâché, il était persévérant. Je suis rentré le lendemain matin vers deux heures. Et vers cinq heures, mon fils m’a appelé, et il m’a dit : “Connais-tu une jeune fille qui s’appelle Jeanne Dyer?”
J’ai dit : “Jeanne Dyer, ça me dit quelque chose.”
Il a dit : “Elle a dit qu’autrefois elle jouait du piano dans tes réunions.”

21 “Oh,” j’ai dit, “ne s’agirait-il pas du Dr Dyer, le chirurgien ici, un chirurgien bien connu de Louisville?”

22 Il a dit : “C’est–c’est ça. Eh bien, sa fille Jeanne est mourante à l’hôpital Saint Edwards, à... ou plutôt à l’hôpital Saint Anthony, à Louisville.” Et il a dit : “Son mari est resté sur le perron toute la journée.”
“Eh bien,” j’ai dit, “eh bien, je vais essayer de trouver un moment pour ça aujourd’hui.”

23 Il a dit : “Au fait, elle ne sait pas qu’elle a le cancer. Ne le lui dis pas.”

24 Alors, finalement, ce jour-là, quand je suis arrivé dans sa chambre; une jeune femme très bien.

25 Elle avait effectivement joué du piano dans mes réunions, dans la... quand j’étais à la salle, – et j’ai vu des fidèles de Frère Allen ici ce soir, – Frère Allen vient de quitter cette même salle, à Louisville : c’est la salle Memorial Auditorium. Et Jeanne Dyer était pianiste à l’église de la Porte ouverte, l’ancienne synagogue. Donc elle avait vu de grandes choses que le Seigneur Dieu avait accomplies. Elle en avait parlé à son père.

26 Il a simplement dit : “C’est de la pure psychologie. Cet homme ne fait que lire dans la pensée des gens. Il y a... Il n’a fait que deviner ça.”

27 Elle a dit : “Papa, il ne peut pas deviner chaque fois.” Voyez? Elle a dit : “C’est carrément impossible.”
“Eh bien,” il a dit, “Jeanne, oublie ces affaires-là.”

28 Elle était fiancée à un gentil garçon qui étudiait au séminaire baptiste à ce moment-là. Elle s’est mariée et est allée s’installer à Rockford, dans l’Illinois, l’endroit d’où venait ce garçon. Et elle a quand même essayé de maintenir son témoignage. Mais le garçon a accepté un emploi dans le monde et, après un certain temps, il s’est presque éloigné du Seigneur.

29 La jeune fille a eu un–un problème gynécologique. Elle est allée à la maison vers son père. Il savait qu’elle avait besoin d’être opérée. Il a trouvé en elle ce qu’on appelle... Je ne connais pas le terme médical pour ça mais, c’est que je sais qu’il y a quelques médecins qui sont assis ici maintenant. Donc, ça s’appelait quelque chose comme la tumeur chocolat. Et c’est... À l’intérieur, quand il l’a retirée, il a dû en répandre une partie. Et les cellules étaient malignes. Ils l’ont recousue, lui ont fait des rayons X et de la thérapie.

30 Alors, quand elle est rentrée chez elle, elle a continué à avoir de la douleur et des problèmes.

31 Un an plus tard, elle y est retournée pour une hystérectomie totale. Et quand ils lui ont enlevé les organes, ils ont constaté que le cancer s’était propagé dans le côlon et avait enveloppé celui-ci. Ils ne pouvaient rien faire. Ils ont de nouveau essayé de traiter par les rayons X. Ça n’a pas marché. Alors ils l’ont simplement emmenée à l’hôpital en lui disant qu’elle avait un problème gynécologique très grave, et qu’ils essayaient de soigner ça. Et la jeune fille était mourante.

32 Son mari le savait. Alors il venait, – il avait mis la main sur quelques-uns de mes livres, que Jeanne avait lus, – donc, il s’est mis à venir à l’hôpital, et il lui en faisait la lecture.

33 Et au moment où nous sommes allés là-bas, pour prier pour elle, elle m’en a parlé. J’ai dit : “Jeanne...” C’est un jeune homme très bien. Je ne voulais pas que... J’ai gardé le secret, parce que je savais que–qu’il... Elle ne savait pas qu’elle avait le cancer. Donc, deux jours plus tard, ils allaient faire une–une colostomie. Alors, en emmenant...

34 Avant d’emmener la jeune fille, eh bien, ils m’ont laissé venir prier avec elle. Je l’ai amenée dans la chambre. Et dès que je... Une infirmière incroyante était de garde; il y avait trois infirmières qui se relayaient, de trois heures en trois heures. Et dès qu’on a pu se débarrasser de l’infirmière, la faire sortir de la chambre pour qu’une vision puisse apparaître, là on a prié avec elle pendant un moment, et je l’ai vue. Elle a les cheveux foncés. Elle n’a qu’environ trente-six ans. Ses cheveux foncés étaient devenus gris. Elle était debout, dans la vision.

35 J’ai dit : “Jeanne, maintenant regarde. Je vais être très honnête avec toi.” J’ai dit : “Tu as assisté aux réunions assez longtemps pour savoir que je ne te dirais pas quelque chose au Nom du Seigneur si ce n’était pas vrai.” J’ai dit : “En ce moment, Jeanne, tu as le cancer.”
Elle a dit : “Je m’en doutais, Frère Branham.”

36 Et j’ai dit : “Cette opération, prévue pour après-demain, c’est une colostomie. Mais ne t’inquiète pas. J’ai vu, et ça vient du Seigneur, que tu vas te rétablir.” Et elle s’est vraiment réjouie. Alors je suis rentré chez moi.

37 Et le lendemain ils allaient, le surlendemain, plutôt, ils allaient l’emmener pour faire la colostomie ce matin-là, et ils ont dû–ils ont dû attendre quelques minutes, après qu’ils l’eurent préparée et tout, qu’elle a été prête à partir. Et il y a eu... Elle a ressenti le besoin naturel que devraient avoir les êtres humains à ce moment-là, on l’a emmenée aux toilettes, et elle a eu une élimination complète et normale. Le médecin était tout ébahi. Il l’a examinée de nouveau. Le lendemain matin... Ils ont laissé ça comme ça, ont annulé l’opération. C’est le Dr Hume, un très bon spécialiste, un chirurgien, un de mes amis, qui allait opérer.

38 Et le lendemain matin, elle a de nouveau eu une élimination complète et normale. Et son père, le Dr Dyer, m’a téléphoné. Et, entre deux sanglots, il a dit : “Frère Branham, j’ai critiqué ce que vous disiez.” Il a dit : “Mais maintenant, je suis un croyant, je crois que le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob vit toujours.”

39 Il a toujours été Dieu, et Il reste Dieu. Et nous savons qu’Il est tout aussi grand ici à Tucson qu’Il l’est n’importe où, parce qu’Il est omniprésent, omnipotent et infini, et nous savons qu’Il peut tout faire.

40 Maintenant, pour ne pas vous retenir très longtemps. En général, il est très rare que je, quand je... Si j’allais prêcher, oh, là je m’arrangerais pour que vous soyez sortis dans les six prochaines heures, c’est sûr. Ça, c’est un sermon court. Mais je ne vais pas faire ça ce soir. J’ai des services demain soir, le soir suivant et ainsi de suite. Nous essayons...
Nous nous préparons à partir outre-mer de nouveau, si le Seigneur le veut, très prochainement.

41 Je veux dire à tous les gens qui sont ici, aux amis, j’ai peut-être déjà rencontré certains d’entre vous, et il y en a peut-être beaucoup ici que je n’ai encore jamais rencontrés. Je vous salue au Nom de notre Seigneur Jésus, le Fils de Dieu. Que Sa paix soit avec vous à jamais.

42 Étant donné que je parle de temps à autre dans ces chapitres, ça amène les gens à... comme pour mes frères dans le ministère ici, à dire...

43 Une fois, quelqu’un m’a dit, il a dit : “Billy, eh bien, pourquoi est-ce que vous–pourquoi est-ce que vous côtoyez ce groupe d’hommes d’affaires?” Il a dit : “Je pensais que vous étiez prédicateur.”
“Oh,” j’ai dit, “mais je–je suis un homme d’affaires.”
Il a dit : “Un homme d’affaires?”
J’ai dit : “Bien sûr.”
Il a dit : “Je–je–je ne savais pas ça.”
J’ai dit : “Oui, je suis un homme d’affaires.”
Il a dit : “Vous travaillez dans quel domaine?”

44 Je l’ai dit rapidement pour qu’il... J’ai dit : “Je suis dans l’assurance Vie.”
Il a dit : “Quoi?”
J’ai dit : “L’assurance Vie.”
Il a dit : “Que voulez-vous dire?”
J’ai dit : “L’assurance de la Vie Éternelle.”

45 Alors, si quelqu’un parmi vous aimerait discuter d’une police avec moi, je serais content de vous voir juste après le service. Je suis–je suis ici pour affaires.

46 Ça me rappelle un de mes amis, il s’appelait Snyder. Nous sommes allés à l’école ensemble. Maintenant, pour ce qui est des assurances, j’ai un ami qui est dans les assurances, j’ai un frère dans les assurances, mais moi, en réalité, des assurances, je–je n’en ai pas. Donc, ce Wilmer Snyder, un de mes amis, un ami d’enfance, est venu me trouver il n’y a pas longtemps, et il a dit : “Hé, Billy,” il a dit, “j’aimerais te parler d’assurances.”

47 J’ai dit : “Allons, Wilmer.” J’ai dit : “Voici ce que je te propose. Parlons de chasse.”
Il a dit : “Non. Je veux parler d’assurances.”

48 Eh bien, pour lui aussi, il fallait que je le dise rapidement. J’ai dit : “J’ai l’assurance.” Pas des assurances, mais l’assurance, vous voyez.

49 Et ma femme a tourné la tête pour me regarder, comme pour dire : “Voyons, tu es en train de raconter des histoires.” Elle savait que des assurances, je n’en avais pas.

50 Et il a dit : “Oh, pardonne-moi, Billy.” Il a dit : “C’est vrai. Ton frère est agent d’assurances. Je connais Jessé.”
Et j’ai dit : “Eh bien,” j’ai dit, “en fait, ce n’est pas vraiment par lui.”
Il a dit : “Quelle sorte d’assurance as-tu?”
Et j’ai dit, j’ai dit : “J’ai celle de la Vie Éternelle.”
Il a dit : “De la quoi?”
Et j’ai dit : “De la Vie Éternelle.”

51 “Eh bien,” il a dit, “je ne crois pas avoir déjà entendu parler de cette compagnie.” Il a dit : “Non. C’est étrange.”

52 Et j’ai dit : “Voici de quoi il s’agit, Wilmer.” J’ai dit : “C’est l’assurance bénie, Jésus est à moi. Oh, quel avant-goût de la gloire Divine! Je suis un héritier du salut, acquis par Dieu, né de Son Esprit, lavé dans Son Sang.”

53 Il a dit : “C’est très bien, ça, Billy, mais ce n’est pas ça qui t’installera au cimetière, ici.”

54 J’ai dit : “Mais ça m’en fera sortir. Je ne–je ne me fais pas trop de souci pour y entrer. Il s’agit d’en sortir, c’est à ça que je pense.”

55 Alors, si vous avez quelque inquiétude, laissez-moi en parler avec vous. Maintenant nous allons faire juste un court–un court exposé sur l’Écriture, bien qu’ici ce soient des hommes d’affaires. Mais je me suis identifié à vous comme homme d’affaires.

56 Et il y a beaucoup de mes frères dans le ministère qui sont là, je les ai vus se lever il y a quelques instants. Donc, peut-être qu’un jour, si le Seigneur le veut, j’aimerais bien venir me joindre à ce groupe pour faire une bonne réunion commune, avec les ministres d’ici. Je connais un jeune frère ici. Je l’ai rencontré. Il s’appelait Whittle, je crois. Une fois, nous étions ensemble quelque part. Bon, ça aussi, je l’ai mal prononcé. Il m’a fait savoir que ça allait.

57 Donc, mon nom à moi est Bran-ham, vous savez. Quelqu’un m’a dit, il a dit : “Est-ce que... Frère Bran-ham, est-ce que vous êtes parent avec Abraham?”
J’ai dit : “Son fils.”

58 “‘Père de nations.’ En étant morts en Christ, nous sommes la semence d’Abraham, et héritiers avec lui selon la promesse.” Ça, c’est l’Écriture.

59 Maintenant, je n’ai pas le temps de vous retenir ici pour prêcher, parce que les gens du Ramada ne vous laisseraient plus jamais avoir cette salle.

60 Ainsi je me souviens de ma première visite chez les pentecôtistes, il y a des années, j’étais à Mishawaka. Ils étaient deux groupes. L’un s’appelait l’A.P.M., l’autre l’A.P.J.C., je crois. Et ils avaient fait leur–leur convention au nord du pays, parce qu’il y avait de la ségrégation, et comme ça les frères de couleur pouvaient assister aux réunions. Je les ai observés toute la journée, ils étaient bizarres, ils avaient un comportement qui n’est pas de mise à l’église. Oh! la la! J’étais assis là, et nous baptistes, vous savez, nous nous efforçons quand même de nous comporter à l’église avec un certain formalisme. Mais ces gens-là n’avaient pas un comportement baptiste du tout, ni un comportement qui soit de mise à l’église. Ils couraient, poussaient des cris, jubilaient, ils en avaient le visage cyanosé. Je me suis dit : “Oh! la la!” Alors je me suis mis à prêter attention à leur manière d’agir.

61 Alors il a dit : “Que tous les ministres viennent sur l’estrade. Que chaque ministre, peu importe la dénomination, monte sur l’estrade, ce soir.” Nous étions environ cinq cents assis sur l’estrade. Alors il a dit : “Levez-vous simplement et dites votre nom, puis asseyez-vous.” Je–je me suis avancé à mon tour. Je–j’ai dit mon nom, je me suis rassis. Et ainsi de suite. Un peu plus tard, ils ont fait venir un homme... Ils avaient eu de très bons prédicateurs ce jour-là. Oh, c’étaient de vrais érudits, de vrais hommes. Et je savais que je n’avais rien à faire là-haut, moi qui n’avais fait que des études primaires, à me tenir devant ces hommes, alors qu’ils allaient parler de théologie.

62 Mais je me suis dit : “Eh bien, pour la réunion de ce soir, ils vont probablement avoir leur prédicateur de tout premier ordre pour la soirée.”

63 Donc, un peu plus tard, ils ont annoncé que l’ancien Untel allait parler. C’est un vieil homme de couleur qui s’est avancé. Il devait avoir dans les quatre-vingt-cinq ans. Il portait une espèce de longue redingote de prédicateur, nous, dans le Sud, c’est comme ça qu’on appelait ça, vous savez; un genre de queue-de-pie, vous savez, avec les bandelettes. Une petite couronne de cheveux sur la tête. Il a fallu qu’on accompagne ce vieux monsieur jusque-là, tellement il était âgé.

64 Il s’est avancé là et il a pris son texte dans Job. Il a dit : “‘Où étais-tu quand Je fondais le monde? Dis-le-Moi, sur quoi ses bases sont-elles appuyées?’” Il a dit : “‘Alors que les étoiles du matin chantaient ensemble, et que les fils de Dieu poussaient des cris de joie,’” il a dit, “‘où étais-tu?’” Dieu, qui parlait à Job.

65 Eh bien, tous les frères, ce jour-là, ils avaient prêché sur la Vie de Christ, et sur la venue de Jean, qui avait établi un pont entre les deux, et ainsi de suite, ils avaient démontré une grande érudition.

66 Mais ce vieillard n’a prêché sur rien de ce qui s’était passé ici sur terre. Il L’a transporté loin en arrière, environ dix millions d’années avant que le monde ait été formé. Et il L’a amené là, dans ce qui se passait au Ciel, puis il Lui a fait descendre l’arc-en-ciel horizontal. Il a fait tout ça en l’espace d’environ cinq minutes et d’un seul souffle, on aurait dit. Quand il eut terminé, il a fait un bond d’environ trois pieds [un mètre] de haut, c’est ce qu’il m’a semblé, et il a fait claquer ses talons. Là il se déplaçait avec beaucoup de rapidité. Il avait deux fois plus de place que j’en ai. Il a dit : “Je n’ai vraiment pas assez de place sur cette estrade pour prêcher”, et il s’est assis.

67 Je me suis dit : “Voilà ce qu’il me faut. Si ça peut faire qu’un vieillard se sente comme ça, quel effet est-ce que ça aurait sur moi si, un jour, je trouvais cette fontaine de jouvence?”

68 Un vieillard de quatre-vingt-cinq ans, qui pouvait agir comme ça! Eh bien, oh, quand il s’est avancé là, il fallait qu’il s’appuie un peu, comme. Mais j’ai remarqué que, quand l’Esprit l’a saisi, il a retrouvé sa jeunesse, comme l’aigle, vous savez.

69 Maintenant, dans l’Évangile de Luc, j’aimerais lire juste un petit verset ou deux, afin d’apporter quelques Paroles qui s’harmoniseront avec quelque chose qui a été dit, et avec l’ensemble, et les cantiques qui ont été chantés. Et que le Seigneur ajoute Ses bénédictions à la lecture de Luc 19. Jésus, étant entré dans Jéricho, traversait la ville. ...voici, un dénommé, un homme riche, appelé Zachée, chef des publicains, Cherchait à voir qui était Jésus; mais il ne pouvait y parvenir, à cause de la foule,... il était de petite taille. Il courut en avant, et monta sur un sycomore pour le voir, parce qu’il devait passer par là. Lorsque Jésus fut arrivé à cet endroit, il leva les yeux et... dit : Zachée, hâte-toi... descends; car il faut que je demeure aujourd’hui dans ta maison.

70 La nuit avait dû être terriblement mauvaise. Ce petit homme n’avait pas dormi du tout. Il n’avait pas arrêté de se tourner et se retourner toute la nuit. Nous connaissons tous ce genre de nuit : on ne peut pas se reposer, on ne peut pas s’endormir. Il n’avait fait que de se tourner et se retourner toute la nuit.

71 Vous savez, sa femme, Rébecca, elle était croyante, et elle s’intéressait à son mari, qui avait une entreprise à Jéricho. Et il était membre de nombreuses associations de l’époque, sans doute. Et Rébecca avait fait la connaissance d’un–d’un prophète qui s’appelait Jésus de Nazareth, qu’on disait être le Fils de Dieu. Et elle était intéressée à ce que son mari rencontre cet Homme.

72 En effet, elle savait qu’on avait enseigné au peuple juif que “si un homme était prophète, ce qu’il disait arrivait. Mais, si ce qu’il disait n’arrivait pas, alors il ne faut pas l’écouter.” Dieu leur avait laissé cette Parole par Ses prophètes. C’est par cela qu’on identifiait le prophète.

73 Et le grand législateur, Moïse, avait aussi laissé le commandement : “Le Seigneur votre Dieu vous suscitera un Prophète comme moi. Alors quiconque n’écoutera pas ce Prophète sera retranché du milieu du peuple.”

74 Et Rébecca avait une pleine conviction, après avoir vu que Jésus de Nazareth pouvait se tenir là et dire aux personnes les choses qu’il y avait dans leur coeur, prédire les choses qui allaient arriver, et celles-ci arrivaient exactement comme Il l’avait dit, sans faillir une seule fois. Et Il correspondait parfaitement à la Parole de Dieu. Elle le croyait.

75 Mais Zachée, son mari, ne savait plus trop où il en était. Eh bien, en fait, la vérité, c’est qu’il n’avait jamais vu Jésus.

76 Et il est vrai que c’est mal de chercher à juger un homme avant de l’avoir entendu. Il ne faut jamais faire ça. Souvent, nous sommes coupables de ça, encore aujourd’hui. Nous entendons parler d’un homme et, avant même de lui avoir parlé, malgré tout nous–nous... nous avons déjà notre opinion toute faite sur lui, basée sur l’opinion de quelqu’un d’autre. Et ce n’est pas bon, ça. Nous devrions aller voir nous-mêmes.

77 Comme cela a été dit une fois : “Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon?”

78 Quand Philippe était allé voir Nathanaël, et qu’il l’a trouvé sous un arbre, il lui a dit : “Viens voir Qui nous avons trouvé, Jésus de Nazareth, Fils de Joseph.”

79 Il a dit : “Mais, peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon?”

80 Il lui a donné l’une des meilleures paroles qu’il ait pu lui donner. “Viens voir.” Ne restez pas chez vous à critiquer. Venez voir vous-mêmes.

81 Et quand il est venu, Jésus l’a vu s’avancer. Il a dit : “Voici un Israélite dans lequel il n’y a pas de fraude.”

82 Il a dit : “Rabbi,” ce qui veut dire docteur, “d’où me connais-Tu?”

83 Il a dit : “Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous l’arbre, Je t’ai vu.”

84 C’était suffisant. Il a dit : “Rabbi, Tu es le Fils de Dieu. Tu es le Roi d’Israël”, parce qu’il a vu la parole même dont–dont Moïse avait annoncé l’accomplissement. Ça faisait quatre cents ans qu’ils n’avaient pas eu de prophète, et ici se trouvait un Homme qui correspondait parfaitement à la Parole.

85 Qu’est-ce que cette petite femme au puits de Samarie a dû ressentir, quand elle est venue chercher de l’eau, un jour, et qu’un Homme, un Juif, était assis là. On Lui donnait une cinquantaine d’années, pourtant Il n’avait que trente ans. Sans doute que Son travail Lui avait fait prendre un coup de vieux.

86 Pendant qu’ils célébraient la fête des–des tabernacles, ils étaient tous dans la joie. Et Jésus s’est écrié, comme cela a été cité il y a quelques instants : “Venez à Moi.” Et, donc, Il a commencé à prononcer Son grand discours.

87 Et les–et les Juifs Lui ont dit : “Tu veux dire que Tu as vu Abraham? Tu es un Homme qui n’a pas plus de cinquante ans, et Tu dis que Tu as vu Abraham? Maintenant nous savons que Tu es fou.” Et le mot fou, là, veut dire “atteint de folie”. “Nous savons que Tu es atteint de folie. Tu as un démon.”

88 Il a dit : “Avant qu’Abraham fût, Je suis.” C’était le JE SUIS qui avait parlé à Moïse dans le buisson ardent.

89 Et nous remarquons que, pendant qu’Il était assis... Il fallait qu’il passe par la Samarie. En effet, Israël avait entendu le message, et Il venait alors vers les trois races : les Juifs, les nations et les Samaritains; le peuple de Cham, de Sem, et de Japhet. Et Il... L’Évangile devait leur être présenté. Et Il est arrivé à la ville nommée Sychar, et là Il s’est assis au bord du puits. Et Il a envoyé Ses disciples dans la ville pour chercher de la nourriture.

90 Une petite femme est arrivée. On l’appellerait aujourd’hui, eh bien, peut-être “une fille des rues”, un nom grossier. Vous savez ce que je veux dire. Donc, elle a vu Jésus... Je veux dire, non, ce n’est pas Jésus qu’elle a vu assis là, mais juste un homme juif ordinaire, assis contre la paroi, de ce petit puits situé au bout de la rue, de... là où les gens de la ville venaient chercher leur eau. Ce petit Homme assis là, Il passait inaperçu. Elle est peut-être arrivée là vers les onze heures du matin, pour chercher de l’eau, la ration quotidienne d’eau pour la famille. Elle a fait descendre le seau pour la puiser et, avant qu’elle l’ait remonté au moyen du treuil, elle a entendu Quelqu’un dire : “Apporte-Moi à boire.”

91 Elle a jeté un coup d’oeil et a vu que c’était un Juif. Et elle a peut-être dit quelque chose comme ceci : “Seigneur, d’après la coutume, Tu ne dois pas dire ce genre de chose. Je suis Samaritaine. Toi, Tu es Juif. Et nous n’avons pas de... Il y a de la ségrégation ici. Nous n’avons pas de relations entre nous.”

92 Et Il s’est mis à parler. La conversation s’est poursuivie, il a été question de savoir si elle adorait à Jérusalem. Il a dit : “Nous, Juifs, nous connaissons ce que nous adorons, car le salut vient des Juifs.” Et la conversation s’est poursuivie pendant quelques instants. Au bout d’un moment, Il lui a dit : “Va chercher ton mari, et viens ici.”
Elle a dit : “Je n’ai pas de mari.”

93 Il a dit : “Tu as dit la vérité, car tu as eu cinq maris, et celui avec lequel tu vis maintenant n’est pas ton mari.”

94 Elle a dit : “Seigneur, je vois que Tu es prophète.” Or, vous voyez, ça faisait quatre cents ans qu’ils n’avaient pas eu de prophète, depuis Malachie. Elle a dit : “Je vois que Tu es prophète. Nous savons que le Messie, quand Il viendra, Il nous dira ces choses. Ce serait là le signe d’un prophète. Le Messie, quand Il viendra, Il nous dira ces choses.”
Jésus a dit : “Je Le suis, Moi qui te parle.”

95 Elle s’en est allée dans la ville, en courant, et elle a dit : “Venez voir un Homme qui m’a dit ce que j’ai fait. Ne serait-ce point le Messie Lui-même?” De voir que cette Lumière a d’abord jailli sur une petite femme qui était dans cet état-là!

96 Quelle–quelle réprimande c’était pour les sacrificateurs qui étaient au temple en ce temps-là, eux qui L’avaient vu faire la même chose et qui L’avaient appelé “Béelzébul, un démon, un esprit impur qui faisait ces oeuvres”! Alors que l’Écriture confirmait de façon si claire que ce serait là le Messie. Maintenant nous...

97 Rébecca avait vu tout ça, et elle tenait beaucoup à ce que son mari puisse se trouver une fois là où était Jésus de Nazareth. Et elle avait appris qu’Il devait se trouver, ce jour-là, à Jéricho, sa ville. Alors elle s’est mise à prier pour lui. J’espère qu’il y a beaucoup de Rébecca ici ce soir, que vous prierez pour votre mari, afin qu’un jour Jésus passe près de lui. Et elle avait prié toute la nuit, là nous allons illustrer un peu la scène.

98 Et vous savez, quand quelqu’un se met à prier pour vous sincèrement, vous–vous ne pouvez plus trouver le repos. Vous pouvez reconnaître que quelque chose est en train de se passer.

99 Puis, vers le matin, disons... Zachée avait l’habitude de se lever plutôt tard, parce que, peut-être, disons qu’il avait un restaurant et qu’il laissait le... son–son gérant et les autres s’occuper de l’établissement. Mais, ce matin-là, il s’est levé très tôt, il s’est bien arrangé, et il a enfilé ses plus beaux vêtements. Rébecca, après avoir prié toute la nuit, elle a vu qu’il était très agité...

100 Écoute, Rébecca, quand tu vois ton Zachée qui commence à s’agiter, souviens-toi simplement que Dieu est en train d’exaucer la prière, tu vois. C’est comme ça que ça se passe. Quand tu vois qu’il en est au point où il ne peut même plus te dire une parole gentille, souviens-toi simplement, tiens bon. Dieu ne va pas tarder à passer près de lui.

101 Il est devenu très agité. Une fois debout, il a enfilé ses plus beaux vêtements. Et je peux voir Rébecca se retourner et dire : “Zachée, tu te lèves très tôt ce matin, mon chéri.”

102 “Oh, oui. Euh, je, euh, euh-euh-euh, hum. Tu sais, je–j’ai pensé sortir pour respirer un peu d’air frais.”

103 Mais voici ce qu’il avait à l’esprit : “Je n’arrive pas à me sortir cet Homme-là de l’esprit. Tu sais ce que je vais faire? Je vais aller là-bas, à la porte par où Il va passer. Et au moment où Il passera par cette porte, je vais Lui faire savoir ce que je pense, c’est à cause de Lui que ma femme s’est mise à sortir pour assister à ces réunions, et à avoir ce comportement-là. Je vais Lui dire ce que je pense de Lui.” Vous savez, généralement les gens développent ce genre de complexe, vous savez, juste à cause d’un ouï-dire.

104 Donc, il s’est bien arrangé. Il est descendu discrètement. Il a regardé en haut, en direction de la maison, pour voir si quelqu’un regardait, et il semblait que personne ne regardait. Mais Rébecca observait par l’entrebâillement de la fenêtre, elle le voyait faire. Et, plutôt que de se diriger vers son restaurant, il est allé vers la rue Droite.

105 Vous savez, c’est généralement dans la rue Droite qu’on trouve Jésus. C’est vrai. Soyez droits en affaires! Si vous voulez Le trouver, soyez honnêtes, soyez sincères, soyez droits avec Dieu et avec les hommes, soyez droits avec votre prochain.

106 Le voilà donc qui se faufile dans la rue, parce qu’il savait qu’Il devait entrer par une certaine porte. Il avait été un peu retardé ce matin-là, car deux aveugles avaient besoin de guérison, comme l’Écriture nous le dit, et Il les avait guéris. Quand il est arrivé à la porte par laquelle Jésus devait entrer... Vous savez, la Bible dit “qu’il était plutôt de petite taille”. Et quand il est arrivé là, quelques personnes de grande taille se trouvaient là, et il ne pouvait pas trouver un seul endroit où monter pour Le voir. Les gens étaient accrochés aux remparts et partout.

107 Vous savez, il y a quelque chose là, qui fait que, quand Jésus arrive quelque part, pour une raison ou pour une autre ça attire toujours l’attention. Ils étaient là, prêts à chanter “Hosanna!” Et ils...

108 Il a dit : “Eh bien, ici, on ne va jamais me remarquer. Et moi, je ne pourrai pas L’observer, parce qu’Il va peut-être marcher au milieu de la rue avec un garde du corps, et je n’arriverai pas à voir cet Homme. Mais je ne crois pas qu’Il soit prophète, parce qu’on m’a enseigné que les jours des prophéties et les jours des miracles sont passés.” Vous savez, les temps n’ont pas beaucoup changé depuis.

109 Si Dieu a déjà été Dieu, Il est toujours Dieu. S’Il ne l’est pas, alors Il n’a jamais été Dieu. Vous ne pouvez pas dire qu’Il est Dieu une fois, et qu’Il n’est plus Dieu la fois d’après. Il ne vieillit pas. Il ne peut pas changer d’avis. Il doit s’en tenir à Ses décisions. Par conséquent, vous pouvez être sûrs que ce qu’Il a dit, Il le fera. C’est ce que...

110 “Abraham crut Dieu, il appelait les choses qui étaient contraires comme si elles–elles n’étaient point. Les choses qui semblaient réelles, que ses yeux voyaient, mais qui étaient contraires à la Parole de Dieu, il–il... il ne... il ne les regardait même pas. Il les appelait comme si elles n’étaient point. Il crut Dieu.” Il n’a pas tenu bon pendant seulement un jour. Il a continué à vivre sa vie pendant vingt-cinq ans, avant qu’Isaac naisse. Et pendant tout ce temps il est devenu de plus en plus fort.

111 Aujourd’hui nous prétendons être, par la grâce, et par la miséricorde et l’adoption de Christ, être devenus la Semence d’Abraham, et nous ne pouvons pas faire confiance à Dieu pendant vingt-quatre heures. Mais la vraie Semence d’Abraham s’empare de la Parole de Dieu, et rien ne va l’ébranler.

112 Dieu a dit à Abraham, alors qu’il avait soixante-quinze ans et que Sara en avait soixante-cinq, qu’ils allaient avoir un bébé. Alors ils sont allés chercher toutes les épingles et les couches, et ils se sont préparés pour ça. C’est vrai. Rien n’allait les arrêter. Ils le savaient.

113 Les vingt-huit premiers jours ont passé. Il a dit : “Comment te sens-tu, Sara?
– Pas de changement.
– Gloire à Dieu! Nous allons l’avoir de toute façon.
– Comment le sais-tu?
– Dieu l’a dit. C’est réglé.”
Le mois suivant : “Comment te sens-tu?
– Il n’y a pas de changement.

114 – Eh bien, maintenant c’est un plus grand miracle que jamais. Il y a deux mois de retard.” Voyez?
Vingt-cinq ans : “Comment te sens-tu, Sara?
– Pas de changement.
– Gloire à Dieu! Nous l’aurons de toute façon. Dieu l’a dit.”

115 Après ça nous prétendons être la Semence d’Abraham. Ce que Dieu dit, Dieu peut l’exécuter, faire ce qu’Il a dit qu’Il ferait. Moi, je ne peux pas tenir parole tout le temps. Vous non plus. Mais Lui, Il doit le faire pour être Dieu.

116 Donc, nous voyons que cet homme ne croyait pas ça, ce petit homme d’affaires de la ville de Jéricho. Il avait une grande entreprise. Il trouvait qu’il s’en tirait bien. Il était bien vu des sacrificateurs et des gens de la synagogue. Il était bien vu des églises, et du club Kiwanis, et–et de bien des organisations de l’époque, comme on dit. Encore là, ce n’est pas Dieu, ça.

117 La prospérité, ce n’est jamais Dieu, ça, pas toujours. Parfois c’est l’inverse.

118 Dieu a dit : “Quand tu étais dans les champs”, Il a dit à Israël que, baignée dans son sang, alors elle était prête à Le servir. Mais quand elle a pu se suffire à elle-même, qu’elle croyait pouvoir le faire, alors elle ne voulait plus avoir rien à faire avec Lui et elle Lui a tourné le dos.

119 Ésaïe a vu cet exemple dans le roi Ozias, parce qu’Ozias a été un grand homme, tant qu’il est resté humble devant Dieu. Il n’a jamais joué au politicien. Il est resté fidèle à Dieu, et Dieu l’a béni. Son royaume était presque aussi puissant que celui de Salomon. Mais quand il est devenu égocentrique!

120 C’est ça le problème avec les gens aujourd’hui. Surtout ne laissez jamais cela arriver à cette organisation des hommes d’affaires, sinon vous êtes fichus, comme toutes les autres. Toutes les fois que les gens en arrivent au point où–où la prospérité commence à aveugler leurs yeux à la Parole de Dieu, ils sont en très mauvaise posture.

121 Ozias était un grand homme, mais un jour il a voulu prendre la place d’un prédicateur, entrer là et brûler de l’encens. Et le souverain sacrificateur, accompagné de plusieurs dizaines d’autres sacrificateurs, est venu lui dire : “Tu n’as pas le droit de faire ça. Tu es un laïque.”

122 Et vous aussi, les hommes d’affaires, souvenez-vous-en. Nous, les prédicateurs, nous avons déjà assez de difficultés à garder cette Chose d’aplomb. Ce n’est pas l’affaire des laïques. Les laïques ont leur rôle, mais la chaire est réservée au ministre qui a été ordonné. “Dieu établit dans l’Église des hommes qui doivent faire ces choses.”

123 Et alors, nous voyons qu’il a pris l’encensoir et qu’il est quand même entré. Et Dieu l’a frappé de lèpre, et il est mort lépreux. Vous voyez, quand nous nous élevons!

124 Zachée était presque dans cette situation-là. Il était prospère. Il était en bons termes avec le rabbin. Il était en bons termes avec toutes les associations. Alors il pensait que, s’il se retrouvait dans les difficultés, il recevrait du soutien, le sanhédrin lui donnait pleinement son appui. Il se tient à la porte. Maintenant il va faire quelque chose. Il va s’avancer, prendre ce Gars-là à part et Lui dire en face : “Tu es un faux prophète. Tu ne présentes aucun intérêt. Tu ne fais que pratiquer la télépathie mentale et tromper les gens.” Vous voyez, il ne s’était jamais arrêté pour lire la Parole.
C’est là qu’on commet l’erreur aujourd’hui.

125 Si Israël avait fait ça, plutôt que de faire ce qu’ils ont fait, ils seraient en meilleure posture aujourd’hui. Mais il fallait qu’ils le fassent comme ça. Il fallait que cela s’accomplisse, que leurs yeux soient aveuglés, afin que l’occasion nous soit donnée, à nous. S’il n’y avait pas eu ça, où serions-nous? Remarquez.

126 Mais, une fois arrivé là, il constate qu’il ne voit rien du tout. Il ne peut pas voir la rue, tant il y a de gens rassemblés là, partout. Alors il se dit : “Tu sais quoi? Il va aller chez... On m’a dit, Rébecca m’a dit qu’aujourd’hui, Il irait manger chez–chez Lavinski.” J’espère qu’il n’y a pas de Lavinski ici. Mais, dans son restaurant, celui de son concurrent. Hum. Il allait donc manger dans son restaurant, peut-être. “Alors, je sais que pour y aller il nous faudra descendre, quitter la rue Droite ici et prendre l’avenue Alléluia”, nous allons l’appeler comme ça.

127 Ce sont des noms étranges, mais je fais ça simplement pour dépeindre ma scène. “Et il nous faut tourner à l’angle ici, quitter la rue Droite pour prendre l’avenue Alléluia.” Si vous suivez cette rue-là assez longtemps, vous arriverez sur l’avenue Alléluia. Restez dans le droit chemin.

128 Donc, il se rend là-bas en vitesse. Il se dit : “Je suis de petite taille.” Il a bien arrangé sa petite personne : il a lissé sa barbe; il s’est assuré que son parfum tenait bien; ses ongles bien polis. Il s’est placé au coin de la rue, en se disant : “Je Le verrai quand Il passera, et je Lui dirai ce que je pense de Lui quand Il passera.” Donc il se place au coin de la rue.

129 Et il s’est mis à réfléchir : “Tu sais quoi? Ce même groupe de gens Le suivra. Ils vont se mettre ici, et ils vont simplement... Je suis si petit que je n’arriverai jamais à Le voir, alors ça ne me servira pas à grand-chose de me placer ici. Je ne serai pas dans une meilleure situation ici que quand j’étais là-bas. Je crois que, tu sais ce que–ce que je vais faire? Il y a ici un sycomore, alors, je crois que je vais monter sur ce sycomore. Comme ça je pourrai Le voir et bien Le regarder quand Il passera. Lui, comme ça Il ne me verra jamais en haut de cet arbre. Et il y a une branche qui s’avance là; je vais m’asseoir juste là, sur cette branche, et je L’observerai quand Il apparaîtra et quand Il disparaîtra de ma vue. Je pourrai regarder cet Homme de près.”

130 Le voilà donc qui essaie de voir à quelle hauteur se trouve la première branche, et elle était un peu trop haute pour qu’il puisse l’atteindre.

131 Vous savez, en réalité, le premier pas est juste un peu trop grand pour que nous puissions le faire. Nous devons l’accepter par la foi. Oui. Cela dépasse un peu ce que l’esprit humain peut expliquer. Vous ne pouvez pas expliquer Dieu. Si vous le faites, alors Il n’est plus accepté par la foi. Vous devez Le croire. “Il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’Il est le Rémunérateur de ceux qui Le cherchent.”

132 Alors nous retrouvons cet éminent petit homme, l’un des hommes d’affaires de la ville, qui se dit : “Maintenant, comment vais-je faire pour monter là-haut?” Peut-être qu’ils n’avaient pas passé ce matin-là pour ramasser les ordures, et il y avait quelques poubelles dans un coin, remplies des–des charognes de la ville. Alors ils... Il s’est dit : “Si je pouvais utiliser cette poubelle, là je pourrais lever le bras et saisir la branche.”

133 C’est étrange, Dieu amène les hommes à faire des choses qui sont ridicules. Donc, mais, vous savez, si vous êtes déterminé, que vous voulez voir Jésus, vous ferez des choses qui sont ridicules, si vous êtes déterminé, que c’est ce que vous voulez, que vous–vous êtes vraiment sincère, que vous voulez vraiment savoir de quoi Il s’agit.

134 Et Zachée était de cet avis-là. Il voulait découvrir de quoi il s’agissait, toutes ces choses qu’il avait entendues. Alors il se dit : “Maintenant, il n’y a personne là autour, alors, en douce, je vais aller prendre cette poubelle et la tirer par ici, pour la rapprocher de–de l’arbre. Comme ça je pourrai monter sur la première branche et être juché là–là, au-dessus de la rue, au moment où Il passera.” Mais, quand il s’est mis à tirer la poubelle, elle était trop lourde pour lui. Il était un homme plutôt petit, de petite taille. Alors, la seule chose à faire, c’était de la porter. Mais il avait mis ses beaux vêtements.

135 Vous voyez ce que le diable fait? Il cherche vraiment à mettre tous les obstacles sur votre chemin. Alors il–il va tout amener là, tous les doutes, tous les défauts qu’il peut trouver, pour vous empêcher de voir la Vérité. Il est vraiment bon là-dedans.

136 “Alors, j’ai mis mes plus beaux vêtements”, s’est-il peut-être dit. “Et là je–je, si je prends cette poubelle dans mes bras, je vais me salir.”

137 Vous savez, il y a des gens qui pensent que d’assister à une réunion comme celle-ci, ça pourrait peut-être vous salir un peu, aux yeux de la haute société et des célébrités de la ville. Mais si vous êtes vraiment déterminés à voir Jésus, vous viendrez quand même. C’est vrai. Donc, il n’y a qu’une chose à faire, si un homme est déterminé à voir Christ, rien ne va l’arrêter.

138 Alors, il se baisse et saisit cette poubelle, et le voilà qui arrive. Juste au moment où il la serre bien dans ses bras, ses concurrents arrivent, au coin de la rue, deux ou trois d’entre eux. Ils ont dit : “Eh bien, regardez-moi donc Zachée. Il a changé d’emploi. Il travaille maintenant pour la ville.” J’imagine que son petit visage est devenu tout rouge.

139 Je me demande, ce soir, si le patron entrait et voyait ici certains d’entre vous, hommes d’affaires, en train d’assister à une réunion comme ceci, d’ “exaltés”, comme ils disent, je me demande si votre visage... Eh bien, on vous a déjà identifiés, alors autant rester tranquillement assis, maintenant. Zachée l’avait déjà dans ses bras; il s’était déjà trahi. Et vous êtes déjà ici, alors autant rester tranquillement assis, rester jusqu’au bout, assis là.

140 Il avait son bras autour du seau d’ordures. Quelle drôle de situation pour un homme d’affaires! Le voilà qui vient, son visage est rouge. Et les autres qui disent : “Tiens, tiens, Zachée!” Vous savez, la concurrence était féroce, là il l’a bien constaté. Ils ont dit : “Le voilà. Il travaille maintenant pour la ville. Je sais, je sais que ses affaires vont mal, regardez le genre de boulot qu’il a.”

141 Il était déterminé à voir Jésus, en dépit de tout. Il avait entendu parler de cela, et il voulait vraiment savoir ce qu’il en était.

142 Combien je souhaiterais que Dieu permette que chaque homme adopte cette attitude. Si vous avez entendu parler de Lui, allez découvrir ce qu’il en est. Il n’est pas mort. Il est vivant, Il l’est autant ici, dans ce lieu ce soir, qu’Il l’était sur les rivages de la Galilée. “Voici, Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. Vous ferez, vous aussi, les oeuvres que Je fais.” S’il n’en est pas ainsi, alors Il était un faux Messie, Il n’était pas le–le Messie qu’Il devait être. Mais si, effectivement, Il maintient Sa promesse et qu’Il la tient, Il est encore Dieu, qui Se fait connaître aux gens. Forcément qu’Il ferait alors les choses mêmes qu’Il avait faites. C’est Sa manière de faire les choses. Forcément qu’Il Se présenterait alors de la même manière qu’Il l’avait fait à ce moment-là. Hébreux 13.8, Paul, qui parlait aux Juifs, a dit : “Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement.” Par conséquent, Il doit forcément être le même dans Son principe, le même en puissance, le même en tout ce qu’Il était. Il doit forcément être le même aujourd’hui.

143 Parfois, nous voyons les oeuvres de Dieu, je sais qu’il y a de l’hypocrisie mélangée à ça. Quand vous trouvez un faux dollar, qu’est-ce que ça vous indique, à vous hommes d’affaires? Allez-vous arrêter? Allez-vous retirer tout votre argent de la banque et le jeter dans la–dans la rivière, parce que vous avez trouvé un faux dollar? Tout ce que ce faux dollar indique, c’est qu’il existe un vrai dollar qui a servi de modèle pour fabriquer celui-là. Et la pentecôte est remplie d’imitations charnelles. Mais qu’est-ce que ça indique? Il y en a une vraie là quelque part. C’est quelqu’un qui cherche à imiter quelque chose que quelqu’un d’autre possède vraiment. Ce n’est qu’un gagne-pain. Ce n’est qu’une copie de Quelque Chose d’authentique, qui vient après cette chose et que quelqu’un cherche à imiter.

144 Donc, nous voyons Zachée qui prend son seau d’ordures. Et ses concurrents qui descendent la rue en se moquant de lui. Mais ça n’a rien changé. Il était déterminé à voir Jésus. Là il aurait sa propre opinion à Son sujet.

145 Si nous pouvions seulement avoir ce sentiment parmi nous, si nous pouvions seulement être déterminés à découvrir ce qu’il en est de Ceci, si c’est la Vérité. “Si Dieu est Dieu, servez-Le.” Élie le prophète a dit ça, au sommet du mont Carmel. “Si Dieu est Dieu, servez-Le. Si lui, Baal, est Dieu, servez-le.” Si Jésus-Christ ne peut pas montrer qu’Il est exactement le même qu’Il a toujours été, alors Il n’est pas ressuscité des morts.

146 Si nous essayons seulement de faire entrer les gens en les attirant au moyen de la psychologie, que nous pouvons seulement amener les méthodistes à devenir baptistes, ou les baptistes à devenir pentecôtistes, qu’est-ce que c’est, ça? Ce n’est que de la psychologie. C’est vrai.

147 Un Dieu vivant, qui a créé les cieux et la terre, est toujours le même Créateur. Il est encore, dans Son principe, le même Dieu qu’Il a toujours été. Je suis content d’avoir vu Dieu avant que l’église me mette la main dessus, d’avoir su qu’Il existait.

148 Je vois leurs querelles, les histoires à n’en plus finir, les jérémiades. Ça a toujours été comme ça, toujours. Il y a eu la même chose, d’un bout à l’autre de l’Écriture.

149 Mais ce petit homme-là voulait voir Jésus, et il était déterminé à Le voir. C’était un homme d’affaires, et il voulait mener correctement ses affaires. Alors il, quand il a été déterminé... Sa femme, à la maison, priait, et la prière de Rébecca l’accompagnait. Et ce petit homme, il a été obligé de monter dans l’arbre. Il a été obligé de grimper dans...

150 Je n’ai pas voulu dire ça. C’est une expression du Sud, ça, “grimper”. Combien savent ce que c’est que “grimper dans un arbre”? Eh bien, alors, vous êtes combien du Kentucky ici?

151 Il a été obligé de grimper dans l’arbre, de monter dans l’arbre. Le voilà donc maintenant assis là-haut, dans l’arbre, en train d’épousseter son vêtement neuf, d’enlever les ordures qui avaient collé dessus, et d’enlever les échardes qui s’étaient enfoncées dans ses genoux et dans ses mains alors qu’il montait dans l’arbre. Mais, peu importe ce qui arrivait, il était déterminé à voir Jésus. Et si vous êtes vraiment...

152 Écoutez-moi. Si vous êtes vraiment déterminés à Le voir, vous ne vous souciez pas de ce que vous devez traverser, du nombre de critiques, de ce que disent les autres personnes. Vous voulez voir Jésus, vous ferez n’importe quoi pour Le voir. Vous attendrez votre tour. Vous ferez tout ce que vous devez faire, tout pour pouvoir Le voir.

153 Le problème aujourd’hui, c’est que les gens n’ont pas assez soif. Il n’y a pas assez de soif et de faim chez les gens. Je crois que l’église devrait être un peu plus salée qu’elle ne l’est.

154 Le sel crée la soif. Le sel, c’est la saveur, s’il entre en contact. “Mais si le sel a perdu sa saveur, il ne sert plus à rien”, si ce n’est à devenir une organisation. C’est vrai. Mais il faut qu’il ait sa saveur. La saveur, c’est le sel, la force.

155 Si un homme voit Christ vivre en vous, ça lui donnera soif d’être comme vous. Ça lui fera voir Jésus en vous, ça lui fera voir Dieu.

156 Comment ont-ils su que Moïse était de Dieu? [espace.non.enregistré.sur.la.bande–N.D.É.] Alors ils ont su que Dieu était avec lui.

157 Maintenant nous remarquons, comme Pierre l’a dit le Jour de la Pentecôte, à ce sujet : “Hommes Israélites, vous...” Il a accusé cette génération-là d’avoir crucifié le Fils de Dieu. Il a dit : “Vous... Jésus de Nazareth, cet Homme à qui Dieu a rendu témoignage devant vous, que Dieu a confirmé, par les signes et les prodiges que Dieu a opérés par Lui; le Prince de la Vie, vous L’avez crucifié par la main des impies.”

158 Nicodème n’a-t-il pas bien exprimé tout leur sentiment? C’était le prestige social dont ils jouissaient de par leur appartenance à quelque chose qui les empêchait de voir Jésus. Il Lui a dit : “Rabbi, nous savons que Tu es un docteur venu de Dieu, car personne ne peut opérer ces signes, si Dieu n’est avec lui.” Ils reconnaissaient cela. Mais, à cause du prestige social, ils avaient honte de l’avouer.

159 Ils auraient dû être comme l’aveugle que Jésus avait guéri.
Ils ont dit : “Cet Homme est un pécheur.”

160 Il a dit : “C’est étrange. Vous, qui êtes les conducteurs actuels, vous ne savez pas d’où vient cet Homme?” Il a dit : “S’Il est un pécheur ou pas, je ne sais. Mais je sais une chose, c’est que j’étais aveugle et que maintenant je vois.” C’est ça. Ça, il le savait.

161 J’aime le témoignage positif d’hommes qui se tiennent au milieu des gens et qui disent : “Je sais qu’il y a quelque chose. Il m’est arrivé quelque chose.”

162 Comme j’ai essayé de le dire à propos de la soeur de couleur : “Je ne suis pas ce que je voudrais être, ni ce que je devrais être, mais par contre je sais que je ne suis plus ce que j’étais.” Quelque chose s’était emparé d’elle.

163 Zachée, assis là-haut, dans quel gâchis il se trouvait, assis là-haut. Et, vous savez...

164 Écoutez-moi. Les hommes qui croient Dieu se mettent dans des gâchis de toute façon. Ils font des choses qui sont carrément contraires à la tendance de l’époque.

165 Écoutez Moïse. Un jour, un gardien de moutons. Un grand guerrier en Égypte, qui devait délivrer son peuple, et qui avait échoué. Ensuite il est devenu gardien de moutons pendant quarante ans. Un bon vieillard, affermi, un brave homme, il avait une femme et un bébé : Séphora, Guerschom. Maintenant nous remarquons qu’après que Dieu l’a trouvé, et qu’il a vu Dieu dans le buisson ardent, le lendemain il a fait asseoir sa femme sur un mulet, avec un enfant sur la hanche. La barbe blanche au vent. Un bâton tordu à la main, il conduisait ce mulet; le vent soufflait. Son crâne chauve luisait sous le soleil brûlant, il descendait en Égypte.
Si quelqu’un lui avait dit : “Moïse, qu’est-ce que tu fais?”

166 “Je descends en Égypte, pour prendre le contrôle.” Une invasion par un seul homme, mais il l’a fait. Pourquoi? Dieu lui avait dit de le faire. Voilà pourquoi. Vous voyez, ça paraissait–paraissait fou. Alors que cet homme avait fui cet endroit, le voilà qui y retourne tout droit.

167 C’est comme ça que sont les gens qui trouvent Dieu, qui sont déterminés à Le voir.

168 Le voici assis là. Au bout d’un moment, il se met à réfléchir : “Tu sais, Rébecca m’a dit que cet Homme était Prophète. J’en doute fort. Je ne crois pas à ça. Je ne crois pas qu’il y ait des prophètes encore aujourd’hui. S’il y en avait, mon prêtre m’en aurait parlé. Mon prêtre est un des serviteurs de Dieu, alors il m’en aurait parlé.” C’est bien.

169 Mais, vous voyez, jamais la religion organisée du monde n’a accepté un messager de Dieu, à aucun moment, jamais elle ne l’a fait. Jésus ne leur a-t-Il pas dit : “Pharisiens aveugles, vous ornez les tombeaux des prophètes, et c’est vous qui les y mettez. Lequel des prophètes que le Père a envoyés n’avez-vous pas tué et mis dans la tombe, parce qu’il annonçait la venue du Juste?” Voyez?

170 Voilà, alors, nous le retrouvons assis là-haut. Vous savez quoi? J’espère que cette scène ne paraîtra pas ridicule, mais je vais imaginer qu’il a dit : “Eh, une minute, et si cet Homme me voyait perché ici, sur cette branche!” Il s’était assis là où deux grosses branches se croisaient. Et il était assis là, il réfléchissait à ça.

171 Voilà un bon endroit où se trouver, à l’endroit où vos voies et les voies de Dieu se rencontrent. C’est un bon endroit où réfléchir à ça. Et j’espère que chaque personne ici qui ne L’a encore jamais rencontré, si vous ne savez pas réellement que vous êtes né de nouveau de l’Esprit de Dieu, j’espère que vous êtes assis sur cette branche ce soir. Mais vous, hommes d’affaires, j’espère que vous êtes assis à l’endroit où Zachée était assis, comme nous essayons de l’exprimer, là dans le sycomore, à cet endroit des branches où deux voies se rencontraient : les vôtres et celles de Dieu.

172 Et il s’est dit : “Tu sais ce que je crois que je vais faire? Je vais rapprocher ces feuilles ici et me camoufler.” Il s’est complètement enveloppé. Il s’est aménagé une seule petite fenêtre par laquelle il pouvait regarder, vous savez, une feuille qu’il pouvait rabattre, et il s’est dit : “Je Le verrai quand Il viendra, mais Lui ne me verra jamais. Il ne saura jamais que je suis ici en haut.”

173 Donc pendant qu’il était assis là, au bout d’un moment, il réfléchissait à ça, et un bruit s’est fait entendre au coin de la rue.

174 C’est étrange, mais partout où Dieu se trouve, on dirait qu’il y a beaucoup de bruit. C’est étrange, mais c’est comme ça.

175 Vous savez, Ésaïe, dans le temple, après la mort d’Ozias, il était là, et il a entendu un bruit, et tout le temple était secoué. Les poteaux ont été ébranlés. Et là se trouvaient des Anges, des Séraphins, qui sont des Chérubins, qui brûlent le sacrifice pour donner à ceux qui se repentent le droit de passer pour aller vers l’autel. Ces Êtres remarquables, supérieurs aux Anges, qui avaient des ailes dont Ils se couvraient la face, des ailes dont Ils se couvraient les pieds, et deux ailes dont Ils se servaient pour voler, Ils criaient : “Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant.”

176 Si un Ange couvre Sa sainte face pour rencontrer Dieu, comment allons-nous pouvoir nous servir d’un credo pour couvrir la nôtre? Il faut le Sang de Jésus-Christ pour nous couvrir, c’est alors que nous sommes des fils. Pas quelque chose à la mode de ceci ou à la mode de cela, mais le Sang. Dieu a toujours... Le seul lieu où Il rencontre l’homme pour être en communion avec lui, c’est sous le Sang versé, là où le germe de Vie...

177 Avec l’ancien sacrifice, sous la–la loi mosaïque, ils amenaient un animal. Et quand ils brisaient la cellule de sang de cet animal, de l’agneau, l’adorateur adorait. Mais la vie qui était dans l’animal ne pouvait pas revenir sur l’adorateur, parce que c’était la vie d’un animal, qui n’avait pas d’âme. Et elle ne pouvait pas revenir sur l’adorateur. Par conséquent, ce n’était qu’une–qu’une peau. C’était un lieu qui ne devait durer qu’un certain temps.

178 Mais alors, quand la veine d’Emmanuel a été brisée, Jésus n’était ni Juif ni des nations. Voyez? Le sexe masculin produit le germe à travers l’hémoglobine, et la cellule de sang vient du mâle. La femelle...

179 Et vous, les catholiques, ce n’est pas pour être en désaccord avec vous, mais vous l’appelez : “Marie, mère de Dieu”, comment Dieu pourrait-Il avoir une mère? Elle était un incubateur.
Vous dites : “Eh bien, le–l’ovule vient de la femme.”

180 Mais l’ovule n’est pas venu de Marie. Si l’ovule était venu de Marie, dans ce cas, il y aurait nécessairement eu une sensation. Regardez dans quelle situation vous mettez Dieu. Dieu a créé les deux, l’ovule et la cellule de sang.

181 Il n’était ni Juif ni des nations. Il était Dieu, rien de moins. Il était Dieu manifesté dans la chair. N’a-t-Il pas dit, nous lisons dans les Écritures que “Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même”? Il était Emmanuel. Il a dit : “Quant à Moi, qui...”

182 Il a dit ici dans les Écritures, plutôt : “Qui peut M’accuser de péché? En quoi ai-Je manqué de faire exactement ce qui était écrit à Mon sujet? Sondez les Écritures. Vous pensez avoir la Vie Éternelle en Les sondant, et ce sont Elles qui rendent témoignage de Moi. Et si Je ne fais pas les oeuvres de Mon Père, alors ne Me croyez pas. Mais si Je fais les oeuvres, même si vous ne pouvez pas Me croire, croyez aux oeuvres que Je fais, car elles rendent témoignage de Qui Je suis.”

183 Oh, comme le Chrétien n’est pas à la hauteur aujourd’hui, du privilège que Dieu lui a donné, et des choses qui se trouvent dans la Bible! Comme j’aimerais prendre un texte là-dessus! Le temps ne le permet pas.

184 Il a entendu ce bruit. Il s’est redressé. Il s’est dit : “Eh bien, ce doit être ces exaltés qui arrivent.” Il a fait retomber la feuille, il a attendu une minute. Au bout d’un moment, il a remarqué qu’on arrivait, au coin de la rue.

185 Il devait y avoir un grand gars costaud devant. Je peux le voir : quelqu’un d’assez grand, corpulent, les épaules carrées, âgé d’environ soixante-cinq ans, qui marche, un bâton à la main. Ce devait être celui que nous appelons, qu’Il a appelé “Simon”, et à qui Il a donné un autre nom, Pierre, ce qui signifie “confession” ou “petite pierre”.

186 Derrière, douze hommes autour de Lui. De partout des gens arrivent en courant pour toucher le–le Rabbi au moment où Il passe. Je peux les entendre dire : “Ne touchez pas le Rabbi. Il est fatigué. Il a prêché toute la soirée. De la vertu est sortie de Lui. Il s’est enroué pour avoir beaucoup parlé. Ne touchez pas notre Maître. Il doit maintenant aller là-bas. Il doit prendre Son repas de midi. C’est l’heure de Son repas. S’il vous plaît, ne Le touchez pas. Voulez-vous, s’il vous plaît, vous écarter pour laisser passer le Rabbi.”

187 Le voilà. Et quand Zachée, notre petit homme d’affaires de Jéricho, quand il a regardé Jésus pour la première fois, il L’a trouvé différent de tous les autres hommes qu’il avait déjà vus.

188 Insérons ici un petit quelque chose. Il se peut qu’une dame se soit avancée avec un petit enfant. Zachée regarde dans cette direction pour voir qui c’est. “Oh, je me souviens, l’autre jour, le médecin était à la maison. J’étais là au moment où le sacrificateur y était, lui aussi. Le médecin dit : ‘Cet enfant ne peut pas s’en sortir. Mettez-le dans la chambre et fermez toutes les portes. Ne laissez pas entrer d’air.’ Et voici que cette famille fanatique a entendu parler de cet Homme faux qui Se dit Prophète de Galilée. Ils sont venus et ont amené ce petit, oh, mais les autorités de la ville devraient se saisir de Lui. Je ferai le nécessaire quand nous nous réunirons, le conseil. Nous verrons bien si on ne peut pas régler son compte à un homme qui suit un fanatique de ce genre. Il est mentalement dérangé.”

189 Et je vois cet homme venir en courant et dire : “J’ai ici un enfant mourant, monsieur. Voudriez-vous juste laisser le Prophète le toucher? Je crois qu’Il est le Prophète de Dieu. Je L’ai vu, à d’autres réunions, et j’ai entendu parler de Lui, et je sais.
– Non. Je regrette. Il y a tellement de personnes.”

190 Mais, au bout d’un moment, la petite femme s’avance, l’enfant dans ses bras, l’enfant est sans vie. “Laissez-Le simplement le toucher. C’est tout ce que je veux. Je crois en Lui. Je crois que s’Il touche mon enfant!”

191 “Nous ne pouvons vraiment pas, madame.” Il était très loin d’eux, mais Il s’est arrêté net.
Et là je peux voir Zachée qui retire sa feuille et qui observe.
Il dit : “Amenez l’enfant ici.”

192 Quand ils ont amené l’enfant, ce n’était qu’un petit corps bouillant, tellement il était chaud. Ils ont retiré les couvertures. Il place Ses doigts sur lui. La mère se tient là, avec ses beaux yeux de Juive. Les larmes coulent sur ses joues. Et le père se tient là, les mains en l’air, il croit. Il pose Son doigt sur l’enfant, et la fièvre le quitte. Le bambin saute des bras de sa mère et se met à descendre la rue.

193 Zachée a changé d’avis. “Forcément qu’il y a quelque chose de réel dans cet Homme. Mais je ferais mieux d’être prudent. Je ferais mieux de garder ma feuille baissée, pour qu’Il ne me voie pas. Il vient dans cette direction.”

194 Vous ne pouvez jamais regarder véritablement Jésus-Christ et rester le même. Il y a quelque chose à Son sujet qui est différent de tous les autres hommes. Quand vous L’aurez entendu parler, vous serez comme ces soldats romains : “Jamais homme n’a parlé comme ceci.”

195 Les sacrificateurs, eux, parlaient de quelque chose. L’homme a toujours la même nature. Nous l’avons encore aujourd’hui. L’homme loue toujours Dieu de ce qu’Il a déjà fait, il est toujours dans l’expectative de ce qu’Il fera, mais il ne tient aucun compte de ce qu’Il est en train de faire. C’est simplement la nature de l’homme. Il a toujours été de cette nature.

196 Mais si une fois un homme regarde Jésus-Christ, il ne sera plus jamais le même, il peut Le voir manifesté.

197 C’est pour cette raison que, quand vous êtes scellé du Saint-Esprit, le sceau se trouve sur les deux côtés du papier, à l’aller et au retour. Ils peuvent voir la marche, le langage, la Vie de Christ qui se reflète là, dans Son peuple. C’était le but de Sa mort : que l’Église puisse poursuivre Son oeuvre. Mais nous nous sommes regroupés dans un tas de n’importe quoi.

198 Maintenant nous remarquons, là, Il se remet en route et descend la rue. Zachée soulève sa feuille un peu plus haut, il veut pouvoir bien Le regarder pendant qu’Il passe. Maintenant, il est entièrement recouvert, vraiment bien camouflé. Et, au bout d’un moment, il doit se soulever comme ceci, pour regarder. Jésus arrivait juste au-dessous de lui.

199 Juste au moment où Il passait tout près, Jésus s’est arrêté, Il a levé les yeux, Il a dit : “Zachée, hâte-toi. Descends de l’arbre. Je vais chez toi aujourd’hui, pour dîner.” Quelle différence! Il a su que c’était là un Prophète que le Seigneur Dieu avait suscité. Non seulement Il savait qu’il était dans l’arbre, mais Il savait aussi son nom.

200 La Bible dit : “La Parole de Dieu est plus tranchante qu’une épée à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager la moelle des os, et Elle discerne les pensées et les intentions du coeur.” “Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Et la Parole a été faite chair, et Elle a habité parmi eux. Et nous L’avons contemplé, Lui, le Fils unique du Père.”

201 Il était là, la Parole de Dieu, manifestée à ce Zachée. Il descend vite de l’arbre, pour se repentir.

202 Zachée, toi, l’homme d’affaires qui est ici ce soir, souviens-toi, tu ne peux pas te cacher sous des feuilles de figuier. Il sait exactement où tu es assis. Il te connaît. Il sait qui tu es. Il sait ton nom. Il sait pourquoi tu es ici. Il sait tout à ce sujet. C’est vrai.

203 Et nous qui L’avons rencontré et qui Le connaissons, qui sommes devenus Ses disciples, nous savons ce qu’Il est et ce qu’Il fait pour les gens. Nous savons qu’Il reste le même.

204 Zachée est descendu, dans une attitude de contrition. Il a dit : “Si... Seigneur, si j’ai escroqué quelqu’un, je rembourserai ça. Je prendrai mon argent; je le donnerai aux pauvres.” Vous voyez, il avait déjà trouvé cette Perle de grand prix. Il avait trouvé quelque chose qui valait plus que son entreprise. Il avait trouvé quelque chose, ce Quelque Chose.

205 Tous les hommes essaient de réaliser quelque chose. Mais si vous perdez la Vie Éternelle, qu’est-ce que toutes vos réalisations vous auront apporté? Le plus grand trésor qu’un homme puisse trouver, c’est de trouver la libération.

206 Comme je le disais : dans l’Ancien Testament, quand la cellule du sang de l’agneau était brisée, elle ne pouvait pas revenir sur l’adorateur, c’est pourquoi celui-ci repartait avec le même désir de pécher. Mais, dans ce cas-ci, quand, par la foi, nous posons nos mains sur la cellule de Sang qui a été brisée au Calvaire; ce n’était pas celle d’un Juif, et pas non plus la cellule de sang de quelqu’un des nations. C’était le Sang de Dieu, et alors cette Vie qui sort de là, Elle ramène à nous la Vie de Dieu, qui est la Vie Éternelle. Le mot grec qui est utilisé là, c’est Zoe, ce qui signifie “la Vie même de Dieu”, et la Vie même qui était en Christ, qui était Dieu.

207 Le corps était celui d’un Homme, bien sûr. Mais Dieu, le Créateur, Celui qui a créé le premier homme! D’où est-il venu, si ce n’est pas Lui qui l’a créé? Dieu, le Créateur, sans l’aide de quoi que ce soit, a créé Adam. Dieu, le Créateur, a créé l’Homme, Jésus-Christ, Son Fils, dans le sein de Marie. Et Il était Emmanuel. Et quand le péché...

208 Pas parce qu’Il était obligé de mourir; Il a choisi de le faire. Mais, parce que le péché a frappé, que cette lance a brisé Son coeur, là il s’est passé quelque chose. La Vie revient sur l’adorateur. Et qu’est-ce que c’est? “Alors nous n’avons plus aucune conscience du péché”, a dit celui qui a écrit les Hébreux. “Le désir du péché n’est plus là.” Alors, maintenant, nous sommes libres.

209 Zachée; quand ils ont vu Jésus gravir le Golgotha pour y être crucifié.

210 Sans doute que le diable avait toujours douté de Lui. Le diable avait douté de Lui la première fois qu’il L’avait vu, quand Il était allé dans le désert, après que le Saint-Esprit était venu sur Lui. Il a dit : “Si Tu es le Fils de Dieu, montre-nous un miracle. Change ces pierres en pains.” Ce démon n’est pas encore mort. “Montre-moi un miracle.”
Jésus a dit : “Il est écrit que ‘l’homme ne vivra pas de pain seulement’.”

211 Quand ils L’ont attrapé là-bas dans la cour, le groupe du diable, ces soldats romains, ils Lui ont attaché les mains derrière le dos, et Lui ont mordu, Lui ont frappé le dos avec des roseaux et des chats à neuf queues, pour qu’enfin s’accomplisse la prophétie des prophètes. “Car Il était blessé pour nos péchés, brisé pour notre iniquité; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, et c’est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris.” Et pendant qu’Il était penché...

212 Les soldats Lui ont noué un morceau d’étoffe autour de la tête, et L’ont frappé sur la tête avec un roseau. Ils se le passaient de l’un à l’autre et disaient : “Si Tu es Prophète, dis-nous qui T’a frappé. Nous Te croirons.” Bafoué, et le crachat des soldats ivres sur Son visage!

213 Le diable a dit : “Ça ne peut pas être Dieu. Ça ne peut pas même être un prophète. C’est un imposteur.” Il ne savait pas que les Écritures doivent s’accomplir.

214 Puis, quand nous Le voyons monter le Calvaire, regardez-Le. Je veux que cet auditoire ait une vision de Lui. Retournons en arrière, mille neuf cents ans en arrière, pendant un instant, et accordez-moi votre attention. Il y a de l’obscurité sur Jérusalem. Pourquoi? Les sacrifices sont refusés par Jéhovah. Quelque chose est sur le point d’arriver. Alors que le sang était brûlé sur l’autel, Dieu l’a refusé. Le vrai Sacrifice est en train de monter la rue. Je peux entendre quelque chose cogner. Regardez, voilà cette vieille croix rugueuse qui passe : la peine capitale romaine a été infligée à un Homme qui n’a rien fait.

215 Et je peux voir une petite femme qui passe devant en courant et qui dit : “Qu’est-ce qu’Il a fait, si ce n’est guérir vos malades et ressusciter les morts?”

216 Quelqu’un l’a giflée et a dit : “Allez-vous croire cette femme, plutôt que de croire votre sacrificateur? Qu’on nous débarrasse de cet Homme!”

217 Regardez Sa tunique. Le dos est couvert de petites taches rouges. Alors qu’Il continue à gravir la colline, ces taches s’agrandissent de plus en plus. Au bout d’un moment, elles n’en font plus qu’une. Quelque chose vient gicler contre Lui. Qu’est-ce que c’est? C’est Son Sang. Et la croix, en passant sur elles, allonge les empreintes de pas de Celui qui la porte.

218 Je peux voir cette abeille de la mort qui arrive là, elle bourdonne autour de Lui. “Maintenant je vais L’avoir. S’Il était prophète, Il aurait–Il aurait fait quelque chose là-bas, quand ils Lui ont craché au visage. S’Il était prophète, Il ne pourrait pas faire ce qu’Il fait maintenant. Je sais que je vais L’avoir.”

219 Vous savez, chaque abeille, chaque insecte, a un aiguillon, et cet aiguillon est quelque chose de mauvais.

220 Et la mort a un aiguillon. Mais il fallait que Dieu soit fait chair. Elle pouvait piquer un prophète, et le tenir. Elle pouvait piquer un juste, et le tenir. Elle a piqué David, et l’a tenu. Mais ici, c’est Dieu, et elle ne le sait pas. Cette abeille sort de l’enfer et vient bourdonner autour de Lui. “Je vais L’avoir.”

221 Mais quand une abeille ancre son aiguillon assez profondément, ça lui arrache son aiguillon.

222 Et quand cette abeille de la mort arrivait à ancrer son aiguillon dans un homme comme moi ou comme vous, elle pouvait s’en tirer. Mais là un–un corps avait été préparé; mais là, quand elle a ancré cet aiguillon dans Jéhovah, la chair de Dieu, créée, et non produite par un désir sexuel; quand elle s’est ancrée dans cette chair-là, elle a perdu son aiguillon. Alors, elle n’a plus d’aiguillon.

223 Ce n’est pas étonnant que le grand saint Paul ait pu se tenir là, pendant qu’ils construisaient là l’endroit qu’ils allaient utiliser pour lui couper la tête. Il a dit : “Ô mort, où est ton aiguillon? Tombe, où est ta victoire? Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ.” Oui.

224 Oh, le jour où un homme saisit cette vision, tout le reste est secondaire. Votre entreprise est secondaire, tout le reste. Non, ça n’a pas beaucoup d’importance. Vous n’allez rester ici qu’un peu de temps, mais Ça, Ça passe avant tout. “Que sert-il à un homme de perdre... de gagner le monde entier, s’il perd son âme?”

225 Zachée! Oh, Zachée! Peut-être que ce n’est pas Rébecca, qui est à la maison, en train de prier, mais peut-être que c’est une mère, qui est déjà de l’autre côté du voile : ses prières sont toujours là, sur l’autel de Dieu. Dans ce cas, Zachée, ce soir, sors de derrière ces feuilles de sycomore : cette couronne d’un credo dénominationnel auquel tu te cramponnes, sans la Nouvelle Naissance; ce quelque chose auquel tu te cramponnes, alors que tu n’as jamais eu de preuve que Dieu était là-dedans. Il sait exactement où tu es assis. Pourquoi ne pas le faire?
Inclinons la tête un instant.

226 Dieu Tout-Puissant, Toi, le grand et terrible Jéhovah, qui as rugi du haut du mont Sinaï, à tel point que les gens ont dit : “Que Moïse parle, et non Dieu, sinon nous mourrons.” Parle ce soir, notre Père Céleste, avec miséricorde et pardon, dans le coeur des gens qui ne Te connaissent pas. Et fais-leur savoir que c’est maintenant l’heure. Ils se cachent peut-être derrière leur entreprise. Il y a peut-être beaucoup d’hommes d’affaires ici, Père, qui–qui ne Te connaissent pas vraiment. Et peut-être qu’ils sont membres d’une église, nous ne disons rien de mal contre ça. Mais ils n’ont jamais reçu la Nouvelle Naissance. Ils ne savent pas vraiment ce que c’est.

227 Et nous savons qu’il ne disparaîtra jamais un seul trait de lettre ni un seul iota de Ta Parole. Tu as dit : “Les cieux et la terre passeront, mais Ma Parole ne passera pas.” Et Tu as dit : “Si un homme ne naît de nouveau d’eau et d’Esprit, il n’entrera point dans le Royaume.” Je Te prie, Père, de parler aux coeurs ce soir, maintenant même. Que les hommes et les femmes réfléchissent sérieusement en ce moment même, sachant que nous vivons aux dernières heures.

228 Israël est dans sa patrie, ce grand calendrier de Dieu. Elle retourne chez elle, elle cherche : “Où est le Messie?”

229 Nous savons que, lorsque Joseph s’est fait connaître à ses frères, il avait fait sortir des parvis les gens des nations. Sa femme et ses enfants étaient dans le palais. Il doit y avoir un enlèvement des gens des nations, pour qu’Israël puisse se faire connaître. Alors, il y aura un temps de lamentations, de cris et de pleurs : “D’où as-Tu eu ces cicatrices?”

230 Il dira : “De la main de Mon ami. C’est de Mes amis que J’ai eu ces cicatrices à la main”, dans la maison où, en fait, Il aurait dû être accepté; quand Il Se fera à nouveau connaître à Israël.

231 Ô Dieu, pendant que les gens des nations en ont la possibilité, puissent-ils se repentir rapidement et venir à Toi.

232 Alors que nous avons la tête inclinée : Zachée, je veux que tu sois très honnête un instant, et les Rébecca aussi. Dans ce petit Message décousu, s’il y a quelque chose qui a parlé à votre coeur, et que vous avez dit : “Je n’ai jamais reçu cette expérience du–du Saint-Esprit, du plein Évangile, mais j’aimerais l’avoir. Je voudrais que vous ayez une pensée pour moi dans votre prière, Frère Branham. Je vais simplement lever la main, pas vers vous, mais vers Dieu.” Et dites : “Priez pour moi.” Et je terminerai la prière en pensant à vous. Dieu vous bénisse. Dieu vous bénisse, et vous, et vous, et vous, des douzaines de mains.

233 Vous dites : “Est-ce que ça change quelque chose, ça, Frère Branham?” Certainement. “Pourquoi ça?”

234 Vous voyez, la science vous déclare qu’en fait vous ne pouvez pas lever la main. Parce que quoi? La gravitation de la terre retient votre main en bas. Mais vous avez en vous un esprit de vie. Et cette vie qui est en vous, une autre Vie est venue vers elle et a dit : “Tu as tort.”

235 Et vous avez défié les règles de la science, vous avez levé cette main vers le Créateur, et vous avez dit : “Souviens-Toi de moi.” Il le fera. Si vous étiez vraiment sincère, Il vous prendra au mot. Dieu vous bénisse, là au fond. Quelqu’un d’autre maintenant avant que nous terminions? Je vais juste prononcer une petite prière, prier dans un instant. Dieu vous bénisse, monsieur. Dieu vous bénisse. Quelqu’un d’autre?

236 [Une soeur dans l’assemblée cite quelques passages des Écritures.–N.D.É.] Amen. Cela parle de miséricorde, cette petite servante qui s’est levée sous l’effet de l’Esprit, qui a exprimé une promesse.

237 Voudriez-vous–voudriez-vous lever la main, si vous ne l’avez pas fait? Et dites : “Simplement...” C’est tout ce que je vais vous demander de faire. Levez simplement la main, reconnaissez que vous avez tort et que vous voulez recevoir la miséricorde. La Maison est ouverte. “Une Source est ouverte dans la maison de David, pour le péché et pour l’impureté.” Voulez-vous l’accepter ce soir, quelqu’un d’autre, avant que nous terminions, là? Il y a eu quarante, cinquante mains qui se sont levées dans la salle, d’hommes et de femmes, jeunes et âgés, qui ont levé la main. Très bien. Dieu vous bénisse, monsieur. Très bien.
Prions.

238 Seigneur Jésus, je crois que ces mains ont été levées avec la plus profonde sincérité. Tu sais quel était leur objectif. Tu sais quel était leur motif en le faisant. Et je prie, Père Céleste, que Ta miséricorde Divine repose sur chacun d’eux. Que ce soir soit un temps de changement. Puissent-ils se glisser en bas de l’arbre d’un pharisaïsme prétentieux. Puissent-ils se glisser en bas de l’arbre, venir devant Jésus-Christ et dire : “Seigneur, si j’ai mal agi, je suis prêt à réparer ça.” Et en quittant cette petite salle de banquet, ce soir, Père, Tu vas aussi aller à la maison avec eux, et dîner avec eux, et Tu resteras à jamais avec eux au long de leur vie et pour toute l’Éternité. Ne voudrais-Tu pas accorder ceci, alors que je T’offre ma prière pour eux?

239 Tu as dit : “Nul ne peut venir à Moi, si Mon Père ne l’attire premièrement. Et tous ceux que le Père M’a donnés viendront à Moi.” Tu l’as promis.

240 Et maintenant, Seigneur Dieu, ces gens Te sont remis comme des trophées de la grâce et de l’amour. Ils sont entre Tes mains, et nul ne peut les ravir. Avec de l’honnêteté et de la sincérité dans leur coeur, ils ont fait une confession honnête : ils veulent se détourner des voies du monde pour suivre les voies de Dieu dans leur vie.

241 Accueille-les, ô Seigneur, je Te le demande, alors que j’intercède pour eux, me tenant devant Ton grand Trône Blanc. Par la foi nous nous tenons là, regardant le Trône d’ivoire de Dieu, avec le Sacrifice sanglant devant nous, qui intercède sur la base de notre confession. Aide-les, Père. Je Te les présente comme des dons d’amour, au Nom de Jésus-Christ. Amen. Amen.

242 Maintenant, chacun de vous qui avez levé la main, je veux vous demander de faire quelque chose pour moi. Je veux que vous alliez voir certains des ministres qui sont ici, dites-leur que vous avez accepté Christ comme votre Sauveur et que vous voulez être baptisé, et que vous voulez être rempli du Saint-Esprit. Et Dieu vous l’accordera.

243 Maintenant, je pensais à quelque chose d’autre, mais nous n’aurons pas le temps, parce qu’il ne reste que–qu’environ cinq minutes avant l’heure prévue pour la fermeture, mais nous–nous vous remercions de votre patience.

244 Toutes vos mains qui se sont levées, bon, je ne savais pas au juste où elles se trouvaient, il y en avait partout. Mais quand vous avez levé la main, sûrement que vous étiez sincères. Vous ne lèveriez pas la main juste pour le faire. Si vous avez fait ça, c’est de l’hypocrisie. Lever la main. Ne faites jamais rien à moins de le faire vraiment avec sincérité. Et quand vous prenez cette décision et qu’au fond de votre coeur vous l’avez fait sérieusement, alors marchez avec sincérité en vous conformant à cela. Dieu vous honorera.

245 Dites, au fait, avez-vous déjà su ce qui était arrivé à Zachée? Aimeriez-vous savoir ce qui lui est arrivé? Il est devenu membre de l’Association des hommes d’affaires du plein Évangile de Jéricho. Ne voulez-vous pas aussi y adhérer?

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