La Communion

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Date: 62-0204 | La durée est de: 1 hour and 27 minutes | La traduction: VGR
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1 ...à la gorge, suite à plusieurs, à quinze services en Arizona. Nous avons passé des moments merveilleux. Le Seigneur Jésus nous a vraiment bénis infiniment. Ils ont essayé d’employer un peu la stratégie du Seigneur – j’espère que c’est correct de le dire comme ça – en allant dans cet endroit, et en embrasant d’abord le pourtour. J’y suis allé plusieurs jours à l’avance, j’ai eu dix ou douze services, dans toutes les grandes églises principales, d’un bout à l’autre de Phoenix, Sunnyslope, Tempe et Mesa, et dans toute cette région, ce qui a, en quelque sorte, embrasé tout le pourtour, et ensuite j’ai fait tout converger vers les cinq soirs de la convention. Et c’est la plus grande convention que nous ayons eue en Amérique du Nord. Une convention formidable. Le petit-déjeuner le plus grand, et–et aussi le banquet, ce soir-là.

2 Je ne pourrais vraiment pas dire combien de gens ont reçu le Saint-Esprit. Ç’a été–ç’a été extraordinaire de voir le nombre de ceux qui ont reçu le Saint-Esprit, et de ceux qui ont été guéris et ont reçu le salut, c’est–c’est tout simplement merveilleux. Donc nous sommes reconnaissants à Dieu, alors que nous voyons le temps qui avance. Beaucoup de grands hommes sont entrés. L’un des...

3 Frère Neville va beaucoup se réjouir de ceci. J’ai vu un ministre presbytérien, du plus grand institut presbytérien de–de ce pays, qui dansait par l’Esprit. Oh! la la! c’était vraiment quelque chose; il a reçu le Saint-Esprit. Ensuite il m’a dit, il a dit : “J’ai eu une de vos bandes.” Il a dit : “Elle n’était pas en très bon état,” il a dit, “c’était un peu saccadé, mais”, il a dit, “je l’ai apportée là-bas, à mon institut, et je l’ai passée.” Et il a dit... Comme il est l’homme le plus versé en psychologie là-bas, il leur a tous imposé le silence. “Eh bien, ils L’auront au moins entendu une fois”, il a dit. Et il a dit qu’il...

4 Il a dit qu’après avoir reçu le Saint-Esprit, il s’est mis à danser par l’Esprit dans son église, et ils ont dit : “Révérend, quand allez-vous apprendre un nouveau pas de danse?”

5 Il a dit : “Quand mon assemblée aura appris celui-ci.” J’ai trouvé que c’était mignon tout plein, vous savez; la hiérarchie presbytérienne, oui, qui dit : “Quand mon assemblée aura appris celui-ci.” Alors, ça, c’est très bien. Il est comme un petit bébé, c’est tout nouveau pour lui, bien qu’il soit... Eh bien, vous savez quelles compétences il lui faut avoir, pour être professeur de psychologie dans le plus grand institut presbytérien de Boston, en fait, des États-Unis.

6 J’ai vu l’un des principaux chirurgiens cardiologues de Mayo prêcher l’Évangile dans l’Esprit, et parler en langues. Oh! la la! J’ai vu un autre spécialiste, un adventiste du septième jour, qui venait de... Il était lui aussi un–un–un spécialiste, pour le coeur et la gorge, un homme âgé, et il a reçu le baptême du Saint-Esprit. Il L’a reçu. Un soir, dans les parvis, je lui ai imposé les mains, et il a reçu le Saint-Esprit. Donc, nous... il y a tellement de choses que notre Seigneur a faites, pour lesquelles nous sommes reconnaissants, et spécialement de les avoir vues en ce moment.

7 Alors je leur ai dit : “Vous rendez-vous compte de l’heure qu’il est, alors que la vierge endormie se met à réclamer de l’huile?” C’était le moment où l’Époux est arrivé, et les gens, Ceux qui étaient prêts, sont entrés. Oh, je suis si content de savoir que nous vivons maintenant aux derniers jours. Voyez? Je crois que nous sommes en train de vivre dans l’un des temps les plus extraordinaires que le monde ait jamais connus, juste à la veille de la Venue du Seigneur. N’est-ce pas merveilleux? Pensez-y, c’est pour très bientôt, presque toute l’Écriture est déjà accomplie! Et donc, nous L’attendons d’un moment à l’autre. Et c’est dans cette attente-là que nous devons vivre : ça peut arriver d’un instant à l’autre. Mettez-vous en condition par la prière, soyez prêts!

8 Lors de quelques entretiens que j’ai eus aujourd’hui, je, lors de l’un d’eux, j’ai rencontré une missionnaire qui venait de Formose, une femme courageuse, elle a soixante-treize ans, et on lui en donnerait environ quarante-cinq. Elle est restée demoiselle et, jeune fille, elle devait être très belle. Elle disait qu’elle avait été élevée dans un foyer chrétien où “oui”, ça voulait dire oui, et “non”, ça voulait dire non. Elle a grandi sous cet enseignement strict. Elle a dit : “Frère Branham, vers l’âge de, oh,” elle a dit, “vers l’âge de huit ans, j’ai pensé que j’avais donné ma vie au Seigneur Jésus.” Elle a dit : “Vers l’âge de douze ans, j’ai été influencée par un certain ministre dénominationnel, qui m’a dit qu’il fallait que je reçoive la deuxième bénédiction,” elle a dit, “et là j’ai été terriblement induite en erreur.” Mais elle a dit : “Vers l’âge de dix-sept ans, j’ai vraiment reçu le Saint-Esprit.” Et elle est de retour maintenant, pour essayer de réveiller quelques-unes de ces églises baptistes endormies. Elle a dit que, de tout ce qu’elle a vu, si–s’il y a quelque chose qui est “mort”, – et elle est elle-même baptiste, – elle a dit que “c’est bien ces églises baptistes mortes qu’il y a par ici”. Elle les a appelées des “morgues”.

9 J’ai dit : “Eh bien, sans doute que lorsqu’on est au front...” Je pense que maintenant elle... Pensez donc, moi qui ai cinquante-deux ans, elle était sur le champ missionnaire avant ma naissance. Et quand je pense que je me trouvais trop âgé pour aller sur le champ de mission. Alors je pense : “Oh, pardonne-moi, Seigneur.”

10 Et elle, elle est en forme, elle a encore toute sa capacité, toute sa vivacité d’esprit. Elle m’a raconté des expériences qu’elle avait vécues le long du chemin, et combien l’Évangile était nécessaire à Formose, et–et en Chine, et au Japon, et ailleurs. Alors, ils l’ont renvoyée du champ de mission, en lui disant : “Une fois qu’on a dépassé soixante-dix ans, on n’a plus le droit d’aller sur les champs de mission, vous savez.” Alors, ils l’ont renvoyée. Mais elle ne veut pas rester à ne rien faire, elle va à toutes ces conventions baptistes. Elle disait : “Billy Graham,” elle disait que “sa manière d’apporter le message baptiste discréditait l’église baptiste”. Elle disait : “Il ne les amène pas assez loin pour qu’ils reçoivent le Saint-Esprit”, qu’elle disait. Oh, soeur, tenez-vous-en à ça. C’est bien. Elle disait que les Chinois, là-bas, elle ne les laissait pas repartir en se contentant de dire : “Nous croyons Jésus-Christ.” Elle disait : “Ça, c’était bien”, mais elle disait qu’elle les faisait rester là jusqu’à ce que quelque chose arrive, et alors ils devenaient de vrais Chrétiens.

11 J’ai dit : “Voilà la manière de faire, soeur. Dites-leur simplement, qu’ils restent là jusqu’à ce que quelque chose arrive.”

12 Qu’est-ce qui se serait passé si les apôtres avaient dit, là, au bout de neuf jours : “Nous croyons que nous L’avons reçu, voyez-vous, acceptons-Le simplement par la foi et allons faire notre travail.” Voyez-vous, ça n’aurait jamais marché. Ils ont attendu là, jusqu’à ce qu’ils sachent que quelque chose était arrivé. C’est ça le problème chez nous, aujourd’hui : nous ne restons pas assez longtemps. Eh bien, c’est pour ça qu’après, nous pouvons mener n’importe quel genre de vie, faire n’importe quoi, sans que ça nous dérange, c’est parce que nous ne restons pas là assez longtemps. Aujourd’hui nous sommes dedans, demain nous sommes dehors, et comme ceci, et comme cela. Si nous restons assez longtemps, qu’on entre et qu’on ferme la porte derrière soi, alors là on va y rester. On est scellé jusqu’au jour de sa rédemption. Je suis vraiment content de ça.

13 Comme je l’ai dit, nous avons passé des moments merveilleux à Phoenix et dans toute la vallée, et beaucoup des Chrétiens qui sont là-bas, beaucoup d’entre eux s’accrochent, et de toutes leurs forces.

14 Je suis monté sur la montagne du Sud, ma femme, qui est là-bas au fond, et moi, un jour, nous... les amis... Mon frère Doc a gardé les deux filles, et–et Frère et Soeur Wood ont gardé le garçon, et moi et ma femme avons fait un deuxième voyage de noces. Elle a dit : “Bill, tu sais, celui-ci était plus un voyage de noces que le premier.” Elle a dit : “La première fois que nous sommes partis en voyage de noces, tout ce que j’ai fait, c’est rester assise au camp à attendre que tu reviennes de la chasse”, elle a dit.

15 J’avais utilisé une petite stratégie, en quelque sorte, vous savez. Je m’étais dit : “Bon, eh bien, je n’ai pas beaucoup d’argent.” J’avais mis de côté, dans une boîte de poudre à lever, assez d’argent pour une partie de chasse, mais cet automne-là j’allais me marier. Alors je m’étais dit : “On va tout combiner ensemble”, vous savez. Pendant ma partie de chasse, il y aurait aussi le voyage de noces, vous savez, nous avions donc réuni les deux. Mais cette fois-ci, nous nous sommes rattrapés, et vraiment, nous sommes allés là-bas, et... nous avons passé des moments merveilleux.

16 Beaucoup de ceux du Tabernacle y étaient. Je crois qu’il y avait Frère Sothmann, sa famille est là-bas, au fond, et Frère Tom Simpson et les siens, et Frère Maguire; nous avons tous passé de très bons moments dans le Seigneur.

17 Donc, nous sommes montés sur la montagne du Sud, qui se trouve juste au sud de Phoenix, nous nous sommes éloignés de la pression qu’il y a là-bas. Hum! La pression d’une ville moderne! Ce n’est pas étonnant que, quand les gens ont commencé à se multiplier sur la terre, le péché et la violence se soient installés. J’ai regardé de là-haut, de l’endroit élevé où nous nous étions assis pour voir la vallée de Phoenix, et j’ai dit à ma femme : “Je me demande : depuis que nous sommes assis ici, une quinzaine de minutes, combien de fois a-t-on pris le Nom du Seigneur en vain dans cette ville?”

18 Il y a environ, eh bien, si on inclut les différentes agglomérations, comme Tempe et–et Sunnyslope et les autres, eh bien, il doit y avoir tout près d’un million d’habitants dans cette vallée. J’ai dit : “Il y a trois cents ans, il n’y avait rien d’autre ici que des cactus et des coyotes. Et probablement qu’aux yeux du Seigneur ce serait mieux si c’était de nouveau comme ça.” C’est vrai. Bien que la grande–grande ville qu’ils ont construite là, et les maisons magnifiques, et tout, c’est beau. Mais ce serait bien, ce serait mieux si les hommes et les femmes se promenaient dans les rues les mains en l’air, en train de glorifier Dieu et de Le remercier. Mais au lieu de ça, on jure, on fait la foire, on boit. Que la civilisation s’installe quelque part, et la méchanceté s’y trouvera.

19 J’ai dit : “Combien d’adultères ont été commis hier soir, la nuit dernière, dans cette ville! Combien de gens étaient ivres! Combien de foyers... Combien–combien de choses contraires aux bonnes moeurs ont été faites dans cette grande ville au cours de l’heure qui vient de passer!”

20 Ma femme m’a dit, à ce moment-là, elle a dit quelque chose comme ceci, alors que je réfléchissais à ça : “Alors, à quoi ça sert de venir ici? Pourquoi as-tu quitté la maison pour venir ici?”

21 Alors j’ai dit : “Voici de quoi il s’agit. Après tout ça, ce qui représente certainement la majorité, il y a néanmoins une petite minorité là-bas. Combien de prières loyales se sont élevées hier soir là-bas, alors que les gens allaient se rendre au culte?”

22 Et Il a été si bon envers nous, en effet, les églises étaient complètement remplies avant le coucher du soleil, on ne pouvait même pas pénétrer sur le terrain qui les entourait. Et ces organisations et tout, et le Seigneur a répandu Son Esprit et a béni les gens. Je ne les ai pas ménagés, j’ai frappé fort avec l’Évangile. Parfois, bien sûr, ça cogne, mais je ne connais pas d’autre moyen. Ce qu’il y a là-dedans, ça cogne. Donc, ça va cogner encore plus au Tribunal du Jugement, où il nous faudra affronter ça. Somme toute, ç’a été glorieux. Et nous tenons à remercier l’église ici d’avoir prié et d’avoir tenu bon pour nous, et–et de nous avoir gardés près de la croix.

23 Maintenant, comme je suis revenu à la maison, que je suis ici, je serais peut-être venu ce matin, pour prier pour quelques malades. J’ai beaucoup d’entretiens qui attendent, il y a des cas dont j’ai pu m’occuper ces deux ou trois derniers jours, depuis mon retour, des cas qui attendaient depuis un mois, depuis mon départ. Ils essaient donc de les faire venir aussi vite que possible, des différents endroits où ils se trouvent.

24 Si le Seigneur le veut, dans environ deux semaines, j’irai à Tucson, qui se trouve plus au sud. Et maintenant, cette fois, les hommes d’affaires, pour que vous puissiez prier pour ceci... Je n’aime jamais faire quoi que ce soit sans croire d’abord que c’est la volonté du Seigneur. Aussi la prochaine convention se tiendra à Modesto, puis de là à Washington, l’État de Washington, et à Zurich, puis en Palestine, et ensuite en Afrique du Sud. Tout ça va se produire entre maintenant et juin. On m’a invité à prêcher dans toutes ces conventions. Ça va peut-être me donner l’occasion de retourner en Afrique du Sud. Ils le réclament, tous les mois nous recevons des invitations. Mais si...

25 Il y a une grande division dans les églises, les églises pentecôtistes. Et si vous allez d’un côté, l’autre ne voudra avoir rien à faire là-dedans. Et, comme elles ne veulent pas collaborer, ça fait maintenant environ cinq ans que je me tiens en retrait, alors que j’ai dans mon coeur un appel à y aller. Peut-être que maintenant, si les hommes d’affaires me reçoivent, au moins ça me permettra d’établir des liens; eux font partie des deux groupes, vous voyez, et donc, comme ça elles se retrouvent toutes là. Elles devront toutes venir et collaborer à ça, parce que les besoins financiers de leurs–les besoins financiers de leurs églises, ce sont ces gens-là qui y répondent, alors elles sont obligées de venir là pour sauver la face, vous voyez. Donc, il se peut que ce soit la volonté du Seigneur, cependant je ne sais pas. Ça a l’air d’être une bonne idée, mais je ne sais pas.

26 Et puis, Frère Borders m’a remis l’itinéraire ou les invitations, pour cette année. Honnêtement, c’était un registre deux fois plus épais que ça d’invitations de toutes parts, qui sont arrivées depuis Noël dernier. C’est trop pour un esprit humain, d’essayer de démêler tout ça, alors je n’en ai encore accepté aucune. Je vais simplement tenir une réunion, puis j’attendrai de voir où le Seigneur me dira d’aller à partir de là, alors j’irai à l’endroit suivant, puis au suivant, et partout où Il me dira d’aller. Donc, priez pour moi.

27 Je me souviens, l’année dernière, quand j’étais avec Frère... ou là-bas, chez Soeur Cox, et que Frère Arganbright m’avait appelé pour me demander de faire ce voyage là-bas, à Anchorage. Qu’est-ce qui se serait passé si j’étais parti là-bas, juste en présumant que c’était en ordre?

28 Or, je pensais à ça, présumer – j’ai prêché sur ce sujet-là. J’avais dit, quand je suis parti là-bas, j’avais dit aux frères qui s’occupent des bandes : “N’enregistrez rien. N’enregistrez rien là-bas, je vais prêcher sur les mêmes sujets qu’ici.” Je pense que j’en ai prêché un seul de ceux que j’avais prêchés ici, tous les autres étaient nouveaux. Et Frère Maguire les a enregistrés, tous.

29 Présumer. Donc, si j’étais allé là-bas en présumant, certainement que ça se serait passé différemment, la vision ne se serait pas accomplie. Mais la vision s’est accomplie, et vous êtes tous au courant, comment le Seigneur a vraiment béni.

30 Maintenant, il y a une autre chose que j’ai à coeur depuis longtemps. Église, priez pour ça. Vous tous ici, vous le savez, depuis que je suis tout jeune, je n’ai jamais été satisfait dans cette région. J’ai toujours eu dans mon coeur un profond désir d’aller dans l’Ouest. Je me souviens de la fois où j’étais en train de tondre le gazon pour ma belle-mère, là-bas, à la petite maison qui appartenait à l’église ici, à cet endroit-là. J’étais assis sur les marches, et le Saint-Esprit m’a parlé, Il a dit : “Je ne peux pas te bénir davantage, tant que tu ne M’auras pas entièrement obéi, comme Abraham.” Voyez? Et Abraham, Dieu lui avait dit de se séparer et de partir seul. Et à ce moment-là, il a emmené avec lui son père et son neveu. Quand Abraham a enfin entièrement obéi à Dieu, c’est là qu’il y a eu un accomplissement entier de ce que Dieu lui avait promis. L’attache, l’une des attaches principales qui me retenaient ici, c’était ma mère. Vous le savez. Et maintenant maman est partie pour être avec le Seigneur Jésus. Et je–je ne sais pas quelle direction prendre, ce qu’il faut faire, alors priez pour moi.

31 Maintenant, Frère Neville, je me suis avancé sur l’estrade, je m’étais dit : “Eh bien, je vais y aller.” Quelqu’un est venu me voir et a dit : “Oh, ils ont un service très complet, ce soir.” Il a dit : “Ils vont avoir un service de prédication, un service de chants, un service de prière, et puis la collecte, et ensuite, il a dit, ils ont le–ils ont le lavage des pieds, la communion, et un service de baptêmes.”

32 Je me suis dit : “Le pauvre frère! Oh! Oh, tout ça – je sais ce que c’est, probablement après avoir prêché fort, ce matin.” Donc, je me suis dit : “Je vais passer là-bas, peut-être qu’il voudra que je donne la communion.”

33 Et il a dit : “Voudrais-tu prêcher, pour nous, ce soir, si tu te sens conduit?” Alors, je sais ce que ça veut dire. Et donc, je me suis retiré, j’ai noté un passage de l’Écriture ici et pris quelques notes, et peut-être que le Seigneur va m’aider à apporter juste un Message court d’environ quatre heures, après quoi nous aurons notre–notre lavage des pieds, et ensuite la communion. Et–et, oh, je, peut-être que j’aurai terminé avant ça. Non, je ne faisais que vous taquiner. Environ vingt ou trente minutes, après quoi nous aurons le service de baptêmes, le lavage... Qu’est-ce qui suit ceci? la communion? La communion suit ceci, puis le service de baptêmes.

34 Ceci dit, nous sommes heureux que vous vous fassiez baptiser. Maintenant, si Dieu le veut et que ça Lui est agréable, et que le pasteur est d’accord et les gens aussi, dimanche matin prochain je serai ici pour prier pour les malades, et pour prêcher, si le Seigneur le veut, ce dimanche qui vient, parce qu’il se pourrait que le dimanche d’après, je sois de nouveau parti. Aussi, quand je suis là, j’aime venir et–et prêcher ici, parce que Frère Neville et moi, en tant que frères, nous sommes en quelque sorte associés ensemble, et nous–nous nous aimons, et nous–nous–nous voulons rester proches et nous entraider.

35 Ça a l’air d’un sacrilège, mais j’espère que vous ne le prenez pas comme ça, M. Cory a dit une fois, il... je participais à une campagne de promotion pour luminaires, et je vendais des ampoules pour la société. Il a acheté un stock énorme d’ampoules, suffisamment pour quatre ou cinq ans, et tout de suite après, moi je lui ai acheté une Ford. Il a dit : “Billy, je crois qu’on se rend mutuellement service.” Eh bien, c’est ça, on se donne un petit coup de main au moment opportun. Donc, c’est–c’est ça. Nous savons comment nous venir en aide et nous assister mutuellement.

36 Maintenant, abordons la partie sincère de ceci; si je ne me trompe pas, je crois voir Frère Beeler là-bas, tout au fond, un autre frère dans le ministère. Et aujourd’hui, quand je suis passé, Frère Junie Jackson était là, dans la cour, avec Frère Creech. Est-ce qu’ils ont parfois un service ici? Un service de baptêmes; je vois. Très bien, nous pouvons mettre l’eau à leur disposition, si eux se chargent des candidats. Nous–nous avons toute l’eau qu’il faut.

37 Donc, maintenant, puisque nous allons avoir la communion, j’ai pensé que ce serait bien si je parlais de la communion pendant juste quelques minutes.

38 Maintenant, avant d’aborder la Parole, mettons tout de côté, et toutes nos manières enfantines et juvéniles, et–et approchons-nous dans la Présence de Dieu par la prière. Prions. Maintenant, avec nos têtes inclinées, et nos coeurs aussi, je l’espère, s’il y a une requête ici qui... que vous voudriez faire connaître à Dieu, et vous aimeriez que je me souvienne de vous devant Dieu, voudriez-vous simplement l’indiquer en levant la main vers Dieu. Que Dieu exauce la requête de chacun sans exception.

39 Dieu Tout-Puissant, Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui L’as ressuscité des morts et L’as fait asseoir à la droite de la Majesté Divine, toujours vivant pour intercéder en notre faveur quant aux choses que nous croyons qu’Il a accomplies pour nous et que nous confessons comme telles. Nous Te prions, Seigneur Dieu, de pardonner ce soir nos péchés. Oh, nous voulons rester sous le Sang, en tout temps, car nous ne savons pas ce qui pourrait arriver. Nous sentons, Seigneur, que toutes choses sont pratiquement arrivées à leur terme, que la venue du Seigneur est proche. Nous allons bientôt faire un voyage. Et quand nous pensons à un voyage, nous pensons peut-être aux valises, et–et à des vêtements supplémentaires, à des souliers supplémentaires. Mais quelle différence avec ce voyage-ci! Il ne s’agit pas de faire ses bagages, mais de les défaire, d’abandonner des choses. Comme l’a dit Ton grand serviteur Paul, dans l’Épître aux Hébreux, au chapitre 12 : “Nous rejetons tout fardeau et l’incrédulité qui nous enveloppe si facilement, pour que nous puissions courir avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte.”

40 Et nous ne pouvons pas prophétiser maintenant de bonnes choses à ce monde moderne. Tout ce que nous pouvons prophétiser par l’Esprit, ce sont des désastres, des difficultés, des tremblements de terre, de grands raz de marée, le soleil et la lune qui cessent de briller, l’église dans l’âge de Laodicée, Christ qui a été mis à la porte, qui frappe, cherchant à y entrer. Ô Dieu! Tout comme Michée, autrefois, comment aurait-il pu bénir Achab, alors que la prophétie était contre lui? Alors qu’Élie, ce grand et puissant prophète, s’était avancé vers lui, et, parce qu’il avait ôté la vie à cet homme innocent, à Naboth, alors il avait dit : “Les chiens lécheront ton sang.” Alors, comment Michée aurait-il pu prophétiser de bonnes choses?

41 Comment les enfants remplis de l’Esprit, de nos jours, pourraient-ils prophétiser du bien à un groupe de gens pécheurs et indifférents, qui ont mis le Seigneur à la porte? Ô Dieu, nous ne voyons devant nous que l’amertume du jugement. Et nous crions à ceux qui ne marchent pas droit : “Fuyez vers le Seigneur, car Il est le Rocher dans une terre altérée! Il est le Refuge à l’heure de la tempête. Et le Nom de l’Éternel est une Tour forte, les justes s’Y réfugient, et se trouvent en sûreté.” Combien nous pouvons penser à ces grandes villes de refuge qui ont été bâties, et lorsque celui qui poursuivait... cet homme, une fois qu’il était entré dans–dans la tour, il était en sûreté, on ne pouvait rien contre lui. Ô Dieu, puissions-nous courir et aller en hâte auprès du Seigneur, car Il est notre Refuge et notre Force, un secours qui ne manque jamais dans la détresse. Alors, en voyant, avec l’oeil de l’aigle, pour ainsi dire, les difficultés se préparer, les nuages s’amonceler, le tonnerre et les éclairs du jugement s’abattre sur la terre, nous savons que la tempête est proche.

42 Ce soir, Seigneur, nous prions pour ceux qui ici ont levé la main. Père, je ne sais pas ce qu’ils voulaient; Toi, Tu le sais. Je Te prie de fournir à leur précieuse âme tout ce qui a été indiqué par leur main levée. Accorde-le, Seigneur. Guéris les malades. Console ceux qui sont abattus. Donne la joie aux opprimés. Donne la paix à ceux qui sont abattus, la Nourriture aux affamés, le Breuvage aux assoiffés, la joie à ceux qui sont tristes, la puissance à l’église. Seigneur, amène Jésus au milieu de nous, ce soir, alors que nous nous apprêtons à prendre la communion, qui représente Son corps brisé. Nous prions, Seigneur, qu’Il nous visite d’une manière exceptionnelle.

43 Bénis cette petite assemblée, son pasteur bien-aimé, notre Frère Neville, ainsi que sa famille, les diacres, les administrateurs, et chaque personne présente. Bénis les autres, Seigneur, ceux qui, partout dans le monde, attendent avec joie la venue du Seigneur – les lampes préparées, les verres bien polis, la Lumière de l’Évangile qui brille dans des lieux obscurs.

44 Maintenant, aide-moi, Seigneur, à prononcer ces quelques Paroles. Bénis-Les, alors que nous Les lirons, et donne-nous-En le contexte, car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

45 Maintenant, nous pourrions peut-être prendre, dans le Livre, le chapitre 6 de l’Évangile de Jean, et ce serait bien si chacun de nous lisait le chapitre entier, en rentrant à la maison. J’aimerais lire à partir du verset 47 , jusqu’au verset 59 inclus, ce qui me servira de base pour construire mon texte sur le sujet de la communion. C’est Jésus qui parle maintenant, à la fête. C’étaient des moments importants, ces fêtes. Ils buvaient l’eau du rocher, pour représenter le Rocher qui était dans le désert. Et ils mangeaient, en commémoration de la manne qui était tombée bien des centaines d’années auparavant. C’était simplement une fête de la pâque, comme nous en avons une ce soir. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle. Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. C’est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. Là-dessus, les Juifs discutaient entre eux, disant : Comment peut-il nous donner sa chair à manger? Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. C’est ici le pain qui descend du ciel. Il n’en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts : mais celui qui mange ce pain vivra éternellement. Jésus dit ces choses dans la synagogue, enseignant à Capernaüm.

46 Que le Seigneur bénisse Sa Parole. Pendant juste quelques minutes, je veux parler sur La communion. Que signifie le mot communion? Communier signifie “parler”. Être en communion, en fait, ça signifie “fraterniser, parler l’un avec l’autre”. Si vous parlez avec quelqu’un, au téléphone, que vous êtes là en conversation, vous communiez l’un avec l’autre. Et si nous nous retirions à l’écart, à l’arrière du bâtiment, n’importe quelle personne avec le pasteur, ou deux personnes, alors elles communient l’une avec l’autre.

47 Or, par le moyen de la radio, vous ne communiez pas, puisque vous ne pouvez pas répondre, par le moyen de la télévision non plus. Mais quand... Vous le pouvez par le moyen du téléphone, parce que là vous communiez l’un avec l’autre, ce n’est pas unilatéral. C’est... Je ne peux pas communier avec vous en ce moment, parce que vous ne répondez pas. Ça ne s’appliquerait donc pas lorsqu’on vient écouter un ministre apporter son message. Il ne s’agirait pas là d’un rassemblement nous permettant de communier. La communion, ce ne serait pas ça. Si vous venez juste pour communier avec le ministre, vous le prendrez à part, lui ou n’importe quelle personne, et vous communierez avec lui ou avec elle.

48 Mais la communion dans laquelle nous entrons consiste, pour chacun de nous, individuellement, à communier avec Christ. C’est ça communier. Alors, communier, ce n’est pas uniquement une personne qui parle, ce n’est pas nous seuls qui parlons, mais il faut aussi attendre et voir ce qu’Il nous répond.

49 Or c’est là, bien souvent, que nous commettons nos grosses erreurs, c’est que nous sommes les seuls à parler, nous n’attendons pas, nous ne Lui donnons pas la possibilité de répondre. Parfois nous y allons, en disant : “Seigneur, je voudrais que Tu fasses telle chose et telle chose, amen”, nous nous relevons, et nous repartons. Or ça, en réalité, ce n’est pas communier. C’est aller demander une faveur. Mais quand vous restez assez longtemps, jusqu’à ce qu’Il réponde, c’est là que vous entrez en communion, que vous communiez avec le Seigneur. Or, et une manière formidable de communier, c’est d’être d’accord, vous devez être d’accord sur certaines choses. Or, et ce qui est étrange, c’est que parfois, quand nous obtenons ces choses...

50 Le fait de manger est associé à cela. Prenez, par exemple, les gens qui sont dans les affaires, quand ils veulent conclure une affaire, ils invitent la personne à un repas. Ils se mettent à table et mangent, et ensuite ils parlent ensemble. Un bon vendeur, généralement, il ne va pas parler à quelqu’un qui a l’estomac vide. Il est préférable d’attendre qu’il se sente bien, et qu’il ait pris son petit-déjeuner. N’allez pas là-bas le sortir du lit pour lui parler de quelque chose que vous voulez lui vendre, mais attendez qu’il ait pris son petit-déjeuner et–et qu’il soit bien disposé.

51 L’autre jour, alors que je prêchais sur la femme qui avait lavé les pieds de Jésus, – c’était au Canada que je parlais de ça, – je disais que, lorsqu’un invité venait rendre visite à quelqu’un, cette personne devait suivre tout un processus, avant de se sentir vraiment digne de venir en visite, ou de communier. Une visite, c’est une communion. Bon, ils arrivaient à la... Invité – il fallait d’abord que vous ayez été invité. Ensuite vous arriviez à la porte, et le domestique vous lavait les pieds, parce que, à cause du voyage, vous aviez pris l’odeur des animaux et tout le reste, le long de la route. Tous, ils... les gens voyageaient sur la même route que les animaux, et–et là il y avait l’odeur et la poussière, qui s’étaient incrustées dans le vêtement palestinien, et ça se déposait sur les jambes en sueur, et sur le visage qui n’était pas couvert, et–et sur les mains. Et–et on les interceptait à la porte, c’est le domestique qui s’en chargeait, et il leur lavait les pieds. Puis un autre homme se tenait là avec une serviette et un–un vase d’albâtre, et ils s’aspergeaient les mains de cet albâtre, ils frottaient, comme ceci, et–et ils se l’appliquaient sur le visage, puis ils prenaient une serviette pour s’essuyer. Ça enlevait toute la saleté et l’odeur. Ça contenait un produit rafraîchissant, comme du menthol, ce qui faisait qu’ils se sentaient mieux.

52 Puis, quand ils entraient, – on ne gardait pas ses vieilles chaussures sales pour marcher sur ces beaux tapis, – alors ils étaient chaussés de petites, comme de petites pantoufles d’intérieur, et ils entraient. Donc, les–les invités entraient, et–et alors l’hôte leur donnait un baiser de bienvenue. Voyez, vous ne voudriez pas que l’hôte vous donne un baiser si vous sentiez mauvais. Vous ne voudriez pas marcher sur les tapis en étant sale. Alors l’hôte vous donnait un baiser de bienvenue, et vous étiez alors considéré comme faisant partie de la maison.

53 Eh bien, Dieu a de telles pratiques. Avant que nous soyons vraiment prêts pour entrer en communion avec Dieu, il nous faut premièrement être lavés par les eaux de la Parole. La séparation, les eaux de séparation, qui nous séparent de notre péché. Or, d’abord, vous ne pouvez pas parler à Dieu, vous ne pouvez pas communier avec Dieu, et il y a... D’abord, vous devez vous repentir de ce que vous avez fait, parce que vous ne pouvez pas croire correctement avant de vous être repentis : “Seigneur, pardonne mon incrédulité.” Voyez? “Pardonne mon incrédulité.” Vous devez d’abord vous repentir. Et lorsque vous vous repentez, alors vous êtes... vos péchés passés sont pardonnés, et vous devenez un candidat pour le baptême. Bon, ensuite Il a promis le Saint-Esprit, après le baptême.

54 Donc, ce que nous voyons, à propos de cette communion, c’est qu’il y avait un–un lavage des pieds, entre autres, qui était aussi associé à ça : de se laver les pieds, comme symbole de la pureté du Saint-Esprit.

55 Bon, ensuite, il faut qu’il y ait une similitude de sentiments entre vous. Si vous avez des rapports tendus avec votre–votre hôte, alors vous–vous ne pouvez pas communier. Non, vous–vous ne le pouvez pas, parce que vous êtes en désaccord avec lui. Mais si vous êtes en accord, alors vous pouvez communier. Donc c’est la même chose quand nous venons à la table du Seigneur, nous devons être en accord avec Sa Parole. Voyez? Nous devons être nés de nouveau, avec l’Esprit de Dieu en nous, qui dit “amen” à chaque Parole qu’Il a écrite; alors nous pouvons communier avec Lui.

56 Nous avons ceci de Dieu : si notre coeur ne nous condamne pas, alors nous trouvons grâce devant Dieu. Nous savons que nous obtenons ce que nous avons demandé et réclamé, parce que notre coeur ne nous condamne pas. Or, si Dieu nous dit qu’il faut que nous naissions de nouveau, et que nous n’avons pas reçu la nouvelle naissance, alors nous nous sentirons un peu drôle d’aller Lui demander quelque chose, voyez-vous, parce que nous savons que nous n’avons pas rempli Ses conditions. Alors, tout ce que nous pouvons faire, c’est la prière d’un pécheur. Mais nous parlons avec Lui une fois que nous avons établi des rapports fraternels avec Lui, c’est ce qui produit la communion.

57 Maintenant, j’aimerais prendre quelques instants pour expliquer ceci, ce moyen de communion. Bon, nous prenons ce que nous, nous appelons la communion, c’est-à-dire le pain et le vin. Or ça, ç’a été tellement déformé qu’il n’est même pas bon d’en parler. Oh, comme ç’a été déformé au cours des années! En fait, ça, ce n’est pas une communion, c’est simplement de garder un commandement. Voyez? Bon, la raison pour laquelle nous l’appelons communion, c’est que ça vient de l’association que font les catholiques, qui déclarent que c’est “la sainte Eucharistie, qui est littéralement le corps du Seigneur Jésus”. Mais ce n’est pas le corps du Seigneur Jésus! C’est seulement en commémoration de Son corps.

58 Et peu m’importe le nombre de prêtres ou de prédicateurs, ou quelle que soit la personne qui bénit ça, c’est toujours du pain et du vin. Il n’y a aucun prêtre, et pourtant c’est ce qu’ils nous disent, que “Dieu est obligé d’écouter le prêtre quand il transforme la communion,” ce qu’eux appellent la communion, “l’Eucharistie, en corps littéral du Seigneur Jésus. Alors le croyant prend ça, et c’est ça qui est la communion.” C’est faux!

59 Communier, c’est “parler à, communier avec, quelque chose à quoi vous pouvez parler et qui vous répond”. C’est ça communier. Une hostie ne peut pas répondre. Donc, en réalité, la vraie communion, c’est quand le Saint-Esprit répond. Quand vous Lui demandez, et qu’ensuite Il répond, c’est ça la communion correcte. Ceci, nous le prenons en commémoration de Sa crucifixion et de Sa résurrection, mais ce n’est pas une communion. C’est comme ça que nous l’appelons, mais ce n’en est pas une. Ça vient de l’église catholique, qui prend cette hostie, comme nous avons examiné la mise en place de ces choses, l’autre jour, en traitant du Paganisme contre le Christianisme.

60 “Il est dit que cette petite hostie ronde est le corps littéral de Christ.” Or, c’est ce que l’église catholique croit. Avez-vous déjà remarqué que, lorsqu’ils passent près d’une église, ils font le signe de la croix, ils soulèvent leur chapeau et ainsi de suite? Ce n’est pas à cause de l’église, c’est à cause de l’hostie qu’il y a à l’intérieur, “ce corps, que le prêtre a transformé, d’une hostie en corps littéral de Christ”, alors que ça peut être emporté par des rats et des souris. Eh bien, vous ne, vous ne penseriez quand même pas, en réfléchissant en être civilisé, qu’un morceau de pain puisse être le corps du Seigneur Jésus! C’est impossible.

61 La communion, c’est “parler, et qu’on vous réponde, ce à quoi vous parlez”. Le mot communier signifie justement “parler à” ou “être associé à quelque chose qui vous répond”. Et Dieu vous répond, il y a communion. C’est toujours du pain et du vin, ce que nous appelons la communion.

62 Or, Jésus a dit ici, comme je le lis : “Mon corps est une nourriture, et un breuvage, Mon Sang; Mon corps et Mon Sang sont une nourriture et un breuvage.”

63 Maintenant nous voulons penser à Jésus et L’associer, associer ce qu’Il était. Son corps, qu’est-ce que c’est? Le corps de Christ, qu’est-ce que c’est? C’est le corps des croyants qui sont associés avec Lui dans le Saint-Esprit. Pas une idole, pas un morceau de pain, mais un Esprit qui est dans le coeur du croyant; et ils se sont associés, ce qui fait que l’homme et Dieu peuvent se parler, des fils et des filles de Dieu. L’effusion du Sang a amené la rémission du péché à l’homme mortel, et cet homme, cette femme, ce garçon ou cette fille, qui a des rapports fraternels avec Christ, communie avec Lui, le corps.

64 Comme un mari et sa femme s’assoient ensemble pour discuter, ou un garçon et sa petite amie, de même Christ et Son Église communient ensemble. C’est pour cette raison que nous pouvons L’entendre nous parler, que nous pouvons voir l’avenir d’avance, et que nous pouvons prédire l’avenir, et c’est parfait : c’est parce que nous communions avec un Dieu qui tient l’Éternité dans Sa main. Nous communions l’un avec l’autre, le Corps de Christ, le Corps spirituel, mystique, de Christ. Pas associé à une quelconque idole, ou à du pain ou à du–du vin, mais c’est sous une–une forme spirituelle.

65 Or, Jésus a dit la même chose. Prenez Jean, le chapitre 4, lorsqu’Il parlait à la femme au puits, elle disait quelque chose comme : “Nos pères ont bu à cette source, et ils ont creusé ce puits, Jacob, et–et il a donné de cette eau à ses enfants et à son bétail, et Toi, Tu dis qu’il faut ‘adorer dans cette certaine ville’, alors que d’autres disent ‘sur cette montagne’.”

66 Jésus a simplement dit : “Un instant! Nous sommes Juifs, et nous comprenons ce que–ce que veut dire adorer. Mais, femme, écoute ceci. L’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront Dieu en Esprit et en Vérité. ‘Ta Parole est la Vérité.’ Les adorateurs que le Père recherche, ce sont ceux qui L’adorent en Esprit et dans la Parole, la Vérité. ‘Ta Parole est la Vérité.’” Or, c’est ce qu’Il a dit à cette femme.

67 Voyez-vous, Christ... Dieu est Esprit. Christ veut dire “le oint, un homme oint de Dieu”, ce qui a fait de Lui le Christ. Or, Christ a dit : “Je suis Nourriture et Breuvage.” Pas une hostie, pas une hostie que nous prenons ici. Ça, ce n’est pas Christ. Le vin que nous buvons à l’autel, ce n’est pas Christ. Ça Le représente, d’une manière figurée. Mais Christ, c’est le Saint-Esprit, l’onction qui est sur l’Église, c’est ça la Nourriture et le Breuvage.

68 Le plus grand cri qu’il y ait dans le monde entier, j’espère que jamais aucun de vous ne l’a entendu, mais si vous l’avez entendu, aucun cri n’est comparable au cri de la faim. Quand vous voyez une mère avec son bébé, qu’elle ne peut pas marcher tellement elle est faible, et que le petit bébé est en train de mourir, le ventre gonflé par la faim; d’entendre les sanglots qui sortent du coeur de cette mère, et de voir ce bébé avec les joues tellement creuses qu’il n’y a plus que la peau sur les os, ses petites gencives qui brillent, – c’est à peine s’il arrive à émettre un bruit, – ses petits yeux à fleur de tête. Aucun cri n’est comparable à celui de la faim, et des assoiffés.

69 Là-bas dans les déserts, combien d’hommes ont perdu la vie à cause de la soif! Il y a tellement d’histoires que je pourrais vous garder toute la nuit, des histoires vraies du désert. Elles montrent que lorsque vous devenez... que vous avez soif, c’est là que le diable vous donne un–un mirage. Vous en avez vu ici, il n’est pas nécessaire que vous alliez dans l’Ouest pour en voir. Roulez sur la route, et on dirait qu’il y a de l’eau sur la route. Chacun de vous qui conduisez et qui avez pris la route, vous avez vu ça. C’est un faux mirage. Tenez, il y a quelque temps, environ trois ou quatre ans, j’ai lu que des canards qui volaient au-dessus du pays ont vu un mirage, et ils se sont écrasés sur la route, en pensant piquer dans l’eau. Ils se sont complètement désintégrés, en frappant la surface dure de la route, alors qu’ils pensaient se poser sur l’eau : un mirage.

70 Combien de fois le diable n’a-t-il pas fait la même chose avec les gens, en leur donnant un faux mirage, alors qu’il n’y a là rien du tout, ce n’est qu’un faux-semblant. Tellement de gens aujourd’hui se retrouvent avec un semblant de religion, ils cherchent à fabriquer quelque chose, ou à faire semblant qu’il y a là quelque chose, alors qu’il n’y a rien! Comme le disait cette petite missionnaire : elle a attendu jusqu’à ce qu’elle soit absolument certaine. Nous avons tout intérêt à le faire. Vous ne pourrez pas revenir pour un deuxième essai. Vous avez une seule chance, et vous avez le Plan, alors nous avons tout intérêt à nous rendre directement au but.

71 Le cri de la faim, écoutez, c’est un grand cri, parce que c’est un cri de détresse. La personne est en train de mourir. Oh, si nous, nous pouvions en arriver là, si cette nation pouvait en arriver là, au point où elle a tellement faim de Dieu! Elle souffre de la famine, encore plus que les nations comme l’Inde, qui souffrent physiquement de la faim; cette nation souffre spirituellement de la faim. Mais quand il y a longtemps qu’on souffre de la faim, on en arrive au point où on ne sait plus qu’on a faim.

72 C’est comme le froid intense. Quand on gèle, qu’on a très froid, au bout d’un certain temps, on commence alors à ressentir de la chaleur. Et à ce moment-là, on est en train de mourir! C’est ça le problème, ce soir. Les églises sont tellement froides qu’elles sont en train de geler, alors qu’elles pensent ressentir de la chaleur, à cause de la présence des membres, mais elles sont en train de mourir spirituellement. En train de mourir! Elles ne le savent pas. Finalement la personne s’étend pour dormir, et c’est la fin. Elle ne se réveille plus, parce que son sang est gelé dans ses veines.

73 Maintenant, avoir soif. Jésus a dit : “Mon Sang est vraiment un breuvage.” Si vous avez faim de recevoir la vie, faim de recevoir la vie, Jésus a la seule eau qui puisse vous désaltérer. “Venez à Moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés.” Et dans l’Apocalypse, il est dit : “Que celui qui a soif vienne aux sources de l’eau de la Vie, et boive gratuitement.” Si vous avez soif de la Vie!

74 Nous voyons que les astronomes prédisent qu’à un certain moment, au début ou dans la première partie du mois, à partir du deux ou du cinq, ou à un moment donné au cours de ce mois, les astronomes indiens prédisent que le monde va voler en éclats. Et les journaux américains se moquent de ça. Je ne crois pas que le monde va voler en éclats, par contre j’affirme que c’est mal de se moquer de ça. En effet, quelque chose est sur le point d’arriver, un de ces jours, quelque chose de semblable à ça, quand les cinq planètes, Mars, Jupiter et Vénus, et–et ainsi de suite, se mettront en–en... Elles ne l’ont encore jamais fait. Oh, ils prétendent que c’est peut-être arrivé il y a vingt-cinq mille ans, mais qui était là pour le vérifier?

75 Je prédis que ceci a une application spirituelle. Je crois que c’est l’introduction de la question de Dieu, que la grande révélation de la Parole sera ouverte pendant ce temps-ci. Souvenez-vous, ils prétendent qu’il y a trois étoiles qui sont passées sur l’orbite l’une de l’autre, à la naissance de Jésus. Et cette fois, il y en a cinq, et cinq, c’est la grâce, le nombre de la grâce. Trois est le nombre de la perfection. Cinq est le nombre de la grâce, J-é-s-u-s, g-r-â-c-e, f-o-i [en anglais : f-a-i-t-h–N.D.T.], et ainsi de suite. Le nombre de la grâce! Si Dieu envoie Sa puissance à l’église, ce sera à cause de Sa grâce, ce ne sera pas à cause de l’obéissance des gens. Ésaïe a dit, au chapitre 40, qu’il fallait “crier à Jérusalem que son combat était terminé”, bien qu’elle soit coupable d’idolâtrie, mais c’était la grâce de Dieu qui lui envoyait cela. Si Dieu nous envoie quoi que ce soit, ce sera à cause de Sa grâce et non de nos mérites. Donc, ça peut signifier quelque chose. Je prédis qu’il y aura un changement. Je ne sais pas ce que ce sera, mais je crois que c’est sur le point d’arriver. Nous sommes à la... juste à la veille de ça maintenant.

76 Alors si quelqu’un a faim, qu’il vienne à Christ. Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à Christ. C’est Lui qui désaltère. Il est Celui qui satisfait pleinement notre soif et notre faim.

77 On m’a raconté une histoire il y a quelque temps. Je l’ai peut-être déjà racontée dans cette église. Si je l’ai fait, pardonnez-moi de la répéter, c’est juste pour souligner un point. Il y avait un guide indien, ou, un genre de surveillant pour les Indiens. Il voyageait sur les terres des Navajos, et il s’est perdu. Il s’appelait Coy. Il suivait un sentier, un sentier qu’empruntait le gibier, et il s’est dit : “Maintenant, si je suis ce sentier, je trouverai certainement de l’eau.” Son cheval avait tellement soif qu’il avait la langue pendante, desséchée, ses naseaux étaient devenus rouges et étaient recouverts d’une croûte de sable. Lui, il avait tenu son mouchoir sur son visage pendant les tempêtes de sable, si bien qu’une croûte s’était formée dessus; le manque d’eau allait le faire périr. Il conduisait son cheval au moment où il a trouvé le sentier. Et il s’est dit, quand il est monté sur son cheval, en apercevant ce sentier qu’empruntait le gibier, il s’est dit : “Certainement qu’il va me mener vers de l’eau.” Il enfourche donc son cheval, et il se met à suivre ce sentier.

78 Et le cheval savait, lui aussi, qu’il avait pris un sentier qui menait vers de l’eau. Comme Dieu donne l’instinct aux bêtes! Il a donc suivi ce sentier. Finalement, quelques pistes quittaient le sentier, un très petit nombre étaient sortis du sentier battu. Le cheval voulait tourner pour prendre cette direction-là, mais Coy avait une autre idée. Il essayait de le garder sur le sentier principal qui était bien marqué, il a pris cette direction, mais le cheval refusait d’avancer. Il l’a éperonné, le cheval a henni et est parti dans l’autre direction. Puis il s’est cabré. La bête était trop faible pour le jeter à terre.

79 Alors il a recommencé de plus belle à le piquer des éperons, il entamait la peau du cheval tellement il était pressé d’arriver jusqu’à l’eau pour sauver sa vie, au point que le cheval était tout tremblant, ensanglanté. Il a baissé les yeux, il a regardé, et le cheval frissonnait, comme ça, il s’écroulait presque sous son poids. Il l’a regardé, il a vu le sang sur son flanc. Il était Chrétien. Il a dit à son cheval, il lui a dit : “J’ai souvent entendu dire que les animaux sauvages... ou que les bêtes ont un instinct. On ne dirait pas que ce tout petit nombre, que ceux qui ont tourné pour prendre cette direction-là se soient dirigés vers l’eau. On dirait plutôt que ce sentier plus large, ici, est celui qu’on emprunte constamment pour aller vers l’eau.” Mais il a dit : “Si tu m’as transporté fidèlement jusqu’ici, je vais me fier à ton instinct.”

80 Oh, c’est bien ce que je pense de Christ! Le chemin qui mène à la destruction est jalonné, bien indiqué, tout le long, mais il y a un chemin étroit qui mène à la Vie. Il y en a peu qui La trouvent. Seulement, ce n’est pas l’instinct, mais c’est le Saint-Esprit qui vous amènera à vous tourner vers cette eau de la Vie. Je me dis qu’Il m’a mené sain et sauf jusqu’ici, je Le suivrai pour le reste du chemin.

81 Pour terminer cette histoire. Il–il n’avait pas parcouru un demi-mille [huit cents mètres] que tout à coup le fidèle cheval s’est plongé dans une grande nappe d’eau. Ce cheval savait ce qu’il disait, il savait ce qu’il voulait signifier par sa façon de s’exprimer au–au cavalier. Il est entré là-dedans. Il dit qu’il a jeté de l’eau dans les naseaux du cheval. Il s’est baigné, il poussait des cris, il hurlait, il criait à pleins poumons. Il avalait l’eau à grandes gorgées, en criant : “Nous sommes sauvés! Nous sommes sauvés! Nous sommes sauvés!” Le cheval buvait et frissonnait. Il a regardé les flancs ensanglantés, boursouflés par les blessures provoquées par les éperons.

82 Il a dit que, juste à ce moment-là, il a dit... entendu quelqu’un dire : “Sors de l’eau.” Il a regardé, et il y avait là un petit cow-boy balafré. Il est sorti de l’eau. Il a dit qu’il a senti l’odeur du feu, il a promené le regard, et il y avait un groupe d’hommes qui campaient là. Ils avaient fait de la prospection. Ils avaient trouvé de l’or, et ils étaient sur le chemin du retour avec leurs chevaux et leurs chevaux de bât; ils étaient arrivés à ce point d’eau et ils se reposaient. Et ils s’étaient tous enivrés.

83 Il a dit qu’ils étaient en train de cuire de leur gibier, et il a mangé avec eux. Et il a dit que l’un d’entre eux a dit : “Bois un coup.” Il leur avait dit qui il était, qu’il était Jack Coy, le–le guide indien. Alors, il a dit : “Eh bien, maintenant, bois un coup.”
Il a dit : “Non,” il a dit, “je ne bois pas.”

84 Et ça, c’est comme une insulte, pour ces gens-là. Alors, il a dit : “Tu vas boire un coup avec nous!”
Il a dit : “Non, je ne bois pas.”

85 Il lui a tendu brusquement le pichet, et il a dit : “Bois un coup!” Ils étaient tous ivres, vous savez, ils étaient environ une demi-douzaine.
Alors, il a dit : “Merci, les amis.”

86 Ils ont dit : “Si notre gibier est assez bon pour que tu en manges, notre whisky est assez bon pour que tu en boives.”

87 Vous savez comment ils sont, quand ils sont ivres. Et il a dit : “Non”, il a dit.

88 Ils ont mis une cartouche dans leur carabine, et ils ont dit : “Maintenant tu vas boire, sinon!”

89 Il a dit : “Non. Non, je ne boirai pas.” Et il a pointé sa carabine sur lui. Il a dit : “Un instant!” Il a dit : “Je n’ai pas peur de mourir.” Il a dit : “Je–je n’ai pas peur de mourir.” Il a dit : “Mais avant, je–je voudrais vous raconter mon histoire, pour quelle raison je ne bois pas.” Il a dit : “Je viens du Kentucky.” Il a dit : “Et, dans une petite cabane en rondins, un matin, alors que ma mère était étendue là en train de mourir, elle m’a appelé à son chevet et elle m’a dit : ‘Jack, ton père est mort, ivre, affalé sur une table, un jeu de cartes à la main.’ Et elle a dit : ‘Jack, quoi que tu fasses, surtout ne bois jamais.’” Il a dit : “J’ai posé les mains sur le front de ma mère. Et moi, un petit garçon de dix ans, j’ai promis à Dieu de ne jamais prendre un premier verre.” Il a dit : “Je ne l’ai jamais fait.” Et il a dit : “Maintenant, si tu veux tirer, vas-y, tire.”

90 L’ivrogne a levé sa carabine et il lui a présenté de nouveau le pichet, en disant : “Prends-le, sinon je tire!” Juste à ce moment-là, il y a eu un coup de feu, et le pichet a éclaté en morceaux.

91 Debout sur le flanc d’un canyon, il y avait une espèce de petit cow-boy balafré, les larmes coulaient sur ses joues. Il a dit : “Jack, moi aussi, je viens du Kentucky. Un jour, j’ai fait une promesse à ma mère, mais je n’ai pas tenu ma promesse.” Il a dit : “J’attendais que ces gars-là soient complètement ivres; de toute façon, je me proposais de les tuer tous et de prendre leur or.” Il a dit : “Mais j’ai été un ivrogne, et j’ai mal agi. Mais”, il a dit, “je suis sûr que, lorsque mon coup de feu a résonné dans les canyons du ciel, maman m’a entendu faire voeu de ne plus jamais recommencer.” Et là, par la grâce de Dieu, il a conduit tous ces gens à Christ, tous ceux qui se trouvaient là.

92 Voyez-vous, il y a quelque chose qui fait que l’eau, que de se rafraîchir, c’est spécial. Ce que je voulais souligner, c’est ceci : d’arriver jusqu’à l’eau, quand on a soif. Ça fait quelque chose, quand on a soif et qu’on arrive jusqu’à l’eau.

93 Or, Il a dit : “Je vous laisse Ma paix. Je vous donne Ma paix.” Pas comme le monde vous donne la paix, mais comme Lui vous donne la paix. Sa paix nous désaltère. Si nous aspirons à la paix, alors rafraîchissons-nous dans la paix que Lui donne, de savoir que nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ. Il est Celui qui nous donne la paix, qui nous désaltère.

94 Le verset qui dit : “Il est vraiment une Nourriture et vraiment un Breuvage.” J’ai fait une petite marque ici, au verset 57 : “Vraiment une Nourriture et vraiment un Breuvage.” Écoutez ce qu’Il dit ici. Et comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par Mon Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi.

95 Autrement dit : “Le Père M’a envoyé, et Je vis par Lui. Et tout homme qui vient à Christ doit vivre par Christ.” Oh! la la! voilà, c’est ça la communion. C’est ça la vraie communion que vous trouvez, c’est quand vous vivez par Christ.

96 Or, nos corps ont besoin chaque jour de nourriture et de boisson, pour survivre, notre corps physique. Si nous ne mangeons pas chaque jour, et que nous ne buvons pas, alors notre corps s’affaiblit. Il y a quelque chose en nous qui fait qu’il nous faut prendre de la nourriture. La nourriture pour un jour ne durera pas pour le lendemain. Il vous faut prendre de la nourriture chaque jour, pour fortifier votre être mortel. Vous pouvez continuer à vivre, mais vous êtes plus faible. Le deuxième jour, vous êtes encore plus faible. Et le troisième jour, vous devenez terriblement faible.

97 Eh bien, souvent c’est ce que nous faisons dans le domaine spirituel. Vous voyez, chaque jour nous devons communier avec Christ. Nous devons Lui parler chaque jour. Nous devons tout mettre en ordre avec Lui chaque jour. Paul a dit : “Je meurs chaque jour.” Voyez? “Chaque jour, je meurs; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi.” Alors, si votre corps physique a besoin de nourriture chaque jour et de boisson chaque jour, pour survivre, votre corps spirituel a besoin de Nourriture spirituelle et de communion avec le Seigneur chaque jour, pour survivre. Oui. Jésus a dit : “L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu.” Donc, chaque jour nous devons étudier la Bible. Certaines personnes ne L’étudient pas du tout. Certaines La prennent deux ou trois fois par année. Mais un croyant, un vrai de vrai, qui est vraiment affermi spirituellement, il lit sa Bible chaque jour, et il parle au Seigneur. C’est vrai. Pour lui, c’est indispensable. “L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu.”

98 Maintenant, une autre raison pour laquelle nous prenons de la nourriture, c’est pour fortifier notre corps afin qu’il résiste aux maladies. Si vous ne prenez pas de nourriture et que vous laissez votre corps s’affaiblir, alors il sera sujet aux maladies. Les maladies vont s’introduire dans le sang, et là vous êtes fini. Si votre sang n’est pas riche et pur, eh bien, ce qui arrivera, c’est que la maladie ira directement dans votre sang. Donc, il faut que vous mangiez de la bonne nourriture nourrissante, pour que votre sang conserve ses qualités. Si vous ne le faites pas, vous serez prédisposés aux maladies. C’est ça le problème de beaucoup de Chrétiens.

99 C’est comme des plantes de serre chaude. Une plante qui sort d’une serre chaude, vous savez, elle, il faut la dorloter. Elle ne sait rien des conditions atmosphériques. Elle ne sait rien du soleil et tout, elle a été recouverte et dorlotée. C’est ça le problème de trop de prétendus Chrétiens, ce sont des plantes de serre chaude. C’est vrai, sujets à attraper tous les microbes qui passent! Vous savez, il n’y a que les–les... Il n’y a que les–les plantes délicates qu’il faut vaporiser, ou, les plantes hybrides.

100 Une vache Hereford, vous savez, lâchez-la dans le pré, et lâchez-y une vache Longhorn, cette Longhorn pourra se débrouiller toute seule, parce qu’elle est de la race originale. Mais une Brangus ou une Hereford, qui est issue d’un croisement, qui est hybride, c’est une vache qui a une meilleure apparence, c’est sûr, plus grasse et en meilleure santé, mais si vous les lâchez là, elles ne peuvent pas se débrouiller. Elles mourront! Il faut qu’on les dorlote. Voyez?

101 C’est ce qui se passe aujourd’hui : nous avons des Chrétiens mieux habillés, de plus grandes églises, et beaucoup de–d’instruction, beaucoup de théologie, mais il faut les dorloter tout le temps, il faut regarder les choses à travers leurs lunettes à eux, sinon on ne voit rien du tout. Ce qu’il nous faut, ce sont des Chrétiens de race, nés sous le Sang du Seigneur Jésus, qui ne tirent pas leur vie d’une théologie d’église, mais de la Parole de Dieu, de la communion avec Christ. Alors que la Parole entre dans le croyant, son–son corps spirituel est affermi. Pas un bébé de serre chaude!

102 Un certain ministre disait aujourd’hui, je l’ai entendu, il disait, lors d’une émission radiophonique, il disait que, lorsqu’il est arrivé au pays, il avait de gros problèmes de sinus, et qu’on envisageait une opération. On lui avait dit qu’on allait faire ceci et cela, l’inciser et opérer, et qu’on allait retirer une partie des glandes des sinus, ce qui provoquerait un affaissement de son visage, et ainsi de suite. Et il disait qu’il avait pris des tonnes de pilules. D’après ce qu’il disait, il était obligé de prendre un certain nombre de pilules. Mais quand il s’est présenté devant un bon médecin Chrétien, ce médecin a dit : “Oublions les pilules et oublions l’opération, et fortifions le corps pour qu’il puisse résister à la sinusite.” C’est ça!

103 Qu’est-ce qui fait que les gens ne vivent pas aussi longtemps qu’autrefois? Il faut recevoir une injection contre ceci et une injection contre cela, et on se vaporise avec toutes sortes de médicaments. Qu’est-ce que ça produit? Ça nous rend mous, gras, flasques, bons à rien. Alors que l’homme d’il y a longtemps... Eh bien, nous sommes allergiques à tout. Maintenant les gens ont des allergies anormales, et tout le reste.

104 Je me suis trouvé en Afrique, sans avoir pu recevoir de vaccination contre la malaria. Mais si un moustique porteur de malaria s’était posé sur ma main, j’aurais eu la malaria. Ils ne bourdonnent pas, et c’est à peine si vous les remarquez. Ils se posent, ils se posent simplement, et ça y est, vous l’avez. Si vous restez en vie, vous l’aurez pendant quinze ans. Et parfois vous en mourez. Et les indigènes étaient là, dans leur petite case, les jambes couvertes de moustiques, et ils étaient nus. Les moustiques les piquaient, des moustiques porteurs de malaria, et ça ne les gênait pas du tout. Pourquoi? Ils étaient devenus immunisés. Ils avaient reçu de Dieu un vaccin.

105 C’est ça le problème des gens aujourd’hui. C’est ça le problème de l’église. On nous a administré tellement de vaccinations infantiles, et tellement de théologie humaine, que nous sommes complètement vaporisés. Ce qu’il nous faut, c’est la vaccination de Dieu, par la Parole du Seigneur Dieu. L’homme vivra chaque jour de cette sorte de Nourriture là, afin d’édifier son âme, qu’elle soit vaccinée contre les maladies spirituelles qui abondent et se répandent un peu partout dans le pays. J’ai beaucoup de notes là-dessus, mais je vais devoir m’arrêter.

106 Maintenant, fortifiez-vous, préparez-vous pour la vaccination. Or, nous vivons de ceci, nos–nos corps doivent avoir ceci. Si nous ne l’avons pas, alors nous sommes sujets à toutes sortes de maladies. Et la Parole de Dieu, alors que nous La croyons et que nous L’acceptons, par la communion : “Seigneur, Ta Parole est la Vérité.”

107 “Mon église dit qu’on n’a pas besoin de naître de nouveau. Ils disent : ‘Se serrer la main, c’est naître de nouveau.’ Ils disent : ‘L’aspersion.’ Ils disent toutes ces autres choses : ‘C’est ça qu’il faut : Père, Fils et Saint-Esprit.’” Mais la Bible dit qu’il faut être baptisé au Nom de Jésus-Christ. Voyez? Bon, allez-y, recevez ces injections artificielles si vous voulez, vous deviendrez alors un Chrétien artificiel. Voyez? Ce n’est pas ça que vous voulez.

108 Vous ne pouvez pas avoir la Vie, si ce n’est par Christ. Et maintenant, qu’est-ce que Sa Parole produit? Elle édifie notre corps spirituel, alors que nous communions avec Lui, Elle le rend fort, pour qu’il résiste au diable.

109 Vous dites : “Frère Branham, qu’est-ce que vous dites, au juste : ‘communier dans Sa Parole’?”

110 Oui, Il est la Parole. “Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Et la Parole a été faite chair, et Elle a habité parmi nous.” Et nous devons manger Son corps. Alors, Son corps, c’est Sa Parole, puisqu’Il est la Parole. Et Il a dit, dans Jean 15 : “Si vous demeurez en Moi, et que Ma communion, Ma Parole, demeure en vous, alors vous pouvez demander ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.” Voilà. C’est vrai. Voyez-vous, demandez ce que vous voudrez!

111 Qu’est-ce que vous faites? Vous fortifiez votre corps, pour qu’il soit vacciné contre... Quelqu’un se présente et dit : “Oh, pousser des cris de joie, notre église ne croit pas à ça.” Voyez, vous êtes affermis. Quoi? Vous avez la communion en vous, la Parole. Et vous êtes vaccinés contre ça. Si un tas d’absurdités s’introduit, qu’en est-il? Il n’y a pas la Parole là-dedans, alors vous êtes sûr que c’est faux. Peu importe à quel point ça peut sembler vrai, si ce n’est pas la Parole, laissez-le de côté. C’est ça, laissez-le de côté. Peu importe ce que ça peut produire, il faut que ça concorde avec la Parole!

112 En priant, j’ai cité Michée, qui se tenait là, regardez, ça semblait vraiment être la bonne chose à faire; en effet, il y avait là Israël, et cette étendue de pays leur appartenait. Ces étrangers étaient entrés, ils la leur avaient ôtée et ils y avaient construit leurs propres maisons. Ils occupaient une partie du pays que Dieu leur avait donné. Il semblait donc que ces quatre cents prophètes hébreux avaient raison. Mais, vous savez, Josaphat, il avait un côté spirituel, il a dit : “N’en as-tu pas un autre?”

113 Il a dit : “J’en ai bien un autre, mais”, il a dit, “je le hais. Il ne fait que prophétiser du mal.”
Il a dit : “Va le chercher, et écoutons-le.”

114 Il s’est présenté là, et il a dit : “Vas-y, vas-y, monte, mais j’ai vu Israël dispersé comme des brebis qui n’ont pas de berger.” Et ensuite il a raconté sa vision.

115 Or, qui avait la vision juste? Il semblait que c’étaient les quatre cents prophètes qui avaient raison. Quatre cents hommes qui avaient reçu une solide formation, qui disent : “Monte, l’Éternel est avec toi.” Sédécias avait même une–une–une–avait une... Sédécias s’était fait deux grandes cornes de fer. Il a dit : “C’est avec ceci que tu repousseras les étrangers du pays.” Il était sûr qu’il avait raison. Il savait qu’il avait raison. Mais, vous voyez, il avait tort.

116 Et voici Michée, un seul contre quatre cents, et il dit : “Si tu montes, Israël sera dispersé, sans berger.”

117 Les autres ont dit : “Monte, l’Éternel est avec toi!” Or, matériellement, ils avaient raison, cet endroit appartenait effectivement à Israël. Mais la Parole du Seigneur avait condamné Achab, alors, comment Dieu pouvait-Il bénir ce qu’Il avait condamné?

118 On en est là aujourd’hui. Voyez? La Parole de la communion était en Michée. Or, si vous communiez avec Dieu en prenant la vraie communion, et que l’esprit en vous est en désaccord avec cette Parole, vous ne communiez pas avec Dieu, vous communiez avec des démons. Et ils arrivent tellement bien à imiter! La Bible dit que “dans les derniers jours, ils arriveraient presque à séduire les Élus eux-mêmes, si c’était possible. Mais les cieux et la terre passeront, mais Ma Parole ne passera pas.” Et comme Paul l’a dit, dans Galates 1.8 : “Si un ange du ciel prêche un autre Évangile que Celui-ci, que vous avez déjà entendu, qu’il soit anathème.” Même un ange! Dans l’église primitive, quand il y avait ces hommes, comme saint Martin, Irénée, ces hommes saints, et que le diable apparaissait comme un ange de lumière. Mais, observez, il sera un petit peu à côté de la Parole.

119 Il est apparu à Ève comme un ange de lumière, il lui a dit : “Bien sûr, le Seigneur a dit ceci, le Seigneur a dit ceci”, mais, tout à la fin, il était en désaccord avec Dieu. Et c’est comme ça que se fait la fausse communion aujourd’hui. Quand les gens pensent qu’ils prient Dieu, alors qu’ils n’obéissent pas à la Parole, c’est une fausse communion.

120 “Si vous demeurez en Moi, et que Ma Parole demeure en vous, alors demandez ce que vous voudrez,” voyez-vous, “et cela sera accordé.” Bon, alors ça ne peut pas aller une fois, et puis, la fois suivante, ça ne va plus. “Vous demeurez en Moi, Mes Paroles demeurent en vous”, ça veut dire rester là. Demeurer signifie “ne pas bouger de là”. Oui, c’est–c’est un vaccin contre les maladies du péché.

121 Maintenant, je vais conclure en disant une seule parole encore, avant de passer à la table de communion. Le Sang et le Corps du Seigneur, mêlés avec de la foi, donc, le Sang et le Corps, c’est-à-dire l’Esprit et la Parole, mêlés avec de la foi, équivalent à la Vie Éternelle. “Celui qui mange Ma Chair et qui boit Mon Sang a la Vie Éternelle, et Je le ressusciterai au dernier jour.” Voilà. Qu’est-ce que c’est? La communion du Seigneur. La Parole et l’Esprit, cette Vie qui est dans le Sang, la Parole et l’Esprit équivalent à la Vie Éternelle, par la foi dans le Seigneur.

122 Voici ma prière, alors que je vois la fin approcher, et que je vois que, d’une minute à l’autre, quelque chose pourrait arriver, que je sais que nous ne sommes pas loin de la Venue du Seigneur. Seigneur, alors, au Nom du Seigneur Jésus, le Fils de Dieu, permets-moi de prendre la Parole, l’Épée, et de La brandir avec toute la foi que j’ai, me tailler un passage à travers toutes les puissances démoniaques, jusqu’à ce que je voie Jésus, par la communion de Sa Parole.

123 Communiez avec Sa Parole. “Si vous demeurez en Moi, et que Ma Parole demeure en vous, alors demandez-Moi ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.” Comme c’est beau! Voilà la vraie communion; munis de la Parole et de l’Esprit, de la foi pour La brandir ensemble : “Demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.” Prions.

124 Bienveillant et noble Père saint, Dieu, le grand JE SUIS, l’El-Shaddaï pour Abraham. Ô Dieu, dire que cette grande communion avec le Seigneur équivaut à la Vie Éternelle, dire qu’Elle vaccine contre l’orgueil, qu’Elle vaccine contre l’incrédulité, qu’Elle vaccine contre le péché du monde! C’est la communion, avec de l’amour Divin envers notre Père Céleste. Par la justice de Jésus-Christ nous avons accès à cette table. Nous Te prions, Seigneur, de donner à chacun de nous cet accès, ce soir, dans l’Esprit. Pardonne-nous. Nous voulons que nos corps spirituels grandissent. Adhérer à une certaine église ou à une certaine dénomination, ça ne nous intéresse pas. Nous voulons édifier le corps spirituel, pour qu’il soit vacciné contre le péché, au point qu’il n’y ait plus aucun désir de faire le mal, et que le Saint-Esprit puisse prendre Sa propre Parole, s’emparer de nos lèvres, et La prononcer avec autant de fraîcheur que lorsqu’Elle a été prononcée ce jour-là, parce qu’il s’agit de l’Esprit même qui était dans le Seigneur Jésus. Je Te prie, Père, de nous donner cela.

125 Les heures s’abrègent de plus en plus. Nous ne savons pas au juste à quel moment le dernier sera sauvé. Mais je prie ce soir, Seigneur, si certains ici ne Te connaissent pas comme leur Sauveur, qu’ils puissent Te trouver ce soir, alors qu’ils viendront dans l’eau du baptême, en commémoration, comme une confession à ce corps de croyants, qu’ils croient le récit qui dit que Jésus de Nazareth est né de la vierge Marie, qu’Il a été mis à mort, crucifié par Ponce Pilate, et qu’Il a été ressuscité par Dieu le troisième jour, et qu’Il est assis à la droite de la Majesté Divine, ce soir, toujours vivant pour intercéder.

126 Accorde, Seigneur, que cette même personne qui obéira aux commandements de la Bible : “Repentez-vous, chacun de vous, et soyez baptisés au Nom de Jésus-Christ, pour la rémission de vos péchés. Car il n’y a sous le Ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel vous deviez être sauvés.” Ô Dieu, que les gens en voient la sincérité, et combien cette Parole est inébranlable : “Il n’y a sous le Ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel vous deviez être sauvés, si ce n’est au Nom de Jésus-Christ.” C’est pourquoi l’apôtre a dit : “Repentez-vous, chacun de vous, et soyez baptisés au Nom de Jésus-Christ, pour la rémission de votre péché, et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour chaque âge, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.” Seigneur, fais que beaucoup de gens soient appelés, ce soir.

127 Il est aussi dit par notre Seigneur : “Nul ne peut venir à Moi, si Mon Père ne l’attire, et tous ceux que le Père M’a donnés viendront à Moi. Mes brebis entendent Ma Voix.” Un étranger, et si un étranger parle, une voix qui n’est pas scripturaire, tout de suite les brebis la reconnaîtront. Ô Dieu! Et si c’est Ta Voix, la Bible, ce qui Y est dit, alors chaque brebis L’entendra, parce que C’est la Nourriture des brebis. Elles ont communié. Elles savent quelle sorte de Nourriture le Père donne à manger. “L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu.” Permets, Seigneur, que beaucoup voient et comprennent, et viennent à Toi ce soir.

128 Ceux qui n’ont pas le Saint-Esprit, qu’ils n’attendent pas une heure de plus. Dans une heure il sera peut-être trop tard. Ils ne seront peut-être plus ici.

129 Père, alors que nous nous sommes rassemblés autour de la table maintenant, afin de prendre cette représentation de Ton corps brisé – s’il y a un péché au milieu de nous, Seigneur, nous Te prions de nous pardonner. Tu as dit : “Lorsque vous vous réunissez, attendez-vous les uns les autres.” Ô Dieu, s’il y a un péché quelque part dans cette assemblée, je prie que le Sang de Jésus-Christ détache cet homme de son péché, ou cette femme, ce garçon ou cette fille. Et, Père, je Te prie pour moi-même, de me détacher de tout doute, de tout péché, de toute incrédulité, de tout. Nous savons que l’incrédulité est le péché. C’est le seul péché qui soit. “Celui qui ne croit pas est déjà jugé.” Le seul péché qui soit, c’est de ne pas croire la Parole de Dieu. Et, Père, s’il y a de l’incrédulité en moi, pardonne-moi, ô Dieu, et il y en a beaucoup, aussi je Te prie de me pardonner. Pardonne à mon assemblée, que Tu m’as donnée, ce soir, et nourris-les de Ta Parole. Accorde-le.

130 Et, alors que nous prenons ces petits éléments commémoratifs du corps rompu de Celui qui est ressuscité des morts et qui est vivant parmi nous aux siècles des siècles, puissions-nous recevoir de Lui la communion, Seigneur, la communion du Saint-Esprit. Accorde-le, Père. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

131 Maintenant, pour vous qui devez partir et qui ne pouvez pas rester pour le service de communion, qui durera environ quinze minutes... Nous ne sommes pas nombreux, et nous prendrons la communion. Ce n’est pas une communion fermée. C’est absolument pour chaque croyant Chrétien. Dieu ne trace pas de ligne de démarcation entre les baptistes et les méthodistes, et ainsi de suite. Nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit pour former un seul Corps, et nous sommes concitoyens du Royaume de Dieu. S’il y a un inconnu parmi nous, je ne suis pas beaucoup ici, je ne sais pas qui est membre et qui ne l’est pas. Souvenez-vous, quelle que soit l’église dont vous faites partie, ça n’a aucun rapport. De toute manière, il n’y a qu’une seule Église, et vous n’Y adhérez pas, vous Y naissez. C’est vrai. Vous naissez dans cette Église de Dieu. Et nous prions que vous receviez Christ ce soir, que vous communiiez avec Lui, alors que nous nous souviendrons de Son corps rompu, en prenant ces petits éléments de la pâque; puisse Dieu asperger nos coeurs et nos consciences avec le Sang.

132 Maintenant ils vont apporter la communion, et nous lirons maintenant dans I Corinthiens, au chapitre 12. Nous allons prendre la communion immédiatement après ceci, et nous avons confiance que Dieu vous bénira abondamment. Puis, aussitôt que nous aurons lu ceci, ou juste avant que nous le lisions, si vous devez partir, eh bien, vous pouvez sortir tranquillement. Et soyez de nouveau parmi nous mercredi soir, dimanche matin et dimanche soir. Si vous pouvez rester pour prendre la communion avec nous, nous serons très heureux que vous le fassiez. Puis, tout de suite après, il y aura le Seigneur... il y aura le service de baptêmes, qui aura lieu, je pense, dans environ quinze minutes, ou vingt au maximum. I Corinthiens, chapitre 11, verset 23. ...j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, Et, après avoir rendu grâces, le rompit,...dit : Prenez, et mangez. Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de moi. De même, et après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Ceci est la coupe de la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. C’est pourquoi celui qui ne mangera pas le...celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s’examine soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe; Car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même. C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup de malades et d’infirmes,...qu’un grand nombre sont morts. Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde. Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour le repas, attendez-vous les uns les autres.

133 Maintenant, un instant de prière silencieuse, pour chacun de nous, priez pour moi pendant que je prie pour vous. [Frère Branham fait une pause.–N.D.É.] Accorde ces requêtes, Dieu Tout-Puissant. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Nous demandons ceci au Nom de Jésus-Christ. Amen.

134 Ces petits morceaux, c’est du pain kascher, qui a été préparé sans saindoux, sans assaisonnement ni rien, et ça représente le corps du Seigneur. Il n’est pas rond, on l’a rompu en morceaux. C’est parce que ça représente Son corps rompu, qui a été rompu pour nous. Que Dieu accorde Ses bénédictions à tous ceux qui le mangeront. Or, ce n’est pas le corps, ça ne fait que représenter le corps. Je n’ai pas le pouvoir, personne d’autre ne l’a, d’en faire autre chose que du pain. Dieu seul. Et c’est ce qu’Il nous a dit, de manger ce pain et de boire cette coupe de vin. Maintenant inclinons la tête.

135 Dieu très Saint, dont nous sommes les serviteurs, au Nom de Jésus-Christ, sanctifie ce pain pour le but qui lui est attaché, afin que, alors que nous le recevrons, nous nous souvenions que notre Seigneur a été crucifié; et que Son corps, précieux et saint comme il l’était, a été associé à des meurtrissures, des épines et des clous, pour nous, afin que de Son corps déchiré sorte l’Esprit qui nous donne la Vie Éternelle. Puissions-nous, Seigneur, alors que nous mangerons ceci, avoir la grâce pour le voyage, comme Israël l’a eue pendant quarante ans dans le désert, sans qu’il y ait un seul infirme parmi eux. Dieu notre Père, accorde-le, alors que nous Te prions de sanctifier ce pain, ce pain kascher, pour le but qui lui est attaché. Au Nom de Jésus. Amen.

136 La coupe de la Nouvelle Alliance, le Sang. Je pense à ce chant : “Depuis que, par la foi, j’ai vu ce ruisseau que Tes blessures ouvertes alimentent, l’amour rédempteur a été mon thème, et le sera jusqu’à ma mort.” Quand je vois ce sang, le raisin, le sang du raisin, je sais qu’il représente le Sang qui est sorti du corps du Seigneur Jésus. Puissent tous ceux qui recevront ceci avoir la Vie Éternelle, que la maladie quitte leur corps, que la lassitude et la faiblesse, l’oppression, que le diable sous toutes ses formes les quitte, pour qu’ils aient une grande force, la santé, et la Vie Éternelle, et qu’ainsi leur lumière brille devant cette génération méchante et adultère dans laquelle nous vivons, afin de glorifier Dieu.

137 Père Céleste, nous Te présentons le fruit de la vigne. Au Nom de Jésus-Christ, sanctifie-le, qu’il représente le Sang de Ton Fils, Jésus, C’est ce qui nous procure : “Blessé pour nos transgressions, par Ses meurtrissures nous avons été guéris.” Seigneur, fais que la Vie vienne à nous, la Vie Éternelle en grande abondance, afin que nous puissions mieux Te servir, en ayant la force et la santé nécessaires pour nous déplacer de lieu en lieu, vers l’endroit où nous comptons Te servir, là où Tu nous appelleras. Accorde ces bénédictions, au Nom de Jésus, nous T’en prions. Amen.

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