Télécharger: .doc .pdf .pdf (brochure) .mp3
Voir les textes français et anglais simultanement
Voir le texte anglais seulement
Le Roi Rejeté
1 ...Ă ce que la gloire du Seigneur descende sur nous aujourdâhui par la prĂ©dication de la Parole. Et câest...
2 Cette semaine qui vient de passer, jâĂ©tais comme un peu amochĂ©. Disons, pas vraiment amochĂ©, mais câest un examen quâil mâa fallu subir, un examen mĂ©dical; vous avez entendu dire que jâĂ©tais Ă lâhĂŽpital, câĂ©tait Ă cause de ça. La raison pour laquelle jâĂ©tais lĂ , câĂ©tait pour mâĂ©viter dâavoir Ă faire la navette entre ici et lĂ -bas, de lâautre cĂŽtĂ© de la riviĂšre. Ils vous font subir un examen pour le tube digestif supĂ©rieur et un examen pour les intestins, et il faut quâils... toutes les cinq minutes, il faut quâils reviennent faire une autre radiographie.
Mais on est censĂ© subir ces examens-lĂ (si on fait du travail missionnaire Ă lâĂ©tranger) tous les six mois. FrĂšre Roberts et les autres, eux, je pense quâils font ça tous les six mois, mais moi, je nâen avais pas subi un depuis quatre ans.
3 Le problĂšme, câest que je nâaime vraiment pas lâhuile de ricin. Câest le seul ennui. Et ils disent quâils ne peuvent rien donner en remplacement, alors je... Oh, jâai Ă©tĂ© tellement malade quand ils mâont donnĂ© cette chose-lĂ . Vous savez, je vous ai racontĂ© dans lâhistoire de ma vie Ă quel point cette chose-lĂ me rend malade, etâet combien jâai horreur de prendre ça. Et jâai dit Ă mon aimable ami, le mĂ©decin : âSi... est-ce quâil nây aurait pas autre chose?â
Il a dit : âJe ne pense pas, FrĂšre Branham.â
4 Oh, quand la dame est arrivĂ©e, on aurait dit quâelle en avait, jâexagĂšre peut-ĂȘtre, mais on aurait dit quâelle en avait un litre. CâĂ©tait... Je nâen avais jamais vu autant; je me pinçais le nez et jâavais des haut-le-coeur, mais jâai fini par la faire descendre.
5 Mais maintenant, malgrĂ© toute cette Ă©preuve et tout ça, ce qui sâest passĂ©, je veux remercier le Seigneur pour un examen parfait. Jâai rĂ©ussi, avec cent pour cent; je peux aller nâimporte oĂč dans le monde, partout oĂč je veux aller. Jâai demandĂ© aux mĂ©decins, câĂ©taient trois des meilleurs spĂ©cialistes, je pense, de Louisville, je leur ai demandĂ©, jâai dit : âEst-ce que jâai une incapacitĂ© dâau moins dix pour cent?â
6 Il a dit : âVous nâavez pas la moindre incapacitĂ©.â Il a dit : âVous ĂȘtes en parfaite santĂ©, sur tous les plans.â Et jâen suis vraiment reconnaissant Ă Dieu. Qui dâautre que notre PĂšre CĂ©leste aurait pu permettre quâil en soit ainsi, voyez-vous, que ce soit comme ça.
7 Et il a dit : âVotre... Selon votre diagramme, lĂ , tout ce quâon peut voir, câest que vous ĂȘtes jeune.â Il a dit : âIl ne sâest mĂȘme pas encore produit de changement au niveau des cellules sanguines, ni rien.â Il a dit : âVous ĂȘtes en grande forme, FrĂšre Branham.â
Et jâai dit : âEh bien, je suis vraiment content.â
8 Et jâai eu le privilĂšge de parler, de rendre tĂ©moignage du Royaume de Dieu Ă toutes les infirmiĂšres de lâhĂŽpital et Ă tous les mĂ©decins. Et un certain mĂ©decin, je pense quâil est censĂ© ĂȘtre ici ce matin. Et jeâjeâje vais... je suis heureux de voir quâil y a encore des braves hommes dans ce monde, des vrais hommes. Des hommes qui me feraient subir un examen mĂ©dical complet, pendant cinq jours, â chaque examen aurait probablement coĂ»tĂ© deux ou trois cents dollars, â et quand je suis arrivĂ© au bout, ils ont dit : âCâest notre contribution Ă lâoeuvre que vous faites pour le Seigneur.â Pas mĂȘme... Ils ont dit : âMais, vous nous mettez mal Ă lâaise, rien que de nous demander si vous nous devez quelque chose.â Ils ont dit : âPriez pour nous, câest tout.â
9 âEt, au dedans de vous,â ils ont dit, ânous voyons quâil y a de lâĂ©motion, quelque chose que nous nâarrivons pas Ă comprendre.â Ils ont dit : âCe nâest pas apparent...â Il a dit : âExtĂ©rieurement, vous nâĂȘtes pas agitĂ©, ni troublĂ©, maisâ, il a dit, âintĂ©rieurement, il y a une Ă©motion que nous nâarrivons pas Ă comprendre.â
10 Jâai dit : âSi vous voulez seulement vous asseoir ici pendant un petit instant, je vais vous expliquer.â Et je me suis mis Ă parler des visions. CâĂ©tait un autre domaine pour eux. Ils ne connaissaient rien lĂ -dessus. Je leur ai parlĂ© de la Bible. Puis je leur ai parlĂ© de la vision que le Seigneur mâa donnĂ©e derniĂšrement, et ils pleuraient comme des bĂ©bĂ©s, ils Ă©taient assis lĂ , Ă pleurer. Et je... ils...
Jâai dit : âJâespĂšre que vous ne me prenez pas pour un fanatique religieux, ou pour...â
11 Il a dit : âAbsolument pas, FrĂšre Branham. Je crois ça de tout mon coeur.â Il a dit : âMais je veux seulement dire une chose : on ne va pas Ă lâĂ©cole pour apprendre ces choses-lĂ ;â il a dit, âje crois quâelles viennent du Dieu Tout-Puissant.â Et il sâagissait de trois mĂ©decins Ă©minents de Louisville, les meilleurs quâils ont. Et alors, jâĂ©tais vraiment content de ça, et de savoir que le Seigneur mâavait peut-ĂȘtre permis de planter quelques semences lĂ -bas.
12 Toutes les infirmiĂšres, je leur ai parlĂ©. Elles... Un matin, je sortais de la salle de radiographie, et jâai dit Ă ... Je regardais une pauvre vieille femme; elle avait lâair tellement malade. Jâavançais, jâavançais, et finalement je suis arrivĂ© jusquâĂ elle. Je la pensais mourante, alors jâai dit : âJe voudrais vous poser une question, soeur.â
Elle a dit : âOui, monsieur?â
Jâai dit : âĂtes-vous ChrĂ©tienne?â
Et elle a dit : âJe suis membre de telle Ă©glise.â
13 Jâai dit : âJe voudrais me faire un peu mieux comprendre.â Jâai dit : âJeâje voudrais savoir si vous ĂȘtes ChrĂ©tienne, vraiment ChrĂ©tienne. Si vous deviez vous retrouver dans lâautre pays, de lâautre cĂŽtĂ© de la mer de cette vie, Lâaimez-vous?â Jâai dit : âSeriez-vous rĂ©ellement sauvĂ©e?â
Elle a dit : âOui, monsieur, je le serais.â
14 Jâai dit : âQue Dieu vous bĂ©nisse, alors. Peu importe de quel cĂŽtĂ© le vent peut souffler, dans ce cas-lĂ vous ĂȘtes tranquille. Tant quâil en est ainsi.â
15 Et, quand on se promĂšne un peu, on voit quâil reste encore bien des braves gens dans ce monde.
16 Aujourdâhui, lĂ , jâarrive avec une vision, que je vais vous raconter tantĂŽt, mais jâaimerais dâabord prendre une portion de la Parole et en parler, parce que je crois que la Parole est trĂšs essentielle, ce quâil y a de plus essentiel en ce moment.
Et je suis content de voir Charlie Cox et FrĂšre... mes amis qui sont debout ensemble, lĂ -bas... FrĂšre... je nâarrive pas Ă me rappeler... Jefferies (je nâarrive pas Ă me rappeler son nom); beaucoup dâentre vous, les autres prĂ©cieux frĂšres, de la GĂ©orgie, de diffĂ©rentes rĂ©gions du pays; câest mon vieux copain Bill, qui est assis ici, je crois, ce matin, etâet beaucoup... le frĂšre de la GĂ©orgie, lĂ , les gens qui mâont offert ce complet. Vous savez, câestâcâest un des meilleurs complets que jâaie jamais portĂ©s. Il est si confortable. Il est vraiment trĂšs beau et... Vous comptez tant pour moi. Quand je vais vous raconter ce qui mâest arrivĂ© ces derniers jours, vous verrez pourquoi je trouve que ça compte tellement pour moi.
17 Maintenant, je crois que, si le Seigneur le veut, je veux continuer le combat, avec plus dâacharnement que jamais auparavant dans ma vie, parce que je vois maintenant... Naturellement, je pourrais mourir aujourdâhui. Ăa, câest... on ne sait pas. Les Ă©lectrocardiogrammes, et tout, seize radiographies diffĂ©rentes, un examen mĂ©dical complet a montrĂ© que jâĂ©tais aussi normal quâune personne peut lâĂȘtre, un ĂȘtre humain sur cette terre. Alors, jâen suis reconnaissant. Mais toutes ces choses, mĂȘme avec tout ça, toute ma reconnaissance et ma gratitude envers Dieu de voir quâIl me garde encore Ă Son service, ce nâest pas ça quâIl mâa montrĂ© juste avant ça, vous voyez. Jâen ai Ă©tĂ© tellement heureux.
18 Maintenant, je pense que ce soir... Tu es dâaccord? [FrĂšre Neville dit : âOui, monsieur!ââN.D.Ă.] Notreânotre prĂ©cieux frĂšre, voilĂ âvoilĂ vraiment un homme sans aucun Ă©goĂŻsme, câestâcâest FrĂšre Neville. Et si certains dâentre vous Ă©taient lĂ dimanche passĂ© et ont entendu ce message merveilleux quâil a apportĂ©, La cruche dâHuile, câĂ©tait un des messages les plus remarquables que jâaie jamais entendus, ce que FrĂšre Neville a apportĂ©, par le Saint-Esprit, dimanche passĂ©, au petit troupeau de brebis que Dieu a rassemblĂ© ici.
19 Et, si câest dâaccord, que cela plaĂźt au Seigneur, et que FrĂšre Neville et lâĂ©glise sont dâaccord, je voudrais parler encore ce soir, et commencer une sĂ©rie pour, disons, lundi soir, je veux dire, dimanche soir, mercredi soir et dimanche prochain, une sĂ©rie sur ce que jâai Ă©tudiĂ©...
20 Je nâaurais pas Ă©tĂ© obligĂ© de rester lĂ -bas, Ă lâhĂŽpital, mais ils ont Ă©tĂ© tellement gentils avec moi : ils mâont fourni la chambre pour environ le tiers du prix. Alors jâai simplement pris mes Bibles, mes livres, et jâai remontĂ© la tĂȘte du lit, je me suis assis lĂ , bien confortablement, avec toutes mes Bibles et toutes mes choses Ă©parpillĂ©es autour de moi; et je passais vraiment des moments bĂ©nis, jusquâĂ ce quâils arrivent avec lâhuile de ricin. Les bons moments, pour moi, ça sâest arrĂȘtĂ© lĂ ; câĂ©taitâcâĂ©tait terminĂ© pour moi, alors. Mais, FrĂšre Pat, jâĂ©tais vraiment malade. Câest quelque chose que je ne peux tout simplement pas supporter. Et, mais jusque-lĂ je passais des moments bĂ©nis, pendant les trois ou quatre premiers jours lĂ -bas.
21 Je passais des moments bĂ©nis, je faisais lâĂ©tude de lâĂpĂźtre aux ĂphĂ©siens. Oh, ce placement de lâĂglise, je trouve que câest quelque chose de trĂšs beau. Etâet si vous...
22 Bon, si vous avez une Ă©glise que vous frĂ©quentez, allez-y, soyez lĂ -bas, Ă votre poste, mais si vous nâavez pas dâĂ©glise, et que vous aimeriez revenir ce soir, mercredi soir et dimanche soir.
23 Jâaimerais prendre, ce soir le 1er, le Livre des ĂphĂ©siens, mercredi soir le chapitre 2 des ĂphĂ©siens, et dimanche prochain le chapitre 3 des ĂphĂ©siens, pour mettre lâĂ©glise en ordre. Vous savez ce que je veux dire, il sâagitâil sâagit de la placer dans sa position, et je pense que câest quelque chose qui Ă©difiera lâĂ©glise. Je ne... Jeâje prĂȘche ceci seulement Ă ceux qui frĂ©quentent le Branham Tabernacle.
24 Et si quelques-uns dâentre vous, les chers frĂšres... Je pense que certains dâentre vous, je pense, ont leurs rĂ©unions. Il y a nos petits frĂšres de Sellersburg, etâet dâautres, qui ont des rĂ©unions. Ăcoutez, ça, ce sont des rĂ©unions de rĂ©veil. Assistez-y. Ce sont des serviteurs de Christ, des jeunes hommes qui se tiennent Ă la brĂšche, qui sont sortis. Quand leur propre Ă©glise, mĂȘme, a rejetĂ© la VĂ©ritĂ©, et tout, eux, ils sont sortis de lĂ , et Dieu les a appelĂ©s au ministĂšre.
25 Oui monsieur, jeâjâadmire des hommes... Je nâarrive mĂȘme pas Ă me rappeler le nom de cet homme. Mais câest un jeune homme, quelquâun de trĂšs bien, un bel homme, qui a une charmante Ă©pouse et des enfants.
Etâet il y a FrĂšre Junie Jackson qui a eu des rĂ©unions pas loin, ici, et qui est, lui aussi, un trophĂ©e merveilleux, remarquable, de la grĂące Ă©tonnante de Dieu.
Et, quand il y a des rĂ©unions de rĂ©veil dans vos Ă©glises, soyez-y, parce que câest votre... câest ça quâil faut faire, parce que vous ne savez pas : un pĂ©cheur pourrait sâavancer Ă lâautel, et il se pourrait que vous vous sentiez poussĂ© Ă conduire cette personne-lĂ Ă Christ, ce qui sera votre grande rĂ©compense de lâautre cĂŽtĂ©.
26 Quant Ă ceci, ce nâest quâun enseignement, de mettre lâĂ©glise en ordre, ici au Tabernacle, donner un coup de main en cours de route.
27 LĂ , je nâai pas apportĂ© ma montre, alors il faudra que quelquâun surveille lâheure pour moi. VoilĂ , Doc vient de me montrer quâil en a une, alors... mon frĂšre. [FrĂšre Branham a une conversation avec son frĂšre, Edgar âDocâ Branham.âN.D.Ă.]
28 Maintenant, je ne vais pas parler trĂšs longtemps. Et sâil y a des nouveaux venus parmi nous, nous voulons certainement vous souhaiter la bienvenue, de tout notre coeur. Vous ĂȘtes vraiment les bienvenus ici, Ă ce petit tabernacle. Nous nâavons pas un bĂątiment extraordinaire. En ce moment, nous projetons de construire, pas un grand bĂątiment, mais juste un... Celui-ci est pas mal dĂ©labrĂ©, alors nous allons essayer de nous construire une belle petite Ă©glise confortable, ici, dĂšs que nous... que le Seigneur nous le permettra. Beaucoup dâentre vous font des efforts dans ce sens-lĂ , et certainement que nous lâapprĂ©cions.
29 Maintenant, je voudrais que vous preniez avec moi, pour notre lecture de ce matin, dans I Samuel, le chapitre 8, et nous allons commencer vers le... commençons vers le verset 19, les versets 19 et 20, peut-ĂȘtre, comme petit texte que nous allons commenter.
30 Et maintenant, pendant que vous prenez ça, avant... Nous, ce que... Nous allons lire, et ensuite nous voulons aller en priĂšre; y aurait-il des demandes ce matin, quelquâun qui dirait : âPensez Ă moiâ? Ă notre derniĂšre... il y a deux semaines, ou trois, quand jâai eu la rĂ©union...
31 Dites, en passant, pendant que vous cherchez dans vos Bibles, la sĂ©rie de rĂ©unions va commencer le six, Ă Chatauqua, lĂ . Nous nous attendons Ă passer des moments merveilleux, Ă Middletown, dans lâOhio. Ceux dâentre vous qui vont prendre leurs vacances, lĂ , venez; il y a un grand terrain de camping tout prĂšs de la riviĂšre, oĂč... de laâde la prĂ©dication, vous en aurez Ă profusion. Ils sâinstallent un peu partout le long de la riviĂšre, les prĂ©dicateurs, ils sont lĂ toute la matinĂ©e, toute la journĂ©e, et toute la soirĂ©e. Alors, tout le monde se rassemble. Câest un grand terrain de camping, beaucoup plus grand que celui de Silver Hills, bien des fois plus grand. Et il y a un grand bĂątiment, qui peut contenir de huit Ă dix mille personnes, et câest toujours plein. Nous passons des moments merveilleux dans lâOhio.
32 Et ce vieux FrĂšre Kidd, pour qui je suis allĂ© prier lâautre matin : vous vous souvenez, je vous en ai parlĂ© il y a trois semaines. Le docteur lui donnait vingt-quatre heures Ă vivre â il est de nouveau sur pied. Il a citĂ© un passage de lâĂcriture; un chant quâil nâarrivait pas Ă chanter. Et quand je suis arrivĂ© lâautre matin, et que je lâai vu avec son petit chĂąle. Jâavais pris la route trois ou quatre heures avant le lever du jour, pour pouvoir arriver jusquâĂ lui, ils disaient quâil allait mourir ce jour-lĂ , dâun cancer de la prostate.
33 Et sa prĂ©cieuse petite Ă©pouse, qui faisait des lessives pour cinquante cents par jour. DĂšs avant le lever du jour, et jusquâau soir, pour cinquante cents, pour que son mari puisse continuer Ă oeuvrer comme prĂ©dicateur. AprĂšs avoir prĂȘchĂ© une sĂ©rie de rĂ©unions de rĂ©veil de deux semaines, il a ramassĂ© une offrande, et il a rĂ©coltĂ© quatre-vingts cents.
34 Mais, quand je les ai vus assis lĂ , lâautre matin, ces deux petits couples... ou plutĂŽt ce petit couple, assis lĂ , et lui avec son petit chĂąle sur les Ă©paules. Et il y avait une de ses converties, â quatre-vingt-douze ans, et elle avait encore toute sa capacitĂ©, toute sa vivacitĂ© dâesprit, et pentecĂŽtiste jusquâĂ la moelle, â elle Ă©tait assise lĂ , vous savez.
Jâai dit : âVous savez, vous les vieux, quâest-ce que vous faites, assis lĂ ?
â Nous attendons que le bateau vienne nous prendre, câest tout.â
Leur travail, tout ce quâils ont accompli; leur but, ils lâont atteint, et maintenant, ils sont prĂȘts Ă partir vers leur rĂ©compense.
35 Et jâai dit Ă FrĂšre Chieve ce... Ă FrĂšre Kidson ce matin-lĂ : âVous serez Ă la rĂ©union de Chatauqua.â
36 Il mâa tĂ©lĂ©phonĂ© hier, il a dit : âJe suis... Jây serai, FrĂšre Branham.â Il nây avait pas de problĂšme.
37 Bien des gens Ă la rĂ©union sont le fruit de mon nouveau ministĂšre. Un frĂšre, un frĂšre baptiste qui est ici, dont la fille, une adolescente, Ă©tait un peu rebelle, je lui ai dit : âJe vous donne votre fille pour le Seigneur JĂ©susâ, lâautre matin, et quand il est rentrĂ© Ă la maison, elle Ă©tait sauvĂ©e, et lâautre est ici ce matin, pour se faire baptiser, et ça continue.
38 Et un homme, M. Sothmann, un de mes amis du Canada, dont la belle-mĂšre Ă©tait mourante, jâai dit : âQuand vous arriverez lĂ -bas, vous trouverez votre belle-mĂšre bien portante, en train de se remettre, rĂ©tablie. Ăa sâest passĂ© exactement comme ça. Et juste... des gens qui entrent. Câen est seulement Ă ses dĂ©buts en ce moment, ça commence Ă agir. Mais, oh, nous nous attendons Ă infiniment au-delĂ de tout... Nous sommes dans les jours mauvais, les derniers jours, mais Ă une heure glorieuse.
39 Maintenant, avez-vous votre Bible, pour la lecture? Le chapitre 8 de Samuel. Et jâai promis Ă Gene de rester lĂ pour lâenregistrement du reste de ceci... câĂ©tait juste le dĂ©but de notre rĂ©union.
Le peuple refusa dâĂ©couter la voix de Samuel. Non! dirent-ils, mais il y aura un roi sur nous,
Et nous... serons comme la nation, toutes les nations; notre roi nous jugera, il marchera Ă notre tĂȘte et conduira nos guerres.
Samuel, aprĂšs avoir entendu toutes ces paroles du peuple, les redit aux oreilles de lâĂternel.
Et lâĂternel dit Ă Samuel : Ăcoute leur voix, et Ă©tablis un roi sur eux. Et Samuel dit aux hommes dâIsraĂ«l : Allez-vous-en chacun dans sa ville.
40 Maintenant, ce matin, si je voulais choisir Ă partir de cette lecture ce que jâappellerais un sujet, pour les quelques prochaines minutes, je choisirais le sujet suivant : Le Roi rejetĂ©.
41 CâĂ©tait une Ă©poque qui Ă©tait comme toutes les Ă©poques, les gens nâont jamais voulu que Dieu les conduise. Ils veulent ĂȘtre conduits Ă leur maniĂšre Ă eux. Notre histoire, ce matin... et quand vous rentrerez chez vous, ce serait bien que vous la lisiez dâun bout Ă lâautre. Ăa se passait Ă lâĂ©poque duâdu temps de Samuel, lâhomme de Dieu, le prophĂšte. Et il avait Ă©tĂ© un homme juste, et un brave homme, honorable, de bonne rĂ©putation, loyal et honnĂȘte envers les gens, il ne les avait jamais induits en erreur, il leur avait dit carrĂ©ment ce qui Ă©tait âAINSI DIT LE SEIGNEURâ, rien dâautre.
42 Mais les gens en Ă©taient arrivĂ©s au point oĂč ils voulaient modifier ce programme-lĂ . Ils avaient observĂ© les Philistins, et les AmalĂ©cites, les AmorĂ©ens, les HĂ©thiens et les autres nations du monde, et ils avaient vu quâeux avaient des rois qui rĂ©gnaient sur eux, qui les gouvernaient, qui les guidaient, qui conduisaient leurs guerres, et ainsi de suite. Et il semblait donc quâIsraĂ«l voulait prendre exemple sur ces rois-lĂ et sur ces peuples-lĂ .
43 Mais ça nâa jamais Ă©tĂ© lâintention de Dieu, Ă aucune Ă©poque, que Son peuple agisse comme les gens du monde, ou quâil soit gouvernĂ© ou dirigĂ© comme les gens du monde. Le peuple de Dieu a toujours Ă©tĂ© unâun peuple Ă part, un peuple diffĂ©rent, appelĂ© Ă sortir, sĂ©parĂ©, des gens complĂštement diffĂ©rents de ceux quâon trouve parmi les peuples du monde, diffĂ©rents dans leurs actions, dans leurs maniĂšres, dans leur façon de vivre. Les choses qui les intĂ©ressent et leur nature tout entiĂšre ont toujours Ă©tĂ© contraires aux choses auxquelles aspirent les gens du monde.
44 Le peuple dâIsraĂ«l est venu voir Samuel, en disant : âMaintenant, tu deviens vieux, et tes fils ne marchent pas sur tes traces.â En effet, ils nâĂ©taient pas loyaux comme Samuel; ils recevaient des prĂ©sents, et ils acceptaient de lâargent. Alors ils ont dit : âSamuel, tes fils ne sont pas comme toi, alors nous voulons que tu ailles nous trouver un roi, et que tu lâoignes, et que tu fasses de nous un peuple comme les autres peuples du monde.â
45 Samuel a essayĂ© de leur expliquer que ça ne marcherait pas. Il a dit : âSi vous faites ça, vous verrez, avant longtemps il fera sortir tous vos fils de votre maison, il en fera des soldats, pour quâils courent devant son char et quâils portent les armes et les lances. Et ce nâest pas tout, il prendra vos filles pour en faire des boulangĂšres, il vous les enlĂšvera pour nourrir lâarmĂ©e.â Et il a dit : âEn plus de tout ça, il vous fera payer des taxes, sur votre grain et sur tout votre revenu. Il taxera tout ça, ce qui crĂ©era des dettes gouvernementales et tout, quâil faudra rembourser.â Il a dit : âJe pense vraiment que vous faites une erreur.â
Mais, alors les gens ont dit : âMais nous voulons quand mĂȘme ĂȘtre comme les autres.â
46 Il y a quelque chose dans les hommes et les femmes qui fait quâils veulent ressembler les uns aux autres. Et il nây a quâun Homme qui ait jamais vĂ©cu sur terre qui a Ă©tĂ© notre exemple, câest Celui qui est mort pour nous tous, notre Seigneur et Sauveur, JĂ©sus-Christ. Il a Ă©tĂ© lâexemple parfait de ce que nous devrions ĂȘtre : toujours Ă sâoccuper des affaires du PĂšre et Ă faire le bien.
47 Et Samuel a eu beau chercher Ă convaincre les gens, ils Ă©taient toujours aprĂšs lui, jour et nuit : âNous voulons un roi. Nous voulons un homme. Nous voulons un homme, de qui nous pourrons dire : âVoici notre guide.ââ Et ça, ça nâa jamais Ă©tĂ© la volontĂ© de Dieu.
48 Ăa nâa jamais Ă©tĂ© la volontĂ© de Dieu, et ce ne sera jamais la volontĂ© de Dieu, que les hommes rĂšgnent les uns sur les autres. Câest Dieu qui rĂšgne sur lâhomme. Câest Dieu qui est notre Chef, notre Roi.
49 VoilĂ un tableau vraiment trĂšs comparable Ă celui dâaujourdâhui, puisquâil semble que lâhomme ait encore cette mĂȘme idĂ©e-lĂ . Il semble quâils nâarrivent pas Ă comprendre que câest encore Dieu qui rĂšgne sur lâhomme, et non pas lâhomme qui rĂšgne sur lâhomme.
50 Alors, ils se sont choisi un homme du nom de SaĂŒl, qui Ă©tait le fils de Kis. Et câĂ©tait un homme de bonne rĂ©putation, un homme honorable. Mais, il faisait parfaitement lâaffaire des gens, parce que câĂ©tait un homme imposant, grand et dâune stature noble. Les Ăcritures disent quâil dĂ©passait dâune tĂȘte tous les hommes dâIsraĂ«l. Il avait une allure royale, et il Ă©tait beau de figure. CâĂ©tait un homme brillant, un homme extraordinaire.
51 Or, voilĂ le genre dâhomme que les gens aiment choisir aujourdâhui. On dirait que les gens ne sont pas satisfaits de la façon dont Dieu a Ă©tabli Son Ăglise, pour quâElle soit gouvernĂ©e et dirigĂ©e par le Saint-Esprit. Ils veulent que ce soit quelquâun, un homme, une dĂ©nomination, certaines gens, qui gouvernent lâĂ©glise; ils nâarrivent pas Ă sâabandonner entiĂšrement dans les mains de Dieu, pour ĂȘtre spirituels, pour ĂȘtre conduits par le Saint-Esprit. Ils veulent que quelquâun pratique leur religion Ă leur place, que quelquâun leur dise exactement comment la pratiquer et tout le reste.
52 Donc, cet homme-lĂ semblait convenir parfaitement au poste, parce que câĂ©tait un homme trĂšs intellectuel.
53 Et ça ressemble beaucoup Ă ce qui se passe aujourdâhui. Nous aimons choisir des gens comme ceux-lĂ , nous aussi, pour quâils dirigent nos Ă©glises, quâils dirigent lâĂglise de Dieu. Je nâai rien Ă dire contre ça, mais je veux simplement faire ressortir ceci : ce nâest pas, ce nâĂ©tait pas, et ce ne sera jamais la volontĂ© de Dieu que les choses se passent ainsi. Câest Dieu qui doit diriger Son peuple, gouverner chaque individu.
54 Nous voyons donc que ce fils de Kis, cet homme imposant, avecâavec sa stature et... Il semblait faire lâaffaire des gens, qui se disaient que le manteau lui irait trĂšs bien, et la couronne sur sa tĂȘte, quâil marcherait en dĂ©passant tout le monde, quâil serait unâun atout prĂ©cieux pour le royaume dâIsraĂ«l. En effet, les autres rois allaient... des autres nations, allaient penser : âRegardez, quel homme!â Ils pourraient le montrer du doigt, en disant : âRegardez, voyez quel grand roi nous avons! Regardez quel grand homme rĂšgne sur nous!â
55 Et câest triste Ă dire, mais comme câest vrai aujourdâhui, lâĂ©glise est comme ça. Ils aiment dire : âNotre pasteur nâest pas un homme bornĂ©; câest un grand homme. Il est diplĂŽmĂ© de Hartford, ou dâune grande Ă©cole de thĂ©ologie. Il a quatre diplĂŽmes de telle et telle Ă©cole, et il a beaucoup dâentregent.â Tout ça, câest peut-ĂȘtre trĂšs bien, et ça a sa place, mais la maniĂšre de Dieu, câest que Son Ăglise soit conduite par le Saint-Esprit et par Son Esprit.
56 Mais eux, ils aiment dire : âNous, nous sommes membres de cette grande dĂ©nomination-ci. Nous avons commencĂ© il y a longtemps, du temps des pionniers, quand nous Ă©tions une minoritĂ©, seulement une toute petite poignĂ©e de gens, peu nombreux. Et maintenant, nous nous sommes dĂ©veloppĂ©s, au point que nous faisons partie des dĂ©nominations les plus importantes. Nous avons les meilleures Ă©coles et les prĂ©dicateurs les plus instruits. Nos gens sont les mieux habillĂ©s, et les plus grands cerveaux de la ville font partie de notre dĂ©nomination. Nous donnons aux oeuvres de bienfaisance, et nous faisons des bonnes oeuvres, et tout ça.â Je nâai pas un mot Ă dire, que Dieu me prĂ©serve de dire un seul mot contre ces choses, car tout ça, câest bon; mais nâempĂȘche que ce nâest pas la volontĂ© de Dieu que lâhomme rĂšgne sur lâhomme.
57 Dieu, le Jour de la PentecĂŽte, Il a envoyĂ© le Saint-Esprit, pour quâIl rĂšgne dans le coeur de lâhomme, et quâIl rĂšgne dans sa vie. Il nâa pas Ă©tĂ© donnĂ© Ă lâhomme de rĂ©gner sur lâhomme, mais nous aimons parler comme ça.
58 Câest quelque chose de fantastique pour nous de pouvoir dire que nous sommes membres dâune organisation si imposante : âĂtes-vous ChrĂ©tien?â Câest de lĂ que mâest venue lâidĂ©e de ce sujet. Quand jâĂ©tais Ă lâhĂŽpital, et que je demandais Ă quelquâun : âĂtes-vous ChrĂ©tien? â Je suis membre de telle et telle Ă©glise.â
59 âĂtes-vous ChrĂ©tienne?
60 â Je suis membre de telle et telle Ă©glise.â Une petite infirmiĂšre est venue Ă la tĂȘte du lit, pendant que je lisais la Bible; câĂ©tait une infirmiĂšre nouvellement arrivĂ©e Ă lâĂ©tage, elle a dit : âBonjour.â Elle a dit : âJe crois que vous ĂȘtes le rĂ©vĂ©rend Branham, vous ĂȘtes ici pour unâun examen mĂ©dical.â
Jâai dit : âCâest bien ça.â
61 Elle a dit : âEst-ce que je peux vous frictionner le dos, pour vous rafraĂźchir un peu, avec de lâalcool?â
Et jâai dit : âVous pouvez.â
62 Alors, pendant quâelle me frictionnait le dos, elle a dit : âDe quelle dĂ©nomination dâĂ©glise faites-vous partie?â
63 Et jâai dit : âOh, je fais partie de la dĂ©nomination la plus ancienne quâil y ait.â
Elle a dit : âDe quelle dĂ©nomination sâagit-il?â
64 Jâai dit : âCâest celle qui a Ă©tĂ© fondĂ©e avant mĂȘme que le monde ait Ă©tĂ© fondĂ©.â
65 âOh,â elle a dit, âde quelle... Je ne pense pas que je connaisse cette...â Elle a dit : âJe fais partie de telle Ă©glise. Est-ce cette organisation-lĂ ?â
66 Jâai dit : âNon, madame. Celle-lĂ , cette organisation-lĂ , ça fait seulement environ deux cents ans. Mais lâorganisation dont je parle, elle a commencĂ© quand les Ă©toiles du matin chantaient ensemble et que les fils de Dieu poussaient des cris de joie, âquand ils ont vu quâun Sauveur allait venir racheter lâhumanitĂ©â.
67 LĂ , elle a arrĂȘtĂ© de me frictionner le dos, je mâĂ©tais tournĂ© un peu comme ceci, pour que la dame puisse frictionner. Elle Ă©tait de Corydon, pas loin, ici. Nous nous sommes mis Ă parler; elle a dit : âMonsieur, jâai toujours cru que si Dieu a jamais Ă©tĂ© Dieu, Il est encore Dieu aujourdâhui, tout comme Il lâĂ©tait autrefois.â Elle a dit : âBien que mon Ă©glise refuse carrĂ©ment dâadmettre ça, moi, je crois que câest la VĂ©ritĂ©.â
68 Et jâai dit : âVous nâĂȘtes pas loin du Royaume de Dieu, jeune femme.â
Elle a dit : âSâIl a jamais Ă©tĂ© un GuĂ©risseur, nâest-Il pas encore un GuĂ©risseur?â
Jâai dit : âIl lâest, trĂšs certainement, ma soeur.â
69 Mais lâhomme veut rĂ©gner, rĂ©gner sur lâhomme; et lâhomme veut que ce soit lâhomme qui rĂšgne sur lui. Il ne veut pas que Dieu rĂšgne.
70 Donc, ce fils de Kis, du nom de SaĂŒl, rĂ©pondait parfaitement Ă leur attente. Le grand homme imposant et le... oh, il pourrait vraiment ĂȘtre Ă leur tĂȘte dans les combats, et tout. Mais il reste que ce nâĂ©tait pas la façon de Dieu de faire les choses. Dieu voulait que ce soit Son vieux prophĂšte fidĂšle qui les dirige et qui leur annonce Ses Paroles.
71 Or, aujourdâhui, dans ce grand Ăąge de lâĂ©glise oĂč nous vivons, nous avons, câest ce que je pense et que je crois de tout mon coeur, nous avons fait exactement le contraire de ce que Dieu nous avait prescrit de faire. Les derniĂšres Paroles de notre Sauveur, ce sont celles de Marc 16; Il a dit :
...Allez par tout le monde, et prĂȘchez la bonne nouvelle Ă toute la crĂ©ation.
Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé,... celui qui ne croira pas sera condamné.
Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront la nouvelle langue;
Sâils saisissent des serpents, ou boivent des breuvages mortels, ce ne leur fera point de mal; et sâils imposent les mains aux malades,... les malades seront guĂ©ris.
72 Il nây a aucun homme, il nây a aucun fils de Kis, ni personne dâautre, qui puisse produire ces choses, sans la conduite du Saint-Esprit. Mais nous, on a construit des Ă©coles, on a construit des sĂ©minaires et des organisations, pourâpour se satisfaire et pour ressembler au reste du monde.
73 Avant, lĂ , câĂ©tait le Saint-Esprit qui Ă©tait Ă la tĂȘte de cette nation. Avant, cette nation Ă©tait gouvernĂ©e, quand, Ă lâĂ©poque oĂč... quand ils ont rĂ©digĂ© la DĂ©claration dâindĂ©pendance, et quâil y avait une chaise de plus lĂ -bas. Il nây a pas le moindre doute dans mon esprit : le Fils de Dieu Ă©tait assis Ă cette table. Quand cette nation a Ă©tĂ© fondĂ©e sur les principes de la libertĂ© de religion, et de la libertĂ© pour tous, et sur la base de la Parole Ăternelle de Dieu.
74 Mais on a corrompu ça; la politique. On a Ă©lu des hommes, en achetant et en vendant, et en faisant de fausses promesses, si bien que notre nation, notre politique et notre dĂ©mocratie sont tellement polluĂ©es que câestâcâest tout mĂ©langĂ©, avec le communisme et toutes sortes dâismes lĂ -dedans.
75 Et trĂšs souvent, on ouvre la sĂ©ance par la priĂšre, quand la SociĂ©tĂ© des Nations se rĂ©unit lĂ -bas, ou quâils dĂ©libĂšrent. Et voilĂ que derniĂšrement, Ă un moment important, il nâa mĂȘme pas Ă©tĂ© question une seule fois de prier! Comment allons-nous jamais rĂ©gler nos diffĂ©rends sans la priĂšre? Comment pouvons-nous jamais nous attendre Ă accomplir quoi que ce soit sans la conduite du Saint-Esprit?
76 Mais permettez-moi de dire ceci, avec tout lâamour et le respect que jâai pour notre nation, et pour son drapeau, et pour la rĂ©publique quâil reprĂ©sente : nous avons rejetĂ© notre Conducteur, le Saint-Esprit, et, par notre politique corrompue, nous avons Ă©lu des hommes Ă lâesprit pervers. Et, si vous ne faites pas attention, trĂšs prochainement ils vont faire une des erreurs les plus fatales quâils aient jamais faites; tout ça parce que les gens veulent que ce soit lâhomme qui rĂšgne.
77 Ce quâil nous faut, ici, au Capitole des Ătats-Unis, comme PrĂ©sident, ce quâil nous faut au CongrĂšs, ce quâil nous faut dans nos tribunaux, ce sont des hommes qui ont consacrĂ© leur vie Ă Dieu, qui sont remplis du Saint-Esprit et qui sont conduits par Sa direction Divine. Mais, au lieu de ça, nous Ă©lisons des hommes intellectuels, des hommes qui ont des apparences de piĂ©tĂ© mais qui renient la puissance de Dieu, des hommes qui sont des athĂ©es et parfois mĂȘme pires que ça, voilĂ ceux que nous avons placĂ©s dans les sphĂšres de notre politique nationale; et pas seulement lĂ , mais aussi dans nos Ă©glises.
78 Si nos Ă©glises se sont corrompues, câest essentiellement parce que, quand le moment est venu pour nous de choisir les bergers qui allaient nous conduire, nous nous sommes tournĂ©s vers les sĂ©minaires, et nous avons optĂ© pour des hommes qui sont de grands gĂ©ants cĂ©rĂ©braux, des hommes Ă lâintelligence supĂ©rieure, des hommes qui ont beaucoup de savoir, et qui ont beaucoup dâentregent, et qui sont des gens importants dans leur quartier, â je nâai rien Ă dire contre ces choses, â des hommes qui se conduisent avec bontĂ©, qui surveillent leur façon de vivre, et leur comportement avec les autres hommes et avec les gens; de grands hommes dans leur domaine, et dont je nâai aucun mal Ă dire, â que Dieu me prĂ©serve dâavoir lâesprit si malveillant, â mais malgrĂ© tout ça, ce nâest pas ce que Dieu a choisi pour nous!
Câest la conduite du Saint-Esprit : Christ dans le coeur de lâhomme.
79 Beaucoup de ces hommes intellectuels qui se tiennent en chaire nient la rĂ©elle existence du Saint-Esprit. Beaucoup dâentre eux nient lâexistence de la guĂ©rison Divine et de la puissance de lâEsprit.
80 Je lisais un article, câĂ©tait hier, je pense, une sĂ©rie de coupures de journaux sur Jack Coe, feu Jack Coe, un de mes convertis au Seigneur JĂ©sus, qui a Ă©tĂ© un vaillant hĂ©ros Ă son Ă©poque, et qui avait reçu un mandat de comparution, en Floride, pour avoir demandĂ© Ă un jeune enfant dâenlever lâappareil orthopĂ©dique quâil portait aux jambes et de marcher sur lâestrade. Lâenfant lâavait fait, et il avait marchĂ© normalement sur lâestrade, puis il est tombĂ© en arrivant Ă sa mĂšre; tout cela nâĂ©tant quâune machination de lâennemi de Christ.
Cette jeune femme et son mari ont amené notre noble frÚre devant les tribunaux du pays.
81 Et, alors que toutes les Ă©glises auraient dĂ» soutenir FrĂšre Jack, alors que tous les hommes dâĂ©glises qui citent le Nom de JĂ©sus-Christ auraient dĂ» se ranger bravement de son cĂŽtĂ©, que tout homme qui invoque le Nom du Seigneur JĂ©sus aurait dĂ» tomber Ă genoux pour prier, mais au lieu de ça, ce qui faisait les gros titres dans les journaux : une de nos grandes dĂ©nominations disait quâelle se joignait aux athĂ©es pour demander que FrĂšre Jack Coe soit condamnĂ© Ă lâemprisonnement. Pouvez-vous imaginer quâune Ă©glise qui se donne le Nom de Christ se joigne Ă un athĂ©e pour condamner un homme rempli de piĂ©tĂ©, qui essayait de tout son coeur de dĂ©fendre la Bible? NâempĂȘche quâils lâont fait.
82 Alors FrĂšre Gordon Lindsay est venu Ă la rescousse, et quand le juge incrĂ©dule a dit : âCet homme est un imposteur, parce quâil a fait enlever lâappareil orthopĂ©dique de cet enfant, et quâil lâa fait traverser lâestrade, en dĂ©clarant quâil Ă©tait guĂ©ri; il a menti et il est allĂ© Ă lâencontre des ordres du mĂ©decin, en consĂ©quence, il est accusĂ© dâavoir commis une fraude.â
83 M. Coe sâest levĂ©, et il a dit : âMonsieur, je conteste cette dĂ©claration. Dieu a guĂ©ri ce garçon.â
84 Le juge a dit : âJe demande Ă tout homme qui se trouve dans ce tribunal sâil y a une possibilitĂ© que la dĂ©claration suivante soit vraie : que Dieu ait pu guĂ©rir ce garçon Ă un bout de lâestrade, et permettre quâil soit malade Ă lâautre bout. Si cette dĂ©claration peut ĂȘtre prouvĂ©e par la Bible, alors je dirai que M. Coe est en droit dâaffirmer cela.â
85 Un prĂ©dicateur a levĂ© la main, et il a dit : âVotre Honneur, puis-je prĂ©senter cet argument?â
Et le juge a dit : âPrĂ©sentez-le.â
86 Le prĂ©dicateur sâest levĂ©, et il a dit : âCâĂ©tait une nuit oĂč, au milieu dâune mer dĂ©chaĂźnĂ©e, une petite barque Ă©tait sur le point de couler; il nây avait plus aucun espoir de survie. Ils ont vu JĂ©sus, le Fils de Dieu, venir en marchant sur les eaux. Et un des apĂŽtres, du nom de Pierre, a dit : âSi câest Toi, Seigneur, ordonne que jâaille vers Toi sur les eaux.â Il a dit... Le Seigneur a dit Ă lâapĂŽtre Pierre : âViens.â Alors il est sorti de la barque, monsieur, et il a marchĂ© sur les eaux, aussi bien que JĂ©sus. Mais quand il a eu peur, il a commencĂ© Ă enfoncer, avant dâarriver Ă JĂ©sus.â
Le juge a dit : âLâaffaire est classĂ©e.â
Ce quâil nous faut, câest la conduite du Saint-Esprit, pas des hommes intellectuels.
87 SaĂŒl, le fils de Kis, donc, a Ă©tĂ© Ă©tabli comme chef sur le peuple. Il a pris avec lui deux mille hommes et Jonathan en a pris mille; et Jonathan est descendu Ă une garnison, et il a battu tout un groupe dâAmorĂ©ens, ou plutĂŽt dâAmmonites. Et quandâquand il les a battus, SaĂŒl a fait sonner de la trompette, et il a dit : âVoyez ce que SaĂŒl a fait.â Il sâest enflĂ© dâorgueil.
88 AussitĂŽt quâun homme devient un grand docteur en thĂ©ologie, ou quâil a un petit quelque chose dâaccrochĂ© au bout de son nom, il devient ni plus ni moins quâun je-sais-tout.
89 Les hommes de Dieu sont des hommes humbles. Les gens de Dieu sont des gens humbles.
Quand vous voyez des gens qui prĂ©tendent avoir reçu le Saint-Esprit se mettre Ă se sĂ©parer de vous, quâils semblent ne pas avoir la Foi, quâils cherchent Ă se faire passer pour ce quâils ne sont pas, souvenez-vous bien de ceci, ils nâont pas reçu le Seigneur JĂ©sus.
90 Ensuite, nous voyons que lâennemi est arrivĂ©, quâil allait attaquer le peuple de Dieu, un petit groupe dâentre eux, quâil allait arracher lâoeil droit de tous les hommes.
91 VoilĂ ce que lâennemi essaie toujours de faire, de leur arracher les deux yeux si possible, pour que les gens ne puissent pas voir ce quâils font. VoilĂ ce que Satan essaie de faire aujourdâhui Ă chaque ChrĂ©tien : lui arracher son oeil spirituel, pour quâil puisse seulement marcher selon le sens intellectuel des choses et non le sens du Saint-Esprit qui le conduit.
92 Et, donc, quand ils ont fait ça, quâils ont subi cette grande dĂ©faite, SaĂŒl a coupĂ© deux grands boeufs en morceaux et il en a envoyĂ© Ă tout le peuple. Et je voudrais vous faire remarquer ceci. Quand SaĂŒl a envoyĂ© ces morceaux de boeufs Ă travers tout IsraĂ«l, il a dit : âQuiconque ne marchera pas Ă la suite de Samuel et de SaĂŒl, quâil, ce boeuf... soit comme ceci.â Voyez-vous lâimposture, quâil a voulu donner lâimpression quâil marchait avec lâhomme de Dieu? Ce nâĂ©tait vraimentâvraiment pas ChrĂ©tien. La crainte que les gens Ă©prouvaient, câĂ©tait Ă cause de Samuel. Mais SaĂŒl les a tous fait marcher Ă sa suite, parce que les gens craignaient Samuel. âQuâils marchent Ă la suite de Samuel et de SaĂŒl.â
93 Et, aujourdâhui, combien de fois nous avons entendu ça : âNous sommes la grande Ă©glise.â âNous sommes lâĂ©glise de Christ.â âNous sommes lâĂ©glise de Dieu.â âNous sommes telle et telle Ă©glise.â Câest ce qui inspire de la crainte aux gens, ils sont amenĂ©s Ă penser que câest vraiment Ă cet endroit-lĂ que Dieu agit. Et ils ne veulent pas de la conduite du Saint-Esprit; ils prĂ©fĂšrent suivre un homme comme ça, parce quâils aiment vivre leur propre vie individuelle. Ils aiment croire ce quâils veulent croire.
94 Voyez-vous que câest le Saint-Esprit qui est notre Juge? Dieu ne nous a jamais donnĂ© un pape, ou un Ă©vĂȘque, ou qui que ce soit, pour ĂȘtre un juge. Câest le Saint-Esprit, la Personne de Dieu sous la forme du Saint-Esprit, qui est notre Juge et notre Guide. Alors, pourquoi ces choses?
95 Veuillez me pardonner si je mâexprime ici dâune façon tranchante, et mĂȘme trĂšs tranchante. Je ne le dis pas pour ĂȘtre malveillant, je le dis par amour.
96 Mais le Saint-Esprit dit que câest mal pour nos femmes de se couper les cheveux, que câest mal pour nos femmes de porter des petits shorts, et des pantalons, et de se mettre de la peinture sur les lĂšvres et le visage; le Saint-Esprit dit que câest mal.
97 Mais nous, nous voulons quâun homme nous dise quâil nây a pas de mal à ça!
âTant que nous marchons Ă ma suite Ă moi, et Ă celle de Samuel.â Ils aiment vivre comme ça leur plaĂźt pendant six jours, et aller Ă lâĂ©glise le dimanche matin, quâun homme trĂšs intellectuel, qui a fait de grandes Ă©tudes et qui a plein de diplĂŽmes, leur prĂȘche un petit sermon qui va... quelques plaisanteries qui soient agrĂ©ables Ă leur oreille et qui les divertissent comme de regarder un film ou une Ă©mission de tĂ©lĂ©vision, quâil fasse ensuite une petite priĂšre pour eux, et quâil les renvoie chacun chez soi avec une espĂšce deâde sentiment de sĂ©curitĂ©, de satisfaction personnelle, comme quoi ils ont pratiquĂ© leur religion.
98 Ăa, ce nâest pas la volontĂ© du Saint-Esprit. Le Saint-Esprit veut que vous viviez pieusement tous les jours de la semaine et toutes les nuits, en vous sĂ©parant des choses du monde.
Mais lâĂ©glise ne veut pas ça. Ils veulent un homme qui puisseâqui puisse interprĂ©ter la Bible Ă la façon dont eux, ils veulent Lâentendre. Ils ne veulent pas Ă©couter la Voix du Saint-Esprit, qui parle par la Bible.
99 Beaucoup dâentre eux veulent dire que âles jours des miracles sont passĂ©sâ. Câest ça qui plaĂźt aux gens. Ils veulent dire que âle baptĂȘme du Saint-Esprit, ça nâexiste pasâ. Les gens ne veulent pas se conduire diffĂ©remment du reste du monde. Ils ne veulent pas sortir dans la rue avec le visage lavĂ©, etâet les hommes avec une apparence soignĂ©e, pas de cigarette au bec, deâde cigare, de pipe, etâet de ces choses que font les hommes; et les femmes, elles, elles veulent avoir les cheveux coupĂ©s trĂšs courts, et porter des robes courtes, et montrer leurs formes, et tout, câest ce quâelles veulent. Ellesâelles veulent un homme qui leur dira quâil nây a pas de mal à ça.
100 Lâautre soir, lĂ , un homme est venu me dire que, parce que jâavais prĂȘchĂ© contre ces choses-lĂ , quâune grande dĂ©nomination, environ cinq dâentre elles avaient dit : âNous allons laisser tomber FrĂšre Branham, et nous nâaurons plus rien Ă voir avec lui. Ou bien vous retirerez ces bandes de la circulation et vous ferez des excuses, ou bien nous vous laisserons tomber.â
101 Jâai dit : âJe resterai fidĂšle Ă la Parole de Dieu, mĂȘme si ça me coĂ»te tout ce que jâai dans cette vie. Je me tiendrai Ă la Parole, et je...â
Il a dit : âEh bien, ne devriez-vous pas retirer telle et telle bande de la circulation?â
102 Jâai dit : âJe nâai jamais, de toute ma vie, prĂȘchĂ© quoi que ce soit dont jâaie eu Ă avoir honte. Je ne retirerai aucune bande, aucun disque. Je me tiendrai Ă ce que le Saint-Esprit dit. Pour moi câest Ă la vie Ă la mort.â Je ne cherche Ă parler de moi, lĂ , mais jâessaie simplement de vous illustrer ce qui se passe, pour que vous puissiez voir et comprendre ce quâil en est. Ce quâil y a, câest que les gens veulent que ce soit lâhomme qui les conduise.
103 Ils ne voulaient pas de Samuel. Alors, avant quâils oignent Samuel pour roi, ou SaĂŒl pour roi, excusez-moi, Samuel est venu encore vers eux. Et je vais mâexprimer un peu comme il lâaurait fait aujourdâhui. Vous pourrez le lire.
Il a dit : âQuâest-ce que vous avez contre le fait dâavoir Dieu pour votre Roi?
â Eh bien, nous ne voyons pas Dieu.
104 â Eh bien, je suis Son reprĂ©sentant.â Samuel a dit : âVous ai-je dĂ©jĂ dit quelque chose de faux? Ai-je dĂ©jĂ prophĂ©tisĂ© quelque chose qui ne se soit pas accompli exactement comme je lâavais dit? Ne vous ai-je pas annoncĂ© la Parole du Seigneur? Et je vous demanderai ceci : Suis-je dĂ©jĂ venu vous voir pour vous rĂ©clamer de lâargent? Vous ai-je dĂ©jĂ soutirĂ© quoi que ce soit? Vous ai-je dĂ©jĂ apportĂ© autre chose que lâAINSI DIT LE SEIGNEUR, clair et net? Et Dieu lâa confirmĂ© chaque fois, que câĂ©tait la VĂ©ritĂ©.â Et Il a envoyĂ© des tonnerres et de la pluie. Vous connaissez le passage de lâĂcriture, vous... aussitĂŽt, pour prouver que Samuel Ă©tait la bouche de Dieu.
105 Et Samuel reprĂ©sentait parfaitement le Saint-Esprit dâaujourdâhui. Le Saint-Esprit est la Bouche de Dieu. Il dit exactement ce que la Bible dit. Il croit exactement ce que la Bible dit, et Il nâen dĂ©viera pas du tout.
Mais eux, ils voulaient quelquâun qui pourrait leur dire autre chose.
106 Et les gens ne pouvaient pas dire que la prophĂ©tie de Samuel nâĂ©tait pas parfaite. Ils ont rĂ©pondu en ces mots : âSamuel, tout ce que tu as prononcĂ© au Nom du Seigneur, le Seigneur lâa accompli exactement comme tu lâavais dit. Il nây a pas une seule tache. Tu nâes jamais venu nous voir pour nous rĂ©clamer de lâargent. Tu as subvenu Ă tes besoins. Tu ne nous as jamais demandĂ© de faire quoi que ce soit dâextraordinaire pour toi. Tu tâes confiĂ© en ton Dieu, et Il tâa dĂ©livrĂ© de toutes choses. Et tes paroles sont vraies : tout ce que tu as prononcĂ© au Nom du Seigneur sâest accompli exactement comme tu lâavais dit, mais nous voulons quand mĂȘme un roi!â
107 Pouvez-vous voir la contradiction? Pouvez-vousâpouvez-vous voir laâlâastuce du diable, comment il peut agir sur un ĂȘtre humain? Au lieu de sâabandonner lui-mĂȘme ou elle-mĂȘme au Saint-Esprit, et dâĂ©couter lâAINSI DIT LE SEIGNEUR, pour avoir une vie pure, un caractĂšre sans tache, pour avoir une vie diffĂ©rente, ĂȘtre un peuple Ă part, une nation sainte, un peuple au comportement bizarre, ils prĂ©fĂ©raient ressembler au monde, agir comme le monde et frĂ©quenter une Ă©glise oĂč on dit : âIl nây a pas de mal à ça; agissez comme ça, continuez comme ça.â
108 Pouvez-vous voir ce quâil y a? Ils disent : âLa guĂ©rison, ça nâexiste pas. Oh, le baptĂȘme du Saint-Esprit a Ă©tĂ© la charpente de lâĂ©glise.â Autrement dit, ensuite Dieu a pris des hommes, Il a enlevĂ© le Saint-Esprit de lâĂ©glise et Il a laissĂ© Ă la dĂ©nomination le soin de la bĂątir. Jamais, jamais. Ce nâest pas ça du tout. Câest le Saint-Esprit, la Parole de la VĂ©ritĂ©, qui devait vous conduire jusquâĂ ce que JĂ©sus vienne. Mais câest comme ça que çaâça sâest passĂ©.
109 SaĂŒl est arrivĂ© au pouvoir. Il a eu de nombreux partisans. Oh, il avait de trĂšs belles armures, il avait des chanteurs, il avait des boucliers, et il avait des lances. Oh, il a Ă©clipsĂ© toutes les autres nations. Et il a Ă©tabli une dĂ©mocratie qui surpassait tout ce qui sâĂ©tait vu auparavant.
110 Câest exactement ce que nos dĂ©nominations et nos Ă©glises ont fait aujourdâhui. Les plus grandes Ă©glises du monde, câest nous qui les avons. Les gens les mieux vĂȘtus du monde, câest nous qui les avons. Les plus grands diplĂŽmes qui peuvent ĂȘtre dĂ©cernĂ©s, câest nous qui les avons.
111 Exactement comme les hommes de SaĂŒl, ils avaient reçu une formation, alors ils pouvaient prendre la lance, ils pouvaient la brandir et la manoeuvrer, si bien que les nations les craignaient. CâĂ©tait un peuple aguerri, et tout.
Mais un jour, le moment est venu oĂč quelquâun sâest prĂ©sentĂ© pour les dĂ©fier. Et toute lâarmĂ©e dâIsraĂ«l Ă©tait dans un tel Ă©moi, quâils en tremblaient dans leurs souliers. Goliath leur a lancĂ© un dĂ©fi : âSi votre Dieu est ce que vous prĂ©tendez quâIl est, que vous ĂȘtes les mieux formĂ©sâ, et il les a dĂ©fiĂ©s. Ils ne savaient pas quoi faire. Leurs belles armures bien polies, ça ne ferait pas lâaffaire. Leurs lances, ça ne ferait pas lâaffaire. Il se passait lĂ quelque chose dont ils ne savaient rien.
112 Et câest avec rĂ©vĂ©rence, respect pieux, honneur, dignitĂ©, amour, et dans la communion fraternelle chrĂ©tienne, que je dis ceci : Lâautre jour, jâai lu dans un journal dâAfrique que notre fils de Kis, notre challenger de lâĂ©vangĂ©lisme, quand un musulman lâa dĂ©fiĂ©, â Billy Graham, â quâil a dit : âSi votre Dieu est Dieu, quâIl guĂ©risse les malades comme Il a dit quâIl le ferait!â Et le fils de Kis, avec le reste de lâarmĂ©e, ils se sont tus et ils ont quittĂ© le pays, vaincus. Câest une honte. Notre Dieu est Dieu!
113 Nous avons nos bonnes Ă©glises, nous avons notre bel Ă©vangĂ©lisme. Nous avons nos chanteurs rĂ©munĂ©rĂ©s, nous avons les meilleures chorales, les flĂšches les plus hautes du pays. Nous avons les meilleurs hommes, parmi les plus fortunĂ©s. Nous avons les intellectuels, nous sommes Ă la fine pointe de la thĂ©ologie, nous pouvons la prĂȘcher, nous pouvons lâannoncer, nous pouvons Ă©vangĂ©liser et faire entrer des gens, des millions de convertis tous les ans, dans notre Ă©glise. Nos chanteurs rĂ©munĂ©rĂ©s, notre Ă©vangĂ©lisme intellectuel ne sait pas comment relever un dĂ©fi comme celui-lĂ . Ils ne connaissent rien de ces choses. Ils ne connaissent rien de Sa puissance de guĂ©rison, du baptĂȘme du Saint-Esprit, dâune puissance qui peut sâemparer dâun homme qui se meurt du cancer, qui nâest plus que lâombre de lui-mĂȘme, et le libĂ©rer. Ils ne connaissent rien de ces choses. Ils nâont reçu aucune formation dans ce domaine-lĂ , tout comme SaĂŒl et son groupe formĂ© par lâhomme.
114 Mais permettez-moi de dire ceci au peuple de Dieu, et à vous, Ses enfants, pour que vous sachiez que Dieu ne vous laisse jamais sans témoin.
115 SaĂŒl nâĂ©tait pas au courant; SaĂŒl nâen savait rien. Dieu avait un petit David, quelque part derriĂšre la colline, qui ne nourrissait pas les brebis de mauvaises herbes ecclĂ©siastiques. Il les dirigeait prĂšs des eaux paisibles et dans de verts pĂąturages! Il se souciait des brebis de son pĂšre, et sâil arrivait quelque chose tout Ă coup, quâun ennemi venait enlever une des brebis de son pĂšre, il connaissait la puissance de Dieu, il pouvait dĂ©livrer cette brebis!
116 Dieu a encore un David quelque part, qui sait ce que câest que de dĂ©livrer une des brebis de Dieu, par la puissance de Dieu; Il sây connaĂźt toujours.
Il sâĂ©tait confiĂ©... Il ne connaissait rien de lâarmure de SaĂŒl, et il ne voulait pas lâavoir non plus. Il ne voulait rien avoir de leurs dĂ©nominations, il ne voulait pas de cette vieille armure sur lui. Il a dit : âJe ne connais rien de ces choses! Mais que jây aille avec la Puissance que je connais.â
117 Il avait nourri les brebis de son pĂšre. Il sâĂ©tait occupĂ© des pĂąturages. Il leur avait donnĂ© la nourriture quâil leur fallait, et elles vivaient, elles se dĂ©veloppaient bien.
118 âLâhomme ne vivra pas de pain seulement, mais câest de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu que lâhomme vivra.â Le vrai berger les nourrit de âJĂ©sus-Christ, le mĂȘme hier, aujourdâhui et pour toujoursâ. Et si lâennemi sâempare de lâune dâentre elles par la maladie, il connaĂźt la puissance de Dieu.
119 Regardez le petit David, il sâest tenu lĂ . On lui disait : âCe gars-lĂ , câest un guerrier de naissance. Et dĂšs sa jeunesse, tout ce quâil a connu, câest une lance et une armure. Il a une solide formation. Câest un thĂ©ologien. Et toi, tu ne sais rien de ces choses.â
120 Il a dit : âCâest vrai, monsieur. Je ne sais rien de sa formation thĂ©ologique, mais il y a une chose que je sais, câest que quand un ennemi est venu enlever une des brebis de mon pĂšre, je suis allĂ© aprĂšs lui avec la puissance de Dieu. Je lâai dĂ©livrĂ©e! Je lâai ramenĂ©e en sĂ»retĂ©, elle a retrouvĂ© la santĂ©. Je lâai ramenĂ©e vers les verts pĂąturages et les eaux paisibles. Le Dieu qui a livrĂ© le lion entre mes mains, â je lâai tuĂ© quand il a enlevĂ© une des brebis, â Il mâa aussi permis de tuer lâours, alors le Dieu du Ciel ira aussi avec moi pour tuer ce Philistin incirconcis!â Nous avons besoin de la conduite du Saint-Esprit.
Je ne connais pas le nombre de mes jours. Personne ne le connaĂźt.
121 Lâautre matin, jâĂ©tais au lit. Et je... Jâavais dormi, et jâavais rĂȘvĂ© que Joseph Ă©tait malade et que je lâavais pris dans mes bras pour prier pour lui. Et quand je me suis rĂ©veillĂ©, jâĂ©tais tout bouleversĂ©. Je me suis dit : âEh bien, peut-ĂȘtre que Joseph va ĂȘtre malade.â
122 Alors jâai vu passer devant moi une petite ombre sombre, dâune couleur qui tirait un peu sur le brun, et il semblait que câĂ©tait moi. Je la regardais, et quelquâun en blanc la suivait, câĂ©tait Lui. Jâai tournĂ© la tĂȘte vers ma femme pour voir si elle Ă©tait rĂ©veillĂ©e, pour lui montrer, au cas oĂč elle aurait pu voir la vision; mais elle dormait.
123 Jâai dit : âOh, je suis dĂ©solĂ©, Seigneur, mais câest bien ma vie, ça. Il a fallu que Tu me pousses, dans tout ce que jâai fait. Toutes les fois quâil arrivait quelque chose, je pensais que ça venait de Toi, mais je me rends compte que câĂ©tait Satan qui essayait de mâempĂȘcher dâavancer.â Jâai dit : âSi seulement Tu pouvais me conduire.â Et, en regardant, jâai vu le plus beau visage que jâaie jamais vu chez un homme. Il Ă©tait devant moi et regardait derriĂšre Lui, vers moi. Il a levĂ© la main et a pris la mienne, et Il sâest mis Ă marcher dans cette direction-ci. La vision a disparu.
124 Dimanche matin passĂ©, jâĂ©tais... je mâĂ©tais rĂ©veillĂ© de bonne heure. Celle-lĂ , ça avait Ă©tĂ© samedi, cette vision-lĂ .
Je me suis toujours inquiĂ©tĂ©; jâai toujours pensĂ© Ă la mort. Jâai cinquante ans, alors mon temps nâest pas... je ne pensais pas quâil mâen restait beaucoup. Je me demandais comment je serais dans cette thĂ©ophanie, ce corps cĂ©leste. Est-ce que je verrais mes prĂ©cieux amis, que je verrais un petit nuage blanc qui passe, et que je dirais : âVoilĂ FrĂšre Nevilleâ, ou, et quâil ne pourrait pas dire : âBonjour, FrĂšre Branhamâ? Et, quand JĂ©sus viendrait, alors je redeviendrais un homme. Je pensais souvent comme ça.
125 Jâavais rĂȘvĂ© que jâĂ©tais dans lâOuest, et que je... je traversais un petit champ dâarmoise, mon Ă©pouse Ă©tait avec moi, nous Ă©tions allĂ©s pĂȘcher la truite. Je me suis arrĂȘtĂ© pour ouvrir la barriĂšre, et le ciel Ă©tait tellement beau. Il nâavait pas le mĂȘme aspect quâici dans la vallĂ©e. Il Ă©tait bleu avec de jolis nuages blancs. Et jâai dit Ă mon Ă©pouse, jâai dit : âNous aurions dĂ» venir ici bien avant aujourdâhui, chĂ©rie.â
Elle a dit : âNous aurions dĂ», pour les enfants, Billy.â
Jâai dit : âCâest...â Et je me suis rĂ©veillĂ©.
126 Je me suis dit : âJe rĂȘve tellement! Je me demande pourquoi.â Jâai baissĂ© les yeux, elle Ă©tait allongĂ©e prĂšs de moi.
127 Je me suis assis, adossĂ© Ă mon oreiller, comme vous lâavez dĂ©jĂ fait, beaucoup dâentre vous. Je me suis appuyĂ© la tĂȘte contre la tĂȘte de lit, avec les mains derriĂšre moi. Et je restais lĂ , comme ça, je me disais : âEh bien, je me demande comment ce sera de lâautre cĂŽtĂ©. Jâai dĂ©jĂ cinquante ans, et je nâai encore rien fait. Si seulement je pouvais faire quelque chose pour aider le Seigneur. Car je sais que je ne serai plus mortel... Au moins la moitiĂ© de mon temps est dĂ©jĂ passĂ©, ou plus que la moitiĂ©. MĂȘme si je vivais aussi vieux que les miens, jâai quand mĂȘme la moitiĂ© de mon temps de passĂ©.â Je regardais autour de moi, je restais lĂ , je mâapprĂȘtais Ă me lever. Il Ă©tait Ă peu prĂšs sept heures [dix-neuf heures]. Je me suis dit : âJe crois que je vais aller Ă lâĂ©glise ce matin. MĂȘme si je suis enrouĂ©, jâaimerais entendre prĂȘcher FrĂšre Neville.â
128 Alors, jâai dit : âChĂ©rie, es-tu rĂ©veillĂ©e?â Elle dormait trĂšs profondĂ©ment.
129 Je ne veux pas que vous manquiez ceci. Ăa mâa transformĂ©. Je ne peux plus ĂȘtre le mĂȘme FrĂšre Branham que jâĂ©tais.
130 Et jâai regardĂ©, et jâentendais quelque chose qui rĂ©pĂ©tait constamment : âTu ne fais que commencer. Continue le combat. Continue seulement Ă courir vers le but.â
131 Je me suis secouĂ© la tĂȘte un instant. Et je me suis dit : âEh bien, probablement que câest moi qui pense ça, tu sais, il peut arriver quâon sâimagine des choses.â Et je me suis dit : âProbablement que je me suis juste imaginĂ© ça.â
Ăa disait : âContinue le combat! Continue Ă avancer! Continue Ă avancer!â
132 Et je me suis dit : âCâest peut-ĂȘtre moi qui lâai dit.â
Je me suis mordu les lĂšvres et je me suis mis la main sur la bouche; et câest encore revenu.
133 Ăa disait : âContinue simplement Ă courir vers le but. Si seulement tu savais ce quâil y a au bout de la route.â
134 Et câĂ©tait comme si jâentendais Graham Snelling ou quelquâun chanter ce cantique, comme ceci; ils le chantent ici, Anna-Mae et vous tous :
Jâai le mal du pays, le cafard, et câest JĂ©sus que je veux voir;
Jâaimerais entendre des cloches du havre le doux carillonnement;
Mon sentier sâĂ©clairerait, toutes les craintes se dissiperaient;
Seigneur, laisse-moi regarder de lâautre cĂŽtĂ© du rideau du temps.
Vous avez entendu chanter ça ici Ă lâĂ©glise.
135 Alors, jâai entendu une voix qui disait : âAimerais-tu voir juste au-delĂ du rideau?â
Jâai dit : âĂa mâaiderait tellement.â Alors jâai regardĂ©, et au bout dâun instant, je... dâun souffle, je me suis retrouvĂ© dans un petit endroit en pente.
136 Jâai regardĂ© derriĂšre moi, et jâĂ©tais lĂ , Ă©tendu sur le lit. Je me suis dit : âĂa, câest bizarre.â
137 Bon, je ne voudrais pas que vous rĂ©pĂ©tiez ceci. Ce que je dis, câest Ă mon Ă©glise, ou Ă mes brebis, dont je suis le pasteur. Si jâĂ©tais dans mon corps ou hors de mon corps, ou si câĂ©tait un ravissement... Ce nâĂ©tait pas comme aucune vision que jâai dĂ©jĂ eue. Je pouvais regarder lĂ -bas, et je pouvais regarder ici.
138 Et quand je suis arrivĂ© dans ce petit endroit, jamais je nâai vu autant de gens, ils accouraient vers moi en criant : âOh, notre prĂ©cieux frĂšre.â
139 Je regardais, et des jeunes femmes, peut-ĂȘtre au dĂ©but de la vingtaine (de dix-huit Ă vingt ans), me sautaient au cou et criaient : âNotre prĂ©cieux frĂšre.â
140 Et voilĂ des jeunes hommes qui venaient, dans toute la splendeur virile de la jeunesse, leurs yeux Ă©tincelants, semblables Ă des Ă©toiles au plus sombre de la nuit, leurs dents blanches comme des perles, et ils criaient, ils mâĂ©treignaient en criant : âOh, notre prĂ©cieux frĂšre.â
141 Je me suis arrĂȘtĂ©, et jâai regardĂ© : jâĂ©tais jeune. Je me suis retournĂ© pour regarder mon vieux corps Ă©tendu lĂ , les mains derriĂšre la tĂȘte. Jâai dit : âJe ne comprends pas.â
142 Et ces jeunes femmes me sautaient au cou. Or, je me rends bien compte que jâai un auditoire mixte, et ce que je dis ici, câest avec la dĂ©licatesse et la douceur de lâEsprit. Un homme ne peut pas serrer une femme dans ses bras sans quâil y ait une sensation humaine. Mais lĂ , il nây en avait pas. Il nây avait pas dâhier, pas de demain. Ils ne se fatiguaient pas. Ils Ă©taient... Je nâavais jamais vu dâaussi jolies femmes de toute ma vie. Elles avaient les cheveux qui leur descendaient jusquâĂ la ceinture, de longues jupes qui leur arrivaient Ă la cheville, et elles Ă©taient lĂ Ă me serrer dans leurs bras. Elles ne me serraient pas comme ma propre soeur qui est assise lĂ , mĂȘme, mâaurait serrĂ©. Elles ne mâembrassaient pas, et je ne les embrassais pas. CâĂ©tait quelque chose pour lequel jeâje nâai pas le vocabulaire; je nâai pas de mots pour lâexprimer. Perfection, le mot nâest pas Ă la hauteur. Superbe, le mot nâest pas Ă la hauteur, mais pas du tout. CâĂ©tait quelque chose que je nâai jamais... Il faut ĂȘtre lĂ , câest tout.
143 Je regardais dans cette direction-ci et dans cette direction-lĂ , et ils venaient par milliers. Et jâai dit : âJeâje ne comprends pas.â Jâai dit : âMais, elles...â
144 Et voilĂ Hope qui venait; câest ma premiĂšre femme. Elle a accouru, et elle nâa pas du tout dit : âMon mariâ, elle a dit : âMon prĂ©cieux frĂšre.â Elle mâa serrĂ© dans ses bras, et aprĂšs, une autre femme qui mâavait serrĂ© dans ses bras Ă©tait lĂ , et Hope a serrĂ© cette femme-lĂ dans ses bras. Et chacune, alors je me suis dit : âOh, il faut quâil y ait quelque chose de diffĂ©rent ici; câest impossible. Il y a quelque chose...â Je me suis dit : âOh, est-ce que je voudrais jamais retourner vers cette vieille carcasse?â
145 Je regardais de tous les cĂŽtĂ©s, et je me disais : âQuâest-ce que câest que ça?â Je regardais trĂšs attentivement, et jeâjâai dit : âJeâje ne comprends vraiment pas.â Mais Hope semblait ĂȘtre une... oh, une invitĂ©e dâhonneur. Elle nâĂ©tait pas diffĂ©rente des autres, seulement elle Ă©tait comme une invitĂ©e dâhonneur.
146 Et alors jâai entendu une voix, celle qui mâavait parlĂ© dans la chambre, elle disait : âCeci, câest ce que tu as prĂȘchĂ©, quand tu parlais du Saint-Esprit. Ceci, câest lâamour parfait. Et on ne peut pas entrer ici si on ne lâa pas.â
147 Je suis plus convaincu que je lâai jamais Ă©tĂ© de toute ma vie : il faut avoir lâamour parfait pour entrer lĂ -bas. Il nây avait pas de jalousie. Il nây avait pas de fatigue. Il nây avait pas de mort. La maladie ne pourrait jamais entrer lĂ . La mortalitĂ© ne pourrait jamais vous faire vieillir; et eux, ils ne pouvaient pas pleurer. Il nây avait que de la joie.
148 âOh, mon prĂ©cieux frĂšre.â Et ils mâont pris et mâont placĂ© Ă un endroit trĂšs haut.
149 Et je me suis dit : âJe ne rĂȘve pas. En me retournant, je peux voir mon corps Ă©tendu lĂ sur le lit.â
150 Et ils mâont placĂ© lĂ -haut, et jâai dit : âOh, je ne devrais pas ĂȘtre assis ici.â
151 Et voilĂ que des femmes et des hommes dans la fleur de leur jeunesse arrivaient des deux cĂŽtĂ©s, en criant. Et une femme qui Ă©tait lĂ sâest Ă©criĂ©e : âOh, mon prĂ©cieux frĂšre. Oh, nous sommes tellement heureux de te voir ici.â
Jâai dit : âJe ne comprends pas.â
152 Et alors, cette voix qui parlait au-dessus de moi, a dit : âTu sais, il est Ă©crit dans la Bible que les prophĂštes Ă©taient recueillis auprĂšs des leurs.â
Et jâai dit : âOui, je me souviens dâavoir vu ça dans les Ăcritures.
â Mais, ceci, câest le moment oĂč tu seras recueilli auprĂšs des tiens.â
Jâai dit : âAlors, ils seront rĂ©els, et je pourrai les toucher.
â Oh oui.â
153 Jâai dit : âMais je... Il y en a des millions. Il nây a pas autant de Branham que ça.â
154 Et cette voix a dit : âCe ne sont pas des Branham; ce sont tes convertis. Ce sont ceux que tu as conduits au Seigneur.â Il a dit : âCertaines de ces femmes que tu trouves si ravissantes avaient plus de quatre-vingt-dix ans quand tu les as conduites au Seigneur. Ce nâest pas Ă©tonnant quâelles crient : âNotre prĂ©cieux frĂšre.ââ
155 Et tous se sont Ă©criĂ©s ensemble, ils ont dit : âSi tu nâavais pas acceptĂ© dây aller, nous ne serions pas ici.â
156 Jâai regardĂ© autour de moi et jâai pensĂ© : âMais, je ne saisis pas.â Jâai dit : âOh, oĂč est JĂ©sus? Jâai tellement envie de Le voir.â
Ils ont dit : âIl est juste un peu plus haut, lĂ , dans cette direction.â Ils ont dit : âUn jour Il viendra Ă toi.â Voyez? âTu as Ă©tĂ© envoyĂ© comme chef, alors Dieu viendra, et quand Il viendra, dâabord Il te jugera selon ce que tu leur as enseignĂ©; sâils entrent ou pas en dĂ©pendra. Nous entrerons selon ce que tu auras enseignĂ©.â
157 Jâai dit : âOh, que je suis content! Est-ce que Paul, est-ce quâil devra ĂȘtre jugĂ© comme ça? Est-ce que Pierre devra ĂȘtre jugĂ© comme ça?
â Oui.â
158 Jâai dit : âAlors, jâai prĂȘchĂ© chaque Parole quâils ont prĂȘchĂ©e. Je nâen ai jamais dĂ©viĂ©, ni dâun cĂŽtĂ© ni de lâautre. Ils baptisaient au Nom de JĂ©sus-Christ, et jâai fait de mĂȘme. Ils enseignaient le baptĂȘme du Saint-Esprit, et jâai fait de mĂȘme. Tout ce quâils ont enseignĂ©, moi aussi je lâai enseignĂ©.â
159 Et ces gens-lĂ se sont Ă©criĂ©s, ils ont dit : âNous le savons, et nous savons quâun jour nous retournerons sur terre avec toi.â Ils ont dit : âJĂ©sus viendra, et tu seras jugĂ© selon la Parole que tu nous as prĂȘchĂ©e. AprĂšs, si tu es acceptĂ© Ă ce moment-lĂ , et tu le seras,â ils ont dit, âaprĂšs, tu nous prĂ©senteras Ă Lui comme les trophĂ©es de ton ministĂšre.â Ils ont dit : âTu nous conduiras vers Lui et, tous ensemble, nous retournerons sur terre pour y vivre pour toujours.â
Jâai dit : âEst-ce que je dois retourner maintenant?
â Oui, mais continue Ă courir vers le but.â
160 Je regardais et je pouvais voir les gens, il y en avait Ă perte de vue, ils continuaient Ă venir, ils voulaient me serrer dans leurs bras, ils criaient : âNotre prĂ©cieux frĂšre.â
161 Au mĂȘme moment, une voix a dit : âTous ceux que tu as aimĂ©s, et tous ceux qui tâont aimĂ©, Dieu te les a donnĂ©s ici.â Je regardais, et voilĂ mon brave chien qui est arrivĂ©, voilĂ mon cheval qui est arrivĂ©, il a appuyĂ© sa tĂȘte contre mon Ă©paule, avec un doux hennissement. âTous ceux que tu as aimĂ©s, et tous ceux qui tâont aimĂ©, Dieu te les a remis entre les mains, par ton ministĂšre.â
162 Alors jâai senti que je quittais cet endroit magnifique. Jâai regardĂ© autour de moi. Jâai dit : âChĂ©rie, es-tu rĂ©veillĂ©e?â Elle dormait toujours.
163 Jâai pensĂ© : âĂ Dieu, oh, aide-moi, ĂŽ Dieu. Que je ne fasse jamais de compromis sur une seule Parole. Que je mâen tienne strictement Ă cette Parole, et que je La prĂȘche. Peu mâimporte ce quâil peut advenir, ce que qui que ce soit peut faire, combien de SaĂŒl et de fils de Kis peuvent sâĂ©lever, combien de ceci, cela ou autre chose, Seigneur, que je coure vers cet endroit-lĂ . Toute peur de la mort...
164 Je dis ceci avec ma Bible devant moi ce matin. Jâai un petit garçon de quatre ans, lĂ , Ă Ă©lever. Jâai une fille de neuf ans et une adolescente, et je suis reconnaissant quâelles aient choisi de suivre le Seigneur. Que Dieu me permette de vivre assez longtemps pour les Ă©lever en les instruisant selon Dieu.
165 Et surtout, il y a les cris du monde entier qui semblent ĂȘtre dirigĂ©s vers moi. Des femmes et des hommes de quatre-vingt-dix ans, et tout : âSi tu nâavais pas acceptĂ© dây aller, nous nâaurions pas Ă©tĂ© ici.â
166 Que Dieu me permette de continuer le combat. Mais pour ce qui est de la mort, je nâai plus... Ce serait une joie, ce serait un plaisir de quitter cette corruption et cette honte pour entrer lĂ .
167 Si je pouvais former lĂ -bas, Ă cent milliards de milles de haut, un bloc carrĂ©, et ça, ce serait lâamour parfait. Et Ă chaque pas dans cette direction-ci il y aurait un rĂ©trĂ©cissement, jusquâĂ ce que nous arrivions oĂč nous sommes en ce moment. Ce ne serait alors quâune simple ombre de corruption. Ce petit quelque chose qui nous fait pressentir, entrevoir quâil y a quelque chose quelque part; nous ne savons pas ce que câest.
168 Oh, mes prĂ©cieux amis, mes bien-aimĂ©s, mes chĂ©ris de lâĂvangile, mes enfants que jâai engendrĂ©s pour Dieu, Ă©coutez-moi, votre pasteur. Vous... Si seulement il y avait un moyen pour moi de vous expliquer. Il nây a pas de mots, je ne pourrais les trouver. Ils ne se trouvent nulle part. Mais juste au-delĂ du dernier souffle se trouve la chose la plus glorieuse que vous ayez jamais... Il nây a pas moyen de lâexpliquer. Il nây a pas moyen, je ne peux vraiment pas. Mais quoi que vous fassiez, mon ami, mettez tout le reste de cĂŽtĂ© jusquâĂ ce que vous ayez lâamour parfait. Arrivez-en au point dâaimer tout le monde, tous les ennemis, et tout le reste.
169 Une seule visite lĂ -bas a fait de moi un homme changĂ©. Je ne pourrai jamais, jamais, jamais plus ĂȘtre le mĂȘme FrĂšre Branham que jâĂ©tais.
Que les avions soient secouĂ©s, quâil y ait des Ă©clairs, que les espions braquent une arme sur moi, quoi que ce soit, ça nâa aucune importance. Je vais continuer le combat, par la grĂące de Dieu, car jâai prĂȘchĂ© lâĂvangile Ă toutes les crĂ©atures et Ă toutes les personnes que je peux, en cherchant Ă les amener dans ce beau pays lĂ -bas.
170 Lâentreprise peut sembler ardue; elle peut demander beaucoup dâefforts. Je ne sais pas combien de temps encore. Nous ne savons pas. CĂŽtĂ© physique, dâaprĂšs mon examen de lâautre jour, on mâa dit : âIl vous reste vingt-cinq bonnes annĂ©es de vie rude. Vous ĂȘtes robuste.â Ăa mâa aidĂ©. Mais, oh, ce nâĂ©tait pas ça. Ce nâest pas ça. Câest quelque chose Ă lâintĂ©rieur, ici. Il faut que ce corps corruptible revĂȘte lâincorruptibilitĂ©, que ce corps mortel revĂȘte lâimmortalitĂ©.
171 Des fils de Kis auront beau sâĂ©lever. Jâai... toutes leurs bonnes actions, je nâai pas de mal Ă dire de ça; ils donnent aux pauvres et aux oeuvres de bienfaisance. Et, souvenez-vous, eh bien, Samuel a dit Ă SaĂŒl : âToi aussi, tu prophĂ©tiseras.â Et beaucoup de ces hommes-lĂ sont de trĂšs puissants prĂ©dicateurs, qui peuvent prĂȘcher la Parole comme des archanges, mais il reste que ce nâĂ©tait pas la volontĂ© de Dieu. Câest Dieu qui devait ĂȘtre leur Roi. Alors, frĂšre, soeur, que ce soit le Saint-Esprit qui vous conduise. Courbons la tĂȘte un instant.
Jâai vraiment le mal du pays, le cafard, et câest JĂ©sus que je veux voir;
Jâaimerais entendre des cloches du havre le doux carillonnement;
Mon sentier sâĂ©clairerait, toute crainte se dissiperait;
Seigneur, laisse-nous regarder de lâautre cĂŽtĂ© du rideau du temps.
Seigneur, laisse-moi regarder de lâautre cĂŽtĂ© du rideau du chagrin et de la crainte;
Fais-moi voir ce pays radieux de soleil éclatant.
Notre foi sâaffermirait, toute crainte se dissiperait;
Seigneur, laisse-les regarder de lâautre cĂŽtĂ© du rideau du temps.
172 Je suis convaincu, Seigneur, que si cette petite Ă©glise, ce matin, pouvait seulement regarder de lâautre cĂŽtĂ© du rideau. Aucune affliction parmi eux, il ne pourrait jamais y en avoir. Aucune maladie, rien dâautre que la perfection. Et il nây a quâun souffle entre ici et lĂ : de la vieillesse Ă la jeunesse, du temps Ă lâĂternitĂ©. Des tracas de demain et du chagrin dâhier, au temps prĂ©sent de lâĂternitĂ©, dans la perfection.
173 Je Te prie, ĂŽ Dieu, de bĂ©nir toutes les personnes qui sont ici. Sâil y en a ici, Seigneur, qui ne Te connaissent pas de cette façon-lĂ , dans lâamour... Et, en vĂ©ritĂ©, PĂšre, on ne peut pas entrer dans ce Lieu Saint si on nâa pas ce genre dâamour lĂ : la nouvelle Naissance, dâĂȘtre nĂ© de nouveau. Le Saint-Esprit, Dieu est amour. Et nous savons que câest vrai. Nous aurons beau transporter des montagnes par notre foi, faire de grandes choses, mais si nous nâavons pas ça, nous ne pourrons jamais monter Ă cette grande Ă©chelle, lĂ -bas. Mais si nous lâavons, il nous Ă©lĂšvera au-delĂ des soucis de ce monde.
174 Je Te prie, PĂšre, de bĂ©nir les gens qui sont ici, et que chaque personne qui mâa entendu raconter cette VĂ©ritĂ©, ce matin â et Tu mâen es tĂ©moin, Seigneur, comme Samuel, autrefois : âLeur ai-je dĂ©jĂ dit quelque chose en Ton Nom qui nâait pas Ă©tĂ© vrai?â Ils en sont les juges. Et je leur dis maintenant, Seigneur, que Tu mâas emmenĂ© dans ce Pays-lĂ . Tu sais que câest vrai.
175 Et maintenant, PĂšre, sâil y en a qui ne Te connaissent pas, que ce soit maintenant lâheure oĂč ils diront : âSeigneur, place en moi la volontĂ© dâĂȘtre selon Ta volontĂ©.â Accorde-le, PĂšre.
176 Et maintenant, en gardant la tĂȘte inclinĂ©e, voulez-vous lever la main pour dire : âPriez pour moi, FrĂšre Branham. La volontĂ© de Dieu en moi.â
177 Maintenant, Ă lâendroit oĂč vous ĂȘtes, avec beaucoup de douceur, pourquoi ne pas dire au PĂšre : âĂ Dieu, dans mon coeur, aujourdâhui je renonce Ă toutes les choses du monde. Je renonce Ă tout, pour Tâaimer et Te servir toute ma vie. Et, Ă partir dâaujourdâhui, je Te suivrai, en me conformant Ă chaque verset de Ta Bible.â Si vous nâavez pas Ă©tĂ© baptisĂ© selon le baptĂȘme chrĂ©tien : âJe le ferai, Seigneur.
178 Si je nâai pas encore reçu le Saint-Esprit...â Quand vous Lâaurez reçu, vous le saurez. Il vous donnera, Il vous donnera lâassurance et lâamour quâil vous faut. Oh, vous avez peut-ĂȘtre fait plusieurs... eu des sensations, par exemple, vous avez peut-ĂȘtre criĂ© ou parlĂ© en langues, ce qui est trĂšs bien, mais si cet Amour Divin nâest pas lĂ ... Croyez-moi maintenant.
Dites : âSeigneur, place dans mon coeur et dans mon Ăąme la portĂ©e de Ton Esprit, afin que je puisse aimer et honorer, et avoir aujourdâhui dans mon coeur cet Amour Divin, qui mâemportera dans ce pays quand jâexhalerai mon dernier souffle.â Pendant que nous prions, priez, vous aussi, lĂ . Ă votre maniĂšre Ă vous, priez. Demandez Ă Dieu de faire cela pour vous.
179 Je vous aime. Je vous aime. Vous, chers hommes aux cheveux gris qui ĂȘtes assis ici, vous avez travaillĂ© dur pour nourrir des petits enfants. Vous, les braves vieilles mamans, vous avez essuyĂ© les larmes de leurs yeux. Je vous le certifie, chĂšre soeur, ce nâest pas comme ça de lâautre cĂŽtĂ©, cet autre souffle, lĂ -bas. Je crois que ça se trouve dans cette piĂšce, absolument. Ce nâest quâune dimension dans laquelle nous vivons; ici, câest seulement la corruption dans laquelle nous vivons maintenant.
180 âMets en Moi, Seigneur, la volontĂ© dâĂȘtre selon Ta volontĂ©.â Priez, pendant que nous prions ensemble.
181 Respectueusement, Seigneur, en nous fondant sur Ta Parole et sur Ton Saint-Esprit, nous sommes si heureux de connaĂźtre la provenance de notre Naissance. Nous sommes heureux dâĂȘtre nĂ©s, non de la volontĂ© de lâhomme, ni de la volontĂ© de la chair, mais de la volontĂ© de Dieu.
182 Et nous prions aujourdâhui, PĂšre, pour ceux qui demandent maintenant la grĂące de Ton pardon, que Ton Esprit fasse lâoeuvre, Seigneur. Il nây a aucun moyen pour moi de le faire. Je suis seulement un homme, un autre fils de Kis. Mais nous avons besoin de Toi, le Saint-Esprit.
183 Ă Dieu, que je sois comme Samuel, quelquâun qui annonce la VĂ©ritĂ© de la Parole. Et jusquâici Tu as confirmĂ© quâil en Ă©tait ainsi, et je crois que Tu continueras Ă le faire tant que je Te resterai fidĂšle.
184 Puissent-ils tous recevoir la Vie Ăternelle maintenant, PĂšre. Puisse ce jour ĂȘtre ineffaçable pour eux. Et quand viendra leur heure de quitter ce monde, puisse ce que je viens de leur dire ici devenir une rĂ©alitĂ©. Nous sommes assis ici, en tant que mortels aujourdâhui, Ă regarder notre montre, Ă penser Ă notre dĂźner, au travail de demain, aux soucis et aux labeurs de cette vie, mais il nây en aura plus Ă ce moment-lĂ . Tout cela disparaĂźtra. Il nây aura plus de soucis, mais une grande joie pour lâĂternitĂ©. Donne-leur ce genre de Vie lĂ , PĂšre, Ă tous. Et que...
185 Voici ce que je Te demande, PĂšre, câest que chaque personne qui est ici ce matin qui mâa entendu raconter cette vision, que je puisse rencontrer chacune de lâautre cĂŽtĂ©. Bien quâil y ait peut-ĂȘtre des hommes ici qui ne soient pas dâaccord avec moi, et des femmes aussi, mais, PĂšre, que cela ne nous fasse jamais obstacle. Puissions-nous les rencontrer lĂ -bas, alors quâils courront, eux aussi, et que nous nous Ă©treindrons en criant : âNotre prĂ©cieux frĂšre.â Que cela se passe tel que montrĂ© lĂ , Seigneur, pour chacun. Tous ceux que jâai aimĂ©s et tous ceux qui mâont aimĂ©. Je prie quâil en soit ainsi, Seigneur. Et je les aime tous. Quâils soient prĂ©sents, PĂšre. Je leur offre maintenant la Vie Ăternelle. Puissent-ils faire leur part afin de lâaccepter. Car je le demande au Nom de JĂ©sus. Amen.
186 Il nous reste seulement quelques instants pour prier pour les malades. Je vois quâil y a une petite fille malade ici, et une dame dans un fauteuil roulant.
187 Maintenant, je mâadresse Ă mes trĂšs prĂ©cieux frĂšres et soeurs. Je vous en prie, ne me comprenez pas mal. Jeâje ne sais pas ce qui sâest passĂ©. Je ne sais pas ce qui sâest passĂ©. Mais, ĂŽ Dieu, quand je mourrai, permets-moi dây retourner. Permets-moi simplement de retourner Ă cet endroit-lĂ , câest lĂ que je veux ĂȘtre, peu importe oĂč câĂ©tait. Je ne cherche pas Ă ĂȘtre un Paul, qui a Ă©tĂ© ravi jusquâau TroisiĂšme Ciel. Ce nâest pas ce que je dis. Je crois quâIl a seulement voulu mâencourager, Il a voulu me donner un petit quelque chose pour me pousser Ă continuer Ă avancer dans mon nouveau ministĂšre qui vient.
188 Est-ce que vous trouveriez irrespectueux que je lise quelque chose ici unâun petit instant? Est-ce que vous seriez dâaccord? [LâassemblĂ©e dit : âAmen.ââN.D.Ă.]
Lâun des plus importants magazines du pays. Billy Graham.
189 âLe Dr Billy Graham reçoit une invitation de lâIslam.â En premiĂšre page du Afrikaans Times du 15 fĂ©vrier 196 0. Lâauteur de cet article, qui Ă©tait un musulman, un mahomĂ©tan, est dâavis que les miracles devraient accompagner la prĂ©dication de lâĂvangile de Christ â le mĂȘme hier, aujourdâhui et pour toujours. Nous citons :
Câest ce que Christ a promis Ă Ses disciples, quand Il a dit : âCelui qui croit en Moi fera aussi les oeuvres que Je fais; il en fera mĂȘme de plus grandes.â LâĂ©glise a-t-elle dĂ©jĂ fait les oeuvres que... lesâles attributs de Christ, de la Bible; le peut-elle aujourdâhui? Se trouve-t-il un personnage de marque de lâĂ©glise qui puisse accomplir ne serait-ce que la moitiĂ© des miracles accomplis par Christ? Sans parler des oeuvres plus grandes. Vous, une personnalitĂ©, un dĂ©fenseur du Christianisme, pouvez-vous relever... ramener les morts Ă la vie physique? Pouvez-vous marcher sur les eaux? Pouvez-vous guĂ©rir les malades et redonner la vue aux aveugles? Ces choses ne sont elles-pas conformes Ă lâĂšre mentionnĂ©e plus haut et proposĂ©e par les mahomĂ©tans, ou pro-... ou par ce que Christ...?... les disciples ont donnĂ© comme preuve, selon les affirmations quâon peut trouver dans votre croyance?
190 Il est clair que lâarticle de ce musulman est cousu de dĂ©clarations inexactes. Ils discrĂ©ditent ce musulman, seulement il avait raison. Mais voici ce quâils ont dĂ©clarĂ© :
191 La meilleure rĂ©ponse, quand on a lu la Bible et quâon connaĂźt le Coran : Le Coran ne soutient pas que... nâa pas soutenu la comparaison. La prĂ©tention selon laquelle le mahomĂ©tisme surpasserait et devancerait le Christianisme est absolument a-m-p-o-u-l-Ă©-e (ampoulĂ©e, je suppose), imaginaire. Lâauteur a toutefois abordĂ© un point capital, en mentionnant que les miracles doivent se trouver dans lâĂ©glise. Mais encore lĂ , nous doutons de la sincĂ©ritĂ© de lâauteur. En effet, qui pourrait montrer du doigt, qui pourrait contester les miracles qui ont Ă©tĂ© faits par le rĂ©vĂ©rend William Branham devant les musulmans de lâAfrique du Sud, alors que dix mille dâentre eux ont reçu Christ comme leur Sauveur; sous le ministĂšre de William Branham, Ă Durban, en Afrique du Sud, et ailleurs Ă travers le monde, ou de T. L. Osborn, en Afrique orientale. Il va de soi que nous soutenons Billy Graham Ă cent pour cent. Nous avons discutĂ© le point litigieux, il est sans va-... Ce point litigieux est sans valeur.â
192 Mais malgrĂ© tout ça, il mâa dit, il disait que nous Ă©tions des fanatiques, que nous ne savions pas ce que nous faisions. Ils ont Ă©tĂ© forcĂ©s dâen tĂ©moigner dans leur propre journal, que Dieu lâa fait de toute façon. Dieu est Dieu aujourdâhui, tout autant quâIl lâa toujours Ă©tĂ©. Vous ne pensez peut-ĂȘtre pas quâils nây croient pas, quâils ne le voient pas. Ce nâest pas quelque chose de cachĂ©, ce nâest pas fait dans un coin. Des centaines de milliers de gens Ă©taient lĂ Ă regarder ça. Quand ils ont vu ce pauvre garçon infirme sâavancer et le Saint-Esprit lui parler de sa vie et tout, et ce qui est arrivĂ© lĂ ; de voir dix mille musulmans se prosterner, la face contre terre, et accepter JĂ©sus-Christ comme leur Sauveur personnel.
193 Nous avons encore des T. L. Osborn et tout, qui donnent encore de la nourriture Ă brebis. Je pense que FrĂšre Osborn nâest pas encore allĂ© parmi les musulmans. Eux qui prĂ©tendent avoir une telle prĂ©dominance. Mais nous avons encore un Dieu qui peut dĂ©livrer la brebis du lion, qui peut dĂ©livrer la brebis de lâours.
194 Et ça mâa fait du bien de voir quâils ont Ă©tĂ© forcĂ©s de lâĂ©crire et de le reconnaĂźtre. Ils pensent que non. Ils sâĂ©loignent, ils y tournent le dos en disant : âOh, ces jours-lĂ , câest du passĂ©.â
195 Les musulmans disent : âAh, ils, toute la Bible, lĂ , câest du passĂ©. Vous ĂȘtes complĂštement dans lâerreur. Vous adorez un Homme. Un Homme qui est mort, dont le Nom Ă©tait JĂ©sus, et qui est mort il y a bien des annĂ©es; et quâIl soit ressuscitĂ©, ça, câest faux.â
196 Mais ils ne pouvaient pas dire ça à la réunion de Durban.
Il Ă©tait lĂ , Ă faire la mĂȘme chose que ce quâIl avait fait, Il leur a prouvĂ©. Maintenant, mĂȘme lesâles dĂ©nominations sont forcĂ©es de revenir... La personne qui mâavait Ă©crit pour me dire quâil me faudrait me rĂ©tracter sur mon enseignement de la Bible, câest cette mĂȘme personne qui a Ă©tĂ© forcĂ©e dâĂ©crire ça dans leur journal. Dieu va les obliger Ă Le louer quand mĂȘme, de toute façon. Câest exact. Il va les obliger Ă Le louer de toute façon.
197 Il y a une petite fille malade assise ici. Câest votre enfant? Quel est son problĂšme, soeur? Pardon? [La soeur dit : âUne hĂ©morragie cĂ©rĂ©brale.ââN.D.Ă.] Une hĂ©morragie cĂ©rĂ©brale. [FrĂšre Branham a une conversation avec la mĂšre de lâenfant affligĂ©e.] Alors, il nây a quâune chose, maman, qui peut... qui va sauver cette petite fille, câest Dieu. Vous le savez. [La soeur dit : âElle va beaucoup mieux maintenant.â] Je suis vraiment content de ça.
198 Es-tu allĂ© prier pour elle, FrĂšre Neville? [FrĂšre Neville dit : âOui, monsieur.â] Depuis que FrĂšre Neville est allĂ© prier pour elle, elle va mieux. Il y a encore des bergers qui savent ce que câest que de la nourriture de brebis.
199 Quel est votre problĂšme, chĂšre soeur, assise dans le fauteuil roulant lĂ -bas? Le vĂŽtre? Le cancer.
200 Eh bien, si je vous demandais simplement quelque chose, peut-ĂȘtre quâici mĂȘme... Combien de gens ici ont Ă©tĂ© guĂ©ris par... du cancer, levez la main. Regardez, soeur. [La soeur dit quelque chose.âN.D.Ă.]
201 Câest Dieu qui guĂ©rit. Nous savons ça. Si je vous disais que je peux descendre dans lâauditoire et dĂ©barrasser cette petite fille de cette hĂ©morragie et la guĂ©rir, je vous dirais quelque chose de faux. Ou que je peux dĂ©barrasser cette femme du cancer. Mais je sais une chose : un jour, il y avait un ours, un cancer, une tumeur, une cĂ©citĂ©, et mĂȘme la mort, qui avaient enlevĂ© quelques-unes des brebis de Dieu. Je me suis avancĂ© avec la puissance de Dieu, et je lâai tuĂ©, et jâai ramenĂ© cette brebis. Câest exact. Aujourdâhui nous nous avançons, non pas avec telle et telle grande chose, je mâavance avec une petite fronde toute simple, la priĂšre. Câest elle qui va la ramener.
202 Vous croyez ça, nâest-ce pas, soeur? Vous aussi, vous le croyez, nâest-ce pas, soeur? Combien dâentre vous le croient, dans leur coeur, maintenant?
203 Maintenant, courbez la tĂȘte pendant que je vais aller prier.
205 [FrĂšre Branham descend de lâestrade. Du paragraphe 204 au paragraphe 208 , il prie pour des malades.âN.D.Ă.]
209 Voulez-vous lever la tĂȘte juste un instant? Le pasteur vient de me dire que ces gens sont trĂšs, trĂšs malades.
210 Ils iront bien. Seulement, ne... Ăa va bien. La promesse de Dieu ne faillit jamais. Nous allons les chercher.
211 Ils vont faire un service de baptĂȘmes. Certaines personnes doivent partir. Nous aurons une autre rĂ©union ce soir.
212 Y a-t-il quelquâun ici qui ne peut pas venir ce soir, et vous voudriez quâon prie pour vous maintenant? Quelquâun qui ne peut pas ĂȘtre lĂ ce soir. Alors, voulez-vous venir ici? Ceux dâentre vous qui ne peuvent pas venir ce soir. Jâaurai plus de temps pour faire une ligne de priĂšre ce soir. Il faut quâils baptisent ces gens. [FrĂšre Branham parle avec quelquâun.âN.D.Ă.]
213 Il y a votre petit garçon, lĂ ... Oui, frĂšre, merci beaucoup. Vous nâavez pas dâobjection Ă ce que je lise ça plus tard, ou sâil faut que ce soit tout de suite? Merci, monsieur.
214 Maintenant, si vous voulez seulement nous donner encore une ou deux minutes, nous... ensuite, nous aurons leâle service pour lesâpour les baptĂȘmes. Je sais que vous voudrez voir ça. Et pour ceux qui dĂ©sirent ĂȘtre baptisĂ©s ce matin, eh bien, vous... que les dames aillent se changer de ce cĂŽtĂ©-ci, et les hommes de ce cĂŽtĂ©-lĂ . Comme ça, pendant que je prierai pour ces gens qui sont malades, vous pourrez vous prĂ©parer pour le service de baptĂȘmes. Et maintenant, pour ceux qui...
215 Maintenant, ce soir, je vais essayer de faire uneâune petite ligne de priĂšre, ce soir, tout de suite en commençant. Et nous allons aborder le 1er, le Livre des ĂphĂ©siens ce soir. Nous serons trĂšs contents, donc, de vous avoir avec nous, si vous nâavez pas dâĂ©glise oĂč aller. Mais si vous avez votre pasteur et votre Ă©glise Ă vous, alors soyezâsoyez Ă votre chĂšre Ă©glise, celle que vous soutenez.
216 Si vous devez partir, et que vous allez partir maintenant, que Dieu vous bénisse. Revenez nous voir quand vous pourrez. Nous serons contents de vous avoir avec nous.
217 [FrĂšre Branham parle Ă quelquâun.âN.D.Ă.]
218 Maintenant, les autres, si vous voulez courber la tĂȘte un instant, nous allons prier.
219 PĂšre, je Te remercie aujourdâhui pour la petite fronde du berger, la priĂšre, qui a fait tomber le lion Ă genoux, et le petit agneau lui a Ă©tĂ© arrachĂ© et il a Ă©tĂ© ramenĂ© Ă sa maman et Ă son papa. Je prie pour notre frĂšre. Je Te demande de le ramener, lui aussi, en sĂ»retĂ©, Seigneur. Puisse la tension artĂ©rielle et ses problĂšmes physiques disparaĂźtre. Je vais le chercher, Seigneur, je le ramĂšne. Au Nom de JĂ©sus-Christ, quâil en soit ainsi. Amen. Que Dieu vous bĂ©nisse, frĂšre.
220 Je descends, je vois que vous avez un petit garçon aveugle dans vos bras.
Il y a une autre chose que jâaimerais dire. JâĂ©tais trĂšs malade... je vomissais. Et jâai pensĂ©... Je voudrais vraiment que vous saisissiez ceci, si vous pouvez. Jâai pensĂ© : âĂ Dieu, quâest-ce que je donnerais pour entendre quelquâun sâarrĂȘter dehors.â
221 Mon Ă©pouse dirait : âBilly, il y a un monsieur ĂągĂ© qui veut te voir.â Et un petit homme tout chauve, avec des poils gris sur le visage, arriverait.
Il entrerait, et il dirait : âVous ĂȘtes FrĂšre Branham?â
Je dirais : âOui, monsieur.
222 â Je mâappelle Simon.â Il mettrait sa main sur moi, il me regarderait pendant un instant. Il dirait : âVous ĂȘtes un croyant, FrĂšre Branham.
â Oui.
223 â Tout ira bien.â Le Simon Pierre de la Bible. Combien jâapprĂ©cierais ça! Il nâaurait pas Ă dire grand-chose, il nâaurait quâĂ imposer sa main sur moi. Tout irait bien.
224 Et alors, voici ce qui mâest venu Ă lâesprit : Avec lâaide de Dieu, et par la grĂące de Dieu, il y a des dizaines de milliers de gens qui croiraient la mĂȘme chose si moi, je venais Ă eux. Alors jâai pensĂ© : âSeigneur, permets-moi dâaller vers tous ceux que je peux, dans ce cas. Permets-moi seulementâseulement...â
225 Je me disais que si Simon pouvait seulement... si Paul, si quelques-uns de ceux-lĂ , pouvaient seulement entrer, dire : âĂtes-vous FrĂšre Branham?
â Oui.â
226 Ils imposeraient leurs mains sur moi, ils me regarderaient et diraient : âTrĂšs bien, FrĂšre Branhamâ, et ils repartiraient, tout simplement.
227 Je serais guĂ©ri. Tout irait bien. Câest sĂ»r. Je me suis dit : âOh! la la! je reprendrais courage tout de suite. Je dirais : âTout ira bien.ââ Oui monsieur.
228 Et il y a des gens qui croient exactement la mĂȘme chose aujourdâhui. Et je descends maintenant pour faire ça : pour vous imposer les mains, Ă vous, demander Ă Dieu.
230 [FrĂšre Branham continue Ă prier pour les malades.âN.D.Ă.] {233, 237 , 240, 243}
|