Combattre Ardemment Pour La Foi Qui A Eté Transmise Aux Saints Une Fois Pour Toutes

Date: 53-0614A | La durée est de: 1 heure et 6 minutes | La traduction: Shp
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1          Bon après-midi, amis chrétiens. Mes salutations chrétiennes les plus chaleureuses, au Nom de notre Seigneur Jésus-Christ ressuscité. Nous sommes contents d’être ici cet après-midi pour représenter Son Evangile, croyant Cela juste comme ce cantique l’a exprimé: «Tout est possible à ceux qui croient.» «Si tu peux croire, a dit Jésus, tout est possible.»

            Je suis juste un peu en retard: C’est toujours comme ça. J’ai été en retard à mon mariage. Si seulement je peux être en retard à mon enterrement, c’est en ordre. Voyez? Cela... Ma femme s’en prendra à moi pour ça. Elle est ici cet après-midi, alors... Mais j’ai été en retard à mon mariage; je l’ai fait attendre. Eh bien, il n’y a qu’un seul lieu où je n’aimerais pas être en retard, c’est quand j’arriverai à la porte, là Haut. J’aimerais–j’aimerais être alors juste à temps. Peut-être que je travaillerai très durement, je pourrais atteindre là-bas, par la grâce de Dieu, d’une façon ou d’une autre.

2          Eh bien, nous sommes... Comme nous le disons encore, heureux d’être ici. Et nous avons passé un moment merveilleux dans ces services, ces deux dernières semaines. Je pense que je vous ai prêché à mort ces deux dernières semaines, mais nous avons passé un moment merveilleux. Certains parmi... Voir des flots de gens affluer dans les allées, traversant pour entrer dans le petit... Dites donc, quelque chose est arrivé là-bas, n’est-ce pas?

            Cela me rappelle une fois quand mon frère et moi, nous étions... Maman nous avait préparé des pop-corn à amener à l’école, dans un seau d’un galon [4,5 litres]. Et alors, c’était vers Noël. Nous faisions des pop-corn. C’était une chose rare quand j’étais un petit garçon. Et nous faisions donc des pop-corn, et nous les déposions tout autour d’un–un arbre, vous savez, à un petit buisson de cèdre. Je me rappelle qu’elle était restée et qu’elle avait mis cela dans un petit seau pour que mon frère et moi nous mangions. Mon frère est parti, alors... J’étais... Je me suis dit, vous savez, ça serait agréable juste avant le dîner si j’en prenais une bonne poignée dans le seau.

            Alors, j’ai levé la main et j’ai demandé à la monitrice de m’excuser. Et quand je suis sorti par le vestiaire, j’ai soulevé ce seau-là, et juste une très bonne poignée. Je pensais que cela ne paraissait pas trop bon, alors, j’ai plongé la main, et j’ai pris une autre poignée. Je suis sorti et je me suis tenu derrière le bâtiment de l’école et j’ai mangé tous ces pop-corn. Je suis rentré.

            Peu après, à l’heure du dîner, nous avons gravi la colline et nous descendions un petit bois pour manger, mon frère et moi; nous nous sommes assis sur un rondin. Nous avons placé le petit seau entre nous. Nous avions un petit bocal de quelque chose à l’intérieur, nous... quelques cuillers. Alors, quand arrivait... Nous devions premièrement manger les pop-corn. Vous savez comment sont les enfants. Alors, quand j’ai ouvert ce couvercle-là, c’était presque la moitié des pop-corn qui avait disparu. Mon frère a dit: «Dis donc, a-t-il dit, quelque chose s’est passé là, n’est-ce pas?»

            J’ai dit: «Assurément.» Je savais ce qui s’était passé. On dirait que quelque chose s’est passé ici aussi, n’est-ce pas? Très bien.

3          Eh bien, je venais donc avec des gens, il y a quelques instants, et je disais: «Oh! la la! Que dirai-je cet après-midi au service d’évangélisation?» Juste un petit rassemblement cet après-midi. Plutôt que de perdre cela sur la plage quelque part, venons prêcher l’Evangile, nous réjouir, nous baigner de Sa beauté et de Sa puissance. Et maintenant... Et puis, ce soir, ce sera le service de clôture. Nous nous attendons à un grand service de guérison ce soir. Le Seigneur voulant, nous espérons qu’il n’y aura aucune seule personne faible parmi nous quand la réunion sera terminée ce soir. Eh bien, nous venons en croyant cela, en nous attendant à cela. Si vous croyez cela, et que vous êtes dans l’inspect-... dans l’expectative de cela, Dieu vous l’accordera. N’est-ce pas vrai? Généralement, vous recevez juste ce à quoi vous vous attendez.

4          Et maintenant, je... En tant que prédicateur, vous savez, chaque fois, je... je disais que j’étais un pneu de réserve. C’est quand vous connaissez un éclatement, vous savez, ou une crevaison, ou quelque chose comme cela, que vous mettez le pneu de réserve. Parfois, ce n’est pas trop bon, mais–mais... Eh bien, nous ne connaissons pas de crevaison ni d’éclatement, mais nous utilisons de toute façon «le pneu de réserve.»

            Eh bien, j’aimerais lire une portion de l’Ecriture dans l’Evangile, le glorieux Evangile de notre Seigneur. J’aime dire ce que je sais à ce sujet. Je ne connais pas grand-chose, mais ce que je sais effectivement, j’aime le partager avec les autres. Et vous savez, c’est ainsi qu’est l’Evangile: nous devons partager cela avec les autres. Toute bonne chose, nous devons la partager avec quelqu’un. Quand vous allez prendre un très grand dîner, vous aimez inviter votre voisin et dire: «Partagez cela avec moi.» Et gentiment, vous partagez à manger réciproquement, tous ensemble.

5          C est un peu un–un jour pour ça, aujourd’hui. Et puis, l’autre lien... temps dans lequel nous vivons maintenant, c’est un–c’est un jour d’imitation (Voyez?), ou de compétition, j’appellerais cela. Peignez vos marches en rouge et observez ce que votre voisin fera. Il aura simplement à peindre les siennes en rouge. Voyez? Changez cette Chevrolet contre une Ford, l’affaire Ford tournera bien. C’est vrai. C’est bien ainsi... Tout le monde veut faire la compétition avec un autre. C’est vrai. Ils veulent... J’ai toujours dit: Peu m’importait que mon pantalon s’accorde avec mon manteau, ou si ma cravate s’accorde avec mon manteau. J’aimerais que mon expérience s’accorde avec la Bible de Dieu. C’est ce genre d’accord que nous devrions faire: nous conformer à l’étalon de Dieu et alors...?... des choses s’arrangeront.

6          Eh bien, avant que nous... Nous pouvons tourner les couvertures de Sa Bible. Nous pouvons ouvrir les couvertures de la Bible, mais nous ne pouvons pas ouvrir la Bible: il n’y a qu’un Seul qui peut le faire; c’est Christ; la Bible est dans la main de Dieu, sur un Trône, comme cela. Et–et il n’y avait personne au Ciel, aucun homme sur la terre, aucun homme sous la terre, qui fût trouvé digne de–de prendre la Bible et de L’ouvrir, ou d’en rompre les Sept Sceaux qui étaient scellés sur le dos de Cela. Et Jean s’est mis à pleurer, et–et l’un des anciens a dit: «Ne pleure pas, car l’Agneau immolé dès avant la fondation du monde est digne et capable de venir prendre le Livre de la main droite de Celui qui est assis sur le Trône, de L’ouvrir et d’En rompre les Sceaux.» Et c’est l’Agneau de Dieu immolé dès avant la fondation du monde, le Seigneur Jésus-Christ. Puisse-t-Il venir cet après-midi et ouvrir notre entendement. Puisse-t-Il prendre ce qui est écrit dans ce Livre et l’apporter aux gens selon qu’ils en ont besoin.

7          Mon fils, il–il m’a rencontré là, il y a quelques instants, et il m’a conduit dans un autre véhicule et il a dit: «Sur quoi vas-tu prêcher cet après-midi, papa?»

            J’ai dit: «Je ne sais pas encore.» Je dois simplement attendre d’arriver à la chaire, et alors, tout ce qu’Il me dira, je commencerai alors à partir de là. Parfois, je vais de la Genèse à l’Apocalypse, à la recherche de quelque chose. Mais juste comme un chien sur une piste... Combien ont déjà vu la piste de Beagle Hound? Faites-voir votre... Oh ! Regardez simplement les frères que j’ai ici. Alors, vous prenez un chien et vous essayez de le mettre sur une piste et il–il n’arrive simplement pas à trouver cela. Il ne fait que suivre cela. Peu après, il s’arrête. Ses oreilles se redressent, ses yeux ressortent, il a du flair... Il s’en va. C’est ainsi qu’on doit faire, n’est-ce pas? Attendre simplement que nous atteignions un niveau, et alors laisser le Saint-Esprit prendre cela. C’est–c’est comme ça. Oh! Il est merveilleux !

8          Et maintenant, inclinons la tête quelques instants maintenant pendant que nous parlons à ce Grand Maître de la Vie. Dieu Tout-Puissant et Tout-Suffisant, Auteur de la Vie Eternelle, Donateur de tout bon don, nous comptons sur Toi aujourd’hui pour avoir infiniment et abondamment au-delà de toute mesure. Que Ta Présence soit avec nous et que tu déverses de Ton Esprit sur Ta Parole. Oins-La, qu’Elle entre dans ces coeurs où Elle est censée aller, où Tu veux qu’Elle aille. Et tout ce que Tu souhaites que je dise, parle seulement, Seigneur, et je le dirai tel que Tu le diras.

            Maintenant, Père, je sais qu’un jour, chaque personne ici, nous aurons tous à nous tenir dans Ta Présence, rendre compte de nos vies, rendre compte de ce que nous avons fait avec ce qui nous a été dit dans ce monde. Maintenant, Seigneur, je prie que le Saint-Esprit rende la Parole de Dieu si claire cet après-midi que quand nous arriverons en ce jour-là, que nous a... quand nous répondrons selon Ta Parole, que notre conscience soit quitte de ce que nous avons fait exactement ce que Tu nous as ordonné.

            Maintenant, que le Saint-Esprit prenne les choses de Dieu et les apporte droit à chaque coeur, droit là où elles sont censées être, et que, quand le service sera terminé, nous puissions dire comme ceux qui revenaient depuis Emmaüs: «Notre coeur ne brûlait-il pas au-dedans de nous à cause de Sa Présence?» Car nous le demandons en Son Nom, Ton Fils. Amen.

9          [Espace vide sur la bande– N.D.E.]... les épitres les plus courtes de la Bible, l’Epître de Jude. Il a été écrit en l’an 66 après Jésus-Christ, trente trois ans après la Pentecôte. On pense que ça vient de Jude le... Il s’appelle lui-même le serviteur, pourtant il était le frère (demi-frère) de Jésus-Christ.

            Au départ, Ses frères ne croyaient pas en Lui, mais peu après, ils ont cru. Et Jude est un prophète. En effet, sa petite épître courte ici, qui a été reconnue par l’église comme étant inspirée... il était un prophète. Et ici, il prédisait, et il corrigeait l’église. Et elle a été adressée à toutes les églises au cours de l’âge et, je pense, spécifiquement à l’âge de cette église-ci.

10        Maintenant, l’église est toujours appelée à sortir, les gens nés de nouveau. Qu’ils soient méthodistes, baptistes, presbytériens, quoi qu’ils soient, ce sont des appelés à sortir par Dieu.

            Maintenant, nous aimerions examiner tout droit Sa Parole et lire une portion de ceci ici, et voir ce qu’Il dirait à ce sujet, voir comment Il parlerait à notre coeur. Et j’aimerais que chaque personne maintenant soit juste... Oubliez simplement la vaisselle de demain, les choses que nous avons à faire. Nous sommes ici dans un but: adorer Dieu. Nous sommes ici pour apprendre quelque chose. Et je suis ici pour apprendre quelque chose. Et je m’attends au Saint-Esprit, pour qu’Il m’enseigne quelque chose cet après-midi, qu’Il m’enseigne comment devenir un meilleur homme, qu’Il m’enseigne comment devenir un meilleur ministre, et au travers de moi, qu’Il vous enseigne comment devenir un meilleur chrétien. Nous tous ensemble, devenir une meilleure Eglise, c’est ce pour quoi nous sommes ici. Et la Parole de Dieu, c’est pour instruire, corriger, afin que l’homme paraisse irrépréhensible devant Dieu. Si nous suivons bien le patron, nous paraîtrons irrépréhensibles.

11        Maintenant, l’Epître, c’est Jude. Et j’aimerais lire quelques versets.

            Jude, serviteur de Jésus-Christ, et frère de Jacques, à ceux qui ont été appelés, qui sont aimés en Dieu le Père, et gardés pour... Christ:

            Que la miséricorde, la paix et l’amour vous soient multipliées!

            Bien aimés... je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de le faire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes.

            Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation... (Laissez cela pénétrer juste une minute; je vais relire cela une fois de plus) dont la condamnation est écrite depuis longtemps (Croyez-vous cela? C’est ce qu’Il a dit.)... des impies, qui changent la grâce de... Dieu en dérèglement... qui renient notre seul maître et Seigneur Jésus-Christ.

            Je veux vous rappeler, à vous qui savez fort bien toutes ces choses, que le Seigneur, après avoir sauvé le peuple et l’avoir tiré du pays d’Egypte, fit ensuite périr les incrédules;

            Qu’il a réservé pour le jugement du grand jour, enchaînés éternellement par les ténèbres, les anges qui n’ont pas gardé leur dignité, mais qui ont abandonné leur... demeure;

            que Sodome et Gomorrhe et les villes voisines, qui se livrèrent comme eux à la débauche et à des vices contre nature, sont données en exemple, subissant la peine d’un feu éternel.

            Maintenant, si je devais intituler cela, ce serait ceci, ce qui est au verset trois, et la dernière phrase: Combattre ardemment pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes.

            Eh bien, j’aimerais vous faire remarquer dans la lettre que Jude adresse, à qui il l’adresse, il l’adresse aux chrétiens. Il ne s’adresse donc pas aux–aux incroyants, il parle directement aux chrétiens. Remarquez donc: «Jude, serviteur de Jésus-Christ et frère de Jacques, à ceux qui ont été appelés (pas au monde), à ceux qui ont été appelés, qui sont aimés en Dieu le Père, et gardés pour Jésus-Christ.» Voyez?

12        Donc, il–il s’adresse à l’église, leur disant, uniquement à ceux qui ont été appelés, qui sont aimés en Dieu, gardés pour Christ. Eh bien, il dit: «Eh bien, c’est à vous que je m’adresse, afin que vous combattiez ardemment pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes.» Eh bien, non pas la... non pas une foi qui a été transmise, mais la foi qui a été transmise... Avez-vous remarqué là? «La–la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes», pas juste une foi...

            Certaines personnes disent: «Eh bien, c’est contraire à ma foi.» Je... Il n’y a qu’une seule foi: une seule foi, un seul Seigneur, un seul Dieu, un seul baptême, une seule foi, une seule doctrine.

            Et maintenant, des gens disent: «Eh bien, j’ai une foi et je fréquente ma propre église.» Eh bien, ce n’est pas à ceux-là que Jude s’adresse ici. Il parle aux gens qui doivent combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes.

13        Or, le seul moyen pour nous de jamais savoir ce qu’est... Si seulement nous pouvons découvrir ce qu’est la foi, alors nous pouvons combattre ardemment pour cette foi-la. Est-ce vrai? Ce que la foi... Eh bien, cette... la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes.

            Eh bien, si nous retournons là où ils ont été appelés pour la première fois des saints et que nous découvrons le genre de foi qu’ils avaient, alors, nous saurons plus ou moins ce pour quoi ils combatt-... ce pour quoi combattre.

            Eh bien, quand l’église fut appelée, quand ils furent appelés des saints, c’était après qu’ils furent sanctifiés. Le mot sanctifier, ou plutôt saint, ça vient de sanctifier, ce qui veut dire être nettoyé, pur, saint, sans mélange, et ainsi de suite. Eh bien, si... c’était le commencement de l’église quand elle fut inaugurée le jour de la Pentecôte.

14        Eh bien, voyons ce qu’ils avaient là dans le passé, ce pour quoi cette Eglise avait combattu, ce qu’ils avaient perdu. Eh bien, juste trente-trois ans après le commencement de l’église...

            Eh bien, vous savez, Jude ne parlait pas du passé, de l’Ancien Testament, sous les lois lévitiques. Voyez? En effet, ils étaient... ce... Il est un chrétien. Il parlait du moment où la première Eglise avait été mise en ordre, inaugurée le jour de la Pentecôte.

            Et maintenant, nous remarquerons quel genre de foi ils avaient eue. Ils avaient une foi dans le Christ vivant et ressuscité, quelqu’un qui était ressuscité d’entre les morts et qui vivait parmi eux, exactement le même qu’Il était avant qu’Il mourut donc. Eh bien, cela... Voyez, ils ne combattaient pas pour une affaire historique, mais ils combattaient pour un–un Christ vivant, Quelqu’Un de ressuscité, qui était parmi eux.

15        Eh bien, quand Il ressuscita d’entre les morts, Il fit par les apôtres, après qu’Il était ressuscité d’entre les morts, les mêmes choses que ce qu’Il avait fait avant de mourir, même de plus grandes et davantage de cela.

            Eh bien: «Encore un peu de temps, a-t-Il dit, et le monde ne Me verra plus, mais vous, vous Me verrez (l’Eglise, le croyant), car Je serai avec vous, même en vous, jusqu’à la fin du monde.» Eh bien, c’était ce que les apôtres croyaient. Et ils croyaient que ce qu’Il était dans la chair, Il l’était également, et plus, dans l’Esprit. Et c’est ce qu’ils enseignaient. C’est ce qu’ils croyaient. Et c’est ce qu’ils pratiquaient, et c’est ce que Dieu confirmait.

            Mais pendant ce temps, ce laps de temps de trente-trois ans, il y eut beaucoup de faux frères qui s’élevèrent et qui introduisirent des hérésies, et qui égarèrent les gens vers la théologie, et–et différentes choses semblables.

16        Et comme Paul, je pense à lui, couché là, quand ils sont venus, ils lui ont dit, ce petit Juif au petit nez crochu, couché là dans une prison, enchaîné, des chaînes aux chevilles et tout, et il a dit: «Eh bien, certains prêchent Christ par intérêt et d’autres égarent d’autres disciples.» Cela commençait à s’organiser et on avait de grandes organisations et autres.

            II a dit (Voici ses signes d’identification): «Comment..., a-t-il dit, j’ai beaucoup de marques sur mon corps qui ont été faites là. J’ai été en péril sur la mer. J’ai été en péril parmi des faux frères.» Toutes ces différentes choses qu’il a montrées comme marques, ses signes d’identification devant Dieu, qu’il avait soufferts pour la cause pour laquelle Christ était mort.

17        Que Dieu nous aide à avoir ce genre de signe d’identification aujourd’hui. Et combattons pour la foi, la vraie foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. Les saints croyaient dans la mort, l’ensevelissement et la résurrection. Ils croyaient au baptême du Saint-Esprit. L’Eglise primitive croyait cela. Croyez-vous cela? Combattons donc pour cela.

            Eh bien, ils croyaient aux signes et aux prodiges qui accompagnent les croyants. Eh bien, ils commencèrent à se relâcher. Le... maintenant, Jude dit que les hommes d’autrefois qui étaient préordonnés à faire ceci. Eh bien, Dieu est Souverain. Evidemment, Il–Il connaît: «Il ne veut pas qu’aucun périsse, mais que tous arrivent à la repentance.» Mais pour être Dieu, Il doit connaître, et Il connaît effectivement avant que la chose arrive donc, qui sera sauvé et qui ne sera pas sauvé. C’est vrai

18        Il y a donc quelques personnes qui ne le seront pas, et Dieu connaissait cela au commencement, qu’ils ne le seront pas. Et Il a même suscité Pharaon et Il a endurci son coeur pour cette même cause-là, afin qu’Il manifeste Sa puissance. Esaü et Jacob, pour montrer que l’élection de Dieu subsiste certainement... Avant que l’un ou l’autre des enfants ne fût... lorsqu’ils fussent nés... avant qu’ils fussent nés, Dieu dit: «J’aime Jacob et Je hais Esaü.» C’est exact. Avant... Voyez, vous êtes un chrétien parce que Dieu a ordonné que vous soyez un chrétien. Or, vous pouvez rejeter cela. Certains... Dieu vous remplacera par quelqu’un d’autre. Mais votre place est là. Si Dieu vous appelle, allez occuper cela et restez-y.

19        Eh bien, comme c’est merveilleux ! Combattre ardemment pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes, tout là-bas dans l’âge... Eh bien, la foi même qu’ils avaient au commencement est censée subsister encore aujourd’hui.

            Un très bon érudit, avec qui j’ai dîné, il n’y a pas longtemps, E. Stanley Jones, a dit: «Frère Branham, a-t-il dit, je vois que la plupart de vos réunions sont composées des pentecôtistes.»

            J’ai dit: «Oui, monsieur.»

            Il a dit: «Pourquoi ça?»

            J’ai dit: «Ce sont eux qui croient.»

            Et il a dit: «Eh bien, a-t-il dit, Frère Branham, je pense que la Pentecôte était l’échafaudage.» Il a dit que Dieu allait construire un bâtiment et Il a placé... II a fait de la Pentecôte l’échafaudage.

            «Eh bien, ai-je dit, c’est vrai, je serai d’accord avec vous.»

            Et il a dit: «Eh bien, voyez, après que l’oeuvre d’échafaudage est terminée, nous n’avons plus besoin d’échafaudage.»

            J’ai dit: «Mais l’oeuvre d’échafaudage n’est pas terminée. Une fois le bâtiment terminé, Dieu l’enlèvera. Nous continuons donc à travailler sur le bâtiment.» Amen.

20        Oui, monsieur. Nous avons encore besoin de chaque marche de l’échelle, chaque tremplin. Nous avons besoin de toute chose. Tout à fait. Le bâtiment est encore en construction, et une fois terminé, et que cet Evangile est prêché à chaque famille, à chaque langue, à chaque nation, alors Jésus reviendra. C’est vrai.

            Maintenant, nous avons beaucoup de distribution de tracts, et de théologie à travers le monde. Mais l’Evangile n’est pas tout à fait la Bible. La–la Bible... Paul a dit: «L’Evangile ne nous est pas parvenu en Parole seulement, mais avec puissance et démonstration du Saint-Esprit.»

            Alors, quand Jésus a dit: «Allez par tout le monde et prêchez la Bonne Nouvelle à toute la création», Il voulait donc dire aller dans le monde démontrer la puissance de Dieu à toute la création.

21        Et pour prêcher l’Evangile, avant d’en faire une Bonne Nouvelle à prêcher, vous devez donc avoir la puissance et la démonstration du Saint-Esprit pour prouver l’Evangile. «La lettre tue, la Parole... la lettre tue, l’Esprit vivifie.»

            Ce n’est donc pas une affaire de rites, mais c’est absolument une véritable réalité vivante, de la résurrection de Jésus-Christ, vivant parmi les hommes. Et c’est la foi pour laquelle j’essaie de tout mon mieux de combattre aujourd’hui; que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement, et Sa puissance est illimitée.

22        Si vous arrivez à limiter Dieu, vous arrivez à limiter Christ. Et si vous limitez l’Eglise aujourd’hui dans ses possibilités, vous limitez Dieu. «Mais toutes choses, tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu et vous le verrez s’accomplir.» Il l’a dit. Je le crois et je sais que c’est la vérité.

            Eh bien, nous pensons à combien c’est merveilleux la manière dont Dieu a fait ces choses pour nous, et de voir en ce jour-ci que cela a été prédit par des prophètes dans les Ecritures.

23        Et quelqu’un m’a demandé, c’était le même homme, pourquoi je m’associais avec les pentecôtistes. Eh bien, en voici la raison. Maintenant, je sais qu’il y a beaucoup de choses, je pense, sur lesquelles ils devraient être redressés dans la doctrine. C’est ma propre opinion, ils peuvent penser que je devrais l’être aussi. Voyez?

            Eh bien, mais voici une chose que j’ai trouvée chez ceux qui ont une foi vivante, avec... Ils se sont absolument emparés de quelque chose, Dieu là, qui leur donne une nouvelle naissance, cela place Dieu dans quelqu’un, cela l’amène à croire au surnaturel.

           

            Eh bien, si vous n’êtes pas né de nouveau, vous ne croyez pas au surnaturel. Et si vous ne croyez pas au surnaturel, vous n’êtes pas né de nouveau. En effet, une fois né de nouveau, on devient un fils de Dieu. Et Il va... Quand on est un fils de Dieu, on a la nature de Dieu.

            Et alors, vous vous revêtez des choses, vous voulez voir l’action de Dieu, voir Dieu agir, parce que vous êtes Son fils, et vous êtes fait à Son image, et vous êtes né de Son Esprit. Vous êtes une partie de Lui. Et puis, vous avez foi pour n’importe quoi. Amen.

24        Remarquez, depuis le commencement, Satan a été si proche. Eh bien, beaucoup de gens disent aujourd’hui: «Oh! Frère Branham, ne pensez-vous pas que le communisme est horrible?» Oui, il est horrible. Mais ce n’est pas cela l’antichrist. Non, non. Jésus a dit que l’antichrist serait si proche de ce qui est réel, qu’il séduirait, s’il était possible, même les élus. Ce sont les gens religieux. C’est là que cela vient.

            Eh bien, j’aimerais... retournons au commencement, là loin. Retournons au jardin d’Eden, nous pouvons même aller avant cela. Mais prenons les deux premiers jeunes gens qui étaient nés sur cette terre.

            Caïn, le premier, en fait, il était censé avoir le droit d’aînesse, mais il l’a perdu juste comme Esaü l’avait perdu, juste comme la première église, l’église mère, comme nous aimons l’appeler. Tout là-bas, elle a perdu le droit d’aînesse...

25        Or, Caïn et Abel, quand ils avaient été chassés du jardin d’Eden, c’est parce que la mort était venue à leurs–leurs parents et eux, ces deux jeunes gens étaient très religieux.

            Eh bien, si vous voulez voir le jour dans lequel nous vivons, si vous voulez voir le genre de récolte qui sera produite ici, retournez voir le genre de semence que vous aviez plantée. Et maintenant, la Genèse est la semence ou le commencement. Et là au début, au commencement, nous voyons les esprits évoluer.

26        Par exemple, tout au long des Ecritures, nous pensons à Babylone. Quand Babylone est apparue pour la première fois, regardez là à travers la Bible. Babylone est apparue là dans le passé. Vous savez, c’est Nimrod qui avait construit Babylone. La première Babylone fut appelée les portes du ciel. Ensuite, elle fut appelée la confusion. Et c’est là que l’idolâtrie a premièrement commencé.

            Nimrod était le fils de Cham, qui est un descendant du fils de Caïn. Observez ces semences alors que cela pousse. Observez ce qu’elles produisent. Observez comment... Les actions qu’ils produisent, et maintenant, nous passons droit par-dessus les cieux avec cela. Il y a... les produits du champ ont poussé. Oh ! J’espère que Dieu enfonce cela profondément maintenant, afin que nous puissions avoir un fondement.

            Et je vois quelque chose croître maintenant. Là loin, dans la semence, observez ce qui est en train de monter ici. Voyez où est votre semence. Eh bien... et ce que c’est.

27        Eh bien, Caïn et Abel étaient tous deux très religieux, et l’un d’eux était le type de Christ, et l’autre, de l’antichrist. Caïn était tout aussi religieux qu’Abel. Amen. Observez-le.

            Alors, souvent, vous observez; regardez ça, quand Caïn tua Abel à l’autel. C’est pareil à Judas qui tua Jésus à l’autel; Caïn et Abel étaient le type de Juda et Jésus. Tout au long, il y a le pour et le contre.

            Regardez dans l’arche, il y eut une colombe et un corbeau, tous deux perchaient dans la même arche, sur le même perchoir. Et l’un d’eux était disposé à monter... tous deux pouvaient voler. Tous deux étaient des oiseaux. Et l’un, si vous remarquez bien, il y avait un régime alimentaire.

28        Quand on a lâché le corbeau, il a pu s’envoler d’une charogne à l’autre, mangeant, satisfait. Mais la colombe n’a pas pu trouver où poser la plante de ses pattes. Elle... Une colombe n’a pas de bile, elle ne pouvait donc pas digérer cela. Quel beau type de l’Eglise ! Un homme a dit: «Eh bien, je suis chrétien, mais je peux faire tout ce que je veux.» Frère, cela montre autre chose... On reconnaît un homme par ses oeuvres; vos fruits rendent témoignage de ce que vous êtes.

            Et ce vieux corbeau pouvait aller d’un corps à un autre, manger la charogne, et être satisfait, mais la colombe ne trouvait pas où poser la plante de ses pattes. Elle est retournée à la maison une fois de plus.

29        Et chaque homme qui est né de Dieu... Vous pouvez rétrograder ou tomber, mais si vous êtes né de Dieu, vous reviendrez à l’arche aussi sûrement que deux fois deux font quatre. L’Eglise du Dieu vivant retournera à l’arche. Vous n’avez pas de bile. Dieu a déjà enlevé tout cela quand II vous a complètement purifié et a fait de vous une nouvelle créature en Jésus-Christ.

            Considérez les chevaux. Le gree... gris, et grisonnant, les chevaux. Tout au long, jusqu’à Jésus et Juda. Au moment où Jésus est entré sur la scène, Judas est entré sur la scène, et ils étaient frères de la même église: l’un, pasteur, et l’autre, trésorier.

            Et regardez, il y a des gens qui ne voient que trois croix à Golgotha. Il y en avait quatre. II y avait un voleur d’un côté, un voleur de l’autre côté, Jésus au milieu. Et: «Maudit soit quiconque est pendu à un arbre.» Jésus fut maudit pour nous en étant pendu à un arbre. Et Judas s’est pendu à un sycomore, c’était tout autant une croix que les autres.

30        Maintenant, ici, regardez. Voici, là était le Fils de Dieu, Il était descendu des palais d’ivoire de Dieu, Il était fait chair, Il a habité parmi nous. Judas le fils de la perdition, était là, venu de l’enfer, retournant en enfer. Voici, là était Dieu dans la chair, venu du Ciel, retournant au Ciel.

            Il y a un voleur d’un côté, qui a dit: «Seigneur, souviens-Toi de moi quand Tu viendras dans Ton Royaume.»

            L’autre voleur a dit: «Si», ce point d’interrogation, si Dieu voulait dire cela ou pas: «Si Tu es le Fils de Dieu, sauve-nous.» Voilà le prédicateur de l’Evangile, prêchant à l’incroyant. Alléluia ! Vous y êtes.

31        Il y avait Jésus qui retournait, ramenant avec Lui l’église qui s’était repentie, qui était née de nouveau, et le diable qui retournait, ramenant cette bande-là: «Si Tu es le Guérisseur divin, fais ceci. Si Tu es ceci... Si ceci est vrai ... Si, si, si.» Satan met chaque fois un point d’interrogation à la Parole de Dieu: «Si Tu es...»

            «Eh bien, s’Il est un Guérisseur divin, qu’Il guérisse celui-ci, qu’Il guérisse celui-là. S’Il l’est, qu’Il soit ceci.» Si, c’est toujours... c’est avec un point d’interrogation là.

            Mais un véritable et authentique croyant croit que chaque Parole que Dieu a prononcée est la Vérité, et il reçoit Cela de même. Vous y êtes.

32        Remarquez. Retournons à Caïn une fois de plus, examinons quelque chose sur la foi au commencement. Observez ces esprits, comment ils commencent à évoluer. C’est l’esprit de la chose qui la fait agir de toute façon. Les gens doivent être dans ce genre d’esprit pour faire venir les derniers jours. Les gens sont dans l’esprit des derniers jours. Les nations sont dans l’esprit du temps de la fin.

            Ils ont des armes atomiques, des armes à hydrogène, toutes sortes de choses, parce que c’est l’esprit du jour. Les gens sont dans l’esprit du temps de la fin. L’Eglise se rassemble sous la puissance et l’impact du Saint-Esprit. Et le monde est en train de courir là, se moquant, raillant, riant, et ils vivent comme les démons chaque jour. C’est l’esprit de la chose.

33        Dieu se prépare à prendre les Siens, et le diable se prépare aussi à prendre les siens. Alléluia! Il n’y a pas de si à la Parole de Dieu, devant l’église. Ils disent: «Si c’est AINSI DIT LE SEIGNEUR, nous croyons cela.» Que le monde dise ce qu’il veut. Ils se sont toujours moqués et ils ont toujours raillé. Ils viennent de là, au commencement. Regardez combien nous pouvons être fondamentalistes sans parfois connaître la vérité.

            Remarquez donc, là dans le passé, au commencement, quand Caïn et Abel sont sortis du jardin d’Eden, chassés; c’était à cause du péché. La mort les avait séparés de Dieu. Et Dieu a placé un chérubin, un ange, avec une épée flamboyante autour de l’Arbre pour protéger cet Arbre de la Vie.

34        Maintenant, voici l’arbre de la mort. J’ai ma conception de ce que c’était; vous pouvez avoir la vôtre. Mais de toute façon, chaque fois qu’ils prenaient de cet arbre, ils allaient mourir. Mais si jamais ils avaient pris de cet Arbre-ci, ils allaient vivre

            Ainsi, quand ils ont pris de l’arbre de la mort, cela les a séparés de Dieu, et Il a placé un ange autour de cet Arbre-là pour les empêcher d’En prendre. En effet, à l’instant même où ils auraient pris de cet Arbre-là, ils auraient vécu éternellement, même en ayant la connaissance du bien et du mal. Est-ce vrai? Très bien.

            Remarquez donc. Cet arbre était la femme, et quand il... Quand Adam a pris part à cela, ça l’a séparé... La femme fait toujours venir la–la vie dans le monde; cela doit mourir encore. Mais l’Arbre de la Vie qui se tenait là, c’était Jésus-Christ. Et quand Il est allé là à la fête des Juifs ce jour-là et qu’ils ont dit: «Nos pères ont mangé la manne dans le désert», Il a dit: «Et ils sont tous morts. Mais Je suis le Pain de Vie qui descend du Ciel. Si un homme En mange, il ne mourra jamais.» Il était cet Arbre qui était dans le jardin d’Eden.

35        Et tout aussi certainement que nous naissons d’une femme, nous sommes pleins de chagrin, nous n’avons que quelques jours et nous mourons. Mais chaque homme qui est né de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, a la Vie Eternelle et ressuscitera dans le denier jour.

            Mais ça ne doit pas être une imitation; ça doit être une naissance authentique du Saint-Esprit, une naissance par la régénération, qui fait de lui une nouvelle créature. Ça ne peut pas être juste une soi-disant croyance, ou une théologie. Ça doit absolument être une naissance surnaturelle.

            Tout comme il y a des douleurs et des gémissements à la première naissance naturelle, il devrait y avoir la même chose dans la seconde, pour faire d’un homme une nouvelle créature en Jésus-Christ. Alléluia !

            Oh! Ne soyez pas excité. Je ne... je n’ai fait de mal à personne jusque là.

36        Regardez. Mais ici, quand je vois Caïn, Abel... Ils voulaient et ils voyaient... qu’ils étaient des mortels... combien mortels. Ils ont dû se frayer une voie. Ils ont dû solliciter une faveur devant Dieu. Ils sont allés là et ils ont pris quelques... divers... a cueilli les fruits du champ, et autres, pour offrir un sacrifice, afin de trouver... pour essayer d’apaiser la colère de Dieu, les jugements de Dieu qui étaient placés sur eux. Caïn travaillait durement, sans doute, il avait eu une bonne récolte de fruits.

            Maintenant, suivez. Caïn était tout aussi religieux, tout aussi gentleman qu’Abel, à tout point de vue. Eh bien, ce n’est pas par de bonnes oeuvres que nous sommes sauvés, mais par Sa miséricorde.

37        Alors, tous deux, ils sont allés adorer devant Dieu. Je crois que c’était à l’est de la porte. Et je crois qu’ils sont directement passés devant Sa Présence, là où cette épée flamboyante tournoyait à l’est de la porte, comme ça, gardant l’Arbre de la Vie.

            Regardez. Ça y est. J’espère que vous saisissez cela. Tout aussi certainement qu’un homme né d’une femme doit mourir, il est tout aussi sûr que s’il est né de Christ, il doit vivre. Il doit vivre. Il n’y peut rien. Il a la Vie Eternelle. Christ a dit qu’il en a.

38        Eh bien, en ce jour-là, Dieu gardait l’Arbre, les empêchant de l’atteindre. Et aujourd’hui, cette épée s’est retournée de l’autre côté maintenant, elle les précipite droit vers l’Arbre afin qu’ils reçoivent la Vie, elle pousse les gens, elle les dirige vers l’Arbre de la Vie. Oh ! Que c’est merveilleux !

            Là, je remarque, regardez ça. Puis, quand Caïn s’est avancé, il a bâti un autel au Seigneur; tous deux l’ont fait. Eh bien, si un autel, c’est tout ce que Dieu exige, ou être membre d’église, Caïn était tout comme Abel. Caïn avait bâti un autel, avec autant de bonne intention qu’Abel.

            Eh bien, vous direz: «Frère Branham, tant que mes intentions sont bonnes...» Non, non. Cela ne fera pas la chose.

            «Eh bien, j’ai adhéré à l’église avec toutes les bonnes intentions.» Cela ne fera toujours pas la chose. Caïn aussi en avait.

39        Et maintenant, rappelez-vous, Caïn n’était pas un infidèle. Caïn était un croyant. Cela va vous débarrasser du gésier. J’espère que ça le fait, certains parmi vous les fondamentalistes, et cela vous donne un coeur (C’est vrai.), un coeur de foi.

            Remarquez. Caïn était religieux et un croyant. Il s’est avancé, il a bâti un autel pour le Seigneur, avec autant de foi qu’Abel. «Mais telle voie paraît droite à l’homme. .» Eh bien, vous comprendrez d’ici peu pourquoi je suis un saint exalté.

            Observez donc. Il s’est avancé, il a bâti un autel pour l’Eternel dans la sincérité de son coeur. Il est allé prendre les meilleurs fruits qu’il avait, il les a déposés sur l’autel, probablement qu’il avait complètement décoré l’autel avec de belles fleurs. Je peux le prouver d’ici peu, cela ne me prendra qu’une minute. Mais la beauté est l’une des choses les plus séduisantes qui existent.

40        Satan a eu la même conception et il a voulu un royaume plus beau que celui de Micaël, quand il est allé là et qu’il a bâti son royaume au nord. C’est sa nature. Voici son propre fils ici en bas, avec la même nature.

            Caïn était là. Il s’avance là et bâtit cet autel. Il va là probablement cueillir d’énormes gouets, de cette terre qui venait d’être maudite, les place sur tout l’autel.

            Cela me rappelle l’une de–de ces bonnes églises modernes aujourd’hui. A la Pâques, tout le monde vient à l’église. Ils achètent une petite fleur de Pâques et la déposent sur l’autel, partout. Dieu n’a pas besoin d’une fleur de Pâques sur l‘autel; c’est vous qu’il veut sur l’autel. L’autel a été fait pour l’homme, pas pour les fleurs.

41Mais le problème aujourd’hui, c’est que nous avons enlevé l’autel de l’église, nous l’avons mis au sous-sol. Et le seul feu qu’on a sur le... qui reste, c’est au sous-sol. Alléluia! Ce dont nous avons besoin, c’est d’une ancienne expérience de la chambre haute, là où Dieu déverse la puissance de Son Saint-Esprit et le feu du Saint-Esprit, comme Il l’avait fait au commencement.

            Mais tout ce que nous avons aujourd’hui, c’est ce qu’on a dans la fournaise, le fer. La Pentecôte devient aussi mauvaise. Eh bien, c’est la vérité.

            Maintenant, je vois. Voici ce que Dieu a fait. Caïn s’avance. Il offre son offrande. Eh bien, si tout ce que Dieu exige, c’est être un membre d’église, Caïn avait cela. Si Dieu exige la sincérité, Caïn avait cela. Et puis, si Dieu exige un sacrifice, Caïn l’avait offert.

42        Et puis, après qu’il eut apprêté son sacrifice, son autel, son église, tout, c’était beau, probablement beaucoup plus beau que ce qu’Abel avait... mais Dieu n’est pas dans la beauté faite des mains. La beauté de la sainteté, c’est là que Dieu demeure, là où la puissance du Saint-Esprit... Oui.

            Remarquez donc. Puis, après qu’il eut bâti son autel, qu’il eut apporté son sacrifice, qu’il eut adhéré à l’église, dans la sincérité de son coeur... «C’est un très bon gars», comme nous l’appellerions aujourd’hui. Il ferait un très bon fondamentaliste. D’accord.

            Le voici venir; ensuite, il s’agenouille. La raison pour laquelle je cognais là-dessus, c’est que c’est ce que j’étais. Voyez? Eh bien, remarquez. Et je suis toujours fondamentaliste, mais en voici encore plus qui va avec. C’est comme le vieil homme de couleur qui mangeait une pastèque avait dit: «C’est bon, mais il y en a encore plus que cela.» C’est vrai.

43        Remarquez. Il s’est agenouillé, il a adoré Dieu. Il avait une église, il était membre. Il avait un autel, il avait un sacrifice. Et il a adoré Dieu. Si tout ce que Dieu vous exige, c’est fréquenter l’église, être un croyant, inscrire votre nom dans un registre, payer votre contribution chaque année dans une église et adorer Dieu, Caïn était tout aussi juste qu’Abel, et Dieu était–était... devrait être condamné pour avoir condamné Caïn. C’est vrai.

            Mais remarquez. Oh ! Il a fait des choses merveilleuses. Il s’est bâti un espace très énorme, je pense; il a arrangé tout cela, il était assez ignorant pour croire que c’étaient les pommes qui l’avaient fait chasser du jardin d’Eden. J’ai dit... Voici ce que je déclare, non pas pour faire une remarque noircie, mais si c’est le fait de manger des pommes qui a amené la femme à se rendre compte qu’elle était nue, il est temps de leur donner encore des pommes. C’est tout à fait exact. Oui, oui. Ce n’était pas des pommes, pas plus qu’autre chose.

44        Remarquez. Mais voici venir Abel (Alléluia !); non pas les oeuvres, mais par la grâce, l’élection, l’appel. Le voici venir avec un petit agneau qu’il avait choisi au troupeau. Il lui avait mis une liane au cou, il le traînait le long du chemin. Vous direz: «Avait-il... Comment le savez-vous?» Eh bien, ils n’avaient pas de corde. Aussi, je pense qu’il a dû se servir d’une liane. «L’a-t-il conduit là?» Oui, oui. En effet, c’était un type de Christ, il l’a conduit au Calvaire.

            Voici venir Abel, il savait que ce n’était pas les pommes ni les fruits. Dieu ne demeurait pas dans la beauté ni dans la sincérité. Il demeure dans l’élection et l’appel. Il a donc enroulé cette liane au cou de l’Agneau et le voici venir, s’avançant vers l’autel.

45        Je suppose que son autel, c’était un grand rocher. Il prend ce petit animal, le projette sur ce rocher comme ceci, il prend une pierre (Je pense en effet qu’ils n’avaient pas de lances ni de couteaux à l’époque), il a renvoyé sa petite tête en arrière...

            Et Caïn était là en haut, glorifiant simplement Dieu avec sa beauté. «Regarde ce que j’ai fait, Seigneur. Regarde ça. Tu connais mon coeur. Tu sais que je suis sincère. Je Te rends toute la louange. Je fais ceci. Je fais cela», tout ce qu’il fait. Et le petit Abel a pris cet agneau-là, il l’a projeté en arrière comme ça, il a pris une pierre dans sa main, il s’est mis à lui trancher le petit cou.

46        Si jamais un homme a entendu un agneau mourir, le saignement, le bêlement... Je vois les mains d’Abel couvertes de sang. Je vois la laine blanche pendre autour de ce petit agneau sanglant. Dieu baissa le regard, Il dit: «C’est ça. Tu as la chose.»

            Qu’est-ce que cela représentait? Mille neuf cents ans plus tard, l’Agneau de Dieu qui était immolé dès la fondation du monde a été conduit avec une corde autour de Son cou, là sur la colline de Golgotha. Alléluia ! On L’a mis là; on a flagellé Son corps, y faisant des meurtrissures pour la guérison. On L’a cloué dans Ses mains, Il est resté attaché entre les cieux et la terre, sur le Rocher des âges, criant dans une langue inconnue, disant: «Eli, Eli», cet Agneau-là parlait dans une langue inconnue (A qui?) au sacrificateur.

47        Cela était placé là devant Abel. Et Abel ne savait pas ce que cet Agneau faisait. Il bêlait, il bêlait. Et les gens qui tuaient cet Agneau ici, les Juifs qui L’avaient suspendu à la croix, les incroyants, ne savaient pas ce qu’Il disait. Il parlait au Père: «Elie, Elie.» C’était l’Agneau d’Abel, immolé dès la fondation du monde, et Ses cheveux ensanglantés retombaient autour de Lui.

            Billy Sunday disait qu’il y avait un ange sur chaque arbre, qui disait: «Bouge Ta main. Pointe Ton doigt, nous changerons la scène.»

            Les Juifs disaient: «Il a sauvé les autres; Il ne peut pas se sauver Lui- même. S’Il est ce Grand Sauveur, qu’Il se sauve Lui-même, alors nous croirons en Lui.» Eh bien, c’était le plus grand compliment qu’on Lui ait jamais fait. Eh bien, Il ne pouvait pas sauver les autres et se sauver Lui-même, donc, Il s’est livré pour sauver les autres. Alléluia!

48        Voilà le Sacrifice auquel Dieu avait pourvu. Voilà la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes, suspendu, saignant, bêlant, mourant, comme l’agneau d’Abel.

            Eh bien, Caïn était là, tout aussi sincère, tout aussi religieux qu’il l’était, avec un grand autel comme il en avait. Regardez ce vieil esprit évoluer au cours des âges. Voyez-le se transmettre aux enfants d’Israël.

            Si vous remarquez bien pendant quelques instants, considérez Israël, quand il est sorti du désert... dans le désert plutôt, il s’apprêtait à traverser. Moab ne voulait pas le laisser traverser le pays. Or, Moab, c’étaient des croyants, les Moabites. Savez-vous qui c’était? C’était la descendance de l’enfant, de la fille de Lot, quand elles avaient vécu avec leur père. Et l’une d’elles, l’aînée est allée, et le pays de Moab, ce sont ses descendants.

49        Eh bien, voici venir Israël. Vous parlez de mauvaises choses, regardez ce qu’Israël avait. Tout ce qu’il y a d’impie, auquel on pouvait penser, était juste parmi eux. Les voici progresser, dans leur pèlerinage.

            Eh bien, voici venir le prophète Balaam, il descend maudire Israël pour Balak. Quel type d’aujourd’hui, un prophète mercenaire qui cherchait à maudire ce que Dieu a béni ! Vous ne pouvez pas faire cela s’il vous le fallait.

            Le voici venir et... Eh bien, il était... Eh bien, il était épris d’argent au point qu’il n’a pas pu voir le Saint-Esprit qui se tenait sur la route avec une épée dégainée. Le mulet était plus avisé à ce sujet que lui. C’est vrai. Si seulement les gens avaient le bon sens du mulet aujourd’hui, je pense qu’ils pourraient voir cela. C’est vrai.

50        Le mulet était là. II avait vu l’Ange du Seigneur, il l’a évité en allant d’un côté. Il savait qu’il était en dehors de la volonté de Dieu. Remarquez donc ce qui est arrivé après. Puis, il est descendu là, et il a regardé.

            Eh bien, Balaam, ou Balak, plutôt, le roi de Moab, il n’était pas un infidèle. Il était un croyant. Assurément. Et Balaam n’était pas un infidèle. Balaam, le prophète, était un croyant. Mais deux... Voici deux groupes de croyants, ce même esprit, comme Caïn et Abel, ils sont revenus une fois de plus.

            Maintenant, remarquez, voici un homme, le roi de Moab, qui dit: «Descends maudire ce peuple», des croyants maudissant des croyants. Eh bien, Balak est descendu, il est monté sur la colline, Balaam lui a montré le plus... les extrémités.

51        C’est ce que le diable fait. Il aime en montrer le pire côté. Quelqu’un qui a échoué. Ils disent: «Regardez celui-ci. Il est devenu un fanatique religieux parce qu’il est allé trop loin.» Vous ne pointez pas de doigt ces dizaines de milliers qui, au même moment, n’étaient pas allés plus loin. C’est vrai. C’est vrai. Si je pouvais sortir ici au cimetière et demander, disons: Je connais une femme ici il n’y a pas longtemps, une femme de la science chrétienne qui a laissé son enfant mourir parce qu’elle ne voulait pas consulter un médecin. Je suis en désaccord avec elle là-dessus, mais de toute façon, c’est sa foi. Et si elle... ou–ou ce qu’elle croyait à ce sujet.

52        Eh bien, si je pouvais aller au cimetière, ici, et dire: «Que tout celui qui est mort en se fiant à Dieu pour sa guérison se lève.» Ensuite: «Que chacun de vous qui est mort entre les mains de la médecine se lève.» De quel côté y aurait-il le plus de gens? La casserole ne peut pas se moquer de la marmite. Voyez-vous?

            Au même moment où cela parcourait le pays, disant à tout le monde que la guérison divine était du fanatisme, n’en faites pas cas, et tout comme cela, ce n’était que... Et ça–ça ne valait pas la peine, au même moment, des dizaines de milliers de gens mouraient sous le traitement médical. Eh bien, si nous avons perdu une personne par la guérison divine à cause de l’incrédulité, et qu’ensuite la guérison divine ne devrait pas être considérée, ainsi donc, on ne devrait pas considérer la médecine, les hôpitaux ni rien d’autre. Eh bien, c’est du pareil au même. Si l’un a échoué, alors devra-t-on considérer tout cela comme faux? Non, non. Je dirais que tous les deux devraient être ensemble, travaillant pour la gloire de Dieu et la Venue du Seigneur Jésus. C’est vrai.

53        Eh bien, nous voyons donc cela. Oh ! Que c’est beau ! Alors, Moab est descendu, il a dit: «Maintenant, va là-bas, Balak... Balaam, j’aimerais que tu me maudisses ce peuple. Regarde leur partie arrière à partir de cette colline. «Oui.» Il a vu cela. Maintenant, suivez. Balaam a bâti sept autels. Eh bien, il n’était pas un communiste. Il était un croyant. Eh bien, il est ici en haut sur la colline. Et Israël était ici en bas dans la vallée. Il bâtit sept autels.

54        Et sur chaque autel, il a offert un taureau, un sacrifice pur, celui qui était exigé par Dieu. Et sur chaque autel, il a offert un bélier, un mouton mâle, ce qui annonçait la Venue de Jésus. Fondamentaliste? Tout aussi fondamentaliste que possible. Le même... Regardez. Sept. le nombre parfait de Dieu, le nombre de l’adoration. «Six jours, je dois travailler, sept jours...» Tout au long de l’âge, les sept âges de l’église et tout, sept, c’est le nombre de Dieu pour l’adoration.

            Et ici ce prophète, sous inspiration, descend et bâtit sept autels. Il a offert des précurseurs, prouvant qu’ils croyaient dans la–dans la Première Venue de Christ, il a offert les taureaux, tout aussi fondamentaliste que les autres là en bas, dans le camp d’Israël. Comprenez-vous cela?

55        Israël était ici offrant les mêmes sacrifices que Balak offrait là-haut, sur la colline. L’un offrait un bélier, disant: «Nous croyons que Dieu enverra Son Fils un jour dans le monde.»

            Ici en haut, sur la colline, ils étaient tout aussi fondamentalistes: «Nous offrons le bélier, croyant que Dieu enverra Son Fils.»

            Remarquez. Puis, tous les princes de Moab se tenaient là, autour des sacrifices fumants, adorant Dieu, tout aussi fondamentalistes que possible, du point de vue des Ecritures, tout aussi bons que l’autre groupe.

            Et c’est là qu’on en est aujourd’hui, amis. Les gens peuvent être tout aussi fondamentalistes dans leur doctrine. Je connais des hommes qui pourraient, des milliers d’entre eux... probablement qu’il y en a beaucoup qui sont assis ici, qui m’écoutent ici même aujourd’hui, et j’espère que cela vous taille au point que vous ne pouvez pas le supporter.

56        Ecoutez. Vous pouvez être tout aussi fondamentaliste... Je ne voudrais pas... les gens prêchent la naissance virginale, la mort, l’ensevelissement, la résurrection, la Seconde Venue. C’est vrai. Je ne peux pas discuter avec vous là-dessus. Vous croyez cela, et c’est la vérité; moi aussi, je le crois.

            Balaam aussi le croyait. Israël aussi le croyait. Mais ce que Balak avait vu... avait manqué de voir là-bas, là en bas, dans ce camp, c’est qu’eux avaient des signes et des prodiges qui les accompagnaient. C’est ce que les autres ont manqué de dire aujourd’hui. Ils sont tout aussi fondamentalistes que nous. Ils croient cela de même que nous. Mais ils renient l’existence de la puissance de la résurrection qui agit parmi le peuple.

            Eh bien, est-ce que le Saint-Esprit a dit qu’il en serait ainsi? Paul a dit: «Dans les deniers jours, les gens seront emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force.» Alléluia !

57        Le voila revenir au début. Il y a eu le Moyen Age. Il y avait ce même groupe de croyants fondamentalistes qui avaient mis Jésus-Christ à la croix et qui L’avaient tué, parce qu’Il avait des signes et des prodiges, et ils ne croyaient pas cela; ce même esprit vit parmi les églises aujourd’hui: un peuple religieux; pas un groupe d’infidèles, des fondamentalistes, ils présentent cela correctement là, et ils sont tout à fait dans le vrai.

            Mais ils ont l’apparence–l’apparence de la piété, du point de vue fondamentaliste, ils sont dans le vrai, mais ils renient ce qui en fait la force. La puissance de quoi? La puissance de la guérison, la puissance de pousser des cris, la puissance de parler en langues, la puissance d’interpréter, la puissance de l’Eglise agissant comme Elle avait agi au commencement. Et frère, soeur, nous combattons pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toute. Alléluia ! Croyez-vous cela?

58        Combattre pour la foi. Assurément, je suis un fondamentaliste. Je crois ce que la Bible dit, comme les baptistes, les méthodistes, les presbytériens, l’Eglise du Christ, et eux tous croient. Mais, frère, vous abandonnez la chose réelle. Vous avez la chose présentée là sous forme de lettre, et cela est vrai. Mais vous n’En avez pas l’Esprit avec cela, pour vivifier la lettre. C’est là que se trouve la chose. Alors, Eglise, c’est pourquoi je suis... prends position aujourd’hui, avec un saint exalté. C’est parce que c’est la vérité.

            Regardez là. Eh bien, Balak dit: «Eh bien, ils ne sont même pas organisés.» Organisés, c’est ce que les gens disent aujourd’hui. «Eh bien, je suis membre chez les méthodistes. Je suis membre chez les baptistes.» Et les pentecôtistes sont tout aussi mauvais, c’est pareil. «Je suis membre de telle organisation.»

59        Permettez-moi de vous dire quelque chose maintenant même. Dieu n’a jamais perdu le temps avec une organisation. Il ne l’a jamais fait, Il ne le fera jamais. Non, non. Chaque...

            Je vais–je vais attirer l’attention de n’importe quel historien maintenant même. Il n’y a jamais eu une église dans tous les âges, que chaque... qui a échoué... une fois qu’ils manquaient de voir la puissance de Dieu, d’avoir des miracles, les choses dans leur église, Dieu la laisse au rancard, et elle ne connaît plus jamais de réveil.

            Il a laissé Luther là, les méthodistes, là; les baptistes, là; les presbytériens, là; la pentecôte est en route vers là, maintenant même. Mais, de ce conglomérat de toute la chose, Dieu suscitera un autre sous-bois là, comme Il a fait quand Il a dit: «Je restaurerai, dit l’Eternel.»

60        Je sais que vous pensez que nous sommes un groupe de gens horriblement bruyants. Eh bien, frère, je peux vous prouver que s’il n’y a pas de bruit, il n’y a donc pas de Dieu là. Ecoutez. Dans l’Ancien Testament, quand Aaron, oint de la Rose de Sharon, et quand l’huile d’onction lui coulait sur sa barbe jusque sur le bord de son pan, il prenait le sacrifice et entrait dans le saint des saints.

            Et quand il passait derrière ce rideau, sur son vêtement, il avait une grenade et une clochette, une grenade et une clochette, de sorte qu’elles s’entrechoquaient. Et quand il marchait, cela retentissait: «Saint, saint, saint est l’Eternel.» C’est l’église ointe de Dieu entrant dans le saint des saints.

61        Et regardez ici, frère, la raison pour laquelle ils ont fait cela, c’était l’unique moyen pour eux de savoir qu’il était vivant. Ils écoutaient pour entendre s’il y avait du bruit. S’il n’y avait pas de bruit, c’est qu’il était mort. Et c’est ce qui se passe aujourd’hui, une église née de nouveau, entrant dans le saint des saints, ointe avec une grenade, et la clochette de Dieu... Alléluia ! Oui, oui. Vous savez qu’ils sont vivants.

            Une clochette retentissant: «Saint, saint, saint est l’Eternel.» Ceux qui étaient dehors passent et disent... les moqueurs disent: «Ecoutez-les.» C’est tout à fait en ordre. Ecoutez-les donc. Alléluia ! Oh ! Que c’est merveilleux ! «Saint, saint, saint est l’Eternel», ce qui faisait retentir les clochettes en cognant contre les grenades.

            Observez ce Balaam là-bas, je n’arrive pas encore à laisser ce gars-là. Regardez-le se tenir là. Il est tout aussi fondamentaliste dans sa doctrine que les autres là en bas, la même doctrine. Mais ils n’avaient pas de signes ni de prodiges. Et ce groupe avait des signes et des prodiges qui... tout ce qu’ils avaient... ils avaient un–un programme de guérison divine en cours. Ces gars n’en savaient rien. Si ce n’est pas là le type d’aujourd’hui, c’est que je ne le connais pas.

62        Ils avaient un rocher frappé. Quand ils avaient besoin d’eau, ils allaient simplement et ils buvaient. C’est pareil avec l’église aujourd’hui. Quand vous prenez toute sorte de... dans l’Esprit, vous allez à une bonne réunion à l‘ancienne mode, du Saint-Esprit, et que Le Rocher est frappé, alors l’eau jaillit. Tout le monde se met à sautiller, à sautiller, et à bouillonner. Assurément, le Rocher frappé était au milieu du peuple. C’est vrai. Le serpent d’airain était encore juste au milieu du peuple (Exact.), c’était l’exigence de Dieu pour le jugement divin. Le jugement divin de Dieu était sur Christ. Cette verge que Moïse tenait en main. Ce n’était pas la verge de Moïse, c’était la verge du jugement de Dieu. Et la verge a frappé le rocher, il y eut une fente dans le rocher. Et quand Israël voulait quelque chose à manger, un jour, ils sont allés, et ils ont trouvé du miel dans le rocher. J’ai trouvé aussi cela là, pas vous?

63        Quand ils avaient soif, ils trouvaient de l’eau dans le rocher. Amen. Il pourvoyait à tout ce dont ils avaient besoin. Et Il le fait encore aujourd’hui. Et là se tenait le groupe des fondamentalistes, se moquant d’eux. Dieu lui a parlé là-bas. Et c’est assurément... Comme aujourd’hui... Comme le prophète mercenaire du jour. Ils disent: «Assurément, ce groupe de gens, un groupe de charlatans religieux, poussant des cris et hurlant, faisant des histoires. Eh bien, assurément, un Dieu saint et moral maudirait un tel peuple.» C’est ce que Balaam pensait.

            Il est donc descendu là placer une malédiction sur le peuple. Et il a dit: «Comment puis-je maudire ce que Dieu a béni?» Quand il a jeté sa malédiction, il a trouvé qu’il y avait là un serpent d’airain, un rocher frappé pour affronter cela. Il a manqué de voir cette expiation qui précédait l’Eglise.

64        Et vous dites: «Eh bien, maintenant frère, nous croyons aussi dans l’expiation. Eh bien, c’est... nous croyons.» Assurément, je sais que vous croyez. Caïn aussi croyait. Mais Dieu a confirmé la foi d’Abel en agréant son sacrifice. Et quand vous croyez, c’est assez bien. Mais si vous croyez et que vous êtes un vrai croyant, Dieu vous donnera le baptême du Saint-Esprit, aussitôt que vous croyez. Alléluia! Je me sens religieux maintenant même. Remarquez. Oh! Que c’est glorieux !

            Je vois donc là, quand il est descendu là, Il a dit: «Eh bien, rentrez, mais faites... Mais dites exactement ce que Je dis», Dieu parlant à Balaam. Le prophète est retourné, on lui avait dit de retourner. Quand il est arrivé là, au lieu de bénir Israël, ou plutôt–ou plutôt de maudire Israël, il l’a béni. Il a changé et les a bénis.

65        Eh bien, il a dit qu’il ne pouvait pas comprendre cela, je pense. Mais remarquez, il les a bénis parce que Dieu les avait bénis. Et écoutez ce qu’il a dit: «Je n’ai pas vu d’iniquité en Jacob.» Et il regardait à partir du côté du rocher.

            Dieu dit: «Je l’ai vu depuis le sommet de la colline.» Alléluia ! Son Eglise, Son groupe. Eh bien, ils n’étaient pas une nation. Ils n’étaient pas organisés comme les autres peuples. Ils avaient un organisme, mais pas une–une nation. Il a dit: «C’est un peuple qui a sa demeure à part. Ils ne seront pas une nation.»

            C’est pareil pour l’Eglise de Dieu aujourd’hui, un groupe de gens appelés à sortir. Ce n’est pas parce que vous êtes méthodiste, vous êtes... ou ce n’est pas parce que vous êtes un pentecôtiste. C’est que Dieu appelle un peuple de chaque groupe, Il leur donne le Saint-Esprit, et c’est l’Eglise, les appelés à sortir. Certainement. Il les appelle à sortir. Ils ne sont pas une organisation; ils sont un organisme. Leurs coeurs battent à l’unisson. Ils sont un en Jésus-Christ. Alléluia !

66        Oh ! Il a dit–a dit: «Eh bien, ils sont... Regardez-les, ils ne sont même pas une nation. Ce sont de petits errants de la mission, juste une bande de saints exaltés.» C’est exact. Eh bien, regardez-les. Eh bien, il y avait là les princes, l’évêque, l’archevêque, tous les grands anciens. Comment diantre Dieu peut-Il avancer avec cette Eglise aujourd’hui, je ne peux pas vous le dire.

            Regardez, l’ordre le plus élevé dans la Bible, pour l’église, l’église locale, c’est l’ancien. Et l’ancien ne peut pas bouger avant que l’évêque le dise. A... Dieu doit passer par l’évêque, descendre vers le, oh ! environ quinze différents hommes avant qu’Il atteigne l’ancien.

67        Mais permettez-moi de vous le dire: l’Eglise de Dieu est conduite par l’Esprit de Dieu. Ils avancent selon que l’Esprit les fait avancer. Dieu n’a pas promis d’avancer juste avec les évêques. Ce sont les anciens qui sont les chefs de l’église, chaque église.

            Maintenant, Dieu envoie un message. Il l’envoie à Ses anciens. Mais s’Il doit aller là et voir ce que l’évêque dit, ce que le surveillant de district dit... Et tout le monde dans l’église tire pour avoir une plume dans son chapeau. «Peut-être que je pourrai devenir le responsable de district l’année prochaine, si je fais quelques trucages ici, et quelques-uns là-bas.» Frère, je ne m’occupe pas du responsable de district, je veux devenir un chrétien l’année prochaine. Alléluia ! Combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes.

68        Ecoutez. Quand cet esprit est descendu... Il est venu à l’époque de Jésus. Jésus était là. Il était fondamentaliste comme les autres. Eux étaient tout aussi fondamentalistes que Lui. Mais Lui avait des signes et des prodiges, des croyants, qui L’accompagnaient. Et ils L’ont refusé et L’ont rejeté.

            Et ce même vieil esprit de Caïn a évolué jusqu’au bout... religieux. Et maintenant, remarquez, le Saint-Esprit a dit qu’il y aurait des temps périlleux dans les derniers jours, que des hommes seraient égoïstes. «Je suis docteur Untel.» «Egoï-... hautains, fanfarons, blasphémateurs, rebelles, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, déloyaux, intempérants, ennemis des gens de bien, ayant l’apparence de la piété», du point de vue fondamentaliste, «mais reniant ce qui en fait la force; éloigne-toi de ces hommes-là. Il y en a parmi eux qui s’introduisent dans les maisons, et qui conduisent des femmes d’un esprit faible et borné.»

69        «Eh bien, nous avons une fête de tricotage.» Tricotage, oui, vous tricotez, vous tricotez, et vous tricotez, et vous parlez de Miss Telle et de tout le reste. Eh bien, c’est une honte. Ce dont vous avez besoin, c’est d’une chambre haute, à l’ancienne mode; d’une réunion de prière, là où votre prière fait descendre la puissance de Dieu, et que le Saint-Esprit se met à agir. C’est ce dont vous avez besoin.

            Combattre ardemment pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. Ce qu’ils avaient fait jadis... ils n’avaient pas toutes ces différentes choses, et toutes ces sociétés ici, ces sociétés, et cette organisation-là, cette organisation-ci. Ils étaient un en Jésus-Christ. Le Saint-Esprit déversait Sa puissance sur eux, et ils allaient de l’avant, accomplissant des miracles et des signes.

70        Jésus, les dernières Paroles qu’Il avait dites, quand Il quittait la terre, c’étaient: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru.» C’est exact. Sa première commission à Son Eglise. Qu’était-ce? Matthieu 10: «Guérissez les malades, purifiez les lépreux, ressuscitez les morts. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement.» Ou de même que Dieu vous montre, faites ce qu’Il vous ordonne.

            La dernière commission à l’Eglise était la même. Les dernières Paroles qui sont sorties de Ses lèvres sacrées, alors qu’Il s’en allait, c’étaient: «Allez par tout le monde, et prêchez la Bonne Nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé; celui qui ne croira pas sera condamné. Et voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en Mon Nom, ils chasseront les démons.»

71        Nous disons que le... «Oh ! Voici le signe du croyant: Il fréquente l’église. C’est un homme bon. Il paie ses dettes.» C’est bien. Je n’ai rien à dire à ce sujet. Il instruit ses enfants. C’est chouette. Je n’ai rien à dire à ce sujet.

            Mais ce n’est pas là le signe d’un croyant. Même prêcher l’Evangile, ce n’est pas le signe d’un croyant. Jésus a dit: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en Mon Nom, ils chasseront les démons. Ils parleront de nouvelles langues, ils saisiront des serpents, s’ils boivent quelque breuvage mortel, cela ne leur fera point de mal. Ils imposeront les têtes aux... les mains aux malades, et les malades seront guéris.»

            Et aujourd’hui, faites-le, on se moquera de vous. Ils ont l’apparence de la piété, mais renient ce qui en fait la force. Frère, je n’aimerais pas être un Balaam, mais je dis comme Balaam. Quand il est rentré, après avoir vu ce que Dieu avait fait pour cette bande de saints exaltés, il a dit: «Que je meure de la mort de juste, que ma fin soit comme la sienne.» Amen. C’est la même chose que je dis.

72        Traitez-moi de saint exalté si vous le voulez, mais que je meure de la mort de juste. Que ma fin soit comme des bénédictions dont Dieu a béni Jacob. Alléluia ! Je sais que vous pensez que je suis excité; peut- être que je le suis. Mais je passe un temps horriblement bon. Vous devriez être aussi excité. Amen.

            La petite vieille dame là à New Albany qui avait été estropiée pendant dix-sept ans, recroquevillée. Je ne l’avais jamais connue de ma vie. Le Saint-Esprit m’avait dit où elle était. Elle était une arménienne. Son nom est madame O’Hannia. Madame Darrell O’Hannia. Elle était estropiée. Je suis entré là. Je l’avais vue. Elle ressemblait à une araignée, recroquevillée dans un lit.

73        Sa jeune fille de dix-sept ans, Dorothy; elles habitaient là au 1900, rue Oak, à New Albany. Il y a de cela des années. Et je suis passé par là, j’ai dit: «Eh bien, c’est la maison qu’Il m’a montrée.» Je suis descendu à la maison. La jeune fille est venue à la porte. Et j’ai dit: «Bonjour.»

            Elle a dit: «Bonjour.» Et j’ai dit... Elle m’a regardé de façon très drôle. Monsieur Merle, vous qui avez lu cela dans mon livre, il a été guéri là-bas à l’hôpital saint Edward. Et cela avait été publié dans le journal. Elle a dit: «Est-ce vous qui étiez allé et qui avez guéri cet homme-là?»

            J’ai dit: «Non, madame.» J’ai dit: «N’y a-t-il pas ici une dame estropiée?»

            Elle a dit: «Ma mère.»

74        Elle a dit: «Voudriez-vous entrer?» Elle un peu... était un peu réticente. C’était une jeune fille de dix-sept ans, je pense. Elle portait les chaussures de son frère. Elle a reculé d’un côté. Et là était couchée cette vieille femme. J’ai dit: «C’est elle. C’est celle-là.» J’ai dit: «Soeur, qu’est-ce que vous lisez?»

            Elle a dit: «C’est la Bible arménienne.»

            J’ai dit: «Croyez-vous?»

            Elle a dit: «Depuis que j’ai vu dans le journal que cet homme avait été guéri, j’ai dit: ‘Il y a de l’espoir pour moi.’»

            J’ai dit: «Dieu a exaucé votre prière, et Il m’a envoyé afin que je prie pour vous.»

75        Et la femme a bondi du lit, elle a parcouru la maison, parfaitement normale et guérie. Ecrivez-lui ou allez la voir. Beaucoup de gens dans le quartier avaient entendu des cris et ils avaient pensé qu’il y avait un service funèbre. Il y en avait. Une vieille personne était morte et une jeune était née de nouveau. Exact.

            Quand elle est sortie là, les gens ont dit qu’elle était excitée. C’est tout. «Elle est simplement excitée et qu’elle se relaxait les muscles des jambes.»

            Et environ cinq ans plus tard, j’étais dans une boucherie, je l’ai vue à travers la vitre, elle est entrée. Elle est venue avec son mari. Elle m’a touché sur ce bras-là. Et j’ai fait comme si je ne la voyais pas. Je regardais de ce côté-ci. Elle m’a touché ici derrière, et j’ai regardé de cet autre côté. Et elle a dit: «Je vous ai eu, n’est-ce pas?» Et j’ai dit: «Non.»

            Elle a dit: «Frère Branham, a-t-elle dit, vous vous rappelez, il y a longtemps, on me disait que j’étais excitée.»

            J’ai dit: «Oui, madame.»

            Elle a dit: «Je suis toujours excitée, car je marche toujours.» Amen.

76        Vous feriez donc mieux d’être excité. Frère, l’excitation ne guérit pas le malade. C’est la puissance de Dieu qui guérit le malade. Les fois... ce sont les lumières du soir qui s’éteignent. Rappelez-vous, c’est Isaac qui voulait avoir une femme. Quand le père Abraham a envoyé un serviteur là, c’était un très beau type de Dieu le Père envoyant chercher Son Epouse, chercher Son Epouse. Son Serviteur, le Saint-Esprit, Eliézer... Et c’était dans la fraîcheur du soir que la belle Rebecca est venue abreuver les chameaux. Vous connaissez l’histoire.

77        Et la belle Rebecca est sortie. Et il a dit: «Maintenant, que celle qui abreuvera ces chameaux, a-t il dit, Seigneur, soit celle que Tu as choisie.» Et la... Rebecca alla abreuver les chameaux et leur donna à boire, et puis, elle abreuva son... l’animal. Regardez, l’animal même qu’elle abreuvait... L’animal représente une bête, évidemment, une bête de somme, ce qui représente la puissance, dans la Bible.

            Et l’animal même qu’elle abreuvait, c’était l’animal même qui l’avait transportée, pour voir son époux. Est-ce vrai? Et abreuver, c’est quoi? La puissance même que nous abreuvons maintenant des louanges, des actions de grâces, de gloire, de puissance, de force, c’est le Saint-Esprit même qui vous transportera pour aller voir Jésus un jour.

78        Regardez, c’était dans la fraîcheur du soir qu’Isaac sortit. Je... Et les gens disent: «Et si vous Le voyez, et qu’Il est un Juif d’un teint très sombre. S’il est ceci... Peu m’importe Son aspect, Il est mon Sauveur. Et quand l’Epouse Le verra, ça sera un coup de foudre. Quand Rebecca a vu Isaac, elle a sauté du chameau et a couru à sa rencontre. C’était le coup de foudre.

            Je vous assure, quand nous Le verrons, ça sera un coup de foudre. Nous nous en irons, nous irons nous jeter dans Ses bras. Certainement. Oh ! Que c’est beau ! L’Epouse, la lumière du soir paraît, la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes, commençant à être restituée à l’Eglise... le figuier bourgeonne. Elle commence à pousser. La lumière du soir...

79        L’Evangile même qui a été prêché le jour de la Pentecôte, les signes mêmes qui avaient accompagné pendant une trentaine d’années après cela, dans l’Eglise, sont revenus de nouveau dans l’Eglise, continuant jusqu’à la fin.

            Frère, permettez-moi de vous dire, vous pouvez me taxer de saint exalté si vous le voulez; vous pouvez dire ce que vous voulez; mais je regarde là dans la Genèse, là où ce grand esprit orthodoxe a commencé, là-bas, tout aussi religieux, tout aussi pieux que possible. Et je vois là où cette chose en est arrivée dans les derniers jours, tout au long de la Bible, là où le Saint-Esprit a veillé sur ça. Attendez-vous à cela dans les derniers jours. Il sera très fondamentaliste maintenant même, ayant l’apparence de la piété, mais il reniera ce qui en fait la force. Il a dit: «Eloigne-toi de ces hommes-là. Tiens-toi loin de cela.» Je suis content aujourd’hui. Je suis du nombre de saints exaltés. C’est la raison pour laquelle je crois aujourd’hui dans le baptême du Saint-Esprit à l’ancienne mode avec puissances, des signes et des prodiges. Alléluia ! C’est la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes.

80        Que je meure de la mort des justes, et que ma fin soit semblable à la leur. Regardez le petit reste des gens au cours de l’âge. Regardez cela s’amenuiser dans les pages de la Bible, cette petite Eglise, toujours rejetée.

            Regardez de l’autre côté, tellement proche que cela séduirait même les élus, tout aussi véridique du point de vue fondamentaliste, tout aussi parfait, de bonnes églises, ils gardent la–la doctrine de la Bible, la soi-disant. Ils le feront. Ils iront là et diront: «Oui, monsieur. Nous croyons dans la naissance de Jésus-Christ. Nous croyons qu’Il est le Fils de Dieu né d’une vierge. Nous L’acceptons. Nous avons foi en Lui.» C’est bien.

81        Eh bien, frère, c’est par la foi que vous êtes sauvé. Est-ce vrai? Mais écoutez. En guise d’acceptation de votre foi, Dieu confirme votre foi par le baptême du Saint-Esprit. Si vous dites que vous croyez, et que vous ne recevez pas le baptême du Saint-Esprit, alors vous ne croyez pas, cela–cela... votre foi n’est pas acceptée aux yeux de Dieu. Vous avez une foi mentale au lieu de la foi du coeur. C’est vrai.

            Quand vous croyez réellement Dieu, Dieu est tenu de déverser le Saint-Esprit sur vous. Et alors, s’Il déverse effectivement le Saint-Esprit sur vous... Vous dites: «Eh bien, j’ai aussi le Saint-Esprit.» Eh bien, si vous En avez, vous êtes tenu de croire les signes et les prodiges surnaturels, car cela vous est ajouté. C’est la foi.

82        Vous dites alors: «Oh ! Non. Je ne crois pas dans la guérison divine. Je ne crois pas dans tout ce boucan et tout un tas de choses; croire tous ces cris, ces louanges à Dieu, et des pleurs, des larmes coulant sur des joues et tout. Je ne crois pas dans tout cela, et je sais que pareille chose n’existe pas.» C’est la preuve que vous ne L’avez pas reçu. C’est tout à fait vrai.

            Cela montrait... Cet homme était ici, Balaam, tout aussi fondamentaliste, et tout aussi véridique dans sa doctrine que Moïse. Mais Moïse avait la guérison, des signes et–et une grande Colonne de Feu au-dessus de lui. Alléluia ! J’espère que vous saisissez cela. Très bien. Une Colonne de Feu au-dessus de lui: des signes, des prodiges, des miracles et tout, se passaient, la guérison divine, les gloires de Dieu. Est-ce vrai? Et de l’autre côté, il n’y en avait pas, quand bien même ils étaient tout aussi fondamentalistes que les autres. Est-ce vrai? C’est ce qui se passe aujourd’hui: «Ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Eloigne-toi de ces hommes-là. C’est ce que la Bible dit. Croyez-vous que cela est vrai? Je crois cela de tout mon coeur.

            Maintenant, regardez. Puis, il a dit: «Que je meure de la mort des justes.» [Frère Branham arrête pendant que les bruits d’une maquette d’avion dérangent.– N.D.E.] Hé ! Voyez-vous ce que le diable fera? Eh bien, si vous voulez voir le diable, regardez là dehors; il est dans ces hommes là dehors, voyez-les faire de telles choses. Eh bien, si quelqu’un dit: «Voulez-vous dire que c’était le diable?» Quoi d’autre dérangerait l’Esprit de Dieu si ce n’est le diable? Certainement, c’est un groupe de prédicateurs qui les ont largués là pour faire ça (Exact), essayer d’arrêter la réunion, mais vous ne pouvez pas arrêter Dieu. Dieu ira droit de l’avant malgré tout. Il n’y a plus rien, simplement rien qui puisse arrêter Dieu, la puissance de Dieu. Certainement. Certainement.

            Ces mêmes gens, s’ils ne se repentent pas, ils se retrouveront en enfer pour toujours. En fait... Vous dites: «Vous jugez.» Non, je ne juge pas. «C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. C’est exact. C’est tout à fait vrai. Donc, pour... Observez aujourd’hui. Nous combattons pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. Voyez? Eh bien, avez-vous reçu le message? Comprenez-vous ce que je veux dire? Ce que nous croyons. En voilà la raison.

83        Et écoutez. Certains parmi vous les fondamentalistes ici ne savent rien au sujet de Dieu, pas plus que ce que vous connaissez sur les Ecritures. Si c’est là toute l’expérience que vous avez, je souhaiterai que vous veniez à Jésus-Christ recevoir le baptême du Saint-Esprit avant qu’il soit trop tard.

            Un jour, là dans l’autre pays, vous chercherez ce petit prédicateur saint exalté, et vous découvrirez que j’avais raison. Vous découvrirez que nous combattions ardemment pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. Croyez-vous cela? Inclinons donc la tête alors que nous Lui parlons.

            Père céleste, c’est aujourd’hui que nous venons devant Toi, dans Ta Présence, nous rendant compte de ceci, que tout pouvoir au Ciel et sur la terre T’a été donné. Nous savons que Tu es ici et que Tu es le Rémunérateur de ceux qui Te cherchent avec diligence. Et, Seigneur Dieu, nous savons que Tu as dit dans Tes Ecritures: «Il vaudrait mieux pour vous qu’on suspendît à votre cou une meule de moulin et qu’on vous jetât au fond de la mer que scandaliser l’oint de Dieu.»

84         Et maintenant, Seigneur, Tu connais toutes choses. Et je Te prie, s’il y a quelqu’un ici qui ne Te connait pas par le baptême du Saint-Esprit, puisse-t-il en ce jour même trouver cette foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. Qu’il suive la voie avec les quelques méprisés qui suivent le Seigneur, sachant, comme Paul a dit: «Courir vers la vocation céleste qui est en Christ, laissant ces choses derrière et courir vers le but de la vocation céleste.» Accorde aujourd’hui, Seigneur, que ces choses se passent pour Ta gloire.

85        Maintenant, Père, je Te confie tout ceci, je Te demande dans... La chose la plus glorieuse que j’aie jamais connue de ma vie, c’est Te confier quelque chose. Maintenant, je Te confie cela, Seigneur Que Tu rassembles Ton peuple, que Tu éloignes l’ennemi de ce... du milieu des gens. Et que la puissance de Dieu ait le libre passage dans chaque coeur, car je le demande au Nom de Christ.

            Et avec vos têtes inclinées, s’il vous plaît, juste un instant. Je me demande maintenant même combien de gens ici présents aimeraient dire ceci: «Frère Branham, je me rends compte vraiment–vraiment que nous vivons dans les derniers jours. Je vois les gens dans l’esprit de derniers jours. Je vois qu’ils ont l’apparence de la piété, et des gens impies, ils pensent être dans le vrai, accordant attention aux esprits séducteurs et aux doctrines des démons. Je veux recevoir le Saint-Esprit, Frère Branham. Je ne suis jamais né de nouveau, quand bien même je suis membre d’une église fondamentaliste ou ainsi de suite, mais pour ce qui est de naître de nouveau, je n’ai pas reçu cela. Et j’aimerais accepter maintenant Christ, maintenant même, et être rempli du Saint-Esprit.» Voudriez-vous lever la main? Que Dieu vous bénisse. Juste au milieu de toute cette confusion du diable et tout le reste, des centaines de mains se lèvent pour recevoir le baptême du Saint-Esprit. Jeunes hommes, jeunes femmes, certains d’entre eux, assis en train de s’essuyer les larmes aux yeux, juste en plein milieu de la confusion. Pourtant, il n’y a rien de confus. Et quand la puissance de Dieu se meut dans les coeurs de gens... Très bien.

86        Savez-vous que ceci est le même genre d’esprit ici, sur cette chose ici, que celui qui était dans les arènes ce jour-là, qui cherchait à confondre le... au jour de Polycarpe, et dans les jours de tous les martyrs? Savez-vous que c’est le même genre d’esprit qui avait lâché ce renard ce jour-là alors que John Wesley prêchait la guérison divine? Vous en souvenez-vous? Et aujourd’hui, il y a là une grande chapelle construite en son honneur à Londres, en Grande Bretagne. Le même Evangile qui est prêché maintenant même, c’est la même chose qui avait été prêchée en ce temps-là. Le même diable vit aujourd’hui; le même Dieu vit aujourd’hui. Ces gens aujourd’hui qui avaient fait cela dans le passé, s’ils pouvaient venir dans cette salle aujourd’hui, ils accepteraient vite Christ, s’ils pouvaient sortir des tortures de l’enfer où ils étaient. Croyez-vous cela?

87        Maintenant, si vous croyez que Dieu est ici et que vous voulez qu’on se souvienne de vous pour que vous soyez baptisé du Saint-Esprit, et que vous suiviez le chemin avec les quelques méprisés qui suivent le Seigneur, comme ça a été le cas au cours de l’âge, toujours, et que vous dites: «J’aimerais combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes, Frère Branham; j’aimerais me lever maintenant pour accepter mon salut. Je veux... j’étais membre d’une église, et je... ou l’une ou d’autre... J’ai... peut-être que j’ai été membre de...» Mon intention n’est pas que vous sortiez de votre église, je veux dire que vous sortiez de la condition dans laquelle vous êtes; que vous retourniez avec le baptême du Saint-Esprit, vous pouvez convertir le prédicateur, vous pouvez convertir toute l’église.

88        Eh bien, si vous n’avez pas reçu le baptême du Saint-Esprit, voudriez-vous vous lever maintenant même? Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse pendant que vous vous tenez partout. Restez simplement debout, partout. Dites: «Frère Branham, j’aurai besoin du salut; j’ai besoin de Son précieux Esprit sur moi. J’aimerais prendre position aujourd’hui pour Jésus-Christ et pour ce qui est correct. Je crois que je suis dans Sa Présence.» Levez-vous, s’il vous plaît. Il y a beaucoup, beaucoup qui sont debout. Quelqu’un d’autre aimerait se lever, pour dire: «J’aimerais suivre mon chemin aujourd’hui»? «Frère Branham...» Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que Dieu vous bénisse, partout, partout. Là loin à ma gauche, dehors, ceux qui se tiennent sur les flancs de la colline, quelqu’un qui dit: «J’aimerais recevoir Christ.» Voudriez-vous lever la main? Dites simplement: «J’aimerais recevoir Christ.» A ma droite: Que Dieu vous bénisse, jeune fille, je vous vois debout au fond. A ma droite, sur le flanc de la colline, quelqu’un là-bas, qui aimerait recevoir Christ? Quelqu’un derrière à ma gauche, ici, là sur le flanc de la colline, qui dit: «J’aimerais recevoir Christ comme mon Sauveur. Je ne...» Que Dieu vous bénisse, monsieur, je vous vois debout là derrière, une foule de gens sur la colline.

            Quelqu’un là à l’intérieur, d’autres qui diraient: «J’aimerais accepter Christ maintenant même, Frère Branham. J’aimerais qu’on se souvienne de moi dans la prière en ce moment-ci.»

89        Ils ont démonté notre tente réservée à la prière, mais nous ne pouvons pas vous inviter à la tente réservée à la prière; nous n’en avons pas, mais nous pouvons nous tenir ici même et Dieu nous accordera le baptême du Saint-Esprit juste là où vous êtes. Voudriez-vous vous lever pour dire: «Je veux–je veux qu’on se souvienne de moi maintenant même, Frère Branham. J’aimerais être celui qui combat pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. J’aimerais prendre position aujourd’hui, en tant que chrétien, contre les choses mauvaises et prendre position pour ce qui est vrai.

            Très bien. Eh bien, rappelez-vous, nous en avons eu quelques-uns, peut-être, plusieurs centaines cette semaine, qui ont parcouru ces endroits ici, qui sont entrés dans la tente réservée à la prière. Beaucoup d’entre eux sont remplis du Saint-Esprit, sauvés du péché et tout. Et aujourd’hui, ça y est, oh ! peut-être une centaine, juste là. Soixante, soixante-dix, peut-être, des gens non sauvés, au moins ça, debout à divers endroits. Si... Je ne peux pas voir ce qui est derrière; il y a un groupe de gens debout, mais ils sont là loin, d’autres sur les flancs de la colline. Mais maintenant même, Jésus-Christ est ici pour remplir chaque croyant du Saint-Esprit, sauver chaque âme perdue, réclamer chaque rétrograde. Croyez-vous cela?

90        Pendant que nous avons nos têtes inclinées maintenant, que chacun de vous qui êtes debout, maintenant, que chaque croyant ici incline la tête. Prions.

            Ô Seigneur, je Te remercie pour Ta bonté et Ta miséricorde. Je Te remercie pour le Saint-Esprit. Je prie, ô Dieu, que Ta miséricorde repose sur tout le monde. Aie pitié, Seigneur, de ceux qui sont tant dans le besoin. Ils sont debout. Ils sont comme ceux d’autrefois. Ils sont disposés à s’avancer au milieu des gens et soutenir que Jésus-Christ est leur Sauveur et–et croire–croire qu’Il les baptisera du Saint-Esprit en confirmation de leur foi. Beaucoup d’entre eux, Seigneur, vivent dans ces églises qui ne sont pas entrées assez profondément dans l’Evangile, ils ont été enseignés, ils se sont posé des questions pourquoi ces choses n’arrivaient pas, si elles arrivaient dans l’Ancien Testament, elles arrivaient dans le Nouveau Testament, pourquoi cela n’arrive-t-il pas aujourd’hui, si nous servons le même Dieu?

            Et maintenant, aujourd’hui, Seigneur, ils se rendent compte qu’ils ont été égarés sur ces choses. Ils sont debout ici, plusieurs, à divers endroits, dans l’église, dehors, ils croient que Tu vas maintenant les remplir du Saint-Esprit. Je Te prie, ô Dieu, de tout mon coeur, de toute mon âme et de tout mon esprit, de remplir chacun d’eux du Saint- Esprit. Puisse le... Que les péchés de tout le monde soient pardonnés et que le Saint-Esprit ait un suprême passage dans leurs coeurs aujourd’hui. Car nous le demandons au Nom de Jésus-Christ.

91         Maintenant, pendant que nous sommes ici, restons debout. J’aimerais que vous autres, vous vous teniez à côté d’eux maintenant. Tenez-vous debout, tout le monde, chaque croyant. Oh ! Que c’est merveilleux, ce que notre Père céleste peut faire pour cette assistance en ce moment-ci. Tout est possible, croyez seulement. Ayez seulement foi en Dieu. Je crois que Dieu vous l’accordera, pas vous? Vous là dehors sur les collines, à différents endroits, Dieu vous a vus quand vous avez levé la main, combien parmi vous acceptent maintenant Christ comme le... [Espace vide sur la bande– N.D.E.]

            Tu es Tout-Suffisant... [Espace vide sur la bande– N.D.E.] avec les richesses de Tes bénédictions, que cela repose sur ce peuple et qu’ils partent d’ici aujourd’hui remplis du Saint-Esprit. Qu’ils vivent à partir de maintenant, Seigneur, remplis de Ton Esprit. Qu’ils n’oublient jamais ceci, qu’ils combattent pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. Nous prions, ô Dieu, que le Saint-Esprit ait libre cours dans chaque coeur maintenant même. Qu’Il descende comme un vent impétueux, balayant la salle. Envoie-Le maintenant, Seigneur. Je Te prie de remporter la victoire, de déverser... Tu... Nous... Il a dit: «Nous sommes des souverains sacrificateurs, offrant des sacrifices spirituels, les fruits de nos lèvres, rendant gloire à Dieu.» Et que chaque croyant maintenant, en tant que sacrifice du souverain sacrificateur, entame les louanges de Dieu, criant, glorifiant Dieu et Le louant. Je demande ceci au Nom de Jésus-Christ. Amen.

            Et que les gens louent Dieu de tous leurs coeurs et qu’ils rendent gloire à Dieu.

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