La Foi Qui A Eté Transmise Aux Saints Une Fois Pour Toutes

Date: 53-1129A | La durée est de: 2 heures et 8 minutes | La traduction: Shp
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1          Bonsoir, les amis. Bon après-midi plutôt. Je confonds toujours cela. Au Kentucky ça, c’est le soir. J’espère qu’il n’y a ici personne du Kentucky qui m’entend dire cela; cependant nous sommes heureux d’être ici au service du Seigneur Jésus-Christ.

            C’est toujours un privilège de parler aux gens. J’aime faire cela. Il n’y a pas... [Espace vide sur la bande–N.D.E.] là derrière l’estrade, oh ! dans cette pièce où ce chant célèbre fut écrit. Paul Rader était pasteur là-bas, après frère Rediger. Je me tenais là derrière, et c’était juste après le service, il y avait tellement de monde tout autour que je ne pouvais pas sortir, alors on me faisait simplement faire le tour, en faisant des va-et-vient dans le bâtiment.

            Alors un homme est venu là derrière. Il a dit: «Dites donc, Frère Branham.»

            J’ai dit: «Oui, monsieur.»

            Il a dit: «Oh ! la la ! votre grammaire est affreuse.»

            J’ai dit: «Oui, monsieur. Je le sais.»

2          Et il a dit–il a dit: «Vous utilisez certains des mots les plus affreux.» Il a dit: «Vous massacrez vraiment le–le–le...?... l’anglais.»

            Et j’ai dit: «Oui, monsieur.» J’ai dit: «J’en suis conscient.»

            Il a dit: «Oh ! vu le public devant lequel vous parlez, a-t-il dit, vous devriez avoir honte d’une telle grammaire.»

            J’ai dit: «J’en ai honte, mais cela ne me sert de rien. Je ne connais pas mieux.»

            Et il a dit... «Eh bien, a-t-il dit...»

            J’ai dit: «Je n’étais qu’un jeune garçon quand mon père est mort. Je devais prendre la charge de dix enfants, et je devais travailler pour soutenir ma mère et les enfants. Alors depuis que le Seigneur m’a envoyé, eh bien, j’ai–je n’ai plus eu de chance.»

            Et il a dit: «Oh ! ce n’est donc pas une excuse, ça.» Il a dit: «Vous êtes un homme.» Et il utilisait un langage soutenu ! Je ne comprenais pas de quoi il parlait. Alors il a dit: «Eh bien, ce n’est donc pas une excuse.» Il a dit: «Vous devriez donc faire mieux que ça.»

3          J’ai dit: «Eh bien, ai-je dit, je suis tellement occupé à prier pour les malades et tout, ai-je dit, je...»

            Il a dit: «Faites des cours par correspondance.»

            J’ai dit: «Eh bien, c’est vrai, mais, ai-je dit, je n’ai pas la chance de le faire.»

            Il a dit: «Les mots les plus affreux.» Il a dit–il a dit: «Voici particulièrement une gaffe que vous avez commise ce soir.» Il a dit: «Vous avez dit: ‘Tous ceux qui traversent cette polpit [au lieu de pulpit, c’est-à-dire la chaire–N.D.T.] vont maintenant...’» Il a dit: «Vous ne devriez jamais dire ça.»

            «Moi, je n’y vois rien de mal.» J’ai dit: «Qu’y a-t-il de mal à dire traverser le polpit?»

            Il a dit: «Votre assemblée vous apprécierait davantage si vous disiez pulpit, et non polpit.»

4          J’ai dit: «Bien, frère, j’aimerais vous dire quoi. C’est exact.» J’ai dit: «Cela importe peu pour ces gens que je dise pulpit ou polpit. Ils veulent que je mène le genre correct de vie et que je manifeste ce dont je parle. C’est de cela qu’ils parlent.» C’est...?... J’ai dit: «Aucun d’entre eux n’est trop élevé pour ne pas comprendre ce que je dis. D’une manière ou d’une autre ils comprennent cela. Ils...»

            C’est–c’est... C’est pourquoi excusez ma–ma grammaire. Elle n’est pas très bonne, mais je... Bien des fois dans la Parole... Je–j’aime parler de la Parole. Je n’En connais pas grand-chose, mais je–j’aime En parler. Je suis–j’En connais très bien l’Auteur, c’est donc l’essentiel, n’est-ce pas? Pourvu que j’en connaisse l’Auteur. Ainsi Il est merveilleux pour moi. Il m’a sauvé par Sa grâce, et j’en suis très heureux aujourd’hui.

5          D’habitude, dimanche après-midi, il m’est accordé de–de parler et juste de prêcher, ou de faire tout ce qui semble bon. Ainsi je ne suis pas–pas un prédicateur. Je suis simplement en quelque sorte ce qu’on appelle un pneu de secours. Vous savez, c’est ce que vous utilisez quand vous avez un pneu dégonflé. Nous n’avons pas de pneu dégonflé maintenant. Ainsi nous... Je voulais voir où se trouvait le docteur Vayle. Nous n’avons pas–nous n’avons pas de pneu dégonflé, mais je suis tout de même juste un pneu de secours, juste pour continuer de...

            Juste pour parler un petit moment de notre Seigneur. Je L’aime et les services de l’après-midi le dimanche sont d’habitude consacrés aux affaires missionnaires, aux offrandes missionnaires et ainsi de suite, car nous récoltons de l’argent, et dès que nous en avons assez, nous retournons outre-mer vers les–vers les peuples qui ont si désespérément besoin de Christ, et qui n’ont jamais entendu parler de Lui, pas une seule fois.

6          Il y a là-bas des milliers et des milliers de pauvres petits enfants qui ne connaissent rien de Dieu et qui sont affamés, et ils ont tout autant le droit d’entendre parler de Jésus que mon enfant et votre enfant, ils en ont tout autant le droit. Jésus est mort pour eux tout autant qu’Il est mort pour–pour nos enfants, et... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

            ... mais le père dans l’Evangile même maintenant, à l’âge de soixante-quinze ou soixante-seize ans, désire toujours passer le reste de ses jours là en Afrique sur le champ de bataille. C’est juste un groupe de Chicago qui m’a simplement pris et qui a dit que si je l’acceptais, ils allaient acheter le Gospel Tabernacle de Chicago, y installer la climatisation, et le réfectionner complètement et aménager l’intérieur et tout, qu’ils m’achèteraient une grande maison là-bas à Chicago Heights, si j’étais simplement le–le pasteur là-bas quand je reviendrais au pays, et que j’acceptais simplement d’être un pasteur, et que je demandais à frère Bosworth de venir pour être mon pasteur associé...

7          J’ai dit: «Frère, il y en a partout aux Etats-Unis, mais cependant nous ne pouvons rien accepter avant que Jésus-Christ ait dit oui.» J’ai dit: «Après...» Et on en a parlé à frère Bosworth.

            Il a dit: «Moi non plus, comment pourrais-je être un pasteur, Frère Branham, alors que j’entends cet appel venir depuis l’autre côté de la mer?»

            Vous n’êtes simplement plus le même une fois que vous arrivez là-bas et que vous voyez ce que sont les choses. Eh bien, je–je parle sérieusement, et je suis–je suis un Américain. Je suis né ici en Amérique, en Amérique. Quatre ou cinq de mes frères ont participé à la dernière guerre. J’ai un fils ici qui va très bientôt faire maintenant son service. Et quand j’étais en France et en Allemagne, j’ai marché sur les tombes de plusieurs Américains morts, ou plutôt des Branham qui ont donné leur vie sous la bannière étoilée. Si la mienne devait reposer là pour la cause, je la donnerais volontiers.

            Mais s’il y a un endroit qui a besoin des missionnaires, c’est l’Amérique. C’est juste. C’est vrai. A ce que je sache, ce sont les Etats-Unis qui sont les plus éloignés de Dieu. C’est... Je dis cela avec respect en tant qu’Américain. C’est... Nous avons été tellement instruits et enseignés, avec tant de choses qui nous sont tombées toutes cuites dans le bec, que nous ne savons pas croire en Dieu. On ne connait rien...

8          Tout simplement nous... Et vous entrez dans une assemblée. Celui-ci dit: «Eh bien...» Eh bien, la nuit... Vous voyez cette petite poignée de gens, tandis que vous êtes assis ici, vous sentez l’un venir par ici, par ici, et par ici, et par ici, tout simplement partout, des gens, l’un pense ceci et l’autre pense cela. Eh bien, je sais ce qu’ils pensent.

            Certainement je le sais. Dieu le révèle. Et l’un d’eux se dit: «Eh bien, le docteur Untel a dit que c’était de la télépathie.» Celui-ci se dit: «Eh bien, c’est un spirite.» Et celui-ci se dit: «C’est un démon.» C’est la raison pour laquelle le Saint-Esprit ne peut pas agir. Vous voyez? Il faut que l’on soit d’un même accord. Vous voyez? Il faut que l’on soit d’un même accord, et alors les bénédictions et la puissance de Dieu se déverseront sur Son peuple. Tant que nous n’aurons pas cela, nous nous battons contre le vent. C’est vrai. C’est très dur, très dur, et cela–cela vous tue presque.

9          Maintenant, je... Quand je prêche, d’habitude je ne prêche pas plus de cinq heures d’affilée, donc ça ne sera pas très long, ainsi... Et certains ont dit que lorsque je me mets à parler, j’ignore quand je dois m’arrêter. Mais maintenant, cet après-midi, veuillez bien m’excuser pendant quelques instants, je veux essayer de prendre un texte et–et de vous parler juste un petit peu sous l’angle évangélique.

            C’est la cinquième semaine où je suis constamment dans les services de ce genre. Cela ne me sert à rien que j’essaie de vous expliquer, mon cher ami chrétien, la manière dont le–cela marche. Vous–vous–vous... C’est inutile... On ne peut pas en parler. Et beaucoup de gens pensent que je suis un isolationniste. Je ne suis pas un isolationniste. J’aime les gens. Vous ne savez pas combien j’aimerais prendre chaque personne, m’asseoir, et passer une heure ou deux avec elle à nous entretenir. Je ne peux pas faire cela, parce qu’il se passe quelque chose.

10        Quand au début l’onction commence à venir, pour chaque personne à laquelle vous parlez, elle vient. Voyez-vous? Et puis, presque chaque fois que je quitte les réunions après m’être tenu ici, et que ça continue pendant la nuit, ce n’est pas un problème. Peut-être que je ne ressens même pas ma force à ce moment-là, mais quand je sors de cela, je suis très bien. Le problème c’est lorsque vous vous retrouvez entre les deux états, juste entre les deux états, entre le moment où vous entrez dans l’onction et celui où vous en sortez.

            Laissez-moi l’expliquer. Laissez-moi dire ceci. Avez-vous remarqué que chaque fois les prophètes, les poètes et ce genre de personnes sont toujours considérés comme des névrosés? Savez-vous cela? Le plus grand poète que l’Amérique–qui a donné à l’Amérique ses plus grands chants populaires, je pense, c’était–c’était Stephen Foster, n’est-ce pas? Old Folks At Home, vous connaissez, Swanee River, tous ces...

11        Il n’y a pas longtemps, je me tenais là où il a écrit My Old Kentucky Home. Je suis né non loin de là, et j’avais la main posée sur le pupitre comme cela. La–l’inspiration est venue sur Stephen Foster là où il a écrit My Old Kentucky Home. J’ai vu sa photo, et l’ange qui était supposé l’avoir touché et lui avoir donné l’inspiration et ainsi de suite. Et après que le guide est passé, je suis resté seul, et je me suis dit: «Monsieur Foster, vous l’aviez dans la tête mais pas dans le coeur.» Parce que chaque fois qu’il écrivait, qu’il recevait l’inspiration, qu’il écrivait un chant, il partait et s’enivrait après cela. Et puis, finalement vous savez comment il a fini sa vie: après être monté dans cette inspiration, il est redescendu, il a appelé un serviteur, il a pris une lame de rasoir et il s’est suicidé; telle était la fin de Stephen Foster.

12        Je pensais à William Cowper (Vous avez entendu parler de lui) qui a écrit ce fameux hymne:

            Il y a une fontaine remplie de Sang,
            Tiré des veines d’Emmanuel.
            Quand les pécheurs sont plongés dans ce flot,
            Ils perdent toutes leurs taches de culpabilité.

            Quelques... Il y a environ deux ou trois ans, je me suis tenu près de sa tombe en Angleterre, où figure son histoire. Et William Cowper, après avoir écrit ce cantique, quand il était ravi par cette inspiration en écrivant, il était considéré comme un névrosé, après être sorti de cette inspiration, il a pris un taxi–taxi et il a essayé d’atteindre la rivière pour se suicider. Il ne savait plus où il se trouvait, ce qu’il faisait ni rien. Vous voyez? Il était monté quelque part.

13        Considérez ces–ces poètes. Considérez les prophètes. Considérez Jonas quand il était en route vers Ninive et qu’il a pris un bateau à destination de Tarsis, et il... Dieu... Il a désobéi à Dieu, et il fut jeté hors du navire et une baleine l’a avalé, et–et il fut ramené à Ninive, et il a donné sa prophétie, c’était une grande ville de la dimension de Saint Louis, dans le Missouri, d’une population de plus d’un million d’habitants. Certains d’entre eux ne savaient même pas distinguer la main droite de la main gauche. Mais ce prophète a parcouru les rues en proclamant sa prophétie comme cela au point que les gens se sont repentis jusqu’à revêtir leurs animaux de sacs.

            Et ensuite, après que l’inspiration l’a quitté, il s’est assis sous un petit ricin et il a prié Dieu de lui ôter la vie. Est-ce juste? Voyez-vous? Vous ne comprenez pas cela. Il était là-haut quelque part, et quand l’inspiration était sur lui, tout allait bien, mais lorsqu’elle l’a quitté, alors vous voyez ce que c’est? Voyez-vous?

14        Considérez–considérez le prophète Elie, qui se tint ce jour-là sur le mont Carmel et qui fit venir le feu du ciel, qui fit venir la pluie du ciel le même jour, et après cela il s’est enfui dans le désert après que l’inspiration l’a quitté, quand Jézabel l’a menacé. Il s’est enfui dans le désert et il a erré là dans le désert pendant quarante jours et quarante nuits, et Dieu l’a trouvé. Il s’était retranché dans une caverne quelque part. Est-ce exact? Voyez-vous?

            Ça ne sert à rien d’essayer de l’expliquer. Il s’agit tout simplement d’une vie solitaire. Voyez-vous? Quand vous êtes là-dedans, ce n’est pas mal; et quand vous êtes hors de cela, mais quand on est entre les deux états... Voyez-vous? Et il y a tout simplement... Vous ne savez pas où vous êtes et ce que vous faites. De quoi il est question? Il est question d’une seule chose. Frère, il y a un pays là de l’autre côté de la rivière. Nous y entrons d’une manière ou d’une autre. Je ne sais pas. Je ne peux pas l’expliquer. Mais je sais qu’un glorieux jour, quand j’arriverai à la fin de mon voyage, en effet, je dois y arriver un de ces jours, je pense, en tant qu’un vieil homme. J’espère bien le devenir, si Jésus tarde.

15        Presque tous les Branham, quand ils deviennent très vieux, ils attrapent la paralysie agitante. Eh bien, mon grand-père paternel avait quatre-vingt-dix-huit ans, et ma grand-mère avait cent et dix ans quand elle est morte. Et mon grand-père maternel avait quatre-vingt-seize ans (je crois que c’était ça), quand il est mort il y a environ trois ans. Et ma grand-mère est morte jeune de...?... quand elle n’était qu’une–une jeune femme d’environ trente ans. Mais de toute façon, quand ils deviennent vieux, ils attrapent tous la paralysie agitante. Ils sont nerveux, des Irlandais, très tendus, et je pense que si je vivais jusqu’à devenir vieux, moi aussi j’attraperai la paralysie agitante quand je serai devenu vieux.

            Mais un jour, quand j’arriverai au bout de la route, quand je sentirai les vagues se briser contre moi, et que je saurai que mon temps est terminé, et que je me tiendrai sur le rivage du Jourdain de la mort, et que je sentirai la mort venir sur moi, j’aimerais ôter mon casque, le déposer sur le rivage; et j’aimerais ôter les souliers de l’Evangile et les déposer là; je prendrai la vieille épée et la remettrai dans le fourreau de l’éternité, et je lèverai mes mains faibles et tremblantes, et je dirai: «Père, envoie le bateau de la vie. Ce matin, je viens.»

16        Je crois qu’Il me rencontrera là. Je... Et alors, quand je serai enlevé, j’aimerais regarder en arrière en bas les carrés de ronces, les collines et les vallées, les endroits escarpés et rugueux, où je me suis frayé un chemin en enseignant que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Et je crois qu’Il viendra à ma rencontre ce jour-là, pas seulement pour moi mais pour tous ceux qui auront satisfait à Ses exigences dans cette vie pour L’accepter comme leur seul Sauveur personnel. Que le Seigneur vous bénisse.

            Maintenant, j’aimerais lire un passage des Ecritures. Mes paroles failliront. La Parole de Dieu ne faillira jamais. C’est la raison pour laquelle dans chaque service j’essaie de lire une portion de la Parole de Dieu, parce que mes paroles ne sont que les paroles d’un homme, mais Ses Paroles à Lui sont éternelles. Elles ne peuvent pas faillir.

17        Et j’ai prêché ici avant sur un petit sujet, et aujourd’hui je venais d’avoir une nouvelle idée, sur laquelle je réfléchissais en venant ici. Je crois... Je lisais dans le Livre de Jude pendant que j’attendais, et je me suis dit que je lirais les quelques premiers versets et vous parlerais un petit peu là-dessus. Nous lisons ceci dans Jude verset 1:

            Jude, serviteur de Jésus-Christ, et frère de Jacques, à ceux qui ont été appelés, qui sont aimés en Dieu le Père,... gardés pour Jésus-Christ:

            Je veux que vous remarquiez qu’il adresse ceci non pas aux pécheurs, mais aux élus. Voyez-vous? Cette lettre n’est pas envoyée aux incroyants. Maintenant écoutez.

            Que la miséricorde, la paix et la charité vous soient multipliées !

            Bien-aimés,... je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de le faire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes.

18        Et maintenant, puisse le Seigneur ajouter Ses bénédictions à cela. J’aimerais parler juste pendant quelques instants de La foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. Je crois... Combien de chrétiens y a-t-il ici? Levez la main, partout dans la salle, les chrétiens. Très bien. C’est vraiment un moment approprié pour ceci. Je pensais que les pécheurs seraient dehors, en train de se baigner et–et dehors en train de jouer aux jeux d’argent et tout, mais les chrétiens eux devraient certainement venir dans la maison de Dieu.

            Maintenant, Père, nous Te remercions aujourd’hui pour Ta miséricorde et pour Ta grâce à cause de Ton Fils Jésus, qui nous a rachetés et nous a ramenés à Dieu, le Père, par Son grand sacrifice. Etant devenus des bien-aimés par les liens de Ses souffrances, Il nous a rachetés, et autrefois nous les pauvres gens des nations qui étions séparés de Dieu, sans aucune miséricorde, sans aucun espoir dans le monde, des idolâtres qui se dirigeaient vers un enfer du diable, une tombe des pécheurs...

            Et au temps convenable, Christ, le Bien-aimé, est venu et Il a pris la forme de la chair de péché et Il est devenu péché pour nous. Oh ! ce grand substitut, Lui le plus beau pour nous les vilains, Lui le Saint pour nous les impies, Lui le Juste pour nous les pécheurs. Et Dieu L’a agréé tant et si bien qu’Il a témoigné de Sa propre voix: «Celui-ci est Mon Fils bien-aimé. Ecoutez-Le.»

19        Et maintenant, nous qui étions autrefois éloignés, nous avons été rapprochés par le lavage de l’eau de la Parole. Et maintenant, nous avons été rapprochés de Dieu, au point que nous sommes même appelés des fils et des filles de Dieu. Ce que nous serons à la fin n’a pas encore été manifesté, mais nous savons que nous aurons un corps semblable à Son corps, car nous Le verrons tel qu’Il est.

            Ce glorieux espoir repose en nous, de savoir qu’un jour nous ne prierons plus pour les malades. Il n’y aura plus de malades pour lesquels prier. On ne prêchera plus de sermon de repentance, parce qu’il n’y aura personne là qui devra se repentir; ils seront tous parfaits.

            Ô Dieu, aide-nous aujourd’hui, pendant que ceci est appelé jour. Puissions-nous courir vers le but de la vocation céleste en Christ. Envoie le Saint-Esprit maintenant et prends ces quelques paroles. Je ne sais pas ce qu’il faut dire, mais Tu as promis: «Quand vous ouvrirez votre bouche, Je la remplirai.» Tu as accompli cela durant les vingt dernières années de ma vie, et je Te prie de l’accorder encore aujourd’hui. Je ne sais pas de quoi ils ont besoin, ce qu’il me faut, mais Tu le sais, et je Te confie tout cela au Nom de Jésus-Christ afin que la gloire Te revienne. Amen.

20        Maintenant, j’aimerais parler un petit peu, pendant quelques instants. Je vais tâcher de vous libérer à temps afin que nous puissions–nous puissions revenir pour le service du soir. Nous faisons tout notre mieux, et vraiment, amis chrétiens, je sais que la Floride est un endroit difficile à gagner. Je leur parlais là-bas. Je...?... En fait, pourtant un de ces jours il n’y aura plus de Floride. Elle va sombrer, et les choses que vous adorez tant maintenant périront.

            Il n’y a que le Dieu éternel qui peut vous sauver, ainsi si vous n’êtes pas là où vous pensez que vous devriez être, ou là où Dieu dit que vous devriez être, c’est là le problème. «Telle voie parait droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort.»

21        Maintenant, en tant que Son serviteur, je dois être honnête et ne connaître personne d’autre que Christ. Et puis je–je... comme je vous l’ai dit, étant sans instruction et ne connaissant pas grand-chose de ce qu’on appelle la sagesse de ce monde, cependant je Le connais, Lui qui m’a appelé et qui m’a racheté de la vie de péché. Et je m’associe à Lui et communie avec Lui. Et je sais effectivement ce qu’Il exige du chrétien, c’est pourquoi aujourd’hui, en venant, je me suis dit que je parlerais de combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes.

            Maintenant, est-ce que tous nous... Maintenant, nous sommes mélangés ici–il y a probablement des protestants, des catholiques, dans ce petit groupe de cent cinquante personnes, ou peu importe le nombre qu’il y a ici: des protestants, des catholiques, des méthodistes, des baptistes et ainsi de suite. Je n’ai rien contre aucune de ces églises, rien du tout, Dieu connait mon coeur. Et je ne suis membre d’aucune d’elles. Je suis simplement sorti et cependant j’appartiens à chacune d’elles.

22        Il y a quelque temps j’étais à Little Rock, dans l’Arkansas. J’ai reçu les critiques les plus affreuses que j’aie jamais eues dans ma vie. Le reporter a écrit qu’à cause d’un prédicateur prétentieux qui guérit les malades, un grand nombre d’ambulances qui... bloquent les rues, et ainsi de suite. Et que les tramways et les bus ne pouvaient pas circuler dans les rues. Eh bien, là-dessus on ne m’a pas vraiment ménagé.

            Mais à propos... Il y a eu un vieil homme qui a été guéri. Il se servait des béquilles pendant plusieurs années, il était devenu raide, et le jour suivant, alors qu’il marchait dans le rue, il avait mis un écriteau sur ses béquilles, disant: «Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement», et il criait tout simplement. Et alors, pendant que je parlais le dimanche, pendant que je parlais, il s’est levé et a dit: «Dites donc, prédicateur.»

            J’ai dit: «Oui, monsieur.»

            Il a dit: «Vous savez, il y a une chose que je ne comprends pas.»

            J’ai dit: «Laquelle, papa?

23        Il a dit: «Lorsque je vous ai entendu prêcher, j’étais certain que vous étiez un nazaréen.» Lui aussi il était un nazaréen. Il a dit: «J’étais certain que vous étiez un nazaréen.» Il a dit: «Et ensuite, j’ai vu tous ces pentecôtistes, et je me suis dit que vous étiez certainement un pentecôtiste. Et maintenant je vous entends dire que vous étiez un baptiste.» Il a dit: «Je ne comprends pas cela.»

            J’ai dit: «Eh bien, c’est facile, papa. Je suis un baptiste nazaréen pentecôtiste.» J’aime cela. C’est–c’est donc ça. Nous représentons tout simplement les méthodistes, les baptistes, chaque–vous tous, tout le monde. Nous sommes tous un en Jésus-Christ. Cependant maintenant chacun de nous veut croire que c’est son église qui est l’Eglise. Vous êtes censé le faire. C’est tout à fait normal.

24        Eh bien, comme je représente tout cela, faisons un recul pour voir ce que c’est que la foi. Beaucoup de gens disent: «Eh bien, je ne vais pas là-bas parce que c’est contre ma foi. Ma foi n’enseigne pas cela.» Il n’y a qu’une seule foi. Il n’y a qu’une seule Eglise, un seul Corps. Croyez-vous cela? Il n’y a qu’une seule Eglise; et cette Eglise, on n’y adhère pas du tout. On–on naît dans l’Eglise.

            Ce 6 avril prochain, ça fera quarante-quatre ans que je suis avec la famille Branham, que je suis dans la famille Branham; et on ne m’a jamais demandé d’adhérer à cette famille. Voyez-vous? Pourquoi? Je suis né un Branham. Je suis un Branham de naissance, alors cela fait simplement de moi un Branham. Voyez-vous? Je n’ai pas à adhérer à cette famille, parce que j’en fais partie. Et c’est comme ça. Vous ne devez pas adhérer à l’église. Vous en faites tout simplement partie. C’est tout. Vous y naissez tout simplement.

25        Et lorsque vous naissez de l’Esprit de Dieu, vous devenez un fils de Dieu et une fille de Dieu. Et sans cela, vous êtes alors tout simplement membre de l’église. Mais lorsque vous naissez de nouveau, vous appartenez à Christ; et nous devons naître de nouveau.

            Je crois à une seule doctrine fondamentale. C’est Saint Jean 3. Jésus a dit à Nicodème: «Si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il n’entrera pas dans le Royaume.» Peu importe combien on est sincère, notre sincérité n’a rien à voir là-dedans. Allez au fleuve Gange cet après-midi, voyez ces mères prendre leurs petits bébés et les jeter là en sacrifice aux crocodiles pour apaiser les dieux du Nil. Voyez donc si ceci... Eprouvez la vôtre une fois. Voyez à quel point vous êtes sincère s’il faut vous comparer à eux côté sincérité.

26        Allez en Chine et voyez comment ils–ils se brisent les pieds et se défigurent, et là en Inde ils s’enfoncent des lances dans leur nez, des échardes dans leurs ongles, et ils se couchent sur des lits garnis de pointes, et ils se font des entailles, certains d’entre eux avec les mains levées comme cela, ils ferment les poings jusqu’à ce que leurs ongles transpercent leurs mains en poussant, au bout de quarante ans; ils disent: «Je ne baisserai jamais la main jusqu’à ce que j’aurai obtenu la paix dans mon âme.» Mesurez une fois votre sincérité à cela.

            Ils prennent une énorme cuve remplie de feu comme ceci et ils doivent marcher dans ce tas de feu comme cela, pour plaire à leurs dieux et tout. Mesurez une fois votre sincérité à cela. Voyez-vous? Ils se torturent et s’infligent des tourments...

27        La sincérité n’a rien à voir avec cela. Dieu ne considère qu’une exigence, c’est que vous devez naître de nouveau. C’est juste. Si vous n’êtes pas né de nouveau, alors vous n’êtes tout simplement pas là. C’est tout. J’ai dû naître afin de devenir un être humain, peu importe ce que c’était, j’ai dû naître. Il est impossible de me fabriquer par une machine. J’ai dû naître afin de devenir un être humain. J’ai dû naître afin de devenir un chrétien. C’est tout. Il s’agit d’une naissance, d’une naissance effective. L’homme est régénéré, une nouvelle âme entre en lui.

            Maintenant, le... faisons un recul. Si vous allez regarder avec moi pendant quelques instants dans les pages des Saintes Ecritures... Maintenant, les Ecritures sont absolument les vérités fondamentales de Dieu.

28        Eh bien, si nous allons devoir considérer ceci... A présent, j’aimerais, si vous le voulez bien, que vous écoutiez donc attentivement. Je pourrais ne pas être en mesure de rassembler cela correctement. J’ai juste... Je parle uniquement par inspiration; et l’inspiration, c’est juste lorsque vous trouvez la chose ici, vous la saisissez et vous la transmettez. C’est par ici; vous tendez la main, vous la saisissez et vous la transmettez. Cela pourrait être d’une façon sassafras à l’ancienne mode, mais cela vous fera du bien si vous le gardez. C’est juste. Est-ce... Cela tient à l’estomac et vous soutient. Cela m’a sauvé, et cela vous sauvera.

            Je ne... Il n’y a pas longtemps, alors que j’étais pratiquement déprimé, quelqu’un a dit... On m’a laissé rester à la chaire pendant huit jours et huit nuits sans me retirer, à prier pour les malades. J’avais dit que j’allais prier pour tous les malades. Il y avait à peu près trois fois plus de gens, peut-être plus, quand j’ai arrêté que lorsque j’avais commencé, c’était une ligne ininterrompue jour et nuit. Je dormais appuyé contre la chaire, je buvais du jus d’orange, et tout, assis à côté de la chaire. Et lorsque je suis sorti, je ne savais plus où j’étais, et je fus hors d’activité pendant environ huit mois comme cela.

            A ce propos quelqu’un a dit: «Frère Branham, avez-vous–avez-vous gardé votre religion durant tout ce temps?»

            J’ai dit: «Oh ! non. C’est elle qui m’a gardé durant tout ce temps. Moi, je ne pouvais pas la garder; c’est elle qui me garde.»

29        Et c’est pareil avec Jésus-Christ. C’est Lui qui nous garde. Nous ne Le gardons pas. C’est Lui qui nous garde. La question, ce n’est pas de savoir si moi je peux tenir bon, c’est si Lui a tenu bon ou pas. C’est la chose principale. C’est ce que Lui a fait qui compte. Ce que je suis aujourd’hui, c’est ce que Dieu a fait pour moi en Christ. C’est ce que vous êtes par–par la grâce souveraine de Dieu.

            Maintenant, pour... Si vous sortiez par ici et que vous regardiez votre champ, ou un très grand champ complètement labouré et très bien arrangé, et qu’on y ait planté quelque chose, la seule manière que vous saurez ce qu’on y a planté, c’est d’aller là et de retourner les mottes de terre pour regarder là en dessous pour voir de quelle semence il s’agit. Vous saurez quel genre de récolte vous aurez par l’espèce de semence qu’on y a plantée. Est-ce juste?

            Et notre Bible dit que nous avons reçu la semence incorruptible, impérissable de Dieu. Elle ne peut pas périr; la Parole de Dieu ne peut pas périr. Or, chaque semence se reproduit selon son espèce.

30        Maintenant, faisons un recul pour voir aujourd’hui dans ce grand âge dans lequel nous vivons, l’un des plus grands, les temps les plus sombres de toute la–l’histoire, en dehors des âges sombres auxquels je puisse penser, selon le peu d’histoire que j’ai lue. Nous vivons en plein dedans maintenant même. Alors qu’on a eu deux mille ans d’enseignement chrétien, cependant il y a deux ans le monde a fait éclore treize millions d’infidèles. Pensez-y simplement... Pensez à cela. L’heure la plus sombre que nous ayons jamais vue...

            Nous avons les meilleures universités que nous ayons jamais eues. Nous avons les meilleures écoles que nous ayons jamais eues. Nous avons certains des hommes les mieux instruits qui se soient jamais tenus en chaire, et nous avons moins de christianisme que le monde n’ait jamais connu depuis des années et des années. C’est vrai.

31        C’est comme les médecins, nous avons les meilleurs médecins que nous ayons jamais eus. Nous avons la meilleure science que nous ayons jamais eue. Nous avons la meilleure médecine que nous ayons jamais pratiquée. Nous avons les meilleurs hôpitaux que nous ayons jamais connus, les infirmières les mieux formées, et nous avons plus de maladies dont le monde n’a jamais entendu parler, parce que nous avons plus de péché et d’incrédulité dont le monde ait jamais entendu parler. C’est l’exacte vérité.

            En ce jour de ce que nous appelons civilisation, les gens sont devenus non civilisés. Nous prenons le mauvais chemin pour cela. Je dis bien des fois... Je ne parle pas du groupe auquel je m’adresse cet après-midi; je parle du monde en général. Il est bien plus facile de parler... Je pourrais prendre un enfant de huit ans et l’amener à voir Jésus-Christ des milliers de fois plus vite que je ne le peux avec un homme qui a deux diplômes d’une certaine université quelque part. Il est très intelligent. Il–il connaît simplement tout, et vous ne pouvez rien lui apprendre, son esprit est tout simplement figé, et il ne voudra pas–il ne voudra pas s’humilier.

32        Le salut, Jésus-Christ, la puissance de la guérison, la puissance de Dieu, ce n’est pas un grand mystère. C’est quelque chose qui est juste à côté de vous. Oh ! la la ! C’est tout aussi simple que «un, deux, trois.» Croyez simplement en Dieu. C’est tout ce qu’il en est. C’est tout aussi simple que ça.

            Dites à votre fillette que vous allez lui procurer quelque chose. Elle le croit tout simplement. C’est tout. Observez les enfants quand vous montez en chaire. Observez et voyez si chacun d’eux n’est pas guéri, parce qu’il croit tout simplement cela. C’est tout. Observez-les quand ils sont appelés depuis l’estrade. Peu importe ce qu’ils ont comme problème, quand on les appelle. Observez-les se lever d’un bond peu importe qu’ils soient infirmes, aveugles, ou que sais-je. Observez-les recevoir la chose sur-le-champ. Mais les personnes âgées resteront assises là et diront: «Eh bien, attendez. Je ne peux pas me déplacer. Cela fait longtemps que je n’ai plus bougé ce pied.» Un enfant ne pensera pas à cela; il va immédiatement se lever d’un bond.

33        C’est ce que fera un enfant. Mais nous, nous essayons de tout comprendre. Il nous faut comprendre cela. Que serait-il arrivé ce soir-là si Pierre s’était arrêté pour comprendre, disant: «Eh bien, Seigneur, Tu m’as dit de marcher sur l’eau. Eh bien, laisse-moi voir maintenant. Je suis absolument un scientifique, et je connais la formule de l’eau. C’est H2O. Eh bien, nul homme ne peut marcher sur de l’hydrogène et de l’oxygène. C’est inutile que je puisse essayer. Eh bien, Tu me demandes [de faire] quelque chose d’impossible»? Alors Pierre n’aurait jamais marché sur l’eau. La seule chose... Il n’a pas essayé de comprendre de quoi il s’agissait. Il a simplement pris Dieu au Mot et il s’est mis à marcher. C’est ce que nous devons faire, nous ne devrions pas essayer de comprendre comment Dieu fait ces choses. Acceptez simplement cela et allez de l’avant.

            Que serait-il arrivé si Moïse, après s’être détourné pour voir le buisson ardent, avait dit: «Attends que je prenne quelques feuilles. Je vais les amener au laboratoire pour voir pourquoi les éléments chimiques de–de cette feuille ne se consument pas. Le feu est tout...?...»? Oh ! il ne se serait jamais approché de Dieu. Mais il a ôté ses souliers et il s’est humblement approché, il s’est tenu tranquille, et Dieu lui a parlé directement à partir du buisson ardent.

            C’est de cette manière que vous devez vous approcher de Dieu, avec humilité, en acceptant Sa Parole, peu importe de quoi cela a l’air. Dieu l’a tout simplement dit là. Moi, je le crois, et cela réglait la question.

34        Maintenant, voyons aujourd’hui pourquoi nous avons cette moisson de gens que nous avons. Eh bien, si ça pique un petit peu... Je sens tout simplement quelque chose venir, je me sens plutôt religieux juste en ce moment. Ainsi maintenant, quelque chose m’est tout simplement venu à l’esprit. Très bien. Peut-être que le Seigneur va nous bénir.

            Maintenant, faisons un recul dans la Genèse, et–et prenons le–le commencement. Nous verrons que tout ce que nous avons aujourd’hui tire son origine de la Genèse. La Genèse est le chapitre semence de la Bible. Tout a commencé dans la Genèse. Très bien, c’est parce que la Genèse, le mot Genèse signifie le commencement. Et c’est le chapitre semence, où Dieu a semé la semence de toute chose. Et le méchant a semé sa semence, et Dieu a semé Sa semence à Lui, et ici les semences sont en train de pousser sur la terre, très exactement tel que Dieu l’a dit.

35        Prenons par exemple le mot Babylone. Nous le voyons ici dans la Genèse. Au départ ça s’appelait Les Portes du jardin, je crois, ou Les Portes du Ciel. Par la suite, cela fut appelé Confusion. Et nous voyons que Babylone a commencé là au commencement, et c’était le premier endroit où l’idolâtrie a commencé... Nous voyons que c’était dans la Genèse. Ensuite nous la voyons ici au milieu de la Bible, et ensuite nous la voyons réapparaître dans l’Apocalypse. Voyez-vous, cela est venu de la Genèse, et Babylone a évolué tout du long. Cela a carrément évolué, et cela monte en graine dans la Genèse.

            Maintenant, dans la Genèse on va devoir commencer avec deux garçons. C’est de là que la race humaine est issue, d’Adam et Ève et à partir d’Adam et Ève... Bien entendu, elle avait certainement eu des filles. Si elle n’en avait pas... Quelqu’un s’est souvent demandé... La vieille question qu’on s’est toujours posée est celle de savoir où Caïn a eu sa femme. Caïn a dû épouser sa soeur. Il n’aurait pu rien faire d’autre, parce qu’il n’y avait pas... La Bible rapporte rarement la naissance d’une femme. C’est toujours celle des hommes, et si–si la Bible... Aujourd’hui, l’Amérique...

36        Eh bien, je suis... Vous êtes mes soeurs. Voyez-vous? Mais écoutez, il n’y a qu’un seul endroit dans tout l’univers qui rend un hommage à l’homme; c’est Dieu qui le lui rend. Aujourd’hui, le dieu de l’Amérique, c’est la femme. Eh bien, c’est juste. Dévêtez une de ces petites femmes, et exposez-la ici quelque part sur la plage en maillot de bain, et elle enverra en enfer plus d’hommes que tous les débits de boisson que vous avez dans la ville. C’est juste. Elle est le dieu de l’Amérique. Elle–elle fait tomber des hommes, tout ce qu’elle veut. Elle...

            Le diable savait cela au commencement. C’est la raison pour laquelle il a choisi la femme. Maintenant, la femme est rachetée, et elle peut être une soeur et être pieuse. Mais, frère, ce qu’il nous faut aujourd’hui c’est davantage de bonnes mères à l’ancienne mode, nées du Saint-Esprit, envoyées de Dieu pour élever correctement les enfants. Vous parlez de la délinquance juvénile, c’est la délinquance des parents qui est à la base de cela. C’est l’exacte vérité.

37        Vous parlez de l’illettrisme du Kentucky, certains d’entre nous qui vivons là-bas...?... comment cela a gagné du terrain là-bas... Mais permettez-moi de vous dire quelque chose. Si une de ces vieilles mamans laissait sa... si elle voyait sa fille dehors, se méconduisant comme certaines autres le font ici sur ces plages, frère, cette fille ne se lèverait pas de son lit pendant toute une semaine. Elle n’en serait pas capable. La mère arracherait une de ces branches de noyer et la frapperait jusqu’à lui arracher ce qui lui reste comme jupe.

            Et je pense que si on pratiquait cela beaucoup plus ici à Palm Beach et dans ces autres villes par ici, on aurait une meilleure condition sociale et une meilleure moralité dans la contrée. Amen. Ça peut paraître vieux jeu, gauche, frère, mais c’est la vérité qui provient de la Parole de Dieu. Je pense que nous quittons notre position et tout. C’est la vérité.

38        Je ne suis pas ici pour vous dire comment vous habiller et quoi porter. C’est entre vous et Dieu. Mais écoutez, quand une personne se met en ordre avec Dieu, Dieu va prendre soin du reste. C’est juste. Je n’ai pas de règles à vous donner sur la manière de faire ceci, et de porter vos robes, et vos jupes, et dire que les hommes doivent faire telle ou telle chose. Il n’y a pas de règlement.

            C’est juste comme dans ma contrée. Il y a un chêne, de petites broussailles de chênes, il garde ses feuilles pendant tout l’hiver. Quand vient le printemps, vous n’avez pas besoin d’arracher les vieilles feuilles pour que les nouvelles puissent venir. Laissez tout simplement la nouvelle vie venir, les vieilles feuilles tomberont. Et quand un homme ou une femme est né de l’Esprit de Dieu, le Saint-Esprit fait tomber la vieille vie et la nouvelle vie apparaît. Amen.

39        Oh ! c’est vraiment pitoyable de voir la condition de notre nation, de voir combien nous sommes pollués. Cela–ce n’est pas...?.. J’ai déclaré des millions de fois que je ne crains pas que la Russie nous fasse du mal, ou n’importe quelle autre nation. Certaines autres nations nous font la guerre. Ce n’est pas ce qui m’effraie. C’est notre propre pourriture juste parmi nous qui nous avilit. Ce n’est pas le–le rouge-gorge qui picore la pomme qui la détruit. C’est le ver qui est dans le trognon de la pomme qui tue la pomme. C’est notre propre condition ici. Ce que nous faisons maintenant brise la colonne vertébrale de n’importe quelle nation. C’est–c’est la dépravation des moeurs chez la femme, observez ce qui va nous arriver. Lisez votre histoire et voyez. Et c’est là la chute de cette nation; c’est aussi certain que n’importe quoi d’autre au monde.

40        Il n’y a pas longtemps, dans ma propre ville où j’ai grandi, j’ai prêché sur ce–ce sujet. J’ai prêché sur la faillite du gouvernement des Etats-Unis. Et j’ai tiré cela de la Bible, là où les mauvais esprits sont sortis (des esprits de mensonge) et sont entrés dans les prophètes et leur ont fait dire un mensonge, pour amener cet Achab à aller là pour se faire tuer.

            Et j’ai dit: «Les mauvais esprits de là-bas, quand je suis allé à Paris, et à ces endroits-là, qui sont si dépravés, je ne m’étais jamais imaginé que les êtres humains pourraient tomber aussi bas. Et chaque mode que nous avons tire son origine de là même à Paris, et cela vient ici à Hollywood, au travers des écrans et tout. Vous vous êtes tous assis et vous avez regardé cela. Les jeunes filles et les jeunes garçons entrent là-bas, ils ressortent, et ils imitent ces acteurs, et certains d’entre eux sont mariés quatre ou cinq fois, et ils ont trois ou quatre maris et femmes différents, et on en fait un modèle.» Frère, s’il y a un modèle que nous devrions avoir, nous devrions le tirer de la Bible de Dieu. C’est l’exacte vérité. Oui, monsieur. C’est là qu’a commencé notre semence.

41        On dirait que c’est là-bas, au commencement, dans le jardin d’Eden. Jadis, au commencement, il vint deux garçons: Caïn et Abel. Très bien. J’aimerais que vous les remarquiez, alors qu’ils viennent. Les deux garçons, après qu’ils avaient été chassés du jardin d’Eden qui se trouvait à l’est d’Eden...

            Quand je traversais les rues ce matin à Palm Beach, je trouvais cela joli, ces grandes maisons, juste comme le jardin d’Eden. Ce sont les fils de Dieu déchus qui les ont construites. Nous savons que si Dieu avait prévu dans leur coeur d’avoir... Mais chacun d’eux devra mourir et les laisser, mais un jour nous irons vers une maison (Alléluia !) que nous ne laisserons plus jamais. Nous y serons pour toujours.

42        Donc, pendant que je passais là, je repassais dans mon esprit ces merveilleuses pensées, comment l’Eden devait être. Et alors, lorsque l’homme a péché... J’ai mon idée, ma conception là-dessus. Vous pouvez avoir la vôtre. Mais Dieu les a chassés. Un ange s’est tenu à la porte, et il s’est mis à garder la porte, et personne ne pouvait ni entrer ni sortir, à la porte pour les empêcher d’accéder à l’Arbre de Vie.

            Or, l’Arbre de Vie, je crois, c’était Jésus-Christ. «Celui qui mange Ma chair et qui boit Mon Sang a la Vie Eternelle.» Il est l’Arbre de Vie. Dieu la fit garder par un chérubin, un ange qui avait une épée flamboyante.

            Bon, ensuite, lorsque Caïn et Abel se rendirent compte qu’ils étaient des êtres mortels et qu’ils devraient mourir un jour, alors ils vinrent pour trouver grâce devant Dieu. Et chacun d’eux... Caïn était un laboureur. Abel était un berger. Et remarquez, chacun d’eux vint pour adorer Dieu.

43        Maintenant, c’est là–là que je désire baser ma pensée pendant les quinze ou vingt prochaines minutes. Eh bien, voilà venir les deux garçons. Eh bien, l’un c’était Caïn, qui était de Satan. L’autre c’était Abel, qui venait d’Adam, qui lui-même venait de Dieu. Observez les deux. C’est un très beau tableau des églises aujourd’hui.

            Maintenant, voilà où vous commencez... Je vais toucher aux miracles et aux prodiges, et vice-versa, au fondamentalisme, et on verra où, combien c’est authentique. Maintenant, remarquez. Caïn et Abel se sont approchés pour adorer Dieu. Ils l’ont fait tous les deux. Eh bien, Caïn a apporté son sacrifice. Abel a apporté le sien. Eh bien, tous deux étaient nés de la même mère.

44        Maintenant, Caïn était tout aussi sincère, je crois, qu’Abel. Sinon il ne serait pas venu. Il était tout autant croyant qu’Abel. Fondamentalement parlant, dans son adoration il était aussi fondamental qu’Abel. Tous les deux, les deux garçons se rendirent compte qu’ils étaient perdus. Les deux garçons voulaient trouver la faveur de Dieu. Les deux garçons ont apporté chacun un sacrifice. Les deux garçons ont adoré. Les deux garçons étaient membres de l’église.

            Si une église, un sacrifice, une adoration, c’est tout ce que Dieu exige, Dieu, en condamnant Caïn, était injuste. C’est correct, Il serait injuste. Car si l’adoration est tout ce que Dieu exige, Caïn a adoré autant qu’Abel, et peut-être que son adoration était plus belle que celle d’Abel.

45        Maintenant, imaginez que Caïn était l’oint de Satan, le fils de Satan, qui est descendu... Et j’aimerais vous montrer un petit tableau là aussi, dans un... de Caïn et Abel. Quand ils sont venus... Caïn est venu apporter ce sacrifice; c’était probablement de loin plus beau que celui d’Abel. Caïn était un laboureur. Et Il avait–il avait des lys et de belles choses pour décorer son autel.  Maintenant, écoutez. J’aimerais que vous saisissiez ceci, et un jour, devant le Dieu Tout-Puissant où nous comparaîtrons tous, vous verrez que cela n’était pas si faux que ça. Observez la nature de Caïn. Il avait la nature de son papa, Satan. Et lorsqu’il est venu... J’aimerais que vous voyiez qu’il a offert un beau sacrifice, peut-être, qui était décoré de lys et de tout, comme ici dans–dans notre pays.

46        Il n’y a pas longtemps un ministre m’a dit qu’à chaque Pâques, un ministre d’une certaine grande église dénominationnelle.... Il a dit: «Frère Branham, je ne sais simplement pas ce qu’il faut faire.» Il a dit: «Je–je–j’ai... Chaque fois, quand les gens viennent à Pâques, a-t-il dit, je–je leur souhaite un joyeux noël et un joyeux nouvel an, parce que je ne les verrai plus jusqu’à la prochaine Pâques, et ce sont des membres de mon église.»

            J’ai dit: «Monsieur, vous ne croirez pas cela, mais la raison pour laquelle ils ne viennent pas, il n’y a rien en eux pour qu’ils soient attirés.»

            Il y a quelque temps, quand j’étais un jeune homme, je descendais d’un poteau. Je travaillais pour une société d’électricité, et je–je devais procéder aux coupures de l’électricité. Et je suis allé là-bas; je devais récolter des factures sur l’avenue. Il y avait là une jeune fille, et j’ai frappé à la porte, elle est venue à la porte et a dit: «Qui êtes-vous?»

            Et j’ai dit: «Je suis un agent de la société des services publics. Je crois que la dame–le comptable m’a dit que vous avez oublié d’envoyer...»

            «Oh ! oui, a-t-elle dit, maman l’a envoyée,» et elle a ajouté: «Maman allait l’envoyer et elle l’a laissée ici.» Elle a dit: «Voulez-vous la prendre?»

47        J’ai dit: «Oui, madame.» Elle m’a donné la facture. Je l’ai marquée comme étant payée. Et aussitôt je la lui ai remise, et un de ces vieux danseurs de gigue, ou je ne sais quoi, jouait comme cela, jouait de ce violon et faisait des histoires, il jouait une sorte de petite musique de boogie-woogie, ou je ne sais quoi; et cette jeune fille avait là sur elle de petits vêtements, à peine assez pour bourrer le canon d’un fusil, et c’était pitoyable.

            Ecoutez. J’ai deux filles, et si–si on appelle bronzage... Si l’une de mes filles, si Dieu me laisse vivre, si elle se fait un bronzage en ayant sur elle un tel vêtement, ça sera pourtant le fils de mon père, Charlie Branham, qui lui donnera le bronzage avec la baguette de fusil aussi fort que je pourrai le lui administrer. C’est le genre de bronzage qu’il lui faudra. Absolument. C’est comme cela là dehors, il n’est pas étonnant que le monde soit corrompu. Comment pouvez-vous, vous les hommes et les femmes... vous les hommes...

48        Maintenant, vous serez fâchés contre moi. Vous feriez mieux de commencer, mais vous hommes qui laissez vos femmes sortir et se comporter comme cela, et fumer la cigarette, danser tout autour, cela montre à quel point vous êtes un homme. C’est juste. Un véritable homme de sang noble ne permettrait pas une telle histoire. C’est juste. Frère, cela pourrait être difficile à digérer, mais si tel est le cas, recevez cela, car c’est bon pour vous. Amen. C’est l’exacte vérité. Je vous assure, un véritable homme viril ...

            Il se peut que ma femme fasse cela un jour. Si elle le fait, c’est le jour où elle quittera la maison de Branham. C’est l’exacte vérité. Je ne permettrai pas cela. Par la grâce de Dieu, je ne pourrais pas permettre cela. C’est juste. Et quand des hommes se tiennent debout...

            Excusez-moi. Cette chose donne plus de voix que je n’en ai. Mais, écoutez. Je ne suis pas excité. Je sais où je me trouve. Je sais aussi de quoi je parle. Maintenant, écoutez. C’est juste.

49        Cette jeune fille s’est mise à crier: «La la ! la la ! la la ! la la !», et quand cette... Elle a dit qu’elle allait avoir une sorte de partie de swing dans une grange ou quelque chose d’autre, elle s’est approchée de la radio, et elle se tortillait en quelque sorte...?... vers la radio. Elle était tellement emportée qu’elle ne savait même pas que j’étais à la porte. Elle a dit: «La la ! la la ! mon chou. Je te verrai là-bas ce soir.»

            Je me suis dit: «Oui, tu seras là-bas. Pas de doute du tout. Tu seras là.»

            Et elle s’est avancée, elle a dit...?... dans la pièce en train de crier, vous savez, tandis qu’elle dansait. Elle a dit: «Oh ! excusez-moi.» Elle a dit: «J’aime tellement danser.»

            J’ai dit: «J’ai remarqué cela.»

            Et elle a dit–elle a dit: «Oh ! j’aime vraiment cela.»

            J’ai dit: «Je–je crois cela.» J’ai dit: «Voici votre différence.» Et je suis reparti, et je descendais d’un poteau.

50        Le docteur Brown est venu, il est d’une autre grande église. Il a dit: «Billy, je me demande tout simplement.» Il a dit: «Je–j’avais un très grand nombre de gens qui venaient dans mon église, et je leur ai fait signer une carte comme engagement qu’ils viendraient à mon église pendant au moins six mois sur l’année, à l’école du dimanche, si bien que j’en ai envoyées cinq cents. Combien pensez-vous ont répondu ce dimanche?

            «Je ne sais pas, ai-je dit.»

            Il a dit: «Deux.»

            Je lui ai raconté cette histoire. J’ai dit: «Pensez-vous que monsieur Clayton...?... devra faire signer une carte à ces femmes pour qu’elles soient là ce soir-là à cette vieille danse dans une grange?» Non, monsieur, parce que dans leur coeur il y a un esprit qui se nourrit de cela. Et si un homme est né de Dieu, quand les cloches de l’église sonnent, vous ne pouvez pas vous en tenir éloigné. Il y a quelque chose au-dedans de vous qui appelle, la profondeur parlant à la profondeur. Vous devez aller. Amen. Vous devez venir carrément ici, frère. Et si cet esprit qui est là à l’intérieur adore encore le monde, l’amour de Dieu n’est même pas en vous.

51        Si cet esprit hait le monde et aime Dieu, on n’a pas besoin de signer une carte et de faire des promesses pour aller à l’église. Vous serez là quand les portes s’ouvrent. Vous ne pouvez pas rester éloigné de cela. Quelque chose à l’intérieur de vous tire. Vous ne pouvez pas vous empêcher de venir. C’est juste. C’est quelque chose qui se passe ici à l’intérieur. C’est une naissance. Et c’est ce dont l’église a besoin aujourd’hui. Tant que ce vieil Adam charnel, que cette nature adamique n’aura pas été tuée dans cet homme, il est toujours un pécheur. Il pourrait aller à l’église très souvent. Il pourrait faire inscrire son nom dans le registre. Aussi longtemps que ces choses sont en lui, il est toujours en dehors de la ligne vis-à-vis de Dieu. Amen. Je me sens très bien.

            Ecoutez. J’aimerais vous dire quelque chose, frère. Caïn et Abel là-bas au commencement, Caïn s’est approché, et il a adoré Dieu, il s’est mis à genoux. Oh ! la la ! il avait tous ces lys tout autour comme nous en aurons à Pâques.

52        Les gens dépensent littéralement des millions de dollars à travers le pays pour décorer l’autel avec des lys. Dieu ne veut pas de lys sur l’autel. C’est vous qu’Il veut sur l’autel. Dieu n’a que faire du lys. C’est de vous qu’il est question. L’autel n’a pas été fait pour le lys. Il a été fait pour vous. Et tout ce que vous avez et tout ce que vous êtes, vous devriez vous mettre sur l’autel et dire: «Ô Dieu, me voici.» Amen.

            C’est ce qu’il nous faut. C’est ce dont a besoin cet après-midi ce Palm Beach. Pas d’un nouveau maire, pas d’une nouvelle police, il lui faut un bon réveil à la saint Paul à l’ancienne mode, et le retour du Saint-Esprit de la Bible dans les églises, et que vous les hommes et les femmes, vous vous mettiez en ordre avec Dieu. Alors vous verrez des miracles et des prodiges voler comme des étincelles sur une enclume. Si seulement vous commenciez cela ! Frère, tant que vous ne le ferez pas, nous sommes perdus et nous ne serons jamais en mesure d’avoir un réveil.

53        L’Amérique... Il n’y a pas longtemps, Billy Graham tenait une certaine réunion. Il a terminé et il a dit qu’il avait eu trente mille convertis ou vingt mille convertis, je crois, en six semaines. Il est retourné six semaines après, et il n’a pas pu en trouver vingt. Quel est le problème? C’est parce que les gens se lèvent et disent: «J’accepte Christ comme mon Sauveur personnel» et ils s’asseyent, ils sont simplement tout excités.

            C’est pour cette raison que nous ne pouvons pas avoir un réveil. Vous devez retourner à la foi de Dieu qui est dans la Bible, où des hommes et des femmes deviennent nés de nouveau et régénérés par le Saint-Esprit. Alors cet homme-là ne peut pas s’empêcher d’être un chrétien. Il est un chrétien par naissance, c’est juste.

54        Vous n’avez pas besoin de lui faire faire une promesse, et de lui donner des cartes, et de le visiter. Quand il est né de nouveau, frère, vous devez pratiquement barricader la porte pour le garder dehors. Amen. Vous avez mis la charrette devant le cheval, frère. C’est ça le problème. Vous devez d’abord recevoir Christ. Au lieu de l’église, vous devriez mettre Christ en premier. C’est ce qu’il nous faut aujourd’hui. C’est ce dont l’Amérique a besoin aujourd’hui. Ce dont toute la nation, le monde entier a besoin aujourd’hui, c’est d’un réveil à l’ancienne mode, envoyé de Dieu, qui secoue.

            Caïn, il était certainement religieux, aussi religieux que l’autre. La religion, c’est une couverture. Adam et Ève, dans le jardin d’Eden, quand ils se sont aperçus qu’ils étaient nus, ils se sont fabriqué une religion. Voyez, dès qu’Adam a vu qu’il était–qu’il était séparé de Dieu, au lieu de trouver Dieu, il a essayé de se cacher de Dieu. C’est la nature de l’homme aujourd’hui. C’est toujours sa nature. Au lieu de venir confesser en disant: «J’étais membre d’église ça fait dix ans. Je ne connais rien au sujet de Dieu», il cherche à se cacher derrière le nom d’une église. C’est juste. Tous nous faisons cela. Nous les méthodistes, nous les baptistes, nous les presbytériens, nous les pentecôtistes, tous nous faisons cela. Et nous sommes coupables devant Dieu. Amen. C’est la vérité. Oui, monsieur.

            Maintenant, je veux que vous remarquiez. Au lieu de sortir, c’était Adam qui aurait dû parcourir le jardin en criant: «Père ! Père ! où es-Tu? Père ! Père !»

            C’était [plutôt] le Père qui parcourait le jardin en criant: «Adam, Adam, où es-tu?»

55        Quand il a vu qu’il devait rencontrer Dieu, il s’est fait un tablier de feuilles de figuier. C’est bien là un exemple typique d’aujourd’hui. Un tablier, c’était une couverture. Une religion signifie une couverture. Et il s’est fait un tablier avec des feuilles de figuier. Il l’a mis autour de lui, et ça marchait bien aussi longtemps qu’Ève et Adam se tenaient derrière dans cette petite église-là, là derrière, en disant: «Eh bien, maintenant, quand Dieu appellera de nouveau, nous allons sortir.» Mais quand ils ont dû faire face à Dieu, ils se sont rendu compte que la religion des feuilles de figuier ne marchait pas. Et tout homme et toute femme qui se cache derrière le credo d’une certaine église se rendra compte au jour de sa mort que la religion des feuilles de figuier ne marche pas. Dieu a dit... Adam a dit: «Eh bien, je suis nu.» Il l’a su quand il devait rencontrer Dieu. Il a dit: «Je suis nu.»

            Il a dit: «Qui t’a dit que tu étais nu?» Oh ! alors ils ont commencé à se faire porter le chapeau l’un à l’autre, comme le dit l’expression de la rue. «C’est la femme que Tu m’as donnée, et ceci, cela.»

56        Et Dieu est allé, Il a pris des peaux et Il leur a fait des tabliers avec. Pour avoir les peaux Il a dû tuer quelque chose. Quelque chose a dû mourir à leur place. Et la seule chose au monde... Ce n’est pas l’Eglise méthodiste, baptiste, ou presbytérienne qui couvrira vos péchés. Dieu a tué quelque chose: Son Fils, le Calvaire. C’est cela leur couverture, c’est la seule couverture qu’il y ait pour l’être humain. Acceptez cela. Peu importe combien non radical cela...?... la religion de Jésus-Christ a toujours été considérée comme du fanatisme aux yeux du monde. Je vais vous le prouver dans quelques minutes. C’est juste.

            Remarquez-le maintenant. Les voilà là en train d’adorer, tous les deux, tous les deux étant sincères, tous les deux criant tout simplement à Dieu, Le louant et tout. Caïn était loin d’être un communiste. Il était un croyant.

            Maintenant, écoutez ceci. Si la seule chose que vous devez faire, c’est de croire que Dieu existe, alors Caïn était juste. Vous y êtes. Je vais laisser cela pénétrer un petit peu, car je veux que cela aille sous la cinquième côte, du côté gauche. Voyez-vous?

57        Si tout ce que vous devez faire, c’est croire que Dieu existe, c’est de vous agenouiller et de L’adorer, Caïn était justifié. La Bible dit que même le diable croit que c’est la vérité. Et le diable a confessé publiquement que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. Cela ne l’a pas sauvé. Frère, nous... Nous ferions mieux de nous redresser. Un de ces jours ça sera une erreur. Quelqu’un a raison et l’autre a tort.

            Vous feriez mieux d’accepter ce que dit la Bible. Vous devez naître de nouveau, ne vous faites pas une idée mythique que vous êtes né de nouveau, mais quand l’Esprit tuera absolument en vous tout ce qui est du monde, vous serez régénéré, vous serez une nouvelle créature en Christ. Alors vous saurez que les choses anciennes sont passées. Si vous aimez encore le monde, les choses du monde, la Bible dit: «L’amour de Dieu n’est même pas en vous.» Amen. C’est simple, mais, frère, ce n’est pas blanchi à la chaux. Cela va vous nettoyer et vous rendre blanc. C’est juste. Excusez-moi de baver. Je vous ai dit que pour commencer je n’étais pas un prédicateur. J’ai mangé beaucoup de raisins de Canaan, cela m’a fait baver...?... Canaan. Amen.

58        Oh ! frère. Ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est une vieille secousse du Saint-Esprit une fois de plus. Frère, cela a dû m’arriver avant que Dieu ne puisse se manifester. Il faut qu’un vent impétueux nous soit encore envoyé (C’est juste), comme au jour de la Pentecôte. Ils étaient tous religieux et tous des disciples de Jésus, mais ils ont dû aller recevoir le baptême du Saint-Esprit. Est-ce vrai?

            Et écoutez ceci, femmes. Vous devez être salées et écouter ceci. Réalisez-vous que là-haut, lorsqu’ils sont tous montés, les cent vingt, pour prier afin que lorsqu’ils... Ils n’ont jamais fait ce que nous les baptistes, nous faisons: se donner une poignée de main et faire inscrire son nom dans le registre et dire: «Oui, je suis né de nouveau.» Ce n’est pas ce qu’ils faisaient. Il n’existe pas un tel passage des Ecritures dans la Bible. Et nous les catholiques qui sommes venus, nous tirons la langue et nous prenons la sainte eucharistie, et nous disons que nous avons reçu le Saint-Esprit; il n’existe pas un tel passage des Ecritures dans la Bible.

59        Nous les méthodistes, nous observons la prohibition pendant six mois, et il n’existe pas un tel passage des Ecritures dans la Bible. Cependant la Bible dit: «Quand le jour de la Pentecôte vint, il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, qui remplit toute la maison où ils étaient assis.» Et la puissance de Dieu avait tellement saisi et oint ces gens qu’ils sont sortis dans les rues en courant, en dansant, en hurlant, en se comportant comme une bande de gens ivres. C’est ce que disent les Ecritures, AINSI DIT LE SEIGNEUR.

            Et écoutez, femmes. La sainte vierge Marie a dû le recevoir comme cela; et si Dieu a fait que la mère de Dieu passe par cela, à combien plus forte raison devez-vous passer par cela. Mais il nous faut la Vie, pas de façon mythique, théologique...?... par une théorie d’hommes, nous avons besoin du retour du baptême du Saint-Esprit à l’ancienne mode dans la vie de l’homme pour produire de nouvelles créatures en Jésus-Christ. Amen.

            Je ne suis pas en train de dire amen à moi-même. Amen veut dire ainsi soit-il. Je ne peux m’empêcher de dire cela. Suivez attentivement, mon frère.

60        Oui, si c’est tout ce que Dieu exigeait, donc Caïn était justifié; mais Dieu l’a rejeté, parce que son esprit ne regardait qu’à une chose temporelle. Il avait la nature de son papa. Son papa voulait avoir au Ciel une église plus grande et plus belle que celle de Micaël. Il fut chassé du Ciel; et en effet, on voit sa nature ici qui essaie d’embellir l’autel. Et voici encore la chose aujourd’hui. Oh ! ils construisent de grandes et belles églises.

            Vous les pentecôtistes, vous êtes aussi mauvais que les autres. C’est juste. Vous pensez que parce qu’une grande foule vient dans votre église, ou que la haute société de la ville ou quelque chose comme cela vient chez vous, cela ne changera rien. Vous faites...?... Dieu vous rencontrera au coin de la rue ou dans une ruelle ou quelque part. Vous étiez bien mieux quand vous étiez dans la mission. Amen.

61        Oh ! la la ! que c’est pitoyable ! Quelle disgrâce pour nous qui nous disons des chrétiens aujourd’hui, nous qui portons le nom du christianisme ! Certains d’entre nous ne savent pas plus sur Dieu qu’un hottentot n’en sait sur un chevalier égyptien. Amen. Excusez-moi, frère. Je pense qu’il me faut vraiment beaucoup de place pour courir autour.

            Remarquez, mon frère. Toutefois je suis sincère. Je le dis de tout mon coeur. Caïn s’était agenouillé là et il a adoré Dieu. Et Abel a adoré Dieu, mais Abel avait une révélation. Caïn s’est dit: «Ce sont des pommes qui nous ont fait sortir du jardin d’Eden.» Il a offert des fruits. Combien il était ignorant. La même chose continue aujourd’hui. La beauté... Il pensait qu’il pouvait apaiser Dieu avec une très belle église et un très bel autel. Quelle ignorance ! C’est la même chose aujourd’hui, il est comme son père. Voyez-vous?

62        Mais Abel savait que c’était le sang. Amen. Frère, il faut le sang pour nous ramener là-bas. Abel est allé derrière et il a pris un petit agneau, il a enroulé des plantes rampantes autour de son cou. Je ne pense pas qu’il y avait de cordes de chanvre à cette époque-là. Le voilà revenir. Il tirait–tirait un petit agneau jusqu’à l’autel, comme cela, jusqu’à une pierre: il n’y avait rien de beau là-dedans. Cela me rappelle...?... église née libre, il n’y a rien de beau là-dedans. Il soulève le petit animal et le place sur le rocher, il prend une pierre... Je pense qu’il n’avait pas de lance. Il a ramassé une pierre tranchante, il a renvoyé sa petite tête en arrière et il s’est mis à lui hacher la gorge.

            Avez-vous déjà entendu un agneau mourir? C’est la chose la plus pathétique que vous ayez jamais entendue de votre vie, entendre un agneau mourir. Et là, ce pauvre petit agneau était tout simplement en train de mourir, de saigner, et il bêlait, et le sang giclait comme cela, et baignait sa petite laine. Dieu a baissé les yeux et Il a dit: «C’est juste.» Cet homme était spirituel. Il avait la révélation d’une certaine chose.

63        De quoi cela était la préfiguration? Il y a mille neuf cents ans...?... C’était il y a environ quatre mille ans. Après, cet Agneau de Dieu fut conduit à la montagne du Calvaire. Et là-haut sur le chemin, ils L’ont cloué sur la croix, ils L’ont frappé au dos pour la guérison, ils L’ont complètement dévêtu, le sang qui trempait les boucles de Ses cheveux coulait sur Ses épaules, Il était couvert de crachats des moqueurs; Il criait: «Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi M’as-Tu abandonné?»

            Adam ne comprenait pas le langage de l’agneau. Il parlait dans une langue inconnue. Et Jésus-Christ est mort en parlant dans une langue inconnue: «Mon Dieu, Eli, Eli...?...», c’était pratiquement un type parfait, merveilleux, saint et incroyable.

            Il était là. Comment...?... Regardez...?... ses beaux et grands autels, sa glorieuse adoration, oh ! la la ! c’était pieux et beau au possible.

64        Voilà Abel. Le petit...?... ici, ce n’était pas très beau à voir...?... Non... juste une énorme pierre qui était...?... Il lui ôte sa petite vie en le frappant, tandis que l’animal bêlait... Mais de quoi cela était la préfiguration? Abel avait une révélation. Il était né d’Adam, qui était un fils de Dieu. Et aujourd’hui l’Eglise qui est née de Christ, le Fils de Dieu, a la révélation et la récompense pour la rémunération à venir. Peu leur importe ce que dit le monde, combien on est taxé de vieux jeu, combien ont dit qu’on est ceci ou cela, nous savons ce que Dieu a dit, et c’est ce à quoi nous regardons. Amen.

            Oui, monsieur. Qu’ils aillent de l’avant et disent ce qu’ils veulent. Cela ne change rien. Le peuple de Dieu a toujours été un peuple particulier.

            Maintenant, suivez attentivement. Je veux que vous remarquiez autre chose. Nous allons nous dépêcher. Je veux que vous voyiez ceci.

65        Voici venir Caïn. Alors il s’est retourné et il a vu que le sacrifice d’Abel était accepté; il devint jaloux. Nous voyons donc beaucoup de cela aujourd’hui. Je ne dis pas qu’il s’agit de tel, mais cela existe. C’est juste. La jalousie. «Oh ! c’est une bande d’imbéciles. Ils ne valent tout simplement rien. Ils ne sont mêmes pas instruits. Ils ne savent rien au sujet de... Comment le savez-vous? Nous, nous avons nos diplômes. Nous savons ce que nous faisons.» Eh bien, allez de l’avant. Que l’aveugle conduise les aveugles; ils tomberont tous dans la fosse. C’est juste. Nous savons tous cela.

            Oui, et aussitôt, il va là-bas. Et–et que fait-il? Il devient jaloux. Il se met en colère. D’où cela est-il venu? Cela ne venait pas de Dieu. Cela venait du diable, et il est parti et il a tué son frère.

66        J’aimerais vous montrer très vite ici une petite parabole. Beaucoup de gens n’ont vu que trois croix à Golgotha. Il y en avait quatre. Il y avait quatre croix. La croix était un arbre. Est-ce juste? Ici il y avait Jésus, et le brigand à droite, et le brigand à gauche. Eh bien, ici il y avait Judas qui est allé se pendre à un sycomore. Est-ce juste? C’était autant une croix que celle sur laquelle était Jésus. La Bible dit: «Maudit est celui qui est pendu au bois.» Jésus était pendu à un bois comme la croix pour ôter... devenu malédiction pour nous...?...

            Maintenant, regardez. Le fils de perdition était ici, il venait de l’enfer et retournait en enfer. Ici était le Fils de Dieu qui venait du Ciel et retournait au Ciel: c’était parfaitement la réincarnation, Judas et Jésus. Judas et Jésus, tous deux étaient frères: l’un était le pasteur, l’autre était le trésorier.

            Et ceci...?... Ce brigand-ci à gauche a dit: «Si...» On remet en question la Parole de Dieu. «Si c’est Toi, sauve-Toi toi-même et sauve-nous. Montre Ta puissance. Fais un miracle devant nous maintenant. Si Tu es...»

67        Et cet autre brigand-ci a dit: «Seigneur, souviens-Toi de moi quand Tu viendras dans Ton règne.» Judas était là et il a pris avec lui le pécheur qui ne s’était pas repenti et est retourné en enfer. Christ a pris avec Lui le pécheur qui s’était repenti. «Aujourd’hui tu seras avec Moi au paradis.» C’est parfait, le prédicateur de l’Evangile, l’église qui croit. Que Dieu change les circonstances, ils croient fermement de toute façon, et ils vont carrément de l’avant.

            Maintenant, remarquez. Nous allons nous dépêcher pour terminer, parce qu’il ne nous reste pas beaucoup de temps. Prenons un petit moment. Maintenant, suivez attentivement.

            Voilà deux arbres qui commencent ici à partir de Caïn et Abel. Maintenant, observez-les donc évoluer. Voici deux arbres qui commencent juste là. Eh bien, aujourd’hui nous sommes en plein dedans. J’aimerais que vous saisissiez ceci. Aujourd’hui en plein dedans... Bien vite, cela a commencé.

            Il y a toujours eu le pour et le contre. Maintenant, si vous observez dans l’arche, vous verrez lors de la destruction du monde antédiluvien, il y avait là une colombe et un corbeau. Tous deux étaient des oiseaux, tous deux étaient au même endroit, l’étage inférieur était pour les créatures qui rampent, l’étage du milieu était pour les oiseaux. Et Noé était–était juste dans la même catégorie. Cette colombe, elle dit: «Eh bien, j’ai des ailes.»

68        Le corbeau dit: «Moi aussi.» Ils étaient tous les deux des oiseaux, mais l’un était de Dieu, et l’autre était du diable. On a lâché l’un, et voici comment on a pu les distinguer: par leur appétit. Le corbeau était satisfait de voler d’un cadavre à un autre, et d’en manger. C’est exactement comme l’homme qui confesse être un chrétien aujourd’hui, et qui continue à fumer, à boire, et à courir çà et là comme autrefois. Peu m’importe à quel point vous êtes membre d’église. Vous êtes malgré tout un pécheur aux yeux de Dieu.

            Quand on a donc lâché cette colombe, elle ne pouvait pas supporter cette odeur. Elle a dû rentrer. Pourquoi? C’est la nature de cette colombe, la raison pour laquelle elle ne pouvait pas manger ces choses, c’est parce qu’elle n’a pas de bile. Elle ne peut pas digérer ces choses-là. Et il en est de même d’un chrétien qui est né de nouveau, la bile de l’amertume a été ôtée, et vous ne pouvez plus digérer le monde (Voyez-vous?), ou plutôt les choses du monde. C’est complètement mort. Suivez encore.

69        Voilà Esaü et Jacob. Considérons-les juste un moment. Eh bien, Esaü était de loin plus–plus gentleman, plus chrétien, comme on le dirait aujourd’hui, que Jacob. Eh bien, certainement. Esaü s’occupait de son vieux papa aveugle. Il élevait le bétail. Il allait à la chasse, attrapait des cerfs et il en donnait à manger à son vieux papa. Et Jacob n’était qu’un petit gars qui restait autour de la maison, il était plutôt paresseux.

            Mais qu’est-ce qui faisait la différence chez Jacob? Jacob obtint la récompense de Dieu, le droit d’aînesse. Est-ce juste? Un type parfait d’aujourd’hui... Quelqu’un dira: «Eh bien, voici un homme de bien. Il va à l’église, il y va chaque dimanche. Il soutient bien l’église avec son argent. Il est membre de la meilleure église de la ville. Il assure l’instruction de ses enfants. Il fait telle chose.» C’est très bien. C’est bien en tant que citoyen, mais, frère, cela n’a rien à voir du tout avec le christianisme. Vous allez à l’église, vous avez fait inscrire votre nom là dans le registre de chaque église qu’il y a à Palm Beach, ou–ou en Floride. Cela ne vous fera aucun bien du tout. Quand bien même le prédicateur pourrait mettre le drapeau en berne et déclarer que vous êtes allé au Ciel, cependant si vous n’êtes pas né de nouveau, vous êtes perdu.

70        Eh bien, vaut mieux tirer cela au clair et le mettre en ordre. Et remarquez. Puis, bien vite, vous savez, Dieu a confirmé Son serviteur Jacob. Il l’a fait sortir, et Il a prouvé par des miracles et des prodiges qu’il était à Lui. Maintenant, Dieu a toujours confirmé Ses croyants. Eh bien, gardez cela à l’esprit. Dieu confirme Ses croyants.

            Il n’est pas question de savoir combien vous êtes fondamentaliste, on n’est pas jugé sur base du fondamentalisme, bien que je croie que le fondamentalisme est bon. Mais on n’est pas jugé sur base du fondam-... combien on est fondamentaliste; combien on est orthodoxe dans notre croyance. On est jugé sur base de l’élection de Dieu et de la confirmation.

71        Remarquez. Voici une belle image. Voici Israël qui sort de l’Egypte. Israël, et ils arrivent au pays de Moab, et quand ils sont arrivés à Moab, eh bien, voici venir... Ils avaient un prophète, un prédicateur là-bas. Et c’était un grand homme qui faisait de grandes choses. Alors Balak a dit: «Viens donc. J’ai beaucoup d’argent ici, je vais–je vais te le donner si tu viens maudire ces fanatiques qui viennent, ces saints exaltés qui viennent, après être sortis de l’Egypte là-bas, qui veulent traverser mon pays. Viens, prononce une malédiction sur eux.» Eh bien, cela...?... un religieux. Oh ! certainement. Balaam s’est rendu là. Savez-vous ce qui s’est passé? La vieille mule s’est retournée, elle lui a parlé en langue, elle a essayé de le corriger, et il a refusé. Il est quand même allé. Et quand il est arrivé à cet endroit-là, eh bien, je voudrais que vous remarquiez maintenant combien il était fondamentaliste. Or, ces Moabites n’étaient pas des infidèles. Ils étaient des croyants. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

72        ... Caïn à gauche, Abel à droite. Observez-les évoluer au travers de la Bible. Caïn à gauche, Abel à droite. Maintenant, observez. Voilà descendre ce prophète. Il a dit: «La première chose que nous devons faire, nous devons être fondamentalistes sur ceci, car Dieu l’exige. Bâtissez-moi sept autels.» C’est exactement ce que Dieu a dit de faire. Fondamentalement parlant, il avait raison.

            Il a dit: «Je veux que vous mettiez dessus sept taureaux.» C’est fondamentalement correct, c’est ce que la Bible dit. «Et non seulement cela, mais je veux que vous mettiez sept béliers dessus, car Jésus-Christ va venir un jour, le Messie. Nous devons offrir un sacrifice pour cela», une préfiguration de la Venue de Christ. C’est tout aussi fondamental qu’on peut le lire dans la Bible. [Espace vide sur la bande]

73        ... des enseignants fondamentalistes, et là se tenait Israël, juste là-bas avec le même nombre de sacrifices, les mêmes sacrifices promis. Fondamentalement tous les deux avaient parfaitement raison. Maintenant, si la Parole seule est ce que Dieu exige, l’un avait autant raison que l’autre. Est-ce juste? Dieu exigeait sept autels. Dieu exigeait sept taureaux. Dieu exigeait sept béliers. Oh ! c’est parfait. Sept, c’est le nombre parfait, le jour de l’adoration, sept jours et ainsi de suite. Et sept mille ans, et ensuite le Millénium, après six mille, sept c’est le Millénium. Et ainsi tout est dans les types de la Bible, et vous savez, avec des trois, des sept, des douze, des vingt-quatre, des quarante et des cinquante.

74        Très bien. Et dans cette adoration au chiffre sept, Dieu était parfaitement satisfait avec l’enseignement de ce fondamentaliste, de ces fondamentalistes qu’Il l’était avec Israël. Mais tenez, observez, un groupe de croyants se tenait là alors jaloux de cet autre, son frère, Israël, et il y avait là... Pourquoi étaient-ils jaloux? Eh bien, scripturairement parlant les deux ont fait exactement la même chose. Ils enseignaient exactement la même doctrine. Amen.

            Maintenant, je me sens vraiment religieux. Remarquez. Frère, je veux que vous remarquiez cela. J’évolue avec ces arbres. Je vais les amener jusqu’à Palm Beach, en Floride, avec l’aide de Dieu, dans quelques minutes. Très bien. Nous y sommes. Nous allons les amener tout droit jusqu’à Palm Beach, en Floride, et vous le démontrer depuis la Genèse juste ici, et entrer jusque dans l’Apocalypse. C’est la vérité. Les voilà qui se tiennent là. Très bien.

75        Ces croyants qui sont par ici sont jaloux de ces croyants-ci. Pourquoi? Dieu est avec ces croyants. Voilà la raison. Et Il a dit: «Viens et maudis-les-moi donc.» Alors il prend les sacrifices et les autels, il met des taureaux dessus, et avec toutes leurs grandes robes, les princes, tous les grands docteurs, les évêques et les archevêques, ils se tenaient tous là autour avec leurs robes, [Espace vide sur la bande–N.D.E.] autour de ces sacrifices fumant. «Ô Grand Jéhovah. Notre pays ne veut pas être souillé par cette bande de saints exaltés. Oh ! ne les laisse pas passer par ici.»

            Quelqu’un dit: «Etaient-ce des saints exaltés?»

            Certainement, ils étaient des saints exaltés. L’étaient-ils? Quand ils ont traversé en quittant... Ne vous fâchez pas pour cela. Quand ils ont traversé en venant de l’Egypte, ils ont traversé la mer Rouge qui séparait, qui représentait le Sang de Jésus; Myriam, la prophétesse et Moïse, le prophète... Moïse fut tellement rempli de l’Esprit qu’il leva les mains et se mit à chanter dans l’Esprit. Est-ce juste? Et Myriam fut tellement heureuse qu’elle se saisit du tambourin et se mit à battre le tambourin, elle se mit à danser, et les filles d’Israël la suivirent en dansant dans l’Esprit sur le rivage du fleuve. Si ce n’est pas là un groupe de saints exaltés, je n’en ai jamais vu un ! Certainement, ils étaient des saints exaltés, et ils avaient la guérison divine dans leurs services, des saints exaltés.

76        Ils avaient un rocher frappé, un serpent d’airain, et ils avaient une Colonne de Feu qui suivait ces saints exaltés. Ils l’étaient certainement. Ils avaient des signes, des prodiges et des miracles parmi eux. Est-ce juste? Mais du point de vue fondamentalisme, ce groupe de fondamentalistes se tenaient aussi fondamentalement sur la Parole qu’eux, mais Dieu confirmait Son peuple. Alléluia. Voilà. Ô Dieu ! aie pitié. Quand je pense à ce jour, combien Satan a aveuglé les yeux des hommes ! En fait...?...

            Ils ont offert leur sacrifice tout aussi pieusement. Eh bien, si Israël... Si Dieu disait: «Attendez une minute, ici. Je vais vous le prouver par les Ecritures.» Ils n’auraient pas pu dire un seul mot. Ils auraient aussitôt fermé la bouche, parce qu’ils avaient la Parole. Et aujourd’hui le croyant fondamentaliste vous fermera la bouche. Oui, monsieur.

77        «J’ai la Parole. La Parole le dit. Que Dieu vous bénisse.» C’est vrai. Mais attendez, Dieu vous a-t-Il déjà confirmé? Avez-vous des miracles et des prodiges dans votre église? C’est là que Dieu vit toujours. Vous voyez des miracles et des prodiges, parce qu’Il est Dieu. Il est un Créateur, et Son peuple croit en Lui de cette manière-là.

            Dieu a créé cette terre sur laquelle vous êtes assis cet après-midi. La seule chose qu’Il a faite, c’est de dire: «Que ceci soit», et cette terre sur laquelle vous êtes assis est la Parole de Dieu matérialisée. Vous croyez des choses qui n’étaient pas comme si elles étaient, parce que Sa propre Parole a dit: «Que ceci soit.»

            Et tout homme qui est né de nouveau de l’Esprit de Dieu, ou un fils de Dieu, quand Dieu dit la chose, peu importe les circonstances, de toute façon il en est ainsi. Peu importe ce que disent tous les enseignants et les docteurs de je ne sais quoi, que le monde dise ceci et cela, il croit que c’est la vérité, parce que Dieu l’a dit. - Comment cela va-t-il se faire? - Je ne sais pas. Dieu l’a dit. - Comment allez-vous recevoir le Saint-Esprit?- Je ne sais pas. Dieu l’a dit. Il m’a dit que je peux Le recevoir.

78        Il a dit: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en Mon Nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents, ils boiront des breuvages mortels, ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris.» Il a dit: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru.»

            Oh ! nous disons: «Le croyant aujourd’hui c’est un homme qui va à l’église et qui paie ses dîmes. Il a son banc. Il fait placer une fenêtre dans l’église. C’est un homme de bien.» La Bible ne dit pas du tout que c’est cela un croyant. Voyez-vous comment nous avons adopté nos propres traditions et avons rendu sans effet la loi de Dieu?

            Dieu a dit: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru. En Mon Nom, ils chasseront les démons, ils parleront de nouvelles langues; s’ils saisissent des serpents ou s’ils boivent un breuvage mortel, cela ne leur fera pas de mal. S’ils imposent les mains aux malades, les malades seront guéris.»

79        Il n’y a pas longtemps, un jeune garçon est allé au cimetière, ou plutôt au séminaire, c’est pareil. Il est donc allé pour obtenir... Chaque fois, un ministre de séminaire... Je n’ai rien contre ça. Moi-même j’ai eu un peu de cela, mais cela me rappelle toujours un poulet d’incubateur, que l’on a fait éclore mécaniquement. «Chip, chip, chip», et il n’a pas de maman vers qui aller. Tout ce qu’on apprend, c’est la théologie. Ce qu’il nous faut, c’est le baptême du Saint-Esprit. C’est une honte que nous ayons adopté la théologie pour qu’elle remplace le Saint-Esprit. Amen.

            Je suis peut-être en train de vous assourdir, mais je suis en train de recevoir une bénédiction moi-même. Très bien. Même si je suis seul, je gonfle. Remarquez. Oh ! la la ! j’aimerais voir tout Palm Beach cet après-midi les mains levées vers Dieu, louant Dieu dans une réunion à l’ancienne mode. Je vous assure, la puissance de Dieu va balayer cette ville. L’alcool sera tellement banni de cette ville même si les gens devaient ricaner dans quelques prochains jours, qu’un contrebandier d’alcools devrait boire plus que de raison lui-même pendant une demi-heure pour avoir assez de salive pour cracher. Amen. C’est juste. Ce qu’il nous faut aujourd’hui c’est une réunion du Saint-Esprit à l’ancienne mode. Cela va résoudre le problème. Amen. Je ne dis pas cela pour plaisanter. Je ne crois pas dans le fait de plaisanter à la chaire, mais c’est la vérité. Amen. Oui, monsieur.

80        Fondamentaliste, c’est sûr, il a autant fondamentalement raison que l’autre homme. Il avait bien raison fondamentalement parlant, mais maintenant observez. Balak, le roi, a dit: «Maintenant, regarde par ici.» Et il lui a montré les extrémités du camp d’Israël.

            Je me demande si nous n’avons pas plutôt considéré les extrémités du camp de ces gens qui prêchent la guérison divine, qui croient dans les bénédictions de Dieu. Je crois que c’est ce qu’il a fait, et il a dit: «Cet homme s’est enfui avec la femme de cet homme-là.» Je me demande si nous les baptistes et les méthodistes n’avons pas fait la même chose, en dissimulant cela continuellement. Ne me dites pas le contraire. J’ai été avec vous. C’est juste. Je sais que c’est la vérité. Oui, monsieur. Certainement. Laissez-moi vous le dire, frère, le péché c’est le péché, peu importe où ça peut être.

81        C’est comme cette jeune petite mère qui a envoyé son fils au séminaire pour qu’il devienne prédicateur. Oh ! la la ! C’est très bien. Je crois que c’est une bonne chose. Certainement, aussi longtemps que c’est un bon collège spirituel, envoyez-le. Mais quand vous l’envoyez dans ces vieilles morgues formalistes... Vous savez ce que c’est qu’une morgue. C’est là où, lorsque quelqu’un meurt, on l’amène et on pompe quelque chose en lui, pour le garder mort. C’est à peu près comme ça: on fait sortir de lui tout ce qui est de Dieu, et on lui apprend la théologie, et on le renvoie chez lui pire qu’il ne l’était au départ. Ainsi, c’est juste.

            Voici venir ce petit... Un de ces petits séminaires... Et la petite mère tomba malade. Elle attrapa la pneumonie et elle pensait qu’elle allait mourir. On a envoyé un message à son fils pour qu’il rentre à la maison. Si elle ne se rétablissait pas dans les prochaines vingt-quatre heures, il fallait qu’il rentre à la maison. Eh bien, alors quand... Aussitôt, vous savez, elle a cessé d’écrire. Quelques semaines après cela, le garçon a pris des vacances et il est rentré à la maison. Elle a écrit, et elle lui a dit qu’elle se portait bien. Il a dit: «Maman, j’aimerais te poser une question, chère maman.» Il a dit: «Pourquoi... Comment t’es-tu si vite rétablie?» Il a dit: «Qu’est-ce que le médecin t’avait administré?»

82        Elle a dit: «Oh ! mon chéri, j’ai quelque chose à te dire, que tu ne sais pas.» Elle a dit: «Tu connais cette vieille petite mission ici en ville, où il y a ce groupe de gens que tu qualifies de culte fanatique?»

            «Ouais. Oui, oui.»

            Elle a dit: «Tu sais, cette–cette femme a appris que j’étais malade, et elle est venue ici. Et le médecin m’avait déjà dit qu’il ne pouvait plus rien faire, que les deux poumons étaient congestionnés. Qu’on devait tout simplement se résigner à cela, au fait qu’il–qu’ils ne s’attendaient pas à ce que je survive jusqu’au lendemain. Et elle a entendu parler de cela, et elle est venue ici et elle a dit: ‘Pourquoi ne permettriez-vous pas à notre pasteur de venir prier pour vous?’ Elle a dit: ‘Il croit dans la guérison divine.’ Elle a dit: ‘Est-ce que vous ne...’»

            «‘Oh ! a-t-elle dit, je ne sais rien de cela. Mon pasteur va venir vous en parler.’»

83        «Alors le pasteur est venu. Il a lu Marc 3.6–Marc 16, et il a dit: ‘Si quelqu’un parmi vous est malade’, et ainsi de suite comme cela et ce qu’il fallait faire, ‘et voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru. Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris.’»

            Et elle a dit: «Tu sais, il a lu cela dans la Bible et j’ai dit: ‘Eh bien, si c’est dans la Bible, c’est la vérité.’ Alors–alors il a prié pour moi et il m’a imposé les mains. Et, chéri, le lendemain matin, j’étais parfaitement guérie.»

            «Oh ! a-t-il dit, maman, tu ne sais tout simplement pas.» Il a dit: «Ces fanatiques ne sont jamais allés à l’école.» Il a dit: «Ils ne savent pas de quoi il s’agit. Eh bien, a-t-il dit, au séminaire nous avons appris mieux que cela.»

            «Oh ! a-t-elle dit, est-ce vrai?»

            Il a dit: «Oui, au séminaire nous avons appris que Marc 16, à partir du verset 9 jusqu’en bas, ce n’est pas inspiré. Ce n’est même pas inspiré.»

            Et la petite femme a dit: «Gloire à Dieu ! Alléluia !»

            Il a dit: «Maman, pourquoi te comportes-tu comme l’un d’eux?» Il a dit: «Cette audace même...»

            Et elle a dit: «Eh bien, alléluia, fiston.»

            Il a dit: «Qu’est-ce qui te prend?»

            Elle a dit: «Je réfléchissais. Si Dieu a pu me guérir avec une Parole qui n’est pas inspirée, que pourrait-Il faire avec Celle qui est vraiment inspirée?»

84        Amen. C’est juste. S’Il a pu faire cela avec une Parole qui n’est pas inspirée, qu’en sera-t-il de Celle qui est vraiment inspirée? Frère, Elle est entièrement inspirée. Je vais accrocher mon âme à chaque bout de Cela. C’est la vérité. Mais le problème, c’est que notre paresse ne peut pas satisfaire à l’exigence de la foi de Dieu.

            Ecoutez ceci. Et puis, je voudrais que vous remarquiez juste avant que je termine maintenant. Voici venir ces fondamentalistes. Oh ! la la ! Ils voulaient mettre une malédiction sur ceci, lui montrer les points faibles. Et alors, le prophète est parti. Il a pris sa parabole pour trouver l’Esprit, et quand il a trouvé l’Esprit de Dieu, Dieu a dit: «Ne dis que ce que Je mettrai dans ta bouche.»

            Il a dit: «D’accord.» Et il est retourné à...?... et il a dit: «Maintenant montre-lui combien le roi est vilain. Combien ce–ce groupe de fanatiques là-bas est mauvais, ce groupe qui croit dans la guérison divine, qui croit dans ce serpent d’airain là-bas pour la guérison.» Ils regardaient à cela quand ils tombaient malades. Et ils se rétablissaient. Oui. Ils avaient des bénédictions. Ils allaient au rocher quand ils avaient soif et ils buvaient, et ils se réjouissaient tout simplement. Ils se comportaient tout simplement d’une façon terrible. C’est juste. La Colonne de Feu était suspendue au-dessus d’eux, les bénédictions de Dieu les accompagnaient...

            Il a dit: «Vois-tu combien ils sont mauvais?» C’est juste.

85        Mais quand le prophète est revenu, Dieu s’est mis à parler au travers du prophète. Il a dit: «Je ne vois aucune iniquité en Jacob. Je ne le vois pas à partir des extrémités, car je le contemple du sommet de la montagne, et je ne trouve aucune iniquité en Jacob.» Pourquoi? Sa confirmation était là. Sa puissance était là. Il y avait un rocher frappé, un serpent d’airain, une expiation qui les précédait avec un signe de Dieu qui était au-dessus d’eux, avec des miracles et des prodiges. Voyez-vous?

            C’est la même chose depuis Caïn et Abel. Eh bien, ce n’étaient pas des fondamentalistes, ils étaient aussi fondamentalistes, mais des miracles accompagnaient les croyants. «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru.»

            Cela accompagnait Jésus tout du long. Considérons-Le pendant quelques minutes. Oh ! je pense à cela. Maintenant, quand Il est venu. Il était fondamentaliste dans Sa doctrine, bien qu’elle était contraire à celle des sacrificateurs de l’époque. Et, souvenez-vous, ces sacrificateurs n’étaient pas des voyous. C’étaient des gentlemen. C’étaient des hommes saints et sans défaut. Des érudits? Ils l’étaient autant que ceux que nous avons aujourd’hui (C’est juste.), et ils ont manqué de reconnaître que Jésus-Christ était le Fils de Dieu. Ils ont manqué de Le reconnaître, parce qu’Il faisait quoi? Il démolissait leurs églises. Il démolissait leurs credos.

86        Il a dit: «Vous avez pris vos traditions, et vous avez annulé les Commandements de Dieu, bande de faux jetons.» Oh ! la la !

            «Oh ! ont-ils dit, maintenant nous ne pouvons pas supporter ça. Quiconque ira écouter une telle histoire peut tout simplement prendre ses papiers de l’église et s’en aller.» Cela n’a pas changé du tout. Les semences continuent carrément leur chemin. Les arbres de même continuent carrément leur chemin. Ils n’ont pas cru en Lui, mais pourquoi Lui avait-Il raison et les autres avaient-ils tort? Dieu était avec Lui, et alors, après ils L’ont crucifié. Dans Actes 2.4, Actes–Actes, je veux dire Actes 2.24. Il est dit ceci: «Hommes Israélites, est-il dit, sachez que Jésus de Nazareth, un homme à qui Dieu a rendu témoignage devant vous par des signes, des prodiges et des miracles, que Dieu a opérés par Lui au milieu de vous tous...» C’est de cette manière là qu’on a su qu’Il était un Homme de Dieu, parce que Dieu était avec Lui, accomplissant des signes et des prodiges.

            Eux ils se tenaient à l’écart et disaient: «Les jours des miracles sont passés. Cela n’existe pas. Ce gars est un liseur de pensées. C’est un fanatique. Il ne vaut rien. Il ne croit même pas dans nos églises. Il n’est membre d’aucune d’elles.» Grâces soient rendues à Dieu pour cela. Il restait là où Dieu voulait qu’Il soit. Cela n’a rien changé. Il prêchait l’Evangile sans compromis. Comme Jean, Il a mis la cognée à la racine de l’arbre, peu importe les circonstances. Ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est un vieux prédicateur comme Jean-Baptiste (Amen), qui mettra la cognée à la racine de l’arbre, et qui mettra les choses en ordre.

            Soit on s’aligne avec la Parole de Dieu, soit on ne s’aligne pas. Amen.

87        Si vous vous alignez, Dieu le confirmera par des miracles et des prodiges spirituels, comme Il a promis de le faire. Mais aujourd’hui nous avons accepté la théologie. «Eh bien, maintenant, nous sommes un peu plus avisés. Nous ne sommes pas ce genre de fanatiques, et–et nous–nous sommes comme ceci.» Voyez-vous, ils expliquaient simplement tout, le sang et tout le reste, la puissance, les signes, les prodiges, et ici vous n’avez rien, rien d’autre qu’une loge. C’est juste.

            Permettez-moi de dire ceci avec respect. Je suis passé par l’une de vos grandes églises ce matin, ici dans la ville. Et il y avait là... Il m’a semblé que de toute l’église qui était pleine, vingt ou trente pour cent de membres se tenaient dehors en train de fumer des cigarettes, en attendant la suite du service.

88        Et l’autre jour j’ai entendu un prédicateur baptiste, qui est un grand ami à moi, le docteur Schafer, un cher frère bien-aimé et pieux, dire... Et je ne parle pas uniquement des baptistes, les méthodistes ont la même chose aussi. Mon pasteur associé dans mon église vient de l’université méthodiste Asbury. C’est un homme pieux, né de nouveau, rempli du Saint-Esprit. Oui, monsieur. Et le vieux Mordecai F. Hamm, et bon nombre de ces vieux baptistes étaient remplis du Saint-Esprit. Certainement, ils le sont. Que Dieu ait pitié de nous...

            Eh bien, là-bas au Kentucky quand nous les baptistes avons reçu le Saint-Esprit, nous ne l’avons pas reçu comme vous tous le faites maintenant. Vous vous avancez tous et vous serrez la main au prédicateur, et vous êtes baptisé et vous faites inscrire votre nom dans le registre. Nous nous mettions à genoux à l’autel et nous nous tapions les uns les autres dans le dos, jusqu’à ce que nous y arrivions. Nous avions quelque chose, frère. Oui, monsieur. C’est juste. Ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est davantage de baptistes comme cela.

89        Ce prédicateur baptiste a dit, alors qu’il était assis juste ici devant moi, frère, il a dit: «Dix de mes fidèles sont des ivrognes invétérés, et ce sont des membres de cette église, certains d’entre eux vivent avec les femmes d’autres hommes et tout le reste. Mais qu’arriverait-il si j’essayais de les mettre dehors? C’est vous les membres qui me mettriez dehors.» C’est ce qui se passe aujourd’hui.

            Les dénominations se brisent. Dieu fait sortir Son peuple, Il prépare une église. Alléluia. Le mot même église signifie les appelés à sortir.

            «Sortez du milieu d’eux, Mon peuple. Séparez-vous, dit Dieu, et Je vous accueillerai.»

            Vous ne pouvez pas compter sur votre dénomination. L’âge de l’église dénominationnelle est un petit peu comme Moïse. Elle a échoué parce qu’elle se glorifie. Moïse s’est glorifié au lieu de glorifier Dieu, et il a échoué. Mais Josué était carrément resté avec Lui tout le temps, il a emmené Israël jusque dans la Terre promise. Et aujourd’hui l’église dénominationnelle s’est glorifiée: celle qui peut gagner le plus de membres et qui peut amener telle personne à adhérer, et «un million de plus en quarante-quatre», et tous ces différents slogans et tout comme cela, et qu’avez-vous reçu lorsque vous les avez eus? Alléluia, mais Josué avait les signes, les miracles et la puissance qui ont toujours accompagné l’Eglise, et vous avez peur de donner libre cours. C’est la chose qui amènera l’Eglise dans la gloire avec l’Enlèvement. Alléluia ! N’ayez pas peur. Cela signifie Gloire à Dieu. Voyez-vous? Non, cela ne vous fera pas de mal.

90        Remarquez, frère. Il n’y a pas longtemps, j’étais en Colombie- Britannique, après mon retour d’Afrique. Frère Bosworth, j’étais tellement fatigué que je pouvais à peine me tenir debout. On voulait m’emmener là-bas dans un petit voyage. J’allais prêcher à Dawson Creek pour les Indiens et les Esquimaux. Ils savaient que j’étais un chasseur et que j’aimais chasser. Je me rendais là dans les montagnes. Je restais seul avec Dieu en contemplant... adorer.

            Il y a quelque temps j’étais en haut dans les montagnes du Colorado. Je chassais l’élan, et c’était au début de l’automne, et la neige n’avait pas encore commencé pour obliger les élans à descendre. Je me tenais là-haut, et oh ! combien mon coeur brûlait pour Dieu. J’étais à environ trente-cinq [56 km], quarante miles [64 km] de la civilisation, j’avais environ cinq chevaux qui étaient chargés. J’étais là-bas tout seul, et j’avançais. Une tempête s’est levée. Il pleut un peu, et le vent souffle un peu, et il gèle un peu. Ensuite le soleil sort. Et vous savez comment est le temps pendant l’automne dans les montagnes.

91        J’avançais là avec mon fusil. Une grande pluie est venue. Et je me suis mis derrière un arbre à un endroit où les arbres avaient été renversés par le vent, et j’ai attendu là que la pluie cesse. J’ai dû me tenir là la tête baissée, louant Dieu. J’ai dit: «Ô Dieu, combien Tu es merveilleux ! Tu es le Dieu de la montagne. Tu es le Dieu de la vallée. Tu es partout.»

            La tempête s’est déchaînée. Au bout d’un moment le vent était très froid, j’ai regardé. Le soleil filtrait à travers les fissures de la montagne là-bas, et là où les conifères avaient été gelés, un grand arc-en-ciel s’est formé dans la vallée. Oh ! la la ! je crois que Dieu est partout, pas vous? J’ai regardé là, et j’ai vu cet arc-en-ciel. J’ai dit: «Oui, Seigneur. Me voici ici loin dans les montagnes. Je Te vois là-bas dans cet arc-en-ciel. Assurément. Tu as fait une alliance. J’ai vu Jésus dans Apocalypse 1, Il était là comme l’Alpha et l’Oméga, le Premier, le Dernier, avec l’arc-en-ciel au-dessus de Lui, une alliance.» Je réfléchissais. Je me suis mis à me réjouir.

92        Tout à coup, j’ai entendu un vieux coyote gris hurler là-haut. Et sa compagne lui a répondu au bas de la vallée. Ma mère est une métisse, une Indienne. Il y a tout simplement assez de cela en moi pour me faire aimer la profondeur qui appelle la profondeur et ces régions sauvages. Et j’ai entendu le troupeau d’élans là en bas, et la compagne répondre par ici. Oh ! je me suis mis à crier et à pleurer. «Ô Dieu ! laisse-moi vivre ici pour toujours. Laisse-moi rester ici. C’est pour ici que je suis né. Laisse-moi vivre ici.» Considérez donc ce vieux coyote qui hurlait là-bas. Quelque chose s’agitait en moi. Je me suis dit: «Oh ! comme c’est glorieux, comme c’est merveilleux ! Ô Dieu, Tu vis ici au sommet de ces montagnes.»

            A ce moment-là, j’ai entendu un vieux petit écureuil des pins. Je ne sais pas si vous savez ce que c’est, c’est un gars petit comme ça, la créature la plus bruyante des bois. Il se tenait sur une vieille souche et faisait: «Tchat, tchat, tchat, tchat ! Tchat, tchat, tchat !» comme s’il allait me mettre en pièces. Je me suis dit: «Pourquoi es-tu si excité, mon petit ami?»

93        Et à ce moment-là de dessous un arbre (qui avait été renversé par la tempête) un énorme aigle a surgi. Oh ! quel grand et magnifique oiseau était-ce ! Et il était là, et ces grands yeux doux regardaient tout autour. Je me suis dit: «Eh bien, c’est ce dont le petit ami avait peur.» Je me suis dit: «Maintenant, Seigneur, alors que je me tenais ici à T’adorer, écoutant les appels de la nature et T’adorant, eh bien, comment pourrais-Tu jamais...?»

            Je crois que Dieu est partout. Vous pouvez Le voir partout où vous voulez regarder. Il est tout simplement tout autour. Il est aussi tangible que la lampe qui éclaire ma main juste ici maintenant. Et je me suis dit: «Eh bien, pourquoi as-Tu placé cet aigle devant moi? C’est un charognard, et pourquoi–pourquoi cet aigle apparaîtrait-il ici pour interrompre ceci?» Je me suis dit: «Eh bien, ô Dieu, je vais regarder à Toi. Y a-t-il quelque chose de bon dans cet aigle?»

94        J’ai vu cet aigle se tenir là, vous savez. Et il m’observait. Je me suis dit: «Oh ! il a peur de moi.» J’ai dit: «Hé, sais-tu que je pourrais t’abattre?» Il a battu ses grands yeux, et il m’a regardé. Il n’avait pas peur de moi, et je savais qu’il avait peur de ce petit écureuil. Alors il est tout simplement resté là, regardant comme cela. Je me suis dit: «Eh bien, qu’est-ce qui te rend si courageux? Je n’arrive pas à comprendre cela.»

            J’ai dit: «Ô Dieu, je sais que Tu aimes la bravoure. Tu aimes les hommes qui s’en tiennent à leurs convictions.» Tenez-vous là; quand vous savez que vous avez raison, tenez-vous là. Et j’ai dit: «Je sais que Tu aimes la bravoure. Qu’est-ce qui rend cet aigle si courageux? Je sais qu’il est courageux. Et pourquoi...»

95        J’ai dit: «Sais-tu que je pourrais t’abattre?» Eh bien, il savait que je n’en avais aucune chance. Mon fusil était posé contre un arbre. J’ai mis la main sur mon fusil comme cela. Je l’ai vu me regarder, et fixer ces grands yeux. Je me suis dit: «Eh bien, qu’est-ce qui le rend si courageux?»

            Alors j’ai remarqué qu’il remuait sans cesse ses ailes. Je vois. Dieu l’a doté de deux ailes, il savait qu’avec ces ailes, d’un seul grand bond et avec quelques battements d’ailes il serait hors de ma portée. Il avait confiance dans ses ailes. Il savait que ces ailes l’emporteraient loin de là. Et aussi longtemps qu’il pouvait sentir ses ailes là, ça lui importait peu que je pose la main sur mon fusil, ou que ce petit écureuil des bois lui casse les oreilles en jacassant là. Il ne s’en faisait pas parce que Dieu lui avait donné des ailes et il avait confiance en cela.

96        Je me suis dit: «Et c’est vrai. Peu importe ce que déclare le diable, aussi longtemps que je sens le Saint-Esprit autour de moi, ce que les gens disent m’importe peu.» Alléluia. Que Dieu bénisse votre coeur. Dieu m’a donné le Saint-Esprit pour échapper à tout avec, même–même à tout, et puis même la mort ne peut pas vous faire du mal. Alléluia. Un jour je m’envolerai.

            Je l’ai vu là. J’ai dit: «Gloire à Dieu pour l’aigle.» Je l’ai regardé comme cela. Il en eut marre de ce vieux petit écureuil qui était assis là à jacasser sur lui. Il savait que j’étais–j’étais son ami. Il savait que je n’allais pas lui faire du mal, et il regardait ce vieux petit écureuil. Il eut simplement marre de lui, et il a fait simplement un très grand bond comme cela et a battu environ deux fois les ailes, et savez-vous ce qu’il a fait? Il a tout simplement déployé ses ailes, et aussitôt, il a commencé tout simplement à s’élever. Il n’a plus battu les ailes. Il a simplement déployé ses ailes, et chaque fois que ces vagues du courant d’air venaient sur cette montagne, il continuait simplement de monter.

97        Je me tenais là, pleurant comme un bébé. Je me suis dit: «Ô Dieu ! merci, Seigneur. Gloire au Seigneur.» Si quelqu’un avait été là, il aurait pensé qu’il y avait là-haut un fou sorti d’un asile d’aliénés. Je tournais sans cesse autour de l’arbre aussi vite que je le pouvais, criant à tue-tête. Ce que quelqu’un aurait pu penser m’importait peu. J’adorais Dieu. Ça ne changeait rien pour moi, de temps en temps mon coeur est un peu transporté, ainsi j’aime cela, vous savez, adorer Dieu.

            Et je me suis dit: «Oh ! regarde ce grand gaillard. Il ne bat pas les ailes, il n’essaie pas, il ne monte pas en volant, il n’essaie pas comme beaucoup d’entre nous. ‘Oh ! si les méthodistes ne me traitent pas correctement, j’irai chez–j’irai chez les baptistes. Si les baptistes ne me traitent pas correctement, j’irai chez les pentecôtistes’», et vous trimballez votre lettre de lieu en lieu. Vous l’avez usée. Pourquoi ne la mettez-vous pas au Ciel pour oublier cela? C’est juste.

98        Mais que faisait-il? Il n’a pas battu les ailes. Il savait tout simplement comment déployer ses ailes et se laisser porter par la puissance quand elle venait. Je me suis dit: «Ô Dieu, donne-nous la foi pour savoir comment disposer nos ailes dans Ta puissance, et nous laisser tout simplement être portés loin de ces jacasseries terrestres, ces jacasseries qui consistent à dire... Le pauvre petit écureuil faisait: «Tchat, tchat, tchat: Les jours des miracles sont passés. La guérison divine n’existe pas. ...n’existe pas... L’âge apostolique est terminé.» Et l’aigle montait, s’éloignant continuellement de cela, sans battre les ailes, et il a simplement déployé ses ailes. Il a tout simplement continué à monter.

            Je me suis dit: «Ô Dieu, si ce n’est pas réel, je n’ai jamais entendu cela.» Eloignez-vous de cela en montant. Déployez tout simplement vos ailes. Quand la puissance de Dieu vient, montez en vous laissant simplement porter par elle. Quand la puissance de Dieu vient, laissez-vous porter par elle. Avant longtemps, vous savez, alors vous n’entendrez même pas leurs bruits: «Eh bien, si vous n’êtes pas membre de notre église, si vous n’êtes pas membre de chez nous, vous ne...» Vous montez en vous laissant simplement être porté loin de cela, encore, encore, encore et encore. Oh ! la la ! comme c’est merveilleux !

99        Alors que je parcourais la Colombie-Britannique, j’ai eu–je chassais un énorme ours grizzly. J’étais à mille cent miles [1770 km] d’une route asphaltée, et j’étais là tout au fond, et je me suis égaré. Je me suis dit: «Je vais retrouver mon chemin. Accordez-moi assez de temps pour que je... Et Dieu est mon secours.» Je me suis perdu là et il commençait à faire sombre.

            J’ai dit: «Eh bien, je sais dans quelle direction il faut aller. Il vous faut trouver un petit repère.» Alors je suis allé, et j’étais très en retard. La lune est sortie, et je suis passé près d’un endroit qui avait été incendié. Et je me suis dit: «N’est-ce pas étrange?» Et la lune était sortie, et tout à coup quand je passais tout paraissait... Cela semblait sinistre, il y avait de grands et imposants vieux arbres couverts de boursouflures à cause du feu qui les avait brûlés. Autrefois c’étaient de très grands pins. Maintenant, portez votre casque spirituel. De grands pins imposants se dressaient là, vivant et qui faisaient des choses, mais le feu est venu et les a tous consumés. Et je me suis dit: «Seigneur, de quoi–de quoi s’agit-il?»

100      Et aussitôt, j’ai arrêté mon cheval et je l’ai attaché. Il était environ vingt et une heures. J’ai regardé tout autour, et la lune brillait sur ces vieux arbres couverts de cloques, et cela m’a rappelé les pierres tombales quelque part dans un cimetière. Et le vent a commencé à descendre du ciel, il soufflait et cela produisait le son le plus lugubre: «Whouuu.»

            Je me suis dit: «Oh ! quel endroit sinistre !» J’ai regardé tout autour comme cela. Je me suis dit: «Eh bien, oh ! la la ! je ne... Eh bien, regarde là. Eh bien, pourquoi m’as-Tu arrêté ici, Seigneur?» J’ai regardé tout autour.

            Je me suis dit: «Eh bien, c’est juste.»

            Je me suis souvenu de Joël qui dit: «Ce que le hasil a laissé, la sauterelle l’a dévoré. Ce que la sauterelle a dévoré, le gazam l’a dévoré, et ce que l’un a laissé, l’autre l’a dévoré et ainsi de suite comme cela, jusqu’à ce que tout a été dévoré.» Il a dit: «Ceci reviendra-t-il à la vie? Cela peut-il se faire?»

            Je me suis dit: «C’est ce dont Joël parlait.» Et alors j’ai pensé...

101      J’ai commencé à remarquer et à voir. Alors le vent est encore venu et: «Bouuu !» Je me suis dit: «C’est comme ça que sont devenues nos églises. Il y a des années les méthodistes et les baptistes avaient de très grands réveils, et des campagnes de guérison.» Et vous les méthodistes, point n’est besoin de m’en parler. J’ai lu votre histoire. Quand les méthodistes, quand Wesley était ici, il ne pouvait pas être reçu dans des églises. Il devait aussi prendre des endroits comme celui-ci, de petits bâtiments d’écoles où il pouvait aller, parce que les grandes églises empesées s’étaient déjà éloignées de Dieu.

            Wesley a eu un réveil. Et les gens tombaient par terre sous l’effet du baptême du Saint-Esprit. On versait de l’eau sur leur visage, on les éventait; ils restaient étendus toute la nuit sur le plancher. C’est bien dommage, comme vous n’aviez qu’une cruche d’eau. Peut-être que vous n’en avez plus. Voyez-vous? Et on leur versait de l’eau sur le visage et on les secouait. «Oh ! il s’est évanoui. Il s’est évanoui.» Le Saint-Esprit était à l’oeuvre sur la personne, ce n’était pas encore l’âge pour connaître ces choses. Voyez-vous? Et il était là.

102      Quel réveil il avait ! Et personne ne peut dire qu’ils n’avaient pas un réveil. Ils avaient effectivement un réveil, et ces grandes églises d’aujourd’hui se tiennent là et disent: «C’est moi l’église. Vous n’avez rien à me dire. Je suis reconnu par le gouvernement des Etats-Unis.» Eh bien, qu’avez-vous? Vous êtes mort, couvert de cloques. C’est juste les signes de ce que vous étiez, et chaque fois Dieu envoie ce vent impétueux du Saint-Esprit dans l’église, en disant... Vous vous mettez à dire: «Whouuu ! Les jours des miracles sont passés. La guérison divine n’existe pas. Whouuu ! c’est du spiritisme. C’est le diable. Whouuu ! ne vous approchez pas de cette vieille histoire. Dieu ne guérit plus les gens. Les jours des miracles sont passés.»

            Et la seule chose que le Saint-Esprit fait en soufflant en eux, il n’y a rien au monde qui pourrait les faire gémir, se lamenter et se conduire bizarrement. Oh ! frère, cela est certainement descendu, n’est-ce pas? J’ai senti cela aller jusqu’au fond. C’est là que je voulais que cela aille. Très bien.

103      Maintenant, mais je me demande alors ce que vous pouvez faire? C’est tout ce que cela fait. Mais alors je me suis dit: «Seigneur, Tu as dit: ‘Je restaurerai, dit l’Eternel’, dans Joël.» Et alors, j’ai regardé derrière et j’ai vu qu’il poussait aux pieds de ces arbres un autre groupe d’arbres, de tout petits arbres, qui poussaient comme ça, de petits pins et toutes sortes d’arbres. Et quand ce vent descendait assez bas pour les atteindre, frère, ils ne se tenaient pas là raides et empesés. Ils se laissaient tout simplement entraîner par le vent; ils avaient la vie en eux, ils rendaient simplement grâces et se réjouissaient.

            J’ai dit: «Alléluia. ‘Je restaurerai,’ dit l’Eternel. ‘Je susciterai une autre église. Si elles deviennent empesées et qu’elles renient la puissance de Dieu, Je susciterai quelque chose qui recevra Cela.’» Alléluia. Fiou ! Amen.

            Vous pourriez penser que je suis fou. Mais si je le suis, laissez-moi tranquille. Je suis heureux dans cet état. Je suis de loin mieux ainsi que lorsque j’étais avec le monde. Ainsi laissez-moi tranquille. Je suis très bien. Je ne fais du mal à personne.

104      Ecoutez, frère, si vous avez ceci, vous savez de quoi je parle. C’est juste. Le Saint-Esprit souffle. Ils ne sont pas empesés. «Oh ! je ne crois pas dans ce genre d’histoires. Whouuu !» Ces petits arbres étaient tout aussi–tout aussi souples, et ils se laissaient entrainer par le vent, et ce dernier soufflait. Ils se réjouissaient et ils s’ébattaient. Et j’ai dit: «Ça ressemble à un bon réveil du Saint-Esprit à l’ancienne mode. C’est tout à fait vrai. Cela vient juste autour des méthodistes, des baptistes et tout, Dieu a dit: ‘Je restaurerai,’ dit l’Eternel.»

            Il y a eu un... Oh ! frère. Ce dont l’Eglise a besoin aujourd’hui... Pas s’éloigner... Chaque fois qu’une église s’éloigne du surnaturel, qu’elle s’éloigne de la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes, Dieu la met carrément là au rancard, Il sort, et Il prend quelqu’un d’autre, Il va carrément de l’avant. C’est exact.

            Etudiez l’histoire de l’Eglise. Voyez s’ils ont eu un réveil dans un quelconque âge sans qu’ils aient des miracles, des signes, la guérison divine, la puissance de Dieu. Dans chaque réveil, dès que cette église, ou au cours des deux décennies ou des deux générations des–des réformateurs qui sont venues et qui se sont levées finalement, l’église est devenue formaliste. Dieu la mettait au rancard et suscitait quelque chose d’autre. C’est exact. Et nous y sommes aujourd’hui. Qu’est-ce? Les arbres qui poussent. L’arbre... Oh ! la la ! combien cela a l’air ridicule pour les gens !

105      Juste une autre remarque, si vous voulez bien m’excuser pour une minute. Quelque chose m’est venu à l’esprit. Une fois Dieu allait délivrer un peuple qui était en Egypte. Il avait un vieil homme là-bas de quatre-vingts ans, là derrière le désert. Il s’appelait Moïse. Un matin il est monté, marchant là. Il était un vieil... Il était rétrograde. Il était là derrière et il avait épousé une Ethiopienne, il avait eu deux enfants. Et–et il était donc là au fond du désert en train de faire paître les brebis; un matin il louait Dieu, et le Seigneur lui a montré un buisson ardent. Il a dit: «Eh bien, regarde Moïse. Je vais t’envoyer en Egypte. Les unités les plus mécanisées du monde, l’armée la plus puissante du monde, Je vais t’envoyer là-bas pour prendre le contrôle.»

            –Eh bien, a-t-il dit, Seigneur, je ne peux pas aller. Je n’ai rien avec quoi aller.

            Il a dit: «Qu’as-tu dans ta main?»

            Il a dit: «Un bâton.»

106      Comme c’était petit ! Comme c’était insignifiant ! Qu’avez-vous dans la main aujourd’hui? Vous pourriez ne même pas avoir un bâton dans votre main. Vous pouvez témoigner. Vous pouvez chanter, ou vous pouvez distribuer des tracts. Vous pouvez en parler à quelqu’un. Tout ce que vous avez dans votre main, allez et faites quelque chose à ce sujet. Allez-y ! Passons à l’action. Mettons le réveil en branle. Remplissons ces sièges. Amenons les gens à recevoir le salut, à être remplis du Saint-Esprit. Construisez des églises par ici et mettez-les en feu. Tous les méthodistes et les baptistes, tous, construisons. Ayez un endroit pour Dieu. Certainement.

            Moïse a dit: «Ce n’est qu’un bâton, Seigneur.»

            Il a dit: «Très bien. Maintenant, jette-le de ta main.» Eh bien, dans la main de Moïse ce n’était pas grand-chose, mais quand il s’est trouvé dans la main de Dieu, c’est devenu une verge de jugement.

107      Un jour le petit garçon qui avait cinq poissons dans–dans... Ce n’était pas grand-chose dans sa main. Mais quand ça s’est retrouvé entre les mains de Jésus, cela a nourri cinq mille personnes. Ce n’est pas grand-chose dans votre main, ce que vous avez; mais donnez-le-Lui une fois. Le petit talent que vous avez, donnez-le-Lui. Voyez ce que cela va devenir dans Sa main à Lui. Oui.

            Moïse a dit: «Très bien, Seigneur, j’irai.» Et pourriez-vous imaginer... Dépeignons un petit drame. Voilà venir le lendemain matin, un vieil homme de quatre-vingts ans, avec une barbe pendante comme ceci, un vieux petit corps décharné, avec un bâton courbé dans sa main, conduisant une petite mule, avec une femme assise dessus à califourchon, portant un enfant sur chaque hanche... Un enfant sur... Le voilà qui descend en Egypte.

            J’entends quelqu’un dire: «Moïse, où vas-tu?»–Gloire à Dieu ! Je me rends en Egypte pour prendre le contrôle.

            «Prendre le contrôle. Prendre le contrôle. C’est ridicule !» Les gens disaient: «Eh bien, ils ont là un million d’hommes formés.»

108      «Ça ne change rien. Dieu m’a dit de prendre ce bâton et d’aller là-bas pour prendre le contrôle. Dieu l’a dit. Je vais le faire.» Oh ! cela avait l’air ridicule, mais c’est ce qu’il a fait. Alléluia. Pourquoi? Dieu prend ce qui est ridicule pour prouver Sa puissance. Alléluia. C’est ce que je crois. Dieu prend les choses qui ne sont pas et Il réduit à néant ce qui est. Amen. C’est certainement ce qu’Il fait.

            On dit: «Comment va-t-il faire ceci? Comment...» Il ne vous appartient pas de poser des questions; il vous appartient d’obéir.

            Samson se tenait là un jour, les Philistins le poursuivaient. Il savait qu’il était oint. Il savait qu’il était né–né un nazaréen. Et les Philistins étaient sur lui. Il s’est dit: «Les Philistins sont sur moi.» Il a regardé autour et il... Eh bien, il n’était pas un guerrier. Il ne–il ne savait pas comment on utilise une épée, alors il a simplement trouvé la mâchoire d’une mule. Et il a ramassé cette mâchoire de mule, et l’Esprit de Dieu est venu sur lui, et il a tué mille Philistins. Amen. Comment? L’Esprit de Dieu est venu sur lui. C’est ce qui fait la différence.

109      Une fois je prêchais dans un stade de football; et quand j’entrais, l’endroit était bondé, et je traversais en regardant. Il y avait une petite enseigne au-dessus de la porte. Elle disait: «Ce qui compte ce n’est pas la taille du chien dans le combat, c’est la taille du combat dans le chien.» C’est une idée valable. Ce qui compte ce n’est pas la taille du chien. C’est la taille du combat.

            Frère, vous les légalistes qui êtes ici, vous éprouvez une juste indignation. Soyons excités. Alléluia ! Mettons-nous en branle pour cette chose et sortons là, et disons: «Ô Dieu, Tu es réel, Tu es mon Sauveur, je veux Te servir. Peu m’importe ce que disent les gens. Je vais Te servir de toute façon.» Sortez et faites quelque chose à ce sujet. Certainement.

            Je vois le petit Schamgar là-bas dans la Bible. On ne sait rien à son sujet. Ce petit gars, on ne sait pas grand-chose à son sujet. Il était assis là. Les Philistins avaient investi le pays, et il n’y avait pas de juges en Israël, et les gens faisaient tout ce qu’ils voulaient. C’est à peu près ainsi que sont les églises aujourd’hui.

110      Très bien. Et bien vite, les Philistins sont venus–venus, et ils ont pris ce qu’ils avaient comme nourriture. Et voici le petit Schamgar qui se tenait là. Il... L’année précédente ils avaient pris tout ce qu’ils avaient, et le voilà qui se tenait là, sa pauvre petite femme se tenait là, et ses manches étaient tout arrachées, et ses petits enfants étaient pieds nus, je peux m’imaginer, et ils se tenaient là. Il avait récolté du grain. Il avait travaillé pendant tout l’été. Il a dit: «Eh bien, ma chère épouse, je pense peut-être que cet hiver nous ne serons pas affamés, si ces Philistins maudits ne s’emmènent pas. Nous avons maintenant assez de blé. Nous pouvons donner du blé aux enfants, du pain, et il y a de l’orge. Nous avons de la bouillie de flocons d’avoine comme déjeuner. Et je pense que tout ira bien. Chérie, je suis vraiment désolé. Tes pauvres petits bras sont en si mauvais état, et tes habits sont tout usés. Peut-être que je pourrai vendre un peu et–et t’acheter des habits.»

111      J’entends aussitôt quelque chose faire: «Pan, pan, pan, pan !» C’est ce qui vous arrive quand vous pensez que votre église a commencé à être spirituelle, voilà que le diable envoie quelque chose. C’est exactement ce qu’il fait. C’est juste. Ne faites pas attention à lui.

            Le voilà qui regarde par la fenêtre, il a poussé la porte de la grange et il a regardé, et voilà venir six cents hommes armés, des hommes de grande taille et gros qui s’avancent, équipés d’armures et de boucliers, qui viennent pour s’emparer de la nourriture de Schamgar et l’emporter. Il a regardé, et il a regardé sa petite femme. Je peux voir les larmes couler sur ses joues. Il regarde autour de lui. «Eh bien, si j’avais une armure et une lance. Que suis-je? Je suis un fermier. Je ne saurai pas me battre avec eux, et regarde, ils sont plus nombreux. Ils sont six cents contre moi qui suis seul. Que puis-je faire? Mais un instant ! Je suis un Israélite. Je suis circoncis. Je suis dans l’alliance de Dieu.» Alléluia.

112      Tout est contre vous concernant la guérison divine. Si tout est contre vous concernant le salut à l’ancienne mode, qu’est-ce que cela change? Nous sommes circoncis. Le Saint-Esprit a pris l’Esprit de Dieu et a retranché le monde.

            Il a regardé là dehors, et il a vu cela, et sa juste indignation s’enflamma. Il n’était pas un–il n’était pas un guerrier. Il n’avait pas eu le temps d’aller à l’école pour recevoir une formation pour combattre ces Philistins. Pour commencer il ne savait rien de cela, alors il s’est tout simplement saisi de la première chose qu’il avait, ou sur laquelle il pouvait mettre la main, et c’était un aiguillon à boeuf. Savez-vous ce que c’est qu’un aiguillon à boeuf? C’est un gros bâton muni d’un morceau de...?... Avec cela on enlève la terre qui s’accumule sur la charrue quand elle est calée, ou on s’en sert pour pousser le boeuf à traverser la barrière. Il a sauté là au milieu de la route, dans cette atmosphère, ayant la conviction qu’il était un enfant de Dieu. Il n’était pas un guerrier. Il n’était pas un prédicateur. Il n’était pas ceci ou cela, juste comme vous aujourd’hui.

113      Vous direz: «Que le prédicateur prêche. Qu’il apporte le réveil.» Vous aussi vous devez le faire. Tenez des réunions de prière dans votre maison. Brûlez ces cartes auxquelles vous jouez. Faites sortir cette bière du frigo. Commençons un réveil. C’est juste. Oui, monsieur.

            Il a pris ce bâton et il a sauté là au milieu de la route. L’Esprit de Dieu est venu sur lui, et il a tué six cents Philistins. Alléluia!

            On va me taxer de saint exalté après ceci, n’est-ce pas? Mais je me sens trop bien. Si c’est ce qu’il faut pour aller au Ciel, alors j’aimerais en être un. Je ne suis pas un saint exalté. Non, monsieur, et je n’en ai jamais vu un de ma vie. A trois reprises j’ai navigué sur les sept océans à travers le monde, et je n’ai encore jamais vu un saint exalté. J’ai vu des gens qui croient dans la sainteté, mais je n’ai jamais vu un saint exalté. Je n’en ai jamais vu un de ma vie. Toutes les réunions auxquelles j’ai pris part et où j’ai prêché, je pense qu’aujourd’hui j’ai fait la connaissance directement ou indirectement de dix millions de personnes, et je n’ai jamais vu un saint exalté. Non. Je n’ai jamais vu une église par ici qui a été désignée ainsi; au–au gouvernement, il y a neuf cent soixante et quelques différentes églises qui sont enregistrées. Je n’en ai jamais vu une portant le nom de saint exalté. Juste le dia-... C’est un nom que le diable a collé à l’Eglise. C’est exact. Quand un homme est sauvé, on dit qu’il est un saint exalté, c’est exactement l’étiquette donnée par le diable.

114      Maintenant, remarquez ceci, les amis. Jésus était rejeté. Très bien. Et puis, ce que... Considérons le grand saint Paul. Maintenant, abordons cette ligne. Ecoutez. Combattons pour la foi qui a été quoi? Qui a été au début transmise aux saints: des miracles et des prodiges. Dieu a confirmé Son Eglise tout du long avec quoi? Pas une adhésion; des miracles et des prodiges. Est-ce juste? Pas qui a le plus grand groupe, qui a la doctrine la plus fondamentaliste; mais des miracles et des prodiges, c’est là que Dieu réside.

            Considérez cela maintenant. Voilà votre semence dans la Genèse. Considérez cela maintenant. Où en sommes-nous maintenant? Nous sommes dans l’Apocalypse. Cela se répand. Au chapitre 13 de Matthieu, il est dit: «Le semeur a semé le blé et un autre a semé l’ivraie. Laissez les deux semences croître ensemble.»

115      Ecoutez. Nous disons toujours combien le monde est dans un mauvais état, comment il y a les débits de boissons, le whisky, et qu’on a légalisé l’alcool, les jeux d’argent, la prostitution et tout le reste qui se pratique. Nous parlons toujours de cela, mais vous manquez de voir... Voyez aussi là où en est l’Eglise. Alléluia. Nous montons droit dans les hauteurs. Des miracles et des prodiges apparaissent partout. Elle produit aussi des semences. Nous sommes presque là. Ne vous en faites pas. La moisson est pour bientôt.

            Oh ! grâces soient rendues à Dieu pour l’Eglise. Oui. Quelle église, Frère Branham? Les nés de nouveau. S’agit-il des méthodistes? Il s’agit de nous tous (Amen) qui sommes nés de nouveau. Il s’agit de nous tous. Les méthodistes, les baptistes, les presbytériens, les pentecôtistes, les catholiques, qui que nous soyons, si nous sommes nés de l’Esprit de Dieu, nous sommes des fils et des filles de Dieu. Nous croyons dans le surnaturel. Nous croyons dans la guérison divine. Nous croyons dans la puissance de Dieu. Nous acceptons cela. Nous Le voyons accomplir des signes et des prodiges.

116      Maintenant, écoutez. Un dernier commentaire. Maintenant, nous sommes dans l’Apocalypse; nous allons sortir. Ecoutons ce que Paul dit: «Sache ceci, que dans les derniers jours (C’est la fin, n’est-ce pas?) il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes.»

            «Je viens de ceci cela.»

            «Egoïstes... hautains, fanfarons, intempérants, cruels, ennemis de ceux qui essaient de faire le bien.» Voyez-vous?

            «Eh bien, je vais vous l’expliquer maintenant, Frère Branham. Il s’agit des communistes.» Oh ! non. Il s’agit des fondamentalistes: «Ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Eloigne-toi de ces hommes; il en est parmi eux qui vont de maison en maison et qui mènent des femmes d’un esprit faible et borné», qui ont toutes sortes d’association de couture où on parle de madame Untel. Et on fait bouillir un vieux coq et on le vend pour payer le prédicateur. Oh ! bonté divine. Payez vos dîmes et vous n’aurez pas besoin de faire cela, et ils...?... Dans toutes ces autres choses comme ceci... «Ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Eloigne-toi de tels hommes.» Ô Dieu ! aie pitié de nous.

117      Chrétiens, je ne cherche pas à vous blesser. Je cherche à stimuler votre foi. Ne faites pas attention à ce que qui que ce soit vous dit si c’est contraire à l’AINSI DIT LE SEIGNEUR. Ecoutez. Dieu, toujours, depuis la Genèse... Il a placé les semences là. Regardez ici aujourd’hui. Considérez les gens qui vont à l’église. Maintenant, revêtez-vous de votre entendement spirituel. Je termine. Revêtez-vous de votre entendement spirituel.

            Observez donc ces deux tiges à travers la Bible maintenant. Les voilà qui montent, toutes les deux: Caïn et Abel. Tous les deux étaient des adorateurs. Tous les deux étaient des croyants. Dieu a confirmé celui-ci, Il a rejeté celui-là. Peu importe combien il était fondamentaliste, Dieu l’a rejeté, parce qu’il n’avait aucun signe. On arrive dans l’âge des Israélites. On a vu que tous les deux étaient fondamentalistes, tous les deux se tenaient là, l’un tout autant en conformité avec les Ecritures que l’autre. Dieu a confirmé celui-ci avec des miracles et des prodiges, Il a rejeté l’autre qui était autant fondamentaliste que lui, mais Il l’a rejeté faute des signes et des prodiges. Vous voyez que l’élection et l’appel sont toujours de Dieu. Cela monte carrément...

118      Considérez le temps de Jésus. Les voilà apparaître: Jésus aussi était fondamentaliste. Les sacrificateurs orthodoxes l’étaient aussi, mais Dieu les a rejetés, Il a accepté Jésus, Il L’a confirmé par des miracles et des prodiges, dit la Bible. C’est comme ça qu’on L’a reconnu comme un Homme de Dieu. Le surnaturel L’accompagnait: des miracles et des prodiges.

            Maintenant, le grand saint Paul. Croyez-vous qu’il est une référence? Dites amen. Le grand saint Paul a dit: «Maintenant, une minute. J’écris ceci dans la Bible. ‘Dans les derniers jours ils seront tout autant fondamentalistes, ayant l’apparence de la piété, mais ils vont renier ce qui fait la force du fon-... cette grande puissance par–par ici. Cela va avoir une apparence de la piété. Ils seront aussi corrects que les autres pour ce qui est des Ecritures. Ils vont croire en Dieu, la Seconde Venue de Christ. Ils vont croire dans tout cela. Ils vont avoir de belles églises. Ils vont avoir la même chose que les autres avaient par ici, ils vont voir la même chose qu’ils avaient ici, ils vont avoir la même chose ici, ils vont avoir la même chose là. Mais la même église qui était ici était ici et là. Et la voilà qui monte en graine à la fin.’»

            Descendez aujourd’hui de ce cep, frère. Montez ici. Entrez pendant qu’il fait jour. Dieu a frayé une voie pour vous. Dieu vous a béni.

119      Il y a quelque temps je lisais l’histoire sur le vieil aveugle Bartimée. C’était un vieil homme. Un soir, sa–sa femme tomba malade. Il avait de petites tourterelles qui faisaient des culbutes l’une sur l’autre comme ceci, et qui attiraient les voyageurs qui passaient. Et en passant, ils voyaient cela, et ils s’arrêtaient. Alors ils donnaient à l’aveugle une pièce d’argent, et c’est comme cela qu’il gagnait son pain. C’est ce que dit l’histoire.

            Alors, un jour, sa femme tomba malade. Il est allé dehors. Il était un croyant. Il croyait que Dieu allait la guérir. Il croyait que Dieu était réel. Il a dit: «Seigneur Dieu, ma pauvre femme, le docteur ne peut plus rien faire pour elle. Si Tu épargnes sa vie, demain, je prendrai ces tourterelles et je Te les offrirai en sacrifice.» C’est une chose difficile. Nous, nous voulons faire un sacrifice, eh bien, avec ce qui est facile. Voyez-vous? Ça, ce n’est pas un sacrifice. Le sacrifice, c’est quelque chose qui fait souffrir et qui fait mal.

120      Et ainsi, le lendemain–le lendemain matin, sa femme était guérie. Il a pris les tourterelles et il les a offertes. Peu après... il est rapporté qu’il avait une petite fille blonde d’environ huit ans; il ne l’avait jamais vue de sa vie, il était aveugle, elle est tombée malade. Alors il est sorti et il a prié cette nuit-là. Il a dit: «Seigneur, si Tu guéris ma petite fille et que Tu ne la laisses pas mourir, je T’offrirai mon...» Il avait un agneau. De nos jours les gens–les gens sont conduits par un chien, qui conduit les aveugles. A cette époque-là c’était un agneau qui conduisait les aveugles. Alors il avait un petit agneau qui le conduisait jusqu’à la porte, et alors il s’arrêtait et attachait l’agneau.

            Alors il a dit: «Si Tu guéris ma petite fille et que Tu ne la laisses pas mourir, ô Dieu, demain je T’offrirai mon agneau.» Eh bien, le lendemain matin sa petite fille était guérie. Dieu l’a guérie. Alors le voilà qui monte.

121      L’histoire dit que Caïphe, le souverain sacrificateur, s’est tenu là et a dit... Les gens montaient pour faire des sacrifices. Il a dit: «Où vas-tu, aveugle Bartimée?»

            Il a dit: «Ô souverain sacrificateur, je vais offrir mon agneau. Jéhovah Dieu a guéri ma fille hier soir. Je Lui avais promis mon agneau.»

            «Oh, a-t-il dit, aveugle Bartimée, tu ne peux pas offrir cet agneau.» Il a dit: «Je vais te donner de l’argent pour t’acheter un agneau chez ceux qui en vendent, a-t-il dit, là aux–aux enclos. Ils vont te donner un agneau. Je vais te donner de l’argent et tu vas acheter un agneau.»

            Il a dit: «Je n’ai pas promis à Dieu un agneau. Je Lui ai promis cet agneau-ci.» C’est juste. «Cet agneau-ci...»

            Il a dit: «Aveugle Bartimée, tu ne peux pas faire ça.»

            Il a dit: «Mais, souverain sacrificateur, j’ai promis à Dieu de le faire.»

            Il a dit: «Mais, aveugle Bartimée, cet agneau ce sont tes yeux.»

            Il a dit: «C’est juste, souverain sacrificateur, mais Dieu pourvoira à un agneau pour les yeux de l’aveugle Bartimée, si l’aveugle Bartimée obéit à Dieu.»

122      Eh bien, environ six mois après, par un jour froid du mois de novembre, il était assis à la porte, tout tremblant, pas d’agneau pour le conduire, pas de colombes pour divertir les gens, pas d’argent pour payer la facture de charbon, mais il avait obéi à Dieu. Aussitôt, vous savez, il a entendu du vacarme approcher au bas de la rue. «Qu’est-ce?» Les gens étaient simplement en train de crier, de hurler, de pousser des cris. Il y a toujours une sorte d’agitation là où Dieu se trouve. Il a dit: «C’est qui là qui est en train de venir?» Dieu avait pourvu à un Agneau pour les yeux de l’aveugle Bartimée. Voilà venir l’Agneau.

            Et il a été pourvu à cet Agneau pour chaque homme ou femme spirituellement ou physiquement aveugle qui est ici cet après-midi. Il a été pourvu à l’Agneau. Ne voulez-vous pas L’accepter alors que nous inclinons la tête, s’il vous plaît.

            Notre Père céleste, parfois je pense combien... Que pouvons-nous faire? Comment peut-il se faire que Tu sois si bon envers nous? Bénis-nous et aide-nous. Nous sommes indignes, et je prie pour implorer miséricorde. Et aujourd’hui, alors que nous savons que ce même Agneau auquel il a été pourvu pour les yeux de l’aveugle Bartimée est ici, passe par ici, Seigneur, ouvre chaque oeil spirituellement aveugle, et fais qu’il voie aujourd’hui que Ton Eglise est une Eglise vivante, ayant des miracles, des signes et des prodiges. Accorde-le, Seigneur.

123      Et que beaucoup d’hommes et de femmes qui ne sont pas encore nés et remplis du Saint-Esprit, ayant été amenés d’un côté par la tradition, disent maintenant humblement dans leurs coeurs: «Seigneur Jésus, je T’accepte maintenant comme mon Agneau pour me guider. Mes yeux ont été aveuglés. Je n’ai jamais fait l’expérience de la nouvelle naissance. Je veux que Tu me donnes cette naissance maintenant même. Je veux sortir d’ici cet après-midi avec un coeur heureux et qui se sent libre de savoir que mes péchés sont partis et de savoir que je suis rempli de Ton Esprit, de savoir que des miracles et des prodiges accompagneront aussi ma vie, que Tu m’apparaitras dans des visions et des songes, et que je peux aller dans la rue, travailler pour Toi, témoigner et faire Ton oeuvre.»

            Accorde-le à chaque homme et à chaque femme assis ici, ô Dieu. Accepte ces quelques paroles, ô Dieu, qui sont si décousues et que je ne savais pas que j’allais prononcer. Mais je Te prie de les rassembler toutes d’une manière ou d’une autre, et de les présenter à ta propre glorieuse et tendre manière aux coeurs des gens. Accorde-le, Père, afin qu’elles atteignent le but auquel elles sont destinées. Tu sais ce que je voulais dire par cela.

124      Je prie pour que chaque personne malade assise ici entende aujourd’hui ces cris au sujet de l’Agneau de Dieu qui passe. «Qui était-ce?»

            Nous savons que les incroyants disaient: «Tais-toi.»

            Mais il a crié bien plus fort: Fils de David, aie pitié de moi.» Il avait un besoin. Il savait que Dieu avait pourvu à l’Agneau. Je prie, ô Dieu, que personne ne se taise, mais qu’ils crient jusqu’à ce que l’Agneau s’arrête et dise: «Que veux-tu que Je fasse?»

            «Seigneur, que je recouvre la vue.» Il a touché ses yeux, et la vue est revenue dans ces yeux qui ne pouvaient pas voir.

            Ô Dieu, accorde aujourd’hui que le Saint-Esprit touche chaque coeur et chaque oeil aujourd’hui, afin que la vue spirituelle et la vue physique soient restaurées. Accorde-le, Seigneur. Bénis-les tous ensemble. Aie pitié.

            Un certain glorieux jour, Seigneur, je ne sais pas quand... Un jour, je devrai prêcher mon dernier sermon. Un jour ces gens devront entendre leur dernier sermon. Nous devrons nous tenir dans Ta Présence. Je vois ces grands arbres monter. Je les ai vus depuis la Genèse. Et, ô Dieu, je les vois ici en ce jour.

125      Que puis-je faire, Seigneur? Que puis-je faire? Je–je ne sais que faire. Mon coeur brûle. Mon âme saigne. Je vois des hommes et des femmes qui sont enfermés là dans les ténèbres. Et je ne sais que faire, Père. Ils disent une chose, ils disent ceci contre cela, moi je dis telle chose, et eux ils disent autre chose. Mais, ô Dieu, je Te confie cela maintenant. Parle à chaque coeur...?...

            Pendant que nous avons la tête inclinée et les yeux fermés, s’il vous plaît que personne ne regarde, mais laissez uniquement le Seigneur et moi regarder ce... Pendant que le piano ou l’orgue joue doucement, je me demande s’il y a quelqu’un ici qui... Je ne crois pas qu’il y a une tête levée à ce que je voie. Je me demande s’il y a quelqu’un qui aimerait dire: «Frère Branham, vraiment, devant Dieu, je sais que je n’ai pas reçu le Saint-Esprit. Il m’est inutile d’essayer de me faire des illusions. Je sais que je ne L’ai pas. De tels miracles ne m’accompagnent pas, or Jésus a dit: ‘Voici les miracles qui accompagneront’, et ils n’accompagnent pas, et je sais que je ne suis pas... Je n’ai pas reçu le Saint-Esprit. Priez pour moi, Frère Branham. Si Dieu exauce vos prières en ouvrant les yeux des aveugles, en faisant entendre les sourds, en faisant voir les aveugles, et en faisant marcher les infirmes, Il m’écoutera certainement.»

126      Voulez-vous bien lever la main et dire: «Priez pour moi, Frère Branham»? Que Dieu vous bénisse, vous, vous, vous. Oh ! la la ! Gardez simplement votre tête inclinée. Je vois votre main. Trente, quarante, cinquante mains se sont levées. Ô Christ, je T’en prie, Dieu bien-aimé. Il pourrait y avoir encore une seule marche qui nous sépare de l’éternité. Nous ne savons même pas ce que réserve demain, mais je prie maintenant, maintenant même, pendant que Ton Grand Etre omnipotent, pendant que le Crucifié est présent ici, regardant majestueusement, et qu’Il bénit...

            Je Te prie d’accorder à chacun de ceux qui ont levé la main le baptême du Saint-Esprit. Puisse-t-Il remplir leur coeur avec une telle puissance que nous allons avoir une répétition des bénédictions de la Pentecôte, comme elles étaient tombées au commencement. Ils sont fatigués et épuisés, Seigneur. Certains parmi eux sont âgés et ont les cheveux gris. Le soleil se couche, l’étoile du soir du temps apparaît. Ô Dieu, accorde qu’ils reçoivent le Saint-Esprit.

127      De pauvres vieilles mères et vieux pères qui ont lutté toute la vie, peut-être qu’ils n’avaient jamais eu l’occasion auparavant. Je Te prie de le leur accorder maintenant; et que la douce et tendre Colombe de Dieu s’établisse dans leurs coeurs, et les remplisse de l’Esprit de Dieu, au point que leurs vies seront pleines de puissance et que de grands miracles et prodiges se produiront, et que cette ville qui est insensible sera écrasée et broyée, et que la Présence de Dieu entrera dans chaque église avec un réveil à l’ancienne mode, qui se répandra dans le pays, et que les nouvelles se répandront depuis cette ville. Accorde-le, Seigneur.

            Beaucoup n’ont pas pu lever la main. Peut-être qu’ils n’étaient pas... Ils voulaient le faire, mais ils... Leur conviction n’était pas suffisamment forte. Ô Dieu, je Te prie de les bénir aussi. Donne-leur à tous le Saint-Esprit. Sauve ceux qui ne sont pas sauvés. Guéris les malades. Nous demandons cela au Nom du Seigneur Jésus-Christ. Amen.

128      Relevez la tête. Je vais vous demander une chose. Excusez ma façon rude de parler. Je–je ne sais pas faire autrement, les amis. La seule manière de m’y prendre, c’est de faire juste ce qu’Il me dit. Je–je dis cela. Et–et je–je suis quelque peu... Vous savez, je fais simplement de mon mieux. Vous êtes habitués à écouter des érudits, de fins érudits, qui peuvent garder le fil d’idée sur leur sujet. Je ne savais pas ce que j’allais dire quand je suis monté ici. Je dois simplement le dire tel quel, mais je sais que c’est la vérité, parce que cela vient de Dieu. Je n’ai pas écrit cela sur du papier. Et je–je vous aime.

            Je n’ai pas–ne vous réprimande pas pour vous amener à vous fâcher contre moi. Je–je fais cela pour vous corriger. Et tout vrai papa corrigera ses enfants; il le fera certainement. Et je savais que vous étiez assis ici, et que cinquante mains ou plus se sont levées pour dire que vous avez besoin du baptême du Saint-Esprit. Frère, soeur, sans cela vous périrez aussi sûr que deux et deux font quatre. Ne manquez pas cela. Ecoutez. Alors que ma Bible est sur mon coeur, j’ai essayé d’être sincère.

129      Maintenant, il pourrait y avoir beaucoup de choses que j’ignore, mais je connais réellement Jésus-Christ. Je–je Le connais du fond de mon coeur. Et un jour, je devrai vous rencontrer tous au Trône du Jugement de Christ. Je devrai comparaître là. C’est juste. Je devrai rendre des comptes pour ce que je dis et ce que je fais. Si donc je suis dans l’erreur, c’est avec sincérité. Je n’en ai pas l’intention.

            Cependant, cher ami chrétien, si vous n’avez pas le Saint-Esprit, je vous demanderais de bien vouloir Le recevoir cet après-midi, de venir à l’autel pour prier. Pourriez-vous vous approcher ici, et si Dieu dans Sa miséricorde, s’Il exauce la prière pour guérir les malades...

130      Je reçois simplement lettre après lettre venant des gens ici qui sont débarrassés de tumeurs et tout comme cela qui les quitte. Des gens qui étaient infirmes suite à l’arthrite, ils sont même passés ici et ils sont allés, et je leur ai dit d’imposer les mains à leurs épouses et aux gens. Et ils ont dit: «Quand je suis arrivé à la maison j’ai imposé les mains à mon épouse, elle a quitté le lit. C’est terminé. Elle se sent bien.» Dans différents coins... Dans cette toute petite poignée de gens. Vous voyez, les amis, j’essaie de vous dire la vérité, et Dieu confirme que je vous dis la vérité. Ce n’est pas moi. C’est Lui. C’est Lui. C’est Lui qui fait cela.

            Maintenant, Il est ici pour guérir maintenant même. Il sait tout à ce sujet. Maintenant même. Je n’ai pas à attendre la tombée de la nuit. Je sais qu’Il est ici même, en train de guérir maintenant même. Maintenant, je sais... Je sais que quelqu’un... Je–je... Le Saint-Esprit est maintenant même sur moi, de la prédication Il passe à autre chose, maintenant même, parce que beaucoup d’entre vous sont ici pour la guérison, et je Le sens se mouvoir carrément sur moi maintenant même, l’Ange de Dieu dont la photo est dans ce journal-là. C’est la vérité.

131      Je Le vois suspendu maintenant même juste au-dessus de moi, Il est suspendu juste ici. Il se meut... Il me semble que cela... Oh ! j’aurais souhaité pourvoir expliquer ceci. Je sais que vous pourriez dire: «Frère Branham est un fanatique.» Eh bien, je–je–je–je n’en suis pas un. Je–je ne suis pas un fanatique. Je suis votre frère.

            Un petit soldat se tient ici, le petit homme qui se tient là, qui est assis là, en train de prier. Oui. Vous voulez... Vous êtes malade. Vous avez besoin de la guérison, n’est-ce pas? C’est quelque chose dans votre oreille, n’est-ce pas? Oui, monsieur. Un écoulement dans votre oreille. Cela ne guérit pas. N’est-ce pas juste? Mettez votre main sur votre oreille. Seigneur Jésus, je Te prie d’ôter cela maintenant même de lui et de le rétablir. Ô Dieu, pauvre petit homme, il est là, servant dans l’armée. Ses–ses oreilles sont malades. Peut-être que Tu voulais qu’il soit guéri aujourd’hui. C’est la raison pour laquelle Tu fais ceci. Je Te prie de l’accorder maintenant même comme confirmation divine: Jésus, après avoir prêché, guérissait les malades. Maintenant, Seigneur, je prie en tant que Ton serviteur, je demande la guérison pour mon frère au Nom de Jésus-Christ. Amen. Que Dieu vous bénisse, mon frère. Cela va cesser maintenant. Ça va aller. Que Dieu vous bénisse.

132      Quelqu’un–quelqu’un désire-t-il recevoir le Saint-Esprit? Voudriez-vous bien venir ici et vous tenir juste ici pendant que nous chantons Presque persuadé. Voudriez-vous le faire? Voulez-vous bien, soeur, nous donner un accord pour cela, pendant que l’assistance...? Voulez-vous bien venir ici? Que Dieu vous bénisse. C’est ça.

            Presque persuadé, maintenant de croire;

            [Espace vide sur la bande–N.D.E.] Maintenant, nous ne cherchons pas à vous arracher de chez les méthodistes, de chez les baptistes. Nous essayons de vous amener à recevoir le Saint-Esprit pour que vous retourniez dans votre propre église (Voyez-vous?) comblé des bénédictions de Dieu. Votre pasteur appréciera cela. Oh ! vous serez tellement heureux d’avoir reçu le Saint-Esprit. Il y en a beaucoup d’autres ici qui devraient se tenir debout ici. Et si Jésus venait maintenant même? Vous entendriez un cri, vous regarderiez dehors, des arc-en-ciel brillant dans les cieux, le soleil se couchant, suspendu là-bas à l’ouest, comme du sang noir qui ruisselle, ça serait alors trop tard.

            Si vous n’êtes pas sûr d’être rempli du Saint-Esprit, ne voulez-vous pas venir maintenant et chanter encore une fois? Vos pères et vos mères chantaient ces vieux chants il y a des années. Ne voulez-vous pas venir maintenant pendant que nous chantons... Tout...

133      [Espace vide sur la bande–N.D.E.] Pendant que l’orgue joue... Il y en a d’autres qui devraient être debout ici. Et ne me dites pas le contraire. Je sais qu’il y en a. Je me sens conduit à dire ceci. Ici même au fond de votre coeur–de votre ville, un soir, je me suis senti conduit à faire ceci, et savez-vous ce que j’ai fait? Jai quitté la chaire, il y avait une merveilleuse jeune fille baptiste, et je lui ai dit: «Le Seigneur vous appelle, soeur, ce soir.»

            Elle a dit: «Si j’avais besoin que quelqu’un me dise quelque chose de pareil, je choisirais quelqu’un de sensé, pas vous.»

            J’ai dit: «Pas de problème, très bien.» J’ai dit: «Le Saint-Esprit m’a dit que ceci est votre jour, votre heure.»

            Elle a pris un air hautain, une jeune fille très ravissante, et elle est sortie. Il y a des vignes qui poussent là-bas. Quand je suis sorti ce soir-là, qu’est-ce qu’elle m’a rabroué !

134      Environ deux ans plus tard, j’étais dans la même ville, et je descendais la rue. Elle venait d’une bonne famille. Son père et sa mère étaient tous les deux des chrétiens, ils étaient membres d’une bonne église baptiste.

            Et j’ai commencé à descendre la rue, et j’ai regardé de l’autre côté de la rue, dans un très mauvais quartier, et voilà cette jeune fille qui passait, sa jupe qui pendait offrait un spectacle horrible. Je me suis mis à descendre la rue pour m’assurer que c’était elle. Elle s’est retournée, et elle a dit: «Eh bien, bonjour prédicateur», d’une manière très argotique.

            J’ai dit: «Bonjour.»

            Elle a dit: «C’est vous le type qui m’aviez appelée ce soir-là dans l’église, n’est-ce pas?»

            Et j’ai dit: «Oui, madame.»

            «Ha !» Elle a plongé la main dans son sac à main et elle a allumé une cigarette, elle a dit: «Vous en voulez une?»

            J’ai dit: «Honte à toi !»

            Elle a dit: «Peut-être que vous voulez prendre un petit coup.» Elle a fait sortir sa petite bouteille de whisky.

            J’ai dit: «Quelle idée que d’offrir à un serviteur de Dieu une telle chose !»

            Elle a dit: «Rien ne pourrait plus m’arriver.» Elle a tiré un petit peu de sa cigarette, peut-être de la marijuana. Elle a dit: «Vous vous souvenez, prédicateur, de cette nuit-là où vous m’aviez dit que Dieu m’appelait?»

            J’ai dit: «Oui, je m’en souviens certainement.»

135      Elle a dit: «Si vous avez déjà dit la vérité, c’était bien cette fois-là.» Et elle a dit: «Mon coeur est devenu tellement dur depuis cette nuit-là même.» Eh bien, voici la remarque qu’elle a faite: «Je pourrais voir l’âme de ma mère frire en enfer comme une crêpe et m’en moquer.»

            Elle s’est retournée et elle a renvoyé cette fumée, et elle a descendu la rue, une prostituée, ivre, toxicomane. Ne rejetez pas Dieu. Une fois Il frappera pour la dernière fois.

            Prions encore. Seigneur, je ne sais pas pourquoi j’ai dit cela, mais je suis... J’ai dit cela, Père, parce que j’ai senti que Tu voulais que je le dise. Maintenant, s’il y en a ici qui ont besoin de Toi, Père, je Te les confie et je Te prie de les envoyer à cet autel en ce moment, afin qu’ils puissent recevoir Ton Esprit.

            S’ils ne sont pas sauvés, sauve-les, et s’ils ne sont pas prêts à Te rencontrer, n’ayant pas le Saint-Esprit, je Te prie de leur donner le Saint-Esprit ce soir même, au Nom de Jésus. Amen.

136      Maintenant, pendant que nous attendons juste un instant, voudriez-vous bien encore nous jouer cela, soeur? Jouez simplement cela. Soyez respectueux. Si vous sentez que Dieu veut que vous veniez, venez vous tenir à nos côtés.

            Pendant que l’on fait ceci, combien de ministres qui sont ici croient que le baptême du Saint-Esprit est pour le croyant aujourd’hui? Levez la main. Les ministres de l’Evangile, voulez-vous venir carrément ici autour pour vous tenir aux côtés de ces gens?

            Maintenant, à vous croyants qui vous tenez ici et qui recherchez le baptême du Saint-Esprit, je suis très reconnaissant pour vous. Je suis reconnaissant du fait que le petit ministère que le Seigneur m’a donné ici est efficace, et du fait que vous y avez cru. Dieu vous bénira certainement pour cela. En tant qu’un humble serviteur, j’ai fait de mon mieux pour représenter mon Seigneur, et je vous dis au Nom de Jésus-Christ: Il se tient juste ici maintenant. Et Il–Il accordera à chacun de vous le baptême du Saint-Esprit.

137      Maintenant, la chose que vous devez faire... C’est un Don. Cela ne relève pas de la foi. C’est un don. Cela ne vient pas... Vous direz: «Eh bien, je crois que j’ai Cela.» Ça ne marchera pas. Ce n’est pas ça. C’est un don, un don immérité. Dieu vous donne tout simplement cela, ce n’est pas parce que vous y croyez, c’est parce que Dieu vous le donne. Mais vous êtes venu en Lui demandant cela. Et Il... «Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.» Dieu vous donnera le Saint-Esprit.

            Je veux que vous ouvriez votre coeur et que vous disiez: «Père Bien-aimé, je suis un croyant. Je suis Ton enfant, et je–je veux maintenant que le Saint-Esprit entre dans mon coeur. Je dépose toute la mondanité sur l’autel. Je dépose tout sur l’autel.»

138      Maintenant, pendant que vous vous tenez ici, beaucoup d’entre vous sont en train de pleurer, les larmes coulent sur vos joues. C’est le Saint-Esprit. C’est Lui qui est sur vous maintenant même, Il désire remplir votre vie. Si l’assistance là derrière peut seulement voir cette scène qu’il y a ici, des jeunes filles, des jeunes hommes, des personnes âgées, les larmes coulent sur leurs joues. Le Saint-Esprit plane... Voici l’Ange de Dieu qui se tient juste... Et Il n’est pas–Il n’est pas à cinq pieds [152 cm] au-dessus de leurs têtes en ce moment même, l’Ange même que vous voyez sur la photo se tient juste ici au-dessus d’eux maintenant même (C’est juste), Il est tout simplement prêt à se déverser dans chaque croyant.

            Maintenant, c’est juste... Croyez tout simplement cela. Demandez-Lui et acceptez simplement cela. Dites: «Seigneur, je crois en Toi», et alors vous saurez quand Cela viendra. Vous sentirez l’Esprit de Dieu se déverser dans votre coeur. Alors, quand cela va se faire, levez les mains et remerciez-Le pour cela. Dites: «Merci, Seigneur Jésus. Je Te suis tellement reconnaissant de m’avoir donné le baptême du Saint-Esprit», et vous sentirez la puissance de Dieu inonder votre corps. A partir de ce moment-là vous serez une personne différente.

139      Maintenant, que chaque personne ici présente incline la tête, s’il vous plaît. Maintenant, vous les ministres qui vous tenez ici autour de ces gens, approchez-vous d’eux, imposez-leur les mains. La Bible dit de leur imposer les mains. Chacun de vous, maintenant posez vos mains sur les croyants. C’est ce que nous sommes censés faire. Posez vos mains–vos mains sur ceux qui cherchent le baptême du Saint-Esprit.

            [Espace vide sur la bande–N.D.E.] Le Saint-Esprit est en train d’entrer dans le coeur de cette femme. Maintenant, posez vos mains sur les croyants et maintenant demandez-leur de recevoir...

            Maintenant, vous là-bas soyez profondément sincères. Très bien. Prions maintenant, tout le monde. Priez tous. Faites votre propre prière.

140      Maintenant, Père, comme je prie, sachant qu’en cette heure même, des millions de prières à travers le monde parviennent à Tes oreilles. Tu les entends toutes. Il est impossible que Tu n’entendes pas chacune d’elles. Et maintenant, Seigneur, comme ces chers pauvres enfants s’approchent, je prie, demandant miséricorde pour eux. Ô Eternel Dieu, envoie Tes bénédictions, et que le Saint-Esprit qui est suspendu juste au-dessus de ces gens maintenant descende droit sur eux juste en ce moment.

            Que chaque coeur Le reçoive, et que la gloire et la puissance de Jésus-Christ ressuscité viennent sur eux maintenant même. Que de grands miracles et prodiges accompagnent leur vie, et qu’ils perdent leurs propres pensées et qu’ils se tournent vers Toi maintenant même, sans se soucier de ce que dit l’assistance, sans se soucier de ce que quelqu’un d’autre pense, mais qu’ils sachent ce que Toi, Tu as exigé.

141      «Vous recevrez la puissance après que le Saint-Esprit sera venu sur vous.» Et que la puissance du Saint-Esprit descende sur chacun d’eux juste en ce moment, alors que ces ministres leur imposent les mains. Et que le Saint-Esprit les accompagne avec des miracles et des prodiges. Que de grands exploits soient accomplis. Et que de ce petit rassemblement cet après-midi éclate une série de réunions du Saint-Esprit à l’ancienne mode. Accorde-le, Seigneur.

            Maintenant, Satan, tu as perdu ton autorité. Tu as perdu ta puissance. Et le Saint-Esprit est ici pour prendre le contrôle et pour bénir ces gens et les remplir de la bonté de Dieu. Je demande que le Saint-Esprit se fraie un chemin jusqu’à leur coeur, au Nom de Jésus-Christ.

            Maintenant, gardez vos mains levées. Continuez à louer Dieu. Continuez à Le louer et à Le glorifier, chacun de vous. Remerciez-Le tout simplement. Dites: «Merci, Seigneur, merci, Seigneur, pour le...»

E-1 Good evening, friends. Good afternoon, rather. I always get that mixed up. In Kentucky this is evening. I hope there's no one here from Kentucky hearing me say that, but we're happy to be here in the service of the Lord Jesus Christ.
It's always a privilege to speak to people. I love to do that. There's not... [Blank.spot.on.tape--Ed.] Back in behind the stage, why, where this famous song was written. Paul Rader used to be the pastor there after Brother Redigar. I was standing back there, and it was right after service, and there's so many people around I couldn't get out, so they was just walking me around, back and forth in the building.
So they was a man came back there. He said, "Say, Brother Branham."
I said, "Yes, sir."
He said, "My, you have awful grammar."
I said, "Yes, sir. I know that."

E-2 And he said--he said, "You use some of the awfullest words." Said, "You really tear up the--the--the...?... English."
And I said, "Yes, sir." I said, "I'm aware of that."
He said, "Why, the people that you speak before," said, "you ought to be ashamed of that grammar."
I said, "I am, but it doesn't do me any good. I just don't know no better."
And he said... "Well," he said...
I said, "When I was a boy, my father died. I had ten children to take care of, and I had to work and support my mother and the children. Then since the Lord has sent me out, why, I have--haven't had a chance."
And he said, "Oh, that's no excuse now." Said, "You're a man." And he was using some real words. I didn't know what he was talking about. So he said, "Well, there's no excuse now." Said, "You ought to do better than that now."

E-3 I said, "Well," I said, "I'm just so busy praying for the sick people and things," I said, "I..."
Said, "You take a correspondence."
I said, "Well, that's true," but I said, "I just don't have the chance to do it."
He said, "The awfullest words." Said--said, "Here's one especially you made tonight." Said, "You said, 'All the people crossing this polpit now will...'" He said, "You should never say that."
"I don't see nothing wrong with it." I said, "What's wrong with crossing the polpit?"
He said, "Your congregation would appreciate you better if you said 'pulpit' not 'polpit.'"

E-4 I said, "Well, brother, I want to tell you what. That's all right." I said, "Them people don't care whether I say 'pulpit' or 'polpit.' They want me to live the right kind of life and produce what I'm talking about. That's what they're talking about." That's...?... I said, "None of them's so highly but what they'll understand what I'm saying. They'll make it out some way. They..."
That's--that's... So you excuse my--my grammar. It's not very good, but I... A lot of times in the Word... I--I love to talk about the Word. I don't know too much about it, but I--I like to talk about it. I'm--I know the Author of It real well, so that's the main part, isn't it? If I know the Author. So He's wonderful to me. He saved me by His grace, and I'm so happy about it today.

E-5 Usually on Sunday afternoon, it's given to me to--to speak and just preach or whatever seems good to do. So I'm not--not a preacher. I'm just kind of a, what you call, a spare tire. You know, you use that when you got a flat. We haven't got no flat now. So we... I was going to see where Dr. Vayle was. We haven't got--we haven't got no flat, but I'm still just a spare tire, just keep the...
Just to talk a little while on our Lord. I love Him and the afternoon services on Sunday usually is giving over to missionary affair, missionary offerings and so forth, that we get money together, and as soon as we get enough we go back overseas to the--to the people who are so desperately in need of Christ, who's has never heard of Him one time.

E-6 Poor little thousands and thousands of little children over there, that know nothing of God and hungry, and they've got just as much right to hear about Jesus as my baby and your baby, just the same right. Jesus died for them the same as He did for--for our children, and... [Blank.spot.on.tape--Ed.]
... but father in the Gospel even here at the age of seventy-five or seventy-six years old still wants to spend the rest of his days on the battlefield over in Africa. It just a group from Chicago has just got a hold of me and said if I would accept it, they'd buy the Chicago Gospel Tabernacle, air condition it, and rebuild it all over and interior it and everything, buy me big home up there in Chicago Heights, if I'd be just the--the pastor there that when I come back into the nation, and I'd accept it just be a pastor, and have Brother Bosworth come along as my associate pastor...

E-7 I said, "Brother, them's all over the United States, but yet we can't accept nothing till Jesus Christ has said yes. I said, "After..." And we was talking to Brother Bosworth about it.
He said, "How can I be a pastor either, Brother Branham, when I hear that call coming from across the sea?"
You're just not the same if you ever get over there and see what it is. Now, I--I mean it, and I'm--I'm an American. I was born here an American, America. I had four or five brothers in the last war. I've got a boy here going in now, right away. And when I was in France and Germany, I walked over the graves of many a dead American, a Branham, rather, that gave their life under the stars and stripes. If mine had to lay there for the cause, I'd gladly lay it down.
But if there ever was a place that needed missionaries, is America. That's right. It's true. Farthest away from God that I know of is the United States. That's... I say that with respects as an American. It's... We have been so educated and taught and so many things throwed right into our laps, we don't know how to trust God. Don't know nothing...

E-8 We just simply... And you go into a congregation. This one says, "Well..." Now, at nighttime... You notice this little handful of people, you setting here and feel one coming here and here and here and here, just everywhere, people, one thinking this and one thinking that. Why, I know what they're thinking about. Sure I do. God reveals it. And one of them saying, "Well, Doctor So-and-so said it was mental telepathy." This one says, "Well, he's a spiritualist." And this one says, "It's a devil." That's the reason the Holy Spirit can't move. You see? It's got to be one accord. See? Got to be one accord, and then God's blessings and power will pour upon His people. Until we can get that, we're fighting the air. Truly. It's very hard, very hard, and it--it almost kills you.

E-9 Now, I... In speaking I usually don't speak over five hours at a time, so it won't take very long, so... And some of them said that I get just started talking, and I just don't know when to stop. But now, this afternoon if you'll excuse me for a few moments, I want to try to take a text and--and speak to you just a little bit on Gospel terms.
This is the fifth week of constant service of this type. There's no need of me trying to explain to you, my dear Christian friend, of how that the--that works. You--you--you... It's no need... You can't talk it. And many people think I'm an isolationist. I'm not an isolationist. I love people. You don't know how I'd like to take each individual and set down and have an hour or two with them to talk. I can't do that, 'cause there's something happens.

E-10 When the anointing first begins to come, every person you speak to, there it is. See? And now, most always leaving the meeting when I'm standing here, and it's going on at nighttime, it isn't bad. I maybe don't even know my own strength then, but when I'm out of it, it's all right. It's when you're coming between, just in between, coming in and out of it, of the anointing...
Let me explain. Let me say this. Did you notice, always prophets, poets, or so forth are considered neurotics? Did you ever know that? The greatest poet that America--gave America its greatest folk songs, I guess, was--was Stephen Foster, wasn't it? "Old Folks At Home," you know, "Suwannee River," all those...

E-11 I was standing not long ago at My Old Kentucky Home. I was born not far from that, and I had my hand laying on the desk like that. The--the inspiration come to Stephen Foster where he wrote "My Old Kentucky Home." I seen his picture, and the Angel that was supposed to touch him and give him his inspiration and so forth. And after the guide had went through, I was setting alone, and I thought, "Mr. Foster, you had it in the head not in the heart." 'Cause ever time he'd write, get inspiration, write a song, he'd go off and get on a drunk afterwards. Then finally you know how he ended his life after getting up in that inspiration, he come back down, called a servant, and took a razor and committed suicide; Stephen Foster's end.

E-12 I thought of William Cowper (You heard of him.), wrote that famous hymn:
There is a fountain filled with blood,
Dawn from Emmanuel's veins.
When sinners plunged beneath the flood,
Lose all their guilty stains.
A few... About two or three years ago, I stood by his grave in England when his history there. And William Cowper after that song, when he was up in that inspiration writing, he was considered a neurotic, and when he come out of that inspiration, he got a cab--cab and tried to find the river to commit suicide. Didn't know where he was at, what he was doing or nothing. See? He'd been up somewhere.

E-13 Look that--that's poets. Look at prophets. Look at Jonah when he was on his road to Nineveh and taken a boat to Tarshish, and he... God... He disobeyed God, and he was throwed out of the ship and a whale swallowed him, and--and he was brought back to Nineveh, and he gave his prophecy, so much was a city the size of St. Louis, Missouri, over a million population. Some of them didn't even know right nor left hand. But that prophet walked the streets a screaming his prophecy like that until the people repented in such a way they put sackcloth on their animals.
And then when the inspiration left him, he set under a little gourd tree and prayed God would take his life. Is that right? See, you don't understand it. He was up somewhere, and while the inspiration was on him, all right, but when it leaves him then what? See?

E-14 Look at--look at Elijah, the prophet, who stood on Mount Carmel that day and called fire out of heaven, called rain out of heaven at the same day, and then run out into the wilderness after the inspiration left him at the threat of Jezebel. Run out into the wilderness and wandered around out there in the wilderness for forty days and nights, and God found him. He'd crawled back in a cave somewhere. Is that right? See?
No need of trying to explain it. It's just a life alone. See? When you're in there, it isn't bad. When you're out, but it's coming between that. See? And there's just... You don't know where you're at and what you're doing. What does it speak? It speaks one thing. Brother, there's a land beyond the river. We reach up into It there somehow. I don't know. I can't explain it. But I know some glorious day, when I come to the end of my journey, which I've got to some of these days, I suppose, as an old man. I hope to be if Jesus tarries.

E-15 Most all Branhams when they get real old, they take the palsy. Now, my grand dad on my father's side was ninety-eight and my grandmother was a hundred and ten when she died. And my grandfather on my mother's side was ninety-six (I believe it was), died about three years ago. And my grandmother died young with...?... when she was just a--a young woman about thirty. But anyhow when they get old, they all shake with palsy. They're nervous, Irish, high strung, and I suppose if I live to be that old, I'll too take the palsy when I get old.
But someday when I come my last road, and I feel the breakers a dashing against me, and I know my time is over, and I'm standing by the shores of the Jordan of death, and I feel it coming in on me, I want to take off the helmet, lay it down on the shore; and I want to take the Gospel shoes off and lay them down; take the old sword and stick it back in the sheath of eternity, raise up my trembling, shaking hand and say, "Send out the lifeboat, Father. I'm coming across this morning."

E-16 I believe He will meet me there. I... And then when I'm taken up, I want to look back down to briar patches, and hills, and hollows, and bad places, and rough places, of where I've cut my way through teaching Jesus Christ the same yesterday, today, and forever. And I believe He will meet me at that day, not only me but all those who'll meet and His requirements in this life to accept Him as your only personal Saviour. May the Lord bless you.
Now, I want to read a portion of the Scripture. My words will fail. God's Word will never fail. That's the reason in each service I try to read some of God's Word 'cause my words is just another man's word, but His Words is eternal forever. They cannot fail.

E-17 And I've preached here before and on a little subject, and I just got a new idea today, that coming down here, I thought. I believe... I was reading in the Book of Jude while I was waiting, and I thought I'd read the first few verses of it and speak to you a little bit on it. In Jude the 1st verse we read this:
Jude, the servant of Jesus Christ, and brother of James, to them that are sanctified by God the Father... preserved in Jesus Christ, and called:
I want you to notice. He's addressing this to not to sinners, to the elect. See? This letter is not sent to unbelievers. Now, listen.
Mercy unto you, and peace, and love, be multiplied.
Beloved... I gave all diligence to write unto you of the common salvation, it was needful for me to write unto you, and to exhort you that you should earnestly contend for the faith that was once delivered unto the saints.

E-18 And now may the Lord add His blessings to that. I want to speak just a few moments on "The Faith That Was Once Delivered To The Saints." I believe... How many Christians are in here? Raise your hands, all over the building, Christians. All right. This is a very appropriate time for this. I thought sinners would be out bathing and--and out on gambling, and so forth, but Christians would come to the house of the God, surely.
Now, Father, we thank Thee today for mercy and grace for Thy Son, Jesus, Who by His great sacrifice has redeemed us back to God, the Father. Beloved in the bonds of His sufferings, He has redeemed us, and one day we poor alienated Gentiles were cut off from God, without mercy, without hope in the world, idol worshippers going into a devil's hell, a sinner's grave.
And in due season, Christ, the lovely One, came and took upon Himself the form of sinful flesh and was made sin for us. Oh, that great substitutionary, the beautiful One for we ugly ones, the holy One for us the unholy, the righteous One for we sinners. And God accepted Him, insomuch that He witnessed with His Own Voice, "This is My beloved son. Hear Him."

E-19 And now, we who are once way off has been brought nigh by the washing of the water by the Word. And now, we are nigh unto God, even to be called sons and daughters of God. It does not yet appear what we shall be in the final end, but we know we shall have a body like His, for we shall see Him as He is.
That glorious hope rests within us to know that someday we'll never pray no more for the sick. There'll be no sick to pray for. We'll never preach a sermon of repentance, because there'll be no one there to repent; they'll all be perfect.
God help us today, while this is called day. May we press to the mark of the high calling in Christ. Send the Holy Spirit now and take the few words. I don't what to say, but You promised, "If you open your mouth, I'll fill it." You've meet this in the last twenty years of my life, and I pray that You'll grant it again today. I don't know what they have need of, what I have need of, but You know, and I'm committing it all to you in the Name of Jesus Christ that You'll get glory. Amen.

E-20 Now, I would like to speak just a few, a little while. I'll try to get out in time so that we can--we can get back to the service tonight. We're trying very hard, and truly, Christian friends, I know Florida is a hard place to catch. I was telling them in there. I...?... Really, but one of these days there isn't going to be any Florida. She's going to be sunk, and the things that you so worship now will perish.
That's only eternal God can save you, so if you're not where you think you should be, or where God says you should be, that's the point. "There's a way that seemeth right unto a man, but the end whereof is the way of death."

E-21 Now, as His servant, I must be honest and know no person but Christ. And then I--I, as I told you, being illiterate and not knowing very much of what we call wisdom of this world, but I know Him Who has called me and redeemed me from a life of sin. And I have my fellowship and communion with Him. And I do know what He requires of the Christian, so that's why today, coming over I thought I would speak on this earnestly contending for the faith that was once delivered to the saints.
Now, is every one of us... Now, we're mixed up in here-- probably Protestant, Catholic in this little hundred and fifty group or whatever would be here: Protestant, Catholic, Methodist, Baptist, and so forth. I have nothing against any of those churches, not a thing, and God knows my heart. I don't belong to any of them. I just come out and yet I belong to every one of them.

E-22 Here some time ago I was in Little Rock, Arkansas. Got the awfullest writeup I ever had in my life, the reporter wrote that a self-styled Baptist preacher, healing the sick, had caused so many ambulances that to--to block the streets, and so forth. And the streetcars couldn't moved and the buses through the street. Now, they really rode me good on that.
But in there... There was an old man got healed. He'd been on crutches for many years, had been stiffened up, and the next day he had a sign on those crutches walking down the street, "Jesus Christ, the same yesterday, today, and forever," just a shouting away. And so when I was speaking on Sunday. And while speaking he raised up and said, "Say preacher."
I said, "Yes, sir."
He said, "You know, I don't understand something."
I said, "What is it, dad?"

E-23 He said, "When I heard you preaching, I was sure you was a Nazarene." He was a Nazarene too. He said, "I was sure you was a Nazarene." He said, "And then I seen all the Pentecostal people, and I thought sure you were Pentecost. And now I hear you say you were a Baptist." Said, "I don't get that."
I said, "Well, that's easy, dad. I'm a Pentecostal Nazarene Baptist." I like that. So that's--that's what it is. We just represent Methodist, Baptist, every--all of you, everybody. We're all one in Christ Jesus. But now, each one of us wants to think that our church is the church. You ought to do that. That's exactly right.

E-24 Now, being that I'm representing all of it, let's go back and find out what "the faith" is. A lot of people says, "Well, I don't go there because that's against my faith. My faith don't teach that." There's only one faith. There's only one Church, one Body. You believe that? There's only one Church, and that Church you don't join it at all. You're--you're borned into the Church.
I've been with the Branham family this coming April the 6th, I've been in the Branham family forty-four years, and they never did ask me to join the family. See? Why? I was borned a Branham. I am a Branham by birth, so that just makes me a Branham. See? I don't have to join the family, because I just belong to it. And that's the way it is. You don't have to join the Church. You just belong to It. That's all. You're just borned into It.

E-25 And when you're borned of the Spirit of God, you become a son of God and a daughter of God. And without that you just belong to the church then. But when you're born again you belong to Christ, and we must be born again.
There's one fundamental doctrine that I believe. That's Saint John 3. Jesus said to Nicodemus, "Except a man be born of water, and of Spirit, he will in no wise enter the Kingdom." No matter how sincere, our sincerity has nothing. Go down to Ganges River this afternoon, watch them mothers take their little babies and throw them in sacrifice them to crocodiles to appease the gods of the Nile. You find out whether this... Try yours one time. See how sincere you are up the side of their sincerity.

E-26 Go in China and watch how they--they break their feet and disfigure themselves, and over in India they run spears through their nose, and splinters through their fingers, and lay on beds of spikes, and cutting, some of them with their hands up like that, and shut their fists until their fingernails has growed through the back of their hand for as many as forty years saying, "I'll never put my hand down until I get peace to my soul." Try your sincerity one time against that.
Take a great big bowl of fire like this and have to walk through that bunch of fire, like that, to please his gods and so forth. Try your sincerity against that one time. See? And torture and torment themselves...

E-27 Sincerity has nothing to do with it. There's just one law God requires, that you must be borned again. That's right. If you're not borned again, then you're just not there. That's all. I had to be born in order to be a human, no matter what it was I had to be born. There's no way of making me up mechanically. I had to be borned in order to be a human. I had to be born in order to be a Christian. That's just all. It's a birth, actually a birth. A man is regenerated, a new soul comes in.
Now, the... Let's go back. If you're going to look now with me for a little while into the face of the Scriptures... Now, the Scriptures is absolutely the fundamental truths of God.

E-28 Now, if we're going to have to look at this... Now, I want you, if you will, to listen close now. I may not be able to put it together right. I've just... I only speak by inspiration, and inspiration is just when you find it here, you grab it and hand it out. It's over here; you reach and get it and hand it out. It may be an old fashion sassafras way, but it'll do you good if you'll keep it. That's right. Is that... It'll stick to your ribs and hold you. It saved me, and it'll save you.
I don't... Someone said here not long ago when I went through almost a breakdown. They let me stay in the pulpit for eight days and nights without leaving, praying for the sick. I said I'd pray for all of them. There was just about three times as many, maybe more, when I stopped than I did when I started, constant line day and night running. I slept against the side of the pulpit, drink orange juice, and things, setting beside of the pulpit. And when I come out, I couldn't tell where I was at, and I was out for about eight months like that.
In there someone said, "Brother Branham, did you--did you keep your religion during all that time?"
I said, "Oh, no. It kept me during that time. I couldn't kept it; it keeps me."

E-29 And that's the way Jesus Christ is. He keeps us. We don't keep Him. He keeps us. It's not whether I can hold on; it's whether He held on or not. That's the main thing. It's what He done. What God did for me in Christ is what I am today. That's what you are by--by sovereign grace of God.
Now, in order... If you went out here and looked at your field, or a big field was all plowed up and fixed up real nice, and there's something planted in there. The only way that you're going to know what's planted in there, is go back and raise up the clods and look under there, and see what the seed is. You'll find out what kind of crop you'll have by the kind of seed you got planted. Is that right?
When our Bible said that we are sown with the incorruptible Seed of God, imperishable. It cannot perish; God's Word can't perish. Now, every seed will bring forth of its kind.

E-30 Now, let's go back and find today in this great age that we live in, one of the greatest, darkest times of all the--the history outside of the dark ages that I could ever think to what little history I've read. We're living in it right now. When two thousand years of Christian teaching, and yet the world two years ago hatched out thirteen million infidels. Just think... Think of that. The darkest time that we ever seen...
We got the very best colleges we ever had. We got the very best schools we ever had. We got some of the best educated men that ever stood in the pulpit, and we got less Christianity than the world has known in years and years. That's true.

E-31 Just like doctors, we got the best doctors we ever had. We got the best science we ever had. We got the best medicine we ever practiced with. We got the best hospitals we ever knowed, the best trained nurses, and got more sickness than the world ever heard of, because we got more sin and unbelief, than the world ever heard of. That's exactly right.
In the day of what we call civilization, we become uncivilized. We take the wrong road at it. I say many times... I'm not talking about the group that I'm speaking to this afternoon; I'm talking the world in whole. It's a whole lot easier to talk. I can take a child of eight years old and make him see Jesus Christ a thousand times quicker than I can a man with two degrees out of some college somewhere. He's just as smart. He--he just knows it all, and you can't tell him nothing, and he's just got his mind set, and he won't--he won't humble himself.

E-32 Salvation, Jesus Christ, and the power of healing, the power of God is no great mystery. It's something just right next to you. Why, my. It's just as simple as one, two, three. Just believe God. That's all there is to it. It's just that simple.
You tell your little girl you're going to get her something. She just believes it. That's all. Watch children when you get in the pulpit. Watch and see if everyone of them isn't healed, because they just believe it. That's all. Watch them when they're called to the platform out there. No matter what's wrong with them when they're called out. Watch them jump to their feet no matter if they're crippled, blind, whatever it is. Watch them receive it right now. But the elderly ones will set around and say, "Now, wait. I can't move. I haven't moved this foot for a long time." A child won't think of that; he will just jump to his feet right now.

E-33 He will do. But we try to figure it all out. We got to figure it out. What if Peter stopped that night to figure out? "Now, Lord, You told me to walk on the water. Now, let me see now. I'm strictly a scientist, and I know their formula of water. It's H2O. Why, no man can walk on hydrogen and oxygen. There's no need of me trying that. Well, You asked me something impossible." Then Peter never would've walked on the water. The only thing... He never figured out how it was. He just took God at His Word and went walking on. That's what we got to do, not try to figure it out how God is a doing these things. Just accept it and go on.
What if Moses turned aside to see the burning bush. He'd said, "Wait till me take some of them leaves off. I'm going to take them down to the laboratory to find out why the chemical of--of this leaf that it doesn't burn. The fire's all...?... Why, he'd have never approached God. But he took off his shoes and come humbly, set down, and God spoke to him right out of the burning bush.
That's the way you've got to approach God, humbly, taking His Word, no matter what it looks like. There God just said so. I believe it, and that settled it.

E-34 Now, today let's find out why we've got this crop of people that we've got. Now, if this tickles a little bit... I just feel something coming up, feeling kind of religious right now. So now, just something come into my mind. All right. Maybe the Lord will bless us.
Now, let's go back over in Genesis, and--and pick up the--the beginning. We'll find out everything that we got today originated in Genesis. Genesis is the seed chapter of the Bible. Everything began in Genesis. All right, because Genesis, the word "Genesis" means "the beginning." And it's the seed chapter where God sowed the seed of everything. And the evil one sowed his seed, and God sowed His seed, and here the crops are coming up of the earth, just exactly the way God said.

E-35 We take, for instance, the word "Babylon." We see it up here in Genesis. First, it was called the "Garden Gates," I believe, or the "Gates to heaven." The next thing it was called was "confusion." And we find out that Babylon started over there in the beginning, and it was a first place of idolatry... We find out that it's in Genesis. Then we find it over here in the middle of the Bible, and then we find it over in Revelations appearing again. See, it come out of Genesis, come up Babylon all along. Right on up, and it goes to seed in Genesis.
Now, in Genesis we'll have to start with two boys. That's where the human race spring from Adam and Eve, and out of Adam and Eve... Of course, she had to have daughters. If she did not... Someone has often wondered... The old question was where did Cain get his wife? Cain had to marry his sister. He couldn't have done nothing else, because there wasn't... The Bible seldom ever records a woman's birth. It's always men, and if--if the Bible... Today, America...

E-36 Now, I'm... You're my sisters. See? But look, there's only one place in the whole universal that gives a man his credit; that's God gives it to him. Today the god of America is a woman. Now, that's right. Strip one of these little women off, and set them down here on the beach somewhere with their bathing suits on, and she'll send more men to hell than all the bootleg joints you got in the city. That's right. She's America's god. She--she makes men fall, anything she wants to. She...
The Devil knowed that in the beginning. That's the reason he chose the woman. Now, the woman is redeemed, and she can be a sister and godly. But brother, what we need today is some more good old fashion God-sent, Holy Ghost borned mothers to raise children right. Talk about juvenile delinquency; it's parent delinquency is where it lays at. That's exactly right.

E-37 Talk about the illiteracy of Kentucky. Some of us people live out of there...?... how it's done go out up there... But let me tell you something. If some of those old mammys would let their... See their daughter out, carrying on the way some of them do down here on these beaches, brother, she wouldn't get up out of bed for a week. She wouldn't be able. She'd top one of them hickory trees and beat what skirt she had on her left, off.
And I think if we practiced that a whole lot more around Palm Beach, and the rest of the places around here, we'd have a better social standing and a better moral in the country. Amen. That may be old fashioned, flat-footed, brother, but it's the truth coming from God's Word. I believe that we get out of our places and things. It's the Truth.

E-38 I'm not here to tell you how to dress and what to dress. That's between you and God. But listen, when a person gets right with God, God will take care of the rest of it. That's right. I don't have no rule say you have to do this, and wear your dresses, and your skirts, and men have to do this. There's no rule.
Just like up in my country. There's a oak tree, a little old scrub oak, it holds its leaves all winter long. When springtime comes, you don't have to go put back the old leaves so the new ones will come on. Just let the new life come up, the old leaf drops off. And if a man or woman's borned of the Spirit of God, the Holy Spirit drops off the old life and the new life comes on. Amen.

E-39 Oh, it's such a pity to see the condition of our nation, to see how we're polluted. It--it's not...?... I've said a million times I'm not afraid of Russia ever hurting us, or any other nation. Some of the other nations is warring against us. That's not what scares me. It's our own rottenness right among us is what's polluting us. It's not the--the robin that pecks on the apple that hurts it. It's the worm at the core of the apple what kills the apple. It's our own conditions here. What we're doing now breaks the backbone of any nation. It's--it's demoralized woman who'd watch what happens to us. Read your history back and find out. And there's the fall of this nation is sure as anything in the world.

E-40 Here not long ago I preached on the--the subject there in my own home town...?... I preached on the overthrow of the United States government. And I took it from over in the Bible where the evil spirits went out, lying spirits, and got into the prophets and caused them to tell a lie and to get this Ahab up there to take his life.
And I said, "The evil spirits of down when I went down into Paris, and down in those places there, so demoralized. I never thought that human beings could stoop as low. And every fashion that we have originates right there in Paris, comes over here to Hollywood, out through the screens and everything. You all set and looked at them. The little girls and boys go in there come out and impersonate them actors, and some of them married four or five times, and three or four different husbands and wives, and make that an example. Brother, if there's any example we ought to take it out of God's Bible. That's exactly right. Yes, sir. There's where our crop started.

E-41 Looked like yonder in the beginning in the garden of Eden. Back in the beginning, there was two boys that come out: Cain and Abel. All right. I want you to notice them as they come. Both boys after they was turned from the garden of Eden which laid east of Eden...
Going through the streets over at Palm Beach this morning, I thought that this is lovely, big homes, just like the garden of Eden. Fallen sons of God has built them. We know if it's in their hearts God intended to have... But every one's going to have to die and leave them, but we're going to one someday (hallelujah) where we'll never leave it no more. We'll be there forever.

E-42 Then, I was thinking as we passing along there, of those wonderful thoughts, how Eden must have been. And then when man sinned... I have my thought, my conception of it. You can have yours. But God drove them out. An Angel stood at the gate, and begin to guard the gate, and no one could come in, or out, of that gate to keep them away from the Tree of Life.
Now, the Tree of Life, I believe, was Jesus Christ. "He that eats My flesh and drinks My Blood has Everlasting Life." He is the Tree of Life. God was a guarding it with a Cherubim, an Angel with a flaming sword.
Now, then when Cain and Abel realized that they were mortal beings and had to die someday, then they come to find favor before God. And each one of them... Cain was a tiller of the soil. Abel was a shepherd. And notice, each one of them come to worship God.

E-43 Now, that's where--where I want to base my thought for the next fifteen or twenty minutes. Now, here come the two boys. Now, one of them was Cain, Satan's. The other one was Abel from Adam which was of God. Watch both of them. It's a very beautiful picture today of the churches.
Now, here where your start... I'm going to put the signs and wonders, vice versa fundamentalism, and find out where, how true it is. Now, notice. Cain and Abel come up to worship God. Both of them did. Now, Cain brought his sacrifice. Abel brought his. Now, both of them were born of the same mother.

E-44 Now, Cain was just as sincere, I believe, as Abel was. He would never come. He was just as much as a believer as Abel was. Fundamentally, in worshipping he was just as fundamental as Abel was. Both of them, both boys realized they were lost. Both boys wanted to find favor with God. Both boys brought a sacrifice. Both boys worshipped. Both boys belonged to church.
If a church, sacrifice, and worship is all that God requires, and God condemned Cain, He's unjust in doing so. Correct, He'd be unjust. For if worship's all God requires, Cain worshipped just the same as Abel did, and perhaps a more beautiful worship than what Abel did.

E-45 Now, imagine Cain being the anointed of Satan, Satan's son, who came down... And I'd like to show you a little picture there too in a... of Cain and Abel. How that when they came... Cain came to bring this sacrifice; they were probably way more beautiful than what Abel's was. Cain was a tiller of the soil. And he had--he had lilies and beautiful things to decorate his altar.
Now, look. I want you to get this, and someday before Almighty God where we'll all stand, you'll find out this ain't too far wrong. Watch Cain in his nature. He was natured after his dad, Satan. And when he come... I want you to see he made a beautiful sacrifice, perhaps, decorated with lilies and everything like here in--in our land.

E-46 Every Easter a minister told me not long ago of a certain big denominational church. He said, "Brother Branham, I just don't know what to do." He said, "I--I--I... Every time when the people comes on Easter," said, "I--I give them a 'Merry Christmas and Happy New Year,'" 'cause I won't see them no more till next Easter, and they're members of my church."
I said, "Sir, you won't believe it, but the reason they don't come, they have nothing in them to draw them."
Here some time ago when I was a boy, I was coming down a pole. I was working for a light company, and I'd--I had to turn off electric lights. And I went over there; I had to collect a bill across the street. There was a little old girl in there, and I knocked on the door, and she come to the door and she said, "Who are you?"
And I said, "I'm with the public utilities. I believe the lady--the bookkeeper told me that you'd forgot to send..."
"Oh, yes," said, "mother sent it," and said, "Mother was going to send it and she left it here." Said, "Will you take it?"

E-47 I said, "Yes, ma'am." She gave me the bill. I marked it paid. Started to hand it to her, and one of these here old jig dancers, or ever what it is, come on with that, sawing that fiddle and carrying on, and playing some kind of a little old boogie-woogie music ever what it was; and that girl put on a little old clothes there, about enough to wad a shotgun, and it was pitiful.
Listen. I got two girls, and if--if they call suntan. If one of mine, if God lets me live, she'll get a suntan if she puts it on, but Charlie Branham, my daddy's son, will give her the tan with a barrel slat just as hard as I can give it to her. That's the kind of a tanning she needs. Absolutely. Out there like that, no wonder the corruption of the world. How can you men and women... You men...

E-48 Now, you're going to get angry with me. You just might as well get started, but you men that'll let your wives go out and act like that, and smoke cigarettes, and dance around, that shows how much man's in you. That's right. A real blue-blooded man won't permit such stuff as that. That's right. Brother, that may be hard to digest, but if it is, take it, 'cause it's good for you. Amen. That's exactly right. I tell you, a real red-blooded man...
My wife may do it sometime. When she does, that's the day she leaves the Branham home. That's exactly right. I wouldn't permit it. By the grace of God, I couldn't permit it. That's right. And when men will stand up...
Excuse me. That thing's got more voice than I have. But look. I'm not excited. I know where I am. I know what I'm talking about too. Now, look. That's right.

E-49 This little old girl started across hollering, "Tootle-dee, doodle-dee," and when this... She said she was going to have some kind of an barn swing dance, or something or other, and she got down there to the radio, and she sort of twisted...?... to the radio. So excited she didn't even know I was at the door. She said, "Tootle-loo, honey. I'll see you out there tonight."
And I thought, "Yep, you'll be there. No doubt at all. You'll be there."
And she walked over she said...?... floor hollering, you know, like she was dancing. She said, "Oh, excuse me." She said, "I just love to dance so well."
I said, "I noticed it."
And she said--she said, "Oh, I just love it."
I said, "I--I believe that." I said, "Here's your change." And I went on back, and I was coming down a pole.

E-50 Doctor Brown came... Of another great church. He said, "Billy, I just wonder." Said, "I--I had so many people comes to my church, and I had them to sign a card that they'd promise to come to my church at least Sunday school six months out of the year, till I sent out five hundred cards. How many do you think responded this Sunday? "
Said, "I don't know."
Said, "Two."
I told him that story. I said, "Do you think that Mr. Clayton...?... will ever have to make that women sign a card to be out there to that old barn dance tonight?" No, sir, 'cause in her heart is a spirit that feeds on that. And if a man's borned of God, when the church bell rings, you can't stay away from it. There's something on the inside of you that calls out, the deep speaking to the deep. You've got to go. Amen. You've got to get right here, brother. And if that spirit in there is still worshipping the world, the love of God's not even in you.

E-51 If it hates the world and loves God, you don't have to sign a card to go to church and make pledges. You'll be there when the door opens. You can't stay away from it. Something on the inside of you pulling you. You just can't help from coming. That's right. It's something that takes place in here. It's a birth. And that's what the church needs today. Until that old carnal Adam, Adamic nature is killed in the man, he's still a sinner. He might go to church ever so often. He might put his name on the book. As long as those things are in him, he's still out of line with God. Amen. I feel pretty good.
Look. I want to tell you something, brother. Cain and Abel back there in the beginning, there come Cain up, and he worshipped with God, knelt down on his knees. Oh, my. He had all these lilies running around like Easter we'll have.

E-52 People will spend literally millions of dollars across the country to put lilies on the altar to decorate the altar. God don't want the lily on the altar. He wants you on the altar. God don't care about the lily. You're the one. The altar wasn't made for a lily. It was made for you. And all you have and all you are; you ought to place yourself on the altar and say, "God, here am I." Amen.
That's what we need. That's what this Palm Beach needs this afternoon. Not a new mayor, not a new police force, it needs a good, old fashion Saint Paul's revival and the Bible Holy Ghost back into the churches, and you men and women getting right with God. Then you'll see signs and wonders flying like a sparks on a anvil. If you'd only get that started. Brother, until you do it, we're lost and we'll never be able to have a revival.

E-53 America... Billy Graham here not long ago was having a certain meeting. He went through, and he said he had thirty thousand converts, or twenty thousand, I believe in six weeks. He went back six weeks later, and couldn't find twenty of them. What's the matter? Because they stand up and say, "I accept Christ as my personal Saviour," and set down, emotionally worked up.
That's the reason we can't have a revival. You've got to get back to God's faith again in the Bible, where men and women become borned again and regenerated by the Holy Ghost. Then that man can't help from being a Christian. He's a Christian by birth. That's right.

E-54 You don't have to pledge him, and give him cards, and visit him. If he's borned again, brother, you almost have to bar the door to keep him out. Amen. You've got the cart before the horse, brother. That's what's the matter. You've got to get Christ first. In the stead of the church you got to put Christ first. That's what we need today. That's what America needs today. It's what the whole nation, the whole world needs today is a old fashion revival, stirring, God-sent revival.
Cain, sure he was religious, just as religious as the other one was. Religious is a covering. Adam and Eve in the garden of Eden, when they found out they were naked, they made themselves a religion. Find out, just as soon as Adam found out he was--he was separated from God, in the stead of trying to find God, he tried to hide from God. That's the nature of man today. It's still his nature. Instead of coming down confessing saying, "I've been a church member for ten years. I know nothing about God," and try to hide behind the name of a church. That's right. We all do it. We, Methodists, we Baptists, we Presbyterian, we Pentecostals, we all do it. And we're guilty before God. Amen. It's the truth. Yes, sir.
Now, I want you to notice. Instead of coming out, and it ought to have been Adam running through the garden, hollering, "Father, Father, where are You? Father, Father."
It was the Father running through the garden, hollering, "Adam, Adam, where art thou?"

E-55 When he found out he had to meet God, he made him a apron out of fig leaves. How typical of today. A apron was a covering. "Religion" means, "a covering." And he made his apron out of fig leaves. He placed it around him, and it was all right as long as Eve and Adam was standing back in the little church back there talking about, "Well now, when God calls again, we'll go out." But when they had to face God, they found out fig leaf religion wouldn't work. And every man and woman that's hiding behind some church creed will find out in the day of their death, fig leaf religion won't work. God said... He said, "Well, I'm naked." He knew it when he had to meet God. Said, "I'm naked."
Said, "Who told you you was naked?" Oh, then they begin to pass the buck one to the other, as the street expression. "The woman Thou givest me, and this, that, and the other."

E-56 And God went and got some skins and gave them aprons. In order to get skins He had to kill something. Something had to die a substitutionary. And the only thing in the world... It's not the Methodist, Baptist or Presbyterian church that'll cover your sins. God killed something: His Son, Calvary. That's their covering, the only covering there is for the human being. Accept it. No matter how irradical it...?... the religion of Jesus Christ has always been considered fanaticism to the world. I'll prove that to you in a few minutes. That's right.
Notice him now. Here they are out there a worshipping, both of them, both sincere, both just a screaming up to God, giving Him praise and everything. Cain was a long ways from being a communist. He was a believer.
Now, looky here. If the only thing you have to do is to believe that God is, then Cain was just. There you are. Kinda going to let that soak down a little bit, 'cause I want it to go under the fifth rib on the left side. See?

E-57 If all that you have to do is believe that God is, and you will kneel down and worship Him, Cain was justified. The Bible said that even the Devil believes that to be the truth. And the Devil publicly confessed Jesus Christ to be the Son of God. That didn't save them. Brother, we... We'd better get straightened out. Going to be a mistake one of these days. Somebody's right and somebody's wrong.
You'd better take what the Bible said. You've got to be born again, not mythical think you're borned again, but when the Spirit absolutely kills everything in the world in you. You'll become regenerated, a new creature in Christ. Then you know the old things is passed away. If you still love the world, the things of the world, the Bible says, "The love of God's not even in you." Amen. That was plain, but, brother, it's not whitewashed. It'll wash you white. That's right. Excuse me slobbering. I told you I wasn't a preacher in the first place. I've been eating a lot of grapes out of Canaan, caused me to slobber...?... Canaan. Amen.

E-58 Oh, brother. What we need today is an old stirring of the Holy Spirit again. Brother, it had to come to me before God ever manifested Hisself. We need another rushing, mighty wind sent. (That's right,) as it did on the day of Pentecost. They were all religious and followers of Jesus, but they had to go and receive the baptism of the Holy Ghost. Is that true?
And listen here, women. You got to be salty and listen to this. Do you realize that up in there when they all went up the hundred and twenty to pray that when they... They never done like we Baptists do: shake hands and put their name on the book and say, "Yes, I'm born again." They didn't have it like that. There's no such a Scripture as that in the Bible. And we catholic people who come, lick out our tongue and take the holy eucharist and say we got the Holy Ghost, no such Scripture in the Bible.

E-59 We Methodists go on prohibition for six month and there's no such Scripture in the Bible. But the Bible said, "When the day of Pentecost was fully come, there came a sound from heaven like a rushing mighty wind, and it filled all the house they were setting." And the power of God so enclosed those people and anointed them, till they run out into the streets screaming, and dancing, and hollering, and acting like a bunch of drunk people. That's the Scripture, THUS SAITH THE LORD.
And listen, women. The blessed virgin Mary had to get it that way, and if God made the mother of God have to come that way, how much more do you have to come that way? But we need life, not in some mythical, theological...?... some theory of men, we need the old fashion baptizing of the Holy Spirit back into human life to make new creatures in Christ Jesus. Amen.
I'm not amening myself. It means, "so be it." Can't help from saying it. Watch, my brother.

E-60 Yeah, Cain was a justified if God only required that, but God rejected him, because his spirit only looked to a thing temporal. He was the nature of his daddy. His daddy wanted a great, big, beautiful church in heaven better than Michael. He got kicked out of heaven, for here's his nature down here beautifying the altar. And here it is yet today. Why, they make a big fine churches.
You Pentecostal people, are just as bad off as the rest of them. That's right. You think 'cause you got a big crowd coming to your church, or the society of the city or something like that; that's going to make no difference. You make...?... God will meet you on a street corner or in an alley or anywhere. You're a lot better off when you was in the mission. Amen.

E-61 Oh, my. What a pity. What a disgrace that we are that call ourselves Christians today, wearing the name of Christianity. Some of us know no more about God than a Hottentot would know about an Egyptian knight. Amen. Excuse me, brother. Just takes a lot of room for me to run around, I guess.
Notice, my brother. I'm sincere though. I mean this with all my heart. Cain knelt down there and he worshipped God. And Abel worshipped God, but Abel had a foresight. Cain said, "Apples brought us out of the garden of Eden." He offered fruit. How ignorant. Same thing goes on today. Beauty... He could appease God with a nice beautiful church and an altar. How ignorant. Same thing today, he's after his daddy. See?

E-62 But Abel knew that it was blood. Amen. Brother, it takes blood to take us back there. Abel goes back and gets a little old lamb, wraps a grapevine around his neck. I don't guess that's any hemp in that day. Here he come back. He was pulling--pulling a little old lamb up to the altar, like that, to a rock: nothing pretty about that. Puts me in the mind of...?... free born church, nothing beautiful about it. Picks up the little fellow and throws him upon the rock, picks up a rock... I guess they didn't have any lance. Picked up a sharp rock, throwed his little head back and begin to chop his throat.
Did you ever hear a lamb die? The most pitiful thing you've ever heard in your life, to hear a lamb die. But there that poor little lamb just a dying a bleeding, and bleating, and the blood flying out like that, bathing his little wool. God looked down and said, "That's right." That man was spiritual. He had a foresight of something.

E-63 What was he speaking of? Nineteen hundred years ago...?... was just about four thousand years it was. After that Lamb of God was led away up Calvary's mountain. And on the road up there they nailed Him to the cross, beat Him in the back for the healing, striped His body all over, his bloody locks dripping off of His shoulder, mockery gobs spit all over Him; crying, "My God, My God, why has Thou forsaken Me?"
Adam couldn't understand the language of the lamb. He was speaking another language. And Jesus Christ died speaking in another language. "My God, Eli, Eli...?..." perfect, beautiful, holy, unbelievable type, almost.
There He was. How...?... watch...?... his fine big altars, his glorious worship, my, just as pious and beautiful as it could be...

E-64 Here was Abel. Little old...?... up here, not very much to look...?... No... just a big old rock laying...?... he's beating its little life out of it, a bleating... But what was it speaking on? Abel had foresight. He was borned of Adam, which was a son of God. And the church today that's borned of Christ, the Son of God has the foresight and the recompense to the reward that's going to come. They don't care what the world says, how old fashion we're called, how much this, that, or the other, we know what God said, and that's what we're looking to. Amen.
Yes, sir. Let them go ahead and say what they want to. That doesn't make any difference. God's people has always been a peculiar people.
Now, watch. I want you to notice something else. We'll hurry. I want you to see this.

E-65 Here comes Cain. Then he looked around and he seen Abel's sacrifice was accepted, he become jealous. Then we find a whole lot of that today. Don't tell nobody, but it is. That's right. Jealousy, "Oh, they're a bunch of nitwits. There's just nothing to them. They haven't even got education. They don't nothing about... How do you know? We got our degrees. We know what we're doing." Well, go ahead. Let the blind lead the blind; they'll all fall in the ditch. That's right. We know all about it.
Yes, and the first thing you know he goes over there. And--and what he does, he becomes jealous. He becomes angry. Where did that come from? That never come from God. That come from the Devil, and he went out and murdered his brother.

E-66 Want to show you a little parable here right quick. A lot of people only seen three crosses at Golgotha. There was four. There was four crosses. The cross was a tree. Is that right? Here was Jesus, and the thief on the right, the thief on the left. Now, here was Judas went and hung himself on a sycamore tree. Is that right? Just as much cross as Jesus was on. The Bible said, "Cursed is he that hangeth on a tree." Jesus was hung on a tree as the cross to take away--made a curse for us...?...
Now, look. Here was the son of perdition come from hell returning back to hell. Here was the Son of God coming from heaven, returning back to heaven: Perfectly Judas and Jesus the reincarnation. Judas and Jesus, both of them brothers: One was the pastor. The other one was the treasurer.
And this...?... This one thief on the left, said, "If..." The question mark on God's Word. "If Thou be, save Thyself and us. Show your power. Let's see You do a miracle now. If Thou be..."

E-67 And this other one said, "Lord, remember me when You come into Your Kingdom." There was Judas taken with him, the unrepented sinner back to hell, Christ taking with Him repented sinner. "Today shalt thou be with Me in paradise." Perfect, the Gospel preacher, the Church that believes. God withdraws the circumstance. They believe right anyhow, go right on.
Now, notice. We'll hurry through, 'cause we haven't got too much time. Let's take a little while. Now watch.
From Cain and Abel here starts two trees. Now, watch them coming up now. Here comes two trees start right there. Now, we're right into them today. I want you to get this. Right in them today... The first thing you know that started up.
It's always been pro and con. Now, if you look in the ark, you'll find in the antediluvian destruction, there was a dove and there was a crow. Both of them was birds, both of them in the same place, the lower part was for the creeping things, the middle part was for the fowls. And Noah was--was right in the same category. That dove... He say, "Well, I got wings."

E-68 Crow will say, "I have too." They were both fowl, but one of them was of God, and the other one was of the Devil. They turned one loose, and here's how they could tell by the appetite. The crow was satisfied to fly from one old dead carcass to another one and eat. That's just like the man who confesses to be a Christian, today, and still smokes, drinks, and runs around like they used to. I don't care how much church you belong to. You're still a sinner in the sight of God.
So when they turned that dove loose, she couldn't stand that smell. She had to come back. Why? The nature of that dove, the reason the dove couldn't eat those things, it has no gall. It can't digest them things. And that's the way a Christian that's borned again, the gall of bitterness is taken away, and you can't digest the world no more (See?), or things of the world. It's all dead. Watch some more.

E-69 There's Esau and Jacob. Let's take them just for a moment. Why, Esau was way better more--more of a gentleman, Christian-type man that we'd call today, than Jacob. Why, sure he was. Esau taken care of his old, blind daddy. He herded the cattle. He went out hunting and got some deers and fed his old daddy. And Jacob was just a little old fellow that laid around home, kind of lazy.
But what was the difference with Jacob? Jacob had recompense to God, the birthright. Is that right? A perfect type today... Somebody say, "Well, here's a good man. He goes to church, and he goes every Sunday. He's a good payer in the church. He belongs to the best church in the city. He educates his children. He does that." That's very fine. That's good as a citizen, but, brother, that has nothing to do with Christianity, not a thing. You go to church, have your name on every church book there is in Palm Beach or--or Florida. It'll never bring you one bit of good. Although the preacher can half mast the flag and say you went to heaven, but except you're borned again, you're lost.

E-70 Now, might as well get this clear and get it right. And notice. Then the first thing you know how God vindicated His servant, Jacob. How He brought him out, and proved by signs and wonders that that was His. Now, always God has a vindicated His believers. Well, bear that in mind. God has a vindicated His believers. Not how fundamental you are, we are not judged by fundamentalism, although I believe fundamentalism is right. But we're not judged by fund--being how fundamental we are, how orthodox we are to our belief. We're judged by God's election and a vindication.

E-71 Notice. Here's a beautiful picture. Here comes Israel coming up out of Egypt. Israel, and they come to the land of Moab, and when they got to Moab, well, here come... They had a prophet, a preacher up there. And he was a great man doing great things. So Balak said, "Come down now. I've got a lot of money here I'll--I'll give you if you'll come down and curse this fanatic coming up, this holy-roller, coming up out of Egypt down there, going to cross through my land. Come, put a curse on him." Well, that...?... religious man. Why, sure. Balaam went down. You know what happened? The old mule turned around, spoke in tongues to him, tried to get him to straighten out, and he wouldn't do it. He went on down anyhow. And when he got down there to the place, why, I want you to notice now how fundamental. Now, those Moabites were not infidels. They were believers. [Blank.spot.on.tape--Ed.]

E-72 ... Cain on the left. Abel on the right. Watch them growing up through the Bible. Cain on the left. Abel on the right. Now, watch. Here comes the prophet down. He said, "The first thing we got to do. We got to be fundamental about this, 'cause God requires it. Build me seven altars." That's exactly what God said do. Fundamentally he was right.
Say, "I want you to put seven bullocks on there." That's fundamentally right, what the Bible said. "And not only that but I want you to put seven rams on there, 'cause Jesus Christ is coming someday, the Messiah. We got to make a sacrifice for that," speaking of the coming of Christ. That's just as fundamentally as the Bible could read it. [Blank.spot.on.tape--Ed.]

E-73 ... fundamental teachers, and there stood Israel right down there just having the same amount of sacrifices, the same promised sacrifices. Both of them was perfectly, fundamentally right. Now, if the Word only is what God requires, one was just as right as the other. Is that right? God required seven altars. God required seven bullocks. God required seven rams, oh, it's perfect. Seven is the perfect, the day of worship, seven days and so forth. And seven thousand years and then the Millennium, of six thousand, seven in the Millennium. And so everything in the Bible types, and you know, in threes, sevens, twelves, twenty-fours, and forties, and fifties.

E-74 All right. And in this seven worship, God was just as perfectly satisfied as fundamental, as these fundamentals was teaching just the same as He was with Israel. But here, watch, a group of believers standing up here now jealous of these his brother, Israel, and here was... What was he jealous about? Why, both of them scripturally was doing exactly the same thing: teaching the exact same doctrine. Amen.
Now, I do feel religious. Notice. Brother, I want you to notice it. I'm a bringing these trees. I'm going to bring it to Palm Beach, Florida, by God's help in a few minutes. All right. Here we are. We'll bring it right straight to Palm Beach, Florida, and prove from Genesis right down in here, and going out in Revelation. It's the truth. Here they are standing there. All right.

E-75 These believers up here are jealous of these believers. Why? God's with them believers. That's the reason. And he said, "Come, curse me then." So he gets the sacrifices and altars, puts the bullocks on there, and all the great robes, the princes now, all the great doctors, and bishops, and archbishops, and all of them stood around with there robes [Blank.spot.on.tape--Ed.] around these smoldering sacrifices. "O great Jehovah. Our land don't want to be polluted with that bunch of holy-rollers. Oh, don't let them come in this a way."
Somebody said, "Was they holy-rollers?"
Sure, they were holy-rollers. Was they? When they crossed out of... Don't get angry with that. When they crossed out of Egypt, come through the separating Red Sea, representing the Blood of Jesus, Miriam, the prophetess and Moses, the prophet... Moses got so full of the Spirit, till he raised his hands and begin to sing in the Spirit. Is that right? And Miriam got so happy, she grabbed the tambourine and begin to beat the tambourine, begin to dance, and the daughters of Israel followed her dancing in the Spirit down the banks of the river. If that ain't a holy-roller, I never seen one. Sure, they were holy-rollers, and they had Divine healing in their services, holy-rollers.

E-76 They had a smitten rock, a brass serpent, and they had a Pillar of Fire they was a following: holy-rollers. Sure they were. They had signs, and wonders, and miracles among them. Is that right? But fundamentally, this bunch of fundamentals was just as fundamentally on the Word as they were, but God was a vindicating his people. Hallelujah. There you are. Oh God, have mercy. When I think of the day how Satan's got the eyes of men so blinded. The actual...?...
They offered their sacrifice, just as pious. Well, if Israel... Would God say, "Wait a minute here. I'll prove you by the Scripture." They couldn't have said a word. They'd shut their mouths right quick, 'cause they had the word. And the fundamental believer today will shut your mouth. Yes, sir.

E-77 "I got the Word. The Word says so. God bless you." That's truth. But wait, has God a vindicated you yet. Have you got signs and wonders in your church? That's where God always lives. You see signs and wonders, because He's God. He's a Creator, and His people believe Him that way.
God made this world that you're setting on this afternoon. Only thing He done is said, "Let there be," and this world that you're setting on is the Word of God materialized. You believeth things which was not as though they were, because His own Word said, "Let it be."
And any man that's borned again of the Spirit of God, or a son of God, when God says so, no matter what the circumstances is, it's so anyhow. I don't care where all the teachers and the doctors of whatever it is and the world would say this, that, and the other, he believes it's the truth, 'cause God said so.
"How's it going to be?"
"I don't know. God said so."
"How can you going to receiveth Holy Ghost?"
"I don't know. God said so. He told me I could have It."

E-78 He said, "These signs shall follow them that believe. In My Name they shall out devils, speak with new tongues, take up serpents, drink deadly things, lay hands on the sick. They shall recover." He said, "These signs shall follow them that believe."
Oh, we say, "The believer today is a man who goes to church and pays his tithes. He has his pew. He puts a window in the church. He's a good fellow." The Bible don't say one thing about that being a believer. See how we've taken our own traditions and made the law of God of none effect?
God said, "These signs shall follow them that believe. In My Name they'll cast out devils, speak with new tongues, if they take up serpents, or drink deadly things it'll not harm them. If they lay hands on the sick, they shall recover."

E-79 Here not long ago there was a young boy went off to a cemetery, or a seminary: about the same. So went off to get him... Always a seminary minister... I have nothing against it. I had some of it myself, but always reminds me of an incubator chicken, hatched out mechanically. "Chirp, chirp, chirp," and ain't got no mammy to go to. All we learn is theology. What we need is the baptism of the Holy Ghost. It's a shame that we've adopted theology to take the place of the Holy Ghost. Amen.
I may be deafening you, but I'm getting a blessing myself. All right. If I'm the only one, I'm swelling out. Notice. Oh, my. I would like to see this whole Palm Beach this afternoon with your hands up to God, praising God in an old fashion meeting. I tell you the power of God will sweep this place. This place would be so dry, if they'd nicker in the next few days, a bootlegger would have to prime himself a half hour to get enough moisture to spit. Amen. That's right. What we need today is an old fashion Holy Ghost meeting. That'll solve the problem. Amen. Don't say it for a joke. I don't believe in joking in the pulpit, but it's the truth. Amen. Yes, sir.

E-80 Fundamental, sure, he's just as fundamental right as the next man was. He was just as fundamental right, but now watch. Balak, the king, said, "Now, look over here." And he showed the utmost parts of Israel.
I wonder if we haven't kind of looked at these people who preach Divine healing, believe in the blessings of God the utmost parts. I believe he had and said, "This man run away with this man's wife." I wonder if we Baptists and Methodists haven't done the same thing and just kept it squashed down. Don't tell me. I've been with you. That's right. I know it to be the truth. Yes, sir. Sure. Let me tell you, brother, sin is sin, let it be where it may be.

E-81 Like this little, old mother sent her boy away to the seminary to become a preacher. Oh, my. It's all right. I believe it's a good thing. Sure it is, as long as it's a good spiritual college, send him away. But when you take him to these old, cold, formal morgues... You know what a morgue is. Where somebody's dead and they take him down and pump something in him, keep him dead. That's just about the way it is: Take all the God out of him, and learn him theology, and send him back him home worse than he was when he become. So that's right.
Here come this little old... One of these little seminary... And the little mother got sick. She taken pneumonia and thought she was going to die. They sent for her boy to come home. If she wasn't better in the next twenty-four hours, they had to come home. Well, then when... The first thing you know she quit writing. A few weeks after that, the boy took a vacation and come home. She wrote, and told him she was all right. He said, "Mother, I want to ask you something, mother dear." Said, "Why... how'd you get well so quick?" Said, "What did the doctor give you?"

E-82 She said, "Oh, honey, I got something to tell you, that you don't know about." She said, "You know this little old mission downtown here where that bunch of, you call, fanatics worship?"
"Yeah. Uh-huh."
Said, "You know, that--that woman heard that I was sick, and she come up here. And the doctor done told me wasn't nothing he could do, both lungs was congested. You just have to suffer it out and he--they didn't expect me to live overnight. And she heard about it, and she come up here and said, 'Why don't you let our pastor come, pray for you.' Said, 'He believes in Divine healing.' Said, 'Don't you...'"
"'Oh,' she said, 'I don't know nothing about it. Let my pastor come talk to you.'"

E-83 "So the pastor come up. He read Mark 3:6--Mark 16 to her, and he said, 'If any among you is sick,' so forth like that and what to do, 'and these signs shall follow them believe. They lay hands on the sick and they shall recover.'"
And said, "You know he read that out of the Bible and, I said, 'Well, if it's in the Bible, it's truth.' So--so he prayed for me and laid hands on me. And honey, the next morning I was perfectly well."
"Oh," he said, "mother, you just don't know." Said, "Those fanatics never go to school." Said, "They don't know what it's all about. Well," said, "in the seminary we've learned better than that."
"Oh," she said, "you have?"
Said, "Yeah, we learned in the seminary, Mark 16, from the 9th verse on is uninspired. It's not even inspired."
And the little woman said, "Glory to God. Hallelujah."
He said, "Mother, why you're acting like one of them." Said, "The very audacity..."
And she said, "Why, hallelujah, son."
Said, "What's the matter, mother?"
Said, "I was thinking. If God could heal me with uninspired Word, what could He do with that's really inspired."

E-84 Amen. That's right. If He could do that with uninspired what about that that's really inspired. Brother, It's every bit inspired. I'll hang my soul on any of It. It's the truth. But the thing of it is, is our sluggishness won't meet God's requirement in faith.
Looky here. Then I want you to notice just before I close now. Here come these fundamentals. My, they were going to put a curse on this, show him the utmost parts. And so away went the prophet. He took up his parable to find the Spirit, and when he found the Spirit of God, God said, "Don't you say a thing but what I put in your mouth."
Said, "All right." And he went back to...?... and he said, "Now you show him how ugly the king was. How bad this--this bunch of fanatics down there that believed in Divine healing, that brass serpent there for healing." They looked at it when they got sick. Got well. Yep. They had blessings. They go to rock when they was thirsty and drink and just rejoice. They was just carrying on awful. That's right. Pillar of Fire hanging over them, God's blessings just a moving with them...
He said, "See how bad they are?" That's right.

E-85 But when the prophet come back, God begin to speak through the prophet. He said, "I've not conceived iniquity in the Jacob. I don't see him from the utmost parts, because I beheld him from the mountain top, and I've not found any iniquity in Jacob." Why? His a vindication was there. His power was there. There was a smitten Rock, a brass serpent, an atonement going before them with a sign of God over them, with signs and wonders. See?
The same thing from Cain and Abel. Now, not fundamental, fundamental, too, but signs a following the believer. "These sign shall follow them that believe."
Come right along with Jesus. Look at Him for a few minutes. Oh, I think of that. Now, when He come. He was fundamental in doctrine, although it didn't agree with the priests in those days. And remember those priests wasn't scallawags. They were gentlemen. They were holy and without blemish. Scholars? As good as we got today (Right.), and they failed to recognize Jesus Christ to be the Son of God. They failed to recognize Him, because what did He do? He tore up their churches. He tore down their creeds.

E-86 He said, "You've taken your traditions and made the commandments of God none effect, you bunch of snakes in the grass." Oh, my.
"Oh," they said, "now, we can't stand for that. Anybody goes to hear such stuff as that, he can just take his church papers and walk away." It hasn't changed a bit. The seeds are coming right on. Trees are going right on the same. They didn't believe Him, but why was He right and the rest of them was wrong? God was with Him, and when, after they crucified Him in Acts 2:4, Acts--Acts, I mean, 2:24. It said this, "Ye men of Israel," said, "let it be known to you, Jesus of Nazareth, a Man approved of God among you by signs and wonders and miracles, which God did by him in the midst of you all." That's how they knowed He was a Man of God 'cause God was with Him performing signs and wonders.
They were setting back saying, "The days of miracles is past. There's no such a thing. That guy's a mind reader. He's a fanatic. There's nothing to Him. He don't even believe in our churches. He don't belong to any of them." Thank God for that. He stayed where God wanted Him. Didn't make any difference. He preached the Gospel uncompromised. He throwed, like John, the axe to the root of the tree, let the chips fall where they wanted to. What we need today is an old preacher like John the Baptist. (Amen.), that'll lay the ax to the root of the tree, and lay it on the line. Line up with God's Word or line out. Amen.

E-87 If you'll line up, God will vindicate it with spiritual signs and wonders like He said He would. But today we've accepted theology. "Well now, we know a little better. We're not that kind of fanatics, and--and we--we're this a way." See, they just explained it all away, blood and everything else, power, signs, wonders, and here you got nothing, no more than a lodge. That's right.
Let me say this with reverence. I passed by one of your great churches this morning, here in the city. And there stood... Looked to me like of the church was full, twenty or thirty percent of the members standing on the outside smoking cigarettes waiting between the service.

E-88 And I heard a Baptist preacher say the other day, which is a good friend of mine, Dr. Schafer, a dear, godly, beloved brother. And I'm not just saying about the Baptist, the Methodists has got that kind, too. My associate pastor of my church is a Methodist from Asbury College. He's a godly, borned again, Holy Ghost filled man. Yes, sir. And old Mordecai F. Hamm, and many of those old Baptists was filled with the Holy Ghost. Sure, they are. God have mercy on we...
Well, back yonder in Kentucky when we Baptists got the Holy Ghost, we didn't get like you all do. You all walk up and shake hands with the preacher, and be baptized, and put your name on the book. We got down at the altar and beat one another in the back, till we come through. We got something, brethren. Yes, sir. That's right. That's what we need today is some more Baptists like that.

E-89 This Baptist preacher said setting right here before me, brother, said, "Ten of my members is total drunkards, and members of this church, some of them living with other man's wives and everything else. But what if I try to put them out. You members would put me out." That's the way it's gotten today. Denominations are breaking. God's pulling out His people, getting a Church ready. Hallelujah. The very word "church" means, "the called out."
"Come out from among it, my people. Be ye separated saith God and I'll receive you."
You can't riding on your denomination. Denomination church age is a little like Moses. It failed to glory. Moses glorified himself instead of God and failed, but Joshua was right with him all the time, which has took Israel over to the promised land. And today the church denomination has glorified who can get the most members and who can get this one to join and "A million more in forty-four," and all of these different slogans and things like that, and what have you got when you got them? Hallelujah, But Joshua the signs, and miracles, and power, that's been with the Church all the time, and you're afraid to let loose. That's the thing that'll take the Church into glory in the rapture. Hallelujah! Don't be scared. That's means, "Praise our God." See? No, that won't hurt you.

E-90 Notice, brother. Here not long ago I was up in British Colombia when I come back from Africa. Brother Bosworth, I was so tired I couldn't hardly stand up. They was going to take me on a little trip up there. I was going to preach at Dawson Creek for the Indians and Eskimos. They knowed I was a hunter and liked to hunt. I'd get into the mountains there. I'd get alone with God watching... worship.
Here some time ago I was setting up in the mountains in Colorado. I was hunting elk, and it was early in the fall, and the snow hadn't come yet to make the elk come down. I was setting up there, and oh, how my heart was a burning for God. I was about thirty-five, forty miles from civilization, about five horses packed up. Was back there by myself, and I was walking along. Come up a storm. It'll rain awhile, and blow awhile, freeze awhile. Sun will come out. And you know how it is in the fall of the year in the mountains.

E-91 I was walking along there with my rifle. It come up a big rain. And I got in behind a tree in an old blow-down and waited there till the rain was over. I had to stand there with my head down, praising God. I said, "O God, how wonderful. You're the God of the mountain. You're the God of the valley. You're everywhere."
The storm let loose. After while the wind was so cold, I looked. The sun peeped through the crevices and the mountain over there, and where the evergreen's had froze a big rainbow come across the valley. Oh, my. I believe God is everywhere, don't you? I looked out there, and I seen that rainbow. I said, "Yes, Lord. Here I am way in the mountains. I see You yonder in that rainbow. Sure. You made a covenant. I seen Jesus in Revelations 1 setting to look upon as Alpha and Omega, the First, the Last, the rainbow over Him, a covenant." I thought. I begin to rejoice.

E-92 Directly, I heard an old gray wolf holler up here. Down in the valley the mate answered it. My mother's a half-breed, an Indian. There's just enough about me to make me love deep calling to the deep and to that wild. And I heard the elk herd down here, and the mate answering over here. Oh, I got to screaming and crying. "O God, let me live here forever. Let me stay here. Here's what I was born for. Let me live here." Look at that old wolf howling yonder. Something in me stirring. I thought, "Oh, how glorious, how wonderful. O God, You live up here on top of these mountains."
About that time I heard a little old pine squirrel. Don't know what you know what they are, a little old fellow like that, the noisiest thing in the woods. He was setting on an old stump going, "Chatter, chatter, chatter, chatter. Chatter, chatter, chatter," like going to tear me to pieces. I thought, "What you so excited about, little fellow?"

E-93 And about that time out from under the blow, that old blow-down come a great big eagle. Oh, what a master looking big bird he was. And he was setting there, and them big velvet eyes looking around. I thought, "Well, that's what he was scared about." I thought, "Now, Lord, me standing here worshipping You, listening to the wild calls and worshipping You, well, how could You ever be..."
I believe God's everywhere. You can see Him anywhere you want to look. He's just all around. He's just as tangible as the light is on my hand right here now. And I thought, "Well, what You put that eagle before me? He's a scavenger, and why--why would that eagle come up here to break this?" I thought, "Well, God, I'm going to look to You. Is anything good about that eagle?"

E-94 I seen that eagle standing there, you know. And he was watching me. I thought, "Oh, he's scared of me." I said, "Hey, you know I could shoot you?" Flashed them big eyes, and looked at me. He wasn't scared of me, and I knowed he was scared of that little squirrel. So he just kept standing there, looking like that. I thought, "Well, what makes you so brave?" I can't understand it."
I said, "God, I know You love bravery. You like men who'll stand by their convictions. Stand there; when you know you're right, stay." And I said, "I know You love bravery. What makes that eagle so brave? I know he's brave. And why..."

E-95 I said, "You know I could shoot you?" Why, he knowed I didn't have a chance. My rifle was setting against a tree. I put my hand on my rifle like that. I seen him look over at me, set them big eyes. I thought, "Well, what's he so brave about him?"
Then I happened to notice, he was moving his wings all the time. I see. God gave him two wings, and he knowed them wings about one big jump and a couple of flops he'd be out of my reach. He trusted them wings. He knowed them wings would carry him away from there. And as long as he could feel them wings there, he didn't care how much if I put my hand on my rifle, or how much that wood little old squirrel chattered at him there. He didn't care because God give him two wings and he trusted it.

E-96 I thought, "And that's true. No matter what the Devil says, as long as I can feel the Holy Ghost around me, I don't care what they say." Hallelujah. God bless your heart. God give me the Holy Ghost to escape everything with even--even everything and then even death can't hurt you. Hallelujah. I'll fly away someday.
I noticed him there. I said, "Praise God for the eagle." I looked at him like that. He got tired of that little old squirrel setting there chattering it. He knowed I was I was his friend. He knowed I wasn't going to hurt him, and he looked at that little old squirrel. He just got tired of him, and he just made a great big jump like that and made about two flops, and you know what he did? He just set his wings, and the first thing you know, he just begin to rise up. He never flopped his wings. He just set his wings, and every time them air current waves would come in over that mountain, he'd just ride up, ride up.

E-97 I stood there crying like a baby. I thought, "O God. Thank You, Lord. Praise the Lord." If somebody'd been there, they'd thought they had a insane man out of the institution up there. Around and around and around the tree I went as hard as I could go screaming top of my voice. I didn't care what anybody thought. I was worshipping God. Made no difference to me, I have a little heart spell once in a while anyhow, so I, like that, you know, worshipping.
And I thought, "Oh, look at that big fellow. He don't flop, and try, and fly up, and try like a lot of us people, "Why, if the Methodists don't treat me right. I'll go to--go over to the Baptists. The Baptists don't treat me right, I'll go over to the Pentecostals," and you're just packing your letter from place to place. You've wore it out. Why don't you put it in heaven and forget about it? Right.

E-98 But what's he doing? He never flopped his wings. He just knowed how to set his wings and ride the power when she come in. I thought, "O God, give us faith to know how to set our wings in Your power, and just ride away from this earthbound chatter, chatter saying... Little old squirrel saying, "Chatter, chatter, chatter: Days of miracles is past. No such thing as Divine healing. Ain't no such thing... Apostolic age is gone." He just rode on away from it, not flopping, just set his wings. He just rode on.
I thought, "God, if that ain't real I never heard it." Ride away from it. Just set your wings. When the power of God comes in, ride up on it. The power of God moves in, ride on up on it. The first thing you know you can't even hear their sounds then "Well, if you don't belong to our church, if you don't belong here you don't..." You're just riding on away from it, on and on and on and on. My, how marvelous.

E-99 Coming down through British Colombia, I got--was hunting a big old grizzly bear. I was eleven hundred miles from a hard top road, and I was way back in there, and I got turned around. I thought, "I will get my way out. Give me enough time, so I just... And God as my helper." I got lost back there and it come a dark.
I said, "Well, I know which direction to go. You got one little spot to find." So I took off, and I was way late. The moon come out, and I passed by an old burn-over. And I thought, "Isn't that strange?" And the moon was out, and all at once when I passed by looked... It looked spooky, great, big, old blistered trees where the fire burned them. One time they were great towering pines. Put on your jacket now. Great towering pines stood there alive and doing things, but the fire come and burned them all down. And I thought, "Lord, what--what's this about?"

E-100 And directly, I stopped my horse and tied it up. It was about nine o'clock at night. I looked around, and the moon shined on them old blistered trees, put me in the mind of tombstones somewhere in a graveyard. And the wind begin to come down out of the heavens, blowing and making a mournfulest sound, "Whoo."
I thought, "Oh, what a spooky place." I looked around like that. I thought, "Well, my. I don't... Well, looky there. Now, why did You stop me here for, Lord?" I looked all around.
I thought, "Well, that's right.
I remember Joel said, "What the caterpillar left, the locust eaten. What the locust eat, the palmerworm eaten, and what one left, the other eaten and on like that, till they eat it all down." He said, "Will this ever live again? Will this ever come to pass?"
I thought, "That's what Joel was speaking about," and I thought then...

E-101 I begin to notice and see. Then come the wind again and "Booo." I thought, "That's just the way our churches has got. Years ago the Methodists and Baptists having big old revivals, and healing campaigns. And you Methodists, don't tell me. I read your history. When the Methodists, when Wesley was over here, he couldn't get in places. He had to take places like this too in little schoolhouses where he could get, because the big starchy churches done fell away from God.
Wesley had a revival. And the people would fall out on the floor with the baptism of the Holy Ghost. They'd pour water in their face, and fan them; they'd lay all night on the floor. Too bad you had the pitcher of water. You might've come through. See? And they poured the water in his face and shake him. "Oh, he's fainted. He's fainted." The Holy Ghost working on him, just wasn't the age yet to know these things. See? And there he was.

E-102 What a revival he had, and nobody can say they didn't have a revival. They did have a revival, and those big churches today stand and say, "I'm a church. Don't tell me. I'm recognized in United States government." Well, what have you got? You're dead, blistered. Just the signs of what you was, and every time God sends that Holy Ghost mighty rushing wind down through the church, saying... You going to saying, "Whoooo. The days of miracles is past. There's no such a thing as Divine healing. Whooooo, that's spiritualism. That's the Devil. Whooooo, don't go near that old stuff. God don't heal the people no more. Days of miracles is past."
And the only thing the Holy Ghost does blowing through them, there's nothing in the world would make them moan and groan and carry on. Oh, brother, that sure went down, didn't it? I felt that go plumb to the core. That's where I wanted it to go. All right.

E-103 Now, but I wonder then what can you do? That's all it does. But now, I thought, "Lord, You said, 'I will restore, saith the Lord in Joel.' Then I happened to look back and coming up under them trees, come another bunch of trees, little, bitty old trees, coming up like this, little pine trees and all kinds. And when that wind got low enough down to catch them, brother, they wasn't standing stiff and starchy. They just give with the wind; that had life in them, just a thanking and rejoicing.
I said, "Hallelujah. I will restore saith the Lord. I'll raise up another church. If they get starchy and deny the power of God. I'll raise up something that will receive It." Hallelujah. Whew. Amen.
You might think I'm crazy. But if I am, just leave me alone. I'm happy this a way. I'm better off this a way than I was when I was with the world. So just let me alone. I'm all right. I never hurt nobody.

E-104 Listen, brother, if you have this, you know what I'm talking about. That's right. The Holy Ghost blowing. They're not starchy. "Why, I don't believe in them kind of things. Whooooo." Them little fellows was just as--just as nimble, and they could give to the wind, and it was blowing. They was rejoicing and frolicking. And I said, "That looks like a good old fashion Holy Ghost revival. That's exactly right. Coming right up around the Methodists and Baptists and all, God said, 'I will restore saith the Lord.'"
There come a... Oh, brother. What the church needs today... Not get away... Every time that a church gets away from the phenomenal, gets away from the faith that was once delivered to the saints, God sets them right back on the shelf, moves out, and picks up somebody else, and goes right on. It's exactly.
Study church history. Find out if ever they had a revival in any age except they had miracles, signs, Divine healing, power of God. In every revival, and as soon as that church, or a couple of decades or couple of--of rounds of reformers come along and finally rose up, the church got formal. God set it upon the shelf and raised up something else. That's exactly. And here we are today. What is it? The trees coming up. The tree... My, how ridiculous it looks to people.

E-105 Just another remark if you'll pardon me a minute. Something come in my mind. One time God was going to deliver some people down in Egypt. He had an old man out there eighty years old, back on the backside of the desert, named Moses. One morning he come up walking around. He was an old... He was backslid. He was back out there and married an Ethiopian woman, had a couple of kiddies. And--and so he was back out there on herding sheep one morning and praising the Lord, and the Lord showed him a burning bush. He said, "Now, look Moses. I'm going to send you down to Egypt. The greatest mechanized units in the world, the powerfulest army in the world, I'm going to send you down there to take over."
"Well," he said, "Lord, I can't go. I ain't got nothing to go with."
Said, "What you got in your hand?"
Said, "A stick."

E-106 How little. How significant. What's in your hand today? You may not have even a stick in your hand. You can testify. You can sing, or you can pass tracts. You can tell somebody about it. Whatsoever is in your hand, get out and do something about it. Move. Let's get going. Let's get the revival moving. Let's fill these seats up. Get people saved, filled with the Holy Spirit. Get the churches built up around here and on fire. All the Methodists and Baptists and all of it, let's build up. Get somewhere for God. Sure.
Moses said, "It's just a stick, Lord."
He said, "All right. Now, you throw it out of your hand." Now, in Moses' hand it wasn't very much, but when it come in God's hand, it become a judgment rod.

E-107 The little boy one day had five fishes in--in... In his hand it wasn't very much. But when it come in Jesus' hands, it fed five thousand. It's not very much in your hand what you got, but give it to Him one time. What little talent you got, give it to Him. Find out what it'll become in His hand. Yes.
Moses said, "All right, Lord, I'll go." And could you imagine... Let's draw up a little drama. Here comes the next morning. An old man eighty years old, whiskers hanging down about like this, little old skinny body, with a crooked stick in his hand, leading a little old mule, with a woman setting straddle of it with two young'ns on each hip... A young'n on... Here she goes down in Egypt.
I hear somebody say, "Moses, where are you going?"
"Glory to God. I'm going down to Egypt to take over."
"Take over. Take over. Ridiculous." They'd say, "Well, they've got a million trained man."

E-108 "Don't make any difference. God told me to take this stick and go down and take over. God said so. I'm going to do it." Why, it seemed like ridiculous, but he did it. Hallelujah. Why? God takes the ridiculous to prove His powers. Hallelujah. That's what I believe. God takes the things which is not and brings that which is to naught. Amen. Sure He does.
Say, "How's He going to do this with this? How..." It's not our business to question; it's our business to obey.
Samson standing out there, one day the Philistines got after him. He knowed he was anointed. He knowed he was borned up--borned under Nazarite birth. And the Philistines was upon him. Said, "Philistines on me." He looked around, and he... Well, he wasn't a warrior. He didn't--he didn't know how to use a sword, so he just found a jawbone of a mule. And he picked up that jawbone of a mule, and the Spirit of God come on him, and he slew a thousand Philistines. Amen. What? The Spirit of God come on him. That's what makes the difference.

E-109 I was preaching one time in a football stadium, and as I went in the thing was packed out, and I was going through looking. Had a little sign up over the door. Said, "It's not the size of the dog in the fight. It's the size of the fight in the dog." That's good idea. It's not the size of the dog. It's the size of the fight.
Brother, you legalists here want to put it righteous indignation. Let's get excited. Hallelujah. Get stirred up about this thing and get out there and say, "God, You're real, and You're my Saviour, and I want to serve You. I don't care what the people say. I'm going to serve you anyhow." Get out and do something about it. Sure.
I see little Shamgar over there in the Bible. Very seldom you know anything about him. Little old, don't know much about him. There he was setting up there. The Philistines had come in, and there was no judges in Israel, and they just do anything they wanted to. About the way the churches are today.

E-110 All right. And the first thing you know, the Philistines had come in--come in and take what they had to eat. And here's little Shamgar standing out there. He'd... The year before they'd took all he had, and here he was standing there, his poor little wife standing there, and her sleeves all out, and his little kiddies barefooted, I can imagine, them standing there. He'd got some grain. He'd worked all summer. Said, "Well, wife dear, I suppose maybe this winter we won't starve, if them cursed Philistines will stay away. We got enough wheat now. We can get the kiddies some wheat, and some bread, and here's some barley. We have some porridge for breakfast. And I guess everything will be all right. Honey, I just so sorry. Your poor little arms look so bad, and your clothes are gone. Maybe I can sell a little and--and get you some clothes.

E-111 Directly hear something going, "Thomp, thomp, thomp, thomp." That's just the way you do when you think you got your church started out on the spiritual, here comes the Devil send something in. That's just the way he does it. That's right. Don't pay any attention to him.
Here he looked out the window, raised back the barn door and looked, and there come six hundred armed men, big, fat fellows walked up armors and shields, coming over to get Shamgar's grub to take it back across. He looked, and he looked at his little wife. I can see the tears running down his cheeks. He looked around. "Well, if I had a armor and spear. What am I? I'm a farmer. I couldn't fight them, and look I'm out numbered. There's six hundred to my one. What can I do? But wait a minute. I'm an Israelite. I'm circumcised. I'm in the covenant of God." Hallelujah.

E-112 The odds are against you on Divine healing. If the odds are against you on old time salvation, what difference does it make? We're circumcised. The Holy Ghost has took the Spirit of God and cut the world away.
He looked out there, and he seen that, and his righteousness indignation rise. He wasn't a--he wasn't a warrior. He didn't have time to go away to school and train to fight these Philistines. He didn't know nothing about it in the first place; so he just grabbed the first thing he had, or got a hold of, and it was an ox goad. You know what an ox goad is? It's a big stick with a piece of...?... on it. Knocked the stuff off the plow with when it gets choked up, or poke the cattle and make them go on through the gate. He jumped out there in the middle of the road, under this, knowing that he was a child of God. He wasn't a warrior. He wasn't a preacher. He wasn't this, that, or the other, just like you are today.

E-113 You say, "Let the preacher do the preaching. Let him bring the revival." You've got to do it too. Have prayer meeting in your house. Burn up them cards you're playing. Take that beer out of the box. Let's start a revival. That's right. Yes, sir.
He grabbed that stick, and jumped out there in the middle of the road. The Spirit of God come on him, and he killed six hundred Philistines. Hallelujah.
Going to call me a holy-roller after this, aren't you? But I'm feeling awfully good. If it takes that to get to heaven, then I want to be that. I'm not a holy-roller. No, sir, and I've never seen one in my life. I've sailed the seven seas three times around the world, and I've never seen a holy-roller yet. I've seen people who believed in holiness, but I never did see a holy-roller. Never seen one in my life. All the meetings I've been into and ministered, and I guess I'm acquainted today, direct or indirect, with ten million people and never seen a holy-roller yet. No. Never seen any church that was branded up here, in--in the government nine hundred and sixty some odd different churches. I never seen a holy-roller branded on any of them. Just the dev... It's a name the Devil tacked onto the church. That's exactly. When a man gets salvation, they say he's a holy-roller, the Devil's mark exactly.

E-114 Now, notice this, friends. Jesus was rejected. All right. Then what... Let's look at the great Saint Paul. Now, let's bring this line on up. Look. Let's contend for the faith that was what? First delivered to the saints: signs and wonders. God's a vindicated His Church all along with what? Not membership, signs and wonders. Is that right? Not who's got the biggest crowd, who's the most fundamental in doctrine; but signs and wonders, that's where God's been.
Look at it now. There's your seed in Genesis. Look at it now. Where we at now? We're in Revelation. It's spreading out. Thirteenth chapter of Matthew said, "The sower sowed wheat and some sowed weeds. Let them both grow together."

E-115 Look. We're always saying how bad the world is, how the bootleg joints, and whiskey, and legalized drinking, and gambling, and prostitution, and everything's going on. We always talking about that, but you fail to find out... Look where the Church is too. Hallelujah. We're moving right on up. Signs and wonders appearing everywhere. She's putting out seeds too. We're nearly there. Don't worry. The harvest is soon on.
Oh, thank God for the Church. Yes. What Church, Brother Branham? The borned again. Is that the Methodists? That's all of us (Amen.) that's borned again. That's every one of us. Methodists, Baptists, Presbyterian, Pentecostal, Catholic, whatever we are, if we're borned of the Spirit of God, we're sons and daughters of God. We believe in the phenomenal. We believe in Divine healing. We believe in the power of God. We accept it. We see Him working signs and wonders.

E-116 Now, look. Last comment. Now, we're in Revelations, going out. Let's listen to what Paul said. "Know this that in the last days (that's the end, isn't it?), perilous times shall come. For men shall be lovers of their own selves."
"I'm from the so-and-so."
"Lovers of their own... proud, boasters, incontinent, fierce, and despisers of those that are trying to do good." See?
"Well, I'll tell you now, Brother Branham. That's meant communists." Oh, no. That meant fundamentalist: "Having a form of godliness, but denying the power thereof. From such turn away for this is the sort that go from house to house and leads silly women," along with all kind of societies and sew and stitch and sew and talk about Miss So-and-So. And boil up some old rooster and sell it and pay the preacher. Oh, goodness. Pay your tithes and you won't have to do that, and they...?... In all these other things like this... "Having a form of godliness but denying the power thereof. From such turn away." God, be merciful to us.

E-117 Christians, I'm not trying to hurt you. I'm trying to stimulate your faith. Don't pay any attention to what anybody tells you if it's contrary to THUS SAITH THE LORD. Look. God always from Genesis... He put the seed down there. Look here today. Look at the people go to church. Now, put on your thinking cap. I'm closing. Put on a thinking cap.
Look down through the Bible at these two stalks now. Here they come up, both of them: Cain and Abel. Both of them was worshippers. Both of them was believers. God vindicated this one, rejected this one. No matter how fundamental he was, he rejected him, because he didn't have signs. Come on up through the Israelite age. Got both of them fundamental, both of them standing there, one just as Scriptural as the other one. God a vindicated this one with signs and wonders, rejected that one just as fundamental as this one here, but rejected him because signs and wonders. You see election and calling always of God. Come right on up...

E-118 Look at Jesus' day. Here they come up: Jesus fundamental too. So was the Orthodox priest, but He rejected them, accepted Jesus, vindicated Him with signs and wonders said the Bible. That's how we knowed He was a Man of God. The phenomenal was following Him: signs and wonders.
Now, the great Saint Paul. Do you believe he's authority? Say, "Amen." Great Saint Paul said, "Now, wait a minute. I'm writing this in the Bible. 'In the last day they're going to be just as fundamental, having a form of godliness, but they're going to deny the power of the fund--this great power of--of over here. That's going to have a form of godliness. They're going to be just as correct in the Scripture as the rest of you. They're going to believe in God, the second coming of Christ. They're going to believe in all that. They're going to have fine churches. They're going to have the same thing they had around here, going have the same thing they had here, going to have the same thing here, going to have the same thing there. But the same church was here, was here and here. And there she goes right in the seed at the end.'"
Step off that vine today, brother. Get over here. Come on in while it's called day. God has made a way for you. God has blessed you.

E-119 Here some time I was reading about old blind Bartimaeus. He was an old man. One night his--his wife was stricken sick. He had a little dove that done somersaults over each other like this, the enticed the travelers that passed by. And as they passed by they'd watch that and stop. Then they'd give blind Bartimaeus a coin, and that's how he lived. So the story said.
Then one day his wife took sick. He walked out. He was a believer. He believed God would heal. He believed God was real. He said, "Lord God, my poor wife. The doctor can do no more for her. If You'll spare her life tomorrow, I'll take these turtledoves and offer them to You for a sacrifice." It's hard thing. We want to make the sacrifice out of, well, something easy. See? That's not a sacrifice. It's something that hurts and cuts is what's a sacrifice.

E-120 So the next--the next morning his wife was well. He took the turtledoves and offered them. Not long after that they say he had a little blond headed daughter about eight years old. He'd never seen her in his life. He was blind. She took sick. So he went out and prayed that night. He said, "Lord, if You'll heal my little girl and don't let her die, I'll give You my..." He had a lamb. These days they--they're led by a dog that leads the blind. They had a lamb then that led the blind. So he had a little lamb that led him up to the gate, and then he'd stop and tie the lamb up.
So he said, "If You'll heal my little girl and don't let her die, God, tomorrow I'll give You my lamb." Well, the next morning his little girl was well. God had healed her. So here he goes up.

E-121 The story says that Caiaphas, the high priest, stood up and said... They was going up towards the sacrifices. He said, "Where goest thou, blind Bartimaeus?"
He said, "O high priest, I go to offer my lamb. Jehovah God healed my daughter last night. I promised Him my lamb."
"Oh," he said, "blind Bartimaeus, you cannot offer that lamb." Said, "I'll give you the money to buy you a lamb up at the sellers and," said, "up at the--the cages. They'll give you a lamb. I'll give you some money and you buy a lamb."
He said, "I never promised God 'a' lamb. I promised Him 'this' lamb." That's right. "This lamb..."
He said, "Blind Bartimaeus, you can't do that."
He said, "But high priest, I promised God I would."
He said, "But, blind Bartimaeus, that lamb is your eyes."
Said, "Very well, high priest, but God will provide a lamb for blind Bartimaeus' eyes, if blind Bartimaeus will obey God."

E-122 Well, about six months later in a cold November day, he set at the gate shivering, no lamb to lead him, no doves to do enchantment, no money to pay the coal bill, but he had obeyed God. First thing you know he heard a racket coming down the street. "What is it?" Just screaming and crying, shouting. There's always some kind of excitement where God's around. Said, "Who is that coming?" God had provided a Lamb for blind Bartimaeus' eyes. Here come the Lamb.
And that Lamb's provided for every spiritual blind man or physical blind man in here this afternoon and woman. The Lamb has been provided. Won't you accept it while we bow our heads, if you will.
Our heavenly Father, sometimes I think of how... What can we do? How can these things be that You're so good to us? Bless us and help us. We're unworthy, and I pray for mercy. And today while we know that same provided Lamb that was for blind Bartimaeus' eyes is here. Pass through here, Lord. Open every spiritual blinded eye, and let them see today that Your Church is a Church alive with miracles and signs and wonders. Grant it, Lord.

E-123 And may many men and women who has not yet been born and filled with the Holy Ghost, by tradition has been packed away to one side, may they humbly in their heart now say, "Lord Jesus, I now accept You as my Lamb to guide me. My eyes has been blind. I've never had an experience of being born again. I want You to give me the birth right now. I want to go out of here this afternoon with a happy, free-feeling heart to know that my sins are gone and to know that I'm filled with Your Spirit, to know that signs and wonders shall follow my life too, that You'll appear to me in visions and dreams, and I can go on the street and work for You and testify and do Your work.
Grant it to every man and woman setting here, God. Accept these few words, God, so unarranged and unknown what I would speak of it. But I pray that somehow You'll gather them all together and Your own glorious, lovely way, and present them to the hearts of the people. Grant it, Father, for their intended purpose. You know what I meant by them.

E-124 I pray that ever sick person setting here will hear that scream today of the Lamb of God coming by. "Who was it?"
We know the unbeliever said, "Keep your peace."
But he cried that much louder, "Thou, Son of David, have mercy." He had a need. He knowed God had provided the Lamb. Pray, God, may no one hold their peace, but may they scream out until the Lamb stops, says, "What will thou have Me do?"
"Lord, that I might receive my sight." He touched his eyes, and sight broke into eyes which could not see.
God, grant today that the Holy Spirit will touch every heart today and every eye, that both spiritually and physical sight may be restored. Grant it, Lord. Bless all together. Have mercy.
Some glorious day, Lord, I don't know when... Someday I've got to preach my last sermon. Someday these people has got to hear their last sermon. We've got to stand in Your Presence. I see those big trees coming up. I seen them from Genesis. And God, I see it here in this day.

E-125 What can I do, Lord? What can I do? I--I don't know what to do. My heart's burning. My soul's a bleeding. I see men and women smuggled out there in darkness. And I don't know what to do, Father. They say one thing, they say this, against it, and I say that, and they say something else. But God, I'm committing it to You now. Speak to every heart...?...
While we have heads bowed and our eyes closed, please no one look, but just let the Lord and I see this... The piano or the organ as it softly playing, I wonder if someone in here would... I don't believe there's a head up that I see. I wonder if someone in here'd say, "Brother Branham, truly, in the sight of God, I know I haven't received the Holy Ghost. There's no need of me trying to deceive myself. I know I haven't. There's no such signs following me, and Jesus said, 'These signs shall,' and they're not, and I know I'm not... I haven't received the Holy Ghost. You pray for me, Brother Branham. If God will hear your prayers to open the eyes of the blind, make the deaf to hear, and see, and the crippled to walk, surely He will hear from me."

E-126 Will you raise your hand and say, "Pray for me, Brother Branham." God, bless you, you, you, you. Oh, my. Just keep your heads bowed. I see your hand. Thirty, forty, fifty hands up. O Christ, please dear God. There may be one more step between us and eternity. We don't know what tomorrow even holds, but I pray that now, right now, while Your great omnipotent, the Presence of the crucified One stands here marvelously looking on, will bless...
I pray that You will give each one of those who raised their hand the baptism of the Holy Ghost. May He fill their heart with such power that we'll have a repeat of the Pentecostal blessings like fell in the beginning. They're tired and weary, Lord. Some of them was old and gray headed. Sun setting, the evening star of time is coming out. God, grant that they receive the Holy Ghost.

E-127 Poor old mothers and dads who struggle along through life, maybe they never had an opportunity before. I pray that You'll give it to them now; and may the sweet, lovely Dove of God settle down in their heart, and fill them with the Spirit of God, till their lives will be full of power, great signs and wonders will break out, and this hard city here will be crushed and smashed, and God's Presence will ride into every church and be an old fashion revival that'll spread across the country, the news of it from this city. Grant it, Lord.
Many couldn't hold their hands. Maybe wasn't... They wanted to but they just... Their convictions wasn't strong enough. God, I pray that You'll bless them, too. Give them all the Holy Spirit. Save the unsaved. Heal the sick, in the Name of the Lord Jesus Christ we ask it. Amen.

E-128 You raise your head. I'm going to ask you something. Excuse my rough way of speaking. I--I don't know no other way, friend. The only way I know to do is just what He tells me. I--I say it. And I--I'm just kind of... You know, I just do the best that I can. You've been used to listening to scholars, polished scholars who can hold their text together. I didn't know what I was going to say when I come up here. I just have to say it the way it is, but I know it's the truth, 'cause it comes from God. I didn't write it on paper. And I--I love you.
I didn't--don't scold you to make you angry with me. I--I do that for your correction. And any true daddy would correct his children; certainly he would. And I knew you were setting here and fifty or more hands went up that you needed the baptism of the Holy Ghost. Brother, sister, without that you'll perish as sure the world. Don't come short of that. And look. My Bible over my heart, I've tried to be sincere.

E-129 Now, there may be many things that I do not know, but I do know Jesus Christ. I--I do with the bottom of my heart. And someday I've got to meet every one of you at the judgment seat of Christ. I've got to stand there. That's right. I've got to give an account for what I say and do. So if I'm in error, it's sincere. I don't mean it.
But, dear Christian friend, if you haven't the Holy Spirit, I wonder if you would want to receive It this afternoon, coming to an altar to pray. I wonder if you'd like to come up here, and if God in His mercy, if He will hear prayer to heal the sick...

E-130 I just getting letters after letters of people here who's missing your tumors and everything like that is moving from them. People who was crippled with arthritis, even come by here and went and I told them to lay hands on their wives and people. And they said, "When I got home and laid my hand on my wife, she got up out of the bed. It's all over. She's feeling fine." Different parts... In this little bitty handful of people. See, friends, I'm trying to tell you the truth, and God's a vindicating I'm telling you the truth. It's not me. It's Him. It's Him. He's the One is a doing it.
Now, He's here to heal right now. He knows all about it. Right now. I don't have to wait till night comes. I know He's right here healing right now. Now, I know... I know somebody... I--I... Right now the Holy Spirit's upon me, changing from preaching, right now, because many of you're here for healing, and I feel It moving right around over me right now, the Angel of God Whose picture that is on that paper. That's the truth.

E-131 I see It hanging right over me right now, hanging right out here. It moves right... It just looks to me like... Oh, I wish I could explain this. I know you might say, "Brother Branham's a fanatic." Well, I--I--I--I'm not. I'm--I'm not a fanatic. I'm your brother.
A little soldier standing here, the little fellow standing there, setting there praying. Yes. You're wanting... You're sick. You're needing healing, aren't you? It's something in your ear, isn't it? Yes, sir. It's a running in your ear. It won't heal up. Isn't that right? Put your hand over your ear. Lord Jesus, I pray that You'll take that away from him right now and make him well. O God, poor little fellow, out here a serving in the army. His--his ears are bad. Maybe You wanted him healed today. That's the reason You do this. I pray that You'll grant it right now in Divine vindication: Jesus, after preaching healed the sick. Now Lord, I pray as Your servant, I ask for healing for my brother in Jesus Christ's Name. Amen. God bless you, my brother. It's going to stop now. It'll be all right. God bless you.

E-132 Anyone--anyone wants the Holy Ghost? Would you come here and stand right here while we sing: "Almost Persuaded." Would you do it? Will you give us, sister, a chord on that, while the audience Would you come here? God bless you. This is it.
"Almost persuaded" now to believe;
[Blank.spot.on.tape--Ed.] Now, we're not trying to take you from the Methodists, from the Baptists. We're trying to get you to receive the Holy Ghost and go back to your own church (See?), filled with God's blessings. Your pastor will appreciate it. Oh, you'll be so happy you've received the Holy Ghost. There's more in here should be standing here. What if Jesus would just now, you'd hear a scream, you'd look out, rainbows flashing through the skies, the sun going down, hanging yonder in the West dripping like black blood, too late then.
If you're not sure you're filled with the Holy Spirit, won't you come now? Sing once more, will you? Your mothers and fathers sing these old songs years ago. Won't you come now while we sing... All...

E-133 [Blank.spot.on.tape--Ed.] While the organ's a playing... There's others should be standing here. And don't tell me. I know there is. I feel led to say this. Right down here in your--heart of your city one night, I felt led to do this, and you know what I did? Walked out of the pulpit, a fine young Baptist girl, said, "The Lord is calling you, sister, tonight."
She said, "If I wanted somebody to tell me something like that, I'd get somebody had some sense, not you."
I said, "All right, very well." I said, "The Holy Spirit told me this was your day, your time."
She stuck her little nose up, very attractive looking girl, walked away out the door. There's some vines a growing out there. When I come out that night, if she didn't give me a beautiful bawling out.

E-134 About two years later, I was in the same city, going down the street. She was out of a fine family. Her father and mother both was Christians, belonged to a fine Baptist church.
I started going down the street, and I looked across the street in a real bad neighborhood, and there went that girl, her skirts hanging horrible looking. I just started walking along down the street to be sure that was her. She turned around, and she said, "Well, hello preacher," real slurry.
Said, "Howdy do."
Said, "You're the guy that called me out that night in the church, aren't you?"
And I said, "Yes, ma'am."
"Ha." She reached down in her pocketbook and lit up a cigarette, said, "Have a smoke."
I said, "Shame on you."
She said, "Maybe you'd like to have a little drink." She pulled her flask of whiskey out.
I said, "The very idea of you offering God's servant such a thing as that."
Said, "Nothing could happen to me anymore." She puffed on her cigarette a little bit, maybe marijuana. She said, "You remember preacher, that night that you told me that God was giving me my call?"
I said, "Yes, I sure do remember it."

E-135 She said, "If you ever told the truth, it was then." She said, "My heart has been so hard since that very night (Now, here's the remark she made.), I could see my mother's soul fry in hell like a pancake, and laugh at it."
Turned around and blowed that smoke and walked down the street a prostitute, drunk, dope fiend. Don't turn God down. He will knock one time for the last time.
Let's pray again. Lord, I don't know why I said that, but I'm... I said it, Father, because I felt that You wanted me to. Now, if there be any here that need You, Father, I just commit it to You and pray that You'll send them to this altar at this time that they might receive Your Spirit.
If they're unsaved, save them, and if they're unprepared to meet You without the Holy Spirit, I pray that You'll give them the Holy Spirit this very evening, in Jesus' Name. Amen.

E-136 Now, while we just wait a moment, will you play that again for us, sister? Just play it through. Just be reverent. If you feel that God would want you to come, come, stand with us.
While doing this, how many ministers are in here that believe that the baptism of the Holy Spirit is for the believer today? Raise your hand. Ministers of the Gospel, would you all walk right around here with these people?
Now, to you believers who are standing here seeking the baptism of the Holy Spirit, I'm very grateful for you. I'm grateful at what little ministry the Lord has given me here has been effective, and you've believed it. God will surely bless you for it. As a humble servant, I've done all that I know how to represent my Lord, and I say to you in the Name of Christ Jesus, He's standing right here now. And He will--He will give each one of you the baptism of the Holy Spirit.

E-137 Now, the thing you have to do... It's a Gift. It isn't of faith. It's a gift. It doesn't come... You say, "Well, I believe I've got It." That don't work. It isn't that. It's a gift, unmerited gift. God just gives It to you, not because you believe It, because God gives It to you. But you've come asking Him for It. And He would... "Blessed are they that hunger and thirst for righteousness, for they shall be filled." God will give you the Holy Spirit.
I want you to open your heart and say, "Father dear, I'm a believer. I'm Your child, and I--I now want the Holy Spirit to come into my heart. I lay all the world on the altar. I lay everything on the altar."

E-138 Now, while you're standing here, many of you weeping, with tears rolling down your cheeks. That's the Holy Spirit. That's Him on you right now, just wanting to fill your life. If the audience back there could only see this scene standing here, young ladies, young men, elderly people, the tears just rolling down their cheeks. The Holy Spirit is hovered... Here's the Angel of God standing right... And it isn't--isn't five feet above their head right now, the very Angel you see on the picture, standing right here above them right now (That's right.), just ready to pour Hisself into every believer.
Now, it's just... You just believe it. Ask Him and just accept It. Say, "Lord, I believe You," and then you'll know when It comes. You'll feel the Spirit of God pouring into your heart. Then when you do, raise up your hands and thank Him for it. Say, "Thank You, Lord Jesus. I'm so grateful that You give me the baptism of the Holy Spirit," and you'll feel the power of God surge through your body. You'll be a different person from that time on.

E-139 Now, let every person in here, bow your head if you will. Now, you ministers standing here around these people, walk up to them, lay your hands over on them. The Bible said they lay hands on them. Each one of you, now lay your hand over on the believer. That's what we're supposed to do. Lay your hand--your hand over on them who are seeking the baptism of the Holy Ghost. [Blank.spot.on.tape--Ed.] The Holy Spirit's coming into her heart. Now, lay your hands over on the believers and now ask them to receive...
Now, you people out there be deeply sincere. All right. Let's pray now, everybody. All of you pray. Pray your own prayer.

E-140 Now, Father, as I pray, knowing that at this very hour that millions of prayers across the world is coming into Your ears. You hear every one of them. There's not a way for You to fail, but to hear every one of them. And now, Lord, these dear, poor children coming up, I pray for mercy for them. O eternal God, send Your blessings, and may the Holy Ghost that's hanging right over these people now, may He fall right upon them just now.
May every heart receive Him, and may the glory and power of the resurrected Jesus Christ come upon them just now. May great signs and wonders follow their life, and may they lose their own thoughts and turn to Thee just now, not caring what the audience says, not caring what anybody else thinks, but knowing what You've required.

E-141 "You shall receive power after the Holy Ghost is come upon you." And may the power of the Holy Ghost fall upon every one of them just now, as these ministers are laying hands on them. And may the Holy Ghost follow them in signs and wonders. May great exploits be done. And may this little gathering this afternoon break out into an old fashion Holy Ghost meeting. Grant it, Lord.
Now, Satan, you've lost your authority. You've lost your power. And the Holy Ghost is here to take over and to bless these people and fill them with God's goodness. I ask for the Holy Ghost to the way in the heart, in Jesus Christ's Name.
Now, just keep your hands up. Keep praising God. Keep giving Him praise and glory, each one of you. Just thank Him. Say, "Thank You, Lord, Thank You, Lord, for the...

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