L’Expectative

Date: 54-1206 | La durée est de: 1 heure et 19 minutes | La traduction: Shp
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1          Bonsoir, mes amis. C’est certainement un privilège d’être de nouveau ici ce soir dans cette réunion, de venir par amour pour le Seigneur Jésus, servir Son précieux peuple qui est grandement dans le besoin. Et que Ses bénédictions reposent sur chacun de vous.

            Il fait mauvais temps ce soir à l’extérieur, ou plutôt à ce qu’il semble, peut-être pour moi qui suis du Sud, mais ici, c’est peut-être très bien. J’étais très heureux ce soir lorsque le... certains des frères qui sont ici à l’église sont venus me chercher, ils ont été très gentils avec moi. J’apprécie toute votre bienveillance.

2          J’ai une petite camionnette Chevrolet avec laquelle je fais des va-et-vient, et depuis que je suis ici, on vient me chercher dans une grosse Oldsmobile. Je me sens donc très honoré en–en venant à votre réunion, en étant ici.

            Nous avons, je pense, comme c’est notre dernière soirée ici à l’église... et demain soir nous irons pour la soirée de clôture à la–à la salle, à–à la salle Endicott ou, je crois, au Johnson City Auditorium. Ou plutôt les frères ont annoncé cela. Je ne connais pas tellement l’endroit, je n’arriverais pas à le retrouver, je pense, mais nous le chercherons demain, pour savoir comment y parvenir.

            Maintenant, ce soir nous sommes rassemblés dans un seul but, et c’est pour exalter Jésus-Christ devant les gens. Je ne vois aucune autre raison qui ferait que je sois ici ce soir.

3          Je suis marié, et j’ai une famille, et j’aime vraiment mon foyer, le peu que j’ai chez moi. J’ai... On m’a fait emménager dans le nouveau presbytère, dans le presbytère de l’église il y a sept ans, lorsqu’on l’a construit. Et je n’ai jamais mangé une seule fois au presbytère sans que les stores, les stores vénitiens, soient baissés à la cuisine, car les gens se tiennent à la véranda, dans la cour, et tout autour comme cela. J’ai deux enfants qui sont devenus presque des névrosés à cause des va-et-vient à toutes les heures de la nuit, lorsque je suis chez moi. Les gens viennent, voyez-vous, ils sont... Si c’était comme ici à Binghamton, cela ne changerait pas grand-chose ; mais c’est le monde entier. Vous voyez? Les gens s’assemblent là.

            Je viens d’apprendre cela de ma femme que les gens sont dans ces hôtels et ces motels là, venant de toutes les régions du pays, et ils veulent savoir quel jour, à quelle heure j’arriverai le vendredi matin. Voyez-vous? Et oh ! vous pouvez vous imaginer ce que ça sera. Et puis, pendant les vacances, les gens viennent... Et cela, nous mettons des annonces dans les journaux pour dire aux gens de ne pas faire cela, mais les gens sont malades. Et ils... Pouvez-vous vous imaginer que vous puissiez–à l’aise alors qu’un petit bébé est couché là dans la cour, peut-être dans une voiture en train de pleurer, qu’une pauvre vieille mère malade est là, pour qui peut-être un petit mot de prière pourrait changer toute la situation? La seule chose à faire, c’est simplement...ils... Les frères me prennent, et je reste simplement loin de chez moi. C’est la seule chose. Je–je dois me retirer quelque part pour ôter en quelque sorte cela de mon esprit. Cela–ce n’est pas bon pour vous. C’est... Vous gardez cela.

            Jésus a dit à Ses disciples qu’il fallait qu’ils se retirent dans le désert. Et lorsque vous êtes là-bas, il faut que vous fassiez quelque chose pour ôter cela de votre esprit, vous penserez à cela de toute façon. Et la prière des gens produit un grand effet. Est-ce que vous le croyez? Certainement. Je... Oh...

4          Lorsque je reviendrai, le Seigneur voulant, je pourrai vous relater ce genre de choses que j’ai expérimentées, les choses avec lesquelles j’ai fait une expérience. Par exemple, pendant que j’ai cela juste à l’esprit, avant que je n’aborde ma leçon de ce soir, étant donné que nous n’avons que quelques soirées ensemble. Nous ne sommes pas très pressés, n’est-ce pas? Alors...

            J’étais ici tout récemment, le vieux frère Bosworth... Combien connaissent F. F. Bosworth? Oh ! la la ! presque tout le monde le connaît. Et c’est le... Depuis que monsieur Baxter a démissionné, il est allé dans–une affaire qui fait qu’il ne pourrait plus s’occuper des campagnes, eh bien, c’est monsieur Bosworth qui est l’administrateur des réunions maintenant, des grandes réunions. Et ainsi, c’est un très précieux frère, oh ! doux et humble, vous l’aimez tout simplement. Je... Vous ne pouvez pas vous empêcher d’aimer frère Bosworth, c’est un vieux frère vraiment pieux et saint. Et il était en Afrique, il était censé être sur la côte est, et puis, nous devions nous rendre ensemble sur la côte ouest ; c’était après que nous y avions été une fois, c’était là où nous avons tenu de grandes réunions.

5          Et un soir, la salle avait été tellement comble durant toute la journée, et j’étais tellement fatigué que j’arrivais ... J’ai parlé à ma femme, j’ai dit: «Si quelqu’un d’autre appelle au téléphone», c’était le samedi soir, j’ai dit: «Dis-lui simplement d’aller à l’église le matin, je prierai pour lui là-bas, car je suis tellement fatigué, chérie, ai-je dit, que je ne peux même plus me tenir debout.» Et je devenais tellement nerveux, je devenais simplement déprimé.

            Eh bien, elle a trente-cinq ans et elle a la tête toute grise. Vous pouvez imaginer, elle se tient entre moi et le public là. Alors vous pouvez imaginer ce que c’est, et elle a simplement attrapé des cheveux gris il y a une année ou deux. Mais... Et elle tenait les gens éloignés. Après que j’ai renvoyé tout le monde, et que tout le monde fut parti, nous sommes très vite montés dans la voiture, et nous avons fait une petite promenade. Nous sommes descendus au sud de New Albany où il y a des collines, pas de montagnes, juste un genre de petites montagnes, ce que nous appelons des collines là-bas. Et c’est un peu rude de ce côté-ci, et je roulais là. Tout d’un coup, mon pare-brise est devenu tout blanc. Et je... Ensuite, je l’ai entendu dire: «Billy, que t’arrive-t-il?»

            Et nous avions parcouru environ un mile autour de ces escarpements, et je n’en savais rien. C’était une vision. Et j’ai immédiatement arrêté la voiture ; nous étions tout en haut dans les contrées boisées. J’ai dit: «Chérie, je dois sortir ici sur la route et prier tout de suite pour frère Bosworth.» J’ai dit: «Je le vois descendre d’un train à Durban, en Afrique, et il a eu une attaque cérébrale. J’ai vu les gens le prendre et le mettre sur une civière et il est à l’hôpital dans un état très grave. Et je dois prier pour lui tout de suite.»

6          Eh bien, nous avons arrêté la voiture et je suis descendu, je suis allé à la lisière des bois, et je me suis agenouillé, j’ai prié Dieu d’aider le frère. Et puis, c’était samedi soir, et le soir du dimanche suivant, je n’avais pas encore quitté la maison, et des amis étaient à la maison. Et nous avons quatre appareils téléphoniques sur lesquels répondre aux appels ; vous pouvez simplement vous imaginer ce que c’est, ainsi–les appels. Et ce téléphone-ci ne reçoit que des appels longue distance. Et on a dit: «C’est l’opératrice de Louisville de Western Union qui appelle.» Et elle a dit... Je suis allé répondre au téléphone, et elle a dit: «Révérend Branham, j’ai un télégramme en provenance de Durban, en Afrique du Sud, de la part du révérend docteur Raager.» Et elle a dit: «Priez tout de suite pour frère Bosworth. Il a eu une attaque après être descendu du train hier. Il est à l’hôpital, on s’attend à ce qu’il meure, à tout moment.» Comme cela.

7          J’ai dit: «Opératrice, pouvez-vous vérifier et me dire quand est-ce que ce télégramme a quitté Durban?»

            Elle a dit: «Oui, monsieur.» Elle m’a appelé un moment après, et elle m’a dit à quel moment cela avait quitté Durban. J’ai...?... de mes voyages, à plusieurs reprises, la Pan American donne un petit tableau qui donne les heures, et tout. Et ce qui était arrivé, c’est que cet Ange du Seigneur avait précédé ce télégramme là, de vingt-quatre heures, très exactement. Et quand j’ai reçu un–un appel le lendemain, frère Bosworth était déjà guéri, il s’était tenu debout et était reparti. Voyez-vous? Il était donc guéri avant que le télégramme n’arrive là. La souveraineté de Dieu, l’Ange du Seigneur avait précédé le télégramme là, de vingt-quatre heures. Voyez, voyez?

8          Oh ! on ne peut pas comprendre ; vous–vous L’aimez tout simplement ; c’est tout. Je... de tout mon coeur.

            Maintenant, en tant qu’un homme, mes paroles sont très limitées, comme celles de tout autre homme, mais Sa Parole est si réelle. Et Elle ne peut faillir, j’aime toujours lire quelques unes de Ses Paroles avant de dire quoi que ce soit en rapport avec la–la réunion du soir.

9          Maintenant, au deuxième chapitre de Saint Luc, et à partir du verset 25, nous lisons ces versets dans la Parole de Dieu. Et ensuite, nous Lui demanderons d’Y ajouter Ses bénédictions, et ensuite nous allons–allons parler pendant quelques instants, et ensuite nous allons former notre ligne de prière.

            Maintenant, le chapitre 2, verset 25, je commence la lecture.

Et voici, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. Cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui.

Il avait été divinement averti par le Saint-Esprit qu’il ne mourrait point avant d’avoir vu le Christ du Seigneur.

Il vint au temple, poussé par l‘Esprit. Et, comme l’enfant... comme ils apportaient le petit enfant Jésus pour accomplir à son égard ce qu’ordonnait la loi, il le reçut dans ses bras, bénit Dieu, et dit:

Maintenant, Seigneur... tu laisses ton serviteur S’en aller en paix, selon ta parole.

Car mes yeux ont vu ton salut,

            C’est un texte merveilleux pour ce moment, cette période de l’année, la période de Noël, la naissance du Seigneur Jésus-Christ... Parlons-Lui un moment alors que nous inclinons nos têtes.

10        Notre Aimable Père, nous Te remercions ce soir pour Ton amour, qui a envoyé le Fils de Dieu depuis la Gloire sur la terre, pour devenir péché. Et ce soir, les trônes de nos coeurs sont bénis, par Sa grâce, de savoir que nous étions des pécheurs, et Il est venu et a pris notre place et est mort comme un pécheur. Il est mort à ma place, Il est mort de ma mort au Calvaire. Il est mort de notre mort à nous tous au Calvaire. Et le péché, mon péché, moi un pécheur, Il m’a représenté dans Sa mort au Calvaire. Il a représenté chaque croyant ce soir dans Sa mort au Calvaire. Et Dieu s’est réconcilié avec nous, et Son amour envers nous L’a ressuscité pour notre justification. Et par conséquent, étant ressuscités avec Lui, nous sommes assis ce soir dans les lieux célestes en Jésus-Christ, chaque bénédiction que Dieu a promise est notre bénédiction rédemptrice en Lui. Nous T’en remercions. Et Toi, par la foi, Père, Tu as vu cela à l’avance, sachant ce qui allait se produire, Tu nous as bénis ensemble avec Christ. Chaque bénédiction pour laquelle Il est mort, nous appartient maintenant même, car nous sommes assis en Christ. Nous sommes ressuscités avec Christ. Et maintenant, nous sommes assis en Lui comme des croyants, dans ce lieu céleste en Jésus-Christ.

11        Ô Père, cela secoue nos coeurs de savoir cela, ce sens de l’esprit ne pourrait pas comprendre cela. Cela dépasse chacun de nos sens que de saisir ce que signifie ceci: nous sommes assis ce soir en Christ. Chaque bénédiction pour laquelle Il est mort nous appartient maintenant même, nous possédons cela. Ô Dieu, aide-nous à avoir la foi ce soir, pour utiliser Ta foi, car Tu as dit que cela nous appartenait. Et puissions-nous réclamer cela ce soir, Seigneur, chaque privilège que nous avons et qui nous a été donné par Dieu ; car Tu nous as rachetés, Tu nous as appelés par la grâce, Tu nous as lavés dans le Sang de Ton Fils, le Seigneur Jésus, et Tu nous as lavés, Tu nous as remplis du Saint-Esprit, et nous as placés en Jésus-Christ. Nous voici ce soir pour réclamer chaque chose, chaque bénédiction rédemptrice. Et notre ennemi ce soir n’est que du bluff. Car au Calvaire Christ l’a dépouillé de tout ce qu’il était, lorsqu’Il l’a dépouillé de tout, de la puissance qu’il avait jamais eue. Car Dieu était... L’homme fut réconcilié avec Dieu à ce moment-là par le Sang de Jésus-Christ, lorsqu’Il a payé entièrement le prix et que le sacrifice suprême fut accompli; et cela a plu à Dieu. Et ce soir, nous sommes ressuscités en Lui. Comme nous T’en remercions, sachant ceci, que quoi qu’il arrive, nous sommes en Lui. Ceux qu’Il a justifiés, Il les a déjà glorifiés. Et le Père, par Sa propre foi, croyant que nous nous accrocherons à nos bénédictions rédemptrices, et à la justice du Seigneur Jésus-Christ, nous voit d’avance là-bas dans l’éternité, glorifiés ensemble avec Lui, dans des corps glorifiés, libres de toute maladie, libres de la mort, pour vivre avec Lui, comme Ses chers enfants bien-aimés, dans les âges sans fin et les temps incommensurables à venir.

            Bénis-nous, Seigneur, ce soir, que nos coeurs soient touchés pendant que le Saint-Esprit descendra les allées de nos êtres, et nous purifiera de tout doute et de toute injustice. Car nous le demandons en Son Nom. Amen.

12        Maintenant, quelqu’un demandait pourquoi je ne prie pas pour plus de gens que je ne le fais chaque soir. Je pourrais expliquer cela juste pendant un moment. Vous voyez, mes amis, vous ne réalisez pas ce que cela a comme effet sur moi. Combien–combien savent que la vision m’épuise plus que n’importe quoi d’autre que je connaisse. Le prophète Daniel a eu une seule vision et il eut l’esprit troublé pendant plusieurs jours. Est-ce juste? Ecoutez, savez-vous tous que la plupart des poètes, des prophètes et des gens inspirés étaient considérés comme des névrosés, vous savez, comme des fous? C’est juste.

            Ecoutez. Pour ceux-là ici qui ne sont peut-être pas des chrétiens, qu’en est-il du grand compositeur de chansons populaires, qui a donné à l’Amérique certaines de ses plus belles chansons, Stephen Foster?

            Il a composé: The Old Folks At Home, et Old Kentucky Home, Swanee River, et plusieurs d’entre elles, Old Black Joe, et plusieurs de ces glorieuses chansons inspirées.

13        Il n’y a pas longtemps, My Old Kentucky Home, c’est juste en face de moi, de l’autre côté de la rivière. J’étais assis là sur le petit banc où il était censé, ou plutôt à la table, qui a été estimée à cent mille dollars il y a plusieurs années, lorsque la foire internationale a été tenue à Saint Louis... Et c’est là qu’il–il avait écrit cette chanson-là. Il y avait là son portrait, et avec le...?... censé le toucher, lui donner — lui donner de l’inspiration. Je me suis dit: «Oui, Monsieur Foster, vous aviez cela ici dans la tête, pas dans le coeur.» Mais si vous remarquez, chaque fois qu’il écrivait une chanson, cette inspiration le quittait, il s’enivrait. Et finalement... Maintenant, il ne... Ne condamnez pas trop vite cet homme (Voyez-vous?) avant d’avoir compris. Il n’était pas ce qu’il devrait être, il s’enivrait. Cette inspiration le quittait. Et finalement, lorsqu’il est sorti de l’inspiration un jour, il a appelé son serviteur, il a pris un rasoir, il s’est suicidé. Il ne savait plus où il en était.

            «Eh bien, direz-vous, oui...»

            Combien parmi vous connaissent William Cowper? Beaucoup parmi vous connaissent son fameux cantique, «Il y a une Fontaine remplie de Sang, tiré des veines d’Emmanuel, les pécheurs une fois plongés dans ce flot perdent toute tache de leur culpabilité».

14        Je me suis tenu près de sa tombe à Londres, en Angleterre, il n’y a pas longtemps, j’ai regardé là, je me suis dit: «Oui, monsieur Cowper...» Je viens de lire son histoire. Vous savez, après avoir reçu l’inspiration et composé ce cantique, lorsqu’il–lorsqu’il était là-haut, tout allait bien ; mais lorsqu’il a commencé à sortir de cela, il a essayé de trouver une rivière pour se suicider ; il y avait trop de brouillard, si bien que le chauffeur n’a pas pu l’y conduire pour qu’il se suicide, après avoir écrit ce fameux cantique: «Il y a une Fontaine remplie de Sang, tiré des veines d’Emmanuel, les péchés une fois plongés dans ce flot...»

            Vous direz: «Ça, ce sont les poètes.» Qu’en est-il des prophètes? Lorsque Jonas reçut l’inspiration, il entra dans une ville d’un–de près d’un million d’habitants, une ville si méchante, car les habitants étaient très méchants. Et il prophétisa avec une telle puissance, après que Dieu lui eut donné un message à apporter aux gens, lorsqu’il reçut l’onction en tant que prophète, pour aller là et prédire: «D’ici quarante jours Dieu détruira cette ville.» Et cela vint avec une telle puissance que les gens ont revêtu leurs animaux de sacs, ils se sont repentis.

            Et cet homme-là est monté sur la colline et a demandé à Dieu de lui ôter la vie, et le petit vers a rongé le ricin. Est-ce juste? C’était un prophète.

            Considérez Elie, qui avait fait descendre le feu du ciel, ainsi que la pluie le même jour, alors qu’il n’avait pas plu depuis trois ans et six mois, il a tué lui-même quatre cents prêtres ce même après-midi. Et dès que l’inspiration l’a quitté, il s’est enfui dans le désert, et il a erré là-bas, sans savoir où il en était pendant quarante jours et quarante nuits, et Dieu l’a retrouvé quelque part dans une caverne où il s’était retiré. Et une petite voix a dit... lui a demandé ce qu’il faisait dans cette caverne-là. Est-ce juste? Ça c’était les prophètes. Voyez-vous?... inspiré...

15        Oh ! chrétiens, la quasi-totalité de chrétienté telle que nous la voyons aujourd’hui est si superficielle, c’est comme des gens qui sautillent de joie. Vous parlez de l’Esprit et vous En savez très peu de choses. C’est juste. Vous n’entrez pas en profondeur pour traiter avec les réalités de la chose. Voyez-vous? C’est la raison pour laquelle les théo-... théologiens d’aujourd’hui ne connaissent la chose que d’un point de vue de la lettre. Ils abordent cela de cette façon, avec la connaissance d’une opinion, et ils ne savent rien de l’Esprit qui habite à l’intérieur et de la puissance. Voyez-vous? Ils ne traitent pas avec l’Esprit. Ils regardent simplement cela et disent: «Bien, je crois que c’est ceci.» Voyez-vous, vous vous faites vos propres idées. C’est la raison pour laquelle les gens commettent des erreurs vraiment fatales.

16        Parfois au cours des réunions... Je dis ceci. Quelqu’un m’a dit: «Frère Branham, la raison... Pourquoi pas vous?» J’ai reçu une petite lettre il n’y a pas longtemps ici, et c’était une bonne critique, qui disait: «Frère Branham, disait-elle, votre réunion dépasse de loin tout ce que j’ai déjà vu.» Mais il a dit: «Le problème, c’est que vous êtes tellement paresseux, et vous ne priez pas pour les enfants de Dieu qui sont malades. Il a été obligé de susciter Oral Roberts afin de prier pour Ses enfants.» Il a dit: «Oral priera pour environ cinq cents personnes, alors que vous, vous priez juste pour une seule personne.»

            J’ai dit: «C’est vrai. Mais frère Roberts est un serviteur de Dieu. Et il fait juste ce que Dieu lui a dit de faire, et moi, je fais de même, juste ce que Dieu m’a dit de faire.» C’est juste. Evidemment. Frère Roberts, s’il est un vrai homme de Dieu, et je crois que frère Roberts est un vrai homme de Dieu, et puis frère Allen, frère... Tous ces frères, sont de vrais frères chrétiens. Je le crois de chacun d’eux. Je crois que tout homme qui invoque Jésus-Christ est mon frère. Absolument. Et je suis avec eux à cent pour cent, pour les soutenir en toute chose. Aussi longtemps que ça se trouve dans la Bible et que c’est correct, je suis juste avec eux. S’ils s’écartent de la Bible, malgré tout je ne les condamnerai pas. Je les aimerai malgré tout, et j’irai vers eux et j’essaierai de voir si nous ne pouvons pas redresser la chose.

17        Maintenant–maintenant, pour ce qui est de ces choses... Mais souvent, au cours de la réunion, je m’occupe de ceux qui passent dans la ligne, frère Roberts et les autres, ils sont très forts, leurs–leurs réunions sont des réunions de la foi. Ce sont des–c’est des réunions où la foi prédomine vraiment. Il y a un petit frère par ici, un homme d’affaires dans cette ville, du nom de George Gardner. Si vous parlez de la foi, il la possède. Mais ce qu’il fait, il n’est qu’un bébé en Christ, et il n’a pas connu beaucoup de hauts et de bas, et des critiques. Il tend donc simplement la main là par la foi et il saisit la chose. Et c’est sur base de la Parole de Dieu, il dit: «La Parole le dit ainsi, et cela règle la question.» Voilà comment s’y prendre. Voyez?

            Eh bien, ces choses... C’est ce que fait frère Roberts. C’est ce que fait frère Allen, c’est ce que fait frère Coe ; c’est ce qu’ils font tous. Voyez? C’est la foi, la foi, la foi.

            Eh bien maintenant, souvent, les gens qui viennent à la réunion, ils saisissent des choses qu’ils n’arrivent... Il y a quelque chose... Mais si vous avez fait quelque chose dans votre vie, ou que vous n’avez pas fait quelque chose que vous auriez dû faire, on pourrait prier pour vous autant que vous voulez, et vous oindre jusqu’à ce que vous mourriez, cela ne vous quittera jamais. Voyez? C’est vrai. Il n’y a pas...

18        Voyez-vous? Avant... Pendant la réunion, c’est lent. Mais vous devez découvrir la cause avant que vous puissiez trouver le remède. Si vous allez chez un médecin et lui dites que vous avez des maux de tête persistants, s’il vous donne une aspirine, et vous renvoie chez vous, ce n’est pas un médecin. Il essaie de se débarrasser de vous, il essaie de vous chasser de son cabinet. Si c’est un véritable médecin, il vous prendra et examinera votre sang, votre tension, et tout le reste, et il cherchera jusqu’à ce qu’il découvre la cause, et ensuite il se mettra au travail à partir de là. Ça, c’est un véritable médecin. Voyez? Mais s’il vous renvoie simplement comme cela, ce n’est pas un médecin. Voyez? De toute façon, il n’est pas un bon médecin, parce qu’il devrait l’être, ses patients devraient être comme sa propre–sa propre famille, si bien qu’il essaierait de chercher cela pour voir où cela se situe, il devrait être un homme qui a la chose sur le coeur. Eh bien, maintenant, il en est de même d’ici. Voyez-vous?

19        Eh bien, il n’y a pas longtemps, j’aimerais vous donner juste un petit cas... (Est-ce que je prends trop de temps avec ces témoignages?)...?... Un petit cas, il y avait une jeune femme. Un prédicateur méthodiste, là à New Albany, dans l’Indiana, est l’un de mes très chers amis. J’avais le tabernacle baptiste de Jeffersonville, et nous étions des frères, si jamais il y en a eu.

            Et il avait–il avait toujours... Si–si je trouvais quelqu’un qui ne croyait pas dans le baptême par immersion et qui voulait être aspergé, je le lui envoyais. Je disais: «Allez à cette église-là, frère...?... parce qu’il... Vous feriez un meilleur membre là-bas, parce que, disais-je, c’est un véritable homme. Et c’est un homme de Dieu. Mais il croit dans l’aspersion, et moi je suis un baptiste.» Et alors il... Je l’envoyais là-bas. S’il trouvait quelqu’un, je disais: «Eh bien, il fait très sec là-bas. Voyez-vous?»

            Alors, quand il trouvait quelqu’un qui voulait être immergé au lieu d’être aspergé, il disait: «Montez là-bas voir frère Billy, disait-il, il va donc vous noyer, c’est un baptiste, mais...» Nous entretenions donc une telle amitié comme cela l’un envers l’autre.

            Eh bien, c’était un homme de bien. Et il a dit–il a dit, après que j’étais rentré ici il y a environ, cela fait environ deux ans, ou un peu plus. Il a dit: «Billy, vous allez dans le monde entier, et puis vous laissez votre pauvre frère assis ici.» Il a dit: «Pourquoi ne viendrez-vous pas tenir une réunion chez moi?»

            Et j’ai dit: «Eh bien, frère, je... Lorsque je rentre à la maison, je–j’essaie de faire reposer mon esprit et tout après avoir prié pour les malades.»

            Et il a dit: «Eh bien, Frère Branham, a-t-il dit, je ne vous demanderai cependant pas de prier pour une seule personne, si vous pouvez seulement venir prêcher pour nous une seule soirée.»

            Eh bien, il avait une émission radio, et il a annoncé cela à la radio ce matin-là, et ce soir-là, c’est une église comme celle-ci, et il y avait des gens partout, et dehors dans les rues et presque...

20        Et alors, lorsque j’ai fait l’appel à l’autel, nous avions des gens partout dans les rues, où les haut-parleurs diffusent plus loin Christ et tout. Et il m’a amené, nous sommes entrés ce soir-là, les gens ont tendu leurs mains par la fenêtre et ils m’ont soulevé. Et–pour sortir, il m’a amené au sous-sol, il a dit: «Attendez que les gens soient partis, et je vais vous mettre dans une pièce ici en bas, et ensuite–ensuite vous pourrez sortir.»

            Et j’ai dit: «Très bien.»

            Tandis que je descendais les marches, il m’a entouré de son bras, il a dit: «Billy, me pardonnez-vous pour quelque chose?» J’ai dit: «Qu’avez-vous fait, Frère Johnson?»

21        Il a dit: «Bien», il a dit: «Rien.» Mais il a dit: «J’ai une jeune dame ici qui est une enseignante de l’école du dimanche.» Et il a dit: «Elle est–elle est dans un état très critique, la nervosité.» Il a dit: «Je... Vous–vous–vous n’êtes pas obligé de voir une vision, a-t-il dit, imposez-lui simplement les mains, offrez une prière.» Il a dit: «On l’a amenée partout, on a prié pour elle.»

            Et j’ai dit: «Evidemment.»

            Il a dit: «Elle est dans un état terrible.» Il a dit: «Ça fait près de dix ans qu’elle va chez ce psychiatre, un voyage coûte dix dollars jusqu’à Louisville.» Et il a dit: «Elle passe un moment horrible.»

            J’ai dit: «Certainement.» Et je suis descendu au bas de l’escalier, et une très belle jeune femme d’environ trente ans se tenait là.

            Elle a dit: «Bonsoir, Frère Branham.» Eh bien, je m’attendais à voir quelqu’un dans une camisole de force, à l’entendre parler.

            Et il a dit... J’ai dit: «Etes-vous la patiente?»

            Elle a dit: «Effectivement, c’est moi, Frère Branham.»

            J’ai dit: «Qu’est-ce qui ne va pas, soeur?»

            Elle a dit: «Je ne sais pas ; c’est ce que je me demande.» Elle a dit: «Je–je sens comme si je marchais sur la terre, et que celle-ci allait exploser à tout moment, et je n’arrive pas à sortir de chez moi. Il faut que quelqu’un m’accompagne. Je–j’ai peur des marches de l’escalier.» Elle a dit: «J’ai trois jeunes enfants, a-t-elle dit, je suis–je suis dans un état horrible.» Elle a dit: «Voulez-vous prier pour moi?»

            Et j’ai dit: «Certainement.» Je lui ai imposé les mains, et j’ai prié: «Bien-aimé Père céleste, aide cette jeune femme, je prie de tout mon coeur.» Et je suis sorti. Ensuite on m’a fait sortir quelques instants après, je suis rentré chez moi.

22        Deux jours après cela, je suis parti outre-mer. Et pendant que j’étais outre-mer, ma femme a dit: «Cette pauvre petite appelle presque tous les deux ou trois jours, elle a dit: ‘Vérifiez si frère Branham a une réunion quelque part ou si pendant qu’il est à la maison, l’Ange du Seigneur est présent ; Madame Branham, veuillez, s’il vous plaît, m’accorder d’être la première personne sur la liste.’»

23        Et elle a dit: «Eh bien, a-t-elle dit, je–je ferai de mon mieux, soeur.» Elle a dit: «Tout ce que je peux faire...»

            Et elle disait: «Oh ! disait-elle, mon état ne cesse d’empirer.» Et elle a dit: «Je ne peux me rendre à une seule de ces réunions, disait-t-elle, je ne sais pas comment ils feront, on doit me ligoter dans la voiture pour tout déplacement.» Elle a dit: «Je...» C’est un terrible pétrin que d’être... C’est la pire des choses qui soit. C’est quelque chose de mental.

            Alors j’ai dit: «Bien», ma femme plutôt a dit, elle a dit: «Eh bien, lorsqu’il reviendra...» Lorsque je suis rentré à la maison, elle appelait chaque jour. Elle a dit: «Non», et elle a dit que... Alors elle est venue. Et elle voulait que je prie pour elle.

            J’ai dit: «Très bien.» Et je sortais ; on m’amenait à ce moment-là, et alors, je me suis arrêté là sur le trottoir et j’ai prié pour elle. Elle est rentrée. Deux jours plus tard, elle a appelé ma femme, elle a dit: «Oh ! Soeur Branham, il faut que ça soit quand l’onction est sur lui, c’est à ce moment-là qu’il peut réprimander l’ennemi.» Elle a dit: «Je suis en train de mourir.» Elle a dit: «Je ne peux plus supporter cela, ça fait dix ans, a-t-elle dit, je ne peux plus tenir. Je craque tout simplement.»

24        Ainsi, la pauvre petite était dans ce pétrin, imaginez seulement ce qu’elle ressentait. Eh bien, et un matin, c’était vers trois heures du matin, Il est entré dans ma chambre. Et ensuite, après que le jour se fut levé, eh bien, il y avait quelques personnes à l’extérieur, elle a dit, ma femme est entrée dans la chambre ; elle a dit: «Billy, s’est-il passé quelque chose?»

            J’ai dit: «Chérie, Il est ici ce matin depuis l’aube.»

            Elle a dit: «C’est ce que je me disais, lorsque j’ai traversé cette pièce, il y avait quelque chose d’étrange.» Et elle a dit: «Il y a quelques personnes là dehors.»

            J’ai dit: «Bien, chérie.»

            Elle a dit: «Dois-je te faire un petit déjeuner?»

            J’ai dit: «Non, peut-être qu’Il veut faire quelque chose, chérie.» J’ai dit: «Ne fais pas mon petit déjeuner.»

            Elle a dit: «Billy, puis-je appeler cette jeune femme de New Albany?»

            J’ai dit: «Quelle jeune femme, chérie?»

            Et elle a dit: «La jeune femme qui m’appelait, qui est tellement nerveuse, là-bas.»

            Et j’ai dit: «Eh bien, cela ne me dérange pas.»

            Et alors, elle l’a appelée. Et il y avait un homme de l’Eglise baptiste de Louisville, un des... l’Eglise baptiste de Broadway, à Louisville, qui avait été–qui fut guéri ce matin-là d’un cancer de la rate. Et il va très bien maintenant, il est parfaitement en forme. C’était un joueur de baseball qui disputait de grands championnats, et ainsi de suite, pour l’équipe de Louisville. Et alors, lorsque... Les médecins là à Louisville l’avaient abandonné.

25        Ainsi, elle a donc fait venir la petite dame, et quelques personnes l’ont amenée. J’ai dit: «J’aimerais la voir seul à seul.» Et elle est entrée dans mon petit cabinet de travail ; je l’ai mise là afin qu’elle soit sûre d’être seule. Je suis entré. Elle s’appelait Shane. Et elle se frottait les mains comme ceci, pendant qu’elle était assise là. Et je suis entré. Une petite mère...

            Et j’ai dit: «Bonjour, madame.»

            Et elle s’est tenue debout, elle a dit: «Bonjour.»

            J’ai dit: «Asseyez-vous.» Il y avait un petit tabouret qui était là et je me suis simplement assis. J’ai dit: «Maintenant, soeur...»

            Elle a dit: «Oh ! Frère Branham, est-ce le–est-ce que l’Ange du Seigneur est ici?»

            J’ai dit: «Oui, madame.»

            Elle a dit: «Oh ! allez-vous chasser de moi cet esprit?»

            J’ai dit: «Eh bien, un instant, soeur.» J’ai dit: «Vous devez faire attention à ce que vous chassez.» J’ai dit: «Les gens qui souffrent de ce genre de choses peuvent vous créer des ennuis avec cela.» Le savez-vous?

26        Combien croient que Moïse était un prophète? Certainement. Dieu avait confiance en lui, n’est-ce pas? Il a dit: «Va là-bas et parle au rocher.» Est-ce juste? Pas «frappe-le.» «Parle au rocher.» Et là, le programme entier de Dieu, la Bible entière fut brisée à la fois. Moïse, au lieu de parler au rocher, il est allé là et il s’est fâché contre le peuple et il a frappé le rocher, et il l’a frappé pour la deuxième fois, il a dit: «Rebelles, est-ce de ce rocher que nous vous ferons sortir de l’eau?» Et il–il a fait sortir de l’eau ; il était un prophète ; il pouvait la faire venir quand même, que cela ait été la volonté de Dieu... Ce n’était pas la volonté de Dieu, n’est-ce pas? Mais il avait le pouvoir ; il était un prophète. Et il a fait venir de l’eau quand même.

            Mais Dieu a dit: «Viens ici, Moïse. Je vais m’occuper de toi maintenant.» Est-ce vrai? Et Il ne lui a pas permis d’aller...

27        Qu’en est-il d’Elie, ce jeune homme, il était... Oh ! il n’aurait pas dû avoir de tels sentiments à ce sujet ; encore jeune il était devenu chauve. Et il rentrait après qu’Elie avait été enlevé, et les petits enfants couraient derrière lui, et ils disaient: «Vieux chauve. Vieux chauve.» Ils se moquaient de cet homme. Eh bien, il n’aurait pas dû–il aurait dû être avisé plutôt que de... à ce qu’il me semble. Mais ce prophète s’est mis en colère. Il s’est retourné et il a maudit ces petits enfants, et deux ourses ont tué quarante-deux petits enfants innocents, juste pour avoir traité le prophète de chauve.

            Eh bien, qu’est-ce que ça changeait? Je ne pense pas que c’était la nature du Saint-Esprit, mais c’était un prophète en colère. Vous devez donc faire attention à ce que vous faites.

28        Alors j’ai dit: «Soeur, causons pendant quelques minutes.» J’ai dit: «Faisons juste un petit voyage.»

            Elle a dit: «Oh ! non, je ne peux pas faire un voyage.»

            J’ai dit: «Un instant, c’est dans la pensée», je... juste pour réveiller son esprit. Et lorsque nous nous sommes mis à causer, quelques instants après, j’ai vu une petite voiture rouler comme cela, une petite voiture noire à bord de laquelle il y avait quelqu’un. J’ai dit: «Avez-vous déjà connu un accident, soeur?»

            Elle a dit: «Non, non, je n’ai jamais connu un accident.» Et alors, juste à ce moment-là, la chose est de nouveau apparue dans la pièce.

            J’ai dit: «Je vois une petite voiture. Et, oh ! un train a failli la cogner.» Et alors, elle s’est mise à pleurer. Et alors, bien sûr, la vision avait déjà commencé ; il n’y avait donc pas moyen d’arrêter cela. Voyez? Alors elle... Il a dit, Il lui a parlé, disant: «Vous étiez dans une petite voiture noire, et vous étiez en compagnie d’un homme aux cheveux blonds. Et vous reveniez d’une sortie et vous aviez fait quelque chose de mal, et le train a failli vous heurter.» Et Il lui a parlé de son mari ; elle venait de se marier, et son mari avait voyagé et était allé outre-mer. Et elle se sentait seule, et elle a commencé à courir avec un garçon, et il était... Elle est sortie avec lui un soir et elle a brisé son voeu de mariage. Et sur le chemin du retour, elle... Ils ont failli se faire cogner par un train. Et lorsque la vision a disparu, la femme était étendue par terre, criant à tue-tête. Et ma femme est entrée en courant dans la pièce. Et elle voulait savoir ce qui s’était passé.

            Elle a relevé la jeune fille, et celle-ci a dit: «Oh ! Révérend Branham, n’osez dire cela à personne.»

            Et j’ai dit: «Soeur, la seule chose que vous pouvez faire, c’est d’aller confesser cela à votre mari et de mettre cela en ordre.» J’ai dit: «Voilà votre problème.»

            Elle a dit: «J’ai confessé cela à Dieu, Frère Branham.»

29        J’ai dit: «Ce n’est pas contre Dieu que vous avez péché. Vous êtes une femme mariée ; vous avez péché contre votre voeu.» Et j’ai dit: «On pourrait déverser des litres d’huile sur votre tête. On pourrait prier pour vous, taper du pied, donner des coups de pieds pour chasser le diable ; cela ne changera rien du tout. Vous avez un péché non confessé, il restera toujours là, jusqu’à ce que cette chose soit mise en ordre. Peu m’importe le nombre de prières de la foi ou quoi que ce soit d’autre, cela restera juste là.» Voyez-vous?

            Et elle a dit: «Bien...»

            Et j’ai dit: «Etes-vous une monitrice de l’école du dimanche?»

            Elle–elle a dit–elle a dit: «Eh bien, Frère Branham, cela brisera notre foyer.»

            J’ai dit: «Eh bien, soeur, je sais une seule chose, c’est la vérité ; personne d’autre ne sait cela à part vous et Dieu seul, et ce garçon-là.»

            Elle a dit: «C’est vrai.»

            J’ai dit: «Vous avez dit à votre mari que vous étiez sortie avec un garçon, mais vous n’avez jamais tout confessé.»

30        Elle a dit: «C’est vrai.» Elle a dit: «Mais je ne peux pas le lui dire, a-t-elle dit, j’ai trois enfants, Frère Branham. Cela brisera mon foyer.» Elle a dit: «Mon mari est un diacre là-bas dans une église, a-t-elle dit, si jamais je lui disais cela, a-t-elle dit, cela briserait notre foyer.»

            J’ai dit: «Eh bien, il y ...»

            Elle a dit: «Eh bien, ce n’est pas cela qui me cause des troubles.»

            J’ai dit: «Oh ! si, c’est ça. Ça se trouve là au fond, dans ce subconscient là, cela y a laissé encore une trace.» J’ai dit: «C’est là que ça se trouve, juste là. C’est juste.»

            Et elle a dit: «Eh bien, je–je ne peux tout simplement pas le lui dire. Cela brisera mon foyer.»

            J’ai dit: «Eh bien, c’est la seule chose que je peux faire, soeur, voilà ce qu’Il a dit. Vous saviez si quelqu’un en savait quelque chose ou pas.» Alors je... femme, je voulais aller dans la pièce d’à côté.

            Elle a dit: «Oh ! ne partez pas, Frère Branham.»

            J’ai dit: «Eh bien, soeur, allez chercher votre mari et mettez cela en ordre.»

            Elle a dit: «Je ne peux simplement pas faire cela.»

31        J’ai regardé, et à côté d’elle se tenait un homme aux cheveux noirs, il avait des cheveux plutôt ondulés, il se tenait à côté comme cela. Et il a tourné le dos, et il avait écrit sur... Il avait le logo de Chevrolet sur son nom. Et j’ai dit: «Votre mari, n’est-il pas un homme de grande taille aux cheveux noirs onduleux?»

            Elle a dit: «Oui, monsieur.»

            J’ai dit: «Il travaille pour la compagnie Chevrolet.»

            Elle a dit: «Oui, monsieur.»

            J’ai dit: «Il a la même chose à vous confesser.» C’est juste. J’ai dit: «Il travaille dans un garage, et avant-hier, il était avec une femme aux cheveux noirs qui travaille au garage ; elle portait une robe rose ; ils étaient dans une Chevrolet verte, et il a brisé son voeu de mariage envers vous, et non seulement cela, mais il avait fait cela auparavant.»

            Elle a dit: «Pas mon mari. Il est un diacre dans une église !»

            J’ai dit: «Il n’est pas étonnant que l’église de frère Johnson ne prospère pas, avec de telles choses.» J’ai dit: «C’est ça.»

            Et elle a dit: «Pas mon mari!» Elle a protesté. Elle avait confiance en lui. Elle a dit: «Pas mon mari !»

            J’ai dit: «Ecoutez, madame. Vous ferez mieux d’aller chercher votre mari ; arrangez tous les deux ces choses, car c’est tout ce que je sais maintenant. Je suis simplement Son serviteur.» Et je suis sorti de la pièce.

            Ma femme est revenue quelques minutes après, elle a dit qu’elle était allée au téléphone et qu’elle l’avait appelé. Elle a dit: «Ces femmes la ramènent.» Alors elle a dit: «Que penses-tu va arriver?»

32        J’ai dit: «Eh bien, la balle est dans leur camp, je ne sais pas.» Mais j’ai dit: «On ne sait pas, peu importe combien vous criez, combien vous criez très fort, combien vous priez, ce démon a le droit légal de rester juste là, et il restera aussi là. C’est juste. Il a le droit de rester là.» Non seulement cela, mais si vous êtes censé avoir fait quelque chose et que vous ne l’avez pas fait, il a le droit légal à cause de la désobéissance. Donc c’était cela. En passant cette personne au crible, vous trouvez où se situe le problème. Alors vous saurez par où commencer pour le traitement. Voyez? Souvent, il est question des péchés non confessés. Vous devez donc faire attention à ce que vous dites. On tape du pied pour faire sortir celui-ci et on tape du pied pour faire sortir celui-là. Voyez? C’est juste. Voyez? La foi entrera en action. Mais pas lorsqu’il a un droit légal. Satan connait ses droits, et ce à quoi il–il n’a pas droit. C’est juste. Purifiez-vous devant Dieu et venez à Lui étant pur et saint ; alors demandez-Lui. Voyez? Et maintenant, examinez votre vie.

33        Puis au bout d’un moment, les voici revenir. Elle est allée le chercher, et il est venu par la route dans une voiture. Alors, ils se sont arrêtés et elle est montée, et elle a dit: «Chéri, j’ai quelque chose à te confesser.» Et elle lui a dit ce que c’était. Et il a dit: «Et tu sais, n’étais-tu pas sorti?» Elle connaissait la femme, elle a dit: «N’étais-tu pas sorti?»

            Il a dit: «Non.»

            Elle a dit: «Tu étais à un certain endroit, à un certain...» Il a dit: «Où as-tu été?»

            Et il a dit... Elle a dit: «J’ai été chez Frère Branham.»

            Il a pris–il a dit: «Chérie, c’est la pure vérité.» Et il a dit: «Je vais te dire quoi», il a dit: «Franchement», eh bien, Il a dit à son sujet que c’était quand il était en France, et ainsi de suite ; et il a dit: «C’est moi qui ai commencé, c’est moi le coupable.» Il a dit: «C’est moi qui ai commencé...» Il a dit: «Si tu me pardonnes, je te pardonnerai. Nous nous purifierons devant Dieu, et nous irons là-bas, et nous allons prendre nos petits enfants et vivre comme le doivent des chrétiens.» Là, ils ont confessé leur péché l’un à l’autre et à Dieu, ils ont mis cela en ordre avec Dieu.

34        Et lorsqu’ils sont revenus sur le porche bras dessus bras dessous, les larmes coulant sur leurs joues, j’ai dit: «Eh bien, maintenant Satan va partir. Maintenant, quelque chose va se produire.» Et cette femme est parfaitement normale et en bonne santé depuis cette minute-là. Voyez? Voilà ! Ça se trouvait tout au fond de son âme, vous voyez, mais si... Ce sont des choses que vous avez peut-être oubliées, mais elles sont là. Voyez? Et ainsi de suite... Oh ! la la ! il y a bien des choses, mes amis, que j’ai vu notre Seigneur Jésus accomplir, des milliers de ces choses, juste à l’estrade.

            Combien ont déjà assisté aux réunions et ont vu de telles choses se produire juste à l’estrade, des cas où les gens avaient mal vécu et tout, et où leurs péchés ont été réprimandés. Faites voir la main, ceux qui ont assisté aux réunions. Bien sûr. Voyez-vous? C’est à cela que ça sert.

35        Maintenant, passons vite à notre texte. Eh bien, nous avons environ dix minutes avant de commencer la ligne de prière, quinze minutes. Remarquez. Il y avait un homme, Siméon, un vieux sage, un homme à la barbe blanche, aux longs cheveux, qui était un docteur en Israël. Et c’était un grand homme, il jouissait d’un grand prestige parmi les Juifs. Et les Juifs étaient... La condition de l’église en ce temps-là, c’est comme celle d’aujourd’hui, l’église était plutôt froide et indifférente. Et ils attendaient la Venue de Christ depuis quatre mille ans. Et, à ce moment-là, ils ne se doutaient pas, quand ils étaient dans cette condition, que c’est alors que Christ allait venir. Mais parfois, c’est lorsqu’on y pense pas tellement qu’Il vient. Lorsqu’on pense qu’Il ne viendra pas, c’est à ce moment-là qu’Il vient.

            Et puis, dans cette contrée-là, ce vieil homme allait partout témoignant, car, un jour le Saint-Esprit lui avait révélé qu’il ne mourrait pas avant d’avoir vu le Christ du Seigneur. Et il allait partout disant à tout le monde qu’il verrait le Christ du Seigneur avant de mourir.

            Eh bien, pouvez-vous imaginer l’effet que cela avait fait sur les gens, peut-être des hommes de science et des médecins, et–et des ministres et tout? Savez-vous ce qu’ils disaient probablement de ce vieil homme? «Quelque chose ne tourne pas dans sa tête.» Il est... Considérez-le, il avait alors près de quatre-vingt-dix ans, et sa barbe blanche pendait, un vieillard qui avait... et même David s’était attendu à voir Christ. C’est comme lui ici, qui dit que le Saint-Esprit lui a dit qu’il verrait le Christ avant de mourir. Eh bien, c’est ridicule, cela amène l’opprobre sur notre église. Je peux imaginer cela. Mais il avait vraiment une bonne raison de croire cela, parce que c’était le Saint-Esprit qui lui avait dit qu’il Le verrait.

36        Eh bien, nous n’avons pas deux Saint-Esprit. Nous n’en avons qu’un seul, le même Saint-Esprit qui était sur Siméon, c’est le même Saint-Esprit qui est ici ce soir. Les hommes passent, le Saint-Esprit reste exactement le même.

            Remarquez. Nous allons donc utiliser le mot expectative. Généralement, vous recevez ce à quoi vous vous attendez. Si vous venez à l’église ce soir, en disant tout simplement: «J’irai là-bas et je ... J’irai là-bas pour voir quelque chose que je sais être faux.» Ne vous en faites pas, le diable vous en montrera tout un tas. C’est juste. Généralement vous recevez ce à quoi vous vous attendez. Si vous venez vous attendant à recevoir une bénédiction de Dieu, Dieu veillera à ce que vous la receviez. Ce à quoi vous vous attendez...

            Vous direz: «Eh bien, je ne m’attends pas à ce que cela se produise.» Eh bien, c’est pour cette raison que cela ne se produit pas. Vous devez y croire. Et croyez que c’est juste. Considérez ce qui est juste, examinez cela correctement.

            Maintenant, Siméon est allé–s’attendait à voir le Christ. Cela ne changeait rien pour lui combien les gens disaient qu’il était fou, cela ne le dérangeait pas du tout. Il croyait qu’il verrait le Christ. Alors, lorsque Jésus naquit à Bethléhem de Judée, les gens n’avaient pas de télévision ni de radio, ni de presse, comme on en a aujourd’hui. Et probablement que si cela avait été le cas, s’ils avaient cela, ils ne les auraient pas utilisées pour cela. Mais, vous savez, Dieu a un moyen de faire passer Son message malgré tout, ne le pensez-vous pas?

37        Ainsi, lorsque Jésus naquit à Bethléhem de Judée, trois mages, trois astronomes, sont venus de l’Orient. Ils ont dit: «Nous avons vu Son étoile en Occident.» Ils étaient en Orient, écoutez, l’Orient est–est à l’est de Jérusalem. Alors ils ont dit: «Nous avons vu Son étoile en Orient, et nous sommes venus pour L’adorer.»

            Suivez, croyez-vous qu’ils avaient réellement suivi une étoile? La Bible le dit. Maintenant, elle est passée au-dessus de chaque... A l’époque, les gens surveillaient le temps grâce aux étoiles. Et aucun observatoire, aucun homme de science, tous ceux qui se tenaient là en train d’observer, qui regardaient le mouvement de chaque étoile, pour voir quel moment approchait, pour voir quelle heure il était, pendant la nuit, et ainsi de suite, les observateurs d’étoiles; personne parmi eux n’a vu cet ange, ou plutôt cette étoile, sauf ces mages, parce qu’ils s’attendaient à la voir. Ils avaient lu la prophétie de Dieu lorsqu’Il avait parlé à travers Balaam là, autrefois, disant: «Un astre sortira de Jacob», et ils attendaient cela. C’est donc la raison pour laquelle ce soir les Américains ne sont pas dans l’expectative, ils n’attendent pas une grande effusion du Saint-Esprit qui produira un réveil. Ils ne s’Y attendent pas. C’est tout. Ils s’attendent à voir une réforme dans l’église, et les gens reviennent, adhérent à l’église, et continuent à vivre dans le monde. Et ça, ce n’est pas pour cet âge. C’est le moment où Dieu remplit Son peuple, et le baptise dans le Corps du Seigneur Jésus-Christ. Et c’est pourquoi ils ne s’attendent pas à cela, ils ne voient pas que cela est en train de se produire.

38        Alors, est-ce possible... C’est comme dans les réunions, une dame ici dans la réunion, l’autre soir, voyait la Lumière là où Elle était suspendue, ici. Eh bien, elle a dit: «Les autres n’ont pas vu Cela.» Certainement, elle a pu voir cela, et les autres n’ont pas vu cela. Oh ! la la ! Parfois...

            Et ainsi, il s’attendait donc à voir le Seigneur Jésus. Ainsi, les mages s’attendaient à voir cela. Le... Et les bergers qui étaient là dehors sur la colline ont vu les Anges venir, ou plutôt les ont entendus chanter: «Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, paix sur la terre parmi les hommes qu’Il agrée.» Il était donc né dans une étable, cette nuit-là. Huit jours après, c’était la coutume chez les Juifs d’amener les enfants mâles au temple pour les faire circoncire. Et la mère devait offrir un sacrifice pour sa purification. C’est la loi lévitique. Huit jours après, elle s’est rendue au temple.

39        Je m’imagine que c’était un lundi matin. Et là, une grande foule de gens... Il y avait environ deux millions d’habitants en Israël en ce temps-là, ou plutôt en Palestine. Et je pense qu’on dit qu’au moins cinquante à cent bébés naissaient chaque nuit. Et cela faisait de cinquante à cent bébés, peut-être, deux cents ou trois cents bébés qui devaient chaque jour venir au temple pour être circoncis et pour la purification de la mère.

40        Et je peux considérer que c’était un lundi matin. Et oh ! c’était animé tout autour du temple, il y avait beaucoup de gens qui allaient et venaient. Et tout au fond, de ce côté, se tient une longue file, comme une ligne de prière de–de femmes débout là, avec leurs bébés dans les bras. Elles avancent, certains des bébés viennent des parents riches qui avaient des agneaux à offrir ; l’offrande du paysan, c’était deux tourterelles. Et ainsi, je peux regarder le long de cette file ; je peux voir les mères debout là, avec leurs beaux petits bébés propres et nets, avec de petites couvertures confectionnées à l’aiguille, vous savez, enveloppant le bébé, et ainsi de suite. Et je vois tout au bout de la file, je vois une jeune fille débout là, toutes les autres femmes se tenaient à distance d’elle. C’est à peu près ce que les gens font à l’église aujourd’hui, ceux qui croient au sur-... Ils gardent leur distance. «Ecoutez, n’ayez rien à faire avec eux. Ils ne sont pas dans le bon; ce sont–ce sont des saints exaltés. Ne perdez pas votre temps avec eux.»

            J’ai parcouru les sept mers, j’ai fait trois fois le tour du monde, et je n’ai jamais vu une église de saints exaltés, je n’en ai jamais vu une jusque-là, c’est simplement un faux nom que le diable a collé à l’Eglise du Dieu vivant. Il y a neuf-cent-soixante-six différentes églises ou je reçois chaque année des statistiques officielles sur ces églises. Et pas une seule d’entre elles ne s’appelle «sainte exaltée», pas une seule. C’est simplement un nom calomnieux que le diable leur colle.

41        Je peux donc voir ces femmes avec leurs beaux petits bébés vêtus de tous ces beaux petits vêtements confectionnés à l’aiguille et tout, de petites robes roses et ainsi de suite, elles se tiennent à distance, tenant leurs agneaux, et tout, elles avancent alors que le sacrificateur fait le service à l’autel. Et cette jeune fille se tient là toute seule, il n’y a personne près d’elle.

            Je peux entendre certaines parmi elles dire: «Ecoutez. Est-ce que vous la voyez? Oui, ce Bébé-là est né hors du saint mariage. Cet homme de Joseph, ils ne sont même pas mariés. Regardez-les là. Et ce Bébé est né, regardez-Le là. C’est tout simplement une disgrâce. Tenez-vous à distance.»

            Cette pauvre petite mère, avec ce petit Bébé dans les bras, comme ceci, elle s’était peut-être voilé le visage, elle berçait le petit Enfant alors qu’Il gazouillait comme cela... De quoi était-Il vêtu? De langes, pas de beaux vêtements confectionnés, c’étaient des langes. Où était-Il né? Dans une étable. Pourquoi était-Il né dans une étable? Parce qu’Il était un Agneau. Les agneaux ne naissent pas dans des maisons ; ils naissent dans des étables, sur la paille. Il était l’Agneau de Dieu, immolé dès la fondation du monde. Et Il était là.

            Savez-vous ce que c’est qu’un lange? C’est ce que l’on arrache de l’arrière du joug d’un boeuf. J’ai appris que c’est ce que l’on fait en Orient, quand ils labourent avec un boeuf, ils mettent–ils enveloppent le joug de quelques chiffons pour éviter la friction contre les épaules du boeuf. Et dans les étables principales ce soir-là, il y avait quelques langes ; ils n’avaient rien du tout pour Le vêtir. Nous ne sommes pas dignes d’avoir les vêtements que nous portons ce soir, alors qu’on avait ôté ce tissu du cou du boeuf, du joug du boeuf et qu’on en avait enveloppé le Sauveur du monde.

42        Et Le voici, bercé par la petite mère, pas de vêtement pour habiller le petit Enfant. Il s’est humilié par l’humilité de Sa chair. Et là, elle Le tenait dans ses bras, berçant le petit Enfant comme ceci, et elle avançait. Quel genre d’offrande a-t-elle? Deux petites tourterelles, c’est l’offrande du paysan, du pauvre, et pourtant, Il possédait tous les cieux et la terre. Il s’est fait pauvre, afin que par Sa pauvreté nous puissions devenir riches.

            Elle était là, Le berçant dans ses bras. Peu importe ce que les gens disaient, dans son petit coeur elle savait d’où venait ce Bébé. Il en est de même de chaque croyant qui croit en Dieu, lorsque les gens le traitent de saint exalté et de fanatique, il sait ce qu’il y a dans son coeur. Il sait ce qui se passe. Les gens disent: «Oh ! Croyez-vous dans cette vieille histoire de la guérison divine?» Ne vous en faites pas. Vous pourriez les traiter de tous les noms que vous voulez, mais ils savent où ils se tiennent. Ils savent ce qu’ils tiennent tendrement juste ici (C’est juste.), ce quelque chose, la paix qui surpasse tout entendement. Peu importe ce que le monde a à dire à ce sujet. Gloire à Dieu ! Si Jésus-Christ a pu s’abaisser Lui-même, et être là, enveloppé dans des langes, et qu’on s’est moqué de Sa petite mère qui se tenait là comme cela, c’est suffisamment bon pour moi. Amen. C’est en ordre. Ce que dit le monde m’importe peu. Dans votre coeur, vous savez ce que c’est.

43        Remarquez, je peux la voir Le bercer. Bien vite, je peux voir une mère dire: «Ne vous approchez pas de cette femme, contournez-la, mettez-la derrière. Voyez-vous?» Et là, elle se tient là, berçant le petit Enfant, et Il lève les yeux, Ses yeux fixes qui regardent la mère. Le Dieu même du Ciel, Emmanuel, enveloppé là, dans ces petits langes, elle Le berçait dans ses bras, elle avait la paix, c’était d’un tissu qui provenait du joug d’un boeuf qu’on L’avait enveloppé.

            Il ne fait aucun doute que la pauvre petite–la mère a levé les yeux et qu’elle a vu ces autres mères... Vous savez comment sont les mères en ce qui concerne leurs bébés? Elle a levé les yeux, elle a vu ces beaux petits bébés bien vêtus de petites robes, dans des berceaux, et des choses comme cela. Et la voici, portant ce petit Enfant. Mais dans son coeur, elle savait de Qui il s’agissait. Et puis, suivez. Ça semblait être une disgrâce aux yeux de l’Eternel. Mais attendez, quelque chose se déroule dans l’entretemps. Derrière, dans une salle de prière, quelque part, je peux voir le vieux Siméon assis, en train de lire dans les Ecritures: «Nous étions tous errants comme des brebis. L’Eternel a fait retomber sur Lui l’iniquité de nous tous.»

            Je peux entendre Siméon dire: «Je me demande de qui il s’agit? On m’a traité de tous les noms, de fanatique, de saint exalté. On a dit que je suis devenu fou. Le Saint-Esprit m’a dit un jour que je Le verrai, lorsqu’Il viendra. Je le crois. ‘Il était blessé pour nos péchés, Il était brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui...’» Il lisait le rouleau.

            Je peux le voir refermer le rouleau et le remettre dans le sac comme cela. Ecoutez. Si Dieu avait promis à Siméon de voir le Sauveur, Dieu était tenu de veiller à ce qu’il Le voie. C’est juste. Quand le Saint-Esprit fait la promesse, le Saint-Esprit est tenu de veiller à ce que la promesse s’accomplisse. Si le Saint-Esprit a fait une promesse ici qui dit: «Je suis l’Eternel qui te guérit», Il est tenu d’accomplir cette promesse à la lettre. C’est juste. Il est tenu de le faire.

44        Combien parmi ceux qui sont ici ce soir croient à la guérison divine? Faites voir les mains. Qu’est-ce qui vous fait croire à la guérison divine? Le... David a dit: «Quand la profondeur appelle la profondeur...» S’il y a une profondeur ici à l’intérieur qui appelle, il doit y avoir une profondeur quelque part pour y répondre.

            Que des fois je me suis tenu dans les montagnes et j’ai observé les arcs-en-ciel, j’ai observé les aigles lorsqu’ils montent en flèche dans les airs, et j’ai pleuré comme un bébé. Pourquoi? J’aime la nature. Je suis un amoureux de la nature. Lorsque je vois ces choses...

            Il y a un moment, nous étions dans la pièce où nous restons, et on suivait frère... une émission ici, qui passait, c’était une belle émission qui passe ce soir. Et j’apprécie les cantiques, c’était: Il est descendu de Sa gloire, que le frère m’a dédié. Et nous étions assis là, en train de causer, et quelques instants après, je me suis frotté les yeux comme cela, et je... L’émission passait là-bas depuis quelques minutes. Nous n’avions pas encore éteint la radio qu’un loup gris s’est mis à hurler. Vous parlez de pleurer, j’ai pleuré. Voyez-vous? Il y a quelque chose là-dedans: une profondeur qui appelle la profondeur.

            En d’autres termes, tenez, avant qu’il y eût une nageoire sur le dos d’un poisson, il devait d’abord avoir une eau afin qu’il puisse y nager, sinon il n’aurait pas eu de nageoires. Est-ce juste? Avant qu’il y eût un arbre pour pousser sur la terre, ou une fleur pour pousser sur la terre, il devait y avoir d’abord une terre, sinon il n’y aurait pas eu de fleurs pour–pour pousser. Est-ce juste?

45        Il y a quelque temps, j’ai lu un article qui parlait d’un petit garçon, un tout petit garçon qui mangeait les gommes des crayons. Il avait mangé la pédale d’une bicyclette. Et on l’a amené à une clinique pour voir de quoi souffrait le petit enfant. Et on l’a examiné, et on a trouvé que son corps avait une carence en soufre. Quelque chose réclamait du soufre. Et le caoutchouc contient du soufre. Eh bien, suivez. Avant qu’il y eût un besoin ici à l’intérieur pour le soufre, il devait y avoir du soufre pour répondre à cet appel. Comprenez-vous ce que je veux dire?

            Et aussi longtemps que vous croyez à la guérison divine, il doit y avoir une fontaine ouverte de la guérison divine quelque part, qui appelle. Oui, monsieur.

46        Les Indiens, lorsque nous sommes arrivés ici au début, dans ces Etats-ci de la Nouvelle-Angleterre, nos aïeux ont trouvé les Indiens. Les Indiens adoraient le soleil, ils adoraient quelque chose. Pourquoi? Ce sont des êtres humains. Voyez-vous? Et ils savaient qu’il y a une profondeur quelque part qui appelait. Ils ne savaient pas où cela se trouvait, mais ils réclamaient cela.

            Et les Hottentots en Afrique, je les ai vus transporter de petites idoles en boue aspergées de sang. Ils savent qu’il existe un Dieu, ils ne savent tout simplement pas qui Il est. Et ils adorent quelque chose parce qu’il y a une profondeur qui appelle une profondeur. Et s’il y a une profondeur qui appelle, il doit y avoir une profondeur pour y répondre. Le Saint-Esprit avait promis à Siméon qu’il verrait le Maître. Et voici que le Maître se trouvait dans le temple à ce moment-là. Personne d’autre ne le savait à part Marie.

47        Et voici qu’il était assis là derrière, lisant ces rouleaux. Je peux le voir pendant qu’il est assis là. Croyez-vous que nous sommes conduits par l’Esprit de Dieu? Les fils de Dieu sont conduits par l’Esprit de Dieu. Je peux voir Siméon assis là derrière, lisant le rouleau. Tout d’un coup, le Saint-Esprit vient et dit: «Siméon.»

            Il remet le rouleau dans la boîte, il se lève et dit: «Oui, Mon Seigneur.» Oh ! la la ! La promesse même qu’Il lui avait faite se trouvait dans le bâtiment à ce moment-là.

            Et Il a dit: «Lève-toi et marche.» Je peux voir Siméon, il ne sait pas où il va, mais il est conduit par le Saint-Esprit. Croyez-vous que nous sommes conduits par le Saint-Esprit?

            Le voici qui s’en va, il ne sait pas où il va ; il ne sait pas ce qu’il devra faire par la suite ; il marche tout simplement, conduit par l’Esprit.

            Je peux le voir entrer dans le temple, il y a des milliers de gens qui entrent et qui sortent. Je peux le voir aller vers cette file où se trouvent ces femmes. Le Saint-Esprit le conduit droit au bout de cette file. Le voici qui avance, jusqu’au bout de la file. Il s’arrête devant cette jeune femme qui semble être un scandale, qui se tient là, que les gens ont dit être une disgrâce, il prend ce petit Trésor enveloppé de langes, les larmes coulant sur sa barbe blanche, il Le soulève comme ceci, et il dit: «Seigneur, Tu laisses Ton serviteur s’en aller en paix, selon Ta Parole, car mes yeux ont vu Ton salut.» Peu importe combien cela semblait être une disgrâce pour les autres, le Saint-Esprit l’avait conduit directement jusqu’au Sauveur.

48        Au même moment, une vieille prophétesse aveugle était assise là, elle s’appelait Anne. On dit qu’elle était aveugle, elle avait environ quatre-vingts ans, et voilà qu’elle était assise là. Elle attendait la Venue du Seigneur, et au même moment, le Saint-Esprit vint sur elle. La voici venir, elle est aveugle, elle traverse cette foule. Personne ne lui a parlé, elle était conduite par le Saint-Esprit, à travers cette foule, elle avançait dans la foule, cette femme aveugle, et elle est arrivée, une prophétesse. Elle s’est tenue là, près de l’Enfant, elle a levé ses mains et elle a béni Dieu. Si le Saint-Esprit a pu conduire cette femme aveugle parmi ces gens pour venir vers cette promesse que Dieu avait faite, le même Saint-Esprit qui a conduit Siméon, et qui a conduit Anne, par une promesse de Dieu, vous a conduit ici ce soir.

49        Dieu est obligé, si vous croyez à la guérison divine, de vous conduire à la fontaine qui est ouverte. Ne le croyez-vous pas? Oui, monsieur. Si nos coeurs appellent, la profondeur appelle la profondeur, il doit y avoir une profondeur pour y répondre. Croyez cela, et Dieu vous a conduit ici dans ce but-là ce soir. Vous ne seriez pas venus par une soirée où il neige et où les routes sont glissantes comme ceci juste pour montrer le genre de vêtements que vous portez. Vous n’êtes pas du tout venus ici pour autre but, c’est parce que vous croyez que c’est Dieu qui guérit. Et aussi longtemps que cela se trouve en vous, Dieu est obligé de placer cela devant vous, parce que vous réclamez cela. Et Dieu placera cela devant vous ; alors il vous appartient d’en faire tout ce que vous voulez.

            Siméon aurait pu Le voir et s’en éloigner. Mais il a embrassé cela. Et ce soir, pendant que le Saint-Esprit se met à se mouvoir à travers cette salle, dans la ligne de prière, tendez vos bras et embrassez la promesse de Dieu. Elle est pour vous. Cela importe peu que vous montiez ici ou pas. Ça n’a rien à voir avec cela. Ici à l’estrade, cela n’a rien... Embrassez simplement cela juste là où vous êtes. Et Dieu est obligé de vous l’apporter. Ne le croyez-vous pas?

            Conduit par l’Esprit de Dieu... Combien ces vies qui sont remplies de l’Esprit sont toujours conduites par l’Esprit de Dieu. Certainement. Je vais juste vous mettre au courant d’un petit quelque chose maintenant, si vous voulez bien m’excuser pour encore quelques secondes ici, quelques minutes. J’aimerais dire quelque chose maintenant même. Croyez-vous au fait d’être conduit par l’Esprit de Dieu?

50        Il y a quelque temps, j’étais dans–dans l’Arkansas, et j’avais apporté–je sortais (tout au début de mes réunions)–je sortais d’un endroit, on me faisait sortir d’une salle à Camden, dans l’Arkansas, et la police m’emmenait dehors. Et il y avait des gens qui pleuraient, qui essayaient de traverser en courant pour toucher mes vêtements. Vous savez comment sont les gens. Et j’ai un coeur comme n’importe qui d’autre. Et j’avançais là, et j’ai entendu quelqu’un crier: «Pitié ! Pitié !» Et j’ai regardé de ce côté, et là se tenait un vieil homme de couleur. Il y avait la ségrégation là-bas, vous savez. Il... Il avait juste une petite couronne de cheveux blancs sur sa tête, il tenait son chapeau comme ceci, il disait: «Pitié ! Pitié !»

51        Le Saint-Esprit m’a dit: «Va vers lui.»

            Eh bien, j’ai dit au policier, j’ai dit: «Je vais là-bas.»

            Il a dit: «Révérend Branham, vous ne pouvez pas faire cela. Vous êtes dans le Sud.» Il a dit: «Si vous allez vers cet homme de couleur, a-t-il dit, vous allez déclencher une émeute raciale, aussi sûr que le monde existe.» Il a dit: «Ces Blancs ne tolèreront pas cela.»

            J’ai dit: «Peu m’importe ce qu’ils pensent, le Dieu Tout-Puissant me dit d’aller vers cet homme-là.» Et je me suis dirigé vers lui. Ils ont couru par là, et ils ont pris... formé un cercle.

            Et j’ai entendu Sa femme lui dire: «Chéri, voici venir le pasteur.»

            Je–je suis arrivé là, et il–j’ai dit: «Que voulez-vous, oncle?» Et ils avaient formé un cercle comme cela pour empêcher les gens d’approcher, et les gens criaient et faisaient des histoires, vous savez.

            Et alors ils ont dit: «Voici venir le pasteur.» Et je me suis avancé vers lui, j’étais toujours sous l’onction, on me ramenait de la réunion. Et ainsi, alors... J’ai eu...

            Il a dit... Il s’est avancé et il a dit [Frère Branham produit un bruit pour illustrer comment cet homme-là essayait de parler.–N.D.E.], il tâtait comme cela, il a dit: «Est-ce–est-ce vous, pasteur?» Il a tâté mon visage.

            J’ai dit: «Oui, monsieur.»

            Il a dit: «Pasteur, vous appelez-vous Branham?»

            Et j’ai dit: «Oui, monsieur.»

52        Et il a dit: «Pasteur Branham, je–je n’ai jamais entendu parler de vous de ma vie mais, a-t-il dit, ma vieille maman avait le même genre de ligion que vous avez.» Ligion, vous savez, il a dit–il a dit: «Le même genre de ligion que vous avez.» Il a dit: «Elle ne m’a jamais dit un mensonge de toute sa vie, ni à personne d’autre.» Il a dit: «Je suis aveugle depuis bien des années, pasteur.» Et il a dit: «Je vis à une distance d’environ deux cents miles [environ 322 km] d’ici. Et hier soir, je me suis réveillé la nuit.» Et il a dit: «Tout aussi évident que je n’ai jamais vu de ma vie, là se tenait ma vieille maman, elle se tenait à côté du lit. Elle a dit: ‘Mon enfant chéri, lève-toi maintenant, mets tes habits. Et va à Camden, dans l’Arkansas, et demande un homme du nom de Branham. Dis-lui de prier pour toi. Tu recouvreras la vue.’»

53        Ohhhh ! quel sentiment ! Je ne savais quoi faire. J’ai posé ma main sur ce vieil homme ; j’ai dit: «Ô Dieu, je ne comprends pas ceci ; Ton Esprit m’a conduit par ici, Il l’a conduit ici. Nous ne nous connaissons pas ; mais si Tu l’as envoyé, Seigneur, alors Tu confirmeras certainement Ta Parole.»

            J’ai retiré ma main de lui, comme cela, et les gens se bousculaient, vous savez, ess-... essayant de briser cette ligne, ces policiers les retenaient comme cela, les empêchant de traverser. J’ai baissé mes mains comme cela, j’ai fait demi-tour. Et...?... Il a dit: «Merci, Seigneur. Merci, Seigneur.»

            Et sa femme a dit: «Est-ce que tu vois, chéri?»

            Il a dit: «Bien sûr.»

            Elle a dit: «Oh ! est-ce que tu vois réellement, chéri?»

            Il a dit: «Bien sûr.» Il a dit: «Je vois cette voiture rouge parquée là, dans laquelle on va amener le pasteur Branham.» Tout le monde s’est mis à crier. Voilà.

            Oh ! il y a environ deux ou trois ans, j’ai eu de ses nouvelles. Il prêche l’Evangile, ce vieil homme, il tient des réunions. Et comment? Il était conduit par l’Esprit.

54        Un jour, ici à Fort Wayne, dans l’Indiana, c’était juste peu avant que cet–cet homme soit guéri là-bas, il me fut demandé d’aller auprès du roi d’Angleterre. Et il était assis... Il s’appelait Lehman. Et les réunions continuaient, il se faisait de grands miracles.

            Vous les pentecôtistes vous savez qu’Evangel a publié cela, et We the People, là: cette fille aveugle, lorsque tous les Etats-Unis ont examiné cela, l’association médicale a examiné cela, pour voir si c’était vrai ou pas. Et cette petite fille du nom de Béthel qui avait été aveugle. Je l’ai prise dans mes bras, et j’ai commencé à prier pour elle, et une vision est apparue et a dit: «AINSI DIT LE SEIGNEUR», et elle a été guérie là comme cela. Et on a même examiné cela partout.

            Et cela a été publié dans le journal des Assemblées de Dieu, cela a été publié dans le We The People, ce grand magazine. We The People, cela sort chaque–va partout dans le monde entier. A cette même réunion, c’était juste peu après cela, un homme était assis là, souffrant d’une sclérose en plaques au dos. Et j’étais assis là. Et les gens observaient. Le soir... C’était la dernière soirée du service. Et ils voulaient que cet homme parvienne là où j’étais. Certains d’entre vous ont peut-être assisté aux réunions de Fort Wayne. Le vieux docteur Bosworth et les autres étaient là. Et ils ont commencé...?... les réunions. Et ils ont placé cet homme sur mon passage, afin qu’il puisse juste... Il–il voulait toucher les jambes de mon–les jambes de mon pantalon, lorsque je sortirais.

            Et le pauvre homme était étendu là, portant une chemise blanche, et les gens lui marchaient dessus, j’ai dit: «Quelle honte. Ne laissez pas cet homme étendu là. Relevez-le.» Et alors ils se sont mis à le remettre sur une chaise.

            Et les gens sont même montés sur le toit pour... oh ! Je crois que c’était... Oh ! J’oublie sur combien de pâtés de maisons c’était, une vingtaine de pâtés de maison, des voitures étaient stationnées partout, et les gens étaient debout dehors dans la rue. Vous qui étiez à la réunion de Fort Wayne, vous savez comment c’était.

55        Et alors, lorsque nous... C’était juste après les réunions de Paul Rader, mon vieil ami, là, et ainsi de suite. Alors, lorsque j’ai commencé, j’ai regardé, j’ai vu une vision de monsieur Lehman qui marchait.

            Je connais madame Morgan, l’infirmière de chez Mayo, qui souffrait du cancer et qui était abandonnée, il y a des années, elle est jusqu’à présent sur la liste des personnes décédées. Et allez à Louisville, au Kentucky, et voyez si elle n’est pas censée être morte depuis huit ans. Et allez à l’hôpital de Jeffersonville et voyez-la soigner les gens. Et ainsi, elle était censée être morte il y a de cela huit ans. Elle était morte, elle était déjà déclarée morte, et son nom figure encore sur la liste des décès du Kentucky, du service des recherches sur le cancer. Et alors, pendant qu’elle était là, elle a eu pitié de cet homme, parce qu’il était–ressemblait beaucoup à son mari. Et j’ai vu une vision de cet homme en train de marcher.

            Mais dans la vision, Il m’avait dit: «Descend et prie pour cet homme.» Et je suis descendu, je lui ai imposé les mains, sans carte de prière du tout ni rien, je suis descendu et j’ai dit: «Le Seigneur a dit: ‘Impose les mains à ton frère, au Nom du Seigneur Jésus’.» Et je suis remonté. Et j’ai vu quelqu’un qui était étendu sur un lit de camp, on essayait de le faire avancer, et un homme qui avait l’arthrite m’a touché comme cela, et il s’est cramponné à ma veste, pendant que je passais.

            Environ quatre ou cinq jours après cela, ou peut-être six jours... Je vais vous donner leurs adresses, si vous désirez leur écrire. Celui-ci était un fermier, étendu là, souffrant de l’arthrite, et lorsqu’il... Cet homme m’a tiré, je me suis retourné, je l’ai vu qui faisait quelque chose dans la ferme. J’ai dit: «Vous êtes un fermier.»

            Il a dit: «Oui, monsieur.»

            J’ai dit: «Ne vous en faites pas. Car AINSI DIT LE SEIGNEUR, vous allez vous rétablir.» Et quatre jours plus tard, monsieur Lehman descendait la route, au volant de sa voiture, et il a jeté un coup d’oeil dans le champ, et voilà que ce fermier était assis là sur un tracteur, conduisant le tracteur ; et il est descendu de sa voiture, cet homme-là est descendu de son tracteur ; ils ont couru et se sont embrassés, et ils se sont soulevés l’un l’autre, en louant Dieu pour la manière dont le Seigneur avait fait cela.

56        Le lendemain matin, il y avait tant de monde qui s’était rassemblé à l’Hôtel Indiana où je logeais... C’est la raison pour laquelle nous tenons cet endroit secret. Et le petit porteur s’est avancé, et il a dit: «Prédicateur, vous ne saurez pas quitter cette chambre ce matin, a-t-il dit, je vous assure.» Il a dit: «Il y a tellement de monde là en bas.» Eh bien, je me suis demandé comment j’allais ... J’avais ma femme et mon bébé là, madame Morgan était avec nous. Et j’ai dit: «Bien, je ne sais pas ; cette femme devra trouver quelque chose à manger.»

            Et alors, au bout d’un moment, un autre petit porteur est venu, il a dit: «Prédicateur, je vais vous dire ce que je peux faire. Je peux vous faire descendre au sous-sol, si cela ne vous dérange pas d’enjamber de la cendre, et on vous mènera dans l’allée, pendant que vous sortirez.»

            J’ai dit: «D’accord.» Alors il nous a fait descendre ; nous avons enjambé de la cendre, et nous sommes sortis en traversant la trémie au sous-sol. Nous avons descendu la rue, et j’ai relevé le col de mon manteau comme ceci. Je n’avais pas l’intention–je ne veux pas être désagréable, mais vous ne pouvez tout simplement pas... Vous... Vous ne réalisez pas ce qu’une grande réunion comme cela peut produire. Et ainsi, je descendais la rue, je me suis dirigé vers un petit restaurant appelé Toddle’s House, où nous mangions.

57        Le matin précédent, un grand homme de la Compagnie de la Baie d’Hudson au–au–au Canada avait été guéri d’une maladie de l’estomac, il était assis juste là, lorsqu’une vision est venue, et lui a dit qui il était, et tout ce qui le concernait, juste là dans ce–juste là dans le restaurant, lui a dit qu’il était guéri. Il a dit: «C’est juste, monsieur. Je suis en voyage par ici, a-t-il dit, c’est exactement mon nom, et c’est de là que je viens.» Il a dit: «Je souffre de l’estomac.»

            J’ai dit: «Vous êtes guéri, monsieur.»

            Et il a dit: «Eh bien, vous êtes un ange, mon garçon.» Et il est venu là-bas.

            J’ai dit: «Attendez simplement et voyez si vous... Vous pouvez y aller et prendre votre petit déjeuner, tout ce que vous voulez, parce que le Seigneur vous a guéri.»

            Je voulais aller... J’ai commencé à descendre pour aller à ce même endroit, et le Saint-Esprit m’a dit: «Va de ce côté.»

            Et je me suis retourné dans cette direction ; madame Morgan a dit: «Où allez-vous?»

            Ma femme a dit: «Ecoutez. C’est l’onction du Saint-Esprit, a-t-elle dit, suivons tout simplement.»

58        Alors nous sommes partis ensemble, et je me suis arrêté devant un restaurant appelé Cafétéria Miller. J’ai levé les yeux. Je me suis dit: «Bien, qu’est-ce que je fais ici?» Et j’ai regardé, ma femme était là. Et madame Morgan portait le bébé. J’ai dit: «Eh bien...»

            Elle a dit: «Où allez-vous?»

            J’ai dit: «Entrons ici.»

            Alors nous sommes entrés, nous sommes allés sur le côté, et j’ai pris un, oh ! quelque chose que nous allions manger, nous sommes allés nous asseoir. Et juste au moment où je me suis assis comme cela, nous avons incliné la tête pour prier, j’ai entendu quelqu’un dire: «Gloire au Seigneur !» Et madame Morgan a regardé, et il y avait un... une femme et un homme assis là.

            Elle a dit: «Oui, oui. Maintenant, on vous a eus, n’est-ce pas?»

            Et j’ai dit: «Le Seigneur m’a dit de venir ici.»

59        Cette dame s’est avancée ; elle a dit: «Frère Branham, écoutez.» Et j’ai regardé à la table ; il n’y avait rien sur la table. Et elle a dit: «Je suis assise ici depuis qu’on a ouvert ici ce matin.» Elle a dit: «Voici mon frère, a-t-elle dit, son coeur a tellement gonflé qu’il a en quelque sorte traversé le diaphragme.» Elle a dit: «Le médecin a dit qu’il ne peut pas survivre.» Elle a dit: «Nous vous avons suivi réunion après réunion, si bien que nous avons dépensé tout l’argent que nous avions.» Et elle a dit: «J’ai vendu ma vache. Nous habitons au Texas.»

            Elle a dit: «J’ai vendu ma vache pour avoir assez d’argent pour amener mon frère ici.» Elle a dit: «Nous sommes absolument, complètement fauchés.» Et elle a dit: «J’étais vraiment désespérée ; j’ai prié hier soir, a-t-elle dit, toute la nuit. Et ce matin, a-t-elle dit, je me suis endormie, et j’ai fait un songe. Et le Seigneur m’a dit de venir et de chercher la Cafétéria Miller, et d’être ici à neuf heures.» Et j’ai levé les yeux, et il était très exactement neuf heures. Vous savez ce qui est arrivé, n’est-ce pas?

60        Après que le frère fut guéri, il s’est mis à pleurer, comme cela. Et je me suis retourné, je ne voulais plus prendre mon petit déjeuner, je me suis mis à sortir. Marjorie (c’est l’infirmière) et ma femme s’apprêtaient à sortir. Et j’ai dit: «Quelque chose me dit: ‘Va dehors.’» Et juste au moment où je suis sorti, une petite femme habillée en noir est pratiquement tombée dans la rue. Son mari dirige cette grande compagnie de spaghettis à Chicago. Elle avait assisté à presque toutes les réunions, peut-être qu’elle est ici, à ce que je sache. Elle savait...?... être ici. Elle... Son mari est un multimillionnaire. Elle venait de chez les frères Mayo, et elle était oh ! elle était complètement enflée à cause d’un cancer malin, ce–cette tumeur là ne pouvait plus être guérie. Les frères Mayo ne voulaient même plus y toucher. Elle a dit: «Frère Branham, a-t-elle dit, je vous ai suivi réunion après réunion, mais a-t-elle dit, je suis arrivée à un point où je ne saurais aller plus loin.» Elle a dit: «Il s’est produit la chose la plus étrange qui soit.» Elle a dit: «Ce matin j’ai fait un songe, montrant que je devais me tenir ici devant cette cafétéria à neuf heures dix minutes.» C’était ça. Cela–cela arrive constamment.

61        Et j’ai continué jusqu’au coin. Et ma femme a dit... J’ai dit: «Allez au drugstore et achetez-y quelques petits livres pour le petit enfant.» J’ai dit, j’ai dit: «Allez-y toutes ; allez-y tout simplement», et, j’ai dit: «J’y serai dans un moment.» J’ai dit: «Il me conduit ; je ne sais pas où je dois aller maintenant, mais je sens que vous devez toutes partir, allez-y.»

            Alors elles–elles sont parties. Et je me suis tenu là. Il y avait du matériel de pêche et tout, là. Et je me suis dit: «Je vais aller ici et faire comme si je regardais le matériel de pêche.» Et je me tenais là, et je ne voyais personne. Et j’ai dit: «Seigneur Jésus, que désires-Tu que je fasse, Père.» J’ai dit: «Que veux-Tu que je fasse?» Et je continuais à prier comme cela.

            Quelques minutes après, Il a dit: «Va au coin.» Je suis allé, je me suis avancé jusqu’au coin de la rue. Vous pouvez traiter ceci de fiction ; c’est enregistré, et c’est enregistré au Ciel aussi. Et je me suis tenu là ; et ces grands policiers irlandais... J’ai traversé jusqu’à l’autre coin. Et je... Ainsi, ce grand policier irlandais était là, il sifflait, et les piétons traversaient et ainsi de suite. J’ai continué, je me suis tenu là pendant quelques instants. Au bout d’un moment, un autre groupe a traversé. Et tout derrière, il y avait une jeune dame portant une de ces petites robes noires à carreaux, et un petit béret écossais. Elle avait un sac à main au bras. Elle traversait comme ceci.

62        Le Saint-Esprit a dit: «Approche-toi d’elle.» Je me suis avancé, tout près d’elle, et elle est passée comme cela, je suis passé à côté, sans dire mot.

            «Bien, me suis-je dit, n’est-ce pas étrange? Je n’ai jamais connu cela.»

            Et elle réfléchissait. Elle avait la tête inclinée. Elle s’est simplement retournée, elle a dit: «Oh ! Frère Branham...» Elle a regardé derrière elle comme cela.

            Et j’ai dit: «Qu’y a-t-il, soeur?»

            Elle a dit: «Oh ! suis-je en train de rêver?» Elle a dit: «Est-ce réellement vous, Frère Branham?»

            J’ai dit: «Oui, madame, qu’y a-t-il, soeur?»

            «Oh !» elle a dit–elle a dit: «Frère Branham, je viens du Canada ; il ne nous est accordé d’avoir en monnaie américaine que cent cinquante dollars par an.» Elle a dit: «J’ai dépensé chaque sou que je possédais.» Elle a dit: «Je–j’ai dormi dans le hall d’un hôtel pendant deux nuits, et ce matin je voulais aller par ici faire de l’auto-stop pour retourner au Canada.» Elle a dit à (sur la route, une jeune femme, de pas plus de vingt-cinq ans ou trente)–elle a dit: «Je voulais rentrer au Canada, faire de l’auto-stop pour rentrer.» Elle a dit: «J’avais cinq cents pour me procurer une tasse de café, et ce sont les derniers sous que j’avais. Je me dirigeais dans cette direction pour atteindre l’autoroute, et Quelque Chose m’a dit: ‘tourne-toi dans cette direction, et mets-toi à marcher.»

            Oh ! la la ! ceux qui sont enfants de Dieu sont conduits par l’Esprit de Dieu. Et elle a traversé... J’ai dit: «De quoi souffrez-vous, soeur?»

            Elle a dit: «Il s’agit de mon bras, frère.» Et elle a dit: «Regardez ici.» Et elle a fait sortir sa main comme cela, et elle était tout aussi normale et tout aussi droite que possible, parfaitement normale et en bon état.

            Oh ! Il est Dieu, ce soir. C’est le même qui a pu conduire Siméon, qui peut faire la même chose.

63        Une fois...?... Je faisais la traversée, venant de–de Dallas, au Texas, d’une convention, tout récemment, c’était presque la dernière, cela fait environ trois ans. Je faisais la traversée et une tempête nous a surpris à bord d’un avion, et nous avons été retenus au sol. On nous avait logés là, dans un grand hôtel. Je ne pourrais pas payer le séjour dans un tel hôtel, mais les services aériens ont mis...?... L’hôtel Peabody de–de Memphis, au Tennessee. Et ce soir-là, nous étions là-bas, j’ai dit: «Maintenant...» Ils nous ont appelés le lendemain matin, ils ont dit: «L’avion sera prêt à partir à sept heures.» J’avais écrit quelques lettres, et j’avais oint quelques mouchoirs et ainsi de suite, et je voulais les déposer à la poste. Alors, je me suis levé, j’ai pris le courrier et je me suis mis à descendre la rue, je descendais pour mettre cela dans la boîte aux lettres. Je suis sorti, là-bas, je marchais là, et le Saint-Esprit a dit: «Arrête-toi ici !»

            «Bien, je me suis dit, c’est simplement... Je–je m’imagine simplement que j’ai entendu cela.» J’ai avancé un peu, et Quelque Chose s’est mis à faire [Frère Branham produit un bruit comme celui du vent.–N.D.E.] Je me suis arrêté et j’ai dit: «Père, que veux-tu que je fasse?» Je me suis retiré quelque part, comme ceci ; j’étais non loin du–du bureau de la poste.» Et je–j’ai dit: «Que veux-Tu que je fasse, Père?» Et je me suis tenu là pendant environ dix minutes. J’ai dit: «Oh ! la la ! il se fait tard. Que veux-Tu que je fasse?» Je me suis simplement tenu là un petit peu.

            Aussitôt, j’ai entendu Quelque Chose dire: «Tourne-toi et va dans l’autre direction.» Eh bien, je suis sorti et je me suis tourné.

64        Je me suis dit: «Peut-être qu’il y a quelqu’un qui vient là, il y a peut-être un problème, peut-être qu’on me fait faire un détour pour échapper à un accident. Je ne sais pas.» J’ai continué, j’ai simplement continué à marcher, à marcher, j’ai dépassé l’hôtel, je suis descendu, encore et encore, en direction de la rivière, tout en bas, là au nord de Memphis, en bas dans cette direction.

            Je suis arrivé parmi le genre de petites habitations des gens de couleur là-bas, de petites maisons et tout, là tout en bas. Et il était environ... le–le soleil était déjà très haut, et l’heure de prendre l’avion était passée depuis longtemps. Je me suis dit: «Oh ! la la !»

            Mais le Saint-Esprit continuait à me pousser: «Continue, avance...»

            Je descendais la rue. Je chantais ce petit cantique que vous les pentecôtistes chantez:

Il y a des gens presque partout,
Dont les coeurs sont complètement enflammés,
Du feu qui tomba à la Pentecôte,
Et qui les purifia, et les rendit purs.

            Vous connaissez cela, je pense. J’essayais juste d’apprendre cela. Je disais...

Il y a des gens presque partout,
Dont les coeurs sont complètement enflammés,
Du feu qui tomba à la Pentecôte,
Qui les purifia et les rendit purs.
Oh ! il brûle maintenant dans mon coeur,
Oh ! gloire à Son Nom.
Oh ! je suis tellement heureux de pouvoir dire
Que je suis l’un d’entre eux.

65        Je continuais d’avancer, en chantant comme cela. J’ai regardé là au bas de la rue, et il y avait là près d’une vieille petite clôture blanchie à la chaux, une vieille femme de couleur, une femme noire typique, à environ cent yards [91 m] de moi, elle avait noué une chemise d’homme autour de la tête comme ceci, et elle était appuyée contre une vieille petite grille, comme cela. Et elle regardait en bas dans la rue. J’ai en quelque sorte arrêté de chanter, j’ai continué à marcher. Je suis arrivé là, souriant comme cela, et des grosses larmes coulaient sur ses grosses joues grasses, comme cela. Elle m’a en quelque sorte souri. Elle a dit: «Bonjour, pasteur.»

            J’ai dit: «Bonjour, tantine.» J’ai continué à marcher comme cela, et Quelque Chose m’a dit... J’ai dit: «Dites, comment m’avez-vous appelé?»

            Elle a dit: «Pasteur.»

            J’ai dit: «Comment avez-vous su que je suis un pasteur?»

            Elle a dit: «Avez-vous déjà lu cette histoire dans la Bible au sujet de la femme sunamite?»

            J’ai dit: «Oui, madame.»

66        Elle a dit: «Je suis ce genre de femme là.» Elle a dit: «Je ne pouvais pas avoir d’enfants. Et j’ai promis au Seigneur que s’Il me donnait un enfant, je l’élèverais pour Sa gloire.» Elle a dit: «Je suis une lessiveuse.» Et elle a dit: «Et je suis chrétienne.» Et elle a dit: «Et je... Le Seigneur m’a donné un merveilleux garçon. Et je l’ai élevé.» Elle a dit: «Mais je regrette qu’il ait pris le mauvais chemin.» Et elle a dit: «Il a contracté une maladie horrible, la syphilis.» Et elle a dit: «Il a eu de mauvaises fréquentations». Et elle a dit: «Et il est allé très loin ; il est tombé malade, a-t-elle dit, je ne m’étais jamais imaginé une telle chose, si bien que cela l’a complètement rongé, au point que son sang est plein de pus ; et cela a fait des perforations dans son coeur, au point que son sang va en sens inverse quand son coeur bat.» Et elle a dit: «Il va mourir.» Et elle a dit: «Il est étendu là et, a-t-elle dit, ça fait deux jours qu’il est inconscient.» Et elle a dit: «Je ne peux pas supporter de voir mon bébé mourir comme cela, sans qu’il soit sauvé.»

67        Et elle a dit: «J’ai prié toute la nuit.» Et j’ai dit: «Ô Seigneur, je suis Ta servante. Et Tu m’as donné ce bébé, mais où est Ton Elie?» J’ai dit: «Que dois-je faire?» Et elle a dit: «Ce matin vers quatre heures, a-t-elle dit, le Seigneur m’a dit dans un songe d’aller me tenir à cette grille et, a-t-elle dit, vous alliez venir, vêtu d’un complet brun et d’un chapeau brun.» Elle a dit: «la seule chose que je n’ai pas vue, où est cette valise que vous étiez censé avoir?» Et je l’avais laissée à l’hôtel.

            Ne croyez-vous pas que Dieu est toujours le même Dieu qui était avec Siméon?

            J’ai dit: «Je m’appelle Branham, tantine.»

            Elle a dit: «Branham?»

            J’ai dit: «Avez-vous déjà entendu parler de moi?»

            Elle a dit: «Non, monsieur, je ne crois pas que j’aie déjà entendu parler de vous.»

            Et j’ai dit: «Je prie pour les malades.»

            Elle a dit: «Ah, bon !»

            J’ai dit: «Oui.»

            Elle a dit: «Voulez-vous bien entrer?»

68        Elle a ouvert le portail, et il y avait une chaîne au bout de laquelle pendait une vieille pointe de charrue. Je ne sais pas si vous savez ce que c’est qu’une pointe de charrue, pour maintenir... Et je suis entré par cette petite grille. Et elle a ouvert la porte, c’était une vieille petite maison à deux pièces, blanchie à la chaux, là-bas près de la rivière. Et je suis entré là dedans. Ecoutez, je...

            Il y avait une grande enseigne sur la porte: «Que Dieu bénisse notre maison», lorsque vous entrez. Il n’y avait pas de tapis sur le sol, un vieux petit lit à colonnes, si vous savez ce que c’est, un petit châlit en fer, où un grand garçon robuste était couché, il semblait peser environ cent quatre-vingt livres [81,6 kg], il avait environ dix-huit, vingt ans, et il se comportait d’une manière très bizarre, il était inconscient. Il n’y avait pas de sol sur le tapis... pas de tapis sur le sol, plutôt, avec des trous grands comme ça dans le sol, de grandes crevasses comme cela...

69        Je suis entré dans les palais des rois. Je suis entré dans les plus belles maisons qui existent au monde, mais jamais je n’ai été plus... me suis senti plus le bienvenu que lorsque je suis entré dans la petite habitation de cette petite femme de couleur ce matin-là. Je suis entré là, sachant que le Dieu du Ciel était avec elle. Je ne savais quoi faire.

            Et il faisait... [Frère Branham illustre cela.–N.D.E.] Il disait: «Il fait très sombre. Il fait très sombre.» Et il avait la couv-... l’édredon ou plutôt l’édredon dans sa main comme ceci, il faisait [Frère Branham illustre cela.–N.D.E.]

            Et elle le tapotait. Elle a dit: «Le bébé de maman.»

            Je me suis dit: «Oui, dans la disgrâce, à environ vingt ans, je pense, et peu importe à quel point il est tombé dans la disgrâce, dans quel pétrin il s’est mis, il reste toujours le bébé de maman !» C’est ça, l’amour d’une mère. Et si l’amour d’une mère peut faire cela, que fera l’amour de Dieu? Elle le tapotait, elle lui donnait des baisers au front.

            J’ai dit: «De quoi parle-t-il?»

            Elle a dit: «Pasteur, il dit qu’il est...» Elle a dit: «Il ne sait pas de quoi il parle.» Elle a dit: «Il est inconscient. Le médecin dit qu’il ne va plus jamais reprendre conscience.» Et elle a dit: «Pasteur, je ne peux tout simplement pas le voir partir comme cela.» Elle a dit: «Il ne cesse de dire qu’il est perdu quelque part sur un grand océan. Et il est dans une petite barque, et il, et c’est complètement sombre autour de lui.» Elle a dit: «Je... Cela me brise tout simplement le coeur.» Elle a dit: «Priez pour que Dieu sauve mon bébé, avant qu’il meure, s’il vous plait.»

70        J’ai dit: «Oui, madame, tantine.» J’ai dit: «Inclinons la tête.» Et je me suis agenouillé au pied du lit. J’ai tenu ses pieds, qui étaient aussi froids que possible, et tout simplement comme la mort.

            Et je... Et elle a dit... Elle s’est agenouillée. J’ai dit: «Conduisez-nous dans la prière, tantine.» Et vous parlez d’une prière ! Hum ! Elle s’est agenouillée étant aussi tranquille que possible.

            Elle a dit: «Maintenant, cher Seigneur, a-t-elle dit, je me suis tenue là dehors», et son dos était trempé de la rosée de ce matin-là. Elle était restée là pendant tout ce temps-là. Dieu le lui avait dit, et elle s’était tenue là à attendre. Je ne savais quoi faire.

            Alors il a dit... Elle–elle a dit: «Cher Seigneur, a-t-elle dit, ne laisse pas mon bébé chéri mourir dans la disgrâce comme cela.» Elle a dit: «Je veux le voir au Ciel, où il n’aura plus jamais d’ennuis.» Elle a dit: «S’il Te plaît, cher Seigneur, permets que je l’entende dire de ses propres lèvres qu’il est de nouveau sauvé», et comme cela. Une prière... Et je ne pouvais pas empêcher les larmes de couler sur mes joues. J’ai regardé cette pauvre vieille maman et j’ai baissé les yeux là.

            Je me suis dit: «Ô Dieu.»

            Et lorsqu’elle a fini de prier comme cela, elle a dit: «Voulez-vous maintenant prier, pasteur, pour que Dieu le sauve?»

71        Je me suis avancé là, j’ai posé mes mains sur ses pieds noirs. J’ai dit: «Père céleste, Toi, dans Ta souveraine grâce... Je ne sais pas pourquoi je suis ici.» J’ai dit: «Mon avion est déjà parti ça fait deux heures.» J’ai dit: «Pourquoi m’as-Tu amené jusqu’ici en cet endroit? Et je ne sais quoi faire? On dirait que c’est ici que Tu m’as envoyé. Mais Tu m’as amené ici ; je ne savais rien faire de plus que venir. Et de penser que Tu m’as conduit ici à cet endroit, qu’aimerais-Tu que je fasse, Dieu bien-aimé? J’implore miséricorde. Tout ce que Tu désires que je fasse, je ne sais pas. Que désires-Tu?»

            Je l’ai entendu faire... [Frère Branham illustre cela.–N.D.E.] Il a dit: «Maman.»

            Elle a dit: «Que désire le bébé de maman?»

            Il a dit: «Oh ! maman, a-t-il dit, il commence à faire clair dans la chambre.» Et cinq minutes après, il était assis là au bord du lit un bras autour de sa mère, et l’autre autour de moi, louant Dieu.

72        Environ deux ans plus tard, je suis arrivé là à bord d’un train ; je suis descendu pour me procurer un sandwich là. Je me rendais en Californie. Je suis descendu du train là, et je me suis mis à courir à cet endroit-là pour aller à... J’ai entendu quelqu’un crier: «Bonjour, Pasteur Branham.»

            J’ai regardé autour de moi ; c’était un porteur qui se tenait là, arborant un grand sourire sur les lèvres. J’ai dit: «Bonjour, monsieur.»

            Il a dit: «Ne me reconnaissez-vous pas?»

            Et j’ai dit: «Non.»

            Il a dit: «Vous souvenez-vous d’un matin, où le Saint-Esprit vous avait conduit au domicile de ma maman où j’étais mourant?»

            J’ai dit: «Etes-vous ce garçon-là?»

            Il a dit: «Oui.» Il a dit: «Je ne suis pas seulement guéri mais, a-t-il dit, je suis maintenant sauvé, Pasteur Branham.» Alléluia ! Gloire à Dieu !

            Tu es un Adorable Père céleste qui accorde... Et écoutez. Lorsque je suis retourné à l’hôtel, je les ai appelés pour leur dire que je serais en retard, et j’étais exactement à l’heure. Dieu avait retenu cet avion au sol, et je l’ai pris malgré tout, et je suis rentré chez moi.

73        Je vous assure, grâce étonnante, quel doux son, qui sauva un misérable comme moi ! J’étais autrefois perdu, mais maintenant je suis retrouvé. J’étais aveugle, mais maintenant je vois. Alléluia !

            De penser que la grâce souveraine de Dieu a fait atterrir cet avion là, qui était en l’air, elle a retenu cet avion là au sol à cause de l’amour d’une femme de couleur, ignorante. Alléluia ! Oh ! mon Seigneur !

            Il s’intéresse à tout ce que nous faisons pour Sa gloire. Il est Dieu. Il nous aime. Sa grâce étonnante, Sa douce... Oh ! quel doux son, qui sauva un pauvre misérable comme moi ! Oui.

            Oh ! chrétiens, oh ! cela fait bondir mon coeur de joie. Oh ! la la ! mon esprit, combien ces expériences traversent mon esprit. Bien sûr, je m’attends à Lui. Je crois qu’Il va faire infiniment des choses. Je sais sans le moindre doute que le même Saint-Esprit qui m’avait conduit là, ce même Ange de Dieu... Je ne suis pas obligé de m’attendre à Lui ; Il est ici même maintenant. Il est ici même en train de m’oindre maintenant même. La foule toute entière prend un aspect lacté, par là. Ce même Ange du Seigneur, Il est ici. Son amour et Sa grâce sont les mêmes ce soir. Son attitude à l’égard de chaque personne ici est la même que celle qu’il avait à l’égard de cette pauvre femme de couleur, ignorante. Absolument. Il y en a des milliers et des milliers d’autres que je pourrais citer.

74        Qu’arrivera-t-il lorsque je traverserai là-bas de l’autre côté du ruisseau, un de ces jours, et que j’atteindrai l’autre rive, et que je verrai ces bien-aimés face à face, lorsque je pourrai m’asseoir en leur compagnie pendant les âges sans fin, parlant de l’amour de Dieu? Ce n’est pas étonnant que Ses enfants Le couronneront Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Il est ressuscité des morts. Il est le Christ vivant ce soir. Il est ici même dans cette salle maintenant. Sa puissance prédomine. Sa puissance peut toute chose, si vous la laissez faire. Chacun de vous ici, nous sommes assis dans les lieux célestes en Jésus-Christ. Est-ce que vous croyez cela? Nous y sommes assis.

            La seule chose que je vous demande de faire, c’est de vous attendre à être guéri, de croire que vous allez être... Croyez-vous cela? Vous attendez-vous à sortir d’ici ce soir guéri? Certainement.

75        Nous pouvons maintenant former une ligne de prière, faire monter les gens... Lorsque ces gens montent sur la–ici à cet endroit, il n’y a aucun signe qui montre qu’ils seront guéris. Il n’y a aucun signe du tout. Il n’est même pas nécessaire que vous montiez ici. La seule chose que vous avez à faire, c’est d’avoir la foi et de croire que Jésus-Christ est le Fils de Dieu qui est ressuscité des morts. Et Il est vivant ici, parmi nous. Il est autant là-bas qu’Il l’est ici à l’estrade. La seule chose qui manque, c’est votre foi en Lui. Tout ce que Dieu pourrait faire a été déjà fait; c’est ensuite à vous d’agir. Il a envoyé Son Fils pour ôter vos péchés. Il a envoyé Son Fils pour ôter vos soucis. Il a envoyé Son Fils pour ôter vos maladies. Il prend Son... Il a envoyé Son Fils pour guérir vos afflictions. Et Jésus a payé le prix, et Il les a mis au Calvaire ; et la seule chose que vous devez faire, c’est de regarder à cela. Le prédicateur vient avec la Parole, et il La prêche, et il L’apporte, et vous montre que c’est la volonté de Dieu. Et si vous n’acceptez pas la Parole de Dieu, pour moi, cela suffirait. Mais je ne suis pas Dieu. Dieu est dans Sa miséricorde. A part cela, Il envoie dans l’Eglise des prophètes, des docteurs, des évangélistes et tout pour vous élever et vous amener à ce point. Il ne veut qu’aucun ne périsse, mais que tous arrivent à la repentance. Ses bénédictions sont pour chacun de vous. Alléluia !

            Le Saint-Esprit est déjà en train de se mouvoir au-dessus de cette assistance, maintenant même... Tenez, je vais vous dire une chose. Je ne vais pas appeler une ligne de prière. Je demande à chacun de vous au Nom de Jésus-Christ de regarder dans cette direction et de croire que la vérité de l’Evangile est la vérité.

76        Combien ici qui n’ont pas de carte de prière veulent que l’on prie pour eux? J’aimerais avoir quelqu’un qui n’a pas une carte de prière. Levez la main. Très bien. Vous n’avez pas une carte de prière, madame? Vous désirez que l’on prie pour vous, vous qui êtes assise juste là. Je ne...

            Tenez-vous debout une minute. Je ne vous connais pas. Vous êtes une parfaite inconnue pour moi. Dieu vous connaît. Pas vrai? Croyez-vous que je suis Son serviteur? De tout votre coeur? Si notre Seigneur Jésus est ressuscité des morts, je témoigne de la vérité. Et si la vérité est...

            La vérité reste la vérité. Dieu est obligé d’apporter la vérité. Vous souffrez de l’hypertension. Pas vrai? Si c’est vrai, levez la main. Voici une autre chose. Vous n’êtes pas d’ici. Vous venez de New York, de quelque part dans cette région-là ; vous êtes venue de cette direction-ci. Vous avez déjà assisté aux réunions auparavant. Vous avez assisté à une réunion, et c’était... Je vois madame Brown, une vieille femme, debout... C’était dans une réunion à New York. C’était mes réunions. Et vous étiez guérie. Et vous aviez le cancer, n’est-ce pas? Et vous êtes maintenant guérie de l’hypertension. Poursuivez votre chemin en vous réjouissant. Jésus-Christ vous guérit.

77        Croyez-vous qu’Il est le Fils de Dieu? Alléluia ! Grâce étonnante, combien doux en est le son.

            Ayez foi en Dieu. Ne doutez pas. Croyez toutes choses. Si vous croyez cela, Dieu peut le faire.

            Cette petite fille assise là souffre des reins, n’est-ce pas? Vous êtes sa grand-mère, n’est-ce pas? Il y a l’autre là juste derrière vous, qui souffre aussi des reins, pas vrai? Vous êtes la grand-mère de cette enfant. Imposez-leur les mains.

            Dieu Tout-Puissant, je condamne ce démon. Sors d’elles au Nom de Jésus-Christ, ce sont des enfants. Quitte-les ! N’ayez pas peur. Ayez la foi. Croyez.

78        Vous, madame assise juste là, vous souffrez du dos, n’est-ce pas, madame vous qui êtes assise juste ici, juste là? Vous souffrez du dos. Jésus-Christ vous guérit maintenant, vous pouvez rentrer chez vous. Vous n’avez pas une carte de prière ni rien d’autre. Vous n’en avez pas besoin. Rentrez simplement chez vous et soyez guérie. Jésus-Christ vous guérit.

            Vous qui êtes assise juste ici, vous souffrez–vous souffrez aussi des reins. En plus de cela, cette dame souffrait du coeur, cette dame qui a une plume sur son chapeau. Pas vrai, madame? Vous souffriez des reins et du coeur ; si c’est vrai, tenez-vous debout. Acceptez-vous Jésus comme Celui qui vous guérit? Cela devient clair autour de vous.

            Comment est-ce que je sais ces choses? Voilà cette Colonne de Feu qui se tient là. A ce qu’il semble, vous pouvez tous La voir ; Elle se trouve juste au-dessus de la tête de cette dame. La voilà, Elle se tient là. Rentrez chez vous, madame, croyez au Seigneur Jésus-Christ et soyez guérie. Alléluia !

            Voyez-vous ce que je veux dire? Il n’y a rien de vulgaire, c’est simplement la puissance de Jésus-Christ ressuscité. Regardez et vivez. Croyez de tout votre coeur.

79        Qu’en pensez-vous, madame, assise là en robe rouge? Vous... Il y a une ombre noire entre vous et moi. Le Saint-Esprit est en train de me parler. C’est certain. C’est vrai. Vous êtes dérangée par la nervosité. Pas vrai? Vous étiez ... Absolument. Savez-vous ce que c’est? C’est un changement de la vie ; c’est la ménopause, ou du moins c’est ce qu’a dit votre médecin. Si c’est vrai, levez la main, comme ceci, et agitez-la. C’est juste.

            Vous êtes guérie. Jésus-Christ vous rétablit. Votre foi L’a touché, tout comme la femme qui avait touché le bord de Son vêtement.

            Oh ! je défie votre foi. Regardez et vivez. Gloire à Dieu !

            Le voilà qui repart, Il va droit jusqu’à ce coin, il y a une dame qui se tient là. Vous avez quelque chose qui ne va pas au dos, madame. C’est dans votre colonne vertébrale. Tenez-vous debout une minute. Je dis, c’est dans votre dos. C’est dans votre colonne vertébrale. Pas vrai? Croyez-vous que je suis le prophète de Dieu? Croyez-vous? Le médecin ne peut rien faire à ce sujet, n’est-ce pas? Il a essayé, mais il a échoué. Il n’y a rien qui puisse être fait.

80        Tenez, afin que vous sachiez que je suis le prophète de Dieu, vous êtes... Vous avez une mère. Et elle souffre des yeux. C’est la cataracte aux yeux. Elle est assise devant vous. Pas vrai? C’est votre mère. Pas vrai? C’est juste.

            Dites, répondez-moi, votre nom est Maggie, c’est votre prénom. Votre nom de famille est Hall, n’est-ce pas? Absolument. N’habitez-vous pas au 74 de la rue Broad, par ici? Très bien. Imposez les mains à votre mère. Satan, tu es vaincu au Nom de Jésus-Christ, sors de cette femme ! Vous pouvez penser que je suis fou. Je ne le suis pas. Le Saint-Esprit est ici, ayant la prédominance.

81        Qu’en pensez-vous, madame? Vous aviez alors votre main sur elle, sur votre amie là, qui est assise à côté d’elle. Vous aviez tout le temps des maux de tête, n’est-ce pas? Tenez-vous debout. Vous aviez votre main sur cette femme ; j’ai vu cet Ange la quitter pour aller vers vous. C’est juste. Vous avez des maux de tête persistants ; cela commence au bas de votre cou, et cela remonte. C’est l’époque de la vie que vous traversez aussi. Ne vous en faites pas. Cela va vous quitter. Je vous vois plus tard. Vous n’êtes pas–vous n’êtes pas... Je ne vois alors rien au-dessus de votre tête. Vous êtes bien portante. Vous allez vous rétablir. C’est juste. Est-ce que vous croyez cela?

            Je vous vois entrer dans une maison correspondant au numéro 110, c’est votre tél-... c’est votre numéro, le 110 de la rue Moore, ou quelque chose comme cela. Pas vrai? Vous répondez au nom d’Alice, pas vrai? Levez la main et répondez à Jésus-Christ, en tant que Sa servante guérie. Alléluia !

            Croyez-vous en Lui? Tenez-vous tous debout maintenant même. Cela se déplace partout au-dessus de vous. Partout, acceptez maintenant même votre guérison.

            Seigneur Dieu, au Nom de Jésus le Fils de Dieu, je chasse chaque ... impur.

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