L’Expectative

Date: 54-1206 | La durée est de: 1 heure et 19 minutes | La traduction: Shp
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1          Bonsoir, mes amis. C’est certainement un privilège d’être de nouveau ici ce soir dans cette réunion, de venir par amour pour le Seigneur Jésus, servir Son précieux peuple qui est grandement dans le besoin. Et que Ses bénédictions reposent sur chacun de vous.

            Il fait mauvais temps ce soir à l’extérieur, ou plutôt à ce qu’il semble, peut-être pour moi qui suis du Sud, mais ici, c’est peut-être très bien. J’étais très heureux ce soir lorsque le... certains des frères qui sont ici à l’église sont venus me chercher, ils ont été très gentils avec moi. J’apprécie toute votre bienveillance.

2          J’ai une petite camionnette Chevrolet avec laquelle je fais des va-et-vient, et depuis que je suis ici, on vient me chercher dans une grosse Oldsmobile. Je me sens donc très honoré en–en venant à votre réunion, en étant ici.

            Nous avons, je pense, comme c’est notre dernière soirée ici à l’église... et demain soir nous irons pour la soirée de clôture à la–à la salle, à–à la salle Endicott ou, je crois, au Johnson City Auditorium. Ou plutôt les frères ont annoncé cela. Je ne connais pas tellement l’endroit, je n’arriverais pas à le retrouver, je pense, mais nous le chercherons demain, pour savoir comment y parvenir.

            Maintenant, ce soir nous sommes rassemblés dans un seul but, et c’est pour exalter Jésus-Christ devant les gens. Je ne vois aucune autre raison qui ferait que je sois ici ce soir.

3          Je suis marié, et j’ai une famille, et j’aime vraiment mon foyer, le peu que j’ai chez moi. J’ai... On m’a fait emménager dans le nouveau presbytère, dans le presbytère de l’église il y a sept ans, lorsqu’on l’a construit. Et je n’ai jamais mangé une seule fois au presbytère sans que les stores, les stores vénitiens, soient baissés à la cuisine, car les gens se tiennent à la véranda, dans la cour, et tout autour comme cela. J’ai deux enfants qui sont devenus presque des névrosés à cause des va-et-vient à toutes les heures de la nuit, lorsque je suis chez moi. Les gens viennent, voyez-vous, ils sont... Si c’était comme ici à Binghamton, cela ne changerait pas grand-chose ; mais c’est le monde entier. Vous voyez? Les gens s’assemblent là.

            Je viens d’apprendre cela de ma femme que les gens sont dans ces hôtels et ces motels là, venant de toutes les régions du pays, et ils veulent savoir quel jour, à quelle heure j’arriverai le vendredi matin. Voyez-vous? Et oh ! vous pouvez vous imaginer ce que ça sera. Et puis, pendant les vacances, les gens viennent... Et cela, nous mettons des annonces dans les journaux pour dire aux gens de ne pas faire cela, mais les gens sont malades. Et ils... Pouvez-vous vous imaginer que vous puissiez–à l’aise alors qu’un petit bébé est couché là dans la cour, peut-être dans une voiture en train de pleurer, qu’une pauvre vieille mère malade est là, pour qui peut-être un petit mot de prière pourrait changer toute la situation? La seule chose à faire, c’est simplement...ils... Les frères me prennent, et je reste simplement loin de chez moi. C’est la seule chose. Je–je dois me retirer quelque part pour ôter en quelque sorte cela de mon esprit. Cela–ce n’est pas bon pour vous. C’est... Vous gardez cela.

            Jésus a dit à Ses disciples qu’il fallait qu’ils se retirent dans le désert. Et lorsque vous êtes là-bas, il faut que vous fassiez quelque chose pour ôter cela de votre esprit, vous penserez à cela de toute façon. Et la prière des gens produit un grand effet. Est-ce que vous le croyez? Certainement. Je... Oh...

4          Lorsque je reviendrai, le Seigneur voulant, je pourrai vous relater ce genre de choses que j’ai expérimentées, les choses avec lesquelles j’ai fait une expérience. Par exemple, pendant que j’ai cela juste à l’esprit, avant que je n’aborde ma leçon de ce soir, étant donné que nous n’avons que quelques soirées ensemble. Nous ne sommes pas très pressés, n’est-ce pas? Alors...

            J’étais ici tout récemment, le vieux frère Bosworth... Combien connaissent F. F. Bosworth? Oh ! la la ! presque tout le monde le connaît. Et c’est le... Depuis que monsieur Baxter a démissionné, il est allé dans–une affaire qui fait qu’il ne pourrait plus s’occuper des campagnes, eh bien, c’est monsieur Bosworth qui est l’administrateur des réunions maintenant, des grandes réunions. Et ainsi, c’est un très précieux frère, oh ! doux et humble, vous l’aimez tout simplement. Je... Vous ne pouvez pas vous empêcher d’aimer frère Bosworth, c’est un vieux frère vraiment pieux et saint. Et il était en Afrique, il était censé être sur la côte est, et puis, nous devions nous rendre ensemble sur la côte ouest ; c’était après que nous y avions été une fois, c’était là où nous avons tenu de grandes réunions.

5          Et un soir, la salle avait été tellement comble durant toute la journée, et j’étais tellement fatigué que j’arrivais ... J’ai parlé à ma femme, j’ai dit: «Si quelqu’un d’autre appelle au téléphone», c’était le samedi soir, j’ai dit: «Dis-lui simplement d’aller à l’église le matin, je prierai pour lui là-bas, car je suis tellement fatigué, chérie, ai-je dit, que je ne peux même plus me tenir debout.» Et je devenais tellement nerveux, je devenais simplement déprimé.

            Eh bien, elle a trente-cinq ans et elle a la tête toute grise. Vous pouvez imaginer, elle se tient entre moi et le public là. Alors vous pouvez imaginer ce que c’est, et elle a simplement attrapé des cheveux gris il y a une année ou deux. Mais... Et elle tenait les gens éloignés. Après que j’ai renvoyé tout le monde, et que tout le monde fut parti, nous sommes très vite montés dans la voiture, et nous avons fait une petite promenade. Nous sommes descendus au sud de New Albany où il y a des collines, pas de montagnes, juste un genre de petites montagnes, ce que nous appelons des collines là-bas. Et c’est un peu rude de ce côté-ci, et je roulais là. Tout d’un coup, mon pare-brise est devenu tout blanc. Et je... Ensuite, je l’ai entendu dire: «Billy, que t’arrive-t-il?»

            Et nous avions parcouru environ un mile autour de ces escarpements, et je n’en savais rien. C’était une vision. Et j’ai immédiatement arrêté la voiture ; nous étions tout en haut dans les contrées boisées. J’ai dit: «Chérie, je dois sortir ici sur la route et prier tout de suite pour frère Bosworth.» J’ai dit: «Je le vois descendre d’un train à Durban, en Afrique, et il a eu une attaque cérébrale. J’ai vu les gens le prendre et le mettre sur une civière et il est à l’hôpital dans un état très grave. Et je dois prier pour lui tout de suite.»

6          Eh bien, nous avons arrêté la voiture et je suis descendu, je suis allé à la lisière des bois, et je me suis agenouillé, j’ai prié Dieu d’aider le frère. Et puis, c’était samedi soir, et le soir du dimanche suivant, je n’avais pas encore quitté la maison, et des amis étaient à la maison. Et nous avons quatre appareils téléphoniques sur lesquels répondre aux appels ; vous pouvez simplement vous imaginer ce que c’est, ainsi–les appels. Et ce téléphone-ci ne reçoit que des appels longue distance. Et on a dit: «C’est l’opératrice de Louisville de Western Union qui appelle.» Et elle a dit... Je suis allé répondre au téléphone, et elle a dit: «Révérend Branham, j’ai un télégramme en provenance de Durban, en Afrique du Sud, de la part du révérend docteur Raager.» Et elle a dit: «Priez tout de suite pour frère Bosworth. Il a eu une attaque après être descendu du train hier. Il est à l’hôpital, on s’attend à ce qu’il meure, à tout moment.» Comme cela.

7          J’ai dit: «Opératrice, pouvez-vous vérifier et me dire quand est-ce que ce télégramme a quitté Durban?»

            Elle a dit: «Oui, monsieur.» Elle m’a appelé un moment après, et elle m’a dit à quel moment cela avait quitté Durban. J’ai...?... de mes voyages, à plusieurs reprises, la Pan American donne un petit tableau qui donne les heures, et tout. Et ce qui était arrivé, c’est que cet Ange du Seigneur avait précédé ce télégramme là, de vingt-quatre heures, très exactement. Et quand j’ai reçu un–un appel le lendemain, frère Bosworth était déjà guéri, il s’était tenu debout et était reparti. Voyez-vous? Il était donc guéri avant que le télégramme n’arrive là. La souveraineté de Dieu, l’Ange du Seigneur avait précédé le télégramme là, de vingt-quatre heures. Voyez, voyez?

8          Oh ! on ne peut pas comprendre ; vous–vous L’aimez tout simplement ; c’est tout. Je... de tout mon coeur.

            Maintenant, en tant qu’un homme, mes paroles sont très limitées, comme celles de tout autre homme, mais Sa Parole est si réelle. Et Elle ne peut faillir, j’aime toujours lire quelques unes de Ses Paroles avant de dire quoi que ce soit en rapport avec la–la réunion du soir.

9          Maintenant, au deuxième chapitre de Saint Luc, et à partir du verset 25, nous lisons ces versets dans la Parole de Dieu. Et ensuite, nous Lui demanderons d’Y ajouter Ses bénédictions, et ensuite nous allons–allons parler pendant quelques instants, et ensuite nous allons former notre ligne de prière.

            Maintenant, le chapitre 2, verset 25, je commence la lecture.

Et voici, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. Cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui.

Il avait été divinement averti par le Saint-Esprit qu’il ne mourrait point avant d’avoir vu le Christ du Seigneur.

Il vint au temple, poussé par l‘Esprit. Et, comme l’enfant... comme ils apportaient le petit enfant Jésus pour accomplir à son égard ce qu’ordonnait la loi, il le reçut dans ses bras, bénit Dieu, et dit:

Maintenant, Seigneur... tu laisses ton serviteur S’en aller en paix, selon ta parole.

Car mes yeux ont vu ton salut,

            C’est un texte merveilleux pour ce moment, cette période de l’année, la période de Noël, la naissance du Seigneur Jésus-Christ... Parlons-Lui un moment alors que nous inclinons nos têtes.

10        Notre Aimable Père, nous Te remercions ce soir pour Ton amour, qui a envoyé le Fils de Dieu depuis la Gloire sur la terre, pour devenir péché. Et ce soir, les trônes de nos coeurs sont bénis, par Sa grâce, de savoir que nous étions des pécheurs, et Il est venu et a pris notre place et est mort comme un pécheur. Il est mort à ma place, Il est mort de ma mort au Calvaire. Il est mort de notre mort à nous tous au Calvaire. Et le péché, mon péché, moi un pécheur, Il m’a représenté dans Sa mort au Calvaire. Il a représenté chaque croyant ce soir dans Sa mort au Calvaire. Et Dieu s’est réconcilié avec nous, et Son amour envers nous L’a ressuscité pour notre justification. Et par conséquent, étant ressuscités avec Lui, nous sommes assis ce soir dans les lieux célestes en Jésus-Christ, chaque bénédiction que Dieu a promise est notre bénédiction rédemptrice en Lui. Nous T’en remercions. Et Toi, par la foi, Père, Tu as vu cela à l’avance, sachant ce qui allait se produire, Tu nous as bénis ensemble avec Christ. Chaque bénédiction pour laquelle Il est mort, nous appartient maintenant même, car nous sommes assis en Christ. Nous sommes ressuscités avec Christ. Et maintenant, nous sommes assis en Lui comme des croyants, dans ce lieu céleste en Jésus-Christ.

11        Ô Père, cela secoue nos coeurs de savoir cela, ce sens de l’esprit ne pourrait pas comprendre cela. Cela dépasse chacun de nos sens que de saisir ce que signifie ceci: nous sommes assis ce soir en Christ. Chaque bénédiction pour laquelle Il est mort nous appartient maintenant même, nous possédons cela. Ô Dieu, aide-nous à avoir la foi ce soir, pour utiliser Ta foi, car Tu as dit que cela nous appartenait. Et puissions-nous réclamer cela ce soir, Seigneur, chaque privilège que nous avons et qui nous a été donné par Dieu ; car Tu nous as rachetés, Tu nous as appelés par la grâce, Tu nous as lavés dans le Sang de Ton Fils, le Seigneur Jésus, et Tu nous as lavés, Tu nous as remplis du Saint-Esprit, et nous as placés en Jésus-Christ. Nous voici ce soir pour réclamer chaque chose, chaque bénédiction rédemptrice. Et notre ennemi ce soir n’est que du bluff. Car au Calvaire Christ l’a dépouillé de tout ce qu’il était, lorsqu’Il l’a dépouillé de tout, de la puissance qu’il avait jamais eue. Car Dieu était... L’homme fut réconcilié avec Dieu à ce moment-là par le Sang de Jésus-Christ, lorsqu’Il a payé entièrement le prix et que le sacrifice suprême fut accompli; et cela a plu à Dieu. Et ce soir, nous sommes ressuscités en Lui. Comme nous T’en remercions, sachant ceci, que quoi qu’il arrive, nous sommes en Lui. Ceux qu’Il a justifiés, Il les a déjà glorifiés. Et le Père, par Sa propre foi, croyant que nous nous accrocherons à nos bénédictions rédemptrices, et à la justice du Seigneur Jésus-Christ, nous voit d’avance là-bas dans l’éternité, glorifiés ensemble avec Lui, dans des corps glorifiés, libres de toute maladie, libres de la mort, pour vivre avec Lui, comme Ses chers enfants bien-aimés, dans les âges sans fin et les temps incommensurables à venir.

            Bénis-nous, Seigneur, ce soir, que nos coeurs soient touchés pendant que le Saint-Esprit descendra les allées de nos êtres, et nous purifiera de tout doute et de toute injustice. Car nous le demandons en Son Nom. Amen.

12        Maintenant, quelqu’un demandait pourquoi je ne prie pas pour plus de gens que je ne le fais chaque soir. Je pourrais expliquer cela juste pendant un moment. Vous voyez, mes amis, vous ne réalisez pas ce que cela a comme effet sur moi. Combien–combien savent que la vision m’épuise plus que n’importe quoi d’autre que je connaisse. Le prophète Daniel a eu une seule vision et il eut l’esprit troublé pendant plusieurs jours. Est-ce juste? Ecoutez, savez-vous tous que la plupart des poètes, des prophètes et des gens inspirés étaient considérés comme des névrosés, vous savez, comme des fous? C’est juste.

            Ecoutez. Pour ceux-là ici qui ne sont peut-être pas des chrétiens, qu’en est-il du grand compositeur de chansons populaires, qui a donné à l’Amérique certaines de ses plus belles chansons, Stephen Foster?

            Il a composé: The Old Folks At Home, et Old Kentucky Home, Swanee River, et plusieurs d’entre elles, Old Black Joe, et plusieurs de ces glorieuses chansons inspirées.

13        Il n’y a pas longtemps, My Old Kentucky Home, c’est juste en face de moi, de l’autre côté de la rivière. J’étais assis là sur le petit banc où il était censé, ou plutôt à la table, qui a été estimée à cent mille dollars il y a plusieurs années, lorsque la foire internationale a été tenue à Saint Louis... Et c’est là qu’il–il avait écrit cette chanson-là. Il y avait là son portrait, et avec le...?... censé le toucher, lui donner — lui donner de l’inspiration. Je me suis dit: «Oui, Monsieur Foster, vous aviez cela ici dans la tête, pas dans le coeur.» Mais si vous remarquez, chaque fois qu’il écrivait une chanson, cette inspiration le quittait, il s’enivrait. Et finalement... Maintenant, il ne... Ne condamnez pas trop vite cet homme (Voyez-vous?) avant d’avoir compris. Il n’était pas ce qu’il devrait être, il s’enivrait. Cette inspiration le quittait. Et finalement, lorsqu’il est sorti de l’inspiration un jour, il a appelé son serviteur, il a pris un rasoir, il s’est suicidé. Il ne savait plus où il en était.

            «Eh bien, direz-vous, oui...»

            Combien parmi vous connaissent William Cowper? Beaucoup parmi vous connaissent son fameux cantique, «Il y a une Fontaine remplie de Sang, tiré des veines d’Emmanuel, les pécheurs une fois plongés dans ce flot perdent toute tache de leur culpabilité».

14        Je me suis tenu près de sa tombe à Londres, en Angleterre, il n’y a pas longtemps, j’ai regardé là, je me suis dit: «Oui, monsieur Cowper...» Je viens de lire son histoire. Vous savez, après avoir reçu l’inspiration et composé ce cantique, lorsqu’il–lorsqu’il était là-haut, tout allait bien ; mais lorsqu’il a commencé à sortir de cela, il a essayé de trouver une rivière pour se suicider ; il y avait trop de brouillard, si bien que le chauffeur n’a pas pu l’y conduire pour qu’il se suicide, après avoir écrit ce fameux cantique: «Il y a une Fontaine remplie de Sang, tiré des veines d’Emmanuel, les péchés une fois plongés dans ce flot...»

            Vous direz: «Ça, ce sont les poètes.» Qu’en est-il des prophètes? Lorsque Jonas reçut l’inspiration, il entra dans une ville d’un–de près d’un million d’habitants, une ville si méchante, car les habitants étaient très méchants. Et il prophétisa avec une telle puissance, après que Dieu lui eut donné un message à apporter aux gens, lorsqu’il reçut l’onction en tant que prophète, pour aller là et prédire: «D’ici quarante jours Dieu détruira cette ville.» Et cela vint avec une telle puissance que les gens ont revêtu leurs animaux de sacs, ils se sont repentis.

            Et cet homme-là est monté sur la colline et a demandé à Dieu de lui ôter la vie, et le petit vers a rongé le ricin. Est-ce juste? C’était un prophète.

            Considérez Elie, qui avait fait descendre le feu du ciel, ainsi que la pluie le même jour, alors qu’il n’avait pas plu depuis trois ans et six mois, il a tué lui-même quatre cents prêtres ce même après-midi. Et dès que l’inspiration l’a quitté, il s’est enfui dans le désert, et il a erré là-bas, sans savoir où il en était pendant quarante jours et quarante nuits, et Dieu l’a retrouvé quelque part dans une caverne où il s’était retiré. Et une petite voix a dit... lui a demandé ce qu’il faisait dans cette caverne-là. Est-ce juste? Ça c’était les prophètes. Voyez-vous?... inspiré...

15        Oh ! chrétiens, la quasi-totalité de chrétienté telle que nous la voyons aujourd’hui est si superficielle, c’est comme des gens qui sautillent de joie. Vous parlez de l’Esprit et vous En savez très peu de choses. C’est juste. Vous n’entrez pas en profondeur pour traiter avec les réalités de la chose. Voyez-vous? C’est la raison pour laquelle les théo-... théologiens d’aujourd’hui ne connaissent la chose que d’un point de vue de la lettre. Ils abordent cela de cette façon, avec la connaissance d’une opinion, et ils ne savent rien de l’Esprit qui habite à l’intérieur et de la puissance. Voyez-vous? Ils ne traitent pas avec l’Esprit. Ils regardent simplement cela et disent: «Bien, je crois que c’est ceci.» Voyez-vous, vous vous faites vos propres idées. C’est la raison pour laquelle les gens commettent des erreurs vraiment fatales.

16        Parfois au cours des réunions... Je dis ceci. Quelqu’un m’a dit: «Frère Branham, la raison... Pourquoi pas vous?» J’ai reçu une petite lettre il n’y a pas longtemps ici, et c’était une bonne critique, qui disait: «Frère Branham, disait-elle, votre réunion dépasse de loin tout ce que j’ai déjà vu.» Mais il a dit: «Le problème, c’est que vous êtes tellement paresseux, et vous ne priez pas pour les enfants de Dieu qui sont malades. Il a été obligé de susciter Oral Roberts afin de prier pour Ses enfants.» Il a dit: «Oral priera pour environ cinq cents personnes, alors que vous, vous priez juste pour une seule personne.»

            J’ai dit: «C’est vrai. Mais frère Roberts est un serviteur de Dieu. Et il fait juste ce que Dieu lui a dit de faire, et moi, je fais de même, juste ce que Dieu m’a dit de faire.» C’est juste. Evidemment. Frère Roberts, s’il est un vrai homme de Dieu, et je crois que frère Roberts est un vrai homme de Dieu, et puis frère Allen, frère... Tous ces frères, sont de vrais frères chrétiens. Je le crois de chacun d’eux. Je crois que tout homme qui invoque Jésus-Christ est mon frère. Absolument. Et je suis avec eux à cent pour cent, pour les soutenir en toute chose. Aussi longtemps que ça se trouve dans la Bible et que c’est correct, je suis juste avec eux. S’ils s’écartent de la Bible, malgré tout je ne les condamnerai pas. Je les aimerai malgré tout, et j’irai vers eux et j’essaierai de voir si nous ne pouvons pas redresser la chose.

17        Maintenant–maintenant, pour ce qui est de ces choses... Mais souvent, au cours de la réunion, je m’occupe de ceux qui passent dans la ligne, frère Roberts et les autres, ils sont très forts, leurs–leurs réunions sont des réunions de la foi. Ce sont des–c’est des réunions où la foi prédomine vraiment. Il y a un petit frère par ici, un homme d’affaires dans cette ville, du nom de George Gardner. Si vous parlez de la foi, il la possède. Mais ce qu’il fait, il n’est qu’un bébé en Christ, et il n’a pas connu beaucoup de hauts et de bas, et des critiques. Il tend donc simplement la main là par la foi et il saisit la chose. Et c’est sur base de la Parole de Dieu, il dit: «La Parole le dit ainsi, et cela règle la question.» Voilà comment s’y prendre. Voyez?

            Eh bien, ces choses... C’est ce que fait frère Roberts. C’est ce que fait frère Allen, c’est ce que fait frère Coe ; c’est ce qu’ils font tous. Voyez? C’est la foi, la foi, la foi.

            Eh bien maintenant, souvent, les gens qui viennent à la réunion, ils saisissent des choses qu’ils n’arrivent... Il y a quelque chose... Mais si vous avez fait quelque chose dans votre vie, ou que vous n’avez pas fait quelque chose que vous auriez dû faire, on pourrait prier pour vous autant que vous voulez, et vous oindre jusqu’à ce que vous mourriez, cela ne vous quittera jamais. Voyez? C’est vrai. Il n’y a pas...

18        Voyez-vous? Avant... Pendant la réunion, c’est lent. Mais vous devez découvrir la cause avant que vous puissiez trouver le remède. Si vous allez chez un médecin et lui dites que vous avez des maux de tête persistants, s’il vous donne une aspirine, et vous renvoie chez vous, ce n’est pas un médecin. Il essaie de se débarrasser de vous, il essaie de vous chasser de son cabinet. Si c’est un véritable médecin, il vous prendra et examinera votre sang, votre tension, et tout le reste, et il cherchera jusqu’à ce qu’il découvre la cause, et ensuite il se mettra au travail à partir de là. Ça, c’est un véritable médecin. Voyez? Mais s’il vous renvoie simplement comme cela, ce n’est pas un médecin. Voyez? De toute façon, il n’est pas un bon médecin, parce qu’il devrait l’être, ses patients devraient être comme sa propre–sa propre famille, si bien qu’il essaierait de chercher cela pour voir où cela se situe, il devrait être un homme qui a la chose sur le coeur. Eh bien, maintenant, il en est de même d’ici. Voyez-vous?

19        Eh bien, il n’y a pas longtemps, j’aimerais vous donner juste un petit cas... (Est-ce que je prends trop de temps avec ces témoignages?)...?... Un petit cas, il y avait une jeune femme. Un prédicateur méthodiste, là à New Albany, dans l’Indiana, est l’un de mes très chers amis. J’avais le tabernacle baptiste de Jeffersonville, et nous étions des frères, si jamais il y en a eu.

            Et il avait–il avait toujours... Si–si je trouvais quelqu’un qui ne croyait pas dans le baptême par immersion et qui voulait être aspergé, je le lui envoyais. Je disais: «Allez à cette église-là, frère...?... parce qu’il... Vous feriez un meilleur membre là-bas, parce que, disais-je, c’est un véritable homme. Et c’est un homme de Dieu. Mais il croit dans l’aspersion, et moi je suis un baptiste.» Et alors il... Je l’envoyais là-bas. S’il trouvait quelqu’un, je disais: «Eh bien, il fait très sec là-bas. Voyez-vous?»

            Alors, quand il trouvait quelqu’un qui voulait être immergé au lieu d’être aspergé, il disait: «Montez là-bas voir frère Billy, disait-il, il va donc vous noyer, c’est un baptiste, mais...» Nous entretenions donc une telle amitié comme cela l’un envers l’autre.

            Eh bien, c’était un homme de bien. Et il a dit–il a dit, après que j’étais rentré ici il y a environ, cela fait environ deux ans, ou un peu plus. Il a dit: «Billy, vous allez dans le monde entier, et puis vous laissez votre pauvre frère assis ici.» Il a dit: «Pourquoi ne viendrez-vous pas tenir une réunion chez moi?»

            Et j’ai dit: «Eh bien, frère, je... Lorsque je rentre à la maison, je–j’essaie de faire reposer mon esprit et tout après avoir prié pour les malades.»

            Et il a dit: «Eh bien, Frère Branham, a-t-il dit, je ne vous demanderai cependant pas de prier pour une seule personne, si vous pouvez seulement venir prêcher pour nous une seule soirée.»

            Eh bien, il avait une émission radio, et il a annoncé cela à la radio ce matin-là, et ce soir-là, c’est une église comme celle-ci, et il y avait des gens partout, et dehors dans les rues et presque...

20        Et alors, lorsque j’ai fait l’appel à l’autel, nous avions des gens partout dans les rues, où les haut-parleurs diffusent plus loin Christ et tout. Et il m’a amené, nous sommes entrés ce soir-là, les gens ont tendu leurs mains par la fenêtre et ils m’ont soulevé. Et–pour sortir, il m’a amené au sous-sol, il a dit: «Attendez que les gens soient partis, et je vais vous mettre dans une pièce ici en bas, et ensuite–ensuite vous pourrez sortir.»

            Et j’ai dit: «Très bien.»

            Tandis que je descendais les marches, il m’a entouré de son bras, il a dit: «Billy, me pardonnez-vous pour quelque chose?» J’ai dit: «Qu’avez-vous fait, Frère Johnson?»

21        Il a dit: «Bien», il a dit: «Rien.» Mais il a dit: «J’ai une jeune dame ici qui est une enseignante de l’école du dimanche.» Et il a dit: «Elle est–elle est dans un état très critique, la nervosité.» Il a dit: «Je... Vous–vous–vous n’êtes pas obligé de voir une vision, a-t-il dit, imposez-lui simplement les mains, offrez une prière.» Il a dit: «On l’a amenée partout, on a prié pour elle.»

            Et j’ai dit: «Evidemment.»

            Il a dit: «Elle est dans un état terrible.» Il a dit: «Ça fait près de dix ans qu’elle va chez ce psychiatre, un voyage coûte dix dollars jusqu’à Louisville.» Et il a dit: «Elle passe un moment horrible.»

            J’ai dit: «Certainement.» Et je suis descendu au bas de l’escalier, et une très belle jeune femme d’environ trente ans se tenait là.

            Elle a dit: «Bonsoir, Frère Branham.» Eh bien, je m’attendais à voir quelqu’un dans une camisole de force, à l’entendre parler.

            Et il a dit... J’ai dit: «Etes-vous la patiente?»

            Elle a dit: «Effectivement, c’est moi, Frère Branham.»

            J’ai dit: «Qu’est-ce qui ne va pas, soeur?»

            Elle a dit: «Je ne sais pas ; c’est ce que je me demande.» Elle a dit: «Je–je sens comme si je marchais sur la terre, et que celle-ci allait exploser à tout moment, et je n’arrive pas à sortir de chez moi. Il faut que quelqu’un m’accompagne. Je–j’ai peur des marches de l’escalier.» Elle a dit: «J’ai trois jeunes enfants, a-t-elle dit, je suis–je suis dans un état horrible.» Elle a dit: «Voulez-vous prier pour moi?»

            Et j’ai dit: «Certainement.» Je lui ai imposé les mains, et j’ai prié: «Bien-aimé Père céleste, aide cette jeune femme, je prie de tout mon coeur.» Et je suis sorti. Ensuite on m’a fait sortir quelques instants après, je suis rentré chez moi.

22        Deux jours après cela, je suis parti outre-mer. Et pendant que j’étais outre-mer, ma femme a dit: «Cette pauvre petite appelle presque tous les deux ou trois jours, elle a dit: ‘Vérifiez si frère Branham a une réunion quelque part ou si pendant qu’il est à la maison, l’Ange du Seigneur est présent ; Madame Branham, veuillez, s’il vous plaît, m’accorder d’être la première personne sur la liste.’»

23        Et elle a dit: «Eh bien, a-t-elle dit, je–je ferai de mon mieux, soeur.» Elle a dit: «Tout ce que je peux faire...»

            Et elle disait: «Oh ! disait-elle, mon état ne cesse d’empirer.» Et elle a dit: «Je ne peux me rendre à une seule de ces réunions, disait-t-elle, je ne sais pas comment ils feront, on doit me ligoter dans la voiture pour tout déplacement.» Elle a dit: «Je...» C’est un terrible pétrin que d’être... C’est la pire des choses qui soit. C’est quelque chose de mental.

            Alors j’ai dit: «Bien», ma femme plutôt a dit, elle a dit: «Eh bien, lorsqu’il reviendra...» Lorsque je suis rentré à la maison, elle appelait chaque jour. Elle a dit: «Non», et elle a dit que... Alors elle est venue. Et elle voulait que je prie pour elle.

            J’ai dit: «Très bien.» Et je sortais ; on m’amenait à ce moment-là, et alors, je me suis arrêté là sur le trottoir et j’ai prié pour elle. Elle est rentrée. Deux jours plus tard, elle a appelé ma femme, elle a dit: «Oh ! Soeur Branham, il faut que ça soit quand l’onction est sur lui, c’est à ce moment-là qu’il peut réprimander l’ennemi.» Elle a dit: «Je suis en train de mourir.» Elle a dit: «Je ne peux plus supporter cela, ça fait dix ans, a-t-elle dit, je ne peux plus tenir. Je craque tout simplement.»

24        Ainsi, la pauvre petite était dans ce pétrin, imaginez seulement ce qu’elle ressentait. Eh bien, et un matin, c’était vers trois heures du matin, Il est entré dans ma chambre. Et ensuite, après que le jour se fut levé, eh bien, il y avait quelques personnes à l’extérieur, elle a dit, ma femme est entrée dans la chambre ; elle a dit: «Billy, s’est-il passé quelque chose?»

            J’ai dit: «Chérie, Il est ici ce matin depuis l’aube.»

            Elle a dit: «C’est ce que je me disais, lorsque j’ai traversé cette pièce, il y avait quelque chose d’étrange.» Et elle a dit: «Il y a quelques personnes là dehors.»

            J’ai dit: «Bien, chérie.»

            Elle a dit: «Dois-je te faire un petit déjeuner?»

            J’ai dit: «Non, peut-être qu’Il veut faire quelque chose, chérie.» J’ai dit: «Ne fais pas mon petit déjeuner.»

            Elle a dit: «Billy, puis-je appeler cette jeune femme de New Albany?»

            J’ai dit: «Quelle jeune femme, chérie?»

            Et elle a dit: «La jeune femme qui m’appelait, qui est tellement nerveuse, là-bas.»

            Et j’ai dit: «Eh bien, cela ne me dérange pas.»

            Et alors, elle l’a appelée. Et il y avait un homme de l’Eglise baptiste de Louisville, un des... l’Eglise baptiste de Broadway, à Louisville, qui avait été–qui fut guéri ce matin-là d’un cancer de la rate. Et il va très bien maintenant, il est parfaitement en forme. C’était un joueur de baseball qui disputait de grands championnats, et ainsi de suite, pour l’équipe de Louisville. Et alors, lorsque... Les médecins là à Louisville l’avaient abandonné.

25        Ainsi, elle a donc fait venir la petite dame, et quelques personnes l’ont amenée. J’ai dit: «J’aimerais la voir seul à seul.» Et elle est entrée dans mon petit cabinet de travail ; je l’ai mise là afin qu’elle soit sûre d’être seule. Je suis entré. Elle s’appelait Shane. Et elle se frottait les mains comme ceci, pendant qu’elle était assise là. Et je suis entré. Une petite mère...

            Et j’ai dit: «Bonjour, madame.»

            Et elle s’est tenue debout, elle a dit: «Bonjour.»

            J’ai dit: «Asseyez-vous.» Il y avait un petit tabouret qui était là et je me suis simplement assis. J’ai dit: «Maintenant, soeur...»

            Elle a dit: «Oh ! Frère Branham, est-ce le–est-ce que l’Ange du Seigneur est ici?»

            J’ai dit: «Oui, madame.»

            Elle a dit: «Oh ! allez-vous chasser de moi cet esprit?»

            J’ai dit: «Eh bien, un instant, soeur.» J’ai dit: «Vous devez faire attention à ce que vous chassez.» J’ai dit: «Les gens qui souffrent de ce genre de choses peuvent vous créer des ennuis avec cela.» Le savez-vous?

26        Combien croient que Moïse était un prophète? Certainement. Dieu avait confiance en lui, n’est-ce pas? Il a dit: «Va là-bas et parle au rocher.» Est-ce juste? Pas «frappe-le.» «Parle au rocher.» Et là, le programme entier de Dieu, la Bible entière fut brisée à la fois. Moïse, au lieu de parler au rocher, il est allé là et il s’est fâché contre le peuple et il a frappé le rocher, et il l’a frappé pour la deuxième fois, il a dit: «Rebelles, est-ce de ce rocher que nous vous ferons sortir de l’eau?» Et il–il a fait sortir de l’eau ; il était un prophète ; il pouvait la faire venir quand même, que cela ait été la volonté de Dieu... Ce n’était pas la volonté de Dieu, n’est-ce pas? Mais il avait le pouvoir ; il était un prophète. Et il a fait venir de l’eau quand même.

            Mais Dieu a dit: «Viens ici, Moïse. Je vais m’occuper de toi maintenant.» Est-ce vrai? Et Il ne lui a pas permis d’aller...

27        Qu’en est-il d’Elie, ce jeune homme, il était... Oh ! il n’aurait pas dû avoir de tels sentiments à ce sujet ; encore jeune il était devenu chauve. Et il rentrait après qu’Elie avait été enlevé, et les petits enfants couraient derrière lui, et ils disaient: «Vieux chauve. Vieux chauve.» Ils se moquaient de cet homme. Eh bien, il n’aurait pas dû–il aurait dû être avisé plutôt que de... à ce qu’il me semble. Mais ce prophète s’est mis en colère. Il s’est retourné et il a maudit ces petits enfants, et deux ourses ont tué quarante-deux petits enfants innocents, juste pour avoir traité le prophète de chauve.

            Eh bien, qu’est-ce que ça changeait? Je ne pense pas que c’était la nature du Saint-Esprit, mais c’était un prophète en colère. Vous devez donc faire attention à ce que vous faites.

28        Alors j’ai dit: «Soeur, causons pendant quelques minutes.» J’ai dit: «Faisons juste un petit voyage.»

            Elle a dit: «Oh ! non, je ne peux pas faire un voyage.»

            J’ai dit: «Un instant, c’est dans la pensée», je... juste pour réveiller son esprit. Et lorsque nous nous sommes mis à causer, quelques instants après, j’ai vu une petite voiture rouler comme cela, une petite voiture noire à bord de laquelle il y avait quelqu’un. J’ai dit: «Avez-vous déjà connu un accident, soeur?»

            Elle a dit: «Non, non, je n’ai jamais connu un accident.» Et alors, juste à ce moment-là, la chose est de nouveau apparue dans la pièce.

            J’ai dit: «Je vois une petite voiture. Et, oh ! un train a failli la cogner.» Et alors, elle s’est mise à pleurer. Et alors, bien sûr, la vision avait déjà commencé ; il n’y avait donc pas moyen d’arrêter cela. Voyez? Alors elle... Il a dit, Il lui a parlé, disant: «Vous étiez dans une petite voiture noire, et vous étiez en compagnie d’un homme aux cheveux blonds. Et vous reveniez d’une sortie et vous aviez fait quelque chose de mal, et le train a failli vous heurter.» Et Il lui a parlé de son mari ; elle venait de se marier, et son mari avait voyagé et était allé outre-mer. Et elle se sentait seule, et elle a commencé à courir avec un garçon, et il était... Elle est sortie avec lui un soir et elle a brisé son voeu de mariage. Et sur le chemin du retour, elle... Ils ont failli se faire cogner par un train. Et lorsque la vision a disparu, la femme était étendue par terre, criant à tue-tête. Et ma femme est entrée en courant dans la pièce. Et elle voulait savoir ce qui s’était passé.

            Elle a relevé la jeune fille, et celle-ci a dit: «Oh ! Révérend Branham, n’osez dire cela à personne.»

            Et j’ai dit: «Soeur, la seule chose que vous pouvez faire, c’est d’aller confesser cela à votre mari et de mettre cela en ordre.» J’ai dit: «Voilà votre problème.»

            Elle a dit: «J’ai confessé cela à Dieu, Frère Branham.»

29        J’ai dit: «Ce n’est pas contre Dieu que vous avez péché. Vous êtes une femme mariée ; vous avez péché contre votre voeu.» Et j’ai dit: «On pourrait déverser des litres d’huile sur votre tête. On pourrait prier pour vous, taper du pied, donner des coups de pieds pour chasser le diable ; cela ne changera rien du tout. Vous avez un péché non confessé, il restera toujours là, jusqu’à ce que cette chose soit mise en ordre. Peu m’importe le nombre de prières de la foi ou quoi que ce soit d’autre, cela restera juste là.» Voyez-vous?

            Et elle a dit: «Bien...»

            Et j’ai dit: «Etes-vous une monitrice de l’école du dimanche?»

            Elle–elle a dit–elle a dit: «Eh bien, Frère Branham, cela brisera notre foyer.»

            J’ai dit: «Eh bien, soeur, je sais une seule chose, c’est la vérité ; personne d’autre ne sait cela à part vous et Dieu seul, et ce garçon-là.»

            Elle a dit: «C’est vrai.»

            J’ai dit: «Vous avez dit à votre mari que vous étiez sortie avec un garçon, mais vous n’avez jamais tout confessé.»

30        Elle a dit: «C’est vrai.» Elle a dit: «Mais je ne peux pas le lui dire, a-t-elle dit, j’ai trois enfants, Frère Branham. Cela brisera mon foyer.» Elle a dit: «Mon mari est un diacre là-bas dans une église, a-t-elle dit, si jamais je lui disais cela, a-t-elle dit, cela briserait notre foyer.»

            J’ai dit: «Eh bien, il y ...»

            Elle a dit: «Eh bien, ce n’est pas cela qui me cause des troubles.»

            J’ai dit: «Oh ! si, c’est ça. Ça se trouve là au fond, dans ce subconscient là, cela y a laissé encore une trace.» J’ai dit: «C’est là que ça se trouve, juste là. C’est juste.»

            Et elle a dit: «Eh bien, je–je ne peux tout simplement pas le lui dire. Cela brisera mon foyer.»

            J’ai dit: «Eh bien, c’est la seule chose que je peux faire, soeur, voilà ce qu’Il a dit. Vous saviez si quelqu’un en savait quelque chose ou pas.» Alors je... femme, je voulais aller dans la pièce d’à côté.

            Elle a dit: «Oh ! ne partez pas, Frère Branham.»

            J’ai dit: «Eh bien, soeur, allez chercher votre mari et mettez cela en ordre.»

            Elle a dit: «Je ne peux simplement pas faire cela.»

31        J’ai regardé, et à côté d’elle se tenait un homme aux cheveux noirs, il avait des cheveux plutôt ondulés, il se tenait à côté comme cela. Et il a tourné le dos, et il avait écrit sur... Il avait le logo de Chevrolet sur son nom. Et j’ai dit: «Votre mari, n’est-il pas un homme de grande taille aux cheveux noirs onduleux?»

            Elle a dit: «Oui, monsieur.»

            J’ai dit: «Il travaille pour la compagnie Chevrolet.»

            Elle a dit: «Oui, monsieur.»

            J’ai dit: «Il a la même chose à vous confesser.» C’est juste. J’ai dit: «Il travaille dans un garage, et avant-hier, il était avec une femme aux cheveux noirs qui travaille au garage ; elle portait une robe rose ; ils étaient dans une Chevrolet verte, et il a brisé son voeu de mariage envers vous, et non seulement cela, mais il avait fait cela auparavant.»

            Elle a dit: «Pas mon mari. Il est un diacre dans une église !»

            J’ai dit: «Il n’est pas étonnant que l’église de frère Johnson ne prospère pas, avec de telles choses.» J’ai dit: «C’est ça.»

            Et elle a dit: «Pas mon mari!» Elle a protesté. Elle avait confiance en lui. Elle a dit: «Pas mon mari !»

            J’ai dit: «Ecoutez, madame. Vous ferez mieux d’aller chercher votre mari ; arrangez tous les deux ces choses, car c’est tout ce que je sais maintenant. Je suis simplement Son serviteur.» Et je suis sorti de la pièce.

            Ma femme est revenue quelques minutes après, elle a dit qu’elle était allée au téléphone et qu’elle l’avait appelé. Elle a dit: «Ces femmes la ramènent.» Alors elle a dit: «Que penses-tu va arriver?»

32        J’ai dit: «Eh bien, la balle est dans leur camp, je ne sais pas.» Mais j’ai dit: «On ne sait pas, peu importe combien vous criez, combien vous criez très fort, combien vous priez, ce démon a le droit légal de rester juste là, et il restera aussi là. C’est juste. Il a le droit de rester là.» Non seulement cela, mais si vous êtes censé avoir fait quelque chose et que vous ne l’avez pas fait, il a le droit légal à cause de la désobéissance. Donc c’était cela. En passant cette personne au crible, vous trouvez où se situe le problème. Alors vous saurez par où commencer pour le traitement. Voyez? Souvent, il est question des péchés non confessés. Vous devez donc faire attention à ce que vous dites. On tape du pied pour faire sortir celui-ci et on tape du pied pour faire sortir celui-là. Voyez? C’est juste. Voyez? La foi entrera en action. Mais pas lorsqu’il a un droit légal. Satan connait ses droits, et ce à quoi il–il n’a pas droit. C’est juste. Purifiez-vous devant Dieu et venez à Lui étant pur et saint ; alors demandez-Lui. Voyez? Et maintenant, examinez votre vie.

33        Puis au bout d’un moment, les voici revenir. Elle est allée le chercher, et il est venu par la route dans une voiture. Alors, ils se sont arrêtés et elle est montée, et elle a dit: «Chéri, j’ai quelque chose à te confesser.» Et elle lui a dit ce que c’était. Et il a dit: «Et tu sais, n’étais-tu pas sorti?» Elle connaissait la femme, elle a dit: «N’étais-tu pas sorti?»

            Il a dit: «Non.»

            Elle a dit: «Tu étais à un certain endroit, à un certain...» Il a dit: «Où as-tu été?»

            Et il a dit... Elle a dit: «J’ai été chez Frère Branham.»

            Il a pris–il a dit: «Chérie, c’est la pure vérité.» Et il a dit: «Je vais te dire quoi», il a dit: «Franchement», eh bien, Il a dit à son sujet que c’était quand il était en France, et ainsi de suite ; et il a dit: «C’est moi qui ai commencé, c’est moi le coupable.» Il a dit: «C’est moi qui ai commencé...» Il a dit: «Si tu me pardonnes, je te pardonnerai. Nous nous purifierons devant Dieu, et nous irons là-bas, et nous allons prendre nos petits enfants et vivre comme le doivent des chrétiens.» Là, ils ont confessé leur péché l’un à l’autre et à Dieu, ils ont mis cela en ordre avec Dieu.

34        Et lorsqu’ils sont revenus sur le porche bras dessus bras dessous, les larmes coulant sur leurs joues, j’ai dit: «Eh bien, maintenant Satan va partir. Maintenant, quelque chose va se produire.» Et cette femme est parfaitement normale et en bonne santé depuis cette minute-là. Voyez? Voilà ! Ça se trouvait tout au fond de son âme, vous voyez, mais si... Ce sont des choses que vous avez peut-être oubliées, mais elles sont là. Voyez? Et ainsi de suite... Oh ! la la ! il y a bien des choses, mes amis, que j’ai vu notre Seigneur Jésus accomplir, des milliers de ces choses, juste à l’estrade.

            Combien ont déjà assisté aux réunions et ont vu de telles choses se produire juste à l’estrade, des cas où les gens avaient mal vécu et tout, et où leurs péchés ont été réprimandés. Faites voir la main, ceux qui ont assisté aux réunions. Bien sûr. Voyez-vous? C’est à cela que ça sert.

35        Maintenant, passons vite à notre texte. Eh bien, nous avons environ dix minutes avant de commencer la ligne de prière, quinze minutes. Remarquez. Il y avait un homme, Siméon, un vieux sage, un homme à la barbe blanche, aux longs cheveux, qui était un docteur en Israël. Et c’était un grand homme, il jouissait d’un grand prestige parmi les Juifs. Et les Juifs étaient... La condition de l’église en ce temps-là, c’est comme celle d’aujourd’hui, l’église était plutôt froide et indifférente. Et ils attendaient la Venue de Christ depuis quatre mille ans. Et, à ce moment-là, ils ne se doutaient pas, quand ils étaient dans cette condition, que c’est alors que Christ allait venir. Mais parfois, c’est lorsqu’on y pense pas tellement qu’Il vient. Lorsqu’on pense qu’Il ne viendra pas, c’est à ce moment-là qu’Il vient.

            Et puis, dans cette contrée-là, ce vieil homme allait partout témoignant, car, un jour le Saint-Esprit lui avait révélé qu’il ne mourrait pas avant d’avoir vu le Christ du Seigneur. Et il allait partout disant à tout le monde qu’il verrait le Christ du Seigneur avant de mourir.

            Eh bien, pouvez-vous imaginer l’effet que cela avait fait sur les gens, peut-être des hommes de science et des médecins, et–et des ministres et tout? Savez-vous ce qu’ils disaient probablement de ce vieil homme? «Quelque chose ne tourne pas dans sa tête.» Il est... Considérez-le, il avait alors près de quatre-vingt-dix ans, et sa barbe blanche pendait, un vieillard qui avait... et même David s’était attendu à voir Christ. C’est comme lui ici, qui dit que le Saint-Esprit lui a dit qu’il verrait le Christ avant de mourir. Eh bien, c’est ridicule, cela amène l’opprobre sur notre église. Je peux imaginer cela. Mais il avait vraiment une bonne raison de croire cela, parce que c’était le Saint-Esprit qui lui avait dit qu’il Le verrait.

36        Eh bien, nous n’avons pas deux Saint-Esprit. Nous n’en avons qu’un seul, le même Saint-Esprit qui était sur Siméon, c’est le même Saint-Esprit qui est ici ce soir. Les hommes passent, le Saint-Esprit reste exactement le même.

            Remarquez. Nous allons donc utiliser le mot expectative. Généralement, vous recevez ce à quoi vous vous attendez. Si vous venez à l’église ce soir, en disant tout simplement: «J’irai là-bas et je ... J’irai là-bas pour voir quelque chose que je sais être faux.» Ne vous en faites pas, le diable vous en montrera tout un tas. C’est juste. Généralement vous recevez ce à quoi vous vous attendez. Si vous venez vous attendant à recevoir une bénédiction de Dieu, Dieu veillera à ce que vous la receviez. Ce à quoi vous vous attendez...

            Vous direz: «Eh bien, je ne m’attends pas à ce que cela se produise.» Eh bien, c’est pour cette raison que cela ne se produit pas. Vous devez y croire. Et croyez que c’est juste. Considérez ce qui est juste, examinez cela correctement.

            Maintenant, Siméon est allé–s’attendait à voir le Christ. Cela ne changeait rien pour lui combien les gens disaient qu’il était fou, cela ne le dérangeait pas du tout. Il croyait qu’il verrait le Christ. Alors, lorsque Jésus naquit à Bethléhem de Judée, les gens n’avaient pas de télévision ni de radio, ni de presse, comme on en a aujourd’hui. Et probablement que si cela avait été le cas, s’ils avaient cela, ils ne les auraient pas utilisées pour cela. Mais, vous savez, Dieu a un moyen de faire passer Son message malgré tout, ne le pensez-vous pas?

37        Ainsi, lorsque Jésus naquit à Bethléhem de Judée, trois mages, trois astronomes, sont venus de l’Orient. Ils ont dit: «Nous avons vu Son étoile en Occident.» Ils étaient en Orient, écoutez, l’Orient est–est à l’est de Jérusalem. Alors ils ont dit: «Nous avons vu Son étoile en Orient, et nous sommes venus pour L’adorer.»

            Suivez, croyez-vous qu’ils avaient réellement suivi une étoile? La Bible le dit. Maintenant, elle est passée au-dessus de chaque... A l’époque, les gens surveillaient le temps grâce aux étoiles. Et aucun observatoire, aucun homme de science, tous ceux qui se tenaient là en train d’observer, qui regardaient le mouvement de chaque étoile, pour voir quel moment approchait, pour voir quelle heure il était, pendant la nuit, et ainsi de suite, les observateurs d’étoiles; personne parmi eux n’a vu cet ange, ou plutôt cette étoile, sauf ces mages, parce qu’ils s’attendaient à la voir. Ils avaient lu la prophétie de Dieu lorsqu’Il avait parlé à travers Balaam là, autrefois, disant: «Un astre sortira de Jacob», et ils attendaient cela. C’est donc la raison pour laquelle ce soir les Américains ne sont pas dans l’expectative, ils n’attendent pas une grande effusion du Saint-Esprit qui produira un réveil. Ils ne s’Y attendent pas. C’est tout. Ils s’attendent à voir une réforme dans l’église, et les gens reviennent, adhérent à l’église, et continuent à vivre dans le monde. Et ça, ce n’est pas pour cet âge. C’est le moment où Dieu remplit Son peuple, et le baptise dans le Corps du Seigneur Jésus-Christ. Et c’est pourquoi ils ne s’attendent pas à cela, ils ne voient pas que cela est en train de se produire.

38        Alors, est-ce possible... C’est comme dans les réunions, une dame ici dans la réunion, l’autre soir, voyait la Lumière là où Elle était suspendue, ici. Eh bien, elle a dit: «Les autres n’ont pas vu Cela.» Certainement, elle a pu voir cela, et les autres n’ont pas vu cela. Oh ! la la ! Parfois...

            Et ainsi, il s’attendait donc à voir le Seigneur Jésus. Ainsi, les mages s’attendaient à voir cela. Le... Et les bergers qui étaient là dehors sur la colline ont vu les Anges venir, ou plutôt les ont entendus chanter: «Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, paix sur la terre parmi les hommes qu’Il agrée.» Il était donc né dans une étable, cette nuit-là. Huit jours après, c’était la coutume chez les Juifs d’amener les enfants mâles au temple pour les faire circoncire. Et la mère devait offrir un sacrifice pour sa purification. C’est la loi lévitique. Huit jours après, elle s’est rendue au temple.

39        Je m’imagine que c’était un lundi matin. Et là, une grande foule de gens... Il y avait environ deux millions d’habitants en Israël en ce temps-là, ou plutôt en Palestine. Et je pense qu’on dit qu’au moins cinquante à cent bébés naissaient chaque nuit. Et cela faisait de cinquante à cent bébés, peut-être, deux cents ou trois cents bébés qui devaient chaque jour venir au temple pour être circoncis et pour la purification de la mère.

40        Et je peux considérer que c’était un lundi matin. Et oh ! c’était animé tout autour du temple, il y avait beaucoup de gens qui allaient et venaient. Et tout au fond, de ce côté, se tient une longue file, comme une ligne de prière de–de femmes débout là, avec leurs bébés dans les bras. Elles avancent, certains des bébés viennent des parents riches qui avaient des agneaux à offrir ; l’offrande du paysan, c’était deux tourterelles. Et ainsi, je peux regarder le long de cette file ; je peux voir les mères debout là, avec leurs beaux petits bébés propres et nets, avec de petites couvertures confectionnées à l’aiguille, vous savez, enveloppant le bébé, et ainsi de suite. Et je vois tout au bout de la file, je vois une jeune fille débout là, toutes les autres femmes se tenaient à distance d’elle. C’est à peu près ce que les gens font à l’église aujourd’hui, ceux qui croient au sur-... Ils gardent leur distance. «Ecoutez, n’ayez rien à faire avec eux. Ils ne sont pas dans le bon; ce sont–ce sont des saints exaltés. Ne perdez pas votre temps avec eux.»

            J’ai parcouru les sept mers, j’ai fait trois fois le tour du monde, et je n’ai jamais vu une église de saints exaltés, je n’en ai jamais vu une jusque-là, c’est simplement un faux nom que le diable a collé à l’Eglise du Dieu vivant. Il y a neuf-cent-soixante-six différentes églises ou je reçois chaque année des statistiques officielles sur ces églises. Et pas une seule d’entre elles ne s’appelle «sainte exaltée», pas une seule. C’est simplement un nom calomnieux que le diable leur colle.

41        Je peux donc voir ces femmes avec leurs beaux petits bébés vêtus de tous ces beaux petits vêtements confectionnés à l’aiguille et tout, de petites robes roses et ainsi de suite, elles se tiennent à distance, tenant leurs agneaux, et tout, elles avancent alors que le sacrificateur fait le service à l’autel. Et cette jeune fille se tient là toute seule, il n’y a personne près d’elle.

            Je peux entendre certaines parmi elles dire: «Ecoutez. Est-ce que vous la voyez? Oui, ce Bébé-là est né hors du saint mariage. Cet homme de Joseph, ils ne sont même pas mariés. Regardez-les là. Et ce Bébé est né, regardez-Le là. C’est tout simplement une disgrâce. Tenez-vous à distance.»

            Cette pauvre petite mère, avec ce petit Bébé dans les bras, comme ceci, elle s’était peut-être voilé le visage, elle berçait le petit Enfant alors qu’Il gazouillait comme cela... De quoi était-Il vêtu? De langes, pas de beaux vêtements confectionnés, c’étaient des langes. Où était-Il né? Dans une étable. Pourquoi était-Il né dans une étable? Parce qu’Il était un Agneau. Les agneaux ne naissent pas dans des maisons ; ils naissent dans des étables, sur la paille. Il était l’Agneau de Dieu, immolé dès la fondation du monde. Et Il était là.

            Savez-vous ce que c’est qu’un lange? C’est ce que l’on arrache de l’arrière du joug d’un boeuf. J’ai appris que c’est ce que l’on fait en Orient, quand ils labourent avec un boeuf, ils mettent–ils enveloppent le joug de quelques chiffons pour éviter la friction contre les épaules du boeuf. Et dans les étables principales ce soir-là, il y avait quelques langes ; ils n’avaient rien du tout pour Le vêtir. Nous ne sommes pas dignes d’avoir les vêtements que nous portons ce soir, alors qu’on avait ôté ce tissu du cou du boeuf, du joug du boeuf et qu’on en avait enveloppé le Sauveur du monde.

42        Et Le voici, bercé par la petite mère, pas de vêtement pour habiller le petit Enfant. Il s’est humilié par l’humilité de Sa chair. Et là, elle Le tenait dans ses bras, berçant le petit Enfant comme ceci, et elle avançait. Quel genre d’offrande a-t-elle? Deux petites tourterelles, c’est l’offrande du paysan, du pauvre, et pourtant, Il possédait tous les cieux et la terre. Il s’est fait pauvre, afin que par Sa pauvreté nous puissions devenir riches.

            Elle était là, Le berçant dans ses bras. Peu importe ce que les gens disaient, dans son petit coeur elle savait d’où venait ce Bébé. Il en est de même de chaque croyant qui croit en Dieu, lorsque les gens le traitent de saint exalté et de fanatique, il sait ce qu’il y a dans son coeur. Il sait ce qui se passe. Les gens disent: «Oh ! Croyez-vous dans cette vieille histoire de la guérison divine?» Ne vous en faites pas. Vous pourriez les traiter de tous les noms que vous voulez, mais ils savent où ils se tiennent. Ils savent ce qu’ils tiennent tendrement juste ici (C’est juste.), ce quelque chose, la paix qui surpasse tout entendement. Peu importe ce que le monde a à dire à ce sujet. Gloire à Dieu ! Si Jésus-Christ a pu s’abaisser Lui-même, et être là, enveloppé dans des langes, et qu’on s’est moqué de Sa petite mère qui se tenait là comme cela, c’est suffisamment bon pour moi. Amen. C’est en ordre. Ce que dit le monde m’importe peu. Dans votre coeur, vous savez ce que c’est.

43        Remarquez, je peux la voir Le bercer. Bien vite, je peux voir une mère dire: «Ne vous approchez pas de cette femme, contournez-la, mettez-la derrière. Voyez-vous?» Et là, elle se tient là, berçant le petit Enfant, et Il lève les yeux, Ses yeux fixes qui regardent la mère. Le Dieu même du Ciel, Emmanuel, enveloppé là, dans ces petits langes, elle Le berçait dans ses bras, elle avait la paix, c’était d’un tissu qui provenait du joug d’un boeuf qu’on L’avait enveloppé.

            Il ne fait aucun doute que la pauvre petite–la mère a levé les yeux et qu’elle a vu ces autres mères... Vous savez comment sont les mères en ce qui concerne leurs bébés? Elle a levé les yeux, elle a vu ces beaux petits bébés bien vêtus de petites robes, dans des berceaux, et des choses comme cela. Et la voici, portant ce petit Enfant. Mais dans son coeur, elle savait de Qui il s’agissait. Et puis, suivez. Ça semblait être une disgrâce aux yeux de l’Eternel. Mais attendez, quelque chose se déroule dans l’entretemps. Derrière, dans une salle de prière, quelque part, je peux voir le vieux Siméon assis, en train de lire dans les Ecritures: «Nous étions tous errants comme des brebis. L’Eternel a fait retomber sur Lui l’iniquité de nous tous.»

            Je peux entendre Siméon dire: «Je me demande de qui il s’agit? On m’a traité de tous les noms, de fanatique, de saint exalté. On a dit que je suis devenu fou. Le Saint-Esprit m’a dit un jour que je Le verrai, lorsqu’Il viendra. Je le crois. ‘Il était blessé pour nos péchés, Il était brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui...’» Il lisait le rouleau.

            Je peux le voir refermer le rouleau et le remettre dans le sac comme cela. Ecoutez. Si Dieu avait promis à Siméon de voir le Sauveur, Dieu était tenu de veiller à ce qu’il Le voie. C’est juste. Quand le Saint-Esprit fait la promesse, le Saint-Esprit est tenu de veiller à ce que la promesse s’accomplisse. Si le Saint-Esprit a fait une promesse ici qui dit: «Je suis l’Eternel qui te guérit», Il est tenu d’accomplir cette promesse à la lettre. C’est juste. Il est tenu de le faire.

44        Combien parmi ceux qui sont ici ce soir croient à la guérison divine? Faites voir les mains. Qu’est-ce qui vous fait croire à la guérison divine? Le... David a dit: «Quand la profondeur appelle la profondeur...» S’il y a une profondeur ici à l’intérieur qui appelle, il doit y avoir une profondeur quelque part pour y répondre.

            Que des fois je me suis tenu dans les montagnes et j’ai observé les arcs-en-ciel, j’ai observé les aigles lorsqu’ils montent en flèche dans les airs, et j’ai pleuré comme un bébé. Pourquoi? J’aime la nature. Je suis un amoureux de la nature. Lorsque je vois ces choses...

            Il y a un moment, nous étions dans la pièce où nous restons, et on suivait frère... une émission ici, qui passait, c’était une belle émission qui passe ce soir. Et j’apprécie les cantiques, c’était: Il est descendu de Sa gloire, que le frère m’a dédié. Et nous étions assis là, en train de causer, et quelques instants après, je me suis frotté les yeux comme cela, et je... L’émission passait là-bas depuis quelques minutes. Nous n’avions pas encore éteint la radio qu’un loup gris s’est mis à hurler. Vous parlez de pleurer, j’ai pleuré. Voyez-vous? Il y a quelque chose là-dedans: une profondeur qui appelle la profondeur.

            En d’autres termes, tenez, avant qu’il y eût une nageoire sur le dos d’un poisson, il devait d’abord avoir une eau afin qu’il puisse y nager, sinon il n’aurait pas eu de nageoires. Est-ce juste? Avant qu’il y eût un arbre pour pousser sur la terre, ou une fleur pour pousser sur la terre, il devait y avoir d’abord une terre, sinon il n’y aurait pas eu de fleurs pour–pour pousser. Est-ce juste?

45        Il y a quelque temps, j’ai lu un article qui parlait d’un petit garçon, un tout petit garçon qui mangeait les gommes des crayons. Il avait mangé la pédale d’une bicyclette. Et on l’a amené à une clinique pour voir de quoi souffrait le petit enfant. Et on l’a examiné, et on a trouvé que son corps avait une carence en soufre. Quelque chose réclamait du soufre. Et le caoutchouc contient du soufre. Eh bien, suivez. Avant qu’il y eût un besoin ici à l’intérieur pour le soufre, il devait y avoir du soufre pour répondre à cet appel. Comprenez-vous ce que je veux dire?

            Et aussi longtemps que vous croyez à la guérison divine, il doit y avoir une fontaine ouverte de la guérison divine quelque part, qui appelle. Oui, monsieur.

46        Les Indiens, lorsque nous sommes arrivés ici au début, dans ces Etats-ci de la Nouvelle-Angleterre, nos aïeux ont trouvé les Indiens. Les Indiens adoraient le soleil, ils adoraient quelque chose. Pourquoi? Ce sont des êtres humains. Voyez-vous? Et ils savaient qu’il y a une profondeur quelque part qui appelait. Ils ne savaient pas où cela se trouvait, mais ils réclamaient cela.

            Et les Hottentots en Afrique, je les ai vus transporter de petites idoles en boue aspergées de sang. Ils savent qu’il existe un Dieu, ils ne savent tout simplement pas qui Il est. Et ils adorent quelque chose parce qu’il y a une profondeur qui appelle une profondeur. Et s’il y a une profondeur qui appelle, il doit y avoir une profondeur pour y répondre. Le Saint-Esprit avait promis à Siméon qu’il verrait le Maître. Et voici que le Maître se trouvait dans le temple à ce moment-là. Personne d’autre ne le savait à part Marie.

47        Et voici qu’il était assis là derrière, lisant ces rouleaux. Je peux le voir pendant qu’il est assis là. Croyez-vous que nous sommes conduits par l’Esprit de Dieu? Les fils de Dieu sont conduits par l’Esprit de Dieu. Je peux voir Siméon assis là derrière, lisant le rouleau. Tout d’un coup, le Saint-Esprit vient et dit: «Siméon.»

            Il remet le rouleau dans la boîte, il se lève et dit: «Oui, Mon Seigneur.» Oh ! la la ! La promesse même qu’Il lui avait faite se trouvait dans le bâtiment à ce moment-là.

            Et Il a dit: «Lève-toi et marche.» Je peux voir Siméon, il ne sait pas où il va, mais il est conduit par le Saint-Esprit. Croyez-vous que nous sommes conduits par le Saint-Esprit?

            Le voici qui s’en va, il ne sait pas où il va ; il ne sait pas ce qu’il devra faire par la suite ; il marche tout simplement, conduit par l’Esprit.

            Je peux le voir entrer dans le temple, il y a des milliers de gens qui entrent et qui sortent. Je peux le voir aller vers cette file où se trouvent ces femmes. Le Saint-Esprit le conduit droit au bout de cette file. Le voici qui avance, jusqu’au bout de la file. Il s’arrête devant cette jeune femme qui semble être un scandale, qui se tient là, que les gens ont dit être une disgrâce, il prend ce petit Trésor enveloppé de langes, les larmes coulant sur sa barbe blanche, il Le soulève comme ceci, et il dit: «Seigneur, Tu laisses Ton serviteur s’en aller en paix, selon Ta Parole, car mes yeux ont vu Ton salut.» Peu importe combien cela semblait être une disgrâce pour les autres, le Saint-Esprit l’avait conduit directement jusqu’au Sauveur.

48        Au même moment, une vieille prophétesse aveugle était assise là, elle s’appelait Anne. On dit qu’elle était aveugle, elle avait environ quatre-vingts ans, et voilà qu’elle était assise là. Elle attendait la Venue du Seigneur, et au même moment, le Saint-Esprit vint sur elle. La voici venir, elle est aveugle, elle traverse cette foule. Personne ne lui a parlé, elle était conduite par le Saint-Esprit, à travers cette foule, elle avançait dans la foule, cette femme aveugle, et elle est arrivée, une prophétesse. Elle s’est tenue là, près de l’Enfant, elle a levé ses mains et elle a béni Dieu. Si le Saint-Esprit a pu conduire cette femme aveugle parmi ces gens pour venir vers cette promesse que Dieu avait faite, le même Saint-Esprit qui a conduit Siméon, et qui a conduit Anne, par une promesse de Dieu, vous a conduit ici ce soir.

49        Dieu est obligé, si vous croyez à la guérison divine, de vous conduire à la fontaine qui est ouverte. Ne le croyez-vous pas? Oui, monsieur. Si nos coeurs appellent, la profondeur appelle la profondeur, il doit y avoir une profondeur pour y répondre. Croyez cela, et Dieu vous a conduit ici dans ce but-là ce soir. Vous ne seriez pas venus par une soirée où il neige et où les routes sont glissantes comme ceci juste pour montrer le genre de vêtements que vous portez. Vous n’êtes pas du tout venus ici pour autre but, c’est parce que vous croyez que c’est Dieu qui guérit. Et aussi longtemps que cela se trouve en vous, Dieu est obligé de placer cela devant vous, parce que vous réclamez cela. Et Dieu placera cela devant vous ; alors il vous appartient d’en faire tout ce que vous voulez.

            Siméon aurait pu Le voir et s’en éloigner. Mais il a embrassé cela. Et ce soir, pendant que le Saint-Esprit se met à se mouvoir à travers cette salle, dans la ligne de prière, tendez vos bras et embrassez la promesse de Dieu. Elle est pour vous. Cela importe peu que vous montiez ici ou pas. Ça n’a rien à voir avec cela. Ici à l’estrade, cela n’a rien... Embrassez simplement cela juste là où vous êtes. Et Dieu est obligé de vous l’apporter. Ne le croyez-vous pas?

            Conduit par l’Esprit de Dieu... Combien ces vies qui sont remplies de l’Esprit sont toujours conduites par l’Esprit de Dieu. Certainement. Je vais juste vous mettre au courant d’un petit quelque chose maintenant, si vous voulez bien m’excuser pour encore quelques secondes ici, quelques minutes. J’aimerais dire quelque chose maintenant même. Croyez-vous au fait d’être conduit par l’Esprit de Dieu?

50        Il y a quelque temps, j’étais dans–dans l’Arkansas, et j’avais apporté–je sortais (tout au début de mes réunions)–je sortais d’un endroit, on me faisait sortir d’une salle à Camden, dans l’Arkansas, et la police m’emmenait dehors. Et il y avait des gens qui pleuraient, qui essayaient de traverser en courant pour toucher mes vêtements. Vous savez comment sont les gens. Et j’ai un coeur comme n’importe qui d’autre. Et j’avançais là, et j’ai entendu quelqu’un crier: «Pitié ! Pitié !» Et j’ai regardé de ce côté, et là se tenait un vieil homme de couleur. Il y avait la ségrégation là-bas, vous savez. Il... Il avait juste une petite couronne de cheveux blancs sur sa tête, il tenait son chapeau comme ceci, il disait: «Pitié ! Pitié !»

51        Le Saint-Esprit m’a dit: «Va vers lui.»

            Eh bien, j’ai dit au policier, j’ai dit: «Je vais là-bas.»

            Il a dit: «Révérend Branham, vous ne pouvez pas faire cela. Vous êtes dans le Sud.» Il a dit: «Si vous allez vers cet homme de couleur, a-t-il dit, vous allez déclencher une émeute raciale, aussi sûr que le monde existe.» Il a dit: «Ces Blancs ne tolèreront pas cela.»

            J’ai dit: «Peu m’importe ce qu’ils pensent, le Dieu Tout-Puissant me dit d’aller vers cet homme-là.» Et je me suis dirigé vers lui. Ils ont couru par là, et ils ont pris... formé un cercle.

            Et j’ai entendu Sa femme lui dire: «Chéri, voici venir le pasteur.»

            Je–je suis arrivé là, et il–j’ai dit: «Que voulez-vous, oncle?» Et ils avaient formé un cercle comme cela pour empêcher les gens d’approcher, et les gens criaient et faisaient des histoires, vous savez.

            Et alors ils ont dit: «Voici venir le pasteur.» Et je me suis avancé vers lui, j’étais toujours sous l’onction, on me ramenait de la réunion. Et ainsi, alors... J’ai eu...

            Il a dit... Il s’est avancé et il a dit [Frère Branham produit un bruit pour illustrer comment cet homme-là essayait de parler.–N.D.E.], il tâtait comme cela, il a dit: «Est-ce–est-ce vous, pasteur?» Il a tâté mon visage.

            J’ai dit: «Oui, monsieur.»

            Il a dit: «Pasteur, vous appelez-vous Branham?»

            Et j’ai dit: «Oui, monsieur.»

52        Et il a dit: «Pasteur Branham, je–je n’ai jamais entendu parler de vous de ma vie mais, a-t-il dit, ma vieille maman avait le même genre de ligion que vous avez.» Ligion, vous savez, il a dit–il a dit: «Le même genre de ligion que vous avez.» Il a dit: «Elle ne m’a jamais dit un mensonge de toute sa vie, ni à personne d’autre.» Il a dit: «Je suis aveugle depuis bien des années, pasteur.» Et il a dit: «Je vis à une distance d’environ deux cents miles [environ 322 km] d’ici. Et hier soir, je me suis réveillé la nuit.» Et il a dit: «Tout aussi évident que je n’ai jamais vu de ma vie, là se tenait ma vieille maman, elle se tenait à côté du lit. Elle a dit: ‘Mon enfant chéri, lève-toi maintenant, mets tes habits. Et va à Camden, dans l’Arkansas, et demande un homme du nom de Branham. Dis-lui de prier pour toi. Tu recouvreras la vue.’»

53        Ohhhh ! quel sentiment ! Je ne savais quoi faire. J’ai posé ma main sur ce vieil homme ; j’ai dit: «Ô Dieu, je ne comprends pas ceci ; Ton Esprit m’a conduit par ici, Il l’a conduit ici. Nous ne nous connaissons pas ; mais si Tu l’as envoyé, Seigneur, alors Tu confirmeras certainement Ta Parole.»

            J’ai retiré ma main de lui, comme cela, et les gens se bousculaient, vous savez, ess-... essayant de briser cette ligne, ces policiers les retenaient comme cela, les empêchant de traverser. J’ai baissé mes mains comme cela, j’ai fait demi-tour. Et...?... Il a dit: «Merci, Seigneur. Merci, Seigneur.»

            Et sa femme a dit: «Est-ce que tu vois, chéri?»

            Il a dit: «Bien sûr.»

            Elle a dit: «Oh ! est-ce que tu vois réellement, chéri?»

            Il a dit: «Bien sûr.» Il a dit: «Je vois cette voiture rouge parquée là, dans laquelle on va amener le pasteur Branham.» Tout le monde s’est mis à crier. Voilà.

            Oh ! il y a environ deux ou trois ans, j’ai eu de ses nouvelles. Il prêche l’Evangile, ce vieil homme, il tient des réunions. Et comment? Il était conduit par l’Esprit.

54        Un jour, ici à Fort Wayne, dans l’Indiana, c’était juste peu avant que cet–cet homme soit guéri là-bas, il me fut demandé d’aller auprès du roi d’Angleterre. Et il était assis... Il s’appelait Lehman. Et les réunions continuaient, il se faisait de grands miracles.

            Vous les pentecôtistes vous savez qu’Evangel a publié cela, et We the People, là: cette fille aveugle, lorsque tous les Etats-Unis ont examiné cela, l’association médicale a examiné cela, pour voir si c’était vrai ou pas. Et cette petite fille du nom de Béthel qui avait été aveugle. Je l’ai prise dans mes bras, et j’ai commencé à prier pour elle, et une vision est apparue et a dit: «AINSI DIT LE SEIGNEUR», et elle a été guérie là comme cela. Et on a même examiné cela partout.

            Et cela a été publié dans le journal des Assemblées de Dieu, cela a été publié dans le We The People, ce grand magazine. We The People, cela sort chaque–va partout dans le monde entier. A cette même réunion, c’était juste peu après cela, un homme était assis là, souffrant d’une sclérose en plaques au dos. Et j’étais assis là. Et les gens observaient. Le soir... C’était la dernière soirée du service. Et ils voulaient que cet homme parvienne là où j’étais. Certains d’entre vous ont peut-être assisté aux réunions de Fort Wayne. Le vieux docteur Bosworth et les autres étaient là. Et ils ont commencé...?... les réunions. Et ils ont placé cet homme sur mon passage, afin qu’il puisse juste... Il–il voulait toucher les jambes de mon–les jambes de mon pantalon, lorsque je sortirais.

            Et le pauvre homme était étendu là, portant une chemise blanche, et les gens lui marchaient dessus, j’ai dit: «Quelle honte. Ne laissez pas cet homme étendu là. Relevez-le.» Et alors ils se sont mis à le remettre sur une chaise.

            Et les gens sont même montés sur le toit pour... oh ! Je crois que c’était... Oh ! J’oublie sur combien de pâtés de maisons c’était, une vingtaine de pâtés de maison, des voitures étaient stationnées partout, et les gens étaient debout dehors dans la rue. Vous qui étiez à la réunion de Fort Wayne, vous savez comment c’était.

55        Et alors, lorsque nous... C’était juste après les réunions de Paul Rader, mon vieil ami, là, et ainsi de suite. Alors, lorsque j’ai commencé, j’ai regardé, j’ai vu une vision de monsieur Lehman qui marchait.

            Je connais madame Morgan, l’infirmière de chez Mayo, qui souffrait du cancer et qui était abandonnée, il y a des années, elle est jusqu’à présent sur la liste des personnes décédées. Et allez à Louisville, au Kentucky, et voyez si elle n’est pas censée être morte depuis huit ans. Et allez à l’hôpital de Jeffersonville et voyez-la soigner les gens. Et ainsi, elle était censée être morte il y a de cela huit ans. Elle était morte, elle était déjà déclarée morte, et son nom figure encore sur la liste des décès du Kentucky, du service des recherches sur le cancer. Et alors, pendant qu’elle était là, elle a eu pitié de cet homme, parce qu’il était–ressemblait beaucoup à son mari. Et j’ai vu une vision de cet homme en train de marcher.

            Mais dans la vision, Il m’avait dit: «Descend et prie pour cet homme.» Et je suis descendu, je lui ai imposé les mains, sans carte de prière du tout ni rien, je suis descendu et j’ai dit: «Le Seigneur a dit: ‘Impose les mains à ton frère, au Nom du Seigneur Jésus’.» Et je suis remonté. Et j’ai vu quelqu’un qui était étendu sur un lit de camp, on essayait de le faire avancer, et un homme qui avait l’arthrite m’a touché comme cela, et il s’est cramponné à ma veste, pendant que je passais.

            Environ quatre ou cinq jours après cela, ou peut-être six jours... Je vais vous donner leurs adresses, si vous désirez leur écrire. Celui-ci était un fermier, étendu là, souffrant de l’arthrite, et lorsqu’il... Cet homme m’a tiré, je me suis retourné, je l’ai vu qui faisait quelque chose dans la ferme. J’ai dit: «Vous êtes un fermier.»

            Il a dit: «Oui, monsieur.»

            J’ai dit: «Ne vous en faites pas. Car AINSI DIT LE SEIGNEUR, vous allez vous rétablir.» Et quatre jours plus tard, monsieur Lehman descendait la route, au volant de sa voiture, et il a jeté un coup d’oeil dans le champ, et voilà que ce fermier était assis là sur un tracteur, conduisant le tracteur ; et il est descendu de sa voiture, cet homme-là est descendu de son tracteur ; ils ont couru et se sont embrassés, et ils se sont soulevés l’un l’autre, en louant Dieu pour la manière dont le Seigneur avait fait cela.

56        Le lendemain matin, il y avait tant de monde qui s’était rassemblé à l’Hôtel Indiana où je logeais... C’est la raison pour laquelle nous tenons cet endroit secret. Et le petit porteur s’est avancé, et il a dit: «Prédicateur, vous ne saurez pas quitter cette chambre ce matin, a-t-il dit, je vous assure.» Il a dit: «Il y a tellement de monde là en bas.» Eh bien, je me suis demandé comment j’allais ... J’avais ma femme et mon bébé là, madame Morgan était avec nous. Et j’ai dit: «Bien, je ne sais pas ; cette femme devra trouver quelque chose à manger.»

            Et alors, au bout d’un moment, un autre petit porteur est venu, il a dit: «Prédicateur, je vais vous dire ce que je peux faire. Je peux vous faire descendre au sous-sol, si cela ne vous dérange pas d’enjamber de la cendre, et on vous mènera dans l’allée, pendant que vous sortirez.»

            J’ai dit: «D’accord.» Alors il nous a fait descendre ; nous avons enjambé de la cendre, et nous sommes sortis en traversant la trémie au sous-sol. Nous avons descendu la rue, et j’ai relevé le col de mon manteau comme ceci. Je n’avais pas l’intention–je ne veux pas être désagréable, mais vous ne pouvez tout simplement pas... Vous... Vous ne réalisez pas ce qu’une grande réunion comme cela peut produire. Et ainsi, je descendais la rue, je me suis dirigé vers un petit restaurant appelé Toddle’s House, où nous mangions.

57        Le matin précédent, un grand homme de la Compagnie de la Baie d’Hudson au–au–au Canada avait été guéri d’une maladie de l’estomac, il était assis juste là, lorsqu’une vision est venue, et lui a dit qui il était, et tout ce qui le concernait, juste là dans ce–juste là dans le restaurant, lui a dit qu’il était guéri. Il a dit: «C’est juste, monsieur. Je suis en voyage par ici, a-t-il dit, c’est exactement mon nom, et c’est de là que je viens.» Il a dit: «Je souffre de l’estomac.»

            J’ai dit: «Vous êtes guéri, monsieur.»

            Et il a dit: «Eh bien, vous êtes un ange, mon garçon.» Et il est venu là-bas.

            J’ai dit: «Attendez simplement et voyez si vous... Vous pouvez y aller et prendre votre petit déjeuner, tout ce que vous voulez, parce que le Seigneur vous a guéri.»

            Je voulais aller... J’ai commencé à descendre pour aller à ce même endroit, et le Saint-Esprit m’a dit: «Va de ce côté.»

            Et je me suis retourné dans cette direction ; madame Morgan a dit: «Où allez-vous?»

            Ma femme a dit: «Ecoutez. C’est l’onction du Saint-Esprit, a-t-elle dit, suivons tout simplement.»

58        Alors nous sommes partis ensemble, et je me suis arrêté devant un restaurant appelé Cafétéria Miller. J’ai levé les yeux. Je me suis dit: «Bien, qu’est-ce que je fais ici?» Et j’ai regardé, ma femme était là. Et madame Morgan portait le bébé. J’ai dit: «Eh bien...»

            Elle a dit: «Où allez-vous?»

            J’ai dit: «Entrons ici.»

            Alors nous sommes entrés, nous sommes allés sur le côté, et j’ai pris un, oh ! quelque chose que nous allions manger, nous sommes allés nous asseoir. Et juste au moment où je me suis assis comme cela, nous avons incliné la tête pour prier, j’ai entendu quelqu’un dire: «Gloire au Seigneur !» Et madame Morgan a regardé, et il y avait un... une femme et un homme assis là.

            Elle a dit: «Oui, oui. Maintenant, on vous a eus, n’est-ce pas?»

            Et j’ai dit: «Le Seigneur m’a dit de venir ici.»

59        Cette dame s’est avancée ; elle a dit: «Frère Branham, écoutez.» Et j’ai regardé à la table ; il n’y avait rien sur la table. Et elle a dit: «Je suis assise ici depuis qu’on a ouvert ici ce matin.» Elle a dit: «Voici mon frère, a-t-elle dit, son coeur a tellement gonflé qu’il a en quelque sorte traversé le diaphragme.» Elle a dit: «Le médecin a dit qu’il ne peut pas survivre.» Elle a dit: «Nous vous avons suivi réunion après réunion, si bien que nous avons dépensé tout l’argent que nous avions.» Et elle a dit: «J’ai vendu ma vache. Nous habitons au Texas.»

            Elle a dit: «J’ai vendu ma vache pour avoir assez d’argent pour amener mon frère ici.» Elle a dit: «Nous sommes absolument, complètement fauchés.» Et elle a dit: «J’étais vraiment désespérée ; j’ai prié hier soir, a-t-elle dit, toute la nuit. Et ce matin, a-t-elle dit, je me suis endormie, et j’ai fait un songe. Et le Seigneur m’a dit de venir et de chercher la Cafétéria Miller, et d’être ici à neuf heures.» Et j’ai levé les yeux, et il était très exactement neuf heures. Vous savez ce qui est arrivé, n’est-ce pas?

60        Après que le frère fut guéri, il s’est mis à pleurer, comme cela. Et je me suis retourné, je ne voulais plus prendre mon petit déjeuner, je me suis mis à sortir. Marjorie (c’est l’infirmière) et ma femme s’apprêtaient à sortir. Et j’ai dit: «Quelque chose me dit: ‘Va dehors.’» Et juste au moment où je suis sorti, une petite femme habillée en noir est pratiquement tombée dans la rue. Son mari dirige cette grande compagnie de spaghettis à Chicago. Elle avait assisté à presque toutes les réunions, peut-être qu’elle est ici, à ce que je sache. Elle savait...?... être ici. Elle... Son mari est un multimillionnaire. Elle venait de chez les frères Mayo, et elle était oh ! elle était complètement enflée à cause d’un cancer malin, ce–cette tumeur là ne pouvait plus être guérie. Les frères Mayo ne voulaient même plus y toucher. Elle a dit: «Frère Branham, a-t-elle dit, je vous ai suivi réunion après réunion, mais a-t-elle dit, je suis arrivée à un point où je ne saurais aller plus loin.» Elle a dit: «Il s’est produit la chose la plus étrange qui soit.» Elle a dit: «Ce matin j’ai fait un songe, montrant que je devais me tenir ici devant cette cafétéria à neuf heures dix minutes.» C’était ça. Cela–cela arrive constamment.

61        Et j’ai continué jusqu’au coin. Et ma femme a dit... J’ai dit: «Allez au drugstore et achetez-y quelques petits livres pour le petit enfant.» J’ai dit, j’ai dit: «Allez-y toutes ; allez-y tout simplement», et, j’ai dit: «J’y serai dans un moment.» J’ai dit: «Il me conduit ; je ne sais pas où je dois aller maintenant, mais je sens que vous devez toutes partir, allez-y.»

            Alors elles–elles sont parties. Et je me suis tenu là. Il y avait du matériel de pêche et tout, là. Et je me suis dit: «Je vais aller ici et faire comme si je regardais le matériel de pêche.» Et je me tenais là, et je ne voyais personne. Et j’ai dit: «Seigneur Jésus, que désires-Tu que je fasse, Père.» J’ai dit: «Que veux-Tu que je fasse?» Et je continuais à prier comme cela.

            Quelques minutes après, Il a dit: «Va au coin.» Je suis allé, je me suis avancé jusqu’au coin de la rue. Vous pouvez traiter ceci de fiction ; c’est enregistré, et c’est enregistré au Ciel aussi. Et je me suis tenu là ; et ces grands policiers irlandais... J’ai traversé jusqu’à l’autre coin. Et je... Ainsi, ce grand policier irlandais était là, il sifflait, et les piétons traversaient et ainsi de suite. J’ai continué, je me suis tenu là pendant quelques instants. Au bout d’un moment, un autre groupe a traversé. Et tout derrière, il y avait une jeune dame portant une de ces petites robes noires à carreaux, et un petit béret écossais. Elle avait un sac à main au bras. Elle traversait comme ceci.

62        Le Saint-Esprit a dit: «Approche-toi d’elle.» Je me suis avancé, tout près d’elle, et elle est passée comme cela, je suis passé à côté, sans dire mot.

            «Bien, me suis-je dit, n’est-ce pas étrange? Je n’ai jamais connu cela.»

            Et elle réfléchissait. Elle avait la tête inclinée. Elle s’est simplement retournée, elle a dit: «Oh ! Frère Branham...» Elle a regardé derrière elle comme cela.

            Et j’ai dit: «Qu’y a-t-il, soeur?»

            Elle a dit: «Oh ! suis-je en train de rêver?» Elle a dit: «Est-ce réellement vous, Frère Branham?»

            J’ai dit: «Oui, madame, qu’y a-t-il, soeur?»

            «Oh !» elle a dit–elle a dit: «Frère Branham, je viens du Canada ; il ne nous est accordé d’avoir en monnaie américaine que cent cinquante dollars par an.» Elle a dit: «J’ai dépensé chaque sou que je possédais.» Elle a dit: «Je–j’ai dormi dans le hall d’un hôtel pendant deux nuits, et ce matin je voulais aller par ici faire de l’auto-stop pour retourner au Canada.» Elle a dit à (sur la route, une jeune femme, de pas plus de vingt-cinq ans ou trente)–elle a dit: «Je voulais rentrer au Canada, faire de l’auto-stop pour rentrer.» Elle a dit: «J’avais cinq cents pour me procurer une tasse de café, et ce sont les derniers sous que j’avais. Je me dirigeais dans cette direction pour atteindre l’autoroute, et Quelque Chose m’a dit: ‘tourne-toi dans cette direction, et mets-toi à marcher.»

            Oh ! la la ! ceux qui sont enfants de Dieu sont conduits par l’Esprit de Dieu. Et elle a traversé... J’ai dit: «De quoi souffrez-vous, soeur?»

            Elle a dit: «Il s’agit de mon bras, frère.» Et elle a dit: «Regardez ici.» Et elle a fait sortir sa main comme cela, et elle était tout aussi normale et tout aussi droite que possible, parfaitement normale et en bon état.

            Oh ! Il est Dieu, ce soir. C’est le même qui a pu conduire Siméon, qui peut faire la même chose.

63        Une fois...?... Je faisais la traversée, venant de–de Dallas, au Texas, d’une convention, tout récemment, c’était presque la dernière, cela fait environ trois ans. Je faisais la traversée et une tempête nous a surpris à bord d’un avion, et nous avons été retenus au sol. On nous avait logés là, dans un grand hôtel. Je ne pourrais pas payer le séjour dans un tel hôtel, mais les services aériens ont mis...?... L’hôtel Peabody de–de Memphis, au Tennessee. Et ce soir-là, nous étions là-bas, j’ai dit: «Maintenant...» Ils nous ont appelés le lendemain matin, ils ont dit: «L’avion sera prêt à partir à sept heures.» J’avais écrit quelques lettres, et j’avais oint quelques mouchoirs et ainsi de suite, et je voulais les déposer à la poste. Alors, je me suis levé, j’ai pris le courrier et je me suis mis à descendre la rue, je descendais pour mettre cela dans la boîte aux lettres. Je suis sorti, là-bas, je marchais là, et le Saint-Esprit a dit: «Arrête-toi ici !»

            «Bien, je me suis dit, c’est simplement... Je–je m’imagine simplement que j’ai entendu cela.» J’ai avancé un peu, et Quelque Chose s’est mis à faire [Frère Branham produit un bruit comme celui du vent.–N.D.E.] Je me suis arrêté et j’ai dit: «Père, que veux-tu que je fasse?» Je me suis retiré quelque part, comme ceci ; j’étais non loin du–du bureau de la poste.» Et je–j’ai dit: «Que veux-Tu que je fasse, Père?» Et je me suis tenu là pendant environ dix minutes. J’ai dit: «Oh ! la la ! il se fait tard. Que veux-Tu que je fasse?» Je me suis simplement tenu là un petit peu.

            Aussitôt, j’ai entendu Quelque Chose dire: «Tourne-toi et va dans l’autre direction.» Eh bien, je suis sorti et je me suis tourné.

64        Je me suis dit: «Peut-être qu’il y a quelqu’un qui vient là, il y a peut-être un problème, peut-être qu’on me fait faire un détour pour échapper à un accident. Je ne sais pas.» J’ai continué, j’ai simplement continué à marcher, à marcher, j’ai dépassé l’hôtel, je suis descendu, encore et encore, en direction de la rivière, tout en bas, là au nord de Memphis, en bas dans cette direction.

            Je suis arrivé parmi le genre de petites habitations des gens de couleur là-bas, de petites maisons et tout, là tout en bas. Et il était environ... le–le soleil était déjà très haut, et l’heure de prendre l’avion était passée depuis longtemps. Je me suis dit: «Oh ! la la !»

            Mais le Saint-Esprit continuait à me pousser: «Continue, avance...»

            Je descendais la rue. Je chantais ce petit cantique que vous les pentecôtistes chantez:

Il y a des gens presque partout,
Dont les coeurs sont complètement enflammés,
Du feu qui tomba à la Pentecôte,
Et qui les purifia, et les rendit purs.

            Vous connaissez cela, je pense. J’essayais juste d’apprendre cela. Je disais...

Il y a des gens presque partout,
Dont les coeurs sont complètement enflammés,
Du feu qui tomba à la Pentecôte,
Qui les purifia et les rendit purs.
Oh ! il brûle maintenant dans mon coeur,
Oh ! gloire à Son Nom.
Oh ! je suis tellement heureux de pouvoir dire
Que je suis l’un d’entre eux.

65        Je continuais d’avancer, en chantant comme cela. J’ai regardé là au bas de la rue, et il y avait là près d’une vieille petite clôture blanchie à la chaux, une vieille femme de couleur, une femme noire typique, à environ cent yards [91 m] de moi, elle avait noué une chemise d’homme autour de la tête comme ceci, et elle était appuyée contre une vieille petite grille, comme cela. Et elle regardait en bas dans la rue. J’ai en quelque sorte arrêté de chanter, j’ai continué à marcher. Je suis arrivé là, souriant comme cela, et des grosses larmes coulaient sur ses grosses joues grasses, comme cela. Elle m’a en quelque sorte souri. Elle a dit: «Bonjour, pasteur.»

            J’ai dit: «Bonjour, tantine.» J’ai continué à marcher comme cela, et Quelque Chose m’a dit... J’ai dit: «Dites, comment m’avez-vous appelé?»

            Elle a dit: «Pasteur.»

            J’ai dit: «Comment avez-vous su que je suis un pasteur?»

            Elle a dit: «Avez-vous déjà lu cette histoire dans la Bible au sujet de la femme sunamite?»

            J’ai dit: «Oui, madame.»

66        Elle a dit: «Je suis ce genre de femme là.» Elle a dit: «Je ne pouvais pas avoir d’enfants. Et j’ai promis au Seigneur que s’Il me donnait un enfant, je l’élèverais pour Sa gloire.» Elle a dit: «Je suis une lessiveuse.» Et elle a dit: «Et je suis chrétienne.» Et elle a dit: «Et je... Le Seigneur m’a donné un merveilleux garçon. Et je l’ai élevé.» Elle a dit: «Mais je regrette qu’il ait pris le mauvais chemin.» Et elle a dit: «Il a contracté une maladie horrible, la syphilis.» Et elle a dit: «Il a eu de mauvaises fréquentations». Et elle a dit: «Et il est allé très loin ; il est tombé malade, a-t-elle dit, je ne m’étais jamais imaginé une telle chose, si bien que cela l’a complètement rongé, au point que son sang est plein de pus ; et cela a fait des perforations dans son coeur, au point que son sang va en sens inverse quand son coeur bat.» Et elle a dit: «Il va mourir.» Et elle a dit: «Il est étendu là et, a-t-elle dit, ça fait deux jours qu’il est inconscient.» Et elle a dit: «Je ne peux pas supporter de voir mon bébé mourir comme cela, sans qu’il soit sauvé.»

67        Et elle a dit: «J’ai prié toute la nuit.» Et j’ai dit: «Ô Seigneur, je suis Ta servante. Et Tu m’as donné ce bébé, mais où est Ton Elie?» J’ai dit: «Que dois-je faire?» Et elle a dit: «Ce matin vers quatre heures, a-t-elle dit, le Seigneur m’a dit dans un songe d’aller me tenir à cette grille et, a-t-elle dit, vous alliez venir, vêtu d’un complet brun et d’un chapeau brun.» Elle a dit: «la seule chose que je n’ai pas vue, où est cette valise que vous étiez censé avoir?» Et je l’avais laissée à l’hôtel.

            Ne croyez-vous pas que Dieu est toujours le même Dieu qui était avec Siméon?

            J’ai dit: «Je m’appelle Branham, tantine.»

            Elle a dit: «Branham?»

            J’ai dit: «Avez-vous déjà entendu parler de moi?»

            Elle a dit: «Non, monsieur, je ne crois pas que j’aie déjà entendu parler de vous.»

            Et j’ai dit: «Je prie pour les malades.»

            Elle a dit: «Ah, bon !»

            J’ai dit: «Oui.»

            Elle a dit: «Voulez-vous bien entrer?»

68        Elle a ouvert le portail, et il y avait une chaîne au bout de laquelle pendait une vieille pointe de charrue. Je ne sais pas si vous savez ce que c’est qu’une pointe de charrue, pour maintenir... Et je suis entré par cette petite grille. Et elle a ouvert la porte, c’était une vieille petite maison à deux pièces, blanchie à la chaux, là-bas près de la rivière. Et je suis entré là dedans. Ecoutez, je...

            Il y avait une grande enseigne sur la porte: «Que Dieu bénisse notre maison», lorsque vous entrez. Il n’y avait pas de tapis sur le sol, un vieux petit lit à colonnes, si vous savez ce que c’est, un petit châlit en fer, où un grand garçon robuste était couché, il semblait peser environ cent quatre-vingt livres [81,6 kg], il avait environ dix-huit, vingt ans, et il se comportait d’une manière très bizarre, il était inconscient. Il n’y avait pas de sol sur le tapis... pas de tapis sur le sol, plutôt, avec des trous grands comme ça dans le sol, de grandes crevasses comme cela...

69        Je suis entré dans les palais des rois. Je suis entré dans les plus belles maisons qui existent au monde, mais jamais je n’ai été plus... me suis senti plus le bienvenu que lorsque je suis entré dans la petite habitation de cette petite femme de couleur ce matin-là. Je suis entré là, sachant que le Dieu du Ciel était avec elle. Je ne savais quoi faire.

            Et il faisait... [Frère Branham illustre cela.–N.D.E.] Il disait: «Il fait très sombre. Il fait très sombre.» Et il avait la couv-... l’édredon ou plutôt l’édredon dans sa main comme ceci, il faisait [Frère Branham illustre cela.–N.D.E.]

            Et elle le tapotait. Elle a dit: «Le bébé de maman.»

            Je me suis dit: «Oui, dans la disgrâce, à environ vingt ans, je pense, et peu importe à quel point il est tombé dans la disgrâce, dans quel pétrin il s’est mis, il reste toujours le bébé de maman !» C’est ça, l’amour d’une mère. Et si l’amour d’une mère peut faire cela, que fera l’amour de Dieu? Elle le tapotait, elle lui donnait des baisers au front.

            J’ai dit: «De quoi parle-t-il?»

            Elle a dit: «Pasteur, il dit qu’il est...» Elle a dit: «Il ne sait pas de quoi il parle.» Elle a dit: «Il est inconscient. Le médecin dit qu’il ne va plus jamais reprendre conscience.» Et elle a dit: «Pasteur, je ne peux tout simplement pas le voir partir comme cela.» Elle a dit: «Il ne cesse de dire qu’il est perdu quelque part sur un grand océan. Et il est dans une petite barque, et il, et c’est complètement sombre autour de lui.» Elle a dit: «Je... Cela me brise tout simplement le coeur.» Elle a dit: «Priez pour que Dieu sauve mon bébé, avant qu’il meure, s’il vous plait.»

70        J’ai dit: «Oui, madame, tantine.» J’ai dit: «Inclinons la tête.» Et je me suis agenouillé au pied du lit. J’ai tenu ses pieds, qui étaient aussi froids que possible, et tout simplement comme la mort.

            Et je... Et elle a dit... Elle s’est agenouillée. J’ai dit: «Conduisez-nous dans la prière, tantine.» Et vous parlez d’une prière ! Hum ! Elle s’est agenouillée étant aussi tranquille que possible.

            Elle a dit: «Maintenant, cher Seigneur, a-t-elle dit, je me suis tenue là dehors», et son dos était trempé de la rosée de ce matin-là. Elle était restée là pendant tout ce temps-là. Dieu le lui avait dit, et elle s’était tenue là à attendre. Je ne savais quoi faire.

            Alors il a dit... Elle–elle a dit: «Cher Seigneur, a-t-elle dit, ne laisse pas mon bébé chéri mourir dans la disgrâce comme cela.» Elle a dit: «Je veux le voir au Ciel, où il n’aura plus jamais d’ennuis.» Elle a dit: «S’il Te plaît, cher Seigneur, permets que je l’entende dire de ses propres lèvres qu’il est de nouveau sauvé», et comme cela. Une prière... Et je ne pouvais pas empêcher les larmes de couler sur mes joues. J’ai regardé cette pauvre vieille maman et j’ai baissé les yeux là.

            Je me suis dit: «Ô Dieu.»

            Et lorsqu’elle a fini de prier comme cela, elle a dit: «Voulez-vous maintenant prier, pasteur, pour que Dieu le sauve?»

71        Je me suis avancé là, j’ai posé mes mains sur ses pieds noirs. J’ai dit: «Père céleste, Toi, dans Ta souveraine grâce... Je ne sais pas pourquoi je suis ici.» J’ai dit: «Mon avion est déjà parti ça fait deux heures.» J’ai dit: «Pourquoi m’as-Tu amené jusqu’ici en cet endroit? Et je ne sais quoi faire? On dirait que c’est ici que Tu m’as envoyé. Mais Tu m’as amené ici ; je ne savais rien faire de plus que venir. Et de penser que Tu m’as conduit ici à cet endroit, qu’aimerais-Tu que je fasse, Dieu bien-aimé? J’implore miséricorde. Tout ce que Tu désires que je fasse, je ne sais pas. Que désires-Tu?»

            Je l’ai entendu faire... [Frère Branham illustre cela.–N.D.E.] Il a dit: «Maman.»

            Elle a dit: «Que désire le bébé de maman?»

            Il a dit: «Oh ! maman, a-t-il dit, il commence à faire clair dans la chambre.» Et cinq minutes après, il était assis là au bord du lit un bras autour de sa mère, et l’autre autour de moi, louant Dieu.

72        Environ deux ans plus tard, je suis arrivé là à bord d’un train ; je suis descendu pour me procurer un sandwich là. Je me rendais en Californie. Je suis descendu du train là, et je me suis mis à courir à cet endroit-là pour aller à... J’ai entendu quelqu’un crier: «Bonjour, Pasteur Branham.»

            J’ai regardé autour de moi ; c’était un porteur qui se tenait là, arborant un grand sourire sur les lèvres. J’ai dit: «Bonjour, monsieur.»

            Il a dit: «Ne me reconnaissez-vous pas?»

            Et j’ai dit: «Non.»

            Il a dit: «Vous souvenez-vous d’un matin, où le Saint-Esprit vous avait conduit au domicile de ma maman où j’étais mourant?»

            J’ai dit: «Etes-vous ce garçon-là?»

            Il a dit: «Oui.» Il a dit: «Je ne suis pas seulement guéri mais, a-t-il dit, je suis maintenant sauvé, Pasteur Branham.» Alléluia ! Gloire à Dieu !

            Tu es un Adorable Père céleste qui accorde... Et écoutez. Lorsque je suis retourné à l’hôtel, je les ai appelés pour leur dire que je serais en retard, et j’étais exactement à l’heure. Dieu avait retenu cet avion au sol, et je l’ai pris malgré tout, et je suis rentré chez moi.

73        Je vous assure, grâce étonnante, quel doux son, qui sauva un misérable comme moi ! J’étais autrefois perdu, mais maintenant je suis retrouvé. J’étais aveugle, mais maintenant je vois. Alléluia !

            De penser que la grâce souveraine de Dieu a fait atterrir cet avion là, qui était en l’air, elle a retenu cet avion là au sol à cause de l’amour d’une femme de couleur, ignorante. Alléluia ! Oh ! mon Seigneur !

            Il s’intéresse à tout ce que nous faisons pour Sa gloire. Il est Dieu. Il nous aime. Sa grâce étonnante, Sa douce... Oh ! quel doux son, qui sauva un pauvre misérable comme moi ! Oui.

            Oh ! chrétiens, oh ! cela fait bondir mon coeur de joie. Oh ! la la ! mon esprit, combien ces expériences traversent mon esprit. Bien sûr, je m’attends à Lui. Je crois qu’Il va faire infiniment des choses. Je sais sans le moindre doute que le même Saint-Esprit qui m’avait conduit là, ce même Ange de Dieu... Je ne suis pas obligé de m’attendre à Lui ; Il est ici même maintenant. Il est ici même en train de m’oindre maintenant même. La foule toute entière prend un aspect lacté, par là. Ce même Ange du Seigneur, Il est ici. Son amour et Sa grâce sont les mêmes ce soir. Son attitude à l’égard de chaque personne ici est la même que celle qu’il avait à l’égard de cette pauvre femme de couleur, ignorante. Absolument. Il y en a des milliers et des milliers d’autres que je pourrais citer.

74        Qu’arrivera-t-il lorsque je traverserai là-bas de l’autre côté du ruisseau, un de ces jours, et que j’atteindrai l’autre rive, et que je verrai ces bien-aimés face à face, lorsque je pourrai m’asseoir en leur compagnie pendant les âges sans fin, parlant de l’amour de Dieu? Ce n’est pas étonnant que Ses enfants Le couronneront Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Il est ressuscité des morts. Il est le Christ vivant ce soir. Il est ici même dans cette salle maintenant. Sa puissance prédomine. Sa puissance peut toute chose, si vous la laissez faire. Chacun de vous ici, nous sommes assis dans les lieux célestes en Jésus-Christ. Est-ce que vous croyez cela? Nous y sommes assis.

            La seule chose que je vous demande de faire, c’est de vous attendre à être guéri, de croire que vous allez être... Croyez-vous cela? Vous attendez-vous à sortir d’ici ce soir guéri? Certainement.

75        Nous pouvons maintenant former une ligne de prière, faire monter les gens... Lorsque ces gens montent sur la–ici à cet endroit, il n’y a aucun signe qui montre qu’ils seront guéris. Il n’y a aucun signe du tout. Il n’est même pas nécessaire que vous montiez ici. La seule chose que vous avez à faire, c’est d’avoir la foi et de croire que Jésus-Christ est le Fils de Dieu qui est ressuscité des morts. Et Il est vivant ici, parmi nous. Il est autant là-bas qu’Il l’est ici à l’estrade. La seule chose qui manque, c’est votre foi en Lui. Tout ce que Dieu pourrait faire a été déjà fait; c’est ensuite à vous d’agir. Il a envoyé Son Fils pour ôter vos péchés. Il a envoyé Son Fils pour ôter vos soucis. Il a envoyé Son Fils pour ôter vos maladies. Il prend Son... Il a envoyé Son Fils pour guérir vos afflictions. Et Jésus a payé le prix, et Il les a mis au Calvaire ; et la seule chose que vous devez faire, c’est de regarder à cela. Le prédicateur vient avec la Parole, et il La prêche, et il L’apporte, et vous montre que c’est la volonté de Dieu. Et si vous n’acceptez pas la Parole de Dieu, pour moi, cela suffirait. Mais je ne suis pas Dieu. Dieu est dans Sa miséricorde. A part cela, Il envoie dans l’Eglise des prophètes, des docteurs, des évangélistes et tout pour vous élever et vous amener à ce point. Il ne veut qu’aucun ne périsse, mais que tous arrivent à la repentance. Ses bénédictions sont pour chacun de vous. Alléluia !

            Le Saint-Esprit est déjà en train de se mouvoir au-dessus de cette assistance, maintenant même... Tenez, je vais vous dire une chose. Je ne vais pas appeler une ligne de prière. Je demande à chacun de vous au Nom de Jésus-Christ de regarder dans cette direction et de croire que la vérité de l’Evangile est la vérité.

76        Combien ici qui n’ont pas de carte de prière veulent que l’on prie pour eux? J’aimerais avoir quelqu’un qui n’a pas une carte de prière. Levez la main. Très bien. Vous n’avez pas une carte de prière, madame? Vous désirez que l’on prie pour vous, vous qui êtes assise juste là. Je ne...

            Tenez-vous debout une minute. Je ne vous connais pas. Vous êtes une parfaite inconnue pour moi. Dieu vous connaît. Pas vrai? Croyez-vous que je suis Son serviteur? De tout votre coeur? Si notre Seigneur Jésus est ressuscité des morts, je témoigne de la vérité. Et si la vérité est...

            La vérité reste la vérité. Dieu est obligé d’apporter la vérité. Vous souffrez de l’hypertension. Pas vrai? Si c’est vrai, levez la main. Voici une autre chose. Vous n’êtes pas d’ici. Vous venez de New York, de quelque part dans cette région-là ; vous êtes venue de cette direction-ci. Vous avez déjà assisté aux réunions auparavant. Vous avez assisté à une réunion, et c’était... Je vois madame Brown, une vieille femme, debout... C’était dans une réunion à New York. C’était mes réunions. Et vous étiez guérie. Et vous aviez le cancer, n’est-ce pas? Et vous êtes maintenant guérie de l’hypertension. Poursuivez votre chemin en vous réjouissant. Jésus-Christ vous guérit.

77        Croyez-vous qu’Il est le Fils de Dieu? Alléluia ! Grâce étonnante, combien doux en est le son.

            Ayez foi en Dieu. Ne doutez pas. Croyez toutes choses. Si vous croyez cela, Dieu peut le faire.

            Cette petite fille assise là souffre des reins, n’est-ce pas? Vous êtes sa grand-mère, n’est-ce pas? Il y a l’autre là juste derrière vous, qui souffre aussi des reins, pas vrai? Vous êtes la grand-mère de cette enfant. Imposez-leur les mains.

            Dieu Tout-Puissant, je condamne ce démon. Sors d’elles au Nom de Jésus-Christ, ce sont des enfants. Quitte-les ! N’ayez pas peur. Ayez la foi. Croyez.

78        Vous, madame assise juste là, vous souffrez du dos, n’est-ce pas, madame vous qui êtes assise juste ici, juste là? Vous souffrez du dos. Jésus-Christ vous guérit maintenant, vous pouvez rentrer chez vous. Vous n’avez pas une carte de prière ni rien d’autre. Vous n’en avez pas besoin. Rentrez simplement chez vous et soyez guérie. Jésus-Christ vous guérit.

            Vous qui êtes assise juste ici, vous souffrez–vous souffrez aussi des reins. En plus de cela, cette dame souffrait du coeur, cette dame qui a une plume sur son chapeau. Pas vrai, madame? Vous souffriez des reins et du coeur ; si c’est vrai, tenez-vous debout. Acceptez-vous Jésus comme Celui qui vous guérit? Cela devient clair autour de vous.

            Comment est-ce que je sais ces choses? Voilà cette Colonne de Feu qui se tient là. A ce qu’il semble, vous pouvez tous La voir ; Elle se trouve juste au-dessus de la tête de cette dame. La voilà, Elle se tient là. Rentrez chez vous, madame, croyez au Seigneur Jésus-Christ et soyez guérie. Alléluia !

            Voyez-vous ce que je veux dire? Il n’y a rien de vulgaire, c’est simplement la puissance de Jésus-Christ ressuscité. Regardez et vivez. Croyez de tout votre coeur.

79        Qu’en pensez-vous, madame, assise là en robe rouge? Vous... Il y a une ombre noire entre vous et moi. Le Saint-Esprit est en train de me parler. C’est certain. C’est vrai. Vous êtes dérangée par la nervosité. Pas vrai? Vous étiez ... Absolument. Savez-vous ce que c’est? C’est un changement de la vie ; c’est la ménopause, ou du moins c’est ce qu’a dit votre médecin. Si c’est vrai, levez la main, comme ceci, et agitez-la. C’est juste.

            Vous êtes guérie. Jésus-Christ vous rétablit. Votre foi L’a touché, tout comme la femme qui avait touché le bord de Son vêtement.

            Oh ! je défie votre foi. Regardez et vivez. Gloire à Dieu !

            Le voilà qui repart, Il va droit jusqu’à ce coin, il y a une dame qui se tient là. Vous avez quelque chose qui ne va pas au dos, madame. C’est dans votre colonne vertébrale. Tenez-vous debout une minute. Je dis, c’est dans votre dos. C’est dans votre colonne vertébrale. Pas vrai? Croyez-vous que je suis le prophète de Dieu? Croyez-vous? Le médecin ne peut rien faire à ce sujet, n’est-ce pas? Il a essayé, mais il a échoué. Il n’y a rien qui puisse être fait.

80        Tenez, afin que vous sachiez que je suis le prophète de Dieu, vous êtes... Vous avez une mère. Et elle souffre des yeux. C’est la cataracte aux yeux. Elle est assise devant vous. Pas vrai? C’est votre mère. Pas vrai? C’est juste.

            Dites, répondez-moi, votre nom est Maggie, c’est votre prénom. Votre nom de famille est Hall, n’est-ce pas? Absolument. N’habitez-vous pas au 74 de la rue Broad, par ici? Très bien. Imposez les mains à votre mère. Satan, tu es vaincu au Nom de Jésus-Christ, sors de cette femme ! Vous pouvez penser que je suis fou. Je ne le suis pas. Le Saint-Esprit est ici, ayant la prédominance.

81        Qu’en pensez-vous, madame? Vous aviez alors votre main sur elle, sur votre amie là, qui est assise à côté d’elle. Vous aviez tout le temps des maux de tête, n’est-ce pas? Tenez-vous debout. Vous aviez votre main sur cette femme ; j’ai vu cet Ange la quitter pour aller vers vous. C’est juste. Vous avez des maux de tête persistants ; cela commence au bas de votre cou, et cela remonte. C’est l’époque de la vie que vous traversez aussi. Ne vous en faites pas. Cela va vous quitter. Je vous vois plus tard. Vous n’êtes pas–vous n’êtes pas... Je ne vois alors rien au-dessus de votre tête. Vous êtes bien portante. Vous allez vous rétablir. C’est juste. Est-ce que vous croyez cela?

            Je vous vois entrer dans une maison correspondant au numéro 110, c’est votre tél-... c’est votre numéro, le 110 de la rue Moore, ou quelque chose comme cela. Pas vrai? Vous répondez au nom d’Alice, pas vrai? Levez la main et répondez à Jésus-Christ, en tant que Sa servante guérie. Alléluia !

            Croyez-vous en Lui? Tenez-vous tous debout maintenant même. Cela se déplace partout au-dessus de vous. Partout, acceptez maintenant même votre guérison.

            Seigneur Dieu, au Nom de Jésus le Fils de Dieu, je chasse chaque ... impur.

E-1 Good evening, friends. Certainly a privilege to be here tonight in this meeting again, coming in the love of the Lord Jesus to minister to His dear people that's so much in need. And may His blessings rest upon each and everyone of you.
A bad night on the outside, or it seems that way, maybe to me being a Southerner, but up here it maybe all right. I was certainly happy tonight when the--some of the brethren here at the church come and got me, and they've been so nice to me. I appreciate all your kindness.

E-2 I've got a little Chevrolet truck I've been coming back and forth in, and since I been here they'd come and get me in a big Oldsmobile. So I certainly feel like I've been honored to--to be in your meeting, to be here.
We've got, I think, this being our last night at the church, and tomorrow night we move over for closing night at the--at the hall, at--at the Endicott, or I believe, Johnson City Auditorium. Or the brothers announced it. I don't know much about the place, and I couldn't find it, I guess, but we look it up tomorrow to know how to get to it.
Now, tonight we are gathered for one sole purpose, and that's to magnify Jesus Christ to the people. I don't know no other alternative that I would be here tonight.

E-3 I'm a married man, have a family, and I really love my home, what little I get to be in my home. I've... They've moved me up to the new parsonage, at the church's parsonage seven years ago, when they built it. And I have never eaten one time in the parsonage without the shades, the Venetian blinds turned down in the kitchen, the people standing on the porch, in the yard, and around like that. I've got two children that's almost neurotics from just all hours of the night up going, when I'm at home. People coming, see they're... If it was just like from here at Binghamton, it wouldn't make much difference; but it's the whole world. You see? They gather in there.
I just heard from my wife, and they're setting in those hotels and motels there from all over the country everywhere, want to know what day, what time Friday morning I'll arrive. You see?
And um, you can imagine what it'll be. And then through the holidays people coming out... And that, we put in the papers not to do it, but people are sick. And they... Could you imagine you could--could feel at ease and a little baby laying out in the yard, maybe, in a car crying, some old poor sick mother there, that maybe a little word of prayer would change the whole situation? The only way to do, is just, they just... The brethren get me, and I just keep me from home. That's the only thing. I--I have to get off somewhere to kinda get if off my mind. It--it's not good for you. It's... You keep that up.
Jesus told His apostle's we got to come apart into the desert. And when you're out there, and you got to do something just to keep it off your mind, you'd be thinking about it anyhow. And the prayer of the people has such an effect. You believe that? Certainly. I... Oh...

E-4 When I return, the Lord willing, I'll be able to tell you experiences of things of that type, that I have had experience with. For instance, while it's just on my mind, before I turn to my lesson tonight, being that we just got a couple nights together. We're not in no big hurry, are we? So...
I was here just recently, old Brother Bosworth... How many knows F. F. Bosworth? My, nearly everybody knows him. And he's the... Since Mr. Baxter has resigned, he went into the--some business that he couldn't take care of these campaigns, why, Mr. Bosworth is the floor manager in the meetings now, in the big meetings. And so, a very dear brother, oh, sweet humble, you just love him. I... You just can't keep from loving Brother Bosworth, such a saintly, godly, old brother. And he was in Africa, and he was supposed to be on the East Coast, and then we was to go to the West Coast together; that's after we had been there once, where we had the great meetings.

E-5 And one night, the room had been so crowded all day long, I was just so weary I could... I told my wife; I said, "If anybody else calls," it was on Saturday night, I said, "tell them just go to the church in the morning, I'll pray for them down there, 'cause I'm just getting so tired, honey," I said, "I just can't hold myself together." And getting so nervous, I was just getting upset.
Well, she's thirty-five and completely gray headed. You can imagine, she stands between me and the public there. So you can imagine what it is, and just went gray in the last year or two. But... And she got the people away. When I cleaned up the room, after every one was gone, we jumped in the car, real quick, and taken a little ride. We went down below New Albany to some knobs, not mountains, just kind of little mountains, what we call the knobs there. And it's kind of rough along this side, and I was driving along there. All at once my windshield just become completely white. And I... Next thing I knew she was saying, "Billy, what's the matter with you?"
And we had drove about a mile around those cliffs. And I knew nothing about it. It had been a vision. And I stopped the car real quick; we was way up in the wooded country. I said, "Sweetheart, I got to get out here at the road and pray for Brother Bosworth, just at once." I said, "I see him get off of a train at Durban, South Africa, and he was stricken. I seen them pick him up and put on stretches, and he's in the hospital and very seriously. And I must pray for him at once."

E-6 Well, we stopped the car and I got outside, went over to the edge of the woods, and knelt down, prayed to God to help brother. And then that was Saturday night, and the following Sunday night, I hadn't left the house yet, and some friends was in the house. And we have four phones to answer on; you can just about imagine what it is, so--the calls. And that phone only takes long distance. And they said, "The Louisville operator of the Western Union was calling." And she said... I went to the phone, and she said, "Rev. Branham, I have a telegram from Durban, South Africa, from Mr. Rev. Dr Raager. And said, "Pray for Brother Bosworth at once. Was stricken after stepping off a train yesterday. In the hospital, expecting him to die at any moment." Like that.

E-7 I said, "Operator, could you trace that back and tell when me when that left Durban?"
She said, "Yes, sir." She called me in a few moments, and told me what time it left Durban. I got...?... off of my travels so many times, the Pan American gives a little chart, and it gives a little chart, that gives the hours, and so forth. And what had happened, that Angel of God had beat that telegram there, twenty-four hours, just exactly. And time I got a--a call through the next day, Brother Bosworth done been healed, was up and going. You see? So he was healed 'fore the telegram could get there. The sovereignty of God, the Angel of the Lord beat the telegram there, twenty-four hours. See, see?

E-8 Oh, it's a past knowing; you--you just love Him; that's all. I just... with all my heart.
Now, as a man, my words are so limited, like any other man, but His Word is so real and cannot fail, I always like to read some of His Words before I say anything about the--the night service.

E-9 Now, in the 2nd chapter of Saint Luke, and beginning with the 25th verse, we read these verses out of God's Word. And then we'll ask Him to add His blessings to It, and then we'll--will talk a little while, and then our prayer line.
Now, 2nd chapter, 25th verse, I start reading.
And, behold, there was a man in Jerusalem, whose name was Simeon; and the same man was just and devout, waiting for the consolation of Israel: and the holy Ghost was upon him.
And it was revealed unto him by the Holy Ghost, that he should not see death, before he had seen the Lord's Christ.
And he came by the Spirit into the temple: and when the child was... when they brought... the child Jesus, to do for him after the custom of the law,
Then took he him in his arms, and blessed God and said,
Lord, now lettest... thy servant depart in peace, according to thy word:
For my eyes have seen thy salvation,
A wonderful text for this time, yule tides of the year, of Christmas, the Lord Jesus Christ's birth... Shall we speak to Him just a moment, while we bow our heads.

E-10 Our loving Father, we thank You tonight for Thy love, that sent the Son of God from glory to earth, to become sin. And tonight, with our throne blessings in our heart, by His grace, to know that we were sinners, and He came and took our place and died as a sinner. Died in my place, He died my death at Calvary. He died all of our deaths at Calvary. And the sin, my, me as a sinner, He represented me in His death at Calvary. He represented every believer tonight in His death at Calvary. And God, reconciling us and His love to us, raised Him up again for our justification. And therefore, being raised up with Him, we're seated tonight in heavenly places in Christ Jesus with every blessing that God promised is our redemptive blessings in Him. We thank Thee for this. And You, by faith, Father, foreseeing it, knowing what would take place, has blessed us together with Christ. Every blessing that He died for, is ours right now, for we're seated in Christ. We're resurrected with Christ. And now, we're seated in Him as believers, in this heavenly place in Christ Jesus.

E-11 O Father, it shakes our hearts to know; the sense mind could not understand it. It's beyond any of our senses to comprehend what this means: that we tonight are now seated in Christ. Every blessing that He died for is ours right now; we have it. O God, help us to have faith tonight, to use Your faith, that You said it was ours. And let us claim it tonight, Lord, every God-given privilege that we have. For You have bought us, called us by grace, washed us in the Blood of Thy Son the Lord Jesus, and has cleansed us up, filled us with the Holy Spirit, set us in Christ Jesus, here tonight to claim anything, any redemptive blessing. And our enemy tonight is just a bluff. For Christ robbed him of everything he was at Calvary, when He stripped of everything, power that he ever had. For God was... Man was reconciled to God at that time through the Blood of Jesus Christ when He fully paid the price and the full supreme offering was made; and God was pleased with it. And tonight we're resurrected in Him. How we thank Thee for this, knowing this, that no matter what comes or goes, we're in Him. Those who He has justified, He has already glorified. And the Father in His own faith, believing that we'll hold to our redemptive blessings, and the righteousness of the Lord Jesus Christ, foresees us yonder in eternity, glorified together with Him, with glorified bodies, free from sickness, free from death, and to live with Him as His dear beloved children through all ceaseless ages and aeons of time to come.
Bless us, Lord, tonight. May our hearts be moved as the Holy Spirit comes down the aisles of our being, and cleanses us from all doubt and unrighteousness. For we ask it in His Name. Amen.

E-12 Now, someone has been asking why I do not pray for more than I do at night. I might explain that just a moment. See, friends, you don't realize what that does to me. How many--how many knows that that vision takes more out of me than anything else that I know of. The prophet, Daniel, saw one vision and was troubled at his head for many days. Is that right? Look, did you all know that most all poets and prophets and inspired people were considered neurotics, you know, crazy? That's right.
Look. For the people here that probably are not Christians, how about the great folk song writer, gave America some of its most lovely folk songs, was Stephen Foster. He wrote, "The Old Folks at Home," and "Old Kentucky Home," "Suwannee River," many of those, "Old Black Joe," many of those great inspiring songs.

E-13 Here not long ago, "My Old Kentucky Home," is just across the river from me. I was over there sitting at the little bench that he was supposed, or table, it was valued at a hundred thousand dollars many years ago, when the World's Fair was held at St. Louis. And he was where he--he penned that song. There was his picture, and with the...?... supposed to touch him, give him, give him inspiration. I thought, "Yes, Mr. Foster, you had it here in the head, not in the heart." But if you notice every time that he'd write a song, that inspiration would leave him, he'd get on a drunk. And finally... Now, he don't... Just don't condemn the man too quick (See?) till you understand. Not being what he should, he'd get on a drunk. He'd leave that inspiration. And finally, when he come out from under the inspiration one day, called his servant and took a razor and committed suicide. He didn't know where he was at.
"Well," you say, "yes..."
How many of you knows William Cowper? Many of you knows his famous song, There Is A Fountain Filled With Blood, drawn from Immanuel's veins, when sinners plunged beneath the flood, lose all their guilty stains.

E-14 I stood by his grave in London, England, not long ago, and I looked down there, and I thought, "Yes, Mr. Cowper..." I just read his history. You know after he had inspiration and wrote that song, when he--when he was up there it's all right, but when he begin to come out of it, he tried to find the river to commit suicide; it was too foggy; the driver couldn't get him to it to commit suicide after writing that famous song: There Is A Fountain Filled With Blood, drawn from Immanuel's veins, when sinners plunged beneath the flood...
You say, "That's poets." How about prophets? When Jonah received inspiration and went into a city with a--with a nearly a million people in it, and was so wicked that they were very wicked. And he prophesied with such power, after God gave him a message to give the people, when he was anointed prophet, to go down there and foretell, "Within forty days God would destroy the city." And it went through with such power, until they put sackcloth on their animals, the way repented in such a way.
And that man went up on the hill and ask God to take his own life, and the little worm to cut the gourd tree down. Is that right? That was prophet.
Look at Elijah, who called fire out of the heavens, and rain out of the heaven at the same day, when it hadn't rained for three years and six months, killed four hundred priests himself that very afternoon. And as soon as the inspiration left him, he run into the wilderness, and wandered out there, not knowing where he was at for forty days and nights, and God found him pulled back in a cave, somewhere. And a small Voice said, ask him what he was doing back in that cave. Is that right? That's prophets. See? Inspired...

E-15 Oh, Christians, most all Christianity in the way we see it today is so shallow, it's like bubble dancing. You speak of Spirit and know very little of It. That's right. You don't get down and deal with the actual facts of it. You see? That's the reason the theo--theologians today just know from a Word standpoint; they approach it like that with a sense knowledge, and know nothing about the indwelling spirit and the power. See? They don't deal with spirit. They just look at it and say, "Well, I believe it's this." See, you draw your own conceptions. And that's the reason they make such fatal mistakes.

E-16 Sometimes in the meetings... I say this. Someone said to me, "Brother Branham, the reason... Why don't you?" I got a little letter here not long ago, and it said good criticism, said, "Brother Branham," said, "your meeting is head and shoulders above anything I've ever seen." But said, "The thing of it is, that you're just so lazy, and won't pray for God's sick children. He had to raise up Oral Roberts to pray for His children." Said, "Oral will pray for about five hundred, while you're praying for one."
I said, "That's true. But Brother Roberts is God's servant. And he's doing just what God told him to do, and I'm doing the same thing, just what God told me to do." That's right. Sure. Brother Roberts, if he's a true man of God, which I believe Brother Roberts is, a real man of God, and then Brother Allen, Brother... All those brothers, are real Christian brothers. I believe everyone of them. I believe every man that calls on Jesus Christ is my brother. Yes, sir. And I'm right with them a hundred percent, to back them up in anything. As long as it's in the Bible and right, I'm right behind them. If they get out of the Bible, I still won't condemn them. I love them just the same, and go to them and try to see if we can't get the thing straightened up.

E-17 Now--now, on these things... But many times in the meeting, I get what goes through the line, Brother Roberts and them, they just real strong, their--their meetings are of faith. It's a--it's with real predominating faith. There's a little brother here, a business man in this city, by the name of George Gardner. You talk about a faith, he's got it. But what he does, he's just a babe in Christ, and he's not had many ups-and-downs, and knocks. So he just reaches out there by faith and grab it. And it's on God's Word, he says, "The Word said so, and that settles it." That's the way to do. See?
Now, those things... That's the way Brother Roberts does. That's the way Brother Allen does; that's the way Brother Coe does; that's the way they all do. See? It's faith, faith, faith.
Well now, sometimes, the people in the meeting, they get a hold of things that they can't... There's something... But if you've done something in your life, or never done something that you should've done, you could pray over you all you wanted to, and anoint you till you died, and it'll never leave you. See? That's true. Here not...

E-18 See, the before... In the meeting it's slow. But you have to find the cause before you can find the cure. If you go to a doctor and tell him you're having persistent headaches, and he gives you an aspirin, sends you back home, he's not a doctor. He's trying to get rid of you, trying to get you out of the office. If he's a real doctor, he will take you and examine your blood, and your pressure and everything else, and hunt till he finds the cause and then start working from there. That's a real doctor. See? But if he just bounces you off, like that, that's not a doctor. See? He's not a good doctor anyhow, 'cause he should be, his patients should be like his own--his own family, that he'd try to hunt it down, see where it's at, a man's got the thing on his heart. Well, now, that's the same thing here. See?

E-19 Now, here not long ago, just give you a little case... (Am I taking up too much of the time on these testimonies?)...?... A little case, there was a little woman. A Methodist preacher, down in New Albany, Indiana, which is a very dear friend of mine. I had the Baptist tabernacle in Jeffersonville, and we were brothers, if there ever was.
And he'd--he'd always... If--if I got a hold of somebody that didn't believe in immersing and wanted to be sprinkled, I'd send him down. I said, "You go down to this church, Brother...?... 'cause he... You'd make a better member down there, because," I'd say, "he's a real man. And he's a man of God. But he believes in sprinkling, and I'm a Baptist." And so he... I'd take him down. If he found somebody, I'd say, "Now, it's awful dry down there. You see?"
So if he'd find somebody that wanted to be immersed instead of being sprinkled, he'd say, "Go up and see Brother Billy," said, "now he will drown you; he's a Baptist, but... So we just had friendship like that with each other.
Well, he was a good man. And he said--he said, after I come in here about, has been about two years ago, a little over. He said, "Billy, all the way around the world you go, and then leave your poor brother set down here." Said, "Why, don't you come down and hold a meeting for me?"
And I said, "Well, brother, I... When I come home, I'm--I'm trying to rest my mind and things from the prayer of the sick.
And he said, "Well, Brother Branham," he said, "But I won't ask you to pray for one person, if you just come down and preach for us one night."
Well, he had a radio program, and he announced it on the radio that morning, and that night, church about like this, and they were everywhere, and out on the streets and nearly...

E-20 And so when I made the altar call, we had the people up and down the streets where the speakers picks up Christ and so forth. And he taken me out, come in that night they held their hands down over the window and picked me up. And to--and going out, he took me down a basement, said, "Wait till they get away, and I'll put you in a room down here, and then--then you can get out."
And I said, "All right."
Going down the steps, he put his arm around me, said, "Billy, you forgive me for something?"
I said, "What'd you do, Brother Johnson?"

E-21 He said, "Well," he said, "nothing," but said, "I've got a little lady here that's a Sunday school teacher." And said, "She's--she's so awful bad condition, nervous," said, "I'm... would... You--you--you don't have to see any vision," said, "just put your hands on her, offer prayer." Said, "She's been everywhere, prayed for."
And I said, "Sure."
Said, "She's in a terrible shape." Said, "Ten years nearly she's been going this psychiatrist, ten dollars a trip, in Louisville." And said, "She's having an awful time."
I said, "Certainly." And I walked down at the bottom of the steps, and a very attractive little woman, about thirty, standing there.
She said, "How do you do, Brother Branham." Well, I was expecting to see somebody in a straight jacket, the way he was talking.
And he said... I said, "Are you the patient?"
She said, "Yes, sir, I am Brother Branham."
I said, "What's the matter, sister?"
She said, "I don't know; that's what I'm wondering." She said, "I just--I just feel like I'm walking on the earth, and it's going to burst anytime, and I can't leave home. Somebody's got to go with me. I'm--I'm afraid the steps." Said, "I got three little children," and said, "I'm--I'm in awful shape." Said, "Will you pray for me?"
And I said, "Yes, madam." I put my hands over on her, and I prayed, "Dear heavenly Father, help this little woman with all my heart I pray." And I went on out. Then they got me out in a little while, and I went home.

E-22 Two days after that I left for overseas. And while I was overseas, my wife said, "That poor little thing called about every two or three days," said, "look if Brother Branham ever has a meeting anywhere, or when he's home, if the Angel of the Lord ever comes near, Mrs. Branham, will you please let me be the first one on the list?"

E-23 And said, "Well," she said, "I'll--I'll do my best sister." Said, "All I know to do..."
And she'd say, "Oh," she said, "I'm just getting worse and worse all the time." And she said, "I can't go to one of the meetings," said, "I don't how they'd do, they'd have to strap me in a car to get me out." Said, "I... That's a terrible fix to be... That's the worst thing there is. That's mentally.
So I said, "Well," my wife said, rather, said, "well, when he comes back... When I come home, she'd call about every day, said, "No," and said, that... So she come up. And she wanted me to pray for her.
I said, "All right." And I was going out; they was taking me out then, and so, I stopped there on the sidewalk and prayed for her. She went back. A couple days later, she called my wife, said, "Oh, Sister Branham, it'll just have to take when the anointing is on him, where he can rebuke the enemy." Said, "I'm dying." Said, "I just can't stand it any longer, these ten years," said, "I just can't hold up any longer. I'm just going to pieces."

E-24 So, poor little thing in that fix, you just imagine how she felt. Well, and one morning, there about three o'clock in the morning, He came into the room. And then after daylight come, why there was some people outside, she said, my wife come into my room; she said, "Billy, has something happened?"
I said, "Honey, He's been here since ever since early this morning."
She said, "I thought, when I come through this room, that there was something strange." And she said, "There's some people out there."
I said, "Well, honey," she said, "shall I cook you a little breakfast?"
I said, "No, maybe He wants to do something, honey." I said, "Don't cook my breakfast."
She said, "Billy, can I call that little woman in New Albany?"
I said, "What little woman, honey?"
And she said, "The little woman that's been calling me, and is so nervous, down there."
And I said, "Well, it doesn't matter to me."
And so she called her. And there was a man from the Louisville Baptist church, one of the... Broadway Baptist church, in Louisville, that had been--was healed that morning with cancer on the spleen. And he's just fine, perfectly well now. He used to be a big league baseball player. And so then, for the Louisville team. And then when... The doctors had give him up there in Louisville.

E-25 So then, she got the little lady up, and some people brought her. I said, "I want to see her by myself." And she went over into the little den room; I put her over there so she'd be sure to be by herself. I walked in, her name was Shane. And she was rubbing her hands like this, setting there. And I walked in. A little mother...
And I said, "How do you do, lady."
And she got up; she said, "How do you do."
I said, "Just be seated." There was a little stool setting there, and I just set down. I said, "Now, sister..."
She said, "Oh, Brother Branham, is the--is the Angel of the Lord here?"
I said, "Yes, ma'am."
She said, "Oh, will you cast this evil spirit out of me?"
I said, "Now, just a minute, sister." I said, "You have to watch what you're casting out." I said, "People with those kind of things can get yourself in trouble with it." Did you know that?

E-26 How many believes Moses was a prophet? Sure he was. God trusted him, didn't He? He said, "Go down there and speak to the rock." Is that right? Not smite it, "Speak to it." And there where the whole God's program, the whole Bible was broke at one time. Moses instead of speaking to the rock, went down there and got angry with the people and smote the rock, and smote it the second time, said, "You rebels, must we fetch water?" And he--he got the water; he was a prophet; he could bring it anyhow, whether it was God's will... That wasn't God's will, was it? But he had power; he was a prophet. And he brought the water anyhow.
But God said, "Come up here, Moses. I'll deal with you now." Is that right? And He wouldn't permit him to go...

E-27 How about Elijah, that young fellow, he was... Oh, he oughtn't to have felt that about it; he went bald-headed when he was young. And he was going back after Elijah being taken up, and the little children run behind him, said, "Old bald-head. Bald-head." Making fun of the man. Well, he oughtn't--he ought to have knowed better than... looks to me like. But that prophet got angry. And he turned around and put a curse on those little children, and two she bears killed forty-two little innocent children, just for calling the prophet "bald-head."
Well, what difference did that make? I don't think that was the nature of the Holy Spirit, but that was a angered prophet. So you have to watch what you're doing.

E-28 So I said, "Sister, let's talk a few minutes." I said, "Let's just take a little trip."
She said, "Oh, no, I can't take a trip."
I said, "Just a moment, mentally," I... just to get her mind started. And when we started talking, just a few moments, I seen a little car running like that, little one-seated black car. I said, "Was you ever in an accident, sister?"
Said, "No, no, I never was in an accident." And then, just then, here it come across the room again.
I said, "I see a little car. And, oh, a train almost hits it." And she started screaming then. And then, of course, the vision done started; there was no way of stopping it then. See? So she... It said, told her, said, "You was in a little black car, and you was with a blond-headed man. And you were coming back from being out and doing wrong, and the train almost hit you." And It told her about her husband; she'd just gotten married, and her husband left and went overseas. And she got lonesome, and she started running around with some boy, and he was... She was out with him one night and broke her marriage vows. And on the road home, she... they almost got hit by a train. And when the vision left, the woman was laying on the floor, just screaming the top of her voice. And my wife come running to the room. And she wanted to know what had happened.
She got the girl up, and she said, "Oh, Reverend Branham, don't you dare to tell that to nobody."
And I said, "Sister, the only thing you can do is go and confess that to your husband and make it right." I said, "There's your trouble."
She said, "I have confessed that to God, Brother Branham."

E-29 I said, "It wasn't God you sinned against. You was a married woman; you sinned against your vows." And I said, "They might pour oil on your head by the gallons. They might pray, and stomp, and kick devils; it'd never make a bit of different. You got unconfessed sin, he will stay right there, till that thing is made right. I don't care how many prayers of faith or anything else, it'll stay right there." See?
And she said, "Well..."
And I said, "You a Sunday school teacher?"
And she said--she said, "Well, Brother Branham, that'll break our home up."
I said, "Now, sister, only thing I know, that's the truth; nobody knows that but you and God alone and that boy."
She said, "That's right."
I said, "You told your husband, that you was out with a boy, but never confessed it all."

E-30 She said, "That's right." She said, "But I can't tell him," said, "I've got three children, Brother Branham. It'd break my home up." She said, "My husband's a deacon down there in a church," and said, "if I'd ever tell him that," said, "if it'd break our home up."
I said, "Well, there..."
She said, "Well, that isn't what's bothering me."
I said, "Oh, yes, it is. It's way back in that subconscious there, still cut a streak." I said, "There's where it's at, right there. That's right."
And she said, "Well, I--I just can't tell him. It'd break my home up."
I said, "Well, only thing I can do, sister, there's what He said. You knowed whether anybody knowed about it or not." So I... Wife, I was going to the next room.
She said, "Oh, don't leave, Brother Branham."
I said, "Well, sister, you go get your husband and make that right."
I said, "I just can't do it."

E-31 I happened to look, and standing by her side was black-headed man, kind of wavy hair, over to the side like that. And he turned his back, and he had wrote on... he had a Chevrolet sign wrote on his back. And I said, "Isn't your husband a tall man with black wavy hair?"
She said, "Yes, sir."
I said, "He works for a Chevrolet company."
Said, "Yes, sir."
I said, "He has the same thing to confess to you." That's right. I said, "He works in a garage, and day before yesterday, he was with a black-headed woman, that works in the garage; she was wearing a pink dress; they was in a green Chevrolet car, and she broke his broke marriage vow to you, and not only that, but he's done it before."
Said, "Not my husband. He's a deacon in a church."
I said, "No wonder, Brother Johnson's church is not prospering with such as that." I said, "That's it."
And she said, "Not, my husband." She resented it. She believed him. She said, "Not my husband."
I said, "Look, lady, you'd better go and get your husband; you all get these things straightened up, 'cause that's all I know now. I'm just His servant." And I walked out of the room.
My wife come back in a few minutes, she said she went over to the phone and she called him. Said, "Those women are taking her back down." So said, "What do you think will happen?"

E-32 I said, "Well, that's up to them, I don't know." But I said, "you never know, no matter how much you scream, how loud you scream, how much you pray, that Devil's got a legal right to stay right there, and he will stay there too. That's right. He's got a right to stay there. Not only that, but if you supposed to have done something and didn't do it, he has a legal right of disobedience. So there's what it is. Combing that person, you find out just where that cause is. Then you know where to start for the cure. See? It's unconfessed sin, many times. So you watch what you say, stomping this one out and stomping that one out. See? That's right. See? Faith will move. But not when he's got a legal right. Satan knows what his rights is, and what he--he hasn't got a right to. That's right. Clean yourself up before God and come before Him pure and holy; ask then. See? And now, search your life out.

E-33 Then after while here they come back. She went and got him, and he come up the road in a car. So they stopped and got up, and she said, "Honey, I got something to confess to you." And she told him what it was. And he said, "And you know, wasn't you out?" She knew the woman, said, "Wasn't you out?"
He said, "No."
Said, "You was at a certain place, at a certain... He said, "Where you been?"
And he said... She said, "I've been up to Brother Branham's."
He took, he said, "Honey, that's the honest truth." And he said, "I'll tell you what," said, "frankly," now It told about him when he was in France, and so forth; and he said, "I started it, I'm the guilty one." Said, "I was the one who start... Said, "If you'll forgive me, I'll forgive you. We'll clean ourselves up before God, and walk over there, and take our little children and live like Christians ought to." There they confessed their sins to each other and to God, and got right with God.

E-34 When they walked back up on the porch with their arm around one another, tears rolling down their cheeks, I said, "Now, now, Satan will leave. Now, something will take place." And the woman's perfectly normal and well from that minute on. See? There it is. Laying way back in her soul, you see, but if... Things that you've maybe forgot about, but they're laying there. See? And so forth... My, so many things, friends, that I've seen our Lord Jesus, thousands of those things right on the platform.
How many's been in the meetings and seen such as that right on the platform, where people had lived wrong, and things, and rebuked their sins. Let's see your hands, people that's been in the meetings. Sure. See? That's what it's for.

E-35 Now, quickly to our text. Now, we got about ten minutes before the prayer line, fifteen. Notice. A man, Simeon, an old sage, white beard, man with a long hair, was a teacher in Israel. And he was a great man, had a lot of prestige among the Jews. And the Jews was... Just about the condition of the church then, is just about like it is today, kinda cold and indifferent. And they had been looking for Christ to come for four thousand years. And little did they think then, when they was in the condition that they was then, that Christ would come then. But sometimes when you least think, that's when He comes. When you think He isn't coming, that's when He will come.
And then, in this place, the old fellow went around testifying, 'cause one day the Holy Spirit revealed to him that he wasn't going to die until he seen the Lord's Christ. And he went around telling everybody that he was going to see the Christ, before he died.
Now, could you imagine what effect that had on the people, perhaps, the scientists and the doctors, and--and the ministers and so forth? You know what they probably said about the old man? "He had something happen in his head." He's... Look at him nearly now, around ninety years old, and his white whiskers hanging down, old man like he had--is and even David expected to see Christ. Like at him here, saying, that the Holy Ghost told him that he was going to see Christ before he died. Well, that's ridiculous, it brings reproach upon our church. I can just imagine. But he had a real good right to believe it, because the Holy Spirit told him he was going to do it.

E-36 Now, we don't have two Holy Spirits. We only have one, the same Holy Spirit, that was on Simeon, is the same Holy Spirit that's here tonight. Men go, the Holy Spirit remains just the same.
Notice. Then we're going to use the of expectation. Usually you get what you expect to. If you come to church tonight, just saying, "I'm going over there, and I... going over there, to find something that I know that's wrong." Don't worry the Devil will show you plenty of it. That's right. You usually get what you expect. If you come expecting to get a blessing from God, God will see that you get it. What you expect... You say, "Well, I don't expect it to be." Well, that's the reason it isn't. You've got to believe it. And you believe it to be right. Look at the right things, examine it right.
Now, Simeon went to--was expecting that he was going to see the Christ. Don't make any difference how much people said he was crazy, that didn't bother him one bit. He believed that he was going to see the Christ. So when Jesus was born in Bethlehem of Judaea, they didn't have television and radio and press like they have today. And probably if they would, they had it, they wouldn't use it for that. But, you know, God has a way of getting His Message out anyhow, don't you think so?

E-37 So when Jesus was born in Bethlehem of Judaea, three magis, star gazers, came from the East. They said, "We have seen His star in the West." They were in the East, look, the Orients are--are east of Jerusalem. So said, "We have seen His star in the east, and have come to worship Him."
Look, do you believe they actually followed a star? The Bible said they did. Now, it come over very... They kept time then by stars. And no observatory, no scientist, all the people standing up on the watches, looking at every star moving, to see what time moving, to see what time it was, in the night, and so forth, star gazers. There wasn't anyone seen that Angel, or that star, but these Magis, for they was expecting to see it. They had read God's prophecy when He spoke through Balaam back there, and said, "There'd be a star out of Jacob rise," and they were looking for it. So that's the reason tonight the American people are not expecting, they're not looking for a great Holy Ghost pouring out revival. And that's the reason they're not receiving It, while It's poured out; they're not expecting It. That's all. They're looking to see a reformation in the church, and the people come back and join church and live on out in the world. And that, it's not that age. It's the time where God is filling His people, and baptizing them into the Body of the Lord Jesus Christ. And that's the reason they're not expecting it; they're not seeing it is going on.

E-38 So is it possible... Like in the meetings, a lady here in the meeting the other night, seeing the Light where It was standing here. Why said, "The rest of them didn't see It." Certainly she could see it, and the rest of them not. My, many times...
And so then, he was expecting to see the Lord Jesus. So the Magis was expecting to see it. The... And there was some shepherds out there on the hill that saw the Angels come, or heard them, and they sang, "Glory to God in the highest, peace on earth, good will towards men." And then He was born in a manager that night. Eight days afterwards, it was the Jewish custom to take the male child to the temple and have it circumcised. And the mother had to offer an offering for her purification. That's the Levitical law. After eight days, she comes up to the temple.

E-39 I can imagine it being Monday morning. And there a great host of people... There's about two million people in Israel then, or in Palestine. And I suppose they say, at least fifty to a hundred babies would be born every night. And that made a fifty to a hundred babies, maybe, two or three hundred of them, each day had to come and be circumcised and purification for the mother.

E-40 And I can look at it being Monday morning. And oh, it's busy around the temple, lots of people coming and going. And way down over on the side, stands a long line, like a prayer line of--of women standing there with their little babies in their arms. Coming, some of them a rich babies had lambs to offer, a peasants offering was two turtledoves. And so, I can look down along the line; I can the mother standing there with her fine little babies, clean and neat, and little needlework done, you know, around the babies, and so forth. And I look way down the line, and I see a little woman standing down there, that all the rest of the women kept their distance from her. That's about the way they do the church today, that believes in the super... They keep their distance. "Look. Don't have nothing to do with them people. They're not right; they're--they're holy rollers. Don't fool with them."
I've sailed the seven seas traveled around the world three times, and I've never seen a holy-roller church yet, never seen one yet, just a false name the Devil tacked on the Church of the living God. There's nine hundred and sixty-nine different churches, or I have statistics of those churches, that comes from the government each year. And there's not one of them called holy-roller, not one of them. So it's just a scandal name the Devil put on them.

E-41 So I can see those women with their nice little babies all in these nice needleworks and so forth, and little pink gowns and so forth, standing off, holding their lambs, and so forth, walking up as the priest was doing the ministering at the altar. And this little girl she stood out by herself, nobody around her.
I can hear some of them say, "Look. You see her? Yeah, that baby was born out of holy wedlock. That fellow Joseph, they're not even married. Look at them there. And that baby was born, look at it there. That's nothing but disgrace. Keep your distance."
That poor little mother, with that little baby in her arms, like this, little veil over her face, maybe, rocking little fellow as He gooed like that... What was He dressed in? Swaddling's cloth, not fine needle work, swaddling cloth. Where was He born? In a manger. Why was He born in a manger? Because He was a lamb. Lambs are not born in houses; they're born in mangers out in straw. He was the Lamb of God, slain from the foundation of the world. And here He was.
You what swaddling's cloth is? It's what they take off the back of a yoke of an ox. In the Orients I learned that, that where they plow an ox, they put--wrap some rags around to keep from rubbing his shoulders. And in the main stalls that night there was some swaddling's cloth; they didn't even have nothing to put on. We're not worthy of the clothes we got on tonight, when they unwrapped this cloth off the ox neck, the yoke of the ox and wrapped it around the Saviour of the world.

E-42 And here He was, the little mother rocking Him, no clothes to put on the little fellow. He humbled Himself in the humility of His flesh. And there she had Him in her arms, rocking the little fellow like this, and she come up. What kind of an offering? Two little turtledoves, a peasant, poor, and yet He owned the whole heavens and earth. He was made poor, that we through His poverty might be made rich.
There she was rocking Him in her arm. No matter what they said, in her little heart she knew where that Baby come from. That's the way with every divine believer, when they call them holy-rollers and fanatics, they know what's in their heart. They know what's taking place. They say, "Oh, you believe in that old stuff, Divine healing?" Don't you worry. You might call them everything you want to, but they know where they're at. They know what they got cradled right here (That's right.), something, the peace that passes all understanding. No matter what the world's got to say about it. Praise God. If Jesus Christ could condescend Himself, and wrapped in swaddling's cloth, stand there, and be made fun of, His little mother standing like that, it's good enough for me. Amen. That's all right. I don't care what the world says. In your heart, you know what it is.

E-43 Notice, I can see her rocking Him. The first thing you know, I can see mother saying, "Don't get around that women, bypass her around, put her in the back. See?" And there, her standing there rocking the little Fellow, and Him looking up, his starry-looking eyes, looking to the mother. The very God of heaven, Emmanuel wrapped in that little swaddling's cloth there, she was rocking Him in her arms, with a peace that, goods from off the ox's yoke wrapped around Him.
No doubt, poor little--the woman looked up and seen them other mothers... You know how mothers are about their babies? Looked up and seen them nice little babies all laying neatly in little gowns and little beds, and things laying like that. And here she was holding this. But in her heart, she knew Who it was.
And then, look. That looked like a disgraceful sight to the Lord. But wait there's something going on all this time. Back over in a prayer room, somewhere, I can see old Simeon sitting, reading in the Scripture: "All we like sheep have gone astray. The Lord hath laid upon Him the iniquity of us all."
I can hear Simeon say, "I wonder Who that means? I've been called everything, fanatic, holy-roller. Said I was gone crazy. The Holy Ghost told me one day I was going to see Him when He come. I believe it. 'He was wounded for our transgressions. He was bruised for our iniquity; the chastisement of our peace was upon Him...'" He was reading the scroll.
I can see him let the scroll together and stick it down in the sack like that. Look. If God made Simeon a promise to see the Saviour, God's obligated to see that he sees Him. That's right. If the Holy Ghost made the promise, the Holy Ghost has got to see that promise is carried out. If the Holy Ghost made a promise in here, "I'm the Lord that healeth thee." He's got to carry that promise out to the letter. That's right. He's got to.

E-44 How many in here tonight believe in Divine healing? Let's see your hands. What makes you believe in Divine healing? The... David said, "When the deep calleth to the deep..." If there's a deep in here calling, there's got to be a deep to respond to it somewhere.
How many times have I stood in the mountains and watched the rainbows, and watched the eagles when he soars into the air, and would cry like a baby. Why? I'm a lover of nature. When I see those things...
Awhile ago, we was at the room where we're at, and they was catching brother... program here, coming in, it was a lovely program tonight. And I appreciate the songs, it was: "Down From His Glory," brother dedicated to him. And we was sitting there talking, in a few moments I was just rubbing my eyes like that, and I... The program come on, in a few minutes, down there. We hadn't turned the radio off yet, an old timber wolf got to howling. You talk about crying, I did. See? There's something in that: a deep calleth to the deep.
In other words, here, before there was a fin on a fishes back, there had to be a water for him to swim in first, or he wouldn't have had no fin. Is that right? Before there's a tree to grow in the earth, or a flower to grow in the earth, there had to be an earth first, or their wouldn't be no flower to--to grow. Is that right?

E-45 Here sometime ago, I read where a little boy, little baby boy, eat the erasers off of pencils. He eat the rubber pedal off of a bicycle. And they taken him to a clinic to find out what was the matter with the little fellow. And they examined him and found out his body needed sulfur. There was something calling here for sulfur. And sulfur's in rubber. Now, look. Before there could be a call in here for sulfur, there has to be a sulfur to respond to that call. You get what I mean?
And as long as you believe in Divine healing, there's got to be a fountain open somewhere of Divine healing, that calls. Yes, sir.

E-46 The Indian, when we first come over here, in these New England states here, our forefathers, they found the Indian. They worshipped the sun, they worshipped something. Why? They were human beings. See? And they knowed there was a deep calling somewhere. They didn't know where it was at, but they were calling for it.
And Hottentot's in Africa, I meet them packing little mud idols, sprinkled in blood. They know there's a God, they just don't know Who He is. And they worship something because there's a deep calling to a deep. And if there's a deep calling, there's got to be a deep to respond to it. The Holy Ghost had promised Simeon that he'd see the Master. And here the Master was in the temple at that time. Little did anybody know it, but Mary.

E-47 And here he was sitting back there, reading these scrolls. I can see Him when He's setting there. You believe we're led by the Spirit of God? Sons of God are led by the Spirit of God. I can see Simeon setting back there reading the scroll. All at once, the Holy Spirit come, said, "Simeon."
Stuck the scroll down in the box, raised up and said, "Yes, my Lord." Oh, my. The very promise that He had give him was in the building at that time.
And He said, "Get up and walk." I can see Simeon, don't know where he's going, but he's led by the Holy Spirit." You believe we're led by the Holy Spirit?
Here he comes, he don't know where he's going; he don't know where his next move is; he's just walking, led by the Holy Spirit.
I can see him walk out into the temple, thousands going in and out. I can see him go over to this line, where these women are. Holy Ghost leading right down this line. Here he comes, right down. Stops in front of this little disgraceful looking woman, standing there, that they called a disgrace, picked up that little treasure in swaddling's cloth, tears running down his white beard, placed Him up like this, and said, "Lord, let Your servant depart in peace according to Your Word, for my eyes have seen Your salvation." No matter how disgraceful it looked to the rest of them, the Holy Ghost led him straight to the Saviour.

E-48 In the same time, there was an old blind prophetess setting over there by the name of Ann. We said she was blind, about eighty years old; and there she was sitting over there. She was watching for the coming of the Lord, and the same time the Holy Ghost struck her. And here she come, blind, moving through that crowd. Nobody told her, she was led by the Holy Ghost, through that crowd, moving around the crowd, the blind woman, and come over, a prophet. Standing there by the side of the child, lifted up her hands and blessed God. If the Holy Ghost could lead that blind woman that's around those people to come to the promise that God had made, the same Holy Ghost that led Simeon, and led Ann, by a promise of God, has led you here tonight.

E-49 God's under obligation, if you believe in Divine healing, to lead you to the fountain that's open. Don't you believe that? Yes, sir. If your hearts are calling, the deep's calling to the deep, there's got to be a deep to respond to it. You believe it, and God has led you here for that purpose tonight. You wouldn't have come out on a slick snowy night like this just to show what kind of clothes you were wearing. You never come here for no other purpose, because you believed that God was the Healer. And as long as that's in your bosom, God's under obligation to place it before you, 'cause you're calling for it. And God will place it before you; then it's up to you to whatever you want to do about it.
Simeon could've seen Him and walked away from it. But he embraced it. And tonight, when the Holy Spirit begins to move through the building, in the prayer line, reach out and embrace God's promise. It's for you. It doesn't matter whether you get up here or not. That doesn't have nothing to do with it. Up here, that doesn't have anything... You just embrace it right where you're at. And God's under obligation to bring it to you. Don't you believe that?
Led by the Spirit of God... How that Spirit-filled lives, are always led by the Spirit of God. Certainly. Going to let you in on just a little something now, if you'll just excuse me for another few seconds here, a few minutes. I want to say something just now. You believe in being led by the Spirit of God?

E-50 Here sometime ago, I was in--in Arkansas, and I was bring--coming out, just when I first started out in my meetings. And I was coming out of a place, where they was bringing me out of an auditorium at Camden, Arkansas, and the police was bringing me out. And there was the people crying, trying to run through and touch your clothes. You know how people are. And I got a heart the same as anybody else has. And I was going along there, and I heard somebody hollering, "Mercy. Mercy." And I looked over to the side, and there stood an old colored man. They had segregation there, you know. He... Just a little white rim of hair around his head, holding his cap like this, saying, "Mercy. Mercy."

E-51 The Holy Spirit said to me, "Go over to him."
Well, I said the police, I said, "I shall go over."
Said, "Reverend Branham, you can't do that. You're in the South." Said, "You go over to that colored man," said, "you'll start a race riot, as sure as the world." Said, "These white people wouldn't stand for it."
I said, "I don't care what they think; God Almighty tells me to go to man." And I started towards him. They run over there, and took... pulled a line around.
And I heard his wife say to him, said, "Honey, here comes the parson."
I--I went over there, and he--I said, "What do you want, Uncle?" And they formed a ring around like that to keep the people back, and people screaming and going on, you know.
And so they said, "Here comes the parson." And I walked up to him, still the anointing, they was bringing me out of the meeting. And so, then... I got...
He said, come over and said [Brother Branham makes a noise to illustrate how the man tried to talk--Ed.] feeling like that, said, "Is--is this you, parson?" He felt around my face.
I said, "Yes, sir."
He said, "Parson, is--is your name Branham?"
And I said, "Yes, sir."

E-52 And he said, "Parson Branham, I--I never heard of you in my life," but said, "my old mammy had the same kind of 'ligion you got." 'Ligion, you know, said--said, "Same kind of 'ligion you got." Said, "Her never told me a lie, all her life, or no one else." Said, "I's been blind for many years, parson." And said, "I live about two hundred miles from here. And last night in the night I woke up." And said, "Just as clear as I ever seen in my life, there stood my old mammy, standing by the side of the bed. She said, 'Honey child, you raise up in here, and put on your clothes. And you go down to Camden, Arkansas, and ask for a man named Branham. Tell him to pray for you. You'll get your sight.'"

E-53 Oh-h-h-h-h, what a feeling. I didn't know nothing to do. I put my hand on the old fellow; I said, "God, I don't understand this; Your Spirit led me over here; It's led him here. We know not one another; but if Thou hast sent him, Lord, then You'll surely You'll confirm Your Word."
I took my hand off of him, like that, and they was pushing, you know, try--trying to break that line, them police holding them back like that, and to go through. I took my hands down like that, started back. And...?... said, "Thank You, Lord. Thank You, Lord."
And his wife said, "You see, honey?"
He said, "Sure."
Said, "Oh, you really see, honey?"
Said, "Sure." Said, "See that red car setting there, they're going to take Parson Branham to?" Everybody begin to scream. There it was.
Oh, here about two or three years ago, I heard from him. He's preaching the Gospel, that old man, holding meetings. And how... Let by the Spirit.

E-54 One day here in Fort Wayne, Indiana, when it was just coming the time of when this--this man was healed there. They sent me over to the King of England. And he was sitting... Lehman was his name. And the meeting was going on, great signs.
You Pentecostal people know how the "Evangel" packed that piece, and "We The People," in there: That blind girl, when the whole United States examined it, the Medical Association took it up, see whether it was right or not. And that little girl by the name of Bethel had been blind. I picked her up in my arms, and begin to pray for her, and a vision struck and said, "THUS SAITH THE LORD," and there she was healed like that. And they even examined it everywhere.
It come in the Assembly of God paper, and it come out in "We The People," that big book. "We The People," goes every--goes internationally, everywhere. That same meeting, just a little bit after that, there was a man setting there with multiple sclerosis in his back. And I was setting there. And they'd been watching. Night... Was the last night of the service. And they wanted that man to get where was I at. Some of you might've been in the Fort Wayne meetings. Old Dr. Bosworth and them was there. And they started...?... the meetings. And they put this man in my path, so that he'd just... He--he wanted to touch the trouser legs of my--of my trouser legs, going out.
And the poor fellow laying there with white shirt on, and the people walking over him, I said, "What a shame. Don't lay that man there. Pick him up." And then they started to put him back in a chair.
And they just even climbed up on the top of the roof, and for, oh, I believe it was... Oh, I forget how many city blocks, twenty some odd city blocks, cars was parked everywhere, and people were outside standing on the street. You was at the Fort Wayne meeting, knows what it was.

E-55 And then when we... That was right following Paul Rader, there my old friend, and so forth. Then when I started, looked out, I seen a vision, of Mr. Lehman a walking.
I know Mrs. Morgan, Mayo's nurse, give up with cancer years ago, laying on the dead list right now. And go to Louisville, Kentucky, and look and she if she hasn't died, eight years ago. And come over Jeffersonville Hospital and look at her nursing now. And so, she was supposed to have died eight years ago. Dead, done pronounced dead, and laying there yet still on the dead list in Kentucky, of cancer research. And then, when she was there, she felt sorry for that man, because he was--looked so much like her husband. And I seen a vision of him walking.
But in the vision, He told me, "Go down and pray for that man." And I went down, put my hands upon him, right without a prayer card, or anything, walked down and said, "The Lord said, 'Lay hands on you brother, in the Name of the Lord Jesus.'" And I walked back up. And I seen somebody laying on a cot, they was trying to move him over, and a man with arthritis touched me like that, and held on to my coat, as I was coming by.
About four or five days after that, or maybe six days, I'll give you their address, if you want to write to them. This one was a farmer laying there with arthritis, and when he... Man pulled me, turned around, I seen him doing something on the farm. I said, "You're a farmer."
He said, "Yes, sir."
I said, "Don't worry, for THUS SAITH THE LORD, you're going to be well." And four days later, Mr. Lehman was going down the road, driving his car, and he looked over in the field, and here was this farmer setting out there on a tractor, running the tractor; and he jumps out of his car, the man jumps off the tractor; they run grabbed at one another, lifting one another up and down, a praising God, how that the Lord had did it.

E-56 The next morning there was so many people gathered in that Indiana Hotel, where I was staying... That's the reason we keep the place a secret. And the little bellhop come up, and he said, "Preacher, you'll never get out through that room this morning," said, "I'll tell you that." Said, "There's just too many standing down there."
Well, I wondered how I was going to get... Have wife and baby there, Mrs. Morgan was with us. And I said, "Well, I don't know; the woman will have to have something to eat."
And so after while another little bellhop come up, said, "Preacher, I'll tell you what I can do. I can take you down in the basement if you don't mind climbing over some ashes, and it'll take you out in the alley, as you go out."
I said, "All right." So he taken us down; we climbed over the ashes, and went out through the ash chute in the basement. We was going down the street, and I had my coat up like this. I don't mean, don't want to be bad, but you just simply can't... You just... You don't realize what a big meeting like that produces. And so, I was going down the street, was going to a little place called the Toddle's House, where we'd been eating.

E-57 Morning before there, some great man out of this Hudson Bay Company in--in--in Canada had been healed with a stomach trouble, setting right in the place, when a vision come, told him who he was, and all about it, right there in that--right there in the restaurant, told him he was healed. He said, "That's right, sir. I'm traveling through here," said, "that's exactly my name, and that's where I come from." He said, "I've been suffering with stomach trouble."
I said, "You're healed, sir."
And he said, "Well, bless your heart, boy." And he come over there.
I said, "You just wait and see if you... You could go ahead and eat your breakfast, anything you want, 'cause the Lord's made you well."
I was going... I started go down to that same place, and the Holy Spirit said, "Move this way."
And I turned down that way; Mrs. Morgan said, "Where are you going?"
My wife said, "Look. It's the anointing of the Holy Spirit," said, "Just follow along."

E-58 So we went along, and I stopped in front of a place called, Miller's Cafeteria. I looked up. I thought, "Well, what am I doing here?" And I looked and there was my wife; Mrs. Morgan was packing the baby. And I said, "Well..."
She said, "Where are you going?"
I said, "Let's go in here."
So we went in, went down along the side, and I picked up some oh, some stuff we was going to eat, went an set it down. And just as I set down like that, we bowed our head to pray, I heard somebody say, "Praise the Lord." And Mrs. Morgan looked over, and there was some... a woman and a man setting right.
She said, "Uh-huh. Now, you're caught, aren't you?"
And I said, "The Lord told me to come here."

E-59 This lady walked over; she said, "Brother Branham, listen." I looked over at the table; there wasn't nothing laying on the table. And she said, "I've been sitting here, ever since this opened up this morning." She said, "Here's my brother." Said, "The heart is enlarged so big, till it's through the diaphragm some way." She said, "The doctor said that he can't live." Said, "We followed you meeting after meeting, till we spent all the money we had." And she said, "I sold my cow. We live in Texas." Said, "And I sold my cow for enough money to bring brother here." Said, "We're absolutely, totally broke." And said, "I was in such a desperate fix; I prayed last night," said, "all night long. And this morning," said, "I fell asleep, and I had a dream. And the Lord told me to come and find Miller's Cafeteria, and be here by nine o'clock." And looked up, and it was just exactly nine o'clock. You know what happened, don't you?

E-60 After the brother was healed, he started crying, like that. And I turned around, didn't want my breakfast, started walking out. Marjorie, (and that's the nurse,) and my wife was going out. And I said, "Something's telling me, 'Go outside.'" And just as I went outside, a little woman dressed in black, she just fell on the street. Her husband runs this big spaghetti company in Chicago. She was in pretty near every meeting, may be here for all I know. She knowed...?... be here. She... Her husband's a multimillionaire. She had come from Mayo Brothers, and she was oh, swelled way out with a malignant cancer, that--growth that could not be cured. Mayo's wouldn't even touch it. She said, "Brother Branham," she said, "I followed meeting after meeting;" but she said, "I've got in such place, till I can't go any farther." And she said, "The strangest thing happened." Said, "This morning I dreamed a dream, that I should be standing here in front of this cafeteria at ten minutes after nine." There it was. That--that just happens constantly.

E-61 I went on up to the corner. And my wife said; I said, "You go on over to the drug store and get some little books there for the little kid." Said, I said, "You all go on in; just on up through," and I said, "I'll be in after while." I said, "He's leading me; I don't know where to go now, but I feel that you all should go, go on."
So they--they started on. And I stood there. There was some fish and tackle and things, up there. And I thought, "I'd go up here and act like I was looking at the fish and tackle." And I was standing there, and didn't see nobody. And I said, "Lord Jesus, what do You want me to do, Father." I said, "What is it You want me do?" and kept praying like that.
In a few minutes He said, "Go to the corner." I walked out, walked up to the corner. You may call this fiction; it's on record, and it's on record in heaven too. And I stood there, and those big Irish cops... I went across the other corner. And I... So the big Irish cop out there, blow a whistle, and the pedestrians would cross and so forth. Kept on, I stood there a little while. After while another group come across. And way in the back of them was a little woman with one of these little black-checkered dresses on, a little tam. She had a pocket book on her arm. She was walking across like this.

E-62 The Holy Spirit said, "Come up close to her." I walked up, pretty close to her, and she passed like that, went on by, never said a word.
"Well," I thought, "isn't that strange? I never knew that."
And she was studying. She had her head down. She just turned, she said, "Oh, Brother Branham..." She looked back like that.
And I said, "What's the matter, sister?"
She said, "Oh, am I dreaming?" She said, "Is it really you, Brother Branham?"
I said, "Yes, ma'am, what's the matter, sister?"
"Oh." she said--said, "Brother Branham, I'm from Canada; we're only allowed a hundred and fifty dollars a year of American money." Said, "I've spent every penny I had." Said, "I--I slept in a hotel lobby for two night, and this morning I was going over here to hitchhike to go back to Canada." She said to (On the road, a young woman, not over about twenty-five years old, or thirty)--said, "I was going back to Canada, hitchhike back." Said, "I had five cents for a cup of coffee, and that's the last penny I had. I was going out that way to hit that highway, and Something said, 'Turn around this way, and start walking.'"
Oh, my. Those that are children of God are led by the Spirit of God. And she crossed... I said, "What's your trouble, sister?"
She said, "My arm, brother." And she said, "Looky here." And her hand come out like that, just as normal and straight as it could be, perfectly normal and well.
Oh, He's God, tonight. The same One that could lead Simeon, could do the same thing.

E-63 Just once...?... I was crossing coming from--from Dallas, Texas, from a convention, just recently, about last, about three years ago. I was crossing over and a storm struck us in a plane, and we were grounded. And they put us in a big hotel there. I couldn't afford to stay in a hotel like that, but the air service put...?... Peabody Hotel in--in Memphis, Tennessee. And that night, we was up there, said, "Now... They called us the next morning, said, "the plane will be ready to leave at seven o'clock." I'd wrote some letters, anointed some handkerchiefs and so forth, and was going to put it in the mail. So I got up, got the mail and started down the street, was going down to put it in the mail box. I was going out, down there, walking along, and the Holy Spirit said, "Stop."
"Well," I thought, "that's just... I--I just imagine I heard that." Went a little farther, and Something begin to go [Brother Branham makes a sound like wind--Ed.] I stopped and I said, "Father, what is it that You would have me do?" I stepped back up to a place, like this; I was just a little piece from the--from the post office." And I--I said, "What would You have me do, Father?" And I stood there about ten minutes. I said, "My, it's getting late. What would You have me do?" I just stood there a little bit.
Directly, I heard Something say, "Turn and go the other way." Well, I walked out and turned.

E-64 I thought, "Maybe there's somebody coming along there, maybe some trouble, maybe bypassing me from an accident. I don't know." I went on, just kept walking, walking, and walking, passed on the hotel, went on down, on down, on down, down towards the river, way down towards the north Memphis there, on down through that way.
I got down amongst the little colored haunts like down there, little houses, and things, way down there. And it was coming up just about, the--the sun was way up, way past time for me to catch the plane. I thought, "Oh, my."
But the Holy Spirit still urging me on, "Go on, move on."...
I was walking on down the street. I was singing that little song, you Pentecostal people sing about:
There's people almost everywhere,
Whose hearts are all on flame,
With fire that fell on Pentecost,
And cleansed and made them clean.
You know it, I guess. I was trying just to learn it. I said...
There are people almost everywhere,
Whose hearts are all on flame
The fire that fell on Pentecost,
Which cleansed and made them clean;
Oh, it's burning now within my heart,
Oh, glory to His name.
I'm so glad that I can say I'm one of them.

E-65 I was going along, singing like that. I happened to look down there on the street, and there around a little, old, whitewashed fence, an old colored woman, typical Aunt Jemima, about a hundred yards from me, had a man's shirt tied around her head like this, and she was leaning over a little old gate, like that. And she was looking down the street. I just kinda quit singing, started walking on. I got up there, grinning like that, and the big tears run off them big fat cheeks, like that. She just kinda grinned at me. She said, "Good morning, parson."
I said, "Good morning, auntie." Started walking on like that, and Something said to me... I said, "Say, what'd you call me?"
She said, "Parson."
I said, "How did you know I was a parson?"
She said, "Did you ever read that story in the Bible about the Shunammite woman?"
I said, "Yes, ma'am."

E-66 She said, "I's that kind of a woman." She said, "I couldn't have no children. And I promised the Lord, if He would give me a child, that I would raise it for His glory." Said, "I's a washwoman." And she said, "And I's a Christian." And she said, "And I... The Lord give me a fine boy. And I raised him up." Said, "But I'm sorry he took the wrong road." And said, "He took a horrible disease, syphilitic." And said, "And he got out amongst the wrong company," and said, "and he went so long; he getting sick," said, "I didn't think of any thing like that, till it's done eat him, till he's full of pus in his blood; and the holes has eat through his heart, until his blood drops back when his hearts beats it." And says, "He's going to die." And said, "He's laying in there," and said, "he's been unconscious for two days." And said, "I couldn't stand to see my baby die like that, unsaved."

E-67 And she said, "I prayed all night." And I said, "Lord, I's Your servant. And You give me this baby, but where's Your Elisha?" Said, "What must I do?" And said, "This morning about four o'clock," said, "the Lord told me in a dream to go and stand at this gate," and said, "you'd be coming, wearing a brown suit and a brown hat." She said, "The only thing that I missed, is where is that briefcase that you was supposed to have?" And I'd left it in the hotel.
Don't you believe God still is the same God that was with Simeon?
I said, "My name is Branham, auntie."
She said, "Branham?"
I said, "Did you ever hear of me?"
She said, "No, sir, I don't believe I ever did."
And I said, "I pray for the sick."
She said, "You do?"
And I said, "Yes."
She said, "Will you come in?"

E-68 And she opened up the gate, and it had a chain with an old plow point hanging on it. I don't know whether you know what a plow point is or not, to keep... And I walked in that little gate. And she opened the door, that little old two room, whitewashed cabin, down there by the river bank. And I walked in there. Listen. I...
There was a big sign on the door: "God bless our home," when you come in. No rug on the floor, a little old poster bed, if you know what it is there, a little iron bedstead, and a big healthy looking boy, laying there, looked about would weigh a hundred and eighty pounds, about eighteen, twenty years old, and just carrying on awful, unconscious. No floor on the rug... No rug on the floor, rather, and holes that big in the floor, big cracks like that...

E-69 I've walked into kings palaces. I've been in some of the most lovely homes there is in the world, but I never was anymore--felt anymore welcome, than I did in that little colored haunt that morning. I walked in there knowing that the God of heaven was with her. I didn't know what to do.
And he was going... [Brother Branham illustrates.--Ed.] He said, "It's so dark. It's so dark." Had the cov... the quilt or the quilt in his hand like this, going [Brother Branham illustrates.--Ed.]
And she'd pat him. She said, "Mammy's baby."
I thought, "Yes, in disgrace, nearly twenty years old, I suppose, and no matter how disgraceful he was, how much trouble he'd got into, he's still mammy's baby." That's a mothers love. And if the love of a mother will do that, what will the love of God do? She patted him, kissed him on his forehead.
I said, "What's he talking about?"
She said, "Parson, he says he's..." Said, "He don't know what he's talking about." Says, "He has been unconscious. The doctor says he ain't never going to wake up." And said, "Parson, I just can't see him go like that." Said, "He keeps saying he's lost out in a big ocean somewhere. And he's in a little boat, and he, and it's all dark around him." Said, "I... That just breaks my heart." She said, "You pray that God will save my baby, 'fore he died, won't you?"

E-70 I said, "Yes, ma'am, auntie." I said, "Shall we bow?" And I knelt at the foot of the bed. I took a hold of his feet, just as cold as they could be, and just like death. And I... And she said... She knelt down. I said, "You lead us in prayer, auntie." And you talk about praying. Hmm. She got down there just as quiet.
She said, "Now, dear Lord," she said, "I have stood out there," and her back was wet from the dew of that morning. She'd been standing there all that time. God told her, and was standing there waiting. I didn't know what to do.
So he said... She--she said, "Dear Lord," she said, "don't let my darling baby die in disgrace like that." Said, "I want's to see him in heaven, where he will never get in anymore troubles." Said, "Won't You please, dear Lord, let me hear him say with his own lips, that he is saved again." And like that. A prayer... And I couldn't keep tears from running down my cheeks. I looked at that poor old mammy and I looked down there.
I thought, "O God."
And when she got through praying like that she said, "Will you pray now, parson, that God save him?"

E-71 I walked over there, laid my hands on his black feet. I said, "Heavenly Father, You in Your sovereign grace, I don't know why I'm here." I said, "My plane's been gone for two hours." I said, "Why did You bring me down here in this place and I don't know what to do? Looks like that this is where You've sent me. But You led me here; I didn't know no more than to come. And to think that You would bring me down here to this place, what would You have me to do, dear God? I pray for mercy. Whatever it is You want me to, I don't know, Lord. What is it You wish?"
I heard him going... [Brother Branham illustrates.--Ed.] Said, "Mammy."
She said, "What's mammy's baby want?"
Said, "Oh, mammy," said, "it's getting light in this room." And in five minutes from then, he was setting on the side of the bed with his arm around his mammy, the other arm around me, praising God.

E-72 About two years later, I pulled in there on a train; I got off to get me a sandwich there. I was going on to California. And I got off a train there, and started running down, along the place there to go to... I heard somebody holler, "Hello, Parson Branham."
I looked around; it was a red cap, standing there, big smile on his face. I said, "How do you do, sir."
Said, "Don't you know me?"
And I said, "No, I don't."
He said, "You remember one morning, the Holy Spirit led you down to my mammy's house where I was dying?"
I said, "Are you that boy?"
Said, "Yes." He said, "I's not only healed," but said, "I's saved now, Parson Branham." Hallelujah. Praise God.
You're a kind heavenly Father that would grant... And listen, when I got back to the hotel, I called them to tell them that I'd be late, and I was just exactly on time. God kept that plane on the ground, and I caught it anyhow and went home.

E-73 I tell you, amazing grace how sweet the sound, that would save a wretch like me. Once was lost, but now I'm found. I was blind but now I see. Hallelujah.
To think of the sovereign grace of God that would ground that airplane up there, in the air, ground that plane for the sake of an ignorant colored woman. Hallelujah. Oh, my Lord.
He's interested in anything that we do for His glory. He's God. He loves us. His amazing grace, His sweet... Oh, how sweet the sound, that saved a poor wretch like me. Yes.
Oh, Christians, oh, it makes my heart jump for joy. My, mind, how those experiences, sweep through my mind. Sure, I'm expecting Him. I believe that He's going to do the exceedingly abundantly. I know that He's here tonight beyond any shadow of doubt, the same Holy Spirit that led there, that same Angel of God... I don't have to wait on Him; He's right here now. He's right here anointing me right now. The whole crowd is becoming milky looking, over there. That same Angel of the Lord, He's here. His love and grace is the same tonight. His attitude towards any person in here is the same as it was towards that poor ignorant colored woman. Yes, sir. Many, many thousands of the others that I could quote...

E-74 What will it be when I cross over the tide yonder, some of these days, and strike the other side, and see those dear people face-to-face, when I can set with them through ceaseless ages, talking of the love of God. No wonder His children will crown Him King of king and Lord of lord. He's raised from the dead. He's a living Christ tonight. He's right here in this building now. His power is predominate. His power can do anything, that you'll let it do. Every one of you here, we're sitting in heavenly places in Christ Jesus. You believe it? We are.
The only thing I'm asking you to do, is be expecting that you're going to get healed, believing you're going to get... Do you believe it? Are you expecting to go out of here tonight well? Certainly.

E-75 Can call a prayer line now, bring the people up... When them people that comes up on the--on this place here, no sign they're going to get healed. There's no sign at all. You don't even have to come up here. The only thing you have to do, is have faith and believe that Jesus Christ is the Son of God that raised from the dead. And He's alive here, among us. He's just as much out there, as He is up here. The only thing that's lacking is your faith in Him. Everything that God could do is already done; it's your time to act next. He sent His Son to take Your sins. He sent His Son to take your worry. He sent His Son to take your diseases. He takes His... He sent His Son to heal your afflictions. And Jesus paid the price and put them in Calvary; and the only thing you have to do is look to it. The preacher comes with the Word, and preaches It, and lays It down, and shows you It's God's will. And if you won't take God's Word, to me, that would be enough. But I'm not God. God's in His mercy. Besides that, He sends on in the Church prophets, and teachers, and evangelists, and everything to get to magnify and get you to the point. He's nothing willing than any should perish, but that all might come to repentance. His blessings is for each one of you. Hallelujah.
The Holy Spirit already moving over that audience, right now... Here I'll tell you something. I won't call a prayer line. I challenge every one of you in the Name of Jesus Christ to look this way and to believe that the Gospel truth is the truth.

E-76 How many in here that don't have prayer cards, wants to be prayed for? I want somebody that ain't got prayer cards. Raise your hand. All right. You ain't got a prayer card, lady? You want to be prayed for, setting right there. I don't...
Stand up to your feet just a minute. I don't know you. You're a perfect stranger to me. God does know you. Isn't that right? You believe me to be His servant? With all your heart? If our Lord Jesus is raised from the dead, I testify the truth. And if the truth is... The truth is the truth. God's obligated to give the truth. You're suffering with high blood pressure. Isn't that right? If that's right, raise up your hand. Here's another thing. You're not from here. You've come from New York City, somewhere up in that country there; you come this way. You've been in the meeting before. You were in a meeting, and that was... I see Mrs. Brown, an old woman, standing... It was in a New York meeting. It was my meeting. And you were healed. And you had cancer, didn't you? And you're healed of high blood pressure now. Go on your road rejoicing. Jesus Christ makes you whole.

E-77 You believe Him to be the Son of God? Hallelujah. Amazing grace how sweet the sound.
Have faith in God. Don't doubt. Believe all things. If you can believe it, God can do it.
That little girl setting there has kidney trouble, doesn't she? You're her grandmother, aren't you? There's the other one right behind you there, that has kidney trouble too, is that right? You're the grandmother of the child. Put your hands over on them.
Almighty God, I condemn that devil. Come out of them in the Name of Jesus Christ, they're babies. You leave them.
Don't fear. Have faith. Believe.

E-78 Lady setting right there has a back trouble, don't you, lady, setting right here, right in there? Have a back trouble. Jesus Christ makes you whole now, you can go home. You don't have no prayer card or nothing else. You don't need any. Just go home and be well. Jesus Christ heals you.
Setting right here, you have--you have a kidney trouble, also. The lady had a heart trouble with it, that lady with the feather in her hat. Isn't that right, lady? A kidney and heart trouble, if that's right raise up to your feet. You accept Jesus as your healer? It turns light around you.
How am I knowing these things? There stands that Pillar of Fire. Looks like all of you could see It; It's right above the lady's head. There It is, standing there. Go home, lady, believe in the Lord Jesus Christ and get well. Hallelujah.
You see what I mean? It's nothing vulgar, it's the power of the resurrected Jesus Christ. Look and live. Believe with all your heart.

E-79 What do you think about it, lady, setting there with the read dress on? You... There's a dark shadow between you and I. The Holy Spirit's speaking to me. It's positive. It's true. You're bothered with a nervous condition. Isn't that right? You was a... Yes, sir. You know what it is? It's the change of life; it's menopause, or at least that's what your doctor said. If that's right raise up your hand, like this and shake it. That's right.
You're healed. Jesus Christ makes you whole. Your faith touched Him, like the woman with the hem of the garment.
Oh, challenge your faith. Look and live. Praise be to God.
There He goes, moving right over to this corner, there's a lady standing there. You got something wrong with your back, lady. It's in your spine. Stand up to your feet just a minute. I say, it's in your back. It's in your spine. Isn't that right? You believe me to be God's prophet? You do? Doctor can't do nothing about that, can He? He's tried, but he has failed. There's nothing could be done.

E-80 Here, that you might know I'm God's prophet, you are... You got a mother. And she has something wrong with her eyes. It's cataracts on her eyes. She's setting in front of you. Isn't that right? It's your mother. Isn't that true? That's right.
Say, you answer, your name is Maggie, your first name. Your last name's Hall, isn't it? Yes, sir. Don't you live 74 Broad Street, here? All right. Lay your hands over on your mother. Satan, you're defeated in the Name of Jesus Christ, come out of the woman.
You think I'm crazy. I'm not. The Holy Spirit is here predominating.

E-81 What do you think about it, lady? You had your hand laying on her then, on your friend there, setting next to her. You have headaches all the time, don't you? Stand up on your feet. You had your hand on the woman; I seen that Angel jump from her to you. That's right. You have persistent headaches; starts in the back of your neck, coming up. It's the time of life you're going through also. Don't worry about it. It's going to leave you. I see you later on. You're not--you're not... I ain't got nothing over your head then. You're all right. You're going to be well. That's right. You believe it?
I see you're going into a house by the number of 110, that's your tel--that's your number, 110 Moore Street, or something like that. Isn't that right? You answer by the name Alice, don't you? Raise up your hand and answer to Jesus Christ, as His servant healed. Hallelujah.
Do you believe Him? Stand to your feet every one of right now. It's moving all over you. Everywhere, accept your healing right now.
Lord God, in the Name of Jesus the Son of God, I cast out every unclean...

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