La Communion Par La Réconciliation Du Sang

Date: 55-0605 | La durée est de: 2 heures et 1 minute | La traduction: Shp
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1          Merci beaucoup et bonsoir, mes amis. C’est certainement un privilège d’être ici cet après-midi dans cette belle salle bondée de monde, des adorateurs du Seigneur Jésus-Christ.

            Il fait un peu chaud, mais nous pouvons supporter cela, je crois, pendant quelques instants, alors que nous communions autour de Sa Parole, et que nous avons part aux souffrances de la croix, à la gloire de Dieu, et à la résurrection qui suit la croix.

            Et maintenant, nous sommes très reconnaissants pour l’assistance que nous avions eue au–à l’au-...–au stade. Cela a été certainement un privilège de servir là au cours de ces deux dernières soirées, étant donné le respect des gens et l’attention des gens, l’attention soutenue que les gens nous ont accordée. Nous en sommes très reconnaissants. Et tout marche bien.

2          Et maintenant, la semaine prochaine, nous espérons, le Seigneur voulant, tenir quelques grands services là-bas où les bénédictions du Seigneur seront sur nous, comme vous priez pour nous. En effet, c’est le seul moyen pour que nous puissions avoir cela, par la prière. Quand un seul d’entre nous prie, cela aide. Mais lorsque nous prions tous ensemble, c’est alors que Dieu va agir, lorsque nous entrons tous dans la prière. C’est ce qu’Il a promis. Et nous savons que Ses promesses sont vraies.

            Et nous nous attendons à ce que Dieu accomplisse aussi de glorieuses guérisons là cette semaine, qu’Il guérisse les gens de leurs maladies.

3          Eh bien, mon ministère consiste à prier pour les malades. Et d’habitude, c’est le manager de la réunion qui prêche ; et moi, je limite mon ministère uniquement à la prière pour les malades. Et comme ça c’est mieux. Bien sûr que cela–cela... Je peux consacrer plus de temps à cela et à étudier. Lorsque je monte sur l’estrade et que je commence à prier pour les malades, c’est bien plus différent que lorsque vous allez là et que vous essayez de prêcher pendant un moment, et que vous faites peut-être un appel à l’autel, et ensuite vous priez pour les malades et mettez les gens en ligne, et bien d’autres choses qui vont avec cela.

            D’habitude, le dimanche après-midi, on m’accorde un petit moment de communion avec les gens pour que je me détende un peu et me réjouisse avec eux. Et souvent les gens pensaient que j’étais un parfait isolationniste, parce que je ne me mets pas en compagnie des gens. Mais ce–c’est faux, mon cher ami. J’aime les gens et j’aime communier, je pense, comme n’importe qui pourrait le faire.

            Mais j’ai découvert ceci: lorsque je reste parmi les gens, je m’éloigne de Dieu. Je dois être soit un serviteur de Dieu, soit un serviteur des gens. Et puis, je–je sais que tous ceux qui croient en Lui et qui L’acceptent, j’aurai toute l’éternité pour communier avec chacun d’eux.

4          Mais maintenant, c’est le temps pour travailler. Mon père avait coutume de dire... Le dimanche, tous les garçons nous voulions aller nager. Pendant la semaine, c’était le temps de la moisson et ainsi de suite. Après que nous avions... tout le... charger le foin jusqu’à la tombée de la nuit, ensuite nous devions traire les vaches, les nourrir, et ainsi de suite. Je disais à papa: «Nous n’aurons pas de temps pour aller nager.»

            Il disait: «Tu pourras le faire lorsque la moisson sera finie.» Eh bien, c’est vrai.

            Et je suis tellement heureux de savoir qu’un jour la moisson va prendre fin. Et à ce moment-là ce sera fini. Et j’aimerais prendre rendez-vous avec chacun de vous. Vous savez, j’aimerais bien venir chez vous, vous visiter et savourer la bonne cuisine du Sud à l’ancienne mode. Je–j’aime ça. J’aimerais bien le faire. Je ne peux pas le faire maintenant.

            Mais j’aimerais prendre rendez-vous avec vous. Après que cette vie sera finie, j’aimerais tout simplement passer mille ans avec chacun de vous. Alors nous pourrons simplement nous asseoir. Le temps ne nous fera pas défaut lorsque viendra ce moment-là. Nous allons tout simplement nous asseoir là, nous allons, pour ainsi dire, nous asseoir à côté du puits de Jacob, et nous réjouir ensemble, passer un long moment de communion. Ne sera-ce pas merveilleux?

5          J’aimerais vraiment m’approcher de Daniel et dire: «Frère Daniel, comment te sentais-tu lorsque ces lions s’étaient mis à rugir?» Et j’aimerais m’adresser à Etienne au sujet du moment où il était lapidé: «Quelle impression avais-tu, Etienne, lorsque tu priais pour le pardon de tes persécuteurs, lorsque tu avais levé les yeux et que tu avais vu Jésus debout à la droite de Dieu? Comment te sentais-tu, Etienne?» Nous aimerions communier avec bon nombre de ceux-là, n’est-ce pas? Et nous le ferons. Aussi sûr qu’il existe un Dieu au Ciel, nous le ferons.

6          Bon, cet après-midi, je vais tâcher de ne pas vous garder très longtemps, car il fait chaud, et je sais que vous avez service dans vos églises ce soir. Et il se fait tard dans l’après-midi.

            Et maintenant, j’aimerais vous parler juste un peu ; nous allons communier autour de la Parole, juste un peu autour de la Parole de Dieu, pour recevoir une bénédiction. Et ce faisant, j’aimerais lire une portion de l’Ecriture qui se trouve dans le Livre de 1 Jean, et à partir du verset 5 du premier chapitre.

La nouvelle que nous avons apprise de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’il n’y a point en lui de ténèbres.

Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité.

Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché.

            Comme c’est merveilleux ! Inclinons maintenant la tête, pendant que nous nous adressons à l’Auteur de cette Parole.

7          Notre Père céleste, nous Te sommes reconnaissants aujourd’hui, Toi l’Auteur et le Consommateur de notre foi, Toi qui es venu sur terre et qui t’es humilié en étant revêtu d’un corps fait à l’image de celui du pécheur. Là Tu t’es chargé de nos maladies, de nos affections, de nos péchés, dans Ta propre chair, et là Tu as payé tout le prix de la rédemption, afin que l’homme, en croyant en Ta glorieuse mort, le sacrifice suprême, soit réconcilié et ramené de nouveau à la communion avec Dieu.

            Et un glorieux jour dans un futur proche, ces corps vils que nous avons seront changés et transformés à l’image de Son propre corps de gloire. Car nous Le verrons tel qu’Il est. Et ce que nous serons à la fin n’a pas encore été exactement manifesté, mais nous savons que nous aurons un corps semblable à Son corps. Car nous Le verrons tel qu’Il est.

            Oh ! combien nous soupirons aujourd’hui, voyant la maladie qui nous serre de toute part, le péché, les maladies du coeur, les affections... Ce vieux lazaret, de temps en temps nous avons de la nostalgie, désirant quitter tout cela. Mais pendant notre voyage, nos bien-aimés sont ici, beaucoup d’entre eux Te sont étrangers, étant sans espérance, sans Dieu, sans miséricorde. Et nous aimons leur parler de la bonté.

            Ne veux-Tu pas venir aujourd’hui, ô Père, Te joindre à nous et circoncire les lèvres qui parlent et les oreilles qui entendent. Et puissions-nous communier autour de la Parole. Car nous le demandons en Son Nom. Amen.

8          Je vais prêcher juste quelques instants. Je crois que je me tiens un peu trop près de ceci. Cela produit une voix terrible.

            Pour en revenir à la Parole... J’aime la Parole. Car après tout, c’est là, comme nous l’avons dit hier soir, que la foi trouve son fondement solennel, elle repose sur la Parole.

            Eh bien, quelqu’un pourrait entrer et dire: «Eh bien, j’ai vu ceci se produire ou cela se produire.» Mais cependant, si cela n’a aucun fondement scripturaire, nous ne pouvons simplement pas croire que c’est vrai. Mais lorsque nous trouvons l’AINSI DIT LE SEIGNEUR, cela règle la question pour moi. Lorsque c’est Dieu qui l’a dit, c’est alors que la chose est éternellement vraie. Et nous aimons la Parole.

9          Maintenant, il y a... La chose la plus glorieuse que nous les mortels pouvons avoir, c’est la communion. Et j’aimerais prêcher cet après-midi sur La Communion par la réconciliation du sang, si Dieu le veut, juste pendant un petit moment.

            Mon fils et certains de mes associés m’ont parlé de la réunion. Bien sûr, je me retrouve tout à fait dans un état subconscient quand l’onction descend sur moi. Je sais que peut-être pour certains parmi vous les frères méthodistes, les presbytériens et les autres, c’est comme si vous pourriez dire: «Oh ! je crois, Frère Branham, que maintenant c’est un peu du fanatisme.» Eh bien, c’est ce que je dirais, si je ne savais rien d’autre. C’est... Mais lorsque cela devient une réalité, lorsque... Si seulement c’est vous qui passiez par cela, vous sauriez que c’est réel, que cela vient de Dieu.

10        Les deux dernières semaines–ça fait maintenant trois semaines, là à Chicago, nous avons tenu une grande réunion dans une salle d’environ cette taille. Ou elle était un peu plus longue que celle-ci, c’était dans un... J’ignore à quelle date c’était. De toute façon, il y avait là le fils d’un prêtre catholique, pas un catholique romain, mais un prêtre catholique orthodoxe. Son fils fut converti dans ces réunions. Et il était...

            Ce soir-là le manager avait clôturé le service, nous étions allés passer un petit moment de communion. Et ce garçon avait donné sa vie au Seigneur Jésus. Et il a dit: «Oh ! si seulement je pouvais avoir un petit moment de communion.» Et il voulait me raconter une histoire. Et il venait de la Grèce. Son père étant un prêtre de l’Eglise catholique grecque... Il était accompagné d’un autre homme qu’il avait amené depuis Minneapolis, dans le Minnesota, où il gère une chaîne de restaurants. Et cet homme vivait dans l’Illinois. Et il m’a raconté l’histoire notamment comment il était parvenu à être sauvé. Cet homme est un architecte, il a construit de grands gratte-ciels à travers le pays.

11        Et il a dit que son ami lui a téléphoné de quelque part, près de Moline, dans l’Illinois, et a dit: «John, j’aimerais que tu me rejoignes à la station. J’arrive. J’aimerais aller là où frère Branham tient une campagne. J’aimerais lui demander de bien vouloir prier pour ma fillette qui se meurt d’un rhumatisme articulaire aigu qui a affecté le coeur. Les médecins l’ont abandonnée.» Eh bien, il a dit...

            Il m’a parlé, il a dit: «J’ai vu l’article dans le journal, et je me disais que c’était juste une bande de fanatiques. Je me suis dit, je me suis dit: ‘ Eh bien, je me demande ce qu’il va faire dans une telle réunion.’»

            Alors il a dit qu’il l’a rejoint, et il a dit, eh bien, qu’il ne nous avait jamais vu, mais il avait lu le livre. Et il avait des voisins là, dont l’un était un sourd-muet de naissance. Et on l’avait amené à la réunion, et il parlait et entendait, il venait d’une école pour muets. Et il a dit: «Je me suis dit que peut-être si j’allais parler à cet homme, il pourrait prier pour ma fillette.»

12        Alors il a pris... Après qu’il a rejoint son ami, eh bien, ces gens... cet homme, son ami était celui qui construit des gratte-ciels. Et ils sont venus dans la ville, et il a dit: «Eh bien, c’est dans une certaine école.» Il a dit: «Nous pouvons simplement prendre notre temps.» Il a dit: «C’est dans la salle de spectacles d’une école.» Il a dit: «C’est une grande salle qui peut accueillir des milliers de gens. Alors je pense que nous aurons suffisamment de place. Nous allons donc simplement prendre notre temps.» Il a dit: «Il y aura là probablement entre cinquante et soixante-quinze personnes, ce sera tout.» Il a dit: «La plupart des gens qui s’accrochent à de telles choses, ce sont des pentecôtistes, des saints exaltés et ainsi de suite.»

            Mais il a dit que lorsqu’il est arrivé sur les lieux, il n’a même pas pu entrer dans l’enceinte de l’école, sans parler de la salle. Il y avait des gens dehors dans les rues. Mais il a dit qu’ils ont pu se frayer un chemin, jusqu’à ce qu’ils sont arrivés à la porte. La personne qui s’occupe des livres se tenait là, et il a dit: «Nous voudrions parler à frère Branham.»

            Il a dit: «Eh bien, c’est lui qui est sur l’estrade maintenant, en train de prier pour les malades.»

            Il a dit: «Eh bien, j’aimerais lui parler de ma fille.»

            Il a dit: «Vous ne pouvez pas le faire.» Il a dit: «Parce qu’il est déjà en train de prier.» Il a dit: «C’est impossible de le voir.» Il a dit: «Vous devriez passer par le manager et ainsi de suite. Et pendant la réunion, on ne permet pas aux gens de le faire.» Il a dit: «Ecrivez simplement votre requête, donnez-la à l’un des huissiers, il va probablement la faire parvenir au manager, et le manager la lui remettra.»

            Il a dit: «Oh ! la la ! ainsi c’est comme ça, hein?» Ainsi il était très déçu. Alors il a dit à son ami, il a dit: «Eh bien, longeons tout simplement cette allée et allons aussi loin que nous pouvons.»

13        Le capitaine des pompiers ne permettait plus aux gens de se tenir dans les allées. Alors il a dit: «Avançons un petit peu par ici.» Ils se trouvaient à environ soixante-quinze yards [68,5 m] de l’endroit où je me tenais.

            Alors il a remis la note à l’un des huissiers, il a dit: «Remettez ceci là où ça pourra lui parvenir.»

            Il a dit: «Eh bien, je ne serai pas en mesure de le voir d’ici avant la fin de la réunion. Voyez le manager.» Il a donc pris la petite note. Et l’huissier a dit: «Pourquoi ne priez-vous pas?» Il a dit: «Tenez-vous là et priez.»

            Il a dit: «Eh bien, j’ai prié pendant près de deux semaines, et mon bébé se meurt.»

            Il a dit: «Eh bien, continuez de prier.»

14        Alors cet homme s’est tenu là, et a commencé à remarquer que le Saint-Esprit venait dans l’assistance et révélait certaines choses à certaines personnes. Quand il m’a entendu faire quelques remarques, il a dit: «Seigneur Jésus, si cela vient de Toi, alors que cet homme me parle.» Il a dit qu’il avait à peine prononcé cela que je me suis retourné et j’ai dit: «Ces deux hommes qui se tiennent là dans les allées, l’un d’eux vient de Moline, dans l’Illinois. Il s’appelle untel.» J’ai dit: «Il est venu ici pour le cas de son enfant.» J’ai dit: «Il a une fillette qui se meurt d’un rhumatisme articulaire aigu qui a affecté le coeur. Elle est à l’hôpital. Mais AINSI DIT LE SEIGNEUR, retournez, Dieu a guéri votre enfant.» Il a dit qu’il s’est tourné vers son ami, et son ami l’a regardé. Il a dit qu’ils se sont tenus là pendant quelques minutes.

            Il a dit que son ami lui a parlé, il a dit: «Qu’en penses-tu?»

            Il a dit: «Je crois que je trouverai ma fille guérie.»

            Eh bien, il a dit: «Eh bien, si c’est le cas, tiens-moi au courant, s’il te plaît.» Il a dit: «Cet homme est simplement en train de lire la pensée des gens. C’est tout ce qu’il en est.»

            Il a dit: «Je–je n’y crois pas.» Il a dit: «Comment aurait-il pu lire ma pensée là au fond, et je ne pensais même pas à ces choses. Ecoutez-le citer des péchés des gens et tout, alors qu’ils ne... Ils ne pensent même pas à ces choses qu’ils ont faites il y a trente ans et tout.»

            Il a dit: «Eh bien...» Il a dit qu’il a embarqué dans un train cette nuit-là, à vingt-deux heures, et il est arrivé le lendemain vers six heures. Et il ne pouvait pas aller à l’hôpital à cette heure-là du matin. Alors il est monté à l’étage pour se coucher, a-t-il dit. Il s’est levé vers neuf heures trente ou dix heures, et il s’est rendu à l’hôpital. Il a rencontré le docteur, le médecin qui se trouvait dans son cabinet. Il a dit: «Eh bien, Docteur, comment va l’enfant?»

            Il a dit: «Vous feriez mieux d’aller la chercher. Je ne peux rien faire pour elle.» Il a dit qu’il est monté à l’étage, et elle se battait à l’oreiller avec les enfants là dans la salle. Il a dit: «Depuis lors elle se porte bien.»

            Et il a dit: «Je viens pour donner mon coeur au Seigneur Jésus-Christ.» Il a dit: «J’ai critiqué cela.» Voilà ! Le salut des âmes, c’est ça l’essentiel.

            Cet homme désirait juste un petit moment de communion afin de dire merci pour la prière. J’ai dit: «Je n’ai même pas prié, frère. C’était votre foi qui a fait cela.»

15        Maintenant, la communion. L’homme désire... La plus grande communion que l’homme pourrait avoir, c’est la communion avec Christ. J’aime rencontrer les hommes. Nous les hommes, nous aimons tous communier les uns avec les autres, parfois nous sortons et nous mangeons quelque chose. Les voisines se parlent à travers la clôture, elles se rendent à certains endroits où elles ont de petites réceptions, où elles se réunissent et communient ensemble.

            Mais la plus grande communion que n’importe quel mortel puisse connaître, c’est lorsqu’il est dans la Présence bénie du Dieu Tout-Puissant. Aucune communion ne peut remplacer celle-là.

            Autrefois, l’homme avait une parfaite communion avec Dieu. C’était le dessein de Dieu. C’est pour cette raison qu’il y a une grande soif dans votre coeur, que vous soupirez après quelque chose, un contact.

16        J’ai servi dans beaucoup de nations païennes où les gens ne savent même pas distinguer leur main droite de leur main gauche. Mais jamais de ma vie je n’ai vu un homme, peu importe combien il est arriéré, combien il peut être primitif, qui n’adore pas quelque chose. Il adore le soleil. Il adore le vent. Il adore les étoiles. Il se fait une statue de quelque chose. Parce que c’est simplement en lui. C’est un instinct pour adorer, pour communier. Nous avons donc le devoir d’apporter même le message du Dieu vivant.

            Au commencement lorsque Dieu créa l’homme à Son image, Il le plaça dans le jardin d’Eden. Ce dernier avait une communion parfaite. Tard dans l’après-midi, le soir, au crépuscule, je peux voir le Grand Jéhovah passer au-dessus des palmiers, et je peux entendre le tonnerre gronder, lorsqu’Adam et Ève se rassemblaient là dans cette grande cathédrale en plein air, et ils adoraient Dieu, ils communiaient, et ils s’entretenaient avec Lui.

            Le lion, les tigres, tous s’avançaient là dans une harmonie parfaite. Ne serait-ce pas un merveilleux endroit où vivre, où rester, un endroit où il n’y a point de maladies, point de chagrin, où il est impossible de s’inquiéter? Tout était dans une harmonie parfaite, Dieu était en harmonie avec Sa création, et la création en harmonie avec son Créateur. Quel moment parfait, une communion totale ! C’est ce que Dieu avait prévu.

17        Mais alors, lorsque l’homme s’est mis à pécher, il s’est séparé de la communion avec son Créateur. C’est le péché qui l’a séparé. Tout comme–c’est ce que nous croyons être la vérité. La Bible ne dit que la vérité. Et si c’est la vérité, alors s’il y a des dispositions qui ont été prises contre le péché, alors par ces dispositions, l’homme peut retourner à une communion et une harmonie parfaites avec son Créateur. Le croyez-vous? C’est juste. Nous pouvons seulement chercher le chemin, c’est... Il nous faut trouver le remède.

18        Récemment j’étais en Grèce, à Athènes, en Grèce. Je regardais dans un–dans une salle qui avait pratiquement la dimension de celle-ci. Un artiste grec était censé avoir peint le tableau de la création. Comme c’était horrible, la manière dont le coeur méchant d’un pécheur peut défigurer notre... le tableau que cet homme avait peint de notre père et de notre mère, Adam et Ève ! Ève se tenait là, ayant l’aspect d’une brute. Oh ! la la ! elle était une créature horrible à voir. Là se tenait Adam qui ressemblait à un certain animal préhistorique, avec des poils qui lui sortaient du nez comme cela, et sa mâchoire était de travers, et avec de grands favoris qui pendaient comme un animal.

            C’est le genre de conception qu’un homme sans Christ peut se faire de la création de Dieu. Mais un homme qui est né de nouveau sait que Dieu ne fait rien d’imparfait. Il fait bien toute chose.

19        Je pense qu’Adam et Ève étaient le couple le plus parfait qui ait jamais marché sur terre. Je peux voir Adam avec ses... il n’avait pas de grandes épaules comme les portes d’une grange, mais c’était un homme parfaitement bâti ; Ève était belle. Je peux donc la voir, alors que... Elle s’est levée, après que l’opération fut faite sur Adam, et ce dernier l’a regardée. Sa belle chevelure lui tombait dans le dos, ses yeux brillaient comme les étoiles du ciel. Adam a touché sa chair, et il a dit: «Elle est chair de ma chair et os de mon os.» Une beauté qui ne pouvait jamais flétrir. Ces lèvres, elle n’avait pas besoin de cette manucure qu’on a ici, ou de cette histoire que vous appliquez maintenant sur votre visage pour paraître jolie. C’est le péché qui vous a amenée à faire cela. Dieu avait créé cela parfait.

            Je peux la voir s’accrocher à son bras, et ils se promenaient dans ce grand jardin de Dieu: c’était parfait, parfait dans l’amour. Aucun mal, aucun danger ne pouvait approcher d’eux. Ensuite de voir l’ennemi pervertir cette chose en un véritable gâchis comme celui dans lequel nous nous trouvons aujourd’hui. Quelques années suffisent pour amener des cheveux gris, pour couvrir le visage de rides, pour qu’il y ait des cortèges funèbres, des pleurs dans les hôpitaux. C’est le diable qui a fait cela.

20        Or, lorsque Dieu les avait sous Son contrôle total, ils marchaient avec Lui et s’entretenaient avec Lui dans le jardin. Mais dès que l’homme a perdu sa communion avec Dieu, il est devenu un vagabond, errant çà et là, n’ayant aucun endroit où aller, il était ballotté. C’est ce que l’homme devient aujourd’hui.

            Tenez, maintenant écoutez. Lorsqu’un homme sort de la communion d’avec Dieu, il devient un vagabond, il va çà et là adhérer à une église, et il quitte celle-là pour aller adhérer à une autre. Il ne trouve pas satisfaction ici ; il va chez les méthodistes ; de chez les méthodistes il va chez les baptistes, et ensuite chez les pentecôtistes, chez les pèlerins de la sainteté, il va de lieu en lieu, il erre, parce qu’il a perdu la communion, la communion avec Dieu.

            Si vous refusez une église ici et une église là, peut-être le problème c’est vous. Vous trouvez la communion partout où il fait bon vivre, du moment que vous avez la communion avec le Seigneur. Amen. C’est un peu dur, mais c’est bon. Cela–cela vous redresse un peu, vous...?... Cela contient plus de vitamines que tous les drugstores qui existent dans cette ville. Amen.

            Cela vous donne la joie, la paix, l’intelligence la confiance lorsque vous avez communion avec le Seigneur.

21        Je peux les voir après qu’ils ont péché. L’homme dans son état primitif, là après la chute. Il essaie de se trouver une échappatoire. Il veut le faire lui-même. C’est exactement ce que les gens font encore aujourd’hui. La tendance même de faire cette chose-là montre que c’est toujours le propre de l’homme. Il s’est cousu un tablier en feuilles de figuier. Il en a revêtu Ève et il se disait que, lorsque Dieu descendrait et l’appellerait, il serait en mesure de se tenir dans la Présence de Dieu avec un tablier qu’il s’était fabriqué. Mais cela n’a pas marché. Lorsqu’il a compris qu’il devait se tenir devant Dieu, il s’est rendu compte que ce tablier ne marcherait pas. Parce qu’il l’avait confectionné lui-même, et tout credo fait par l’homme ne tiendra jamais dans la Présence de Dieu.

            Nous avons essayé de substituer l’instruction à la communion. Nous rassemblons un groupe de gens instruits, nous pensons que l’instruction amènera la communion. L’instruction, je dirais ceci, l’instruction est le plus grand obstacle que l’Evangile de Jésus ait jamais eu. Cela semble étrange, mais c’est la vérité.

22        Il n’y a pas longtemps, lorsque le capitaine Al Farrar, l’un des chefs du FBI, fut converti dans une de mes réunions après m’avoir filé pendant deux ans, il m’a amené dans la grande prison et tout, il m’a montré ces jeunes dames et tout qui sont régulièrement emprisonnées.

            Il a dit: «Révérend Branham, récemment vous avez fait une remarque sur l’instruction.» Il a dit: «C’est la vérité, quatre-vingt-dix pour cent de ceux qui sont là sont des gens bien instruits.» Ils sont tellement instruits qu’ils s’imaginent qu’ils peuvent l’emporter sur la loi. Mais un gars ordinaire a peur de la loi, et cela l’amène à être discipliné.

            Quand les gens en arrivent à un point où ils peuvent tout comprendre, Dieu n’a rien à voir avec cela. Ils s’imaginent qu’ils peuvent s’en tirer dans toutes les circonstances. Mais celui qui craint l’Eternel apprend la justice.

            Ainsi, autrefois les hommes ont essayé de substituer l’instruction à la communion. Ils ont essayé de prendre comme substitut des dénominations, aussi bonnes qu’elles puissent être. L’instruction est une bonne chose si elle est à sa place. Les dénominations sont une bonne chose si elles sont à leur place.

            Le fait d’être membre, les gens ont essayé d’y substituer le fait d’être membre. Le fait d’être membre, c’est une bonne chose si cela est à sa place, mais cela ne prendra jamais la place de la communion du Fils de Dieu.

23        Remarquez cela maintenant. Ensuite lorsqu’ils se sont rendu compte qu’ils avaient péché et qu’ils s’étaient éloignés de Dieu, Dieu a dû tuer des animaux, peut-être une brebis. En effet, Christ était l’Agneau qui a été immolé avant la fondation du monde. Et lorsqu’Il a tué les agneaux, ou plutôt une brebis, Il a jeté la peau à Adam et à Ève, ils se sont couverts de peaux et se sont tenus dans la Présence de Dieu pour recevoir leur jugement et leur destinée éternelle.

            Ils ne pouvaient pas se tenir là d’une autre manière ; Dieu ne pouvait pas les regarder sans qu’ils aient une couverture. Et Dieu ne peut pas vous regarder sans que vous ayez une couverture. Et en ce jour-là la couverture, c’était le sang. Et c’est la même couverture aujourd’hui.

            Et je crains que, nous les gens du plein Evangile, nous nous soyons un peu trop éloignés de notre sentier maintenant, lorsque nous abandonnons cela. Revenons.

24        Il y a quelques années j’avais coutume de venir assister aux réunions du plein Evangile et de voir comment les gens se comportaient ; et à ce moment-là, c’était très différent. Maintenant, je ne suis pas ici... Vous avez des prédicateurs qui vous prêchent. Je suis venu pour le service de guérison. Mais je remarquais lorsque j’allais à... ça fait à peine quelques années. Je voyais les dames venir aux réunions du plein Evangile portant de longs cheveux, habillées modestement. Mais aujourd’hui elles ont des cheveux coupés. C’était un péché à l’époque ; elles ont toutes sortes de pâtes et de maquillage, et toutes sortes d’affaires. Quel est le problème? Christ n’a point changé. Il y a quelque chose qui cloche ; quelque chose est arrivé. Si c’était mal à l’époque, c’est mal aujourd’hui.

            Ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est un vieux réveil à la saint Paul à l’ancienne mode, et que le Saint-Esprit de la Bible soit prêché de nouveau dans l’Eglise avec une conviction à l’ancienne mode, que des hommes et des femmes viennent au Seigneur au travers du Sang versé, pour une réconciliation, et qu’ils se reconnaissent comme morts. Il n’y aura pas tant d’exhibitions de la mode.

25        J’avais coutume d’aller à une église où il y avait un vieux prédicateur méthodiste ; il chantait souvent un petit cantique, le vieux frère Kelly, il est déjà rentré à la Maison, il disait: «Nous avons laissé tomber les barrières. Nous avons laissé tomber les barrières. Nous avons fait des compromis avec le péché. Nous avons laissé tomber les barrières. Les brebis sont sorties. Mais comment les boucs sont-ils entrés?» Vous avez laissé tomber les barrières. C’est évident.

            Oui ! ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est une bonne prédication, un bon enseignement strictement basé sur la Bible, pour retourner au vieil étalon: le Sang versé. Dieu a dressé devant le monde le plan pour que la race humaine rentre à la Maison, et c’était par la réconciliation du Sang. Il n’a jamais changé depuis jusqu’à ce jour.

            Certains disent: «Je suis membre de l’Eglise méthodiste. Je suis membre de l’Eglise pentecôtiste. Je suis membre de ceci.» Cela ne signifie pas autant que ça pour Dieu. Vous devez naître de nouveau. Vous devez venir et reconnaître le Sang de Jésus-Christ qui a été versé pour vous, et mourir à vous-même et aux choses du monde, et naître de nouveau en Jésus-Christ, par le lavage et le renouvellement du–par le Sang.

            Amen. C’est vraiment direct, mais frère, c’est la vérité. Ce n’est pas pour l’église...?... à l’ancienne mode...?... Nous avons trop d’évangélisation à la Hollywood. Vous savez que c’est la vérité.

26        A travers le pays aujourd’hui, lorsque vous allez à un endroit où il y aura des gens du plein Evangile... J’étais ici il n’y a pas longtemps à une réunion, cet homme a congédié...?... trois fois...?... Les dames qui étaient sur l’estrade, disaient-ils, étaient toutes des saintes. Cet homme m’a présenté sa femme, et, oh ! je ne suis pas... Je ne suis pas ici pour critiquer ; je suis ici pour dire la vérité. Et c’était cette femme qui jouait le piano, et elle avait l’air d’une vedette de Hollywood, avec toute la manucure, le maquillage et tout. Je lui ai dit: «Est-elle une sainte?»

            Il a dit: «Oui.»

            J’ai dit: «Pour moi elle a l’air d’un fantôme.» J’ai dit... «Ne regardez...»

27        Ecoutez, frère, nous ne sommes que six pieds [1,80 m] de terre, et c’est bien dommage que nous ayons ramené ces choses dans l’Eglise. Ce qu’il nous faut, c’est un nettoyage, nous devons sortir. Amen. Nous devons passer par le lavage du Sang. On l’a fait entrer là-dedans. Passez par le Sang, et vous aurez la communion. Le Précieux Fils de Dieu, regardez ce que...?... réconciliant cela avec Dieu, et vous vous conduisez comme vous le devriez.

            Eh bien, vous ne pouvez pas le faire sans être d’abord venu à Christ. Vous ne pouvez pas dire à un cochon qu’il a tort lorsqu’il mange de la pâtée avant que vous ayez changé sa nature. Peu importe à quel point vous le lavez. Voyez-vous? Vous devez faire qu’il ait une bonne nature. Et votre nature du péché doit être changée. Amen.

            Voilà Adam et Ève qui plaidaient, se tenant dans la Présence de Dieu. Il a prononcé le jugement. Il a dit: «Puisque tu as écouté ta femme au lieu d’écouter Dieu, Je t’ai tiré de la poussière, et tu retourneras à la poussière.» Il a dit à la femme: «Puisque tu as écouté le serpent au lieu d’écouter ton mari, tu as ôté la vie du monde et tu devras l’y amener, et Je multiplierai tes souffrances, et ainsi de suite. Serpent, tu marcheras sur ton ventre, et la poussière sera ta nourriture, les épines et les ronces et ainsi de suite.»

28        Ensuite je peux voir une scène dramatique. Je peux le voir s’éloigner de la Présence de Dieu. Et pendant qu’il commence à s’en aller là, quelle condition ! N’eût été le Sang versé, nous serions tous perdus. Mais Dieu a payé le prix du péché d’Adam par l’aspersion du sang d’un substitut innocent.

            Vous méthodistes, essayez un peu cela dans votre église. Et vous baptistes, et vous pèlerins de la sainteté, et tous les autres. Christ, prenez Christ. Alors vous verrez que ces glorieuses choses mystérieuses qui commencent à apparaître ne seront pas tellement mystérieuses pour nous.

            Comment pouvez-vous connaître Dieu, sans qu’il soit dans votre coeur? L’homme ne peut Le connaître que lorsqu’il appelle quelque chose. David a dit: «Lorsque la profondeur appelle la profondeur...» S’il y a une profondeur ici à l’intérieur qui appelle, il doit y avoir une profondeur pour y répondre. Avant qu’il y ait une nageoire sur le dos d’un poisson, il dut y avoir d’abord de l’eau pour qu’il puisse y nager afin d’utiliser cette nageoire, sinon il n’aurait pas eu de nageoire. Avant qu’il y ait un arbre qui puisse pousser sur la terre, il dut y avoir d’abord une terre.

29        J’ai entendu dire, il y a quelque temps, j’ai lu un article qui parlait d’un petit garçon qui mangeait les gommes de crayons, il avait mangé le caoutchouc de la pédale d’une bicyclette. On l’a amené au laboratoire pour voir quel était son problème, ou plutôt à la clinique. On a découvert que son petit corps avait besoin de soufre. Et le caoutchouc contient du soufre.

            Or, avant qu’il y ait un besoin de soufre, il devait y avoir du soufre là-bas pour répondre à ce besoin. Et avant qu’il puisse y avoir un dé-... s’il y a dans le coeur humain un désir d’avoir plus de Dieu, il doit se trouver plus de Dieu quelque part. Si un homme croit dans la guérison divine et reconnaît que Dieu guérit, il doit y avoir une fontaine ouverte quelque part. Car il doit y avoir une profondeur pour répondre à chaque désir. Amen.

            Ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est une démolition à l’ancienne mode, c’est que le réfrigérateur soit débarrassé de la bière, que toutes les choses liées à la danse fandango soient ôtées, que les jeux de cartes soient ôtés de la table, que la vieille réunion de prière à l’ancienne mode soit ramenée et que...?... revenir dans les bras du Dieu vivant. C’est ce qu’il nous faut aujourd’hui.

            C’est ce qu’il faut à l’Amérique, c’est le seul remède. Dieu n’a jamais donné un autre remède qui serait l’instruction. Toutes ces autres choses ne seront jamais, jamais reconnues jusqu’à ce que vous veniez par le Sang. Il faut le sang pour cela.

30        Une communion parfaite, c’est ce que Job avait, il était un homme juste. Considérez quelle communion il avait. Lorsqu’il s’est présenté dans la Présence de Dieu, notre Dieu... Satan se présenta plutôt devant Dieu avec les fils de Dieu. Dieu a dit: «D’où viens-tu?»

            Il a dit: «De me promener çà et là sur la terre.»

            Il a dit: «As-tu vu Mon serviteur Job, un juste, un homme parfait? Il n’y a personne comme lui sur terre.» Qu’est-ce que Dieu disait? Que Son serviteur Job était parfait. Nous avons tous lu les épreuves de Job. Comment il est passé par des moments de détresse. Oh ! j’aime vraiment lire son histoire.

            Pendant une année, je suis resté... J’ai prêché sur le livre de Job. Cela m’a pris presque une année et demie pour terminer cela. Lorsque je l’ai mis sur le tas de cendres, je l’ai gardé là pendant environ six ou huit semaines. Une des membres de mon assemblée, ne voulant pas blesser mes sentiments, m’a cependant écrit une lettre.

            Elle a dit: «Frère Branham, quand allez-vous relever Job du tas de cendres?»

31        Je l’avais gardé là. C’était le moment crucial de la vie de Job. Il a jeté un coup d’oeil, et il a vu les fleurs retourner à la poussière de la terre, Job 14. Et la fleur mourait. On lui faisait un vrai cortège funèbre pour cela. Le froid frappe et tue la petite fleur, elle incline sa petite tête, les pétales tombent, la semence tombe.

            Ensuite on fait un cortège funèbre dans le ciel. Les nuages viennent en automne, et les gouttes de larmes de la pluie enterrent la petite semence. Elle reste sous terre. Le froid qui pénètre dans le sol le gèle jusqu’à plusieurs centimètres de profondeur. Pendant l’hiver, la petite semence gonfle, elle gèle, elle éclate ; la pulpe s’échappe.

            Lorsque vient le printemps, les pétales ont disparu ; les feuilles ont disparu ; la tige a disparu ; la semence a disparu ; la pulpe a disparu. Tout ce qui peut être vu de cette petite semence a disparu. C’en est fini de la fleur, à ce qu’il paraît à l’oeil humain. Mais que le petit soleil chaud se lève à l’horizon oriental, et commence à baigner la terre. Il y a un germe de vie qui est caché là dans cette terre. Cette petite fleur vivra de nouveau. Et si Dieu a préparé une voie pour qu’une fleur revive, qu’en est-il d’un homme qui a été créé à Son image?

32        Il y a quelque temps un vieux prédicateur méthodiste et moi avions une petite communion autour de la crème glacée. L’Heure de l’agriculture passait à la radio à Louisville, dans une petite pâtisserie où nous nous trouvions. Et nous étions assis sur des tabourets et nous parlions du Seigneur, c’est un très bon vieux frère, réellement né de nouveau.

            Et on disait que le petit club 4-H avait mis au point une–une machine qui fabriquait des graines de maïs aussi parfaits que ceux qui sont cultivés dans le champ. Et l’on disait que si vous prenez une poignée d’un sac de maïs fabriqués par cette machine, et que vous preniez une poignée du sac de maïs ayant poussé dans le champ, il n’y a aucune différence du tout. L’un donnerait un pain de maïs aussi bon que ce que pourrait donner l’autre, d’aussi bons corn-flakes, n’importe quel produit. Ouvrez-les au laboratoire, mélangez-les. Ouvrez-les au laboratoire. Chacun d’eux a la même quantité d’humidité, de calcium, de tout ce qui se trouve dans chaque grain.

            On disait que le seul moyen de les distinguer, c’était de les enterrer. Et celui que la machine a produit ne poussera jamais. Mais celui que Dieu a fait pousser a le germe de vie, et il repoussera. J’ai dit: «Frère Kelly, tenez-moi par la main, parce que je vais vous embarrasser tout de suite.»

            En effet, je sais ceci: un homme peut fréquenter une église et imiter le christianisme, se conduire comme un chrétien, payer ses dîmes et ainsi de suite, mener une bonne vie dans la communauté. Mais à moins que cet homme ne naisse de nouveau, il ne ressuscitera jamais à la résurrection ; il est perdu. Amen. Dieu a préparé un moyen d’échapper pour ceux qui désirent ardemment recevoir cela.

33        Maintenant, j’aimerais que vous suiviez attentivement. Job alors dans toute sa détresse est assis là. Des membres de l’église sont venus et lui ont tourné le dos pendant sept jours. Peu après, presque chaque homme qui venait le voir disait: «Job, tu as péché en secret. Tu as fait quelque chose de mal. Tu as péché en secret.»

            Job savait qu’il n’avait pas péché, parce qu’il s’était approché sur la base de la Parole de Dieu. Il s’était approché sur la base du sang versé, sachant que Dieu exigeait un sacrifice de sang. Et c’est le sang que Job offrait, sachant que Dieu ne pourrait pas refuser cela. Le tableau tout entier est une parfaite révélation.

34        Au jardin d’Eden... Bien des gens aujourd’hui... Eh bien, ceci pourrait faire un petit peu mal. Mais bien des gens aujourd’hui pensent que s’ils fréquentent l’église, adorent le Seigneur, et donnent de l’argent à l’église, cela suffit. Frère, Dieu sera injuste s’Il agrée une telle personne.

            Dans le jardin d’Eden, après qu’ils ont été châtiés, chassés, le premier enfant qui naquit était Caïn. Le second était Abel. Et lorsque les deux se sont rendu compte qu’ils étaient des mortels, ils ont essayé de trouver la faveur de Dieu. Les deux sont allés à l’est de l’Eden, aux portes où se tenait le chérubin qui avait l’épée flambante. Et les deux garçons ont bâti chacun un autel pour l’Eternel. Il s’agit de l’église.

            Si tout ce que Dieu exige d’un pécheur, c’est d’être membre d’une église, faire pénitence, être membre d’une église, Dieu serait injuste de–d’avoir accepté Abel et rejeté Caïn. Chacun d’eux avait une église.

35        Et puis non seulement cela, mais Caïn est venu et a offert un sacrifice. Si tout ce que Dieu exige c’est le sacrifice, Il aurait été injuste de condamner Caïn. Non seulement cela, mais Caïn n’était pas un infidèle. Caïn était un croyant. Il essayait de trouver la réconciliation. Et Caïn s’est agenouillé humblement, il a levé les mains et a adoré le Seigneur. Il n’était pas un communiste, ni un infidèle. Il était un croyant. Mais il n’avait pas la révélation spirituelle.

            Et lorsqu’Abel vint... Je peux imaginer Caïn qui décore l’autel avec des beaux lis, et l’embellir, rendre «tout beau» comme on dit. C’est ainsi que les gens pensent aujourd’hui. S’ils peuvent bâtir une très grande église qui surpassera les autres, avec des sièges en peluche, y installer un orgue de dix mille dollars, et un crucifix couvrant la chose entière, et tout au-dessus, les gens s’imaginent que cela plaira à Dieu. Dieu ne prend pas plaisir aux oeuvres humaines. C’est du sable mouvant.

36        Remarquez, voilà Caïn qui décore son autel, il l’embellit, pensant qu’il trouverait la faveur de Dieu. Il s’est agenouillé et a adoré Dieu. N’est-ce pas que ce même esprit vit encore aujourd’hui? Observez cela partout dans le monde.

            Maintenant, remarquez, mais lorsqu’Abel est venu, il n’y avait rien de beau dans son offrande. Il a pris un petit sarment de la vigne, je pense. Parce qu’ils n’avaient pas de chanvre en ce jour-là, à ce que je sache. Alors il s’est fait une corde avec un sarment de vigne, et il l’a enroulée autour du cou du petit agneau, et il s’est mis à le traîner jusqu’à l’autel ; il l’a étendu sur la pierre ; il a renvoyé sa petite tête en arrière ; il a pris une pierre tranchante (je pense qu’ils n’avaient pas de lance), il s’est mis à trancher sa petite gorge.

37        Et si quelqu’un a déjà entendu un...?... ou comment ces petits animaux crient pendant qu’ils meurent... Avez-vous déjà entendu une petite brebis, un agneau mourir? C’est le bêlement le plus pathétique que vous ayez jamais entendu. Les mains d’Abel baignaient dans le sang, pendant qu’il tranchait sa gorge. Et le petit animal bêlait, bêlait.

            Il ne parlait pas l’anglais, alors il doit avoir parlé en langues. Mais ce que cela représentait s’est accompli quatre mille ans plus tard, lorsque l’Agneau de Dieu était suspendu à la croix avec Sa laine...?... complètement baignée de sang, mourant sans avoir un ami sur terre. Dieu a baissé les yeux sur Abel et a dit: «Voilà la justification.» Et il fut juste aux yeux de Dieu. Pourquoi? Parce que c’était une révélation spirituelle. Il n’avait rien d’autre pour savoir comment y aller, à part la révélation spirituelle.

38        Jésus fit la promesse aux disciples lorsqu’ils descendaient de la montagne. Il a dit: «Qui dit-on que Je suis, Moi le Fils de l’homme?»

            «L’un d’eux a dit que Tu es Moïse, et l’autre a dit que Tu es Elie. Et certains ont dit que Tu es Jérémie.»

            Il a dit: «Qui dites-vous que Je suis?»

            Pierre s’est avancé directement, il a dit: «Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.»

            Il a dit (écoutez): «Tu es heureux Simon fils de Jonas, car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela. Tu n’as pas appris cela dans un séminaire. Tu n’as pas appris cela d’un homme. Ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé ceci, mais c’est Mon Père qui est dans les Cieux qui t’a révélé ceci.»

            Or, l’Eglise catholique dit: «C’était sur Pierre, à cause de la confession qu’il avait faite.» L’Eglise protestante dit que c’était sur Christ, le Rocher, qu’Il a bâti Son Eglise. Mais si vous remarquez bien, ce n’était ni sur l’un ni sur l’autre. C’était sur la vérité spirituelle révélée par Dieu à Pierre que Jésus était le Fils de Dieu.

            Et la Bible dit: «Nul ne peut appeler Jésus ‘le Christ’, si ce n’est par le Saint-Esprit.» Amen. «Sur ce rocher, a-t-Il dit, Je bâtirai Mon Eglise, et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. Je bâtirai Mon Eglise sur la vérité spirituelle révélée.» Amen. Par la grâce souveraine, Dieu appelle Ses hommes et se révèle [à eux]. Amen.

39        C’est ce dont Macon a besoin aujourd’hui. Pas seulement Macon, mais chaque ville des Etats-Unis et du monde entier a besoin d’une révélation spirituelle de la puissance de résurrection du Seigneur Jésus-Christ. Cela arrêtera la délinquance juvénile, cela ramènera l’unité dans ces foyers brisés. Cela amènera ce pays à bannir l’alcool à tel point qu’il faudra faire boire les contrebandiers, il faudra les faire pendant trente minutes pour qu’ils aient suffisamment de salive pour cracher.

            Je vous assure, ce qu’il nous faut aujourd’hui, ce n’est pas une affaire sociale, mais un Evangile qui est prêché avec la puissance et la démonstration du Saint-Esprit. Un retour à une communion avec le Seigneur Jésus-Christ. Amen.

            Eh bien, je me sens religieux maintenant même. Amen. Oh ! de penser que nous avons ce glorieux plan du salut !

            Après, Job, étant un prophète et sachant que son âme était pure devant Dieu... Peu importe combien les gens l’accusaient ; il savait qu’il était innocent. Et Job a offert le sacrifice, il a offert un holocauste. C’était le seul moyen qu’il avait pour communier avec Dieu. Mais, à ce qu’il paraissait, Dieu avait tourné le dos à Job. Mais ce dernier savait qu’il n’avait pas péché, et il a tenu bon de toute façon.

40        Oh ! j’espère que vous saisirez cela. Chaque homme qui vient à Dieu doit d’abord être éprouvé. Les épreuves, les tribulations font partie de la vie du chrétien. Dieu ne promet pas un lit fleuri d’aisance. Chacun de vous qui acceptez votre guérison, attendez-vous à ce que le diable soit juste là pour vous tourmenter de toutes les manières qu’il peut. Car tout celui qui vient à Dieu doit d’abord être éprouvé.

            Job savait que le sacrifice gisait là. C’est ce qu’il avait offert par le sang versé, c’était l’unique moyen que Dieu avait pour la réconciliation pour les pécheurs. C’est ce qu’il avait offert à Dieu, et il savait qu’il était juste en faisant cela. Peu importe la tournure que prenaient les choses, Job demeurait ferme.

            Vous y êtes. Voilà comment s’y prendre. Peu importe ce que disaient mademoiselle Dupont et mademoiselle Job, l’une ou l’autre, cela ne l’a pas dérangé. Il savait qu’il était–qu’il était dans la ligne de la réconciliation. Il avait offert le sacrifice auquel Dieu avait pourvu: l’agneau.

41        Même sa femme s’est retournée contre lui pendant qu’il était assis là sur ce tas de cendres, en train de se gratter à l’aide d’un... l’ulcère qu’il avait sur lui. Tous ses enfants avaient été tués, et il avait perdu ses brebis. Il semblait que tout lui était arrivé, mais cependant Job est resté juste là. Et sa femme est venue, elle a dit: «Job, pourquoi ne maudis-tu pas Dieu et ne meurs?»

            Il a dit: «Tu parles comme une femme insensée.»

            Eh bien, il n’a pas dit qu’elle était insensée ; il avait dit qu’elle parlait comme une femme insensée. Il a dit: «Tu parles comme une femme insensée. L’Eternel a donné, et l’Eternel a ôté ; que le Nom de l’Eternel soit béni !» Vous y êtes.

42        Alors de l’est est venu le petit prince Elihu, le représentant de Christ. J’aurais aimé que nous ayons suffisamment de temps pour entrer dans le Nom de «Elah» et ainsi de suite. Pour vous montrer que c’était un représentant du Seigneur Jésus. Il est venu vers Job, et il l’a corrigé.

            Il a dit: «Maintenant, Job, regarde, tu réfléchis en regardant comment ces fleurs tombent dans la terre puis repoussent, comment un arbre tombe puis repousse.» Mais il a dit: «L’homme se couche ici, il expire. Il dépérit. Où est-il? Ses fils viennent le pleurer, lui rendre hommage, mais il ne s’en aperçoit pas.» Il a dit: «Tu considères tout cela, Job.» Mais il a dit: «Cependant tu es juste parce que tu as offert le sacrifice selon la voie correcte à laquelle il a été pourvu. Tu es venu à Dieu par la communion. Tu as offert un animal immolé. Et tu es juste, Job.» Et il a dit: «Or, ces fleurs n’ont jamais péché, l’arbre non plus. Mais l’homme a péché et il s’est séparé ; c’est pour cette raison qu’il ne réapparaît pas au printemps.» Mais il a dit: «Job, écoute, il en vient Un, un Juste, qui peut se tenir à la brèche entre l’homme pécheur et le Dieu saint, et poser Sa main sur l’un et sur l’autre, et faire la réconciliation.»

43        Job, étant un prophète, est entré dans l’Esprit. De toute façon, le seul moyen par lequel vous allez obtenir quelque chose, c’est lorsque vous entrez dans l’Esprit. Il entra dans l’Esprit. La puissance de Dieu vint sur lui. Il avait vu à l’avance la Venue du Seigneur. Il s’est tenu debout ; il s’est secoué. Les tonnerres ont grondé, les éclairs ont brillé.

            Job a dit: «Je sais que mon rédempteur est vivant. Et qu’aux derniers jours, Il se tiendra sur la terre. Quand les vers auront détruit ce corps, cependant de ma chair je verrai Dieu, je Le verrai moi-même, mes yeux Le verront, et non ceux d’un autre.»

44        Nous n’avons rien apporté dans ce monde, et il est certain que nous n’emporterons rien. Qu’a-t-il vu? Il a vu que l’agneau qu’il avait immolé représentait la Venue du Juste. Et si Job pouvait avoir ce genre de foi en ce jour-là, avec l’ombre de la Venue du Fils de Dieu, que devrions-nous faire nous qui entrons dans Sa Présence par la réconciliation de Sa propre mort et de Son propre Sang? Amen.

            Là, il avait une parfaite communion, et Dieu lui a restauré le double de tout ce qu’il avait perdu. Le seul lieu qu’avait Israël, le seul lieu où Dieu avait promis de rencontrer le pécheur, c’est sous le Sang, pas sous l’église, là, pas sous la dénomination. Elles sont toutes bonnes, mais c’est sous le Sang.

            Ce que j’essaie de penser ici, mes amis, ce que j’essaie de vous faire comprendre, c’est ceci: je ne dis pas qu’il n’est pas nécessaire que vous adhériez à une église ; faites-le. Mais le simple fait d’être membre d’une église ne suffit pas. Vous devez avoir en vous l’Esprit de Vie qui est profondément consacré, que Dieu donne. Vous ne pouvez simplement pas le faire sur la base de la communion avec les gens. Vous devez avoir une communion avec Christ. Vous devez naître de nouveau. Vous devez venir sous le Sang.

45        La vie ne se trouve que dans la cellule de sang. Christ était au départ formé d’un tout petit germe de vie. Il était logé dans une cellule de sang. Mais lorsqu’une cruelle lance romaine brisa cette cellule de sang au Calvaire, alors Christ fut libéré, le Saint-Esprit. Et maintenant, le seul moyen pour que vous puissiez entrer en Christ, c’est au travers de cette cellule de sang brisée, par la puissance de Dieu pour purifier votre âme du péché et vous faire entrer dans une communion. Le seul moyen pour que vous puissiez y parvenir...

            Alors, vous avez la Vie Eternelle, et vous ne pouvez pas venir en jugement, parce que vous êtes passé de la mort à la Vie.

46        Remarquez, Israël, partout où ils se trouvaient, ils n’avaient qu’un seul endroit pour communier. C’était sous le sang. Lorsqu’un homme venait pour être réconcilié avec Dieu, premièrement il devait entrer dans le tabernacle. C’était un endroit où les corps des animaux étaient immolés. C’est là que le sang était sur l’autel, et c’était le seul lieu de rencontre où Dieu avait promis de rencontrer le peuple, c’était sous le sang versé: c’était le seul endroit où Il rencontrait les gens, et c’est le seul endroit où Il rencontrera les gens.

            Quelqu’un disait à maintes reprises: «Frère Branham, qu’est-ce que cela signifie pour vous lorsque vous sentez votre propre vie vous quitter et quelque chose s’installer, la remplacer?» Eh bien, c’est une communion. C’est merveilleux. Vous savez que vous n’êtes plus vous-même. Vous vous êtes complètement abandonné à Dieu. Ce n’est pas vous qui parlez, c’est Lui qui parle. Ce n’est pas vous qui pouvez faire quelque chose, mais vous êtes tellement heureux de savoir que c’est Lui qui le fait. Et vous éprouvez un tel amour que vous n’arriverez même plus à contenir votre joie, de savoir que Dieu fait quelque chose pour le peuple.

47        Comment pouvez-vous communier avec Dieu lorsque vous n’arrivez pas à communier les uns avec les autres? Lorsque les églises ont des différends, qu’elles font des histoires, qu’elles se querellent, qu’elles se disputent tout simplement entre elles, comment pouvons-nous nous attendre à aimer Dieu quand nous ne pouvons pas nous aimer les uns les autres? Je pense que c’est le moment où toutes les barrières devraient être démolies et où nous devrions tous être unis, une grande unité.

            Remarquez, lorsqu’Israël venait là où le sang était versé. L’animal était amené à l’autel, il était lavé à la cuve. Le pécheur posait ses mains sur l’agneau, dont on tranchait la gorge. Lorsque l’agneau... Le sang était aspergé, et l’homme repartait étant réconcilié à travers l’aspersion du sang. Mais chaque fois qu’il péchait, il devait revenir offrir un autre agneau. Et on offrait une offrande pour le péché une fois par année. Celui qui transgressait cela mourait sans miséricorde.

48        Eh bien, s’il avait–avait commis un péché deux fois au cours d’une année, peu importe si c’était le maire de la ville, si c’était le roi, qui qu’il fût, il était lapidé sans miséricorde.

            Maintenant, on est dans le cas de Christ, l’Agneau. Si nous avons une fois posé nos mains sur Sa tête et avons confessé nos péchés, comme quoi nous avions tort, et qu’Il nous accepte, de quel pire châtiment serait jugé celui qui méprise les oeuvres de la grâce, et qui tient pour profane l’alliance du sang par laquelle nous avons été sanctifiés?

            Mais en ce jour-là, l’adorateur retournait avec le même genre de sentiment qu’il avait en venant. Eh bien, ceci pourrait pincer un petit peu, pour certains frères. Ecoutez. La raison pour laquelle, après avoir offert le sang de l’agneau, l’homme repartait... Peut-être qu’il repartait et commettait un meurtre. Il repartait avec le même esprit meurtrier dans son coeur, même s’il avait été réconcilié du fait qu’il avait offert le sang.

            Mais il repartait avec ce même esprit dans son coeur. Peut-être qu’il avait commis adultère ; il repartait avec ce même esprit dans son coeur, parce que le sang de cet animal... La vie se trouvait dans le sang. Pourtant la vie animale essayait de garantir une vie humaine, mais cela ne pouvait jamais se faire.

49        Mais lorsqu’un homme vient une fois correctement poser ses mains par la foi sur la tête du Seigneur Jésus-Christ, et qu’il confesse ses péchés, alors le Sang de Jésus-Christ... La Vie qui était là-dedans, c’était Dieu Lui-même. Et cet homme, la Vie qui retourne sur cet homme après qu’il a confessé ses péchés et accepté Christ, il est introduit dans une relation avec Christ par le baptême du Saint-Esprit, et dans son coeur il n’a plus le désir de pécher. Amen.

            C’est la raison pour laquelle Hébreux 10 dit: «Car celui qui rend le culte, une fois purifié, n’a plus aucune conscience de ses péchés.» Alors vous avez la communion. Les choses du monde sont mortes. Vous ne les reconnaissez plus. Vous vous reconnaissez comme mort, et votre vie est cachée en Dieu par Christ, scellée par le Saint-Esprit. Et alors vous regardez aux choses célestes.

            Autrefois, vous pouviez à peine rester dix minutes dans l’église. Mais après que vous avez réellement reçu le Saint-Esprit, vous pouvez rester dans l’église jour et nuit, parce qu’il y a en vous quelque chose qui est en train de se nourrir. Le problème aujourd’hui, c’est que les gens ont des esprits mondains, et ils fréquentent l’église.

50        Il n’y a pas longtemps, je travaillais pour une société des services publics. Et je suis allé signifier à une dame qu’elle n’avait pas payé sa facture de courant, et qu’on allait venir couper la fourniture, si elle ne la payait pas. Et je suis allé à la porte, et j’ai frappé à la porte, et une petite fille est venue à la porte, c’était une jeune fille d’environ dix-huit ou vingt ans, ayant sur elle juste assez de vêtements pour bourrer le canon d’un mousquet. Et elle est venue à la porte, et elle a dit: «Oh ! vous êtes de la compagnie d’électricité.» Elle a dit: «Il y a quelques jours ma mère m’avait dit d’aller payer la facture.»

            Et j’ai dit: «Bien, madame.»

            Et elle a dit: «Eh bien, attendez, je vais vous prendre l’argent.»

            J’ai dit: «Merci.»

            Elle a dit: «Pouvez-vous amener ça à ma place?»

            J’ai dit: «Oui, madame.»

            Elle s’est mise à marcher dans la pièce, et il y avait un genre de musique folle et mondaine d’un certain violoniste, qui jouait. Vous savez, il joue cela et produit ce genre de musique, une sorte de vieille petite chanson mondaine. Et elle allait... a commencé à jouer cela très vite, comme le diable le fait. Et quand elle s’est mise à marcher dans la pièce, cette fille a même oublié que j’étais dans le... là.

            Elle a commencé à danser dans la pièce en criant: «Toodley, toodley, toodley.» Et là dans la pièce, elle faisait plutôt du tapage, dansant le jitterbug, et faisant tout un tas de boucan. Et c’étaient toutes ces choses impies qu’on n’ait jamais entendues. Et elle était là dans la pièce, en train d’exécuter cela. Et tout d’un coup elle s’est retournée.

            Je me tenais là, je me suis dit: «Eh bien, la pauvre enfant !» Je me suis dit: «Oh ! la la ! elle s’est vraiment livrée complètement.» Alors je la regardais. Je me suis dit: «Eh bien, ce n’est qu’une enfant. C’est une honte.» Alors après un moment elle a regardé... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

            «Non. J’ai oublié que vous étiez à la porte.» Elle a pris l’argent, elle est venue à la porte.

            Elle a dit: «J’aime tellement danser.»

            J’ai dit: «Oui, oui. Je le vois.»

            Alors elle a arrêté lorsque cet homme a dit qu’ils allaient organiser une sorte de–une sorte de soirée dansante dans une sorte de Greenbrier Patch ou quelque chose de ce genre. Elle a arrêté et elle lui a envoyé un baiser à travers la radio. Elle a dit: «Au revoir, mon chéri.» Elle a dit: «Je serai là pour te voir.»

            Je me suis dit: «Tu y seras certainement. Il n’y a personne du tout pour t’en empêcher.» Non, non.

51        Je suis allé dans une bonne église de notre ville, c’est une grande église, dont le pasteur, le docteur Brown, est un bon ami à moi. Je descendais d’un poteau ; j’avais enlevé quelques vieux circuits secondaires et je descendais du poteau. Le docteur Brown est venu. Il a dit: «Comment vas-tu, Billy?»

            J’ai dit: «Bien.»

            Il a dit: «As-tu toujours beaucoup de monde là au tabernacle?»

            J’ai dit: «C’est merveilleux.»

            Il a dit: «Billy, tu sais, depuis que je suis dans cette ville, a-t-il dit, la semaine passée, a-t-il dit, j’ai envoyé...» Il a dit: «Il y a seize–je veux dire au moins six mille...» Il a dit: «J’ai six mille membres de cette église ici dans la ville.» Et il a dit: «J’ai envoyé des cartes pour faire promettre à ces gens qu’ils viendront à la réunion de prière pendant au moins six mois dans l’année.» Et il a dit: «Sais-tu combien ont répondu à ces six mille cartes?»

            J’ai dit: «non.»

            Il a dit: «Deux.»

52        Alors, une fois j’étais là-bas à une réunion où une association des ministres se réunissait. J’en suis membre. Et il est venu là sur l’estrade. Il a dit: «Maintenant, nous avons le meilleur joueur de violon du pays. Ce n’est pas un–ce n’est pas un des meilleurs, mais le meilleur.» Et ceci semble choquant, mais savez-vous ce qu’ils ont joué à la chaire? Turkey in the straw [Chanson populaire aux USA]. Oui.

            Ils ont dit: «Nous avons le meilleur quatuor du pays qui va chanter pour nous.» C’est une grande église à Sellersburg, juste au-dessus de chez nous. Savez-vous ce qu’ils ont chanté? Home on the range [Hymne de l’Etat du Kansas]. Eh bien, j’ai pensé que la chose allait s’effondrer. Eh bien, je me suis levé et je suis sorti. J’ai été excommunié pour avoir fait cela.

            Mais écoutez, j’ai dit: «Docteur Brown...» Je lui ai raconté l’histoire de cette jeune fille à moitié nue. J’ai dit: «Pensez-vous que monsieur Mac Mitchum va devoir faire signer une carte pour faire promettre à cette jeune fille d’aller à ce bal ce soir-là?»

            Il a dit: «Non.»

            J’ai dit: «Pourquoi? Parce que la chose est dans le coeur de cette fille. Son âme se nourrit de cette affaire.» Montrez-moi le genre de musique que vous écoutez. Montrez-moi le genre de littérature que vous lisez. Je peux vous dire de quoi vous êtes fait. C’est juste.

53        Là, j’ai dit: «Non, elle irait même s’il lui faudrait donner ses chaussures en gage pour y aller.» J’ai dit: «Si vous aviez un appel à l’autel à l’ancienne mode là à l’église, et que vous ameniez ces gens à être remplis du Saint-Esprit, lorsque la cloche de l’église sonnerait, vous ne seriez pas obligé de faire signer des cartes. Les gens viendraient de toute façon.» C’est juste.

            Pourquoi? Vous ne pouvez pas adhérer à de pareilles choses et à de pareilles communions. Il faut que le Sang de Jésus-Christ vous introduise dans la communion avec Christ, c’est le seul moyen. Oh ! la la ! comme nous pourrions parler toute la soirée sur ces choses, mais, mes amis, écoutez ceci: Vous ne saurez jamais ce que signifie une parfaite satisfaction.

            Vous pouvez être ballotté dans tous les sens, adhérer aux églises, courir pour essayer de trouver ceci, cela. Chaque fois qu’un petit quelque chose de nouveau apparaît ici, vous allez vers une nouvelle lumière, vers une nouvelle chose.

            Pourquoi ne venez-vous pas simplement à Christ pour régler toute la chose? Une fois que vous êtes né de nouveau, cela règle la question pour toujours. Une fois que vous êtes né de l’Esprit de Dieu, vous avez la Vie Eternelle et vous ne pouvez pas venir en jugement, mais vous êtes passé de la mort à la Vie. Alors vous pouvez vous réjouir. Alors prier est un plaisir. Vous n’avez plus à vous demander si Dieu va le faire. Lorsque vous vous agenouillez pour prier, vous êtes en plein dans Sa Présence. Lorsque vous marchez dans la rue, vous êtes en plein dans Sa Présence. Où que vous soyez, vous êtes tout le temps dans Sa Présence, car vous avez une parfaite communion avec le Fils de Dieu.

54        Quelle merveilleuse vie victorieuse ! Une vie de demi-chrétien, c’est la chose la plus misérable qui soit. Et à propos, il n’existe pas de demi-chrétien. Vous n’en avez jamais vu. Vous n’en verrez jamais.

            Avez-vous déjà vu un oiseau qui est à la fois noir et blanc? Avez-vous déjà vu un homme à la fois ivre et sobre? Vous n’avez jamais vu un pécheur saint. Vous êtes soit un pécheur, soit un saint. Vous êtes d’un seul côté de la clôture. Si vous êtes né de nouveau, vous êtes sauvé. Si vous n’êtes pas né de nouveau, vous êtes en dehors de Christ, sans espérance, sans Dieu dans ce monde. Dieu a pris des dispositions pour que vous soyez sauvé.

55        Il a fait que toutes choses, Il a fait que toutes choses pointent vers ce glorieux moment. A la fin des temps, où nous vivons maintenant, quand les ombres tombent... Je pense tout simplement il y a quelques semaines... Cela fait des années que l’Eglise prêche que le Seigneur venait, que la fin des temps est en vue. Tout–tout, à ce que je sache en tant que ministre de l’Evangile, pointe la fin des temps. Nous sommes maintenant même à la fin.

            La grande pyramide, vous qui étudiez cela, indique le temps de la fin, celle qu’Enoch a construite. Le zodiaque commence avec la vierge, la Première Venue de Christ. Il se termine avec Léo le lion, la Seconde Venue. Elle est proche.

            Dimanche dernier cela faisait environ cinq semaines que le monde scientifique a déclaré à travers la nation que le temps de la fin est en vue...?... à tout moment nous pouvons être rayés de la face de la terre. Nous vivons au temps de la fin.

56        Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme. Oh ! ne jouez pas, les amis. Eh bien, maintenant, vous ne comprenez pas, vous qui êtes–qui vivez ici en Amérique et ignorez les choses qui se passent dans les autres pays.

            Il y a quelque temps, lorsqu’on m’a amené au... En Finlande, lorsque je suis allé près de la–la grande ligne là qu’on appelle «le rideau». Ils nous ont fait passer sur une distance d’environ cent cinquante miles [240 km] à travers ce qui était entièrement un tunnel solide construit manuellement ; l’officier allemand qui est venu nous prendre avait en main une mitraillette. On a tiré les rideaux, là dans la petite voiture dans laquelle nous roulions. J’ai dit: «C’est quoi tout ça?» Et un officier finlandais était assis à côté de moi. C’était là où le petit garçon avait été ressuscité, et il me ramenait de là. Je pense que vous avez déjà lu cela et ainsi de suite.

            Et il a dit: «Là derrière ce rideau, Frère Branham, a-t-il dit, ils ont toutes sortes d’appareils secrets. Ils ont là des avions qu’ils peuvent lancer sur des fusées, qui peuvent bombarder votre pays et ça ne prendrait qu’une heure environ. Personne n’accède là derrière.»

57        Des bombes à hydrogène, des bombes à oxygène et tout sont suspendues en grand nombre comme cela. Et l’homme continue de s’enfoncer davantage dans le péché. Et les gens s’absentent de la réunion de prière le soir, ils allument leur poste téléviseur, et suivent Lucy et toutes ces autres émissions, et ainsi de suite, et ils se disent chrétiens.

            Eh bien, je ne suis qu’un vieux prédicateur sassafras à l’ancienne mode. Je crois à une religion à l’ancienne mode, du fond des bois, au ciel bleu, qui tue le péché, qui vous lave et vous rend blanc. Frère, c’est la seule chose qui m’a sauvé. Cela vous fera du bien, si vous recevez simplement cela. C’est au travers du Sang du Seigneur Jésus-Christ, c’est le seul moyen qui existe, c’est l’unique disposition.

58        Maintenant, je dirais ceci, en tant que serviteur du Seigneur: je crois que cela peut se déclencher n’importe quand. Une destruction complète, cela peut se déclencher n’importe quand. Ecoutez, ce qui arriva du temps de Noé... C’est comme cela que les hommes avaient fait basculer et envoyé la terre hors de son orbite aux jours de Noé, lorsqu’ils avaient bâti les pyramides, les sphinx, et ainsi de suite. Nous ne serons pas en mesure de les construire aujourd’hui, si nous le devions. L’énergie de l’essence, l’énergie électrique ne pourra pas les bâtir. Mais l’énergie atomique le fera.

            Ainsi ils ont pu la libérer, et cela secoua la terre et la fit sortir de son orbite. Et comme c’était chaud, cela est parti et a produit de l’humidité qui a recouvert toute la terre. Cette fois, il va la précipiter dans le soleil. C’est tout à fait scientifique, juste au centre, tel que Dieu l’a annoncé. Le voici maintenant. Nous sommes au temps de la fin. Et les hommes ne sont toujours pas prêts.

            Dieu envoie un réveil à travers la nation, de grands signes, des miracles et prodiges apparaissent partout. Et les malades sont guéris, les morts sont ressuscités, et tout. Et les hommes continuent carrément à s’enfoncer, brûlant chaque feu rouge et fonçant dans chaque barrière, refusant...

59        Oh ! vous direz: «Je fréquente l’église. Je suis aussi bon que vous.» Ce n’est pas ça la question. Avez-vous reçu le Seigneur Jésus-Christ comme votre Sauveur? Avez-vous été réconcilié?

            Vous direz: «Eh bien, je suis membre de la plus belle église de la ville.» Ce n’est pas cela ! Etes-vous né de nouveau de l’Esprit de Dieu? Avez-vous la communion, une parfaite communion? Les choses du monde sont mortes. Oh ! vous direz: «Cela ne me condamne pas.» Eh bien, mon–mon frère, quelqu’un–certaines personnes n’ont même pas de conscience. Ils servent tout simplement à...

            Une fois un vieux frère de couleur, après que j’avais prêché au coin de la rue, a dit: «Prédicateur, savez-vous ce que c’est que la conscience?»

            J’ai dit: «J’en ai une idée, monsieur. Que–que pensez-vous que c’est?»

            Il a dit: «C’est une petite chose qui est disposée comme ceci et qui a quatre ‘pintes’ aiguës.» Il voulait dire pointes. Il a dit: «Lorsque vous faites quelque chose de mal, cela coupe.» Il a dit: «Si vous continuez à laisser cela couper, cela découpe un cercle là tout autour. Et au bout d’un moment vous ne sentez même plus du tout cela.» Et c’est juste.

            Vous devenez de plus en plus tiède, vous vous éloignez, vous vous éloignez, et au bout d’un moment vous êtes complètement perdu.

60        Changeons notre scène juste avant de terminer maintenant pendant une minute. Considérons Adam et Ève là dans le jardin d’Eden. A cause du péché, ils étaient devenus des étrangers pour Dieu, sans communion, ils étaient ballottés à tout vent de doctrine, ils ne savaient quoi faire. Dieu s’est tenu devant eux pour le jugement là, et Il a prononcé le jugement sur eux. Maintenant, observez ce qu’ils ont fait.

            Voilà Adam et Ève qui s’en vont, le bras de l’un autour de l’autre. Je vois la pauvre petite Ève maintenant qui peut pleurer. De ces grands yeux bleus brillants et semblables aux étoiles du ciel, les larmes coulent sur ses joues. Peu après elles seront ridées. Cette belle chevelure blonde qui pendait dans son dos va grisonner. Cette chevelure noire très épaisse d’Adam va grisonner un de ces jours. Ses gros muscles vont fondre et aller dans la poussière, et les vers grouilleront dedans. Forcément.

            La maladie et le chagrin sont sur son chemin. Et le voilà qui s’en va là, alors sans espérance, chassé de la Présence de Dieu. Je peux le voir alors qu’il a son bras autour des épaules de sa chérie, les larmes qui coulent sur ses joues tombent sur la tête de celle-ci et descendent sur son corps, les larmes se mélangent au sang de ces peaux sanglantes de brebis. Et alors, il commence à sortir du jardin d’Eden, condamné.

61        Ecoutez. Je peux entendre quelque chose faire comme [Frère Branham bat ses mains deux fois.–N.D.E.] Qu’est-ce? C’est la peau sanglante de brebis qui se heurte aux jambes d’Adam pendant qu’il marche là, étant condamné à mourir, le propre enfant de Dieu, il va là, séparé, devenu un étranger pour Dieu, allant dans l’enfer du diable sans miséricorde. Alors que le Dieu qui couvre tout l’espace et toute l’éternité...

            Il y a quelque temps, j’étais au mont Palomar, en train de regarder là à travers une lunette. Je pouvais voir à cent vingt millions d’années lumière. Si vous convertissez cela en kilomètre, si vous faites une rangée de neufs jusqu’à Jeffersonville, dans l’Indiana, vous n’arriverez toujours pas à convertir cela en kilomètre. Et là, dans le système solaire, je vois qu’il y a des mondes et des lunes et ainsi de suite, et des étoiles, à cent vingt millions d’années-lumière.

            Dieu couvrait tout l’espace et tout le temps. Il s’est condensé dans quatre petites lettres: l-o-v-e, love [amour, en français–N.D.T.]. Il ne pouvait pas supporter de voir Son enfant Le quitter. Je peux L’entendre dire: «Un instant, Adam. Je mettrai inimitié entre la postérité de la femme et la postérité du serpent. Elle lui écrasera la tête. Et il lui brisera le talon», donnant la promesse d’un Sauveur. Quel sombre tableau là !

62        Tournons maintenant nos caméras quatre mille ans plus tard. A Jérusalem un matin...

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