L’Alliance De Dieu Avec Abraham Et Sa Postérité

Date: 56-0223 | La durée est de: 1 heure et 29 minutes | La traduction: Shp
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1          ... crois seulement.

            Pendant que nous sommes debout, chantons-le comme ceci cette fois-ci: Maintenant je crois, maintenant même. Non pas: «Je croirai d’ici peu», mais: «Maintenant je crois.» Chantons-le comme ça.

Maintenant je crois, maintenant je crois,
Tout est possible, maintenant je crois ;
Maintenant je crois, maintenant je crois,
Tout est possible, maintenant je crois.

            Inclinons la tête juste un instant pour la prière. Notre Père céleste, nous Te remercions ce soir par-dessus tout pour le Seigneur Jésus-Christ. Comment Il a rendu cela possible, que nous puissions être appelés enfants de Dieu par la souffrance, en descendant et en s’humiliant sous la forme d’une chair de péché, et en portant sur Lui nos péchés, Il les a emportés au Calvaire, de sorte que nous qui n’étions pas aimables, nous sommes devenus des fils et des filles de Dieu par la réconciliation, par l’offrande de Son propre corps et de Son propre Sang. Et Tu nous as justifiés en Le ressuscitant le troisième jour. Et maintenant, Il est assis à la droite de la Majesté divine, Il envoie le Saint-Esprit qui accomplit les signes et les prodiges, qui prêche l’Evangile, qui écoute la Bonne Nouvelle par des cantiques et par la Parole.

2          Nous Te prions ce soir, Père, de ce que, par ce ministère, Tu nous béniras continuellement comme Tu as déjà béni par l’écoute de la musique, par le chant, et que sais-je encore. Nous Te prions de communier avec nous autour de la Parole ce soir ; et que le Saint-Esprit prenne les choses de Dieu et les révèle à chaque coeur selon que nous en avons besoin. Car nous le demandons au Nom de Ton Fils bien-aimé, le Seigneur Jésus. Amen.

            L’un des écrivains a une fois dit: «J’étais dans la joie quand on m’a dit: ‘Allons à la maison de l’Eternel.’» Et c’est vrai.

            En écoutant cet ancien cantique: Crois seulement, j’ai eu l’impression que le service de guérison divine commence. Et c’est–c’est plutôt le chant qu’on chante pour m’accueillir. J’ai toujours entendu cela dans diverses langues là à travers le monde, et comment ils chantent cela. Et c’est mon chant favori. Mes tout débuts avec ça remontent à il y a dix ans. Et ça a toujours été le chant de campagne. Le thème de la campagne, c’est: Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Je l’ai entendu en Afrique, en Inde, dans toute l’Europe, en Asie, oh ! pratiquement partout: Crois seulement.

3          Et s’il m’arrivait de partir avant la Venue du Seigneur Jésus, et qu’on tienne pour moi un service funèbre normal, on va le jouer à mon ensevelissement: Crois seulement, tout est possible. Et c’est là mon témoignage, que j’aimerais laisser au monde.

            Je crois ce que dit la Bible, que Jésus-Christ était le Fils de Dieu, que Lui, par Sa justice, Sa–Sa Venue sur la terre par obéissance à Dieu, je suis justifié par la foi et je crois en Dieu, et–et j’ai le privilège d’être Fils de Dieu. Cela fait que nous nous sentons vraiment très religieux, n’est-ce pas, pour commencer. Oh ! Comme on est heureux !

            Maintenant, hier soir, j’étais juste un peu en retard par rapport à vous ; je vous ai gardés pour la première fois, mais ma mère disait que j’avais parlé avant de marcher. Ainsi, vous toutes les femmes, vous savez de quoi cela est un signe. Ça vous ruine. Je parle donc beaucoup, mais j’aime parler de la chose correcte (Voyez-vous?), la Chose correcte qui est le Seigneur Jésus. Et j’aime vraiment parler de Lui.

4          Quelqu’un disait il n’y a pas longtemps, il disait: «Frère Branham, il n’y a qu’une seule faute que je trouve chez vous.» Il a dit: «Vous vantez trop Jésus.» J’ai dit: «Oh ! Non.» Je ne peux pas trop Le vanter. Il mérite tout ce que nous pouvons dire à Son sujet. C’est vrai. Il n’y a rien que nous puissions dire de trop à Son sujet. Et Il est pratiquement le plus aimable.

            Or, ce soir, nous aimerions commencer une petite étude sur l’alliance. J’ai trouvé que beaucoup de gens dans les milieux évangéliques, il y a beaucoup de gens, surtout dans le mouvement des protestants aujourd’hui et dans celui du Plein Evangile, que beaucoup parmi eux ne comprennent pas leur position. Et c’est ce qui rend les services de guérison très difficiles, car les gens ne comprennent pas. Il vous faut savoir comment vous approcher de Dieu pour n’importe quelle chose à laquelle il a été pourvu pour vous. Ainsi donc, il vous faut savoir comment vous approcher.

5          J’ai souvent dit que j’avais trouvé deux catégories de gens. Et ayant grandi comme baptiste, je suis devenu juste un peu un calviniste (ainsi donc, non pas à l’extrême), mais je–je disais: «J’ai trouvé deux types de gens. Et l’un d’eux, ce sont les–les pentecôtistes ou les gens du plein Evangile, ainsi appelés ; et les autres, ce sont des–des fondamentalistes.»

            Eh bien, le fondamentaliste connaît sa position, où il est placé en Jésus-Christ, mais il n’est pas allé assez profondément pour avoir la foi avec–avec ce qu’il a. Et le pentecôtiste est allé assez loin pour avoir une expérience de la nouvelle naissance, et le Saint-Esprit, mais il n’est pas assez fondamentaliste pour connaître sa position.

            Alors, si je... C’est juste comme un homme qui a beaucoup d’argent en banque, mais incapable d’établir un chèque. L’autre peut établir un chèque, mais n’a pas d’argent en banque. Si donc vous pouvez mettre ces deux.-.là ensemble, vous aurez réellement la chose. S’il avait un enseignement fondamentaliste et la foi de la Pentecôte, ou–ou la foi de la Pentecôte et l’enseignement fondamentaliste, eh bien alors, on aurait cela à coup sûr. Mais c’est ce que nous allons essayer de faire ce soir, surtout qu’on ne sait pas une soirée après l’autre ce que le Saint-Esprit va avoir, et juste ces petites réunions de passage ; eh bien, il nous faut simplement attendre pour voir.

6          Alors, aujourd’hui, je lisais les Ecritures, et je me disais que ce serait merveilleux d’essayer d’amener la–l’église, vous savez, à de très bonnes choses de la Bible afin que nous comprenions.

            Ainsi, ce soir, nous allons parler de: L’Alliance de Dieu avec Abraham et sa Postérité. Et comme un–un début, dans les Ecritures auxquelles, nous pouvons nous référer à plusieurs... Nous aimerions commencer dans Genèse, chapitre 12, et à partir du verset 1.

L’Eternel dit à Abram: Va-t’en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai.

Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; et je te multiplierai abondamment.

7          J’aimerais que vous remarquiez maintenant que Dieu a dit ici: «Et Je–Je ferai.» Or, quand Dieu, comme nous le disions hier soir, a conclu une alliance, une alliance commune avec les enfants de... avec les... notre premier parent, l’alliance d’Eden, c’était une–une alliance conditionnelle. Dieu, quand Il a parlé à–à Adam et qu’Il a béni Adam, Il a conclu une alliance entre Lui et Adam, que si Adam faisait une certaine chose, Lui ferait une autre. Et nous voyons par la suite qu’Adam avait brisé sa promesse envers Dieu, et les hommes brisent toujours leur promesse envers Dieu. Nous brisons notre promesse les uns envers les autres.

            Nous sommes donc juste dans une catégorie ici, comme nous le disions hier soir, Dieu est infini et Son Esprit est infini. Et nous, nous sommes limités de sorte que nous ne pouvons pas... Nous ne pouvons pas comprendre les grandes choses de Dieu, si seulement il nous incombait de connaître autant que Lui. Mais nous ne cherchons pas à connaître ce que Lui connaît. Nous acceptons simplement par la foi ce qu’Il dit. Voyez? Cela ne... Personne ne peut du tout connaître Dieu autrement que par la foi. Celui qui vient à Dieu doit croire qu’Il existe et qu’Il est le Rémunérateur de ceux qui Le cherchent diligemment.

8          Or, dans le jardin d’Eden, il y avait deux arbres. L’un d’eux, disons, à droite, c’était l’Arbre de la Vie ; à gauche, l’arbre de la connaissance. Et tant que l’homme se nourrit de l’Arbre de la Vie, qui est la foi, il vit. Mais la première bouchée qu’il a prise de l’arbre de la connaissance l’a séparé de sa communion avec Dieu. Voyez-vous cela?

            Et remarquez donc, en se séparant, il continue à prendre des bouchées de cet arbre-là, il continue à se nourrir de cet arbre-là. Il a donc tellement consommé cela qu’il cherche à mêler cette connaissance à la communion avec Dieu. Dieu n’a jamais créé l’homme pour que ce dernier Le connaisse par sa connaissance. Et avec toute la connaissance que nous avons, nous ne comprendrons jamais Dieu. On connaît Dieu par un seul élément, c’est la foi. Dieu a doté l’homme de cinq sens pour entrer en contact avec cette demeure terrestre: la vue, le goût, le toucher, l’odorat et l’ouïe. Ceux-là, c’est pour contacter la demeure terrestre, mais aucun de ces sens ne permet de contacter Dieu. Il est un... Un homme a une constitution triple: une âme, un corps, un esprit. Une trinité dans un homme, juste comme Dieu était une trinité dans un homme.

9          Remarquez, mais l’homme est une trinité: âme, corps et esprit. Et maintenant, dans son corps, il y a cinq sens pour entrer en contact avec sa demeure terrestre, mais son esprit a deux sens. Et l’un d’eux, c’est l’incrédulité, qui est du diable, et l’autre, c’est la foi, qui est de Dieu.

            Eh bien, l’incrédulité ne peut rien faire pour vous si ce n’est vous condamner. C’est tout ce que cela peut faire, c’est vous détruire. Et la foi est l’unique chose qui peut vous aider. Voyez? Ainsi, la foi... L’incrédulité, il n’y a pas du tout de vertu dans l’incrédulité... Et l’incrédulité s’accompagne de la peur (Voyez?). L’incrédulité s’accompagne de la peur. Quand vous vous mettez à raisonner et à vous poser des questions (Voyez?), alors vous commencez à avoir peur.

            Il y a quelque temps, je disais: «Si mon... Si je me retrouvais dans une cellule de condamné à mort et que j’allais mourir le matin sur sentence du gouverneur de l’Etat, être exécuté le matin, la peur ne me ferait rien du tout.»

10        La dame assise ici malade, je pense, elle a un oreiller à côté d’elle. Eh bien, elle est une personne malade. Elle est probablement venue entendre la Parole et peut-être pour être guérie. Eh bien, toute la peur que vous pouvez éprouver, soeur, ne vous ferait aucun bien, pas du tout. La peur n’a aucune vertu, débarrassez-vous-en donc.

            Vous direz: «Eh bien, Frère Branham, si vous alliez mourir le matin, que le gouverneur a déjà signé votre sentence de mort, quoi de bien ferait la foi?» La foi peut signer la grâce pour moi, mais la peur ne le fera jamais. Voyez?

            Eh bien, vous... Si donc la peur ne sert à rien du tout, n’a aucune vertu, débarrassons-nous-en totalement. Ayons foi et croyons en Dieu. C’est donc par la foi que nous connaissons Dieu, pas par la connaissance.

11        Eh bien, avec tous les égards que j’ai pour nos grandes écoles, les séminaires, nos enseignements et–et nos diplômes et autres, qui sont merveilleux, mais toutes ces choses sans la foi ne valent rien. Peu importe combien vous connaissez Dieu, il vous faut Le connaître personnellement.

            De temps en temps, quand Dieu a vu la faiblesse de l’homme, comment il a brisé son alliance avec Lui dans le jardin d’Eden, alors si vous remarquez, Dieu, en concluant l’alliance de la Venue de Christ, Il n’y a jamais inclus quelqu’un. Il a dit: «Je...» Et Je est un pronom personnel. «Je mettrai inimitié entre ta Postérité et la postérité du serpent.» Sans condition, voyez-vous cela?

            Sans condition, Dieu a dit: «Je vais (en d’autres termes) envoyer le Sauveur.» Pas donc: «Adam, si tu fais telle chose ici...» Eh bien, nous n’aurions jamais eu de Sauveur, car Adam n’aurait jamais fait cela. Mais Il a dit: «Je ferai.» Et quand Dieu dit: Je ferai, c’est déjà fait.

12        Maintenant, je crois que Dieu au commencement... Eh bien, je sais que je suis dans une école aussi, à côté d’une église, et s’il arrive que mon enseignement soit contraire à quelque chose qui est enseigné ici, mettez cela de côté. Voyez? Nous n’apportons pas cela, ou nous ne disons pas ces choses dans ce but-là.

            Mais regardez, c’est juste comme le fait de manger la tarte aux cerises, quand... Je–j’aime la tarte aux cerises. Et je m’imagine que j’ai beaucoup de sympathisants aussi là dans l’assistance, ou–ou des concitoyens du même goût gastronomique. Comme je–je–j’aime la tarte aux cerises, mais quand je mange la tarte aux cerises et que je tombe sur un noyau, je ne jette pas la tarte, je mets de côté le noyau.

            Quand je mange du poulet frit, je ne... et que je tombe sur un os, je ne jette pas le poulet, je mets simplement l’os de côté. Faites donc de même pendant que j’enseigne, si c’est contraire à votre foi, ou à la Parole de Dieu, alors mettez simplement cela de côté et prenez ce que vous trouvez correct. Donc juste... Ça sera assez correct.

13        Maintenant, je crois que le... Je ne crois pas que Satan est un créateur. Je crois que Satan est un pervertisseur, mais pas un créateur, car Dieu est l’unique qui peut créer. Au commencement, quand il était l’associé de Dieu, le fils de l’aurore et tout, quand il parcourait le soufre brûlant, et autres, c’est alors que Satan avait perverti le bien en mal, vous savez, pervertir pour faire n’importe quoi.

            La vie conjugale vient–vient–vient de Dieu. La Bible déclare que la vie conjugale vient de Dieu. Que le lit conjugal soit exempt de souillures. Mais la prostitution est un acte illégal, c’est une perversion. Et considérez toute la pensée du peuple américain, et des gens du monde, ça se pervertit tellement graduellement que cela devient juste... Même la radio, la télévision, ce n’est qu’un grand conglomérat du péché, car le coeur de l’homme réclame cela. Chaque intention du coeur de l’homme, juste comme c’était avant la destruction antédiluvienne, chaque–chaque désir de l’homme devient continuellement mauvais.

14        Si seulement j’avais quelques semaines, j’aurais bien voulu prêcher sur la Seconde Venue du Seigneur pendant deux ou trois soirées. Et rien que par les Ecritures, et preuve scientifique à l’appui, je peux vous prouver que nous sommes juste à la jonction maintenant même. C’est vrai.

            Je ne connais pas le temps exact. Personne ne le sait, mais nous sommes proches. Et il incombe à l’église de se redresser et de faire attention à ces choses. Vous qui êtes venus de si loin, sur des routes, soyez prêts, car à une heure où vous ne le pensez pas, c’est alors qu’Il viendra. Non pas au temps où–où on est frappé de pauvreté, mais au temps où on a l’abondance, au temps où vous ne pensez pas (Voyez?) qu’Il viendra.

            Maintenant, remarquez. Dieu... Quand Satan avait fait cette vilaine chose, voici ce que je pense de Dieu: Il savait à ce moment-là même ce que serait le plan entier qu’Il utiliserait pour ramener l’homme une fois de plus à Lui-même, comme la chose avait eu lieu avant la fondation du monde. Et si vous remarquez là dans l’Apocalypse, il est dit: «La bête qui est venue sur la terre séduira tous ceux dont les noms n’ont pas été écrits dans le Livre de Vie de l’Agneau avant la fondation du monde.» Quand avaient-ils été inscrits? Avant la fondation du monde.

15        Or, Jésus n’est pas venu au Calvaire juste comme par hasard: «Eh bien, Je vais mourir là-bas. Peut-être, peut-être que quelqu’un aura pitié de Moi et–et s’agenouillerait pour être sauvé.» Non, non, ce n’est pas comme ça que Dieu gère Son affaire. Ce n’est pas ainsi que vous gérez la vôtre. Jésus est venu dans un but spécifique: c’était pour racheter ceux que Dieu avait connus d’avance qu’ils seraient rachetés. Voyez?

            Or, Dieu ne voulait pas qu’aucun périsse, mais voulait que tous arrivent à la repentance. Mais pour être Dieu, Il devait savoir... Eh bien, le mot prédestiné tel qu’utilisé dans Ephésiens 1.25, prédestiné là, c’est un bon terme. Cela veut dire... En–en parlant aux gens de la prédestination, parfois ça les amène à penser que Dieu vous a simplement prédestinés juste pour vous pousser au travers d’un petit canal ou quelque chose comme cela. Ce n’est pas vrai. La prédestination regarde en arrière, à la prescience. Et la prescience regarde vers la destinée.

16        Par conséquent, Dieu, étant Dieu avant la fondation du monde, savait qui serait sauvé et qui ne le serait pas. Romains 8. Il pouvait dire qu’Il haïssait Esaü et qu’Il aimait Jacob avant que les deux enfants ne fussent nés. Car, par la prescience, Il savait quel genre de petit escroc... Esaü serait, et comment Il sauverait Jacob. Ainsi donc, par la prescience, Dieu connaissait ces choses (Voyez?), la prescience.

            Ainsi donc, regardez maintenant, je suis en train d’établir quelque chose comme fondement. J’aurais bien voulu avoir environ trois ou quatre heures sur cet unique sujet, mais nous n’en avons pas. Il nous faut effleurer les points principaux. Et remarquez maintenant. Par la prescience, Dieu savait, et Il avait déjà dit qu’il y aurait une Eglise.

17        Maintenant, pendant que l’on parle, ramenez directement cela à l’âge de la sécurité éternelle ici. Je crois effectivement dans la sécurité éternelle de cette façon-ci: Je crois que l’Eglise a la sécurité éternelle. Et tant que vous êtes dans l’Eglise, vous êtes en sécurité avec l’Eglise. Comprenez-vous cela? Tant que vous êtes dans l’Eglise, vous êtes en sécurité avec l’Eglise. Comprenez-vous cela.

            Eh bien, comment donc entrons-nous dans l’Eglise? Par l’adhésion? Non, nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit pour former un seul Corps ; pas de méthodistes, pas de baptistes, pas de pentecôtistes, mais dans un seul Esprit, 1 Corinthiens 12: «Nous avons tous été baptisés dans une seule communion.» Et par là, tant que nous sommes dans cette communion, le Sang de Jésus-Christ nous purifie continuellement. Dieu regardant au travers du rouge comme nous l’avons vu hier soir, Il vous voit et c’est un pécheur rouge, mais Il vous voit blanc au travers du rouge.

18        Donc, Dieu connaissait d’avance, et il y aura... L’Eglise sera là, que vous Y soyez ou que moi, j’Y sois, Elle apparaîtra devant Dieu sans tache ni ride. Dieu l’a déjà dit et cela est réglé pour toujours. Eh bien, Il n’a jamais dit: «William Branham sera dans cette église-ci.» Il a dit: «L’Eglise sera là, et Elle sera une Eglise glorieuse, lavée dans le Sang, repassée, et Elle sera sans tache ni ride.»

            Maintenant, cela dépend de moi, si je veux rester dans cette Eglise-là ou pas. Non pas... Il n’a pas dit qu’Il qu’IL me prédestinerait et que je serais là, mais Il m’a donné l’assurance que si je faisais partie de ce groupe, je serais là, ou si j’étais en Jésus-Christ, qui est l’Epouse, je serais là.

19        Eh bien, cela nous ramène à l’élection maintenant. Or, Dieu, par la prescience, pouvait établir l’élection. Donc, quand Il a appelé Abraham... Qui était Abraham? Abraham n’était pas plus que n’importe quel autre homme. C’est un ressortissant de Babylone, avec son père, et sa femme Sara, qui était sa demi-soeur. Il habitait la ville d’Ur, les plaines, et la vallée de Schinear là.

            Et le matin, il était censé sortir ramasser des baies à manger ; à midi, il allait dans le buisson tuer du gibier, et il vivait assez longtemps. On vivait assez longtemps à l’époque, avec le–avec le régime alimentaire qui était considéré et tout. Et ils vivaient longtemps.

20        Mais remarquez, Abraham n’était pas différent de quelqu’un d’autre. Mais Dieu, par élection, a appelé Abraham, car il n’était pas plus que n’importe qui d’autre. Eh bien, observez les quatre patriarches: Abraham, c’est la justification. Nous avons passé deux semaines là-dessus, ou sur Abraham. Je vous demande pardon ; Abraham, c’est l’élection. Isaac représente la justification. Jacob, la grâce, tout le monde le sait ; Jacob, la grâce ; et Joseph, la perfection. Election, justification, grâce, perfection. Il n’y a rien contre Joseph, nulle part.

            Mais maintenant, Abraham fut appelé par Dieu par élection, ou par prescience, sachant qu’Abraham marcherait devant Dieu. Et c’est l’unique raison ce soir, par le même moyen... Combien de chrétiens y a-t-il ici? Faites voir les mains, partout dans la salle, partout. Pourquoi êtes-vous chrétiens? C’est parce que Dieu vous a élus. Amen.

            J’espère que vous voyez cela. Dieu a dit... Jésus a dit: «Nul ne peut venir au Père si ce n’est par Moi, et nul ne peut venir à Moi si Mon Père ne l’attire premièrement.» Est-ce vrai?

21        Si donc le Père vous a attiré, c’est la prescience de Dieu en rapport avec l’élection. «A tous ceux qui viendront à Moi, Je donnerai la Vie Eternelle, Je les ressusciterai au dernier jour.» C’est la promesse que Dieu a faite. De quoi vous inquiétez-vous?

            Eh bien, remarquez juste un instant. Maintenant, nous voyons dans l’élection que Dieu, quand Il a appelé Abraham... Et remarquez, pour commencer, quand Dieu appelle un homme, Il exige une séparation totale d’avec le monde. «Sépare-toi, Abraham», aussitôt qu’il a reçu son appel.

            Eh bien, voici la chose. Chaque chrétien ici présent qui est né de nouveau, quand Dieu vous a appelé, Il a exigé une séparation totale. S’Il ne l’a pas fait, vous avez eu un faux appel. Voyez?

22        Dieu ne fait pas de distinction entre Ses enfants. Chaque fils qui vient à Dieu doit premièrement être éprouvé ou châtié. Comprenez-vous cela? Premièrement être éprouvé ou châtié, corrigé, un enfant formé, instruit, tout le monde, sans exception, chaque fils... Avez-vous déjà connu des épreuves? Avez-vous déjà connu la tribulation? Avez-vous déjà souffert la persécution? Si vous endurez donc ces choses, vous êtes de véritables enfants de Dieu.

            Mais si vous ne pouvez pas endurer le châtiment, quand la verge se fait dure, vous fuyez et vous retournez dans le monde, la Bible déclare que vous êtes des enfants illégitimes et non des enfants de Dieu. Car lorsqu’un homme naît de l’Esprit de Dieu, il s’attend à ces choses-là, et il aime ces choses-là.

            Et la Bible déclare que les épreuves qui nous arrivent, des fournaises ardentes, sont plus précieuses que de l’or pour nous. Pensez-y.

23        Donc, vous voyez ces gens avec des hauts et des bas, ils n’ont jamais été là, pour commencer. Voyez? Ils font simplement semblant de croire. Amen. Le salut est pour les croyants, pas pour les incroyants, ni les soi-disant croyants. C’est pour les croyants authentiques. Et ce n’est pas une affaire de loi, et Dieu va vous faire faire quelque chose parce que vous aimez le faire.

            Quand j’ai quitté ma femme pour effectuer ce voyage-ci, je n’ai pas eu à dire: «Eh bien, écoute ça, madame Branham, tu es une femme mariée. Tu n’auras point d’autres maris devant ta face en mon absence. Mais tu ne feras pas ceci et tu ne feras pas cela.» Puis, elle s’est retournée avec la loi vers moi en tant que femme mariée pour dire: «Maintenant, Billy, tu n’auras pas d’autres femmes devant ta face en ton absence.» Non, ce n’est pas ça la pensée. Ceci est une affaire d’amour.

24        Je vais vers elle et je dis: «Chérie, le Seigneur m’appelle pour aller prêcher l’Evangile.» Je lui donne un baiser d’au revoir et je dis: «Prie pour moi, chérie. Que Dieu te bénisse.» Nous partons. Je ne pense à rien au sujet de la maison, si elle va faire ceci ou cela. Elle non plus, parce que nous nous aimons.

            Et tant que nous nous aimons comme cela, ne vous en faites pas, ça marchera bien. Et si je sers Christ rien que pour échapper à l’enfer, il est difficile de dire ce que je ferai, mais si je L’aime... Oh ! Je ne ferais rien contre ma pauvre petite vieille femme, pour rien au monde. Que son coeur soit béni, je–je l’aime. Je ferai tout mon possible pour lui faire plaisir.

            Parfois, je rentre chez moi à la maison, revenant d’outre-mer, et je me procure une petite chose étrange, vous savez, une petite babiole qu’elle aime. Je la lui amène. Je ne dis rien à ce sujet pendant longtemps. Non, je porte cela dans mes bras. Je n’aimerais pas l’envoyer par avion, car je crains que ça se casse. Voyez? Et j’aime venir vers elle et la surprendre, dire: «Chérie, regarde ça.»

25        «Oh ! dit-elle, Billy, oh ! la la ! je suis très heureuse.» Voyez? Cela me réjouit. Voyez? Je l’aime.

            Eh bien, c’est ainsi que vous servez Dieu. Non pas parce que: «Eh bien, je dois prendre ma Bible ce soir et aller chez les John ; il ne sait rien au sujet du Seigneur. Je dois aller là, mais je vous assure, oh ! la vie chrétienne est très difficile.» Oh ! Vous n’aimez pas Dieu. Vous n’êtes jamais né de nouveau.

            Quand vous L’aimez, vous aimez aller faire quelque chose pour Lui, pour amener des âmes à Lui. Ce n’est pas un devoir. C’est une affaire d’amour. Amen. Oh ! J’espère que cela descend profondément sous la cinquième côte, du côté gauche, que cela s’ancre là et y reste. Voyez-vous cela? C’est une affaire d’amour. Vous aimez faire cela.

26        Si vous aimez votre–votre femme, vous aimez faire quelque chose pour elle. Eh bien, ce genre d’amour, vous ne pouvez pas avoir ce même genre d’amour pour Jésus. Comme le mot grec l’exprime, l’un est appelé amour phileo et l’autre, amour Agapao.

            Or, l’amour phileo et l’amour Agapao, comme nous l’avons dit, ce sont deux choses différentes. Mais quand vous aimez divinement Christ, comme vous aimez votre femme, seulement ça sera à un niveau plus élevé et plus glorieux que celui-ci qui est en bas. Oh ! Ne vous en faites pas, vous vous occuperez des affaires du Père, cherchant à gagner des âmes, à prier pour les malades, à faire tout ce que vous pouvez, parce que vous L’aimez, vous aimeriez Lui faire plaisir.

27        Oh ! Vous pensez: «Ô Dieu, je connais quelqu’un là que, je pense, je pourrais conduire à Toi.» Et vous partirez et lui parlerez gentiment: «Bonjour, Jean. J’aimerais vous parler ce soir d’aller à la pêche.»

            «Oui... Oh ! J’aime la pêche.»

            Vous lui parlez de la pêche pendant un moment. Vous lui parlez de ses poulets et de toute culture, de la ferme, ce qu’il va faire, pendant quelques instants jusqu’à ce que Dieu ouvre la voie et vous accorde l’occasion de faire pénétrer l’Evangile. Alors, quand vous gagnez cette âme-là, vous la présentez devant le Père comme j’ai dit que je faisais pour le petit cadeau de ma femme. «Tiens, Père...» Vous faites cela avec joie parce que vous aimez cela, pas un devoir, mais un amour. Amen.

28        Eh bien, Abraham était un étranger, éloigné de Dieu comme nous tous des pécheurs, éloignés de Dieu, sans espérance, sans–sans Christ dans le monde, des pécheurs par nature... Nous tous, nous sommes nés dans le péché, conçus dans l’iniquité, nous sommes venus dans le monde en proférant des mensonges, sans aucune exception. Votre père ou votre mère ont peut-être été si saints qu’ils n’avaient jamais tenu un seul mauvais propos, ils avaient observé toutes les lois, ils fréquentaient l’église et ils étaient sanctifiés, saints, remplis du Saint-Esprit, tout ce que Dieu pouvait avoir pour eux ; mais néanmoins, vous êtes né dans le péché.

            Tout celui qui vient à Dieu est né de même. Tout celui qui vient dans le monde est né par le même moyen: le désir sexuel. Il n’y a qu’Un seul qui est donc né en dehors de cela, c’était notre Précieux Seigneur Jésus-Christ, le Fils de Dieu, qui avait été couvert de l’ombre du Saint-Esprit dans le sein de Marie.

29        Et la cellule de sang vient du mâle, et c’est le mâle qui avait produit la cellule de sang. Et le Mâle dans ce cas-ci, C’était l’Etre surnaturel qui ne pouvait pas avoir de désir sexuel. Et Dieu, le Créateur, a créé la cellule de Sang dans le sein de Marie, cela a produit le Fils, Jésus-Christ. Croyez-vous cela? En dehors de cela, vous êtes perdu si vous ne croyez pas cela. Il n’y a aucun moyen au monde pour vous d’être sauvé.

            Tout récemment là en Suisse, Billy Graham prêchait juste avant mon arrivée en Suisse. Il avait pris un après-midi, et j’avais pris l’après-midi suivant. J’ai commencé... Il avait eu seulement un seul service. Et j’ai toujours eu de la considération pour Billy Graham en tant que vrai serviteur de Dieu.

30        Et là, pendant qu’il prêchait, ils ont là la doctrine de Zwingli. Et Zwingli ne croyait pas à la naissance virginale. Zwingli disait que Jésus était le Fils de Joseph, appelé Fils de Dieu, mais qu’en réalité, il y avait eu un rapport sexuel entre Marie et Joseph. Cela démolit tout fondement du christianisme et en fait pas plus que le bouddhisme, l’islam, ou n’importe quoi d’autre. Il est né d’une vierge, le Fils du Dieu vivant. Billy n’avait certainement rien ménagé, mais il a exprimé cela de cette façon-là, qu’Il était Emmanuel, Dieu avec nous en ce jour-ci. Quand ils rabaissent Christ au niveau d’un simple prophète, ou un homme de bien, ou quelque chose comme cela, cela suscite la juste indignation d’un homme.

            Les gens disent: «Oui, oh ! Il était un Philosophe. Il était un Docteur. Oh ! Il était un Prophète.» Il était Dieu. Il n’était rien de moins que Dieu. S’Il n’était pas Dieu, vous êtes perdu.

31        C’était dans les veines d’Emmanuel que nos péchés ont été plongés, quand nous nous sommes plongés sous le Sien. S’Il était un Prophète, Il était un Homme de bien. Il n’était rien d’autre que le Fils né d’une vierge, créé, né du Dieu vivant. Et Dieu Jéhovah habitait en Lui, réconciliant le monde avec Lui-même. Amen. Il était donc plus qu’un homme.

            Une femme de la Science Chrétienne m’a dit il n’y a pas longtemps, elle a dit: «Révérend Branham, vous mettez trop l’accent sur Jésus, disant qu’Il était si Divin.» Elle a dit: «Si je vous prouve qu’Il n’était pas Divin, croirez-vous cela?»

32        Et j’ai dit: «Si la Bible le dit, je le croirai. En effet, c’est mon point d’appui, la Parole de Dieu, et c’est par Elle que j’éprouve tout.»

            Alors, elle a dit: «Eh bien, si je prouve cela par la Bible, qu’Il n’était pas Divin, l’accepterez-vous?»

            J’ai dit: «Si la Bible le dit, c’est donc vrai.»

            Et elle a dit: «D’accord. Dans Saint Jean, chapitre 11, quand Il se dirigeait vers la tombe de Lazare, la Bible dit qu’Il pleura.»

            J’ai dit: «Qu’est-ce que cela a à faire avec la chose?»

            Elle a dit: «Eh bien, Il était un homme. Il était un mortel, et Il pleura.»

            J’ai dit: «Oui, mais Il était un Dieu Homme.» J’ai dit: «Quand Il se dirigeait à la tombe de Lazare, en train de pleurer, Il était un Homme. Mais quand Il a rassemblé Son petit corps et s’est tenu là et a dit: ‘Lazare, sors’, et un homme mort depuis quatre jours, puant, C’était plus qu’un homme, c’était Dieu parlant par Son Fils, Jésus-Christ.» Amen.

33        Il était un Homme quand Il descendait de la montagne, affamé et cherchant quelque chose à manger. Oui, oui. Il était un Homme quand Il avait faim. Mais quand Il a pris cinq petits pains et deux morceaux de poissons et qu’Il a nourri cinq mille personnes, c’était plus qu’un homme. C’était Dieu en Jésus-Christ, Son Fils, prouvant ce qu’Il était.

            Il était un Homme quand Il était couché à la poupe de la barque cette nuit-là sur une mer houleuse, agitée sous la tempête comme un bouchon de liège, alors que dix mille démons de la mer avaient juré de Le noyer. Quand Il était endormi, fatigué, et que la vertu était sortie de Lui, c’était un Homme qui était couché là, endormi. Mais quand Il se réveilla, qu’Il mit Son pied sur le bastingage de la barque et dit: «Silence, tais-toi», et que les vents et les vagues lui obéirent là, c’était plus qu’un homme qui parlait, c’était Dieu qui parlait au travers de Son Fils Jésus-Christ.

34        Il était un Homme quand Il réclamait miséricorde à la croix, mourant de la mort d’un mortel, mourant non seulement de la mort d’un mortel, mais de la mort d’un pécheur. Nos péchés étaient sur Lui, Il est allé en enfer à cause de nous, emportant nos péchés comme le bouc Azazel. Mais pendant qu’Il était suspendu là à la croix, Il a imploré miséricorde, Il est mort comme un homme, mais le matin de Pâques, Il a brisé les sceaux de la tombe et Il est ressuscité. Il a prouvé qu’Il était Dieu.

            Il n’est pas étonnant que le poète ait dit:

Vivant, Il m’aima, Mourant, Il me sauva,
Enseveli, Il emporta mes péchés au loin ;
Ressuscitant, Il me justifia librement pour toujours,
Un jour, Il reviendra, oh ! quel jour glorieux !

            C’est l’espérance du chrétien. Il n’est pas étonnant qu’Eddie Perronet ait pu dire:

Que tous acclament la puissance du Nom de Jésus.
Que les anges se prosternent.
Apportez le diadème royal
Et couronnez-Le Seigneur de tous.

            Oui, oui. C’est ce qu’Il est.

35        Eh bien, c’est Lui qui était jadis dans le sein du Père, le Logos qui sortit de Dieu. «Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Et la Parole a été faite chaire, et Elle a habité parmi nous.» Et Il était avec Abraham. Il était le Dieu d’Abraham. C’est Lui qui était dans le buisson avec Moïse, et ainsi de suite.

            Remarquez maintenant. Quand Dieu appela Abraham, Il exigea une séparation totale. «Sépare-toi des membres de ta famille. Sépare-toi de ton... de la maison de ton père. Sépare-toi de tous tes associés. Et détache-toi complètement de toutes ces choses, et marche avec Moi.» Quel privilège quand un homme est appelé comme cela ! Combien un vrai chrétien est heureux de se séparer ! Amen. Sépare-toi.

            Et Il a dit: «Abraham, en plus de tout cela, Je–Je (non pas: Si tu vas), Je suis, J’ai déjà réglé cela. Et Je vais conclure une alliance avec toi maintenant, Abraham. Et je ferai de toi héritier du monde et de toutes les nations. Tu deviendras le père de toutes les nations. Et je vais conclure une alliance avec toi et avec ta Postérité. Tu viendras à Moi dans la vieillesse. Il n’y a pas de doute à cela. Tu feras une grande oeuvre pour Moi. Et en plus, Je vais te donner un enfant de Sara, ta femme ; par lui toutes les nations seront bénies.»

36        Oh ! Quand je me mets à parler de cela, on sent simplement Quelque Chose se mouvoir, le Saint-Esprit. Je ferai, pas: Si tu fais, mais: Je ferai. Si donc l’alliance qu’Il avait conclue avec l’homme dans le jardin d’Eden, sans aucune condition, qu’Il enverrait un Sauveur, Dieu est tenu de faire cela, et Il l’a fait. Et si cette alliance-là a été parfaitement accomplie, de même l’alliance que Dieu avait faite avec Abraham et avec sa Postérité, sans condition, sera accomplie, aussi certainement que Jésus-Christ était venu sur terre pour accomplir ce que Dieu avait dit devoir faire. Absolument. De quoi nous inquiétons-nous alors?

            Ça ne sert à rien... Le chrétien semble acculé dans un coin: «Oh ! J’ai peur. Je...» De quoi avez-vous peur? Eh bien, vous devriez être les gens les plus libres au monde.

            «Eh bien, Frère Branham, quand je serai dans le Millénium...» Je n’attends pas le Millénium, j’y suis maintenant même.

37        Nous sommes maintenant les fils et les filles de Dieu. Nous sommes assis ensemble dans les lieux célestes en Jésus-Christ. Quand? Maintenant même, au présent. Chaque homme, ou chaque femme, ou chaque jeune garçon, ou chaque jeune fille, qui est né de nouveau de Dieu, qui a reçu le Saint-Esprit, est assis dans les lieux célestes. Quand deux ou trois sont assemblés, Christ a promis d’être au milieu d’eux. Amen.

            Quand vous... Eh bien, certaines personnes comptent sur la sensation. Je ne suis pas sauvé parce que je sens que je suis sauvé. Le diable peut vous flouer chaque jour là-dessus. Mais je ne suis pas sauvé parce que je sens que je suis sauvé. Je suis sauvé parce que j’ai rempli les conditions de Dieu. Dieu m’a appelé, et j’ai accepté cela ; et par la foi, je crois cela. Que je me sente bien, que je sente comme cela ou pas, je le suis de toute façon, car Dieu l’a dit.

            Acceptez votre guérison, madame. Il n’est pas question du sentiment que vous éprouvez, il s’agit de ce que vous croyez.

38        Jésus n’a jamais dit: «Avez-vous senti cela?», Il a dit: «Avez-vous cru cela?» Amen. Cela reposait solennellement sur les oeuvres achevées de Christ au Calvaire. Chaque bénédiction rédemptrice appartient au croyant.

            Quand vous devenez un chrétien, Dieu vous donne un chéquier avec en bas le Nom de Jésus signé, pour tout ce dont vous avez besoin pendant le pèlerinage de votre vie. Avez-vous peur de toucher cela? Amen. Remplissez-le et envoyez-le au Quartier Général, et voyez ce que Dieu en fera. Amen.

39        «Eh bien, si je savais qu’il y a assez d’argent dans le compte». Son Sang est suffisant. Pour quoi? Il était blessé pour nos péchés, brisé pour notre iniquité, le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, et c’est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris. Le compte a déjà été approvisionné au Calvaire. Et la maladie est un attribut du péché. Et quand vous touchez le péché, vous devez toucher la maladie. Amen.

            Le même mot être sauvé est traduit de deux manières. Le mot vient du mot grec sozo. Voyez? Quand... Il l’a utilisé en parlant à la femme qui avait touché le bord de Son vêtement: «Ta foi t’a sozoée, t’a sauvée», ce mot signifie à la fois physiquement ou spirituellement. Les deux mots sont justes... Chaque fois, cela veut dire être sauvé dans l’âme, cela veut dire être sauvé dans le corps. Vous êtes sauvé physiquement, vous êtes sauvé spirituellement. Vous êtes sauvé de votre maladie, ou vous êtes sauvé de la séparation éternelle. Et tout cela a été fait par les oeuvres accomplies de Christ au Calvaire. Amen. Vous y êtes. Alléluia !

40        Oh ! C’est assez pour faire crier un baptiste, n’est-ce pas? Quand vous y pensez, c’est déjà terminé. Qu’est-ce qui est terminé? Tout notre billet, sur tout le parcours jusque dans la Gloire. Tout a été établi au Calvaire par le Sang de Jésus. Et comment Dieu vous a-t-Il appelé? Vous, vous n’avez jamais appelé Dieu. C’est Dieu qui vous a appelé. Et Il vous a accepté, et Il vous donne le billet. Alléluia ! Juste en route, c’est tout. Nous pouvons maintenant nous lever et chanter tous:

Je suis en route vers la Terre promise,
Qui viendra et ira avec moi?
Je suis en route vers la Terre promise.

41        Vous avez chanté cela, sans aucun doute. L’ancien et célèbre cantique de l’église. Certainement, toute peur est dissipée.

            Jésus disait constamment: «N’aie pas peur, n’aie pas peur. Je suis Celui qui était mort et qui est vivant aux siècles des siècles. N’aie pas peur, n’aie pas peur, Je suis avec toi jusqu’à la fin du monde. N’aie pas peur.»

            Et le chrétien continue à se caler dans son fauteuil: «Oh ! Je me demande simplement.» Oh ! Oh ! la la ! Dégagez-vous ! Amen.

            Débarrassez-vous de toutes ces choses, dites: «Monsieur Satan, tu es vaincu. En mourant au Calvaire, Jésus-Christ t’a dépouillé de toute puissance que tu avais, et tu n’es qu’un bluffeur. Et tu ne peux pas me bluffer. (Amen !) Je suis fait d’une matière qui ne se laisse pas bluffer. C’est ce qui est issu du Calvaire. Alléluia ! Ne bluffez pas cela, allez recevoir cela. «Mettez-vous donc simplement à l’écart, j’avance prendre position pour Christ.» Amen. Vous pouvez voir le feu rouge briller sur la colline, là où il a quitté. Amen. C’est vrai. Dieu prendra soin des Siens, et toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu. Il avance.

42        Maintenant, je dirais qu’Abraham–Abraham avait soixante-quinze ans. Eh bien, certains parmi vous les frères et les soeurs avancés en âge se disent: «Eh bien, si j’étais un jeune homme ou une jeune fille ce soir, je pense que j’essaierais cela.» Oh ! Non. Ne venez pas comme cela pour commencer. Essayer cela, venez simplement prendre cela, c’est tout. C’est à vous. Dieu frappe à votre coeur, il est temps. Il connaît les Siens. «Mes brebis entendent Ma Voix.»

43        Et Il a dit à Abraham, elle... Sara avait soixante-cinq ans et Abraham, soixante-quinze ; et alors, le vieil homme allait çà et là, témoignant, disant qu’il aurait un enfant. Pouvez-vous vous représenter ce qui arriverait aujourd’hui si quelque chose comme cela... Eh bien, si le père Abraham vivait aujourd’hui, à soixante-quinze ans, et sa petite femme Sara marchait en titubant, qu’ils allaient chez un médecin prendre des dispositions pour la naissance d’un enfant, savez-vous ce qu’on dirait? On dirait: «L’esprit du vieil homme a dérapé.» Voyez? «Il y a quelque chose qui cloche chez lui.» Assurément. Il y a quelque chose qui cloche. Il a perdu sa peur, il croit Dieu par la foi, et c’est exact.

            C’est une bonne chose d’avoir quelque chose qui cloche chez vous. N’est-ce pas vrai?

44        Une fois, les gens ont dit, ils ont dit: «Billy, tu balances les bras, et tu agis comme un vendeur de savons, ou quelque chose comme cela.» Ils ont dit: «Bonté divine ! La façon dont...»

            J’ai dit: «Eh bien, je suis heureux.»

            Eh bien, ils ont dit: «Tu deviendras fou.»

            J’ai dit: «Laissez-moi donc tranquille. Je suis plus heureux en étant fou que je ne l’étais autrement. Laissez-moi donc simplement tranquille.»

            Quand vous arrivez à croire la Parole de Dieu, c’est de la folie pour la chose... pour le monde, mais c’est la Vie Eternelle pour celui qui croit. Amen.

            L’Eglise a besoin des vitamines. Elle est devenue anémique. Son système nerveux connaît une dépression. Maintenant, je vais vous dire quoi, Dieu a tout un entrepôt plein de vitamines ici. Oui, oui. Cela dépassera tout ce qu’on a dans le drugstore. Acceptez simplement les vitamines spirituelles, et cela vous édifiera, un peuple particulier, une nation sainte. Amen. Certainement.

45        Remarquez donc, et quand il a eu la promesse, la Bible dit dans Romains 4 qu’Abraham fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu. Je peux l’entendre, il se retourne et dit: «Sara, je viens de parler à Dieu, Il nous a annoncé que nous aurions un enfant. Et la première chose que nous devrions faire, c’est aller acheter des couches, des épingles, et tout apprêter, car l’enfant va venir. Le Seigneur l’a dit.»

            C’est ainsi qu’il faut croire cela. C’est ainsi qu’il faut croire, chaque homme qui dit, si quelqu’un est malade, comme cette femme malade ici, dit: «Alléluia !» Soeur, je prends mon oreiller là. Dieu l’a dit, si je peux croire cela et que je crois effectivement que je serai guéri. Préparez-vous pour cela. Amen. Apprêtez toutes choses, soyez déterminé. Quand le temps arrivera, vous allez recevoir cela, Dieu l’a dit.

46        Donc, je peux voir Abraham, après qu’ils eurent tout apprêté, tous ces petits chaussons, et tout ce qu’ils devaient avoir pour l’enfant. Et elle avait soixante-cinq ans, quarante, cinquante, soixante, environ vingt-cinq ans depuis la ménopause, il avait vécu avec elle depuis qu’elle avait environ dix-huit ans, et lui avait soixante-quinze ans, et il avait vécu avec elle tout le temps, sans enfant. Mais Dieu a dit: «Vous allez l’avoir de toute façon.»

            Abraham crut en Dieu. Il ne douta point par raisonnement. Il ne pensa point ... Eh bien, maintenant, l’esprit raisonne, mais la foi croit de toute façon. La foi ne regarde pas... La Bible dit qu’il... «Espérant contre toute espérance, il crut.» Et quand il n’y avait même plus d’espérance, il croyait malgré tout. Et cela lui fut imputé à justice.

47        Si vous n’avez pas ce genre de foi-là, vous n’êtes pas la postérité d’Abraham. Vous dites: «Sommes-nous la postérité d’Abraham, à recevoir d’où?» Oui, oui. «Devrions-nous croire comme Abraham avait cru?» Oui, oui. Pourquoi?

            La véritable postérité d’Abraham croit. Vous direz: «Eh bien, il parlait des Juifs.» Oh ! Non.

            La Bible déclare: «Si nous sommes en Christ, nous revêtons la nature de la postérité d’Abraham et nous sommes héritiers selon la promesse.»

            Comment entrez-vous en Christ? En adhérant à une église? Non. Par le baptême du Saint-Esprit, vous avez été incorporé dans le Corps de Christ, et vous êtes la Postérité d’Abraham. Vous êtes héritier de la même promesse qui a été donnée à Abraham et qui est donnée à sa Postérité. Amen. Dites donc, frère, cela met le diable dans le pétrin ; placez simplement la Parole contre lui.

48        C’est Jésus, malgré toutes les qualités de... Eh bien, le Père était en Lui. Malgré toute Sa puissance, tous Ses signes, tout ce qu’Il avait en Lui, Il ne s’est servi d’aucune de ces choses pour vaincre Satan. Il a pris la Parole du Père et Il a vaincu Satan.

            Satan a dit: «Si Tu es le Fils de Dieu, accomplis un miracle ici. Fais-le-moi voir.» Ce vieux démon vit toujours. «Laisse-moi Te voir faire quelque chose. Guéris ce vieil homme Jones par ici. Laisse-moi Te voir faire cela.»

            Jésus a dit: «Il est écrit: L’homme ne vivra pas de pain seulement.» Il a reconnu qu’il n’avait pas rencontré Moïse là même. Il l’a donc fait monter sur... Il a dit: «Maintenant, il est écrit dans les Ecritures...» Il a cité les Ecritures, il Les a enduites, vous savez, comme la cerise sur le gâteau...

49        J’ai entendu ce prédicateur dire aujourd’hui: «Il a simplement enduit cela.» Il y a une grande différence entre coating [enduire] et quoting [citer.] Il a donc enduit les Ecritures pour Lui. Il a dit: «Il est écrit qu’Il donnera des ordres à Ses anges à Ton sujet au temps de la fin, de peur que Ton pied ne heurte contre une pierre...» Son pied n’avait point heurté contre la pierre. Il a dit: «Ils Te porteront.»

            Et Il a dit: «Il est aussi écrit.» Amen. Il s’est servi de la Parole du Père et Il a vaincu Satan juste sur son terrain.

            Qu’a-t-Il fait? Il prouvait au chrétien le plus faible que vous pouvez vaincre Satan n’importe où, n’importe quand, avec la simple Parole de Dieu. Servez-vous simplement de Cela et dites... «AINSI DIT LE SEIGNEUR, il est écrit.»

50        Cela débarrasse l’église de toute lâcheté, cela ôte le bréchet et met la colonne vertébrale à la place. Les gens disent: «Eh bien, j’aurais bien voulu avoir...» Eh bien, que désirez-vous? Pas de souhait. Dieu l’a promis, et c’est ça.

            Nous tenons une réunion agitée comme cela, nous pouvons commencer un service de guérison, quand vous avez une partie de ce... Quand vous prenez ce vieux souhait: «Je souhaiterais pouvoir, je souhaite...» Pas de souhait ni rien à ce sujet: Dieu a promis, et c’est réglé. Quand Dieu dit quelque chose, cela est écrit au Ciel et ça se confirme toujours. Amen. Oh ! la la ! Je me sens religieux, effectivement. Je me sens comme un baptiste qui crie.

51        Remarquez. Frère, si la Parole de Dieu ne produit pas la Vie, il y a quelque chose qui cloche. C’est la Semence. La semence n’a qu’à tomber dans une bonne terre, elle produira la vie. Oui, absolument.

            Vous le savez, en tant que fermiers ici dans ce bel Etat de Dakota du sud. Tout ce qu’il vous faut faire, c’est semer le blé. Vous n’avez pas à sortir chaque matin déterrer cela, l’examiner et dire: «Voyons si... Eh bien, ce blé n’est pas bon.» Remettez-le, et le lendemain matin, je vais encore essayer. «Hum ! Il n’a pas germé, il n’est pas bon.» Vous n’aurez jamais de récolte tant que vous faites cela.

            Eh bien, c’est ce qui se passe. «Eh bien, laissez-moi voir si mes mains vont mieux. Non, non.» Alors, le lendemain matin: «Eh bien, nous allons encore essayer.» Revenir la nuit suivante pour qu’on prie pour vous. «Non, non, non, ça ne va pas mieux.» Vous ne serez jamais guéri.

52        Que faites-vous? Vous plantez le blé et vous le confiez à Dieu, et il est du devoir de Dieu de veiller à ce qu’il pousse. C’est ainsi que vous faites avec la Semence de Dieu.

            Ecoutez-moi, tout... Une bonne attitude mentale face à toute promesse divine, ou de Dieu, la fera s’accomplir. Peu m’importe ce que c’est, si vous pouvez afficher une bonne attitude mentale face à la promesse, car Sa promesse... «Chaque Parole de Dieu, a dit Jésus, la Parole est une Semence.» Et chaque Semence est une promesse là-dedans. Et si seulement vous pouvez recevoir ces Semences dans votre coeur, peu importe ce à quoi cela est destiné, Dieu l’honorera, et elle produira exactement ce qui a été promis. Oh ! la la !

53        Abraham apprêta tout. Le premier mois s’écoula, il s’est dit: «Cela va certainement arriver cette fois-ci. Sara, comment te sens-tu?»

            «Pas de changement.»

            «Eh bien, alléluia ! On va avoir cet enfant de toute façon.»

            Le deuxième mois passa: «Comment te sens-tu, Sara?»

            «Pas de changement.»

            «Alléluia ! On va l’avoir de toute façon.»

            La première année passa: «Sara, ne te sens-tu pas mieux cette année? Tu as soixante-six ans maintenant, pas de changement?»

            «Aucun, Abraham.»

            «Gloire ! Nous allons l’avoir.»

            «Abraham, que penses-tu?»

            «En effet, Dieu l’a dit.»

            «Eh bien, pourquoi cries-tu?»

            «Eh bien, si cela se passe cette année, ça sera un miracle plus glorieux que si cela était arrivé l’année passée, ça aura un an de plus.» Amen.

54        Mais nous nous disons la postérité d’Abraham. Si nous ne recevons pas tout ce que nous voulons maintenant même, nous disons: «Oh ! Eh bien, peut-être que j’ai oublié que j’avais déjà fait cela.» Ô vous petite créature insignifiante, vous, on vous a dorlotée avec l’Evangile. C’est vrai.

            Sortez, recevez cela comme des hommes et des femmes, et dites: «Ô Dieu, je Te crois.» Cela peut paraître...?... et sassafras, mais frère, cela vous fera certainement du bien ; c’est vrai.

55        J’étais un petit garçon, nous avions l’habitude de... Nous avons vécu une vie si pauvre que maman prenait des peaux de viande, les faisait bouillir dans une casserole, ou les mettait dans un four, de vieilles peaux de lard, que nous attrapions dans des alimentations à dix cents, un sac plein de cette hauteur à peu près. Et c’est ainsi que nous obtenions le saindoux. Et on l’appliquait dans le pain de maïs, quand nous fabriquions notre pain de maïs. Et nous avions cela, des doliques et de la mélasse de sorgho. C’est pratiquement tout ce que nous avions toute l’année.

            Et alors, quand nous... Et cela... Comme le régime alimentaire n’était pas très bon, alors chaque samedi, nous les petits enfants, nous devions tous prendre un bain, dans la.-. la même baignoire ; on déversait juste un peu d’eau chaude, et on faisait passer le suivant. Et puis, après cela, tout le monde prenait une dose d’huile de ricin. Franchement, j’ai tellement pris de l’huile de ricin que je n’arrive pas à en supporter l’odeur aujourd’hui. Et chaque fois que je vais... Je ne dis pas ceci pour plaisanter. Ici ce n’est pas un lieu où plaisanter. C’est la chaire. Ainsi donc, quand j’allais auprès de maman, alors je disais: «Maman, ça me rend très malade, je n’arrive pas à supporter cela.»

            Elle disait: «Fils, si cela ne te rend pas malade, cela ne te fera pas du bien.» C’est exact.

56        Et c’est pareil avec la prédication de la Parole, si cela ne vous remue pas le système digestif de la gastronomie de l’Evangile, cela ne vous fera aucun bien. Si nous sommes la postérité d’Abraham, agissons donc en conséquence. Amen.

            Il y a quelque temps là dans le sud, là où il y avait des esclaves, on achetait des esclaves, des hommes allaient çà et là achetant des esclaves. Il y avait une ferme qui en avait environ cent. Un négociant est passé un jour, il les a tous trouvés, vous savez, les Boers les avaient fait venir pour les Hollandais, de–de l’Afrique ; ils les ont amenés ici et les ont vendus comme esclaves. Alors, on les fouettait et tout ; en effet, ils avaient le mal du pays, ils ne retourneraient plus jamais chez eux, ils ne verraient plus jamais leurs bien-aimés, et ils étaient tout découragés. On devait les fouetter pour les faire travailler et tout.

            Alors, un jour, il y avait un jeune homme qui allait çà et là, qu’on n’avait pas à fouetter. Frère, il avait le menton relevé, et ses épaules redressées, on n’avait pas à le fouetter. Il était bien à la tâche, faisant tout. Alors, un négociant est passé par là, il a dit: «J’aimerais acheter cet esclave-là.»

            On lui a répondu: «Celui-là n’est pas à vendre.»

57        Il a dit: «Eh bien, qu’est-ce qui le rend de loin plus vaillant que les autres?» Il a dit: «C’est peut-être lui le chef des autres.»

            On lui a répondu: «Non, il est juste un esclave.»

            Il a dit: «Peut-être que vous le nourrissez juste un peu mieux que vous le faites pour les autres.»

            On lui a répondu: «Non, ce n’est pas moi qui le nourris. Ils mangent tous ensemble.»

            Il a dit: «Qu’est-ce qui le rend si différent? Il est tout disponible, tel qu’il est, tandis que les autres sont on dirait si malingres.»

58        Il a dit: «Eh bien, je vais vous le dire, je ne le savais pas moi-même jusqu’à ce que je découvre que c’était le fils du roi de la tribu. Et quand bien même il est un étranger ici, il a du cran, il agit avec bravoure, gardant le moral des autres haut.»

            Et j’ai dit: «Ô Dieu (en lisant cette histoire-là), comme nous sommes des chrétiens, nous sommes loin de notre Père, nous sommes dans un monde de péché, mais accorde-nous de marcher et de nous comporter en gentlemans chrétiens et comme des dames chrétiennes.»

            Soyons occupés aux affaires du Père, croyant tout ce que Dieu a dit et agissant en conséquence. Que les hommes et les femmes agissent comme des chrétiens, vivent comme des chrétiens et soient comme des chrétiens, et qu’ils supportent les jeunes gens qui grandissent. Amen.

            [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... les années s’écoulèrent: «Sara, comment te sens-tu?»

            «Pas de changement.»

            Abraham a dit: «Que Dieu soit loué, nous allons de toute façon l’avoir.»

59        Eh bien, il en était arrivé à avoir pratiquement cent ans ; vingt ans s’étaient écoulés: «Sara, qu’en est-il maintenant?»

            «Pas de changement.»

            «Oh ! Gloire à Dieu, nous allons de toute façon l’avoir.»

            Dieu a promis... La Bible dit: «Il a... Il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu.»

            «Eh bien, si nous n’obtenons pas juste instantanément ce que nous demandons, eh bien, alors, il n’y a rien à cela, nous retournons.» Cela montre que nous ne sommes pas la postérité d’Abraham. Abraham a attendu vingt-cinq ans ; et au bout de vingt-cinq ans, il fut plus fort à croire qu’il allait le recevoir qu’il ne l’a été le jour où Dieu lui en avait parlé. Mais nous, nous ne pouvons pas attendre un jour à l’autre. «Oh ! eh bien, Dieu, prouve-le-moi.» Oh ! la la ! Comme nous sommes faibles !

60        Vous direz: «Eh bien, Dieu avait fait une promesse à Abraham.» Il vous a aussi fait une promesse. Vous êtes la postérité d’Abraham. Si vous êtes en Christ, vous êtes la postérité d’Abraham. Et chaque promesse qui a été faite à Abraham vous est faite. Amen. Si cela... non pas parce que vous avez fait ceci, parce que vous avez adhéré à l’église, mais parce que Dieu, par prescience, vous avait élu et Il vous a appelé à Jésus, et vous avez accepté cela.

            Un très cher baptiste, un frère à moi, j’ai grandi parmi eux, un homme très bien, m’a dit il n’y a pas longtemps, il a dit: «Frère Branham, quoi de plus peut...» Il a dit: «Croyez-vous qu’on peut recevoir le Saint-Esprit comme on L’a reçu il y a des années à la Pentecôte?»

            J’ai dit: «Oui, monsieur. Pierre a dit: ‘La promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.’» J’ai dit: «Vous ne pouvez pas effacer cela, frère. C’est l’Ecriture.»

            Alors, il a dit: «Eh bien, vous ne voulez pas dire que le même Saint-Esprit...»

            J’ai dit: «Il n’y en a pas deux, il n’y En a qu’un Seul.» C’est vrai.

61        J’ai dit: «Jésus a dit que: Encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus–plus, mais vous, vous Me verrez, car Je serai avec vous.» Je est un pronom personnel: Jésus-Christ, le même hier, aujourd’hui et éternellement. «Je serai avec vous, en vous.» Christ a promis d’être en nous jusqu’à la fin de l’âge. Tout le monde qui lit les Ecritures sait cela.

            Remarquez, et c’est le même Saint-Esprit. Il a dit: «Frère Branham, nous recevons le Saint-Esprit quand nous avons cru.»

            J’ai dit: «Non. Non. Non, non, ai-je dit, vous recevez la Vie Eternelle quand vous croyez, mais pas le Saint-Esprit. Jésus a dit: ‘Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle. Mais par le Saint-Esprit, nous sommes baptisés dans le Corps comme des croyants.» J’ai dit: «Vous les baptistes, recevez cela dans votre esprit, et je serai d’accord avec vous sur la sécurité éternelle.» C’est vrai.

            J’ai dit... Il a dit: «Eh bien, quand nous croyons, nous recevons le Saint-Esprit.»

62        J’ai dit: «Quand Paul a rencontré un groupe de baptistes là dans Actes 19 (Apollos, ses convertis, il était un converti de Jean-Baptiste), il a dit: ‘Avez-vous reçu le Saint-Esprit depuis que vous avez cru? Depuis que vous avez cru?’ Ils ont dit: ‘Eh bien, nous ne savons même pas qu’il y ait un Saint-Esprit.’ Il a alors demandé: ‘De quel baptême avez-vous été baptisés?’» Amen.

            Ils étaient baptisés, ils avaient cru et ils avaient la joie, mais ils n’avaient jamais reçu le Saint-Esprit. Voyez? Baptisés dans le Corps de Christ, les croyants (Amen !), c’est alors que nous avons communion les uns avec les autres. Vous savez, chez les baptistes, peu importe votre église d’origine, vous devez être baptisé dans la communauté baptiste ; en effet, ils croient qu’il n’y a qu’un seul baptême: C’est par l’eau. Mais un seul baptême, c’est par l’Esprit. Amen. Le baptême du Saint-Esprit. Oui, oui. Nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit, pas dans une seule eau, dans un seul Esprit pour former un seul Corps. Amen. Oh ! la la ! Combien je L’aime !

63        Eh bien, il disait... Un jour, quand il a atteint à peu près cent ans, Dieu l’a appelé dehors et a dit: «Abraham, Je vais te confirmer ce serment. Tu M’as cru pendant vingt-cinq ans, que ce cas de la guérison divine allait se produire.» C’était une guérison divine. Nous n’avons pas le temps d’aborder cela ce soir. Mais demain soir, Dieu voulant, je vais vous le prouver, c’était une guérison divine. Très bien. Je peux vous prouver que la gloire de Dieu, c’est la guérison divine.

            Remarquez. Il a dit: «Voici, Je vais te montrer ce que Je vais faire et te le confirmer pour toujours, Abraham.» Il l’a appelé dehors. Il a dit: «Maintenant, Je veux que tu ailles prendre une chèvre de trois ans. Et Je veux que tu prennes une génisse de trois ans. Et Je veux que tu prennes un bélier. (Remarquez, deux femelles et un mâle. Nous prendrons cela, peut-être, si nous n’abordons pas cela ce soir, demain soir.), et deux tour–deux tourterelles et un jeune pigeon.

64        Alors, Abraham les prit. Maintenant, suivez, amis, c’est ici ce qu’Il allait lui montrer comment Il allait faire cela et faire de lui le père des nations, et lui confirmer le serment pour toujours. Comment cela allait-il être confirmé? Eh bien, c’est une ombre. Maintenant, suivez attentivement cela.

            Alors, il a pris la chèvre, et il l’a découpée. Il a pris la génisse et il l’a découpée. Il a pris le bélier et l’a découpé. Mais la tourterelle et le pigeon, il ne les a pas découpés. Avez-vous remarqué cela? Pourquoi? Tout lecteur de la Bible sait que l’offrande pour la guérison, c’était la tourterelle ou un pigeon, la purification et autres. En effet, Dieu a changé des dispensations, de la loi à la grâce, mais Il n’a jamais changé la chose quant à la base de la foi. On n’offrait jamais une certaine chose qui confirmait donc cela. Mais ce que... La guérison divine avait eu lieu, mais c’était la foi qui opérait cela.

65        Et la colombe n’a pas été découpée, mais l’animal, montrant la différence entre eux, qu’il arriverait un temps où la loi changerait en grâce, et tout, la grâce était en premier. Et la grâce avait déjà pourvu à un Sauveur là en Egypte. Ils avaient déjà eu un Moïse pour les libérer. Ils avaient déjà eu un sacrifice. Ils avaient déjà tout eu, mais là où Israël a commis sa gaffe fatale et finale, c’est dans Exode 19, là où il a accepté, il a préféré la loi, rejetant la grâce. C’est vrai.

            La grâce tient toujours bon. Non pas ce que vous faites, c’est ce que vous croyez. Ce ne sont pas les oeuvres, de peur qu’aucun homme ne s’enorgueillisse. C’est par la grâce que vous êtes sauvé, au moyen de la foi.

66        Et remarquez. Puis, quand Il a donné cette promesse... Et Abraham, maintenant, j’aimerais que vous remarquiez: Dieu avait dit à Abraham de faire ceci, et Il a disposé chaque morceau ; et puis, Il a veillé sur cela, protégeant cela contre les oiseaux jusqu’au coucher du soleil.

            Maintenant, écoutez attentivement pendant que nous nous apprêtons à terminer. Il a veillé sur cela jusqu’au coucher du soleil, et quand Abraham, quand on tendait vers le coucher du soleil, un profond sommeil tomba sur Abraham. Qu’était-ce? Dieu dit: «Maintenant, Abraham, Mon fils, Je vais te montrer que ça ne sera pas quelque chose que tu auras à faire. C’est Moi qui le ferai de toute façon. Je suis déterminé à sauver l’homme sans tenir compte de quoi que ce soit.»

            Et Dieu va le faire ; c’est par la grâce qu’Il le fera. Oh ! Quand j’y pense, je... Cela me pousse bien à crier. Je me dis: «Oh ! Il n’y a rien que je puisse faire, rien, sinon le Sang de Jésus. Je n’ai rien à offrir. Ma justice suprême par rapport à la Tienne ne serait que des haillons souillés à Ses yeux. Je suis–je suis donc un pécheur pour commencer, et il n’y a rien que je puisse faire à ce sujet.» Mais Il peut faire quelque chose. Il a pris le Sang de Son Fils et Il m’en a couvert comme ça. Il me voit donc un homme juste, parce que le Sang de Son Fils m’a rendu juste.

67        Remarquez vite, et pendant qu’il veillait, un profond sommeil, une horreur survint sur lui. Et remarquez, il tomba dans un, on dirait, un cauchemar, la mort. Chaque pécheur le mérite. Chaque pécheur est sujet à la mort, et il le mérite, car il est un pécheur. Il mérite la mort, cette grande horreur.

            Eh bien, suivez maintenant comment à travers ces ombres Dieu montrait Christ au Calvaire, ce qu’Il allait accomplir au travers de la Postérité d’Abraham ; l’alliance allait être confirmée au travers d’Isaac, et par Isaac est venu Christ, ce qu’Il a fait au Calvaire avec Christ. Représentons cela maintenant dans un tableau, car notre temps s’écourte ; je ne peux pas aborder chaque point.

68        Remarquez, et pour commencer, chaque homme n’a rien à faire avec, Dieu a directement détaché Abraham de ses sens. C’est vrai. Il s’est endormi. Et puis, une peur horrible, une terreur s’est abattue sur lui. C’est la mort. Faites cela, tout le monde. Et alors, il a regardé le sacrifice, et alors, il a vu une fournaise fumante. Chaque pécheur mérite d’aller en enfer. C’est vrai.

            Et puis, il a regardé au-delà de cela, une petite Lumière blanche passait, c’est la Gloire de la Shekinah. Elle est passée juste au milieu de chaque morceau de cet animal, Dieu écrivant Son alliance avec Abraham, ce qu’Il ferait avec le dernier bélier là, avec le dernier bélier de Dieu, ce que nous aborderons demain soir, le Seigneur voulant, et nous prouverons que c’était Christ immolé depuis la fondation du monde, ce petit mâle, ce petit bélier. Cela est passé entre... Et là, Il a confirmé l’alliance à Abraham, que par la postérité d’Abraham, qui était Isaac, Il ressusciterait Jésus-Christ et qu’Il mourrait là au Calvaire.

            Observez–observez Isaac dans Genèse 22, il gravit directement la colline, le même lieu où Jésus était allé portant Son bois et tout, et Il était le Sacrifice, tout comme le sacrifice jadis, et là, Il confirmait le serment à Abraham, et Il lui avait donné la promesse que lui et sa postérité après lui, vous et moi...

69        Maintenant, examinez l’Ancien Testament... Or, ceci peut paraître choquant, juste quelques minutes. Dans l’Ancien Testament, comment on confirmait un serment... Voici comment on le fait en Chine. Là au Japon, ils ont de drôles de choses au Japon. Quand ils se mettent à faire un serment... Eh bien, quand nous faisons une–une–une alliance l’un avec l’autre, que faisons-nous? Si je disais: «Frère pasteur, je vous dis ce que je ferai: Rencontrons-nous en Corée la semaine prochaine. Qu’en pensez-vous? Voici ce que je ferais, je dirais: «Serrons-nous la main.» Voyez? C’est une alliance. C’est un accord. C’est ainsi que nous nous y prenons ici en Amérique. C’est notre alliance. Serrons-nous la main. C’est–c’est l’alliance.

            Au Japon, on conclut une alliance l’un avec l’autre, il y a une petite boîte de sel. J’en prends simplement un peu et je jette cela sur mon contractant, puis, il en prend un peu et en jette en retour sur moi. C’est ainsi qu’on conclut une alliance.

            Mais écoutez, si jamais vous allez en Orient, Ceci devient pour vous un Livre tout neuf. C’est devenu un nouveau Livre pour moi quand je suis allé en Orient. Ceci n’est pas un Livre de l’Occident. Nous comprenons Cela du point de vue de la connaissance des Occidentaux. Mais c’est tout à fait différent lorsque vous arrivez à l’est, là où Il a été écrit. Ça devient un Livre tout à fait différent. Il n’est pas écrit pour la connaissance des Occidentaux. Il a été confié aux Orientaux.

            Et alors, nous voyons là, du temps d’Abraham, comment ils concluaient une alliance. Voici comment ils concluaient une alliance: Deux hommes se rencontraient et prenaient un morceau de papier, ils rédigeaient une alliance, ils écrivaient tel et tel, tel et tel. Je pensais que je me trouverais peut-être un morceau de papier, je pense que ceci... Serait-ce en ordre de déchirer ce petit morceau de papier? [Le frère dit: «Allez carrément de l’avant.»–N.D.E.] Très bien, le voici.

70        Nous pouvons rédiger sur ce morceau de papier: «Je ferai telle et telle chose», chacun de nous. Très bien, c’est accordé. Nous y signerons tous les deux de notre nom. Très bien, je déchire cela en deux et je lui donne un morceau, j’en prends un autre. Et pendant que nous faisons cela, nous nous tenons en plein milieu du corps mort. Nous prenons un animal, pardonnez-moi, nous prenons un animal et nous le tuons, nous versons son sang, nous le découpons en deux. Et puis, nous déposons cela, nous étalons l’animal et nous nous tenons en plein milieu des morceaux du corps mort de cet–de cet animal, et nous disons: «Que nous soyons comme cet animal mort si nous brisons notre alliance.»

            C’est ce que Dieu faisait. C’est ce que Dieu a fait au Calvaire. Il a amené Son Fils. Or, quand nous nous assemblons, aucun autre morceau de papier ne s’accordera avec celui-là. Cela ne peut pas se faire. Voyez?

            Il me faut avoir le même morceau de papier quand nous nous rassemblons. Chaque morceau de papier doit s’ajuster comme cela et rendre cela parfait. Il nous le faut ; c’est notre alliance par-dessus une bête morte.

71        C’est ce que Dieu a fait au Calvaire. Il a fait venir Jésus-Christ sur la terre. Croyez-vous cela? Il L’a amené au Calvaire comme un–un antitype de ce qu’Il avait fait avec Abraham, et Dieu L’a immolé là au Calvaire. Il a détaché de Son corps Son âme, Il a placé le corps à Sa droite, et Il a renvoyé le Saint-Esprit qui avait été détaché de Jésus au Calvaire.

            C’est juste comme le manteau d’Elisée qui tomba sur... ou plutôt d’Elie sur Elisée. Et le Saint-Esprit qui était en Christ est sorti de Lui, Dieu L’a détaché de Lui au Calvaire, Il a amené le corps en haut, Il a renvoyé le Saint-Esprit ici sur terre. Et l’unique moyen par lequel l’alliance sera jamais confirmée, c’est quand nous recevons le même baptême du Saint-Esprit que Jésus avait. Cela devra s’ajuster avec la Pentecôte. Alléluia ! C’est l’alliance du Dieu vivant.

72        Et vous hommes qui êtes superficiels et qui aimerez enseigner l’adhésion à l’église, et des choses comme cela, comme devant prendre la place de cette alliance, cela ne s’accordera jamais avec Jésus-Christ. Alléluia ! Que l’Esprit qui était en Christ soit en vous ; c’était le Saint-Esprit.

            Il a dit: «Pouvez-vous boire la coupe que Je bois?»

            Elle a dit: «Oui», la mère des enfants.

            Il a dit: «Pouvez-vous être baptisé du même baptême que Moi?»

            Elle a dit: «Oui, je le peux.»

            Il a dit: «Tu le feras.»

            Elie était le type de l’Eglise, Elisée, je veux dire ; Elie était le type de Christ, et Elisée, le type de l’Eglise, le jeune et le vieux... Alors qu’il allait de lieu en lieu, il arriva finalement au Jourdain ; quand ils eurent traversé, il a dit: «Que veux-tu que je fasse?»

            Il a dit: «Qu’une double portion de ton esprit vienne sur moi.» Alléluia !

            Oh ! Le problème aujourd’hui, c’est que nous avons beaucoup d’enfants aux yeux spirituellement louches, des membres d’église, un oeil sur le monde et un autre sur le Calvaire.

73        Vous vous achopperez aussi sûrement que deux fois deux font quatre. Que vos yeux soient fixés droit sur le Calvaire, et regardez attentivement. Pouvez-vous vous imaginer Elisée détacher son regard d’Elie? Certainement pas. Il a gardé son regard juste sur lui comme cela. «Si tu me vois partir, tu recevras ce que tu demandes.» Il l’a surveillé.

            Et quand le char de feu descendit et le prit, Elie ôta son manteau et le renvoya par terre, et Elisée prit ce même manteau et le plia en double portion. Elie avait accompli huit, et lui en a accompli seize (Alléluia !), le type même de Christ.

            Il a dit: «Vous ferez aussi les oeuvres que Je fais, vous en ferez davantage, car Je m’en vais au Père.»

            Et quand Dieu a conclu l’alliance avec Christ, Christ a conclu cela avec l’Eglise, et le même Saint-Esprit qui était sur Christ devra être dans l’Eglise, sinon elle n’ira pas dans l’Enlèvement.

74        Il n’a pas un corps monstre. Il n’y aura pas un morceau de cela suspendu de ce côté-ci, un autre suspendu de cet autre côté, appelé méthodiste ; un baptiste ; un presbytérien ; un pentecôtiste. Tout cela sera le Saint-Esprit qui était en Jésus, Il sera dans l’Eglise. Il L’enlèvera, et Il ira tout droit à Sa place, et le peuple qui est sous alliance avec Dieu ira dans l’Enlèvement. Alléluia !

Oh ! Précieux est le flot
Qui me rend blanc comme neige ;
Je ne connais aucune autre source,
Sinon le Sang de Jésus.

Qu’est-ce qui peut ôter tout péché?
Rien que le Sang de Jésus ;
Qu’est-ce qui peut me rétablir?
Rien que le Sang de Jésus.

            Pas être pentecôtiste, baptiste, presbytérien, rien que le Sang de Jésus... Alléluia !

75        N’ayez pas peur. Alléluia veut dire: Gloire à notre Dieu. Il mérite tout cela. Oh ! la la ! Avons-nous le temps pour un autre passage? Ecoutez.

            Après qu’Il eut fait cela, Abraham eut davantage de foi. Et observez-le au chapitre 17. Il lui apparaît sous le Nom d’El Shaddaï, le Tout-Puissant. Il dit: «Abraham, Je suis El-Shaddaï. Je suis le Tout-Puissant, le Dieu Tout-Suffisant.»

            Eh bien, analysons ceci maintenant. Vous les femmes, et les petites filles et tous, comprenez-moi en tant que votre frère. El-Shaddaï veut dire: Celui qui porte des seins. Shaddaï, c’est la femme. Shad, le sein. Et El Shaddaï, c’est au pluriel. Cela veut dire: Le Dieu qui porte des seins.

            «Je suis El Shaddaï. Abraham, tu as cent ans maintenant.» Pensez-y. Il a dit: «Mais Je suis Celui qui porte des seins.»

            Comme la maman, lorsqu’un petit enfant tombe malade et s’agite, la maman soulève le petit enfant dans ses bras et l’allaite. Et le petit enfant tire de la maman sa force.

76        Et c’est comme ça ; Il a dit: «Abraham, ta force s’est desséchée. Tu as cent ans, mais Je suis ta Force, Abraham.»

            Maintenant, suivez. Pas juste Dieu Porteur d’un sein, mais Dieu Porteur des seins. «Il était blessé pour nos péchés ; et c’est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris.» Amen. Le Dieu Porteur des seins. Voyez-vous cela? Tétez-Le. Si vous êtes malade, venez ici. C’est par Ses meurtrissures que vous avez été guéris. Si vous êtes fatigué et chargé de fardeau, venez ici. Non seulement l’enfant tète sa mère, mais il est satisfait pendant qu’il tète. Le petit enfant se repose simplement là, et cela le calme. Vous devenez tout nerveux et agité au sujet de là où vous allez passer l’éternité ; venez simplement auprès d’El Shaddaï. Si vous êtes malade et que vous êtes dans le besoin, venez simplement auprès d’El Shaddaï. Il est Celui qui porte des seins. Prions.

77        Père céleste, ô Jésus, Tu es toujours El Shaddaï. Il y a une Fontaine remplie du Sang tiré des veines d’Emmanuel. En effet, Il était blessé pour nos péchés, et c’est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris. Le Sang issu des meurtrissures, le Sang coulant pour le salut, baignait la terre, le même, issu du même Homme, le même Emmanuel avait saigné, était blessé pour nos péchés ; et c’est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris. Et il y a là une Fontaine remplie du Sang tiré des veines d’Emmanuel. Chaque promesse est pour nous, Seigneur.

            O Dieu, jadis avant la fondation du monde, as-Tu vu certains de ces gens qui sont ici ce soir? Les as-tu ordonnés à la Vie Eternelle? Ils ne T’ont jamais accepté jusque-là. Et donc, Tu n’es jamais devenu leur Sauveur. Ont-ils vu la Fontaine? Ont-ils vu l’alliance de Dieu et le Saint-Esprit frappant à leur coeur maintenant? Qu’ils sachent que c’est Toi. C’est maintenant le temps. Ceci est maintenant le moment où la foi vient en écoutant, en écoutant la Parole, et la Parole devient vivante.

78        Je Te prie, Père, ce soir, d’attirer tout le monde vers Ton sein, Seigneur. Que des jeunes gens ici, des jeunes filles, qui sont tout déchirés dans cet âge des névrosés dans lequel nous vivons, dans un âge de luxe, un âge de péché, de haine, de mépris de Dieu, un âge où les gens ont l’apparence de la piété et renient ce qui en fait la force... Tu as dit qu’ils feront cela, et Tu as dit: «Eloigne-toi de ces hommes.»

            Et peut-être qu’il y en a ici ce soir qui n’ont pas fait plus qu’adhérer à une église, entrer parce que maman allait à l’église. Ils ne sont jamais nés de nouveau. Tu as dit: «Eloigne-toi de ces hommes.» Laisse-les venir à la vraie Fontaine et être lavés dans le Sang. Qu’ils viennent là où ils peuvent téter, là où ils peuvent recevoir de la force et devenir des prédicateurs et des ouvriers de l’Evangile. Peut-être qu’il y en a ici qui sont malades, faibles et nécessiteux, Seigneur. Ce sont des chrétiens. Satan a tiré ses flèches ; ça les a atteints ; cela est passé par-dessus le bouclier de leur foi, ça s’est ancré, mais c’est Toi le Grand Médecin.

79        Viens, Seigneur Jésus, et enlève le trait, déverse le doux baume guérissant et bande cela par la Parole. Et qu’ils sortent d’ici ce soir rétablis. Accorde-le, Seigneur. Tu es El Shaddaï, Porteur des seins, le Dieu Porteur des seins, le–le Donateur de la Vie, Celui qui nourrit, qui soutient la Vie, le Tout-Suffisant.

            Nous Te prions d’accorder cela à tout le monde ici, Père, cette nuit. Et pendant que nous avons nos têtes inclinées, la soeur va nous donner sur le piano un accord de: Il y a une fontaine remplie du sang, s’il vous plaît, soeur.

            Je me demande si pendant que vous avez vos têtes inclinées, les chrétiens, en train de prier, s’il y a quelqu’un ici ce soir qui n’a jamais en fait su ce que c’est réellement recevoir la force qui vient de Dieu, qui ne sait point ce que c’est que de dire: «Ô Dieu, Tu es mien. J’ai erré loin. J’ai fait beaucoup de choses, mais en réalité, ce soir, je vois la vérité. Je–je vois que C’était Jésus qui avait fait tout cela pour moi. Et je ne suis jamais né de nouveau. J’ai peut-être adhéré à l’église. J’ai peut-être fait, ou peut-être que je n’ai pas fait...

80        Adhérer à l’église, ça ne veut rien dire du tout. C’est une réformation. C’est pour réformer. Nous ne sommes pas formés... des réformateurs. Nous sommes des prédicateurs de l’Evangile. Vous avez des policiers ici dehors, et les agents de police qu’on paie pour réformer, les écoles pour réformer. Mais nous prêchons l’Evangile à ceux qui sont prédestinés, ou connus d’avance par Dieu pour la Vie Eternelle. «Mes brebis entendent Ma voix.»

            Voudriez-vous maintenant lever la main vers Dieu pour dire: «Ô Dieu, par cette main levée, je crois ce soir chaque parole qui a été dite, et moi, dans ma condition, je viens maintenant auprès de Toi pour solliciter la grâce d’être pardonné.»

            Allez-vous lever la main maintenant même, la lever haut pour dire...

81        Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que Dieu vous bénisse. C’est bien. Quelqu’un d’autre qui lève la main pour dire: «Par cette main levée, j’accepte maintenant Jésus. J’aimerais maintenant savoir ce que c’est m’approcher de Dieu et tirer de la force.» Voulez-vous lever la main?

            J’aimerais que vous lev-... Que Dieu vous bénisse, jeune dame. C’est très bien. Il y a trois ici même, dans la rangée de devant maintenant, qui viennent à Christ, un petit homme là derrière qui vient à Christ.

            Voulez-vous venir maintenant même? Dieu voit votre main. Il connaît tout à votre sujet. Allez-vous lever... lever la main maintenant même vers Dieu alors que personne ne regarde sauf le Saint-Esprit et moi?

... Fontaine remplie de Sang,
Tiré de veines d’Emmanuel,
Les pécheurs une fois plongés sous le flot...

82        Voulez-vous venir maintenant même? «Par la foi, je plonge sous le flot. Je vais moi-même au Calvaire maintenant même.» Le vent souffle, le sang jaillit du Fils de Dieu. Regardez, le monde L’a rejeté. Il n’est pas mort sur la terre, Il n’est pas non plus mort au Ciel. Il est mort entre les cieux et la terre. Il était le Sacrifice de Dieu. Il ne pouvait pas aller au Ciel, Il portait nos péchés.

            La terre n’a pas pu Le recevoir parce qu’Il était le Fils de Dieu. Il n’avait même pas d’endroit où mourir. On L’a élevé afin que chaque pécheur puisse Le voir. Et tous ceux qui sont appelés à la Vie Eternelle viendront, et aucun d’eux ne sera perdu. Est-ce votre soirée? Voudrez-vous lever la main vers Dieu pour dire: «Ô Dieu, par cette main levée, j’aimerais maintenant recevoir Jésus. Je crois maintenant»?

            Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse, ma soeur. Que Dieu vous bénisse, ma soeur. C’est bien. C’est un autre. Ça fait environ cinq ou six. Y a-t-il quelqu’un d’autre qui lèverait la main?

83        Qu’a dit Jésus: «Celui qui écoute Ma Parole, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle et ne vient point en Jugement, mais il est passé de la mort à la Vie.»

            Qu’est-ce qui vous a poussé à lever la main? C’est Dieu qui l’a fait. Il parle aux autres ici à l’intérieur. Vous avez été dans mes réunions. Vous avez vu le discernement de l’Esprit. Vous savez donc que je sais par la grâce de Dieu de quoi je parle. C’est la raison pour laquelle je dis qu’il y en a d’autres ici. Voulez-vous lever la main vers Dieu maintenant même? Un appel de plus. Que Dieu te bénisse, fiston. C’est bien. Que le Seigneur soit avec vous.

84        Que quelqu’un là-haut au balcon lève la main pour dire: «Ô Dieu, par cette main levée, j’accepte maintenant Jésus. Je veux qu’Il vienne à mon coeur et qu’Il soit un véritable Sauveur. Donne-moi la foi d’Abraham. J’en ai marre de tergiverser, en faisant juste semblant d’être un chrétien. Je suis misérable.» Assurément, vous l’êtes.

            Venez, il y a du plaisir à vivre pour Christ. Entrez dans la Gloire de la Shekinah. Entrez dans le parvis intérieur. Que le voile retombe derrière vous comme il retombait derrière le souverain sacrificateur Aaron. C’est à l’intérieur, une vie cachée. Alors, vous mènerez une vie victorieuse. Ne voudriez-vous pas venir en levant la main, pour dire: «Je prends un engagement là-dessus envers Dieu»? Le pasteur fera l’appel à l’autel dans un instant.

85        Vous tous qui avez levé la main, j’aimerais que vous veniez à l’autel, que vous vous agenouilliez, que vous priiez, que vous adressiez un mot de prière. Vous L’avez déjà accepté, c’est bien. Mais j’aimerais que vous priiez aussi. Voulez-vous venir?

            Maintenant, encore un couplet. Alors, pendant que nous chantons ce couplet, j’aimerais que vous preniez la décision. Que chaque chrétien prie beaucoup maintenant. Il y a encore deux personnes ici qui devraient lever la main pour venir à Christ ce soir.

            J’aimerais que vous priiez. Je ne suis pas le genre de personne à venir à l’estrade... Non, mais si le Saint-Esprit ne peut pas vous parler, à quoi me servirait-il de venir là en bas? Voyez? Je prie maintenant. Très bien.

Depuis que par la foi j’ai vu le flot,
Que Tes blessures saignantes alimentent...

86        Voulez-vous venir maintenant sur base de Ses blessures saignantes, levant la main, là tout au fond? «J’aimerais maintenant croire. Frère Branham, j’accepte maintenant Christ de tout mon coeur. Par la grâce de Dieu, je vivrai pour Lui tant que je serai sur cette terre.» Ne voudriez-vous pas venir?

... perdre toutes les taches de leur culpabilité
(juste une seule petite tache vous retient.)
... toute (Quelle est cette tache-là? L’incrédulité) la tache de culpabilité
Les pécheurs une fois plongés sous le flot,
Ils perdent toutes les taches de leur culpabilité.

            Avec vos têtes inclinées, et le piano, s’il vous plaît, continuez, à l’orgue aussi. Merci, soeurs.

87        Combien ici n’ont pas reçu le Saint-Esprit depuis qu’ils ont cru? Voudriez-vous lever la main pour dire: «C’est moi, Frère Branham»? Et que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse.

            C’est maintenant même le moment favorable pour le faire. Maintenant même, ceci peut être l’heure même où Dieu vous appelle. C’est maintenant même le moment. Voulez-vous venir recevoir le Saint-Esprit? Combien sont malades et nécessiteux? Je sais qu’il y a une dame assise ici...?... l’oreiller. Quelqu’un d’autre, levez la main. Maintenant, prions.

            Père céleste, je prie ce soir pour chaque pécheur. Les enfants, ô Dieu, je Te demande de les bénir. Guéris les malades ce soir, Dieu bien-aimé. Guéris cette pauvre femme assise ici en train de pleurer. Que ceci soit le moment le plus glorieux de sa vie. Puisse-t-elle venir maintenant même par la foi et être guérie. Fais savoir à ceux qui sont malades dans leur âme, Seigneur, qu’ils ne sont pas en ordre. Plusieurs s’agenouillent à l’autel. Ô Dieu, je Te prie, au Nom de Jésus, d’envoyer d’autres.

88        Voulez-vous venir vous agenouiller à l’autel comme ces deux femmes et les autres? Voulez-vous simplement venir, vous qui cherchez Dieu? Voulez-vous venir vous agenouiller à l’autel maintenant même pendant que nous chantons encore, ou qu’on joue encore? Sans même leur demander de venir à l’autel, cette fois-ci, ils viennent de toute façon.

            Si vous ne croyez pas qu’Il est El Shaddaï... Je veux dire si vous croyez en fait cela dans votre coeur. Si vous ne croyez pas cela, ne venez pas. Mais si vous voulez venir, venez voir ce qu’Il fait pour vous. Il vous donnera tout ce dont vous avez besoin, si seulement vous venez maintenant même tel que vous êtes, venez et acceptez cela. Que Dieu vous bénisse. C’est bien. C’est bien. C’est bien.

            «Tel Que Je Suis», maintenant encore une fois, soeur, s’il vous plaît.

            Pendant que nous continuons dans la prière juste un instant, nous allons chanter encore:

Tel que je suis sans aucune défense,
Sinon Ton Sang versé pour moi.

89        Vous dites: «Frère Branham, qu’est-ce qui vous pousse à retenir cet appel à l’autel comme cela?» Ô frère, j’aimerais prêcher sur l’enfer l’une de ces soirées, ce que j’en sais, selon la Bible, et quel aspect hideux ont les démons, et comment vous serez hantés pour toujours.

            Alors, regardez cette douce petite fille ici de l’âge de ma petite Becky. Que Dieu bénisse son petit coeur. Cela devrait faire quelque chose à la personne la plus avancée en âge qui est insensible. Une douce petite créature blonde est venue, elle s’est agenouillée, elle a placé ses petites mains là sur l’autel pour prier. Pensez-vous que Jésus ne voit pas cela? Assurément qu’Il voit.

90        Que quelque chose comme cela commence à arriver, alors vous allez avoir un service de guérison. Vous en aurez un véritable. Ne voulez-vous pas venir maintenant pendant que nous chantons encore une fois maintenant avec vos têtes inclinées, chaque chrétien en prière.

Tel que je suis, sans aucune défense,
Sinon Ton Sang (Où était-ce? Au Calvaire.)... pour moi.
Et Tu m’invites à venir à Toi.
Ô Agneau de Dieu, je viens !

91        Voulez-vous venir maintenant même? Combien croient que ceci est la vérité? Faites-nous voir les mains levées, pour dire: «Je crois cela de tout mon coeur. Ceci est la vérité. Jésus est mort à ma place. Je suis un pécheur qui mérite la mort, Jésus prend ma place. Peu importe de quelle église je suis membre, c’est Jésus qui est mon Rédempteur.»

... le Sang versé pour... (Prions encore une fois.)

            Père céleste, qu’il y en ait peut-être un autre. Viens, Seigneur, viens vite. Regarde ceux qui sont à l’autel, Seigneur. Cette pauvre petite fille douce ici, Tu as dit dans la Bible qu’un petit enfant les conduira, parlant du Millénium. Et, Père, je crois maintenant que les petits enfants sont souvent en tête de file.

92        Cette chouette est venue ici et s’est agenouillée à l’autel ; que Dieu la bénisse. Ces–ces deux femmes et ces hommes qui se sont agenouillés ici à ma gauche, Seigneur, oh ! sans même qu’on leur ait demandé de venir à l’autel, ils sont venus de toute façon. La soeur, avancée en âge, à ma droite, ô Dieu, sois miséricordieux. D’autres lèvent les mains pour montrer qu’ils ont besoin du baptême du Saint-Esprit, et beaucoup d’autres choses de Ta part, je prie qu’ils reçoivent Cela ce soir, Seigneur. Accorde-le, qu’ils viennent s’agenouiller à l’autel et qu’ils reçoivent cette bénédiction-là.

93        Venez auprès d’El Shaddaï maintenant même, et recevez au Nom de Jésus, avec nos têtes inclinées. Continuons maintenant, pendant que nous prions donc. C’est bien, soeur. Que Dieu vous bénisse. Venez directement. Quelqu’un d’autre maintenant, qui ose venir?

Parce que j’ai promis, je croirai,
Ô Agneau de Dieu, je viens !

            Combien vous aimeriez L’entendre dire: «C’est bien» en ce jour-là. Pendant que nous chantons encore, que chaque chrétien soit en prière.

Tel que je suis...

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