Dieu Tient Sa Parole

Date: 57-0407M | La durée est de: 2 heures | La traduction: Shp
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1          Priez pour moi ce matin, les amis.

            Bonjour, mes amis. C’est un privilège d’être ici ce matin, au service du Seigneur, et de ressentir cet accueil merveilleux et cette communion fraternelle. Ça touche vraiment le coeur d’un voyageur de ressentir cet esprit accueillant. Vous savez, vraiment ça vous frappe, et c’est quelque chose, et il n’y a rien qui puisse remplacer cela. Et d’être de retour au Tabernacle de nouveau, et de–au service de notre Cher Seigneur. Et maintenant nous avons un service de consécration des bébés, mais je pense qu’on va peut-être le faire dans quelques instants.

            Pâques approche. Je pense que ça tombe autour du vingt et un. Et je voulais arriver ici un peu tôt pour voir les anciens et frère Neville, au sujet de... je... Peut-être qu’il serait bon qu’on ait une petite série de réunions ici, juste avant le–le service de Pâques. On pourrait peut-être commencer, disons, le mercredi, et continuer jusqu’à dimanche, et finir par un service de baptêmes le dimanche de Pâques, et avoir une petite réunion, une rencontre.

2          Ce petit tabernacle-ci a été mon berceau. C’est ma première et ma seule église. Et j’aimerais tout simplement y revenir pour la semaine sainte, et–et adorer le Seigneur avec vous tous. Est-ce que tous seraient d’accord qu’on fasse ça et pensent que ce serait vraiment la volonté du Seigneur? Eh bien, le Seigneur voulant, nous commencerons le mercredi qui précède le dimanche de Pâques.

            Et j’aimerais dire qu’on pourrait peut-être demander au trésorier, ou à l’administrateur et aux autres, de bien vouloir faire paraître une petite annonce dans le journal ici quelque part pour dire aux enfants que nous sommes ici pour adorer, et que nous aimerions avoir une petite communion fraternelle avec eux tous. Un peu comme un retour à la maison et une préparation pour...

            Peut-être que le Seigneur nous accordera une résurrection, avec une–avec une–une plus grande portion de Son Esprit, pour ces prochaines Pâques. C’est un–c’est le... comme l’automne et le printemps. Je trouve que le printemps, c’est vraiment une très belle période, où tout se met à revêtir une forme nouvelle et une vie nouvelle, et ça nous rappelle la résurrection. Pâques arrive vraiment au moment qu’il faut, au printemps. Nous remarquons que la Parole de Dieu est toujours en harmonie parfaite avec Sa nature, et–et tout. Alors, nous sommes...

3          Si le Seigneur le veut, donc, nous commencerons ceci. Et–et si on veut bien faire paraître une petite annonce, comme je disais, dans le journal; et que ça ne soit pas du tape-à-l’oeil, que ça soit simplement pour dire aux gens que nous voulons adorer le Seigneur ensemble, et que nous aimerions vraiment que tous ceux qui veulent viennent fraterniser avec nous un petit moment. Nous serons contents de les avoir parmi nous, qu’ils se joignent à nous, toutes les églises.

            Téléphonez à vos voisins pour leur en parler. Dites-leur que nous allons simplement parler du Seigneur, et simplement L’adorer tous ensemble.

            Je vais plutôt faire quelque chose: si ça fait plaisir aux gens et que c’est agréable à Dieu, et que le trio est d’accord, j’aimerais que le trio Neville nous aide: pendant cette période-là. N’êtes-vous pas tous du même avis? C’est exact. Alors, on veillera à ce qu’on s’occupe d’eux pour ça, si le Seigneur juge bon qu’on le fasse. Alors, nous invitons d’autres chanteurs de différentes églises à venir, et–et à nous aider pendant ce temps. Les chanteurs de votre église, ça nous fera plaisir de les avoir avec nous. Voyez frère Neville, le–peut-être la veille, pour qu’on puisse les insérer au programme, pour qu’ils chantent pour nous.

4          Nous aimons entendre de bons chants. J’aimerais vraiment avoir un bon moment de retour à la maison à l’ancienne mode; c’est là qu’on est simplement tous ensemble. Et faire venir Angie, où... Soeur Angie est-elle ici ce matin? La faire venir, pour qu’elle et soeur Gertie nous chantent Le moment du retour à la maison, une fois, et Tiens bon. Et avec ça, on aura encore l’impression d’être au début d’un réveil, Soeur Gertie. Il a coulé beaucoup d’eau sous les ponts depuis l’époque où nous chantions ça ici.

            C’était mon anniversaire hier, et je–je sais que je ne suis plus un jeune homme. J’ai dit: «J’ai plus de vingt-quatre ans maintenant, alors...» Et puis, ce sont seulement mes années... Je ne compte pas mes années depuis ma naissance littérale, naturelle et physique; je compte seulement mes années spirituelles. Vous voyez? Il y a environ vingt-quatre ans que je suis né de nouveau. Et ça–ça, c’est éternel et ça va... Celui-là, c’est un anniversaire glorieux et béni. Et je... Il n’y aura jamais de fin à cela. Ça, c’est sûr.

5          Maintenant, j’aimerais que soeur Gertie, si elle le veut bien, avant que nous fassions venir les petits devant pour la consécration des bébés... Or, très souvent...

            Dans la Bible, nous voyons que le seul endroit, à ma connaissance, dans l’Ecriture, où nous avons une directive concernant les bébés... Bon, bien des gens les aspergent, vous savez, et ils appellent ça le baptême, et tout. Et il–il n’y a pas de mal à ça. Mais moi, j’essaie toujours, j’aime m’en tenir à la façon dont la Bible le dit, vous savez. Et, dans la Bible, ils ne baptisaient jamais les petits enfants, ils ne les aspergeaient pas non plus. Ils les amenaient seulement à notre Seigneur, et Lui les prenait dans Ses bras et les bénissait, Il disait: «Laissez venir à Moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas, car le Royaume des Cieux est pour ceux qui leur ressemblent.»

            Et maintenant ce–ce qui est étrange, c’est que je viens d’ouvrir ma Bible à l’endroit très précisément où ça se trouve, Marc 10. Juste... Le voici juste devant moi.

            Donc, le Seigneur amenait les petits enfants... On Lui amenait les petits enfants, et Il les bénissait, simplement, et Il a dit: «Laissez venir à Moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas, car le Royaume est pour ceux qui leur ressemblent.»

6          Maintenant, nous savons que notre Seigneur s’en est allé dans la Gloire, et que Son Esprit est revenu dans l’Eglise pour continuer à apporter le Message jusqu’à Son retour. C’est ce que nous attendons.

            Et ce que nous, nous pratiquons ici, nous faisons simplement venir les petits, et nous faisons venir les anciens de l’église, et je prends les petits et je les consacre au Seigneur. Eh bien, je pense que c’est vraiment un petit service très doux, de voir ces tout petits. En effet, c’est... Peu importe combien nous sommes jeunes ou vieux, un de ces petits a une place dans notre coeur. Pas vrai?

            Or, quand nous venons à Dieu, c’est exactement comme ça que nous sommes au coeur de Dieu. Nous ne quittons jamais ce stade-là. Nous sommes toujours de petits enfants.

            Quand Abraham avait quatre-vingt-dix-neuf ans, pour Dieu, il n’était encore qu’un petit bébé. Dieu lui a parlé, Il a dit: «Je suis le Sein qui te nourrit, Abraham. Tu vois, appuie-toi simplement–simplement sur Moi et tète, et tout ira bien.» Et Il a changé Abraham, Il l’a fait redevenir un jeune homme, par le simple fait qu’il s’accrochait à Sa Parole.

7          Bon, je crois que nous chantions un petit chant, Amenez-les à l’intérieur. Amenez vos petits ici devant maintenant, vous qui voulez les consacrer. Maintenant, je vais demander aux anciens de bien vouloir s’avancer aussi. Très bien.

...amenez-les,
Amenez-les du monde du péché;
Amenez-les, amenez-les
Amenez à Jésus les égarés.

            Oh! comme j’aime voir ces petits! Maintenant, comment vous–vous appelez-vous? Elle...?... La petite Sharon Louise Riddle. Et je suis sûr que nous aimons tous frère et soeur Riddle. Nous connaissons frère Riddle, ici. Il tient le magasin de chaussures et de bottes, ici, en ville. Et ils ont ici le petit bébé le plus mignon, la petite Sharon, Sharon Louise, Sharon Louise Riddle. Quel âge a-t-elle, Frère et Soeur Riddle? Quatre mois. Oh! la la! C’est le petit trésor du coeur, n’est-ce pas?

            Et maintenant, le Seigneur vous a donné ce charmant petit être, et maintenant vous la Lui consacrez, vous la placez dans les bras de ce Dieu qui vous l’a donnée, vous la Lui retournez. Vous la Lui donnez, pour qu’Il bénisse sa petite vie et qu’Il en fasse une vie de service, et qu’Il en fasse... priez Dieu de faire d’elle une enfant qui bénira votre coeur quand vous serez vieux; et si Jésus tarde, qu’elle soit une grande travailleuse pour Dieu. Et vous serez fiers de cette petite fille. Que Dieu l’accorde. S’il vous plaît, puis-je la prendre dans mes bras?

            Maintenant, je voudrais que toutes les dames, et évidemment les hommes aussi, regardent ce beau petit bébé. N’est-elle pas mignonne? La petite Sharon...

            Maintenant inclinons la tête.

8          Notre Adorable Père céleste, dans la précieuse Parole nous lisons qu’on T’amenait des petits enfants, pour que Tu leur imposes les mains et que Tu les bénisses. Et maintenant, ce couple, ce matin, par cette sainte union du mariage, Tu leur as confié cette belle enfant, la petite Sharon Riddle. Nous Te prions, Précieux Père céleste, de bénir cette enfant, alors qu’ils viennent ce matin pour la consécration, pour redonner le bébé à Celui qui l’a donné. Et je Te demande, ô Dieu, de les bénir; bénis leurs vies. Et que cette petite enfant vive, qu’elle grandisse et soit en parfaite santé, et qu’elle soit Ta servante; et qu’elle soit une femme selon le coeur de Dieu, et selon le–le coeur de ses parents. Accorde-le, Seigneur.

            Et maintenant, en tant que Ton ancien, nous élevons l’enfant vers Toi, comme ils l’ont placée dans mes mains, je l’élève vers Toi. Au Nom de Christ, puisses-Tu bénir cette enfant. Et qu’elle vive, qu’elle grandisse, qu’elle soit robuste et en bonne santé, et qu’elle soit une servante de Dieu. Nous le demandons, alors que nous Te la présentons, au Nom de Jésus-Christ. Amen.

            Que Dieu te bénisse, petite chérie. Tu es un petit bébé vraiment mignon. Que Dieu vous bénisse...?... Amen. Que Dieu vous bénisse tous les deux.

En rentrant les gerbes, en rentrant les gerbes,
Nous serons dans l’allégresse, en rentrant les gerbes;
En rentrant les gerbes, en rentrant les gerbes,
Nous serons dans l’allégresse, en rentrant les gerbes.

9          Ne sera-ce pas alors un moment merveilleux? Maintenant inclinons la tête un petit instant pour la prière.

             Ô Dieu, qui as formé les cieux et la terre, Toi qui as simplement laissé sortir Ton souffle avec Ta Parole, et chaque chose a occupé sa vraie position. La terre, la lune, les étoiles, tout s’est mis en place, tandis que Dieu soufflait simplement sur Sa Parole.

            Et, ô Dieu, aujourd’hui, nous Te demandons de souffler sur Ta Parole, alors que nous essayons de L’apporter aux gens. Qu’Elle prenne Sa position, ce matin, Sa place, qu’Elle s’enracine et se fonde dans chaque coeur, pour que chaque personne qui est ici puisse recevoir Tes bénédictions.

            Aide, Seigneur, ceux qui sont sortis du chemin, qui sont infirmes et boiteux en esprit. Ils ne Te connaissent pas comme un Sauveur plein d’amour, comme nous en avons eu le privilège. Nous Te prions de les bénir abondamment aujourd’hui. Et en quittant ce bâtiment, qu’ils soient heureux et se réjouissent de cette découverte du Christ dont ils auront fait la connaissance au cours de cette réunion.

            S’il y en a qui s’éloignent en se plongeant dans les soucis de ce monde, ô Dieu, ramène-les. Et ceux qui sont malades et dans le besoin, Père, nous prions pour eux, afin que Tu guérisses chaque malade ici, aujourd’hui. Encourage ceux qui sont abattus, et bénis ceux qui tiennent bon et restent fidèles. Accorde-le, Seigneur. Que Ton Esprit repose sur tous.

            Bénis la Parole, alors qu’Elle sortira; bénis celui qui La prononcera et celui qui L’entendra. Et somme toute, tire gloire de ce rassemblement ce matin, car nous le demandons au Nom de Christ. Amen. 10  Bon, je n’ai pas encore tout à fait récupéré depuis cette longue série de réunions, qui dure maintenant depuis environ quatre mois, et les réunions de ces cinq dernières semaines ont été très épuisantes. En effet, nous avons donc eu des réunions merveilleuses d’un bout à l’autre du pays, de New York à San Francisco; nous avons parcouru le pays tout entier en faisant des zigzags. Et le Seigneur a sauvé plusieurs, plusieurs centaines de gens.

            Rien que dimanche dernier, il y a une semaine de ça, notre Précieux Père céleste... J’ai vu entre mille et mille cinq cents pécheurs se repentir au même moment, à l’autel, à Oakland, en Californie, dans le grand stade. Il était vraiment plein à craquer. On a été obligé–obligé d’occuper le milieu du stade, le milieu, au lieu d’occuper les–les pourtours, et le Seigneur a vraiment béni.

11        Et nous y avons vécu le grand tremblement de terre, comme vous en avez entendu parler. Et c’était la première fois que mon épouse vivait cela. Elle était un peu flageolante après. La secousse était très forte, le bâtiment a été ébranlé, et la poussière volait, et les bouteilles sur... Nous étions dans un drugstore, où nous achetions des cartes postales pour les envoyer chez nous, et les bouteilles ont été secouées, et la cheminée est tombée; et les grands bâtiments se balançaient ensemble; des routes se sont fendues, et quelques-unes se sont enfoncées et... Cela nous rappelle simplement que l’Ecriture est sur la muraille. «Il y aura des tremblements de terre en divers endroits.»

            Ce seul jour-là, huit tremblements de terre ont frappé cette même ville. Et puis, vers dix heures du soir, nous venions d’arriver, ou dix heures et demie, et nous étions au lit; et la–la lampe qui était au centre de la pièce a failli basculer et tomber, sous l’effet d’un autre violent tremblement de terre. Cela nous montre simplement que ces huit mille miles [130.000 km] au-dessous de nous ne sont constitués que de la lave rouge brûlante.

            Et c’était juste au moment où on a appris que les–nos agresseurs de l’autre côté de la mer déclarent qu’ils ont–interdisent aux gens d’entrer en Scandinavie, et tout, qu’ils les anéantiraient avec des armes atomiques. Et on se demande ce qui se passerait s’ils se mettaient à larguer ces bombes et à faire exploser ces endroits-là dans la terre. Alors cela ferait exactement ce que Dieu avait annoncé. Ce n’est plus l’eau, mais le feu cette fois-ci.

12        Cela apporte donc de la joie au coeur de celui qui est dans l’attente, qui attend la Venue du Seigneur et l’heure bénie où ces vieux corps de notre humiliation seront transformés et rendus semblables à Son propre corps de gloire. Et nous Le verrons. Plus de lutte, plus de chagrin, plus de vieillards, plus d’enfants, plus de faim, plus de tracas, plus de maladie, plus de mort.

            Oh! nous ne pouvons tout simplement pas en saisir la profondeur! Je vous le dis, mes amis. C’est difficile, parce que nous sommes des humains; et la mort, c’est vraiment quelque chose que tous nous n’aimons pas affronter. Mais c’est–c’est un soulagement béni; c’est une chose bénie de savoir qu’Il viendra un jour et que ces choses seront changées.

            Maintenant, rappelez-vous, et... parlez donc à vos... particulièrement à vos amis pécheurs, pour qu’ils viennent aux réunions, à ce réveil que nous allons avoir.

            Maintenant, juste pour parler un peu... Ma gorge, comme je le disais, n’est pas encore tout à fait dégagée, et je suis encore un peu fatigué. Mais je me suis reposé cette semaine, j’ai même évité le téléphone et tout, pour pouvoir prendre quelques jours de repos.

            Et puis, la semaine prochaine, j’aimerais me reposer un peu, si possible, et ensuite me préparer pour le petit réveil.

13        Ensuite je pars pour le Canada, et du Canada, je reviens à Indianapolis. D’Indianapolis, ensuite, à Chicago. Et de Chicago, après la convention internationale des Hommes d’Affaires Chrétiens... Et ils ont donc fait tout un programme pour moi. Priez pour moi, et particulièrement pendant ce réveil, pour que Dieu me dirige: une tournée à travers le monde entier, qui commencerait en juin, et pour revenir en novembre, ou plutôt en juillet. Et c’est pour aller en Europe, en Asie, descendre dans les îles, et traverser les mers, et revenir par la côte ouest. Partir de l’est, et faire un tour complet du monde, et revenir par la côte ouest. C’est vraiment un temps de besoin...

            Et maintenant, il y a quelque chose qui, en quelque sorte, m’arrête un peu. Je ne sais pas si c’est quelque chose qui est sur la route ou quoi, je ne sais pas. Mais priez pour moi, et Dieu fera certainement concourir cela pour le bien.

14        Maintenant, il y a deux passages de l’Ecriture que j’ai choisi de lire ce matin, vu que les gens viennent pour qu’on prie pour eux. C’est seulement un–un petit moment où on va prier pour les malades et pour ceux qui sont dans le besoin. Eh bien, j’aimerais simplement apporter un petit enseignement sur la Parole.

            Et puis, peut-être si le Seigneur le veut, ce soir, peut-être qu’on ne se limitera pas qu’à enseigner, mais qu’on prêchera un peu la Parole.

            Maintenant j’aimerais lire deux passages. Et les deux se trouvent dans l’Ancien Testament. L’un, c’est dans Nombres, chapitre 13, au–au verset 30. Et l’autre, c’est dans Josué, chapitre 1, au verset 9.

Caleb fit taire le peuple, qui murmurait contre Moïse. Il dit: Montons, emparons-nous du pays, nous y serons vainqueurs!

            Et puis, dans Josué, le verset 9 du chapitre 1:

Ne t’ai-je pas donné cet ordre: Fortifie-toi et prends courage? Ne t’effraie point et ne t’épouvante point, car l’Eternel, ton Dieu, est avec toi partout où tu iras.

            Que le Seigneur ajoute Ses bénédictions à Sa Parole. J’aime vraiment la Parole. Et si je devais donner le sujet de ce matin, je voudrais prendre... tirer le contexte d’ici, pour un sujet qui s’intitule: Dieu tient Sa Parole.

15        Maintenant... nous pouvons vraiment rester là-dessus pendant des semaines, avoir un réveil pendant une année, et à la fin ce sera tout aussi nouveau qu’au début, sur ce sujet de Dieu tient Sa Parole.

            Il y a une seule chose que Dieu ne peut pas faire. Y avez-vous déjà pensé? Il y a une seule chose que Dieu ne peut pas faire, c’est faillir. Il peut tout faire sauf faillir, mais Il ne peut pas faillir. Alors, si notre très sainte confiance, ce matin, est fondée sur cet Etre merveilleux qui peut faire tout ce qui peut être fait, sauf faillir, combien nous devrions avoir confiance dans Sa Parole éternelle!

            Mon coeur a été touché l’année dernière, après avoir considéré ce qui se passe dans les nations et vu la tournure que prennent les événements, et les petits ismes qui s’élèvent.

16        Tout cela me rappelle ce qui fut écrit là dans cette pierre angulaire, ce matin-là où nous avons consacré... ou posé la pierre angulaire. Quand le Seigneur m’a réveillé; je ne savais pas à l’époque ce qu’étaient les visions.

            Je vois la cheminée sur la maison, à cinq pieds [1,5 m] ou plus de l’endroit où j’étais assis quand la vision est venue, il y a vingt-trois ans, en 1933. Il doit y avoir environ vingt-quatre ans de ça, je pense. Je vois la cheminée en ce moment même.

            C’était longtemps avant que je me marie. J’étais célibataire et seul à la maison. Nous construisions cette église, et nous allions poser la pierre angulaire ce matin-là, où le Seigneur m’a donné la vision. Je m’étais réveillé et je regardais par la fenêtre. C’était en juin, et les chèvrefeuilles, ou les boutons étaient en fleur. Et là, il semblait que j’étais sorti et que je marchais, ou quelque chose. Et je–j’ai vu le Seigneur Jésus, et j’ai vu mon tabernacle. Et Il m’a dit que ceci n’était pas mon tabernacle, et Il m’a placé sous le ciel.

17        Beaucoup d’entre vous connaissent cette vision, parce qu’elle a été écrite et publiée, et je crois que c’est la quatrième ou cinquième édition; près de cent mille livres ont été imprimés, en dix-sept langues différentes. Et voyez simplement comment la chose s’est accomplie, mot à mot, ça n’a pas failli du tout! Nous nous sommes assemblés comme un charmant petit groupe de gens, et le Seigneur nous a vraiment bénis. Et alors d’un endroit à l’autre, pour finalement se retrouver sur le champ d’évangélisation, et maintenant dans le monde entier... Ça s’est propagé.

            Et le temps est venu où–où il y aura ces choses qui se sont produites. Et où le monde... Il se donnera des docteurs, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, et la Vérité sera rejetée, et on se tournera vers des fables. Et puis, Il avait dit: «Prêche la Parole. Tiens-t’en à la Parole.» Et s’il y a une chose que j’ai essayé de faire, c’est de m’en tenir à la Parole éternelle de Dieu.

            Nous vivons les dernières heures de la dispensation de ce monde. Je ne vois pas comment quelqu’un peut regarder, jeter un coup d’oeil aux journaux ou allumer la radio, et ne pas se repentir. Je–je ne vois pas comment. Nous sommes vraiment à la–la veille d’un grand événement, qui est sur le point d’arriver. Même la nature le montre. La terre s’agite. Elle fait jaillir ses matières volcaniques, et elle–elle connaît un effondrement nerveux. Les grands tremblements de terre secouent et fendent les routes. Et on voit des choses qui font peur, comme des soucoupes volantes et des missiles qu’ils peuvent lancer d’un bout à l’autre de la terre et détruire, anéantir une nation en cinq minutes.

18        Nous sommes au temps de la fin. Quelque chose est en train... Il n’y a pas moyen d’empêcher ça. Il n’y a aucun moyen. Il n’y a qu’un moyen pour y échapper, c’est de monter. Il est inutile de chercher à se cacher. Il n’y a qu’une seule Retraite.

            C’est comme les petites filles le chantaient ici, quand je n’étais qu’un jeune prédicateur, elles chantaient:

            Il n’y a aucune retraite ici-bas;
            Je suis allé aux rochers pour me cacher la face,
            Mais les rochers ont crié,
            Il n’y a aucune retraite ici-bas.

            Mais il y a une Retraite. «Le Nom de l’Eternel est une tour forte; les justes s’y réfugient, et se trouvent en sûreté.» Comme nous sommes heureux d’avoir cette Retraite au temps de la fin.

            Alors que nous regardons autour de nous et voyons ces grands signes apparaître, au cours des réunions de réveil que nous aurons prochainement, Dieu voulant, je voudrais retourner jusque dans la Genèse, et faire ressortir ces grands points saillants qui montrent que nous sommes à la fin. Nous en sommes là.

19        Je crois que la génération actuelle, qui est sur terre en ce moment, c’est celle qui verra la Venue du Seigneur Jésus. J’ai quarante-huit ans. Il se peut que je ne la voie pas. Je ne sais pas. C’est peut-être pour demain. Mais je crois qu’il y a des gens ici qui verront la Venue du Juste, la fin du temps. Et je crois que la plupart d’entre nous, surtout ceux qui sont dans cette église ce matin, ne mourront jamais de vieillesse, avant d’avoir vu une des choses les plus horribles qui soient jamais arrivées à un peuple, ce qui va arriver ici même dans ce pays. C’est la vérité.

            Frère, nous avons dépassé les frontières de la miséricorde, si bien qu’il ne reste plus que le jugement. Mais le juste n’aura pas à être puni avec l’injuste. Dieu viendra, Jésus rachètera Son Eglise, et nous monterons Le rencontrer dans les airs, et ça sera bien au-delà de toutes les bombes et de toutes les détresses. Et nous serons protégés pendant ce temps.

            Alors, enfants, revenez à votre Dieu, rapidement. N’ayez en aucun cas un lien avec le monde. Ne vous mêlez pas à ce monde moderne. Ne vous mêlez pas à ces théologies modernes. Comptez seulement sur l’Agneau de Dieu. Lisez votre Bible et priez tout le temps. Ne soyez pas abattus. Réjouissez-vous, soyez heureux, car la rédemption de l’Eglise est proche, le moment où nous verrons Celui qui est mort pour nous.

20        Notre texte présente un tableau qui correspond un peu à l’époque actuelle. Pour commencer, dans le premier passage de l’Ecriture que je lisais, dans Nombres, il était question d’un peuple qui avait été appelé à sortir d’une grande et puissante nation qui était sur le point de recevoir, et qui a reçu son jugement.

            Je voudrais que vous compreniez qu’un péché ne restera pas impuni, qu’il se trouve dans une nation, ou dans une église, ou dans un foyer, ou dans un individu. Le péché doit être réglé au moyen du jugement. Pas d’une quelconque autre manière. Il ne peut pas être expié. Vous dites: «J’ai mal agi, maintenant je vais bien agir.» Ça ne marchera pas. Vous ne pouvez pas faire l’expiation vous-même, parce que l’expiation a déjà été faite.

            Il faut confesser que vous avez tort, et ensuite venir et marcher droitement.

            Donc, le problème du péché doit être traité. Et Dieu règle toujours le problème du péché par le jugement. Voilà pourquoi notre Seigneur est mort au Calvaire, c’est parce que le péché était quelque chose de si horrible que le jugement du péché a été placé sur Lui, afin que ceux qui le désirent puissent être mis en liberté, en croyant en Lui et en L’acceptant comme leur barrière contre le péché. Ça ne dépend pas de combien nous pouvons être bons, mais de ce que nous Le croyions et L’acceptions. Et quand nous L’acceptons, Il entre dans notre coeur, et c’est ça la bonne chose. Il n’est pas question de ce que nous pouvons faire, il est question de ce qu’Il a fait, et de ce qu’Il a fait pour nous. C’est pour ça qu’Il a été blessé pour nos transgressions, et brisé pour notre iniquité; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, et c’est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris.

21        Maintenant, ces gens-là étaient en Egypte depuis environ quatre cents ans. Et nous connaissons tous cette grande descente des enfants d’Israël, et Dieu, là-bas, les avait livrés aux Egyptiens. Et ceux-ci les avaient maltraités, parce que la Parole de Dieu avait dit qu’ils le feraient.

            Or, Dieu avait promis à Abraham que son peuple séjournerait dans un pays étranger pendant quatre cents ans. Et, quand le temps de la promesse approcha, Dieu avait déjà tout préparé pour accomplir...

            Oh! j’aime vraiment ça. Quand j’y pense. Juste au moment crucial! Il n’a pas une seule minute de retard. Il est toujours juste à l’heure. Si seulement nous pouvions être comme ça! Oh! nous, nous essayons de précipiter la chose. Nous essayons de la faire s’accomplir à notre heure. Mais nous ne pourrons jamais y arriver. Dieu fait la chose à Son temps à Lui. Nous ne pouvons rien y changer.

22        Hier, j’étais dans l’arrière-cour de–de ma soeur, la soeur Wood qui habite à côté de chez nous; nous observions un petit cocon qui s’était formé sur un arbre. Et le vent l’agitait d’un côté et de l’autre. Et elle me disait que, dans le Streams Of The Deserts, je crois, elle avait lu un article sur le cocon. C’est un petit ver qui entre là-dedans et qui forme une petite coquille autour de lui, pour se protéger pendant la saison froide, et... mais quand le moment arrive...

            Cette personne qui s’intéressait à ce petit ver, elle voyait le petit cocon qui bougeait et qui se tortillait, elle a tellement eu pitié qu’elle eut l’idée de couper le bout pour laisser sortir le petit insecte. Car, quand il sortirait de là, il aurait des ailes. C’était un insecte, ou un petit ver, quand il était entré; il en sort ayant des ailes, il est plus comme dans un état glorifié. Et, comme il était là à se tortiller, à tirer, à donner des coups, à se démener, à mordre, essayant de sortir du cocon, la personne en a eu pitié. Elle a simplement eu l’idée de lui faire prendre un raccourci. Alors elle est allée chercher les ciseaux, et elle a coupé le bout. Et quand elle a coupé le bout, le petit insecte est sorti, mais il n’était pas du tout comme il faut, parce que son corps n’avait pas de force. Il n’avait pas de... Il ne pouvait pas se servir de ses ailes.

23        Et je pense que c’est comme ça que nous essayons d’imiter, on va à l’autel, on dit ceci, cela ou autre chose, pour essayer de ramener les gens à Dieu, ou dans l’église, ou de les amener à Christ. Laissez-les donc pleurnicher jusqu’à ce qu’ils s’en sortent, c’est tout. Travaillez-y jusqu’à ce que vous en sortiez, c’est tout. Si vous essayez de leur offrir un raccourci, ils ne sont jamais capables de se tenir debout. Moi, j’aime les voir se débattre et travailler jusqu’à ce que Dieu leur donne une vraie naissance, de la façon naturelle. Qu’Il leur donne la vraie naissance, simplement...

            Les gens disent: «Eh bien, mon chou, je pense que tu as assez prié.»

            Restez simplement là jusqu’à ce que vous soyez prêt pour voler. C’est la seule chose. Dieu a Sa façon de faire.

            «Oh! eh bien, si tu veux être bon, tu n’as qu’à aller adhérer à l’église. Maman fréquentait cette même église.»

            C’est peut-être très bien, mais, vous savez, il faut une mort pour produire une vie. Et nous devons mourir, et être alors tellement morts qu’une Vie nouvelle peut entrer. Alors nos ailes seront utiles, et notre–notre expérience, que nous avons, sera utile aux autres et à nous-mêmes.

24        Israël n’était pas prêt, mais Dieu était prêt. Et Il avait fait naître un petit bébé, du nom de Moïse. Et il était juste là à l’âge de quarante ans, pour faire sortir les enfants. Mais Israël n’était pas prêt. Et comme ils n’étaient pas prêts, alors ils ont dû travailler dur pendant vingt ans de plus, ou c’était plutôt pendant quarante ans de plus. Pendant quarante ans de plus, ils ont dû peiner en Egypte. Alors qu’ils auraient pu sortir quarante ans plus tôt, s’ils avaient seulement été prêts.

            Dieu était prêt, parce que le temps de la promesse approchait. Dieu a envoyé un Ange sur la terre, pour préparer les gens, pour accomplir Sa Parole, car Dieu tient toujours Sa Parole. Il a dit à Moïse: «J’ai vu les souffrances de Mon peuple, et J’ai entendu les gémissements et les cris que leur font pousser les oppresseurs. Et Je me suis souvenu, Je me suis souvenu de Ma Parole, de Ma promesse.» Quatre cents ans s’étaient écoulés, mais Dieu se souvenait toujours de Sa Parole.

25        Il s’est passé presque deux mille ans, mais Dieu se souvient toujours de Sa Parole. «Je reviendrai et Je vous prendrai avec Moi, afin que là où Je suis vous y soyez aussi.» Et je crois que le temps de la promesse approche.

            Remarquez. Alors qu’Il parlait et qu’Il se préparait, il s’était passé quatre cents ans, et Dieu est venu à l’heure, avec Sa Parole. Ensuite nous voyons qu’après quarante ans de plus...

            Et je pourrais m’arrêter ici juste pour dire ces mots. Eh bien, vous pourrez me citer, parce que je sais qu’on enregistre là derrière. Je crois que nous sommes... La Venue du Seigneur Jésus aurait dû avoir lieu il y a bien longtemps. Je crois qu’elle aurait dû avoir lieu il y a longtemps, mais c’est à cause de l’Eglise qui n’est pas prête à Le rencontrer.

26        Maintenant, si vous remarquez, Il a dit que ce qui arriva du temps de Noé, du temps de Noé, avant le déluge, c’est ce qui arriverait. Et Dieu ne voulait pas qu’aucun périsse, mais Il voulait que tous arrivent à la repentance. Alors Il a usé de beaucoup de patience. L’étape du déluge aurait dû avoir lieu bien avant. Là-bas, en Egypte, c’aurait dû avoir lieu bien avant. Saisissez-vous cela? La destruction du monde antédiluvien aurait donc dû avoir lieu bien avant, la destruction et le jugement; et la sortie d’Egypte aurait dû avoir lieu bien avant, il y a eu une prolongation de quarante ans.

            Mais Dieu était déterminé. Dieu était déterminé à ce que Sa Parole ne revienne pas à Lui. Il allait tenir Sa Parole. Il doit tenir Sa Parole. Il doit le faire pour être Dieu. Même s’Il doit procéder à un–un changement complet, et, par Sa grâce Il le fera.

            C’est pour cette raison que je dis... si l’Eglise ne se prépare pas. Il est de votre devoir de vous préparer. «L’Epouse s’est préparée elle-même.» Les vêtements sont payés. Ils sont prêts, mais vous devez être prêts pour porter ces vêtements. «L’Eglise s’est préparée elle-même.»

27        Maintenant, frères, écoutez. Si l’Eglise ne se prépare pas, de ces pierres-ci Dieu peut susciter des enfants à Abraham. Si les gens de la sainteté ne se redressent pas, et qu’ils ne se remettent pas au travail, qu’ils ne reviennent pas à l’Evangile, Dieu suscitera... Il peut faire entrer des catholiques, des presbytériens, ou tout ce qu’Il veut. Il le fera.

            Il y a quelques semaines, à Lima, dans l’Ohio, peut-être que certains d’entre vous qui êtes ici maintenant étaient présents; des flots de gens, parmi les presbytériens, les baptistes, les méthodistes, sont venus à l’autel. Ils ont reçu l’Evangile et y ont répondu beaucoup mieux, beaucoup mieux que les gens de la sainteté le font souvent. Nous, on se contente de se dire qu’on porte Son saint Nom, et on s’arrête là. Ça signifie plus que porter Son Nom, ça signifie vivre pour Celui-là qui est mort pour vous. C’est une vie, une vie consacrée à Dieu. Oh! comme nous avons besoin de revenir à la Bible!

28        Il y a quelques soirs, ici, je disais aux luthériens, comme là donc à la réunion, ils... simplement dit: «Donnez-nous encore cinq instituts comme celui de ces luthériens qui ont reçu...» Soixante et onze d’entre eux ont reçu le Saint-Esprit ce jour-là, à l’institut, quand j’y étais. Ils ont dit: «Donnez-nous encore cinq écoles comme celle-là, et si le Seigneur tarde, dans dix ans, l’Eglise luthérienne tout entière sera remplie du Saint-Esprit.» Oh! la la! Certainement.

            De ces pierres Dieu peut... Une Eglise Lui sera présentée, sans tache, ni ride, ni aucun défaut. Sa grâce est entièrement suffisante, et Il peut faire infiniment au-delà.

29        J’ai dit ici il n’y a pas longtemps que les luthériens ont effectivement porté le flambeau qui éclairait le monde. Qu’est-il arrivé? Si vous étiez la lumière du monde, vous les luthériens, à un certain moment, à l’époque de la première réforme, qu’est-il arrivé à votre lumière? Quoi, s’est-elle éteinte? Voici la raison pour laquelle elle s’est éteinte: vous avez abandonné la Parole de Dieu. Vous avez cru que le juste devait vivre par la foi, ce qui est absolument la Vérité. Mais il y a plus que ça, que «le juste vivra par la foi».

            Ensuite les méthodistes sont venus, ils... Vous les méthodistes, vous avez pris le flambeau de la sanctification, et vous avez effectivement porté le flambeau d’un grand réveil. C’est tout à fait vrai, mais qu’est-il arrivé? Qu’est-il arrivé à l’Eglise méthodiste? C’est que vous avez laissé la lumière s’éteindre. Voilà ce qui est arrivé. Et vous avez prêché la sanctification, la seconde oeuvre bien déterminée de la grâce, ce qui est l’absolue Vérité, selon la Bible, mais vous vous êtes simplement arrêtés.

30        Ensuite les pentecôtistes sont venus avec la restauration des dons. Et vous avez parlé en langues, et alors vous en avez fait une doctrine. Et alors, qu’est-il arrivé? Votre lumière s’est éteinte. Quel est le problème? C’est parce que vous ne vous en êtes pas tenus à la Parole.

            La Parole de Dieu se développe, et nous devons nous développer à mesure que la Parole de Dieu se développe.

            A mesure que le temps avance, la science se développe. Et si le monde naturel... L’homme est le même homme qu’il était il y a six mille ans, quand Dieu l’a créé. Il a la même capacité intellectuelle. Il a le même intellect. Il est exactement le même homme (avec les mêmes cinq sens) qu’il était il y a des milliers d’années. Mais regardez les progrès qu’il a faits au cours des cinquante dernières années.

31        Regardez ce que ce fils de Dieu déchu a fait. Il a inventé les automobiles, la radio, les lumières électriques, les bombes atomiques et les avions à réaction. Regardez à quelle vitesse... les pages de la science se tournent rapidement.

            Mais nous, nous cherchons à nous attarder sur un vieux credo d’église, et rester là, alors que Dieu veut que nous développions la Parole. Nous vivons dans les derniers jours. Nous vivons au temps où la magnifique Eglise de Dieu devrait se tenir debout, resplendissante comme le lis de la vallée.

            Mais nous, nous sommes restés en arrière: «Eh bien, je fais partie des presbytériens, des méthodistes, des pentecôtistes. Je suis ceci, ou cela.» Oh, quelle honte!

            Nous devrions nous développer, l’Esprit de Dieu se déversant à flots, pas juste une petite effusion, pas un petit baptême, mais de baptême en baptême! Pas une révélation, «le juste vivra par la foi», ou «la sanctification», ou «les dons de l’Esprit», mais de révélation en révélation, de puissance en puissance, de gloire en gloire, car nous devrions être tout au bout du chemin, prêts pour l’Enlèvement. Et nous traînons en arrière dans ces vieilles histoires, en disant: «Eh bien, nous retournons toujours en arrière.» Avançons!

32        Ces Hébreux disaient: «Eh bien, écoutez, nous sommes bien nourris, même si nous travaillons dur. Et maintenant nous avons ce que nous avons. Nous avons les pots d’ail, et tout. Alors contentons-nous-en.»

            Mais Moïse avait une révélation. Il avait été dans la Présence de Dieu. Il avait quelque chose d’autre. Il est retourné leur montrer que le Dieu même qui avait existé bien des centaines d’années avant était toujours le même Dieu. Et Il a opéré des signes et des prodiges devant eux, pour prouver qu’Il était toujours le même Dieu.

            Oh! béni soit Son Nom! «Il est le même hier, aujourd’hui et pour toujours.» Les dispensations changent, les temps changent, les gens changent, mais Dieu demeure. Il doit être le même, tout le temps. Sa Parole est la Vérité éternelle. Il ne peut En dévier ni à droite ni à gauche. Il doit demeurer le même.

33        Nous voyons donc ce qui se produit. Voilà Moïse qui descend là, avec les signes: «J’ai été dans la Présence de Dieu. J’ai vu Dieu, et Dieu a fait de grandes choses.» Il a accompli un acte de guérison divine. Il a accompli un autre acte, un miracle. Et il leur a montré que le Dieu du Ciel Lui-même lui était apparu.

34        Après des centaines d’années sans aucune manifestation surnaturelle, il leur a montré que Dieu était toujours vivant.

            Dieu l’avait envoyé, et Il avait dit: «Dis-leur que ‘JE SUIS’ t’a envoyé.» Non pas «J’ai été» ou «Je serai». «JE SUIS», au temps présent! Il n’est pas «J’ai été».

            Comment les gens peuvent-ils prétendre être de Dieu, et dire que les jours des miracles sont passés, que la guérison divine et toutes les bénédictions sont terminées, et quand même dire qu’Il est le Dieu vivant et le JE SUIS? S’Il est «JE SUIS», Il est tout aussi réel qu’Il l’était au buisson ardent.

            Ce grand Nom dans Lequel Il est apparu là, aucun érudit n’a encore réussi à l’interpréter: J-v-h-u. Personne... Ils disent que c’est «Jéhovah», mais ce n’était pas ça. Personne ne peut l’interpréter.

            Pourquoi? Il est l’Eternel. Amen. Il habite la Lumière. Il habite l’éternité. Il habite l’immortalité; l’éternel «JE SUIS». Alléluia!

35        Ma foi est fondée sur ce Rocher solide. Rien ne pourra jamais vous faire de mal une fois que vous y êtes ancré. Les tempêtes auront beau la secouer et s’abattre dessus, mais mon ancre tient au-delà du voile. Une fois qu’un homme ou une femme est ancré dans ce Rocher, alléluia! aucune secousse ne pourra jamais vous en arracher. Tout comme c’était l’heure de leur délivrance, et qu’ils ne l’ont pas reconnu, de même c’est l’heure de la délivrance, la consigne de mise en route pour l’Eglise. C’est proche.

            Ecoutez, mon ami. Ils avaient quoi? Premièrement, la Parole. Deuxièmement, un prophète. Troisièmement, un Ange pour les conduire, pour les guider. Ils étaient tous d’accord entre eux, tous les trois. La Parole était d’accord avec le prophète; et le prophète était d’accord avec la Parole; l’Ange était d’accord avec tous les trois, avec tous. La Parole, le prophète, l’Ange! Ils étaient prêts à se mettre en route.

            Oh! béni soit le Nom du Seigneur Dieu! Nous sommes au temps de la fin; la Parole, le prophète et l’Ange, tous les trois ensemble, un glorieux témoignage... Dieu a toujours dit: «Que toute parole soit établie par la bouche de deux ou de trois témoins.» Et un vrai prophète sera toujours en accord avec la Parole; et l’Ange témoignera toujours de la Vérité. Amen. Nous sommes prêts à recevoir la consigne pour nous mettre en route. Certainement.

36        Et il a fait sortir le peuple. En chemin, ils se sont mis à se révolter contre le prophète, et contre l’Ange, et contre Dieu, et contre la Parole. Et ils se sont retrouvés dans le pétrin. La Bible dit: «Une multitude de gens de toute espèce montèrent avec eux.» Une multitude de gens de toute espèce étaient sortis.

            Qu’était-ce? Le surnaturel avait été accompli. Il y avait eu des miracles et des prodiges. Toute personne, tout être humain brûle de voir derrière le rideau, d’où il vient, et où il ira un jour. Il brûle de voir derrière le rideau. Mais, souvent, quand des actes surnaturels ont été accomplis, alors il y a une multitude de gens de toute espèce qui suit.

            C’est ce qui s’est passé au temps de Luther. Quand la multitude... Depuis cette époque-là, Dieu essaie de les faire sortir. Et au temps de Luther, «le juste vivra par la foi», ils ont testé cela, ils ont éprouvé cela, et ils ont vu que c’était vrai. Une multitude de gens de toute espèce a suivi. Et dès le départ de Luther, que s’est-il passé? Ils ont organisé l’église et ont formé un très grand système ecclésiastique. Et alors, l’église a encore été mise de côté.

37        John Wesley est venu, un des vaillants combattants du moyen âge. Il s’est présenté là, et il a défié l’Eglise anglicane, il a défié l’Eglise catholique, il a défié le monde, en disant que le Dieu saint dit que les gens doivent mener une vie sanctifiée! Et il s’en est tenu à Sa promesse, à la promesse de Dieu, et il a produit un miracle. Qu’est-ce qui s’est passé? Une multitude de gens de toute espèce est partie avec lui. Et quand Wesley s’en est allé, alors une multitude de gens de toute espèce s’est introduite. Et qu’ont-ils fait? Cela a corrompu l’église, si bien que beaucoup parmi eux n’acceptent même plus qu’il y ait des cantiques sur le «Sang» dans leurs livres de cantiques. Certainement.

            Peu après, les pentecôtistes sont arrivés, et les pentecôtistes se sont mis à découvrir les dons. Dès qu’ils ont eu accès aux dons... Pour commencer le plus petit don de tout l’ensemble, c’est le parler en langues. C’est le dernier et le moindre. Dieu a commencé par les choses d’amateur, et ils n’ont même pas su garder cela.

38        Ecoutez ceci. Le premier de tous les dons, c’est la sagesse; le deuxième, c’est la connaissance. Et si vous n’avez pas de sagesse, comment allez-vous savoir ce qu’il faut faire de la connaissance? Recherchez d’abord les choses les meilleures: la sagesse. Et si vous n’avez pas la sagesse, que pouvez-vous faire de la connaissance, ou du parler en langues, ou de ces autres choses? Il faut la sagesse. Il faut la sagesse de Dieu. Salomon a dit: «Appelez-la votre mère.» C’est vrai.

            Mais qu’est-ce qu’ils ont fait? Les pentecôtistes ont reçu le parler en langues, et ils en ont fait une dénomination. Et ils se sont mis à dire: «C’est ça la chose.» C’est certainement ce qu’ils ont fait. Et une multitude de gens de toute espèce les ont suivis.

            Et aujourd’hui, qu’est-il arrivé aux pentecôtistes? Ils sont divisés en deux groupes. L’un d’eux est froid, formaliste, raide et guindé au possible. Et l’autre recherche toutes sortes d’ismes; l’huile et le sang qui leur coulent des mains, et tout le reste, d’un bout à l’autre du pays, et ils appellent ça les évidences qu’on a le Saint-Esprit; et des grenouilles, des lézards, et tout, qui sautent des gens, et ils plongent dans un peu d’alcool, et tout. Tout le monde sait qu’un démon n’a pas de corps physique.

            Et si le Sang de Jésus-Christ avait coulé sur un homme, ce serait un corps physique, alors Christ serait déjà venu; et dans ce cas-là, c’est faux.

            La Bible dit que lorsque Jésus viendra, «tout genou fléchira, et toute langue confessera».

39        Il sera... «Sa Venue sera comme la lumière qui part de l’orient et qui se montre jusqu’en occident; ainsi sera la Venue du Fils de l’homme. Tout genou fléchira, et toute langue confessera.» Nous savons que c’est vrai.

            Alors, quand nous voyons ces choses se produire, quand nous voyons ces choses-là arriver, alors nous savons qu’une multitude de gens de toute espèce est montée avec le peuple. Au bout d’un certain temps, un groupe va à un extrême d’un côté, l’autre va à un autre extrême de l’autre côté. Et voilà votre multitude de gens de toute espèce. Voilà la réaction que vous avez encore. Voilà où vous en arrivez.

40        Et à ce moment-là, ils sont arrivés à l’étape de Kadès-Barnéa. Et quand ils sont arrivés à Kadès-Barnéa, c’était le tribunal où ils devaient passer à l’épreuve.

            Oh! si seulement vous pouviez comprendre ça, petite église. Maintenant, c’est ici que nous voulons serrer pendant un moment. Maintenant, écoutez attentivement. Kadès-Barnéa, c’était l’heure du test. Et chaque enfant qui vient à Dieu doit être testé. Il n’y a aucune exception du tout. Dieu teste et éprouve chaque enfant qui vient à Lui. Pas vrai? La Bible le dit. Et nous remarquons maintenant le moment où ces épreuves et ces tests se présentent.

            L’heure du test vient pour les nations. Bon, je dis ceci, je ne suis pas politicien. Dieu dirige Sa nation à Lui. Il ne dirige pas ces nations-ci; c’est le diable qui dirige celles-ci, chacune d’elles. C’est ce que dit la Bible. Le diable dirige toutes les nations.

41        Remarquez, quand vient l’heure du test pour les nations.

            Quand l’heure du test est venue pour Israël, elle a échoué. Et alors, Dieu l’a remise entre les mains de Babylone. Et en tant que nation, elle a échoué. Et quand l’heure du test est venue pour Rome, elle a échoué. Quand l’heure du test est venue pour la Grèce, elle a échoué. Quand l’heure du test est venue pour la France, elle a échoué. Quand l’heure du test est venue pour la Russie, elle a échoué. Ecoutez. Et je dis ceci avec un coeur respectueux devant Dieu. L’heure du test est venue pour l’Amérique, et elle a échoué. L’Evangile a été prêché de l’est à l’ouest, du nord au sud. Ils ont ratissé tous les petits endroits, tous les coins et les recoins. Il y a eu de grandes réunions de réveil, celles de Billy Graham, de Jack Schuler, d’Oral Roberts. Et ils ont... Oh! il y en a eu des centaines qui ont ratissé tous les coins et les recoins.

42        Le diable a lancé la télévision là-bas, et alors Dieu s’est arrangé pour avoir des hommes à la télévision; tous les ivrognes qui sont dans les bars, ou n’importe où, n’auront aucune excuse. Oui, monsieur. L’heure du test est venue. Que vous avais-je dit du haut de cette chaire? «L’an dernier, l’Amérique a commis son erreur fatale.» J’ai dit: «Erreur fatale!» Assurément.

            Et regardez ce qu’elle fait maintenant. Vous le voyez dans les affaires gouvernementales. Ils cherchent à aller là-bas s’allier avec les Arabes. Ne le savez-vous pas? La Parole de Dieu dit: «Quiconque maudira Israël sera maudit.» Certainement.

            Je suis du côté d’Israël. «Prenez notre territoire.» Ils le prendront. Certainement.

            Les Arabes ont fait fausse route. Bien sûr. Frère, regardez toutes les nations qui se sont retournées contre les Juifs: elles se sont écroulées. Considérez–considérez l’Allemagne, quand elle s’est retournée contre les Juifs, au point qu’on brûlait leurs corps dans des fours crématoires; et regardez où elle en est aujourd’hui. Considérez l’Italie, qui s’est retournée contre les Juifs, quand Mussolini les a expulsés de l’Italie; considérez-la aujourd’hui. Si nous ne leur donnions pas à manger, ils mourraient de faim.

43        Et voici que l’Evangile est venu, et il a lancé un appel de miséricorde dans toutes les nations, pendant des années, et nous l’avons rejeté. Et maintenant le diable est à l’oeuvre, il établit son siège, il dresse le coeur des hommes politiques contre Israël. Ils sont en train de s’allier avec les Arabes, là-bas. Frère, nous sommes pratiquement fichus. Nous allons nous écrouler, c’est sûr et certain.

            J’aime ma nation. Je l’aime, ce qu’elle représente. Mais, frère, j’aime mon Seigneur par-dessus tout. Et j’aimerais voir ma nation sur ses genoux, mais j’ai bien peur que nous ne le fassions jamais. Nous sommes au temps de la fin. Qu’est-ce qui s’est passé? Une multitude de gens de toute espèce est entrée.

44        Observez nos églises, alors qu’il y a quelques années, on avait des églises de la sainteté, à l’ancienne mode, on tenait ferme pour Dieu et pour la droiture, les femmes s’habillaient et se comportaient comme des dames, les hommes s’habillaient et se comportaient comme des hommes, les gens allaient à l’église le dimanche matin, on faisait des réunions de prière qui duraient toute la nuit, on faisait des réunions à l’ancienne mode. On avait un vrai réveil. Dieu bénissait. Il exterminait tous les ennemis devant eux. Ils continuaient leur voyage. Mais quand le lingot d’Acan est entré dans le camp, il ne restait plus que la destruction. Nous sommes en... nous sommes... Dieu... en route, Dieu tient Sa Parole.

            L’heure du test est venue. L’heure du test est venue pour l’Eglise luthérienne. L’heure du test est venue pour l’Eglise méthodiste. L’heure du test est venue pour l’Eglise pentecôtiste. Elle vient pour chaque église. Elle vient pour chaque personne. L’heure du test.

            Et il n’y a qu’un moyen pour vous de savoir que vous êtes dans le vrai. Tenez-vous-en au plan éternel de Dieu. Tenez-vous-en à la Parole.

45        Ce que Dieu dit, dites que c’est juste. N’acceptez rien de moins ni rien de plus. Pourquoi nous faudrait-il avoir des substituts de ceci, cela, et autre chose, alors que la Parole de Dieu est remplie de promesses? Oui, monsieur. Nous n’avons pas besoin d’accepter un substitut. Ceci est la Vérité. Dieu tient Sa Parole. Peu importe combien Elle peut sembler déraisonnable, Dieu tient Sa Parole quand même. Certainement.

            Qu’aurait dit votre grand-père si votre arrière-grand-père lui avait annoncé qu’il viendrait un temps où les voitures circuleraient sans chevaux dans les rues? Il se serait peut-être moqué de lui. Mais elles sont là. C’est vrai.

            Et que dire de ces autres choses qui allaient se produire, à la suite de toutes ces glorieuses prophéties qui ont été faites? Mais nous en sommes là.

            Et un jour, Jésus viendra, cette glorieuse majesté du Fils de Dieu. Il a promis de le faire. Il a promis qu’Il allait juger le péché. Frère, ou bien vous accepterez le sacrifice auquel Dieu a pourvu pour le péché, ou bien vous en supporterez seul le jugement; nation, église, ou individu. L’heure du test!

46        Ecoutez. Ils ont envoyé quelqu’un, ils en ont envoyé douze, pour voir ce qu’ils en diraient. Dix d’entre eux sont revenus et ont dit: «Oh! nous ne pouvons pas y arriver. C’est impossible. Nous ne pouvons vraiment pas y arriver.»

            Mais ces braves petits Caleb et Josué sont montés sur une souche. Ils ont dit: «Nous pouvons y arriver. Nous sommes capables d’y arriver.»

            Pourquoi? Cela dépend de ce à quoi vous regardez. Si vous regardez à l’apparence extérieure: «Ça ne semble pas être comme ceci. Ça ne semble pas...» Ne prêtez pas attention à ce que ces gens-là disent, ou à ce qui est dit n’importe où ailleurs. Si c’est contraire à la Parole de Dieu, tenez-vous-en à la Parole.

            Dieu leur avait promis ce pays-là. C’est là-dessus que Caleb et les autres fondaient leurs espoirs.

            Lisez le Livre de Deutéronome. Voyez comment Moïse les a repris. Il a dit: «J’ai fait ceci, et j’ai fait cela. Et Dieu a fait ceci, et Il a dit ceci. Mais vous n’avez pas voulu.» Dieu s’en tient à Sa promesse.

            Oh! parfois ça semble difficile. Maintenant, je veux que vous écoutiez ceci. C’est difficile, c’est un combat.

47        Loin là-bas en Egypte, Dieu avait dit: «Je vous ai donné ce pays, et tout ce qu’il contient.» Or, Il n’a pas simplement dit: «Je vais vous prendre, vous emmener là-bas et vous y installer.» Ils ont dû combattre pour chaque pouce de terrain qu’ils ont obtenu.

            Dieu, quand Il a donné Son ordre à Josué, là-bas, Il a dit: «Prends courage; ne t’effraie pas et ne t’épouvante pas, car l’Eternel, ton Dieu, est avec toi partout où tu iras.»

            «L’Eternel, ton Dieu, est avec toi partout où tu iras.» Peu importe ce que c’est, combien c’est difficile, combien grand est l’obstacle, ça n’a pas d’importance. Même si c’est dans la vallée de l’ombre de la mort: «L’Eternel, ton Dieu, est avec toi partout où tu iras.»

            Oh! Josué pouvait vraiment convoquer tout Israël et dire: «Tenez-vous ici et voyez la gloire de l’Eternel.» Dieu s’en tient à Sa Parole. Dieu a fait la promesse. Dieu avait dit à Josué: «Tout lieu que foulera la plante de vos pieds est à vous. Je vous le donnerai.» Amen.

48        Si c’est pour le salut, si c’est pour la guérison divine, si c’est pour plus de bénédictions, si c’est pour la paix, si c’est pour quoi que ce soit que Dieu a promis, laissez vos empreintes! Amen. «Tout lieu que foulera la plante de vos pieds, Je vous l’ai donné comme votre possession.» Dieu l’a promis. Dieu tient Sa Parole. La Parole de Dieu est éternellement vraie. Je La crois. Croyez-La. Frères, il est temps pour nous de laisser des empreintes. Nous ne pouvons pas rester juste ici, dans le même camp. Le Feu continue à avancer. Avançons, de gloire en gloire, d’expérience biblique en expérience biblique. Développons-nous et ouvrons nos coeurs, levons les mains vers Dieu. Gardez toujours votre bon sens. Restez dans la Bible; n’En sortez pas. Restez juste Là.

            Suivez! Nous avons le Prophète de Dieu, nous avons la Parole de Dieu, et nous avons l’Ange de Dieu. Il conduit cette Eglise très exactement comme Il les conduisait en ce temps-là. C’est tout à fait exact. La Parole de Dieu est devant nous; le Prophète de Dieu, c’est le Saint-Esprit; l’Ange de Dieu conduit l’Eglise. Nous avançons dans la Colonne de Feu, dans la Gloire de Dieu, assis ensemble dans les lieux célestes en Jésus-Christ. Nous sommes maintenant des fils et des filles de Dieu. Et la glorieuse révélation de la Parole, du Saint-Esprit, Il La fait pénétrer dans les coeurs, et cela produit les térébinthes du salut, une vie droite, l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bonté, la bienveillance, la patience. Assurément!

49        Ça n’arrivera pas seulement à un Branham Tabernacle, ou à un autre tabernacle. Ça arrivera à des individus. Si tout le Branham Tabernacle s’assemble dans un même accord, tout l’ensemble avancera, formant un seul grand corps qui oeuvre pour Dieu. Mais s’il n’y a qu’une personne dans ce Branham Tabernacle qui avance comme ça, Dieu avancera avec celle-là.

            Et il n’y a qu’une façon d’y arriver, c’est de s’aligner derrière Cela, de continuer la marche. Béni soit le Nom du Seigneur! Dieu tient Sa Parole.

            Eh bien, ces hommes-là, ils ont dit: «Nous ne pouvons pas y arriver. Nous ne pouvons pas tenir des réunions de réveil là-bas. Tout est contre nous. Oh! la la! Les Amoréens sont là, et les Héthiens, et tout. Ils habitent des lieux tout fortifiés. Et nous avions l’air de sauterelles.»

            Mais ce petit Josué, il avait peut-être quarante ans, il se frappait la poitrine. Et Caleb disait... Caleb se tenait là, disant... Caleb a dit: «Vous savez quoi? Nous sommes plus que capables d’y arriver!» Oh! frère. Un tout petit Juif au nez crochu se tenait là, il sautillait, en disant: «Nous sommes plus que capables! Non seulement nous sommes capables, mais nous sommes plus que capables!» Pourquoi? Dieu l’a dit! Ça règle la question.

50        Frère, nous pouvons avoir la guérison. Nous pouvons avoir les miracles. Nous pouvons avoir un réveil. Nous pouvons avoir les bénédictions. Pourquoi? Dieu l’a dit! Nous pouvons avoir une véritable Pentecôte. Nous pouvons avoir un vrai réveil. Dieu l’a dit! Dieu tient Sa promesse.

            De même que Dieu tient Sa promesse quant à Ses bénédictions, Dieu tient Sa promesse quant à Son Jugement. Nous devons recevoir le jugement ou les bénédictions. Nous devons avancer ou reculer. Nous devons aller avec Lui ou aller seul. Personne ne peut y aller avec cela. Tenez-vous-en à Sa Parole.

51        Je peux penser à un très bon ami à moi, qui est déjà dans la Gloire aujourd’hui; oh! un brave frère béni, un homme saint, rempli du Saint-Esprit, du nom de Paul Rader. Une fois, là-bas sur la côte ouest, juste avant sa mort, vous connaissez son témoignage. C’est son cantique, qu’il a écrit, Crois seulement, qui a été pour moi l’invitation à monter à la chaire. Je me demande si Paul, dans la Gloire, peut entendre ce vieux cantique être chanté par des milliers et des milliers, et dans les différentes langues. Comment aurait-il pu se douter que ce pauvre jeune homme assis devant lui là-bas, avec des chaussures usées aux pieds, et même pas de cravate, les cheveux qui avaient besoin d’une coupe, que Dieu me permettrait de porter ce cantique dans le monde entier! Dieu tient Sa Parole.

            «Moi, l’Eternel, Je L’ai plantée; Je L’arroserai jour et nuit, a-t-Il dit, de peur qu’on ne L’arrache de Ma main.»

52        On peut avoir l’impression qu’elle est en train de couler, mais elle ne coulera jamais. Oh! la petite barque cette nuit-là, alors que tout espoir s’était envolé, elle était ballottée, il semblait que la dernière heure avait sonné. Mais, tout à coup, Quelqu’Un est arrivé, en marchant sur les eaux, tout aussi calmement. Il est toujours là. Il n’est jamais en retard. Un coup de plus, et la barque aurait coulé. Mais Il est toujours là. Certainement.

            Ce jour-là, là-bas à Babylone, quand les enfants hébreux entraient dans la fournaise ardente, on aurait dit que c’était vraiment la fin. Mais, juste quand ils y sont entrés, «Quelqu’Un qui était semblable au Fils de Dieu» se tenait à leur côté. Il est toujours là. Il n’est jamais en retard. Il tient Sa Parole. «Je serai avec vous.»

            «Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal», a dit David. Il est toujours là.

            Il tient Sa promesse. Il est fidèle, éternellement. Il ne peut pas faillir. Sa Parole ne faillira jamais. «Les cieux et la terre passeront, mais Mes Paroles ne passeront jamais.»

53        Paul a dit qu’une fois, il–il se débattait. Il était quelque part dans les îles et il avait de la fièvre. Il était presqu’à cent miles [160 km] d’un médecin, dans les marais. Dans le marais, il a attrapé la fièvre bilieuse hémoglobinurique, ce qui signifie une mort soudaine. Il s’est mis à faire noir. Il a dit à sa fidèle petite épouse, il a dit: «Tiens-toi ici, à mes côtés, chérie, et prie. Il commence à faire tellement noir dans la chambre, mais», il a dit: «Je mets ma foi en Dieu.» Il a dit: «Peu m’importe ce qui peut arriver. Je crois Dieu. Je m’en tiendrai juste à ça.» Il a dit: «Reste ici et prie, chérie.» Et elle a prié. Et il faisait plus noir, il a dit: «Chérie, il fait plus noir dans la chambre. Mais, oh! je me sens en paix.»

            Et, au bout d’un moment, il faisait tellement noir, il a perdu connaissance. Il a eu un rêve. Il pensait qu’il rêvait. Il était de retour dans l’Oregon, d’où il venait, et il coupait des arbres. Et le patron a dit: «Paul, va là au sommet de la montagne me couper un arbre de tant de centimètres de diamètre, et de tant de mètres de longueur, et apporte-le-moi.»

            Il a dit: «D’accord, Patron. Je vais le faire.»

            Il est monté là-haut, et il a abattu son petit arbre, et il a planté sa hache dedans, il s’est penché pour l’empoigner, et il n’arrivait tout simplement pas à le soulever. Il... Il a dit: «J’ai perdu ma force. Je ne peux pas aller plus loin. J’ai perdu ma force. Oh, a-t-il dit, me voilà, un homme costaud; je pèse plus de deux cents livres [86 kg]. J’ai un dos bien musclé. Oh, a-t-il dit, il me suffisait de serrer les genoux, d’empoigner un rondin de presque n’importe quelle taille, et je le soulevais pour qu’ils mettent les chaînes dessous.» Il a dit: «Et ici, ça, une petite branche, pas plus grosse que ça, et je n’ai pas réussi à la soulever.» Il a dit: «Je me suis démené, et j’ai essayé, jusqu’à ce que je n’ai plus de force du tout. Oh! a-t-il dit, alors je me suis dit: ‘Qu’est-ce que je peux faire?’» Il a dit: «Je me suis assis, adossé à un arbre.» Il a dit: «Oh! je suis si triste. Mon patron veut ce petit arbre, là-bas, et je ne suis même pas assez homme pour l’emmener en bas.»

54        Oh! c’est ce que notre Patron veut. Il veut une Eglise sans tache, sans ride. Il veut un groupe de gens lavés par le Sang. Il veut un peuple qui est ferme, qui s’en tiendra à Sa Parole, et qui dira: «Ça, c’est la Vérité éternelle de Dieu. Elle est pour moi, et je La crois.»

            Et il a dit, pendant qu’il était assis là, il était adossé à un arbre, et il pleurait. Et il a dit qu’il a entendu parler la voix de son patron. Il a dit: «Paul?»

            Il a dit: «Oui, Patron, me voici. Mais j’ai perdu toute ma force. Je ne peux vraiment plus aller plus loin. J’ai essayé de le faire, j’ai essayé de t’obéir et de faire ce que tu m’as dit de faire, mais je n’arrive tout simplement pas à soulever cette chose-là du sol.» Il a dit: «Je me suis démené. J’ai essayé. J’ai tout fait.»

            Je me demande si ce n’est pas là l’attitude de bien des prédicateurs sincères aujourd’hui, qui ont désiré ardemment voir une église bâtie, sans tache ni ride, voir les promesses de Dieu manifestées. Nous nous sommes démenés, nous nous sommes efforcés, nous avons crié, nous avons pleuré, nous nous sommes enroués à force de prêcher, et la tête sur l’oreiller nous avons pleuré. «Ô Dieu, comment se fait-il que juste au moment où on se remet d’aplomb, le diable arrive, et il casse tout, il démolit tout, il renverse tout ce qu’on a? Que peut-on faire quand on voit ces gens qu’on aime tant, qui sont dispersés et qui partent de tous côtés comme ça?»

55        Et il a dit que lorsqu’il a entendu la voix de son patron, il s’est dit: «C’est bizarre. Je n’ai jamais entendu ma voix parler... mon patron me parler si gentiment.»

            Et il a dit: «Quand je me suis retourné, c’était mon vrai Patron. C’était mon Maître, mon Sauveur.»

            Il a dit: «Paul, tu es en train de te crever. Ça ne te servira à rien.» Il a dit: «Paul, ne vois-tu pas ce petit cours d’eau qui coule là-bas?»

            Il a dit: «Oui.»

            Il a dit: «Tu n’as qu’à le faire tomber dedans. Monte dessus et chevauche-le jusqu’au camp. Ça descend jusqu’au camp.»

            Il a dit: «Je me suis levé d’un bond, j’ai roulé le rondin jusque dans l’eau, et j’ai enfourché le rondin. J’ai descendu le rapide, en criant à tue-tête, en criant: ‘Je chevauche dessus! Je chevauche dessus! Je chevauche dessus!’»

            Et quand il est revenu à lui, il était en plein milieu de la pièce. Et sa femme criait à tue-tête. Il était au milieu de la pièce, il disait: «Je chevauche dessus! Je chevauche dessus! Je chevauche dessus!»

56        Et, frère, soeur, je sais que les épreuves sont dures. Je prends de l’âge, et j’ai prêché, j’ai fait tout ce que j’ai pu. J’en suis arrivé au point où je vois que je ne peux rien faire de plus. J’ai tout simplement déposé tout cela dans les mains du Seigneur Jésus, et je chevauche. Je chevauche la promesse de Dieu: «Moi, l’Eternel, Je L’ai plantée; Je L’ai arrosée jour et nuit, de peur qu’on ne L’arrache de Ma main.» L’Eglise de Dieu demeurera pour toujours. La Parole de Dieu tiendra bon, parfaitement, n’importe où. Que des royaumes naissent, que des bombes atomiques tombent, que l’Amérique rétrograde, quoi qu’il arrive. Ceci est Sa Parole. Il La tient. Et je La chevauche. Je La crois de tout mon coeur. Prions.

57        Cher Jésus, oh! quelle chevauchée! Voguant sur les ondes de la joie, suivant le courant de l’alléluia. Oh! nous chevauchons, simplement dessus! Tu as promis. Toutes Tes promesses sont vraies. Et nous savons qu’elles rendent toutes témoignage qu’elles sont vraies. Et, tout au long des âges, nous avons vu cette vieille Bible sacrée s’ouvrir à nous. Et maintenant la grande heure approche, l’heure de minuit.

            Seigneur, de grands et saints ministres de l’Evangile ont parcouru le pays, prêchant, pleurant, buvant de l’eau plate, persécutés, chassés à droite et à gauche, expulsés des villes, emprisonnés, on s’est moqué d’eux, on les a méprisés, on les a ridiculisés, privés de nourriture.

            Mais l’Eglise a continué à avancer, car Ta Parole dit: «Sur ce Rocher Je bâtirai Mon Eglise, et les portes du séjour des morts ne prévaudront jamais contre Elle.»

58        Et nous chevauchons aujourd’hui le Rocher, la Vérité éternelle de Dieu révélée concernant le Seigneur Jésus-Christ. C’est sur ce Rocher solide que l’Eglise se tient aujourd’hui. Les athées, les communistes, les éléments de cette terre se sont élevés, et ils ont frappé, et ils ont lancé des assauts, mais Elle est bâtie sur ce Rocher solide.

            Le diable a envoyé–envoyé des critiqueurs. On se moque d’elle. On la persécute. On la traite de tous les noms imaginables. Et on nous a molestés, nous avons été testés et éprouvés, et, oh! tout le reste. Mais, ô Dieu, comme Josué et Caleb d’autrefois, nous continuons à dire que nous nous en tenons éternellement à la Parole de Dieu. Il tient Sa promesse. Il a dit qu’Il le ferait, et nous le croyons.

            Et que chaque individu ici ce matin voie clairement maintenant ce que cela veut dire, que maintenant, maintenant, nous chevauchons Ceci. Un jour nous arriverons au camp, là où les saints sont campés sur la surface de la terre. Dieu et Ses enfants se réjouiront pour toujours. Accorde-le, Seigneur.

59        Et, pendant que nous avons la tête inclinée, les yeux fermés, dans ce tabernacle ce matin, je me demande si, au Nom de Christ, si quelqu’un aurait le courage de dire: «Frère Branham, aujourd’hui, à l’instant même, dans cette église, je lève maintenant les mains vers Christ, pour dire: ‘A partir d’aujourd’hui, je chevaucherai Ta Parole, Seigneur. Je m’en tiendrai à cela, j’accepterai Christ comme mon Sauveur; je n’essaierai jamais de faire des choses pour chercher à mériter mon salut. Je croirai simplement au Seigneur Jésus et je L’accepterai, et je Le laisserai placer dans mon coeur ce profond amour divin, et la paix qui surpasse toute intelligence. Je m’attendrai au Saint-Esprit, pour que Lui me donne... Une fois, je me suis levé et j’ai cru que je pouvais y arriver, mais je me suis rendu compte que je ne pouvais pas.» C’est sûr, vous n’y arriverez jamais. Mais, si vous restez seulement là assez longtemps pour que Lui le fasse, alors ça restera là, alors ce sera ancré.

            Mais si c’est vous qui essayez de le faire, vous allez échouer; et vous échouerez forcément. Voilà la raison pour laquelle vous avez vos hauts et vos bas, et que vous êtes tantôt dedans et tantôt dehors», et toutes ces choses que vous faites. C’est parce que vous essayez de le faire. Vous dites: «Oh! je crois que ça va bien pour moi maintenant.» Ce n’est pas ça. Ce n’est pas–ce n’est pas ça. Non. C’est le Saint-Esprit qui entre. Il s’installe. Il ôte toutes les vieilles racines d’amertume, la colère, le tempérament colérique, la jalousie, l’amour du monde, et tout. Il ôte tout ça de vous, et alors vous êtes une nouvelle créature.

60        Voulez-vous lever la main, et dire: «Ô Christ, fais de moi ce genre de chrétien là ce matin.» Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse, madame. Et, que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse, frère. Que Dieu vous bénisse, soeur. «Fais de moi ce genre de chrétien là ce matin. Je veux être comme Jésus. Je veux que toutes les racines d’amertume soient ôtées de mon coeur.» Eh bien, beaucoup d’entre vous ont levé la main. Maintenant, juste là où vous êtes, si de tout votre coeur vous voulez, maintenant, pas–pas juste imaginer, mais croire que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, se tient juste à côté de vous, et qu’Il ôtera de vous cette vieille amertume, ce qui fera de vous ce que vous désirez tant être, Il le fera juste là où vous êtes. Il fera cette opération dans votre hôpital, si seulement vous Le laissez faire.

Car tout est possible, crois seulement.
Crois seulement, crois seulement,
Tout est possible, crois seulement;
Crois seulement...

            Continuez simplement à prier. Seigneur... Souviens-toi, mon enfant, il s’agit de ton âme. Il se pourrait que vous ne soyez pas à une autre réunion, tout... ceci pourrait être la dernière. Laissez Dieu le faire tout de suite.

61        Vous dites: «Frère Branham, devrais-je venir à l’autel?» Si vous voulez, bien sûr. Si vous ne voulez pas, restez juste là où vous êtes.

            Croyez-le tout simplement. «Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la Vie.» C’est ça.

            Si vous voulez venir à l’autel pour prier, il est ouvert à tous. Si vous voulez rester là où vous êtes pour prier, c’est votre âme à vous. Cela dépend de vous.

            Le temps est proche, frère. L’Eglise est presque complète. Le vieux ruisseau est boueux. Nous avons pêché à la seine, et nous avons pêché, et nous avons mis là-bas nos vieux plombs pour la pêche, si bien que c’est devenu boueux. Il y a trop de cochons dans la mare bourbeuse. Elle est boueuse.

            En tant que prédicateur, mon sentiment est que si Dieu va le faire, il faudra vraiment que ce soit Dieu qui le fasse. Moi, je ne peux pas. Donc, ça dépend de vous. Voilà la Parole, voilà la Vérité, vous La voyez s’ouvrir ici même devant vous. La fin est proche. Jésus pourrait venir d’un moment à l’autre. Il se pourrait même que les Etats-Unis ne soient plus là avant le coucher du soleil ce soir. On pourrait larguer cinq mille bombes atomiques d’un seul coup, d’ici une heure, il ne resterait même plus un seul être vivant sur la terre. Si vous voulez... ça dépend de vous maintenant. Pensez-y maintenant, pendant que nous prions.

62        Cher Père céleste, en concluant cette Parole, alors que je referme les pages, le Message est maintenant scellé. La Venue du Seigneur approche. Plusieurs personnes dans ce bâtiment, ce matin, ont levé la main, pour dire: «Je veux devenir un chrétien. Je veux être un vrai, un vrai serviteur de Dieu né de nouveau.»

            Seigneur, il y a peut-être bien des années que Tu traites avec leur coeur. Tu–Tu le leur as dit. Ta grâce est encore là pour les toucher. Leur cas n’est pas encore complètement désespéré. Certains sont déjà arrivés au point où ils n’en ont plus aucun désir. Il y a un an, ils levaient la main, ils disaient: «Eh bien, j’aimerais être un chrétien.» Maintenant ils se sont trop éloignés; maintenant ils ne ressentent plus cela, c’est presque terminé! Et on dirait que c’est la tendance générale dans le pays; à entendre les grands évangélistes qui ont parcouru les nations, ils ont tâté le terrain. Ils ont tout fait. Ils ont organisé des groupes. Ils ont rendu visite aux foyers des gens qui avaient levé la main pour dire qu’ils allaient essayer. Alors que des milliers et des milliers prenaient le départ, deux ou trois seulement tenaient bon. Eh bien, c’est terminé, Seigneur. C’est terminé, ô Dieu. Nous sommes fichus.

            Ô Père, je sais que Tu as dit que «tous ceux qui–ceux qui viendraient à Christ, Tu les garderais». Et je le crois de tout mon coeur. Et je le crois, Seigneur, que Tu garderas ceux dont le coeur et l’esprit s’appuient sur Toi.

63        Et je Te remercie, Seigneur, pour l’Eglise, et pour les saints du Dieu vivant qui sont dans cette Eglise, ce glorieux Corps spirituel!

            Mais, ô Dieu, combien mon coeur frémit pour ceux qui sont en dehors de Cela, sachant qu’ils voient l’écriture sur la muraille, qu’ils voient les grands événements qui se produisent, les poteaux indicateurs. Et l’Amérique, malgré tout ça, est remplie de plaisanteries grossières, et d’émissions de télévision et de radio non censurées, et de magazines d’histoires sentimentales, et de moqueurs, et de railleurs, et de divertissements à grande envergure, et d’évangélisation à la Hollywood, et ô Dieu, cela–c’est...

            Minuit est en train de sonner, c’est vrai. Elle est prête à partir. Et qu’est-ce que je peux faire, Seigneur? J’ai attendu; j’ai pleuré; j’ai supplié. Je–je... C’est vraiment à toi d’agir maintenant, Seigneur. Je–je... C’est tout ce que je peux faire. Je l’ai prêché. Je vais simplement m’en tenir à la Parole, Seigneur. J’essaie de chevaucher jusqu’au camp maintenant. Il n’y aura plus beaucoup de temps.

            Maintenant, ô Dieu, pour ces gens qui ont le coeur sincère aujourd’hui. Ô Dieu, fais quelque chose pour eux à l’instant même. Qu’ils deviennent Tes enfants à partir d’aujourd’hui.

            Guéris les malades qui sont au milieu de nous, Seigneur. Rétablis-les. Ramène les rétrogrades qui sont froids, Seigneur. Fais-leur savoir qu’ils sont simplement... Ils jouent sur un terrain très dangereux. Bientôt ils ne seront plus là, ce sera trop tard alors. Que Ton Esprit traite puissamment avec nous maintenant, accorde-le. Au Nom de Christ. Amen.

64        Aux jeunes, je dirai ceci. Si je pouvais... Ce matin, après un anniversaire hier, quarante-huit ans dans cette vie. J’en ai consacré vingt et quelques, environ vingt-quatre ans, au Seigneur Jésus. J’étais un jeune homme d’environ vingt-trois ans quand je–j’ai commencé à prêcher l’Evangile.

            Le seul regret que j’ai, si j’en ai, le seul regret... si je pouvais appuyer sur un bouton, ce matin, et retourner à cet–à cet âge formidable d’environ seize ou dix-sept ans, je ne voudrais le faire que pour une seule chose, c’est pour servir Christ. Voilà ce que ça représente: servir Christ. Et Dieu, qui connaît mon coeur, sait que c’est la vérité, uniquement pour servir Christ.

            Je n’ai jamais vu quoi que ce soit, ou pensé à quoi que ce soit, qui serait comparable à cette ancre bénie: Christ dans mon coeur. Je ne connais rien d’autre. J’ai parcouru les mers. J’ai volé dans les airs. J’ai vu tous les sites remarquables du monde. J’ai vu les sept mystères du monde, ou plutôt, les sept merveilles du monde. J’ai vu presque tous les flancs de montagnes du monde. J’ai... Je suis un chasseur, j’ai chassé dans toutes sortes de pays. J’ai tout fait. J’ai pêché. J’ai monté des chevaux. J’ai travaillé dans un ranch. J’ai fait tout ce que j’étais capable de faire, à ma connaissance. Et je dirai ceci: tout cela réuni n’équivaut pas à un petit grain de l’amour du Seigneur Jésus-Christ.

65        Qu’est-ce que je pourrais faire? Qu’est-ce que... Oh! oui, c’est bien comme les gamins ici. J’ai eu mes petites amies, et je me suis lissé les cheveux. Et j’abaissais le pare-brise de ma voiture, et je sortais avec ma petite amie. Je me disais... Mais ça ne satisfaisait vraiment pas. Il y a quelque chose qui vous manque, tout le temps.

            J’ai vu une jeune fille avec de beaux yeux bruns, et ça... Vous savez comment vous vous sentez, vous les jeunes. Je pensais que c’était vraiment ça la chose. «Si seulement je pouvais sortir avec cette jeune fille, vraiment, ça me... ça me–ça me débarrasserait vraiment de toutes mes inquiétudes. Ça–ça serait vraiment réglé.» Je sortais avec elle, mais au bout de quinze minutes avec elle, je cherchais quelqu’un d’autre. Ça ne satisfait vraiment pas.

66        Oh! il n’y a rien. Mais cette heure bénie! Béni soit Son Nom! Là-bas, dans une espèce de vieux hangar à charbon, derrière le bâtiment, à genoux sur un vieux sac de toile, dans une allée, là je me suis agenouillé sur le sol mouillé et j’ai dit: «Seigneur Jésus, peux-Tu faire quelque chose pour moi?» C’est alors qu’une paix qui surpasse toute intelligence, il y a vingt-quatre ans de ça, s’est ancrée ici dans mon coeur. Et ça vaut tout ce que le monde entier peut contenir. Je n’ai jamais rien vu qui soit comparable à cela.

Après être passé par de nombreux dangers, peines et pièges
C’est la grâce qui m’a conduit jusqu’ici;
C’est la grâce qui m’amènera au bout.

67        Je Lui ai fait confiance à l’heure de la maladie et des accidents. Je Lui ai fait confiance quand les avions tournoyaient dans l’orage, et qu’on ne savait pas... Je disais: «Seigneur Jésus, en as-Tu fini avec moi? Si ce n’est pas le cas, redresse cet avion.» Et je le voyais se remettre aussitôt dans une bonne position...?...

            Je me suis trouvé dans des cliniques, où les meilleurs médecins du pays, pour... Ils m’examinaient et disaient: «Il ne lui reste plus que quelques minutes à vivre; il s’en va.» Et alors qu’on me donnait les meilleurs médecins qu’on pouvait trouver, je disais: «Seigneur Jésus, en as-Tu fini avec moi?» Et tout à coup, je revenais à moi et j’étais rétabli. Certainement.

            Oh! grâce étonnante de notre Dieu. Combien doux est ce son. Combien j’aurais souhaité avoir les langues qui pourraient expliquer ce que c’est. C’est trop glorieux pour la pensée humaine. Croyez-moi. N’acceptez pas un substitut, mon ami. N’acceptez pas un substitut. Ne vous mettez simplement pas à dire: «Eh bien, je–je fais ceci. Je–je vais vous dire, je suis une très bonne personne.» Ne vous reposez pas là-dessus. Ne faites pas ça. Restez là jusqu’à ce que Quelque Chose vous touche, et enlève tous les péchés, et donne un baiser là, qui brûlera simplement en vous. Et quand les épreuves arrivent, vous n’avez pas à vous demander «si je vais y arriver», il y a Quelque Chose là qui tient bon.

68        Et en tant qu’un homme d’âge mûr maintenant, je dois m’arrêter là-dessus, réfléchir au fait qu’un de ces jours, je devrai partir. Si Jésus tarde, je devrai partir. Je ne sais pas comment ça se passera quand j’arriverai au bout du chemin. Je ne sais pas. Je ne repose pas mon espoir sur le fait que j’ai prêché. Non, monsieur. Non, je ne repose pas mon espoir sur les choses que j’ai faites. Ô Dieu, non. Oh, loin de moi cette idée. J’ai fait des choses depuis que je suis prédicateur, j’ai été négligeant, et j’ai fait ceci et cela. Je ne veux pas m’y fier, pas dans cela. Non, monsieur. Je ne veux pas dire: «Seigneur, j’ai gagné un million d’âmes pour Toi.» Ça n’a rien à voir, absolument rien. La seule chose en laquelle je me confie, c’est Sa grâce, Sa promesse. Seigneur, Tu as dit... Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal. Tu as dit: «Je ne te délaisserai point, et Je ne t’abandonnerai point.» Quand je presserai cet oreiller, et que la sueur froide de la mort ruissellera sur mon front, Tu seras là. Aussi sûr que je suis ici devant vous, Il sera là.

69        Quand j’aurai prêché mon dernier sermon, que j’aurai fermé ma Bible et que je m’éloignerai pour la dernière fois, que le travail sera terminé, Il sera là. Oui, monsieur. Et aussi sûr que je crois qu’Il va venir, quand Il reviendra, j’y serai aussi. Oui, monsieur. Non pas parce que je le mérite; c’est parce que Lui l’a mérité pour moi. Et je l’accepte en me fondant sur Sa Parole éternelle. Et c’est ce qui me fait savoir qu’il s’est passé quelque chose. Il s’est passé quelque chose. Ça ne dépend pas du bruit que je peux faire, ni de la belle manière dont je peux dire... J’aurais beau être le plus grand prédicateur du monde, j’aurais beau avoir ressuscité les morts, quoi que j’aie pu faire, ça n’a rien à voir. C’est parce qu’il s’est passé quelque chose. Il s’est passé quelque chose, ici à l’intérieur. Cela a ôté de mon coeur toute la jalousie, l’amertume, et la méchanceté, et tout. Et maintenant, je L’aime, simplement, jour et nuit. Il s’est passé quelque chose. Je désire Le voir un jour. Je désire la même chose pour vous.

70        Petite église, alors que vous luttez maintenant pour le Royaume de Dieu, ne faiblissez jamais en ce jour-ci. Si vous faiblissez, repentez-vous au plus vite. Reprenez tout de suite votre position. Voyez? Si vous vous faites mal à l’orteil, ne tombez pas. Si vous tombez, relevez-vous. Relevez-vous. Oh! la la! Relevez-vous. Certainement.

            Si donc vous avez commis une erreur, alors ces réunions de réveil que nous aurons prochainement... Vous êtes retourné en arrière, vous vous êtes refroidi et êtes devenu indifférent, attendez... Prenez votre Bible. Allez dans le champ de pommiers quelque part. Retirez-vous quelque part, et dites: «Ô Dieu, me voici maintenant. Je suis désolé de cette chose-là.»

            Vous allez recevoir une correction pour ça, n’oubliez pas. Oui, certainement. Vous récolterez ce que vous aurez semé. Oui, monsieur. Mais, quoi que vous fassiez, recevez votre correction ici. Relevez-vous directement, redressez-vous, et dites: «Père, me voici. Corrige-moi comme bon Te semblera, Seigneur. Me voici.» C’est exact. Et, repartez avec un «alléluia» dans le coeur. Si Dieu vous administre une correction, dites simplement: «Oui, Seigneur. Je l’ai entièrement méritée.» Continuez simplement à avancer. Dieu vous mènera à bon port. Ce sera terminé un de ces jours.

71        Je pense à ce bon vieux cantique que frère Neville et les autres chantaient autrefois: «J’en aurai bientôt fini avec les soucis et les épreuves.» Oui, c’est vrai.

            Combien L’aiment? Levez la main. Très bien. Donne-nous la note: Grâce étonnante. Que tout le monde...?... Doucement, maintenant.

Grâce étonnante, ô quel doux son
Qui sauva un vil comme moi;
J’étais perdu, mais maintenant je suis retrouvé,
J’étais aveugle, mais maintenant je vois.

Ce fut la grâce qui enseigna la crainte à mon coeur
Et la grâce a ôté mes peurs;
Combien précieuse parut cette grâce
A l’heure où j’ai cru.

            Tous ensemble, maintenant.

Quand nous aurons passé mille ans là
Brillant comme le soleil,
Nous aurons plus de temps pour louer Dieu
Que lorsque nous avions commencé.

72        J’entendais le vieux Doc Davis autrefois, et beaucoup d’autres. Et j’ai entendu beaucoup de vieux saints, quand ils arrivaient au bout du chemin, après avoir passé... quand leur ministère était arrivé à maturité. Je les ai entendus parler de comment ils se sentaient. Je commence seulement à m’en rendre compte maintenant. Amen. Je commence seulement à m’en rendre compte. Oh! comme... Que c’est merveilleux!

            A quoi est-ce que je m’accrocherais aujourd’hui? Où irais-je? Où allez-vous? Amen. Que ferais-je? Où... Qu’est-ce qui m’arriverait aujourd’hui, n’eût été Christ? Où ancrerais-je mes espérances? Je serais fou. Quand je vois ce qui est sur le point d’arriver, de savoir que ce serait comme ça pour toujours, oh! la la! qu’est-ce que je ferais?

            Mais, oh! je suis si heureux. Je suis si heureux que c’est seulement l’aube du jour. Nous sommes seulement dans un rêve. Nous allons bientôt nous réveiller. Oh! c’était comme dans un cauchemar, dont on sort pour se retrouver au printemps d’une jeunesse éternelle, une santé éternelle, une joie éternelle, une paix éternelle. N’est-ce pas merveilleux? Il est si réel!

73        Je me demande: Combien ici sont malades maintenant et voudraient qu’on prie pour eux? Levez la main. Très bien. Je veux vous dire ce qui est arrivé la semaine dernière. Des choses absolument extraordinaires sont arrivées au cours de la réunion; sur l’estrade, bien entendu. Et j’ai... je suis en train d’entrer dans un–un genre de chose, qui semble simplement plus grand qu’auparavant.

            Je suis venu sur l’estrade, et Dieu a donné un don de–un don prophétique, qui peut... C’est indiscutable. Je peux vous le prouver ici même. Voyez? C’est indiscutable. Mais je vois qu’il ne fait pas le travail comme il faudrait, parce que ce n’est qu’un don. Et, autre chose, il s’agit d’un individu, vous voyez. Ça se rapporte à un individu, par l’entremise d’un don.

74        Mais l’autre jour, j’ai fait quelque chose, j’ai essayé d’amener les gens d’Oakland, juste à... où le... au grand stade, là-bas. J’ai dit: «Seulement Sa Présence», et je m’en suis tenu strictement à la Parole. Et j’ai réussi à amener les gens... Vous savez quoi? Il y a eu plus de guérisons, je crois, que tout ce que j’ai vu jusqu’à présent, au cours d’une seule réunion, hormis les grandes réunions, comme en Afrique, et partout comme ça, mais par rapport au nombre de personnes présentes. Les gens reconnaissaient simplement la Présence de Dieu à la réunion, ils restaient simplement assis là et ils entraient dans la Présence de Dieu. Et les gens se levaient, guéris; des yeux qui louchaient étaient redressés. Et, oh, il...

            Je crois qu’il viendra un temps où... Paul a dit: «La prophétie prendra fin, les langues cesseront.»

75        Je crois qu’il viendra un temps où, quand les saints se réuniront comme ceci, un esprit d’amour envahira tout simplement l’auditoire. Et tout simplement, toutes les personnes présentes, tout ce qui est mal sera ôté d’eux. Il y aura une telle Présence du Saint-Esprit...

            Je crois que... Bien que, maintenant, nous devions leur imposer les mains et prier pour eux, il s’agit d’un contact, peut-être, d’un prédicateur qui est oint et qui leur impose les mains, simplement pour une bénédiction de Dieu. Mais je crois qu’il viendra un temps où l’Eglise de Dieu sera tellement appelée à sortir, comme ça, que les saints seront assis ensemble, et alors le Saint-Esprit entrera, simplement, et Il va simplement se mouvoir sur les gens, comme il en était au jour de la Pentecôte. Voyez? Et qu’Il guérira les gens, tout simplement, et ressuscitera les gens, et des choses glorieuses... Je commence à voir cela arriver. Parce que, je vais vous dire pourquoi.

76        Des hommes sont allés de l’avant avec des dons, c’est vrai. Je n’ai aucun doute à exprimer là-dessus. Je ne critique personne. Ce qu’ils croient, ça les regarde. Voyez-vous? Mais, j’ai vu des hommes dotés de grands ministères, mais ils sont allés de l’avant, et ils en ont fait ni plus ni moins qu’une... Comment dire? Eh bien, je le dis avec respect et avec amour, et Dieu sait que c’est du fond du coeur. Voyez? Ils en ont fait plus une affaire pour s’amasser de l’argent. Vous voyez? Simplement rassembler des gens en voulant présenter quelque chose d’une grande envergure. Et peut-être que cet argent-là, ils l’ont dépensé, et... Eh bien, peut-être qu’il n’y a pas de mal, mais moi, il me semble...

            Les gens disent: «Eh bien, si la fin est proche, à quoi l’argent sert-il aux gens?» Bien, vous-même, à quoi va-t-il vous servir? Voyez?

            Alors, ce qu’il faut, c’est apporter l’Evangile aux gens. Vous voyez? De prêcher. Je crois que si seulement nous...

            Et les dons... Voyez-vous, les signes et... Bon, une personne peut venir ce matin, se tenir ici à cette chaire, et opérer de grands miracles et des signes. Ça ne veut même pas dire que cette personne-là est sauvée. Les démons opèrent des signes et des prodiges. Certainement. Bien sûr qu’ils le font. Et la Bible dit qu’ils feraient plus que ça au dernier jour. Eh bien, Jésus a dit: «Plusieurs viendront à Moi en disant: ‘Seigneur, n’ai-je pas chassé des démons par Ton Nom? Et n’ai-je pas fait ceci? Et n’ai-je pas fait cela, et toutes ces choses?’» Il a dit: «Je ne l’ai pas su. Retirez-vous de Moi, vous, ouvriers d’iniquité.» Voyez?

77        Je crois que l’heure vient... «A chacun la manifestation des dons a été donnée pour l’utilité commune.» C’est–c’est vrai. Je crois que les dons, c’est merveilleux, et nous en avons besoin et nous les respectons.

            Mais je crois que l’heure vient où ce sera à un niveau plus élevé que cela. Eh bien, après que toutes ces choses auront disparu, c’est l’amour qui demeurera pour toujours. Voyez? C’est l’amour de Dieu... Nous serons simplement–nous serons simplement là à prêcher comme ceci, ou à parler, et l’amour va simplement s’installer partout dans le bâtiment. Fiou! Oh! la la!

            Voyez-vous? Aujourd’hui, c’est le jour de la prédication. Aujourd’hui, c’est le jour où nous devons aller chercher les pécheurs et les faire sortir. Vous voyez ce que je veux dire? Voilà à quoi sert la prédication de la Parole, c’est pour les pécheurs, et pour les faire sortir. Eh bien, nous devons observer là, et nous avons... Les signes et les prodiges s’accomplissent par l’imposition des mains et tout, parce qu’il s’agit de la prédication.

            Mais je crois que l’heure vient maintenant, où elle est bientôt... L’Eglise est sur le point d’être ancrée. Voyez?

78        Dieu n’aura pas un corps difforme. Il n’aura pas une main à six doigts. Il n’y aura que cinq doigts à la main. Le Corps de Christ ne sera pas difforme. Et quand la dernière personne sera entrée dans le Corps de Christ, alors, c’est terminé. C’est terminé. Je ne sais pas qui sera cette personne. Il se pourrait que la personne de ce matin ait été la dernière. Il se pourrait que vous ayez été la dernière. Peut-être que là-bas, en Afrique, aujourd’hui on fera entrer la dernière. Mais, quand ce sera fait pour la dernière personne, je veux dire... Vous aurez beau continuer à prêcher l’Evangile, mais il n’y aura pas de réaction. Voyez-vous? Il n’y a pas de réaction.

            Je parlais avec Billy Graham et les autres, alors qu’ils sont allés quelque part où trente mille, vingt ou trente mille personnes s’étaient converties, un an plus tard, ils ne pouvaient plus en trouver vingt ou trente. Pensez donc. Pensez donc à ça. Voyez?

            Eh bien, ça fait de moi un calviniste, tout à fait. Voyez? Ce que Dieu a fait, Dieu l’a fait.

79        Maintenant, Jésus n’est pas venu sur terre simplement pour dire: «Je vais envoyer des prédicateurs prêcher un peu, parler aux gens de ce que J’ai fait, et peut-être que quelqu’un va avoir pitié de Moi et être sauvé.» Dieu ne dirige pas Ses affaires comme ça.

            Dieu, là, au commencement, savait exactement qui serait sauvé. Jésus est venu sauver ceux dont Dieu savait qu’ils seraient sauvés. Il ne voulait pas qu’ils soient perdus. Mais, pour être Dieu, Il savait qui serait perdu et qui serait sauvé. C’est pourquoi Il pouvait prédestiner. Non pas prédestiner, Il–Il... d’av-... Par Sa prescience, Il pouvait planifier les choses, pour que toutes choses concourent à Sa gloire. En effet, c’est...

            Le diable–le diable n’est ni omniprésent ni omnipotent. Pas plus qu’il ne connaît la fin dès le commencement. Seul Dieu connaît cela. Ça, c’est un fait, Dieu est tout simplement ici en haut. Il sait. Le diable ne sait pas ce qui va arriver. Il ne sait pas ce qui va arriver. Tout ce qu’il sait, c’est qu’il est le diable. Et il fait simplement ce qu’il peut. Et partout où il peut s’introduire, il le fait. Mais Dieu connaît la fin. Amen. Alors, comme Dieu connaît la fin, Il peut faire que tout concoure parfaitement à Sa gloire. Amen. Oh! je L’aime. Oh! la la! la la! Voyez? Il est Dieu.

80        Alors, souvenez-vous, quand la dernière personne dont le... Quand votre nom a-t-il été mis dans le Livre de Vie de l’Agneau? Hier? L’an dernier? Il y a deux ans? Non, monsieur. «Quand le monde a été créé, votre nom a été mis dans le Livre de Vie de l’Agneau», c’est ce que la Bible dit. La Bible dit dans l’Apocalypse: «Et l’antichrist séduisit tous ceux qui habitaient sur la surface de la terre, dont les noms n’avaient pas été écrits dans le Livre de Vie de l’Agneau dès la fondation du monde.» C’est à ce moment-là que votre nom a été écrit. Maintenant, la seule chose...

            Vous dites: «A quoi sert la prédication de l’Evangile, dans ce cas?»

            Eh bien, la Bible l’explique clairement. Voyez? Il a dit: «Le Royaume des Cieux est semblable à un homme qui prit un filet et alla à la mer, ou à un lac. Et il jeta son filet dans la mer, et le ramena.» Voilà ce qu’est la prédication de l’Evangile. Voyez? Il y a une mer entière. Les Etats-Unis sont un lac. Et les prédicateurs...

            Eh bien, je descends ici et je me tiens ici, à Jeffersonville, à ce coin-ci du lac. Je dis: «Frère Neville, tu pêches à la seine?

            –Oui.

            –As-tu de bons résultats?

            –Pas vraiment.

            –Eh bien, nous... je vais pêcher à la seine avec toi pendant un moment.» Et je jette mon filet, et il jette le sien. Et alors nous tirons, nous prêchons. Nous le ramenons.

            Un groupe de gens s’avance, ils disent: «Oui, je veux accepter le Seigneur Jésus.» Très bien.

            On regarde cela: «Qui parmi eux sont des poissons, qui?»

            –Je ne sais pas.» Voyez? Eh bien, je...

81        Maintenant, que vas-tu faire?

            –Eh bien, je pars en Californie. Le Seigneur m’a envoyé en Californie. Juste... Je vais pêcher à la seine là-bas pendant quelque temps.» J’y vais et je jette mon filet comme ceci, je l’enfonce. Mille cinq cents personnes viennent à la fois. «Sont-ils tous sauvés?» Je ne sais pas. Les voilà. Je retire le filet. C’est le filet de l’Evangile. Certains d’entre eux, la Bible dit qu’il y avait toutes sortes de choses dans l’eau. Ils respiraient tous dans la même eau, ils vivaient dans la même eau. Pas vrai? Voyez? Il y avait des tortues d’eau douce, des tortues bourbeuses, des serpents, des grenouilles, des lézards, des poissons vidangeurs, et de vrais poissons.

            Or, ceux qui étaient des poissons, quand le filet de l’Evangile les a attrapés, étaient des poissons quand ils étaient sur la rive. Ceux qui étaient des tortues d’eau douce dans le filet de l’Evangile étaient des tortues d’eau douce sur la rive. Ça ne tardera pas pour qu’ils retournent directement dans la boue. «Comme le cochon à son bourbier, et le chien à ce qu’il avait vomi», les voilà repartis. Voyez? Mais, au commencement, ils étaient des tortues d’eau douce, au départ. Ce n’est pas à moi de dire qu’ils sont des tortues d’eau douce. Je ne sais pas. Je me contente de pêcher à la seine, vous voyez, et de ramener le filet. Mais, quand le dernier poisson sera sorti de l’eau, frère, c’est terminé.

82        Oh! le Seigneur Lui-même viendra,

            Dira: «Le travail a été fait.»

            Peu après, nous serons postés ailleurs.

            C’est exact. C’est exact. Oui, monsieur. Il dira: «Le travail a été fait, et c’est terminé.» C’est fini, une fois que le dernier sera sorti.

            Il y a tout un tas de bourbiers à cochons partout, et tout. Dieu fait sortir les poissons de là à toute vitesse. Les prédicateurs arrivent de tous côtés, ils lancent les filets de part et d’autre. Nous nous prenons même les uns les autres dans nos filets. Nous tirons de toutes nos forces, en pêchant à la seine. Elle est bientôt prête. Il fera sauter le vieil étang un de ces jours, et ce sera fini pour lui. Mais le poisson ira vers les bonnes eaux claires là-bas, où ils auront la Vie Eternelle pour toujours. Amen.

83        Quand le dernier entrera... Oh! la la! Comment... Quel privilège que Dieu dise: «Aimerais-tu être un poisson?» Amen. «Aimerais-tu être un poisson sur Ma table? Aimerais-tu venir, et être un mets sur Ma table?» Oh! la la!

            «Bien sûr. Bien sûr, Seigneur.» Voyez? Mais leur nature est celle du poisson. Voyez?

            Quand vous êtes chrétien, vous avez une nature de chrétien. Vous n’avez pas besoin de dire: «Eh bien, tu–tu–tu ne peux pas–tu ne peux pas fumer. Tu ne peux pas boire. Tu ne peux pas faire ceci.» Vous n’avez pas besoin de le dire. Ils ne le font pas de toute façon. Voyez? Leur nature est différente. L’Esprit de Christ est dans la personne, et Christ ne fait pas ces choses-là. Voyez?

            Vous dites: «Tu dois aimer le Seigneur. Tu devrais aller à l’église.» Vous n’avez pas besoin de dire ça à ces gens-là. Ils y vont de toute façon. Ils y iront à pied sous la pluie. Ils iront... Ils braveront la mort pour aller à l’église. Certainement. Ils aiment cela. Il faut absolument qu’ils y aillent, un point c’est tout. C’est leur vie. S’ils n’y vont pas, ils–ils ont l’impression d’être en train de périr. Certainement. Oui, monsieur. Il faut absolument que vous y alliez.

84        Et chaque fois c’est tout simplement quelque chose qui brûle dans votre coeur. Pas y aller pour vous disputer, pas y aller pour faire des histoires, mais y aller pour adorer...?... et pour rentrer chez vous rafraîchi. N’est-ce pas une vie merveilleuse? Combien ont expérimenté cela? Faites voir votre main. Oh! grâces soient rendues à Dieu.

            C’est juste. Gertie, chantons-le. «Paix!...

...paix! merveilleuse paix,
Descendant de notre Père céleste;
Répands-toi sur mon esprit à jamais, je prie,
En d’infinies vagues d’amour.

            Je voudrais que vous fassiez quelque chose maintenant. Les personnes qui sont assises à côté de vous, serrez-leur la main, dites: «Que Dieu te bénisse, frère, soeur. Je veux te revoir au Ciel.»

Paix, paix, merveilleuse paix,
Descendant de notre Père céleste;
Répands-toi sur mon esprit à jamais, je prie (oh! la la!)
En d’infinies vagues d’amour.

A la croix où mourut mon Sauveur,
Là j’ai crié pour être lavé du péché;
Là, le Sang fut appliqué à mon coeur,
Gloire à Son Nom!

Gloire à Son Nom!
Gloire à Son précieux Nom!
Là, le Sang fut appliqué à mon coeur,
Gloire à Son Nom!

            Maintenant, pendant que nous chantons le couplet suivant, si les malades pourraient se mettre en ligne juste ici maintenant, pour qu’on prie, juste de ce côté-ci. Et j’aimerais demander aux prédicateurs de bien vouloir s’avancer, pour nous aider à prier pour les malades. Mettez-vous en ligne sur la droite, venez de ce côté-ci. C’est ça, sur la droite, ceux pour qui on doit prier...

Je suis si merveilleusement sauvé du péché,
Jésus demeure si tendrement en moi;
Là à la croix où Il m’a reçu,
Gloire à Son Nom!

Gloire à Son précieux Nom!
Gloire à Son précieux Nom!
Là, le Sang fut appliqué à mon coeur,
Gloire à Son Nom!

            Donne-nous la note pour Le Grand Médecin, s’il te plaît, Soeur Gertie...?...

85        Maintenant je voudrais vous demander quelque chose. (Je vais m’occuper...?...) Est-ce que vous venez en prévoyant, ou plutôt, en vous attendant à être guéri ce matin? Est-ce ça qu’il y a dans votre coeur, tout au fond de votre coeur? Si vous venez de cette façon-là, mon ami, je vous garantis que votre guérison est tout aussi certaine que votre salut, tout aussi certaine.

            Or, votre guérison n’est pas aussi permanente que votre salut. Votre guérison vous fera défaut. Vous pouvez être... Si vous êtes guéri, vous serez encore malade. Vous pourriez être guéri aujourd’hui d’une pneumonie, être en parfaite santé et bien portant, déclaré «bien portant» par le médecin, et mourir de la pneumonie la semaine prochaine. C’est vrai.

            Vous pourriez être complètement guéri de la tuberculose cette semaine, et mourir de la tuberculose dans deux mois. Ils pourraient faire une analyse et ne pas trouver un seul microbe dans votre corps; et puis, deux semaines plus tard, mourir de la tuberculose. C’est exact. Et vous êtes appelé à mourir, de toute façon, mais les bienfaits...

86        David s’est écrié: «N’oublie aucun de Ses bienfaits. Mon âme, bénis l’Eternel! Que tout ce qui est en moi bénisse Son saint Nom. Mon âme, bénis l’Eternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits!» Bienfaits! Quels sont les bienfaits, pendant le voyage? «C’est lui qui pardonne toute mon iniquité.» L’iniquité, c’est quand on va faire quelque chose, alors qu’on sait qu’on n’aurait pas dû le faire. Il pardonne cela. Vous le Lui demandez, Il vous pardonne. «Qui pardonne toute mon iniquité, qui guérit toutes mes maladies.»

            Maintenant je veux régler ceci pour toujours.

            Alors quelqu’un dira: «Frère Branham, croyez-vous à la guérison divine?»

            Maintenant permettez-moi de dire ceci de façon raisonnable et sensée. Je voudrais qu’une personne, un médecin, un scientifique, quelque part, je les invite à venir à cette chaire au cours de ces réunions de réveil, me montrer un seul endroit où quelqu’un ait jamais été guéri autrement que par la guérison divine. Je–je veux que vous alliez voir votre médecin, ou qui vous voudrez, et me montriez une seule personne qui ait jamais été guérie autrement que par la guérison divine. Je veux que vous m’apportiez le médicament qui peut guérir. Je veux que vous m’ameniez le médecin qui dit qu’il est un guérisseur [«Healer» en anglais–N.D.T.]. Il sera «un poseur de talon» [«heeler»–en anglais], ça, d’accord, «poseur de talon», le médecin «poseur de talon».

87        Mais Dieu est le Seul qui puisse guérir, qui ait jamais guéri, et qui guérira chaque fois. Si nous possédions un médicament qui puisse guérir, nous pourrions former un homme ici même sur cette estrade, avec ce médicament. C’est exact. Nous pourrions former un homme, le créer, ici même sur l’estrade.

            Pensez donc à ça, toute guérison est une guérison divine. Dieu a des façons de procéder.

            Bon, vous dites: «Eh bien, Frère Branham, j’ai été opéré d’une tumeur, ou de l’appendicite, que le médecin a dû enlever, sinon je serais mort.»

            Cela pourrait... C’est probablement la vérité. Mais savez-vous que le médecin ne vous a jamais guéri? Le médecin a ôté l’obstruction. Il a juste enlevé l’appendice. C’est ça qui vous faisait mal. Mais il n’a pas du tout opéré la guérison. 88  Vous vous cassez le bras. Vous dites: «Je me suis cassé... Je vous parie que si vous vous cassiez le bras, vous iriez chez le médecin.» Bien sûr, mais il ne pourrait pas le guérir. Qu’est-ce qui se passerait si j’allais lui dire: «Docteur, guérissez rapidement mon bras. Il faut que j’aille réparer ma voiture cet après-midi»? Voyez? Eh bien, il–il saurait que j’ai besoin d’une guérison mentale.

            Il dirait: «Je peux remettre en place le bras.» Mais qui opère la guérison?

            Vous dites: «Frère Branham, qu’en est-il de la pénicilline, quand on vous administre contre–contre une maladie, des microbes dans votre corps, comme une maladie vénérienne, et–et ce que vous pouvez avoir, une pneumonie? Est-ce que la pénicilline... La pénicilline ne guérit-elle pas?» Non, monsieur. La pénicilline–la pénicilline est un antibiotique, et l’antibiotique tue. L’antibiotique tue. Tous les autres médicaments tuent. Le médicament ne construit pas, il tue. Le médicament tue, il ne guérit pas. Montrez-moi un médicament qui guérit. Montrez-moi un médicament qui ne tue pas, et vous n’avez pas de médicament. Le médicament tue, il tue les microbes.

            C’est comme si vous aviez des rats dans votre maison, et que vous mettiez de la mort-aux-rats, et c’est... Les rats faisaient des trous dans votre maison. Eh bien, la mort-aux-rats tue les rats, mais elle ne répare pas votre maison. Voyez? La pénicilline–la pénicilline tue le microbe, mais Dieu doit guérir l’endroit que le microbe a rongé. Vous voyez ce que je veux dire?

89        De toute manière, la Parole de Dieu... Nous allons aborder cela. La Parole de Dieu ne peut pas se contredire. Elle est l’absolue Vérité. Si... Je voudrais qu’une personne vienne mettre le doigt sur la Parole, n’importe quand pendant les réunions de réveil, pour me montrer une contradiction dans la Parole de Dieu, là où Elle se contredirait, quelque chose qui ne peut pas être résolu par la Parole de Dieu. Il n’y en a pas. C’est sûr. Il n’y en a pas. Il n’y a aucune contradiction du tout dans la Parole. Absolument.

            Vous pouvez prendre un sujet. Je pourrais vous écrire une lettre et vous dire quelque chose, vous écrire une autre lettre, puis une autre lettre. Bien vite, les deux commenceront à parler de deux sujets différents. Voyez? Certainement.

            Mais Dieu est le Seul qui ait jamais guéri, qui guérira chaque fois, et qui puisse jamais guérir. Si vous vous cassiez le bras...

90        Eh bien, je dirais: «Eh bien, j’ai une tumeur, qu’en est-il de ça?» Bon.

            Alors, si ce petit endroit où la tumeur s’est accrochée, si Dieu, en chassant le méchant... Et si la vie sort de cette tumeur, celle-ci mourra.

            Si le médecin l’enlève, alors Dieu doit guérir l’endroit où le médecin a coupé. Sinon, vous saigneriez jusqu’à en mourir. Pas vrai? Que se passerait-il s’il vous enlevait l’appendice, et que Dieu ne vous guérisse pas? Alors que se passerait-il? Vous mourriez sur-le-champ.

            Bloquez une des canalisations de la rue ici. Allez boucher une des canalisations, et vous allez voir, dans la rue ici, la bouche d’égout, regardez bien ce qui va se passer.

            Allez boucher une conduite, ici, fermez le robinet principal, un des robinets, et observez ce que ça fera. Ça fera tout sauter, ici à la station de pompage.

            Il n’y a rien nulle part, pas un système au monde qui soit comparable au corps humain. Mais vous pouvez sectionner une artère, la pincer ici, Dieu pourvoira à un moyen pour faire contourner ce sang, et le ramener dans l’artère de nouveau. Sinon, au bout d’une minute, s’il refluait et arrivait au coeur, vous [Frère Branham fait claquer ses doigts.–N.D.E.], vous mourriez comme ça, à la première égratignure.

            Qui est le guérisseur? Oh! la la! C’est Dieu qui est le guérisseur. Vous voyez?

91        On n’arrivera jamais à faire fonctionner un système mécanique de cette façon-là. Ça ne peut être que surnaturel.

            Les artères de mes deux jambes avaient été transpercées par un coup de feu. Voyez? Et Dieu... Là-bas, moi qui étais un jeune garçon pécheur, je me mourais dans le champ. Dieu savait qu’Il voulait que je prêche l’Evangile, Il a fait prendre au sang un autre chemin. Je n’en ai même pas le souvenir, à moins que quelqu’un m’en parle, ou qu’il m’arrive de regarder là et de voir la cicatrice. Voyez? Dieu, dans les artères!

            Rompez le conduit principal ici à cette petite–petite pompe, à la station de pompage. Observez là au gouvernement ce qui se passera. Ça va refluer jusque-là et le faire sauter. Assurément. Cette eau qui descend avec force, comme ça, elle va refluer aussitôt. Mais Dieu produit une déviation, pour contourner. Qui fait cela? Quelle intelligence fait cela? Montrez-moi un réseau de distribution d’eau qui fera cela. Alléluia! C’est l’intelligence de Dieu. C’est le Grand Créateur qui fait cela. Oui, absolument.

            Qu’est-ce qui fait qu’un arbre soit différent de l’autre? Qu’est-ce qui fait que la couleur d’un oiseau soit différente de celle de l’autre? Qu’est-ce qui fait que son langage soit différent? Qu’est-ce qui fait de nous ce que nous sommes? C’est une Intelligence. C’est Dieu.

            N’ayez donc pas peur. Il a satisfait... C’est Sa promesse. Ce n’est pas frère Branham. C’est–c’est Sa promesse. «Je suis l’Eternel qui guérit toutes tes maladies.»

92        «Si quelqu’un est malade, qu’on appelle les anciens de l’église, qu’ils l’oignent d’huile et prient pour lui, la prière de la foi sauvera le malade. Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru: s’ils imposent les mains aux malades, les malades seront guéris.» Et quand donc on a suivi cette directive, acceptez cela exactement comme vous le feriez pour ce qui est de vous repentir et de vous faire baptiser ici. Repartez carrément en disant: «C’est une oeuvre achevée. C’est fini.» Voyez?

            Mais nous attendons de voir se produire un grand miracle extraordinaire. Il se produit effectivement, quand il y a assez de foi pour le susciter. Mais s’il n’y a pas assez de foi pour le susciter, il se produira de toute façon, après quelque temps.

            Regardez ce que Jésus a dit, la traduction, là, quand Il a parlé de la montagne. Il a dit: «Après quelque temps, cela s’accomplira. Si vous demandez que cette montagne se déplace et croyez dans votre coeur qu’elle se déplacera, a-t-il dit, après quelque temps, cela s’accomplira.» Voyez? Cela s’accomplira.

93        Maintenant vous êtes malades. Vous êtes mourants, beaucoup d’entre vous sont mal en point. Je vois qu’ils soutiennent un homme ici maintenant. Cet homme est très malade. Le cancer est une chose horrible; mais Dieu peut guérir le cancer. Oh! Je pourrais vous montrer ici dans cette salle... Combien ici ont déjà... Y a-t-il quelqu’un ici qui a déjà été guéri du cancer? Levez la main. Regardez ça. C’est partout dans l’église. Voyez? Bien sûr, partout. Nous les avons fait venir, parce que Dieu est le Guérisseur. Maintenant, chacun de vous là, pour montrer votre reconnaissance, je voudrais que vous incliniez la tête, je voudrais que vous priiez. Frère Neville, venez.

            Maintenant, pendant que vous... Je voudrais que les anciens s’avancent ici pour que nous priions pour les gens. Et, quand vous passerez ici... Faites ceci, maintenant... Quand vous passerez ici, croyez de tout votre coeur. Cela... Et croyez-moi simplement... ne me croyez pas, moi, mais croyez la Parole de Dieu. Croyez simplement de tout votre coeur. [Frère Branham tape une fois dans ses mains.–N.D.E.] Ça règle le problème. C’est ça. C’est fini. Dieu l’a dit. Sa Parole l’a dit. Elle ne peut pas faillir.

            «Ce que je sens m’importe peu. Je vais continuer, de toute façon, à dire que c’est la Vérité.» Et observez ce qui va se passer. Mais, vous voyez, si nous reculons et que nous disions... Passez dans la ligne de prière comme ceci... ça n’arrivera tout simplement jamais. C’est tout.

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