Jésus À La Porte

Date: 58-0529 | La durée est de: 1 heure et 23 minutes | La traduction: Shp
doc pdf
Voir le texte français seulement Voir le texte anglais seulement

1          Merci. Restons donc debout juste un instant pour la prière, s’il vous plaît, alors que nous inclinons la tête. Dieu saint et éternel, nous venons dans Ta sainte Présence T’offrir l’adoration de nos coeurs, Te remercier et Te louer pour ce que Tu as fait pour nous. Nous sommes indignes des bénédictions que Tu nous as accordées. Nous Te prions d’être miséricordieux envers nous et de nous accorder Tes bénédictions ce soir. Seigneur, ne considère pas nos péchés, mais considère notre foi qui regarde à Christ, Lui qui a été pour nous une Barrière contre le péché, qui pardonne tous nos péchés et guérit toutes nos maladies. Nous croyons en Lui, Seigneur. Et nous L’aimons. Nous savons que c’est Ton amour qui nous L’a envoyé: «Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la Vie Eternelle.» Nous le savons, Seigneur.

2          Et celle-ci est la dernière soirée de cette série de réunions, de deux soirées, ici dans cette belle ville. Nous Te prions, ô Dieu, de nous pardonner, d’une manière ou d’une autre, nos faiblesses et de prendre les Semences qui ont été semées, et qu’Elles poussent dans les grands champs, les âmes. Accorde-le, Seigneur. Viens-nous maintenant en aide ce soir. Nous nous tenons ici, ne sachant pas exactement quoi faire ni dire, mais nous comptons sur Toi, l’Auteur et le Consommateur de notre foi, Celui qui nous a fait la promesse que si nous ouvrons la bouche, Tu la rempliras. Et nous croyons que Ta Parole est vraie.

            Bénis ces gens, bénis les prédicateurs, leurs églises, tous les laïques et ceux qui nous ont permis d’avoir ce bâtiment, cette école, et puissions-nous tous ensemble être... que cela soit une grande bénédiction du fait que nous nous sommes réunis. Car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen. Vous pouvez vous asseoir.

3          Monsieur Sweet disait tout à l’heure qu’on avait prélevé une petite offrande d’amour pour moi. J’apprécie cela. Je ne suis pas venu pour ça, j’apprécie tout de même cela. Je n’ai pas de trop grandes dépenses. J’ai travaillé dix-sept ans pendant que j’étais pasteur d’une église baptiste, et je n’ai jamais pris un centime. Jamais de ma vie je n’ai personnellement prélevé une offrande, jamais de ma vie je n’ai prélevé une offrande.

4          Et donc, je n’ai pas de grandes dépenses. Mes dépenses s’élèvent à environ cent dollars par jour à mon bureau, à la maison et ailleurs. Or, cela pourrait sembler beaucoup pour certains. Mais combien pensez-vous qu’Oral Roberts dépense par jour? Ça s’élève à environ dix mille par jour. Et Billy Graham dépense parfois vingt-cinq mille par minute pour son émission, et tout.

            Vous voyez donc, ça, c’est très peu. Et j’ai gardé mon ministère modeste, normal et humble, de telle sorte que je peux venir dans de petits groupes comme celui-ci et prêcher. Voyez, si on en arrivait à ce qu’il me faille passer beaucoup de temps à la radio, à la télévision, dans de grands bureaux, et autres (ce qui aurait pu être le cas), alors, je ne pourrais pas être conduit tel que je le suis maintenant, à aller vers un groupe de cinq ou six personnes ou de n’importe quel nombre. Et j’ai prêché devant cinq cent mille personnes du coup. Voyez?

5          Et si le Seigneur veut que j’aille outre-mer, alors, d’une manière ou d’une autre, Il... quelqu’un parraine cela, alors j’y vais, et Il fait venir, je ne sais trop comment, des milliers de gens dans de grandes réunions à l’échelle d’une ville; et je n’aurai pas à continuer avec cela. C’est vraiment donc une très bonne vie que de vivre par la foi.

            Et je suis très content que Dieu m’ait permis de venir et de passer ce temps de communion avec vous. J’espère que nous nous rencontrerons un jour. Si ce n’est plus ici, je vous rencontrerai là-bas, par la grâce de Dieu, quand tout sera fini. Et vous apprendrez, quand je vous rencontrerai là-bas, que j’aurai ce même témoignage que j’ai en ce moment même. Voyez? Il est toujours le même. Et pour le moment, je vais prier pour vous. Vous, priez pour moi. Et je voudrais vous remercier pour cette petite offrande d’amour. En fait–en fait, j’ai une famille: trois enfants et une femme. Et aussi, nous avons un bureau; nous avons nos dépenses. Et chaque semaine, nous envoyons des milliers de tissus oints à travers le monde, et des lettres venant de plusieurs pays... Nous avons...

6          Vous pouvez vous imaginer, nous avons quatre téléphones qui me permettent de répondre, et parfois, on reçoit en moyenne quarante-deux appels de loin par heure. Voyez? C’est vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Voyez? Et vous pouvez vous imaginer ce que ça fait; ça exerce une grande tension. Si vous pouviez comparer ma photo d’il y a environ huit ans à ce que je suis aujourd’hui, vous ne reconnaîtriez pas que c’est la même personne à cause de la pression constante, jour et nuit, tout le temps.

            Mais une chose... Quelqu’un m’a demandé, disant: «Frère Branham, quand allez-vous vous reposer?»

            J’ai dit: «Quand je traverserai le Jourdain, j’aurai du repos là-bas.» Eh bien, la nuit tombe; je dois travailler durement maintenant. Et vous, travaillez avec moi en priant pour moi, demandant à Dieu de m’aider à faire de mon mieux pour gagner des âmes pour Lui.

            Et j’aimerais remercier l’école, si l’un des concierges est peut-être dans les parages, qui nous a permis d’avoir cet endroit; j’apprécie cela. Je remercie les–les églises qui nous ont parrainé, les pasteurs; nous apprécions certainement cela, frères. Je ne vous ai probablement jamais vus de ma vie, il se peut que vous ayez été dans une convention quelque part, mais j’apprécie.

            Je sais que c’est un très grand pas dans une ville, dans un pays d’intellectuels, comme celui dans lequel nous vivons, de dire, les mains étendues, dire: «Tenez, je crois suffisamment cela pour le parrainer.» Je suis sûr que Dieu vous récompensera richement pour ce pas que vous avez marqué en parrainant. Merci à tout un chacun de vous.

7          Et maintenant, inclinons encore la tête pour demander à l’Auteur d’interpréter pour nous le Livre. Seigneur, Ceci est Ta Parole. Et je suis fatigué ce soir, Seigneur. Ça fait environ trente soirées d’affilée. Et je Te prie de m’aider d’une manière ou d’une autre, afin que je sois si soumis à Ton Esprit que le Saint-Esprit prendra les Paroles et Les placera directement à leur place. Accorde-le, Seigneur.

            Tire gloire, d’une façon ou d’une autre, des efforts que nous fournissons. Bénis Tes enfants. Ils se sont réunis ici ce soir dans aucun autre but que celui de T’adorer. Et je Te prie, Seigneur, de venir et de nous permettre de T’adorer. Car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

8          J’ai choisi ce soir juste un court passage des Ecritures, familier, qui se trouve ici dans le Livre de l’Apocalypse; et c’est au chapitre 3, verset 20.

Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.

            Ça, c’est un passage des Ecritures plutôt inhabituel. Mais, vous savez, Dieu est inhabituel. Il fait des choses de façon inhabituelle. Et comme Ecriture à lire, ce n’est pas beaucoup, mais il y en a assez là, si Dieu veut nous révéler cela, il y en a assez pour le salut et pour la guérison du monde entier. C’est la Parole éternelle de Dieu

9          Et le passage des Ecritures de ce soir se rapporte, côté position, à l’âge de l’Eglise de Laodicée. En fait, je crois vraiment que c’est dans cet âge de l’Eglise de Laodicée que nous vivons. Je crois que chaque prédicateur et chaque lecteur de la Bible de cette ville, qu’ils soient ici ce soir ou dans le pays, admettront que ce Message était destiné à l’Eglise de Laodicée, qui est le dernier âge de l’Eglise et qui est devenu tiède, ni chaud ni froid. Et Dieu a dû le vomir de Sa bouche selon le passage des Ecritures.

            Et c’est un... La scène présentée dans ce passage des Ecritures est inhabituelle; en effet, c’est Quelqu’Un qui frappe à la porte. Je ne me souviens donc pas à présent de–de l’artiste qui a peint ce célèbre tableau de Jésus frappant à la porte. Mais je me rappelle avoir entendu l’histoire de ce tableau, comment il a été peint. Je sais qu’il a coûté à l’artiste grec, oh! beaucoup d’années de sa vie pour le réaliser. Et tous les tableaux célèbres, avant d’être exposés dans la salle de... ou plutôt d’être exposés au musée, doivent premièrement passer par une commission de critiques.

10        Quel beau tableau de l’Eglise! Avant que l’Eglise puisse donc être enlevée du milieu des critiques, Elle doit d’abord passer par les critiques. Et après, Elle est enlevée dans la Gloire, après avoir enduré l’épreuve de critique.

            Et cela devrait réjouir chaque chrétien, ce soir, de savoir qu’il peut mener sur cette terre une vie de quelqu’un qui n’est pas de cette terre, juste un pèlerin et un étranger, quelqu’un en séjour ici, sachant que notre–notre héritage n’est pas de ce monde. Notre Royaume n’est pas de ce monde; il est du monde à venir.

            Nous savons que nous vivons dans ce qu’on appelle «le jour de l’homme». Le jour du Seigneur viendra. Ça sera le jour pour Son Eglise. Toutes ces choses sont terrestres et ça périra.

11        Et remarquez ce que notre Seigneur a dit: «Tous ceux qui vivent pieusement en Jésus-Christ seront persécutés.» Chaque fils qui vient à Dieu doit, d’abord être éprouvé, châtié, formé comme un enfant. Il n’y a pas d’exceptions, chaque fils qui vient à Dieu doit être éprouvé. Et si nous ne pouvons pas supporter le châtiment, alors, déclarent les Ecritures, nous devenons des enfants illégitimes et non des enfants de Dieu.

            Et c’est un sentiment noble, n’est-ce pas, de savoir que la grâce de Dieu a conduit certains d’entre vous ici durant vingt, trente ans d’épreuves et de persécutions. C’est Dieu qui a fait cela pour vous. C’est la preuve que vous êtes un vrai enfant de Dieu. Et Il vous a fait entrer dans Sa communion. Un jour, devant tous ceux qui vous ont critiqué, vous serez glorifié, ayant un corps semblable à Son propre corps glorieux lors de Sa Venue. Nous attendons cette espérance bénie.

12        Et alors, pendant que ce grand tableau passait par les critiques, un critique remarquable vint et dit: «Monsieur, je pense que votre portrait de Christ est beau. Et je pense que la porte, la scène, le fait qu’Il vient au plus sombre de la nuit frapper à la porte, je pense que ça concorde parfaitement avec Apocalypse 3.20. Mais, a-t-il dit, il n’y a qu’une seule chose que vous avez oublié de faire, monsieur.»

            Et l’artiste a demandé: «Qu’est-ce que ça peut bien être?»

            Il a dit: «Vous avez oublié de mettre un loquet à la porte. Si un homme disait: ‘Entre,’ comment pourrait-Il entrer alors qu’il n’y a pas de loquet par lequel Il ouvrirait pour entrer?»

            «Oh! a dit l’artiste, je l’ai peint ainsi. Vous voyez, dans ce cas-ci, le loquet est à l’intérieur.»

13        Et c’est comme ça. Le loquet est à l’intérieur; Christ frappe à la porte, mais c’est à vous d’ouvrir la porte. Il ne va pas contre votre volonté... Il vous a donné la possibilité de Le faire entrer, mais Il va... Il ne peut pas entrer de force, car il n’y a pas de loquet par lequel ouvrir pour entrer. C’est à vous d’ouvrir la porte.

            Et alors, pourquoi quelqu’un frapperait-il à la porte? Dans quel but quelqu’un frappe-t-il à la porte? Il cherche à accéder à l’intérieur pour... avec un message, avec un présent ou avec une commission, ou quelque chose pour lequel celui qui frappe cherche à accéder à l’intérieur pour voir celui qui est à l’intérieur. Et des amis et des ennemis ont fait cela au cours des âges.

14        Par exemple, et si à la grande époque du grand César Auguste, et s’il venait chez un... à la maison d’un des paysans de Rome, qu’il frappait à la porte de ce pauvre, dans le quartier le plus vil de la ville, où vivent les pauvres... Et que le grand Auguste y allait frapper à la porte d’un pauvre paysan, et que ce dernier allait à la porte, l’ouvrait, et que là se tenait le grand César, que pensez-vous que ce paysan se dirait? «Moi, un pauvre homme, qui sait à peine comment attraper un repas après l’autre, et voilà que l’empereur du pays se tient à ma porte!» Quel honneur ce serait pour ce paysan, ce pauvre homme! En effet, César était l’homme le plus important du monde romain tout entier. Cela aurait donc été un grand honneur pour lui.

            Alors, il dirait donc: «Grand empereur, entrez dans ma modeste demeure. S’il y a dans ma maison quelque chose que vous désirez, ça vous appartient. Vous pouvez l’emporter. S’il y a quelque chose que je peux faire pour venir en aide à mon grand empereur, je le ferai.» En effet, c’est l’importance de la personne à la porte qui rend cela si réel.

15        Ou, et si tout récemment, en Allemagne, quand feu Adolphe Hitler, le grand Führer de l’Allemagne... et s’il venait à la maison de l’un de ses soldats, juste un simple fantassin, qu’il frappait à la porte, et que le petit soldat allait regarder par la fenêtre et voyait que c’était Hitler à sa porte, le plus grand homme de l’Allemagne, debout à la porte d’un fantassin. Eh bien, rapidement, il ouvrirait la porte, et avec le... il se mettrait au garde-à-vous et exécuterait le salut germanique.

16        Et ensuite, il s’agenouillerait, peut-être, et dirait: «Grand Führer de l’Allemagne, vous avez honoré ma modeste demeure. Entrez, gentil monsieur. Et s’il y a dans ma maison quelque chose que vous désirez, ça vous appartient. Je suis très honoré de vous avoir, vous le grand dictateur de l’Allemagne, d’entrer dans ma maison, ou même d’accéder à ma cour et de frapper à ma porte.» Certainement, ce serait un grand honneur. Et il laisserait monsieur Hitler entrer, et ce dernier pourrait prendre tout ce qu’il désirerait.

            Et ce soir, si notre cher président Dwight Eisenhower venait à la maison du meilleur démocrate de cette ville et frappait à la porte, vous pourriez être en désaccord avec lui sur la politique, mais ce serait un honneur pour n’importe qui ici de savoir que Dwight Eisenhower a frappé à sa porte. C’est vrai. En effet, c’est l’un des plus grands Américains qui soient. C’est le président des Etats-Unis. Et un bon démocrate se sentirait honoré de recevoir Dwight Eisenhower à sa porte.

17        Ou, et si la reine d’Angleterre qui, récemment, a visité le Canada, se frayait par la suite un chemin vers les Etats-Unis, et si elle venait ici et se rendait à une–une petite cabane où je vivrais probablement, ici, ou plutôt le... disons, où vivrait la personne la plus pauvre de la ville, et qu’elle s’humiliait et frappait à la porte, ou plutôt qu’elle frappait à votre porte; que vous alliez à la porte et voyiez que c’était la reine d’Angleterre? Eh bien, vous vous sentirez honoré, parce que c’est une grande dame.

            Une fois, j’étais en visite chez elle. J’ai vu la vieille reine mère. Je les ai visitées quand le roi George, juste quand il souffrait encore de la sclérose en plaques, avant d’envoyer me chercher pour que j’aille prier pour lui. Et une fois, nous passions dans la rue au Canada, et là était la reine, dans sa belle robe bleue, le roi George aussi dans la sienne, debout, souffrant atrocement de ces ulcères d’estomac et de sclérose en plaques, dont on disait qu’il souffrait atrocement en ce jour-là. Mais vous ne le sauriez jamais: Il se tenait tout droit. Pourquoi? Il était un roi, et il se comportait en roi.

18        Et j’ai vu monsieur Baxter, qui était l’organisateur de mes campagnes, il a bien pleuré quand il les a vus passer. Et je lui ai demandé: «Ernie, pourquoi pleures-tu?»

            Il a dit: «Billy, voilà passer le roi et la reine.» Il a dit: «Oh! ils sont beaux, n’est-ce pas?»

            J’ai dit: «Si, monsieur Baxter, ils le sont.» Mais je me suis dit: «Si c’est ça le sentiment qu’éprouvent les sujets du roi George en voyant le roi passer, qu’en sera-t-il à la Venue de Jésus, le Roi de Gloire? Dans quel état seraient Ses sujets en Le voyant passer?»

            Les écoles avaient fait sortir les petits enfants, on leur avait remis de petits drapeaux, et on leur avait dit... De petits drapeaux britanniques... Et ils voulaient être patriotes. Ils voulaient lui réserver un bon accueil. Il avait frappé à la porte de la nation.

19        L’institutrice avait congédié les petits enfants; ils étaient sortis dans la rue, et au passage du roi, ils devaient agiter leurs petits drapeaux britanniques pour montrer qu’ils étaient loyaux envers lui en tant que roi. Et dans une certaine école, une petite fille n’est pas rentrée. Alors, l’institutrice a couru dans la rue pour chercher la petite enfant. Et elle a trouvé cette fillette appuyée contre un poteau télégraphique, pleurant de tout son petit coeur. Et l’institutrice lui a demandé: «Qu’y a-t-il, chérie?» Elle a demandé: «N’es-tu pas arrivée à agiter ton drapeau?» Et elle a répondu: «Si, institutrice. Je–j’ai agité mon drapeau.»

            Elle a demandé: «Eh bien, le roi est-il–est-il passé par ici?»

            Et elle a répondu: «Oui, institutrice, le roi est passé par ici.» «Mais, a-t-elle dit, as-tu vu le roi?»

            Elle a répondu: «Oui, institutrice. J’ai vu le roi.»

            Elle a dit: «Alors, pourquoi pleures-tu, chérie?» Elle a dit: «Tu sais, je suis si petite. J’ai vu le roi, mais le roi ne m’a pas vue.» Et elle était dérangée.

            Oh! comme c’est différent avec Jésus! Peu importe combien vous êtes petit, combien vous êtes pauvre, Il verra chaque petite adoration.

20        Et cette grande reine, sa fille, si elle venait chez vous, une femme de ce calibre, et qu’elle s’humiliait pour venir à votre porte et frapper, et que vous reconnaissiez qui elle était, vous vous écrieriez: «Oh! grande reine!», bien que vous ne soyez pas son sujet. Mais: «Entrez. Vous êtes la bienvenue chez moi. Et tout ce qu’il y a ici, vous pouvez l’emporter.»

            Peu importe combien vous tenez à une petite amusette, ça sera à elle, car vous vous sentirez honoré de–de la céder, quand bien même vous appréciez beaucoup cela. Vous la céderez à cette grande reine d’Angleterre. Ce serait un... ce serait pour vous un honneur.

21        Et si elle s’humiliait comme cela, chaque journal à travers le monde publierait cela: La grande reine d’Angleterre s’est humiliée et est allée à New Haven, dans le Connecticut, chez quelqu’un de plus pauvre qu’il y a là, et elle est entrée chez lui. Eh bien, la télévision publierait cela. Toutes les radios en feraient large écho. Ça passerait dans Associated Press. Certainement, elle se serait humiliée. Et tout ce qu’il y avait dans votre maison, elle serait la bienvenue à cela. Vous ne la rejetteriez pas, certainement pas, parce qu’elle est si importante.

            Mais j’aimerais vous poser une question. Qui est plus important que Jésus? Qui pourrait être plus important? Et qui est plus rejeté que Jésus? Il est rejeté de devant chaque porte plus que n’importe qui. Et Il ne veut rien prendre de ce qui est à vous; Il veut vous donner la meilleure Chose que vous puissiez jamais avoir: la Vie Eternelle. Et pourtant, Il est rejeté. Il veut vous guérir quand vous êtes malade, mais Il est rejeté. Oh! quel sentiment Il doit éprouver!

22        Si je frappais à votre porte, et que vous me laissiez entrer, et que vous disiez: «Frère Branham, entrez chez moi. Vous êtes–vous êtes le bienvenu ici. Je suis content de votre visite», oh! j’apprécierais cela. Et alors, je me sentirais chez moi. J’entrerais du coup et, si je voulais ôter mes chaussures et m’étendre sur le lit, je le ferais. Si je voulais aller au réfrigérateur et me taper un énorme sandwich et le manger, je me sentirais à l’aise. J’irais de l’avant et je ferais comme chez moi.

            Mais quand Jésus entre, Il n’est pas le Bienvenu. J’aimerais vous poser une question. Vous me direz: «Frère Branham, c’est depuis longtemps que j’ai déjà laissé Jésus entrer dans mon coeur.» Eh bien, j’apprécie certainement cela. C’est très bien. Mais, L’avez-vous laissé entrer juste comme un escalier de secours? L’avez-vous laissé entrer pour vous sauver de l’enfer? Ou L’avez-vous laissé entrer pour avoir un plein contrôle de votre coeur, être le Bienvenu?

23        Bien des gens Le laissent franchir la porte, mais ils ne Lui permettront pas d’être leur Seigneur. «Seigneur», c’est «Un souverain, un propriétaire, un possesseur.» Les gens laissent Jésus entrer. «Je n’aimerais pas mourir sans être sauvé, Seigneur. Je n’aimerais pas aller en enfer du diable, ainsi, je vais T’accepter comme mon Sauveur personnel.» Mais quand Il entre, peut-Il être le Seigneur de votre maison? Est-Il le Bienvenu?

            Eh bien, c’est là-dessus que j’aimerais parler pendant les quelques prochaines minutes. Dans votre coeur, vous avez beaucoup de chambrettes secrètes où vous ne voulez pas que Jésus entre. Ce sont de petites portes à l’intérieur de la porte. Eh bien, en tournant à droite, après être entré, là où vous avez accepté Jésus comme votre Sauveur... Mais vous direz: «Eh bien, écoute, Jésus, tiens-Toi juste là. Ne va pas te mêler de mes affaires là, ou de mes relations, ou me dire ce que je dois faire, ou quelque chose comme cela, ou ce que je dois porter, ou ce que je dois faire. Reste là même. Ne me laisse pas aller en enfer. Ce sera en ordre. Tu peux rester là. Mais ne te mêle pas de ma vie privée.»

24        Oh! nous avons chacun une petite vie privée, tout propre à nous. Et nous ne voulons pas que quelqu’un y touche. «J’ai ma propre conception des choses, tiens-Toi donc à l’écart.»

            Eh bien, vous sentiriez-vous à l’aise si vous veniez chez moi, et que je vous disais: «Frère Branham, j’ai assisté à votre–à votre réunion en New England»?

            Je dirais: «Bonsoir. Entrez.» Mais, et si vous... je disais: «Mais, ne bougez pas de là. Restez juste ici. Ne vous mêlez pas à ce qu’il y a par ici.»

            Vous ne vous sentiriez pas le bienvenu. Vous sortiriez probablement. Et je me demande si ce n’est pas là la raison pour laquelle nous venons et nous sommes tout emballés pendant le réveil, et puis, après un temps, nous nous retrouvons droit dans le monde. C’est parce que nous ne laissons pas Jésus devenir le Seigneur de nos vies. Nous ne Le laissons pas, nous ne Lui abandonnons pas nos vies privées et tout–tout ce que nous sommes. C’est pour cela qu’Il veut entrer, c’est pour prendre l’autorité sur vous.

25        Et alors, si nous disons: «Non, non, non, non, non. Je ne veux pas que Tu fasses cela. Eh bien, je joue aux cartes, mais ne–ne–ne fais pas ça. Je–je–je–je suis–je suis–je suis une femme. Je–je me coupe les cheveux, mais je sais que la Bible dit de ne pas le faire. Ne–ne... Non, ne me dis pas ça.» Voyez?

            «Je porte du manucure (ou je ne sais comment vous appelez cela, cette histoire qu’on met au visage). Je sais que les femmes ne le font pas, ou ne sont pas censées le faire, car la Bible dit qu’elles ne le devraient pas. Mais maintenant, ne m’en parle pas maintenant.» Pour commencer, vous savez, Il se retrouve droit à la porte. Et vous vous retrouvez dans le même état dans lequel vous étiez avant Son entrée. Il n’est pas le Bienvenu.

26        «Eh bien, ne me dis pas que ça me fera du mal de participer à une petite soirée dansante, de temps en temps; les voisins et nous tous, nous venons et nous prenons juste quelques petites bouteilles de bière, nous prenons un verre d’amitié à la Noël et tout. Eh bien, n’y touche pas.» Voyez? Il sort carrément. C’est la raison pour laquelle nous avons, dans nos églises, les ennuis que nous avons, c’est que nous sommes... Jésus, on L’accepte comme Sauveur...

            Tout récemment, quand le célèbre prédicateur Billy Graham... Nos sentiers se sont croisés plusieurs fois outre-mer, on a utilisé le même stade, mais jamais je n’avais eu le privilège de lui serrer la main jusqu’au moment où il est venu à Louisville, dans le Kentucky.

27        Et docteur Mordecai F. Hamm, qui est mon ami intime, un vieux prédicateur baptiste et un ami, nous sommes ensemble depuis que j’étais un petit garçon... Billy est l’un de ses convertis à Christ. Et alors, je prenais un petit-déjeuner avec Mordecai Hamm, et-et Billy est venu après avoir parlé et fait passer un savon aux prédicateurs pendant environ une demi-heure, leur disant combien ils étaient fainéants, qu’ils ne sortaient pas travailler, qu’ils restaient assis, les pieds sur la table, sur leur bureau, et ainsi de suite. Et il leur a donné une très bonne raclée de l’ancien Evangile.

            Et on m’a alors présenté à Billy Graham, un homme merveilleux, un grand serviteur de Christ. Et Billy a pris la Bible, et il a dit quelque chose comme ceci; il a dit: «Voici le modèle du christianisme. Paul entrait dans une ville et faisait un converti. L’année suivante, quand il revenait, ce converti en avait gagné trente.» Il a dit: «Moi, j’entre dans une ville et j’ai vingt mille convertis; à mon retour, une année plus tard, je ne peux pas en trouver vingt.»

            Il a dit: «Que s’est-il passé?» Il imputait cela aux prédicateurs là.

28        Je me suis dit: «Monsieur Graham, vous avez votre propre dimension dans laquelle vous travaillez: oint comme Jean-Baptiste, n’accomplissant aucun miracle, mais prêchant l’Evangile. Après Jean, vint Christ, Il n’était pas un prédicateur puissant, mais Il accomplissait de grands signes et des prodiges. Christ n’avait jamais attiré des foules comme Jean.» Et je pensais à l’Esprit qui était sur lui, agissant comme c’était avec Jean.

            Je me suis dit: «Voici ce qu’il en est, monsieur.» Vous voyez. Les gens viennent sous l’émotion de grandes foules et acceptent Christ, mais ils ne vont pas Le laisser avoir le droit de passage dans leurs coeurs. Ils vont encore Le rejeter. «Ne touche pas à ma vie privée.»

29        Quand le Saint-Esprit dit que c’est mauvais pour vous de faire telle et telle chose, oh! vous ne voulez pas perdre le temps avec cela. Voyez? Non, non. «Si cela va nous contrecarrer, les voisins et moi, eh bien, alors, je ne veux rien avoir à faire avec. Ça doit être du fanatisme.» Et vous finirez par échouer dans une grande morgue froide ou quelque chose comme cela. Et c’est ce qui vous arrive.

            Eh bien, c’est donc ce qui se passe. Et Jésus n’est pas le Bienvenu s’Il ne peut pas avoir accès à votre vie privée. Si Christ ne peut pas être Celui qui contrôle, le Seigneur, tout votre être, alors Il ne vaut rien pour vous.

            Puis, il y a une autre petite porte, celle de l’orgueil. Oh! celle-là, c’est certainement une grande porte dans le coeur humain en ce vingtième siècle. Les gens veulent se sentir quelqu’un. J’aimerais bien que vous vous arrêtiez une minute et que vous vous examiniez: Qui êtes-vous après tout? Pensez-vous que le monde s’arrêterait de tourner si vous mouriez ce soir? Pensez-vous que cela inquiéterait Dieu, les anges, ou les autres? Peut-être que dans deux jours, si vous êtes un homme très important, on ne vous reconnaîtra plus du tout, sauf peut-être parmi les membres de votre famille.

30        Il n’y a pas longtemps, je me tenais au... J’aime l’art. Et j’aime contempler une grande oeuvre artistique de sculpteurs, des peintres et autres. Et j’étais à un certain musée dans le Tennessee. Et il y avait là un... deux jeunes gens regardant un–un papier qui avait de petits flacons contenant une matière, une substance. Et l’un des garçons a regardé cela, il s’est retourné et a dit: «Viens ici, John, et regarde ça.»

            Je regardais par-dessus l’épaule du jeune homme, je lisais. Et on donnait l’analyse d’un homme qui vaut plus qu’une femme, sous le rapport de poids et tout. Et un homme qui pèse 150 livres [68 kg], savez-vous ce qu’il vaut? Quatre-vingt-quatre cents. Et puis, vous allez porter un manteau de cent dollars et un chapeau de cinquante dollars sur vos quatre-vingt-quatre cents!

31        Et certaines d’entre vous, femmes, vous allez prendre un manteau en vison de cinq cents dollars pour aller à l’église le matin de Pâques, coiffées d’un certain petit bonnet, le nez en l’air, et s’il pleuvait, vous vous noieriez; et alors, que valez-vous? Quatre-vingt-quatre cents. Mais, oh! vous pensez être jolies. Mais rappelez-vous, un jour viendra. Il se peut que vous soyez jolies, mais vous ne serez rien, et les vers du corps grouilleront dans cette chair-là, et peut-être que d’ici la semaine prochaine, ça sera le cas. Comprenez-vous ce que je veux dire?

            Oh! vous direz: «Monsieur Branham, je suis une autorité ici, dans la ville.» Quelqu’un d’autre prendra votre place et on vous oubliera pendant que les vers seront en train de vous ronger.

32        Alors, ce garçon-là a dit à l’autre, il a dit: «John, nous ne valons pas grand-chose, n’est-ce pas?» Il a dit: «On dirait que ce n’est pas ce que nous sommes. Il nous faut peser 150 livres [68 kg] pour valoir quatre-vingt-quatre cents.» Ils se tenaient donc là.

            Et je les ai tapotés à l’épaule, j’ai dit: «Jeunes gens, pardonnez-moi juste une minute.» J’ai dit: «Moi aussi, je regardais cela; en effet, je suis émerveillé.» J’ai dit: «J’ai moins de 150 livres [68 kg]. Mais, ai-je dit, voici une chose que j’aimerais vous dire: Il se peut que vous ne valiez même pas quatre-vingt-quatre cents à considérer les éléments chimiques de votre corps, juste assez (Oh!) de chaux pour asperger un nid de poule, un petit peu de potasse et autres. Il se peut que vous ne valiez même pas quatre-vingt-quatre cents, mais vous avez en vous une âme qui vaut dix millions de mondes.»

33        Si vous alliez dans un restaurant et qu’on vous servait un bol de soupe contenant une araignée (Oh! la! la!), vous repousseriez cela, vous rougiriez, vous appelleriez le propriétaire et lui diriez: «Voulez-vous m’empoisonner? Une araignée dans votre soupe! Je ne mangerai plus jamais ici.» Vous repousseriez votre serviette de table et vous sortiriez enflé comme une grosse grenouille mangeant de la chevrotine. Puis, vous ...

            Mais vous pensez être quelqu’un. Mais après, le diable peut vous faire avaler n’importe quel genre de religion morte, alors que cette âme vaut dix millions de dollars, et vous recevez cela. Qu’êtes-vous de toute façon? Qui êtes-vous? D’où venez-vous? Et où allez-vous? Tous les poètes et tous les autres, nous n’avons aucun livre, en dehors de la Bible, qui nous le dit. Elle vous dit qui vous êtes, d’où vous venez, ce que vous êtes et où vous allez. C’est le Miroir de Dieu. Vous devriez regarder dedans, de temps en temps, plutôt que d’avoir tant de credos et autres. Oui, Jésus veut avoir accès à cette porte de votre orgueil.

34        Eh bien, vous n’allez pas m’aimer après ceci, vous les femmes. Mais celle-ci peut être notre dernière rencontre. Jadis, dans l’Eglise baptiste, la vieille Eglise baptiste du sud, celle d’où je sors... Eh bien, vous les baptistes du nord, je ne sais pas ce qu’il en est de vous.

            Mais je vous assure, dans la vieille Eglise baptiste du sud, nous ne nous avancions pas avec une confession aux yeux secs et retourner dans la salle inscrire notre nom dans le registre. Nous nous agenouillions à l’autel, nous priions et nous nous tapotions dans le dos jusqu’à en finir. C’est ce dont vous avez besoin une fois de plus. Nous avions quelque chose; nous avions trouvé Christ.

            Ça fait vingt-neuf ans pour moi, et ça fait vingt-huit ans que je prêche. Il devient plus doux chaque jour. Il se passe quelque chose. Et quand Christ a accès à votre vie privée, Il change toute votre vie.

            Et autrefois, c’était mauvais pour nos femmes baptistes de se couper les cheveux et de porter du manucure, ou cette histoire que vous mettez sur le visage. Je sais que je ne le dis pas comme il faut. Mais, peu importe ce que c’est: le maquillage. Cela... C’est mal. Et aujourd’hui...

35        Un vieux prédicateur méthodiste avait l’habitude de chanter un cantique, frère Kelly, soeur Kelly et lui, ils disaient:

Nous avons laissé tomber les barrières;
Nous avons laissé tomber les barrières.
Nous avons fait des compromis avec le péché.
Nous avons laissé tomber les barrières,
Les brebis sont sorties,
Mais comment les chèvres sont-elles entrées?

            Vous avez laissé tomber les barrières. C’est facile. C’est parce que la chaire était devenue faible et sa paroisse, c’était un ticket-repas plutôt qu’une commission de Dieu.

            Ecoutez, mesdames. Ceci n’est pas une plaisanterie, et ici, ce n’est pas un endroit où plaisanter. Mais j’aimerais vous dire quelque chose. Il n’y a eu qu’une seule femme dans la Bible qui se soit jamais maquillée. Et c’était Jézabel. Et Dieu l’a donnée en pâture aux chiens. Voyez-vous donc ce que Dieu pense des femmes qui font cela? Eh bien, vous direz: «Un instant, prédicateur.» Vous y êtes. Vous ne voulez pas ouvrir cette porte-là, n’est-ce pas? «Cela n’a rien à faire avec la chose.» La Bible dit que si. Mais vous ne voulez pas ouvrir cette porte. Vous ne voulez pas que Christ entre.

36        La Bible déclare que si une femme se coupe les cheveux ou sa chevelure, son mari a le droit de divorcer d’avec elle et de la renvoyer. C’est la Bible qui le dit. Elle déshonore son mari. Et on ne devrait pas vivre avec une femme sans honneur. Oh! vous direz: «Je suis tout aussi pure que le lys.» Ça peut être vrai, soeur; c’est soit parce que le prédicateur ne vous en a jamais parlé, soit parce que votre entêtement ne veut pas laisser Dieu entrer. Peut-être que cela n’est pas monté au coeur du prédicateur.

            Je sais que c’est dur. Ce n’est pas mon intention de vous blesser, mais ce... Nous ne pouvons plus manier l’Evangile avec des gants blancs. Vous devez ôter vos gants et dire la Vérité. C’est ce que les gens aiment. En ce jour moderne, où vous les femmes, vous laissez vos jeunes filles, et même vous les grands-mères, sortir dans la rue en ces petits habits bizarres et impies, et vous vous dites chrétiennes? Oh! vous direz: «Je ne porte pas de shorts, je porte des pantalons.» C’est pire.

37        La Bible dit qu’une femme qui portera un habit d’homme, c’est une abomination aux yeux de Dieu. De petits habits bizarres... Madame Vayle, monsieur Vayle et moi descendions la rue et il y avait une statue là, à une fenêtre, c’était comme une femme couverte d’un sac. Et c’était si... Et permettez-moi de vous demander quelque chose. Vous rendez-vous compte de ceci, ma soeur, que si vous vous habillez comme cela, vous pouvez être pure pour votre mari; et vous jeune fille, vous pouvez être pure pour votre ami, vous répondrez au jour du Jugement pour avoir commis adultère? Jésus a dit: «Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son coeur.»

            Peu importe combien pure et décente est la vie que vous menez, si vous vous présentez comme cela devant un homme dans la rue, Dieu vous fera répondre pour avoir commis adultère. Vous vous êtes exposée là pour que ce pécheur vous regarde, vous êtes coupable d’adultère. «Oh! direz-vous, Frère Branham, c’est le seul genre d’habits qu’on vend.» Eh bien, on vend toujours des machines à coudre et il y a des tissus.

38        Eh bien, vous direz: «Frère Branham, vous nous donnez vraiment des coups, à nous les femmes.» D’accord. En voilà pour vous les hommes: Tout homme qui laissera sa femme fumer des cigarettes et porter des habits comme cela, montre de quoi il est fait. Il n’est pas assez homme, un homme qui ferait cela. Que Dieu nous donne des foyers à l’ancienne mode, nés de nouveau, saints et pieux. Il n’y aura plus de délinquance juvénile. Ce n’est pas la délinquance juvénile; c’est la délinquance des parents. Ils mettaient à la porte un fouet ou une grosse branche de hickory. C’est ça la discipline dans notre foyer. Très bien. Vous direz: «Eh bien, Frère Branham, je... Nous ne sommes pas tenus d’écouter ce genre d’histoires.» Vous y êtes tenus. C’est vrai. Vous ne laissez pas Dieu avoir accès à cette vie privée. Vous ne Le laissez pas accéder à votre petite cellule, à l’intérieur. «Eh bien, ne me dis pas ce que je dois enfiler, ce que je dois porter. Ne me dis pas comment je dois agir. Et si j’ai envie de fumer une cigarette, ça me regarde.»

            Allez de l’avant. «Si–si vous aimez le monde ou les choses du monde, l’amour de Dieu n’est même pas en vous», déclarent les Ecritures. Eh bien, c’est ça la petite porte privée.

39        Dépêchons-nous, prenons une autre porte rapidement (j’aimerais en parler), et c’est la porte de la foi. La raison pour laquelle nous ne pouvons plus avoir des miracles, comme on devrait en avoir parmi les gens... Pourquoi? C’est parce que la porte de la foi a été fermée.

            Eh bien, vous direz: «Je fréquente l’église, Seigneur. Je T’ai accepté comme mon Sauveur. Mais je crois que les jours des miracles sont passés.» Comment Dieu peut-Il opérer dans un tel coeur? Vous êtes obstiné. Vous allez faire ce que vous voulez. Dieu ne peut rien vous dire. Alors, s’Il ne peut pas le faire, comment peut-Il vous donner la foi? Pourquoi ne Le laissez-vous pas simplement se tenir à la porte? Et à tout ce qu’Il dit dans les Ecritures, vous dites «amen» et vous l’acceptez. C’est ce qui se passe quand Jésus se tient à la porte de la foi.

40        Puis, il est dit une autre chose ici. Vous avez la–la porte de vos yeux. Et (Oh!) c’est une grande porte, la porte de vos yeux. Vous savez, nous voyons des choses. Nous les Américains, nous avons été gâtés. Dieu nous a envoyé de grands réveils, de grandes choses, de grands dons, et cela est devenu ordinaire pour nous.

            Il y a quelque temps, un–un homme descendait à la mer pour prendre du repos. Il voulait humer l’odeur de l’eau salée et entendre les cris des mouettes, voir bondir d’énormes belles vagues et–et des moutons sur la mer bleue alors qu’elle reflète le ciel. Et il pensait que cela serait très captivant. Il n’avait jamais vu cela auparavant.

            Et en route vers là, il a rencontré un certain marin qui remontait. Ce dernier lui a demandé: «Où vas-tu, mon bon homme?»

            Il a dit: «Je descends me reposer sur le rivage, laisser mon âme se ravir en contemplant les grandes eaux salées et en entendant les mugissements des vagues, des mouettes et tout.»

            «Eh bien, a-t-il dit, je suis né sur la mer. Il n’y a rien de captivant là.» Il avait tellement vu cela que ça ne l’émerveillait plus.

41        C’est comme ça pour beaucoup de choses avec vous les gens du Plein Evangile. Vous avez vu Dieu faire des choses, des miracles et oeuvrer au milieu de vous au point que cela est devenu ordinaire. Cela ne–ne vous émerveille plus du tout. La Présence du Saint-Esprit ne–ne vous donne plus la joie et un grand zèle d’avancer. Pourquoi? C’est ce qui se passe dans l’âge de l’Eglise de Laodicée: tiède. C’est le jour dans lequel nous vivons. C’est le jour dont Christ a dit: «Je me tiens là et je frappe.» [Frère Branham frappe sur la chaire.–N.D.E.]

            Eh bien, remarquez, alors que nous terminons et que nous allons commencer la ligne de prière. Juste ceci pour terminer... Il se tient là et frappe. Il veut franchir la porte de votre orgueil, la porte de votre vie privée. Il veut franchir la porte de votre foi afin de vous amener à croire en Lui. Il veut entrer là et faire sortir le prédicateur de votre porte. Si le prédicateur se tient à la porte, alors Christ ne peut pas se tenir là; vous écouterez ce que le prédicateur dit. Ecoutez ce que Dieu dit.

42        Ou si la dénomination se tient sur votre chemin, tout ce qui se tient sur votre chemin, écartez-le et dites: «Entre, Seigneur Jésus. Je Te souhaite la bienvenue. Tu frappes à ma porte. Entre. Je veux que Tu me parles pendant que je lis Ta Parole. Donne-moi la foi de La croire, Seigneur, et non ce que quelqu’un d’autre dit. S’ils disent que les jours des miracles sont passés... Si Toi, Tu dis qu’ils sont toujours les mêmes hier, aujourd’hui et éternellement, je croirai en Toi.» Vous y êtes. Alors, vos yeux...

            Vous savez, la Bible dit ici que vous êtes... Ce jour, c’est un très beau tableau de l’église d’aujourd’hui. En effet, vous dites: «Je suis riche et je me suis enrichi (les plus grandes églises que nous ayons jamais eues, les prédicateurs les mieux formés que nous ayons jamais eus), je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien; et tu ne sais pas (tu ne le sais pas), que tu es nu, misérable, pauvre, aveugle, et tu ne le sais pas.»

43        Si un homme dans la rue... Pouvez-vous vous imaginer, vous là, voir un homme marcher dans la rue, têtu comme une mule, alors qu’il est nu, pauvre, aveugle, malheureux et sous la disgrâce? Alors, vous vous approcherez de lui et direz: «Monsieur, un instant. Tenez, vous–vous ne vous rendez pas compte que vous êtes aveugle, vous ne...»

            «Ôte-toi de là. Je sais bien où je me tiens, et toi, tais-toi.» Il y a quelque chose qui cloche chez cette personne. Elle est mentalement dérangée.

            Tenez, l’autre jour, une femme à Louisville, elle amenait son petit garçon d’un lieu à un autre, et à des rayons de bazars, et elle disait: «Regarde, chéri.» Et le petit garçon était là le regard fixe. Elle l’a amené à un autre rayon; elle a dit: «Regarde, chéri.» Et lui avait le regard fixe. Et les gens ont commencé à l’observer.

44        Et finalement, elle a pris une petite amusette qui faisait du bruit. Elle a dit: «Regarde, chéri.» Et le petit garçon avait toujours le regard fixe. Et elle est tombée sur le rayon en hurlant. Et les gens sont venus voir s’ils pouvaient la réconforter, ils lui ont demandé: «Qu’y a-t-il?»

            Elle a dit: «C’est un petit être humain.» Elle a dit: «C’est le–c’est le fruit de notre union, mon mari et moi.» Et elle a dit: «Il en est arrivé à ne même pas voir ce qui est du domaine des êtres humains. Son esprit est confus, et il ne fait que regarder dans le vide.»

45        Si ce n’est pas là la condition de l’église aujourd’hui! Dieu présente Billy Graham, Oral Robert, de grands signes et des prodiges, et l’église dit: «Ça, ce n’est pas ma dénomination», regardant bonnement dans le vide; elle est devenue spirituellement malade, regardant dans le vide. «Oh! ça, c’est mon église.» Ce ne sont pas là les miracles qui accompagnent les croyants. Ils écoutent leur église et oublient l’Esprit de Dieu qui vous fait agir comme Christ, qui vous amène à L’aimer et à croire en Lui.

             Mais que s’est-il passé? Leurs yeux sont aveuglés. Ils ne peuvent pas... Vous direz: «J’ai une vue parfaite.» Mais, vous voyez, la cécité dont Il parle est une cécité spirituelle.

            Un membre d’une certaine église me disait il y a quelque temps, cette église ne croit pas que... Ils disent qu’ils parlent si la Bible parle, et restent silencieux si Elle est silencieuse. Et j’ai dit: «Eh bien, monsieur, qu’en est-il d’un certain...»

            Il a dit: «Peu m’importe ce que vous dites, monsieur Branham. Je ne crois pas cela.»

            J’ai dit: «Cela n’a pas été fait pour les incroyants. Cela n’a pas été envoyé aux incroyants. Cela a été envoyé à ceux qui croient. Vous êtes un incroyant. Et quelle pitoyable condition est la vôtre, aveuglé par le diable!»

            Il m’a dit, il a dit: «Frappe-moi alors de cécité.» J’ai dit: «Vous êtes déjà aveugle, monsieur.»

            Il a dit: «J’ai une vue parfaite.»

            J’ai dit: «Mais, votre vue spirituelle...»

            Il a dit: «Oh! la cécité, ça veut dire vos yeux physiques.»

46        J’ai dit: «Qu’en est-il d’Elie là à Dothan, le jour où ils se sont réveillés un matin, encerclés par les Syriens? L’armée avait assiégé la ville pour prendre Elisée, parce qu’il révélait leurs secrets et tout. Et ils le haïssaient.»

            «Et Guéhazi s’est réveillé et a dit: ‘Oh! mon père, a-t-il dit, regarde ici. Les Syriens ont encerclé toute la ville, et nous sommes au milieu d’eux.’» Et Elisée, ce vieux prophète, s’est levé et s’est frotté les yeux. Il a dit: «Mais ceux qui sont avec nous ici sont en plus grand nombre que ceux qui sont avec eux.»

            Guéhazi a regardé tout autour, il a dit: «Je–je–je ne vois rien, personne, sinon toi et moi.»

            Il a dit: «Ô Dieu, ouvre les yeux de ce jeune homme.» Et quand ses yeux furent ouverts, il y avait tout autour de ce vieux prophète des anges de feu et des chariots de feu par milliers. Vous voyez, Guéhazi était aveugle.

47        Et alors, il a dit: «Viens, pars avec moi.» Il s’est approché du capitaine en chef et a dit... Il a levé la main, en allant à la porte et a dit: «Seigneur, frappe-les de cécité.» Et il s’est approché du capitaine en chef et a dit: «Cherchez-vous Elisée?»

            Il a dit: «Oui, oui, c’est lui que nous cherchons.»

            Il a dit: «Venez, suivez-moi. Je vous l’amènerai.»

            Aveugles alors qu’ils le regardent droit en face, aveuglés tout en regardant Elysée. C’est ce qui se passe ce soir avec l’église. Ô Dieu, sois miséricordieux. Ils sont aveugles...?... savoir que Jésus-Christ est ici sur terre aujourd’hui, le même qu’Il était hier et qu’Il sera éternellement. Ils sont spirituellement aveugles. Ils ne savent pas que le–le diable les a aveuglés.

48        La Bible dit que Jésus avait accompli beaucoup d’oeuvres, on L’a traité de Béelzébul et de tout, parce qu’ils... le prophète avait dit: «Ils ont des yeux, mais ils ne voient pas.» Et l’Ecriture ici, c’est Jésus qui parle, dit que l’Eglise serait dans cette condition dans les derniers jours...?... Des gens qui s’assoient ici, ils ont de bonnes églises, vous avez des hommes intelligents. Vous avez beaucoup d’argent et vous êtes bien habillés, mais vous êtes aveugles, nus. Il y a à peine du Sang, il n’y a pas sur vous la grâce qui sanctifie. Vivant dans le monde, si vous–si vous étiez sanctifiés par l’Esprit de Dieu (Je crois dans la sainteté, Sa sainteté), vous agiriez différemment, vous mèneriez une vie différente des autres aujourd’hui. Je ne parle peut-être pas juste des individus assis ici. Vous savez qui–qui ça concerne et qui ça ne concerne pas. Je suis uniquement responsable de le dire. Aveugle...

49        Quand j’étais un petit garçon là, dans le Kentucky, où je suis né, nous avions une vieille petite cabane...?... sur cela, une souche servant de table, et–et une vieille petite manche était placée à côté, avec un tas de cosses posées là où papa et maman dormaient, un vieux matelas en cosses et un oreiller en cosse. En été, on prenait la paille, quand on pouvait en trouver pour faire des lits de paille.

            Et nous les petits enfants, nous dormions en haut, dans un... juste un petit... Deux petites branches de jeunes arbres avec de petits morceaux de bois en travers, nous montions et allions au lit, nous avions juste un matelas en paille posé là et nous montions dessus, et–et une petite vieille toiture en bardeaux qui, en se rétrécissant, avaient laissé des trous. Maman avait l’habitude de placer une toile au-dessus de nous pour que nous ne soyons pas mouillés en cas de pluie.

50        Et je me rappelle aussi que la nuit, il y avait là un courant d’air froid dans nos yeux, et nous–nous... Maman appelait cela de la matière. Leur petit... Nos petits yeux se fermaient. Et elle disait: «Le courant d’air froid est passé dans le bâtiment.» Et la nuit, quand elle... Le matin, quand elle nous appelait, elle disait: «Billy...?... descends. Amène Edgar avec toi pour qu’il ne tombe pas en descendant les marches.»

            J’essayais d’ouvrir les yeux et je disais: «Maman, je ne vois pas.» Eh bien, grand-père était un–un trappeur, un chasseur. Et il disait... Il attrapait des ratons, des ratons laveurs. Et il prenait leur graisse, et il faisait ce qu’on appelle la graisse de raton laveur, et maman mettait cela sur le vieux petit réchaud et le chauffait. Et elle nous frottait les yeux, les massait avec cette graisse de raton laveur pour réchauffer nos yeux et nous permettre de les ouvrir. Et puis, après que la graisse de raton laveur était appliquée, la graisse chaude de raton laveur, jusqu’à les débarrasser de toute la matière, maman les essuyait, et alors, nous pouvions voir où nous allions.

51        Et il y a un courant d’air spirituel qui a parcouru l’église, en Amérique, et les gens ont attrapé un froid spirituel, et leurs yeux sont fermés. Jésus a dit: «Je te conseille d’acheter de Moi un collyre pour oindre tes yeux.» Frère, la graisse de raton laveur peut marcher sur un corps littéral, mais il faudra plus que de la graisse de raton laveur afin que ça marche avec vos yeux spirituels.

            Il faudra un baptême du Saint-Esprit à l’ancienne mode, envoyé par Dieu, l’Huile de l’Esprit de Dieu, pour ouvrir les yeux qui ont été fermés par le courant d’air de la sociologie (Oh!), ou par toutes sortes de théologies et tout, qui s’y sont beaucoup mêlées, une telle conglomération de toutes sortes de plaisanteries et de comportements bizarres, de non-sens et de mauvaise vie, et on ne fait que patauger dans le péché.

52        Le pays est très peuplé, le péché s’y est infiltré et il a attrapé notre peuple. C’était à Paris qu’on trouvait des choses vulgaires. Il nous fallait aller à Paris pour avoir des robes modernes pour nos–nos femmes. Nous sommes devenus tellement vulgaires et bas que Paris doit venir par ici pour tirer modèle sur nous. Quelle disgrâce! Et si vous brisez la maternité, vous avez brisé la colonne vertébrale de la nation. Là, ils ont le rock-and-roll et le... Même les policiers ne peuvent pas être en paix dans la rue, avec des émeutes d’adolescents, on les poignarde et tout le reste. En effet, c’est un courant d’air spirituel qui passe. La vie au foyer est brisée.

            Que se passe-t-il aujourd’hui? On est un membre d’église moderne. Papa est là quelque part en train de jouer au jeu de... au poker. Maman est sortie quelque part avec quelques-uns de membres de son association. Et–et la soeur est là à la cantine, et à une fête de rock-and-roll. Et Junior est parti quelque part avec sa bolide. L’église reste vide. C’est comme ça avec l’église moderne aujourd’hui. Il n’est pas étonnant que Jésus ait dit: «Je vous vomirai de Ma bouche.»

53        S’ils avaient ouvert leurs portes de l’orgueil, de l’égoïsme et de l’indifférence, et la porte de la foi et leurs... et qu’ils avaient laissé Dieu mettre du collyre dans leurs yeux pour les ouvrir, ils auraient vu qu’Il demeure le même hier, aujourd’hui et éternellement. Ils auraient vu Sa bonté. Mais c’est vraiment pitoyable. C’est la raison pour laquelle, amis, c’est si difficile de les garder à l’église.

            Ici même dans votre propre Etat, un peu au nord d’ici, j’avais l’habitude de chasser avec un ami à moi. C’était un homme bien. Mais l’église, les gens dans la rue cherchent à voir quelque chose d’authentique.

            Et cet ami, c’était un bon chasseur. Et il... J’avais l’habitude de monter là chasser avec lui. Mais c’était l’homme le plus méchant que j’aie jamais rencontré. Et il–il avait l’habitude de me dire... Il tirait sur de petits faons quand nous allions chasser, juste pour faire le méchant. Et...

54        Eh bien, c’est bien en ordre de tirer un faon si la loi–la loi le permet, mais–mais–mais pas juste les tuer pour être méchant. Je suis un partisan de la conservation de la nature. J’ai été un garde-chasse pendant des années. Et je ne crois pas dans le fait de détruire ces êtres comme cela, faire de petits oiseaux des cibles. C’est mal. C’est un péché que de le faire. Et ici, si vous voulez une cible, allez au champ de tir. Ne le tuez pas si vous ne le mangez pas, mais si c’est juste pour faire le méchant...

            Une année, j’étais allé là-haut chasser avec lui, et il s’était fabriqué un petit sifflet. Et il pouvait faire retentir, et ça produisait un son semblable à celui d’un petit faon, au cri du petit d’une biche. Et j’ai dit: «Burt, tu ne vas pas utiliser cela.»

            «Oh! a-t-il dit, Billy, reprends tes sens. Tu n’es qu’un prédicateur poule mouillée.»

            Et j’ai dit: «Ne fais pas ça.»

55        Eh bien, nous sommes allés chasser ce jour-là. Et il y a eu un peu de neige, et nous étions en train de pister. Et cela... Nous n’avions pas vu de traces de cerf. C’était vers midi, ainsi, il s’est assis. Il a plongé la main ici, juste par une petite ouverture. Je pensais qu’il allait prendre un sandwich pour manger. Il a fait sortir ce petit sifflet. Je me suis dit: «Oh! tu ne vas pas faire cela, Burt.»

            Et il a pris ce petit sifflet, il a produit un son semblable à celui du petit d’un cerf. Et alors, j’ai vu juste de l’autre côté du chemin, une énorme mère biche qui s’est levée. Et elle regardait tout autour. Je pouvais voir ses gros yeux bruns et ces grosses veines, et... Elle était une mère. Eh bien, c’est inhabituel, pendant la saison de chasse, qu’un cerf sorte de la brousse. Elle se gîte, surtout vers onze heures de la journée. Elle se repose.

            Mais un petit criait. Il y avait quelque chose en elle. Elle était une mère. Le petit était en difficulté. Elle s’est mise à regarder. Et j’ai vu Burt, avec ces yeux de lézard, regarder tout autour de moi avec ce sourire satanique; il a tiré le levier de la culasse mobile vers l’arrière et a introduit une balle dans la chambre de ce model 30–06; et il était un tireur d’élite. J’ai détourné la tête; je me suis dit: «Oh! la la!»

56        Et il a de nouveau fait retentir le petit sifflet. Et la mère biche s’est directement avancée dans la clairière, ce qui était tout à fait inhabituel. Et elle a aperçu le chasseur. Elle a eu la chair de poule, ou c’est comme ça que nous appelons cela, elle fut alarmée une minute, mais elle n’a pas fui. Qu’y avait-il? Elle était une mère. Elle ne faisait pas de religion. Elle ne faisait pas semblant d’être loyale. Elle avait quelque chose en elle. Elle était née mère: quelque chose de réel.

            Et le chasseur a baissé son fusil. Il avait pointé ce réticule droit vers le coeur loyal de cette mère. Je me suis dit: «Ô Dieu, en un instant, il lui fera sauter ce précieux coeur loyal de part et d’autre, avec cette grosse balle de cent quatre-vingts grains, un champignon. Cela va lui emporter tout le coeur. Comment pouvait-il être brutal au point de tuer cette précieuse mère debout là, manifestant quelque chose de si réel, l’amour maternel?»

57        J’ai détourné la tête; je ne pouvais pas voir cela. Et je–je me suis dit: «Ô Dieu, ne le laisse pas faire cela.» Je m’attendais à entendre à tout moment la détonation du fusil, et qui la ferait exploser à une distance d’environ dix pieds, [3 m], si près d’elle. Je me suis dit: «Son pauvre coeur va exploser en elle. Mais elle est si loyale.»

            Et j’ai constaté que le coup ne partait pas. Et je me suis retourné pour voir, et le canon du fusil tremblait comme ceci. Il regardait tout autour, les larmes lui coulant sur les joues. Il a jeté le fusil par terre, il m’a saisi par la jambe du pantalon et a dit: «Billy, j’en ai marre.» Il a dit: «Conduis-moi à ce Jésus dont tu parles.» Là sur un banc de neige, j’ai conduit cet homme cruel à Christ. Pourquoi? Parce que quelque chose avait quelque chose de réel à manifester.

58        Jésus a dit: «Vous êtes le sel de la terre.» Mais le sel a perdu sa saveur; vous n’êtes que des membres d’églises. Elle avait quelque chose de réel. Et ce chasseur cherchait quelque chose de réel, et il a vu la loyauté d’une mère être manifestée, non pas une hypocrite, non pas un faux semblant, mais quelque chose de réel. Oh! ne voulez-vous pas être authentique pour Christ comme cela? Il frappe à votre coeur.

            Inclinons la tête un petit instant pour la prière. Avant que nous priions, j’aimerais vous poser cette question, alors que vos têtes sont inclinées, s’il vous plaît. Combien ici voudraient juste dire: «Ô Dieu, bien que je sois membre d’église...»? Et peut-être que vous ne l’êtes pas, mais vous aimeriez vraiment être authentique, et vous dites: «Oh! j’aimerais être un chrétien authentique!»

            Et vous dites: «Ô Dieu, donne-moi la capacité de manifester Jésus, Ton Fils, mon Sauveur. Donne-moi une expérience authentique et mets en moi quelque chose d’aussi authentique que l’amour de cette mère biche pour son petit cerf.» Voudriez-vous simplement lever les mains pour dire: «Souviens-Toi de moi, ô Dieu»?

59        Que Dieu vous bénisse, partout. Que Dieu vous bénisse encore. Il y a vingt ou trente mains levées. Au balcon, levez la main. Que Dieu vous bénisse, madame. Quelqu’un d’autre qui n’a pas... Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que Dieu vous bénisse, monsieur, par ici, vous là derrière, là à l’allée centrale, à ma gauche. Que Dieu vous bénisse, jeune homme assis là. Que Dieu vous bénisse, jeune homme. C’est très bien.

            Que faites-vous en levant la main? Voyez, vous–vous défiez les lois de la gravitation. La science dit qu’à l’ordinaire, vos bras doivent pendre. La gravitation les garde en bas. Mais que se passe-t-il? Votre esprit, en vous, et l’Esprit est à votre porte maintenant même.

60        «Nul ne peut venir à Moi, si Mon Père ne l’attire premièrement.» Et quand Dieu se tient là, la Vie Eternelle, disant: «Enfant, tu es coupable. Prends ta décision ce soir et sers-Moi.» Alors, vous défiez les lois de la nature. Vous défiez les lois de la gravitation. Vous levez les mains vers votre Créateur. Vous avez pris une décision. Et cela montre qu’il y a un esprit en vous, une vie qui peut faire cela. C’est ce qui fait cela. Si vous êtes vraiment sincère là-dessus dans votre coeur, Dieu vous accordera votre désir.

            Y en aurait-il encore un ou deux, pendant que nous attendons? «Souviens-Toi donc de moi, ô Dieu.» Très bien. C’est bien. Que Dieu vous bénisse, jeune homme. C’est bien, l’adolescent, c’est... Vous avez posé le plus grand acte jamais posé, soeur, juste à ce carrefour de la vie. Vous avez fait quelque chose d’authentique. Il se peut que vous ayez accompli beaucoup de grandes choses, mais ceci est le plus grand acte que vous ayez jamais posé, c’est quand vous avez levé la main.

61        Y en aurait-il un autre juste avant que nous priions pour vous? Que Dieu vous bénisse, madame. C’est bien. Chère soeur, vous êtes avancée en âge, et il se peut que vous ayez accompli beaucoup de grandes choses. Peut-être que cette main-là avait balancé un berceau, elle a peut-être essuyé les larmes des yeux d’un petit enfant qui pleurait. Mais le plus grand acte que vous ayez jamais posé, c’est quand Dieu a frappé à votre coeur et que vous avez levé la main...

            Vous aussi, jeune femme, juste derrière elle là. C’est le plus grand acte que vous puissiez poser, c’est quand vous avez levé la main vers Christ: «Ô Dieu, sois miséricordieux.» Que Dieu bénisse ce jeune homme ici en haut au balcon. Prions.

            Seigneur Dieu, Grand Jéhovah Créateur, sois miséricordieux, Seigneur. Et ce petit message décousu de ce soir, beaucoup T’ont reçu comme leur Sauveur personnel, et ils veulent une expérience authentique, Seigneur. Ils veulent être comme Jésus. Ils veulent avoir dans leur coeur le vrai amour qui témoigne de l’amour de Dieu envers les gens avec qui ils travaillent et avec qui ils s’associent, et qu’ils fréquentent l’église. Ils veulent quelque chose de réel, qui est...

62        Tu as dit: «Vous êtes le sel de la terre.» Si le sel entre en contact, il provoque la soif. Ô Dieu, mets-les en contact avec Toi et qu’ils deviennent tellement salés qu’on dira... que tous leurs voisins et quiconque entrent en contact avec eux auront soif d’être comme eux. Accorde-le, Seigneur.

            Ils sont à Toi. Ce sont les trophées du message. Et Tu les as donnés à Ton Fils comme des offrandes d’amour, et nul ne peut les arracher de Ta main. Tu as dit: «Celui qui écoute Mes Paroles et qui croit en Celui qui M’a envoyé a la Vie Eternelle, et ne vient point en Jugement, mais il est passé de la mort à la Vie.» Accorde-le, Seigneur. Ils sont à Toi.

            Il se peut que je ne sois pas en mesure de serrer ces précieuses mains qui se sont levées, mais en ce jour-là, quand on se tiendra là-bas, peut-être avant le matin, quand Jésus sera venu et que nous nous tiendrons à Son Trône de Jugement... Ô Dieu, Tu as dit: «Quand Je verrai le Sang, Je passerai par-dessus vous.» C’est l’unique Chose qui sera reconnue en ce jour-là.

            Alors, ô Dieu, je pourrai leur serrer la main en ce moment-là, et ils pourront me dire qu’ils T’avaient reçu comme leur Sauveur ici même, à cette grande réunion, ici dans cette grande ville. Accorde-le, Père. Je Te les présente maintenant, car Tu gardes dans une paix parfaite ceux qui ont les coeurs fixés sur Toi. Car je le demande au Nom de Christ. Amen.

63        J’aimerais que la pianiste, s’il vous plaît, l’organiste, ou je ne sais qui, aille au piano. Après le message... n’aimez-vous vraiment pas la Parole de Dieu? Oh! adorons bien maintenant juste un petit moment. N’aimez-vous pas adorer Dieu? Maintenant, que nous...

            Combien connaissent cet ancien cantique: «Je L’aime, je L’aime parce qu’Il m’aima le premier.» C’est bien. Donnez-nous l’accord, s’il vous plaît, soeur. Et adorons simplement Dieu. Ne faites pas cas de celui qui est assis à côté de vous maintenant. Levez simplement les yeux et louez-Le. Maintenant, tous ensemble.

Je L’aime, je L’aime
Parce qu’Il m’aima le premier
Et acquit mon salut
Sur le bois du Calvaire.

64        Maintenant: Ma foi regarde à Toi, s’il vous plaît. Oh! j’aime ça. Ne sentez-vous pas la Présence du Saint-Esprit? Eh bien, les âmes reviennent à la maison. Les brebis errantes sont rentrées à la bergerie. C’est ce qui a fait cela. Voyez?

            Eh bien, chacun de vous qui avez levé la main, trouvez l’un de ces pasteurs. Trouvez-vous une bonne église où vous vous sentirez chez vous. Allez à l’église. Si vous n’êtes pas baptisé, prenez un baptême chrétien. Si vous n’avez pas reçu le Saint-Esprit, recevez-Le maintenant.

            Tous ensemble maintenant, allons-y donc, tout doucement, pour le Seigneur.

Ma foi regarde à Toi,
Toi, Agneau du Calvaire,
Sauveur divin;
Maintenant, écoute-moi quand je prie,
Ôte tout mon péché,
O! laisse-moi dès ce jour.
Etre tout à Toi!

            Combien parmi vous L’aiment? Levez simplement la main comme ceci. Très bien. Gardons ces mains levées juste une minute.

Pendant que je traverse le sombre labyrinthe de la vie,
Et que le chagrin m’environne,
Sois mon Guide;
Change les ténèbres en jour,
Essuie les larmes de tristesse,
Ne me laisse jamais m’égarer Loin de Toi.

            Maintenant, avec nos têtes inclinées, offrons cette prière ensemble.

          Notre Père qui es aux cieux,
          Que Ton Nom soit sanctifié.
          Que Ton règne vienne
          Que Ta volonté soit faite sur la terre comme au Ciel.
          Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien.
          Pardonne-nous nos offenses;
          Comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés.
          Et ne nous induis pas en tentation;
          Mais délivre-nous du malin: Car c’est à Toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen.

65        Oh! je me sens vraiment religieux. Pensez-vous que les baptistes ne crient pas? Eh bien, moi, je crie. Je L’aime simplement. Voyons.

            Il y a des cartes de prière par centaines... Nous en avons à peine cent ici. Eh bien, que nous... Je ne vais pas me servir de ces cartes de prière. Il ne vous faut pas avoir une carte de prière. Combien savent qu’Il est présent? Croyez-vous qu’Il est présent? Combien croient qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement? Faites comme ceci. Eh bien, s’Il l’est, ne peut-Il pas venir ici maintenant m’oindre et vous oindre, afin que la même oeuvre qu’Il avait faite au jour où Il était dans sa chair ici sur terre... Il a promis: «Vous ferez aussi les oeuvres que Je fais.» Vous souvenez-vous de la femme qui toucha Son vêtement? Et Il a dit: «Ta foi t’a guérie.» Vous en souvenez-vous? Vous en souvenez-vous?

            Eh bien, n’est-Il pas le même Dieu aujourd’hui? Et s’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement, Dieu n’agirait-Il pas aujourd’hui et éternellement de la même façon qu’Il avait agi hier? Inclinons la tête et croyons simplement en Lui maintenant. Et que chacun prie. Pour tout ce qui est dans votre coeur, demandez simplement à Dieu d’être miséricordieux envers vous.

66        Maintenant, Seigneur, ce service est à Toi. Et je Te prie d’être miséricordieux maintenant et de laisser Ton Esprit entrer dans cette salle. Accorde, ô Dieu Eternel, que tous ceux qui sont malades maintenant... que toutes les afflictions et toutes les maladies puissent quitter ces bien-aimés. Qu’il n’y ait pas une seule personne qui ne soit pas guérie. Que Ta glorieuse Présence et Ton glorieux Esprit nous accordent cette chose ce soir, Seigneur.

            Et maintenant, les gens se soumettent à Toi. Je me soumets moi-même à Toi. Et que Ton Saint-Esprit agisse parmi nous pour T’honorer et Te glorifier. Et que les gens sachent que Tu es le même hier, aujourd’hui et éternellement, que Tu as donné, dans l’église, les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme docteurs, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs pour le perfectionnement.

            Accorde, Seigneur, que les gens entendent, ceux qui viennent de Te recevoir comme leur Sauveur personnel, puissent-ils voir, comprendre et se rendre compte que Tu es toujours vivant ce soir. Accorde-le, Père. Ceci peut paraître étrange, mais je crois que Tu le feras. Que ceci se passe comme nous l’avions vu hier soir, la femme au puits, Tu lui as révélé les secrets de son coeur. Que ce soir les... que les hommes, ou plutôt... comme Pierre qui était venu et Tu as su qui il était. Et comme Philippe, Tu as su où il était.

67        Et comme la femme qui avait touché Ton vêtement, et Tu T’es retourné et Tu as demandé: «Qui M’a touché?», et eux tous ont nié l’avoir fait, et Tu as dit: «Je suis devenu faible.» Tu as promené le regard jusqu’à repérer la femme, Tu as su de quoi elle souffrait, Tu lui en as parlé, et sa foi l’a sauvée. Accorde-le, Seigneur.

            Si Tu le fais, nous serons contents. Et cela atteindra le grand apogée de la réunion de ce soir. Tu as été si bon en nous bénissant. Nous nous sentons bien rafraîchis par Ta Présence. Grand Dieu du Ciel, accorde ceci au Nom de Jésus, Ton Fils. Amen.

68        Maintenant, je ne dis pas qu’Il va le faire, mais s’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement, alors Il agira de la même façon. Maintenant, la Bible dit qu’Il est le Souverain Sacrificateur qui peut être touché par le sentiment de nos infirmités. Est-ce ce que les Ecritures déclarent? Eh bien, s’Il peut être touché par le sentiment de nos infirmités, et qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement, n’agirait-Il pas absolument de la même façon qu’Il avait agi quand Il était ici sur terre?

69        Maintenant, croyez simplement de tout votre coeur, et Dieu accordera cela. Maintenant, regardez tout simplement. Chacun de vous m’est inconnu. Je ne connais personne dans la salle sauf–sauf le capitaine Stadsklev ici, l’aumônier. Tout le monde devant moi m’est inconnu. Ces jeunes gens ici, je... ces jeunes gens qui font des enregistrements, je les connais. Derrière moi, il y a un groupe.

            Combien là dans l’assistance qui sont vraiment malades et qui voudraient que Christ les guérisse, diraient...? Peu m’importe qui vous êtes, levez simplement la main, dites: «Ô Dieu, je–je veux que Tu me guérisses. Je veux que Tu me guérisses.» Soyez simplement respectueux, là-haut au balcon, où que vous soyez. Et s’Il agit de la même façon... Eh bien, Son Esprit, non pas que vous pouvez Le voir, vous pouvez voir Ses oeuvres. S’Il agit de la même façon que lorsqu’Il était ici sur terre, allez-vous tous croire en Lui? La Bible dit: «Toute affaire se réglera sur la déclaration de deux ou trois témoins.» Eh bien, soyez simplement en prière.

70        Que Dieu accorde qu’Il–qu’Il aille çà et là. Commençons par ici. On aura quelque chose de partout ici, si Dieu le fait. Je vais regarder de ce côté-ci. Et vous dans ces rangées, priez et croyez en Dieu. Ne l’oubliez donc pas, Il est présent.

            Eh bien, voilà. Un homme apparaît devant moi. Il souffre d’une hernie, il est assis juste ici: Monsieur Shaw. Je ne vous connais pas, n’est-ce pas, monsieur? Je ne vous ai jamais vu de ma vie. C’est vrai. Ayez foi. Vous étiez en train de prier: «Ô Dieu, qu’il me parle.» Si c’est vrai, levez la main. Qu’avez-vous touché? Vous ne m’avez point touché, n’est-ce pas, monsieur? Mais vous avez touché le Souverain Sacrificateur; Il a répondu.

71        Que quelqu’un d’autre prie. Voici un homme, un autre qui est assis juste ici au bout, il souffre de la même maladie, une hernie, une hernie. Certainement. Je ne vous connais pas, n’est-ce pas, monsieur? Je ne vous ai jamais vu de ma vie, à ce que je sache. Pourtant, votre nom, c’est monsieur Spencer. C’est vrai, n’est-ce pas? Croyez-vous? Le même Christ?

            La dame juste là derrière lui souffre de l’asthme. Si vous croyez et que vous abandonnez votre vie à Christ, Il vous en guérira. Croyez-vous qu’Il le fera? Allez-vous Lui abandonner votre vie? La dame avec une petite blanche... ou plutôt une petite rose rouge sur son chapeau, croyez-vous en Christ de tout votre coeur? Allez-vous le faire? Abandonnez-Lui votre vie et l’asthme vous quittera. Vous vous rétablirez. Si vous L’acceptez comme votre Sauveur et votre Dieu, Il vous l’accordera.

72        Je ne vous ai jamais vue de ma vie; vous le savez. Il fait sombre et clair aussi. Il veut vous accorder la bénédiction, mais acceptez-Le d’abord. Vous êtes juste un peu sceptique dans la vie. Débarrassez-vous-en. Croyez en Lui. C’est la prière de cette jeune femme qui a fait cela.

            Qu’en est-il de vous assis ici, monsieur? Vous avez mal au bras, juste ici dans la rangée du milieu. Croyez-vous que Dieu vous guérira? C’est votre épouse qui est assise là, souffrant du diabète, pensez-vous qu’elle sera aussi guérie? Je ne vous connais pas, n’est-ce pas? Mais c’est Christ.

            Que touchent ces gens? A propos, cette femme assise juste ici a des liens de parenté avec vous quelque part, la mère. C’est vrai. Vous êtes tous ensemble. Et vous souffrez de l’arthrite. C’est vrai, n’est-ce pas, madame? Si vous croyez, Dieu vous rétablira.

            Cet homme assis juste là au fond, il me regarde droit en face, il se demande s’il peut toucher Christ. Il est à côté de vous. Vous souffrez d’une hernie, monsieur. Croyez-vous que Dieu vous en guérira? Si vous le croyez, vous pouvez l’avoir. Si tu peux...»

73        Et ici, quelques-uns parmi vous? Ayez foi; croyez. Tenez. Vous montrer la grâce, laissez-moi vous montrer la grâce. Il y a un homme de couleur assis ici, juste ici derrière, avec la tête inclinée, en train de prier, ses mains baissées comme ceci, il est assis à côté d’un homme blanc, la dame assise à côté de lui, là, cet homme souffre du diabète. Si vous croyez de tout votre coeur, vous pouvez être guéri.

            Croirez-vous cela, avec lui, soeur? Croyez-vous cela? Je ne vous connais pas, vous tous, n’est-ce pas? Je ne vous ai jamais vus, mais c’est la vérité, n’est-ce pas? Levez la main si c’est vrai. Imposez-lui la main et ayez foi maintenant. Voyez qui Il est? Il est toujours le même hier, aujourd’hui et éternellement.

            Ce gentleman assis par ici, à la rangée suivante, par ici, vous souffrez des oreilles, et vous souffrez aussi de la gorge, n’est-ce pas, monsieur? Vous avez des lunettes, vous portez une chemise blanche... C’est vrai. Vous êtes assis là, en train de prier, n’est-ce pas? C’est vrai. Que Dieu vous bénisse. Ayez foi en Dieu.

74        Monsieur, assis juste ici, à la rangée de devant, souffrant des ulcères, croyez-vous que Dieu vous rétablira? Croyez-vous cela? Jeune homme assis ici avec la tête inclinée, en train de dire: «Ô Dieu, que je sois le prochain.» C’est vrai. Levez la main si c’est vrai. Très bien. Allez de l’avant; vos ulcères vous ont quitté.

            Croyez-vous qu’Il est ici? N’est-ce pas Christ tout du long ici? Est-ce Christ le même hier, aujourd’hui et éternellement? Combien L’acceptent maintenant et disent: «Je sais qu’Il est ici.» Voyez, je ne vous connais pas. C’est votre esprit qui fait cela. Voyez? Le Saint-Esprit vous parle. Eh bien, imposez-vous les mains les uns aux autres. Prions pour tout–tout le monde ici.

            Où était ce petit bébé qui pleurait ici il y a quelques minutes? Imposez la main à cet enfant. Très bien.

75        Seigneur Dieu, sois miséricordieux maintenant même, Seigneur. Et que Ton Esprit se meuve dans cette salle et guérisse chaque personne qui est dans la Présence divine. Ce soir, Tu as prouvé Toi-même que Tu es Dieu. Tu es Dieu hier et Dieu aujourd’hui. Tu n’es pas un feu peint ou un Dieu de l’histoire. Tu es le Dieu qui a toujours été Dieu et qui sera toujours Dieu.

            Et, Père, je Te prie, alors que Tu T’es manifesté en sauvant les pécheurs et en guérissant les gens qui étaient dans un état tel qu’ils ne pouvaient pas être guéris, après, ils ont vu le miracle du Seigneur Jésus. Ô Dieu, accorde que chacun d’eux soit guéri maintenant même.

            Satan, sors de cette salle et sors d’ici. Je t’adjure au Nom de Jésus-Christ, laisse ces gens partir.

            Acceptez-vous votre guérison? Levez la main vers Lui, dites: «Seigneur, je crois. Je crois. Tout est possible, Seigneur, je crois.»

            Très bien. Si vous croyez cela de tout votre coeur, vous qui avez incliné la tête il y a quelques instants pour Le recevoir comme Sauveur, inclinez de nouveau la tête juste un instant, chacun de vous. Veuillez incliner la tête un petit instant maintenant. Frère Sweet, juste ici en ce moment, pendant que vous conduisez la prière. Que Dieu vous bénisse.

E-1 Thank you. Let's just remain standing just a moment for prayer if you will, as we bow our heads.
Eternal and blessed God, we come into Thy holy Presence to offer to You the adoration of our hearts, thanking Thee and praising Thee for what Thou has done for us. We are unworthy of the blessings that Thou has given us.
We would pray that You'd be merciful to us and extend Thy blessings to us this night. Lord, do not look at our sins, but look at our faith that looks to Christ, Who was our sin barrier, Who forgive all of our sins and heals all of our diseases. And we believe in Him, Lord. And we love Him.
And we know that Your love projected Him to us: "For God so loved the world that He gave His only begotten Son, that whosoever believeth in Him should not perish but have Eternal Life." That we do, Lord.

E-2 And this, the closing night of this two nights' gathering here in this lovely city. We pray, God, that somehow that You will forgive us of our weakness, and will take the seeds that's been sown, and may they grow into great fields of souls. Grant it, Lord.
Help us now tonight. We stand here not knowing just what to do or say, but we're depending on Thee, the Author and Finisher of our faith, Who has given us the promise if we would open our mouths You would fill it. And we believe that Your Word is true.
Bless these people, bless the ministers, and their churches, and all the laity, and the ones that let us have the building, the school, and all together may we be--may it be a great blessing because we've come together. For we ask it in Jesus' Name. Amen. You may be seated.

E-3 Mr. Sweet was just saying that they taken a little love offering for me. I appreciate that. I didn't come for that, but I appreciate it. My expenses are not too much. I worked seventeen years while I pastored a Baptist church and never taken a penny in. I've never took an offering in my life, myself, never took an offering in my life.

E-4 And now, my expenses is not much. They run about a hundred dollars a day at my office, and home, and so forth. Now, that might seem like a whole lot to some. But what do you think Oral Roberts runs a day? It's around ten thousand a day. And Billy Graham sometimes runs twenty-five thousand a minute on his broadcast and thing.
So see, this is very little. But I've kept my work little, and smooth, humble, so that I could come to small groups like this, and minister. See, if it went up to where I had to have a lot of radio time, and television, great offices, and things (which could've been), then I couldn't have been led just like I am now to go to five or six or whatever. And I've preach before five hundred thousand at one time. See?

E-5 And if the Lord wants me to go overseas, then He just somehow, someone sponsors it, and I go overseas, and thousands of people into a great city-wide meetings, He just brings them in somehow; that I don't have to continue with that. So it's just a real lovely life to live by faith.
And I'm so happy that God permitted me to come and have this time of fellowship with you people. I hope someday that we meet again. If not no more here, I will meet you over there, by the grace of God, when it's all over. And you'll hear when I meet you there; I'll have this same testimony I have right now. See? He's still the same.
And now, I'll be praying for you. You be praying for me. And I want to thank you for the little love offering. That--that I have a family, three children and a wife. And so we have the office; we have our expense. And each week we send out thousands of anointed cloths around the world, and letters from many nations... We have...

E-6 You can imagine, we got four phones that I can answer by, and sometimes they average around forty-two long distance calls per hour. See? That's around the clock. See? And you can imagine what it is; it's a great strain. You could've see my picture of about eight years ago and today, you wouldn't know it was the same person, because of the strain, constantly, night and day, all the time.
But one thing... Someone asked me, said, "Brother Branham, when you going to rest?"
I said, "When I cross Jordan, there'll be a rest over there for me." Now, the nights are coming; I must work hard now. And you work with me by praying for me and asking God to help me to do the best that I know how to win souls for Him.
And I want to thank the school, if some of the custodians would happen to be near, that let us have this place; I appreciate it. I thank the--the churches that's been our sponsors, the pastors; we sure appreciate that, brethren. I probably never met you in my life; you might have been in a convention somewhere, but I appreciate.
I know in a town in a intellectual nation that we live in, to say that you put your hands out and say, "Here I believe in this to sponsor it," it's a great big step. I'm sure God will reward you richly for this step that you've made towards supporting. Thank you each and every one.

E-7 And now, let us bow our heads again to ask the Author to interpret the Book for us. Lord, this is Thy Word. And I'm tired tonight, Lord. This is around thirty nights straight. And I pray that You will help me somehow, that I might just be so submissive to Thy Spirit, that the Holy Spirit would take the words and place them right out where they belong. Grant it, Lord.
Get glory somehow out of the efforts that we put forth. Bless Your children. They're gathered here tonight for no other purpose but to worship You. And I pray, Lord, that You'll come and let us worship Thee. For we ask it in Jesus' Name. Amen.

E-8 I have chosen tonight just a little familiar text found over herein the Book of the Revelations, and it's the 3rd chapter and the 20th verse.
Behold, I stand at the door, and knock: if any man hear my voice, and will open the door, I will come in to him, and will sup with him, and he with me.
This is rather an unusual text. But you know, God is unusual. He does things in unusual ways. And it's not very much Scripture to read, but there's sufficient in there, if God will make it revealed to us, enough for salvation and for healing for all the world. It's God's eternal Word.

E-9 And the Scripture reading positionally fixed tonight, is to the Laodicean Church Age, which I truly believe that we're living in this Laodicean Church Age. I believe that every minister and Bible reader in this city if they were here tonight, or in the nation, they would admit that this message was to the Laodicean Church, which is the last church age that become lukewarm, neither hot nor cold. And God was to spue it from His mouth according to the reading.
And it's a... The setting of the reading is unusual, because that Someone's knocking at a door. I just can't call to memory now, the--the artist that painted that famous picture of Jesus knocking at the door. But I remember taking the history of that picture, how it was painted. I know it's cost the Greek artist, oh, many years of his life to make this picture. And all famous pictures before they can be hall in the--or hung in the hall of fame, they have to go through the hall of critics first.

E-10 What a beautiful picture of the church. Before the Church can ever be taken out of the critics, it has to go through the critics first. And then it's taken in the rapture to glory after it's stood the test of criticism.
And it ought to make every Christian happy tonight to know that you can live so in this earth, not being of the earth, just a pilgrim and a stranger, a sojourner here, knowing this, that our--our heritage is not of this world. Our kingdom is not of this world; it's of the world that is to come.
Knowing this that we're living in what they call "the day of man." The day of the Lord will come. That will be the day for His church. All these things are earthly and will perish.

E-11 And notice what our Lord said. "All that lives godly in Christ Jesus shall suffer persecution." Every son that cometh to God must first be tried, chastened, child-trained. No exceptions, every son that cometh to God must be tried. And if we cannot stand the chastisement, then the Scripture says we become illegitimate children and not the children of God.
And isn't it a grand feeling to know that God's grace has carried some of you here through twenty and thirty years of trials and persecutions. God did that for you: shows that you're a real child of God. And He has taken you into His fellowship. Someday in the face of all that has criticized you, you'll be glorified and made a body is like unto His own glorious body at His coming. We wait for that blessed hope.

E-12 And then, this great picture as it was passing through the critics, there was one outstanding critic who came and he said, "Sir, I think your portrait of Christ is beautiful. And I think that the door, and the setting, and coming at nighttime in the darkest, and knocking at the door, I think that that is very fitting of Revelations 3:20." But he said, "There is just one thing that you forgot to do, sir."
And the artist said, "What would that be?"
He said, "You forgot to put a latch on the door. If the man would say 'Come in,' how could He come in when there's no latch for Him to come in by?"
"Oh," the artist said, "I painted it thus. You see, on in this case the latch is on the inside."

E-13 And that's the way it is. The latch is on the inside; Christ knocks at the door, but you have to open the door. He will not against your will... He gives you ability to let Him in, but He will--cannot force Himself in, for there's no latch for Him to come in by. You must open the door.
And then what would anyone knock at a door for? What would be the object of someone knocking at a door? It's trying to gain entrance inside to--with a message, with a present, or with a commission, or something that the one is knocking is trying to get to the inside to see who is inside. And this has been done by friends and foes through the age.

E-14 For instance, what if the great days of the great Caesar Augustus, what if he would've come down to a--one of the peasant's houses in Rome? And he would've knocked on the door of this poor, down in more of the trashy part of the city, where the poor lived... And the great Augustus would've come down and knocked at the door of some poor peasant, and the peasant would've went to the door, opened the door, and there stood the great Caesar... What do you think that peasant would've thought? "Me, a poor man, can hardly know how to get from one meal to the other, and here's the emperor of the nation standing at my door." What an honor that would've been for the peasant, the poor man, because Caesar was the most important man in the whole Roman world. So it would've been a great honor for him.
Now, and so he would've said, "Great emperor, come into my humble home. If there is anything in my home that you desire, it's yours. You may have it. If there is anything that I can do to help my great emperor, this I will do." Because it's the importance of the person at the door what makes it so real?

E-15 Or what if just recently in Germany, when the late Adolph Hitler, the great Fuehrer of Germany, what if he would've come down to one of his soldier's house, just a little foot soldier, and would've knocked at the door. And the little soldier would've went and looked around the window, and would've saw it was Hitler at his door, the greatest man in Germany, standing at the door of a foot soldier. Why, quickly he would've opened the door, and with the--come to attention, and with the German salute.

E-16 And then he would've, perhaps, knelt on his knee and said, "Great Fuehrer of Germany, you've honored my little place of abode. Come in, kind sir. And if there's anything in my house that you want, it's yours. I'm so honored to have you, the great dictator of Germany, to come into my house, or to even come to my yard and knock at my door." Sure, it would've been great honor. And he would've let Mr. Hitler in, and anything he desired he could've had it.
And tonight if our dear President Dwight Eisenhower would come to the house of the best democrat there is in this city and knock at the door, you might differ with him with politics, but it would be an honor to know that Dwight Eisenhower knocked at your door, any person here. That's right. Because he is one of the greatest Americans there is; he's the President of this United States. And a good democrat would've felt honored to have Dwight Eisenhower at his door.

E-17 Or what if the Queen of England that recently visit Canada, then she made her way down to the United States, and what if she'd have come here and went down to a--a little shack where I'd probably live here, or the, say the poorest person in the city, and would've humbled herself, and would've knocked at the door, or would've knocked at your door. And you'd have went there to the door and seen that it was the Queen of England. Why, you would've felt honored, because she's a great woman.
I got to see her once. I saw the old mother queen. I got to see them when King George, just when he still had his multiple sclerosis, 'fore he sent for me come pray for him. And when we passed down the street in Canada, and standing there, there was the queen in her beautiful blue dress, and King George with his, setting up, great suffering with ulcers in his stomach and multiple sclerosis, which they said he was suffering tremendously that day. But you'd have never knowed it: sit just as straight. Why? He was a king, and he conducted himself like a king.

E-18 And I noticed Mr. Baxter, which used to be my campaign manager; he just wept when he seen them pass. And I said, "Ernie, what you weeping about?"
He said, "Billy, there goes the king and the queen." Said, "Oh, aren't they lovely?"
I said, "Yes, Mr. Baxter, they are."
But I thought, "If the subjects of King George would've felt that way when he passed by, what will it be when Jesus comes, the King of glory? How will His subjects be when He passes by?"
The schools had let the little children out, and give them little flags, and told them... little British flags... And they wanted to be patriotic. They wanted to make him welcome. He had knocked at the nation's door.

E-19 And the teacher dismissed the little fellows, and they go out on the street, and when the king come by they would wave their little British flag to show that they were loyal to him as the king. And a certain school, one little child did not return. So the teacher run out into the streets looking to see where the child was. And she found this little girl leaning against the telegraph post just weeping her little heart. And the teacher said, "What's the matter, honey?" Said, "Did you not get to wave your flag?"
And she said, "Yes, teacher. I--I waved my flag."
She said, "Well, did the--did the king pass this way?"
And she said, "Yes, teacher. The king passed this way."
But said, "Did you get to see the king?"
Said, "Yes, teacher. I saw the king."
What said, "What you weeping for then, honey?"
She said, "You know, I'm so little. I saw the king, but the king didn't see me." And she was disturbed.
Oh, how different it is with Jesus. No matter how small you are, how poor you are, any little worship He will see it.

E-20 And this great queen, his daughter, if she would come to your house, a woman of that caliber, and would humble herself to come to your door and knock, and you'd know who she was, you'd say, "Oh, great queen." Yet you're not her subjects. But, "Come in. You're welcome into my house. And anything that's in here you may have it."
No matter how much you treasured a little trinket it would be hers, because you'd feel honored to--to surrender this, though you thought much of it. You'd surrender it to the great Queen of England. It would be a--it would be a honor for you.

E-21 And if she would humble herself like that, every newspaper throughout the world would pack it. The great Queen of England humbled herself and went to New Haven, Connecticut, and to the poorest person there was there, and went into their home. Why, the television would pack it. All the radios would blast it. It would be on the Associated Press. Sure, she humbled herself.
And anything that was in your house, she'd be welcome to it. You wouldn't turn her away, certainly not, because she's so important.
But I want to ask you something. Who's more important than Jesus? Who could be more important, and who's more turned away than Jesus? He's turned away more than anybody ever was turned from any door. And He don't want to take nothing from you; He wants to give you the best thing that you could ever have: Eternal Life. And yet He's turned away. He wants to heal you when you're sick, but He's turned away. Oh, how He must feel.

E-22 If I knocked at your door, and you would let me in and say, "Brother Branham, come into my house. You're--you're just welcome here. I'll be glad for you to visit with me." Oh, I would appreciate that. And then I'd just feel at home. I'd go right in and if I want to take off my shoes and lay across the bed, I would do so. If I wanted to go into the refrigerator, and make me a great big sandwich, and eat it, I'd feel welcome. I'd just go ahead and make myself at home.
But when Jesus comes in, He isn't welcome. I want to ask you something. You say to me, "Brother Branham, I've already let Jesus in my heart a long time ago." Well, I sure appreciate that. That's very nice. But did you just let Him in as a fire escape? Did you let Him in to save you from hell? Or did you let Him in to have full control in your heart, to be welcome?

E-23 Many people will let Him in the door, but they won't let Him be Lord. "Lord" is "ruler, ownership, possessor." People let Jesus in. "I don't want to die unsaved, Lord. I don't want to go to the devil's hell, so I'll accept You as my personal Saviour." But when He comes in, can He be Lord over your house? Is He welcome?
Now, here's where I want to speak for the next few minutes. In your heart you've got a lot of little secret closets that you don't want Jesus to come into. That's the little doors inside the door. Now, as you turn the corner to the right, after you come in, where Jesus, you accepted Him in as your Saviour...
But you'd say, "Now, look, Jesus, You stand right there. Don't you go to meddling in my business now, or any of my societies, or telling me what I have to do, or like, or what I have to wear, or what I have to do. You stay right there. Don't let me go to hell. It's all right. You can stay there. But don't you meddle in my private life."

E-24 Oh, we each have a little private life all of our own. And we don't want nobody tampering with that. "I've got my own ideas of things, so you just stay away."
Now, would you feel right if you come to my house, and I would say, "Brother Branham, I was at your--your meeting in New England."
I'd say, "How do you do? Step in." But what if you... I'd say, "But don't you move from this spot. You stay right here. Don't you meddle around in here anywhere."
You'd feel not welcome. You'd probably go back out the door. And I wonder if that isn't the reason that we come and get all worked up during the time of revival and then after while we find ourself right back into the world again. Is because we don't let Jesus become Lord of our lives. We won't let Him, surrender our own private lives and all--all we are over to Him. That's what He wants in for, is to take control of you.

E-25 And the first thing, if we say, "No, no, no, no, no. I don't want You to do that. Well, I play cards, but don't--don't--don't do that. I--I--I--I'm--I'm--I'm a woman. I--I cut my hair, but I know the Bible says not to. Don't--don't... No, don't tell me that." See?
"I wear manicure (or ever what they call it, the stuff you put on your face). I know women don't do that, not supposed to, that the Bible said they shouldn't. But now, but don't you tell me about that now." First thing you know, He's right out the door again. And you're in the same shape that you were before He come in the door. He's not welcome.

E-26 "Now, don't tell me that it's going to hurt me to go to a little dance now and then. And the Joneses and all of us come over and have just a few little bottles of beer and a sociable drink on Christmas day and so forth. Now, don't go to tampering with that." See? He walks right out the door. That's the reason that we have the trouble in the churches that we've got, is because we're... Jesus, they accept Him as Saviour...
Just recently when the great famous preacher, Billy Graham, and our paths have crossed many times overseas, taking the same stadium, but I never had the privilege of shaking his hand until he come to Louisville, Kentucky.

E-27 And Dr. Mordecai F. Hamm, which is a bosom friend of mine, an old Baptist preacher friend, that we associated together since I was a little boy... Billy, is one of his converts to Christ. So I was eating breakfast with Mordecai Hamm, and--and Billy came down after speaking and raking the preachers over the coals for about a half hour, and telling them how lazy they were, and didn't get out and work, and set their feet up on the table on their desk, and so forth. And he give them a real good old Gospel thrashing.
And I was introduced then to Billy Graham, a wonderful man, a great servant of Christ. And Billy took the Bible, and he said like this; he said, "Here is the example of Christianity. Paul went into the a city and had one convert. Next year when he come back, that convert had won thirty." Said, "I go into a city and have twenty thousand converts, come back a year later and can't find twenty."
Says, "What has happened?" He was laying it onto the preachers.

E-28 I thought, "Mr. Graham, you have your own category you work in: anointed like John the Baptist was, doing no miracles, but preaching the Gospel. Following John came Christ, not a mighty preacher, but great signs and wonders. Christ never drawed the crowds that John did." But I thought of that spirit upon him, a moving as it was with John.
I thought, "Here's where it is, sir." You see, under the emotion of the great crowds, and the people come in and accept Christ, but they won't let Him have the right-of-way in their heart. They turn Him back out again. "Don't fool with my private life now."

E-29 When the Holy Spirit says it's wrong for you to do so and so, oh, you don't want to fool with that. See? No, sir. "If it's going to interfere with me and the Joneses, well then, I don't want nothing to do with it. It must be fanaticism." And you will finally drift off in some big cold morgue or something. And that's the way you get it.
Now, now, that's what takes place. And Jesus is not welcome if He can't come into your private life. If Christ can't be Controller, Lord, over all your being, then He doesn't seem nothing to you.
Then there's another little door of pride. Oh, that sure is a great door in the human heart in this twentieth century. People want to feel like that they're just somebody. I just want you to stop a minute and take analysis: Who are you anyhow? Do you think the world would stop turning if you died tonight? Do you think it would worry God, or the Angels, or so forth? Maybe in two days from now if you are a very important man you'd never be known anymore, just among your relations.

E-30 Here not long ago, I was standing at... I love art. And I like to see where the sculptors has made great artistic work, and painters, and so forth. And I was at a certain museum in Tennessee. And there was a--two young men were standing there looking at a--a paper that was laying with the little dippers of stuff, material. And one of the boys looked at it, and he turned back and said, "Come here, John, and look at this."
I was looking over the boy's shoulder, reading. And it was giving the analysis of a male, which is more valuable in weights and so forth than the female. And a man weighing one hundred and fifty pounds, you know what he's worth? Eighty-four cents. And then you'll put a hundred dollar suit and a fifty dollar hat on your eighty-four cents.

E-31 And some of you women will take a five hundred dollar mink coat and go to church on Easter morning with a little certain bonnet sticking up, with your nose up in the air, if it'd rain it would drown you, and then what are you worth? Eighty-four cents.
But, oh, you think you're pretty. But remember there'll come a day. You may be pretty, but you'll be nothing but the skin worms will crawl in and out of that flesh, and maybe by this time next week it'll be doing that. You know what I mean?
Oh, you say, "Mr. Branham, I'm an official here in the city." Somebody else will take your place, and you'll be forgotten when the worms are eating you up.

E-32 And this certain boy said to the other one, he said, "John, we're not worth very much, are we?" Said, "Don't look like we are. We would have to weigh a hundred and fifty pound to be worth eighty-four cents." So they was standing there.
And I tapped them on the shoulder; I said, "Boys, pardon me just a minute." I said, "I was looking too at that because I'm amazed." I said, "I'm under a hundred and fifty pounds."
But I said, "There's just one thing I want to tell you; that's this. You may not even be worth eighty-four cents in chemicals of your body, just enough, oh, whitewash to sprinkle a hen's nest, and a little bit of potash, and so forth. You might not be worth eighty-four cents, but you've got a soul in you that's worth ten million worlds."

E-33 If you went to a restaurant and got a bowl of soup, there was a spider in it, oh, my, how you would fling that back, and your face turn red, and you'd call the proprietor, say, "You want to poison me? A spider in your soup. I'll never eat here again," throw your napkin on the table and walk out, puffed up like a big toad frog eating buckshot. Then you'd...
But you think you're somebody. But then the Devil can poke any kind of a old dead religion down your throat, when that soul that's worth ten million dollars, and you receive it. What are you anyhow? Who are you? Where did you come from? And where are you going? All the poets and everything else, we've got no book that tells us but the Bible. It tells who you are, where you come from, what you are, and where you're going. It's God's Looking Glass. You ought to look into It once in a while, instead of so many creeds and so forth. Yes, Jesus wants into that door of your pride.

E-34 Now, you're not going to like me, you women, after this. But this may be our last time meeting. It used to be in the Baptist church, the old Southern Baptist, the one I come out of... Now, you Northern Baptists, I don't know about you.
But I tell you, the old Southern Baptist, we didn't walk up with a dry-eyed confession, get back in the room, and put our name on the book. We'd get down at the altar, and pray, and beat one another on the back till we come through. That's what you need again. We had something; we found Christ.
That's been twenty-nine years ago for me, and I've been preaching twenty-eight years. He gets sweeter each day. It's something that happens. And when Christ comes into your private life, He changes all your life.
And it used to be wrong for our Baptist women to cut their hair, and to wear manicure, or the stuff that you put on your face. I know I say that wrong. But ever what it is: paint. That... It's wrong. And today...

E-35 An old Methodist preacher used to sing a song, Brother Kelly. He and Sister Kelly, they'd say,
We let down the bars;
We let down the bars.
We compromised with sin.
We let down the bars,
The sheep got out,
But how did the goats get in?
You let down the bars. That's easy. It's because the pulpit got weak and his parish was a meal ticket instead of a commission from God.
Listen, ladies. This is not a joke, and this is no place to joke. But I want to say something to you. There was only one woman in the Bible ever painted her face. And that was Jezebel. God fed her to the dogs. So you see what God thinks about women that does that? Now, you say, "Wait a minute, preacher." There you are. You don't want to open that door, do you? "That has nothing to do with it." The Bible says it does. But you don't want that door open. You don't want Christ to come in.

E-36 The Bible claims that if a woman cuts her hair or locks, her husband has a right to divorce her and send her away. The Bible said so. She dishonors her husband. And a dishonorable woman shouldn't be lived with. Oh, you say, "I'm just as pure as a lily." That might be true, sister; it's because the preacher never told you about it, or either your stubborn will that won't let God come in. Maybe it didn't come into the preacher's heart.
I know that's rough. I don't mean to hurt you, but that... We can't handle the Gospel with white gloves on no more. You've got to pull your gloves off and tell the truth. That's what people like. In all this modern day when you women let your girls, and even you, grandma, get out on the street with them little old ungodly clothes on and call yourselves Christians? Oh, you say, "I don't wear shorts; I wear slacks." That's worse.

E-37 The Bible said that a woman that'll put on any garment that pertains to a man, it's an abomination in the sight of God. Little old clothes... Mrs. Vayle, and Mr. Vayle, and I was going down the street and they had a statue standing in the window, looked like a sack pulled over a woman. And it was so...
And let me ask you something. Do you realize this, my sister, that if you dress like that, may you be pure to your husband; and you girl, you may be pure to your boyfriend; you're going to be answered at the day of judgment for committing adultery. Jesus said, "Whosoever looketh upon a woman to lust after her, has committed adultery with her in his heart already."
No matter how pure and clean you live, if you present yourself to a man like that on the street, God is going to make you answer for committing adultery. You placed yourself out there for that sinner to look at; you're guilty of an adultery. Oh, you say, "Brother Branham, that's the only kind of clothes they sell." Well, they still sell sewing machines and they have goods.

E-38 Now, you say, "Brother Branham, you're really beating us women." All right. Here you men are. Any man that'll let his wife smoke cigarettes and wear clothes like that, it shows what he's made out of. He's not much man to him, a man that would do that. God give us old fashion, borned again, sainted, godly homes. Juvenile delinquency will be no more. It isn't juvenile delinquency; it's parent delinquency. They had the old wood shed and the big hickory limb laying over the door. That's discipline in our home.
All right. You say, "Now, Brother Branham, I... We shouldn't hear that kind of stuff." You should hear it. That's right. You don't let God in that private life. You won't let Him in that little cell of yours on the inside. "Now, don't you tell me what I'm to put on, what I'm to wear. Don't you tell me how I'm to act. And if I want to smoke a cigarette, that's up to me."
Go ahead. "If--if you love the world or the things of the world, the love of God is not even in you," the Scripture says.
Now, that's the little private door.

E-39 Let's hurry, get to another door right quick (I want to speak about it.), and that's the door of faith. The reason we can't have miracles no more, like they ought to be among the people... Why? Is because the door of faith has been closed.
Now, you say, "I go to church, Lord. I've accepted You as my Saviour. But I believe that the days of miracles is past." How can God work in a heart like that? You got your mind made up. You're going to do what you want to do. God can't tell you nothing. Then if He can't do that, how can He give you faith? Why don't you just let Him stand in the door? And every word that He says in the Scripture, you say "Amen" to it, and accept it. That's what takes place when Jesus stands in the door of faith.

E-40 Then it says another thing in here. You got a--a door to your eyes. And oh, that's a great door, a door to your eyes. You know, we see things. Us American people has been spoiled. God has sent us great revivals, and great things, and great gifts, and it's become common to us.
Sometime ago a--a man was going down to the sea to take a rest. He wanted to smell the salt water, and hear the gulls hollering, the great big beautiful waves a leaping, and--and the whitecaps on the blue sea as it pull down the skies into it. And he thought it would be a thrill. He'd never seen it before.
And on his road down he met a certain sailor coming. He said, "Where goest thou, my good man?"
He said, "Down to the seashore to rest, that my soul will be thrilled, when I can see the great salty waters, and hear the waves roar, the gulls and so forth."
"Why," he said, "I was borned on the sea. There's nothing thrilling about it." He just seen it so much until it wasn't a thrill to him.

E-41 That's the way with a lot things with you Full Gospel people. You've seen God do things, and miracles, and work among you until it's become common. It don't--don't thrill you anymore. The Presence of the Holy Spirit doesn't--doesn't give a joy and a great zeal to go. Why? It's in the Laodicean Church Age: lukewarm. That's the day that we're living in. That's the day that Christ said, "I stand and knock." [Brother Branham knocks--Ed.]
Now, notice as we're closing and going to start the prayer line. Just this in closing... He's standing knocking. He wants to get into the door of your pride, the door of your private life. He wants to get into the door of your faith so He can make you believe Him. He wants to get in there and get the preacher out of your door. If the preacher stands in the door, then Christ can't stand there; you listen to what the preacher says. Listen to what God says.

E-42 Or if the denomination gets in your way, anything that's in the way, brush it aside and say, "Come in, Lord Jesus. I welcome You. You're knocking at my door. You come in. I want You to speak to me as I read Your Word. Give me faith to believe It, Lord, not what anybody else says. If they say the days of miracles is past... If You say they're still the same yesterday, today, and forever, I believe You." There you are. Then your eyes...
You know the Bible said here that you are... Today's a very beautiful picture of the Church because you say, "I am rich and increased in goods, (the biggest churches we ever had, the best trained preachers we ever had), increased in goods, and have need of nothing; knowest thou not (You don't know it.), that you're naked, miserable, poor, blind, and don't know it."

E-43 If a man on the street... Could you imagine, you people, of seeing someone on the street that was walking down the street just as heady as they could be, and they were naked, and poor, and blind, and wretched, and disgraced? Then you'd walk to him and say, "Sir, just a minute. Here. You--you don't realize you're blind, you don't..."
"Get out of the way. I know right where I'm at, and you keep your mouth shut." There's something wrong with that person. They're mentally wrong.
Here the other day a woman in Louisville, she was taking her little boy around to the places, and the counters of the ten cent stores, and she was saying, "Look, honey." And the little fellow set staring. And she took him to another counter; she said, "Look, honey." And he just stared. And the people began to watch her.

E-44 And finally she picked up a little trinket that made a noise. She said, "Look, honey." And the little fellow just stared. And she fell across the counter, screaming.
And the people come to find out if they could comfort her, said, "What's the matter?"
Said, "He's a little human being." Said, "He's the--he's the offspring of our union, husband and I." And said, "He's got to a place that he won't even notice things that pertain to human beings. His mind has become addled, and he just stares."

E-45 If that ain't a condition of the church today. God's showing Billy Grahams, Oral Roberts, great signs and wonders, and the church says, "That's not my denomination," just stare, become spiritually insane, just stare. "Oh, this is my church." That's not the signs that follows the believer. They listen to their church and forget the Spirit of God that makes you act Christ-like, that makes you love Him and believe Him.
But what's happened? Their eyes are blinded. They can't... You say, "I have twenty-twenty." But you see, the blindness He's talking about is spiritual blindness.
A fellow said to me sometime ago of a certain church, that don't believe that... They say they speak where the Bible speaks, and silent where it's silent. And I said, "Well, sir, what about a certain..."
He said, "I don't care what you'd say, Mr. Branham. I don't believe it."
I said, "It wasn't made for unbelievers. It wasn't sent to unbelievers. It was sent to those who believe. You're an unbeliever. And what a pitiful shape you are that the devil has blinded you."
He said to me, said, "Smite me blind then."
I said, "You already blind, sir."
He said, "My eyesight's perfect."
I said, "But your spiritual sight..."
He said, "Oh, blindness means your regular eyes."

E-46 I said, "What about Elijah down at Dothan, that day when they woke up that morning, and the Syrians had surrounded, the army had surrounded the city to come in and get Elijah, 'cause he was telling their secrets and so forth. And they hated him."
"And Gehazi woke up and said, 'Oh, my father,' he said, 'Looky here. The Syrians has the whole city surrounded, and we're in the middle of them.'"
And Elisha, that old prophet, raised up and rubbed his eyes. He said, "But there's more with us then there is with them."
Gehazi looked around, he said, "I--I--I don't see nothing, nobody but just you and I."
He said, "God, open this boy's eyes." And when his eyes come open, around that old prophet stood Angels of fire and chariots of fire by the millions. See, Gehazi was blind.

E-47 And then he said, "Come, go with me." He walked out to the chief captain, and he said--raised up his hand when he went to the gate and said, "Lord, smite them blind." And he walked out to the chief captain and said, "Are you looking for Elisha?"
He said, "Yes, sir, we are."
Said, "Come, follow me. I'll take you him."
Blind and looking right at him, blinded seeing Elisha. That's what it is tonight to church. God, be merciful. They're blind...?... know that Jesus Christ is here on earth today, the same that He was yesterday and will be forever. They're spiritually blind. They don't know that the--the devil has blinded them.

E-48 The Bible said Jesus had done so many things, they called Him Beelzebub and so forth, because they--the prophet said, "They got eyes but they can't see." And the Scripture here, Jesus speaking, said the Church would be in that condition in the last days...?... people that set here, got good churches, you got smart men. You got plenty of money and well dressed, but you're blind, naked. There's hardly no Blood, no sanctifying grace upon you. Living in the world if you... If you were sanctified by the Spirit of God (I believe in holiness, His holiness.), you'd act different, live different than people does today. I'm not talking about maybe just the individuals setting here. You know who, where it's hitting where it isn't. I'm just responsible for telling it. Blind...

E-49 When I was a little boy down in Kentucky where I was born, we had a little old cabin...?... on it, and a stump for a table, and--and a little old rail put around the side, and a bunch of shucks laying there where papa and mama slept, an old shuck mattress and shuck pillow. Summertime they took straw when we could get it, make the straw beds.
And we little kids slept upstairs in a--just a little... Two little limbs, saplings with little sticks of wood across it, we'd go up and go to bed, have just a shuck mattress laying there and we'd get on it, and--and little old clapboard shingles shrinking up and great big holes in them. Mama used to put a piece of canvas over us to keep us from getting wet when it would rain.

E-50 And I remember too, that the draft through there at nighttime would get cold in our eyes, and we--we... Mama called it matter. Their little... Our little eyes would stick together. And she said, "The cold wind done it drafting through the building." And at nighttime when she, morning when she would call us, she'd say, "Billy...?... come on down. Bring Edgar with you so he won't fall coming down the steps."
I'd try to get my eyes open, and I'd say, "Mama, I can't see."
Now, grandpa was a--a trapper, a hunter. And he'd say... He would trap coons, raccoons. And he'd take the grease off of it, make called coon grease, and mama would set it on the little old stove and get it hot. And she'd rub our eyes and massage it with this coon grease so that the cold would go out of our eyes and we could see. Then after the coon grease was applied, warm coon grease, until our eyes got all the matter out of them, she'd wipe them out and then we could see to where we were going.

E-51 And there's been a spiritual draft come through the church in America, and they caught a spiritual cold, and their eyes are stuck together. Jesus said, "Counsel of Me and buy eye salve, that you might anoint your eyes." Brother, coon grease might work for the literal body, but it'll take more than coon grease to work for your spiritual eyes.
It'll take an old fashion God-sent baptism of the Holy Spirit, the Oil of God's Spirit, to open the eyes that's been caught in this draft of sociology, oh, or all kinds of theologies and everything, just so mixed up, and such a conglomeration with all kinds of jokes and carrying on, and nonsense, and ill-living, and just wading in sin.

E-52 The nation is so populated, and sin's come in, and it's caught our people. Used to be the vulgar was in Paris. We have to go over to Paris to get our--our--our modern dresses for women. We got so dirty and low-down till Paris has to come over here and get their modeling from us. What a disgrace. And you break motherhood, you've broke the backbone of any nation. There they got rock-and-roll and the, even the policemen can't be at peace on the street, teen-age riots, stabbing them and everything else. Because it's a spiritual draft come through. The home life broke down.
What is it today? It's a modern church member. Dad's down in the, somewhere playing a deck of--a game of poker. Mama's out somewhere with some of her societies. And--and sis is over at the canteen, and at a rock-and-roll party. And junior's got his hot rod out somewhere. The Church sets empty. That's the way of the modern church today. No wonder Jesus said, "I'll spue you from My mouth."

E-53 If they'd open them doors of pride, and selfishness, and indifference, and the door of faith, and their--and let God put some salve on their eyes and open their eyes, they'd see that He remains the same yesterday, and today, and forever. They'd see His goodness. But it's such a pity. That's the reason, people, it's so hard to get them to stay in church.
Right up here in your own state, a little above here, I used to hunt with a buddy of mine. He was a good man. But the church, the people on the street are looking to see something genuine.
And this fellow, he was a good hunter. And he... I used to go up and hunt with him. But he was the meanest man I ever met. And he--he used to tell me... He'd shoot little fawns when we'd go hunting, just to be mean. And I...

E-54 It's all right to shoot a fawn if the law--law says so, but--but--but just not kill them to be mean. I'm a conservationist. I was a game warden for years. And I don't believe in destroying them things like that, shooting little birds for targets. That's wrong. It's sin to do it. And here if you want a target, go to the range. Don't kill it 'less you eat it, but just to be mean...
And one year I went up to hunt with him, and he'd made a little whistle. And he could blow that little whistle, and it sound just like a little fawn, little baby deer crying. And I said, "Burt, you're not going to use that."
"Oh," he said, "Billy, get next to yourself. You're just a chicken-hearted preacher."
And I said, "Don't do that."

E-55 Well, we went hunting that day. And there come a little snow, and we was tracking. And it... We hadn't seen a deer track. It was about noontime, so he set down. He reached down in here, right by a little opening. I thought he was going to get a sandwich to eat. And he pulled out this little whistle. I thought, "Oh, you're not going to do that, Burt."
And he took this little whistle, and he cried like the little baby deer. And when he did, I noticed just across the way, a great big mother doe raised up. And she was looking around. I could see her big brown eyes, and those big veins, and... She was a mother. Now, that's unusual in hunting season for a deer to raise up out of that brush. She stays bedded down, especially about eleven o'clock in a day. She's resting.
But a baby cried. It was something in her. She was a mother. The baby was in trouble. She begin to look. And I seen Burt with those lizard looking eyes, looked around me kind of that Satan smile; he pulled the lever back of the bolt and throwed that shell up in the chamber of that .30-06; and he was a dead shot. I turned my head; I thought, "Oh, my."

E-56 And he blowed the little whistle again. And the mother deer stepped right out in the opening, altogether unusual. And she spotted the hunter. She spooked, or we call it that, just startled for a minute, but she didn't run. What was the matter? She was a mother. She wasn't just playing church. She wasn't playing loyalty. She had something in her. She was borned a mother: something real.
And the hunter slipped his gun down. He put that cross-hair right across that loyal mother heart of hers. I thought, "O God, in a minute he will blow her precious loyal heart plumb through both sides of her, with that big hundred and eighty grain bullet mushroom. It'll clean the whole heart out of her. How could he be so brutal as to kill that precious mother who's standing there displaying something that's real, mother's love?"

E-57 And I turned my head; I couldn't watch it. And I--I thought, "O God, don't let him do it." And I was listening any minute to hear the roar of the gun, and it would've blowed her about ten feet, that close to her. I thought, "Her poor heart will be blowed out of her. But she's so loyal."
And I noticed the gun didn't fire. And I turned around to look, and the gun barrel was shaking like this. He looked around, and the tears was running down his cheeks. He threw the gun on the ground, and he grabbed me by the trouser leg, and he said, "Billy, I've had enough of it." He said, "Lead me to that Jesus that you talk about." There on that bank of snow, I led that cruel-hearted man to Christ. Why? Because something had something of real to display.

E-58 Jesus said, "You're the salt of the earth." But the salt has lost its savour; you're just church members. She had something real. And that hunter was looking for something real, and he saw the loyalty of a mother displayed, not a hypocrite, not a put on, but something real. Oh, don't you want to be real to Christ like that? He knocks at your heart.
Let's bow our heads just a moment for prayer. Before we pray, I'd like to ask you this question, with your heads bowed please. How many in here would just like to say, "God, although I may belong to church..." And maybe you don't, but you'd really like to be real, and you said, "Oh, I want to be a real Christian."
And you say, "God, give me the reality to display Jesus, Your Son, my Saviour. Give me a real experience and put something in me as real as the love of that mother deer was for her baby deer." Would you just raise your hands up and say, "Remember me, God."

E-59 God bless you, all around. God bless you yet. There's twenty or thirty hands up. In the balcony, put up your hand. God bless you, lady. Someone else that hasn't... God bless you, mister. God bless you over here, sir, you back there, down through the middle aisle, over to my left. God bless you, young man setting there. God bless you, young fellow. That's very fine.
What do you do when you raise your hand? See, you--you defy the laws of gravitation. Science says ordinarily your arms has to hand down. Gravitation will hold you down. But what's the matter? Your spirit on the inside of you, and a Spirit's at your door right now.

E-60 "No man can come to Me, except My Father draws him first." And when God is standing there, Eternal Life, saying, "Child, you're guilty. Make your decision tonight and serve Me." Then you defy the laws of nature. You defy the laws of gravitation. You raise your hands towards your Creator. You've made a decision. And shows there's a spirit in you a life, that can do it. That's what does it. If you really mean that from your heart, God will give you that what you desire.
Would there be another or two, while we wait? "Just remember me, O God." All right. That's good. God bless you, young fellow. That's right, teen-ager, that's... You've made the biggest thing you ever done, sister, right at this crossroads of life. You done something real. You might've done a lot of great things, but that's the greatest thing you ever done when you raised your hand.

E-61 Would there be another just before we pray for you? God bless you, lady. That's good. Sister dear, you're up in age, but you might've done a many great thing. Maybe that hand there has rocked a cradle, maybe pulled the tears back from a little crying baby's eyes. But the greatest thing you ever did, when God knocked at your heart and you raised your hand...
You too, young woman right behind her there. That's the greatest thing you could do when you raised your hand to Christ, "O God, be merciful." God bless this young fellow up here in the balcony. Let us pray.
Lord God, great Jehovah Creator, be merciful, Lord. And this little broke up message tonight, many has received You as their personal Saviour, and they want a real experience, Lord. They want to be like Jesus. They want to have a real love in their heart, that displays the love of God in the people that they work with and associate with and they go to church with. They want something that's real, that's...

E-62 You said, "You're the salt of the earth." The salt if it contacts, it makes a thirst. God, make them in--in such a contact with You and so salty, as to say, until all their neighbors and whoever they come in contact with would thirst to be like them. Grant it, Lord.
They're Yours. They're the trophies of the message. And You give them to Your Son as love gifts, and no one can pluck them from Your hand. You said, "He that heareth My words, and believeth on Him that sent Me, has Eternal Life, and shall never come to the judgment, but's passed from death unto Life." Grant it, Lord. They're Yours.
I may never be able to shake those precious hands that raised in the air, but that day standing yonder, maybe before morning, when Jesus comes, and we stand at His judgment seat... O God, You said, "When I see the blood, I'll pass over you." That's the only thing that will be recognized on that day.
So God, I may get to shake their hands then, and they can tell me that they received You as their Saviour right here at this great meeting here in this great city. Grant it, Father. I present them to Thee now, that Thou will keep them in perfect peace whose hearts are stayed on You. For I ask it in Christ's Name. Amen.

E-63 I would like for the pianist if they would, or the organist, whatever, would go to the piano. After the message is over, don't you just love the Word of God? Oh, let's just worship now just for a moment. Don't you like to worship God? Now, let's...
How many knows this old song, "I love Him, I love Him because He first loved me." That's good. Give us a chord, will you, sister? And let us just worship God. Don't notice who's setting near you now. Just look up and praise Him. Now, all together.
I love Him, I love Him
Because He first loved me
And purchased my salvation
On Calvary's tree.

E-64 Now, "My Faith Looks Up To Thee," will you? Oh, I love this. Don't you just feel the Presence of the Holy Spirit? Why, soul's come home. Wandering sheep came into the fold. That's what did it. See?
Now, each of you that raised your hand, you find out from some of the pastors. Get you a good church home. Go to church. If you haven't been baptized, have Christian baptism. If you haven't received the Holy Spirit, now receive it.
All together now, come on, now, real sweetly to the Lord.
My faith looks up to Thee,
Of Thou Lamb of Calvary,
Saviour divine;
Now hear me while I pray,
Take all my sin away,
O let me from this day
Be wholly Thine!
How many of you love Him, just raise your hands like this. All right. Let's keep them hands up just a minute.
While life's dark maze I tread,
And griefs around me spread,
Be Thou my Guide;
Bid darkness turn to day,
Wipe sorrow's tears away,
Nor let me ever stray
From Thee aside.
Now, with our heads bowed, let's pray this prayer together.
Our Father, Who art in heaven, hallowed be Thy Name.
Thy Kingdom come. Thine will be done, in earth, as it is in heaven.
Give us this day our daily bread.
And forgive us of our trespasses; as we forgive those who trespass against us.
And lead us not into temptation; but deliver us from evil: For Thine is the Kingdom, and the power, and the glory, forever. Amen.

E-65 Oh, I just feel real religious. You don't think Baptists shout? Well, I do. I just love Him. Let's see.
Prayer cards in the hundreds... We haven't got hardly a hundred here. Now, let's... I'm not going to use them prayer cards. You don't have to have a prayer card. How many knows that He's present, you believe He's present? How many believes He's the same yesterday, today, and forever, do like this.
Well, if He is, could He not come here now, and anoint me, and anoint you, that the same thing He did in the day of His flesh here on earth... He promised, "The things that I do, shall you do also." You remember the woman that touched His garment, and He said, "Thy faith has made thee whole." Do you remember that? You remember that?
Well, isn't He the same God today? And if He is the same yesterday, today, and forever, would not God act in the same way that He did yesterday, today, and forever? Let's bow our heads and just believe Him now. And each one pray. Whatever's on your heart, you just ask God to be merciful to you.

E-66 Now, Lord, this service is Yours. And I pray that You'll be merciful now, and let Your Spirit move into this building. And grant, eternal God, that all that is sick now, and all the afflictions, and all the sickness may leave this dear people. May there not be one but what will be healed. Your great Presence and Your great Spirit, may it grant this thing to us tonight, Lord.
And now, the people are submitting theirself to You. I'm submitting myself to You. And let Your Holy Spirit move in us to honor and to glorify Thee. And let the people know that You are the same yesterday, today, and forever, that You set some in the Church, apostles, prophets, teachers, evangelists, pastors, for the perfecting.
Grant, Lord, that the people may hear that's just received You as their personal Saviour, may they see, and understand, and realize that You're still living tonight. Grant it, Father. This may be strange, but I believe You will do it. Let this act as we had last night, the woman at the well, told the secrets of her heart, may it be tonight that the--that the men or... Like Peter that came and You knew who he was. And like Philip, You knowed where he was at.

E-67 And like the woman who touched Your garment, and You turned and said, "Who touched Me?" And all of them denied it, and You said, "I've gotten weak." And You looked around till You found the woman and knowed what her trouble was and told her, and her faith saved her. Grant it, Lord.
If You'll do that, we'll be happy. And it'll make a great climax for the meeting tonight. You've been so good to bless us. We just feel refreshed with Your Presence. Great God of heaven, grant this through Jesus' Name, Thy Son. Amen.

E-68 Now, I do not say that He will, but if He is the same yesterday, today, and forever, then He will act the same. Now, the Bible said He's a High Priest that can be touched with the feeling of our infirmity. Is that what the Scripture says? Now, if He can be touched with the feeling of our infirmities, and He's the same yesterday, today, and forever, would not He have to act the same as He did when He was here on earth?

E-69 Now, you just believe with all your heart, and God will grant it. Now, you just look. Everyone of you's strangers to me. I don't know no one in the building but--but Captain Stadsklev here, Chaplain. Everyone before me is a stranger. These boy here, I, these recording boys, I know them. Behind me is the group.
How many out there that's really sick and you want Christ to heal you, you'd say... I don't care who you are, just raise your hand, say, "God I--I want You to heal me. I want You to heal me." Just be reverent, up in the balcony, wherever you are.
And if He will act the same... Now, His Spirit, not you can see Him, you can see His works. If He will act the same that He did when He was here on earth, will you all believe Him? The Bible said, "Two or three witnesses, let every word be established." Now, just be praying.

E-70 May God grant that He will--He will come from one side to the other. Let's start over here. Get something out of everywhere in here, if God will do it. I'll watch this side. And you people in these rows pray and believe God. Just remember, He's present.
Now, here it is. Appearing before me is a man. He's suffering with a rupture, setting right here: Mr. Shaw. I don't know you, do I, sir? Never seen you in my life. That's right. Have faith. You were praying, "God, let him speak to me." If that's right, raise up your hand. What did you touch? You never touched me, did you, sir? But you touched the High Priest; He answered back.

E-71 Someone else pray. Here's a man, another one setting right here on the end, suffering with the same thing, a rupture, hernia. Sure. I don't know you, do I, sir? Never seen you in my life as far as I know. Your name is Mr. Spencer though. That is right, isn't it? You believe? Same Christ?
Lady right behind him there with asthma. If you'll believe and surrender your life to Christ, He'd heal you of it. You believe He'd do it? Will you surrender your life to Him? The lady with the little white, or little red rose on her hat, you believe Christ with all your heart? Will you do it? Surrender your life to Him and the asthmatic condition will leave you. You'll get well. If you'll accept Him as your Saviour and your God, He will grant it to you.

E-72 I never seen you in my life; you know that. It's dark and light too. He wants to give you the blessing, but you accept Him first. Just a little skeptic in your life. Get away from that. Believe Him. The young lady's prayer did that.
What about you setting here, sir? You got something wrong with your arm, right here in the middle row. You believe God will heal you? Your wife setting there with diabetes, you think that she'd be healed too? I don't know you, do I? But it's Christ.
What's these people touching? Here by the way, this woman setting right over here is connected to you somewhere, a mother. That's right. You're all together. And you've got arthritis. That's right, isn't it, lady? If you believe, God will make you well.
This man setting right straight back out here, right looking me right in the face, he's wondering if he could touch Christ. He's by you. You got a hernia, sir. You believe that God would make you well of it? If you believe it, you can have it. If thou canst...

E-73 What about in here, some of you people? Have faith; believe. Here. Show you grace, let me show you grace. Here sets a colored man setting right back here with his head down, praying, his hands down like this, setting by the side of a white man, lady setting next to him there, the man's suffering with diabetes. If you believe with all your heart, you can be made well.
Would you believe it with him, sister? Do you believe it? I don't know you all, do I? Never seen you, but that's right, isn't it? Raise your hand if it's right. Put your hand over on him, and have faith now. See Who He is? He's still the same yesterday, today, and forever.
The gentlemen setting over here in this next aisle over here, you're suffering with something wrong with your ears, and you also have a throat trouble, don't you, sir? Got glasses on, wearing a white shirt... That's right. You're setting there praying, wasn't you? That's right. God bless you. Have faith in God.

E-74 Setting right here on the front row, sir, with the ulcers, do you believe that God would make you well? You believe it? Young fellow setting here with your head down, saying, "God, let me be next." That's right. Raise up your hand if that's so. All right. Go ahead; your ulcers is gone from you.
Do you believe He's here? Isn't that Christ all the way around here? Is that Christ the same yesterday, today, and forever? How many now accept Him and says, "I know He's here." See, I don't know you people. It's your spirit doing that. See? The Holy Spirit's speaking to you. Now, put your hands over on one another. Let's pray for all--all the people in here.
Where was the little baby here was crying a few minutes ago along. Put your hands over on the child. All right.

E-75 Lord God, be merciful just now, Lord. And let Thy Spirit move in this building and heal every person that's in Divine Presence. Tonight You have proven Yourself to be God. You're God yesterday, God today. You're not a painted fire or a historian God. You are a God that's always been God and always will be God.
And Father, I pray that as You have manifested Yourself by saving sinners and healing people that was in a place where they couldn't be healed, then they see the miracle of the Lord Jesus. God, grant that each one of them may be healed just now.
Satan, move out from this building and get out of here. I charge thee in Jesus Christ's Name, let these people go.
Do you accept your healing? Raise your hands to Him, say, "Lord, I believe. I believe. All things are possible, Lord, I believe."
All right. If you believe it with all your heart, you people that's bowed your heads a few minutes ago to receive Him as Saviour, bow your head again just a minute, every one of you. If you'll bow your heads just a moment now. Brother Sweet, right here this moment while you're leading in prayer. God bless you.

Up