Il Y A Ici Plus Que Salomon

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Date: 58-0625 | La durée est de: 1 heure et 52 minutes | La traduction: Shp
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1          Merci, merci beaucoup. [Frère Branham répond aux commentaires d’un frère.–N.D.E.] Merci...?... merci beaucoup. C’est vraiment gentil de la part de vous tous. Je reviens vous voir, comme je l’ai dit ce matin, fatigué et épuisé, je n’ai pratiquement pas eu un jour de repos depuis Noël. Et puis, je quitte pour rentrer chez moi à trois heures du matin, j’arrive chez moi, je décharge ma voiture, et environ deux heures plus tard, je me remets en route pour Philadelphie, pour commencer là-bas le dimanche. Ainsi on est constamment en déplacement.

            Maintenant je connais votre... vous avez... je vois que vous avez des ventilateurs, si seulement vous aviez de l’électricité pour les faire marcher. Il fait donc très chaud, et je serai aussi bref que possible avec le message et nous commencerons sans tarder la prière pour les malades.

2          Je ne saurais pas dire à quel point j’apprécie cette visite ici à Southern Pines, ainsi que notre–notre collaboration avec frère Thomas, et ils... tous les autres prédicateurs des différentes dénominations qui collaborent, sans oublier vous les fidèles. J’apprécie certainement ceci. Ç’aura été quatre jours qui sont passés très vite. Vous avez un beau pays et des gens aimables. Ce sont les gens qui font le... du pays ce qu’il est. Peu m’importe combien il fait chaud ou quoi, si vous avez un merveilleux peuple, c’est un beau pays, c’est ce qui fait le pays. Et ce sont des gens avec lesquels je m’attends à passer l’éternité.

            J’ai été invité dans vos maisons; j’aurais aimé pouvoir venir. Je sais que chacun de vous a la meilleure cuisinière du pays et j’aimerais bien pouvoir sortir et–et aller manger chez vous, ça me ferait plaisir de m’asseoir et converser avec vous pendant des heures. Je ne saurai pas le faire, juste pendant ces brefs séjours comme ceux-ci.

3          Et puis, beaucoup de gens croient que je suis un isolationniste. Je ne suis pas un isolationniste, non, mais je ne peux pas être serviteur de Christ et en même temps serviteur des hommes. Je dois donc me tenir à l’écart dans la prière et la méditation pour donner le meilleur de moi-même à la chaire.

            Et j’ai honte de devoir venir ici complètement épuisé. Comme je vous l’ai dit l’autre jour, j’ai perdu neuf kilos depuis Noël. Voilà mon manteau. Voyez Je–je ne peux vraiment pas expliquer cela. Et je ne suis pas tellement fatigué physiquement, autant que je le suis mentalement. J’ai passé la majeure partie de mon temps à tenir des services de guérison. J’ai annulé deux soirées de services de guérison ici pour que nous ayons un petit... juste un peu de repos et me rattraper sur mon sommeil.

            Et l’autre, c’est la convention des hommes d’affaires chrétiens, eh bien, dimanche après-midi ce sera à Philadelphie, dans un grand tabernacle, qui peut accueillir plusieurs milliers de personnes, je dois tenir la réunion là dimanche après-midi. Et lundi soir dans le hall de la convention, j’ouvre la convention des hommes d’affaires chrétiens, c’est une convention mondiale. Priez pour moi. J’ai vraiment besoin de vos prières, pour que Dieu m’utilise et m’aide à être Son serviteur et votre frère dans la Parole.

4          Bien, Billy a dit il y a quelques instants, je crois, que lorsque nous sommes arrivés, on a prélevé une offrande d’amour pour moi. Cela n’était pas vraiment nécessaire. Je suis... je regrette même de devoir accepter cela, mais je ne leur ai jamais demandé de faire cela. Je ne suis pas du tout venu dans ce but-là. Je suis pauvre; j’ai besoin d’argent pour vivre et faire mon travail, mon travail est modeste. J’ai gardé mes réunions vraiment humbles.

            J’étais dans le champ missionnaire avant frère Roberts. Frère Roberts est venu à mes réunions. J’étais à Kansas City, dans le Kansas, et lui était à Kansas City, dans le Missouri, là-bas sous une petite tente usée, avec juste une petite poignée de gens. Un soir il est venu et s’est assis sur le côté. Je l’ai rencontré au fond dans le vestibule; nous nous sommes fait photographier ensemble. Il me dit: «Pensez-vous que Dieu peut entendre ma prière pour les malades?» Je lui dis: «Il entend la prière de tous ceux qui sont sincères, Monsieur Roberts.»

5          Monsieur Roberts est un érudit: quatre ans de psychologie, et une haute instruction, c’est un érudit et un homme habile. Il sait comment manier les choses. Dieu peut l’utiliser. Et il a commencé, et maintenant il fait vraiment un grand travail à travers la nation. Et...

            Eh bien, Dieu ne me permettrait pas de faire cela. Pour commencer je n’ai pas d’instruction. Je n’ai presque pas d’instruction, et alors, je ne pourrais pas faire cela. Je ne m’y connais en psychologie; je n’ai même pas une instruction d’école primaire, juste celle de la septième. Je–je ne pourrais rien faire de pareil, et Dieu le savait. Au lieu de laisser mes réunions faire beaucoup de bruit, et on m’en a donné bien des occasions, mais pourtant, je sens que Dieu ne veut pas que je le fasse.

            Eh bien, comment aurais-je pu venir ici, et peut-être passer quatre jours, et j’imagine, je ne sais pas, mais j’imagine que nous sommes tous des gens pauvres, un montant d’environ deux cents dollars, prélevé comme offrande d’amour, a suffi pour couvrir presque toutes les dépenses.

6          Comment Oral Roberts pourrait-il rester ici deux ou quatre nuits avec juste deux cents dollars prélevés comme offrande d’amour? Ce n’est pas parce qu’il ne voudrait pas venir, mais il ne saurait pas venir. Il a de tels engagements qu’il lui faut environ sept mille dollars par jour pour travailler chaque jour de la semaine. La dernière fois j’ai entendu dire que c’était sept mille dollars, maintenant, avec ses nombreuses stations de télévision, c’est probablement plus que cela. Il ne pourrait pas venir ici. Il aimerait bien pouvoir le faire.

            Oral Roberts est un homme bien. Je le connais, il aimerait–il aimerait venir ici de tout son coeur, mais il ne saurait pas le faire. Et lorsque vous–vous l’invitez, il répond: «Je ne saurais le faire; il faut qu’il y ait plusieurs centaines d’églises qui collaborent.»

            Il ne dit pas cela pour être indifférent; il dit cela parce qu’il ne saurait le faire; tellement il a des engagements.

            Mais, vous voyez, je n’ai jamais laissé mon ministère devenir comme cela. Il est vraiment modeste. Le montant de mes engagements s’élève à environ cent dollars par jour dans mon bureau, à la maison, c’est environ cent dollars par jour. Ainsi donc, je peux aller n’importe où. Et puis, si le Seigneur veut que je prêche devant cent mille, cinq cent mille personnes, Il place tout simplement la chose sur le coeur de quelqu’un, et ils m’envoient de l’argent. Je n’ai pas à m’inquiéter au sujet de l’argent. Je n’en ai pas besoin, je n’ai donc pas à m’en soucier. Alors je...

7          Voyons, j’ai célébré un anniversaire récemment, et j’ai... je crois que j’ai eu vingt-cinq ans ou je viens de dépasser cela un tout petit peu. Je suis né en 1909; cela me donne un peu... environ vingt-cinq ans, n’est-ce pas? Juste un peu plus de quarante-neuf ans. Donc cela fait vingt-sept ans que je suis dans le ministère, je n’ai jamais de ma vie prélevé une offrande. J’ai été le pasteur de l’église baptiste pendant dix-sept ans, et je n’ai jamais reçu un centime comme salaire, ni prélevé une offrande durant tout ce temps. J’ai travaillé comme garde forestier dans l’Indiana, et je gagnais ma vie. Je n’ai jamais de ma vie prélevé une offrande.

            Je me souviens d’un soir (je raconte souvent cela, surtout, lorsque ma femme n’est pas là) lorsque j’en étais arrivé au point où je ne pouvais pas joindre les deux bouts. Etes-vous déjà passé par cette situation-là? C’est sûr, cela nous est arrivé à nous tous. Et j’ai dit: «Chérie, je vais prélever une offrande ce soir.»

            Elle dit: «J’irai là pour te voir le faire.» Et elle trouva une place et s’assit. Or, ce n’est pas que les gens ne le feraient pas, ils le feraient certainement. Ils m’auraient donné tout ce qu’ils avaient. Mais j’étais jeune, et je–je ne tenais des réunions que le mercredi et le Dimanche, et je... c’est tout ce que je–je pouvais travailler, alors pourquoi ne pas travailler, et ne pas être obligé de... être une charge pour eux. Tout l’argent que je gagnais, je le plaçais carrément dans l’église, tout, à part ce dont j’avais besoin pour vivre.

8          Et ainsi, je suis allé, j’ai parlé au diacre de l’église, je lui ai dit: «Va prendre mon chapeau, Oncle Jim.» Nous n’avions pas de plateau à offrande ni rien, on n’en a jamais eu un dans l’église. Je lui ai dit: «Va prendre mon chapeau, je vais prélever une offrande.» J’ai dit: «Mes amis, je suis un peu en difficulté, je... si vous avez quelques cents à mettre dans le plateau à offrande, je–j’ai une dette d’environ cinq dollars, et je n’arrive pas à m’en tirer.» Je dis: «Si vous voulez bien m’aider, j’apprécierai cela.»

            Et oncle Jim alla prendre mon chapeau. Il y avait une petite vieille dame qui avait l’habitude de s’asseoir devant moi; elle portait un de ces tabliers qui ont une poche intérieure. En avez-vous déjà vu un? Bien sûr, vous les mères du Sud. Ma vieille grand-mère avait l’habitude de mettre une vieille petite pipe de canne là-dedans; elle se baissait pour la mettre dans sa poche comme cela. Combien ont déjà vu une de ces vieilles petites... Je crois que ces pipes étaient faites de calcaire ou quelque chose comme cela, et elles avaient un long tuyau, celles que les grands-mamans fumaient! La mienne fumait. Elle ne voulait pas que quelqu’un... que les hommes ne la voient fumer; alors elle la cachait dans sa poche intérieure, où elle portait son tabac. Elle la tenait là-dessous quand elle parlait avec un homme comme cela, on aurait dit que cette vieille pipe lui brûlait les doigts. Et elle...

9          Et cette vieille petite dame portait un de ces petits tabliers; elle y a plongé la main et en a tiré un vieux petit porte-monnaie ayant un bouton-pression dessus, et elle s’est mise à chercher là-dedans quelques pièces de cinq cents. Frère, je ne pouvais pas prendre cela! Eh bien, la chose m’aurait hanté toute ma vie. Oh! j’ai dit: «Je plaisantait tout simplement; je ne voulais pas dire ça.»

            Le vieil homme se tenait là, le chapeau en main, il a dit: «Que dois-je faire, Frère Branham?»

            J’ai dit: «Je–je plaisantais tout simplement pour voir votre réaction. Raccroche mon chapeau.»

            Et il y avait un vieil homme du nom de Rya-... le vieux frère Ryan, qui faisait de la bicyclette, depuis Dowagiac, dans le Michigan. Si je posais la question ce soir, il se peut que beaucoup d’entre vous l’aient connu, c’était un de mes grands amis. Il roulait là-bas sur une vieille bicyclette. Je disais [souvent] qu’elle était rétrograde, mais elle n’était pas rétrograde, elle était usée. Et il–il me l’a laissée, je suis monté au bazar, j’ai acheté deux boîtes de peinture, je l’ai peinte en deux couleurs différentes et j’y ai accroché une étiquette: «A vendre pour cinq dollars», j’ai vendu la bicyclette, je n’ai pas été obligé de prélever une offrande en fin de compte. C’est la fois où je suis allé aussi loin concernant le prélèvement de l’offrande dans ma vie. Ainsi lorsque vous y mettez une partie de vos moyens de subsistance, avec l’aide de Dieu et par Sa grâce, je vous le promets, au mieux de ma connaissance, cela sera placé dans le Royaume de Dieu. Tout...

10        J’ai trois enfants, une femme, une mère veuve, une belle-mère qui est veuve, j’ai de grandes obligations, le bureau et ainsi de suite. J’envoie des milliers de tissus de prière par semaine à travers le monde, et nous avons dix bureaux différents, dans dix nations étrangères qui travaillent grâce à ce petit endroit. Et alors, les gens, s’ils ne m’envoient pas leurs offrandes, par la poste, je serai obligé de quitter immédiatement le champ missionnaire, c’est tout. Parce que je ne saurai pas y faire face; en effet, je dois payer des centaines de dollars par jour, et je... L’année passée, j’ai passé les six derniers mois dans le champ missionnaire sans interruption; chaque campagne m’a coûté deux ou trois cents dollars, chaque fois, pendant la campagne. Vous voyez donc ce que je–ce que je veux dire.

11        Et tout le monde sait, et nous avons des livres là, mais j’achète ces livres avec une réduction de quarante cents, je les achète chez Gordon Lindsay. Et j’achète ces photos; elles sont placées sous des droits d’auteur par les studios Douglas de Houston, au Texas. Je dois acheter toutes ces choses, et je les vends juste pour... Eh bien! je perds de l’argent sur chaque–sur chaque lot. Premièrement, il y en a beaucoup qui sont endommagés quand je les reçois; ensuite, vous devez payer quelqu’un pour les vendre. Et puis, j’en donne beaucoup gratuitement; si quelqu’un en veut et n’a pas de quoi payer, il les prend de toute façon. Voyez-vous? Ainsi je... nous ne... nous ne sommes pas ici pour l’argent, nous sommes ici pour essayer d’aider, afin de vous rendre la vie un peu plus facile, à cause du Royaume de Dieu. Alors, Dieu sait; c’est mon coeur. C’est... que cela soit toujours mon objectif et mon motif. Tous mes remerciements. Que Dieu vous bénisse.

12        Et si je ne vous revois plus jamais de ce côté-ci du grand fleuve, de l’autre côté, là où les brises fraîches souffleront, là près de l’arbre au feuillage toujours vert, je vous attendrai, juste au-delà du fleuve de l’autre côté.

            Quant à ce ministère au sujet duquel je vous rends témoignage comme étant la vérité, ce même témoignage sera sur mes lèvres, lorsque je vous rencontrerai là-bas. C’est la grâce étonnante, combien doux est le son, qui sauva un malheureux comme moi. J’étais perdu, mais maintenant je suis retrouvé. J’étais aveugle, mais maintenant je vois.

13        Je souhaite lire juste un–un petit passage des Ecritures. J’allais prêcher ce soir et j’ai annoncé que j’allais prêcher sur la foi triomphante. Mais comme il fait si chaud, je n’aurai pas le temps. Je vais prendre un autre petit texte à partir d’un autre sujet, et prêcher sur cela.

14        Premièrement, ces mouchoirs sont posés ici pour que l’on prie dessus. Il y en avait un bon nombre, j’ai essayé d’en prendre chaque soir. Si vous... s’ils ne sont pas là, si vous n’avez pas déposé votre mouchoir ici, et que vous désiriez recevoir un mouchoir sur lequel j’ai prié, écrivez simplement à mon bureau: Jeffersonville, Indiana. Je vous en enverrai un gratuitement, franco de port, sans aucune obligation. Et je n’ai pas besoin de votre carnet d’adresse, parce que je n’ai pas d’émission à la radio ni à la télévision, rien d’autre. Et j’ai du mal à payer des secrétaires pour répondre. Il pourrait y avoir un petit retard, mais nous vous répondrons un de ces jours.

            Mais maintenant écoutez bien, vous recevrez une lettre, il y a une lettre circulaire, qui fait le tour du monde, là où un demi million de gens prient ensemble. Certains se lèvent à deux heures du matin, dans les champs missionnaires à l’étranger, pour prier, ils forment une chaîne de prière à trois heures ici et à travers le monde, chacun prie pour l’autre. Et les miracles, il y en a des milliers de fois plus que ceux qui se produisent dans les réunions... Bien sûr, j’atteins une plus grande audience.

            Mais maintenant, lorsque vous recevez ce petit morceau de tissu, cela n’a pas été fait par le secrétaire. J’ai moi-même prié sur ce tissu. Eh bien, beaucoup d’entre vous pensent, et vous dites dans vos lettres: «Frère Branham, oins ce mouchoir pour moi.»

            Eh bien! je sais que vous les nazaréens, et beaucoup d’entre vous croyez cela, c’est parfaitement en ordre. Tout ce que Dieu bénit, je soutiens cela. Mais si vous voulez bien remarquer ce passage de l’Ecriture, on n’a jamais oint les mouchoirs, on retirait du corps de Paul des mouchoirs et des tabliers. Et les malades et les affligés étaient guéris.

15        Je crois que Paul était un fondamentaliste. Ne le croyez-vous pas? Et je ne crois pas que Paul aurait fait cela sans l’autorité des Ecritures. Savez-vous où je crois qu’il a eu cela? Lorsque la femme sunamite alla vers Elisée, et celui-ci prit son bâton, et dit à Guéhazi: «Va, pose-le sur l’enfant.» Voyez-vous? Il savait que tout ce qu’il touchait était béni, s’il pouvait amener la femme à croire la même chose. Voyez-vous? Tout ce qu’il touchait était béni. Il savait cela, parce que le Saint-Esprit était sur lui. Et Paul, comme je l’ai dit, étant un fondamentaliste...

            Voici une petite remarque. Lorsque je voyage à travers le monde, je trouve deux groupes de gens. L’un, ce sont les fondamentalistes, l’autre les pentecôtistes. Les pentecôtistes ont beaucoup de foi, mais ils ignorent qui ils sont. Les fondamentalistes savent qui ils sont, mais n’ont pas de foi en plus de cela. C’est juste comme un homme qui a de l’argent en banque mais ne sait pas remplir un chèque, et l’autre sait remplir un chèque mais n’a pas d’argent en banque. Si jamais vous pouviez mettre ces deux ensemble (amener un pentecôtiste à reconnaître qui il est, ou amener un fondamentaliste à reconnaître que tous ses enseignements fondamentalistes, bien que ce soit Christ, la lettre tue, mais l’Esprit vivifie), à ce moment-là vous y êtes.

            Je prie donc qu’un jour je voie cette grande unification de tout le Corps de Jésus-Christ, s’unir comme un grand Corps, alors l’Enlèvement viendra. Avant d’ouvrir les Ecritures, prions.

16        Dieu bien-aimé, comme le silence s’est installé dans cette salle, au moment où j’ai dit «prions», nous sommes tous très conscients ce soir, qu’il y a un Dieu dans le Ciel, qui connaît les secrets du coeur. Comme Daniel l’a dit en son jour: «Il y a un Dieu dans le Ciel.» Et Tu connais les secrets de nos coeurs, et je Te prie ce soir, Dieu bien-aimé, de nous révéler Ton Fils dans la puissance de Sa résurrection, de pardonner toutes nos iniquités et de guérir toutes nos maladies.

            Parle au travers de Ta Parole, ô Dieu éternel, et que le Saint-Esprit La prenne et La plante dans les coeurs des auditeurs, pour qu’il puisse en sortir un grand réveil, un de ces réveils à l’ancienne mode, qui balayera le pays d’une côte à l’autre, avant que Jésus vienne. Accorde-le, Seigneur. Sauve les perdus ce soir et guéris les malades. Car nous le demandons au Nom de Jésus, Ton Fils. Amen.

17        Dans le douzième chapitre de l’Evangile de Saint Matthieu, et le verset 24, nous aimerions lire un moment ces Paroles. C’est un petit texte que j’ai lu et sur lequel j’ai prêché maintes fois. Et la raison pour laquelle je l’ai pris ce soir, c’est parce que je peux aller rapidement avec cela, pour atteindre le point où je veux parvenir avant de prier pour les malades. Et pendant que je vais prier et parler, j’aimerais que chaque personne ici garde ceci dans sa pensée. Dès que la prière pour les malades commencera, chacun de vous se lèvera et sortira du bâtiment guéri. Ne gardez rien d’autre dans votre pensée. Continuez de penser à cela. «Que tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées.» Vous ne pouvez rien recevoir de Dieu en ayant des pensées négatives.

            Il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui Le cherchent.

            Maintenant le verset 42:

La reine du Midi se lèvera, au jour du jugement, avec cette génération et la condamnera, parce qu’elle vint des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, et voici, il y a ici plus grand que Salomon.

18        Notre Seigneur venait juste d’être traité de Béelzébul par les–les docteurs de Son jour, c’est-à-dire les théologiens. Et il avait réprimandé la ville dans laquelle il venait de prêcher, et Il avait accompli des signes et des miracles, comme nous l’avons lu l’autre soir sur ce qu’était Son ministère en Son jour, comment Il pouvait discerner les pensées du coeur par l’Esprit de Dieu.

            Et les–les membres d’église de Son jour pensaient qu’Il était un liseur de pensées, ou une espèce de sorcier, et ils L’ont traité d’esprit malin. Et notre Seigneur a dit: «Si vous dites cela de Moi, Je vous pardonnerai; mais un jour le Saint-Esprit viendra, à ce moment-là Il fera la même oeuvre que Je fais, et alors une seule parole contre ce Saint-Esprit-là, faisant la même oeuvre, ne sera jamais pardonnée à un homme dans ce monde ni dans le monde à venir.» Il a dit: «Si Je ne fais pas les oeuvres de Mon Père, alors ne Me croyez pas. Mais si Je fais les oeuvres de Mon Père, alors croyez les oeuvres.»

19        Maintenant quelles sont les oeuvres du Père? Or, Il a clairement déclaré cela, à savoir que la manière dont Il a manifesté Son ministère aux gens, c’était en utilisant les–les gens spirituels. Eh bien, il existe deux églises: il y a l’église naturelle; il y a l’Eglise spirituelle. Et les deux évoluent ensemble, car il n’y a aucun moyen de les séparer. Comme Jésus a dit: «Un semeur sortit pour semer des semences. Un semeur a semé une bonne semence, et un ennemi a semé de l’ivraie. Et le cultivateur, qui était le pasteur, a dit: «Devons-nous arracher l’ivraie?»

            Il a dit: «Vous arracheriez aussi le blé avec elle. Laissez-les croître ensemble.»

            Donc il n’y a aucun moyen de séparer l’église naturelle et l’Eglise spirituelle. Mais l’Eglise spirituelle est l’Eglise élue, appelée à sortir et séparée par Dieu seul. Et ce sont eux qui comprendront la Parole du Seigneur. Peu importe combien cela est difficile... cela paraît étrange à dire, mais il y a des hommes qui sont prédestinés à la destruction éternelle; c’est ce que disent les Ecritures: «Certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps, des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution» dans le chapitre de Jude. Nous n’aimons donc pas penser à ces choses, mais il y a des gens qui ne seront jamais sauvés, peu importe ce que vous faites, et ils sont très religieux.

20        Et l’esprit antichrist est un esprit religieux; n’oubliez pas cela, chers amis. Et combien vos yeux sont bénis du fait que vous voyez, entendez et comprenez; car vous ne pouvez pas comprendre à moins que Dieu vous le révèle. En effet, l’Eglise tout entière est bâtie sur la révélation spirituelle de Jésus-Christ qui est le Fils de Dieu.

            Chaque fois que vous touchez ce point, vous touchez une foule mélangée, surtout lorsque le surnaturel est accompli. Moïse est sorti d’Egypte avec le surnaturel; une foule mélangée est sortie.

21        Luther, beaucoup d’entre vous luthériens, eh bien, l’histoire dit que ce n’était pas un mystère, que Martin Luther ait protesté contre l’Eglise catholique et s’en soit tiré, mais le fait qu’il ait pu garder sa tête au-dessus du fanatisme qui a suivi le réveil.

            Et c’est ce qu’il en est aujourd’hui. Et vous les non pentecôtistes, c’est ce qui... permettez-moi de dire ceci, en tant que baptiste: ce que je sais, c’est que les pentecôtistes ont beaucoup d’histoires absurdes. Ils ont beaucoup de manifestations charnelles et font bien des histoires, mais frère, il y a un véritable Saint-Esprit parmi eux. C’est juste. Alors, vous les pentecôtistes, qui gardez votre tête dans le–dans le calvaire, et dans la Parole, et non dans les sensations, mais conformément à la Parole et continuez à marcher devant Dieu, vous êtes alors bénis. Vous avez le dessus du panier: l’Esprit et la Parole.

22        Et Jésus s’occupait des affaires de Son Père, étant aussi intransigeant que ces pharisiens prétendaient l’être, et lorsqu’Il a accompli Ses oeuvres, eux s’attendaient à ce que ça soit quelque chose de différent, parce qu’Il pouvait discerner les pensées de leurs coeurs... C’est comme lorsque Pierre est venu, Il a dit: «Tu t’appelles Simon, et le nom de ton père était Jonas.»

            Lorsque Philippe alla trouver Nathanaël et qu’il lui dit qui il avait trouvé, eh bien, Nathanaël ne pouvait pas comprendre cela, que le Messie vienne de Nazareth; le Messie devait plutôt venir d’une certaine dénomination, sinon d’aucune dénomination du tout. Il n’arrivait pas à comprendre cela, il lui a dit: «Viens donc voir par toi-même.» Et lorsqu’il arriva, Jésus lui dit: «Voici un Israélite, dans lequel il n’y a point de fraude.»

            Et il a dit: «Rabbi, quand m’as-Tu connu? Je Te suis inconnu.»

            Et Il a dit: «Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous l’arbre, Je t’ai vu.»

            Et Philippe a dit, ou plutôt Nathanaël a dit: «Tu es le Christ; Tu es le Roi d’Israël», voyez-vous, le véritable élu reconnaît que c’est Dieu, pendant que les vrais sacrificateurs et les scribes se tenaient à côté et disaient: «Cet Homme est un diseur de bonne aventure.» Et tout le monde sait que dire la bonne aventure, c’est du diable.

            Ils ont donc traité l’Esprit de Dieu d’esprit impur. Et Jésus a dit que, lorsque le Saint-Esprit viendra se manifester, Il fera les mêmes oeuvres que Lui a faites, et une parole contre cela ne sera jamais pardonnée.» Alors voyez-vous l’heure dans laquelle nous vivons?

23        Regardez la femme samaritaine. Aussitôt que Jésus lui a révélé les secrets de son coeur, elle a dit: «Nous attendons la Venue du Messie, et Il nous annoncera ces choses. Mais Toi, qui es-Tu? Tu dois être le Prophète.»

            Il dit: «Je Le suis, Moi qui te parle.»

            Elle est entrée dans la ville en courant et a dit: «Venez voir un homme qui m’a dit les choses que j’ai faites, ne serait-ce point le Messie?» Et les Samaritains crurent en Lui, eux qui étaient des proscrits.

24        Maintenant j’aimerais dire ceci: Lorsque Jésus parlait ici, Il était... Il a dit: «Ô toi Capernaüm, tu t’es élevée jusqu’aux Cieux, parce que tu penses avoir les meilleures synagogues, tous ces prédicateurs sensationnels et tout, et que vous êtes très religieux. Vous êtes tellement enflés d’orgueil et tellement pieux que vous vous êtes élevés jusqu’aux Cieux, mais je vous le dis, vous serez abaissés jusqu’au séjour des morts.»

            Où se trouve Capernaüm aujourd’hui? Au fond de la mer Morte. Chaque ville qui a reçu Jésus subsiste aujourd’hui. Chaque ville qu’Il a maudite a disparu aujourd’hui. Bien sûr, Il était plus qu’un prophète. Il était Dieu manifesté dans la chair.

25        Et remarquez, Il se réfère à Ses... aux Ecritures et commence à leur montrer (comme je souhaite le faire pendant les prochaines quinze minutes) que dans tous les âges, Dieu a toujours eu Son peuple à Lui et le surnaturel a opéré dans tous les âges. Lorsque Dieu envoie un don sur terre, si cette génération reçoit ce don, ils deviennent un peuple béni, et s’ils le refusent, ils deviennent un peuple maudit, toujours.

            Considérez la génération du temps de Jésus. Dieu envoya le plus grand Don qui fût jamais envoyé à une génération, c’est ce qu’Il a dit: «Il y a ici plus que Salomon.» Et ils ont rejeté cela et L’ont traité de diseur de bonne aventure. Où sont-ils aujourd’hui? Disséminés aux quatre vents du monde, le temple fut brûlé. Voyez-vous, ils ont rejeté cela.

            Et Jésus se référait au chapitre... au verset qui précède celui-ci, au temps de Jonas. Il a dit: «Ce qui arriva...» Ils sont venus à Lui, disant: «Nous voudrions voir un autre signe.» Et Il a dit: «Il y aura une génération méchante et adultère qui demandera un signe, et ils recevront un signe.» Je me suis écarté de mon texte, mais j’aimerais vous faire comprendre ceci.

26        Croyez-vous que nous vivons dans l’une de ces générations méchantes et adultères? Certainement. Comme je l’ai souvent dit, cette nation ne pourra jamais échapper à la condamnation et à la colère de Dieu. Je suis Américain. Beaucoup de membres de la famille Branham ont été ensevelis sur les champs de bataille, tués pendant la guerre. Et si ce soir, je devais en venir à faire un choix, l’Amérique est mon pays. Je l’aime, mais je n’aime pas les péchés qu’il est en train de commettre. Dieu aime l’Amérique, mais Il hait son péché. Et le péché, c’est un opprobre pour n’importe quel pays; et ne pensez pas que nous allons échapper au jugement parce que nos pères, au Rocher de Plymouth, ont fondé cette nation sur les principes qui l’ont régie. Israël était l’Epouse bien-aimée de Dieu, et elle a payé pour son péché. David était un homme selon le coeur de Dieu; il dut payer pour son péché, et nous devrons payer pour notre péché. Si Dieu ne juge pas l’Amérique pour son impiété, étant un Dieu saint et infini, Il serait obligé de ressusciter Sodome et Gomorrhe et de leur présenter des excuses pour les avoir brûlées et fait sombrer dans la mer. Sans doute, nous allons inévitablement passer par le jugement. Il n’y a pas moyen d’y échapper. Alors, préparez-vous pour échapper à la damnation de la colère de Dieu, en fuyant vers Jésus-Christ.

27        Maintenant, Il s’est référé à Jonas et je crois que ce qu’Il a dit de Jonas, Il parlait de ce jour-ci. Eh bien, Il dit: «Les gens cherchent un signe et ils recevront un signe, le signe de la résurrection. Car de même que Jonas passa trois jours et trois nuits dans le ventre de la baleine, le Fils de l’homme passera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. Et ainsi, la résurrection serait le signe pour cette génération méchante et adultère.»

            Tout le monde sait qu’une Ecriture a une multiple signification et que l’histoire se répète. Croyez-vous que l’Ecriture a une multiple signification? Très bien.

            Prenez là où c’est... ce passage-ci, qui me vient tout de suite à l’esprit, là où il est dit dans Matthieu 3: «J’ai appelé Mon Fils hors d’Egypte.» Suivez la référence de ce passage des Ecritures et voyez s’il ne parlait pas de Jacob. Certainement, ça parlait de lui, Jacob, le fils de Dieu; cela voulait aussi dire Jésus, le Fils de Dieu. C’était une prophétie à plusieurs sens, et c’est bien souvent le cas.

            Je crois donc que nous sommes retournés à une génération méchante et adultère. Et cette génération-ci doit recevoir le Signe de la résurrection pour bien cadrer avec mon sermon de la première soirée sur «les Signes qu’Il a accomplis en ce temps-là.» Depuis ce temps-là, Il n’a plus jamais accompli cela, dans tous les âges, jusqu’à la fin de la dispensation des Gentils, dans laquelle nous vivons maintenant. Et cette génération méchante et adultère qui a rejeté Christ a reçu le signe de la résurrection, le dernier signe qui doit être donné à l’église.

28        Maintenant, regardez Jonas. Beaucoup de gens pensent que Jonas était une personne horrible. Jonas était un prophète du Seigneur, marchant dans toute la volonté du Seigneur. Vous direz: «Pourquoi a-t-il fait ce qu’il a fait?» Il n’a rien fait qui soit contraire à la volonté de Dieu. Si vous êtes en Christ, vous ne ferez pas tout ce qui est contraire à la volonté de Dieu, si vous marchez dans l’humilité, et–et avec droiture. Il peut paraître que vous le faites, mais vous ne le faites pas. Rien n’arrive au hasard. Les pas du juste sont conduits par l’Eternel, et toutes choses concourent au bien de ceux qui L’aiment. Comment pouvez-vous prendre ces passages des Ecritures, Les comparer avec d’autres et ensuite Les anéantir?

            Les Ecritures ne peuvent pas être anéanties.

            Oh! vous direz: «Il a pris un navire et il s’est rendu à Tarsis, plutôt qu’à Ninive; alors que Dieu l’avait envoyé à Ninive; lui, il s’est rendu à Tarsis.»

            Considérons cela pendant quelques minutes, pour comprendre. Ça dépend de la manière dont vous regardez cela. Vous passez par-dessus cela et vous dites: «Oh! tu es un Jonas.» J’aimerais bien en être un. Certainement, il était un homme de Dieu.

29        Remarquez, lorsqu’il est allé à Ninive, il n’y avait aucun navire, il a donc pris un navire pour Tarsis. Lorsqu’il fut en mer, la mer se mit en colère, parce que le prédicateur avait rétrogradé. Et on lui a lié les pieds et les mains, et on l’a jeté hors du navire. Et Dieu avait un grand poisson pour l’avaler.

            Eh bien, tout le monde sait qu’un poisson parcourt les eaux dans tous les sens jusqu’à ce qu’il trouve sa nourriture, après quoi il va au fond de la mer ou du lac, partout où vous pêchez, et il pose ses petites nageoires sur le fond et se repose. Donnez à manger à vos poissons rouges et observez-les. Ils iront tout au fond du bocal, poseront leurs petites nageoires là au fond pour se reposer.

            Or, ce poisson-ci, Dieu l’avait préparé et Il avait préparé un prédicateur comme son dîner. Et il s’est approché du navire. Et Il l’a jeté dans la bouche de la baleine, il est descendu au fond de la mer, les mains liées derrière le dos, les pieds liés.

            Je me suis souvent demandé comment les gens, en ce jour-ci et en cette heure-ci, peuvent-ils lire cette histoire et continuer à regarder à leurs symptômes? Voilà la raison pour laquelle les gens ne sont pas guéris. Vous vous mettez à regarder à vos symptômes. Vous ne pouvez pas regarder à vos symptômes et être guéris. Vous devez regarder à la promesse que Dieu a faite.

30        Tenez, il y a quelque temps, je suis allé à–à un endroit où un garçon se mourait, cela fait environ dix ans. Un vieux saint vint vers moi et me dit: «Frère Branham, voudriez-vous venir voir mon fils; il se meurt de la diphtérie noire.»

            Je lui ai dit: «Oui, monsieur, je viendrai dès que la réunion sera terminée. Et je suis allé là où le jeune garçon se mourait, cela faisait deux jours qu’il était dans le coma. Eh bien, le médecin ne voulait pas me laisser entrer.

            Il a dit: «Etes-vous marié?»

            J’ai dit: «Oui, monsieur. J’ai deux enfants.»

            Il a dit: «Eh bien, je ne peux pas vous laisser entrer parce que vous allez véhiculer cette maladie.»

            J’ai dit: «Docteur, si je ne peux pas faire confiance à Dieu pour cela, je ne devrais pas aller prier pour ce garçon.»

            Et il a dit: «Je ne peux pas vous faire entrer.»

            J’ai dit: «Laissez-moi entrer, et alors... lui donner la communion ou quelque chose.» J’ai dit: «Etes-vous catholique?»

            Il a dit: «Je suis catholique.»

            J’ai dit: «Si un prêtre venait ici pour lui donner les derniers sacrements, s’il était catholique, allez-vous le laisser entrer?»

            Il a dit: «Ça, c’est différent; le prêtre n’a pas d’enfants.»

            J’ai dit: «Mais j’aimerais vous demander une chose. Ceci est aussi sacré pour nous que les derniers sacrements pour vous.» J’ai dit: «Laissez-moi entrer.»

            Il a dit: «Prenez-y garde, vous en porterez toute la responsabilité.»

            J’ai dit: «Dieu y veillera.» Et il m’habilla comme un membre du Ku Klux Klan. Et je suis entré pour–pour voir–pour voir ce garçon, et il était dans le coma. Une petite infirmière se tenait là, une très jolie petite dame, et je me suis agenouillé sur un côté du lit. L’enfant était dans le coma. Et l’infirmière a dit: «Madame...»

            La dame dit: «Je...» Je crois que la dame en question est ici ce soir. Je–je voudrais finir ceci avant de lui dire, et ensuite... de quelle dame il s’agit. Et j’ai dit... l’infirmière lui a dit: «Voulez-vous... savez-vous que votre fils est en train de mourir?»

            Je crois que la petite infirmière avait dit cela à mon avantage.

            Et j’ai dit: «Eh bien! s’il se meurt, Dieu est un Sauveur.» Elle a remué en quelque sorte ses petites lèvres maquillées et elle a regardé de côté, et j’ai dit: «Prions.» Et le vieux père et la mère se sont agenouillés de l’autre côté du lit de l’enfant; j’ai dit: «Seigneur Dieu, Toi le Dieu qui a créé le ciel et la terre, Tu as dit: ‘Tout ce que vous désirez, quand vous priez, croyez que vous l’avez reçu!’ Et il est aussi écrit: ‘si vous dites à cette montagne, ôte-toi de là et ne doutez pas dans votre coeur, mais croyez que cela s’accomplira, vous le verrez s’accomplir.’ C’est Ta Parole, et c’est ce que nous faisons, Seigneur.» Et j’ai dit: «J’impose les mains sur ce garçon, et je condamne cette mort au Nom de Jésus-Christ.» Je me suis levé; le vieux père s’est levé, il a essuyé les larmes de ses lunettes, et il a pris la mère dans ses bras, et il a dit: «Maman, penses-y; il va vivre maintenant, n’est-ce pas glorieux? Le garçon était toujours dans le coma, il respirait à peine. Et l’infirmière a dit: «Oh!»

            La mère a dit: «C’est merveilleux, Fred, c’est merveilleux!» Elle a dit: «Il va vivre maintenant, merci Seigneur.»

31        Et la petite infirmière les a regardés de la tête aux pieds, sans rien y comprendre, et elle a dit: «Monsieur, est-ce que vous comprenez que le meilleur médecin du pays a dit que cet enfant va mourir dans les cinq prochaines heures?» Elle a dit: «Ce cardiogramme indique les battements de son coeur.» Je n’y connais rien du tout. Elle a dit: «Cela est descendu très bas, et jamais dans l’histoire de la médecine, cela n’est jamais remonté lorsque ça descend jusqu’à ce point-là.»

            Et le vieux père s’approcha de la petite infirmière, passa les bras autour d’elle et lui a dit: «Chérie, tu vois, j’ai pitié de toi. Tu regardes à cette machine, parce que c’est tout ce qu’on t’a appris à regarder.» Il a dit: «Tu regardes à cette machine; moi, je regarde à la promesse divine que Dieu a faite.» Et aujourd’hui, le garçon est marié; et il a deux enfants. Mademoiselle Bartell, si vous êtes ici... Très bien. Vous voilà. Vous voyez, c’est ce qui rend les choses réelles. Cela dépend de ce à quoi vous regardez.

32        Lorsque Jonas était dans le ventre de la baleine, si jamais quelqu’un a eu des symptômes, c’était Jonas. Eh bien! qu’il regarde de ce côté-ci, c’était la baleine, le ventre de la baleine. Qu’il se retourne de l’autre côté, c’était le ventre de la baleine. Partout où il regardait, c’était le ventre de la baleine. Il avait des algues autour du cou, étendu dans le vomi, dans le ventre de la baleine. Eh bien, ce n’est pas étonnant. Il en avait vraiment, les symptômes.

            Il était dans un cas bien pire que vous pourriez l’être ce soir. Personne ici n’est dans cette condition-là. Mais, savez-vous ce que Jonas a dit? il a dit: «Ce sont des vanités mensongères. Je ne vais plus regarder au ventre de la baleine, mais une fois encore, je lèverai les yeux vers Ton saint temple!» Amen. Pourquoi? Il savait que lorsque Salomon fit la dédicace du temple, Salomon avait fait cette prière, et il avait dit: «Seigneur, si Ton Peuple est en danger où que ce soit, et regarde vers ce lieu saint et prie, alors exauce-le des cieux.» Et Jonas, si vous voulez l’appeler un rétrograde, les mains liées derrière lui, les pieds liés, dans une mer houleuse, dans le ventre de la baleine tout au fond de l’océan, il refusa de regarder à quoi que ce soit, sauf au temple, parce qu’il y avait une prière au sujet du temple. Si Jonas pouvait regarder au temple fait par l’homme et avoir ce genre de foi, dans ces conditions-là, combien plus pouvons-nous ce soir, dans n’importe quelle circonstance, regarder au Ciel, là où Christ est assis à la droite de Dieu, avec Son propre Sang pour intercéder sur base de notre confession. Cela dépend de ce à quoi vous regardez.

33        Savez-vous ce que Dieu a fait? Il a dû mettre un réservoir d’oxygène ou quelque chose là-dedans. Il a gardé ce prophète en vie pendant trois jours et trois nuits, et lui a fait faire un tour à travers l’océan jusqu’à Ninive.

            Ninive était une grande ville de plusieurs milliers d’habitants. C’étaient des idolâtres, ils adoraient des dieux et leur grand dieu était le dieu de la mer, la baleine. Ils avaient tous comme occupation la pêche. Ils étaient là sur le rivage, tirant leurs filets. Ils vivaient tout autant dans le péché que les Etats-Unis aujourd’hui. Et tout à coup, vous savez, la baleine apparut (c’était un dieu pour eux), elle ouvrit sa bouche, tira sa langue, et le prophète sortit en marchant comme sur une passerelle. Voilà le dieu, crachant le prophète. Ce n’est pas étonnant... Voyez-vous, Dieu devait le faire ainsi. Dieu sait ce qu’Il fait. Ce n’est pas étonnant qu’ils se soient repentis à la prédication de Noé, ou plutôt de Jonas. Pourquoi? Parce qu’il était... le dieu baleine l’avait craché sur le rivage.

            Le prophète est sorti de la bouche de la baleine et s’est mis à prêcher. Certainement qu’ils se sont repentis. Dieu fait les choses de manière surnaturelle, pour accomplir Ses prodiges, certainement.

34        Jésus a dit: «De même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre de la baleine, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre, quand Il ressuscitera.» Et en ce jour-là, alors une génération méchante et adultère cherchera des signes, ça sera pour eux un signe. Maintenant, si Jésus est toujours mort, alors Il n’était qu’un simple homme. Mais s’Il est ressuscité ce soir, étant vivant pendant deux mille ans, depuis Sa mort, Son ensevelissement et Sa résurrection, alors la Bible déclare: «Il est Le même hier, aujourd’hui et éternellement.» Alors s’Il est Le même, Il agira de la même manière, Il agira de même: les mêmes oeuvres, les mêmes miracles, la même puissance, la même grâce. Il est le même Dieu, et cet âge qui marque la fin des Gentils voit cela. Puis Il a dit: «Et la reine du midi se lèvera au jour du jugement avec cette génération et la condamnera, car elle est venue des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon.»

35        Or, aux jours de Salomon, Dieu avait donné un don à Salomon. C’était un don de discernement. Tout Israël s’était rassemblé autour de ce don-là. Oh! ils pensaient que c’était merveilleux. Et tout le monde sait que c’était l’âge le plus glorieux qu’Israël eût jamais vécu. Pourquoi? Parce qu’ils avaient tous soutenu le don. Un grand temple fut construit. Ils n’avaient connu aucune guerre pendant les jours de Salomon (non, monsieur). Les nations avaient peur de lui parce que le peuple était d’un commun accord avec Dieu.

            Et vous savez quoi? Le meilleur abri que nous ayons ce soir, ce n’est pas d’avoir un savant qui puisse inventer une–une bombe plus puissante que la bombe à cobalt ou la bombe à hydrogène, mais d’avoir un homme qui puisse se lever avec une puissance qui va secouer l’Amérique et la ramener à Dieu. Ce serait la chose la plus glorieuse qui puisse arriver... secouer tous les gens en Amérique, qui se disent chrétiens et les ramener au Sauveur, loin de leurs credos, loin de leurs petites choses fantastiques et fantaisistes et les ramener au Dieu vivant. Ce serait la chose la plus glorieuse qui puisse arriver–ça vaut plus que toutes les bombes que l’on pourrait inventer, c’est la meilleure protection que nous ayons.

36        Remarquez, et aux jours de Salomon, ce grand don, tout le monde avait soutenu cela, et les gens ont commencé à en parler et, vous savez, la nouvelle s’est répandue partout dans le monde de l’époque. Tout le monde qui passait disait: «Ces gens sont d’un commun accord. Tenez, ils–ils ont un grand don que Dieu leur a envoyé.» Et tous, ils croyaient ce don-là. Ne serait-ce pas merveilleux ce soir, si seulement le monde ecclésiastique de l’Amérique croyait le plus grand Don que Dieu ait jamais envoyé au monde, le Saint-Esprit, et soutenait cela!

            Si vous les méthodistes, vous pouviez démolir vos barrières et vous les baptistes, si vous pouviez démolir vos barrières, vous les presbytériens et les pentecôtistes, les nazaréens, les pèlerins de la sainteté, et si chacun de vous démolissait ses petites barrières pour laisser le Saint-Esprit venir parmi nous tous et créer un amour pieux et fraternel, et le respect, alors une puissance frapperait cette nation, au point que les journaux et les radios en parleraient partout dans le monde. Mais ils ne veulent pas le faire. Chaque homme a son propre arbre, et ils ne veulent pas se mettre ensemble.

37        En ce temps-là, ils étaient tous d’un commun accord, ils allaient devant Salomon et observaient ce grand don–on en parlait partout. Et la nouvelle s’est répandue jusqu’aux extrémités du monde connu, jusqu’à Séba. Et il y avait une petite reine là-bas; elle était une païenne pour commencer, mais, vous savez, Dieu ne fait acception de personne, Il sauve quiconque veut être sauvé.

            Maintenant observez. Lorsque les gens se rendaient là-bas, les gens qui passaient, chaque voyageur qui traversait la Palestine, chacun d’eux venait et disait à quelqu’un, disait à la petite reine: «Dites, je viens de passer par la Palestine; vous n’avez jamais rien vu de pareil dans votre vie. Leur Dieu est un Grand Dieu. Il n’est pas un Dieu mort. Il est un Dieu vivant. Et Il leur a donné un homme du nom de Salomon. Eh bien! ils l’ont fait roi, et il a une grande puissance de discernement, cela ne peut venir que de Dieu.» Eh bien, vous savez, la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend de la Parole de Dieu. Ainsi cela créa une faim dans le coeur de la petite reine. Et tout le monde en parlait, alors elle décida d’aller voir elle-même; ça, c’est une bonne idée. C’est beaucoup mieux que de rester chez soi à critiquer. C’est beaucoup mieux que de dire: «Ma dénomination ne collabore pas avec ce réveil», c’est beaucoup mieux. Elle a dit: «J’irai voir moi-même.»

38        Eh bien, elle avait bien des choses à affronter, beaucoup plus que vous pourriez en avoir. Premièrement, elle était une femme. Ensuite, elle était païenne. Or, afin de pouvoir y aller, elle devait obtenir une autorisation de son–de son prêtre païen. Elle alla donc voir l’archevêque de son église et lui dit: «Evêque, j’ai entendu dire... J’ai amené mon pasteur, mais il n’est pas d’accord avec moi, mais j’ai entendu dire qu’en Palestine, ils ont un Dieu qui leur a donné un grand don, et Sa grande présence opérant à travers un homme manifeste la Présence du Dieu vivant.»

            Alors, l’évêque a dit: «Hum, hum, maintenant, reine, sais-tu que tu es un membre fondateur de cette assemblée? Eh bien, tu sais, nous ne tolérerons pas de telles absurdités. Eh bien, vous savez bien que pareille chose n’existe pas. S’il y avait quoi que ce soit comme signe surnaturel ou autre, notre dieu Dagon, et tout le reste l’auraient ici. Tu vois? Il n’en est rien; c’est un tas de non-sens; c’est une chose inventée.»

            Elle a dit: «Mais, vous savez, j’aimerais aller voir moi-même.»

            Voilà une bonne idée! Allez vous rendre compte.

39        Eh bien, j’entends l’évêque, l’archevêque et les autres s’assembler et dire: «Maintenant écoute-nous, même si tu es la reine, mais souviens-toi que si tu te joins à ce genre de fanatisme, nous allons t’excommunier et tu ne recevras pas les derniers sacrements à ta mort, et tu ne seras pas ensevelie ici dans notre cimetière (c’est sûr) là où ta mère, ton papa et les autres ont été ensevelis.»

            Et elle a dit: «Mais écoutez, évêques, il y a dans mon coeur quelque chose qui me donne la soif d’aller m’en rendre compte.» Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés. Rien ne va les arrêter. Oh! elle a dit: «Eh bien, un instant, je vais y aller.»

            Et il a dit: «Maintenant écoute, si tu es curieuse, pourquoi ne vas-tu pas chercher ton livre de prières, et venir à l’église et nous allons en parler en long et large.»

40        Je peux l’entendre dire: «Un instant. Ma mère a fréquenté cette église, mon père, mes frères et soeurs également; et j’ai fréquenté cette église pendant quarante ans et tout ce que j’ai entendu, c’est tout un tas de credos n’ayant aucune vie du tout. S’il existe une telle chose, un Dieu vivant qui peut produire un don vivant, j’aimerais voir cela.» Oh! la la! nous avons besoin de plus de reines comme celle-là! «Tout ce que j’ai connu, c’est un tas de prières, un recueil de chants et ainsi de suite; vous parlez d’un grand dieu, mais où est-il? Est-ce qu’il vit? Je n’ai jamais vu un mouvement; maman n’a jamais vu de mouvement; et ma grand-mère ne l’a jamais vu bouger. Alors où est-il?» C’est ce que je dis aujourd’hui, si Jésus-Christ n’est pas le même hier, aujourd’hui et éternellement, où est ce Dieu qui autrefois était grand?

41        A quoi bon nourrir votre canari des vitamines (comme je l’ai dit l’autre soir), de beaucoup de vitamines pour qu’il ait de puissantes ailes et le garder en sûreté dans une cage? A quoi bon prêcher un Dieu historique s’Il n’est pas le même ce soir? A quoi bon prêcher un Dieu de Moïse, s’Il n’est pas le même ce soir? A quoi bon prêcher un Christ qui guérissait et accomplissait des miracles s’Il n’est pas le même ce soir? S’Il ne l’est pas, je n’ai rien à voir avec Lui. Car la Bible dit: «Il est Le même hier, aujourd’hui et éternellement.» Si ce n’est pas la vérité, alors la Bible est un mensonge. Et si c’est la vérité, alors la Bible a raison et il y a un Dieu vivant, pas une forme morte de credos et de dénominations et un peu de...?... des chapelets, et–et des livres à lire et ainsi de suite. Mahomet peut produire cela. Bouddha peut produire cela. N’importe quelle idole peut produire cela et peut produire tout autant de psychologie. Laissez-moi vous dire une chose, mon frère, il y en a eu seulement Un Seul qui ait jamais vécu, qui est mort et qui est ressuscité, et Il reste le même ce soir. C’est Jésus-Christ, le Fils du Dieu vivant, qui vit et règne, et qui accomplit chaque Parole et chaque Promesse qu’Il a données.

42        Je sais que vous pensez que je suis excité; si vous sentiez ce que je ressens, vous le seriez aussi. Je sais qu’Il est réel, non pas parce que cela se trouve dans mon coeur; c’est une des raisons, oui. Les mahométans disent: «Il est réel, parce que Mahomet est dans mon coeur.» Eh bien! laissez-moi voir Mahomet faire les choses qu’il faisait quand il était vivant. Je peux vous montrer que Jésus fait les mêmes choses. Evidemment, Il est le Dieu vivant. Alors la reine a dit: «Eh bien! vous pouvez effacer mon nom du registre. Faites ce que vous voulez. J’en ai assez de ces vieux credos. Je vais aller voir si cette chose est vraie ou pas.» Et lorsqu’elle s’est apprêtée pour partir, elle n’allait pas partir les mains vides. Elle chargea les chameaux d’or, d’encens et d’argent, et elle dit: «Si la chose est vraie, je vais la soutenir. Si ce n’est pas vrai, je ramènerai mon argent.» C’est une bonne chose. C’est juste.

            Si vous, les fidèles, vous étiez plus sincères à ce sujet et que vous souteniez quelque chose dans lequel Dieu se trouve, au lieu de soutenir tant de vieilles choses comme un bâtiment d’un million de dollars qui n’est rien d’autre qu’une vieille morgue quelque part. Entrez-y et vous verrez que le thermomètre spirituel marque 90° au-dessous de zéro. Si quelqu’un dit «amen», les autres s’évanouissent. Qu’est-ce qui ne va pas? Si Christ accomplissait un miracle, on vous mettra à la porte.

43        Cela me rappelle une entreprise de pompes funèbres. On y fait entrer un cadavre et ensuite on lui injecte un liquide, pour s’assurer qu’il ne reviendra plus à la vie. On vous emmène là-dedans, et on vous injecte ces vieilles affaires telles que: «Le temps des miracles est passé. La guérison divine n’existe pas. Le Saint-Esprit avait existé il y a bien longtemps, la Pentecôte n’existe plus.»

            Frère, ça, c’est le liquide d’embaumement de l’enfer. Jésus-Christ est le même hier aujourd’hui et éternellement, c’est juste. S’Il ne L’est pas, Il n’est qu’un tas de credos. Certaines personnes réduisent Dieu à un credo. Nous pouvons ne pas être en mesure de marcher là où Josué a marché, de faire tomber les murailles de Jéricho par des cris. Je peux ne pas être en mesure de marcher comme Enoch, faire une petite promenade et m’en aller à la Maison sans voir la mort. Mais je ne ferai jamais obstacle à quelqu’un, qui a la foi de faire cela. C’est juste. Je prierai pour eux et remercierai Dieu pour eux, au lieu de les critiquer et de me moquer d’eux.

44        Donc cette petite reine, elle avait bien des choses à affronter. Eh bien, avez-vous déjà évalué la distance qui sépare Séba de la Palestine? Eh bien! elle n’est pas allée dans une Cadillac climatisée ou dans un grand autocar. Elle est allée à dos de chameau. Et ça ne lui a pas pris juste une heure ou deux, ça lui a pris trois mois pour y arriver. Et aujourd’hui les gens ne veulent pas traverser la rue. Que fera-t-elle dans votre génération, lorsqu’elle se lèvera avec cette génération? Si elle a parcouru trois cents miles [482 km] à dos de chameau, non pas sur une belle et grande route comme celles que nous avons ici, mais à travers le désert pour entendre un don... Et Jésus a dit: «Elle se lèvera au jour du jugement et condamnera cette génération-là», et nous avons eu deux mille ans d’enseignement biblique avec le même Saint-Esprit qui est ici ce soir, avec la même puissance, faisant les mêmes oeuvres, et nous ne voulons pas traverser la rue ou parcourir ne serait-ce qu’un kilomètre dans une voiture climatisée! Que va-t-elle faire à cette génération?

45        Oh! il vous faut rester pour regarder Elvis, Arthur Godfrey, Nous aimons Susie, ou des choses semblables. Se divertir, voilà le problème du peuple américain; ils veulent se divertir, ils ne veulent pas de l’Evangile. Vous attendez d’avoir un prédicateur, et vous allez voter dans votre église, que faites-vous? Vous choisissez un homme qui est une petite poule mouillée, du style Hollywood, qui s’étendra là toute la nuit, couché sur une plage quelque part, et vous organisez des parties de fêtes, vous jouez au jeu de loto au sous-sol de l’église, vous organisez des repas de bienfaisance où vous faites cuire un vieux poulet racorni et vendez cela à cinquante cents le plat pour payer le pasteur.

            Si vous prêchez l’Evangile, le prédicateur exposera la chose là et amènera les gens à payer la dîme, vous ne serez pas obligés de faire ce genre d’histoires, ça ce sont des credos faits de main d’homme. Et vous appelez ça une religion! Il va se lever le dimanche matin et prêcher un sermon de dix minutes; si jamais il prêche plus de dix minutes, le–le conseil des diacres le réprimande et à la prochaine séance ils votent contre lui. Honte à vous! Ce dont nous avons besoin ce soir, c’est d’un Evangile aux mains nues, à l’ancienne mode, envoyé de Dieu, au ciel bleu, une religion qui tue le péché et le Saint-Esprit qui retourne dans l’Eglise, dans les membres. C’est juste.

46        Cette petite reine avait faim, elle ne se souciait pas de ce que cela allait lui coûter, elle est tout de même allée. Elle a traversé le désert. Or, remarquez qu’en ce temps-là, les fils d’Ismaël vivaient dans le désert, c’étaient des brigands et ils étaient des milliers. Que pourrait donc faire cette petite caravane de chameaux, une petite femme avec deux ou trois petites femmes assises à ses côtés, quatre ou cinq eunuques qui voyageaient avec elles et une petite armée d’environ quarante ou cinquante hommes? Eh bien, les fils d’Ismaël auraient vite fait de les traquer, de les écraser et d’emporter les dizaines de milliers de dollars en or. Mais il y a quelque chose à ce sujet. Lorsqu’un homme veut trouver Jésus, réellement trouver Dieu, rien ne peut entraver son chemin. Aucun prédicateur, aucun évêque, aucun credo, aucune maman, aucun papa, aucun membre d’église, non, rien d’autre ne peut se mettre entre vous et Dieu. Si votre coeur a faim, vous irez de toute façon. Vous irez.

47        Elle a dit: «J’ai entendu dire que s’il existe un Dieu vivant, Il honore son peuple, et Il a donné un don à un homme, et c’est un don merveilleux, c’est ce que j’ai entendu dire; quoi qu’il en soit, j’y vais.» Elle s’est mise en route; elle a voyagé pendant quatre-vingt-dix jours, à dos de chameau, à travers ce désert brûlant du Sahara, à raison de 2 miles [3 km] par heure à travers le désert. Mais Dieu veillait à ce qu’elle arrive saine et sauve. Il veillera de même pour vous, si vous avez réellement faim et soif de Dieu pour trouver quelque chose; si Dieu vit encore, s’Il a encore la même puissance, s’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Si vous avez faim de cela, voyez si Dieu ne va pas vous l’apporter. La voilà qui vient, et elle arrive finalement à la porte. Lorsqu’elle arriva, elle n’était pas venue juste pour dire: «Je vais m’asseoir pendant cinq minutes, et si le pasteur Salomon dit une seule chose contraire à ce que l’évêque Untel a dit, je vais directement me lever et sortir.» Voilà la manière des Américains. «Je ne vais pas le suivre une minute de plus.» Elle ne connaissait même pas le christianisme. Elle ne connaissait rien de Jéhovah, mais elle prit les rouleaux et se mit à étudier pour savoir ce qu’Il était.

            Voilà, prenez votre Bible et examinez-La. «Ce sont des Paroles de Vie, ce sont Elles qui témoignent de Moi, a dit Jésus. Sondez les Ecritures.» C’est pour faire cela qu’elle était venue.

48        Elle n’est pas venue pour rester juste une seule nuit. «Eh bien! si on ne prie pas pour moi ce soir, je ne reviendrai plus.» Non, non; elle avait quelque chose sur son coeur. Elle s’installa dans la cour du palais, déchargea ses chameaux, dressa sa tente et se prépara à rester quelque temps. C’est comme ça qu’il faut faire. Elle a dit: «Je vais rester jusqu’à en être convaincue.» Que se passerait-il si seulement les hommes et les femmes d’Amérique étaient tout aussi sincères? «Je resterai jusqu’à en être convaincu. Je sonderai les Ecritures pour voir si ce Grand Dieu, qui a promis qu’Il est le même hier aujourd’hui et éternellement, fera aujourd’hui les mêmes choses qu’Il a faites hier; je vais sonder les Ecritures. Je ne critiquerai pas la chose; je serai sincère; je vais sonder les Ecritures.» Faites cela et vous vous tiendrez du côté des justifiés au jugement avec la reine. Mais critiquer cela et sortir en courant, pendant que vous ignorez même ce dont vous parlez, voyez de quel côté vous vous tiendrez au jour du jugement. Dieu est obligé d’envoyer la chose; c’est à vous de recevoir cela, que vous le vouliez ou non. Dieu ne fait pas avaler de force Sa religion à quelqu’un. Le prédicateur pourrait faire ça, mais pas Dieu.

49        Remarquez, lorsqu’elle s’est avancée, elle a dit: «Je vais rester jusqu’à la fin. Lorsque je serai convaincue, très bien.» Alors je la vois le lendemain matin, dans ses plus beaux vêtements, et ses petites princesses autour d’elle et les eunuques et ainsi de suite, et ils se sont avancés jusqu’à la porte. Et ils se sont tenus là; la grande assemblée était réunie. Elle a dit: «Maintenant je vais voir; j’ai entendu dire qu’il discerne les pensées du coeur, une grande puissance de discernement. Et il y a un Dieu qui peut faire cela. Nos dieux ne peuvent pas faire cela. Ils n’ont pas assez de vie en eux pour faire ça. Nous n’avons qu’un tas de livres et de credos qui nous parlent d’un certain dieu qui était et nous avons des statues et tout le reste, mais il n’a aucune vie. Mais cet homme-là est un véritable serviteur de Dieu qui peut produire cela, alors je vais devenir la servante de ce Dieu-là.» Très bien.

            Elle s’avance et prend une place... sa position, le pasteur Salomon apparaît, se tient sur l’estrade et commence à parler un peu du Grand Jéhovah, et on lui amène un cas. Aussitôt que cela parvient jusqu’à Salomon, il y avait une puissance de discernement qui révélait la vérité. Que croyez-vous que cette petite païenne a dû penser? Elle a dit: «Je crois que je suis déjà convaincue.»

            Après un instant un autre cas se présente, Salomon n’était qu’un homme, mais elle voyait qu’il y avait quelque chose dans l’homme, un don venant de Dieu, lequel était surnaturel. Elle a dit: «J’ai observé pendant deux jours jusqu’à présent, et il n’y a pas eu une seule erreur, ma carte de prière sera appelée d’ici peu. Finalement, elle se présenta devant Salomon et Salomon, la Bible dit: «lui fit connaître toutes les choses qu’elle désirait.» Que fit-elle? Elle s’est présentée directement devant les gens et a dit: «Tout ce que j’ai entendu dire était la vérité, et c’est plus que ce que j’ai entendu, c’est la vérité.» Et elle a pris position publiquement, et elle est repartie chez elle avec un Dieu dans son coeur, qui était le Dieu du surnaturel. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... C’était un Dieu qui lui avait révélé les secrets de son coeur au travers de Son serviteur. Et Jésus a dit: «Elle se lèvera au jour du jugement.» Avec ce Salomon qui avait une petite cuillerée du don de Dieu, et Lui ayant la plénitude de la Divinité corporellement, on L’a traité de démon, de Béelzébul, Il a dit: «Elle se lèvera au jour du jugement et condamnera cette génération.» Que fera-t-elle avec cette génération-ci? Que fera-t-elle? Qu’a-t-elle dit? Elle a dit: «Heureux sont les hommes qui vont avec toi, heureux les hommes qui te suivent, car constamment ils voient cette grande sagesse que Dieu t’a donnée, ce grand esprit de discernement, heureux sont tes eunuques et heureux sont tes porteurs et ceux qui travaillent avec toi, car ils sont privilégiés de se tenir à tes côtés et voient le discernement de Dieu constamment. Jésus a dit: «Elle se lèvera au jour du jugement et condamnera cette génération.»

50        Je me demande... en terminant j’aimerais dire ceci: «Christ est le même hier aujourd’hui et éternellement.» Il a des obligations. Il est toujours le Dieu vivant. Il n’est pas mort. Il est ressuscité. Je me demande ce soir... Je lisais une petite histoire il n’y a pas longtemps au sujet de Danny Greenfield, de l’Amérique centrale; il était évangéliste cela fait environ soixante-quinze ou cent ans. Et il avait gagné beaucoup d’âmes à Christ; et une nuit, il a rêvé qu’il est mort. Et bien sûr, il est allé au Ciel. Quand il est arrivé à la porte, il y avait un... le portier sortit et lui dit: «Qui approche ce lieu saint?»

            Et il a dit: «Je suis Danny Greenfield, l’évangéliste américain. J’ai gagné beaucoup d’âmes pour notre Seigneur et je viens pour prendre ma position et ma place au ciel.»

            «Un instant, monsieur», lui dit le gardien. Il fait un pas en arrière: «Vous avez dit que vous vous appelez comment?»

            –Daniel Greenfield.

            –Il a parcouru tout le registre et a dit: «Ce nom-là ne figure pas ici.»

            «Oh! a-t-il dit, vous vous êtes certainement trompé, monsieur.» Il a dit: «J’ai prêché et gagné des âmes à Christ.»

            Il a dit: «Je regrette, monsieur, votre nom n’est pas dans ce Livre et vous devrez vous retirer des portes.»

            «Eh bien, a-t-il dit, que dois-je faire?»

            L’Ange dit: «La seule chose à faire que je sache, vous pouvez interjeter appel, au grand Trône blanc du jugement, si vous désirez vous tenir là.»

            «Eh bien, dit-il, je n’ai pas d’autre choix!»

            Il a dit: «Très bien.»

51        Il dit: «Il a commencé à se déplacer et à voyager dans l’espace; il allait de plus en plus vite. Après un moment, il est entré dans la présence d’une Lumière; il commença à ralentir, ralentir. Finalement, il s’est arrêté complètement. Ce n’était pas une Lumière venant d’un certain endroit, mais la Lumière était tout autour de lui... juste au centre de cette Lumière.» Il dit: «Quel endroit pour se tenir!» Frère, j’espère que je n’aurai jamais à me tenir là.

            Après un moment, la Voix a dit: «Qui approche de Mon Trône de justice?»

            Et il a dit: «Je suis Danny Greenfield, l’évangéliste américain, je m’approche de Ton Trône de jugement, ô Seigneur.» Il a dit: «On m’a condamné à la porte, et on m’a dit que mon nom n’était pas dans le Livre et je fais appel à Ta justice.»

            Il a dit: «Très bien, Daniel Greenfield, Je vais te juger selon Mes lois», Il a dit: «Danny Greenfield, as-tu jamais dit un mensonge dans ta vie?»

            «Bien, a-t-il dit, j’allais dire: ‘Certainement j’étais un honnête homme.’ Mais, il a dit: ‘Je me suis rappelé en ce moment-là qu’il y avait un tas de choses que j’avais dites qui n’étaient pas exactement vraies». J’ai dit: «Oui, Seigneur, j’ai menti.»

            Il a dit: «Danny Greenfield, as-tu jamais volé dans ta vie?»

            Il dit: «Je pensais que, si je pouvais répondre de quelque chose, c’était que j’ai toujours été honnête.» Et il a dit: «En présence de cette Lumière, je me suis souvenu de nombreuses petites affaires louches que j’avais conclues.»

52        Frère, il en est ainsi ce soir. Pendant que vous êtes assis ici à l’église, pendant que vous êtes en bonne santé tel que vous l’êtes, vous vous sentez à l’aise, mais dans la présence de ce Trône blanc de jugement, il y aura bien des choses qui surgiront à ce moment-là. Vous êtes mortel, vous regardez comme un mortel. Ne vous confiez jamais à vos mérites.

            Il a dit: «Oui, Seigneur, j’ai volé.»

            Il a dit: «Daniel Greenfield, ma justice exige la perfection. As-tu été parfait dans ta vie?»

            Il a dit: «Non, Seigneur, je n’étais pas parfait.»

            Et il a dit, comme il écoutait, il entendit ce grand tonnerre gronder, disant: «Envoie-le à la destruction éternelle, loin de Ma Présence.»

            Il a dit: «Il semblait que mes os, a-t-il dit, allaient se disjoindre, alors que j’entendais ce grand grondement venir de quelque part.» Et il a dit: «J’entendis la Voix la plus douce que j’aie jamais entendue de ma vie.» Il a dit: «Aucune voix de mère n’aurait pu être comme celle-là.» Et il a dit: «Je me suis retourné pour regarder, j’ai vu le visage le plus doux que j’ai jamais vu. Aucun visage de mère ne peut avoir un tel aspect.» Il marcha vers moi, m’entoura de Ses bras et me serra contre Son côté.

            Et Il a dit: «Père, il est vrai que Daniel Greenfield n’était pas parfait dans sa vie, mais a-t-Il dit, Daniel Greenfield a fait une chose dans sa vie, il a pris position pour Moi et pendant qu’il est ici, Je vais prendre position pour lui.»

            Frère, mon église ne peut pas prendre position; ma dénomination ne peut pas prendre position; ma justice ne peut pas prendre position et la vôtre non plus. J’aimerais faire comme la reine de Séba, j’aimerais prendre position ce soir pour le Seigneur Jésus. Si vous étiez en train de mourir ce soir, qui prendrait position pour vous en ce lieu saint? Pensez-y pendant que vous inclinez votre tête juste un instant.

53        Avant que vous voyiez un seul signe surnaturel, avant que Jésus vienne se manifester au-delà de la prédication de la Parole, combien ici ce soir aimeraient lever la main et dire: «Ô Dieu, je lève ma main pour dire solennellement, ‘Je vais prendre position pour Toi ici; Tu prendras position pour moi là-bas. Je vais maintenant me lever, physiquement, et déclarer que Tu es Le même’.»? Que Dieu te bénisse là, soeur. Que Dieu te bénisse toi, mon frère. Toi, oui. Regardez-moi toutes ces mains! Quarante à cinquante mains, juste ici dans les deux rangées du milieu.

            «Je vais prendre position avec courage, Seigneur. J’ai entendu le prédicateur dire ce soir que Tu es le même hier, aujourd’hui et éternellement. Tu n’es pas mort. On m’a parlé de ces réunions, que Tu viens sur l’estrade et que Tu te manifestes ici parmi les gens, par de grands signes que Tu as accomplis au temps des Juifs, quand ils furent rejetés jusqu’à la fin de leur génération. On me dit que Tu les accomplis à nouveau. Seigneur, j’ai lu Ta Bible. Je sais que c’est juste. Je sais que c’est Ta promesse. Avant de voir cela accompli, je crois ce que dit la Parole; ce soir je prends position pour Toi.»

            Levez la main. Aux balcons à ma droite, que Dieu vous bénisse tous ensemble, là-bas. Les deux balcons à ma gauche, voulez-vous lever la main et dire: «Voici ma main, Seigneur, je vais prendre position.»? Que Dieu vous bénisse tous là-bas. Soyez sincère; souvenez-vous, cela pourrait être la dernière chance que vous ayez pour prendre position. Avant que le jour se lève demain matin, le médecin pourrait être chez vous, pour prendre votre pouls, il va secouer sa tête et dira: «On ne peut plus rien faire, c’est une crise cardiaque.» Vous sentirez ces veines gelées se refroidir, le pouls baisser, et vous serrerez votre oreiller, étant dans l’agonie. «Oh! si seulement je pouvais retourner à cette réunion, une fois de plus, et entendre cette voix dire, levez votre main.» Cela pourrait être trop tard à ce moment-là, pourquoi ne le faites-vous pas maintenant?

54        Vous direz: «Quelle différence cela fait-il de ...?» Que Dieu vous bénisse là dans ces allées. Je vous vois. Gardez simplement votre main levée. Dieu voit chacun de vous. «Je vais prendre position.»

            Qu’est-ce que ça fait lorsque vous levez la main? Cela signifie que vous implorez miséricorde auprès de Dieu du plus profond de votre coeur. «Comme une biche soupire après des courants d’eau, ainsi mon âme soupire après Toi, ô Dieu!» Je vais maintenant prendre position, ô Dieu éternel et juste. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour Te servir le reste de mes jours. Je serai comme la reine du midi; je vais prendre position juste ici en levant les mains en présence de cette assistance. «Je vais prendre position pour Toi.»

            Y en aurait-il d’autres, juste avant de terminer, qui n’auraient pas levé leur main, et qui aimeraient qu’on se souvienne d’eux dans cette prière? Dieu te bénisse là-haut, jeune dame. Oui, jeune fille, c’est bien, soeur, la plus grande chose que vous ayez jamais faite. Que Dieu te bénisse, ici, chère soeur. Oui, vous êtes juste au tournant de votre vie maintenant. Que Dieu vous bénisse, là derrière, papa, vous qui avez les mains levées. Il vous voit. Certainement, Il vous voit. «Je prends courageusement position pour Jésus maintenant, à l’heure de ma mort...» Que Dieu vous bénisse vous là derrière au fond, frère Il voit votre main. Certainement et votre nom s’inscrit dans le Livre et il n’y a pas assez de saleté en enfer pour le recouvrir. C’est juste. Il est écrit avec le Sang de Jésus-Christ. «Celui qui entend Mes Paroles et croit à Celui qui M’a envoyé, a (au présent) la Vie Eternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la Vie.» Ayez foi en Dieu.

55        Très bien, vous qui avez levé vos mains, apprêtez-vous pour la prière. Maintenant, acceptez Jésus. Immédiatement après le service de guérison, je veux vous voir ici en haut, rendant grâces à Dieu. Si vous l’avez réellement fait de tout votre coeur, lorsque vous avez levé votre main, je vous assure par la Promesse de Dieu que votre nom avait été inscrit dans le Livre de Vie de l’Agneau et Jésus prend position pour vous. Si vous êtes sincère, «Celui qui écoute Ma Parole, et croit en Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle (qu’est-ce que la Vie Eternelle? La Vie Eternelle, c’est le Saint-Esprit) et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la Vie.»

            Dieu notre Père, Tu as vu leurs mains. Avant qu’une seule chose soit accomplie, ces gens, sur la seule base de la Parole, beaucoup parmi eux sont venus et ont levé leurs mains. Ils T’ont accepté comme leur Sauveur. Merci pour eux, Père, ils sont les trophées du message, bien que haché et prêché par une personne nerveuse, mais cependant Dieu l’a pris et l’a planté dans les coeurs des... deux ou trois cents personnes ont levé les mains.

56        Ô Dieu Eternel, je prie que Tes bénédictions reposent sur eux. Puissent-ils avoir la Vie Eternelle maintenant même. Remplis-les du Saint-Esprit. Ne les repousse jamais, Seigneur, et je sais que Tu ne le feras pas. Tu as dit: «Nul ne peut venir à Moi si Mon Père ne l’attire premièrement. Tous ceux qui viennent auront la Vie Eternelle, et je les ressusciterai au dernier jour.» Et ils sont donnés à Jésus comme des dons d’amour du Père. «Qui peut les ravir de ma main? Personne.»

            Je Te prie ô Père, maintenant, que Tu les gardes par Ta grâce jusqu’à ce grand jour, qui peut être demain, où ils devront se tenir dans la Présence de Dieu. Peu importe ce qu’ils ont fait: ils peuvent être tellement dévoués; ils peuvent être tellement fidèles; ils peuvent s’habiller d’une manière tellement décente, avoir une bonne conduite et adhérer à chaque église, et cependant être perdus. Nous n’apportons rien dans nos mains. Il n’y a rien que nous puissions faire pour mériter quoi que ce soit. Nous faisons simplement confiance en Ta grâce. Et quand nous faisons cela, alors notre vie est changée et elle porte les fruits de Christ.

            Accorde-le, Seigneur; je Te les présente maintenant, garde-les, Père, je Te prie. Et si jamais je n’ai plus l’occasion de leur serrer la main sur cette terre, puis-je avoir le privilège de le faire en ce jour-là, lorsque nous traverserons le fleuve. Car je le demande au Nom de Jésus. Amen.

57        Je m’excuse de vous avoir retenus si longtemps. Je viens à peine de commencer et je ne sais pas... Vous êtes des gens si agréables. Voici une chose que j’aimerais dire: vous les gens du Sud, vous avez vraiment quelque chose. J’ai visité vos villes, de petits endroits, je suis entré dans vos magasins, vos stations service, j’ai serré la main des gens, je n’ai jamais rencontré de meilleurs gens. C’est juste, des gens merveilleux, cette bonne vieille poignée de main des gens du Sud et un petit «venez tous nous voir». C’est tout aussi américain que du jambon fumé au bois de noyer et avec de la mélasse de sorgho. C’est... c’est ce que j’aime vraiment. Certains des meilleurs coeurs qui aient jamais battu sont sous une chemise bleue quelque part, dans un champ de coton ici dehors. Vous savez cela. Que Dieu vous bénisse, c’est ma prière.

58        Maintenant, je ne suis pas venu ici comme un séducteur, je préférerais rester chez moi ce soir. Je préférerais rester dans mon petit tabernacle là-bas et leur parler, ou quelque part sur le rivage en train de pêcher. Je préférerais être n’importe où plutôt que de rester ici et être un hypocrite ou un séducteur. Quel bien cela me ferait-il de conjuguer tous mes efforts et de me tenir ici complètement fatigué, au point que je peux à peine voir? Quel bien cela me ferait-il de me tenir ici et être un séducteur? «Retirez-vous de moi, ouvriers d’iniquité, je ne vous ai jamais connus», cela pourrait être mon sort. Dieu le sait. Je ne viens pas pour l’argent. Il ne s’agit pas de la popularité; j’évite cela. Qu’est-ce? C’est parce que... Dieu, je L’aime. Il m’a donné un Message à vous apporter, et je le fais de mon mieux pour autant que je sache. Recevez cela; c’est pour vous. Certainement, recevez cela d’un coeur sincère, Dieu le révèlera.

59        Maintenant, il est presque impossible de former une ligne de prière jusqu’ici, juste pour dire... Ce n’est pas juste que je dise: «Je vais faire entrer ce groupe-ci dans la ligne de prière; je vais faire entrer ces cinq premiers rangs», cela ne serait pas juste. Cela ne serait pas juste de dire: «Je vais prendre ces cinq premiers rangs qui sont devant.» Cela ne serait pas juste, ce serait laisser tomber les autres. Nous devons distribuer les cartes de prière pour garder les gens alignés.

            Je suppose qu’il y a sept cents personnes ici ce soir, et peut-être, parmi les sept cents personnes, je dirais qu’il y en a au moins cinq cents qui veulent qu’on prie pour elles. Aimerez-vous voir cela? Tous ceux qui sont ici, qui veulent qu’on adresse une prière à Dieu en leur faveur, levez les mains. Je vous montrerai. Tout le monde, soyez honnêtes. Voilà. Je dirais qu’il y en a six cent quatre-vingt-quinze, qui veulent qu’on prie pour eux. Or je ne peux pas les prendre tous, et qui va être le premier?

           

60        Maintenant, on avait l’habitude, quand on allait aux réunions, de... [Espace vide sur la bande–N.D.E.] Frère Boswell m’a dit... [Espace vide sur la bande]... Pendant qu’on est là. Eh bien, ceux qui étaient là le premier jour, ils y entraient. Si vous n’y étiez pas... Si vous étiez venu le deuxième jour, avec un cas urgent ou quoi que ce soit, vous ne l’auriez pas reçue. Vous n’aurez reçu aucune carte de prière. Ce n’était pas juste.

            Alors nous avons donc dit, la chose suivante que nous ferions, c’est de distribuer des cartes de prière chaque jour–distribuer chaque jour une nouvelle série de cartes de prière. Celles qui restaient le jour précédent, nous les annulions. Toute personne qui avait reçu une carte de prière devrait simplement jeter sa vieille carte et en prendre une nouvelle. C’est en ordre. Et nous allons les distribuer comme cela. Puis, ç’en était arrivé au point où si vous n’aviez pas... si quelqu’un recevait un numéro au-delà de 20 ou 25, il disait: «Je ne veux pas de ce numéro.» Ils jetaient cela. «Cela ne sera jamais appelé, parce que vous n’appelez pas au-delà de 20 ou 25.»

            Quelquefois je n’arrive même pas au numéro 2 ou 3. Et les gens disaient: «Cela ne sera jamais appelé. Non!»

61        Alors, on ne pouvait donc pas faire cela. Alors, j’ai dit: «Eh bien, je vais vous dire ce qu’on va faire. Nous distribuerons les cartes de prière chaque jour, de la même manière, parce que c’est juste, et je prendrai un petit enfant de la rangée de devant et je le laisserai les compter, et là où il commence à compter, on commencera par là.» C’est incroyable, maman mettait son enfant là-haut, il s’arrêtait juste sur son numéro. Nous avons toujours à faire à des êtres humains, ça ne marchait pas. Ainsi donc, nous avons adopté une nouvelle procédure, nous envoyons les cartes de prière chaque jour. Les garçons... J’en ai trois qui peuvent les distribuer, les trois–les deux jeunes gens qui font les bandes Gene, Léo et Billy. Pas les prédicateurs, parce que s’ils le faisaient, cela susciterait de mauvais sentiments, s’ils n’en donnent pas à leurs amis dans le ministère. Ce sont deux garçons qui sont dans la réunion.

            Ils se présentent devant les gens et mélangent toutes les cartes, chacune d’elles. Ils en donnent à tous ceux qui en veulent; ce garçon ne sait pas où commencera la ligne. L’homme qui recevra une carte de prière ne sait pas même quel numéro cela portera lorsqu’on les distribuera. Alors, comme ça, le soir, je ne sais pas par où cela commencera. Personne n’en sait quelque chose. Quand nous venons, je commence au numéro que le Seigneur met dans ma pensée, c’est là que je commence.

62        Or, j’ai été critiqué, les gens disent: «Oral Roberts prie pour cinq cents personnes, alors que toi tu pries pour trois.»

            C’est juste. Mais Dieu fait... Oral Roberts fait ce que Dieu lui dit de faire, et je fais ce que Dieu me dit de faire. Voyez-vous? Je ne suis pas Oral Roberts, et Oral Roberts n’est pas moi. Nous sommes deux serviteurs de Christ ayant deux ministères différents.

            Mais quant à ma façon... Voyez-vous, l’imposition des mains... (supportez-moi prédicateurs), c’est une tradition juive, cela ne fut jamais donné aux Nations. Considérez Jaïrus qui a dit: «Viens imposer les mains à mon enfant, et elle vivra.» C’était un Juif. Le centurion Romain a dit: «Je ne suis pas digne que tu viennes sous mon toit, dis seulement une parole.» Voilà les Nations.

            Jésus se retourna et dit: «Je n’ai pas vu une telle foi en Israël.» Mais on nous a enseigné ces traditions, «imposer les mains aux malades, imposer les mains aux malades». Frère Roberts se tient là et impose les mains aux malades, il impose les mains aux malades. Un grand pourcentage d’entre eux reviennent carrément dans ma ligne de prière et veulent savoir ce qui cloche. Voyez-vous? Vous y êtes. Un travail lent...

63        J’aimerais vous demander une chose. Si vous alliez dans le cabinet d’un médecin et que vous disiez: «Docteur, j’ai un mal de tête persistant.» S’Il vous donne une aspirine et vous renvoie chez vous, ce ne serait pas un médecin. Il veut simplement que vous sortiez de son cabinet. Un vrai médecin va diagnostiquer le cas, jusqu’à ce qu’il ait trouvé la cause de ces maux de tête. Puis lorsque... vous ne pouvez pas déterminer le remède avant d’avoir découvert la cause sur laquelle le remède agira. Est-ce juste? C’est pour ça que je vais lentement, je veille. Qu’arriverait-il si Dieu a placé une malédiction sur quelqu’un? et que je vienne avec un don pour l’enlever. Voyez? pas... qu’en est-il... Savez-vous que vous pouvez vous attirer des ennuis avec les dons? C’est pour cela que les messages prophétiques et les gens prophétiques sont très bizarres et stricts. Regardez Moïse. Croyez-vous que Moïse était un prophète? Dieu lui faisait confiance. Il lui a dit: «Va là-bas et parle au rocher, ne le frappe pas. Parle au rocher» Parle-lui. Et Moïse est allé là-bas, il s’est mis en colère et a frappé le rocher. Il a fait sortir de l’eau, que cela ait été la volonté de Dieu ou pas. Est-ce juste? Et cela brisa les Ecritures. Un seul passage dans les Ecritures...?... Je trouve, où Christ devait être frappé deux fois. L’eau en est sortie, mais Dieu traitait avec Moïse. Est-ce juste?

            Combien se souviennent d’Elisée? C’était un jeune homme, il était devenu chauve encore jeune; et lorsqu’il est passé par là, les gens n’ont pas cru en lui. Les gens ne croyaient pas que Elie était monté. Alors, ils se sont mis à le taquiner en disant: «Vieux chauve, vieux chauve, pourquoi n’es-tu pas monté?» Il y avait ces enfants qui lui couraient après. Et Elisée s’est retourné, ce prophète, et il a placé une malédiction sur ces enfants au Nom de l’Eternel. Et avant qu’ils arrivent chez eux, deux ourses tuèrent quarante-deux petits enfants innocents. Or, ce n’est pas la nature du Saint-Esprit. Vous savez cela. Voyez-vous? Mais c’était un prophète en colère. Vous devez faire attention à ce que vous faites. Cela...

64        Pentecôtistes, laissez-moi vous dire ceci avec amour: «C’est pour cette raison que vous n’arrivez nulle part. Voyez-vous? Vous avez des dons.» C’est pareil pour vous les baptistes. Les dons qui sont dans l’Eglise. Dieu a donné la puissance à l’Eglise, mais Il ne l’a jamais retirée de l’Eglise. Je peux vous montrer où Il l’a donnée à l’Eglise. Vous, montrez-moi où Il l’a retirée. Vous avez la puissance, mais vous ne savez pas comment l’utiliser. Vous n’êtes pas assez respectueux. C’est pour cette raison que vous parlez tous en langues, vous utilisez cela de n’importe quelle manière. Cha-... chaque... Lorsque certains parlent en langues, d’autres font ceci, et... juste comme une Babylone. Ne faites pas cela. Mettez ces choses à leurs places. Mettez-y tous vos dons, vous êtes des docteurs, vous êtes des apôtres. Mettez chaque chose à sa place, et puis opérez dans la décence et dans l’ordre. Vous trouverez que Dieu est un Dieu d’ordre, et puis, Il élèvera la chose à ce moment-là.

            C’est ce qui a amené les gens à vous craindre, la manière dont vous avez fait opérer le–ce que Dieu vous a donné. Voyez? Respectez ces dons. N’en faites pas un petit quelque chose de douteux. Testez-les. S’ils sont de Dieu, s’ils sont prouvés être de Dieu, à ce moment-là ils sont de Dieu. S’ils ne le sont pas, éloignez cette chose de vous. Ne les désirez pas. Pourquoi recevoir un substitut, quand les cieux pentecôtistes sont remplis du véritable. Voilà le problème...

65        Vous savez, j’aimerais amener une grande tente et l’installer ici pendant quelque temps, parmi vous, bonnes gens, et rester tout simplement pour avoir un après-midi d’enseignement parmi les prédicateurs et autres, et permettre aux églises de s’établir, vous savez, cela... Je crois que le Saint-Esprit nous aidera à le faire. Que Dieu vous bénisse, je n’étais pas censé m’arrêter là-dessus, mais de toute façon... dans notre petite église, si un homme pense qu’il peut parler en langues, si quelqu’un pense qu’il peut le faire, et si quelqu’un a un don, si ces dons n’ont pas d’interprète, il ne leur est pas permis de parler dans l’assemblée. Voyez si ce n’est pas l’Ecriture. Ils avaient un endroit pour se rencontrer; tous ceux qui avaient des dons, ils se rencontraient, des heures avant que l’église ne vienne. J’étais dans le bureau, et lorsqu’ils étaient entrés dans l’église, si l’un d’eux parlait en langues, il fallait attendre pour qu’un autre donne l’interprétation. Cela ne devait pas être des répétitions de l’Ecriture; Dieu a dit: «Ne faites pas de vaines répétitions, comme le font les païens.» Il a déjà noté cela. Cela doit être un message direct adressé à quelqu’un.

            Ensuite avant que cela soit reçu, alors deux ou trois témoins devaient–au moins trois–deux ou trois devaient attester que cela venait de Dieu, sinon cela n’était pas reçu. S’ils disaient: «Ça vient de Dieu», on notait cela. Ils signaient cela de leur nom. «AINSI DIT LE SEIGNEUR: demain à quatorze heures, va dire à frère Dupont de s’éloigner de la voie ferrée, il va y avoir un déraillement là-bas, sa maison sera détruite dans le déraillement.» Ils écrivaient cela. Ils pensaient que cela venait de Dieu, très bien.

66        Puis après un instant, il se peut que l’Esprit de prophétie vienne parmi eux. Cela n’était pas dans la salle principale, là où sont assis les pécheurs et tout; c’était dans leur propre salle où les dons opèrent. Alors, vous savez, la première chose qui arrive, une prophétie vient sur quelqu’un.

            Or, il y a une grande différence entre le don de prophétie et un prophète. Le don de prophétie peut être sur quelqu’un ce soir, pour ne plus jamais revenir sur cette personne, et être sur quelqu’un d’autre le soir suivant. Ce sont ces neuf dons spirituels qui opèrent dans le Corps, mais un prophète est né prophète. Tout au long de leur vie c’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. Un don de prophétie doit être jugé. Mais vous n’avez jamais vu quelqu’un se tenir devant Esaïe ou Jérémie pour le juger. Non. Mais la Bible dit: «Si un prophétise, que deux ou trois jugent si c’est juste ou pas.» Voyez-vous, Satan peut se glisser là-dedans.

67        Et ensuite, il y avait ceux qui discernent, ayant l’esprit de discernement, ils disaient donc: «AINSI DIT LE SEIGNEUR, ce soir il y aura une femme venant d’un certain endroit; elle aura un foulard vert sur sa tête; on va la faire entrer; elle vient de l’Ohio, et elle voudra que frère Branham lui impose les mains, mais premièrement, avant de faire cela, dis-lui de dire à cette dame, que lorsqu’elle était trésorière d’une certaine église, elle avait détourné de l’argent; c’est la raison pour laquelle elle est paralysée. Qu’elle mette cela en ordre. Dieu la guérira.»

            Celui qui discernait se levait et disait: «Cela venait de Dieu.»

            L’autre disait: «Cela venait de Dieu.»

            Très bien, on écrit ce message. Lorsque cela est déposé sur la chaire, une petite clochette sonne dans mon bureau, je sors, je vois ici ces prophéties; je la donne aux gens exactement comme cela a été écrit par celui qui a le discernement. C’est juste. Il n’y a aucune erreur. Les voilà.

68        Alors, s’ils... ce soir-là, on fait entrer une femme, elle est sur un fauteuil roulant, une civière ou que sais-je, on l’amène ici, elle porte un foulard vert, toute l’assemblée observe cela. La voilà. Je dis: «Madame, vous avez détourné l’argent du trésor lorsque vous étiez jeune.»

            «C’est juste, Frère Branham, c’est juste. Que Dieu me pardonne, je vais mettre les choses en ordre.»

            «Tenez-vous debout, Jésus-Christ vous guérit.» Voilà.

            «Frère Dupont, déménagez, demain à quatorze heures, ça va arriver.» Très bien, il déménage, la chose arrive. C’est bien, on remercie le Seigneur et on avance. Mais, qu’en sera-t-il si la chose n’arrive pas? Alors, il y a un mauvais esprit parmi eux. Ils ne doivent plus faire cela jusqu’à ce que cet esprit soit chassé par la prière. Ils... j’ai dit: «Vous n’avez pas besoin d’avoir ce genre d’esprit sur vous. Vous n’avez pas besoin de sottises. Vous n’avez pas besoin d’une supercherie, vous avez besoin du véritable Saint-Esprit, sinon ne faites rien passer du tout.»

            Vous y êtes. Mettez votre église dans ce type d’ordre, voyez où s’élève la Pentecôte. Voyez-vous? c’est... c’est de cette manière que Paul l’a fait. C’est de cette manière que cela a été fait dans les Ecritures. Mais pas pendant que quelqu’un parle, une personne se lève et parle en langues, elle fait un appel à l’autel, une autre parle en langues, il n’y a aucune interprétation à... Bien, c’est... Ce n’est pas étonnant que ça soit Babylone. Vous avez quelque chose de réel, et le monde extérieur a faim de cela, mais pas de la façon dont vous le leur donnez. C’est juste. Ils veulent trouver Dieu.

69        Moi-même, je suis baptiste, je traite avec des baptistes, des presbytériens; ils viennent s’asseoir dans mon bureau par douzaine. Ils en veulent, mais ça dépend de la manière dont vous présentez la chose. Vous devez revenir à la Bible. Faites cela comme Dieu le dit, alors le monde entier aura un ardent désir d’être comme vous. Amen. Ne vous fâchez pas contre moi. Je suis votre frère; je vous aime. C’est la Parole de Dieu. Faites cela et vous verrez ce qui arrive. Il n’y aura aucune erreur; Dieu est juste là, pour confirmer que ce qu’Il dit est la Vérité.

70        Maintenant, il y a cent cartes de prière. Où sont les garçons? Combien... quelles sont les cartes qu’ils ont distribuées aujourd’hui? Oh! je m’excuse, je... que dites-vous? La série I–I... 1 à 100? Par où avons-nous commencé? Nous avons appelé à partir de... Par où avons-nous commencé l’autre soir? Un? Commençons avec un autre numéro ce soir. C’est la série de cartes de prière, la lettre «I», commençons à partir de 50. Qui a la carte I-50? Levez la main. Peut-être c’est... êtes-vous sûr d’en avoir distribué cent? Peut-être on commencera par un autre numéro alors. Très bien. Nous commençons à partir de... Oh! je m’excuse, je m’excuse, très bien–très bien. La carte de prière I-50, venez. I-51, levez la main, si vous le voulez bien. I-51, où êtes-vous? Carte de prière I-51. Regardez... Que quelqu’un regarde... est-ce que ces... Il y a deux personnes ici dans des fauteuils roulants. Avez-vous des cartes? Très bien. L’un ou l’autre, pouvez-vous utiliser vos mains tous les deux? Très bien. C’est bien. Voyez-vous, ça pourrait être quelqu’un qui est sourd, qui n’entend pas. Jetez un coup d’oeil sur la carte de votre voisin. Carte I-51. Je m’excuse, je... bien, c’est bien, ça pourrait être une personne sourde. Très bien. Quelque... venez ici. I-52, levez la main. Voyez, nous... ce n’est pas une arène. 52? Merci, soeur. 53? Venez jusqu’ici, madame. 53? Qui a I-53, levez la main, très bien, madame. I-54? 54, levez la main s’il vous plaît, 55? Venez carrément à ma droite. 55? Qui a... est... êtes-vous le 55, la dame ici? 55. 56? Qui a le I-56? Très bien, madame. 57? I-57? Levez la main, rapidement. 57? 58, levez la main vite, s’il vous plaît. 59? [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

71        «Qui m’a touché?» Est-ce que quelqu’un a déjà lu cette histoire? Très bien.

            «Qui m’a touché?»

            Et Pierre L’a repris; il a dit: «Ne dis pas, qui T’a touché, parce que, Seigneur, c’est tout le monde qui Te touche.»

            Il a dit: «Mais Je sens qu’une vertu est sortie de Moi.» Il était devenu faible. Combien savent que la vertu signifie la force? Certainement. La force. «Je me suis affaibli.» Il a regardé autour de Lui avant de trouver la femme en question, Il lui a dit quel était son problème et l’a déclarée guérie, Il lui a dit que sa foi l’avait guérie. Est-ce juste? Eh bien, est-ce que la Bible dit que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement? (Hébreux 13.8). Les Ecritures ne disent-Elles pas qu’Il est maintenant même un Souverain Sacrificateur qui peut être touché par le sentiment de nos infirmités? Celui dont je vous ai parlé qui est sur Son Trône, non pas dans le temple de Salomon, mais dans la maison de Dieu, assis à la droite de Dieu, Son corps physique, intercédant sur base de notre confession, un Souverain Sacrificateur qui peut être touché par le sentiment de nos infirmités. La Bible ne dit-Elle pas cela dans le Livre des Hébreux? Que dites-vous, prédicateurs? Est-ce juste? Alors, s’Il est le même Souverain Sacrificateur, Il doit agir de la même manière si on Le touche, est-ce juste? Alors, comment agira-t-Il? Il dira les mêmes choses.

72        Maintenant si vous pouvez garder vos places, soyez respectueux, ne vous déplacez pas, soyez simplement respectueux, et restez tranquilles, regardez simplement à Dieu, et dites: «Seigneur, j’ai lu la Bible et depuis la réunion de lundi soir, j’ai sondé cette chose. J’ai vu que c’est exactement la Vérité.» Combien savent que c’est la Vérité? Combien lisent la Bible et disent que c’est la Vérité?

            Jésus a promis cela en ce jour, Il déverserait de nouveau Son Esprit en ce jour et le prophète a dit: «Comme le soleil a brillé en Orient, il y aura un jour qui ne sera ni jour ni nuit, mais au temps du soir la Lumière paraîtra.» Comme nous avons parcouru ces Ecritures et montré comment Jésus s’est présenté Lui-même comme cela au terme de l’âge des Juifs et a laissé de côté les Gentils. Eux n’attendaient pas Sa Venue. Mais aujourd’hui nous attendons qu’Il vienne. N’est-ce pas? Très bien. Alors, s’il y a... Dieu est appelé sur la scène pour agir, et selon Sa manière d’agir, s’Il prend une décision pour la première fois, et s’Il est infini et parfait, Il devra agir de la même façon chaque fois qu’Il est appelé sur scène, sinon Il avait commis une erreur la première fois, est-ce juste?

            Alors, à la fin de l’âge des nations, si nous parvenons à entrer dans la Gloire simplement sur base de nos credos et de nos dénominations, tandis que les Israélites... les Juifs, il ne leur a pas été permis de le faire et qu’ils ont dû accepter le Signe de Celui qu’ils ont traité de diseur de bonne aventure pour les condamner, et si les Nations entrent sans cela, alors Il est un Dieu injuste, qui agit d’une manière avec un peuple et d’une autre manière avec un autre peuple. Vous voyez? Il ne peut pas le faire. Il doit être Dieu, Il doit agir de même dans tous les cas. Alors, s’Il le fait, combien L’aimeront et Le recevront? Très bien.

73        L’Esprit de Dieu est sur moi, en tant que Son humble serviteur pour servir au Nom de Son Fils, Jésus. L’Ange du Seigneur que vous voyez sur la photo est ici sur cette estrade, AINSI DIT LE SEIGNEUR. Et je prends l’esprit de chaque personne qui est ici sous mon contrôle, pour la gloire de Dieu. Faites ce qu’on vous dit de faire. Vous verrez la gloire de Dieu. Soyez respectueux. Très bien. Franck, ce... est-ce que c’est l’homme? Très bien. Sachant qu’il n’y a aucune personne ici que je connaisse, en dehors du docteur Vayle que je vois; tous ceux qui sont ici me sont inconnus. Mais regardez à Christ maintenant. Voyez si cet Ange du Seigneur, cette Colonne de Feu, qui est là au fond, si ce n’est pas le même Esprit qui était sur Jésus-Christ, cela produira Sa Vie ce soir. Si cela produit une vie autre que la Sienne, alors ce n’est pas Lui. S’il le fait, on reconnaît chaque arbre aux fruits qu’il porte. Alors, le monde scientifique reconnaît cela et l’Eglise reconnaît cela. Qu’allez-vous en faire?

            Dans la Bible il y avait un homme du nom de Philippe qui est allé trouver son ami Nathanaël, et l’a amené à la réunion pour la première fois, Jésus n’avait jamais rencontré Nathanaël, et Il lui a dit: «Tu es un Israélite, dans lequel il n’y a point de fraude.»

            Il a dit: «Quand m’as-Tu connu, Rabbi?» Et Jésus lui a dit où il se trouvait, ou quelque chose qu’il avait sur le coeur avant la réunion, et il Le reconnut comme étant le Christ.

74        Voulez-vous faire la même chose, jeune homme? Je ne vous connais pas. Sommes-nous inconnus l’un de l’autre? [Le jeune homme dit: «Vous m’avez juste parlé ce matin en allant déjeuner.–N.D.E.] Je vous ai parlé ce matin quand on allait au déjeuner, tout ce que j’ai dit c’était: «Comment allez-vous? ou quelque chose de ce genre.» C’était la seule rencontre que nous ayons jamais eue. J’ignore complètement le motif de votre présence là, monsieur. Vous êtes seulement un jeune homme; c’est tout ce que je sais. Dieu le sait. Je ne me suis pas entretenu avec vous, je ne vous ai pas dit quoi que ce soit ni posé des questions, et vous ne m’avez non plus rien raconté. Est-ce juste?

            Si le Seigneur me révèle votre problème, maintenant, si je disais: «Vous êtes malade, je vais vous imposer les mains, vous allez être guéri.» Vous pourriez croire cela. Mais alors, qu’en serait-il si le Seigneur remontait dans votre vie, et disait quelque chose que vous savez que je ne connais pas du tout, alors vous–ce serait un miracle. N’importe qui sait qu’un miracle, c’est quelque chose qu’on ne peut pas expliquer. Cela serait alors un plus grand miracle que le fait pour mon frère assis ici de se lever de son fauteuil roulant et de marcher ce soir, ou s’il a persisté... un plus grand miracle. S’il fait cela, alors qu’est-ce qui le fait? Maintenant, me voici. Comprenez-vous où je me tiens, vous les chrétiens? Quelqu’un voudrait-il monter ici et prendre ma place? Vous y êtes le bienvenu. Tenez votre ligne de prière, vous êtes le bienvenu. Toute personne qui est dans la ligne de prière qui sait que je ne la connais pas, levez la main vous tous dans la ligne de prière. Vous voyez, c’est tout le monde. Toute personne ici qui sait que je ne la connais pas, levez la main.

            Alors (voyez!) il n’y a aucune erreur; cela doit être Dieu maintenant, sinon je vous ai raconté un mensonge. Mais si vous prenez position pour Lui, Il prendra position pour vous, si vous êtes appelé à le faire.

75        Me voici maintenant, ma main levée vers Dieu. Nous ne croyons pas dans le fait de jurer, mais nous avons tous les deux levé la main, pour montrer que nous ne nous sommes jamais rencontrés dans la vie, c’est juste un homme qui est monté sur l’estrade. Si le Seigneur Dieu me révèle le motif de votre présence ici... Si vous êtes malade, je ne pourrais pas vous guérir, parce que je n’ai pas de puissance pour vous guérir. Mais si le Seigneur Dieu me révèle pourquoi vous êtes ici, votre problème, comme Il le fit avec la femme au puits, ou quelque chose comme ça, croirez-vous qu’Il vous aime et aimerait vous donner ce que vous désirez? Très bien. C’est bon. Le reste de l’auditoire le croit-il, alors que vous me voyez avec ce garçon, debout devant la Bible de Dieu avec nos mains levées pour dire que je ne l’ai jamais rencontré auparavant, à part le fait qu’il m’a dit: «Enchanté de vous voir ce matin», et je lui ai répondu: «Enchanté.»?

            Alors quelque chose doit se produire. Maintenant, Le voici. Dieu doit parler, sinon je suis un menteur; et s’il ne parle pas, alors Sa Parole est fausse, parce qu’Il a promis de le faire. Il a dit: «Je suis le Cep; vous êtes les sarments. Vous ferez aussi les oeuvres que Je fais.»

            Maintenant, à vous qui êtes là dans l’auditoire, et qui n’avez pas de cartes de prière, priez; dites: «Seigneur, qu’il se tourne vers moi, comme il l’a fait là-bas. Il se peut que je sois un peu sceptique, Seigneur, mais, pardonne-moi et fais qu’il me parle. Je sais qu’il ne me connaît pas; cela ôterait tous les doutes de mon coeur.» Voyez s’Il ne le fait pas.

76        Comme je l’ai dit, je ne vous ai jamais vu. Nous sommes nés probablement à des années d’intervalle, à des kilomètres de distance, l’un et l’autre, et c’est la première fois que nous tenons une conversation. Mais si le Dieu du Ciel qui vous a nourri toute votre vie, qui vous connaît et me connaît, s’Il me disait ce qu’est votre problème, croiriez-vous que je suis Son prophète, ou plutôt Son serviteur?

            Si l’auditoire entend encore ma voix, ce jeune homme se tient à quelques mètres de moi, mais entre moi et lui se tient cette Lumière. Et le jeune homme est conscient que quelque chose se passe. En fait, je vois un... Il ne se tient pas ici pour lui-même; je vois un enfant apparaître. C’est une petite fille; elle a la polio, et elle se tient... que Dieu te bénisse, fiston. Puisse le Seigneur Dieu t’accorder ta requête, c’est ma prière. Amen. Que Dieu soit avec toi, fiston. Est-ce que vous croyez? Qu’est-ce que c’est? La reine du Midi vint des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, au travers d’un don, et voici... il y a plus que... Ce n’est pas moi, un plus grand que Salomon est ici, le Saint-Esprit, le même Saint-Esprit. Le Saint-Esprit qui était sur Christ, opérant dans Son Eglise. Si ce jeune homme n’avait jamais cru, ça ne serait jamais arrivé.

77        Cette femme-ci, je ne vous connais pas, madame. Je ne vous ai jamais vue de ma vie. C’est la première fois que nous nous rencontrons, n’est-ce pas? Si c’est le cas, voulez-vous juste lever votre main? Très bien. Prenez Jean 4, maintenant à titre d’exemple, voyez si Jésus vit aujourd’hui, s’Il est ressuscité des morts. Un homme et une femme se rencontrent pour la première fois dans la vie, une Samaritaine et un Juif. Jésus était assis au puits; la femme s’avance pour puiser de l’eau. Il lui demande à boire; elle dit: «C’est contraire à la coutume, nous pratiquons la ségrégation.»

            Et Jésus a continué à lui parler jusqu’à ce qu’Il a décelé son problème; et Il lui dit où était son problème. Combien ont déjà lu l’histoire? Et Il lui a dit son problème, Il a dit: «Va, cherche ton mari, et viens ici.»

            Elle a dit: «Je n’ai point de mari.»

            –C’est juste, tu en as eu cinq.

            Et elle a dit: «Seigneur...» Elle ne L’a jamais traité de démon. Elle ne L’a jamais traité de diseur de bonne aventure, comme l’ont fait les prédicateurs. Elle a dit: «Seigneur, je vois que tu es Prophète.» Elle en savait plus sur Dieu que les prédicateurs, même si elle était une prostituée. Elle dit: «Je vois que tu es Prophète. Nous savons que le Messie doit venir, ça sera le signe du Messie. Le Messie nous dira tout.» Est-ce ce que dit la Bible? Dites: «Amen», si c’est ce qu’Elle dit. [L’assemblée dit: «Amen.»–N.D.E.] Certainement. Alors si c’était le signe du Messie en ce temps-là, s’Il est ressuscité des morts et s’Il est vivant, c’est le signe du Messie ce soir, car Il est Le même hier, aujourd’hui et éternellement.

78        Maintenant, voici la femme, nous n’avons pas le même âge, c’est la première fois que nous nous rencontrons. Je ne vous ai jamais rencontrée de ma vie; je ne sais rien à votre sujet. Et si Dieu me révèle le secret de votre coeur, alors cela doit venir par une puissance; c’est à vous de... Si vous dites que c’est le diable, alors vous recevrez sa récompense, si vous dites que c’est Dieu, vous recevrez Sa récompense. Je ne vous connais pas, Dieu vous connaît. Je ne suis qu’un homme.

            Cette dame, si l’auditoire entend encore ma voix, elle semble s’éloigner de moi; elle est très consciente que quelque chose se passe. Et la femme souffre d’un mal à ses pieds. Elle a un problème aux pieds. C’est juste. Si c’est juste, levez la main. Comment ai-je su cela? Diriez-vous que j’ai deviné? Laissez-moi vous montrer. Que Dieu l’accorde, s’Il le veut. Soyez respectueux. C’est une femme de bien; permettez-moi de lui parler un peu plus longtemps, si nous devons un peu interrompre la ligne de prière, j’aimerais lui parler, pour que vous voyiez. Je ne sais pas ce que je vous ai dit. Quoi que ce soit, c’était la vérité, parce que ce n’était pas moi qui parlais, c’était Quelque Chose d’autre. Je suis juste comme ce microphone, un muet; si quelque chose ne parle pas au travers, ça ne peut pas parler. Je ne pourrais rien dire de mal de vous, ou à votre égard, sans le savoir, à moins que Quelque Chose n’ait parlé à travers moi. Il doit en être ainsi.

            Croyez-vous que c’était Dieu? Vous croyez? Merci. «Vous verrez des choses plus grandes que celles-ci», c’est ce qu’a dit Jésus à Nathanaël. Oui, je vois la femme qui revient. Il s’agit de ses pieds, et elle... et ils lui font mal–mal. Et elle a subi une, deux, trois opérations à ces pieds. C’est exact. Et à propos, vous êtes infirmière, pour commencer, c’est juste. Vous devez vous tenir debout. C’est vrai. Croyez-vous que je suis le prophète de Dieu? Je vais vous dire une autre chose; vous êtes membre d’une église; vous allez à l’église, et votre église, vous êtes baptiste; C’est «AINSI DIT LE SEIGNEUR». Si c’est juste, levez la main. Rentrez chez vous et portez-vous bien. Votre foi vous guérit. Amen.

79        Croyez-vous? Ayez foi en Dieu. Nous ne nous connaissons pas, je suppose, madame. C’est la première fois que nous nous rencontrons. Si le Seigneur Dieu... Maintenant, quelque chose s’est passé, juste une minute. Je vois en esprit une ombre sombre passer, et ce n’est pas cette femme.

            Maintenant, quelqu’un L’a touché. Dans le coin par ici, l’épilepsie, vous souffrez de l’épilepsie, n’est-ce pas, madame? Tombez... vous tombez évanouie. C’était cet esprit sombre. Ne vous inquiétez pas. Est-ce que vous croyez Dieu de tout votre coeur? Rentrez chez vous, et cela vous quittera. Ayez foi en Dieu. J’aimerai observer juste une minute. Madame, aviez-vous une carte de prière? Vous n’aviez pas une carte de prière. Vous n’aviez pas de carte de prière. Je ne vous connais pas, n’est-ce pas? Je ne vous ai jamais connue, vous n’avez jamais reçu une carte de prière? Très bien, mais votre foi... Vous avez touché une Chose, qu’avez-vous touché? Votre foi a touché le Souverain Sacrificateur; Il s’est retourné. Le diable s’est énervé; c’est ce qui s’est passé. Rejetez-le simplement, quand ça recommence, refusez-le, éloignez-vous, vous serez guérie.

80        Vous Madame, croyez-vous que je suis Son serviteur? Si Dieu me révèle le motif de votre présence ici, croirez-vous de tout votre coeur? Vous souffrez, une chose... quelque chose qu’on place autour de votre bras. Un docteur qui pompe... c’est l’hypertension. C’est juste. Je vous vois dans le cabinet d’un médecin. Il est en train de pomper le sang, et il dit, c’est l’hypertension, c’est trop élevé pour votre âge. C’est juste. C’est un homme assez corpulent. C’est exact. Eh bien, vous savez, je ne pouvais pas savoir cela, je n’étais pas là avec vous. Mais je viens d’y être il y a quelques instants; Dieu connaît tout ce que vous avez fait. Maintenant est-ce que vous croyez? Un instant, cette femme aussi a quelque chose qui ne va pas, parce que, je le vois faire quelque chose d’autre. Oui, il est en train de vous examiner, vous souffrez du coeur. C’est la vérité. Vous avez aussi la maladie de la peau, et cette maladie de la peau est étrange, ça se trouve sous votre bras. C’est juste. Et vous souffrez d’un mal de tête. Croyez-vous que Dieu connaît qui vous êtes? Mademoiselle Pearl. C’est l’exacte vérité. Rentrez chez vous. Jésus-Christ vous guérit. Amen. Vous savez à quel moment cela se produit. Ayez simplement foi en Dieu.

81        Chère soeur, je ne vous connais pas. Je ne vous ai jamais vue de ma vie, mais Dieu vous connaît. Si Dieu me révèle le motif de votre présence ici, allez-vous croire que je suis Son serviteur et accepter cela? Si vous êtes ici, afin que je prie pour vous, c’est pour vos yeux. Maintenant quelqu’un dira: «Evidemment, elle porte des lunettes, c’est à cause de ça qu’il l’a dit.» Non, ce n’est pas à cause de cela. Voyons. Vous souffrez aussi des nerfs, une nervosité grave. C’est juste. Vous souffrez des yeux et des nerfs. Mademoiselle Matthews, vous pouvez rentrer chez vous et être guérie. Jésus-Christ vous guérit. Cela a enlevé tout le doute, n’est-ce pas? Amen. Ayez foi en Dieu; ne doutez pas. Maintenant, je... vois, je deviens très faible, l’auditoire commence à s’effacer de ma vue, à ce qu’il me semble. Maintenant croyez simplement. Ayez la foi. Maintenant, le... Jésus est ici sur l’estrade, c’est Lui qui opère de cette façon, Il est exactement le même Jésus là dans l’auditoire. Croyez-vous cela?

82        La dame assise là avec cette maladie de la peau, une maladie de la peau. Croyez-vous que le Seigneur vous guérira? Oui. Très bien, vous pouvez avoir votre guérison.

            La dame à côté d’elle a un... Une autre en face de vous, la deuxième, elle a aussi une maladie de la peau, c’est juste. Alors, si vous croyez que je suis un prophète de Dieu, imposez la main sur la femme au milieu de vous; elle a le diabète. Imposez-lui la main, et vous serez toutes guéries. Est-ce que vous croyez? Qu’ont-elles touché? Elles ont touché le Souverain Sacrificateur, pas moi. Je ne connais pas ces femmes, je ne les ai jamais vues de ma vie. Ayez foi en Dieu. Vous voyez! Croyez seulement.

83        Qui que ce soit qu’Il a appelé, où qu’il soit... Vous dites: «Comment ça se fait, Frère Branham?»

            J’observe simplement cette Lumière-là, où Elle se dirige. Et la Lumière s’arrête sur quelqu’un et ça éclate et je vois une vision, je vois ce qui se produit. Jésus a dit: «Je ne fais rien jusqu’à ce que le Père Me le montre premièrement, ce qu’il faut faire.» Est-ce juste? Dans Saint Jean... Il voyait dans une vision quoi faire, sinon Il a dit quelque chose de faux. «En vérité, en vérité, Je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de Lui-même, sinon ce qu’Il voit faire au Père.» Alors on L’a traité de diseur de bonne aventure, l’Esprit de Dieu! Qu’est-ce qu’un diseur de bonne aventure? Un esprit perverti, le diable. Les diseurs de bonne aventure ne prêchent pas l’Evangile, et n’appellent pas les gens à la repentance, et ne prient pas pour les malades et ainsi de suite. C’est votre foi en Dieu. Il est un Dieu vivant. Soyez simplement respectueux.

84        Quelqu’un, s’il vous plaît. Je continue de voir une jeune femme en vous, mais je ne sais pas où elle est. Cela continue de s’éloigner. Soyez respectueux maintenant. Là derrière au fond, je ne peux pas vous dire combien... où ça se trouve. C’est un homme, il est assis juste ici, la Lumière est juste au-dessus de lui, il a une–une maladie de la vésicule biliaire. Il prie pour cela. Tout au fond là-bas. Il prie aussi pour son beau-père qui est infirme. Est-ce que vous croyez, monsieur? Levez vos mains si vous croyez. Si c’est la vérité, agitez vos mains comme ceci. Vous n’avez pas de carte de prière? Non. Très bien. Rentrez chez vous et trouvez-le comme vous l’avez cru, au Nom du Seigneur Jésus. Qu’a-t-il touché? Qu’a-t-il fait? Demandez-lui. Il priait et Dieu l’a exaucé. Si c’est vrai, monsieur, agitez votre main. L’homme qui est là au fond, qui vient d’être guéri, agitez la main si c’est vrai, si vous étiez en train de prier.

            Vous voyez! Peu importe où vous êtes. Ayez foi en Dieu.

            Croyez-vous que je suis Son serviteur? Vous êtes consciente, soeur, que quelque chose se passe. Le fait de vous tenir en présence d’un homme ne vous donnerait pas ce genre de sensations, parce que vous êtes chrétienne, et ce Saint-Esprit est si proche de vous, Il fait que tout votre visage et votre être s’illuminent pour moi. Il se déplace. Voyez-vous, je suis le serviteur de Dieu. Vous êtes la servante de Dieu. Et Dieu m’a donné un don pour vous exprimer Son amour ou l’oeuvre achevée qu’Il a accomplie pour vous. Vous voyez? Vous êtes un chrétien, je veux dire une chrétienne née de nouveau. Très bien. Vous souffrez d’une nervosité extrême. Vous devenez mentalement nerveuse, et vos pires moments viennent le soir. Vous devenez vraiment faible et vous restez assis. Vous avez horreur de voir le soleil descendre et faire des raies dans le ciel; Je vous vois en train de vous cacher le visage pour ne pas voir cela. Et le... Satan vous a dit que vous allez perdre la raison à cause de cela. C’est un menteur. Vous êtes en Présence de Christ. Voici autre chose, si vous croyez que je suis le prophète de Dieu, que vous connaissez–ou Son serviteur... cette appellation achoppe les gens; je ne suis pas Son prophète; je ne suis qu’un homme. Vous voyez? Mais vous aussi, vous souffrez de la pyorrhée de gencives. C’est «AINSI DIT LE SEIGNEUR». Et vous voulez aussi que je prie, ce pourquoi on vient juste de prier, concernant votre excès de poids. C’est juste. Et vous avez une grande requête sur le coeur, une requête loyale, vous voulez devenir mère, et porter un bébé dans vos bras. C’est «AINSI DIT LE SEIGNEUR.» Partez et recevez-le; Je vous bénis, ma soeur, au Nom du Seigneur Jésus-Christ. Amen.

85        Ayez foi en Dieu. Ne doutez pas.

            Je ne vous connais pas, madame. Dieu vous connaît, mais croyez-vous que je suis Son serviteur? Juste une minute. Vous avez une maladie des femmes et une maladie des reins. Vous étiez assise là en train de prier pendant les quelques dernières minutes. C’est la femme que j’ai vue il y a un moment, et vous devez vous faire opérer pour cela, mais vous avez refusé de vous faire opérer, parce que vous avez prié avant de venir à la réunion, et vous avez dit: «Seigneur Dieu, laisse-moi entrer dans cette ligne de prière et je serai guérie.» Si c’est juste, levez la main vers Dieu. Très bien. Rentrez chez vous et soyez guérie, votre foi vous a guérie.

            Croyez-vous que je suis Son serviteur? Je ne vous connais pas. Dieu vous connaît, mais s’Il me révèle le motif de votre présence ci, votre problème, allez-vous l’accepter? C’est partout dans la salle, que chacun soit vraiment respectueux. Ayez la foi, ne doutez pas. La voilà. La petite femme assise ici au bout, elle souffre d’une nervosité, elle priait en son coeur: «Ô Dieu, fais qu’il m’appelle.» C’est juste, madame, avec votre mouchoir en l’air, si c’est pour cela que vous priiez, agitez votre main comme ceci. Il a exaucé votre prière. La petite dame au col blanc, «AINSI DIT LE SEIGNEUR», rentrez chez vous, votre foi vous a guérie. Je demande à votre foi de croire cela, où que vous soyez.

86        Vous êtes ici pour quelqu’un d’autre; c’est un enfant. C’est votre petit-fils et votre petit-fils n’est pas ici, il est dans un autre Etat, la Géorgie. Et il a une sorte d’éruption; cet enfant, et il a un problème de muscles. C’est une maladie de la peau et des muscles. C’est juste. Et tenez, afin qu’elle sache que je suis le prophète de Dieu; vous envisagez d’aller dans le champ de mission tout de suite. C’est «AINSI DIT LE SEIGNEUR». Partez, et que Dieu aille avec vous, et croyez de tout votre coeur, et recevez ce que vous avez demandé. Le croyez-vous? Venez et croyez maintenant.

87        Ce mal du dos vous a quittée alors que vous étiez assise là, pendant que vous étiez assise là, soeur; continuez simplement votre chemin. Et les reins et tout, continuez simplement votre chemin... la nervosité... Vous êtes guérie de toute façon. Partez en croyant Dieu. Votre maladie du coeur vous a quitté pendant que vous vous teniez ici. Poursuivez votre chemin en vous réjouissant, dites: «Merci, Seigneur.» Vous êtes déjà guéri. Très bien.

            Approchez, madame; vous êtes nerveuse. Suite à cela, vous avez contracté une maladie d’estomac, une affection peptique. Vous n’arrivez pas à bien manger. Vous avez des aigreurs dans l’estomac et cet acide monte jusqu’à vos dents...?... C’est juste. Je vous vois quitter la table à reculons. Le café vous rend malade, ou toute chose semblable, qui contient de l’acide. Rentrez chez vous et mangez. Jésus-Christ vous guérit. Croyez de tout votre coeur.

88        Venez juste une minute. Quelque chose s’est passé. Soyez–soyez respectueux. Qu’en pensez-vous, monsieur? Est-ce que vous croyez? Cet homme assis là, vous étiez profondément en prière au sujet de quelque chose, et vous croyiez. Je ne vous connais pas; pour autant que je sache, je ne vous ai jamais vu de ma vie, mais Dieu vous connaît. Si Dieu me disait pourquoi vous priez, croirez-vous que je suis Son prophète, ou plutôt Son serviteur? Vous avez des varices. Vous voulez que Dieu les guérisse. Si c’est juste, tenez-vous debout. Maintenant, voulez-vous faire quelque chose pour moi, en tant que frère, voulez-vous m’écouter comme un prophète de Dieu? Arrêtez de fumer; Dieu vous guérira. Voulez-vous le faire? Levez la main; promettez-moi que vous le ferez. Alors asseyez-vous. Partez et soyez guéri.

            Votre maladie du coeur vous a quitté pendant que vous vous teniez ici. Partez, continuez votre chemin, et réjouissez-vous et dites: «Merci, Seigneur.»

89        Regardez cet auditoire-ci, j’aimerais vous montrer, la majeure partie de cet auditoire souffre de la même chose que vous, la nervosité. Vous vous découragez, vous n’arrivez pas à vous retenir. C’est juste. Dieu est réel, n’est-ce pas? Regardez ici. Tout celui qui est nerveux, qui est dérangé par la nervosité, tenez-vous debout juste une minute. Partout dans la salle. Comment allez-vous les appeler tous alors que chacun d’eux y croit? Regardez simplement là. Tenez-vous debout juste une minute. Tenez-vous debout juste une minute. J’aimerais vous montrer quelque chose de la part de Dieu. Je vous vois vous efforçant de descendre quelque chose, c’est un escalier. Vous descendez de côté, c’est l’arthrite. C’est juste. Tous ceux qui souffrent de l’arthrite, tenez-vous debout.

            Vous avez une maladie gynécologique; vous l’avez eue depuis longtemps. C’est un ovaire, un abcès; vous avez un épanchement de celui-ci. Il y en a beaucoup là-bas dans l’auditoire. Regardez. Chaque femme qui souffre d’une maladie gynécologique, tenez-vous debout. Tenez-vous carrément ici, juste une minute.

            La nervosité, vous êtes sur le point de faire une crise de nerfs. Tenez-vous carrément ici juste une minute, les personnes nerveuses sont déjà debout.

            Oh! miséricorde, il y a ici une ombre noire, c’est le cancer. Croyez-vous que Dieu va vous guérir? Vous le savez, c’est juste, mère. Levez-vous. Tous ceux qui souffrent du cancer, tenez-vous debout, partout dans la salle. Maintenant on est en train de me toucher au dos; je sais que cela veut dire que je suis sur le point de tomber. Vous voyez? Alors juste une minute.

90        Dieu connaît chacun de vous. J’ai été aussi sincère avec vous que je peux l’être. Ai-je trouvé grâce à vos yeux? Croyez-vous que je dis la vérité, que Dieu confirme cela comme étant la vérité? Si un homme dit quelque chose, cela peut être une chose, mais si Dieu ne dit pas que c’est la vérité, ce n’est pas la vérité. Mais s’Il dit que c’est la vérité, alors croyez Dieu. Est-ce juste?

            Maintenant, faites ce que je vous dis de faire. Faites simplement comme je vous le dis. Si chaque personne malade ici... Voyez-vous? Ecoutez, je ne peux pas appeler tous ceux-ci; ils sont tellement nombreux. Chacun de vous croit. Et écoutez, chacun de vous est guéri, si vous allez le croire maintenant même. La guérison, c’est quelque chose que Jésus a accompli pour vous, il y a dix-neuf cents ans. Qu’en est-il de vous dans le fauteuil roulant, qui souffrez de la polio et tout, et vous êtes infirme? Ne–ne–ne pensez pas que vous n’êtes pas–que vous ne pouvez plus être guéri. Ayez la foi maintenant même. Je ne peux pas vous guérir, mais votre vie, vous ne pourrez pas la cacher. Croyez en Dieu maintenant même, chacun de vous et tenez-vous debout, croyez en Dieu, acceptez votre guérison, et Dieu rétablira chacun de vous. Si vous le croyez, levez-vous, acceptez cela, levez vos mains, dites: «Merci, Seigneur, pour ma guérison.»

            Le voici, le Saint-Esprit se meut au-dessus de l’auditoire. Au Nom de Jésus-Christ, je demande au diable de sortir de la salle, et chaque personne qui est dans la Présence de Dieu peut être complètement guérie par les meurtrissures, et la puissance du Seigneur Jésus.

E-1 Thank you, thank you very much. [Brother Branham responds a brother's comments--Ed.] Thank you...?... Thank you very much. That is awful sweet of all of you. Coming to you, as I've said this morning, tired and wore out, I hardly haven't had a day off since Christmas. And then, I leave for home at three o'clock in the morning, get home and unload my car, about two hours, and take right back to Philadelphia again, to begin there Sunday. So it's just constantly on the move.
Now, I know your... you got... I see you got fans, if you just got the electricity to operate it. So it's very hot, and I'll just be as brief as I can on the message and start right into praying for the sick.

E-2 There is no way for me to express how I appreciate this visit here to Southern Pines, and our--our cooperation with Brother Thomas, and they--all the other cooperating ministers of all the different denominations, and to you people. I certainly appreciate this. It's been four days that quickly went. You got a lovely country, a lovely people. A people is what makes the--what the country is. I don't care how hot it would get or what, if you got nice people there, it's a nice country. That's what makes it. And it's people that I'm expecting to spend an eternity with.
I've been invited out to your homes; I wished I could come. I know each one of you has got the best cook there is in the country, and I'd sure like to come out, and--and have dinner with you, and would enjoy setting down, and talking to you for several hours. I can't do that, just on these little stays like this.

E-3 And then, many people think that I'm an isolationist. I'm not an isolationist, no, but I can't be a servant of Christ and a servant of man at the same time. So I have to keep myself away in prayer, and meditation, in order to be my best at the pulpit.
And I'm ashamed that I had to come all worn out. As I told you the other day, I've lost twenty pounds of weight since Christmas, there's my coat. See? And I'm--I'm really can tell it. And not so much physically tired, as it is mentally tired. Just been healing services, most of the time. I cut off two nights of it here, so that we could get a little--just a little bit of rest to make on.
And the other one is the Christian Businessmen's Convention, now, Sunday afternoon is in Philadelphia, at some big tabernacle, seats several thousand people, I'm to have the service there Sunday afternoon. And Monday night at the convention hall, I open the Christian Businessmen's Convention, for the worldwide convention. Pray for me. I really need your prayers, that God will use me and help me to be His servant and your brother in the Word.

E-4 Now, Billy said awhile ago, I believe, that when we was coming in, that they taken a love offering for me. That wasn't exactly necessary. I'm--I'm sorry even to have to accept it, but I never asked them to do that. I never come for that purpose. I'm a poor man; I need money to live on, and operate, and my operations are small. I've kept my meetings real humble.
I was on the field before Brother Roberts. Brother Roberts has come to my meeting. I was in Kansas City, Kansas, and he was in Kansas City, Missouri, in a little ragged tent over there, and just a little handful of people. He come and set on the sideline one night. And I met him back in the hall; we got our pictures together. He said, "Do you think God could hear my prayer for the sick?"
I said, "He'd hear anybody's prayer, Mr. Roberts, that'll be sincere."

E-5 Mr. Roberts is a smart man: four years of psychology, and a fine education, smart and shrewd. He knows how to handle things. God could use him. And he went forth, and now, he really has a great work across the nations. And...
Now, God wouldn't permit me to do that. First place, I haven't the education. I hardly have any education, and so then, I couldn't do that. I have no psychology; I don't even have a grammar school education, just the seventh grade. So I--I couldn't do nothing like that, and God knew it. Instead of letting my meetings blast out, and many opportunities has been given me, but yet I feel that God don't want me to do it.
Now, how could I come here, and perhaps four nights, and I'd imagine, I don't know, but I'd imagine all of us are poor folks, about a two hundred dollar love offering would be just about sufficient.

E-6 How could Oral Roberts stay here for two nights or four nights, with a two hundred dollar love offering? Not because that he wouldn't want to come, but he can't come. He's got hisself under such obligations, till it takes him about seven thousand dollars a day to operate, every day in the week. The last I heard was seven thousand, probably more than that now, with his many other stations of television. He couldn't come here. He would love to do it.
Oral Roberts is a good man. I know him, and he would--he would come here with all of his heart, but he can't do it. And when you--you invite him, and he says, "I can't do it; got to be so many hundred churches cooperate." He don't mean that to be indifferent; he's means that he can't do it; he's under such obligation.
But you see, I've never let my ministry get like that. It's real small. My obligation's about a hundred dollars a day at my office, home, is about a hundred dollars a day. So therefore, I can go anywhere. And then, if the Lord wants me to preach before a hundred thousand, five hundred thousand, He just puts it on somebody's heart, and they send me. I don't have to worry about no money. Don't need any, so I don't have to worry about it. So I'm...

E-7 Let's see, I had a birthday recently, and I was--I think I was twenty-five or just a little past it. I was born in 1909; that'd make me a little--about twenty-five, wouldn't it? Just a little over--forty-nine. So I've been in the ministry, twenty-seven years, and never took up an offering in my life. I pastored the Baptist church for seventeen years, and never received a penny of salary, or took an offering all the time. Worked as a state Game Warden in Indiana, and made my living. Never took an offering in all my life.
I remember one night, I usually tell it, especially, when my wife's not along, that I got to the place I couldn't make ends meet. Did you ever get in that place? Sure, we all do. And I said, "Honey, I'm going to take up an offering tonight."
She said, "I'll go over and watch you do it." And she gets her seat and sets down. Now, not that people wouldn't do it, certainly, they would. They'd have give me anything they had. But I was young, and I--I just had Wednesday and Sunday services, and I... that's all I just--I could work, so why not work, and not be obligated to--an obligation to them. All the money I got, I put right in the church, everything outside of my living.

E-8 And so, I went, told the old deacon of the church, I said, "Go, get my hat, Uncle Jim." We didn't have a collection plate or nothing, never had one in the church. I said, "Go get my hat, I'm going to take an offering." I said, "Folks, I'm at a little hard place, I... If you've got a few cents that you'd throw into the collection plate, I--I've got an obligation of about five dollars, and I--I can't make it." I said, "If you'd help me, I'd appreciate it."
And Uncle Jim went to get my hat. There was a little old woman used to set in front of me; she had on one of those aprons that had the pocket on the inside. Did you ever see one? Sure, you southern mothers. My old grandmother used to pack a little old cane pipe in there; she'd get down and put it in her pocket like that. How many's ever seen one of those little old--I believe it was chalk, or something or other, pipe was made out of, and had the long cane, that the old grandma's used to smoke? Mine did. She wouldn't want one of the--none of the men to see her smoke, so she'd hide it in that underneath pocket, where she'd carried her tobacco. She'd hold it under there, and talk to the man like that, and that old pipe look like it'd burn her finger up. And so she would...

E-9 And this little old woman had one of those little aprons, and she reached down there, and got one of those little old pocketbooks that snaps on the top, begin to reach down there for a few nickels. Brother, I couldn't have took that. Why, that'd have haunted me all my life. "Oh," I said, "I was just teasing you; I didn't mean that."
The old fellow, standing there with the hat in his hand, he said, "What must I do, Brother Branham?"
I said, "I--I was just teasing to see what you'd do. Hang up my hat."
And there was an old man, used to ride a bicycle, from Dowagiac, Michigan, by the name of Ryan--old Brother Ryan. If I'd ask tonight, perhaps many of you knew him--good friend of mine. He rode an old bicycle down there. And I used to say it backslid, but it didn't backslide, it was wore out. And he--he left it for me, and I went up to the ten-cent store, and got two cans of paint, and painted it two different colors, and put a sign on it, "For sale for five dollars," sold the old bicycle, didn't have to take up an offering after all.
That's the closest I ever come to taking an offering in my life. So when you put in a portion of your living, by God's help and His grace, I promise you, the best of my knowledge, it'll go for the kingdom of God. Everything...

E-10 I've got three children, wife, widowed mother, mother-in-law that's a widow, great obligations, the office and so forth. I send out thousands of prayer cloths a week, around the world, and we have ten different offices, in ten foreign nations that operates through this one little place. And then, people, if they didn't send in offerings to me, out of the mail, I'm going to have to fold up, right then, that's all. 'Cause I--I just couldn't make it, because my obligation's a hundred dollars a day, and I... In the last year, I spent the last six months, constantly on the field; each campaign has put me back two or three hundred dollars behind, each time, on the campaign. So you see what I--what I mean.

E-11 And anyone knows, and we have books there, but I buy those books at forty cents less, I buy them from Gordon Lindsay. And I buy those pictures; they're copyrighted by the Douglas Studios of Houston, Texas. I have to buy all those things, and I sell them just so that... Why, I lose on each--on each batch of them. First thing, there's a lot of them messed up when I get them; next thing you have to pay for somebody to sell them. The next thing, I give a lot of them away;, if anybody wants them, and haven't got money to pay for them, take them anyhow. See? So I... We don't... We're not here for money; we're here to try to help make life a little easier for you, through the kingdom of God. Now, God knows; that's my heart. That's... Let that always be my objective and my motive. Thank you kindly. God bless you.

E-12 And if I never see you again this side of the great river, on the other side where the breezes will be blowing cool, down by the evergreen trees, I'll be waiting for you, just across the river, on the other side.
The ministry, that I now testify to you to be the truth, that same testimony will be on my lips, when I meet there. It's amazing grace, how sweet the sound, that saved a wretch like me. I once was lost, but now I'm found. I was blind, but now I see.

E-13 I wish to read just a--a little Scripture. Was going to preach tonight, and made an announcement, that I was going to preach on the overcoming faith. But hot like this, I wouldn't have time. I'm going to take a little text from something else, and preach from it.

E-14 First, these handkerchiefs are laying here to be prayed over. There's been a number of them, I've tried to catch it each night. If you--they're not here, you don't have your handkerchief here, and you want one that I've prayed over, just send to my office: Jeffersonville, Indiana. I'll send you one free, post paid, there's no obligation to it at all. And I don't want your mailing list, 'cause I have no radio, television programs, nothing else. I have a hard time paying secretaries to answer. Might be a little delay, but we'll get it by and by.
But now listen, well, you'll get a letter, where there's a routine letter, around the world, where a half a million people, are praying at the same time. Some people gets up at two o'clock in the morning, foreign fields, to pray, make that three o'clock chain here of prayer around the world, everyone praying for each other. And miracles, thousands of times more than happens in the meetings... Sure, I reach a bigger audience.
But now, when you get that little piece of cloth, that isn't made up by a secretary. I prayed over that myself. Now, many of you think, and do say in your letters, "Brother Branham, anoint this handkerchief for me."
Well, I know, you Nazarenes, and many of you believe that, that's perfectly all right. Whatever God blesses, I'm for it. But if you will notice the Scripture, they never anointed handkerchiefs, they taken from the body of Paul, handkerchiefs and aprons. And the sick and afflicted was healed.

E-15 I believe Paul was a fundamentalists. Don't you believe so? And I don't believe Paul would do that without Scriptural authority. You know where I think he got it? When the Shunammite woman went to Elisha, and he took his staff, and said to Gehazi, "Go, lay it on the child." See? Everything that he touched, he knew was blessed, if he could get the woman to believe the same thing. See? Everything that he touched was blessed. He knew that, because the Holy Spirit was on him. And Paul, I said, being a fundamentalist...
Here's a little remark. In traveling the world, I found two classes of people. One of them is the Fundamentalist, the other is the Pentecostal. The Pentecostal has got a lot of faith, but they don't know who they are. The Fundamentalists know who they are, but haven't got no faith with...?... it.
It's just like a man that's got money in the bank, and he can't write a check, and the other man can write a check, and hasn't got no money in the bank. If you could ever get them two together, to get a Pentecostal to recognize who he is, or get a Fundamental to recognize that all of his fundamental teachings, yet Christ, the letter killeth, but the Spirit giveth life. Then you've got it made.
So I pray that someday I'll see that great uniting together of all the body of Jesus Christ, coming together, as one great big body, then the rapture shall come. Before we open the Scriptures, let us pray.

E-16 Dear God, as silence swept over this building, just then, when I said, "Let us pray," we are all very conscious tonight that there is God in heaven, Who knows the secrets of the heart. As Daniel said in his day, "There is a God in heaven." And You know the secret of our heart, and I would pray tonight, Dear God, that You would reveal to us Your Son in the power of His resurrection, to forgive all of our iniquity, and to heal all of our diseases.
Speak through Thy Word, O Eternal God, and let the Holy Spirit take It and plant It into the listener's hearts, that there might come forth out of there, a great revival, one of the old fashion types, that would sweep from coast to coast, before Jesus comes. Grant it, Lord. Save the lost tonight and heal the sick. For we ask it in Jesus' Name, Thy Son. Amen.

E-17 In the 12th chapter of Saint Matthew's gospel, and the 24th verse, we wish to read for a moment, these words. It's a little text that I've read many times, and spoke on it. And the reason I taken it tonight, is because I could hurry with it, to get to the point that I wish to get to, before prayer for the sick. And while I'm praying and speaking, I want every person in here to have this in your mind, that as soon as prayer begins to go for the sick, every one of you is going to get up and walk out of the building well. Don't have nothing else in your mind. Keep thinking that. "If there be any praise, if there be any virtue, think on these things." You cannot get anything from God with a negative thought. "He that cometh to God, must believe that He is, and a rewarder of those that diligently seek Him." Now, the 42nd verse:
And the queen of the south shall rise up in the judgment with this generation, and shall condemn it: for she came from the utmost parts of the earth to hear the wisdom of Solomon; and, behold, a greater than Solomon is here.

E-18 Our Lord had just been called by the--the doctors of His day, that is, the theologians, Beelzebub. And He had been upbraiding the city that He had just been preaching in, and performing signs and wonders, as we read the other night of what His ministry was in His day, how that He was able to discern the thoughts of the heart by the Spirit of God.
And the--the church people of His day thought He was a mind reader, or a witch doctor of some sort, and called Him an evil spirit. And our Lord said, "If you say that to Me, I'll forgive you, but someday the Holy Spirit is coming, then He will do the same work that I do, and then one word against that Holy Spirit doing the same work, will never be forgiven unto a man in this world, nor in the world that is to come." He said, "If I do not the works of My Father, then don't believe Me. But if I do the works of My Father, then believe the works."

E-19 Now, what is the works of the Father? Now, He plainly declared it, that how He represented His ministry to the people, was by the--the spiritual people. Now, there is two churches: there's the church natural; there's the the church spiritual. And mixing those together, which there's no way to segregate them, as Jesus said, "A sower went forth and he sowed seeds. Some sowed good seed, and a evil man sowed tares. And the husbandman, which was the pastor, said, 'Shall we pull out the tares?' He said, 'You'll root up the wheat with it. Let them grow together.'"
So there's no way of separating church natural and Church spiritual. But the Church spiritual is the elected Church, called out and set aside by God alone. And they are the ones that will hear the Word of the Lord.
No matter how hard--it seems strange to say it--but some men are predestinated to eternal destruction; the Scripture says so: "Men of old, foreordained to this condemnation, to turn the grace of God into lasciviousness," in the chapter of Jude. So we don't like to think those things, but there's some people who will never be saved, no matter what you do, and they're very religious.

E-20 And the antichrist spirit is a religious spirit; don't forget that, dear people. And how blessed are your eyes that do see, and hear, and understand; for you cannot understand, unless God reveals it to you. For the whole church is built upon a spiritual revelation of Jesus Christ being the Son of God.
Every time you hit it, you hit mixed multitudes, especially when supernatural's done. Moses went out of Egypt with supernatural; a mixed multitude went.

E-21 Luther, many of you Lutheran people, why, history claims it wasn't a mystery, how that Martin Luther protested the Catholic church and got by with it, but how he could hold his head above all the fanaticism that followed the revival.
And that's what it is today. And you non-Pentecostals, that what it's... Let me say this as a Baptist: what I know of, the Pentecostals has a lot of nonsense. They have a lot of flesh and a lot of carrying on, but brother, there is a genuine Holy Spirit among them. That is right. So you Pentecostals, that can hold your head in the--into Calvary, and into the Word, and not on sensations, but according to the Word, and still walk before God, blessed are you. You've got the cream of the crop--Spirit and Word.

E-22 And Jesus had went about, just as fundamental as those Pharisees claimed to be, and when He done His works, they was expecting it to be something else, but because He could discern the thoughts of their hearts... Like when Peter came, He said, "Your name is Simon, and your father's name is Jonas."
When Philip went and found Nathanael, and told him Who he had found, why, he couldn't understand it, that the Messiah would come out of Nazareth, out of that kind of a denomination, or no denomination at all. He couldn't understand it, and he said, "Come, see for yourself."
And when he come, Jesus said, "You... Behold an Israelite, in whom there is no guile."
And he said, "Rabbi, when did You know me? I'm a stranger to you."
He said, "Before Philip called you, when you were under the tree, I saw you."
And Philip said--or Nathanael, rather, said, "Thou art the Christ; Thou art the King of Israel." See, the real true, elected recognized that to be God, when the real priests and scribes stood by and said, "That man is a fortune-teller." And anyone knows that fortune-telling's of the devil.
So they called the Spirit of God an unclean spirit, and Jesus said, "When the Holy Spirit come and made Hisself manifested, He'd do the same works that He did, and a word against It would be unforgivable." So you see the hour we're living.

E-23 Look at the Samaritan woman. As soon as Jesus told her the secret of her heart, she said, "We're looking for the Messiah to come, and He will tell us those things. But Who are You? You must be the prophet."
He said, "I'm He, that speaks to you."
She ran into the city and said, "Come, see a Man that told me the things that I'd done. Isn't this the Messiah?" And the Samaritans believed Him, because they were an outcast.

E-24 Now, I would like to say this: Jesus speaking here, was--said, "Oh, thou Capernaum, thou art exalted into heaven, because you think you have got the best synagogues, all those swell ministers, and everything, and you're very religious. You're so swelled up and so pious, till you are exalted into heaven, but I say unto thee, thou shalt be cast down into hell."
Where is Capernaum today? At the bottom of the Dead Sea. Every city that received Jesus, they stand today. Every city that He cursed, is gone today. Sure, He was more than a prophet; He was God manifested in the flesh.

E-25 And notice, He goes back into His--the Scriptures, and begin to show (as I wish to in the next fifteen minutes), that all ages, God has always had His people and had the supernatural working in all ages. When God sends a gift to the earth, if that generation receives that gift, then they become a blessed people, and if they turn it down, they become a cursed people, always.
Look at the generation in Jesus' day. God sent the greatest Gift that was ever sent to that generation, that's what He said, "There's a greater than Solomon here." And they turned it down, and called Him a fortune-teller. Where are they today? Scattered to the four winds of the world, the temple burnt. See, they turned it down.
And Jesus was referring--the chapter--the verse before this, of the days of Jonah. He said, "As it was..."
They come to Him and said, "We would seek another sign." And He said, "There will be a wicked, and an adulternous generation, that'll seek after a sign, and they will get a sign." I'm off of my text, but I want to get this to you.

E-26 Do you believe that we are living in one of those wicked, and adulternous generations? Certainly, we are. As I've said many times, that this nation can never escape the damnation, and wrath of God. I'm an American. Many of the Branhams are buried yonder on the fields, blowed up in the wars. And if it was to come tonight to make a choice, America's my country. I love it. But I don't love the sins that it's doing. God loves America, but He hates her sin. And sin is a reproach to any nation, and don't think because our forefathers, at Plymouth Rock, founded this upon the principles that it did, that we escape judgment. Israel was God's own beloved wife, and she paid for her sin. David was a man after God's own heart; he paid for his sin, and we'll pay for our sin.
If God doesn't judge America for her unrighteousness, as the infinite, holy God, He'd be duty-bound to resurrect Sodom and Gomorrah and apologize for sinking them and burning them up. Certainly, we're bound for judgment. There's no way out of it. So just get ready to escape the damnation of the wrath of God, by fleeing to Jesus Christ.

E-27 Now, He referred to Jonah, and I believe, that what He told Jonah, He was speaking of this day. Now, He said, "They were seeking a sign, and they would get a sign, the sign of the resurrection. For as Jonah was in the belly of the whale for three days and nights, the Son of man shall be in the heart of the earth for three days and nights. And then, the resurrection would be the sign to a wicked and an adulternous generation."
Anyone knows, that Scripture has a compound meaning, and history repeats itself. Do you believe Scripture has a compound meaning? All right.
Take where it's--this one here, just comes in my mind, where in Matthew 3, it said, "Out of Egypt, I've called My Son." Run the reference to that and see if it didn't mean Jacob. Certainly, it did--Jacob, God's son; it meant Jesus, God's Son. It had a compound prophecy, many times has it.
And so, I believe that we've come back to a wicked, and an adulternous generation. And this generation has to receive the sign of the resurrection to dovetail with my first night's sermon, of "The Signs That He Did Then." He's never done them since in all the age, until the closing of the Gentile dispensation, that we're now living in. And this wicked, and adulternous, and Christ-rejecting generation, has received the sign of the resurrection, the last sign to be given to the church.

E-28 Now, look at Jonah. Many people think that Jonah was a terrible person. Jonah was a prophet of the Lord, walking in all the will of the Lord. You say, "Why did he do what he did?" He never done anything contrary to God's will. You can't, if you're in Christ, do anything contrary, if you're walking humbly, and--and upright. It may seem like you do, but you don't do it. Nothing happens providential. The footsteps of a righteous man is ordered of the Lord, and all things work together for the good, to them that love Him. How can you take those Scriptures, and compare them with any other, and then break them. The Scriptures cannot be broken.
Oh, you say, "He took a ship and went to Tarshish, instead of Nineveh, when God sent him to Nineveh, and he went to Tarshish." Let's just look at it a few minutes, find out. It's the way you look at it. You run over the top of them and say, "Oh, you're a Jonah." I'd like to be one. Certainly, he was a man of God.

E-29 Notice him, when he went to go to Nineveh, there was no ship, so he took a ship to Tarshish. When he got on the sea, the sea got angry, because the preacher was backslidden. And they tied his feet and hands, and threw him out of the ship. And God had a big fish to swallow him.
Now, anyone knows that a fish prowls through the water till it finds it's food, then it goes to the bottom of the sea, or the lake, or wherever you're fishing, and puts it's little swimmers on the bottom and rests. Feed your goldfish and watch them. They'll go right to the bottom of the bowl, put their little fins down here and rest.
Now, this fish, God prepared him, and he prepared a preacher for his dinner. And he went up. And throwed him into the whale's mouth, and he went down to the bottom of the sea--with his hands behind him, tied--his feet tied.
I've often wondered, how that people in this day and time, would ever look at their symptoms and read that story. That's what's the matter, that people don't get healed. You go to looking at your symptoms. You can't look at your symptoms and be healed. You've got to look at the promise that God made.

E-30 Here, some time ago, I went to a--a place where a boy was dying. It's been about ten years ago. An old sainted man come to me, and he said, "Brother Branham, will you go to my son; he's dying with black diphtheria."
I said, "Yes, sir, as soon as the service is over, I'll go." And I went to the place where the young man was dying, and he'd been unconscious two days.
Why, the doctor wouldn't let me go in. He said, "Are you a married man?"
I said, "Yes, sir. I have a couple of children."
He said, "Well, I can't let you go in there; you'll carry that disease."
I said, "Doctor, if I can't trust God for that, I've got no business praying for that boy."
And he said, "I can't let you go in."
I said, "Let me go in, and then give him the communion or something." I said, "Are you Catholic?"
He said, "I am."
I said, "If a priest come here to give him the last rights, if he was Catholic, would let him in?"
He said, "That's different, the priest hasn't got children."
I said, "But I want to ask you something. This is just as sacred to us as that is to you." And I said, "Let me go in."
He said, "See to it. It's upon your own hands."
I said, "God will." And he dressed me up like a Ku Klux Klan.
And I went in there to--to see--see this boy, and he was unconscious. A little nurse, standing there, a very lovely, little lady, and I got down on one side. The child was unconscious. And the nurse said, "Mrs..."
The lady, said, "I..." I think the lady's here tonight. I--I want to let--get through this before I tell her, and then--who she is.
And I said... The nurse said to her, said, "Will you... You know that your son is dying? I think the little nurse just said that for my benefit.
And I said, "Well, if he is dying, God is a Saviour." And she just kinda turned her little painted-up lips, and looked sideways, and I said, "Let us pray." And the old father and mother got down on one side of the child; I said, "Lord God, the God, Who made heavens and earth, You said, 'Whatsoever things you desire, when you pray, believe that you receive them.' And it is also written, 'If thou shall say to this mountain, be moved, and don't doubt in your heart, but believe that what you say shall come to pass, you can have what you say.' That is Your Word, and that's what we're doing, Lord." And I say, "I lay hands upon this boy, and condemn this death in the Name of Jesus Christ." Raised up; the old father raised up, wiped the tears out from under his glasses, and he took mother in his arms, he said, "Mother, think of it; isn't it glorious? He's going to live now." The boy just as far gone, just barely breathing. And the nurse said...
"Oh, she said, "It's wonderful, Fred, it's wonderful. Said, "He's going to live now. Thank you, Lord."

E-31 And the little nurse looked over, didn't know what it was all about, and she said, "Sir, do you understand, that the best doctors we got in this country has said that that child will be dead within the next five hours?" She said, "This cardiogram thing for his heart." I don't know nothing about it. She said, "It's went all the way down, and never in medical history, when that ever drops, does it ever come back again."
And the old father walked over, put his arms around the little nurse, and he said, "Honey, see, I--I feel sorry for you. You're looking at that chart, that machine, because that's all you're trained to look at." Said, "You're looking at that machine; I'm looking at a divine promise, that was made by God." The boy is married and got two children now. Miss Bartell, if you're here... All right. There you are. See, that's what makes things real. It depends on what you're looking at.

E-32 Jonah, when he was in the belly of the whale, if anybody would have symptoms, Jonah would've had. Well, if he look this a way, it was a whale--whale's belly. If he looked back this way, it was a whale's belly. Everywhere he looked, it was whale's belly. He had seaweeds around his neck, laying in vomit in the whale's belly. Why, no wonder, he had a good case of symptoms.
He was a lot worse case, than what you could have tonight. There's no one here in that condition. But you know what Jonah said? He said, "They're lying vanities. I won't look at anymore whale's belly, but once more, Lord, will I look towards Your holy temple." Amen. Why?
He knowed when Solomon dedicated that temple, Solomon prayed a prayer, and he said, "Lord, if Thy people be in trouble anywhere, and will look towards this holy place, and pray, then hear from heaven." And Jonah, if you want to call him backslid, hands behind him, tied, feet tied, on a stormy sea, in the belly of a whale, plumb down at the bottom of the ocean, he refused to look at anything but that temple, because there was a prayer over that temple.
If Jonah could look to the temple that was made by man, and have that kind of faith, in those conditions, how much more can we tonight, under any circumstance, look to heaven, where Christ sets at the right-hand of God, with His own Blood to make intercession upon our confession. Depends on what you're looking at.

E-33 You know what God did? He must've put a oxygen tank or something in there. He kept that prophet alive for three days and nights, and took him on a ride, all the way across the ocean to Nineveh.
Nineveh was a large city, many thousands of people. They were idol worshipers, and they worshipped gods, and their great god was the god of the sea, the whale. All of them were fishermen. Here they was out there pulling their nets, sinful as the United States is now, and the first thing you know, in come the whale (He was a god to them.), opened up his mouth, stuck out his tongue, and the prophet walked off like a gang plank. There come the god, spitting the prophet out. No wonder... See, God had to do it that way. God knows what He's doing. No wonder they repented at the preaching of Noah--or Jonah. Because why? That he was... The whale god spit him out on the bank.
The prophet walked right out of the whale's mouth and begin to preach. Sure they repented. God does things in supernatural ways, His wonders to perform--certainly.

E-34 Jesus said, "As Jonah laid in the belly of the whale three days and nights, the Son of man shall be in the heart of the earth three days and nights, when He rises." And in that day, then the wicked and adulternous generation seeketh after signs, that'll be a sign to them.
Now, if Jesus is still dead, then He was just a man. But if He's raised tonight, been alive two thousand years, since His death, burial, and resurrection, then the Bible said, "He is the same yesterday, today, and forever." Then if He's the same, He will act the same, do the same: same works, same miracles, same power, same grace. He's the same God, and this Gentile closing age sees it. Then He said, "And the queen of the south shall rise in the day of judgment with this generation and shall condemn it, for she came from the utmost parts of the world to hear the wisdom of Solomon."

E-35 Now, in the days of Solomon, God gave Solomon a great gift. It was a gift of discernment. All Israel rallied around that gift. Oh, they thought it was wonderful. And anyone knows, that that was the greatest age that Israel ever lived in. Why? They all rallied around the gift. There was a great temple built. No war during Solomon's day (No, sir.), they were afraid of him, because the people were one accord with God.
And you know what? The best shelter we have tonight, is not to get a scientist who could create a--a bomb greater than the cobalt bomb or the hydrogen bomb, but to get some man who can stand with some power, that would shake America back to God again. It'd be the greatest thing that could happen--shake all the people in America, that claims to be Christians, back to the Saviour again, away from their creeds, and away from their little old fancy, fantastic things, and get back to the living God again. That would be the greatest thing could happen--worth more than all the bombs that could be created, the best protection we have.

E-36 Notice, and in the days of Solomon, that great gift, everybody rallied around it, and they begin to speak of it, and you know the news of it went to all the world in that day. Everybody coming by, said, "Those people are one accord. Why, they're--they got a great gift that God sent them." And they all believed that gift.
Wouldn't it be wonderful tonight, if just the church people in America, that would believe the greatest gift that God ever sent to the world was the Holy Ghost, and would rally around it...? If you Methodist would break down your bars, and you Baptist would break down your bars, Presbyterians, and Pentecostals, Nazarenes, Pilgrim Holiness, and all of you would break down your little bars, and let the Holy Ghost come in among all of us, and create a godly, brotherly love, and respect, there'd be a power strike this nation, that newspapers would pack it, and radio, around the world. But they won't do it. Each man has his own tree, and they won't get together.

E-37 But they was all in one accord then, and they'd go up before Solomon, and they watched that great gift--how they spoke of it, everywhere. And the news, finally, went to the utmost parts of the known world, way down in Sheba. And there was a little queen down there; she was a heathen to begin with, but you know, God's no respect of person, He saves anybody that wants to be saved.
Now, watch. When they went down there, the people would come by, every traveler that would pass through Palestine, everyone would come by, would say to somebody, say to the little queen, "Say, I just passed through Palestine; you never seen such in your life. Their God is a great God. He's not a dead God; He's a living God. And He's give a man by the name of Solomon. Well, they ever made him their king, and he's got a great power of discernment, that could only come from God."
Well, you know, faith cometh by hearing; hearing of the Word of God. So that created a hunger in the little queen's heart. And everyone was talking about it, so she decided she'd go see for herself. That's a good idea. That's a whole lot better than just setting at home and criticizing. That's a whole lot better than saying, "My denomination is not cooperating with this revival."--a lot better. So she said, "I'll go see for myself."

E-38 Now, she had a lot to confront, a lot more than you would have. First thing, she was a woman. The next thing, she was a pagan. Now, in order to go, she'd have to get permission from her--from her pagan priest. So she goes over to the archbishop of her church, and she said, "Bishop, I have heard... I brought my pastor along, he don't agree with me, but I hear that up in Palestine, that they got a God that give them a great gift, and His great presence, working through a man, is manifesting the presence of a living God."
Now, the bishop said, "Uhm, uhm, now, queen, do you know you're a charter member of this congregation? And now, we will not tolerate any such nonsense as that. Now, you know there's no such stuff as that. If there was anything in the sign of the supernatural or something, our god Dagon, and all the rest of them, would have it here. See? So there's nothing to it; it's a bunch of nonsense; it's make up."
She said, "But you know, I would like to go see for myself." That's a good idea. Go find out.

E-39 Why, I can hear the bishop, and the archbishop, and all of them get together, say, "Now looky here, you may be queen, but remember, if you go to some kind of fanaticism like that, we'll excommunicate you from the church, and you won't get the last rites when you die, and you won't be able to be buried in our cemetery out here (Sure.), where you mother was buried, and your papa was buried, all that."
She said, "But look, bishop, there's something in my heart, that makes me want to go find out." Blessed are they that do hunger, and thirst after righteousness, for they shall be filled. There's nothing going to stop them. "Oh, she says, now wait a minute, I'll go."
And he said, "Now look, if there's any curiosity you have, why don't you go get your prayer book, and come on over to the church, and we'll talk it all over."

E-40 I can hear her say, "Wait, a minute. My mother come up through this church, my father come up, my brothers and sisters come up, and I've come up for forty years in this church, and all I've heard is a big bunch of creeds, no life at all. If there is such a thing, as the living God, Who can produce a living gift, I want to find it." Oh, my, we need some more queens like that. "All I've knowed is a bunch of prayers, and a song book, and so forth, and you talking about some great god, but where is he? Is he a living? I've never seen a move; mama never seen a move; and grandma never seen a move out of him. So where's he at?"
That's what I say today, if Jesus Christ isn't the same yesterday, today, and forever, where is that God that was once great?

E-41 What good does it do to give your canary bird (as I said the other night), a lot of vitamins to make strong wings and keep him in a cage? What good does it do to preach a historical God, if He isn't the same God tonight? What good does it do to preach a God of Moses, if He isn't the same God tonight? What good does it do to preach a Christ, that healed, and performed miracles, if He isn't the same tonight? If He isn't, I want nothing to do with Him. For the Bible said, "He's the same yesterday, today, and forever." If that isn't the truth, then the Bible is a lie. And if it is the truth, then the Bible is right, and there's a living God, not a dead form of creeds and denominations, and a little...?... prayer beads, and--and books to read, and so forth. Mohammed can produce that. Buddha can produce that. Any idol can produce that, and can produce just as much psychology. Let me tell you something, my brother, there's only One that ever lived, and died, and rose again, and remains the same tonight; that's Jesus Christ, the Son of the Living God, Who lives and reigns, and answers every word, and every promise that He said.

E-42 I know you think I'm excited; if you felt like I did, you'd be excited too. I know He's real, not because it's in my heart, one reason, yes. Mohammedan says, "He's real, because Mohammed's in my heart." Well, let me see Mohammed do the things that he did when he was a living. I could show you Jesus does the same thing. Sure, He's the living God.
So the queen said, "Now, you can just rub my name off the book. Do whatever you wish to. I'm tired of these old creeds. I'm going up to find out whether this thing's right or not." And when she got ready to go, she wasn't going bare-handed. She loaded up some camels with gold, and frankincense, and money, and she said, "If it's right, I'm going to support it. If it isn't right, I'll bring my money back." That's a good thing. That's right.
If you people were a little more sincere about that, and supported something that really had God in it, instead of so many old things that you do support, some million dollar building, where it's nothing but a big morgue somewhere; walk into it and the spiritual thermometer is ninety below zero, somebody say, "Amen," the rest of them would faint. What's the matter? If Christ performed a miracle, you'd get throwed out of the building.

E-43 Puts me in the mind of a funeral house. They take a corpse in there, and then put some more fluid in, to be sure he don't come to life. They take you in there, and inject these old things, "The days of miracles is past." "There is no such a thing as divine healing." "The Holy Ghost lived way yonder years ago, there's no such a thing as Pentecost anymore." Brother, that's embalming fluid from hell. Jesus Christ is the same, yesterday, today, and forever. That's right.
If He isn't He's just a bunch of creeds. Some people limit God to creeds. We might not be able to walk where Joshua did, to shout down the wall of Jericho. I might not be able to walk like Enoch did, and take a little stroll, and go home with Him without death. But I'd never stand in somebody's way, that did have faith to do it. That's right. I'd pray for them, and thank God for them, instead of criticizing, making fun of them.

E-44 So the little queen, she had a lot to confront. Now, did you ever measure the distance between Sheba and Palestine? And now, she didn't come in a air-conditioned Cadillac, or some big coach. She come on the back of a camel. And it didn't take her just a hour or two; it taken her three months to come. And some people, today, won't walk across the street. What'll she do in your generation, when she stands there with this generation? If she come on the back of a camel for three hundred miles, not along a nice pined highway, like we got here, but through a desert to hear a gift... And Jesus said, "She'll stand in the day of judgment and condemn that generation," And we got two thousand years of Bible teaching with the same Holy Spirit tonight, doing the same powers, and works, and we won't come across the street, or even ride a mile in a nice air-conditioned car. What will she do to this generation?

E-45 Oh, you have to watch Elvis, Arthur Godfrey, "We Love Susie," or something like that. Entertained, that's what's the matter with American people; they want entertained; they don't want the gospel. Wait till you get your preacher, and you go to vote for him in your church, what do you do? You'd get a man that's a little, sissified, Hollywood something, that'll lay out here all night, stretched out on the beach somewhere, and have a little social party, play bingo down in the church basement, soup suppers, and boil up some old tough rooster, sell it for fifty cents a plate, to pay your preacher. He will preach the Gospel till they get down there and make the people pay tithes, you wouldn't have to do such things as that. That's man-made creeds. Then you call that religion.
Get up on a Sunday morning, and preach a ten minute sermon; if he goes over ten minutes, the--the deacon board takes him back, and the next conference they vote him out. Shame on you! What we need tonight is a gospel handled bare-handed, an old fashion, God sent, sky blue, sin killing religion, and the Bible Holy Ghost back into the church in the members. That's right.

E-46 That little queen was hungry, and she didn't care what the price was, she come anyhow. She come across the desert. Now notice, the sons of Ishmael was in the desert in those days; they were robbers, and they were by the thousands. What would that little caravan of camels, a little woman with two or three little women setting with her, a four or five eunuchs around, and a little army of about forty or fifty men. Why, them sons of Ishmael, would run right down, and tramp them down, and take the ten of thousands of dollars worth of gold. But there's something about it. When a man wants to find Jesus, really wants to find God, there's nothing stands in his way. There's no preacher, no bishop, no creed, no mama, no papa, no church member, no nothing else can come between you and God. If you heart's a hungering, you'll go anyhow. You'll go.

E-47 She said, "I hear, if there's a living God, He honors His people, and He's give a man a gift, and that gift is marvelous, I hear, I'm going anyhow." She started off on her way; she traveled ninety days across that burning Sahara desert on the back of a camel, about two miles an hour, across the desert. But God seen that she arrived safely. He will see the same thing for you, if you're really are hungering and thirsting for God, to find out something--if our God still lives, if He still has the same power, is He's the same yesterday, today, and forever. If you hunger for it, and see if God don't bring it to you.
Here she comes, and finally she arrived at the gate. When she did, she never come just to say, "I'll set five minutes, and if Pastor Solomon says one thing that's contrary to what bishop so-and-so said, I'll get right up and walk out." That's the American attitude. "I won't listen one minute." She didn't even know Christianity. She didn't know about Jehovah, but she got the scrolls and begin to study what He was.
That's it, get your Bible, and look into it. "They're the Word of Life, they are they that testify of Me," said Jesus. "Search the Scriptures." She come to do so.

E-48 She didn't come just to stay for just one night, "Well, if I don't get prayed for tonight, I won't come back anymore." No, no. She had something on her heart. She camped in the palace yard; she unloaded the camels, set up her tent, and got ready to stay for awhile. That's the way to do it.
She said, "I'm going to stay till I'm convinced." What if men and women of America would be that sincere. "I'll stay till I'm convinced. I'll search the Scriptures, and see if that great God, that promised that He's the same yesterday, today, and forever. If He will do the same things today that He did yesterday, I'll search the Scriptures. I'll not criticize it; I'll be sincere; I'll search the Scriptures." Do that, and you'll stand on the justified side in the judgment with the queen. But criticize it, and run out, when you don't even know what you're talking about, find where you stand at the day of judgment. God's duty bound to send it; it's up to you to receive it, whether you want it or not. God pokes His religion down nobody's throat. The preacher might do it, but God doesn't.

E-49 Notice, when she come up there, she said,"I'm going to stay till its over. When I'm convinced, all right." Now, the next morning I can see her dressed up in her best clothes, and her little princesses around her, and the eunuchs, and so forth, and they went up to the gate. And they stood there; the great congregation was gathered. She said, "Now, I'm going to see; I've heard that he could discern the thoughts of the mind, a great power of discernment. And there is a God Who can produce that. Our gods don't do that. They don't have enough life in them to do it. We just got a bunch of books and creeds, that tells us about some god that was, and we got some statues and things, but its lifeless. But that man really is a servant of a God that produce that, then I'm going to be the servant of that God." Good.
She walks up and takes her seat--her position, Pastor Solomon comes out, stands up to the platform, and begins to speak a little while, about the great Jehovah, and they brought him a case. And as soon it comes to Solomon, there is a power of discernment that brought the truth out. What do you think that little pagan thought? Say, "I believe I'm already convinced."
After while another case comes up, Solomon was just a man, but seeing that there was something in the man, a gift that come from God, that was supernatural. That will say, "I've watched this two days now, and there hasn't been one mistake, my prayer card will be called after while. Finally, she comes before Solomon, and Solomon, the Bible says, "Makes known to her all the things that she desired." What did she do? She walked right straight out among the people, and she said, "All that I heard was the truth, and more than I heard is the truth." And she made her stand publicly, and she went home with a God in her heart, that was a God of the supernatural. [Blank.spot.on.tape--Ed.]... was a God revealed to her through His servant, the secrets of her heart.
And Jesus said, "She'll stand in the day of judgment." With that Solomon with a little spoonful of the gift of God, and Him with the whole fullness of the Godhead bodily, and calling Him a devil, and a Beelzebub, said, "She'll stand in the day of judgment, and condemn this generation." What will she do to this generation? What will she do?
What did she say? She said, "Blessed are the man that goes with you, blessed are the people that follow you, for they stand daily to see this great wisdom, that God has given you, this great spirit of discernment. Happy are your eunuchs, and happy are your cup bearers, and those who work with you, for they are privileged to stand by your side, and see the discernment of God daily. Jesus said, "She'll stand in the day of judgment, and condemn this generation.

E-50 Wonder, in closing I wish to say this, "Christ is the same yesterday, today, and forever. He's obligated. He's still the living God. He isn't dead. He's raised again. I wonder, tonight... I was reading a little story sometime ago about a--a Danny Greenfield, Central America, he was an evangelist, about seventy-five or one hundred years ago. And he won a lot of souls to Christ, and he dreamed one night that he died. And of course, he went up to heaven. When he got up to the door, there was a... The doorkeeper come out, and said, "Who approaches this holy place?"
And he said, "I'm Danny Greenfield, the American evangelist. I've won many souls to our Lord, and I come to take my position and my place in heaven.
"Just a minute, sir," said the caretaker. Goes back, "What did you say your name was?"
"Daniel Greenfield."
Looks it over and says, "There's not one here."
"Oh," he said, "You must be wrong, sir." Said, "I preached, and I won souls to Christ."
He said, "I'm sorry, sir, your name's not on this book, and you'll have to get away from the gates."
"Why," he said, "what can I do?" The Angel said, "The only thing I know to do, you might appeal your case to the great white throne judgment, if you desire to stand there."
"Why," he said, "I have no other choice."
Said, "All right."

E-51 He said, "He began to move, and going through space; he was going faster and faster. After while, he come into a presence of a light; he began to slow up, slow up. Finally, he come to a perfect stop. One light wasn't coming from any certain place, but was all around him--right in the center of this light." Said, "What a place to stand." Brother, I hope I never have to stand there.
After while the Voice said, 'Who approaches My throne of justice?'
And he said, "I'm Danny Greenfield, the American evangelists, I approach Your throne of judgment, oh, Lord." He said, "They condemned me at gates, and said my name wasn't on the book, and I appeal my case to Your justice."
He said, "All right, Danny Greenfield, I'll judge you according to My laws." He said, "Danny Greenfield, did you ever tell a lie in your life?"
"Why," said, "I was ready to say, 'Certainly I was an honest man.' But," said, "I remembered then, that there was a lot of things that I had said that wasn't just exactly true." Said, "Yes, Lord, I lied."
Said, "Danny Greenfield, did you ever steal in your life?"
He said, "I thought, if anything I could answer for, that I'd always been honest." And said, "In the presence of that light, I remembered a lot of little shady deals, that I'd pulled."

E-52 Brother, that's the way it is tonight. While you're setting here at church, while you're healthy as you are, you might feeled all right, but in the presence of that white throne judgment, there's going to be a lot of things will show up then. You're mortal, looking as a mortal. Don't you never trust your merits at all.
He said, "Yes, Lord, I stole."
He said, "Daniel Greenfield, My justice requires perfection. Was you perfect in your life?"
He said, "No, Lord, I wasn't perfect." And said, he was listening, and heard that great thunder come forth, "Send him to eternal destructions from My presence."
Said, "Seemed like my bones, he said, was coming apart, listening for that great blast coming from somewhere." And said, "I heard the sweetest Voice, I ever heard in all my life." Said, "No mother's voice could have been like that." And said, "I turned to look, I saw the sweetest face I ever saw. No mother's face could look like that." Said, "He walked up to me, put His arms around me, and hugged me up close to His side. And He said, 'Father, it is true, that Daniel Greenfield wasn't perfect in his life, but,'" said, "'one thing Daniel Greenfield did do, in his life, he stood for Me. And while he's here, I'll stand for him.'"
Brother, my church can't stand; my denomination can't stand; my righteousness can't stand, and neither can yours, I want to do like the queen of Sheba, I want to make my stand, tonight, for the Lord Jesus. If you were dying tonight, who would stand for you in that Holy Place? Think of it, while you bow your heads just a moment.

E-53 Before you see one supernatural sign, before Jesus comes to declare Himself any more than the preaching of the word, how many here tonight, would raise up your hand and say, "God, solemnly I raise my hand to say, 'I'll stand for You here; You stand for me there. I now, will make my stand boldly and claim that You are the same.'" God bless you there, sister. God bless you. You, my brother. You. Yes, just look at the hands.
Forty to fifty hands, right here in the two center rows. "I'll make my stand, boldly, Lord. I've heard the minister say tonight, that You are the same yesterday, today, and forever. You haven't died. They told me about this meeting, that You come in and perform, and show Yourself here among the people, in great signs that You performed in the age of the Jews, when they were rejected to the end of their generation. They tell me You're performing again. Lord, I've read Your Bible. I know that's right. I know that's Your promise. Before I see it done, I believe what the Word said; I make my stand tonight for You." Raise your hand. On the balconies to my right, God bless you all along there.
Two balconies, to my left, would you raise your hand, say, "This is my hand, Lord, I'll make my stand. God bless you, along there. Be sincere; remember, this may be the last opportunity you'll ever have to make a stand. Before day breaks in the morning, the doctor may be at your house, take your pulse, shake his head, and say, "There's nothing can be done; it's a heart attack." You feel them icy veins cooling off, the pulse coming up your sleeve, and you press a dying pillow. "Oh, if I could only get back to that meeting, once more, and hear that voice say, 'Raise your hand.'" It may be too late then, why don't you do it now?

E-54 Say, "What difference does that make about...?" God bless you, down through these aisles. I see you. Just keep raising your hand. God sees every one of you. "I'll make my stand."
When you raise your hand, what does it do? It signifies to God, the depths of your heart cries out for mercy. "As the hart painted for the water brook, my soul thirsts after Thee, Oh, God." "I now will take my stand, eternal and righteous God. I'll do everything that there is within my power to serve You the rest of my days. I'll be like the queen of the south; I'll make my stand right here by raising my hands in the presence of this audience. I'll stand for You."
Would there be some more, just before closing, that hasn't raised their hand, and want to be remembered in this prayer? God bless you up there, young lady. Yeah. Teen-age, that's good sister, greatest thing you ever done. God bless you here, sister, dear. Yes, you're just at that changing of life now.
God bless you, back there, dad, with your hands up. He sees you. Certainly, He does. "I boldly take my stand now for Jesus in the hour of my death..." God bless you way back in the back, brother, He sees your hand. Certainly, and your name goes on the Book, and there's not enough smut in hell to cover it over. That's right. It's wrote by the Blood of Jesus Christ. "He that heareth My Words, and believeth on Him that sent Me, hath (present tense) Eternal Life, and shall never come to the condemnation, but pass from death unto life." Have faith in God.

E-55 All right, you that raised your hands, be ready for prayer. Now, accept Jesus. Immediately after the healing service, I want to see you up here give thanks to God. If you really meant it from your heart, when you raised your hand, I'll assure you by the promise of God, that your name was put on the Lamb's Book of Life, and Jesus stands for you. If you meant it, "He that heareth My Word and believeth on Him that sent Me, hath Everlasting Life (What is Everlasting Life? Eternal Life, the Holy Spirit.), and shall never come into condemnation, but pass from death unto life.
Father, God, You seen their hands. Before one thing has been performed, these people, upon the Word alone, has come and raised their hands, many of them. They've accepted You as their Saviour. Thank you for them, Father, they're the trophies of the message, though come from a nervous person, chopped up, but yet God took it, and planted it into hearts of... Two or three hundred has raised their hands.

E-56 Eternal God, I pray that Your blessings rest upon them. May they have Life Everlasting just now. Fill them with the Holy Ghost. Never turn them away, Lord, and I know You won't. You said, "No man can come to Me except My Father draws him first. All that comes shall have the Everlasting Life, and I'll raise him up at the last day." And they are given to Jesus as love gifts from His Father. Who can pluck them from the hand? No one.
I pray, Father, now, that you'll keep them by Your grace until that great day, which may be tomorrow, that they'll have to stand in the presence of God. No matter what they'd ever done: they could be so true; they could be so loyal; they could dress so descent, act so nice, and join every church, and be lost. Nothing in our hands we bring. There's nothing we could do would merit anything. We just trust in Your grace. And when we do that, then our life is changed and bears fruits of Christ.
Grant it Lord, I present them to You now. Keep them Father, I pray. And if I never shake their hand on this earth, may I be privileged to it at that day, when we cross over the river. For I asked it in, Jesus' Name. Amen.

E-57 Sorry to have kept you this long. I just get started, and I just don't know... You're such a lovely people. I say this one thing: you southern people, you really have something. I've been to your cities, around the little places, going into your merchants, going into the filling stations, shaking the hands of the people, I've never met a finer people. That's right. Wonderful, good old southern handshake, and a little, "You all come and see us." That's just as America as hickory smoked ham and sorghum molasses. That's--that's really what I love. Some of the best old hearts that ever beat's under an old blue shirt, out here in a cotton patch somewhere. You know that. Truly, God bless you, is my prayer.

E-58 Now, I never come here as a deceiver, I'd rather be home tonight. I'd rather be at my little old tabernacle, down there, speaking to them, or out somewhere on the bank, fishing. I'd rather be anywhere, than to be here and be a hypocrite or a deceiver. What good would it do all my efforts, and me standing here so tired, I can't hardly see? What good would it do me to stand here and then be a deceiver? "Depart from Me, you worker of iniquity, I didn't even know you," would be my lot. God knows. I don't come for money. It's not popularity; I shun that. What is it? Because that... God, I love Him. He gave me a message to bring to you, and I'm doing it in the best that I know how. You receive it; it's for you. Surely, honest heart, God would reveal that.

E-59 Now, it's almost impossible to get a prayer line up here, just to say... It wouldn't be right for me to say, "I'll take this bunch here in here; I'll take these first five rows." That wouldn't be right. It wouldn't be right to say I'll take them first rows on the front. That wouldn't be right, it'll leave these off. We have to give out prayer cards in order to keep the people lined up.
I guess there's seven hundred people here tonight, maybe, and then in seven hundred people, I'd say there's at least five hundred of them that want to be prayed for. You want to see it? Everyone in here that wants prayer from God, raise your hands. I'll show you. Everybody, be honest. There you are. I'd say six hundred and ninety-five wants to be prayed for. Now, I can't take all of them, and whose going to be first?

E-60 Now, used to, when we'd go to the meeting, we would... [Blank.spot.on.tape--Ed.] Brother Boswell told me... [Blank.spot.on.tape--Ed.]... one while we're there. Well, the ones that's in there the first day, he got there. If you wasn't there... If you come in the second day, emergency case or anything else, you didn't get it. You didn't have no card. That wasn't right.
So then we said, the next thing we would do, we would give out prayer cards every day--everyday give out a new bunch of cards. The ones left from the day before, we'd cancel them off. Anybody that had a prayer card, just throw their old one down, take a new one. Be all right. And we would give them out like that.
Then it got so, that if you didn't... if they got past twenty or twenty-five, "I don't want that one." Throw it down. "It'll never be called, 'cause you don't call over twenty or twenty-five." Sometimes I don't get to two or three. But said, "It'll never be called. No."

E-61 So then, we couldn't do that. So then I said, "Well, I'll tell you what we'll do. We'll give the prayer cards out everyday, the same way, cause that's just, and I'll take a little kid off the front row, and let them count, and wherever they start counting, we'll start from there." Believe it or not, mama put junior up there, stopped right at her number. We're still dealing with human beings. That wouldn't work.
So then, the way we got to doing it, we sent down the prayer cards everyday. The boys... I got three here that can give them out. The three--the two tape boys, Gene and Leo, and Billy. The ministers don't, because if they do, they'd cause hard feelings if they don't get to their minister friends. These are two boys that's with the meeting.
They come down before the people and mix them cards all up, every one of them. Give anybody a card that wants; the boy don't know where these line's going to start from. The man don't even know what prayer he's getting when they come out. And so, that way, at night time, I don't know. No one could know anything. When we come, wherever the Lord puts on my mind, I start from there.

E-62 Now, I've been criticized, say, "Oral Roberts will pray for five hundred while you're praying for three." That's right. But God's doing... Oral Roberts is doing what God told him to do, and I'm doing what God told me to do. See? I'm not Oral Roberts, and Oral Roberts is not me. We're two servants of Christ with two different ministries.
But to my way... See, laying on of hands (Bear with me, ministers.), is a Jewish tradition, never was given to the Gentiles. Look, Jairus, said, "Come, lay Your hand on my child, and she'll live." That was a Jew. The Roman centurion said, "I'm not even worthy that You come under my roof, just speak the word." There's the Gentile.
Jesus turned and said, "I've not seen faith like that in Israel." But we're taught those traditions, "Lay hands on the sick. Lay hands on the sick." Brother Roberts, standing there, and lay hands on the sick, lay hands on the sick. Great percent of them come right back over in my prayer line, want to know what's wrong. See? There you are. Work slow...

E-63 I want to ask you something. If you went to a doctor's office, and you said, "Doctor, I'm having a persistent headache all the time." and he give you an aspirin and sent you home, that wouldn't be a doctor. He just wants to get you out of his office. A real doctor would diagnose that case, till he found out what's causing those headaches. Then when... You can't have a cure till you find the cause, where it'll work. Is that right? That's the reason I'm slow, I watch.
What if God put a curse on somebody, and I'd come around with a gift and took it off. See? Not... How about... Do you know you can get yourself in trouble with gifts? That's why a prophetic messages and prophetic people are very strange and strict.
Look at Moses. Do you believe Moses was a prophet? God trusted him. Said, "Go down there and speak to that rock, don't smite it. Speak to it." And Moses went down there, and got angry, and smote the rock. He brought the water, whether it was the will of God or not. Is that right? And that broke the Scriptures. One place in the Scripture...?... I find, so Christ had to be smitten twice. The water come all right, but God dealt with Moses. Is that right?
How many remembers Elisha? He was a young fellow, went bald-headed early; and when he went out through there, they didn't believe him. They didn't believe Elijah went up. So they begin to tease him, saying, "Old bald-head, old bald-head, why didn't you go up?" Had them little children running out. And Elisha turned around, that prophet, and put a curse on those children in the Name of the Lord. And before they got home, two she bears killed forty-two little, innocent children. Now, that ain't the nature of the Holy Spirit. You know that. See? But it was a prophet angered. You have to watch what you're doing. That...

E-64 Pentecostal people, let me say this with love, "That's the reason you're not getting anywhere. See? You've got gifts. You, Baptists, the same way. The gifts that's in the church, God give the church, the power, but He never took it away from the church. I can show you where He give it to the church, you show me where He took it away. You've got the power, but you don't know how to use it. You're not reverent enough. That's the reason you all speaking with tongues, you just use it any way. Ever--every... Some be speaking in tongues; others doing this, and... just like a Babylon. Don't to that. Put those things in their places. Put all your gifts in there, you're teachers, you're apostles. Put everything in it's place, and then operate in decency and in order. You'll find God is a God of order, and He will bring the thing right up then.
That's what made the people afraid of you, because it's the way you've acted with the--what God give you. See? Reverence those gifts. Just don't make them a little happen, fly by night. Test them. If they're of God, if they prove to be God, then they're God. If they are not, get the thing away from you. You don't want it. Why receive a substitute, when the pentecostal skies are full of the real. That's what the trouble...

E-65 You know, I'd like to bring a big tent and pitch it here for a little while, right among you good people, and just stay so we can have a afternoon teaching service amongst ministers, and things, and let the churches be set up, you know. What... I believe the Holy Ghost would help us do it.
Lord bless you, I oughtn't to have got off on that, but anyhow... In our little church, if any man thought he spoke with tongues, somebody thought he did, and somebody had a gift, if them gifts there was no interpreter, they wasn't allowed to speak in the congregation. Find out if that's not the Scripture. They had a place they met; all the gifts, they met together, hours before the church ever come. I was in the study, and when they went in there, if one spoke with tongues, wait, another one give interpretation. It couldn't be repeating Scripture; God said, "Don't use vain repetitions, like heathens do." He's already wrote that. It must be a direct message to somebody.
Then before it can be received, then two or three witnesses had--at least three--two out of three had to witness it was of God, or it wasn't received. If they said, "It's of God." they wrote it down. They signed their name to it. "THUS SAITH THE LORD: tomorrow at two o'clock, tell Brother Jones to move away from that railroad track, there's going to be a wreck out there, his house will be torn up in the wreck." They wrote it down. They thought it was of God. All right.

E-66 Then after while, maybe a Spirit of prophesy come among them. That wasn't in the main auditorium where sinners and things were setting; that was in their own room, the gifts operating. Then the first thing you know, some prophecy hit one.
Now, there's a lot of difference between a gift of prophesy and a prophet. A gift of prophecy may be on one tonight, never again, on another the next night. It's them nine spiritual gifts that works in the body, but a prophet is borned a prophet. All down through their life it's, THUS SAITH THE LORD. A gift of prophecy has got to be judged. But you never seen anybody stand before Isaiah or Jeremiah to judge them. No. But the Bible said, "If one prophesies, let two or three judge whether it's right or not." See, Satan can slip in there.

E-67 And then, these discerners with the spirit of discernment, then said, "THUS SAITH THE LORD, tonight there'll be a woman coming from a certain place; she'll have a green scarf over her head; she'll be brought in. She's from Ohio, and have Brother Branham to lay hands on her, but first, before doing that, tell him to tell her, 'That when she was a treasurer in a certain church, she stole money; that's the reason she's paralyzed. Make that right. God will heal her.'"
Discerner raised up and said, "It was of God." The other one said, "It's of God."
All right, they put that message down. When it come to the platform, a little buzzer rang from my study, I walked out; here these prophecies was; I give it to the people, right the way it was wrote here, with the man with discernment on it. Right. No slip ups. There they was.

E-68 Then, if they--that night there come a woman in, she's in a wheelchair, cot or whatever it was, she's brought up there, green scarf, all the congregation's looking for it. There she was. I said, "Lady, you stole money out of the treasury, when you was a--a young. 'That's right, Brother Branham, that's right. God forgive me, I'll make it right.' "Stand up on your feet, Jesus Christ makes you makes you well." There it was.
"Brother Jones, move away tomorrow at two o'clock, it's going to happen." All right, he moves away, it happens. Fine, we thank the Lord, go on. But what if it don't happen?
Now, there's a evil spirit among them. They don't get that no more till they pray that thing away. They... I said, "You don't want that spirit on you. You don't want no folly, you don't want no hoax, you want the real Holy Ghost, or don't pass any at all. There you are.
Put your church in that kind of order, watch what Pentecost rises to. See? It's... That's the way Paul had it done. That's the way it's done in the Scripture. But just not while somebody's speaking, one raised up and speak in tongues, go to make an altar call, another one speaks in tongues, no interpretation, to... Well, that's... No wonder it's Babylon. You've got something real, and the outside world's a hungering for it, but not the way you're giving it to them. That's right. They long to find God.

E-69 I'm a Baptist myself, I deal with Baptist, Presbyterians; they set there in my office by the dozens. They want it, but it's the way you're presenting it. You get back to the Bible. Do it the way God says, then the whole world will go to hungering to be like you. Amen.
Don't get angry with me. I'm your brother; I love you. That's the Word of God. You do, that and find out what happens. There won't be any slip ups; God's right there to vindicate what He says to be true.

E-70 Now, there's a hundred prayer cards. Where's the boys? How many... What cards did they give out today? Oh, I'm sorry, I'd... What's say? I--I-1 to a 100? Where did we start? We called from... Where did we start from the other night? One? Let's start from somewhere else then tonight. It's prayer card,"I," like your eye here. "I," let's start from 50. Who has I-50? Raise up your hand. Maybe it's... You sure you give to a 100? Maybe we'll start somewhere else then. All right. We'll start from... Oh, I'm sorry, I'm sorry. All right. Prayer card, I-50, come here. I-51, raise up you hand, if you will. I-51, where are you at? Prayer card, I-51.
Look... Somebody look... Is these... There's two people here in chairs. Have you got cards? All right. Either one then, you can both use your hands? All right. Fine. See, it might be somebody deaf, can't hear. Look around at your neighbor's card. I-51. Have... I'm sorry, I... Well, that's good, might be a deaf person. All right. Some... Come over here. I-52, raise up your hand. See, we... This is not an arena now. 52? Thank you, sister. 53? Come right over here, lady. 53? Who has I-53, raise your hand? All right, lady. I-54? 54, raise your hand, please. 55? Come right over on my right side. 55? Who has... Is... Was yours 55, the lady here. 55. 56? Who has I-56? All right, lady. 57? I-57? Raise your hand, quickly. 57? 58, raise your hand quickly, please. 59? [Blank.spot.on.tape--Ed.]

E-71 "Who touched Me?" Did anybody ever read that story? All right. "Who touched Me?"
And Peter rebuked Him; he said, "Don't say, who touched You. Why, Lord, everybody's touching You."
He said, "But I perceive that virtue has gone from Me." He got weak. How many knows that virtue means strength? Certainly. Strength. "I got weak." And He looked around until He found the woman, told her what her trouble was, and pronounced her healed, said her faith had made her whole. Is that right?
Now, does the Bible say that Jesus Christ is the same, yesterday, today, and forever? Hebrews 13:8? Does the Scripture say that He's right now a High Priest, that can be touched by the feeling of our infirmities? The One, that I told you, not at the temple of Solomon, but at the house of God, setting on the right-hand of God, His corporal body, making intercessions on our confession, a High Priest, that can be touched by the feeling of our infirmities...? Does the Bible say that in the book of Hebrews? What do you say, preachers? Is that right? Then if He's the same High Priest, He'd have to act the same if He was touched, is that right? Then how would He act? He'd say the same thing.

E-72 Now, if you people here, will keep your seats, be reverent, don't stir around, just be reverent, and be real quiet, and just look to God, and say "Lord, I've read in the Bible, and since Monday night meeting, I've searched that thing over. I see that that's exactly the truth. How many knows that it's the truth? How many's read the Bible, says it's the truth?
Jesus promised that this day, that He'd pour out His Spirit again this day, and the prophet said, "As the sun shined in the east, and there'd be a day that wouldn't be day nor night, but in the evening time it would be light." How we went through those Scriptures, and showed how Jesus in the closing of that Jewish age presented Himself like that, and bypassed the Gentiles. They wasn't looking for Him to come. But today, we are looking for Him to come. Are we? All right. Then, if there's... God is called on the scene to act, and the way He acts on, makes His decision the first time, if He's infinite and perfect, every time He's called on the scene, He will have to act the same way, or He acted wrong at first. Is that right? Then at the close of the Gentile age, if we get to go into Glory, just upon our creeds and denominations, and the Israelites--the Jews was not permitted to do that, and had to accept the sign from Him, that they called a fortune-teller, to condemn them, and the Gentiles get in without that, then He's an unjust God, that acts with one people one way, and another people another way. See? He can't do it. He's got to be God, and He's got to act the same in every case. Now, if He does it, how many will love Him, and receive Him? All right.

E-73 The Spirit of God is upon me, as His humble servant, to minister in the Name of His Son, Jesus. The Angel of the Lord, and which you see on the picture, is here at this platform, THUS SAITH THE LORD. And I take every spirit of every person in here, under my control for God's Glory. Do as you are told to be done. You shall see the Glory of God. Be reverent.
All right. Frank, this--is this the man? All right.
Knowingly, there's not a person here that I know, outside of Dr. Vayle, that I can see. All in here is strangers to me. But you look to Christ now. Find out, if that Angel of the Lord, that Pillar of Fire, back there, if that's the same Spirit was on Jesus Christ, it'll produce His Life tonight. If it produces any other life besides His, it isn't Him. If it does, every tree is known by the fruit it bears. Then there's a scientific world knows it, and the church knows it. What will you do with it?
In the Bible there was a man by the name of Philip, who went and found his friend Nathanael, and brought him to the meeting the first time, that Jesus had ever met Nathanael, and He said to him, "You're an Israelite, in whom there's no guile."
He said, "When did you know Me, Rabbi?" And He told him where he was, or something was on his heart before he come to the meeting, and he recognized Him to be the Christ.

E-74 Would you do the same thing, young man? I don't know you. Are we strangers to one another? [The young man says, "You just spoke to me this morning going to breakfast."--Ed.] I spoke to you, this morning going to breakfast, all I said was, "How do you do, or something like that?" That's the only meeting we've ever had. I have no more idea what you're there for, sir, than nothing in the world. You're just a young man; that's all I know. God knows. I did not discourse with you, or say anything to you, or ask you any questions, or you told me nothing. Is that right? That's right.
If the Lord will tell me what's your trouble, now if I said, "You're sick, go lay my hands on you, you go to get well." You could believe that. But then, what if the Lord goes back down in your life, and gets something that you know I know nothing about, then you--that'll have to be a miracle. Anyone knows that a miracle is something, cannot be explained. That would be a greater miracle, than for this, my brother setting here, to rise up from the wheelchair and walk tonight, or persisted--greater miracle. Now, if He does, then what does it?
Now, here I am. Do you realize where I'm standing, you Christians? Anybody want to walk here and take this place? You're welcome. Take your prayer line, you're welcome. Everyone in that prayer line that knows that I don't know you, raise up your hands, everyone of you in that prayer line. See everyone. Everyone out in here, that knows I don't know you, raise up your hand.
Now (See?), no slip ups; it has to be God now or I told a lie. But if you stand for Him, He will stand for you, if you're called to do so.

E-75 Now, here I am; my hand's to God. We don't believe in swearing, but both of us had our hands up, that we've never met before in life--just a man walked here to the platform. If the Lord God will reveal to me what you are here for... If you're sick, I couldn't heal you, 'cause I have no power to heal you. But if the Lord God would tell me what you're here for, your trouble, like He did the woman at the well, or something like that, would you believe that He loves you, and would want to give you what you desire? All right. That's good. Would the rest of the audience believe it, when you see me and the boy here both, by the side of God's Bible here, with our hands in the air, that I've have never met before, no more than he said, "How do you do, this morning." and I said, "How do you do." to him.
Now, there has to be something happen. Now, here it is. God's got to speak or I'm a liar, and if He doesn't, then His Word's wrong, 'cause He promised He'd do it. He said, "I am the vine; you are the branches. The works that I do, shall you also."
Now, to you out there, that hasn't prayer cards, you pray; you say, "Lord, let him turn to me like he did there. I may be a little skeptic, Lord, but forgive me, and let him tell me. I know he don't know me; it'll take all the doubts out of my heart." See if He doesn't do it.

E-76 As I say, I've never met you. We were probably born years apart, miles apart, and our first time to have a conversation. But if the God of Heaven, Whose fed you all your life, that knows you, and He knows me, if He will tell me your trouble, will you believe me to be His prophet, or His servant?
If the audience can still hear my voice, the young fellow standing many... several feet from me, but between me and him stands that Light. And the young man's aware that's something's going on. What it is, I see a... He's not standing here for himself; I see a child appear. It's a little girl; she's got polio, and he's standing... God bless you, son. May the Lord God grant to you your request is my prayer. Amen. God be with you, son.
Do you believe? What is it? The queen of the south come from the uttermost parts of the earth to hear the wisdom of Solomon, by a gift, and behold a greater... Not me now, a greater than Solomon is here, the Holy Ghost, the same Holy Ghost. The Holy Ghost that was upon Christ working in His church. If that young man would've never believed, it would've never happened.

E-77 This woman here, I do not know you, lady. I've never seen you in my life. This is our first time meeting, is it? If it is, would you just raise up your hand? All right. Take Saint John 4, just now, for an example; see if Jesus lives today, if He's raised from the dead. A man and a woman met the first time in life, a Samaritan woman, and a Jewish man. Jesus was setting at the well; the woman come up to draw water. He asked her for a drink; she said, "It's not customary, segregation."
And Jesus went to talking to her, till He found where her trouble was, and He told her where her trouble was. How many ever read the story? And He told her her trouble, said, "Go get your husband and come here."
She said, "I have none."
"That's right, you got five."
And she said, "Sir..." She never called Him a devil. She never called Him a fortune-teller, like the preachers did. She said, "Sir, I perceive that You're a Prophet." She knowed more about God than the preachers did, though she was a prostitute. She said, "I perceive that You're a Prophet. We know when the Messiah cometh, that'll be the sign of the Messiah. The Messiah shall tell us all things." Does the Bible say that, say, "Amen", if it does. [The congregation says, "Amen."--Ed.] Certainly. Then if that was the sign of the Messiah then, if He's raised from the dead and is a living, it's the sign of Messiah tonight, for He's the same yesterday, today, and forever.

E-78 Now, here's the woman, we're not the same age, first time we've ever met. Never met you in my life; know nothing about you. And if God will reveal the secret in your heart to me, then it'll have to come through some power; be up to you to... If you say it's the devil, then you get his reward; you say it's God, you'll get His reward. I don't know you; God does. I'm just a man.
The lady, if the audience can still hear my voice, she's seems to be leaving from me; she's very conscious that something's going on. And the woman is suffering with something wrong with her feet. She has a foot trouble. That's right. If that's right, raise up your hand? How would I know it? Would you say, I guessed it? Let me show you. God grant it, if He will. Be reverent. She's a good person; let me talk to her just a little longer, if we have to cut the line a little, talk to her, so you'll see.
I don't know what I told you. Ever what it was was the truth, because it wasn't me speaking; it was Something else speaking. I'd be just like that microphone, a mute; unless something speaks through it, it can't talk. I couldn't say nothing's wrong with you, or about you, not knowing it, unless Something spoke through me. It'd have to be.
Do you believe it was God? You do? Thank you. "You shall see greater things than this," Jesus said that to Nathanael. Yes, I see the woman coming back, it's her feet, and she's--they're bad--bad. And she's had one, two, three operations on those feet. That's correct. And by the way, you are a nurse, to begin with. That's right. You have to stand on your feet. That's true. Do you believe me to be God's prophet? I tell you something else; you're a church member; you go to church. And your church, you're a Baptist; that's THUS SAITH THE LORD. If that's right, raise your hand. Go home and be well. Your faith makes you whole. Amen.

E-79 Do you believe? Just have faith in God.
We are strangers to each other, I suppose, lady. Our first time meeting. If the Lord God... Now, something happened, just a minute. I seen a dark shadow pass in the spirit, and it isn't this woman.
Now, somebody touched Him. Over in a corner here, epilepsy, you have epilepsy, don't you, lady? Fall--fall out. That was that dark spirit. Don't worry. Do you believe God with all your heart? Go home and they'll leave you. Have faith in God.
I want to see, just a minute. Lady, did you have a prayer card? You don't have a prayer card? You didn't have a prayer card. I don't know you, do I? Never knowed you, you never had a prayer card? All right, but your faith... You touched Something; what did you touch? Your faith touched the High Priest; He turned around. The devil got excited; that's what happened. Just reject it, when it starts again, just turn it down, walk away, you'll get well.

E-80 You lady, you believe me to be His servant? If God will reveal to me what you're here for, will you believe with all your heart? You're suffering, one thing, with something that puts around your arm. A doctor's pumping up... It's high blood pressure. That's right. I see you in a doctor's office. He's pumping the blood up, and he says, it's high blood, too high for your age. That's right. Kinda heavy man. Correct. Now, you know I wouldn't know that; I wasn't there with you. But I was just a moment ago; God knows everything that you've done. Now, do you believe?
Just moment, there's something else wrong with the woman too, 'cause I see him do something else. Yes, he's examining you, you got a heart trouble. That's the truth. And you've got a skin trouble, and that skin trouble is odd, it's underneath your arms. That's right. And you've got trouble with your head. Do you believe God knows who you are? Miss Pearl. That's exactly right. Go home. Jesus Christ makes you well. Amen. You know when it happens. Just have faith in God.

E-81 Sister, dear, I don't know you. Never seen you in my life, but God knows you. If God will reveal to me, what you're here for, will you believe me to be His servant, and will accept it? What you're here for, for me to pray for, is your eyes. Now, someone's going to say, sure she has glasses on, that's the reason he said it. No, it wasn't. Let's find out. You've got nerve trouble too, a bad nervousness. That's right. Eyes and nervousness. Miss Matthews, you can go on your road home and be well. Jesus Christ heals you. That took all the doubt out, didn't it? Amen. Have faith in God; don't doubt.
Now, I... See, I'm getting so weak, the audience is beginning to get blinded out, like to me. Just believe now. Have faith. Now, the... Jesus, here at the platform, working this way, is just the same Jesus out there. Do you believe it?

E-82 The lady setting right there with that skin disease, skin trouble. You believe the Lord will make you well? You do. All right, you can have your healing.
The lady next to her, has a... Another one across from you, second, has a skin disease too, that's right. Now, if you believe me to be God's prophet, put your hand on the woman in the middle of you; she has diabetes. Put your hand on her, and you can all be well.
Do you believe? What did they touch? They touched the High Priest, not me. I don't know them; never saw them in my life. Have faith in God. See? Just believe.

E-83 Ever who that was that He called, wherever it was... You say, "How is it done, Brother Branham?" I just watch that Light, the way It goes. And the Light stands over someone and breaks, and I watch the vision, what happens. Jesus said, "I do nothing until the Father shows Me first, what to do." Is that right? Saint John... He saw in a vision, what to do, or He told something wrong. "Verily, verily I say unto you, the Son can do nothing in Himself but what He sees the Father doing." Then they called Him a fortune-teller, the Spirit of God. What is a fortune-teller? A perverted spirit, the devil. Fortune-tellers don't preach the gospel, and call to repentance, and pray for the sick, and so forth. It's your faith in God. He's a living God. Just be reverent.

E-84 Someone please. I keep seeing a younger woman in you, but I don't know where she's at. Keeps leaving. Be reverent now.
Way back towards the back, I can't tell you how many... where it's at. It's a man, setting right here, the Light's right over him; he's got a--a gall bladder trouble. He's praying for it. Way back towards the end. He's praying also for his father-in-law, which is a cripple. Do you believe, sir? Raise your hands, if you believe. If that's the truth, wave your hands like this. You have no prayer card? No. All right. Go home and find it the way you believed it, in the Name of the Lord Jesus.
What did he touch? What did he do? Ask him. He was praying, and God heard him. If that's right, sir, wave your hand. The man back there that was just healed, wave you hand, if that's right, if you was praying. See? No matter where you're at. Have faith in God.
Do you believe me to be His servant? You're aware, sister, that something's going on. Standing in the presence of a man wouldn't make you feel that way, because you're a Christian, and this Holy Spirit is so close to you, 'cause you're whole face and you're being becomes lit up to me. It's moving. See, I'm God's servant; you're God's servant. And God has give me a gift to express to you His love or the finished work He's done for you. See? You are a Christian, I mean a borned again Christian. All right.
You're suffering with an extreme nervous condition. You get mental nervous, and you're worst time is in the evening. You get real weak, and set down. You hate to see the sun get low, and make streaks in the skies; I see you kinda hide your face from it. And the... Satan's been telling you that you are going to lose your mind from it. He's a liar. You're in the Presence of Christ. Here's another thing, if you believe me to be His prophet, that you know--or His servant... That name stumbles people; I'm not His prophet; I'm just a man. See? But you also, are suffering with pyorrhea of the gums. That's THUS SAITH THE LORD. And you want me to also pray, what's just been praying about that you're overweight. That's right. And you have a great request on your heart, and a loyal request, you want to be a mother, to embrace a baby in your arms. That's THUS SAITH THE LORD. Go and receive it; I bless thee, my sister, in the Name of Jesus Christ. Amen.

E-85 Have faith in God. Don't you doubt.
I don't know you, lady. God does know you, but you believe me to be His servant? Just a minute.
You've got female trouble and kidney trouble. You've been setting there praying for the last few minutes. That's the woman I seen awhile ago, and you're up for an operation for it, but you refused to have it, because you've prayed before you come to the meeting, and said, "Lord God, let me get in that line, and I'll be healed." If that's right, raise your hands up to God. All right. Go home and be well, your faith made you well.
Do you believe me to be His servant? I don't know you. God does know you, but if He will reveal to me what you're here for, what your trouble is, will you accept it? It's all over the building everywhere, everyone be real reverent. Have faith, don't doubt. Here It goes.
The little woman setting right on the end there, suffering with nervousness, praying in her heart, "God, let him call me." That's right, lady, with your handkerchief up, if that's what you was praying, wave your hand like this. He heard your prayer. The little lady with the white collar on, THUS SAITH THE LORD, go home, your faith has made you well. I challenge your faith, anywhere, to believe it.

E-86 You're here for someone else; that's a child. That's your grandchild, and your grandchild is not here; it's in another state, Georgia. And he's got some kind of a breaking-out, the child has, and its got something wrong with the muscles. It's a skin a disease and a muscles. That's right. And here, that she might know that I be God's prophet; you're fixing to go to the mission fields right away. That's THUS SAITH THE LORD. Go, and God go with you, and believe with all your heart, and receive what you've asked for. Do you believe? Come believing now.

E-87 That back trouble left you setting there, while you was setting there, sister, just go on your road. And kidneys and things, just go on your road... nervousness... You're healed anyhow. Go believing God.
Your heart trouble left you while you were standing here. Go on your road rejoicing, say, "Thank you, Lord." You're already healed. All right.
Come here, lady; you're nervous. By that, it's cause you have a stomach trouble, a peptic condition. You can't eat right. Sours on your stomach; get acid on your...?... That's right. I see you backing away from the table. Coffee upsets you, or anything like that, that's got an acid in it. Go home and eat. Jesus Christ makes you well. Believe with all your heart.

E-88 Come. Just a minute. Something happened. Be--be reverent. What do you think, sir. Do you believe? This man setting there, you were deeply in prayer about something, and you were believing. I don't know you; far as I know, I've never seen you in my life, but God knows you. If God will tell me what you're praying about, will you believe me to be His prophet, or His servant? You got varicose veins. You want God to heal them. If that's right, stand on your feet. Now, will you do something for me, as a brother, will you mind me as God's prophet? Stop smoking; God will heal you. Will you do it? Raise up your hand; promise me you will. Then set down. Go, get healed.
You're heart trouble left while you was standing here. Go on your road, and rejoice, and say, "Thank you, Lord."

E-89 Watch this audience here, I want to show you. A great percent of this audience is suffering with the same thing you are, nervous condition. You just go to pieces; you can't hold yourself. That's right. God's real, isn't He? Watch here. Everybody's got nervous--bothered with nervous trouble, stand up on your feet, just a minute, everywhere. How could you ever call all them, and everyone of them believing it? Just look at there. Stand here just a minute. Just stand on your feet just a minute. I want to show you something from the--God.
I see you trying to get off of something. It's a step. Stepping sideways, arthritis. That's right. Everyone that's bothered with arthritis any way, stand up on your feet.
You got a lady's trouble; you've had it for a long time. It's a ovary you, abscess; you have a drainage from it. There's many of those out there in the audience. Watch. Every woman suffering with lady's trouble, stand to your feet. Stand right over here just a minute.
Nervousness, about ready for a break. Stand right here just a minute, the nervous people's already to their feet.
Oh mercy, here's a black shadow, cancer. Do you believe God will heal you? You know, that's right, mother. Stand out. Everybody that's bothered with cancer, stand to your feet, anywhere.
Now, they're touching me in the back; I know that means that I'm about to fall. You see? So just a minute.

E-90 God knows every one of you. I've been just as honest with you, as I know how to be. Have I found grace in your sight? Do you believe that I tell the truth, God backs it up to be the truth? If a man says anything, that can be one thing, but if God don't speak that it's the truth, it isn't the truth. But if He speaks it is the truth, then you believe God. Is that right?
Now, you do what I tell you to do. Just do as I tell you. If every sick person in here... See? Look, I couldn't call all those; there's too many of them. Every one of you is believing. And listen, every one of you is healed, if you'll believe it right now. Healing is something that Jesus done for you, nineteen hundred years ago. What about you in the chairs with polio and stuff, and is crippled. Don't--don't--don't think you're not--you're past curing. Have faith just now. I can't heal you, but your life, you can't hide. Believe God, right now, every one of you, and stand on your feet, believe God, and accept your healing, and God will make every one of you well. If you believe it, stand up, accept it, raise up your hands, say, "Thank you, Lord, for my healing." Here it is, the Holy Ghost moving over the building. In Jesus Christ Name, I ask the devil to leave the building, and every person in Divine Presence may be made completely whole by the stripes, and the power of the Lord Jesus.

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