Des Images de Christ

Date: 59-0525 | La durée est de: 1 heure 32 minutes | La traduction: MS
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1     C’est très gentil à vous, de dire ces choses.
    Je suis si content d’être dans la maison du Seigneur. Il n’y a qu’une autre place qui soit meilleure, et c’est d’être avec le Seigneur. N’est-ce pas? Les souffrances, les épreuves et les troubles de la vie, tout ça va faire place à un grand et glorieux lendemain. Et nous anticipons certainement ce jour où nous Le verrons.

2     Quelqu’un me demandait l’autre jour: «Pensez-vous, frère Branham, que la venue du Seigneur est proche?»
    J’ai dit: «Certainement qu’elle l’est.»
    Il a dit: «Mais ça fait si longtemps qu’on nous dit ça!»

3     J’ai répondu: «Mais un jour, tu en entendras parler pour la dernière fois.» Vous voyez? C’est exact. Un jour Il sera là. Et quand cela arrivera, je veux être fin prêt.

4     Nous parlions dernièrement devant des hommes d’affaires, des avocats, et ainsi de suite, et puis l’un d’entre eux m’a demandé quel était mon principal objectif ici-bas.
    J’ai répondu: «J’en ai un.»
    Il a dit: «Quel est-il?»

5     J’ai dit: «Sauver des âmes pour Christ.» C’est la seule chose que je…

6     Ma plus grande ambition et unique ambition, c’est de voir Jésus-Christ glorifié. Je vis dans ce but.

7     Et je suis si heureux de notre témoignage, que depuis trente et un ans déjà, je L’ai humblement servi. Si je devais vivre un million d’années, si j’avais autant de temps à vivre, je voudrais vivre chaque minute de ce temps pour Lui. Même si je savais devoir être rejeté à la fin, c’est tout un privilège de vivre pour Lui. Il est si réel et si bon.

8     Je n’ai jamais rien découvert dans tous mes voyages ici-bas quoi que ce soit qui se comparerait à cette communion que nous avons ensemble quand nous sommes seuls, Lui et moi. Il n’y a pas de plus douce communion. L’amour de Christ surpasse l’amour envers quoi que ce soit, sa femme, ses enfants, ou quoi que ce soit. C’est si bon.

9     Aussi, nous sommes heureux de voir que ce réveil se poursuivra toute la semaine. J’ai entendu dire que frère Parnell et d’autres ont apporté de grandes prédications. Et nous croyons que durant cette série de réunions…

10     Un réveil est parfois mal compris. Certains pensent qu’un réveil a pour but d’amener de nouveaux membres à l’église. Non. C’est son résultat, mais un réveil a pour but de raviver ce qui est déjà dans l’église. Voyez.

11     Je me suis tenu une fois sur le bord de la mer… oh, je présume en avoir parlé bien des fois, mais c’était il y a des années, et c’était la première fois que je voyais un… Eh bien, ce n’était pas la mer, c’était le lac Michigan. Hope et moi étions là-bas quand s’est tenue la Conférence mondiale. Je crois que c’était en 1922, frère Eagen, si je me souviens bien, que la Conférence mondiale s’est tenue à Chicago. C’était la première fois que je voyais une vaste étendue d’eau. Et j’étais sur le rivage, ce jour-là, et je voyais ces grandes vagues — c’était un matin de Pâques, nous avions le service du lever du soleil, — et je voyais ces grandes vagues monter et descendre, et elles semblaient s’en donner à cœur joie.

12     Et je me suis mis à penser: «Tu sais, il n’y a pas plus d’eau dans ce lac qui se démène ainsi que lorsqu’il est parfaitement calme.» C’est la même quantité d’eau, pas une goutte de plus. Mais je me suis dit: «Pourquoi les vents viennent-ils secouer le lac comme ça?» Eh bien, c’est pour en faire sortir toutes les ordures, vous voyez, cela rejette tout ce qu’il y a sur la rive.

13     Ensuite je me suis dit: «C’est comme si le lac était en train d’avoir son réveil.» Vous voyez? Il l’agite et le secoue et l’agite jusqu’à ce que tous les déchets en sortent. C’est comme ça qu’est un réveil. Il nous fait entrer dans l’Esprit du Seigneur et nous réjouir, et réparer les erreurs, et avoir une marche plus intime, une nouvelle consécration, une dédicace, jusqu’à ce que toutes les choses et les doutes du monde soient entièrement rejetées sur la rive. Vous voyez? La voie est dégagée après cela, quand le vieux navire de la vie se met à louvoyer sur ces eaux. Oh, on n’a pas à s’inquiéter outre mesure, parce que la voie est dégagée. C’est une bonne chose.

14     Eh bien, ce soir, nous ne voudrions pas vous garder trop longtemps, étant donné que c’est lundi, et notre premier soir de la série de réunions. Et j’étais fier d’annoncer que les réunions continuent.

15     J’ai beaucoup d’amis, je vois des frères ici, des personnes qui m’ont raconté les songes qu’ils avaient eus ces dernières semaines. Et le Seigneur m’a aidé à avoir l’interprétation de ces songes. Je ne sais pas qui est parmi nous et combien il y a d’étrangers, mais le Seigneur Dieu donne encore l’interprétation des rêves. Ils sont exacts et parfaits.

16     Et Il est le même Dieu qu’Il était du temps de Joseph, quand le roi eut des songes et qu’il les lui interpréta; et c’était bien ça. Et quelques-uns de ces rêves se sont prolongés jusqu’à nos jours, les résultats de ceux-ci sont encore en cours. Et Daniel, aux jours de Nebucadnetsar…

17     Et notre glorieux et humble pasteur disait tout à l’heure qu’il ne voulait pas me demander d’apporter un plus plus ma contribution cette semaine. Il a dit: «Je sais que tu es fatigué, frère Branham, mais on attendait et on se demandait…» Oh, c’est gentil.

18     En passant, j’ai dû annuler les rencontres de Sydney en Australie, parce qu’ils m’ont refusé le visa cette fois-ci, vous voyez, de quitter les États-Unis à ce moment-ci. Une autre chose aussi… Donc je ne pourrai pas partir tout de suite. Je ne sais pas quand je pourrai y aller, mais ce sera bientôt. Mais vu que nous devons retarder le voyage, j’irai à Chicago, aux réunions qui sont attendues à Chicago. On avait annoncé que je serais à ces réunions, bien que moi je ne le savais pas. Au moment où j’étais supposé être là, je devais être aux îles Fuji, où, m’a-t-on dit, ces réunions rassemblent beaucoup de gens. Mais je n’y serai pas, à cause des visas; mais je le pourrai bientôt. Ils attendent.

19     Donc, je serai à Chicago. Gene, connais-tu les dates des réunions? Y a-t-il quelqu’un qui sait quand ça a lieu? Moi, je ne le sais pas du tout. J’ai vu cela dans le Herald of Faith. Je crois que ça commence aux environs du quatre ou du cinq de ce mois-ci, ou quelque chose comme ça. Ou la semaine prochaine, dans à peu près une semaine, dix jours. Et mes nerfs ont été mis à rudes épreuves, aussi je désire vos prières.

20     Ce soir, j’ai choisi comme lecture de l’Écriture, si vous voulez suivre avec moi, dans Saint Jean, le 13e chapitre, une simple portion. Gardez vos Bibles proches, ceux qui aimeraient lire en même temps que moi, pendant que nous lisons.

21     Et tout de suite après le service de ce soir, il y aura une répétition d’un mariage, ici; aussi, dès que l’on sera sorti, si nous nous dépêchons le plus possible, pas se ruer, là, mais dès que la place sera libre, ils pourront répéter une cérémonie de mariage. Et le mariage aura lieu ici demain soir. Deux de nos enfants, de ce tabernacle, vont se marier demain soir, comme vous le savez tous. Notre gentil frère David Wood mariera Marilyn Jeffreys, demain soir, au tabernacle, juste avant les services. Aussi, ils vont répéter. Ce sera un mariage officiel, un simple mariage officiel, demain soir.
    Avant de lire Sa Parole, prions.

22     Dieu et Père, comme nous nous approchons avec révérence en Ta Présence, portant devant nous ce Nom tout suffisant de Jésus, nous sommes certains que Tu nous entendras. Car Il a dit: «Tout ce que vous demanderez au Père en Mon Nom, Je le ferai.» Pour cette raison, en tant que chrétiens, nous venons avec assurance à Ton Trône de grâce, sachant ceci, que si nos cœurs ne nous condamnent pas, alors nous savons que notre requête nous est accordé par Dieu.

23     Nous prions que nos vies Te seront si satisfaisantes, qu’à travers la confession de nos fautes, et Ta justice pour nous pardonner, que ce soir nos désirs seront accomplis. Et Seigneur, notre plus grand désir est de voir Ta grande grâce être déversée sur nous, pour nous pardonner nos péchés et pour guérir les malades qui sont au milieu de nous, et que Tu sauras nous parler par le moyen de la révélation, ou de la prophétie, ou simplement tout ce que Tu désirerais dire à Ton Église. Puissent nos cœurs être des réceptacles à Ton Esprit. Puissions-nous être à ce point connectés à la ligne principale, ce soir, que le Saint-Esprit pourra parler à nos cœurs et obtenir la gloire de Sa Présence.

24     Maintenant, Seigneur, nous prions pour tous ceux qui sont malades et dans le besoin. Car juste avant de m’avancer, notre secrétaire a déposé sur mon bureau une longue liste de noms, de gens éparpillés à travers la nation, qui souffrent, qui se meurent, des urgences écrites à l’encre rouge, depuis ces deux derniers jours seulement; et comme je défilais cette liste de mon doigt jusqu’au bas de la page, ô Dieu, avec la présence de cette assemblée, ce soir, j’implore Ta grâce et Ta miséricorde pour chacun d’eux. Tu les connais tous, et ce dont ils ont besoin.

25     Nous n’oublions pas ceux, Seigneur, qui sont convalescents, ceux qui sont là-bas, dans les résidences pour personnes âgées et infirmes. Ô Seigneur Dieu, plusieurs d’entre eux sont de Tes enfants, lavés dans Ton Sang. Quand nous devenons vieux et que nos bien-aimés ont oublié, il reste une consolation: Dieu n’oublie jamais. Toutes nos actions sont enregistrées dans le Livre de Vie et elles sont toujours en Sa Présence. Aussi nous voulons plaider en leur faveur, ce soir, Seigneur.

26     Nous demandons que la miséricorde soit faite envers notre nation et envers ceux qui pèchent et qui agissent mal, et envers ceux qui traînent dans les bars et dans les différentes dispositions du péché. Seigneur nous implorons Ta grâce salvatrice. Nous prions que Tu nous rempliras à ce point, Seigneur, que nos cœurs seront tellement épris d’amour pour Toi, que de Te servir sera notre plus profond désir, ainsi que de voir ceux-ci sauvés.

27     Bénis la lecture de la Parole et tout ce que l’on fait. Humblement, nous courbons nos têtes en remerciement, car nous le demandons dans le Nom de Jésus. Amen.

28     Tournons maintenant au livre de Saint Jean, le 13e chapitre. Nous en lirons une portion.
    Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que Son heure était venue de passer de ce monde au Père, et ayant aimé les Siens qui étaient dans le monde, mit le comble à Son amour pour eux.
    Pendant le souper, lorsque le diable avait déjà inspiré au cœur de Judas Iscariot, fils de Simon, le dessein de Le livrer,
    Jésus, qui savait que le Père avait remis toutes choses entre Ses mains, qu’Il était venu de Dieu, et qu’Il s’en allait à Dieu,
    se leva de table, ôta Ses vêtements, et prit un linge, dont Il se ceignit.
    Ensuite Il versa de l’eau dans un bassin, et Il se mit à laver les pieds des disciples, et à les essuyer avec le linge dont Il était ceint.
    Il vint donc à Simon Pierre; et Pierre Lui dit: Toi, Seigneur, Tu me laves les pieds!
    Jésus lui répondit: Ce que Je fais, tu ne le comprends pas maintenant, mais tu le comprendras bientôt.

29     Que le Seigneur ajoute Ses bénédictions à la lecture de Sa Parole. Je voudrais prendre comme texte, ce soir, juste pour un court temps, le sujet: Des images de Christ. Et comme sujet, qu’est-ce que ceci serait… qu’est-ce qu’il faut pour être un chrétien.

30     Je sais que ce n’est pas du tout un texte évangélique, et cependant c’est un texte évangélique, puisque l’église ne pourra jamais progresser avant qu’elle sache sur quels terrains elle est en train d’évoluer.

31     Et je crois qu’avant qu’une personne puisse jamais aller de l’avant ou avoir une foi assurée, elle devra premièrement savoir où elle se tient, et comment s’y tenir après avoir pris position. Je crois que c’est essentiel. Car vous ne pouvez pas plonger tête première avec foi dans quelque chose, quand vous ne savez pas dans quoi vous plongez. Vous devez savoir. Et si notre foi est bien établie, et dans la bonne position, elle donne une constante satisfaction.

32     Comme il a été dit d’une femme qui, disons, quand elle est mariée, devient si anxieuse d’enlacer son premier petit bébé, qu’elle ne sait tout simplement pas, ne peut tout simplement pas attendre; mais c’est comme ça. Mais derrière cela, il y a une crainte. Et si elle ne devient pas enceinte tout de suite, cela signifie pour elle qu’elle n’aura pas cet enfant. Puis ça l’éloigne tout le temps de plus en plus.

33     Ils ont un remède à cela de nos jours, et cela a fonctionné dans tous les âges. Si cette femme voit ou croit qu’elle ne va pas donner naissance à cet enfant, si elle prend la décision d’en adopter un, eh bien, la première chose que l’on sait, elle deviendra enceinte du sien. Maintenant, cela a été prouvé neuf fois sur dix. Parce que cette pression qu’amène le doute, «Oh, peut-être que je ne l’aurai pas», mais ça prend juste cette petite satisfaction — et c’est peut-être la façon de Dieu de l’amener dans la bonne condition — et ensuite elle aura son propre enfant, parce que cette peur et cette appréhension vont finalement la quitter.

34     C’est la même chose qui se passe avec les gens qui veulent être guéris. S’ils peuvent simplement avoir une toute petite évidence.

35     Tout comme Élie, quand il a dit… Guéhazi a dit: «Je vois un nuage de la grosseur d’une main d’homme.»

36     Élie a repris: «J’entends le bruit d’une forte pluie.» Il voyait l’évidence.

37     C’est pourquoi souvent je dis aux gens: «Continuez, commencez à louer le Seigneur.» Voyez-vous, parce que ça, c’est l’enfant adoptif. Parce que ça se passe dans leur pensée avant que la guérison soit perçue dans leur âme; puis la foi s’en empare.

38     Vous devez savoir ce que vous faites. Vous devez avoir foi en ce que vous faites.

39     Par conséquent, on entend souvent cette expression: «Oh, mais c’est quoi un chrétien?»

40     Certains limitent cela au fait d’aller à l’église. D’autres diront qu’un chrétien c’est un membre d’église, quelqu’un qui s’affilie à l’église. Je crois que tout chrétien devrait le faire, mais je ne crois pas que c’est le christianisme. Vous voyez? C’est ce qu’un chrétien fait après être devenu chrétien. Mais ça ne veut pas dire qu’il est chrétien parce qu’il le fait.

41     D’autres diront: «Non, c’est le fait d’aller à l’église et de servir une déclaration de credos, et d’être loyal envers les enseignements qu’apporte l’église.»

42     Et il y en a d’autres qui diront que de porter un petit quelque chose sur eux, une petite croix, ou autre chose, que ça c’est le signe qu’il est chrétien.

43     Bon. Et ensuite certains autres croient que s’ils allaient brûler une chandelle ou faire pénitence, que cela c’est d’être chrétien. S’ils étaient simplement immergés dans l’eau, ou s’ils faisaient quelques sacrifices, ou donnaient des biens à l’église, ou aidaient le voisin, ou achetaient du charbon à la veuve, ou des souliers à l’orphelin … Ce sont là les actions qu’un chrétien devrait faire, mais cela ne fait pas d’eux pour autant des chrétiens.

44     D’autres diront encore que si vous placez une image de Christ dans votre voiture ou sur votre mur, que cela est le signe qu’il est chrétien. Eh bien, toutes ces choses sont très bien, mais je ne crois pas que le fait de porter une image fait de vous un chrétien.

45     Je crois que d’être une image de Christ fait de vous un chrétien. Ce n’est pas ce que nous montrons de l’extérieur, c’est ce qui s’est passé à l’intérieur qui fait de nous ce que nous sommes. Donc, par conséquent, s’Il est notre image, et que nous sommes à Sa ressemblance et membres de Son Corps, nous devrions Lui ressembler. Puis nos vies devraient refléter l’image de Christ. Pas en nous joignant à l’église ou en portant des crucifix, ou dans nos émotions, mais ça devrait être dans la présence vivante du Dieu vivant qui s’est reflété dans nos vies.

46     Il m’a été dit officiellement qu’avant qu’il y ait des fournaises, qui enlèvent toutes impuretés de l’or, qui prennent le fer et la pyrite… La pyrite ressemble tellement à l’or véritable qu’on l’a même surnommée «l’or des fous». Et la façon dont ils extrayaient tout cela, c’était en le martelant. C’est ce que les Amérindiens faisaient. Et l’orfèvre utilisait aussi ce moyen. Il le martelait, le tournait et le retournait, et le martelait jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de scories. Et la seule façon de savoir qu’il ne restait que de l’or, c’est quand le marteleur pouvait voir sa propre réflexion sur l’or. Celui qui le martelait pouvait se voir, au point de pouvoir presque se raser dans sa réflexion sur l’or qu’il martelait.

47     Et quand le Saint-Esprit de Dieu commence à nous marteler de Son Évangile, au point où tout ce qui est du monde en est extrait, et que nous pouvons refléter l’image du Seigneur Dieu, c’est là où je pense que nous devenons chrétiens. Car le mot chrétien signifie «ressembler à Christ» et «Le refléter».

48     Maintenant, cela ne signifie pas que nous devons porter une longue barbe, comme les peintures des artistes nous Le montrent; ni de laisser pousser nos cheveux, comme les peintures des artistes nous Le montrent; ou de porter une robe, comme Il en a porté une, car nous vivons en un autre jour. Nous n’avons pas nécessairement besoin de refléter Son image physique, mais nous devons en nos âmes refléter Son Esprit et Sa manière de vivre.

49     Je ne crois pas que le christianisme consiste à se joindre à des églises ou des credos. Je crois plutôt que c’est la réflexion de Jésus-Christ dans l’être humain, car nous sommes Ses membres, les membres de Son Corps. L’Écriture dit que nous portons Son image.

50     Maintenant, quelle sorte d’image reflétait-Il? Il n’est pas venu prétendant être quelqu’un de grand, quoiqu’Il l’était, mais Il se présenta comme serviteur. Il n’est pas venu pour être servi, mais pour servir. Notre lecture de ce soir reflète ce qu’Il était. C’est ce qui fait de Lui un grand homme, à mes yeux. Étant le Dieu même de l’éternité, le Dieu même qui créa le ciel et la terre, et quand Il est venu, Il a pris la position la plus basse, la tâche la plus indésirable que l’on puisse avoir, en étant un laquais laveur de pieds.

51     Et de toutes les tâches rémunérées du monde oriental d’alors, le laveur de pieds était le moins bien payé de tous. En ces jours-là, les animaux empruntaient les grands chemins […]; et le long des chemins, où passaient les animaux, ça sentait mauvais. Et cette poussière se déposait sur leurs jambes et leurs pieds. Et c’était une senteur terrible. Et dès que quelqu’un venait en visiter un autre, il ne se présentait pas dans cet état; car il avait pris la senteur des chemins et de la poussière, comme cela est autour des étables.

52     Donc, la première chose qu’il faisait, il avait une petite baraque, ou une cabine de réception, plutôt, et le plus mal payé de la place, comme le serait l’esclave, se tenait là pour laver les pieds de cet invité. Il lui passait une autre paire de souliers ou lui enfilait des sandales. Ensuite il le oignait d’huile. Après cela il pouvait aller rejoindre son ami comme invité. Il se serait senti déplacé d’entrer avec cette senteur de crottin sur les pieds, en sueur, et ainsi de suite. Et ce décrotteur de pieds était le moins bien payé de tous les hommes.

53     Et le Dieu du Ciel s’humilia pour être… Le plus grand de tous s’est fait le plus petit d’entre tous.

54     Quelle différence d’avec le soi-disant chrétien d’aujourd’hui! Quelle différence, alors que le soi-disant chrétien d’aujourd’hui veut être servi! Oh, il commence à croire qu’il est quelqu’un.

55     Quelle différence c’était quand Lui L’a reflété. Il n’est jamais venu pour être servi, mais pour servir. «Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.»

56     Et nous pouvons voir que la tendance moderne du christianisme est: «Je suis quelqu’un, et vous n’êtes rien.» Comme c’est faux. Ça ne devrait pas être ainsi. Nous sommes en train de refléter le christianisme de la mauvaise façon. Dieu ne veut pas que nous Le reflétions de cette manière-là. Nous chantons ce chant, Être comme Jésus, mais quand on en arrive à devoir plier sur notre orgueil, et s’abaisser comme Il l’a fait, là on trace une ligne.

57     Et en étant comme ça, les hommes ont formé des dénominations, pour pouvoir se séparer, «n’ayant apparemment pas l’Esprit», comme l’Écriture le dit. Ils se séparent. «Nous appartenons à une certaine église. C’est une plus grande église. C’est une meilleure église. Notre dénomination est une plus grande dénomination.» Cela ne ressemble pas à Jésus. Cela ne reflète pas Son amour et Sa personnalité.

58     Il est venu vers les plus démunis, les prostituées, les indigents, les riens du tout, Il est allé les trouver là où ils étaient. C’est la vie chrétienne. C’est comme ça que ça devrait être, pour Le refléter.

59     Oh, je sais bien, les gens vont dire que ces jours-là sont passés. Mais non, ils ne sont pas passés.

60     Si Christ est encore Christ, si Son Esprit est encore le Saint-Esprit qui était en Lui, et qu’Il est en vous, Il vous fera aussi prendre cette attitude.

61     Mais de nos jours nous voulons croire que nous sommes différents. Comme cela rejoint peu Sa prière, quand Il pria: «…En ceci tous connaîtront que nous sommes Ses disciples, si nous avons de l’amour les uns pour les autres.»

62     Mais plutôt que cela, nous luttons les uns contre les autres; nous nous méprisons les uns les autres, parce que l’on ne s’entend pas sur certains points. Et on se met à accuser tout le monde. Vous voyez? Et avec ça on se dit chrétien. J’en connais qui prétendent être remplis du Saint-Esprit et être coupables de tels comportements. Ils vont aller faire des déclarations réellement méchantes sur d’autres chrétiens, alors qu’ils ne devraient pas faire ces choses. Maintenant, frères et sœurs, quand nous avons cette sorte d’esprit, nous devrions aussi bien nous avouer que nous ne sommes pas encore chrétiens. Peu importe combien nous le confessons, c’est ce que nous possédons qui compte. Vous voyez? Nous ne pouvons pas être chrétiens et ne pas aimer tout le monde. Nous pouvons être en désaccord avec les gens.

63     Mais Jésus ne s’est pas introduit en disant: «Je vous ai tous entendus, pharisiens, et vous êtes tous bons pour l’enfer. Vous n’avez aucune chance, à cause de ceci ou de cela, ou parce que vous êtes pharisiens.» Mais Il est allé vers eux et les a servis, et Il les a aidés. Il a tout fait ce qu’Il pouvait faire, pour les aider.

64     Mais aujourd’hui, les cours qu’ils dispensent, et leur adhésion à l’église, et les attachements aux choses du monde ont bousculé à tel point l’église, que le côté intellectuel a pris la place du spirituel.

65     Vous ne pouvez accéder à Dieu que par l’Esprit. Il n’y a qu’une façon à l’homme d’arriver à Dieu, et c’est par le Saint-Esprit. Jésus a dit: «Nul ne peut venir à Moi si le Père ne l’attire premièrement.» Ce n’est rien de plus que la vérité, chrétiens.

66     Ce soir, nous devrions faire l’inventaire de ces choses dans notre cœur, et en faire le décompte. Pensons à ceci.

67     Oh, certains d’entre nous pensent tout savoir. Il y a une autre catégorie qui dit: «Maintenant, attendez!…» Ils aiment qu’on les appelle «docteurs» et «saints pères», et ainsi de suite. Mais en sachant tout ceci, même si vous avez toute la connaissance, cela ne vous profitera à rien, à moins que vous n’ayez un esprit d’amour en vous. La Bible a dit: «Quand j’aurais toute la connaissance (…) si je n’ai pas la charité, je ne suis rien.»

68     Et à quoi bon notre connaissance, si l’on dit: «Je n’irai pas à un réveil comme celui-là, parce que ces gens-là sont sans instructions. Je ne m’associerai pas avec eux.»

69     Qu’importe s’ils ne savent pas leur ABC, s’ils connaissent Christ!… Vous ne pouvez jamais être si médiocre. Puisse Dieu toujours garder cet esprit-là en moi! Peu importe combien bas, ce qu’il croit, ce qu’il ne croit pas, de quel credo, couleur ou quoi, je veux lui tendre une main secourable. Certainement. Je veux cet esprit en moi. Je ne voudrais pas penser que je suis meilleur qu’un autre. Me bomber le torse, et dire: «Tout le monde se lève quand j’arrive», ou: «J’ai la plus grande campagne de toutes.» Qui suis-je, après tout, si ce n’est l’argile que Dieu a fait? Je dois m’humilier, pour que Sa vie se reflète en moi. Soyons tous comme ça, chrétiens. La connaissance ne nous mène nulle part.

70     Par exemple, supposons une cage pleine de canaris. Disons que la cage a la dimension de ce tabernacle. Là, un petit canari vient se poser et dit: «Messieurs, je voudrais vous dire à tous quelque chose. Il arrive que je suis un tant soit peu supérieur à vous tous. Vous voyez, je suis un canari qui connaît tout des êtres humains. Oh, je pourrais vous en parler en long et en large. J’ai vu les dames dans leurs maisons; j’ai vu jouer les enfants; je sais tout d’eux. Maintenant, vous tous, écoutez-moi bien.»

71     Et au moment où il est en train de se gonfler la cervelle, un universitaire du collège de Princeton entre, doté d’un prestigieux sens du langage, et il commence à tenir une conversation avec ce petit canari, utilisant les mots les plus sophistiqués, tout en s’adressant à ce petit canari. Je présume que le petit oiseau ait tourné sa tête de côté. Il aurait écouté d’une oreille ou de l’autre, mais il ne sait pas du tout de quoi il parle. Bien qu’il puisse l’entendre, bien qu’il puisse le voir, mais à quoi lui sert sa connaissance? À rien. Parce qu’il ne comprend pas de quoi parle l’homme. Pourquoi? Il n’a qu’un cerveau de canari. Il n’a pas un cerveau d’humain; il comprend seulement comme les canaris comprennent.

72     Et c’est comme cela qu’est l’être humain. Je me moque de votre intelligence, nous n’avons encore que des cerveaux de canari, parce que nous ne sommes que des humains. Dieu est connu par l’Esprit, et par la révélation par le Saint-Esprit. Nous ne pourrons jamais Le comprendre par l’intelligence. Vous pourriez discuter et tenir de ces réunions intellectuelles et psychologiques autant que vous le voudrez, et les gens ne connaîtront jamais Dieu. Ils ne le pourront pas.

73     Vous pourriez expliquer et dire que ceux qui pleurent et tendent l’autre joue ne sont que de l’ancienne mode, mais c’est un homme qui reflète Christ dans sa vie. Un homme humble, un homme qui marche avec Dieu agira comme Jésus.

74     Mais, voyez-vous, le petit oiseau n’y comprenait rien, même s’il pensait comprendre. Il n’est pas fait de cette étoffe. Son intelligence ne se comparera pas à l’intelligence de cet étudiant futé.

75     Pas plus que notre intelligence ne saura jamais égaler Dieu. Comment notre petite pensée limitée pourrait-elle se comparer à la pensée infinie de Dieu? La pensée infinie de Dieu est tellement supérieure à l’intelligence humaine que celle-ci n’apparaît même pas.

76     Le seul moyen par lequel cet oiseau aurait pu comprendre ce que l’homme disait aurait été en se soumettant et en acceptant ce qu’il disait, et en faisant, selon lui, ce que l’homme lui demandait de faire.

77     C’est le seul moyen de connaître Dieu; c’est de suivre la conduite du Saint-Esprit. C’est de l’ancienne mode, mais c’est le programme de Dieu. Ça a toujours été le programme de Dieu, et ce sera toujours le programme de Dieu. «Ce n’est ni par la puissance, ni par la force, mais c’est par Mon Esprit, dit le Seigneur.» C’est de là que ça vient.

78     Longfellow a déjà dit: «Le chemin du succès est de trouver la cause louable d’une discussion, une cause louable, dont on a discuté, et de s’en tenir ensuite à cela.» Certainement. Un sujet dont on a discuté, mais qui est rejeté par la science, mais si toutefois il est digne d’attention, alors accrochez-vous à cela.

79     Savez-vous qu’en 1872, l’Association médicale des États-Unis n’a plus accepté les baignoires? Ils ont dit qu’elles étaient totalement malsaines et qu’elles propageaient les maladies. Les baignoires! Ils ont conclu là-dessus.

80     Et cet Évangile à l’ancienne mode dont nous parlons, d’être lavé dans le Sang de l’Agneau, ça peut sembler démodé, mais ils devront y venir tôt ou tard. C’est une cause digne d’attention. Accrochez-vous à cela, de toutes vos forces. C’est un chemin lavé par le Sang, qui purifie entièrement un homme. Pas en sortant boire et fumer, et flirter, tout en se disant chrétien, pour la simple et unique raison que vous appartenez à une église. C’est ce pur Saint-Esprit dans une vie humaine qui reflète Jésus-Christ, le Fils de Dieu.

81     C’est pour cette raison que les gens rejettent la nouvelle naissance. Ils ont ce qu’ils appellent la nouvelle naissance, une poignée de main avec le pasteur; mais ce n’est pas une naissance, ça. La raison pour laquelle… Ils ne L’accepteront pas. C’est pourquoi ils vont joindre des églises, parce qu’ils peuvent être là par la façon intellectuelle.

82     Dieu a dit: «Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu.» Peu importe combien vous pouvez être intellectuel, ou quel bon chrétien vous prétendez être, vous devez naître de nouveau.

83     Vous dites: «Donc, frère Branham, je devrais joindre une petite mission quelque part?» C’est pas ça. Ça signifie que vous devez recevoir la nouvelle naissance. Vous devez naître de nouveau.

84     C’est un auditoire mixte, mais je vais dire quelque chose. Qu’est-ce qu’une naissance? Si cette naissance se produit sur un tapis de paille, ou sur le plancher, ou dans un hôpital où les chambres sont peintes en rose, de quelque façon que ce soit, c’est un gâchis. C’est exact.

85     Et c’est comme ça qu’est la nouvelle naissance. C’est un gâchis, peu importe la façon dont cela se présente. Mais ça produit la vie. Amen. Ça produit la vie. Quelle sorte de vie? Une vie de service, où vous vous humiliez, où vous renoncez à vous-même. C’est la sorte de vie que cela produit. Ah, ils disent: «Mais je l’ai vu pleurer à l’autel, et se lamenter.» C’est sûr, il vient de naître. Ç’a l’air d’un beau gâchis, peu m’importe où cela se passe. Vous pourriez avoir le visage tout mouillé de larmes, les yeux rouges et les mains écorchées d’avoir frappé sur l’autel, mais c’est une naissance, ça a un effet sur vous. Ça fait de vous un serviteur. Ça enlève l’orgueil de vous. Ça crée une image, façonne une nouvelle vie, une nouvelle création. Vous être peut-être tout amoché quand vous vous relevez, mais vous êtes né de nouveau. Peu importe l’endroit, cela forme une nouvelle vie. Cela apporte une vie nouvelle, représentative. Ça fait de vous un serviteur. Désormais vous voulez servir. Jésus veut que l’on s’aide, que l’on s’aime. Quand on est les serviteurs des uns des autres, nous Le servons.

86     Maintenant, rappelez-vous de ceci: ce ne sont que les malades qui ont besoin d’attention, de service. Que les malades qui exigent de l’attention. Quand vous voyez un prédicateur, et je ne devrais pas seulement limiter ceci au prédicateur, mais je vais l’appliquer à chaque membre d’église qui exige de l’attention. «Je suis quelqu’un, moi.» Rappelez-vous simplement que c’est une personne malade spirituellement. Ils demandent de l’attention. Ils ont besoin de l’attention de l’Esprit de Dieu, qui leur donnerait de quoi les délivrer de cette attitude, et les guérirait de leur égoïsme et de leurs idées de grandeur, et de ce «grand moi et pauvre toi». Le Saint-Esprit nous fait tous les mêmes.

87     Il y a trop de maladies spirituelles, d’anémiques. Vous savez ce qu’est l’anémie? C’est quelqu’un qui n’a plus de sang. Ils marchent bizarrement. Ils sont tout à l’envers tout le temps. C’est bien là le problème avec beaucoup de nos membres d’église aujourd’hui. Ils sont anémiques. Ils ont besoin d’une transfusion de Sang du Calvaire, qui leur donnerait un riche Sang royal, qui les ferait marcher à la manière démodée du Saint-Esprit, taillés à la manière de Dieu. Ça leur donnerait une raison de vivre, leur donnerait une confiance qui les ferait marcher selon l’image de leur Seigneur.

88     Pour ma part, si j’avais un choix à faire, j’aimerais être ce qu’Il était. Il est venu pour être un berger, et Il était un berger. Le berger c’est celui qui prend soin de ses brebis.

89     Je ne pense pas qu’on ait sur nos murs, ici, cette remarquable peinture, mais assis dans ma chambre, je la regardais. Je n’arrive pas à me rappeler du nom de l’artiste en ce moment. Mais quand il perd cette petite brebis noire et qu’il laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres à la recherche de celle-là, que fait-il? Il erre dans le désert. Il se blesse sur les épines. Il affronte les dangers, rôde à travers la nuit, jusqu’à ce que finalement, au bas de la montagne, accroché à un buisson, risquant sa propre vie, il rejoint et extirpe le pauvre petit de sa condition rétrograde. Ensuite il le ramène à lui.

90     Et puis un autre artiste a peint la scène de ce berger ramenant la brebis à la bergerie. Maintenant, il semble que le berger va juste prendre la brebis dans ses bras et la ramener comme cela. Mais avez-vous remarqué comment l’Esprit s’est emparé du pinceau de l’artiste? Il ne l’a pas prise sous son bras, il l’a mise sur ses épaules. Là, j’aimerais vous faire remarquer l’attention que porte le berger envers sa brebis.

91     Maintenant, quand Jésus chassait les démons, Il a dit qu’Il les chassait par le doigt de Dieu. Maintenant, si un démon vous ennuie, la seule chose qu’il suffit à Dieu, Il … c’est si peu pour Lui qu’Il n’a qu’à lever Son doigt et le chasser.
    Mais quand une brebis rentre à la maison…

92     Quelle est la partie la plus forte de l’homme? Ses épaules. Vous avez remarqué que ce sont toujours ses épaules qui sont les plus larges? Où charge-t-il les poids les plus lourds? Sur ses épaules. Où la brebis est-elle le plus en sécurité? Quand elle est sur ses épaules.

93     Aussi Il la prend, la met sur ses épaules, et revient gentiment avec elle. Toutes les puissances de Dieu enveloppent ce petit perdu et le ramène à la maison. Mais un démon, c’est si simple, Il le chasse simplement de Son doigt. Il est un berger.

94     Un berger doit errer, pour trouver le perdu. Et un bon pasteur est un berger. À vrai dire, le mot pasteur signifie «berger». Et parfois, dans l’église, une petite secte ou une petite clique se lèvera; une partie s’en ira dans ce sens, et l’autre, dans l’autre. Un vrai bon berger ira avec cette clique (pour faire quoi?) pour les ramener. Un vrai bon berger, qu’est-ce qu’il fait? Il se fera errant, lui-même (pour faire quoi?) pour ramener les perdus. Il fait quoi, là? Il reflète l’image du Bon Berger, essayant de ramener cette âme. Même s’ils ont bifurqué sur une autre route, frères, comme s’ils allaient renverser le monde en une nuit, ce pasteur les accompagnera, afin de les gagner, les remettre de nouveau sur le chemin. C’est là un bon berger. Il reflète l’image de Jésus.

95     Frères, je sais qu’on appelle cela de l’hérésie, qu’on appelle cela du fanatisme, mais si j’avais un choix à faire, ce soir, mon choix se voudrait d’être comme Jésus. Je veux cela, que tout dans ma vie reflète l’image du Seigneur Jésus.

96     Après demain soir, après le mariage, je m’en irai au désert. Je veux y rester, parce que, tout au fond de mon âme, je sens que j’ai besoin d’une marche plus intime avec Dieu, que ce que j’ai. Je ne veux pas simplement marcher; j’essaie de bien marcher, devant Lui, mais je veux une marche plus intime avec Lui. Tandis que le Tabernacle Branham a un réveil, j’en veux un pour moi-même. Je ne veux pas que cela n’arrive qu’ici, je veux que cela se passe en moi. Je veux une marche plus intime. Je veux plus du Saint-Esprit en moi, pour refléter Christ en moi. Je veux être comme Lui. Je sais que tout véritable chrétien veut être comme Lui. C’est le désir de mon cœur, d’être comme Jésus. Je veux qu’Il soit mon… Il est l’exemple de ce que je veux être.

97     Voyez-vous, ça prendra le Saint-Esprit pour faire cela. C’est la seule chose qui peut le faire. Les séminaires ne m’intéressent pas, pas plus que ce que quelqu’un peut me dire, pas plus que d’embrasser un crucifix ou le placer sur votre cœur, ou prier les morts. Une seule chose m’intéresse, c’est d’avoir plus du Saint-Esprit, pour prendre le dessus sur William Branham. Je ne suis pas intéressé à joindre une plus grande église que celle que j’ai; j’appartiens à la vraie Église du Dieu vivant, des premiers-nés. Je suis né en elle. Et je veux plus du Saint-Esprit dans ma vie, pour refléter Christ que j’aime. Peu m’importe le niveau ou l’élévation que je dois atteindre pour y arriver; peu m’importe si je dois venir ici ou aller ailleurs, être appelé fanatique, exalté; quoi qu’il en soit, je veux plus de Sa Vie pour la refléter. Ce n’est pas la hauteur que je dois atteindre qui m’intéresse; je suis intéressé dans le Saint-Esprit, afin d’être plus le serviteur qu’Il était. Il était le serviteur du Seigneur. Il n’est jamais venu pour être servi ou pour qu’on s’occupe de Lui; Il ne Lui est jamais arrivé d’être servi. Mais pour servir, Il a pris la place d’un serviteur.

98     Si le Roi du Ciel a pu faire ça, et que nous sommes les membres de Son Corps, faisons tous de même. Non pas être différents, mais humilions-nous en Sa Présence. Peu importe ce que le monde en dit, ou que les intellectuels fassent fi de ses choses, nous, recevons davantage de Son Saint-Esprit, et soyons comme Jésus. Humbles, doux, simples, prenons Sa place. Et Il prendra la vôtre au Jugement.
    Courbons la tête juste un moment.

99     Verrai-je des mains se lever ce soir dans cette salle, parmi les membres de cette église et des autres églises? Quand je dis cette église, je veux dire… Il n’y a qu’une Église: c’est l’Église des nés de nouveau, l’Église des premiers-nés, l’Église de Jésus-Christ, qui ne sont pas nés du monde, mais nés de l’Esprit de Dieu. Pourrai-je voir des mains se lever, et dire: «Dieu, rends-moi comme Jésus. Façonne-moi, ô Seigneur, lave-moi, ô Dieu!» Que Dieu bénisse vos cœurs. «Lave-moi et je serai plus blanc que la neige.»

100     Seigneur, il y a des petits déséquilibres et des détours dans ma vie.» J’étais assis, en train d’écouter frère Parnell et frère Neville, ainsi que d’autres bons ministres; et frère Collins et beaucoup d’autres frères qui prêchent. J’écoutais. Mais ce soir, Seigneur, j’arrive à cette conclusion. Qu’étaient-ils en train de me dire? Qu’essayent-ils de me faire comprendre? Je considère qu’ils essayent de me faire devenir semblable à Jésus. Et par moi-même, je n’y arriverai pas. Je suis comme le léopard. J’ai des taches, et si je les lèche, je ne fais que les nettoyer. Elles deviennent que plus apparentes aux yeux du monde. Seigneur, fais que je m’oublie moi-même. Même si aux yeux du monde ça ressemble à un gâchis, peu m’importe. Je veux naître de nouveau de l’Esprit de Dieu. Et je veux, Seigneur, que Tu me remplisses, ce soir, de Ton Saint-Esprit. Lave-moi, sanctifie-moi. Prends le Sang de Jésus, et sanctifie-moi, purifie-moi. Et remplis-moi, que je ne me trouve plus, pour trouver cela, Seigneur, en Toi.

101     Ô Seigneur Dieu, Créateur du ciel et de la terre, qui as ressuscité le Seigneur Jésus d’entre les morts, qui L’as relevé par l’Esprit vivifiant du Dieu éternel, qui as relevé ce corps dans lequel Tu habitais, et qui l’as élevé jusqu’au Trône du Ciel.

102     Il est venu vers les plus dépravées de la terre, les prostituées, et est devenu le serviteur le plus inconsidéré, est descendu à la ville la plus dégradée, s’est occupé des gens les plus dépourvus, a reçu le nom le plus vil, est devenu le plus pauvre des pauvres. Encore est-il que la nature, les oiseaux ont leurs nids et les renards leurs tanières, mais le Fils de l’homme n’avait pas d’endroit où reposer Sa tête.

103     Cependant, cet Esprit vivifiant, qui a honoré ce véritable serviteur, qui a fait de Lui-même un serviteur afin que l’on ait un exemple à suivre, Il L’a ressuscité de la fosse de l’enfer, amené là par la mort. Il a sorti Son corps du tombeau, et l’a établi dans les cieux des cieux, qu’Il lui faut se pencher pour regarder les cieux. Il Lui a donné un Nom au-dessus de tout nom qui se peut nommer, dans les cieux et sur la terre.

104     Seigneur, puissions-nous recevoir Son Esprit, ce soir? Puisse cela être le désir de chaque cœur, ici. Tu as vu les mains qui se sont levées, Seigneur; ce n’était pas pour réciter des credos, ou pour opter pour des églises, ou encore pour les combattre, mais pour devenir humbles de cœur, pour être transformés à l’image de Dieu. Puisse cela être accompli par le Saint-Esprit, Seigneur. Puisse le Saint-Esprit de Dieu nous façonner. Pas par une conception intellectuelle qui nous dicte: «Nous devrions être», et «Nous agirons de cette façon», ça c’est l’enfant adoptif, mais, Seigneur, puisse cela vraiment se produire par le Saint-Esprit, et par une nouvelle naissance qui nous transforme, par le renouvellement de notre esprit, pour nous façonner à Son image.

105     Entends ma prière, Seigneur; c’est peu éloquent, je le sais, Seigneur, c’est peu éloquent. Je ne prie pas seulement pour ceux qui ont levé leurs mains, mais pour ma propre main qui s’est levée. Rends-moi comme Lui. Ô Dieu, peu importe ce que Tu dois me faire, quelles hauteurs je dois atteindre, rends-moi comme Lui. Je veux être comme Jésus, dans mon cœur. Accorde-le, Seigneur. Et pas seulement à moi, mais que tous ici, ce soir, y parviennent. Accorde-le, Père, car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

106     L’adhésion à l’église, c’est très bien. Je n’ai rien contre cela ou pour ces choses-là. Mais, frère, être chrétien signifie être conforme à l’image de Christ. Nous voulons être des images vivantes. Non pas porter une image, mais être une image du Seigneur Jésus.

107     Maintenant, j’aimerais que vous m’aidiez à chanter un petit chant. Je ne sais pas, je ne peux pas le chanter, mais je suis certain que tous vous le pouvez. Aidez-moi… Être comme Jésus. Combien l’ont déjà entendu? [Amen – N.D.É.] Je sais que nous voulons tous être comme Lui, aussi, chantons-Lui ce chant.

108     Je suis conscient que le grand Saint-Esprit est ici. On ne pourrait se cacher. David a dit: «Si je me couche au séjour des morts, T’y voilà.» Il se trouvera partout. Aussi est-Il ici ce soir. Il connaît tout mouvement, toute action, tout ce que nous faisons, chaque regard, chaque pensée, Il sait tout cela. Ne le croyez-vous pas? [Amen – N.D.É.]
Être comme Jésus, être comme Jésus
Ici bas, il me tarde d’être comme Lui
À travers le voyage de la vie, de la terre à la gloire
Je ne veux être que comme Lui.

109     N’aimez-vous pas cela? [Amen – N.D.É.] Écoutez ceci maintenant.
À la grange de Bethléhem survint un étranger
Ici bas, il me tarde d’être comme Lui
À travers le voyage de la vie, de la terre à la gloire
Je ne veux être que comme Lui.

110     Savez-vous ce à quoi je suis en train de penser? Hier j’ai sorti le grand livre de l’église. Je ne m’y étais jamais référé. À vrai dire, c’est la première fois que je le consultais. J’en ai eu besoin quand l’église a été fondée. Il y avait le nom du frère Sewards, celui du frère George DeArk, frère Weber, tous ces noms-là. Plus bas, les petites classes d’école du dimanche; j’ai vu une offrande totalisant un dollar soixante, provenant des cinq classes de ce tabernacle. Un dollar soixante, d’une centaine de personnes assises ici. Ensuite j’ai regardé la charte qu’on a actuellement, et puis j’ai pensé: «Beaucoup n’y sont plus!» J’ai vu frère Frank Broy, c’est mon beau-père. J’ai vu tous ces anciens, Mme Weber. Tous ces anciens, ils ont tous monté l’échelle qui mène là-haut. Ils sont tous partis. Je me souviens quand nous nous rassemblions ici. Je me suis dis: «Seigneur Dieu, notre église peut sembler un peu plus belle, et nous pensons en construire une, mais, Seigneur, nous aimes-Tu plus maintenant qu’autrefois?» Non, je ne pense pas.

111     Quand nous nous tenions ici à chanter Tout mon désir c’est d’être comme Lui, à travers le voyage de la vie, je revois ce bon vieux George, avec son col de chemise ouvert comme cela, et la sueur qui suintait de son corps, s’éventant de son mouchoir, du bout de ses doigts. Et je revois ces saints visages, là, à l’arrière, qui pleuraient, les mains levées.

112     Des prédicateurs s’avançaient dans la place, et disaient: «Garçon, comment amènes-tu les gens à l’unisson comme cela?»

113     Je répondais: «Je n’ai rien à faire en cela.» Ils étaient formés et transformés à l’image de Dieu, là, sur un vieux banc poussiéreux, là-bas, quelque part, où ils avaient trouvé Christ dans leur cœur.

114     Quelle saveur douce et odorante, qu’étaient ces prières, alors qu’elles s’élevaient, constamment, toute la nuit. Parfois on allait prier chez d’autres et on revenait à la maison au lever du jour. On priait toute la nuit. On ne retrouve plus cette sincérité. C’est comme plus là. Qu’est-ce qui se passe? Qu’est-ce qui se passe? Revenons à ce premier amour que nous avions.
Juste être comme Jésus, être comme Jésus
Ici bas, il me tarde d’être comme Lui
À travers le voyage de la vie, de la terre à la gloire
Je ne veux être que comme Lui.

115     Le chanteriez-vous? Chantons-le de tout notre cœur, avec vos mains levées?
Juste être comme Jésus, être comme Jésus
Ici bas, il me tarde d’être comme Lui
À travers le voyage de la vie
Je ne veux être que comme Lui.

116     Est-ce là le sentiment réel de votre cœur? Dites «amen». Oh, n’est-ce pas un doux Esprit? Je préférerais ceci à toute autre chose ici-bas. Prenez tout ce qui est du monde et de ses caprices, tous vos intellectuels, tous vos docteurs, rabbins, évêques, saints pères; donnez-moi Jésus. C’est exact. Laissez-moi juste L’avoir, par ce chemin démodé. Je Le sens tout au fond de mon cœur. Et observant ma vie, et de voir que mes désirs sont de Le servir, humblement, en douceur et en simplicité! C’est ce qu’il nous faut, les amis. C’est Jésus, c’est le Jésus de la Bible. Pas un Jésus de l’intellect, mais un Jésus de l’âme. Il est ici ce soir.

117     Combien sont malades et dans le besoin? Levez vos mains, qui avez besoin de Christ. Ceux qui sont malades et qui ont besoin de prière? Levez haut la main, que je voie qui vous êtes.

118     Combien ont à cœur de prier pour quelqu’un de malade? Laissez voir vos mains. Très bien. Il y en a quelques-uns. Combien croient que Jésus est toujours le même?

119     Nous n’avons pas distribué les cartes de prière. Il n’y a pas de cartes de prière, n’est-ce pas? Je ne crois pas.

120      Croyez-vous que Jésus, notre Sauveur, peut venir vers nous, ce soir? Et si nous chantons, et je parle de refléter Son image, que ferait-Il s’Il se tenait ici? Croyez-vous qu’Il ferait ce qu’Il a fait dans Jean 4, quand Il a vu la femme au puits et lui a dit ce qu’il y avait dans son cœur, lui a expliqué, et lui en a parlé? Et elle a reconnu qu’Il était le Messie. Croyez-vous cela? [Amen – N.D.É.] Croyez-vous que ce même Jésus, qui est le souverain sacrificateur […] … dans la main de Dieu. Croyez-vous que ce même Jésus, ce soir, qui un jour…

121     Il n’y avait pas de ligne de prière, mais il y avait une petite femme qui souffrait d’une perte de sang. Elle s’était frayé un chemin dans la foule pour pouvoir toucher Son vêtement. Elle s’en retourna et s’est assise. Et Jésus s’est retourné, et a dit: «Qui M’a touché?» Croyez-vous que Jésus est toujours le même Jésus aujourd’hui? Et le désir de son cœur… Vous voyez, elle était effrayée. Elle s’est retirée et s’est assise. Elle a attendu. Et Jésus a dit: «Qui M’a touché?»

122     Et Pierre, l’apôtre, L’a repris, Lui a dit: «Seigneur, mais tout le monde Te touche!»

123     Il a dit: «Oui, mais c’était un touché différent; une force est sortie de Moi. Je l’ai senti.» Et Il a regardé autour de Lui, dans l’auditoire, puis Il a aperçu la petite femme. Et Il lui a dit qu’elle souffrait d’une perte de sang et que sa foi l’avait guérie.

124     N’est-ce pas ce Jésus? [Amen – N.D.É.] Pourrions-nous nous humilier ce soir, pour être transformés par le renouvellement de notre esprit, par le Saint-Esprit, afin de céder nos lèvres, nos yeux, votre foi et ma foi, pour qu’Il puisse se déplacer dans l’assemblée, se mouvoir en vous et se mouvoir en moi, pour accomplir Sa Parole, qu’Il est le souverain sacrificateur de notre confession? Il est assis à la droite de Dieu pour intercéder en faveur de notre confession. Il est aussi un souverain sacrificateur qui peut compatir à nos faiblesses, de la même manière qu’Il le pouvait quand Il était ici sur terre. Croyez-vous cela? [Amen – N.D.É.] Ce même Jésus.

125     Combien ici ont un besoin personnel ou pour un autre, parmi ceux que je ne connais pas, parmi ceux que vous savez que je ne sais pas ce qu’il a? Je vais le dire d’une autre façon. Je ne sais rien de vous ou de votre requête, mais vous croyez que Jésus est ici pour se conformer Lui-même, pour se rendre Lui-même visible à nous, pour agir en nous de la même façon que lorsqu’Il était en Jésus-Christ? Croyez-vous cela? Levez vos mains, ceux qui maintenant savent que je ne vous connais pas, voyez, je ne vous connais pas.

126     Eh bien, voyons où nous pouvons nous concentrer en premier. Soyez respectueux. S’Il le faisait, Le croiriez-vous de tout votre cœur? [Amen – N.D.É.] Vous voyez? J’allais vous faire venir ici et vous imposer les mains. Je ne crois pas que je vais faire ça. Je crois que Jésus est ici.

127     Ce n’est pas de porter une image de Lui, mais d’être cette image. C’est le Jésus que nous voulons, n’est-ce pas? D’accord.

128     Maintenant, Seigneur Dieu, c’est ici une grande déclaration, mais c’est Toi, Seigneur, qui en as fait la promesse. Dès lors, il nous faut persévérer. Maintenant, quelque chose doit être fait, même si on n’est pas une dénomination. Nous ne sommes qu’un humble petit troupeau de gens dépassés, qui seraient chassés de ces grandes églises intellectuelles. Si on y allait, on ne pourrait pas être habillé comme eux Et, de plus, si on se levait sous l’effet de la bénédiction de l’Esprit en disant «Amen», comme il est dit dans les Écritures, on se ferait expulser tout de suite. Et beaucoup ne seraient pas acceptés: quelques-uns à cause de leur couleur, quelques-uns à cause de leurs credos, quelques-uns parce qu’ils T’aiment tellement, et qu’ils ont reçu l’Esprit. Ils sont morts aux choses du monde et sont nés de nouveau. Mais ils ont reçu une nouvelle vie, une vie de serviteur.

129     Mais nous sommes rassemblés ici, Seigneur, sous ce petit toit que Tu nous as donné et que nous apprécions. Maintenant, Seigneur, qu’il soit connu que Tu es Christ, le même, et que ce grand Celui dont nous parlons, est ici présent pour se rendre manifeste et refaire ce qu’Il a fait quand Il était ici sur terre. Accorde-le, Père, afin qu’ils voient et croient. Car je le demande au Nom de Jésus. Amen.

130     Croyez-vous cela, que ce que vous demandez,vous l’obtenez? Qu’est-ce que la foi? La foi est véridique, la foi est quelque chose que vous reconnaissez comme positif. La foi n’est pas quelque chose que vous supposez. La foi est ce que vous reconnaissez, quelque chose qui descend dans votre âme.

131     Je désirerais que ceux qui ne me connaissent pas et que je ne connais pas, et qui ont une requête ou un désir, lèvent la main à nouveau. J’aimerais juste avoir une idée d’ensemble, de tous ceux ici que je ne connais pas. Très bien. Il y en a partout. Je n’aime pas m’adresser à des gens que je connais, parce que quelqu’un pourrait dire: «Il les connaît.» Mais il y a beaucoup de mains qui se sont levées, que je ne connais pas. Donc, si le Seigneur Jésus voulait l’accorder, le reste d’entre vous croirait-il de tout leur cœur, et accepterait-il leur guérison, et quoi que ce soit d’autre? [Amen – N.D.É.]

132     S’il vous plaît, que nos cœurs demeurent en prière: «Jésus, enlève tous mes doutes.» Eh quoi? Jésus ne peut douter. Si nous sommes à Son image, nous croyons. Il a cru Dieu. Il est venu faire la volonté de Dieu. Il ne se souciait pas de ce que les hommes disaient, ou de ce que quiconque disait. Il est venu faire une chose, être un serviteur pour Son Père. Et Son Père habitait en Lui. Nous sommes venus pour être les serviteurs de Dieu. Le Saint-Esprit habite en nous. Nous voulons Le servir.

133     Je vais me concentrer sur une femme, une femme de couleur, assise tout juste là. Je pense qu’elle a levé la main, comme quoi je ne la connais pas. Les deux femmes là-bas. Très bien. Ni l’une ni l’autre ne me connaît, et je ne les connais pas non plus. Si c’est juste, levez vos mains, en signe que je ne vous connais pas. Levez vos mains. Très bien. Très bien. Nous sommes des étrangers. Dans l’Écriture, il est parlé… La raison pour laquelle j’ai remarqué… vous êtes des gens de couleur. Vous voyez?

134     Il y a eu une femme, une fois, dans la Bible, au 4e chapitre de Saint Jean, où Jésus est venu au puits, où se trouvait une femme samaritaine. Elle était de race différente. Et Jésus lui a parlé, quelques moments, le temps de trouver en elle ce qui n’allait pas, et Il lui a dit ce que c’était. Et après cela, elle a dit: «Seigneur, je vois que tu es un prophète. Maintenant, nous savons que lorsque le Messie viendra, Il nous dira ces choses.» Mais ils n’ont pas compris qui Il était. «Eh bien, lui dit-elle, qui es-tu?»
    Et Jésus lui a répondu: «Je le suis, Moi qui te parle.»

135     Elle s’est enfuie à la ville d’où elle était venue, et a dit: «Venez voir un homme qui m’a dit les choses que j’ai faites, qui m’a dit ce qui n’allait pas. N’est-ce pas là le Messie?»

136     Vous, mesdames, avez-vous déjà lu cela? Certainement. Saint Jean, le 4e chapitre. Eh bien, si Jésus est le même hier, aujourd’hui, et éternellement, et que vous vous tenez à vingt mètres d’ici, vous êtes assise plutôt, croyez-vous que ce même Jésus, parlant entre nous, pourrait me révéler ce que vous désirez, depuis ici? Si je vous ai dit la vérité, cette Bible étant vraie, Il peut le faire, n’est-ce pas? S’Il le faisait, vous Le croiriez?

137     La femme du bout, regardant vers moi, de cette façon, souffre de maux de dos dont elle veut être guérie. C’est exactement cela. Si c’est vrai, levez la main, la dame là-bas.  Voilà.

138     Maintenant, qu’en est-il de vous, madame? Croyez-vous aussi? Je crois que vous avez dit être une étrangère pour moi, la dame à côté? Vous avez un trouble à la tête et vous avez un problème de la peau, aussi. Si c’est juste, levez votre main.

139     Maintenant, retournez à la maison, vous êtes guéries toutes les deux. Votre foi vous a guéries.

140     Croyez-vous que Jésus est ici, ce soir? Qu’en est-il des autres ici dans la salle? D’autres, croyez.

141     Voici une femme assise, ici, qui est en train de prier. Elle est une combattante; je la connais. Mais je n’y peux rien, car cette Lumière est au-dessus d’elle. C’est Mme Bruce. Maintenant, Mme Bruce, je ne sais rien de ce qui ne va pas avec vous. Vous avez déjà été guérie d’un cancer, une fois. Mais juste là à cette porte, où je vous avais vue la première fois, le Saint-Esprit m’avait dit quelque chose que seuls vous et votre médecin saviez. C’est juste, n’est-ce pas? Croyez-vous qu’Il peut me dire ce qui ne va pas, cette fois-ci? Je vous connais, mais je ne connais pas votre malaise. J’en ai aucune idée. Car vous avez été guérie d’un cancer. Mais je n’y peux rien, cette Lumière se tient au-dessus de vous. Elle se tient juste là.

142     Maintenant, je vois apparaître quelqu’un. Ce n’est pas pour vous. C’est pour quelqu’un qui a le cancer. C’est tout à fait juste. Aussi, je vois une femme, ou quelque chose… elle n’est pas convertie, ou une habitude quelconque de boire, ou quelque chose. Et vous avez deux mouchoirs sur vous, afin que j’impose les mains dessus, pour leur délivrance. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. C’est tout à fait juste. Maintenant, vous êtes le juge. Est-ce exact? Si c’est exact, levez votre main.

143     Quelqu’un, là au fond, que je ne connais pas, levez votre main, quelqu’un que je ne connais pas? Mais, qu’est-ce qu’il y a? Levez votre main à nouveau, là dans le coin. Il y a quatre ou cinq femmes d’assises, là. Croyez-vous que je sois Son serviteur? Croyez-vous que ce que vous voyez est opéré par l’Esprit de Dieu? Vous le croyez. Si vous pouvez croire.

144     La femme qui est assise et qui me regarde, celle qui porte un petit chapeau, des lunettes, des pendants blancs, oui; ce n’est pas pour vous-même, c’est pour quelqu’un d’autre. Et ils sont dans une condition sérieuse. C’est une hémorragie interne. Ils sont à l’hôpital. C’est l’hôpital de New Albany. C’est la vérité. AINSI DIT LE SAINT-ESPRIT!

145     La jeune femme, vous avez levé la main, la femme de l’autre côté, me regardant comme cela, vous me croyez? Vous avez à cœur un désir. Croyez-vous que Dieu peut me le révéler? Très bien. Vous aussi vous priez pour quelqu’un d’autre, quelqu’un qui a des cataractes aux yeux. Ils craignent de devenir aveugle. C’est vrai. Maintenant, si vous croyez pour elle, elle ne deviendra pas aveugle.

146     La femme qui est tout au bout de la rangée, derrière la femme qui a levé sa main. Vous souffrez d’une condition nerveuse. C’est juste. Votre nervosité se situe au niveau de votre gorge. C’est exact, n’est-ce pas? Levez la main, si ces choses sont ainsi, vous, la femme, là, à qui je m’adresse. Très bien.

147     Quelle était l’autre femme? Est-ce vous qui avez aussi levé la main, sœur, là-bas. Levez la main, là, la personne qui est âgée. Très bien. Vous souffrez de rhumatisme, pour lequel vous voudriez que l’on prie. C’est juste, n’est-ce pas? Levez la main. Vous croyez?

148     Quelqu’un à l’arrière de l’église, croyez, ayez foi.

149     Je vois une femme qui me fixe, entre deux autres femmes, juste là. Elle tient son doigt sur sa bouche. Elle a besoin d’une opération, de l’appendice. C’est la stricte vérité. Si c’est juste, levez la main, madame. La voilà.

150     Croyez-vous? [Amen – N.D.É.] Qu’est-ce que c’est? C’est Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Croyez-vous de tout votre cœur? [Amen] Un tout petit moment, sœur.
Être comme Jésus, être comme Jésus
Ici bas, il me tarde d’être comme Lui
À travers le voyage de la vie, de la terre à la gloire
Je ne veux être que comme Lui.

151     Pouvez-vous voir que l’église d’aujourd’hui se meurt? Que s’est-il passé aux jours du Seigneur Jésus, quand cette même chose s’est produit? Cette femme fut si transportée, qu’elle en a oublié son pot d’eau et couru au village. Elle a dit: «Le Messie est là.» Mais de nos jours: «Oui»… Vous n’avez pas encore assez imploré à l’autel pour recevoir la nouvelle naissance! Il y a quelque chose de faux quelque part. Cela remplirait cette salle du Saint-Esprit, commencerait un réveil, la réflexion de Jésus-Christ, Son image conforme, ici, se déplaçant parmi les gens, pour le faire. Qu’est-ce qui se passe? Il y a quelque chose qui manque. Nous avons besoin d’un réveil.

152     Combien d’autres sont malades? Levez la main, ceux qui sont malades et dans le besoin?

153     Imposez-vous les mains les uns aux autres. Prions. Imposez-vous les mains tout de suite. Soyez prêts à recevoir votre guérison. Si vous croyez de tout votre cœur, vous pouvez être guéris tout de suite.

154     Ça m’a surpris, nous parlions d’une femme, d’une naissance. Je n’avais encore jamais eu, de ma vie, de femme, à ce que je sache, qui se soit avancée à l’estrade, désirant un enfant. Qu’en serait-il si je pouvais voir cela lui arriver, cet ardent désir cette juste chose qu’elle demande, je lui dirais: «Femme, vous désirez un bébé.»
    Elle répondrais: «Oui, frère Branham.»

155     Je connais une femme de quarante-neuf ans qui a un petit garçon maintenant. Elle a vécu avec son homme toute sa vie, depuis l’âge de ses seize ans environ; elle avait quarante-neuf ans, lui cinquante et quelques. Dès que j’eus dit: «AINSI DIT LE SEIGNEUR, c’est bien, vous aurez ce bébé», elle est rentrée chez elle et est allé acheter des vêtements pour le bébé. Trois ans plus tard, maintenant âgée de cinquante-deux ans, elle a donné naissance à ce petit garçon qu’elle avait tant désiré. Pourquoi? Quand elle a entendu la Parole être prononcée, elle savait que cela devait arriver. Qu’est-ce que cela a fait? Cela lui a fait prendre la bonne attitude. Le Saint-Esprit est si bon de venir prononcer ces choses aux gens. Si vous prenez la bonne attitude maintenant, la guérison est assurée.

156     Ô Seigneur, Tu es Dieu, et Tu es Dieu à jamais. Et nous sommes heureux de savoir que Tu as promis que Tu aurais un reste quand Tu reviendrais sur la terre. En dépit de tout ce qui peut se passer, il y aura des gens qui vont être prêts. Je sais qu’il y a une dîme que l’homme donne à Dieu. Et il y a une dîme prise parmi les gens. C’est peut-être, je dirais, un dixième sera cet élu qui a été appelé, de toute la moisson du monde, à travers les âges.

157     Ô Père, nous prions, comme nous travaillons tous ensemble ici, que nous fouillons la ville, essayant d’amener les pécheurs, essayant de faire quelque chose pour le Royaume de Dieu. Dans la ville, nous voyons l’indifférence qui y règne, nous la voyons bien. Tout comme Lot à Sodome, cela attriste nos âmes journellement de voir les femmes fumer des cigarettes et prétendre être chrétiennes; et boire et se saouler, et porter des vêtements immoraux; et les hommes convoitent, et… oh, les péchés de Sodome! Nos cœurs sont attristés au dedans de nous, Seigneur.

158     Pas étonnant que la foi en soit à son plus bas. Quand les gens sont à ce niveau, ayant besoin du Sang de Jésus, qui sanctifierait leurs âmes et les enflammerait pour Dieu! Cependant ils ne Le recevront pas. Et les petites missions du coin des rues, battant du tambourin et des tambours, restent dans leurs coins, et ils se moquent de nous, de ce qui forme pourtant des saints du Dieu vivant.

159     Oh, comme nous Te remercions, Père, pour ces quelques lieux, quelque part, qui prêcheront l’Évangile, qui tendront la main aux gens. Accorde-le, Seigneur, à l’instant, comme nous prions, et comme nous savons que Ton grand Saint-Esprit et les anges sont à leur position, ici, dans cette église.
    Ô Dieu, pardonne-nous nos péchés.

160     Il y a beaucoup de gens ici qui sont malades, ce soir. Tu T’es déclaré être ici, Seigneur, à travers Tes serviteurs. Beaucoup d’entre eux tiraient et appelaient et suppliaient, et, Seigneur, Tu sais être le seul à pouvoir permettre que ces choses soient faites. Tu es Dieu et Dieu seul. Et Tu le fais pour la simple raison que Tu as promis de le faire. C’est le dernier signe que Tu as donné aux églises. La fin des temps est ici.

161     Ensuite Tu as posé cette question: «Trouverai-Je la foi quand Je viendrai sur la terre?» Tu n’as jamais demandé: «Trouverai-Je des membres d’église? Trouverai-Je des credos? Trouverai-Je la sincérité?» Tu as dit: «Trouverai-Je la foi quand Je viendrai sur la terre?»

162     Seigneur, puissent ces malades libérer leur foi, s’éloigner des frustrations, des doutes et des craintes. Puisse leur foi être libérée à l’instant. Et s’ils se servent de leur foi, la maladie devra abandonner son emprise. Le diable renoncera à son emprise, et ils seront rendus libres par la puissance du Dieu tout-puissant. Puisse le Saint-Esprit sonder chaque cœur, baptiser chaque âme et guérir tous ceux qui sont en Ta divine Présence. Accorde-le, Seigneur.

163     Car en ceci je demande que le diable se retire de chaque personne ici qui est tourmentée. Dans le Nom de Jésus-Christ, Satan, retire-toi de ces gens. En tant que serviteur de Dieu, j’implore à leur place, demandant que la miséricorde leur soit accordée. Amen.

164     Combien croient de tout leur cœur, avec tout ce qui est en eux, que Jésus-Christ est en train de se refléter sur la terre aujourd’hui parmi Son peuple? L’aimez-vous? [Amen – N.D.É.]

165     Alors, chantons ensemble ce vieux cantique, Je L’aime, Je L’aime, parce qu’Il m’a aimé le premier. Tous ensemble, tandis que nous nous levons. Chacun maintenant, tous ensemble. Combien connaissent ce chant? Levez vos mains. Je L’aime. Adorons-Le maintenant.

166     Tous les malades, tous les affligés, levez-vous sur vos pieds, recevez votre guérison. Je crois, et de tout mon cœur, que si seulement vous laissez agir votre foi, en ce moment même, le Christ de Dieu, qui est présent va… Qu’est-Il en train de faire? Nous façonner à Son image, vous voyez? Son Esprit, ici, se reflétant Lui-même pour  vous.

167     Vous savez que ce n’est pas moi? Je ne connais pas ces gens qui ont levé leurs mains. Ils ont levé leurs mains pour témoigner qu’ils ne me connaissaient pas, et j’ai levé ma main pour témoigner que je ne les connaissais pas. Mais Dieu les connaît. Qu’est-ce donc?

168     C’est le Christ se reflétant Lui-même. C’est à votre foi d’y croire. C’est ma foi, à travers un ministère, qu’Il m’a confirmé par un Ange, dont la photographie que vous voyez est exposée dans la salle des arts religieux, et connue dans le monde entier. C’est connu. La Colonne de feu qui a conduit les enfants d’Israël.

169     Quand Il fut fait chair, Il était dans une forme appelée le Fils de Dieu. Il a dit: «Je viens de Dieu et Je retourne à Dieu.»

170     Après Sa mort, Son ensevelissement et Sa résurrection, Paul L’a rencontré sur le chemin de Damas, dans la forme d’une Colonne de feu, et d’une Lumière qui l’a rendu aveugle. Paul a dit: «Qui es-Tu, Seigneur?»

171     Il a répondu: «Je suis Jésus. Il te serait dur de regimber contre les aiguillons.»

172     Jésus a dit: «Encore un peu de temps, et le monde (kosmos, l’ordre du monde, les membres d’église, et ainsi de suite) ne me verra plus, mais vous, vous me verrez, car Je (pronom personnel), Je, le même Jésus, serai avec vous, et même en vous jusqu’à la fin du monde. Et les œuvres que Je fais, vous les ferez aussi. De plus grandes ferez-vous, car Je m’en vais au Père.» Amen. Oh là là!
Je L’aime, je L’aime
Parce qu’Il m’a aimé le premier
Et a acquis mon salut
Sur le bois du Calvaire.

173     Oh, tandis que nous chantons cela à nouveau, je veux que les méthodistes, et les baptistes, et les pentecôtistes, et les nazaréens, et les pèlerins de la sainteté, l’Église de Dieu, vous tous ensemble, je veux que vous donniez la main à ceux qui sont devant vous, et derrière vous, et à vos côtés, pendant que nous chanterons tous ensemble.
Je L’aime, je L’aime
Parce qu’Il m’a aimé le premier
Et a acquis mon salut
Sur le bois du Calvaire.

174     Voici l’ordre de la résurrection: nous les vivants, qui serons restés, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts, car la trompette de Dieu retentira et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Nous les vivants, qui serons restés, nous serons enlevés avec eux (pour nous rencontrer tous ensemble avant de Le rencontrer, nous nous rencontrerons avant de Le rencontrer), serons tous ensemble enlevés sur des nuées avec Lui… avec eux à la rencontre du Seigneur dans les airs, tous ensemble.

175     Donc, saluons-nous les uns les autres, donnons-nous la main. Saluons-Le maintenant.
Je L’aime, je L’aime
Parce qu’Il m’a aimé le premier
Et a acquis mon salut
Sur le bois du Calvaire.

176     Une jeune femme est sortie de la rangée, est venue s’agenouiller à l’autel, sanglotant et pleurant. Y en aurait-il d’autres ici qui sentent la même conviction, qui aimeraient s’agenouiller avec elle? Il nous ferait plaisir que vous veniez ici et preniez une place. Que Dieu te bénisse, frère. Quelqu’un d’autre voudrait venir? C’est bien.
Je L’aime, je L’aime
Parce qu’Il m’a aimé le premier
Et a acquis mon salut
Sur le bois du Calvaire

177     Oh, n’est-Il pas merveilleux? Cher Seigneur, Tu connais cette jeune femme, moi pas. Mais une chose étrange l’a frappée tout à l’heure, pour qu’elle sorte de l’auditoire, sans la persuasion de personne. C’était Toi, Seigneur. Elle s’est agenouillée à l’autel. Pendant que les bien-aimés sont à ses côtés, avec leurs bras autour d’elle, demandant pour elle la miséricorde, et la conduite, et la force spirituelle. Qu’il en soit ainsi, Seigneur. Il est écrit: Qu’il en soit ainsi. Tu ne retiendras aucune bonne chose pour ceux qui marchent droitement devant Toi. Tes promesses sont oui et amen à tous ceux qui T’aiment et qui Te suivent.

178     Puisse la jeune femme savoir définitivement, ce soir, qu’il n’y a rien dans les cieux, de promis dans la Parole de Dieu, que Dieu ne voudrait déverser directement à son cœur à cette heure même. Puisse-t-il y avoir une telle portion satisfaisante qui lui soit donnée, pendant qu’elle est agenouillée, inclinée à l’autel. Puisse le Saint-Esprit lui donner ces choses souhaitables à son cœur. Accorde-le, Seigneur, car nous le demandons au Nom de Jésus.

179     Cher Dieu, puissent les désirs de cette femme lui être accordés, envers ses bien-aimés, qu’elle aiment tendrement. Puisse le grand Saint-Esprit accomplir l’œuvre, que Lui seul peut accomplir. Nous Te remettons toutes ces choses. Tes bontés sont mieux que la vie. David l’a dit. «Parce que Ta bonté vaut mieux que la vie, mes lèvres Te loueront.» Accorde-lui le désir de son cœur, Seigneur.

180     Vu que cette église, et moi, Ton ministre, et les autres ministres qui sont ici le demandent sincèrement. Dans le Nom de Jésus-Christ. Amen. Nous le réclamons, sœur. Que Dieu vous bénisse.

181     Tandis que ces personnes se consacrent au Seigneur, tandis que l’Esprit se meut dans la salle, j’aimerais que nous restions tranquilles juste un instant. Le pasteur s’occupe d’eux à l’autel. Restons en prière, juste un moment. (Il les accompagne.) Chantons pendant qu’il parle à chacun d’eux.

182     Courbons la tête afin de prier.
Je L’aime, je L’aime
Parce qu’Il m’a aimé le premier
Et a acquis mon salut
Sur le bois du Calvaire.
Je peux, je veux, et oui je crois
Je peux, je veux, et oui je crois
Je peux, je veux, et oui je crois
Que Jésus m’a sauvé.
Je Le prendrai à Sa Parole
Je Le prendrai à Sa Parole
Il m’a donné le salut gratuitement
Et je Le prendrai à Sa Parole.

183     Regarde ici, jeune homme. Tu veux une marche profonde avec Dieu? Crois-tu qu’Il te l’accordera? [Oui – N.D.É.] Si tu crois de tout ton cœur, tu peux l’avoir. Y crois-tu? [Oui, monsieur, j’y crois.] Accepte-le. [Oui, monsieur.]

184     Tous ceux qui L’aiment, levez la main. Dites: Je L’aime, de tout mon cœur. N’est-Il pas merveilleux? Pendant que nous avons notre tête inclinée pour la prière de fermeture… N’oublions pas le service de demain soir. Je vais vous demander…

185     Si vous le voulez, maintenant, aussi vite que possible, chacun de ceux qui ont levé la main pour leur salut, pour une marche plus intime, croyez que vous l’avez. Si vous ne pouvez pas le sentir, prenez l’enfant adoptif. Voyez? Continuez à dire que vous l’avez jusqu’à ce que ça devienne une réalité.

186     Vous qui avez accepté la guérison et qui ne sentez aucune différence… Vous dites: «Ma foi n’est pas suffisante pour déplacer cela à l’instant, frère Branham!»

187     Prenez l’enfant adoptif, ce moyen-là. Continuez de dire: «Seigneur, je suis guéri, je le crois.» Ça viendra, ça vous mettra dans la bonne atmosphère, vous voyez, et ensuite votre foi sera à point, elle s’en emparera. Croyez seulement de tout votre cœur.

188     Demain soir, le service commencera à sept heures trente, heure normale, ainsi que tous les soirs de cette semaine. Rendez-vous écouter frère Neville et ces autres ministres, ensemble, qui essaient de susciter un réveil. Dieu vous bénisse. On ne peut le susciter, on doit l’amener avec nous, par la prière. Venez, faites acte de présence. Que Dieu soit avec vous.

189     Maintenant, j’aimerais que vous quittiez les lieux le plus vite possible, après la prière de fermeture. Nous avons à peu près une demi-heure de répétition, et quelques hommes y travaillent. On va maintenant courber la tête.

190     Et je crois avoir entendu frère Junie Jackson à l’arrière. Frère Junior, êtes-vous ici ce soir? Le frère de l’église méthodiste de New Albany. Très bien.
    Frère Jackson, voudriez-vous terminer dans un mot de prière?

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