Il N’en Était Pas Ainsi Au Commencement

Date: 60-0306 | La durée est de: 1 heure et 12 minutes | La traduction: Shp
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1          ...qu’un jour, s’il nous faut passer au-delà de ce voile, hors de la portée des mortels, et devoir entrer en ce lieu sombre appelé la mort. Et lorsqu’Il viendra et qu’Il appellera, nous sortirons d’entre les morts, car nous Le connaissons dans la puissance de Sa résurrection. Et nous en sommes très contents.

            Et nous nous intéressons beaucoup, Seigneur, à ce que les autres connaissent cette voie. C’est pourquoi nous nous sommes rassemblés ce soir; c’est afin que les autres connaissent cette paix parfaite, cette paix qui dépasse tout entendement, qui nous donne ce grand espoir.

2          Maintenant, Tu as vu les mains qui se sont levées, Seigneur. Et Tu es le Dieu qui connaît les secrets de chaque coeur et qui connaît la requête. Et nous Te demandons, notre Père, de Te souvenir de chacun d’eux. Et que leurs requêtes leurs soient accordées, Seigneur.

            Seigneur, guéris les malades. Fais que les aveugles voient, que les sourds entendent et que les boiteux marchent. Qu’il n’y ait personne de faible parmi nous à la fin de ce service ce soir. Que chaque petit lit et chaque fauteuil roulant soient vides. Que tout homme ou toute femme au coeur malade, battant irrégulièrement, voie cela battre normalement, parfaitement; que toute maladie et tout péché disparaissent.

            Puissions-nous partir d’ici ce soir, poursuivant notre chemin comme ceux qui revenaient d’Emmaüs à l’époque, les premiers témoins de Sa résurrection, disant les mêmes paroles: «Notre coeur ne brûlait-il pas au-dedans de nous alors qu’Il nous parlait en chemin?» Car nous le demandons au Nom de Celui qui nous a rachetés, Ton Fils, le Seigneur Jésus. Amen.

3          [Espace vide sur la bande–N.D.E.] ...juste un peu enroué... J’ai prêché ce matin dans l’une des églises de la place, chez frère Fuller. Et nous avons passé de bons moments là-bas, ce matin, dans le Seigneur. J’ai été vraiment béni, et je ne sais quand arrêter. Et nous sommes reconnaissants pour l’Evangile à l’ancienne mode qui n’a jamais perdu Sa puissance et qui ne la perdra jamais. Eh bien, cette soirée, nous l’avons encore consacrée au service de guérison, ce soir, ou à la prière pour les malades. Nous ne voulons jamais confondre cela. Nous pouvons prier pour les malades, mais un service de guérison, il faut Dieu pour le tenir.

4          Eh bien, rappelez-vous, la guérison, c’est quelque chose du passé. Le salut, c’est quelque chose du passé. Pour commencer, c’est pour vous faire reconnaître que c’est le Saint-Esprit de Dieu. Dieu doit vous le révéler. Ça ne deviendra jamais réel avant que Dieu vous le révèle. «Nul ne peut venir à Moi si Mon Père ne l’attire premièrement. Et tous ceux que le Père M’a donnés viendront à Moi.» Vous y êtes. Ainsi, quel privilège dès lors qu’un pécheur sent donc cette petite attraction dans le coeur! Quel privilège que Dieu appelle pour la chose la plus grande qui puisse vous arriver: avoir la Vie Eternelle!

            Eh bien, demain soir, c’est une–une soirée libre pour nous. Les gens vont livrer des combats ici sur ce ring, diverses sortes de combats. Nous combattons l’ennemi, Satan. Mais les hommes vont livrer des combats, la boxe ou quelque chose du genre, ici demain soir. Et cela nous offre l’occasion de nous reposer juste un soir.

5          Et puis, nous continuerons le reste de la semaine prochaine, jusque dimanche soir prochain, le Seigneur voulant. Puis d’ici, nous irons vite à–à Oklahoma, pour commencer à Tulsa, environ... avoir environ quatre jours de repos, je pense, et alors commencer à Tulsa. Et puis, si c’est la volonté du Seigneur, de là, nous pourrons aller... planifier, juste après notre départ d’ici, nous serons en route vers outre-mer, le Seigneur voulant, pour un tour complet de l’Europe. Ainsi donc, nous avons besoin de vos prières. Votre précieuse collaboration dans ces réunions a été merveilleuse.

            Mardi matin, je ne peux pas prendre la place de cet homme, mais je vais essayer; frère David duPlessis, mon associé et mon ami intime, l’un des enseignants remarquables du moment... Et je... Dieu lui a donné un ministère exceptionnel: unir les églises dans une communion. Il ne s’agit pas seulement des églises du Plein Evangile, il s’agit de toutes les églises, de tous les croyants: méthodistes, presbytériens, baptistes. Et souvent, lorsque nous pouvons... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

6          Des fois, j’ai souvent été accusé de–de parler en mal des églises. Et, rappelez-vous, si je le fais, ce n’est pas délibérément à cette fin-là. Mon–mon intention est de cogner contre le péché qu’on a laissé opérer dans l’église. Je ne vise pas l’église, pas les dénominations. Je les aime toutes; en effet, Dieu a des enfants dans chaque dénomination. Voyez? Ils sont dans toutes les dénominations.

            C’est la grande vision de frère David. Et le Seigneur l’a béni pour parler à Harvard et à beaucoup de grandes universités ici aux Etats-Unis, et ailleurs. Et Dieu lui a fait trouver grâce parmi toutes les différentes églises. Il a parlé au croisement des avenues Eleventh et Garfield, un matin. Il doit maintenant prendre l’avion pour Indianapolis, dans l’Indiana, afin d’être là avec les méthodistes; puis, revenir le mardi, à un moment donné. Et il... Il me faut prendre sa place, ou plutôt essayer de le faire, le mardi matin, pour parler aux ministres. J’aime faire cela, avoir communion avec les ministres, leurs épouses et autres, le mardi matin. Je pense que cette réunion va commencer à dix heures trente avec notre précieux frère ici, que j’ai appris à aimer davantage, chaque jour, notre frère Shilders. Ainsi donc, il nous faudra être là le mardi matin.

            Et frère Borders, je pense, restera ici avec nous, Léo, Gene et le reste de l’équipe. Et frère David reviendra reprendre son poste le mercredi matin.

7          Maintenant, j’espère que le Seigneur nous donnera une foi stable ce soir. J’espère que celle-ci sera la soirée où cette grande chose que nous avons attendue impatiemment... que j’ai moi-même attendue depuis les deux ou trois dernières années, se manifestera juste ici dans cette réunion ce soir à Phoenix. Oh! Que Dieu dans Sa miséricorde baisse les regards sur nous. Combien j’aimerais dire que cela a commencé à Phoenix. Un soir, au courant de la semaine prochaine, le Seigneur voulant, je vous dirai ce que j’en sais, si c’est la volonté du Seigneur, quelque chose que je crois être... je n’ai jamais... Eh bien, nous allons simplement attendre. Maintenant, nous souhaiterions lire une portion des Ecritures ici ce soir, car je ne pense pas qu’une réunion soit complète sans la lecture des Ecritures.

            Etant donné que ce groupe de gens ici ce soir... Avant que nous le fassions, je sais que certains... Certains ont congédié leurs églises en vue de cette réunion. Que le Seigneur vous bénisse, mes frères, pour votre précieuse collaboration. Que Dieu soit avec vous.

8          Et maintenant, nous souhaiterions lire ce soir dans le Livre, l’Evangile de saint Matthieu. Et j’aimerais lire peut-être quelques versets ici. Et commençons à lire au... Lisons juste le verset 8 du chapitre 19.

          Il leur répondit: C’est à cause de la dureté de votre coeur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes; au commencement, il n’en était pas ainsi.

            Eh bien, nous n’allons pas parler du mariage et du divorce, mais je vais me servir de ces quelques dernières paroles là comme sujet: Au commencement, il n’en était pas ainsi.

            Lorsque Jésus est venu sur la terre pour vivre avec l’homme, et comme Il... Les trente premières années de Sa vie étaient... Il ne nous est pas rapporté grand-chose à ce sujet. Mais lorsqu’Il a commencé à apparaître parmi les gens, Il a trouvé des choses très étranges qui se passaient. Il a trouvé des docteurs de l’époque qui enseignaient des choses qui n’étaient pas tout à fait correctes.

9          Et s’Il venait aujourd’hui, je me demande si nous ne serions pas un tout petit peu sur la même voie (Je parle de nous tous ensemble, de l’église universelle toute entière), si nous ne... s’Il ne dirait pas ce qu’Il avait dit à l’époque: «Au commencement, il n’en était pas ainsi.»

            Eh bien, si vous remarquez bien, Il s’est référé au commencement. Et par conséquent, si nous voulons connaître la Vérité, les choses telles qu’elles étaient, il nous faudra retourner au commencement.

            Eh bien, Dieu est infini. Nous le savons tous, qu’Il ne peut pas changer. C’est là que notre foi peut se reposer avec une grande assurance. Si Dieu dit quelque chose, il doit en être ainsi pour toujours. Ça ne peut jamais être changé.

10        Eh bien, Dieu est omnipotent, omniprésent. Le fait qu’Il est omniscient Le rend omniprésent; Il–Il connaît tout. Mais Dieu ne peut pas être juste comme de l’air, car Dieu a une demeure. Dieu n’est pas un mythe. Dieu est un Être: Dieu, Jésus. Il, Dieu, (Pronom) Il est un Être. Par conséquent, Il est omniscient, omniprésent, omnipotent et infini.

            Eh bien, être infini, cela vient du mot infini, qui veut dire qui n’a pas de limite. Il est éternel. Eternel, c’est comme un cercle. Cela contourne, contourne, et vous essayez de trouver où cela a commencé, ou où cela termine. Il n’y a ni commencement ni fin à cela.

            Dieu est comme un grand Diamant placé comme ceci. Et les dons de l’Esprit sont le reflet de ce Diamant, il reflète les rayons de la lumière issue de ce grand Diamant. C’est comme les neuf dons spirituels dans l’église, ils sont comme les neufs rayons que le Saint-Esprit reflète dans l’église. Quelle Lumière dans laquelle marcher, Celle issue du grand Diamant, Dieu!

11        Et Dieu, étant Infini, Il connaissait tout avant la création du monde. Il connaissait chaque mouche, chaque moustique, toutes les fois qu’il battrait l’oeil, la quantité de suif qu’il aurait, avant la fondation du monde. C’est infini. Il connaissait la fin avant le commencement, cela fait donc de Lui infini. Il connaît. Ainsi donc, Il est omniprésent, du fait qu’Il connaît tout ce qui se passe.

            Eh bien, tout ce qu’Il dit, c’est éternellement la Vérité. Si jamais Dieu est appelé en scène pour prendre une décision, et qu’Il prenne cette décision, celle-ci doit demeurer éternellement la même. Il ne peut pas changer cette décision. En effet, s’Il dit: «Eh bien, c’est ce que Je–Je pensais à l’époque, mais maintenant, Je connais mieux», eh bien, si c’est le cas, alors Il n’est pas Dieu.

            Or, moi, je peux dire: «Cette année, je crois telle chose.» Et demain, je peux revenir et dire: «Non, j’étais en erreur», car je suis limité. Vous aussi. Mais pas Dieu, Sa décision est toujours parfaite. Eh bien, si Dieu a fait une déclaration, et–et qu’Il a préparé une échappatoire pour les pécheurs, qu’Il a fondé cela sur la foi pour croire, si un autre pécheur vient à Dieu, Dieu est tenu de le reconnaître juste comme Il l’avait fait pour le premier.

12        Et si la guérison divine de Dieu est basée sur la foi dans le Sang versé du Seigneur Jésus, et que le premier homme qui est venu a reçu la guérison, comme l’homme à la porte appelée la Belle, par la foi au Nom de Jésus, le prochain homme recevra la même chose sur la même base.

            Si Dieu a déversé le Saint-Esprit sur les gens à la Pentecôte, et que cela était Sa décision, que l’église devait ainsi fonctionner sous la puissance du Saint-Esprit, Il ne peut pas changer cela. Il ne peut pas changer cela et dire: «Eh bien, Je vais donner cela à un évêque. Je peux le donner à celui-ci, ou Je vais le donner à celui-là.» Il doit toujours maintenir cette même décision. Et si le jour de la Pentecôte, l’Eglise a reçu le baptême du Saint-Esprit, la–la réaction qui a résulté de ce baptême du Saint-Esprit sera la même pour chaque personne qui recevra jamais le baptême du Saint-Esprit.

            Un médicament, un médicament, s’il est administré suivant un certain... non... un vaccin Salk [découvert en 1954 par Jones Edouard Salk, contre la poliomyélite.–N.D.T.], ou quoi que ce soit, si cela est censé marcher et agir sur une certaine personne, produire certains effets, cela agira de même sur la prochaine personne à qui cela sera inoculé comme vaccin. C’est pareil avec le Saint-Esprit, avec Dieu. Ses Paroles sont parfaites. Il est infini. Eh bien, quand Dieu dit que ça doit être comme ceci...

13        Eh bien, le jour de la Pentecôte, Pierre parlait. Et les gens étaient... parlaient en langues, faisaient du bruit, et–et parlaient en d’autres langues, agissaient comme des hommes ivres. Alors, ils furent interrogés à ce sujet, et les autres voulaient savoir comment ils pouvaient être sauvés. Et Pierre leur a dit: «Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au Nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.» La promesse est pour quiconque veut, qu’il vienne. Ainsi, vous voyez, Dieu ne peut pas changer cela. Si c’est la Parole de Dieu, Elle est parfaite pour toujours. Or, nous voyons qu’au cours des âges, les hommes sont venus et ils ont perverti cette Parole de Dieu pour L’adapter à une certaine tradition. Eh bien, ils peuvent venir dire: «On n’a plus besoin de recevoir le Saint-Esprit. Il est juste question pour vous d’entrer dans notre communauté.» Or, s’il avait été question de la communauté, le Saint-Esprit n’aurait pas dû venir.

14        Eh bien, certains disent: «Si nous observons les commandements, c’est tout ce qu’il nous faut faire.» Si l’observance des commandements était tout ce que Dieu exigeait, Jésus est mort en vain. Le Saint-Esprit n’aura pas eu à venir, car ils avaient les commandements avant la Venue du Saint-Esprit. Mais il faut le Saint-Esprit pour observer les commandements. Vous devez L’avoir. La Parole de Dieu est toujours parfaite, et toujours la même, chaque fois. Eh bien, les hommes La pervertissent et La changent.

            Et lorsque Jésus est venu, la première fois, Il a trouvé des hommes qui faisaient exactement cette même chose, pervertissant les voies de Dieu. Et Jésus leur a dit: «C’est en vain que vous M’adorez. C’est en vain que vous M’adorez en enseignant des préceptes qui sont des commandements d’hommes.» Eh bien, tout ce qui est vain, comme... Eh bien, il n’y a rien à cela. Ce n’est pas valable. Si je parcours la rue dans l’intention de ramasser un billet d’un dollar et qu’il n’y ait pas là de billet d’un dollar, c’est donc en vain que j’aurais marché là. C’est en vain.

15        Et Jésus a dit à ces adorateurs de l’époque que c’était en vain qu’ils L’adoraient, «en enseignant des préceptes qui sont des commandements d’hommes.»

            Qu’est-ce que j’essaie de dire? Il vous faut retourner à la Parole de Dieu pour revenir. Il vous faut retourner. L’église ne pourra jamais progresser plus loin, tant qu’elle n’aura pas rejoint la Parole et qu’elle n’avancera pas avec la Parole. Il nous faut venir à la Parole. Peu importe la sensation, ce à quoi elle ressemble, combien l’église est grande, combien les gens sont puissants, il nous faut revenir à la Parole de Dieu. C’est la Parole éternelle de Dieu, et il nous faut en venir à Elle.

            Et Jésus l’avait dit à l’époque, lorsqu’Il est venu et qu’Il a vu les gens compter sur l’église pour leur salut. Eh bien, c’est ce que font beaucoup de gens aujourd’hui. Ils disent: «Eh bien, je suis membre de l’église, je suis membre de telle église.» Et ils comptent sur cela pour être sauvés. Qu’ont-ils trouvé? Jésus les a trouvés adorant quoi? Pas la Parole de Dieu, mais la tradition, un credo. Et s’Il venait aujourd’hui, Il trouverait beaucoup parmi nous dans la même situation, adoptant des credos.

16        Or, si Jésus venait aujourd’hui et que vous disiez: «Ô Seigneur, mon église...» La première chose que nous faisons, nous récitons le Credo des apôtres.

            Jésus dirait: «Au commencement, il n’en était pas ainsi.»

            «Notre église ne croit pas à la guérison divine.»

            Jésus dirait: «Au commencement, il n’en était pas ainsi.» Voyez? Retournez simplement au commencement.«Notre église ne croit pas au baptême du Saint-Esprit.» Jésus dirait: «Au commencement, il n’en était pas ainsi.» Vous devez retourner au commencement. Retournez au point de départ. C’est pourquoi Jésus a dit: «Vous prenez les commandements de Dieu et vous les annulez au profit de votre tradition.»

17        Prendre l’église, les commandements; l’enseignement de la Bible, et vous détruisez tout cela par vos explications, et vous annulez donc les commandements de Dieu. Vous prenez la Parole de Dieu et vous présentez tout cela comme une espèce de credo. Et puis, vous vous écriez: «Où est le Dieu de la Bible?» Vous L’avez rejeté par vos explications. Vous En avez privé les gens, lorsque vous leur dites: «Les jours des miracles sont passés. Le Saint-Esprit n’existe pas. La guérison divine n’existe pas. La visitation des anges n’existe pas. Les miracles n’existent pas.» En faisant Cela, vous ôtez de la Bible tout le surnaturel par vos explications, vous enlevez Dieu de l’église, en faisant cela, par la tradition.

18        Eh bien, je pense que, pour moi, j’aimerais adorer, et adorer avec une église qui croit le plein Evangile, qui En prêche chaque Parole et qui En pratique chaque Parole. Retournez au plein Evangile, retournez à la puissance de Dieu, retournez au Saint-Esprit. Retournez au commencement et recevez cela comme eux au commencement, et cela produira les mêmes résultats qu’au commencement, si seulement vous retournez prendre cela au commencement.

            Oh! Cela me rappelle ce jour-ci! Beaucoup s’embrouillent en cherchant à trouver de très grandes places, de belles grandes orgues et... Ces choses sont bonnes. Si une église a sur son toit une croix en or d’un million de dollars, qu’elle a une orgue en or d’un million de dollars, et que le Saint-Esprit a la prééminence dans cette église, gloire à Dieu, j’aimerais être membre de cette église-là. C’est vrai. Mais peu m’importe ce qu’elle possède, si le Saint-Esprit n’y est pas, ce n’est pas ma place. J’aimerais être là où on prêche cela tel que c’était descendu au commencement. C’est là, à ma connaissance, qu’ils l’ont eu, au commencement. C’est tout ce que je connais. La Parole retourne au commencement.

19        C’est pourquoi je suis ici ce soir à Phoenix; c’est pourquoi cette foule s’est rassemblée ici; c’est parce que nous croyons cela, comme eux au commencement.

            Dieu est infini. Il ne peut pas changer. L’homme change; le temps change; les royaumes changent; les mondes changent; les églises changent; mais Christ demeure le même hier, aujourd’hui et éternellement, et Il ne peut jamais changer. Il est juste comme Il était au commencement.

            Tout le... Vous direz: «Eh bien, notre église existe depuis des années et des années et des années.» C’est bien. C’est la preuve qu’elle a tenu bon. Mais, frère, s’ils n’ont pas la puissance de Dieu, s’ils ne prêchent pas le Plein Evangile, au commencement, il n’en était pas ainsi. J’ai une fillette assise ici, elle me regarde, la petite Sara. Et j’en ai une autre à la maison, Rebecca. Rebecca a maintenant la taille d’une jeune fille, elle va... environ quatorze ans, avec un... Sara n’a que huit ans environ. Toutes les deux sont des fillettes à papa. Et alors, lorsque je vais à la réunion, et que je commence... que je rentre à la maison, elles restent généralement éveillées à m’attendre.

            Et j’ai une petite parabole, une petite chose que j’aimerais vous raconter.

20        Un soir, je suis rentré tard. Maman et elles avaient longtemps attendu. Sara et Rebecca m’attendaient en pyjamas. C’était avant la naissance de Joseph. Et elles attendaient mon retour. Et il se faisait tard. La réunion s’est terminée tard, et il m’a fallu conduire sur une longue distance. Et alors, maman a mis les petites filles au lit. Et je ne suis rentré que vers deux heures ou trois heures du matin. Je suis entré, je me suis étendu là, et je me suis endormi.

            Vers environ cinq ou six heures, comme j’étais fatigué et nerveux après la réunion, les visions et autres, je me suis réveillé. Je suis allé au salon, je me suis assis dans le–dans le fauteuil.

            Quelque temps après, Rebecca s’est réveillée. Elle a regardé çà et là; il faisait jour. Elle s’est dit: «Eh bien, papa est maintenant à la maison.» Elle a regardé, et elle a vu sa petite-soeur Sara endormie. Elle est sortie du lit. Elle a traversé la chambre. Elle a réveillé Sara. Sara s’est rendue compte qu’il faisait jour, elle est aussi venue, après Becky.

21        Je ne sais pas pour vos enfants, mais l’aîné reçoit les habits, et le suivant se sert des habits déjà portés par l’aîné. Et–et Sara portait donc le pajeck... le pyjama de Becky, et les pattes étaient trop longues et très grandes pour elle. Elle est petite, une fillette un peu courte.

            Becky pouvait courir assez bien, elle a donc dépassé Sara. Et Sara, avec ces grosses pattes, pataugeait comme un lapin portant des raquettes de neige; en venant là, elle tombait sur tout... Alors, Becky a couru, elle est arrivée là la première, elle a bondi sur mon genou, elle m’a entouré de ses deux bras et elle m’a embrassé. Et, oh! vous savez quel sentiment ça vous fait! Oh! J’étais à moitié fatigué après cela.

            Et peu après, la petite Sara est arrivée sur le lieu, après s’être relevée deux ou trois fois. Elle s’est tenue à la porte, et elle a regardé. Becky s’est retournée, elle a regardé Sara, et elle a dit: «Sara, ma soeur, j’aimerais que tu saches quelque chose.» Et elle a dit: «C’est moi la première ici. Et j’ai tout papa, et il n’en reste rien pour toi.» Eh bien, ceci... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

            Et la petite Sara, ses petites lèvres rabattues, ses petits yeux bruns embués de larmes, se retourna. Je l’ai regardée; j’espère que c’est ainsi que Dieu me regarde parfois. Et elle était très démoralisée du fait que Becky était arrivée là la première, qu’elle était assise à califourchon sur ma jambe et qu’elle m’avait entouré de ses bras. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

            Eh bien, vous ne pouvez pas prétendre posséder chaque portion de Dieu. Il y a de la place pour les autres, peu importe qui était là le premier.

22        Et la petite Sara a commencé à s’éloigner. Et je l’ai regardée comme cela, et elle me regardait de côté, ses petits yeux bruns embués de larmes. Je lui ai fait signe du doigt, pendant que Becky avait la tête contre la mienne. J’ai tendu l’autre genou. Et elle est alors venue, elle a bondi sur mon genou. Et elle était du genre plein Evangile. Elle n’avait pas d’assez longues jambes pour se vanter de... Là tout au début, et autres; elle était plutôt chancelante, et j’ai dû l’entourer de mes deux bras pour la tenir, car je redoutais qu’elle tombât de mon genou. Mais Becky avait de longues jambes et elle était bien en équilibre. Et elle pouvait tenir seule. Mais Sara ne pouvait pas tenir seule. Elle vacillait. Et j’ai fait passer mon bras comme ceci autour de Sara, je l’ai étreinte très fort contre moi. Elle a reniflé quatre ou cinq fois, et puis, elle s’est retournée et a dit: «Rebecca, ma soeur, j’aimerais aussi te dire quelque chose.» Elle a dit: «C’est peut-être vrai que tu as tout papa. Mais j’aimerais que tu saches une chose, c’est que papa me possède entièrement.»

23        C’est comme cela avec l’Evangile, l’Evangile à l’ancienne mode. Je peux ne pas avoir toute la théologie. Mais je connais une chose, je veux que Christ me possède entièrement, qu’Il me prenne en charge. Peu importe le mauvais comportement, comment je saute, je cours, je crie, je bave, cela n’a rien avoir avec la chose. Tant qu’Il m’a sous Son plein contrôle, advienne que pourra, que ce soit grand ou que sais-je encore. «Tout ce que je suis, Seigneur, garde-moi enveloppé dans Tes bras. C’est ce que je... tout ce qui me préoccupe.»

            Aujourd’hui, ils demandent... après qu’ils eurent tout réfuté, disant: «Tous ces jours sont passés. Eh bien, nos docteurs, là dans le passé, nous avaient dit que ces choses avaient pris fin avec les apôtres, et autres»; alors, ils demandent: «Où est Dieu? Où est ce Grand Dieu? Où sont les membres de nos églises aujourd’hui?» Ils se livrent au communisme et tout le reste du genre. L’Eglise primitive n’avait pas ça.

24        Ils avaient un autre arrangement. En effet, ils avaient jadis quelque chose qui faisait qu’ils étaient prêts à mourir pour ces choses et ces principes pour lesquels Christ avait pris position, car Christ était dans le coeur. Oh! C’est ce dont nous avons besoin, là... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... au commencement...

            Cela me fait penser à la Bible. J’ai raconté une histoire que j’ai lue sur Jésus à l’âge de douze ans. Il avait été amené à la fête de la Pentecôte, avec Sa mère et Son père nourricier. Et ils sont allés à la fête de la Pentecôte pour adorer. Et, oh! ils étaient si emportés avec leurs amis et autres; après leur adoration, ils sont rentrés, ils ont effectué un voyage de trois jours sans Lui, ils pensaient qu’Il était quelque part avec leurs membres de famille.

25        Je me demande si nous n’avons pas effectué un petit voyage, pensant simplement: «Il va très bien.» Oui. Je me demande si ce n’est pas ce que cette nation a fait. «Oh! Nous sommes une nation religieuse. Dieu est avec nous. Et c’est là tout ce qui fait la différence. Il nous a aidés pendant la guerre, ça ne change donc rien», se disant bien qu’Il était avec les membres de leur famille. Finalement, ils se sont inquiétés à Son sujet. Ils sont rentrés auprès des membres de leur famille, mais ils ne L’ont pas trouvé.

            Et c’est ce qui se passe aujourd’hui. Nous retournons auprès de membres de notre religion. Que faisons-nous? Retourner dans une certaine grande église.

            «Eh bien, qu’en est-il du Dieu dont la puissance descendit le jour de la Pentecôte?» «Oh! C’était dans un–un autre jour. Ce n’était pas cela.» Où est la guérison divine?

26        Les églises ont commencé à se secouer, les hommes d’aujourd’hui. Frère duPlessis peut vous dire la même chose, que de grands conducteurs de grandes églises ont commencé à examiner, à faire l’inventaire. Et des hommes des milieux luthériens et presbytériens cherchent la véritable Chose qui était descendue le jour de la Pentecôte. C’est vrai. Ils ne La trouveront pas dans leurs dénominations et autres. Mais ils se rassemblent et demandent: «Où L’avons-nous laissé? Il n’est pas avec les membres de nos familles. Il n’est pas chez nos connaissances.»

            Où L’avaient-ils laissé? Où est-ce que Jésus était laissé? A la fête de la Pentecôte.

            C’est exactement là que l’église L’a laissé. Ils L’ont laissé à la Pentecôte. L’unique moyen pour eux de recevoir le véritable Message, c’est de retourner à la Pentecôte où ils L’avaient laissé. Retourner là où le Saint-Esprit était descendu comme un vent impétueux et était descendu sur l’église. Leurs coeurs étaient enflammés et brûlaient de la puissance de Dieu. Ils sont allés, guérissant les malades, chassant les mauvais esprits, prophétisant, parlant en langues et accomplissant des signes et des prodiges. Frère et soeur, l’unique moyen pour nous de pouvoir retrouver Dieu dans l’église, c’est de retourner là où nous L’avons laissé, au commencement.

27        Bien que Martin Luther et beaucoup d’autres grands réformateurs de leur époque, bien qu’ils fussent bons, d’autres grands hommes religieux, nous ne pouvons pas retourner à leurs choses pour trouver cela. Nous devons retourner au commencement même, retourner à la Pentecôte. C’est là que nous L’avons laissé. C’est là que l’église L’a laissé. C’est là que de grands conducteurs parmi les luthériens, les presbytériens et les autres retournent à leurs dénominations, mais ils ne peuvent pas Le trouver. Et ils retournent au Plein Evangile, affamés et assoiffés de Dieu. Alléluia!

            «Tous ceux que le Père M’a donnés viendront à Moi», qu’ils soient méthodistes, baptistes, presbytériens, ou luthériens. Dieu a des enfants dans l’Eglise catholique. Il a des enfants dans l’Eglise orthodoxe juive. Il a des enfants dans l’Eglise baptiste, dans l’Eglise presbytérienne, dans l’Eglise luthérienne. C’est vrai. Et ils commencent à avoir faim parce qu’ils se sont rendu compte qu’Il n’est pas là.

            Nos traditions, le credo de nos églises ne satisferont jamais un coeur appelé de Dieu. Vous ne pouvez pas lui faire réciter le Credo des apôtres, l’asperger, ou quelque chose du genre, et le satisfaire. Dès que son âme a faim de Dieu, il retournera à la Pentecôte, au commencement, et trouvera le véritable Saint-Esprit qui enflammera son coeur. Amen.

28        C’est ce dont nous avons besoin: retourner au commencement. Jésus a dit: «Au commencement, il n’en était pas ainsi.»

            Jésus a aussi dit: «En ce jour-là...» Il a dit: «Je suis le Cep; vous êtes les sarments. Je suis le Cep.»

            Maintenant, écoutez, ami, vous qui cultivez les oranges, vous les vignerons, qui cultivez des raisins ou je ne sais quoi vous cultivez. Si une vigne pousse, et que le premier sarment qui sort de cette vigne porte des raisins, le deuxième sarment portera des raisins, le troisième sarment portera des raisins, et chaque sarment qui sort de ce cep portera des raisins, c’est vrai, car c’est une vigne.

            Et si la première église sortie de ce Cep était une Eglise de la Pentecôte, et qu’un Livre des Actes a été écrit après elle, la deuxième Eglise qui sortira fera la même chose; la troisième Eglise aussi. Et chaque Eglise qui sort de ce Cep sera une Eglise de la Pentecôte, avec les mêmes signes et les mêmes prodiges que le premier Cep avait produits... ou plutôt que le premier sarment avait produits. Ça sera comme à la Pentecôte. Chaque Eglise qui sortira de ce Cep sera une Eglise de la Pentecôte.

29        Eh bien, ça paraît étrange. Mais vous savez, il y a beaucoup d’autres choses qui vont ensemble avec le cep, qui font qu’il ne porte pas les raisins, ou plutôt qu’il ne porte pas les sarments.

            Eh bien, il y a une–une branche juive de la Pentecôte qui est sortie de cet arbre, ou–ou de ce Cep, le jour de la Pentecôte. Et nous sommes maintenant au bout de la route. La branche des gens de nations qui sort de cet arbre aura une expérience de la Pentecôte.

            Ô Dieu, je souhaiterais pouvoir introduire cela dans des coeurs. Je souhaiterais avoir l’une ou l’autre chose que je pourrais montrer aux gens, que le premier sarment issu du Cep a porté l’évidence de la Pentecôte. Le deuxième sarment portera l’évidence de la Pentecôte. Oh! Vous y êtes! Retournons au commencement, retournons d’où nous sommes partis. C’est pourquoi aujourd’hui, avec les traditions et autres, nous avons réfuté tout le surnaturel, que le Saint-Esprit était venu, qu’Il était descendu sur les gens. Ils se sont mis à parler en langues, les gens se sont moqués d’eux, les taxant de saints exaltés, et ils les ont rejetés. Ils ont continué à grandir, grandir.

30        A quoi cela aboutit-il maintenant? Aux choses plus grandes que celles-ci. Les services de guérison divine ont commencé. Puis, l’Ange du Seigneur est venu, manifestant les dons de l’Esprit, révélant de nouveau le même Esprit qui était dans l’Eglise au commencement, qui connaissait les secrets des coeurs, qui pouvait les révéler, ce qui était le signe du Messie. C’est ce que dit la Bible. La Bible le déclare. Et si c’était là le signe du Messie au commencement, c’est le signe du Messie à la fin. Oh! Si vous pouvez voir cela... «Que celui qui a des oreilles entende, que celui qui a des yeux voie.»

            Si c’était ainsi au commencement, que Jésus-Christ s’est Lui-même fait connaître au dernier âge des Juifs et des Samaritains par un signe messianique, ce même signe se produira à la fin de l’âge des Gentils, car c’est un autre sarment issu du même Cep.

31        Eh bien, si la vie de la vigne produit les raisins, le deuxième sarment produira les raisins. Eh bien, vous pouvez y greffer quelque chose. Vous pouvez prendre une greffe et l’insérer là. Elle ne portera jamais la vie de la vigne. C’est vrai. Non, non. La vie de la vigne, ce sont des raisins. Il portera les raisins. Tout ce qu’il produit, tout ce qu’il produit portera les raisins.

            L’homme peut tout y greffer. C’est ça le problème aujourd’hui. Nous avons greffé beaucoup de doctrines faites de mains d’homme. Nous avons des coloquintes sauvages et tout le reste là-dedans. Mais lorsque le Cep lui-même produira un sarment, ça sera un sarment de la Pentecôte rempli du Saint-Esprit, accomplissant les mêmes signes et les mêmes prodiges qu’eux avaient accomplis au commencement.

            Vous dites: «Eh bien, mon église ne croit pas cela.» Au commencement, il n’en était pas ainsi. «Mon église ne croit pas aux cris.» Au commencement, il n’en était pas ainsi. «Mon église ne croit pas au parler en langues.» Au commencement, il n’en était pas ainsi. «Mon église ne croit pas dans l’immersion dans l’eau.» Au commencement, il n’en était pas ainsi. Toutes ces grandes doctrines fondamentales que la Bible enseigne, c’est ce qu’il y avait au commencement. Et chaque sarment issu de ce Cep sera le même aujourd’hui, si le sarment sort du Cep, ce qui a poussé du Cep. Vous avez des sarments faits de mains d’homme.

32        Vous voyez cela ici aujourd’hui. On va greffer un arbre, on découpe quelque chose d’un arbre et on le greffe ici sur un autre. Cela n’est pas ce que cet arbre-là a produit. Il lui transmet juste assez de vie pour subsister, mais ce n’est pas le fruit original de l’arbre. Mais lorsque cet arbre produira un sarment, il sera comme le premier qu’il avait produit.

            Et lorsque l’Eglise produira une autre Eglise, Elle sera une Eglise de la Pentecôte avec les signes des actes des apôtres, accomplissant la même chose avec le même Jésus, agissant de même, car Il est le même hier et éternellement. Un sarment de la Pentecôte, rempli du Saint-Esprit, avec les signes et les prodiges de la résurrection, de grandes oeuvres qui arrivent parmi eux: Ceux qui connaîtront leur Dieu dans les derniers jours feront des exploits. Oui, nous sommes au temps de la fin.

33        Que se passe-t-il avec le monde? Je peux terminer en disant ceci: Qu’est-ce qui ne va pas avec le monde? Cela me rappelle quelque chose qui est arrivé ici il y a quelques mois à... dans la ville de Louisville, dans le Kentucky, juste de l’autre côté du fleuve en face de là où j’habite. Il y avait une dame qui avait un petit enfant, oh! juste un petit enfant. Il avait environ trois ou quatre ans. Et elle le promenait dans un bazar. Elle marchait là, ramassait quelque chose et disait: «Regarde ça, chéri. Regarde, chéri.» Et le petit enfant avait juste le regard fixe.

            Puis, elle a pris une autre chose, et elle a dit: «Regarde ça, chéri», et le petit enfant avait le regard fixe. Les gens... Elle est devenue nerveuse. Les gens se sont mis à la regarder, ceux qui étaient au magasin et qui observaient cette scène, alors qu’elle allait d’un comptoir à un autre, prenant un article et disant: «Regarde, chéri. Est-ce que le petit garçon de maman voit ceci?» Il restait là, le regard fixe.

            Et peu après, elle a pris une clochette. Elle prenait de petites babioles et autres, qui devaient attirer un petit garçon de cet âge-là, et elle les agitait. Finalement, elle a pris une clochette, et elle l’a agitée. Et il avait juste le regard fixe. Elle a dit: «N’entends-tu pas ça, chéri? Regarde ici vers maman. Chéri, regarde. Vois-tu cela?» Et le petit enfant avait juste un regard fixe.

            Alors, elle est tombée sur le comptoir, elle a dit: «Oh! Non, non, non; ce n’est pas possible.»

34        Certaines personnes ont accouru pour voir ce qui n’allait pas avec la femme. Et alors, ils ont fini par découvrir que le petit garçon venait de chez le médecin, que quelque chose lui était arrivé, et que rien de ce qui devait intéresser un petit garçon de son âge ne l’intéressait. Il était simplement assis là, le regard dans le vide. Il avait connu un problème mental, il ne faisait pas attention aux objets qu’on lui présentait, ce qu’un garçon de son âge devrait regarder. Et elle a dit: «Le médecin a dit qu’il se portait mieux, mais ce n’est pas le cas.»

            C’est ça le problème, c’est vraiment pareil à l’église aujourd’hui. Dieu a pris l’église dans Ses bras, Il a agité un Oral Roberts, un Tommy Osborn, un Tommy Hicks et beaucoup d’autres, Il a agité des dons et des prodiges aux yeux des gens. Et ceux qui prétendent être croyants restent assis là, le regard fixe, agissant comme s’ils ne faisaient même pas attention à cela.

35        L’église souffre d’un dérangement psychique. Quelque chose ne va pas. Dieu manifeste Ses dons. Les gens viendront et diront: «Oh! C’est de la télépathie mentale. Oh! Ils feignent de parler en langues; il n’y a rien là.» Ils voient les gens crier et louer Dieu avec des larmes leur coulant sur les joues: «Bah! Elle est simplement travaillée par des émotions. Il n’y a rien là.»

            Voyez, une église devait faire attention à cela, un chrétien, car c’est écrit dans la Parole. C’est ce qu’ils avaient fait au commencement. Quelque chose ne va pas avec l’église, quelque chose ne va pas avec les gens, quelque chose ne va pas avec la nation.

36        Nous devons retourner au commencement, retourner là où nous avons laissé Jésus. Retournez là où l’église L’a laissé. L’église L’a laissé à la fête de la Pentecôte, comme la mère et les autres avaient fait, comme Marie, comme Joseph; c’étaient de braves gens, mais ils avaient laissé Jésus à la Pentecôte. Les gens d’aujourd’hui sont de bonnes gens, des croyants, mais ils laissent Jésus à la Pentecôte. Ils en ont peur. Ils ne veulent pas s’En emparer. C’est une honte que d’y penser. Mais Dieu est ici, malgré tout; la bénédiction de la Pentecôte est ici. Peu importe combien ils essayent de réfuter cela, Dieu continue carrément à donner le Saint-Esprit à ceux qui croient en Cela, accomplissant Ses signes et Ses prodiges. Ainsi, au jour du Jugement, Il ne sera pas responsable. Mais nous répondrons de n’avoir pas pris garde à ce qu’Il nous a montré par Sa Parole et par Son Esprit. C’est vrai.

37        Dieu est ici maintenant. Il n’y a aucune raison que ces malades restent étendus davantage ici. Ça ne vaut pas la peine que les gens restent assis dans des fauteuils roulants, couchés sur de petits lits, et–et restent muets et tout. Dieu est ici. Dieu est ici. La puissance du Saint-Esprit est ici. Le même Jésus qui avait accompli les prodiges au commencement est ici. Mais vous direz: «Eh bien, pourquoi les gens restent-ils toujours couchés, malades?»

            A Son époque, il y en avait aussi beaucoup qui étaient couchés, malades. Il est passé par la piscine de Béthesda. Une grande multitude était couchée là. Beaucoup... deux ou trois mille personnes, peut-être, étaient couchées là: des estropiés, des aveugles, des paralytiques, des gens aux membres atrophiés... Il a parcouru l’auditoire jusqu’à trouver un homme couché sur un grabat. Et il savait qu’il était dans cet état-là depuis plusieurs années. Et Il a dit: «Monsieur, veux-tu être guéri?»

            Il a répondu: «Je n’ai personne pour me jeter dans l’eau.»

            Jésus a dit: «Prends ton lit et rentre chez toi.»

            Jésus fut interrogé, sans doute, pour savoir pourquoi Il n’avait pas guéri les autres. Il a répondu: «En vérité, en vérité, Je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de Lui-même, mais Il ne fait que ce qu’Il voit faire au Père.»

            Beaucoup de gens étaient malades le jour où cette femme s’était faufilée dans la foule et avait touché Son vêtement; il y en avait peut-être des centaines là, malades. Mais elle L’a touché d’une touche qui a amené Dieu là, sur la scène, pour elle.

38        C’était là Dieu au commencement; c’est Dieu aujourd’hui. Il ne peut pas changer. Il est le même Dieu. Il guérit par la foi. C’est ce qu’Il a dit au commencement; c’est le modèle qu’Il a donné, pas par votre salut, pas par votre bonté, pas par votre argent, pas par votre adhésion à l’église, mais par votre foi. C’est cela. Si vous pouvez le croire, Il se fera Lui-même connaître qu’Il est ici. Il se fera Lui même connaître qu’Il est vivant. Il se fera Lui-même connaître qu’Il est le Dieu de la Pentecôte. Il se fera Lui-même connaître dans Son Eglise, qu’Il est Jésus-Christ le même hier, aujourd’hui et éternellement. Mais Il ne vous touchera jamais avant que vous Le touchiez premièrement. C’est vrai. Il se manifestera, mais c’est à vous de faire cela. Amen. Croyez-vous cela? Prions.

39        Père céleste, mes Paroles peuvent être comme un airain qui résonne et une cymbale qui retentit, mais une seule Parole de Ta part, Seigneur, changera toute la scène. Qu’on sache ce soir, Seigneur, que ces paroles décousues sont la Vérité. Je Te prie de les rassembler d’une certaine manière et de les enfoncer dans les coeurs des gens. Et qu’ils sachent que Tu es toujours Jésus ce soir, le Grand Fils de Dieu qui a marché en Galilée et qui n’a jamais fait acception de personne. Mais tout celui qui avait la foi pour Le toucher, tout celui qui avait la foi était guéri.

40        Des multitudes qui sont passées par là n’ont jamais reçu la guérison, parce qu’ils ne croyaient pas cela. Mais ces... Lorsque Tu es arrivé dans Ta propre contrée, Tu n’as pas pu accomplir beaucoup de miracles à cause de leur incrédulité. C’est pareil ce soir. C’était ainsi au commencement; c’est ainsi ce soir.

            Mais Tu as marché parmi les gens, Tu leur as montré que Tu es le Messie. Quand Tu as dit à Pierre qui il était, quel était son nom, il a très vite reconnu que Tu étais le Fils de Dieu. Quand Tu as dit à Philippe, à Nathanaël, et tout au long de la Bible, à la femme samaritaine et à beaucoup d’autres...Et la Bible nous dit que la Parole de Dieu, qui est Jésus... «Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Et la Parole a été faite chair et a habité parmi nous. La Parole, Jésus, est plus tranchante qu’une Epée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager la moelle des os, et Elle discerne les pensées du coeur. Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement.»

41        Ô Dieu du Ciel, on voit les ombres du soir tomber et le temps toucher à sa fin. Et Tu es si bienveillant, Seigneur. Que les gens voient ce soir que Tu es bienveillant, Tu es plein d’amour, plein de miséricorde et plein de compassion. Et maintenant, que ces gens qui sont bénis en recevant Ton Saint-Esprit, ceux qui sont bénis de sentir l’appel de Dieu dans leur vie, je Te prie, Père, de leur donner la foi de se faufiler maintenant pour toucher Ses habits, Lui, le Souverain Sacrificateur qui est assis à la droite de Dieu dans les Cieux, disposé à être touché, tendant Son... pas seulement Son habit, mais Sa main pour prendre chaque personne qui est en train de sombrer ce soir, sans espoir, lui accorder la miséricorde et guérir son corps. Accorde-le, Père. Je prie, au Nom de Jésus. Amen.

42        Ma montre n’a pas sonné. Je l’avais réglée pour qu’elle sonne en vingt minutes, mais j’ai dépassé un peu... environ vingt-cinq minutes. Mais je ne voulais pas vous garder si longtemps.

            Mais croyez-vous que ce Message est la Vérité? Croyez-vous cela? Retournez au commencement. Retournez au commencement. Si quelqu’un dit: «Je ne crois pas dans la guérison divine», vous direz: «Au commencement, il n’en était pas ainsi.»

            «Je ne crois pas au baptême du Saint-Esprit.» Au commencement, il n’en était pas ainsi. «Je ne crois pas à la guérison divine.» Au commencement, il n’en était pas ainsi.

43        En effet, au commencement, ils croyaient au–au baptême du Saint-Esprit, ils croyaient au parler en langues. Ils croyaient à tous les dons spirituels. Paul leur a écrit dans l’Epître aux Corinthiens, et il a mis l’Eglise en ordre. C’était ainsi au commencement. C’était la volonté de Dieu au commencement. Il est le Dieu infini; Il ne peut pas changer. Si c’était cela Sa volonté au commencement, c’est Sa volonté ce soir. Tout ce qui est contraire à cela, ce sont des voleurs et des hommes qui pervertissent les commandements de Dieu. Alors, nous nous demandons: «Où est cette église spirituelle aujourd’hui? Où est cette église qui avait bouleversé le monde au commencement?» Qu’y a-t-il?

44        Il n’y a pas longtemps, j’ai entendu un célèbre évangéliste dire: «Je suis entré dans une ville et j’ai tenu des réunions de réveil. Et nous avions affirmé qu’il y avait eu là trente mille convertis en six semaines.» Il a dit: «Je suis rentré une année plus tard, nous ne pouvions pas trouver trente de ces trente mille.» Il a dit: «Qu’y a-t-il? C’est à cause de vous, prédicateurs paresseux, qui restez assis, les pieds sur le bureau, et qui n’allez pas rendre visite aux gens.» Oh! Comme il les avait savonnés!

            Je me suis dit: «Monsieur, en grande partie, c’est la vérité. Mais j’aimerais vous demander quelque chose. Vous avez dit que Paul entrait dans une ville et faisait un converti, il y retournait l’année suivante et en obtenait trente à partir de ce seul converti. Que faisait Paul? Il le conduisait à la Fontaine, pas juste lui serrer la main et inscrire son nom dans un registre, pas faire une espèce de confession en promettant de mieux faire, mais rester là jusqu’à ce qu’il soit mort et que sa vie soit cachée en Dieu par Christ et scellée du Saint-Esprit.» Le Feu de Dieu va brûler dans ce coeur-là jusqu’à ce que vous ferez... lorsque vous...?...

45        Si quelqu’un accepte Christ sur ces bases-là ce soir et que je revienne ici une année plus tard, j’aurai des arrière–arrière–arrière–arrière–arrière–arrière–arrière–arrière-petits-fils à partir de cela. C’est vrai. C’est vrai. L’un gagnera l’autre, l’autre; un autre, l’autre; un autre; l’autre, un autre comme cela. Mais ce qu’il vous faut faire premièrement, c’est vous approcher suffisamment.

            Le monde cherche à vivre ce soir d’un feu peint. Ils cherchent à vivre, ils cherchent à se réchauffer à un feu peint. Vous ne pouvez pas faire cela. Vous peignez un feu, et vous dites: «Oh! Monsieur, allez-y vous réchauffer.» Cette peinture ne vous réchauffera pas.

            Il vous faut avoir un feu vivant aujourd’hui, pas retourner dire qu’ils avaient eu une grande église un jour, et une grande église jadis. Nous aurons besoin d’une grande église aujourd’hui, car Il est toujours un grand Dieu qui cherche un grand peuple qui Le servira de tout son coeur, qui oubliera ses credos et autres pour servir Dieu.

46        Si vous êtes méthodistes, restez méthodistes, mais recevez le Saint-Esprit. Comme frère David duPlessis le dit: «Dieu n’a pas de petits-fils.» Il n’en a pas. Dieu a uniquement des fils et des filles. «Pas de petits-fils.» Il a raison. Oui, oui.

            Si vous êtes méthodiste, et un fils de Dieu, alors amen. Si vous êtes méthodiste, un adhérent à une église, vous êtes un petit-fils et Dieu ne vous reconnaît pas.

            Si vous êtes pentecôtiste, un adhérent à une église, parce que votre père était pentecôtiste, vous êtes pentecôtiste, vous êtes un petit-fils et non un fils. Mais si vous êtes né de l’Esprit de Dieu...

            Dieu n’a pas de petits-fils. Vous avez raison, Frère duPlessis. N’ayez pas de petits-fils... Vous êtes des fils et des filles de Dieu, sinon vous n’êtes même pas dans la famille. Dieu ne les reconnaît pas.

47        Ce n’est pas parce que votre papa était quelqu’un; il s’agit de ce que vous êtes. Tout homme doit naître de nouveau, et que cette nature pécheresse soit morte en lui et qu’un Homme nouveau naisse en lui, qui est Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Alors, vous vous abandonnez complètement à Christ, et Christ entre et écrit un Livre des Actes par vous. Comment sais-je que c’est la vérité, mon ami? Comment sais-je que c’est la vérité?

            J’ai dit: «Si seulement vous pouvez vous abandonner!» Qu’avait fait cette femme-là qui avait touché Son vêtement? Elle a su comment s’abandonner. Elle L’a touché en s’abandonnant.

48        Qu’en est-il des visions là à l’estrade et à travers le pays, partout? Il est question de vous abandonner au Saint-Esprit, de vous mettre hors du chemin, vos propres idées, et d’être simplement conduit par l’Esprit. C’est vrai.

                 Je L’aime, je L’aime

                 Parce qu’Il m’aima le premier (Est-ce ce que vous faites?)

                 Et acquit mon salut

                 Sur le bois du Calvaire.

            Combien de chrétiens nés de nouveau voudraient lever les mains avec moi, chanter cela avec moi maintenant?

                 Je L’aime, je L’aime

                 Parce qu’Il m’aima le premier,

                 Et acquit mon salut

                 Sur le bois du Calvaire.

            [Frère Branham se met à fredonner Je L’aime.–N.D.E.] Oh! Ce que peut faire l’Esprit maintenant! [Frère Branham continue à fredonner Je L’aime.–N.D.E.]

                 Je L’aime, je...

                 Parce qu’Il m’aima le premier,

                 Et acquit mon salut

                 Sur le bois du Calvaire.

49        La soeur sur le petit lit, avez-vous une carte de prière? Vous n’en avez pas? Croyez-vous que ce que vous avez entendu ce soir est la Vérité? Avez-vous déjà entendu parler de ces réunions auparavant? Croyez-vous que, dans votre état-là, vous pouvez toucher le bord de Son vêtement, Lui, le Souverain Sacrificateur, qu’Il saura, juste comme Il l’avait fait pour la femme au puits, ce que sont vos maladies et vous dira...? Alors que je vous suis inconnu, et je vous dirai votre maladie, pensez-vous que vous pouvez vous réjouir de la réunion et être guérie? Le pensez-vous? Je ne vous connais pas. Je ne vous ai jamais vue. Vous m’êtes inconnue, mais vous ne l’êtes pas pour Lui.

            Maintenant, voici votre maladie. Regardez-moi. C’est cela. Croyez-vous que je suis Son prophète, Son serviteur? Vous croyez. Acceptez cela, croyez-le. Voyez ce que je veux dire. Il m’a dit lorsque... «Si tu amènes les gens à te croire...» Comme Pierre et Jean ont dit: «Regarde-nous.»

            Je n’ai aucune idée sur ce qui cloche en vous, mais Lui connaît, mais Lui peut me le révéler; je Le vois tourner là tout autour. Et vous avez baissé vos mains comme cela, vous vous êtes mise à pleurer, à prier. Eh bien, je cause juste avec vous. Eh bien, nous ne nous connaissons pas. Vous êtes de loin plus jeune que moi; c’est notre première rencontre, mais nous y sommes.

            Il y a un lien entre cette personne-ci et vous. C’est votre mère. Est-ce vrai? C’est vrai.

50        Qu’en pensez-vous, madame? Comment ai-je su que c’était votre fille et que vous étiez sa mère? C’est Dieu qui a révélé cela. Merci, soeur. Cessez donc de vous inquiéter au sujet de ce cancer d’estomac. Voyez-vous ce que le Saint-Esprit peut faire?

            Et vous, jeune dame, votre maladie, c’est une espèce d’allergie qui vous affaiblit, et parfois vous n’arrivez pas à marcher. Oubliez ça. Levez-vous de votre petit lit et allez vous trouver un siège quelque part, allez dans l’assistance...?...

                 Je L’aime, je L’aime,

                 Parce qu’Il m’aima le premier,

                 Et acquit mon salut

                 Sur le bois du Calvaire.

51        Gloire à Dieu! Maintenant, que quelqu’un là dans l’assistance... Combien là dans l’assistance sont malades? Attendez juste un instant, soeur. Juste un instant, jeune dame. Quelqu’un là dans l’assistance qui est malade? Levez la main. Si je peux avoir quelqu’un qui est malade, qui a besoin de la guérison de la part du Seigneur. J’ai besoin de deux sièges, juste un moment.

            Seigneur, je T’en supplie, accorde-le-leur afin que les gens sachent que Tu es Dieu et que ces messages sont vrais.

            Vous souffrez des hémorroïdes... Croyez-vous que Dieu vous guérira, vous assis là? Oui. Me croyez-vous? Je vous suis inconnu, n’est-ce pas, jeune homme? Oui, oui. Je vous suis inconnu. Vous souffrez des hémorroïdes.

            Entre parenthèses, l’homme assis à côté de vous en souffre aussi (C’est vrai), de ce côté-ci. Très bien. Vous souffrez des hémorroïdes. Comment va votre père? Il commence à voir maintenant, n’est-ce pas? Il a été guéri ici à l’estrade hier soir; c’est un prédicateur. Je ne vous ai jamais vu de ma vie. Si c’est vrai, faites signe de la main. Maintenant, vous venez d’être guéri de vos hémorroïdes. Vous et cet homme, levez-vous et cédez vos sièges à ces femmes. Allez là derrière, et tenez-vous debout car Dieu vous a guéris. Allez occuper un siège derrière. Amen.

            Je L’aime (c’est ça), je L’aime.

            Très bien, vous pouvez occuper vos sièges là.

                 Parce qu’Il m’aima le premier,

                 Et acquit mon salut

                 Sur le bois du Calvaire.

52        Vous éprouvez une sensation très étrange, n’est-ce pas, soeur? Cette allergie ne vous dérangera plus jamais. Vous pouvez rentrer chez vous maintenant, guérie. Jésus-Christ vous guérit. Voyez-vous combien Il est bon? Ayez foi.

            Cette femme avancée en âge, assise juste là, en train de pleurer. Voyez, cette Lumière est au-dessus d’elle. Cette bronchite quitte, soeur. Vous pouvez aussi rentrer chez vous, guérie. Jésus-Christ vous guérit. Le message que j’ai prêché ce soir, qu’Il est le même... Retournez au commencement, vous pouvez toucher Son vêtement. Il est le même Souverain Sacrificateur ce soir qu’Il était à l’époque, qui peut être touché par...

            A-t-il aussi distribué les cartes de prière, là derrière...?... Il a dit en avoir distribuées d’autres?...?... Prenons-en donc quelques-unes maintenant, les gens qui ont une carte de prière. Nous n’avons besoin que de quelques-uns. Commençons, afin qu’on prie pour eux, si seulement nous faisons passer très vite une petite ligne ici.

            Voyons. Par où avons-nous commencé? Nous avons pris de 1 à 50 hier soir, n’est-ce pas? Prenons juste le dernier... [Espace vide sur la bande–N.D.E.] C’est vrai. Il a dit qu’Il serait ici. «Là où deux ou trois sont assemblés en Mon Nom, Je serai au milieu d’eux.»

53        Maintenant, est-Il le même hier, aujourd’hui et éternellement? Vous croyez qu’Il est le même, le même en essence, le même quant à la puissance? L’unique différence ce soir, c’est qu’Il se sert de votre chair et de la mienne. En effet, Sa chair est dans la Gloire, à la droite du Trône de Dieu, de la Majesté divine. «Celui qui vaincra s’assiéra avec Moi sur Mon Trône, comme Moi, J’ai vaincu et Je me suis assis sur le Trône de Mon Père.» Oh! Quelle chose merveilleuse!

            Jésus-Christ, le Fils de Dieu, assis dans les Cieux, et toutes ces âmes des mortels qui sont juste sous l‘autel lèvent les yeux et voient ce corps assis là, ce corps physique. Oh! Je me sens religieux! Ce corps physique...

            Vous avez remarqué que là, en Egypte, on avait donné un corps physique, Joseph, qui était un type de Jésus en tout point. Ce corps physique était là. Et chaque Israélite, flagellé dans le dos et–et dévêtu par les Egyptiens, s’avançait là, regardait dans ce cercueil et voyait cette tombe-là. Là gisait le corps de Joseph. Et ils savaient qu’un jour, ils sortiraient de là, qu’ils en sortiraient. Lorsqu’ils ont retiré ce corps de cette tombe-là et qu’ils l’ont emporté, ils sont sortis avec.

54        C’est pareil au Ciel. Ces âmes sous l’autel en train de crier: «Jusqu’à quand, Seigneur? Jusqu’à quand?» Elles sont comme des théophanies là. Mais maintenant, elles regardent à ce corps physique du Fils de Dieu qui est assis là: «Un jour, Il se lèvera de ce Trône-là.» Vous y êtes. Ceux qui sont en Christ, Dieu les amènera avec Lui à la résurrection. Ils prendront... Ce qui est mortel revêtira l’immortalité. Et alors, nous serons comme Lui. Nous Le verrons tel qu’Il est, nous prendrons le Souper des Noces avec Lui, et nous serons à jamais avec le Seigneur. N’est-ce pas merveilleux?

            Il a envoyé Son Saint-Esprit ici pour entrer dans notre chair qu’Il a sanctifiée par Son propre Sang... Croyez-vous à la sanctification? «Soyez saints, car Je suis Saint.» Or, vous ne pouvez pas être saint. Je ne compte pas sur ma sainteté. Je n’en ai pas. Mais je compte sur Sa sainteté. C’est à Sa sainteté que je regarde. Pas ce que... Eh bien, pas ce que j’étais, mais ce qu’Il est. C’est ça. Retournez au commencement. C’est là que Jésus-Christ est le même hier...

55        Mettez-les tous en ligne. Très bien. Maintenant, que le Seigneur accorde Ses bénédictions. Oh! la la! Ça a l’air très bien. Etes-vous prêts? Arrêtons-nous juste un instant avec ces quelques personnes.

            Sommes-nous inconnus l’un à l’autre, madame? Nous le sommes.

            Je–je me sens tellement rempli du Saint-Esprit ce soir. Je me sens débordant, on dirait. C’est juste–juste... Oh! Je souhaiterais que ça reste ainsi. Que cela ne quitte jamais. Vous croyez. C’est une soirée où tout peut arriver.

            Eh bien, s’il m’était possible de vous guérir et que je ne le fasse pas, je serais une personne horrible. Mais je ne peux pas vous guérir. Mais si–si Jésus-Christ, le Fils de Dieu, qui vous a guéri... Si vous êtes malade, je ne sais pas. Mais s’Il vous a guéri et qu’Il venait ici prouver qu’Il se tient ici, agissant à travers ma chair, à travers votre chair pour que vous croyiez qu’Il a envoyé Son Message, qu’Il est ici pour confirmer ce Message et qu’Il fera quelque chose ici comme Il l’avait fait pour la femme au puits, cela vous fera-t-il croire en Lui? N’y aura-t-il donc pas une ombre de doute? S’Il connaît ce que vous avez été, c’est qu’Il connaît certainement ce que vous serez.

56        Maintenant, cette femme et moi, jamais de la vie nous ne nous sommes vus, je pense. C’est ma première fois de la voir. Et elle dit que nous sommes inconnus l’un à l’autre; je dis de même. C’est vrai, n’est-ce pas? Nous sommes inconnus. Très bien. Or, si Jésus-Christ reste le même hier, aujourd’hui et éternellement, Il agira donc de même hier, aujourd’hui et éternellement.

            Maintenant, retournez au commencement. Qu’y avait-il au commencement? Comment avait-Il fait savoir aux gens qu’Il était Jésus-Christ, le Messie? Il a révélé les secrets de leur coeur. Ils ont cru à partir de cela. Est-ce vrai?

            La femme au puits a dit: «Venez... Nous savons que quand le Messie sera venu, Il nous annoncera ces choses.» Le signe du Messie! Elle a dit: «Mais Toi, qui es-Tu? Es-Tu un Prophète?»

            Il a dit: «Je Le suis.»

            Elle est entrée dans la ville en courant, elle a dit: «Venez voir un Homme qui m’a parlé de moi. Ne serait-ce pas le Messie même?»

            Et ils ont cru. Ils ont eu un réveil après ça, quand Philippe y était descendu; en effet, c’étaient des croyants.

57        Si le Seigneur me révèle de quoi vous souffrez, croirez-vous donc que je suis Son serviteur? Que je... Juste un don qu’Il a pour... Si vous... Eh bien, je ne peux pas faire cela si vous ne me croyiez pas. C’est pourquoi je vous pose des questions. Mais cela vous aidera et aidera l’assistance. N’est-ce pas, assistance?

            Maintenant, regardez ici. Voici la Bible. Voici la femme. Voici ma main; à ma connaissance, je ne l’ai jamais vue. Je ne la connais pas. Elle de même. Nous ne nous connaissons pas. Elle ne me connaît pas. Je ne la connais pas, même pas de nom. Mais elle connaît... je ne connais pas son nom, certainement pas. Mais je–je sais juste que c’est une femme qui se tient là. Elle peut savoir que c’est moi frère Branham, pour avoir été à la réunion.

            Maintenant, très respectueux... Eh bien, Jésus est-Il donc le même depuis le commencement? Eh bien, la Bible déclare qu’Il l’est. Est-ce vrai? Maintenant, L’est-Il? C’est la chose suivante. Maintenant, s’Il l’est, Il agira de même.

            Vous souffrez des reins. Il n’est pas étonnant que vous ne me connaissiez pas. Vous venez de loin, loin d’ici. Vous n’êtes même pas de l’Arizona. Vous n’êtes pas des Etats-Unis. Vous venez du Canada. Madame...?... Vous pouvez retourner au Canada, guérie. Jésus-Christ... Autre chose, j’ai vu quelqu’un d’autre apparaître dans le même pays d’où vous venez, un ami malade au Canada, pour qui vous priez. Vous le trouverez guéri, si vous croyez.

            Jésus-Christ est-Il le même hier, aujourd’hui et éternellement? Louez Son Saint Nom.

58        Nous sommes inconnus l’un à l’autre. Dieu nous connaît tous deux. Je ne vous connais pas. Et peut-être que vous ne me connaissez que de nom. Mais certes que Christ vous connaît. Croyez-vous qu’Il peut me révéler votre maladie? Cela vous aidera-t-il à croire? Cela ne vous guérira pas. Mais cela vous aidera à croire. Très bien.

            Eh bien, puisque vous savez que je ne sais rien à votre sujet, si alors Dieu le révèle, cela devrait provenir d’une source spirituelle ici même à cette estrade.

            Pensez-y, église. Certainement, vous n’allez pas arrêter l’alarme. Non. J’espère que la petite sonnette sonnera dans votre coeur, le Saint-Esprit donc, et Il dira: «N’ayez pas peur, c’est Moi.» Voyez? Voyez?

59        Vous avez subi une intervention chirurgicale: un goitre. Elle n’a pas bien réussi. L’intervention chirurgicale pour le goitre s’était bien passée, mais vous avez eu de mauvais effets secondaires. C’est vrai. Et c’est suite à l’intervention chirurgicale que vous avez éprouvé une sorte de–d’effets secondaires qui se sont établis dans votre estomac. Vous souffrez de trouble d’estomac.

            Et vous avez mal au bras. C’est exact. C’est vrai. Afin que vous sachiez que je suis Son prophète, Son serviteur... Être Son prophète, ce n’est pas plus qu’être Son prédicateur ou Son docteur. Je n’ai pas honte de Lui.

            Croyez-vous que votre mari sera aussi guéri? Croyez-vous que Dieu peut me révéler de quoi il souffre là dans l’assistance? Il a une allergie. C’est vrai. Allez, et prenez cette petite chose que vous avez en main, mettez cela dans sa poche, et l’allergie ne le dérangera plus si seulement vous croyez. Retournez, et soyez guéris, car Jésus-Christ vous guérit.

60        Eh bien, si je vous disais que la maladie du coeur vous a quitté pendant que vous êtes assis là, si seulement vous croyez cela. Croyez-vous cela? Très bien, allez simplement de l’avant et dites: «Merci, Seigneur Jésus, merci.» Nous sommes inconnus l’un à l’autre. Je–je ne vous connais pas. Dieu vous connaît. Croyez-vous que Dieu peut me révéler votre maladie? Cela vous fera-t-il croire? Maintenant, vous voyez que cela m’affaiblit. Mais j’aimerais juste vous parler maintenant. Quelque chose que... Quelqu’un a été donc guéri dans l’église. Une grande guérison s’est produite quelque part. Peut-être que vous ne le savez pas maintenant même, mais vous le découvrirez. Vous avez senti cela. Voyez? Oui. Vous avez vu la Lumière. Eh bien, c’est à ce moment-là que cela vous a quittée et c’est revenu. Elle a vu la Lumière lorsqu’Elle a quitté et qu’Elle est revenue. C’est vrai. Elle se tient juste entre nous maintenant même. Voyez? Voyez-vous cela? Très bien.

61        Vous y êtes. Vous êtes–vous êtes souffrante. Vous avez connu une... Oui, vous avez aussi subi une intervention chirurgicale et cela a provoqué quelque chose d’anormal dans le tissu. C’est entre le... vers le rein et la vessie. Et les médecins veulent encore opérer. C’est vrai. Vous croyez que vous serez guérie. Croyez-vous que Dieu connaît qui vous êtes? Madame Gray, vous pouvez rentrer chez vous, guérie. Jésus-Christ vous guérit. Ayez foi en Dieu.

            Nous sommes inconnus l’un à l’autre, monsieur, je pense que c’est notre première rencontre. Mais Dieu nous connaît tous deux. Vous croyez qu’Il est le même Dieu qui, lorsque Simon Pierre s’était présenté devant Lui, a reconnu ce dernier et lui a tout dit? Croyez-vous que c’est le même Jésus?

            Bon, vous souffrez d’un ulcère. C’est vrai. A part ça, vous avez quelqu’un pour qui vous priez. C’est une enfant, votre fille. Elle a une espèce de nodosité sur le menton. Vous n’êtes pas d’ici non plus. Il y a quelque chose d’étrange chez vous. Je vois mon ami, monsieur Norman, de... vous venez de Tucson. C’est vrai. Monsieur Jogman, vous pouvez rentrer chez vous et être guéri. Jésus-Christ vous guérit.

            Ce gars a un lien avec mon ami qui était ici, monsieur Norman, quelque part dans la salle, quelque part.

62        Croyez-vous en Jésus-Christ? Et si je vous disais qu’Il vous a guéri là même, me croiriez-vous sur parole? Poursuivez votre chemin, et soyez guéri. Jésus-Christ vous a guéri.

            Estomac... Allez manger. Jésus vous guérit. Ayez foi. Alléluia! Croyez-vous que votre mal de dos et tout vous quitteront maintenant, que vous retournerez chez vous et que vous serez guéri? Allez-y, vous réjouissant, disant: «Merci, Jésus.»

            L’aimez-vous de tout votre coeur? Si vous L’aimez...

            Et si je vous disais que vous avez été guéri pendant que vous montiez les marches, le croiriez-vous? Poursuivez simplement votre chemin et réjouissez-vous, disant donc: «Merci.»

            Vous étudiez beaucoup. C’est ce qui est à la base de cet ulcère gastroduodénal. Maintenant, allez prendre votre souper. Jésus-Christ vous guérit. Très bien.

63        Vous êtes nerveux, cela vous a causé des palpitations au coeur. Allez-y, soyez guéri maintenant. Allez-y, croyez au Seigneur Jésus.

            Eh bien, maintenant, si vous croyez de tout votre coeur, ce mal de dos vous quittera. Prochainement, vous ne vous lèverez plus comme cela. Vous serez bien portant. Allez-y, croyez de tout votre coeur. Ayez foi.

            Nerveuse, la maladie gynécologique et la maladie du coeur. Croyez-vous que Dieu peut vous guérir? Poursuivez votre chemin et dites: «Merci.» Très bien.

            Croyez-vous? Et si je vous disais que vous étiez guéri pendant que vous vous tenez là, le croiriez-vous? Allez-y et croyez ça. Soyez guéri. Croyez-vous de tout votre coeur?

64        Qu’en est-il de vous, madame? Et si je vous disais que vous allez être guérie, le croiriez-vous si je vous le disais? Voulez-vous que je vous dise ce qui cloche chez vous? Cela–cela vous aiderait-il si je vous disais ce qui clochait chez vous? Très bien. Vous souffriez du rhume de foin. Vous aviez une tumeur; vous êtes censée subir une intervention chirurgicale pour cela. Vous n’êtes pas de cette contrée. Vous venez de ce–vous venez de cet Etat, mais vous êtes originaire de Flagstaff. Vous avez un fils là-bas. Il n’est pas sauvé et il est malade. C’est vrai. Votre nom, c’est madame Earl. Retournez chez vous et soyez guérie, au Nom de Jésus-Christ. Croyez-vous de tout votre coeur? Combien ici...

65        Levons-nous. Oh! la la! Que peut-Il faire de plus? L’aimez-vous? Levez les mains vers Lui. Je–je Le louerai. Je Le louerai. Rendez-Lui gloire...?... la maladie est guérie.

                 Je L’aime, je L’aime

                 Parce qu’Il m’aima le premier,

                 Et acquit mon salut

                 Sur le bois du Calvaire.

            J’aimerais vous dire, mon ami; si cette partie de la Parole de Dieu est vraie, le reste de Cela est vrai. Combien de croyants y a-t-il ici? Combien ici veulent le Saint-Esprit? Faites signe de la main. Combien veulent la guérison du corps? Levez la main. Très bien. Je vais vous citer Son Ecriture.

66        Je ne suis pas plus que vous. Je suis plus jeune, plus petit que vous. Beaucoup parmi vous ici avaient le Saint-Esprit avant ma naissance. Ecoutez. Jésus l’a dit de Ses propres lèvres. Retournez au commencement. «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru. Ils imposeront les mains aux malades et les malades seront guéris.» Ils se sont imposé les mains pour recevoir le Saint-Esprit.

            Maintenant, tournez-vous vers quelqu’un et imposez-lui les mains. Prions ensemble et croyez que Dieu va répandre le baptême du Saint-Esprit, qu’Il va guérir tous les malades et tous les affligés, qu’Il va en tirer la gloire pour Lui-même. C’est cela. Libérez-vous. Le diable est vaincu.

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