La Voie À Laquelle Dieu A Pourvue

Date: 61-0516M | La durée est de: 56 minutes | La traduction: Shp
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1          Merci, Frère Sothmann. Bonjour, mes amis. C’est... Je considère certainement ceci comme un grand privilège de revenir dans cette assemblée ici au Canada. Ça fait un bon bout de temps que j’ai été ici avant. Et j’ai toujours brûlé de revenir. J’aime les habitants des prairies et des montagnes. Ce sont bien des casaniers, rien... ce que nous appelons là aux Etats-Unis des gens vraiment simples, des gens vraiment bien, que vous... Ils ne sont en rien formalistes; ils sont juste confiants en Dieu, croyants en Dieu et d’un coeur humble. C’est comme ça que Dieu travaille avec de telles gens.

2          Ça ne demande pas de grandes assemblées. Jésus n’a jamais promis de se réunir avec de grandes assemblées. Il a promis d’être... «Là où deux ou trois sont assemblés en Mon Nom, Je serai au milieu d’eux.» Et il est aussi dit: «Si le peuple sur qui est invoqué Mon Nom s’assemble et prie, Je l’exaucerai des cieux et Je restaurerai son pays.» Et c’est...

            Ceci, c’est un moment glorieux. A vrai dire, je suis venu juste pour un peu de vacances. Ça fait maintenant six mois que je suis constamment en route. Et les réunions m’épuisent beaucoup. Alors, j’avais besoin d’un peu de repos, et je me suis dit: «Eh bien, j’irai soit avec mon ami, frère Welch Evans, là en Floride, passer un petit moment à la pêche...» Puis, il m’est arrivé de penser: «Tu sais, ce serait vraiment bien si tu allais à Dawson Creek passer un petit moment à la pêche, si tu allais chasser, et visiter ton ami Chris Berg, et certains frères de là.» Je me suis donc dit: «Je ne ferais pas honneur à Dieu si je ne tenais pas quelques réunions là pour les gens.»

3          Ainsi donc, tout s’est résumé en une chose: j’ai parcouru mes invitations, et j’ai vu que quelqu’un avait remplacé frère Hunter à Dawson; ainsi, j’ai appelé ce frère. Je ne connais vraiment pas son nom. Il se peut qu’il soit ici ce matin. Et j’ai appelé... je lui ai adressé une lettre. Il m’a répondu, disant: «Eh bien, assurément, nous organiserons une ou deux réunions, ou une ou deux soirées, pour vous ici.» Et il a dit: «J’aurai apprêté un guide pour vous accompagner à la pêche.» Et–et ainsi donc, cela me donne l’occasion de venir vous visiter. Et ainsi donc, on est venu; je me suis dit: «Eh bien, n’oublie pas Grande Prairie, comme tu t’arrêtes là. Peut-être qu’ils pourront t’accepter un ou deux jours, pendant que tu y seras.» C’est ainsi donc que nous sommes ici ce matin.

4          Cependant, nous sommes venu pour–pour vous être en bénédiction. Et je suis sûr que vous nous serez en bénédiction. Nous ne sommes pas ici pour représenter une organisation. Nous essayons juste de représenter Christ. Et c’est Lui que nous représentons. Et je suis sûr qu’Il–qu’Il... Vous Le connaissez en tant que votre Sauveur (ou je l’espère), par le pardon de vos péchés et le remplissage de l’Esprit.   Eh bien, bien des fois, là où je vais prier pour les malades, à travers le monde, certains disent: «Frère Branham, le guérisseur divin.» Eh bien, là, c’est une erreur. Je–je ne suis pas un guérisseur. Je ne crois pas qu’un autre homme le soit. Je crois que c’est Dieu qui est le Guérisseur. Et Dieu a déjà accompli pour vous tout ce qui peut être fait. Maintenant, la chose suivante, c’est votre foi pour croire l’oeuvre qu’Il a achevée.

5          Je ne suis point venu prendre la place d’un médecin. Je n’en suis pas un. Et je–je suis venu prier pour les enfants de Dieu, les patients du médecin, mes amis. Et c’est notre but ici. Et nous sommes content de nous retrouver dans cette nouvelle et belle petite église érigée ici loin, dans la–dans la prairie. De braves gens! Hier, en venant ici, j’ai remarqué... Cela m’a rappelé votre... quand mon père me racontait que là, dans mon Etat natal du Kentucky, ils allaient scier les bois, ils les roulaient... ils roulaient des rondins et les brûlaient, vous savez. Les hommes faisaient dessécher tous le maïs, tandis que les femmes fabriquaient des bonbons, on roulait des rondins, vous savez, et on prenait...

6          Je pense que vous ne savez pas tout ça par ici. Et on faisait de la mêlasse de sorgho. J’ai jeté un coup d’oeil à un homme qui vient de la Géorgie. Il a un peu souri. Il sait ce que c’est la mêlasse de sorgho. Je me demande combien ici savent ce que c’est la mêlasse de sorgho. De quel coin du Kentucky venez-vous, soeurs? Oui. Eh bien, je les aime vraiment. Et nous avions l’habitude d’écrémer le sorgho et de passer de bons moments. Eh bien, oh! ce que... Nous venions d’une vieille mission baptiste du Sud, où nous tenions des réunions, nous prenions des dîners à même le sol et nous faisions le lavage des pieds. Combien savent ce qu’est le lavage des pieds? On faisait... des pieds...? Oh! Cela est carrément entré dans l’Eglise pentecôtiste. Nous passions là des moments merveilleux, de grands jubilés.

7          Et maintenant, nous nous sommes rassemblés aujourd’hui pour un autre type de jubilé, un jubilé spirituel. En effet, nous connaissons tous ces choses, la bonté de Dieu et Sa miséricorde. Je me rappelle qu’autrefois il y avait ici de braves gens. Il se peut que je prononce mal ce–ce nom norvégien ou suédois, ou je ne sais quoi c’était. Je... Il me semble que son nom, c’est Bentinrude, ou plutôt Bensrude, ou quelque chose du genre. Ils m’ont amené par ici un matin pour tirer sur des oies. Et je vous assure, leur gentillesse était si grande qu’elle a failli me tuer. Après que j’eus terminé le service ce soir-là, ils ont organisé un très grand... Eh bien, nous appelons cela là aux Etats-Unis, le souper. Je pense que vous l’appelez ici le dîner. Je–je m’embrouille toujours là-dessus. Si–si–si c’est cela le dîner, quand aurai-je alors le souper? Voyez, cela m’embrouille, je rate un repas quelque part si cela–si cela... si le dîner se prend le soir.

8          Eh bien, là au Sud, nous appelons cela le déjeuner, le dîner et le souper. Alors, si mon dernier repas est le dîner, qu’en est-il donc de mon dîner? Voyez, où... Où donc, si ceci est mon dîner, quand interviendra donc mon souper? Demain matin, vous direz que c’est le déjeuner. Je ne comprends donc pas ça très bien. Ainsi, de toute façon, je le dirai au mieux de ma connaissance: J’ai pris deux soupers. J’en ai pris un là-bas et, ensuite, je suis allé au lit vers, oh! je pense, vers une heure, ou minuit. Et le lendemain matin vers 4 h, on m’a réveillé pour... mon petit-déjeuner. Et j’étais là dans les champs, dans un terrain d’avoine, creusant un trou pour me cacher de la vue des oies.

9          Et puis, nous sommes rentrés environ deux heures plus tard. Je–je...Tous ces soupers que j’ai ratés ici ont tous été compensés là-bas. En effet, j’étais revenu et j’ai pris un autre petit-déjeuner. J’en ai donc pris deux en ce jour-là. J’étais donc complètement...

            Je n’oublierai jamais ces gens. J’espère les revoir pendant que je suis ici. Il y avait des gens là à Dawson Creek. L’un d’eux était prédicateur. Je ne sais pas, mais on dirait que je... Est-ce que je prononce très bien ce nom? Bentrentrude, Bentzrude, Bensrude? L’un d’eux, c’était un prédicateur. Einar, je pense, ou plutôt Ined? Einar? Iver, Iver. Un grand gaillard, un brave monsieur, et il était... Disons que j’espère... [Quelqu’un dit depuis l’assemblée: «Il est là à la deuxième rangée.»–N.D.E.] Quoi? Iver Bentenrude. Bon, bon, bon, je suis ici à parler de lui pendant que lui se tient là à m’écouter. Je ferais mieux d’arrêter d’en parler maintenant même. Bien.

10        Votre père et votre mère sont-ils partis, Frère Bentenrude? Tous deux? Je n’oublierai jamais ces braves Norvégiens. J’étais chez lui, dans sa résidence pastorale là. Et je suis resté quelques jours là, dans une petite ville. Ground Birch. Est-ce exact? La brave mère et le père Bentenrude, de braves vieux Norvégiens! Je... Est-ce exact? Ou, sont-ils des Suédois? Un Scandinave... Des Norvégiens. Là, chez eux, papa était allé lui procurer... s’approvisionner dans un petit magasin. Et maman était assise à la fenêtre, vous savez, elle tirait sans cesse le rideau, attendant son retour

11        Quelque temps après, il est revenu, vous savez, tout en effleurant. Et il–il tenait un petit seau en main et quelques petits paquets sous le bras. Et la maman l’a vu venir. Elle est allée là à sa rencontre, vous savez, elle a pris quelques colis, et l’a tapoté dans le dos, vous savez. Et ils sont allés à deux, un petit couple passant là. Oh! J’ai simplement levé les mains et j’ai pleuré. Je me suis dit: «N’est-ce pas merveilleux?» Et le lendemain, nous avons eu un jubilé gastronomique; en effet, ils avaient fait venir tous les enfants et ils avaient tout pour le dîner. Et c’était à 12 h, vous savez. Ainsi, un grand dîner nous était offert là, je tenais vraiment à parler à ce vieux brave couple. Je–je ne pense pas qu’ils pouvaient prononcer un seul mot anglais. Et je ne pouvais pas prononcer un seul mot norvégien.

12        Nous n’arrivions donc pas à nous comprendre par des mimiques. Quelqu’un est venu et m’a interprété. Alors, j’ai dit: «Vous savez, l’un de ces jours, quand j’aurai traversé de l’autre côté de la rivière, et que je serai en train de parcourir les rues de la Gloire, je m’attends à voir un beau Norvégien et une belle petite Norvégienne, jeunes, pour ne plus jamais vieillir. Et je dirai: ‘Je vous connais, n’est-ce pas?’ Ils diront: ‘Oh! Oui, Frère Branham, vous nous connaissez. Nous vous avions offert un plat d’oie sauvage un jour à table, lorsque nous étions là sur la terre.’» Et j’apprends qu’ils sont tous deux rentrés à la maison céleste. Que Dieu accorde du repos à leurs précieuses âmes, voilà ma prière. Eh bien, ce matin, nous avons renoncé (et le pasteur a été si gentil en nous accordant ce petit prélude), on dirait, à la réunion. Et généralement, lorsque je me mets à prêcher, je ne prêche pas plus de six heures ou quelque chose comme cela. Généralement, j’arrête à–à peu près, après plus ou moins quatre à six heures de prédication. Ainsi, ils... Mais ce matin, nous ne prendrons qu’environ 30 minutes pour juste introduire.

13        Ensuite, cet... En effet, il vous faut retourner chez vous, manger, puis revenir à 14 h 30’. Combien s’attendent à ce qu’on prie pour eux pendant ces réunions? Faites voir la main dans la salle. Très bien. Eh bien, si vous avez des gens, souvenez-vous, ça ira très vite. Il nous faut commencer tôt et terminer tôt. Nous irons à Dawson. Ainsi donc, amenez-les ici cet après-midi. Est-ce à 14 h 30’ que le service commence? Oh! Amenez-les ici à moins le quart, quelque chose comme cela. Et mon fils qui est là au fond viendra leur donner des cartes de prière, à tous ceux qui en veulent. Ainsi donc, nous n’aurons pas de... comme dans une arène. Tout le monde viendra à l’appel de son numéro et nous prierons ainsi pour eux.

14        Eh bien, si vous avez des voisins qui aimeraient qu’on prie pour eux, amenez-les tôt cet après-midi pour recevoir une carte de prière.

            Maintenant, avant d’aborder la Parole, approchons-nous de Son Auteur par la prière, alors que nous avons la tête inclinée. Dieu Saint et Bienveillant, nous entrons dans Ta Présence par la prière, au Nom du Seigneur Jésus, Ton glorieux et précieux Fils. En effet, les Ecritures nous enseignent qu’Il nous a dit que tout ce que nous demanderons au Père en Son Nom, cela nous serait accordé.

            Eh bien, s’il nous fallait venir au nom de cette belle église, ou au nom du pasteur, ou au nom de la nation, cela ne nous servirait à rien. Et nous–nous n’aurions pas de foi que notre prière serait exaucée. Mais lorsque nous venons en ce Nom Tout-Suffisant du Seigneur Jésus, nous avons de l’assurance que Dieu nous accordera ce que nous demandons.

15        C’est pourquoi nous pesons les mots dans notre prière, veillant à ce que nous ne demandions pas quelque chose de mal, voir si nous devons être... si notre objectif, en venant ici, n’est pas bon, ou notre requête, ou le motif que nous avons en demandant pareilles choses. Ainsi, nous Te prions, ô Dieu, de sonder nos coeurs, car nous nous tenons dans Ta sainte Présence dans ce tabernacle, sachant que nous sommes un peuple en route vers l’Eternité, avec nos têtes inclinées vers la poussière de la terre d’où Tu nous as tirés. Et nous croyons solennellement qu’un jour, Tu enverras Jésus. Alors, nous serons pris de ce corps terrestre vers un corps semblable à Son propre corps glorieux; là, il n’y aura plus de prière pour les malades. Il n’y aura plus de réunions de prière qui durent toute la nuit pour les perdus, mais les rachetés seront dans la ville et marcheront éternellement à Sa Lumière.

16        O! Nos coeurs languissent pour cela. Mais pendant qu’il fait jour et que nous en avons l’occasion, nous comptons sur Toi, Seigneur, pour Ta conduite divine et Ta miséricorde.

            Nous espérons que Tu amèneras cette petite ville à se réveiller vraiment à la réalité de Christ qui est encore parmi nous aujourd’hui, deux mille ans après Sa crucifixion, au fait qu’Il n’est pas mort, mais qu’Il est vivant aux siècles des siècles. Nous Te prions, Seigneur, d’accomplir les Ecritures que Tu avais proclamées à l’intention des disciples, disant: «Lorsque vous entrerez dans une ville, guérissez les malades qui s’y trouvent.» Je prie donc, Seigneur, que tous ceux qui sont affligés par les péchés soient d’abord guéris, et qu’ensuite, tous ceux qui sont physiquement malades, soient guéris.

17        Et qu’un réveil, qui suscitera une grande faim et une grande soif, balaye cette petite ville ici. Car il est écrit: «Vous êtes le sel de la terre, et si la terre perd sa sav-... ou plutôt si le sel perd sa saveur, il ne sert plus qu’à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes.» Mais, Seigneur, nous Te prions de laisser Christ devenir si réel dans nos vies que les gens auront soif de Lui. Qu’Il soit le centre d’attraction, Seigneur. Nous Te louerons pour cela dans l’humilité et nous inclinerons la tête dans l’humilité, Te rendant toute la gloire. Bénis les pasteurs ici, les pasteurs associés, chaque église de la ville, toute la communauté et tous les membres de chaque église. Puissions-nous venir d’un seul coeur et d’un commun accord, voir la gloire de notre Seigneur ressuscité. Nous le demandons en Son Nom et pour Sa gloire. Amen.

18        Juste en guise de–d’introduction à une série de réunions, j’aimerais dire que chaque jour que nous venons tenir une petite campagne, pour toutes questions, veuillez vous adresser au frère Sothmann. Il pourra vous orienter, lui et les pasteurs. Eh bien, des questions d’ordre religieux, je n’ose pas y répondre, car elles relèvent des attributions du pasteur, voyez-vous. Nous... Je préférerais que chaque église sache et... leur pasteur est un homme de Dieu. Il les a conduits en toute sécurité jusqu’à présent, il peut donc les conduire pour la suite, voyez-vous. Ainsi donc, venez en croyant. Probablement, peut-être qu’à la prochaine réunion, ou quelque chose comme cela, il pourrait y avoir des gens du dehors, ceux qui–qui viennent des milieux pentecôtistes et des milieux du Plein Evangile. Et nous aimerions nous rassurer, sachant où nous nous tenons. En effet, personne ne peut marcher sans être sûr de là où il marche, voyez-vous. Nous–nous savons où nous nous tenons, car nous marchons conformément aux Ecritures, croyant que Dieu tient chaque Parole et La rend réelle. Voyez-vous? Si on ne croit pas cela, alors nous ne pouvons pas–nous ne pouvons pas marcher avec Dieu.

19        Ainsi donc, chaque jour, chaque... Avant chaque service, les jeunes gens viendront distribuer... Ou Billy... Généralement, Léo et Gene, les associés, sont–sont là dans les grandes campagnes, et ils aident aussi à distribuer les cartes. Mais cette fois-ci, c’est mon fils qui est là, et il distribuera les cartes de prière une heure avant chaque réunion pour que nous ne puissions pas gêner ceux–ceux qui viennent pour le–pour suivre le prélude et tout.

20        Maintenant, si de temps en temps vous notez les passages des Ecritures que lisent les prédicateurs, j’aimerais lire pour vous dans le Nouveau Testament, dans l’Evangile selon saint Jean, chapitre 12, verset 32, pour introduire. Et c’est de là que j’aimerais tirer un texte pour un contexte. C’est Jésus qui parle. Oh! j’aurais aimé L’entendre parler. Juste... je sais que nous avons tous faim de cela.

          Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi.

            Eh bien, nous avons là aux Etats-Unis un petit cantique que nous chantons: Quand j’aurai été élevé. Maintenant, j’aimerais parler sur le sujet: La voie à laquelle Dieu a pourvue. Dieu a une voie à laquelle Il a pourvue.

21        Or, l’homme a toujours tendance, au monde, à essayer d’accomplir quelque chose, de réaliser quelque chose. Il est... Il tient à le faire de lui-même. Je... Je suis désolé qu’il en soit ainsi, mais c’est comme ça avec la race humaine. L’homme fournit des efforts pour faire quelque chose, pour accomplir une réalisation pour Lui-même. Hier, en venant, sur l’autoroute, j’ai traversé deux grandes villes au sud de celle-ci: Calgary et–et Edmonton. Et je parlais à mon fils alors que j’allais acheter de l’essence. Lorsque j’ai regardé la pompe, il y était mentionné: «Trente-neuf centimes le gallon.» J’ai dit: «Je ne comprends pas comment ils s’y prennent.»

22        Nous payons le gallon à trente-cinq cents, ce même carburant aux Etats-Unis, et ils l’amènent ici. Au lieu d’un gallon de quatre litres, on vous donne un gallon de cinq litres pour trente-cinq cents. Donc, ils arrivent à vendre cela ici dans les prairies, moins cher par rapport au prix pratiqué aux Etats-Unis, cependant cela vient des Etats-Unis, et c’est amené ici. Le gouvernement achète cela, et alors, les consommateurs le revendent. Bien sûr, le gouvernement prélève donc la taxe sur cela, à charge du consommateur, ça revient au gouvernement.

            Et Billy m’a demandé: «Est-ce correct, papa?» J’ai dit: «Eh bien, nous voyons qu’ils s’en tirent mieux que nous.» Or, si vous remarquez bien, j’aimerais dire ceci au sujet du Canada: Je crois que si Jésus tardait encore, disons, 50 ans, cette nation serait en tête des nations du monde. Celle-ci sera une nation magnifique au monde, si Jésus tarde, grâce à votre gouvernement solide (voyez-vous?) et aux–et aux choses, aux ressources naturelles dont vous disposez, pour la construction du pays.

23        Eh bien, votre sous-sol regorge du pétrole et des minerais, et–et vos montagnes regorgent d’or, d’argent, d’uranium, de potassium, que sais-je encore. Vous avez... La superficie du dominion du Canada dépasse celle des Etats-Unis d’un tiers ou de deux tiers.

            Cependant, dans la ville, ou plutôt dans l’Etat de New York, il y a 296.000 habitants, dans l’Etat de New York, ce qui dépasse toute la population du dominion du Canada. Vous avez ici de quoi vivre; seulement, votre population n’est pas dense. Et ça, c’est une bénédiction. En effet, lorsque la population, les hommes commencent à se rassembler, le péché s’introduit. Ce matin, pendant que nous mangions à l’arrêt de bus, mon fils et moi, il a dit: «Papa, j’aimerais vivre ici.» «Oh! ai-je dit, qui n’aimerait pas vivre ici?» Voyez-vous? Ceci, c’est un paradis. Peut-être que vous ne vous en rendez pas compte.

24        Bien des fois, beaucoup de gens, notamment les dames, éprouvent un vif désir pour les grandes villes, et ce... N’aspirez jamais à cela. Oh! la la! Gardez toujours ceci. C’est ici le lieu où élever vos enfants. C’est ici que vous pouvez offrir plus pour vos enfants, plus à vos enfants, plus à vous-même que n’importe où que je connaisse. Votre argent est la devise la plus forte, ou elle est forte, si pas plus forte que les devises de toutes les autres nations du monde. Pourquoi? Parce que vous cultivez le blé. Le gouvernement le récupère et le vend pour vous, et l’argent doit être payé au comptant. Or, aux Etats-Unis, le cultivateur cultive le blé. Le gouvernement lui paye à partir du trésor public, puis il prend ça et l’exporte aux autres pays. Ces derniers ne payent jamais cela. Certains d’entre eux sont redevables pendant des centaines d’années et ils ne payent jamais cela. Cela vient du trésor public, c’est ce qui crible la nation des dettes. Et elle fera bientôt faillite. C’est tout.

25        Ainsi donc, nous n’avons plus des ressources naturelles. Vous en avez beaucoup. En effet, si vous et moi, nous sommes... Si je fais le troc de mon riz contre votre blé, mais que peu après je me retrouve à court de riz, alors quoi? Voyez-vous? Eh bien, vous avez des ressources naturelles, puis vous êtes... plus que partout au monde. Puis, vous êtes une nation florissante et prospère. Et j’ai dit: «J’ai un petit garçon de cinq ans.» J’ai dit: «Ici, un Canadien peut dire à son petit garçon de cinq ans: ‘Fils, je t’élève ici dans une nation qui a un grand avenir.’» J’ai donc dit: «Cet homme pourra offrir à son fils, à partir du produit intérieur brut, plus que ne le peut un Américain, ou quelqu’un des Etats-Unis, à son fils qui est là-bas», parce que vous avez plus de richesses du sous-sol à exploiter, ou quelque chose de promettant et tout. Eh bien, si jamais la Russie venait aux Etats-Unis (qui est l’une des nations en tête du monde occidental), elle n’aimerait pas faire voler cela en éclats. Elle pourrait le faire maintenant même si elle le voulait bien, ou nous pourrions faire voler cela en éclats. Mais on ne le fera jamais parce qu’ils pourraient tout détruire. Ils ont besoin des richesses du pays. Ainsi donc, ils chercheront à les endormir.

26        Et une chose, je ne pense pas qu’il y aura une guerre des missiles. Mais je pense qu’il y aura une guerre spirituelle, qu’ils arriveront, envahiront la nation, feront endormir les gens jusqu’à ce qu’ils entrent et s’en emparent. Eh bien, s’ils s’en emparent là et prennent le contrôle des Etats-Unis, le Canada sera une mince affaire pour eux.

            Ainsi donc, il n’y a vraiment rien au monde sur quoi nous pouvons fonder nos espoirs (voyez-vous?), aucune réalisation que nous puissions présenter dans ce monde, qui puisse servir de fondement, parce qu’il n’y a pas d’espoir pour cela. Il n’y a qu’un seul espoir: c’est Christ. C’est vrai.

27        En effet... Et si, aujourd’hui, la science cherchait à fabriquer quelque chose, une bombe qui ira très loin ou quelque... plaçait un homme dans le spoutnik pour l’envoyer là au ciel? Récemment, la Russie s’est vantée à travers le monde. Ils ont eu un homme dans le ciel, ils ont envoyé un homme dans l’espace. Eh bien, il n’y a pas de quoi se vanter. Ça fait deux mille ans que nous avons eu un Homme dans l’espace: Jésus-Christ. Pas pour effectuer juste une petite distance ici en haut, puis revenir, mais jusque dans la Gloire et revenir avec une cohorte d’anges pour être à notre service. C’est donc depuis longtemps que nous avons eu un Homme dans l’espace. La Russie ne nous dépasse en rien. Cet homme est revenu pour demeurer avec nous. Jésus peut aller partout où Il veut. Ainsi, nous sommes... Nous pourrons dire ceci: «Et si, aujourd’hui, mes frères et mes soeurs canadiens, et si aujourd’hui, si la science arrivait à réaliser quelque chose tel qu’on peut placer un petit gadget à l’extrémité de la ferme d’un homme et, en l’actionnant, la pluie... faire tomber la pluie du ciel, ou la retenir et faire briller le soleil à volonté? Ne serait-ce pas là une réalisation! Oh! la la!

28        Et si on avait quelque chose qui permet... disons qui permet de rétablir un–un homme qui se meurt du cancer? Ne serait-ce pas là une réalisation? Comme le vaccin Salk pour les enfants, c’est parti dans le monde. Mais disons, par exemple, qu’en serait-il si la science trouvait quelque chose, un petit médicament qu’on peut mettre dans une cuillère, puis le déverser dans la bouche d’un vieil homme, ou d’une vieille femme de quatre-vingt-dix ans, et on peut surveiller cela pendant environ... le patient pendant environ une minute, et puis on les voit redevenir un jeune homme et une jeune femme, avec du sang qui ne vieillirait jamais, et ils deviennent des êtres qui ne mourraient jamais? Eh bien, les sifflets retentiraient. Et les nations s’écrieraient: «La mort est vaincue: Plus de vieillesse, plus de mort, nous avons vaincu cela.» Eh bien, ce serait quelque chose. Les hommes essaient de trouver cela par la littérature, la culture, l’éducation, et la science.

29        Ce qui les pousse à rechercher cela, c’est le fait que cela existe quelque part. C’est pourquoi ils en ont faim. C’est comme David a dit: «Quand la profondeur appelle la profondeur...» Avant qu’il y ait une profondeur qui appelle, il doit y avoir une autre profondeur pour répondre à cet appel. Avant qu’il y eût une nageoire sur le dos du poisson, il a dû premièrement y avoir de l’eau où il nagerait, sinon il n’aurait pas de nageoire. Avant qu’il y eût un–un arbre qui puisse pousser de la terre, il a dû premièrement y avoir la terre, sinon il n’y aurait pas eu d’arbre. C’est comme je le dis souvent, en faisant cette déclaration... Il y a quelque temps, là aux Etats-Unis, on a trouvé un petit enfant en train de manger les gommes de ses crayons à l’école. Et puis, sa mère l’a trouvé dans la véranda de derrière en train de manger la pédale d’une bicyclette, la pédale en caoutchouc.

30        On a amené le petit garçon dans une clinique pour un examen médical, et alors, on a découvert que le petit garçon avait une carence en soufre. On trouve donc du soufre dans le caoutchouc. Et là, en mangeant du caoutchouc, il satisfaisait ce vif désir du soufre. Mais, oh! permettez-moi de dire ceci: Avant qu’il y ait un désir là à l’intérieur pour le soufre, il a dû y avoir du soufre quelque part pour répondre à ce vif désir. Et lorsqu’un coeur humain éprouve un vif désir de trouver un lieu de paix, de trouver un lieu de perfection, de trouver la vie, de trouver le lieu, la fontaine de la jeunesse (là où les vieillards se baignent et rajeunissent), ce lieu a dû premièrement exister, sinon la race humaine n’en aurait pas éprouvé le désir.

31        Nous nous sommes rassemblés ici dans cette petite réunion pour parler de la guérison divine. Une Fontaine disponible a dû exister quelque part, sinon vous n’auriez pas éprouvé ce vif désir pour cela. Il y a quelque chose dans votre coeur ce matin, vous, qui vous fait savoir qu’il existe un Dieu qui peut guérir. Et aussi sûr que votre coeur éprouve ce vif désir, il doit y avoir une–une source quelque part qui satisfait ce vif désir, sinon vous n’auriez jamais éprouvé ce vif désir. En d’autres termes, avant qu’il y ait une création, un Créateur a dû exister pour créer cette création dans votre coeur. J’espère que c’est compréhensible: Un Créateur pour créer une création. Ainsi, une création doit d’abord exister et, ensuite, un Créateur qui en éprouve un vif désir.

32        Eh bien, l’homme a essayé de trouver cela par la science. Mais cela montre qu’il y a... Eh bien, pourquoi l’homme n’a-t-il pas laissé cela de côté? Ils ont creusé dans la terre pour trouver des fossiles afin d’infirmer une chose et de confirmer une autre. On prend les atomes dans l’air, on les dissocie et on a des molécules et tout, essayant de–de confirmer quelque chose. Ils... Et on prend les mêmes missiles, et chaque fois qu’on essaie d’inventer quelque chose dans le domaine de la science, l’homme se détruit, il s’éloigne davantage de Dieu, tout le temps. Plutôt que de s’approcher de ce qui a été accompli, il s’en éloigne.

33        Avec l’invention de la poudre à canon, l’homme a tué son frère. Qu’a-t-il fait avec l’invention de l’automobile, la science? Il tue plus qu’avec la poudre à canon. Maintenant, il s’est fabriqué une bombe atomique, une bombe à hydrogène, voyez, il s’éloigne davantage de Dieu. Dans le jardin d’Eden, il y avait deux arbres. L’un d’eux était l’Arbre de la Vie, l’autre, l’arbre de la mort, ou l’arbre de la connaissance. Mais lorsque l’homme a quitté l’Arbre de la Vie pour manger de l’arbre de la connaissance, à la toute première bouchée, il s’est séparé de son Créateur. Et chaque fois que l’homme mange de cet arbre de la science et de la connaissance, il se tue. Il s’éloigne davantage. Pourquoi ne revient-il pas simplement à l’Arbre? C’est ça l’unique solution. Revenir à ce que Dieu avait fait de lui au départ.

34        Eh bien, l’homme a néanmoins cherché à réaliser cela depuis le début. Eh bien, nous pensons à Nimrod. Quand il s’est souvenu que Dieu avait autrefois détruit le monde par l’eau, ce grand prince de Babylone s’est dit: «Je pourrai m’en tirer.» Voyez, il essaie de trouver quelque chose. C’est ça sa nature. C’est ce que l’homme fait. Il a montré sa nature lorsqu’Adam, en prenant une bouchée de l’arbre de la connaissance, s’est séparé de Dieu; il a cherché à se frayer une voie de retour vers Dieu en se couvrant des feuilles de figuier: une religion, se confectionnant... Il cherchait le salut en dehors de l’expiation.

            Mais nous voyons que c’est ce que l’homme fait encore aujourd’hui: adhérer à une église, inscrire son nom dans un registre, cherchant à trouver une voie qui consiste à dire quelques prières d’une certaine façon, ou à répéter quelques credos; cherchant à trouver le salut en dehors de l’expiation. Vous n’y arriverez pas. Il vous faut trouver une expiation pour le péché. Et le péché, c’est l’incrédulité. Il n’y a pas d’autre péché que l’incrédulité.

35        J’ai souvent dit que boire, commettre adultère et jurer, ce n’est pas ça le péché. Ce sont les attributs du péché. La raison pour laquelle vous faites cela, c’est que vous êtes un incroyant. Mais si vraiment vous croyiez en Dieu, vous ne feriez pas cela. Voyez-vous? Vous ne feriez pas cela, si vous étiez un croyant.

            Eh bien, nous voyons donc que–que l’homme s’est séparé de Dieu; il cherche tout le temps à se servir de ce même arbre de la connaissance pour revenir, alors qu’il s’éloigne davantage, tout le temps.

            C’est pourquoi nous voyons que Nimrod, aussitôt après, a cherché à se bâtir une tour, une tour pour une religion, de sorte que si Dieu détruisait de nouveau le monde, que ferait-il? Il y monterait, emportant son peuple, et s’élèverait au-dessus du déluge, là à la–là à la tour. Et il s’élèverait au-dessus de cela. Que sont-ils venus... Qu’en est-il advenu? Par toutes ses réalisations, il s’est fait un grand nom, il a péri avec sa tour.

36        Plus tard, il y eut un homme, un roi du nom de Nebucadnetsar. Il pensait bâtir une ville, y installer les hommes de science, ses travailleurs performants. Que fit-il? Il entoura cette ville appelée Babylone d’une muraille si grande qu’on pouvait effectuer une course de chars dessus. Les portails, je pense, étaient larges de soixante-dix pieds [21 m]. Ils étaient si larges qu’il fallait presque un bataillon de soldats pour les ouvrir. Personne ne pouvait s’en approcher. Aussitôt qu’il a cru avoir réalisé quelque chose, il s’est davantage livré au péché.

37        Dès qu’une église commence à se dire: «Parce que nous sommes ceci ou cela, nous sommes la grande église, nous sommes la grandiose église», elle laisse ses membres se relâcher jusqu’à pécher, à ne pas croire: «Les jours des miracles sont passés. Nous n’en avons plus besoin.» Dès que l’homme pense avoir accompli quelque chose, avoir accompli une réalisation au lieu de venir suivre la voie à laquelle Dieu a pourvu pour cela, il cherche à se frayer une voie, quelque chose au sujet duquel il peut dire: «J’ai fait quelque chose.» L’homme ne peut pas être sauvé par ce qu’il accomplit. Le salut est acquis par la grâce, non pas par les oeuvres, mais par la grâce. C’est quelque chose que Dieu vous donne.

            Eh bien, nous voyons que Nebucadnetsar, aussitôt qu’il a vu qu’il avait accompli une grande réalisation, il est sorti un jour là dans sa véranda et a dit: «Regardez mes réalisations.» Et Dieu a changé son coeur et l’a rendu comme une bête de champ.

38        Son petit-fils est monté au... sur... Beltschatsar, c’était le petit-fils de Nebucadnetsar. Il a hérité de son grand-père la grande organisation, ou je ne sais quoi ça pourrait être, que son grand-père avait réalisé. Il vivait somptueusement. En effet, beaucoup de nos églises aujourd’hui, qui avaient le fondement de grands réformateurs du début, ont fondé une église. Et... Nous cherchons à entrer sur la base de quelque chose de social, plutôt que par le plan du salut, en disant: «Nous–nous–nous sommes membres de telle et telle église. Nous sommes membres de telle et telle église.» Cela n’a rien à voir avec le salut. Le salut, c’est la nouvelle naissance qui vient par le Sang de Jésus-Christ qui nous purifie de toute incrédulité et nous sépare, en tant qu’un peuple particulier pour Dieu. Le salut, ce n’est pas quelque chose que nous avons accompli. Et nous ne faisons que... Eh bien, nous nous trompons en pensant que nous pouvons accomplir cela.

39        Eh bien, remarquez. Dès que Beltschatsar a cru avoir tout sous son contrôle, il se mit alors à mépriser des choses saintes du Dieu Tout-Puissant. Il prit quelques vases qui étaient sanctifiés et s’en servit pour boire du vin, et il se mit à débiter des plaisanteries au sujet de... Certains parmi nous... comme ceux de notre époque moderne qui se moquent des choses saintes de Dieu, disant: «C’est une bande de saints exaltés. Ils–ils ne savent pas ce qu’ils font. Ils sont ceci et cela.» Savez-vous que nous avons pratiquement ce même genre de fête à la Beltschatsar aujourd’hui dans le monde? ... se moquer des gens, disant: «Ce sont des fanatiques, des fous religieux. Nous ne voudrons pas nous associer avec eux.»

40        Ils croyaient être en sécurité derrière cette muraille. Mais, vous savez, Dieu du haut de cieux peut regarder en bas (J’espère que je ne vous abasourdis pas, en hurlant après vous. En effet, je suis habitué à parler dans de grands auditoriums. Je vais reculer un peu. Voyez-vous?) Eh bien, lorsqu’il croit avoir quelque chose, alors Dieu descend détruire sa maison, comme Il a détruit celle de Beltschatsar.   Notre cher Etats-Unis d’Amérique, nous avons cru pouvoir réaliser quelque chose, comme nous sommes originaires de l’Angleterre, de la Reine de la mer. Qu’avons-nous fait? Nous avons construit un navire. Puis, nous avons déclaré que ce navire ne sombrerait pas. Il a été appelé le Titanic. Nous avons cru avoir réalisé quelque chose. Nous avons réalisé quelque chose dans le domaine maritime, dont nul autre ne pouvait trouver à redire. Nous avons certes fait quelque chose.

41        Mais pendant que ce navire traversait la mer, Dieu, par Sa main puissante, a prouvé que ce que l’homme essaye d’accomplir sombrera et faillira. Il l’a fait sombrer. Les Français, avec la ligne Maginot, croyaient qu’il n’y aurait plus de guerre après la Première Guerre mondiale. Après, le Canada, les Etats-Unis et les autres étaient allés repousser les Allemands. Ils avaient construit la ligne Siegfried. Et alors (Je pense que c’était appelé la ligne Maginot), ils–ils ont braqué les armes, en face du Rhin, contre l’Allemagne, et ils ont dit: «Si jamais l’Allemagne marche encore contre nous, nous nous sommes fortifiés.» Mais Adolphe Hitler les a carrément contournés et s’en est emparé. Que firent-ils? Ils ont cherché à vivre dans le péché: les femmes, le vin et le grand moment. On ne se moque pas de Dieu. Ne vous y trompez pas, on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme, une nation, sème, c’est ce qu’il récoltera: individus ou nations.

42        Et nous devons garder cela à l’esprit, alors que nous croyons de tout notre coeur que Dieu nous a visités aujourd’hui, à une occasion spéciale, pour nous rassembler ici à Grande Prairie. Gardez ceci à l’esprit. Dieu ne fait rien juste comme un mythe. Il a un dessein en faisant cela...?... Il a à l’Esprit quelque chose qu’Il cherche à accomplir. Si seulement nous pouvons découvrir ce qu’Il est en train de faire, trouver Sa volonté...Il peut nous incomber de consacrer un peu de temps à la prière pour découvrir ce que notre Père cherche à accomplir. Eh bien, nous voyons donc qu’aussitôt après la ligne Siegfried, ou la ligne Maginot, les Allemands s’étaient alors construit une autre ligne. Je pense que c’était appelé Siegfried, l’un des deux, ça pourrait être l’inverse. Mais ils se disaient: «Nous–nous–nous nous fortifierons ici dedans, nous mettrons tout notre matériel en dessous.»

43        Et–et les précieux Allemands avaient accepté Adolphe Hitler, le dictateur, et ils étaient loyaux envers cet homme... Je viens de quitter l’Allemagne tout récemment. Tout ce qu’il faut à l’Allemagne, c’est un leadership. J’ai dit: «Regardez ce que vous avez fait en vous confiant à un dictateur. Papa est là très loin d’un côté de la zone, maman est ici, la soeur travaille quelque part ailleurs, et le frère a été tué. Et regardez là où vous en êtes. Vous êtes de braves gens, mais vous vous êtes confiés à une mauvaise personne. Prenez cette fidélité et placez-la en Jésus-Christ et voyez ce qui en résultera pour vous.» De braves gens, mais qui placent leur confiance dans une mauvaise personne.

            Que nous n’en soyons pas trouvés coupables! Confiez-vous à Jésus-Christ comme Eddie Pruitt [Perronet] s’est écrié en son temps...

            Que tous acclament la puissance du Nom de Jésus!

            Que les anges se prosternent;

            Apportez le diadème royal

            Et couronnez-Le Seigneur de tous.

            Nous y voilà.

            Car sur Christ, le Roc solide, je me tiens;

            Tous les autres fondements ne sont que du sable mouvant.

            Les nations se disloquent, Israël se réveille,

            [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

            Les signes que les prophètes prédirent,

            Les jours des Gentils sont comptés,

            Encombrés d’horreur,

            Retournez, ô vous les dispersés, vers les vôtres.

44        Nous sommes à la fin de temps. Trouvons la volonté de notre Père, occupons-nous des affaires de notre Père, sans chercher à nous faire un nom. Nous trouvons cela parmi les évangélistes; de grands évangélistes; ils se sentent parfois trop grands pour venir dans de petites églises et tout: Un grand nom. Il n’y a qu’un seul Grand Nom parmi les chrétiens; c’est le Nom de Jésus-Christ devant Lequel tout genou fléchira, et que chaque langue confessera un jour. C’est le Grand Nom parmi nous: Jésus-Christ. Mais c’est ce que nous trouvons... Notre Titanic avait sombré. La ligne Maginot d’Hitler, ou plutôt la ligne Siegfried, ou je ne sais quoi c’était, était démolie. Où nous retrouvons-nous alors au bout du chemin? Nos réalisations ne servent à rien. Pourquoi donc perdre le temps avec cela? Voyons si Dieu a une voie et une réalisation.

45        Un jour, quand Dieu allait détruire le monde à cause de son péché et de sa méchanceté, Noé a construit pour Dieu une arche. Nous n’aimerions pas chercher à accomplir quelque chose. En effet, il n’y a rien de ce genre pour nous à réaliser aujourd’hui. Nous acceptons simplement ce qui a été déjà accompli. Dieu a recommandé à Noé de construire une arche qui aurait sauvé le monde, si les gens avaient cru cela. Mais Dieu savait qu’ils ne seraient pas sauvés; Il l’a construite de plusieurs coudées de longueur. Ce qu’Il fit du temps de Noé, Il a promis de le faire à la Venue du Fils de l’homme. Il a un Evangile. Il ne tend pas la main pour faire entrer dans le Royaume de Dieu les hommes et les femmes chargés de péché et d’incrédulité. C’est étroit, cependant, c’est la voie.

46        Il savait qui entrerait. Mais c’est la voie à laquelle Il a pourvu. Tous avaient entendu Noé prêcher le jugement en se tenant à cette porte... Cela paraît des fois radical, et cela l’a toujours été, pour le coeur de l’incroyant. Mais l’incrédulité n’arrête pas Dieu. L’incrédulité n’arrête que l’incrédule. Elle n’arrête pas... Vous ne pouvez pas, par incrédulité, empêcher le soleil de briller. Vous ne pouvez pas, par votre incrédulité, arrêter le programme de Dieu. Jean-Baptiste a dit: «De ces pierres, Dieu peut susciter des enfants à Abraham.» Voyez-vous? La Parole de Dieu l’a dit; ça doit s’accomplir. Voyez-vous? Quelqu’un L’entendra. Quelqu’un En tirera profit. Nous avons tous le libre arbitre, nous pouvons faire notre choix.

47        Mais observez ce qui s’est passé aux jours de Noé. Tous ceux qui écoutaient étaient taxés de fanatiques. On se moquait de lui là sur la colline de ce qu’il construisait l’arche, mais jamais l’eau de pluie n’était tombée. Et il se peut que les hommes de science soient venus auprès de lui et aient dit: «Où se trouve l’eau? Montre-nous là où elle se trouve.» Mais le plan de Dieu ne repose jamais sur les choses matérielles. C’est la foi dans Sa Parole. C’est ça la voie à laquelle Dieu a pourvu: recevoir Sa Parole comme telle; croire Cela, quelque chose que vous ne pouvez pas prouver scientifiquement. Noé a dit: «Je ne peux pas montrer où se trouve l’eau, mais Dieu m’a dit qu’il pleuvrait. C’est suffisant pour moi.» Ainsi, il construisit l’arche et s’apprêta pour ça.

48        Lorsque Israël était en esclavage là en Egypte, il y eut un homme du nom de Moïse qui paissait un jour les brebis, un prophète en fuite, là derrière le désert. Il vit un buisson en feu. Il s’avança avec toute l’instruction possible qu’il avait acquise: Il pouvait enseigner aux Egyptiens la sagesse... Dieu lui avait ordonné de rentrer là où il avait essuyé un échec en essayant de réaliser cela par lui-même: il tua un Egyptien. Il se disait: «Assurément, c’est bien moi la personne.» Mais vous voyez, lorsque nous nous y prenons à notre propre manière, essayant d’accomplir quelque chose à notre propre manière, nous sommes en dehors du programme de Dieu. Il nous faut recevoir Sa Parole et nous Y accrocher, que nous La comprenions ou pas. Que Cela paraisse vrai ou pas, accrochez-vous à Sa Parole. C’est quelque chose de déjà accompli, car Dieu est infini, Il ne peut pas faillir.

49        Peu importe combien cela paraît ridicule et combien cela semble invraisemblable, cela est absolument vrai; comme Il est–Il est Omniprésent, Omnipotent, infini. Et Il... Chaque Parole est parfaite. Il ne peut pas changer Son programme. Je peux changer le mien; vous pouvez changer le vôtre. Je peux dire quelque chose et être obligé de le retirer. Je suis un homme. Vous êtes un homme ou une femme. Mais Dieu, étant infini, ne peut pas prendre une autre décision à ce sujet. Il doit maintenir Sa première décision, parce que chaque décision est parfaite.

            Voyez, nous sommes limités. Nous pouvons dire: «Eh bien, je–je–j’étais en erreur.» Mais Lui, Il ne peut pas se tromper et être Dieu. Ainsi, l’action qu’Il accomplit sur... S’Il a une fois été amené à sauver un homme, et qu’Il l’ait sauvé sur une certaine base, si n’importe quel homme, à n’importe quel moment, n’importe où, se retrouve sur ce même fondement, Dieu est obligé de faire encore cela.

50        S’Il a guéri un homme par sa foi, Il aura à le faire chaque fois, dans les mêmes circonstances, sinon Il avait mal agi en sauvant le premier homme, ou en guérissant le premier homme. Voyez-vous? C’est ce qu’Il a accompli pour nous. La foi, la foi pour croire Sa Parole. Eh bien, je–je pourrais dire ceci pour terminer: Moïse ne pouvait pas arracher ces feuilles de l’arbre et aller les examiner au laboratoire pour voir pourquoi elles ne se consumaient pas. Si c’était le cas, il se serait demandé ce qui avait été aspergé sur l’arbre. Il était lui-même un homme de science. Les hommes de science égyptiens étaient de loin plus avancés que les nôtres aujourd’hui. Nous avons... Ils le sont toujours, jusqu’à ce jour. Ils ont construit le sphinx, les pyramides et tout, que nous ne pouvons pas construire aujourd’hui. Mais... Ils avaient une teinture qu’ils pouvaient mettre aux habits de leurs momies, qui conserve sa couleur depuis de milliers d’années. Nous n’avons pas pareille chose. Voyez-vous?

51        Eh bien, mais ils étaient avancés en hommes de science... en science. Mais Moïse n’a point cherché à trouver la cause par une recherche scientifique. Il prit simplement Dieu au Mot. C’est pourquoi nous sommes ici à Grande Prairie. C’est pourquoi cette église est ici ce matin. Il n’est pas de notre religion de chercher à prouver scientifiquement comment nous pouvons faire recouvrer la vue aux aveugles, l’ouïe aux sourds, il s’agit de prendre Dieu au Mot. Il s’agit de dire la même chose que Dieu a dite; quelque chose qui a été accompli pour nous et nous croyons cela. Nous n’avons pas à comprendre cela. C’est Dieu qui comprenait ça. Je ne peux pas vous expliquer comment une vache noire peut brouter de l’herbe verte et donner du lait blanc. Mais c’est ce qu’elle fait. Je ne peux pas comprendre ces choses. Je ne sais pas. Cependant, j’apprécie le lait.

52        Je ne peux pas comprendre comment une pécheresse qui s’est si avilie dans les péchés, tombée tellement sous la disgrâce que même les chiens oseraient à peine regarder une–une prostituée sur la rue, comment le Sang de Jésus-Christ peut faire d’elle une dame. Je ne peux pas comprendre ça. Je l’accepte. C’est Lui qui le fait. Je ne peux pas comprendre comment moi, un aveugle... Je ne peux pas comprendre le cas du sénateur Upshaw, estropié depuis toutes ces années; Florence Nightingale d’Angleterre, feue Florence Nightingale, la... Pas feue Flor... grand... Son arrière-petite-fille était rongée par le cancer. Vous avez peut-être reçu mon livre avec des photos à l’intérieur. Elle ne pesait pas 60 livres [27 kg], cependant elle est une femme en bonne santé et forte. Je ne peux pas expliquer cela, alors que les grands spécialistes en médecine d’Angleterre et d’Afrique l’avaient abandonnée à la mort, et elle vit aujourd’hui. Je ne peux pas expliquer cela, mes frères. Je ne cherche pas à expliquer cela. Je le crois simplement.

53        Je ne peux pas exécuter quelque chose à ma propre réalisation. Je ne peux pas venir ici vous parler, vous expliquer la guérison divine. Personne d’autre ne le pourra. Je suis venu ici joindre ma foi à la vôtre pour croire dans une oeuvre qui a été accomplie pour nous; c’est Jésus-Christ, le Fils de Dieu, qui a accompli cela pour nous au Calvaire. Noé avait une arche. Moïse tenait une verge à la main pour accomplir une oeuvre avec. C’était la Parole de Dieu. Comment cette arche flottait-elle, alors que d’autres choses ne flottaient pas? Je ne peux pas vous le dire. Dieu l’a dit. Moïse tenait une verge à la main. En quoi cette verge était-elle plus que toute autre verge? Mais que fit-elle? Elle ferma la bouche aux incroyants. Elle ouvrit la mer Rouge. Elle fit sortir de l’eau au moment où on avait soif, la nourriture au moment où on avait faim. Qu’était-ce? C’est ce que Dieu avait accompli par cette verge.

54        Les mages, ils avaient une étoile, et par cette étoile, ils ont suivi l’oeuvre de Dieu. L’arche était l’oeuvre de Dieu en ce jour-là. La verge était l’oeuvre de Dieu du temps de Moïse. L’étoile était l’oeuvre à l’époque des mages. Frères et soeurs, amis Canadiens, Christ est l’oeuvre de Dieu pour nous aujourd’hui. Dieu L’a ressuscité des morts et Il nous Le présente, qu’Il n’est pas mort. Il est vivant aux siècles des siècles. Et Il est ici maintenant parmi nous cet après-midi, parmi nous maintenant, se manifestant vivant.

55        Il ne s’agit pas de ce que je peux réaliser ni de ce que je peux prouver; il s’agit de ce que je crois que Dieu a accompli pour moi. Je n’ai pas de licence en lettres, de doctorat en philosophie, de doctorat en droit. Je n’ai même pas le niveau d’instruction de l’école primaire. Je ne peux rien réaliser. Mais j’accepte ce qu’Il a accompli pour moi au Calvaire, lorsque Christ a donné Sa Vie pour nous, et que Dieu L’a ressuscité le jour de la résurrection, pour prouver qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. J’accepte l’oeuvre de Dieu. Et c’est la voie à laquelle Dieu a pourvu pour chaque personne qui souffre du péché, ou qui souffre dans son corps aujourd’hui, je vous invite à accepter l’oeuvre de Dieu. Inclinons la tête juste un instant pour la prière.

56        Ô Saint et Adorable Dieu, nous venons dans Ta Présence, nous implorons, Seigneur, la miséricorde. Nous ne languissons pas, ni non plus n’aspirons à la justice. Nous ne pourrions pas supporter la justice de Dieu. La justice de Dieu nous condamnerait et ferait de nous des pécheurs et nous rejetterait. Nous ne désirons pas Ta loi, Père, car Ta loi fait de nous tous des pécheurs. Mais nous désirons Ta grâce. Nous désirons Ta grâce qui pardonne par Jésus, Ton Fils, en qui tous ceux qui croient sont agréés. Nous ne cherchons à rien comprendre, Père, à faire une quelconque réalisation, à nous établir une organisation ou une dénomination. Nous ne cherchons pas à nous rendre grands. Mais nous demeurons simplement humbles et nous Te remercions pour l’oeuvre que Tu as accomplie pour nous. En effet, celui qui s’humilie sera élevé. Mais celui qui s’élève par ses propres oeuvres sera évidemment abaissé.

57        Bénis cette petite église, Seigneur, son précieux pasteur, ces précieux frères qui sont avec nous aujourd’hui, les diacres, les administrateurs, ces aimables femmes, ces jeunes filles et ces jeunes gens qui sont assis ici, juste au tournant de leur vie. Ô Dieu, accorde-nous Tes miséricordes. Nous acceptons l’oeuvre que Tu as accomplie par Jésus. Nous croyons qu’Il était mort; oui, plus que ça, Il est ressuscité le troisième jour pour notre justification. Nous croyons qu’Il est monté en haut et qu’Il a renvoyé le Saint-Esprit pour être un Intercesseur, pour nous conduire et nous guider: Christ sous la forme de l’Esprit qui habite en nous et accomplit les mêmes oeuvres que Jésus avait accomplies, car c’est Sa Vie en nous. Ô Seigneur, puissent nos temples être purs, nos coeurs purifiés de toute incrédulité, nos âmes satisfaites du Christ, Ton oeuvre. Puissions-nous être capables de recevoir Sa miséricorde et Sa Parole et de Le rendre si réel à ces gens cet après-midi, de sorte que tant que Grande Prairie subsistera, tant qu’il y aura ici des gens qui continueront à croire, qu’on continue à en parler à cause de Sa Présence. Puisse cela susciter ici un réveil à l’ancienne mode tel que beaucoup d’âmes seront sauvées. En effet, ceci est peut-être le jour de grande visitation alors que nous sommes tous assemblés en tant que Tes enfants croyants. Nous le demandons au Nom de Jésus et à cause de Lui. Amen.

E-1 Thank you, Brother Sothmann. Good morning, friends. It's... Certainly deem this a great privilege to be back again with this community here in Canada. It's been some time since I was here before. And I've always yearned to come back.
I like prairie people and mountain people. They're just home people. Nothing... What we call down in the States, just homespun, just real people, that you just... Nothing starchy about them and just people that trust God, and believe God, and are humble in their hearts... And that's the way that God works with a people like that.

E-2 It doesn't take large congregations. Jesus never promised to gather with large congregations. He promised to assemble as many... "Wherever two or three are gathered in My Name, there I'll be in their midst."
And again it says, "If the people that is called by My Name shall assemble themselves together and pray, then I'll hear from heaven and heal their land." And it's... This is a great time. I was coming really for a little vacation. I been on the road now, constantly, six months.
And the meetings has a great tearing down to my being. And I needed a little rest, and I thought, "Well, I'll either go down with my friend, Brother Welch Evans, down in Florida, and fish a little while." Then I happened to think, "You know, it'd be real good if I went up to Dawson Creek and fished a little while, went hunting, see my friend Chris Berg, and some of the brethren around." Then I thought, "I wouldn't be doing God an honor unless I had some services there for the people."

E-3 So then it all managed up to one thing, and I run through my invitations, and I found someone had taken Brother Hunter's place over at Dawson, so I called this brother. I really don't know his name. He may be here this morning. And I called--got a letter to him. And he wrote back and said, "Why, sure we'll stage a meeting or two, or night or two, for you here." And said, "I'll get a guide ready for you to go out fishing."
And--and so that give me the opportunity to come and visit with you. And so then they come down; I said, "Well, don't forget Grande Prairie. 'Cause I stop there. Maybe they can put up with me a day or two, while I'm in there." So that's how we're here this morning.

E-4 But we come to--to be a blessing to you. And I'm sure you'll be a blessing to us. And we are here, not to represent any organization. We just try to represent Christ. And He is the One. And I'm sure He--He... You know Him as your Saviour, or I trust you do, and the forgiveness of your sins, and the filling of the Spirit.
And now, many times where I go to pray for the sick around the world, some of them says, "Brother Branham, the Divine healer." Now, that's a mistake. I--I'm no healer. I don't believe any other man is the healer. I believe God is the Healer. And God has already did for you all that can be done. Now, the next thing is your faith to believe in His finished work.

E-5 And I never come to take the place of a doctor. I'm not a doctor. And I--I come to pray for God's children, the doctor's patients, my friends. And that's what we're here for.
And we're happy to get to meet in this new, beautiful little church, setting way up here in the--in the prairie. Fine people...
And coming along yesterday, I noticed... Reminded me of your... When my father used to tell me down in the state of Kentucky, where I was born, they used to go in and saw down the trees and roll them, have log rollings and burn them, you know. And the men would all parch corn, and women would make candy, and have log rollings, you know, and take...

E-6 I guess that's all foreign to you people down here. And have sorghum molasses... I looked over to a fellow from Georgia. He kind of smiled. He knows what sorghum molasses is. I wonder how many here knows what sorghum molasses is? What part of Kentucky you from, sister? Yes. Well, I sure love them. And we used to skin the sorghum and have a great time.
Now, an old what... We come from the old Southern Missionary Baptist, where we'd have gatherings and have dinner on the ground, have footwash. How many knows what feetwashing is? Having feet...? Oh, that come right on over in to the Pentecostal church. We'd have great times there, great jubilees.

E-7 And now, we are gathered now for a different kind of a jubilee, a spiritual jubilee. Which we're all acquainted with the things, and the goodness of God, and His mercy.
I remember here before, there was some fine people. I may mispronounce this--this Norwegian name or Swedish, ever what it was. I... seem to me like her name was Bentinrude, or Binsrude, or something. They taken me out here to shoot some geese one morning. And I tell you, their kindness was so good, it liked to kill me.
After I got through service that night, they had a great big... Well, we call it down in the States, supper. I think you call it up here, dinner. I--I always get mixed up in that. If--if--if that is--is dinner, then when am I going to have supper? See, I--I get all mixed up and miss a meal somewhere if that--if that--if the evening time is dinner.

E-8 Now, down in the South, we call it our breakfast, our dinner, and our supper. Then if this is my dinner over here at last, then what become of my dinner? See, where... then where... If this is my dinner, then where's my supper coming in at? Next morning, you say it's breakfast. So I don't get it just right. So anyhow, I'll say it the way that I knew it best. I had two suppers.
I had one out there and then I got to bed about, oh, I suppose about one o'clock, or twelve o'clock. And about four o'clock the next morning they had me up with a... my breakfast. And I was out in the field, some oat patch, digging out a hole to crawl into, to hide from the geese.

E-9 And then, we got back about two hours later. I--I... All these here suppers that I mixed--missed up here, it was all paid for over there, 'cause I come back in and had another breakfast. So I had two for that day. So I was all... Never will forget those people. I hope I get to see them while I'm here.
They had some people up at Dawson Creek. One of them was a minister. I don't know, but it seemed to me like I... Am I pronouncing that name right? Bentrentrude, Bentzrude, Bensrude? One of them was a minister. Einar, I believe, or Ined? Einar? Iver, Iver. Great big fellow, fine fellow and he was... Say I hope... What? Iver Bentenrude. Well, well, well, me standing here talking about him and here him standing, listening at me. I better quit talking about that, right now. All right.

E-10 Is your father and mother gone on, Brother Bentenrude? Both of them. I never forget those little Norwegians. I was in his home, his parsonage out there. And I was staying there for a few days at a little place, Ground Birch. Is that right? And the little mother and father Bentenrude, little old Norwegians. I... Is that right? Or Swedish? One of the Scandinavia... Norwegian. Up there in the home and papa goes down to get him--get some groceries at the little store. And mama was setting at the window, you know, and she kept pulling back the curtain, watching for him to come.

E-11 After while, here he come, clipping along, you know. And he--he had a little bucket in his hand and a few little packages beneath his arm. And mother seen him coming. And here she went to meet him, you know. And she took some of the packages and patted him on the back, you know. And here they went two, little couple coming by. Oh, I just raised up my hands and wept. I thought, "Isn't that beautiful?"
And the next day we had a gastronomical jubilee, 'cause they had all the children come in and they had everything for dinner. And that was at twelve o'clock, you know. So we had a great dinner spread out there, and I wanted to talk to that little old couple so bad. And I--I don't think they could speak one word of English. And I couldn't speak one word of Norwegian.

E-12 So we couldn't get along making signs to one another. Someone come and interpreted for me. And I said, "You know, one of these days when I cross over the river, coming down the streets of glory, I expect to see a handsome Norwegian man and beautiful little Norwegian woman, young, never get old again. And I'll say, 'Do I not know you?' They say, 'Oh, yes, Brother Branham. You know me. We fed you wild goose one day at the table when we were down on the earth.'" And I hear that they have both gone to that heavenly home. God rest their precious souls in peace is my prayer.
Now, this morning we have given away, and the pastor is so nice to give us this little time of introduction, kind of to the service. And usually I don't preach over, when I go to preach, over six hours or something like that. I usually let out around about, after four to six hours of preaching, more or less. So they... But this morning we'll only take about thirty minutes of just introduction.

E-13 Then this... 'Cause you've got to go home, and eat, and come back again at two-thirty. How many people are expecting to be prayed for during this time of the meetings? Let's see your hands, around the building. All right.
Now, if you've got any people, remember it'll be real quick. We got to hurry in, hurry out. We're going on to Dawson. And so, you get them here this afternoon. Two-thirty is when the service starts? Oh, have them here by a quarter to, something like that. And my son back there will come give them prayer cards, anybody that wants them. And then we won't have, like an arena. Everybody will just come up when their numbers are called and we pray for them that way.

E-14 And now, if you got any neighbors that wants to be prayed for, you bring them out early this afternoon to get a prayer card.
Now, before we approach the Word, let's approach the Author of the Word by the way of prayer, while we bow our heads.
Gracious and holy God, we come into Thy Presence in the way of prayer in the Name of the Lord Jesus, God's precious and glorious Son. For we are taught in the Scriptures, that He said to us if we shall ask the Father anything in His Name, it would be granted.
Now, if we should come in the name of this lovely church, or in the name of the pastor, or in the name of the nation, it would do us no good. And we would--we would have no faith that our prayer would be answered. But when we come in that all-sufficient Name of the Lord Jesus, we have the assurance that God will grant us what we ask.

E-15 Therefore, we weigh out our prayer to see if we're going to ask anything amiss, to see if we should be any wrong objective to our coming here, or our asking, or the motive we would have in asking for such things. So we pray, God, that You search our hearts. For we stand in Thy holy Presence in this tabernacle, knowing that we are eternity bound people, with our heads bowed to the dust from whence Thou hast taken us.
And we are solemnly trusting that someday You'll send Jesus. And we'll be lifted from this dust body to a body that's made like unto His own glorious body, where there will be no more praying for the sick. There will be no all night prayer meetings for the lost, but the redeemed shall be in the City and shall walk in the Light thereof forever.

E-16 Oh, our hearts long for that. But while it is day and we have the opportunity, we are pressing upon Thee, Lord, for Thy Divine guidance and mercies. And we trust that You'll give this little city a great wakening to the reality of Christ in our midst yet today, after two thousand years from His crucifixion, that He is not dead, but He is alive forevermore.
We pray, Lord, that You'll let the Scriptures be fulfilled, which was spoken to the disciples, when You said, "When you enter a city, heal the sick that's in the city." I pray, Lord, that all that are sinfully afflicted, that they will be healed first, and then, that all are physically afflicted will be healed.

E-17 And may there be a revival sweep in this little valley here, that'll cause such a hunger and thirst. For it is written, "You're the salt of the earth, and if the earth loses it's sav... or the salt loses it savour, it's henceforth good for nothing; but to be cast under the feet of men, be trod down."
But, Lord, we pray that You'll let Christ be in our lives so real that the people will thirst for Him. Let Him be the center of attraction, Lord. And we'll praise Thee for it in humbleness and bow our heads in humility, giving Thee all the praise.
Bless the pastor here, and the associating pastors, every church in the city and throughout the community, all the members of every church. May we come with one heart and one accord and see the glory of our risen Lord. We ask it in His Name and for His glory. Amen.

E-18 Just by the way of--of introducing the meeting, I would like to say that we come each day, just carry the little campaign. Any questions, you might ask Brother Sothmann. And he would be able to direct you, he, and the pastors.
And now, questions on religious views, I don't try to answer them because that's the pastor. You see? We... I'd rather each church would be acquainted and... Their pastor's a man of God. He led them safely this far, so he can take them on. You see?
So now, come, believing. Perhaps, maybe in the next meeting or so, they may be outsiders that--that's outside of the Pentecostal realms and the Full Gospel. And we want to be positive, knowing where we stand. 'Cause no man can walk without he's sure he knows where he's walking. See? We--we know where stand, because we are walking with the Scriptures, believing that God keeps every Word and makes it real. See? If you don't believe that, then we can't--we can't walk with God.

E-19 And now, each day, each... Before each service, the boys will come down and give out... Or Billy, usually Leo and Gene, and a couple of associates are--are along in the big campaigns, and they help give out cards too.
But my son is along this time, and he will give you prayer cards about a hour before each meeting so we won't interrupt the--the people that's coming in for the--hear the service, the introduction meetings and so forth.

E-20 Now, if you keep a Scripture record of what sometimes ministers read, I would like to read for you out of the New Testament, the Book of Saint John, 12th chapter and 32nd verse, for an introduction. And from this I wish to draw this text for a context. Jesus was speaking. Oh, I would've loved to have heard Him speak. Just... I know we all hunger for that.
And I, if I be lifted up from the earth, will draw all men unto me.
Now, we have a little song down in the States, we sing that, "If I Be Lifted Up." Now, I want to speak on the subject of "God's Provided Way." God has a way provided.

E-21 Now, man is prone in the world to try to do something to achieve something. He's--he wants to do it himself. I... Sorry that it's made up that way, but the human race is just that way. Man tries to do something to make an achievement for himself.
As I was coming up yesterday along the highways, I passed through two large cities below here, Calgary and--and Edmonton. And I was speaking to my son when I went in to buy some gasoline. And when I looked upon the pump and it said, "Thirty-nine cents a gallon." I said, "I don't understand how they do it."

E-22 We pay about thirty-five cents a gallon for this gasoline in the States, and they bring it up here. Instead of a four quart gallon, give you a five quart gallon for thirty-nine cents. Therefore, they can sell it way up here on the prairies, cheaper than you sell it in the United States, and yet it's got from the United States, brought up here. The government buys it, and then the consumer sells it. Of course, then the government takes taxes back off of that from the consumer, back to the government.
And Billy said, to me, "Does that seem fair, daddy?" I said, "Well, we find out that they get along better than we do."
Now, if you notice, I wish to say this about Canada. I believe if Jesus would tarry for say, fifty years, that this nation will lead the nations of the world. This will be the outstanding nation of the world, if Jesus tarries. Because it's your ironclad government (See?) and the--the things, the natural resource that you have to build from.

E-23 Now, your lands are covered with oil and minerals, and--and your mountains are full of gold, and silver, and uranium, and potash, and whatmore. You have... You're about one and two thirds times as big as the United States, the Dominion of Canada.
Yet in the city, or in the state of New York, they have two hundred and ninety-six thousand more people in the state of New York, than Canada has in the complete Dominion. You've got here to make with; only you're not thickly populated. And that's a blessing.
For when population, men begin to congregate together, sin comes in. This morning when we were eating at the bus station, my son and I, he said, "Dad, I would love to live here."
"Oh," I said, "who wouldn't?" See? This is a paradise. Maybe you do not realize it.

E-24 Many like the ladies, long for the big cities, many times. And that... Don't never long for that. Oh, my. Take this anytime. Here's the place to raise your children. Here's a place you can offer more for your children, more to your children, more for yourself, than any place that I know of.
Your money has the highest value, or is high, if not higher than any other nation in the world. Why? Because that you raise your wheat. The government takes it and sells it for you, and the money must be laid cash.
Now, in the United States, the farmer raises the wheat. The government pays him out of the government funds, and then takes it, and lets it out to other nations. And they never pay it. Some of them has been owing for hundreds of years and never pay it. And it's coming out of government funds, which is honey-combing the nation. And soon she's got to fall. That's all.

E-25 And now, we have no more natural resource. You have plenty of natural resource, because if you and I are... I'm selling you rice for wheat, but when I run out of rice, then what? See?
Now, you have the natural resource, so you're more than any place in the world. So you're a growing, coming-on nation. And I said, "I have a little boy of five years old." I said, "A Canadian man here, to his little boy of five years old, can say, 'Son, I'm raising you here in a nation where there is a great future to this nation.'" I said, then, "He can offer him more, to his child in a national standpoint, than American can, or the States can, to a son that's down there. Because you've got more of a background here to draw from, something that's promising," and so forth.
Now, but if Russia ever comes to the United States (which is one of the leading nations of the western world), they wouldn't want to blow it up. They could do it, if they wanted to right now, or we could blow that up. But they'll never do it. Because they would destroy everything. They want the wealth of the nation. So therefore, they'll try to put them to sleep.

E-26 And one thing, I do not think the war will be a missile warfare. But I think it'll be a spiritual warfare, that'll come in and just take the nation over and put them to sleep, till they get in and get a hold. Well, if they get a hold there and take the United States, Canada is a small thing for them.
So therefore, there is nothing really in the world that we can build our hopes upon (See?), upon any achievement that we could give in this world, because there isn't no hopes for it. There is only one hope; that is Christ. It's true.

E-27 Because what if science today, is trying to build something? A--a--a bomb that'll go way up or some... Put a man in a sputnik and send him up in the sky. Russia made a blow, recently, across the world. They had a man in the skies, put a man up in space.
Well, that's nothing to blow about. We had a Man in space for two thousand years: Jesus Christ. Not just to go a little piece up here and return back, but all the way in to glory and come back with hosts of Angels to minister to us.
So we've had a Man in space for a long time. Russia hasn't got nothing on us. That man returned to stay. Jesus can go wherever He wishes to. So we are... We can say this. What if today now, my Canadian brethren, sisters, what if today, that science could perfect something that could set a little gadget out on the end of a man's farm, and could turn it on, and rain, bring rain down out of the skies, or shut it off and make the sun shine down, whichever you needed? Would that be an achievement? Oh, my.

E-28 What if we had something that they could say they could make a--a man that's--that's dying with cancer, come back and be well again? Would that not be an achievement? Like the Salk vaccine for the children, it went worldwide.
But say for instance, what if science had found something, a little medicine that they could put in a spoon, and could pour it in an old man's mouth, or an old woman ninety years old, and watch it for about--the patient for about one minute, and see them return back to a young man and woman, with a blood that would never get old, and a being that would never die?
Why, the whistles would blow. Nations would scream, "Death was over: No more old age, no more death, we've conquered it." Why, it would be something. Men are trying to find that through the resource of, well, of literature, or culture, education, science.

E-29 What makes them look for that? Is because that is existing somewhere. That's the reason that they hunger for it. As David said, "When the deep calleth to the deep..." Before there can be a deep calling, there has to be a deep to respond to that call.
Before there was a fin on a fish's back, there had to be a water for him to swim in first, or he would've had no fin. Before there was a--a tree to grow in the earth, there had to be an earth first, or there'd been no tree.
As I've often said, making this quotation... Sometime ago down in the States, a little boy was found in the--at the school, eating the erasers off his pencil. And then his mammy found him out on the back porch, eating the pedal off of a bicycle, a rubber pedal.

E-30 And they taken the little fellow to the clinic for an examination, and when they did, they found that his little body needed sulfur. So therefore, sulfur is in rubber. And there, when he was eating on the rubber, he was satisfying that crave of sulfur.
But oh, let me say this, before there could've been a crave in there for sulfur, there had to be a sulfur somewhere to respond to that crave.
And when there is a crave in a human heart to find a place of peace, to find a place of perfection, to find life, to find the spot, the fountain of youth (where the old bathes in it and returns back young again), there's got to be that place first, or the human race would never crave for it.

E-31 We are gathered here in this little meeting to talk about Divine healing. There's got to be a fountain open somewhere or you would never crave for it. There's something in your hearts this morning, you people, that tell you there's a God that can heal. And as sure as that crave is in your heart, there's got to be a--some spring somewhere to satisfy that craving, or you'd never have that craving.
In other words, before there can be a creation, there has to be a Creator to create the creation in your heart. I hope that makes sense: a Creator to create a creation. So the creation has to be first and then a Creator to crave for it.

E-32 Now, man has tried to find it through science. But it shows that there is. Now, why doesn't man just let it alone? And they dig down in the ground to find fossils to disprove something and prove something. They take and catch the atoms of the air and break out and get the molecules and so forth trying to--to prove something.
They... And take these same missiles, and every time they try to create something in the line of science, he destroys himself, shoves him farther away from God all the time. Instead of going closer to the achievement, he shoves hisself away from the achievement.

E-33 When he invented gunpowder, kills his brother. When he invented an automobile, science, what did he do? Kills more than the powder does. Now, he's got hisself an atomic bomb, a hydrogen bomb. See, he drives hisself farther away from God.
In the garden of Eden there were two trees. One of them was the Tree of Life, the other the tree of death, or the tree of knowledge. And when man left the Tree of Life to eat from the tree of knowledge, the first bite he took, he separated himself from his Maker.
And every time he bites on that tree of science and knowledge, he kills hisself. He drives hisself farther away. Why don't he just simply come back to the Tree? That's the only solution. Come back the way God made him for the first time.

E-34 Now, man has tried to achieve though all along. Now, we think of Nimrod. When he thinks of one time that God destroyed the world with water, this great prince of Babylon, he said, "I can get by that." See, he's trying to find something. It's his nature. Man does that.
He proved his nature when Adam taking his bite from the tree of knowledge, separated himself from God; he tried to make himself a way back to God by covering hisself with fig leaves: a religion, making hisself... He was trying to make salvation without an atonement.
And we find that man's still doing the same thing today: joining church, putting his name on a book, trying to find a way of--of saying a few prayers a certain way, or repeating a couple of creeds, trying to find salvation without atonement. You cannot. You've got to have an atonement for sin. And sin is unbelief. There's no other sin but unbelief.

E-35 I've often said that drinking, committing adultery, and swearing is not sin. That's the attributes of sin. You're a unbeliever, the reason you do it. But if you did believe God, you would not do that. See? You could not do it, if you're a believer.
Now, we find then that man has separated himself from God and always trying to use that same tree of knowledge to get back by, and taking hisself farther away, all the time.
Therefore, we find Nimrod, immediately afterwards tried to build him a tower, a religious tower, that if God did destroy the world again, what would he do? He would climb up and take his people and go above the flood. Up on the--up on the--the tower. And he'd get above it.
What did they come... What become of it? Of all of his achievement, make hisself a great name, he perished with his tower.

E-36 Later on, there was a man named king Nebuchadnezzar. And he thought he could build a city, put the science on the inside of there, his great workers. And what would he do? He put a wall up around this certain city called Babylon, that they could run a chariot race on top of it.
The gates... I think they were seventy feet wide. And they were so big that it'd taken almost a company of soldiers to swing the gate open. No man could approach that.
And as soon as he thinks he has achieved something, he just indulges that much more in sin.

E-37 And when a church begins to think that because we are such and such, "We are the great church. We're the big church," they let their people loose to sinning, disbelieving: "The days of miracles is past. We don't need that no more." As soon as he thinks that he's done something, made an achievement, instead of coming and taking God's provided way for it, he tries to find a way by himself, something that he can say, "I done something."
Man cannot be saved by one thing that he does. Salvation is by grace, not by works, but by grace. It's something God gives you.
Now, we find that Nebuchadnezzar, as soon as he found that he'd made a great achievement. He walked out upon his porch one day and said, "Look what I have done." And God changed his heart and made him a beast in the field.

E-38 His grandson come on... upon... Belshazzar, which was the grandson of Nebuchadnezzar. And he took from what his grandfather, the great organization or whatever it might be, that his grandfather made. And he was living luxurious on it.
Which many of our churches today, upon the foundation of the great reformers in the beginning have made a church and... We try to go into a, just a social, instead of a salvation program, in to say, "We--we are... belong to such-and-such a church. We are members of such-and-such a church." That don't have one thing to do with salvation. Salvation is a new birth that comes by the Blood of Jesus Christ that cleanses us from all unbelief and separates us as peculiar people to God.
Salvation, it is not something that we achieved. And we only make... Well, we only make fools of ourself, thinking that we could do it.

E-39 Now, notice. When Belshazzar thought he had everything under his control, then he begin to make fun of the holy things of Almighty God. He got some of the vessels that were sanctified and begin to drink wine out of them, and to make--crack jokes about some of our, like some of our modern days today, making fun of holy things of God.
Saying, "They're a bunch of holy-rollers. They--they don't know what they're doing. They are so-and-so." You know, we've almost got that same kind of a Belshazzar feast in the world today, making fun of people, say, "They're fanatics, religious cranks. We wouldn't associate ourselves with them."

E-40 They thought they were safe behind this wall. But you know, God can look down from above. I hope I'm not deafening you people, yelling at you, because I've been used to speaking in big auditoriums. I back up a little. See?
Now, when he thinks he's got something, then God comes down and destroys his playhouse as He did Belshazzar's.
Our beloved United States of America, we thought we could achieve something, being an offspring of England from the queen of the sea. What do we do? We build a ship. And we said, "That ship cannot be sunk." It was called the Titanic. We thought we had did something. We had achieved something in the marine life, that no one could put their hand on that. We had did something.

E-41 But on her voyage across the sea, God with His powerful hand, showed that what man tries to do will sink and fail. He sunk it.
The French, on the Maginot line, thought they'd be no more wars after the first World War, after Canada, and the United States, and so forth, went over and drove the Germans back. They made the Siegfried line. And when they did (I believe it was called the Maginot line) they--they put the guns out, facing over the Rhine, over into Germany, and said, "If Germany ever marches on us again, we're fortified."
But Adolf Hitler marched right around behind them, took it. What did they do? Tried to live in sin. Women, wine, and big time. God is not mocked. Be not deceived, God is not mocked. Whatsoever a man soweth (or a nation) so shall they reap: the individuals or to nations.

E-42 And we must keep that on mind. While we believe with all of our heart, that God's visiting us now on a special occasion to get together here in Grande Prairie. Keep that in mind. God doesn't do anything just for myth. He's got a purpose in doing these...?... He's got something in His mind that He's trying to do. If we can only find what He's doing, find His will... It would behoove us to take a little time and pray, find out what our Father's trying to do.
Now, we find out then immediately after the Siegfried line--or the Maginot line, the Germans then built them another line. I believe it was called Siegfried, one of them; it might be vice versa. But they said, "We--we--we'll fortify ourselves in here and put all of our--our--our material down below."

E-43 And--and the precious German people had accepted Adolf Hitler, the dictator, and loyalty they'd placed upon that man... I just left Germany recently. All Germany needs is leadership. I said, "Look what you've done by placing your faith upon a dictator. Papa is way up yonder in the--one side of the zone, and mama down here, and sister working somewhere else, and brother killed, and look where you've got. You're fine people but you've placed your faith on the wrong person. Take that loyalty and place it on Jesus Christ and see where you come out." Fine people but placing their loyalty in the wrong place...
Let us not be found guilty of that. Let us place our loyalty on Jesus Christ. As Eddie Perronett screamed in his hour...
All hail the power of Jesus' Name!
Let angels prostrate fall;
Bring forth the royal diadem,
And crown Him Lord of all.
There we are.
For on Christ, the solid Rock I stand;
All other grounds is sinking sand.
Nations are breaking, Israel awakening,
The signs that the prophets foretold;
The Gentile days numbered, with horrors encumbered;
Return, O dispersed, to your own.

E-44 We're at the end time. Let's find our Father's will, be about our Father's business, trying not to make for ourselves a name.
We find it amongst evangelists, big evangelists, sometimes they feel they're too big to come to little churches and things: a big name. There's only one big name amongst Christians; that's the Name of Jesus Christ, that every knee will bow to and every tongue will confess to someday. That's the big Name amongst us: Jesus Christ.
But we find it... Our Titanic sunk. Hitler's Maginot line, or Siegfried line, whichever it was, it was crushed to pieces. What do we find ourselves then at the end of the road? Our achievements are no good. So why fool with them? Let's find if God has a way and an achievement.

E-45 When God was going to destroy the world one time because of it's sin and wickedness, Noah built God an ark. We do not wish to try to achieve anything. Because there's nothing for us to achieve in this way. We just accept what's already been achieved. God caused Noah to build an ark that would've saved the world, if they would've believed it.
But God knew they wasn't going to be saved, so He made it just so many cubits long. As He did in the days of Noah, He promised to do at the coming of the Son of man. He's got a Gospel. It doesn't reach out and let men and women come into the Kingdom of God loaded with sin and unbelief. It's narrow, but it's the way.

E-46 He knowed who'd come in. But it's His provided way. All that heard Noah, standing in that door and preaching judgment... Sometimes it sounds radical, and always has, to the unbelieving heart. But unbelief doesn't stop God. Unbelief only stops the unbeliever. It doesn't stop...
You can't stop the sun from shining with unbelief. And you couldn't stop the program of God with your unbelief. John the Baptist said, "God's able of these stones to rise children to Abraham." See? God's Word has spoken; it's got to come to pass. See? Somebody's going to hear It. Somebody's going to get the benefit of It. We're all free moral agents, can take our choice.

E-47 But look what happened in the days of Noah. All that heard were called fanatics. They made fun of him up on the hill, building this ark, and never water had come down. And science might've come to him and said, "Where is the water at? Show me where it is." But God's program has never been upon material things. It's been faith in His Word. That's God's provided way; to take His Word for it; believe It, something that you cannot scientifically prove.
Noah said, "I cannot tell you where that water is, but God told me it's going to come. That's good enough for me." So he built the ark and made ready for it.

E-48 When Israel was in bondage down in Egypt, there was one named Moses, one day, who was herding sheep, a runaway prophet, the back of the desert. And he saw a bush on fire. And he goes up with all the intellectual that could be given him: He could teach the Egyptians wisdom...
God had called him to go back down, where he had made a failure, and in trying to achieve by his ownself killed an Egyptian, thought, "Surely, I'm the guy." But you see, when we get in our own way, trying to do anything in our own way, we're out of the program of God. We've got to take His Word and stay right with It, whether we can see It or not. Whether It looks right or not, stay with His Word. It's something that's already achieved, because God is infinite.

E-49 He cannot fail. No matter how funny it seems, and how unreal it seems, it's got to be real. Because He's--He's omnipresent, omniscient, infinite. And He... Every Word is perfect. He cannot change His program.
I could change mine; you can change yours. I can say something, have to take it back. I'm a man. You're a man and a woman. But God being infinite, He cannot make another decision about it. He's got to stay with His first decision, because every decision's perfect.
See, we're finite. We can say, "Well, I--I--I was wrong." But He can't be wrong and be God. So what action He taken on the... If He was called on the scene at one time to save a man, and He saved that man on a certain basis, if any man, anytime, anywhere, meets on that same ground, God's obligated to do it again.

E-50 If He healed a man because of his faith, He will have to meet that same condition each time, or He did wrong when He saved the first man or healed the first man. See? That's what He achieved for us.
Faith, faith to believe His Word... Now, I--I might say this in closing: Moses could not have pulled those leaves off the tree and went over to the laboratory to have them examined to see why they didn't burn up. If it would've been, he wondered what the tree was sprayed with. He was a scientist himself.
The Egyptian scientists was far beyond ours now. We've... They've always been, up to this time. They built the sphinx and the pyramids and so forth that we cannot produce now. But they had a dye, they could put clothes on their mummies, that still holds it color for thousands of years. We have no such thing. See?

E-51 Now, but they were advanced in scientists--science. But Moses never tried to find the reason by a scientific search. He just took God at His Word.
That's why we're here in Grande Prairie. That's why this church stands here this morning. It's not upon our religion to try to scientifically prove that we can make the blind eyes come open, or the deaf ears unstopped. It's taking God at His Word. It's saying the same thing God said, something that's been achieved for us and we believe it. We don't have to figure it out. God figured it out.
I cannot tell you why a black cow can eat green grass, and give white milk. But she does it. I can't figure those things. I don't know. But I enjoy the milk.

E-52 I cannot understand how a sinner that's so stooped in sins, so much disgrace to even the dogs would hardly look at a--a prostitute on the street, how that the Blood of Jesus Christ can make that a lady. I cannot understand that. I accept it. He does it.
I could not understand why me, a blind man... I could not understand how Congressman Upshaw, a cripple for all them years. Florence Nightingale, of England, late Florence Nightingale, the... Not the late Flor... grand... Great granddaughter of hers with a cancer eating her up.
You have perhaps, got my book with the pictures in it. She didn't weigh sixty pounds, and she's a healthy strong woman. I cannot explain that, when the high medical professions of England and Africa had turned her down to die, and she lives today. I cannot explain that, brethren. I don't try to explain it. I just believe it.

E-53 I cannot work out something for my own achievement. And I cannot come here and tell you and explain Divine healing to you. No one else can.
I've come here to join my faith with yours to believe in something that's been achieved for us; that's Jesus Christ the Son of God, Who achieved it for us at Calvary.
Noah had an ark. Moses had a stick in his hand to achieve by that. It was the Word of God. How would that ark float when other things wouldn't float? Couldn't tell you. God said so. Moses had a stick in his hand. What was that stick any more than any other stick? But what did it do? It shut the mouth of the unbelievers. It opened the Red Sea. It brought water in the time of thirst, food in the time of hunger. What was it? God had achieved by that stick.

E-54 The wise men, they had a star, and by that star, they followed God's achievement. The ark was God's achievement in that day. The stick was the achievement in the days of Moses. The star was the achievement in the day of the wise men.
Brethren and sisters, Canadian friends, Christ is God's achievement for us today. God raised Him up from the dead and presents Him before us, that He is not dead. He's a living forevermore. And He's here now in the midst of us this afternoon, in the midst of us now, to show Himself alive.

E-55 It's not what I can achieve and what I can prove; it's what I believe that God has achieved for me. I have no Bachelor of Art, Ph.D., or LL.D. I'm not even a grammar school education. I could not achieve anything. But I accept what He has achieved for me at Calvary, when Christ gave His life for us, and God raised Him up on the day of the resurrection, to prove that He is the same yesterday, today, and forever. I accept God's achievement.
And it's God's provided way for every sin sick, or physical sick, person today; I ask you to accept God's achievement. Let us bow our heads just a moment, for prayer.

E-56 Holy and Divine God, we come into Thy Presence, we ask mercy, Lord. We do not long, or neither do we crave for justice. We could not stand the justice of God. The justice of God would condemn us, and make us sinners, and turn us away.
We do not desire Your law, Father, because Your law makes us all a sinner. But we desire Your grace. We desire Your pardoning grace through Jesus, Your Son, which all who will believe is accepted.
We do not try to figure anything out, Father, to make any certain achievement, to make us an organization or a denomination. We do not try to make ourselves big. But we just stay humble and thank You for the achievement that You have made for us.
For he that will humble himself shall be exalted. But he that exalts himself to his own achievement, of course, shall be abased.

E-57 Bless this little church, Lord, its precious pastor, these precious brethren that's with us today, the deacons, the trustees, these lovely women, young girls, and young men setting here, just at the turning points of life.
God, give us Thy mercies. We accept Thy achievement through Jesus. We believe that He died; yea, moreover than that, He rose again the third day for our justification. We believe that He ascended on high, and there sent back the Holy Spirit to be an Intercessor and to lead us and guide us: Christ in the form of a Spirit, that would live in us and do the same works that Jesus did because it's His life in us.
O Lord, may our temples be cleansed, our hearts cleansed from all unbelief, our souls satisfied with Christ, Your achievement. And may we be able to take His mercy and His Word and bring Him so real to these people this afternoon, that as long as there is a Grande Prairie, long as there is a people here that would still believes, may the story be told, because of His Presence.
May it cause an old fashion revival to break out in here, many souls be saved. For this perhaps, is a great day of visitation, when we have all come together as Your believing children. We ask it in Jesus' Name and for His sake. Amen.

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