Ecoutez-Le

Date: 62-0711 | La durée est de: 1 heure et 35 minutes | La traduction: Shp
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1          Merci, Frère Borders. Bonsoir, mes amis. Vous pouvez vous asseoir. Il est certainement agréable de revenir ce soir à Spokane, Washington, où, jadis, nous nous sommes délectés d’une très merveilleuse communion autour de la Parole de Dieu. Et j’étais... Je venais de rencontrer votre pasteur. Il me disait que ceci est le même bâtiment où nous étions il y a environ quinze ans, lorsque nous étions venus ici. Et il a certainement changé, il est devenu meilleur. Et nous en sommes reconnaissants.

            Et nous vous apportons des salutations des autres parties du monde, des pèlerins qui sont en séjour comme vous, attendant la Venue du Seigneur. Nous croyons que le jour approche. Je ne sais combien de temps ça prendra. Et s’Il n’est pas ici aujourd’hui, je L’attendrai pour demain, si je suis en vie, j’attendrai simplement, veillant pour ce temps-là. C’est ce que nous faisons depuis des années.

2          Et un jour, nous n’attendrons plus, car nous sommes comme Abraham d’autrefois: nous cherchons une cité dont Dieu est le Constructeur et l’Architecte. Et par conséquent, nous confessons que nous ne sommes pas du monde. Nous sommes des pèlerins. Nous cherchons cette cité-là. Tous nos droits de ce monde ici, les choses que nous chérissions autrefois, que nous pensions être très importantes, telles que les trésors de la vie, l’argent et la popularité, et, oh! des choses que des incroyants recherchent, nous les mettons donc de côté une fois que nous trouvons Christ, et Il devient notre principal appui, Christ, le Fils de Dieu.

            Je suis content d’être avec cette église... dans cette église ce soir. J’aime cet écriteau-là: «A Bible ouverte.» Cela veut dire recevoir tout Cela. C’est ainsi qu’il nous faut recevoir Cela: tout Cela. Je crois que la Parole de Dieu est l’Etalon par lequel Dieu jugera le monde, la Parole.

3          Mes ancêtres étaient catholiques, comme vous le savez tous. Quand j’étais un jeune garçon... Ma mère et mon père se sont mariés hors de l’église. Et ils... J’ai cet appel dans ma vie depuis mon enfance. Je pense que vous avez lu les livres. Je savais que Dieu existait. Je L’avais rencontré. Il m’avait parlé. Et cependant, les membres de ma famille pensaient que j’étais peut-être simplement nerveux, et que quelque chose n’allait pas, que j’étais bouleversé. Mais je–je savais qu’il y avait Quelqu’Un qui avait... à Qui j’avais parlé, et qui m’avait parlé et me disait de ne pas boire, de ne pas fumer, de ne pas souiller mon corps; qu’il y avait une oeuvre que je devais accomplir.

4          Et je voulais savoir ce que c’était lorsque j’avais atteint l’âge d’environ vingt ans, dix-huit, vingt, et j’étais allé à l’église. Alors, on m’a dit que Dieu jugerait le monde par une église. Ainsi donc, si c’était donc le cas, il y a environ neuf cents différentes organisations. Ainsi donc, par laquelle va-t-Il le juger? Et ainsi, je me disais que s’Il le juge par l’Eglise catholique, les luthériens sont certainement rejetés. S’Il le juge par les luthériens, les baptistes sont rejetés. S’Il le juge par les–par les méthodistes, alors les baptistes aussi sont rejetés. Je me demandais simplement ce qu’il en était de tout cela.

            J’ai donc fini par découvrir qu’Il jugera le monde par Sa Parole. C’est ce qu’Il avait donné à l’homme au commencement, pour le préserver du péché, Il lui avait donné la Parole. Et rien que d’En douter d’une partie, c’est la séparation éternelle d’avec Dieu. C’est ce qui est arrivé quand Ève... Elle n’En avait donc point douté, elle avait simplement raisonné sur quelque chose de contraire à Cela. Elle n’a donc pas à douter de Cela, juste raisonner là-dessus. Et tout celui qui raisonne contre la Parole, ne l’oubliez pas, c’est un ennemi. N’écoutez pas du tout cela. Ça doit être la Parole.

5          Aujourd’hui, nous voyons des endroits, des églises, des organisations et autres qui commencent à s’affaiblir encore après ce grand réveil avec lequel nous avons simplement eu à balayer le pays. Nous trouvons là qu’ils–qu’ils ajoutent un peu ici, ou qu’ils retranchent un peu là, ou quelque chose par ici. Cela ne peut simplement pas marcher. Cela ne marchera jamais. Cela... Dieu ne laisserait pas cela marcher pour commencer.

            Et rappelez-vous bien, chaque personne malade qui est assise ici ce soir, vous savez pourquoi vous êtes ici, pourquoi vous êtes malade: c’est qu’une personne avait simplement douté d’une petite moitié d’une phrase de la Parole de Dieu. Rien qu’une Parole simplement mal interprétée, c’est ce qui vous a rendu malade. C’est ce qui est à la base de chaque cimetière ici. C’est ce qui est à la base de toute vieillesse. C’est ce qui est la base de toute mort prématurée d’enfants. C’est ce qui est à la base de toute mort; c’était quelqu’un qui avait juste douté de la Parole, juste un peu. Et si cela est à la base de tous ces chagrins, nous ne retournerons certainement pas en doutant juste d’un petit peu de Cela une fois de plus. Il nous faut recevoir tout Cela, chaque partie de Cela. Et je crois Cela Tel que Dieu a L’écrit.

6          Or, je n’ai peut-être pas assez de foi pour mettre tout cela en action, mais je ne ferai certainement pas obstacle à quelqu’un d’autre qui a ce genre de foi-là. J’ai souvent dit que je souhaiterais avoir la foi d’Enoch: il a effectué une petite promenade un après-midi et il est rentré à la Maison auprès de Dieu. Il n’a même pas eu à mourir. J’aimerais avoir ce genre de foi. Mais je n’en ai pas, je prie certainement pour cela, pour l’avoir. Je crois que l’Eglise en arrive à là. L’Eglise élue de Dieu en arrive là, à cette grande foi prédominante. Eh bien, nous venons de terminer un réveil à travers le pays, les quinze dernières années. Il y a bien eu un réveil qui a frappé le monde, il s’éteint maintenant en Amérique, il est pratiquement terminé. Et nous rentrons des champs missionnaires, nous nous sentons vraiment mal après avoir dit aux gens là-bas qu’il y a un réveil en cours ici, et puis de voir cela s’éteindre.

7          Evidemment, d’après l’histoire, les réveils ne durent qu’environ trois ans. Et puis, c’est à peu près le temps que durent ceux qui tiennent des réveils. Après, ils vivent de la réputation qu’ils avaient acquise durant ces trois ans-là. Eh bien, nous voyons que le réveil, l’intérêt des gens a complètement disparu.

            Eh bien, un sermon de vingt minutes, c’est long. Il y a quinze ans, vous pouviez rester toute la nuit durant, toute la journée et toute la nuit, et continuer simplement. Je suis resté huit jours et huit nuits sans quitter la chaire. Il y avait cinq fois de gens qu’au commencement. Mais aujourd’hui, juste un petit moment, on est fatigué. Voyez? Les gens n’y peuvent rien. C’est que le réveil est terminé.

8          Et maintenant, nous rentrons juste... je repars pour outre-mer en janvier prochain, je pense, pour un autre tour du monde. Et puis, là en Afrique, en Inde, au Japon, en Chine, et là dans les îles, nous trouvons que le feu brûle encore parmi les gens là-bas, que le réveil est toujours en cours là-bas. Mais dans notre pays, il s’est éteint.

            Mon but, c’est de visiter mes amis, les bien-aimés (C’est ainsi que je vous appelle), sur la côte ouest. J’étais en route vers Anchorage, en Alaska. Celle-ci est ma huitième série de réunions d’affilée, avec environ quatre, cinq, six soirées par séries de réunions. Nous partons d’ici pour retourner à Portland, et puis aller à Vancouver; et ensuite, nous préparer pour aller outre-mer. Et je voulais visiter tous ceux que j’avais autrefois connus sur la côte il y a plusieurs années. Ça a été pour moi un grand privilège, à partir de l’invitation de votre pasteur, et autres, les... et les autres ministres ici, de faire un saut par ici et vous rendre visite pendant quelques soirées. Et je suis sûr que vous me serez en bénédiction.

9          L’unique chose que je désire ici, pendant que je suis ici, vous avez une eau différente. Nous tous, nous tombons malades à cause de cette eau que vous avez. Ainsi donc, si seulement vous aviez une eau un peu différente! Nous avons cherché partout, on n’a même pas l’eau de source, nulle part dans la ville. Billy est dehors maintenant, quelque part, cherchant à en trouver. Des enfants et tout...

            Nous sommes donc ici pour faire de notre mieux afin de pouvoir apporter notre contribution à l’Evangile de Jésus-Christ. Et nous conjuguons... Je vois qu’on a apporté, qu’on a amené quelques malades. Je ne savais vraiment pas si le frère croyait dans la prière pour les malades ou pas. Je ne lui ai point dit de distribuer des cartes de prière, ni rien. Je suis simplement entré. Ainsi, ce soir, nous pensions que nous allions simplement introduire, faire connaissance et voir ce que le Seigneur fera pour nous.

10        Bon, nous croyons effectivement dans la prière pour les malades. Nous croyons que toute la Bible soutient cela. Nous ne sommes pas membres d’une organisation, d’une quelconque dénomination, mais nous croyons simplement la Bible. Et je pense que dans l’Ancien Testament, les lecteurs de la Bible le savent, Dieu avait un moyen de découvrir si un prophète prophétisait vrai, ou si quelqu’un qui avait le songe racontait un songe vrai. Ils étaient... S’il y avait un doute, on l’amenait au temple, devant l’Urim et le Thummim. Je ne sais pas si vous comprenez de quoi je parle ou pas. C’était le pectoral d’Aaron, à douze pierres. Et si ce prophète prophétisait, peu importe combien cela paraissait réel, si ces lumières ne formaient pas une Lumière surnaturelle sur ce pectoral, on ne recevait pas cela. Ça ne venait pas de Dieu. Peu importe combien le songe paraissait réel, si l’Urim et le Thummim n’émettaient pas de lumière, alors c’était–c’était... ce n’était pas vrai. Eh bien, on s’en servait dans le–le sacerdoce lévitique.

11        Eh bien, le sacerdoce lévitique ayant pris fin, nous avons maintenant Christ. Et... mais nous avons toujours l’Urim et le Thummim. C’est Ceci: la Bible. Peu importe combien... Je crois que Dieu peut faire des choses qui ne sont pas écrites dans la Bible. Mais si seulement Il fait ce qu’Il a écrit, ce sera bien pour moi. Je–je serai très heureux de rester simplement fidèle à ce qu’Il a dit Ici dedans. Et je–je crois qu’Il le fera, si seulement nous pouvons posséder la foi pour croire cela. Et la première chose, c’est pour le salut. C’est ça la première chose.

            La plupart de mes réunions sont basées sur la guérison divine. Nous le savons, non pas basées là-dessus. Mais nous... Les gens parlent simplement, parce que (Je ne sais pas pourquoi) je ne fais que prier pour les malades, et ils sont guéris. Dieu honore simplement cela d’une façon ou d’une autre, la prière. Je suis très reconnaissant à Dieu pour des milliers de gens que j’ai vus être guéris par Sa puissance, de toutes sortes d’afflictions, de possessions démoniaques, et des choses qu’on pourrait à peine faire croire à quelqu’un à moins qu’il ait été là pour voir cela; des membres recroquevillés, tordus de toutes sortes de façons et de défauts. J’ai vu Dieu rétablir des gens, et ils redevenaient normaux.

12        A Durban, en Afrique du Sud récemment, j’ai tenu une série de réunions, là où nous avions environ, je pense, deux cents mille personnes en une seule réunion, dans le champ de course de Durban. Je L’ai vu prendre un jeune garçon là à l’estrade un jour (C’était à peu près le deuxième jour de service) et le redresser. Jamais je n’avais vu... J’ai simplement laissé tomber et je regardais. Il ne jouissait même pas du bon sens. Il s’est relevé comme cela, les larmes lui coulaient sur le ventre nu.

            Et le lendemain matin, le maire de Durban, Sidney Smith, m’a appelé. Il a dit: «Allez à la fenêtre. Regardez vers le rivage.» Eh bien, nous avions beaucoup de tribus, et nous devions les séparer par des clôtures dans le champ de course, parce qu’ils avaient connu des guerres tribales entre eux. Et quand j’ai terminé avec ça... environ cinq personnes, c’étaient tous ceux qui étaient passées à l’estrade. J’ai vu trente mille purs indigènes recevoir Christ comme leur Sauveur en une fois, trente mille. C’est le nombre qui a été enregistré. Je les ai vus briser leurs idoles par terre, et on dirait qu’une tempête de poussière s’élevait en l’air sur une distance, oh! de plusieurs pâtés de maisons. Et monsieur... Ensuite, j’ai offert la prière, une prière d’ensemble pour les gens, je me tenais juste à l’estrade et j’ai prié. Et on a estimé à environ vingt ou vingt-cinq mille le nombre des brancards et fauteuils roulants, des gens qui se sont levés et qui sont partis du coup. C’était une foi simple. Ils avaient simplement vu cela s’accomplir une fois, et c’était assez. C’était assez pour eux.

13        Et le lendemain, monsieur Sidney Smith (C’est le maire de Durban, en Afrique du Sud, une grande ville, trois ou quatre fois plus grande que celle-ci) a dit: «Allez à la fenêtre et regardez vers le rivage, vous verrez quelque chose que vous n’avez jamais vu.» Et de longs bus, ou plutôt des camions là (aussi longs, pratiquement d’ici à là où se trouve cette horloge, ou plus loin), avec des châssis de six à huit roues, et il y avait environ dix-sept camions pleins de planches dont ils s’étaient servis comme des brancards, des cannes à l’aide desquelles ils avaient marché, des objets par lesquels on les tirait. Il y avait là dix-sept cars pleins, pleins, avec des gens qui marchaient derrière, ceux qui étaient couchés dessus, ils suivaient derrière, chantant dans leur langue maternelle: «Tout est possible, crois seulement.»

14        Oh! la la! Quel merveilleux Christ nous servons! Il est si beau. Il n’est pas étonnant qu’Il soit le plus beau d’entre dix mille. Il est le plus beau de tous. Nous L’aimons donc de tout notre coeur. Le voir accomplir ces choses...

            Eh bien, c’est un peu différent ici, parce qu’ici on trouve des gens qui deviennent plus ou moins des gens qui tentent la chance, endurcis à l’Evangile. Mais là j, ils... juste... Vous ne pouvez pas leur enseigner une religion intellectuelle, parce qu’ils ne la recevront pas. Vous leur distribuez des traités, ou vous allez là leur parler de Christ, ou des choses semblables, ils s’en iront et vous laisseront debout là. Voyez? Ils–ils ne vous écouteront pas, les musulmans ou les autres, parce qu’ils ont une religion intellectuelle. Il leur faut voir quelque chose de concret, quelque chose en action, voir cela de leurs propres yeux, se tenir là et regarder cela; voir cela être dit dans la Parole, et ensuite s’accomplir. C’est ce qu’ils cherchent. Une fois comme cela, et alors tout est terminé. Ils croient donc réellement.

15        Donc, Dieu est tout autant Dieu ce soir qu’Il l’a toujours été. S’Il n’est pas toujours le même qu’autrefois, c’est qu’Il ne l’a jamais été. Voyez? Mais Il doit être le même hier, aujourd’hui et éternellement. C’est vrai. C’est ainsi que nous croyons en Lui. Nous croyons qu’Il guérit les malades, qu’Il sauve les perdus, qu’Il remplit du Saint-Esprit ceux qui ont les coeurs affamés et qui s’attendent à Lui.

            Et une chose que je pourrais dire à ce... Et je sais que cette église Open Bible Standard Church croit au baptême du Saint-Esprit; en effet, je connais frère DeWeese et les autres, pour qui j’ai tenu des réunions, et, oh! beaucoup de braves frères.

            Alors, voici ce que je–j’aimerais dire: Prenez un homme qui ne sait pas distinguer la main droite de la main gauche... des femmes, là, sans habits du tout, juste un pagne, qui ne savent même pas distinguer la main droite de la main gauche, ni rien, mais qu’ils reçoivent le Saint-Esprit, parlez-leur et qu’elles voient quelque chose arriver, et qu’ensuite elles demandent et reçoivent le Saint-Esprit, elles feront la même chose que vous faites ici même après que vous avez reçu le Saint-Esprit. Cela montre que c’est pour tout le monde, et c’est le même Esprit. Ils agissent de même et font les mêmes choses. Cela montre que ce... qu’Il est universel. Il est le Saint-Esprit de Dieu, et nous Lui sommes reconnaissants ce soir pour notre Consolateur.

16        Etant donné que vous avez des maladies, je me demande si vous pouvez disposer d’un peu de temps demain, nous distribuerons des cartes de prière et nous tiendrons un service de prière pour les malades. Serait-ce en ordre? Cela arrangerait-il les prédicateurs, tout le monde? Parfois, nous devons veiller. Je déteste le dire, mais beaucoup de nos membres du Plein Evangile s’éloignent de la prière pour les malades. Ils n’y croient plus. Que dites-vous? [Un homme dit: «Nous continuons à pratiquer cela par ici.–N.D.E.] Merci Seigneur pour cela. C’est bien. D’accord. Le Seigneur voulant donc–donc, nous allons–nous allons faire cela.

            Eh bien, beaucoup... une église ici m’a mis à la porte dernièrement, et un homme me parlait, disant: «Tout...» Je lui avais demandé quelques sièges à utiliser dans un–un auditorium, où nous avions eu à transférer la réunion, pour que les gens y entrent. Et il a refusé de nous donner des sièges, et il a dit qu’il ne permettrait même pas à quelqu’un qui croyait à la guérison divine de s’asseoir sur ses sièges. Il est aussi du Plein Evangile, il est censé l’être. Ce n’est pas le Plein Evangile, il est juste censé l’être, il porte cette marque.

17        Je L’aime. Maintenant, avant d’aborder Sa Parole, approchons-nous de l’Auteur de la Parole alors que nous inclinons la tête dans la prière. Je sens que nous nous connaissons tous les uns les autres. Nous ne sommes pas étrangers. Nous sommes frères et soeurs. Je n’aimerais pas que vous soyez nerveux, j’aimerais que vous soyez... Maintenant, vous les malades, les pasteurs nous ont donné l’autorisation maintenant, afin que nous priions pour les malades. Si vous alliez chez les frères Mayo pour connaître votre maladie, savez-vous combien de temps vous attendrez? Vous attendriez probablement deux mois pour être reçu. Puis, on mettra environ deux semaines pour vous faire passer par les examens cliniques. Et une fois ces examens cliniques terminés, vous aurez simplement su, s’ils peuvent dépister cela, ce qui n’allait pas en vous. Mais si vous allez être seulement patient, croire en Christ, observez alors ce qui arrivera. Vous serez guéri. Je ne suis pas ici pour vous séduire; je suis ici pour vous aider.

18        Eh bien, tous ceux qui sont ici qui ont... sous leur main, que je vous demande de lever, s’il y a une requête à faire connaître à Christ, voudriez-vous simplement lever la main? Peu m’importe ce que c’est, levez simplement la main, en disant alors dans votre coeur: «Seigneur, j’ai besoin de la guérison, du salut. J’ai besoin de...» quoi que ce soit. Je suis sûr qu’Il voit partout. Maintenant, c’est... Prions.

19        Tendre Père, nous venons à Toi, le Tout-Puissant, l’Omniprésent, l’Omnipotent, le Dieu infini, au Nom Tout-Suffisant de Jésus-Christ, Ton Fils. Nous venons parce qu’Il nous a dit: «Tout ce que vous demanderez au Père en Mon Nom, cela vous sera accordé.» Nous n’avons donc rien d’autre par lequel nous pourrions désirer nous approcher; en effet, le nom de notre église, ou de notre organisation, ou notre propre nom, ou de notre ville, ou de notre race, ou de notre nationalité ne plairait pas du tout à Dieu. Mais ce qui Lui plaît, c’est en fait quand nous venons au Nom de Son Fils.

            Nous nous approchons donc de Toi, Père. Et nous ne voulons pas que Tu nous orientes vers le Trône de jugement, mais vers le Trône de miséricorde, car nous avons besoin de miséricorde. Nous sommes un peuple nécessiteux, Seigneur. Tu connais nos besoins. Tu sais ce qu’il y avait sous cette main qui vient d’être levée, partout dans cette salle. Tu sais ce dont ils ont besoin. J’ai vu ces gens malades, certains d’entre eux si estropiés qu’ils peuvent à peine lever la main, mais ils ont essayé de la lever. Ô Dieu, je suis sûr que Tu as vu cela, car: «Même un passereau ne peut tomber dans la rue, a dit Jésus, sans que le Père le sache.»

20        Maintenant, ô Dieu, j’implore Ta miséricorde. Accorde que chacune de ces mains qui ont été levées, avant que ces services se terminent le week-end prochain, que chaque requête soit exaucée. Que les gens soient patients. Rappelez-vous: «Ceux qui se confient en l’Eternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles.» Nous prions pour un réveil cette semaine, Seigneur, brûlant du Saint-Esprit dans nos coeurs.

            Père, du pasteur et de mon coeur, de tout mon être, et chaque membre de l’église partout, jusqu’au quartier pauvre, qu’il en soit ainsi, Seigneur; que nous voyions cette semaine abondamment au-delà de toute mesure. Que le Saint-Esprit nous accorde simplement la grâce soirée après soirée. Puissions-nous voir ces gens, tous ceux qui sont sur les lits de camp et des brancards, chacun d’eux, soirée après soirée, prendre sa position, s’asseoir là avec les autres, et ne plus avoir à s’en servir.

21        Accorde, Seigneur, que chaque pécheur rebelle, jeune garçon, jeune fille, homme ou femme, brille de l’Esprit de Dieu dans son coeur avant la fin de la série des réunions. Que la petite église, Seigneur, grandisse, non seulement celle-ci, mais chaque église de la ville. Qu’il y ait un réveil à l’ancienne mode, qui ne serait pas seulement comme une foire internationale dans une ville soeur, mais que ça soit un réveil international qui secoue. C’est ce que nous désirons ardemment, Seigneur, que cela secoue les coeurs des gens, Seigneur, que cela les amène à connaître le Seigneur Jésus, Sa miséricorde et Sa grâce envers Son peuple.

            Maintenant, Père, nous ne demanderions pas ceci si nous n’avions pas la foi de croire que cela peut se faire. Et nous croyons que c’est–c’est tout à fait possible, Seigneur, et probable, que Dieu fera une telle chose pour nous. Et nous attendons impatiemment cela.

            Et maintenant, Seigneur, assiste et bénis cette église, son pasteur, son conseil d’administrateurs, ses diacres et tous ceux qui lui sont associés ou affiliés, tous ses membres, tous les membres visiteurs, tous les pasteurs. Ô Dieu, ne laisse aucun d’eux, du plus petit au plus grand.

22        Et puissions-nous avoir un réveil dans nos coeurs, Seigneur, brûlant du feu de Dieu. Nous ne savons pas combien de temps nous reste. C’est vraiment douteux, semble-t-il, que nous fassions encore longtemps ici. Et, oh! quelle glorieuse pensée est-ce de savoir que ces vieux corps vils seront changés un de ces jours, en un clin d’oeil, et nous serons ensemble enlevés à la rencontre du Seigneur dans les airs. Ce jour de lassitude, des maladies, cette vieille maison terrestre des pestiférés, du péché, nous monterons avec les ailes d’un aigle, nous nous envolerons un de ces jours. Et même la mort elle-même ne pourra pas empêcher ce grand événement, car la trompette de Dieu sonnera, les morts en Christ ressusciteront premièrement. Puis, nous serons ensemble enlevés avec eux à Sa rencontre. Nous attendons la Venue de ce glorieux jour, Seigneur. Viens-nous en aide maintenant.

23        Puissions-nous prendre une résolution dans nos coeurs ce soir, d’être tranquilles devant le Seigneur, de nous attendre à Lui, d’attendre à tout moment, d’attendre que la bonne Parole soit dite, ou que la chose correcte soit faite, qui nous accorderait la foi convenable qui introduira dans les bénédictions de Dieu.

            Alors que nous attendons davantage, Seigneur, lisant la Parole, viens-moi en aide, ô Dieu, que je sois profondément sincère et oint de l’Esprit. Bénis tous les prédicateurs, qu’il en soit de même pour eux ainsi que tous les membres, car il faut nous tous ensemble, Seigneur, alors que nous sommes assemblés en Ton Nom, attendant en Ton Nom, étant dans l’expectative en Ton Nom. Car ces bénédictions dont nous avons maintenant demandé l’accomplissement, nous les plaçons sur Ton autel à côté du sacrifice du Seigneur Jésus, avec toute la foi que nous avons. Que chacun de nous... nos requêtes là et nous demandons là-dessus, son accomplissement, au Nom de Jésus-Christ. Amen.

24        Maintenant, soyons vraiment sincères et pleins d’espoir maintenant que ce que nous avons demandé... Ce serait une mauvaise chose que de demander quelque chose et puis, d’en douter. Voyez, nous ne–nous n’avons pas assez de sincérité dans notre–dans notre adoration. Nous devons être profondément sincères. Je me demande: Entendez-vous très bien au balcon? Pas juste... Oui, là derrière. Je vois leurs mains. Ça a été donc testé, eh bien, c’est merveilleux. C’est bien. Maintenant, je ne voudrais pas crier. Parfois, je suis habitué à prêcher en plein air, et je parle un peu plus haut. Je n’ai donc pas l’intention de crier.

25        Eh bien, restez original, simple, humble, attendant la Venue du Seigneur. Eh bien, nous ne croyons pas dans l’éclat, quelque chose de brillant. Vous savez, j’ai toujours dit: «Hollywood brille, mais le christianisme luit.» Il y a une grande différence entre briller et luire. Hollywood brille dans la haute classe, les gens de la haute société et, oh! de l’éclat. Mais le–le christianisme luit dans l’humilité. Le chemin pour monter, c’est toujours descendre. Bon, j’espère que tout le monde sera rempli du Saint-Esprit. Et maintenant, avant de pouvoir être rempli du Saint-Esprit, il vous faut premièrement mourir à vous-même pour naître de nouveau.

26        Je venais de connaître un accident: je vois toujours des cicatrices sur mon visage, là où... tirer un fusil que quelqu’un m’avait donné; et cela m’a explosé au visage; c’est un gros Weatherby Magnum d’une pression d’environ six mille huit cents livres [3.080 kg], l’acier m’a frappé le visage et les yeux. Il est étonnant que j’aie encore des yeux, même la tête ou les épaules, c’est simplement la grâce de Dieu. Et ils ont dit que le problème, c’était que le fusil avait une fuite de pression. Il avait été converti par alésage, il avait été changé de ce qu’il était. Ce n’était pas un Weatherby Magnum original, mais c’était un Winchester qui avait été changé en Weatherby Magnum. J’avais toujours désiré en avoir un, mais je ne pensais pas pouvoir m’en offrir, je ne voulais pas que l’un de mes amis me l’achète. Il coûte cher.

27        Eh bien, vous savez, je chasse le gros gibier à travers le monde: en Afrique, en Inde, en Alaska, partout. Et je tire beaucoup de cibles. Et je–je testais ce fusil que quelqu’un avait alésé pour devenir un Weatherby. Mais il n’avait pas bien alésé. D’une façon ou d’une autre, il a explosé en reculant. Au lieu d’aller de l’avant, il a reculé, et tout le mécanisme s’est fondu entre mes mains. Et quelque... le canon a été projeté à 50 yards [45,7 m], et la visière et des pièces ont découpé les arbres, et le fût est allé à 25, 30 yards [23, 27,4 m] derrière moi, ce qui en restait. Je me tenais simplement là en train de saigner. Le sang giclait de partout. Tout ce que j’ai vu, c’était du feu rouge montant pratiquement à la hauteur de ce plafond-là, c’est tout ce dont je me suis souvenu pendant une ou deux secondes. Eh bien, j’en ai tiré un sermon.

            Vous voyez, ce fusil-là n’était pas... De par sa conversion par alésage en quelque chose qu’il n’était pas, il avait accumulé une pression. Au lieu de faire partir la balle dans cette direction-là, il a fait exploser le mécanisme dans cette direction-ci. Eh bien, c’est ce qui arrive quand un homme vient à Dieu et qu’il serre simplement la main à un prédicateur ou quelque chose comme cela, et qu’il ne revient pas mourir complètement et naître de nouveau.

28        Eh bien, si pour commencer ce fusil avait été fabriqué dans la moule de Weatherby, et qu’il avait été fabriqué un fusil Weatherby, il n’aurait jamais explosé (Voyez?), car il aurait été un fusil Weatherby, le même genre d’acier façonné dans sa moule et tout, et cela donnerait un fusil original tel que ça devrait être. Mais comme c’était autre chose, et que cela avait été non seulement juste converti, mais c’était perverti en autre chose, c’est ce qui l’a fait exploser.

            C’est ainsi que nous nous retrouvons le long du chemin. Nous trouvons souvent des gens qui ne peuvent pas supporter la–la pression, d’être des chrétiens, c’est–c’est parce qu’ils ne sont jamais en fait morts à eux-mêmes, et nés de nouveau, façonnés dans la moule de Dieu pour supporter la charge, la pression qui s’exerce sur un vrai chrétien.

            Essayez de marcher avec un vrai saint de Dieu, voyez cette pression vous frapper comme cela, vous exploserez et vous retournerez à votre case du départ. Mais si vous êtes né de nouveau, et réellement rempli de l’Esprit de Dieu, alors, là, vous êtes pressurisé par Dieu pour supporter la pression que le monde peut exercer sur vous comme ça. Mais il doit premièrement en être ainsi.

29        Maintenant, j’aimerais que vous lisiez avec moi ce soir, dans l’Evangile selon saint Matthieu, chapitre 17, les quatre ou cinq premiers versets, pour un contexte et un texte.

          Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques, et Jean, son frère, et il les conduisit à l’écart sur une haute montagne.

          Il fut transfiguré devant eux, son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière.

          Et voici, Moïse et Elie leur apparurent, s’entretenant avec lui.

          Pierre, prenant la parole, dit à Jésus: Seigneur, il est bon que nous soyons ici; si tu le veux, je dresserai ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Elie.

          Comme il parlait encore, une nuée lumineuse les couvrit. Et voici, une voix fit entendre de la nuée ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection: écoutez-le!

            Le Seigneur voulant, j’aimerais tirer de cela un sujet, ces trois derniers mots: Ecoutez-Le. [En anglais, trois mots: Hear Ye Him]. Eh bien, c’est un très petit texte pour commencer un réveil, sur base de la prière que nous avons offerte, et des requêtes des gens. Pratiquement, chaque main ici présente a été levée il y a quelques instants pour des requêtes. Maintenant, je vais croire que Dieu va exaucer chacune de ces requêtes; croyez cela avec moi, et Il le fera. Eh bien, vous dites donc: «Vous prenez trois petits mots comme sujet: Ecoutez-Le [Hear Ye Him] pour tout cela?» Oui. C’est suffisant. Voyez, ce n’est pas la... Ce n’est pas la taille; c’est sa valeur qui compte, car c’est Dieu Lui-même qui a dit: «Ecoutez-Le.»

30        Parfois, ce sont les petites choses que nous perdons de vue qui dérangent notre–notre grande foi. Nous verrons un petit quelque chose apparaître, il fait trop chaud; on est trop fatigué, ceci; ou une petite chose comme cela, vous allez négliger de revenir à la réunion. Ou peut-être, quelqu’un est de travers, ou quelque chose va mal, ou quelque chose comme cela, et alors c’est là même que vous faillissez. Voyez, si...

            Mais, vous voyez, la foi est si positive que jamais elle... Vous ne pouvez pas bloquer la foi. Peu importe ce que c’est, vous allez de toute façon le faire. Peu importe ce que quelqu’un d’autre fait, si vous croyez cela, vous allez vous y accrocher, parce que la foi ne connaît pas d’obstacle. Vous pouvez en connaître beaucoup, mais votre foi n’en connaît aucun. Cela restera donc, cela s’y accrochera bien.

            Eh bien, c’est comme il y a quelques années ici avant que le... Quel est... Quand le grand roi Georges de l’Angleterre, alors en vie, visitait le Canada. On dit, et on avait fait sortir les enfants des écoles pour le–pour l’événement, pour le roi et la reine. Et les enseignants avaient remis aux–aux enfants des drapelets qu’ils pouvaient tenir et agiter devant le roi à son passage, pour rendre hommage à sa loyauté, plutôt lui exprimer leur loyauté.

31        Et après le passage du roi, tous les enfants étaient censés être de retour à l’école. Et dans une certaine école, eh bien, je pense que c’était à Vancouver, tous les enfants étaient retournés sauf une petite fille.

            Eh bien, la monitrice était dans tous ses états, elle a parcouru les rues en courant, à la recherche de la petite fille. Elle a parcouru les rues du regard, dans des voitures. Elle a entendu quelqu’un sang, pleurant comme un enfant. Elle a regardé, il y avait une petite chérie derrière l’un de ces poteaux télégraphiques, se tenant là derrière, avec son drapelet comme ceci, en train de pleurer.

32        Et l’enseignante lui a dit, elle a dit, elle l’a appelée par son nom et elle a demandé: «Qu’y a-t-il, chérie?» Et la fillette n’a pas répondu. Et elle a dit: «N’as-tu pas vu le roi?» Elle a hoché sa petite tête: «Si», elle avait vu le roi. Et elle a demandé: «As-tu agité ton drapelet devant le roi?» «Si.» Elle a eu à agiter son drapelet devant le roi.«Eh bien, alors, a-t-elle dit, pourquoi pleures-tu?» Elle a répondu: «Tu vois, je suis très petite, monitrice.» Elle a dit: «J’ai vu le roi, mais le roi ne m’a pas vu agiter mon drapelet. Je suis trop petite.»C’est peut être vrai avec le roi Georges. Il pouvait n’avoir pas vu la petite fille. Mais il y a une seule chose au sujet du Roi Jésus: Peu m’importe combien est insignifiant ce que vous faites, Il le verra. Il est toujours prêt. Il surveille chaque petit geste que vous posez, et Il vous aime.

33        Eh bien, à cette occasion, Dieu rencontre Son peuple. Eh bien, souvent, Dieu le rencontre dans de grandes assemblées. Il le rencontre dans de petites assemblées. Une fois, Il avait rencontré cinq cents personnes. Une autre fois, Il a rencontré soixante-dix, douze, trois, et même une seule personne. Peu importe combien l’assemblée est petite, Dieu sera toujours au rendez-vous lorsque vous avez un besoin et que vous croyez qu’Il sera là.

            Jésus a dit: «Là où deux ou trois sont assemblés en Mon Nom, Je serai au milieu d’eux.» Eh bien, ça, c’est Sa promesse. Si ce n’est pas vrai, alors le ciel n’existe pas. Le Sauveur n’existe pas. (Voyez?), si cela n’est pas vrai. Ça doit être la vérité.

            Dieu vient donc dans de grandes assemblées, et aussi Il vient dans de petites assemblées. Cela ne change absolument rien. Partout où il y a quelqu’un avec la foi, Dieu le rencontre.

34        Or, cette occasion devait être une grande occasion. Généralement donc, Dieu fait venir les gens quand Il a quelque chose d’important à leur annoncer, Il rassemble Son peuple. Peut-être qu’il y en a juste deux, peut-être qu’il y en a cinq, peut-être qu’il y en a mille. Mais Il les rassemble quand Il a quelque chose de réel, quelque chose qu’Il doit annoncer à Son Eglise.

            Eh bien, cette occasion a dû être une très grande occasion, car Pierre, des années plus tard, a appelé cela la sainte montagne. Il s’y est référé comme la sainte montagne.

            Eh bien, je ne pense pas qu’il voulait vraiment dire que la montagne était sainte, il n’existe pas de sainte montagne; c’était le Dieu saint sur la sainte montagne. Il n’existe pas de sainte église, telle que nous appelons la sainte église, ou le peuple saint; il s’agit du Saint-Esprit dans les gens, le Saint-Esprit dans l’église. Pas une sainte église, le Saint-Esprit dans l’église, c’est ce qui la rend sainte, car Il est le seul qui soit saint.

35        Or, Pierre a appelé cela la sainte montagne, car le Dieu saint se trouvait sur cette montagne. Et généralement, avant que Dieu fasse quelque chose sur la terre, généralement, Il l’annonce d’abord au ciel. Avez-vous déjà remarqué cela? Il l’annonce toujours premièrement au ciel. Le surnaturel se manifeste toujours et, ensuite, ça descend... et vers le peuple.

            Si vous remarquez bien, avant qu’Israël fût appelé à sortir de l’Egypte... Moïse avait essayé de faire cela, croyant être la personne indiquée pour apporter le–le Message. Mais il a essayé de s’y prendre selon sa propre volonté, d’un point de vue intellectuel, mais avant le temps convenable. Mais en temps convenable, un Visiteur descendit du ciel. C’était Dieu Lui-même. Il est allé au buisson ardent, Il a parlé à Moïse avant de l’envoyer. Je crois que chaque homme, avant d’aller dans le champ de travail pour prêcher l’Evangile, devrait premièrement faire une expérience avec Dieu avant de partir, car, en ce jour-ci des intellectuels, comme la Bible nous l’annonce que ce jour arrivera: «Les gens seront hautains, emportés, aimant le plaisir plus que Dieu; ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force.»

36        Et on a aujourd’hui dans le monde des géants intellectuels qui peuvent pratiquement vous dissuader de tout ce que Dieu a dit être vrai. Ils peuvent aborder cela du point de vue théologique, intellectuel. Et si vous vous servez uniquement de votre propre pensée, raisonnant comme Ève l’avait fait au commencement, ils peuvent vous dissuader sur tout ce qui est dans la Bible.

            Mais si un homme, ou une femme, a déjà été derrière le désert, sur ce sable sacré où aucun intellectuel ne peut se tenir, et qu’il soit entré là en contact avec le Dieu vivant, aucun démon, aucun homme de science, rien d’autre ne peut l’en dissuader. Vous avez été là. Cela est arrivé. Vous savez que c’est la vérité.

            Personne ne peut vous en dissuader. Vous avez rencontré Dieu. Et je crois que Dieu, dans chaque âge, envoie un messager; Il rencontre toujours, pour commencer, cette personne-là sur un terrain sacré, car il doit en être ainsi. Il y a trop de démons qui cherchent à dissuader sur tout le surnaturel. Et là où il y a le Dieu surnaturel, il doit y avoir des choses surnaturelles qui se passent, car Il est surnaturel.

37        Eh bien, Dieu avait premièrement parlé à Moïse avant que le surnaturel s’accomplisse, Ses miracles. Et aussi, Dieu a parlé à Jean-Baptiste avant la Venue de Christ. Chaque fois... Il a dit: «Celui qui m’avait dit dans le désert: ‘Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est Celui qui baptise du Saint-Esprit et du feu.’» Voyez?

            Eh bien, en fait, Jean était issu de la famille d’un sacrificateur. Son père, Zacharie, était un sacrificateur, et il est mort alors que Jean n’était qu’un petit garçon. Au lieu que Jean suive la même voie, le courant des sacrificateurs que son père avait suivi, son travail était très important. Il ne pouvait simplement pas s’y prendre ainsi. Il a dû aller au désert et attendre là jusqu’à ce que premièrement il a entendu Dieu parler, car c’était lui qui devait présenter le Messie. Et à l’époque, ils avaient toutes sortes de signes pour le Messie. Ils avaient ceci, cela ou autre, et c’est ceci qui le sera.

38        Sans doute que les pharisiens étaient venus et avaient dit: «Nous avons docteur Jones par ici. C’est l’un des meilleurs hommes. Je sais qu’il doit être le Messie. C’est ça, parce que c’est un homme très brillant. Il s’en tire très bien avec les gens. Il s’habille très bien, et–et ainsi de suite.» Chacun aurait eu un homme.

            Alors, mais quand Dieu est sur le point de faire quelque chose, Il appelle quelqu’un à l’écart, premièrement Il l’annonce au Ciel. Alors, on sait exactement de quoi Il parle. On n’a pas à craindre quoi que ce soit ou à prendre quoi que ce soit sur les idées de quelqu’un d’autre. Il sait exactement ce qui est exigé, et il va prendre cela. C’est le Message que Dieu proclame premièrement chaque fois.

39        Et ici, Dieu allait faire quelque chose de grand; en effet, Il a fait venir Pierre, Jacques et Jean. Or, c’est... J’appelle cela l’espérance, la foi et la charité, les trois grands dons de Dieu. Disons, Pierre représente la foi; Jacques, l’espérance, et Jean, c’est toujours l’amour, qui est la charité. Il prend la foi, l’espérance et la charité avec Lui, Il gravit la montagne, car Il est sur le point de faire quelque chose. Il va accomplir une expression, Il veut que cela soit confirmé. Et Il confirme cela chaque fois avec trois témoins, deux ou trois témoins. C’était cela la déclaration de l’Ancien Testament: «Toute affaire se réglera sur la déclaration de deux ou trois témoins.»

            Alors, Il gravit la montagne, ayant fait venir ces trois hommes, trois dons extraordinaires, des gens qui étaient avec Lui, Il les amène sur la montagne. Et puis, Il avait trois êtres célestes. Quelque chose doit se passer. Il a trois témoins terrestres et trois témoins célestes. Il y a Moïse, Elie et Jésus transfiguré, transformé. Et il y avait Pierre, Jacques et Jean; les terrestres et les célestes tous réunis là.

40        Et alors, Moïse et Elie... et puis Jésus fut glorifié devant eux, et Son vêtement brilla comme le soleil. Eh bien, qu’essayait-Il de faire là? Nous voyons qu’ils sont montés, ils L’ont vu couvert d’une nuée. Son vêtement avait changé, le vêtement qu’Il portait, et il brillait comme le soleil dans son éclat. Et une nuée L’avait couvert, et une voix a dit: «Celui-ci est Mon Fils bien-aimé en Qui J’ai mis toute Mon affection. Ecoutez-Le.»

            Eh bien, à mon avis, ce qu’Il faisait... Dieu n’a jamais demandé à quelqu’un de faire quelque chose qu’Il ne fait pas Lui-même. C’est pourquoi je crois dans la Divinité de notre Seigneur Jésus-Christ, qu’Il était plus qu’un homme. Il était–Il était plus qu’un prophète, pourtant Il était un Prophète; pourtant Il était un Homme. Mais Il était plus que cela. Il était Emmanuel. Il était Dieu manifesté dans la chair. Je crois cela.

            C’est exactement ce qu’Il était. En effet, s’Il était un homme, ou un prophète, ou une personne ordinaire née comme nous, nous serions toujours dans nos péchés. Mais voyez, Il était né d’une vierge. Personne n’avait rien à faire avec cela en dehors de Dieu Lui-même. Dieu, le Créateur, avait couvert la vierge Marie de Son ombre, créant en elle une cellule de sang.

41        Eh bien, nous savons tous que–que la vie vient du sexe mâle. Tout comme une poule peut pondre un oeuf, mais si elle n’a pas été avec un oiseau mâle, cela ne va jamais éclore. Ce n’est pas fécond. Donc, le sexe mâle, c’était Dieu. Et c’était une création que Dieu...

            Eh bien, vous les précieux catholiques ici, ce n’est pas pour vous blesser, mais quand vous dites: «Marie, mère de Dieu...» Qui était le père de Dieu, si elle était Sa mère? Voyez? Elle n’est pas la mère de Dieu, elle était une couveuse dont Dieu s’était servi. Dieu s’était servi de Marie. Elle n’est pas une intercesseuse, elle est... et elle n’est pas une médiatrice. C’est une femme que Dieu le Père avait couverte de Son ombre, et par Sa puissance créatrice, sans aucun désir sexuel du tout, Il a créé en elle le germe qui a formé le Fils de Dieu. Par conséquent, Il n’était ni Juif, ni Gentil. Il était Dieu.

42        Quelqu’un a dit que nous étions sauvés par le sang des Juifs. Si nous le sommes, c’est qu’alors il a dû y avoir une relation sexuelle. Donc si... Il–il avait le sang de Dieu, un sang créé, Dieu Lui-même était enveloppé dans un petit Enfant. Et Il était Jéhovah Dieu manifesté dans la chair, là, pas juste un–un Prophète...

            Certains disent: «Oh! C’est un homme de bien.» Une petite–petite histoire: Il y a quelque temps, une femme m’a dit, elle a dit: «Monsieur Branham, a-t-elle dit, j’aime vous entendre, mais, a-t-elle dit, il y a une seule chose que j’ai contre vous.»

            J’ai dit: «S’il n’y en a qu’une seule, alors, grâces soient rendues au Seigneur.» J’ai dit: «J’en suis content. Généralement, c’est pratiquement tout.» J’ai dit: «Et vous dites n’avoir trouvé qu’une seule? Ecoutons cela, soeur.» Elle était membre d’une église qui ne croit pas dans–dans la Divinité de Christ. Eux croient qu’Il était un homme de bien, un docteur, ils croient dans la guérison divine et autres. Mais ils–ils ne croyaient donc pas qu’Il était Dieu.

            Alors, elle a dit: «Vous vantez trop Jésus.»

43        J’ai dit: «Oh! la la! Si c’est ça mon moindre péché, ai-je dit, je vais donc entrer tout droit.» J’ai dit: «Je vante trop Jésus?» J’ai dit: «Soeur, si j’étais cinquante personnes en une seule, je ne Le vanterais pas assez si je Le vantais nuit et jour. Je ne pourrais pas trop dire à Son sujet. Peu importe ce que je dirais, cela toujours... C’est plus que ça. On n’en a pas encore dit assez deux mille ans après avoir essayé de le faire.» J’ai dit: «On n’en a pas encore raconté la moitié. Que feriez-vous...»

            Elle a dit: «Eh bien, vous avez dit que vous croyez la Bible.»

            J’ai dit: «Oui.»

            Elle a dit: «Si je vous prouve par votre Bible qu’Il n’était qu’un homme, a-t-elle dit, allez-vous–allez-vous accepter cela?»

            J’ai dit: «Si la Bible le dit.»

            Elle a dit: «D’accord. Je vais vous prouver qu’Il n’était pas Dieu, comme vous l’avez dit.»

            J’ai dit: «D’accord. J’aimerais vous entendre.»

            Et elle a dit: «Dans Saint Jean, chapitre 11, quand Jésus se dirigeait vers la tombe de Lazare, la Bible dit qu’Il pleura.» Et elle a dit: «Il ne pouvait pas être Dieu et pleurer.»

44        Et je lui ai fait une petite remarque un peu discourtoise. J’espère que vous ne penserez pas que c’est sacrilège, mais je lui ai dit, j’ai dit: «Madame, est-ce là votre passage des Ecritures?»

            Elle a dit: «C’est là que je me tiens.»

            J’ai dit: «Cela est moins épais que le bouillon fait à base de l’ombre d’une poule qui a crevé de faim.» J’ai dit: «Eh bien, jamais vous n’allez... C’est... Eh bien, vous ne voulez pas dire quelque chose comme cela. Eh bien, ai-je dit, Il était à la fois Dieu et Homme. Quand Il était en route vers la tombe de Lazare, Il a pleuré. C’est vrai. C’était Son côté humain. Mais quand Il s’est tenu là, qu’Il a redressé Ses petites épaules et qu’Il a dit: ‘Lazare, sors’, et qu’un homme mort depuis quatre jours s’est mis debout, qu’il a vécu de nouveau, dites-moi quel homme peut faire cela? Là, c’était Dieu qui parlait en Lui.» C’est vrai.

45        Une fois, Il eut faim de la nourriture. Il chercha partout dans un arbre pour trouver quelque chose à manger; Il avait faim. Il maudit cet arbre parce qu’il n’y avait pas de figues. Mais quand Il prit cinq petits pains et deux poissons, et qu’Il nourrit cinq mille personnes, et qu’on ramassa cinq paniers pleins, là, c’était plus qu’un homme. C’était Dieu dans cet Homme-là. Oh! Oui!

            C’était un Homme cette nuit-là sur la mer, où Il avait prêché jusqu’à en avoir la bouche sèche; Son corps était fatigué. Dix mille démons de la mer avaient juré de Le noyer cette nuit-là à bord de cette petite vieille barque qui tanguait comme un bouchon de liège là dans l’orage. C’était un Homme qui était endormi là. Mais quand Il s’est réveillé, qu’Il a placé Son pied sur le bastingage de la barque, qu’Il a levé les yeux et a dit: «Silence. Tais toi!», et que les vents et les vagues Lui ont obéi, là, c’était plus qu’un homme. C’était Dieu. Certainement.

46        C’était un Homme qui implorait la miséricorde sur la croix: «J’ai soif, donnez-Moi à boire.» C’était un Homme qui implorait là. Mais le troisième jour, après qu’Il eut pris les clés de la mort, du séjour des morts et de la tombe, qu’Il eut brisé chaque sceau romain et qu’Il fut ressuscité... Eh bien, assurément.

            Il n’est pas étonnant que le poète ait dit:

                 Vivant, Il m’aima; Mourant, Il me sauva,

                 Enseveli, Il emporta mes péchés au loin;

                 Ressuscitant, Il me justifia librement pour toujours,

                 Un jour, Il va venir, oh! quel jour glorieux!

            Exact. Il était Dieu. Emmanuel, c’est ce qu’Il est. C’est ce qu’Il est ce soir, le même hier, aujourd’hui et éternellement. S’Il n’est pas le même ce soir, c’est qu’Il ne l’était donc pas jadis. C’est vrai. Il est ce soir ce qu’Il était jadis, et Il le sera toujours. Oui. Eh bien, Il était là. Dieu se manifestait, montrant à Pierre, Jacques et Jean ce qu’Il avait exigé d’Israël.

47        Eh bien, dans l’Ancien Testament, nous le trouvons dans les Livres du Nouveau Testament, en Galates aussi, et au... Paul explique cela, il plaçait un fils, comme dans l’Ancien Testament. Eh bien, quand un père avait un grand royaume...

            Vous remarquez dans... ici aussi dans la Bible, il est dit dans Matthieu au chapitre 24, je pense, ou non, c’est dans Saint Jean, chapitre 14. J’aborderai seulement cela. Une autre traduction anglaise de cela dit: «Dans la maison de Mon Père, il y a plusieurs châteaux.» Cela semble un peu étrange pour nous aujourd’hui, n’est-ce pas? «Dans la maison de Mon Père, il y a plusieurs châteaux.» Des châteaux dans une petite maison? Plusieurs châteaux dans une maison? Bon! Vous voyez, c’est... Eh bien, le–le... les traducteurs qui ont traduit cela pour le roi (Voyez?), à l’époque, un royaume était appelé une maison, et le père était le roi de cette maison. «Dans le Royaume de Mon Père, il y a plusieurs châteaux», c’est ça la traduction correcte, de l’hébreu.

48        Or, Moffatt a rendu cela pire que jamais: «Dans le flat de Mon Père, il y a plusieurs appartements», comme si nous allions là-haut pour... Cela montre ce qu’un esprit charnel peut faire de la Parole de Dieu. C’est vrai.

            Je me suis tenu là il n’y a pas longtemps à Athènes, en Grèce; j’ai vu un tableau peint, censé être celui d’Adam et Ève. C’était l’Ève la plus hideuse que j’aie jamais vue de ma vie, et Adam avait l’air d’un géant préhistorique. Eh bien, cela montre la conception charnelle qu’on a de la création de Dieu. Il faut l’Esprit de Dieu pour révéler les choses, et la Parole de Dieu est révélée uniquement par Son Esprit. C’est vrai. «Elle est cachée aux yeux des sages et des intelligents, et Elle est révélée aux enfants qui veulent apprendre.»

49        Tenez, Dieu se tenait là. Eh bien, il faisait exactement ce qu’Il leur avait ordonné. Eh bien, dans le grand domaine du père, il avait, il avait beaucoup d’ouvriers qui travaillaient pour lui. Eh bien, il un peu d’enseignement ici. J’espère que ça ne blesse pas, mais je veux simplement me faire comprendre, déclencher du coup la foi, afin que quand nous commencerons, nous allions d’un bon pied. Remarquez.

            Eh bien, quand un fils naissait dans cette famille... de ce père, il naissait un fils. Mais cependant, il n’obtenait pas d’héritage du seul fait d’être un fils. Eh bien, c’est là que je pense que nous du Plein Evangile, nous avons lâché un peu sur notre doctrine. Voyez, nous prenons une personne, nous disons: «Eh bien, maintenant, il est rempli du Saint-Esprit. Il parle en langues. Ça y est.» Non, vous ne faites que commencer. Vous venez de naître dans la famille. C’est tout. C’est la raison pour laquelle aujourd’hui nous... nos églises n’évoluent pas telle qu’elles le devraient.

50        Je pense, après ce grand réveil qui a balayé le monde pendant ces quelques dernières années, je pense que les saints de Dieu devraient être dans les lieux célestes partout, la puissance de Dieu parcourant Les hôpitaux et partout ailleurs, de grands signes, des prodiges et des miracles se produisant. Mais il n’arrive pas à obtenir que les gens se tiennent tranquilles assez longtemps. Si nous semons des semences dénominationnelles, nous aurons une moisson dénominationnelle. C’est exact. C’est ce que nous avons fait.

            Si vous consultez ce mot-là en hébreu, la pluie de la première et de l’arrière-saison; la pluie de la première saison représente la pluie de l’ensemencement. Et alors, quand l’Esprit tombe, Il tombe sur les justes et les injustes. Si nous avons semé des semences dénominationnelles, nous n’aurons qu’une moisson dénominationnelle. C’est ce que nous avons fait. Les baptistes ont eu un million de plus en ’44. Et on n’entend guère ce qu’ils sont devenus aujourd’hui après que le grand évangéliste Billy Graham et beaucoup d’autres ont fait des parcours. Considérez nos pentecôtistes, au travers d’Oral Roberts, et Tommy Osborn, des grands hommes comme cela.

51        Eh bien, qu’avons-nous fait? Nous avons ajouté des membres, nous avons eu de meilleures églises, plus de membres. Ce dont nous avons besoin, c’est de la qualité, pas de la quantité. C’est ça le problème. Il s’agit de chercher l’Epouse aujourd’hui. Eliézer avait passé un temps horrible pour trouver–pour trouver la qualité. Et puis, la préparer à partir, c’était une autre chose, après l’avoir trouvée. C’est–c’est donc cela la chose suivante à faire. C’est ce que nous cherchons maintenant. Le Saint-Esprit, le serviteur de Dieu, comme Eliézer, cherche cette qualité-là, cette authenticité, ce quelque chose qui ne se rétractera pas sur la Parole de Dieu. Cela se tiendra là, que l’on vive ou que l’on meure, et dira que c’est la vérité. «Dieu l’a dit. C’est réglé.»

            On vient de prêcher, une semaine des services, ici à Grass Valley, sur Abraham, sa postérité et autres. Oh! Comme cette postérité royale et authentique d’Abraham s’accroche à cette Parole! Peu importe combien ça semble ridicule ou n’importe quoi d’autre, elle s’accroche à Cela parce qu’elle est la postérité d’Abraham. C’est vrai.

52        Bon. Remarquez maintenant dans l’Ancien Testament, une fois ce garçon né dans une famille... Eh bien, la première chose que le père faisait après qu’il était devenu assez grand pour commencer à apprendre... Eh bien, c’est un fils dès la naissance, certainement. Il porte le nom de la famille. Il l’a. Mais il n’a pas encore d’héritage. Il doit découvrir quel genre de personne il va être avant qu’il ait un héritage.

            Eh bien, le père, pour se rassurer que ce fils suivait une bonne formation, il cherchait le meilleur tuteur qu’il pût trouver. Il ne prenait jamais quelqu’un qui allait juste ménager ses mots pour trouver faveur, ou quelque chose comme cela, qui dirait: «Eh bien, je vais faire un rapport sur le jeune homme, qu’il évolue bien, car le père pourrait me promouvoir un peu.» Il va trouver quelqu’un qui lui dira la vérité. Et il...

53        Et alors, si le jeune garçon évoluait vraiment bien, oh! comme le–le tuteur aimerait s’avancer vers le père avec une bonne foi sincère, un visage d’honnête homme, et dire: «Oui, monsieur. Votre fils évolue bien.» Mais quelle honte il éprouvait s’il s’avançait là pour dire que son fils est un renégat! Combien il détesterait faire cela!

            Eh bien, je me demande aujourd’hui, après que Dieu eut appelé Son Eglise pentecôtiste il y a environ cinquante ans, je me demande si... Et quand Il a appelé l’Eglise au commencement, quel genre de Tuteur a-t-Il placé sur l’Eglise? Il a envoyé le Saint-Esprit pour être le Tuteur. Et aujourd’hui, nous avons remplacé Cela par des évêques, des cardinaux, des papes, et tout le reste avec toutes sortes d’idées ecclésiastiques et des dogmes, qui ont été ajoutés et qui ont retranchés de cette Bible au point que les gens ne savent quoi croire. Exact. Ils ne savent quelle direction prendre.

54        Les pauvres gens sont comme un troupeau de moutons sans berger, comme un troupeau d’oies sans conducteur. C’est vrai. Ils ne savent dans quelle direction s’envoler. Tout, c’est pratiquement parti dans toutes les directions. Celui-ci dit: «Dans cette direction-ci», et celui-là dit: «Dans cette direction-là.» Et, eh bien, ils ne savent quoi croire.

            Mais Dieu a envoyé le Saint-Esprit à Son Eglise. C’est Lui le Tuteur. Et ce Tuteur rapportera la vérité devant Dieu. Amen. Il nourrit et enseigne les enfants avec la Parole. «Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.» Dieu jugera les églises, je l’ai dit il y a quelques instants, par Sa Parole. La Bible dit... J’ai senti cela me venir... La Bible dit ici que le... Dieu jugera Son Eglise par Jésus-Christ. C’est vrai. Et Jésus est la Parole. C’est donc la Parole rendue manifeste. Si Christ est toujours Christ, Il prendra cette Parole et La manifestera. Amen. Vous y êtes. C’est la Parole vivant parmi nous, vivifiée.

55        Bon. Ce tuteur... Et si ce jeune garçon était mauvais, qu’il ne s’occupait pas des affaires du père, qu’il faisait n’importe quoi? Oh! Comme ce tuteur avait honte de s’avancer devant le père pour dire: «Monsieur, je–je déteste vous le dire, mais votre–votre jeune garçon n’évolue pas bien.» Je m’imagine qu’il–qu’il–qu’il rougirait, détournerait le visage.

            Que pensez-vous que le Saint-Esprit fait aujourd’hui en s’avançant devant Dieu notre Père avec un rapport sur l’église, comme quoi nous sommes divisés en neuf cents différentes organisations, nous n’avons pas communion les uns avec les autres, tout le monde a ceci, cela et autre? Personne... On voulait juste faire plus de membres, faire entrer plus ceci, et cela...» Je m’imagine qu’il détourne la tête.

56        Je pourrais dire quelque chose de bien brûlant ici. Cela pourra blesser, mais, vous savez, celle-ci est une maison de correction. Croyez-vous cela? [«Amen.»]Je suis content que vous ayez dit cela. Cela veut dire: «Ainsi soit-il.»

            Que pensez-vous que Dieu ferait aujourd’hui quand le Saint-Esprit arrive et Lui rapporte que dans nos églises, nous avons accepté des dogmes plutôt que Sa Parole? Que pensez-vous, nous acceptons des credos plutôt que Christ? Que pensez-vous qu’Il fait quand nos... quand Il s’avance et rapporte que Ses filles se sont toutes coupé les cheveux, elles portent des shorts, fument la cigarette? C’est le... La Bible dit que pareille chose ne peut pas entrer. Ne pas croire...

            Vous direz: «Cela ne change rien.» Ne laissez pas le diable vous dire cela. Si Dieu l’a dit... Paul dit ici dans Galates 1.8: «Si un ange du Ciel prêche un autre Evangile que celui que j’ai prêché, qu’il soit anathème.» Pourquoi cela représentait-il tant de différences? Même la petite chose, pour la femme de Lot, de juste se retourner, regarder par-dessus son épaule, elle est devenue une colonne de sel.

57        Il vous faut recevoir la Parole. Il y a un relâchement quelque part. Il vous faut revenir à l’Evangile, revenir à Christ, revenir à la Parole vivante, pas contourner Cela pour quelque chose d’autre de cette façon-là. Vous devez croire Cela.

            Et s’Il allait dire: «Ils ne croient plus dans la guérison. Tes meurtrissures ont été vaines pour eux; ils disent en effet que les jours des miracles sont passés»? Oh! Il devait rougir en rapportant cela devant le Père. Oui. Voyez, ils ne–ils ne croient pas cela. Ils s’en éloignent, jour après jour, s’éloignant davantage et davantage. Vous le savez. Vous n’avez pas à y penser. Certains parmi vous les personnes âgées ont fait plus longtemps que moi dans cela. Remontez à il y a quelques années, ce qu’il y avait: «Des réunions de prière de toute la nuit.»

58        Que faites-vous ce soir? Vous sortez le mercredi soir, peut-être à dix-huit heures ou à dix-neuf heures. Peut-être que vous ne venez même pas à la réunion de prière. Vous aimeriez aller suivre une drôle de sale histoire à la télévision, une femme mariée quatre ou cinq fois à un homme; ou un homme marié quatre ou cinq fois, puis vous dites que vous aimez Dieu, tout en vous abstenant d’aller aux réunions de prière. C’est vrai. Vous suivez Nous aimons Sucy, ou Elvis Presley, ou l’un de ces gars qui ont vendu leur droit d’aînesse pour un plat de lentille...

            Elvis Presley était un jeune homme pentecôtiste. Il a envoyé plus d’âmes en enfer que Judas. Assurément. En effet, lorsqu’on interroge ces jeunes filles, elles disent: «Eh bien, il est très religieux.» Ne croyez pas pareille chose. Religieux? Satan l’est aussi. Caïn l’était aussi. Ne croyez pas ça. C’est juste les oeuvres du diable pour vous amener, vous les enfants là sur des pistes avec tout ce boogie-woogie, tout ce non-sens, ce twist et toutes sortes d’histoires là-bas, une vie vulgaire, à moitié vêtus.

59        Certaines parmi vous, femmes pentecôtistes, c’est une honte. C’est vrai. Vous les hommes qui les laissez faire cela, vous êtes pires qu’elles en le faisant. C’est vrai. Un homme est censé être le chef de sa maison. C’est vrai. Mais qu’avons-nous aujourd’hui? Il n’est pas étonnant que nous ne puissions pas avoir la foi. Il n’est pas étonnant qu’on ne puisse pas tenir de service de guérison en Amérique. Nous nous sommes éloignés de Dieu.

            Il n’y a pas longtemps, je me tenais là en Afrique du Sud, à une réunion un jour, et j’ai vu dix mille femmes indigènes, qui ne savaient pas distinguer la main droite de la main gauche, nues telles qu’elles étaient en venant dans ce monde, recevoir Christ comme leur Sauveur personnel. Et pendant qu’elles se tenaient là, les mains levées et recevant le Saint-Esprit, elles ont baissé leurs mains, les ont croisées et se sont éloignées, se couvrant autant qu’elles le pouvaient: le Saint-Esprit Lui-même leur a fait savoir qu’elles étaient nues.

60        Comment est-ce possible que de véritables indigènes, qui ne savent rien sur Dieu, en recevant le Saint-Esprit, se sont rendu compte qu’ils sont nus, et ces femmes américaines, qui sont censées être des chrétiennes, se déshabillent chaque année tout en chantant dans des chorales? Il y a quelque chose qui cloche quelque part, et ce n’est ni avec Dieu, ni avec Sa Bible. Et vous savez que c’est vrai. Il n’est pas étonnant que nous ne puissions pas avoir de réveils. Il n’est pas étonnant que nous ne puissions pas avoir cela. Il n’est pas étonnant que des événements ne puissent pas se produire. Le Tuteur s’avance devant le Père et secoue la tête: «Oh! la la! C’est terrible la façon dont ils agissent.»Eh bien, c’est vrai. Qu’y a-t-il? Pour un petit bon, un bon de repas ou quelque chose comme cela, ou–ou une petite chose que quelqu’un a peur de déclarer. C’est la Parole de Dieu. Prêchez-La, sinon laissez-La tranquille.

61        Bon. Chose étrange. Une dame m’a dit il n’y a pas longtemps... Je–je faisais un commentaire à mon retour. Elle avait beaucoup de manucure, vous savez le–vous savez le... Comment appelle-t-on cela? Le... J’en ai vu une l’autre jour. Franchement, je–je me suis senti tellement... J’étais chez Clifton, au petit-déjeuner des hommes d’affaires. Je me tenais là, attendant frère Arganbright, et une de ces femmes est arrivée avec l’une de ces coiffures hydrocéphales, vous savez, l’une de ces grandes choses comme cela. Jamais de ma vie je n’ai vu un tel accoutrement. C’était peut-être une belle femme, mais elle ressemblait à un animal préhistorique. Elle était là. Je–je ne dis pas cela pour plaisanter. Ceci–ceci n’est pas un lieu de plaisanterie. Ceci est la Bible. Ceci est la Vérité de Dieu. Et elle se tenait là avec–avec du bleu au-dessus de ses yeux et du rouge au-dessus de cela.

62        Et, oh! je–j’ai dit: «Je suis un...» J’ai vu la pellagre. J’ai vu la lèpre. Mais jamais je n’avais vu pareille chose. J’ai pensé que la femme–j’ai pensé que la femme était malade, je me suis avancé vers elle, j’allais lui demander, lui dire, j’allais dire: «Soeur, excusez-moi. Mais je suis un missionnaire. Je prie pour les malades. Puis-je vous aider?» Et juste à ce moment-là, deux ou trois autres femmes se sont avancées ayant le même aspect.

            Et je me suis dit: «Tu ne voudras pas me dire que ces Américaines agissent comme cela?» J’ai pu voir des indigènes là-bas faire ça. C’est un trait de païens. Je pouvais les voir mettre de la boue sur le visage, et autre, et appliquer de la peinture. Mais rien chez des gens qui sont censés être des civilisés. Vous parlez de la civilisation. Nous sommes... Le premier pinacle a basculé vers l’arrière. C’est tout à fait vrai. Oh! Quelle disgrâce!

63        J’ai dit quelque chose à ce sujet une fois, et une dame m’a rencontré dehors. Elle a dit: «Monsieur Branham, je vous fais comprendre que je suis pentecôtiste.» J’ai dit: «Eh bien, gloire au Seigneur. Agissez donc en conséquence.»

            Elle a dit–elle a dit: «Eh bien, a-t-elle dit, pensez-vous que c’est mauvais donc pour une femme...? Vous avez parlé de la femme qui porte des habits d’hommes.»

            J’ai dit: «La Bible dit...» Elle a dit: «Je ne porte pas de shorts.» Elle a dit: «Je porte des pantalons.» J’ai dit: «Ça, c’est pire. La Bible dit que c’est une abomination pour une femme de porter un habit d’homme.» C’est exact.

            Dieu est infini. Dieu ne peut jamais changer. Sa décision est parfaite. Montrez-moi une seule fois où Dieu change. Il ne change pas. Il a ordonné dans le jardin d’Eden que le seul lieu d’adoration, soit sous le sang, et Il n’a jamais changé cela. C’est toujours cela. Il ne fait que magnifier cela. «Vous avez entendu les anciens dire: ‘Tu ne tueras point.’ Mais Moi, Je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère... Vous avez entendu les anciens dire: ‘Tu ne commettras point d’adultère.’ Mais Moi, Je vous dis: ‘Quiconque regarde une femme pour la convoiter...’»

64        Ecoutez ceci. Elle a dit: «Eh bien, je vous assure, aujourd’hui, a-t-elle dit, on ne confectionne pas des habits comme le... comme cela.»

            J’ai dit: «On fabrique toujours des machines à coudre et on vend des tissus.» Il n’y a pas–pas d’excuse. Voyez-vous? Juste... Vous vous retrouverez simplement sans excuse. Ecoutez. Laissez-moi demander... disons juste cette seule chose. Je vais laisser la question, car c’est pour vos pasteurs. Mais juste–juste pour vous faire savoir ce que j’en pense.

            Eh bien, écoutez. Lorsque vous viendrez à la barre du Jugement, savez-vous que vous pourrez être condamné là même pour avoir commis adultère alors que vous étiez tout aussi pure que le lys? Jésus a dit: «Celui qui regarde une femme pour la convoiter...» Certaines parmi vous les femmes, vous laissez vos filles sortir là, revêtues de ces habits, et marcher là. Eh bien, et si ce pécheur descend la rue et regarde cette femme en la convoitant? Il aura à répondre pour cela au jour du Jugement, d’avoir commis adultère. Qui a fait ça? Qui en est coupable? C’est elle, pour s’être exposée comme cela. C’est tout à fait vrai. Ne vous en prenez pas à moi, parlez-en à Dieu. Ce–c’est vrai.

65        Mais c’est ce que... Le Saint-Esprit s’avance devant le Père et dit: «Comment pouvons-nous donc bâtir une église sur pareille chose?» Comment peut... Ecoutez, mes amis. Il est temps de faire un nettoyage de fond en comble, de la chaire jusqu’au concierge là-bas, et recommencer. C’est juste comme une bande de...

            Considérez les oiseaux qui pondent les oeufs au printemps. La vieille mère oiseau peut pondre un nid d’oeufs sans avoir été avec son compagnon. Mais elle peut pondre ces oeufs, elle peut les couver, elle peut les retourner, elle peut rester là jusqu’à crever de faim, jusqu’à devenir tellement pauvre qu’elle ne pourra pas sortir du nid. Ils n’écloront jamais. Pourquoi? Ils sont pourris. Ils pourrissent en plein dans le nid.

66        Et c’est exactement cela le problème aujourd’hui. Nous avons fait entrer beaucoup de membres et autres, nous les avons dorlotés ici, dorlotés là-bas: «On a eu un nit plein d’oeufs pourris. Il est temps de nettoyer la chose, d’amener les gens auprès de l’Epoux, Jésus-Christ, que la Parole de Dieu revienne en action avec puissance. Alors, nous aurons un réveil qui secouera quelque chose et fera quelque chose. Puis, vous verrez Christ entrer en scène avec puissance. Il ne peut pas venir tant qu’il y a des choses qui L’en empêchent. C’est vrai.

            Il n’est pas étonnant que le Tuteur s’avance devant le Père, rougissant, et qu’il dise: «Oui, Tes églises... Oui, je sais que c’est ce qui se dit, mais elles–elles ne mettront pas cela en pratique.»

            «Vous voulez dire qu’elles ne le mettent pas en pratique?»«Elles ne le mettent pas en pratique.»

67        Vous y êtes. Quelle disgrâce! Que c’est pitoyable pour le Tuteur de devoir s’avancer devant le Père, le Saint-Esprit, et faire un tel rapport, car c’est Lui notre Tuteur. Nous le savons. Eh bien, ceci... Et c’est le Saint-Esprit qui a écrit la Bible. La Bible dit: «C’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont jadis ont écrit la Bible.» La Bible est donc écrite sous inspiration. Elle ne peut faire objet d’interprétation particulière. C’est juste tel que C’est écrit, là même. Recevez juste Cela, croyez Cela, et agissez sur base de Cela. Dieu le fera s’accomplir. Je ne L’ai jamais vu promettre quelque chose qu’Il n’ait pas encore accompli. Il le fera toujours.

            Eh bien, voici venir le–voici venir le Tuteur. Eh bien, et si pendant qu’Il s’avance vers le Père, (Quel sentiment il éprouve! Oh! la la!) Il s’avance et dit: «Oh! Votre fils évolue. Il est bien un fils à papa (comme nous le disons là dans le Sud). Il est exactement comme vous. Il s’intéresse beaucoup à tous les malades et à tous les affligés. Il s’intéresse beaucoup au salut des gens. Il s’intéresse à tout cela. Il croit chaque Parole que Tu as prononcée. Tu sais quoi? Il dirige l’Eglise exactement comme Tu la dirigerais si Tu étais là. Tu sais comment Ton fils avait dirigé quand Il était là?»

            «Oui.»

            «C’est de la même façon qu’il le fait. Et Tu sais, Tu as écrit là-dedans: ‘Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement.’»

            «Oui.»

            «Eh bien, c’est exactement ce qu’il fait.»

            Oh! la la! Eh bien, comme le Père doit dire: «C’est Mon fils. C’est Mon enfant.»

68        C’est pourquoi Il pouvait sourire là. Jésus En a exécuté chaque Parole. C’est ça. Il avait exécuté exactement la Parole, eh bien, parce qu’Il était ce Fils parfait. Et Il est le même, Il est mort pour devenir le Cep, afin que nous devenions le sarment et qu’Il nous donne Sa Vie pour faire vivre en nous la même Vie qu’Il avait. Alors, nous ferons la même chose.

            Jésus dit dans Saint Jean 14.12: «Celui qui croit en Moi fera aussi les oeuvres que Je fais.» Maintenant, nous voyons ce qu’Il a fait. Voyez, nous n’avons pas le temps ce soir, mais nous aborderons cela plus tard et verrons ce qu’étaient Ses oeuvres: peut-être demain soir. Voyez donc s’Il accomplit ces mêmes oeuvres. S’Il le fait, Il est le même. Eh bien, cela plaira donc à Dieu.

69        Mais quand nous allons çà et là, disant: «Eh bien, je vous assure, je suis membre de telle et telle...»

            Et une fois, j’ai–j’ai demandé à une femme dans une ligne de prière, j’ai dit: «Etes-vous chrétienne?»

            Elle a dit: «Je vais vous faire comprendre, a-t-elle dit, que j’allume une chandelle chaque soir», comme si cela avait quelque chose à faire avec le christianisme: allumer une chandelle chaque soir.

            J’ai dit: «Eh bien, ce n’est pas plus que les cochons qui se vautrent chaque soir.»Voyez? J’ai dit: «Cela ne représenterait rien pour moi.» J’ai dit: «Etes-vous née de nouveau? Connaissez-vous Christ comme votre Sauveur? Est-Il devenu une véritable réalité en vous? Vivez-vous en Christ? Christ vit-Il en vous?»

            «En ce jour là, vous connaîtrez que Je suis dans le Père, que le Père est en Moi, que vous... et que Moi, Je suis en vous.» C’est ça. Dieu vivant parmi Son peuple. C’est comme ça. Alors, nous voyons qu’en ce jour-ci...

70        Maintenant, nous prenons... Si ce fils était un bon fils, qu’il était tout à fait... Eh bien, rappelez-vous, il naissait un fils. Eh bien, ne manquez pas ceci. Il naissait un fils. Mais année après année, il évoluait. Il s’occupait constamment des affaires du Père. Il faisait l’oeuvre exactement tel que le Père le faisait.

            Oh! Comme le tuteur disait: «Oh! C’est merveilleux.» Il fait rapport au Père: «Eh bien, c’est exactement comme Tu dirigerais cela si Tu étais là. Il engueule pour ceci, il condamne ceci; il fait place à ceci. Et il a fait ça exactement comme tu le fais, pas de différence, tout à fait. Il est juste comme toi là. C’est ta vie en lui, assurément, en effet... On peut assurément voir qu’il est un fils de Dieu, car il est né de Toi. (Voyez?) Il fait la même chose, il reste fidèle à Ta Parole. Il ne transgresse jamais une Parole, il s’Y accroche strictement, il martèle bien là-dessus.» Oh! Le Père devait dire: «C’est merveilleux!»

71        Et puis, un jour arrivait, si ce fils continuait sans cesse, il arrivait un jour où se passait ce qu’on appelle le placement d’un fils. Alors, le père rassemblait un groupe de gens dans la ville. Il prenait son propre fils, il le revêtait d’une belle robe, il le plaçait sur un lieu élevé afin que tout le monde le voie; il organisait une cérémonie et il adoptait son propre fils qui était né dans sa maison, ou il le plaçait. Et alors, après cela, le nom de ce fils sur le chèque ou sur n’importe quoi était tout aussi valable que celui du père. Sa signature, à l’époque, c’était un sceau, un anneau, car beaucoup d’entre eux ne pouvaient pas écrire. On écopait d’une peine de servitude pénale pour avoir donc... pour avoir copié ce sceau. Il devait... au dos de l’anneau et on frappait cela comme ça. Et il pouvait porter l’anneau de son père. Pourquoi? Son nom était tout aussi valable que celui du père. Eh bien, c’est là que Dieu cherche à amener Son Eglise, à ce que nous devenions des fils et des filles de Dieu. Voyez? Mais est-ce que... Nous sommes–nous sommes troublés. Nous laissons tout... Et maintenant, le–le monde cherche à étouffer la chose réelle, il cherche à faire peur aux gens avec le communisme. N’ayez pas peur du communisme. Ce n’est rien. Le communisme...

72        J’aimerais vous demander quelque chose, à vous les étudiants de la Bible. J’aimerais que quelqu’un me présente un passage des Ecritures quelque part où le communisme dirigera le monde. Eh bien, le communisme, c’est juste un instrument dans la main de Dieu. Si vous lisez la Bible, c’est pour brûler la prostituée, la persécuter. Le communisme ne dirigera pas le monde, mais la Bible dit que c’est le romanisme qui dirigera le monde. Et vous voyez cela maintenant même à la Maison Blanche et ça commence. Oh! Vous pauvres démocrates...?... allez de l’avant (D’accord, d’accord), vendez vos droits d’aînesse pour un plat de politique. Je vais me taire là-dessus. Mais attendez... De toute façon, revenons à ceci, au placement du fils. Quand le père plaçait ce fils là dans sa position, alors tout ce que ce dernier faisait recevait l’approbation du père, car il avait son sceau. Eh bien, c’est là que l’Eglise devrait être aujourd’hui. Après avoir vu Dieu, avoir vu Sa puissance, l’Eglise devrait avancer directement et dire: «Au Nom du Seigneur Jésus-Christ», se servant du Nom du Père, voyant cela s’accomplir. «AINSI DIT LE SEIGNEUR...»

73        Eh bien, Jésus, quand Il était ici sur terre, Il a dit: «Je ne fais que ce que le Père Me montre.» Saint Jean 5.19. Nous devrions être dans une position telle que le Père devrait–devrait nous montrer tout, et voir cela, bien parfaitement, arriver chaque fois, juste comme cela (Voyez?), juste comme... Ça y est. C’est là qu’un fils était placé. C’est ce que nous devrions être: être placés dans notre position en Christ. Oh! Quel temps ça serait! Comme l’église a failli! Comme nous nous sommes servis de grands réveils pour en tirer profit, plutôt que de les apporter spirituellement aux gens comme de véritables fils et filles de Dieu, remplis de l’Esprit qui brûle dans nos coeurs jour et nuit.

74        Rappelez-vous, la Bible dit: «Le Saint-Esprit avait scellé uniquement ceux qui soupiraient et gémissaient à cause des abominations qui se commettaient dans la ville.» J’aimerais mettre votre pasteur à l’écart, prendre ces autres pasteurs ici. Avez-vous... Combien de membres de votre église se couchent sur leur visage, soupirent nuit et jour à cause des abominations qui se commettent dans la ville? Là, voyez, le zèle est complètement parti. Nous avons...?... là au point que nous avons une belle église, nous avons un beau bâtiment. C’est en ordre, rien à dire contre cela. Une belle organisation, pas un seul mot contre cela, c’est en ordre. Je n’ai rien contre cela. Mais ce que j’essaie de dire, c’est que vous abandonnez l’essentiel. Vous abandonnez l’essentiel: le Christ de cette église, le Christ dans cette organisation, le Christ que... Vous considérez une organisation, vous considérez une église plutôt que Christ, et Christ est la Parole, et la Parole est sûre.

75        Eh bien, c’est ce que nous désirons, mes amis. C’est ce que nous voulons voir cette semaine, n’est-ce pas? Nous voulons voir ce Christ marchant en plein ici, non pas venir vers vous pour dire: «Oh! cher pasteur, chers frères, mes frères pasteurs, je vous présente une autre organisation qui dépassera les Assemblées de Dieu, ou l’Eglise de Dieu, ou tout ceci, cela ou autre. Eh bien, un jour, nous dépasserons les catholiques.» Eh bien, c’est du non-sens. En fait, c’est peut-être en ordre, mais pour nous, il est trop tard pour de telles sottises. Comment pouvons-nous prêcher que la Venue de Christ est proche et agir comme l’église agit aujourd’hui? Des millions de dollars investis dans des bâtiments et tout le reste, et agir, dire que Christ vient; eh bien, nos propres actes condamnent ce dont nous parlons. Eh bien, c’est vrai. Je n’ai pas l’intention d’être rude, mes amis, mais présentons cela ici. Considérons cela. C’est ça la raison. Il nous faut revenir à cette Parole. Il nous faut revenir au Dieu de la Parole, et la Parole est Dieu. Voyez?

76        Eh bien, Jésus a été mis à l’épreuve et au test, et «chaque fils qui vient à Dieu doit être châtié et éprouvé.» S’il n’arrive pas à supporter le châtiment, c’est un enfant bâtard, et non l’enfant de Dieu, le fils de Dieu. C’est vrai. Maintenant, voici, couchés ici dans–dans notre... Voici, couchés ici les malades et les affligés. Je ne dis pas que les pasteurs le font donc; ça peut être les gens.

            Et on dit: «Eh bien, peut-être, ont-ils péché.» Ça, je ne sais pas. Ça, ça regarde Dieu. Mais il y eut une fois un homme au sujet duquel on a posé la question: «Qui a péché? Lui, son père ou sa mère?» Il a dit: «Ni l’un ni l’autre, mais c’est afin que les oeuvres de Dieu soient rendues manifestes.»

77        Ne serait-ce pas agréable de voir chacun de ces petits lits et ces fauteuils roulants être vides là dans les deux ou trois prochaines soirées? Ne serait-ce pas glorieux? Alors, la manifestation de Dieu sera ici. Ne serait-ce pas merveilleux de voir l’Esprit de Dieu se mouvoir ici et faire éclater un réveil parmi nous, au point qu’il y aura quelqu’un qui va pleurer constamment toute la journée, toute la nuit, et que des réunions ne s’arrêteront même pas, qu’elles continueront simplement toute la nuit et toute la journée; des gens n’aimeraient même pas, ou plutôt auraient même faim, ils resteraient ici, se régalant simplement de la bonté de Dieu? Les journaux publieront cela partout, comme cela, et les gens afflueront de la Foire Internationale pour voir quel genre de foire Dieu est en train d’organiser (C’est vrai), ils viendraient de Seattle à Spokane. Cela peut arriver. Que Dieu se meuve parmi nous.

78        Eh bien, nous voyons Dieu (Je dois terminer maintenant avec ceci.), Dieu se tenir là... Et suivez, Il a amené Son propre Fils à un lieu élevé, après... Rappelez-vous, de là, Il est allé directement au Calvaire. Il a amené Son propre Fils là-haut. Et que faisait-Il? Il Le présentait dans Sa Venue. Il Le glorifiait. Il était là, Son vêtement brillant comme le soleil. En d’autres termes, Dieu a dit: «J’ai été votre Père au cours de l’âge. Mais maintenant, l’unique moyen de M’approcher désormais, c’est par Lui. Celui-ci est Mon Fils bien-aimé.» Voyez-vous ce qu’Il fait? L’adoption, le placement. Voyez? «Celui-ci est Mon Fils bien-aimé. Ecoutez-Le.» Eh bien, Pierre, il fut excité en voyant le surnaturel. C’est ça le problème aujourd’hui. On voit le surnaturel et on est tous agités. C’est ce qui est à la base de la toute première chose, lorsque la bénédiction de la Pentecôte a commencé à descendre sur les pentecôtistes il y a des années... Je pense que je n’étais même pas encore né en ce moment-là, mais j’ai lu leurs livres. Le Saint-Esprit descendait sur eux, et Dieu commençait à restaurer les dons de parler en langues à l’église. Alors, tous furent agités. Et l’un a dit: «Il viendra sur un cheval blanc.» «Il viendra sur une nuée blanche.» «Eh bien, nous formerons carrément notre propre organisation.»

79        Alors, ils ont amené les gens, ils ont eu... ils ont fait entrer tout dans l’église, c’est juste, au lieu de laisser cela tranquille. Israël ne savait guère. Quand ils ont vu Dieu venir là, ils ont pensé que c’était pour eux le Millénium. Ils ont vu Dieu frapper ces Egyptiens, les noyer dans la mer Rouge, accomplir toutes sortes de signes, ils se sont tenus là sur le rivage, Miriam avec ce tambourin-là, battant et criant, sautant, et Moïse chantant dans l’Esprit. Eh bien, ils n’étaient qu’à trois jours du pays de la gloire. Ils ne savaient pas qu’ils avaient encore quarante ans devant eux. Les pentecôtistes non plus ne le savaient pas quand le Saint-Esprit était premièrement descendu sur eux au début. Mais vous voyez, là où ils ont commis leur erreur grave, c’était dans Exode 19, quand ils se sont éloignés de la grâce à laquelle Dieu avait déjà pourvu pour eux, Il leur avait donné un prophète, la Colonne de Feu, un sacrifice, Il accomplissait des signes et des prodiges; la grâce avait pourvu à cela, mais ils voulaient avoir quelque chose à faire par eux-mêmes. Il leur fallait quelque chose pour devenir docteurs en théologie, ils ont donc voulu une loi. Et c’est là qu’ils sont morts, et ils sont restés là même jusqu’à ce que tous les vieux batailleurs fussent morts complètement. C’est vrai. Puis, Dieu est venu, Il a pris un nouveau groupe, Il a donc traversé le Jourdain avec eux.

80        La pentecôte est restée dans le désert aujourd’hui, la même chose, errant çà et là sur la même colline. Avez-vous déjà pensé à ce qu’ils ont fait? Ils ont marié les jeunes, ils ont enseveli les vieux, ils ont embrassé les bébés, ils ont eu des cultures de champ, ils ont prospéré. Et c’est en ordre. Mais, frère, il y a là un pays promis où tout est possible à celui qui croit. Chaque promesse du Livre appartient à l’Eglise. Christ est la Parole qui entre dans le coeur d’une personne et qui manifeste cette Parole. Voyez?Nous sommes bien satisfaits: «Eh bien, j’ai parlé en langues.» C’est–c’est bien. «Voyez, Frère Branham, j’ai reçu la chose.» Puis agir comme vous agissez là? J’en doute. «C’est à leur fruit que vous les reconnaîtrez.» L’eau tombe sur le blé et l’ivraie aussi, vous savez. Mais c’est à leur fruit qu’on les reconnaît. Eh bien, c’est ce que nous voyons.

81        Eh bien, ce dont nous avons besoin, c’est d’un réveil. Nous avons besoin non pas–non pas d’un rassemblement ecclésiastique, mais d’un réveil. (Ne soyez pas excités. C’est l’alarme de ma montre, et je... Cela me fait savoir que je... dans l’église pour la première fois, généralement je ne prêche pas très longtemps, environ six heures. Mais cette fois-ci, j’ai eu une alarme ici, et j’ai une horloge devant moi. Il n’y a donc pas de problème. J’ai une petite montre à alarme qui m’indique généralement le temps de m’arrêter.) Ainsi donc, il y a beaucoup à dire, beaucoup à faire. On a un bon groupe de gens par ici. Pourquoi ne pouvons-nous pas avoir cela? Pourquoi Christ ne peut-Il pas devenir le même pour nous? Pourquoi ne peut-Il pas guérir les malades? Il l’a fait et il n’y a pas longtemps. L’autre soir à Grass Valley, j’ai vu chaque fauteuil roulant, tout était là-dedans, ils furent complètement guéris, il ne reste personne de faible parmi nous. Ils en sont directement sortis, personne de faible. C’est vrai. Ils étaient restés assis calmement, écoutant jusqu’à ce qu’ils ont saisi cela. Et puis, après qu’ils eurent saisi cela, la chose a eu lieu, il n’y a eu personne de faible parmi eux, c’était un groupe d’environ quatre ou cinq fois la taille de celui-ci, plusieurs fois, dans un grand auditorium. Ainsi donc... remarquez donc, ça peut se faire. Mais vous voyez, vous devez être patients; vous devez être disposés; il vous faut avoir Christ. Attendre donc jusqu’à la fin, là.

82        Pierre fut tout excité et il a dit: «Allons...» Vous savez, généralement le surnaturel excite les gens. Vous savez, Israël fut excité là-bas. Au lieu de se placer sous l’expiation, il y eut un groupe d’incirconcis qui partit avec eux, une multitude de gens de toute espèce, comme la Bible l’appelle. Il a causé de trouble un peu plus tard. Le surnaturel avait été accompli, et il y avait une foule de gens de toute espèce qui était partie avec eux.

            La même chose est arrivée à ce réveil-ci, de semi croyants. Il n’y a que trois catégories de gens dans le monde. Ce sont les croyants, les soi-disant croyants et les incroyants, et ils sont dans chaque groupe. On les retrouve donc. C’est ça. Ainsi donc, nous voyons. C’était là.

83        Alors, Pierre voulait, sur-le-champ, il voulait une franchise là-dessus, il a dit: «Faisons-en trois dénominations. Nous construirons une tente ici pour Toi, nous en construirons une autre pour Moïse, et nous en construirons une pour Elie. Nous aurons... nous commencerons ici même avec trois, pour commencer.

            Eh bien, oh! quelle histoire! Je suis content qu’il–qu’il ne soit arrivé au bout de ses desseins; en effet, je–je n’aimerais pas aller auprès de Moïse. Moïse représentait la loi, et la loi n’a pas la puissance de sauver. La loi peut seulement vous mettre en prison, elle ne peut pas vous en faire sortir. La loi n’a pas de grâce. Absolument pas. La loi était un pédagogue, et la loi ne faisait que nous condamner. La loi nous montrait que nous étions des pécheurs, mais elle n’avait pas de grâce.

84        Que–que représentait alors Elie? La justice, les prophètes. Miséricorde, nous ne voulons pas de Sa justice. Si j’obtenais la justice, je serais mort, et nous tous. Nous ne voulons pas de justice. Je ne peux pas désirer la justice. Je suis... je serais condamné. Nous ne voulons pas Sa justice. Je ne veux pas la justice de Dieu. Mais pendant qu’il parlait encore, disant: «Construisons trois tentes ici...»

            Et pendant qu’il parlait encore... Je suis si content que Dieu l’ait arrêté. Oui, oui. Il a dit: «Celui-ci est Mon Fils bien-aimé. Ecoutez-Le.» Il ne s’est pas préoccupé du nombre de dénominations que vous commencez, combien de ceci vous commencez, combien de cela vous commencez. «Celui-ci est Mon Fils bien-aimé: Ecoutez-Le.» Qu’a-t-Il pour moi? Il a la grâce; Il a le pardon; Il a la guérison; Il a le salut.

            Donc ce soir, je ne viens pas en tant qu’une organisation. Je viens m’asseoir avec mes frères, chacun d’eux. Je les aime tous, toutes les organisations. Mais je viens représenter une seule Personne auprès de vous, le Fils bien-aimé de Dieu, Jésus-Christ. Ecoutez-Le. Inclinons la tête juste un instant maintenant.

85        Croyez-vous ce soir de tout votre coeur? Pas juste imaginer, pas accepter cela comme un credo, mais accepter cela parce que vous, du fond de votre coeur et de votre âme, vous reconnaissez cela, qu’Il est le Fils de Dieu. Croyez-vous cela? Que Dieu vous bénisse. Je me demande combien ici et là-haut au balcon maintenant, ceux qui ne sont pas chrétiens, aimeraient venir écouter Christ? «Ecoutez-Le.» Ces trois petits mots: Ecoutez-Le [Hear Ye Him.] Si vous L’écoutez, votre vie sera changée ce soir. Et vous qui êtes rétrograde, qui autrefois L’avez connu et qui vous êtes éloigné de Lui: «Ecoutez-Le.»

            Et vous qui n’avez pas le Saint-Esprit, vous savez qu’il vous faut avoir cette semence qui a le germe, sinon cela ne poussera pas... Vous les fermiers, vous le savez. Si cette semence n’a pas de germe, peu importe sa belle d’apparence, elle ne vivra pas. Peu importe à quel point vous pouvez imiter la vie chrétienne, par une bonne vie, il vous faut naître de nouveau. Il vous faut avoir ce Saint-Esprit là. Si vous ne L’avez pas, alors venez: «Ecoutez-Le.»

86        Et vous les malades ici présents, certains souffrent du coeur, d’autres sont dans des fauteuils roulants, d’autres vont mourir tout de suite, à moins que Dieu fasse quelque chose pour vous, ne voudriez-vous pas L’écouter? Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Ne soyez donc pas découragés. J’aimerais que vous L’écoutiez, que vous croyiez en Lui. J’aimerais que vous croyiez qu’Il est ici et qu’Il vous accordera cela.

            Maintenant, vous là derrière, avec nos têtes inclinées maintenant, chaque coeur en prière, vous qui êtes pécheurs et qui ne connaissez pas Christ... Et pour bien commencer la réunion, prouvons à Dieu que nous L’aimons. Venez ici à l’autel et prions. Le voudriez-vous? Sortez de vos sièges, venez. Ami pécheur, où que vous soyez, venez écouter le Fils de Dieu parler paix à votre coeur, une paix comme une rivière. Voudriez-vous venir?

            ... errer;

            Ouvre large Tes bras d’amour,

            Oh! Seigneur, je reviens...

87        Eh bien, vous n’avez jamais vu un miracle. Vous direz: «Jamais je n’ai...» Mais avant que vous voyiez quoi que ce soit, venez, acceptez d’abord Christ.

            ... je reviens...

            Vous serez alors en état d’accepter les miracles et autres, quand vous verrez les boiteux marcher et les aveugles voir.

            Oh! jamais...

            L’autre soir, une dame avait un petit enfant hydrocéphale, là loin dans... (Que Dieu vous bénisse, soeur.) Il avait cet enfant hydrocéphale. Nous avons simplement prié pour lui. On l’a amené chez le médecin le lendemain matin. Le–le médecin a dit: «Qu’est-il arrivé à cet enfant?» Cela alarma tout le quartier, toute la contrée par là. La tête avait diminué, elle était redevenue normale, tout était en ordre.

            ... je reviens à la maison...

            Venez voir le plus grand miracle de tous: Christ changeant le coeur du pécheur.

            Je reviens à la maison, je reviens à la maison,

            Jamais...

            Ne voudriez-vous pas vous lever pour venir? Qu’en est-il de vous maintenant, vous qui avez erré loin de Dieu? Qu’en est-il de vous? Voulez-vous venir? Je ne peux que vous demander, vous savez. Il s’agit de votre décision.

            Tes bras d’amour,

            Oh! Seigneur...

88        Vous êtes-vous éloigné de Lui? Venez ce soir avec cette femme ici. Que Dieu vous bénisse. Venez; nous vous invitons. Venez maintenant même. C’est bien.

            Je reviens...

            Qu’en est-il là au balcon? Nous vous attendrons. Les gens vont dégager les marches, et vous pouvez directement descendre. Descendez directement. Nous vous attendons.

            Oh! pour ne plus jamais errer;

            Ouvre large Tes bras d’amour,

            Seigneur, je reviens à la maison.

            Je reviens...

            Ami rétrograde, je souhaite bien que vous veniez. Vous commencerez bien le réveil si vous le faites. Obtenez votre propre paix. C’est vrai.

            ... errer;

            Ouvre large Tes bras d’amour,

            Maintenant, Seigneur, je reviens à la maison.

89        Maintenant, alors qu’on continue à chanter, j’aimerais vous poser une question. Si vous voulez voir un réveil commencer, commencez-le vous-même. Voyez? Cela doit commencer en vous. La foi doit commencer.

            Maintenant, qu’en est-il de certains parmi vous qui sont membres d’église? J’ai posé cette question l’autre soir à Grass Valley, avant cette guérison dont nous parlions. J’ai demandé même à toutes ces femmes qui avaient coupé leurs cheveux, qui portaient des habits et autres, je leur ai posé la question. Même les ministres se sont mis debout, ils ont confessé qu’ils étaient en erreur. Alors le Saint-Esprit est venu.

90        Il vous faut vous mettre en ordre, ami. Dieu ne construira pas sur un fondement qui s’écroule. Cela doit être construit non pas sur une émotion mentale, cela doit venir par la Parole de Dieu. Etes-vous disposé à accepter que vous êtes en erreur, membre d’église, à venir ici prier avec moi? Je vais prier avec vous.

            Venez donc, certains parmi vous qui savent qu’ils sont en erreur. Voyez à quel point vous êtes sincères. Avancez ici devant Dieu, dites: «Je sais que je suis en erreur. Je vais arranger cela.»

            Que Dieu vous bénisse, madame. C’est ainsi qu’on obtient quelque chose de la part de Dieu. C’est vrai. Que Dieu vous bénisse, jeune fille. C’est bien. Pendant que nous chantons encore, venez donc. Membre d’église, homme, femme, qui que vous soyez, venez, agenouillez-vous ici. Nous savons quand nous sommes en erreur. Admettons que nous sommes en erreur. Quel... Ne courez pas de risque. Vous n’aurez plus l’occasion. Vous... Et si vous mouriez ce soir?

91        Je prêchais sur le salut à Los Angeles, là au Cow Palace à South Gate, et je prêchais sur le salut. Et une vieille femme de soixante-quinze ans, qui avait renvoyé à plus tard le salut toute sa vie, est venue à l’autel, elle a été remplie de Dieu ce soir-là, elle est rentrée à la Maison, elle est allée auprès de Dieu, elle est rentrée chez elle et s’en est allée à la rencontre de Dieu. La grâce de Dieu, pensez-y. Toutes ces années, et puis vint cette dernière heure. Et si elle avait manqué cela cette fois-là? Ce soir, elle est en paix avec Dieu. Si elle avait manqué cela, elle serait partie pour toujours.

92        Venez maintenant. Ne voudriez-vous pas venir pendant que nous chantons encore, soeur, vous tous?

            Je reviens à la maison...

            Venez, frère; venez, soeur. Allons à l’autel. C’est bien. Un vieux papa s’agenouille ici pour prier.

            Jamais... errer;

            Ouvre large Tes bras de...

            Membre d’église, vous savez... Combien ici ont assisté à mes réunions auparavant (Levez la main), des réunions que le Seigneur m’a données? Vous savez alors tous de quoi je parle. Le Saint-Esprit par le discernement, je regarde deux douzaines ou plus là même qui devraient venir. C’est vrai. C’est tout à fait vrai. C’est pourquoi j’attends comme je le fais. Venez.

93        Faisons face à cela maintenant même, amis. Peut-être que vous pensez que je cherche à vous réprimander. Non. Dieu le sait. Je suis ici pour vous aider. Je préférerais rester à la maison, ma famille, quelque part ailleurs, plutôt que de me tenir ici en imposteur, ou hypocrite, et mourir après toute cette vie de combat à travers le monde, et tout, laisser ma famille et autres, mes bien-aimés, et me tenir ici.

            Vous savez que je ne viens pas pour de l’argent. Vous ai-je déjà demandé l’argent? Absolument pas. Ai-je jamais cherché la popularité? Je l’évite. Je n’ai pas de chaîne de télévision ni de radio, rien. Je n’ai rien. Je suis venu de telle sorte que je peux aller à de petites églises et autres, et venir ici. Je suis venu parce que je L’aime. Je prête main forte à ces frères, j’essaie de tout faire entrer dans le Royaume de Dieu du coup.

94        Vous avez lu dans The Voice des Hommes d’Affaires au sujet du petit enlèvement que j’ai eu récemment; j’ai vu le Ciel et tous ces bien-aimés. Et j’ai vu cette femme qui était venue à Christ à quatre-vingt-dix ans, une aimable jeune personne.

            Il m’a été demandé: «Ne vous souvenez-vous pas d’elle?»

            J’ai dit: «Non.»

            Eh bien, ne manquez pas cela, amis. Et, rappelez-vous, une seule petite mauvaise interprétation de la Parole a empêché tout ce... aurait empêché tout ceci de s’accomplir. Venez. Soyons vraiment–soyons vraiment sincères là-dessus. Venons donc.

95        Et maintenant, si vous l’êtes en levant la main, vous verrez. Vous verrez que Dieu exaucera. Voyez, le problème en est que ça vous passe par-dessus la tête et vous dites: «Oui, je crois que c’est vrai.» Mais voulez-vous dire que vous laisserez Satan faire passer cela juste par-dessus vous et l’étouffer, alors que vous savez que votre place est ici même? Je peux vous dire que c’est AINSI DIT LE SEIGNEUR.»

            Maintenant, observez les autres réunions, voyez comment ça marche. Voyez si je ne vous dis pas la vérité. C’est ma première soirée de jamais tenu une réunion sans avoir la ligne de prière, car je fais exactement ce que le Saint-Esprit m’a ordonné. Avoir premièrement ce fondement-là, car j’ai vu cela arriver là même. Ensuite, bâtir là-dessus. D’accord. Membres d’église, honte à vous. Encore une fois, jeunes filles, s’il vous plaît. Vous tous.

            Je reviens...

96        Seigneur Dieu, je T’en supplie, Père, c’est tout ce qu’on peut faire. Convainc chaque personne qui est dans l’erreur, Seigneur. Ils savent qu’ils sont en erreur. Je Te prie d’accorder cela, Seigneur, qu’ils voient la gloire de Dieu dans les jours à venir. Car les Lumières du soir sont sur le point de briller. Le soleil se couche.

            J’implore, Père, la grâce et la miséricorde. Aie pitié, Seigneur, je prie alors que nous nous attendons à Toi. Accorde-le, Seigneur. Sauve ceux qui peuvent être sauvés maintenant. Tire gloire. Ne permets pas que la réunion faillisse à cause de quelques-uns. Je Te prie d’accorder cela ce soir, Seigneur. Au Nom de Jésus.

                 Je reviens à la maison, je reviens à la maison,

                 Je ne vais plus jamais errer;

                 Oh!... large Tes bras d’amour,

                 Maintenant, Seigneur, je reviens à la maison.

97        Maintenant, je me demande combien là dans l’assistance savent réellement comment prier, ceux qui croient en Dieu, qui savent qu’ils vivent au-dessus de toutes les choses du monde par la grâce de Dieu? Les choses du monde ne vous dérangent plus, les modes et la souillure d’Hollywood qui ont entraîné... Rappelez-vous, la civilisation a suivi le même parcourt que le soleil. Ici, on est sur la Côte Ouest. Et c’est ici son dépotoir, ici même. C’est ici donc le repaire de tout esprit impur... Vous savez, c’est la vérité: la perversion, l’homosexualité, des femmes immorales.

            Considérez bien ce qui est à la base de cela au commencement. Considérez ce qui est arrivé dans les derniers jours. Cela est ici même, cette Côte Ouest en est le dépotoir, les modes du monde. Ça quitte ici même à Seattle et ça passera ici... Paris est là, faisant des histoires, leurs femmes nues, et tout. Et puis, nous allions là prendre nos modes; aujourd’hui, ce sont eux qui viennent ici. Honte à cette nation qui se dit nation chrétienne. Ô Dieu, sois miséricordieux. Sauve ceux qui peuvent être sauvés, c’est ma prière.

98        Si vous êtes en bons termes avec Dieu, et que vous vous intéressez aux âmes perdues, venez à l’autel maintenant, ayons un mot de prière avec ces gens. Venez pendant que nous chantons encore. Vous tous, vous les hommes pieux et les femmes pieuses, vous qui croyez réellement en Dieu, sortez de vos sièges et venez ici. Prions. Faisons savoir à ces gens que nous sommes ici pour les aider. Nous sommes–nous sommes ici pour nous tenir derrière la Parole de Dieu. Nous sommes ici pour aider. C’est vrai.

            J’ai erré loin de...

            Certains parmi vous ici qui aimeraient venir, frères, venez directement. C’est en ordre. Ces gens iront à vos églises, vous feriez donc mieux de venir...?...

                 Seigneur, je reviens à la maison;

                 Ouvre large Tes bras d’amour,

                 Maintenant, Seigneur, je reviens à la maison.

99        Quel temps...?... [Frère Branham parle avec quelqu’un.–N.D.E.] Les cartes de prière, demain à six heures. Tout le monde...Maintenant, tout le monde, levons-nous maintenant. Tout le monde, tous, tous là dans l’assistance, pendant que nous prions pour ceux-ci. Inclinons la tête maintenant, élevons les voix vers Dieu.

            Notre Père céleste, nous venons ce soir au Nom du Seigneur Jésus pour rendre grâces et louange pour le Fils de Dieu. Il parle dans Sa Parole, et nous L’écoutons. Sa Voix appelle du haut des cieux, et nous savons qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Maintenant, que la puissance de Dieu vienne sur ces gens qui sont convaincus et les sauve de la vie du péché. Accorde-le, Seigneur.

            L’Eglise est en train de prier, Satan est vaincu. L’Ange a dit: «Si je peux trouver à Sodome dix justes.» Ô Dieu, il y a ici ce soir une grande foule d’entre eux, ils sont prêts. Nous attendons la réunion, Seigneur, un réveil avec l’effusion du Saint-Esprit, et la guérison des malades. Accorde-le, Dieu éternel, par Jésus-Christ, Ton Fils.

            Levez les mains maintenant. Croyez qu’Il le fera. Imposez-vous les mains les uns aux autres, priez. Ayez foi et croyez; Dieu l’accordera. Amen.

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