Voici, Il Y A Ici Le Plus Grand D’eux Tous

Date: 62-0715 | La durée est de: 2 heures et 9 minutes | La traduction: Shp
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1          Merci, Frère Borders. Restons debout juste un instant pour la prière. Inclinons maintenant la tête. La raison pour laquelle je fais ceci, je pense que c’est toujours mieux de s’approcher de Lui premièrement par la prière. Eh bien, il y a beaucoup de choses dont nous avons besoin, j’en suis sûr. Mais souvenons-nous-en donc devant Dieu alors que nous levons les mains et que dans nos coeurs nous disons: «Ô Dieu, souviens-Toi de moi. J’ai des besoins maintenant. Je suis... une grande attente cet après-midi. Ainsi donc, nous aimerions que Tu y satisfasses pour nous, Père.» Levez les mains maintenant, vous qui avez un... qui vous attendez à ce que Dieu fasse quelque chose.

2          Notre Père céleste, nous nous approchons humblement de Toi une fois de plus. Nous pouvons bien voir nos âmes s’élever maintenant devant le Trône de Dieu, là, amenant devant nous, Seigneur, notre–notre Sacrifice, le Nom du Seigneur Jésus, présentant cela sur l’autel, et confessant que nous sommes des pécheurs de nature, Seigneur. Et nous–nous ne sommes pas dignes de nous approcher. Mais Tu nous as dit de venir, que nous aurions de la miséricorde sur–sur Ton ordre, et que nos prières seraient exaucées si nous déclarions cela en Son Nom. Et nous avons des requêtes sur nos coeurs, Seigneur, chacun de nous. Ô Dieu, accorde-le. Et, Seigneur, chacun de nous peut Te faire connaître ce dont nous avons besoin. Et nous plaçons nos–nos prières ensemble sur Ton autel avec le même Sacrifice, le Seigneur Jésus, Te demandant d’exaucer.

            Seigneur, la mienne, c’est pour les gens cet après-midi. Que quelque chose se passe, Seigneur. C’est la fin de cette série de grandes réunions, ô Dieu. Puisse cela ne pas se terminer, puisse cela continuer donc sans cesse, Seigneur, aller sans cesse dans chaque église, dans chaque coeur. Puisse cela ne jamais s’arrêter jusqu’à ce que, Seigneur, Tu aies terminé avec nous sur la terre.

            Et, Père, nous Te prions de leur accorder leurs requêtes, à chacun d’eux, et de nous accorder les désirs de notre coeur, car c’est pour Ta gloire.

3          Et aussi, Père, souviens-Toi aujourd’hui, alors que nous apportons la Parole, puisse-t-Elle être assaisonnée de l’Esprit, Seigneur. Que l’Esprit La manifeste. Que nos coeurs soient prêts à recevoir Cela. Et qu’Elle tombe profondément dans le coeur, jusque dans l’âme, et qu’Elle produise des résultats qu’Elle est censée produire, Seigneur. Accorde-le. Bénis nos frères partout en ce jour de sabbat. Les prédicateurs prêchent l’Evangile à travers le monde, ce même Evangile. Nous Te prions, Père, de les bénir partout.

            Merci pour le glorieux matin, Seigneur, et pour de grands services partout. Nous Te prions de bénir tout le monde, Seigneur, tout ce qui a été dit. Maintenant, tire gloire de notre rassemblement cet après-midi, car nous nous confions en Toi avec nos–avec nos requêtes, et Ta Parole, au Nom de Jésus. Amen.

4          Ça fait quelques... environ quinze ans que je suis sur le champ de travail, évangélisant. Peu importe depuis combien de temps je–je suis sur le champ de travail, on dirait qu’il y a toujours une petite touche de sentiment de sympathie quand on arrive à la fin d’une réunion. Je n’en ai jamais tenu une seule jusque-là sans qu’il surgisse ce petit sentiment.

            Il y a quelque temps, alors que je me promenais dans le bois, juste derrière là où je reste, je me disais: «Eh bien, vous savez, beaucoup de ces gens, je ne les reverrai plus jamais. Je–je ne vous reverrai plus jamais sur terre.» Et je me disais: «La prochaine fois que je les verrai, ça sera là dans la Gloire, ou soit... Et si certains parmi eux ne sont pas sauvés, Seigneur, et l’Epouse, l’Eglise doit se tenir là comme juge. (Voyez?) Et les saints jugeront la terre.»

5          Et là, pendant que je me tiens là et que je regarde les gens dans cette réunion, je me dis: «Seigneur, et si quelque chose que j’ai... que j’aurais pu faire plus, si j’avais fait cela, ça aurait–ça aurait marché pour eux–pour eux–eux. Voyez? Et si seulement je pouvais... Y a-t-il quelque chose que j’ai laissé de côté?» Cela crée toujours en vous un sentiment drôle.

            Je sais qu’un jour, je dois comparaître. Et maintenant, il y aura un temps où vous allez affronter le jugement. Vous pouvez l’affronter maintenant, si vous le voulez. Mais, sinon, vous aurez à l’affronter de toute façon. Vous l’affrontez là sans miséricorde, ou vous pouvez y faire face maintenant avec miséricorde. S’il y en a donc ici qui n’ont pas encore réglé cette question-là, réglons-la maintenant. Voyez-vous? Et si je...

6          Je sais que dans chaque réunion, il y a des gens qui viennent de partout, à une réunion ouverte comme celle-ci. Il y en a qui y ont assisté, des critiqueurs. Je peux sentir cela; juste, oh! la la! ça vous taille en pièces. Et puis, il y en a qui ont la foi la plus agréable, la plus humble que j’aie jamais rencontrée de ma vie. Voyez? C’est vrai. Vous faites donc face à cela partout.

            Je ne suis pas sûr. Je crois que hier soir, une femme a traversé la ligne de démarcation entre la grâce et la miséricorde. Je l’ai vue debout devant moi, je priais pour elle chaque soir. Et elle était là debout, juste tout entourée des ténèbres tout autour d’elle. Peu importe ce qu’elle essaie de faire, c’est fini. Et alors, ce matin, un peu après l’aube, je l’ai vue. Et je–je priais. J’ai pensé: «Comment cette femme a-t-elle pu avoir ce genre de pensées?» Mais je n’y pouvais rien. Alors, et c’est à ça qu’on pense. Vous pensez: «Je me demande s’il y a quelque chose que j’ai fait, d’une façon, ou peut-être si je...»

            Je ne peux dorloter quoi que ce soit. On–on ne doit pas le faire. C’est mauvais. Voyez, on doit dire la vérité. La vérité est toujours bonne. Ainsi donc, cela–cela vous fait réfléchir. Et vous y réfléchissez et vous vous faites des soucis à ce sujet.

7          Mais j’aimerais remercier maintenant ces braves frères prédicateurs, chacun d’eux. Et vous représentez différentes organisations, différentes dénominations, et autres, seulement vous êtes de vrais frères. J’aimerais que vous tous qui êtes membres de leurs églises, vous les souteniez. Il faut un homme pour représenter l’une ou l’autre chose, peut-être, quand sa propre organisation... Beaucoup d’organisations parlent... pensent que je suis contre elles. Beaucoup d’entre elles me rejettent carrément. Et il y a certains de leurs propres membres, dans ces organisations, cependant, peu importe ce que font leurs organisations, ils croient cela, et ils soutiennent malgré tout. Ce sont–ce sont de véritables hommes. Ce sont des hommes en qui j’ai confiance (Voyez?), des hommes avec qui, je pense, je passerai l’Eternité.

8          J’aimerais me faire comprendre clairement. Je ne suis jamais contre les organisations. Il ne s’agit pas de l’organisation; c’est le système d’organisation. Voyez? C’est cela.

            Et si je vous voyais couler sur cette rivière par ici, où que ce soit, je pense qu’il y a une rivière qui traverse la ville. Et peut-être qu’il y a de grandes chutes ici, et vous, vous êtes dans une petite et vieille barque. Et je sais que cette barque va voler en éclats sur ces chutes. Je le sais. Et je crie, je hurle à votre intention, je–je n’ai rien contre vous. Je–je–je vous aime. C’est la raison pour laquelle je crie tel que je le fais. Voyez? Ce n’est pas parce que j’ai quelque chose contre la personne qui est dans la barque, c’est de la barque dont je parle. La barque ne traversera pas. Et il n’y a aucune organisation, aucune dénomination, aucune fédération, ni rien, qui nous fera traverser. C’est Christ et Lui seul. C’est vrai. Et il ne s’agit pas de mes frères.

9          Maintenant, nous considérons les assemblées de Dieu. Celle-ci est la Open Bible, les Assemblées de Dieu, Open Bible, les Foursquare, eh bien, oh! la la, et les pentecôtistes, et les unis, les frères unitaires, les frères de l’Eglise de Dieu, les pentecôtistes de la sainteté. Eh bien, ces... il y a là certains des hommes les plus braves que j’aie jamais rencontrés de ma vie. Ce sont des frères, absolument, véritablement des chrétiens nés de nouveau. Et si vous considérez que j’ai un peu de discernement de la part de Dieu, je vous dis la vérité. Dans tous ces lieux, je rencontre un vrai homme de Dieu.

            Et je les rencontre chez les méthodistes, les baptistes, les presbytériens. Je ne cherche pas à démolir leur–leur–leur organisation. J’essaie seulement de... Restez là où vous êtes. C’est en ordre. En effet, voici ce que je vais vous dire; aucune organisation ne sera représentée en ce jour-là. Il n’y aura que des individus issus de cette organisation-là. Voyez? Et une organisation, c’est juste une chose qui est–qui est juste une petite entente entre frères qui voient de telle façon, et qui suivent telle voie. Eh bien, c’est bien.

10        Par exemple, peut-être deux personnes parfaitement identiques devraient être homme et sa femme. J’ai la femme la plus douce du monde. Eh bien, je sais que vous les frères, vous allez être en désaccord avec moi là-dessus. Mais–mais je–je pense que j’en ai une. Pour moi, elle l’est. Voyez? Mais cependant, quand nous nous mettons à manger la tarte, elle prendra la tarte aux pommes, et moi, la tarte aux cerises. Elle est ma femme malgré tout. Oui, oui.

            Et aussi, mon fils Billy Paul. Vous connaissez l’histoire de ma vie. Sa mère est morte alors qu’il avait dix-huit mois. Sa petite soeur avait huit mois quand je les ai ensevelies ensemble. J’ai trimbalé Billy avec mon... son biberon dans ma poche, parcourant la pièce, pleurant avec lui, pendant qu’il réclamait en criant une mère, et je n’avais pas de mère à lui donner. J’ai été à la fois pour lui papa et maman. C’est la raison pour laquelle je le garde juste avec moi maintenant. Partout où nous allons, j’amène Billy. J’avais promis cela à sa mère à sa mort. Personne n’est plus proche de moi que Billy.

            Et vous savez, nos véhicules à nous deux étaient amortis. Il nous fallait tous deux avoir de nouveaux véhicules, avant que nous venions ici. Et vous ne pouvez simplement pas me vendre autre chose qu’une Ford, et c’est tout. Et vous ne pouvez lui vendre autre chose qu’une Chevy. Mais nous sommes tous deux arrivés ici. Mes freins sont abîmés, son radiateur a chauffé le long du chemin. Mais nous ne nous confiions pas dans nos véhicules, nous nous sommes confiés en Dieu. C’est la raison pour laquelle nous sommes arrivés ici. Vous voyez donc, c’est quelque chose comme les dénominations.

11        J’aimerais que tous mes frères qui ont parrainé la réunion se lèvent, s’ils le veulent bien, juste un instant. Les frères qui avaient parrainé la réunion, tenez-vous simplement debout, vous tous les frères ministres. Allons... [Un Frère dit: «Nous leur avons tous demandé de se tenir debout.»–N.D.E.] Tous–tous les ministres, levez-vous, peu importe où vous êtes. Pour moi... Restez donc debout juste un instant, s’il vous plaît, frères. C’est bien.

            Pour moi, les élus, ceux qui sont choisis pour une fonction, peut-être ces ministres... Jamais vous... Jamais je n’aimerais minimiser un pasteur devant ses membres, car après tout, il est établi comme berger. Vos pasteurs ici peuvent ne pas être à mesure de discerner l’esprit et de prédire les choses qui vont arriver. Ils peuvent ne pas être à mesure de faire cela, mais ils ont une position. Moi non plus je ne suis pas un docteur. Non, je ne suis pas–je ne suis pas un apôtre. Voyez? Ces cinq offices... Et chacun de ces hommes a une fonction, il exerce sa fonction. Et cette fonction est tout aussi importante aux yeux de Dieu que toute autre fonction.

12        Et j’aimerais que vous sachiez ceci, que le fait pour moi de prier pour vous ne vaut pas plus que quand l’un d’eux prie pour vous. Vous n’avez pas à attendre que frère Roberts, frère Allen, ou–ou certains de ces autres frères passent prier pour vous. Votre pasteur a le même droit que moi ou n’importe qui d’autre. Exact. Ce sont des hommes de Dieu. Et Dieu les a appelés à leur fonction.

            Maintenant, nous nous tenons ici cet après-midi, probablement des interdénominationnels, les pentecôtistes de la sainteté, les Assemblées de Dieu, les Foursquare, l’Open Bible. Tous ceux-là, nous avons des positions différentes. Mais nous sommes tous Ses enfants. Nous sommes tous Ses serviteurs.

            Ecoutez, juste une chose avant que vous vous asseyiez. J’ai cinq enfants. Et quand je vais acheter les glaces, je reçois tout un tas. L’un en voudra au chocolat; l’autre en voudra à la vanille, l’autre en voudra à l’orange banane; l’autre en voudra ou à l’orange, et toutes les différentes couleurs. Quand je ramène les glaces, c’est comme un arc-en-ciel. Je n’ai jamais vu tant de couleurs. Mais laissez-moi vous dire: Tout cela, ce sont des glaces. Et ce sont mes enfants qui mangent. C’est pareil cet après-midi.

13        Vous savez, ce n’est pas le goût qui compte là. Nous pouvons être en désaccord suivant l’organisation, la dénomination. Mais Dieu est un Dieu de variétés. Dieu aime la variété. Il n’est pas un Sears and Roebuck Harmony House [Chaîne de magasins d’articles en série], Dieu est une variété. Il a de grandes montagnes, de petites montagnes, des fleurs blanches, des fleurs roses, des fleurs jaunes. Il est un Dieu de variétés. Il a des hommes petits, des hommes grands. Il en a aux cheveux noirs, aux cheveux roux, aux cheveux blonds, toutes les différentes sortes. Il a les déserts. Il a–Il a des lacs. Il a des mers. Voyez? Il est un Dieu de variétés.

            Et c’est pareil ici aujourd’hui. Nous sommes tous serviteurs de Dieu. Et après tout, frères, est-ce tout ... Un arc-en-ciel représente une alliance. C’est vrai. Nous sommes dans l’alliance de Dieu. C’est vrai. Nous sommes unis comme frères. Que le Seigneur vous bénisse, mes braves frères. Et que vos églises croissent et prospèrent. Et que Dieu vous bénisse donc richement et royalement, c’est ma–c’est ma sincère prière. Si jamais je peux vous aider de quelque manière que ça soit, la nuit ne sera pas trop sombre, ni la pluie ne tombera pas trop abondamment. Appelez-moi simplement. Je ferai tout mon possible pour aider.

14        Nous travaillons pour un seul glorieux Royaume: Celui de Dieu. C’est vrai. Et disons que l’un est membre chez les Assemblées, peut-être que c’est ça son goût. L’autre est membre chez Open Bible, c’est son goût. Mais tout cela, c’est le Royaume de Dieu. C’est vrai. Où que nous soyons, tout cela, c’est le Royaume de Dieu pour lequel nous travaillons... En effet, il se fait que nous avons tous été baptisés dans un même Esprit pour former un seul corps, et nous sommes devenus membres du Christ.

            J’aimerais vous remercier, frères, d’avoir continué à me parrainer pour que je vienne ici malgré le conflit, de m’avoir amené devant vos membres. Je ne ferais du mal à aucun pour rien. Ce sont vos brebis que Dieu vous a confiées pour les élever.

            Généralement, le dernier jour, je demandais aux gens de m’écrire des questions, de les déposer sur ma chaire. Voyez, si vous–si vous avez des questions, je sais que vous en avez, mais posez-les à votre pasteur. C’est lui qui peut vous renseigner. Voyez? Je n’ai pas été envoyé pour répondre aux questions. Je prêche simplement cela comme ceci et je vais de l’avant. Voyez? Suivez donc...

15        Nous sommes tous des pêcheurs. Saviez-vous cela? Le Royaume de Dieu est semblable à un homme qui a pris un filet et est allé à la mer. Je suis venu entremêler mon filet avec les leurs, faire une très grande lancée dans toute la ville, tirer. Certains sont venus. Je ne sais pas ce qu’ils sont. Quand un homme ramène un filet, il a des poissons charognards, il a des tortues, il a des écrevisses; mais il a aussi des poissons. C’est à Dieu de voir quoi est quoi. Ainsi donc, certains d’entre eux resteront; d’autres ne resteront pas. Nous ne savons pas. Ça dépend de Dieu. Nous avons simplement à ramener le filet, et le Père attrape tout ce qu’Il–qu’Il a–Il a ordonné à être comme cela. Et je... ce que... Rappelez-vous, quand le filet les avait attrapés, peu importe le genre d’action qu’ils étaient... ils étaient ce genre de poissons dès le commencement. Voyez? Ainsi donc, nous ne savons combien de poissons sont dans le lac jusque là. Il nous faut pêcher jusqu’à ce que nous les attrapions tous. Et alors, Jésus viendra.

            Et à mon avis, amis, nous sommes descendus très bas. Je pense que nous sommes descendus très bas, frères. Il est très difficile après tout (Vous connaissez cela dans vos églises.) de trouver des gens qui veulent sincèrement servir Christ. C’est très, très difficile.

16        Maintenant, que le Seigneur vous bénisse. Et j’aimerais que vous pardonniez ma grammaire, certaines de mes expressions désagréables. Je ne sais pas... Je n’ai pas reçu d’instruction. Je dois donc dépendre de l’inspiration. Ainsi donc, je le dis tel que je le reçois donc. Je vous garde longtemps, mais je tends simplement la main, je saisis cela, je le crache tel que je le reçois. C’est donc désagréable, mais c’est l’unique moyen que j’ai de m’y prendre. Vous donc... J’essaie simplement d’arriver ici et de me mettre à parler un peu jusqu’à ce que je sois oint. Dès que je suis oint, alors je détale.

            Combien ont déjà chassé des lapins? Avez-vous déjà utilisé un chien de meute? Il va flairer tout autour, il va fourrer sa gueule, vous savez, jusqu’à ce qu’il repère la piste. Et une fois qu’il flaire l’odeur du lapin (Oh! la la!), ses yeux ressortent, ses oreilles se dressent, et il s’en va. Oh! la la! C’est à peu près pareil avec un ministre qui cherche son texte, quand il essaie de prêcher par inspiration. N’est-ce pas discourtois? Il commence donc.

17        Cela me rappelle, j’ai deux jeunes filles. Il y a des années, elles étaient petites. Elles sont... L’une d’elles est pratiquement une jeune femme maintenant, Rebecca. Et elle est plus âgée que Sara de quatre ans. Et puis, j’ai le petit Joseph. Comme vous le savez tous, le Seigneur me l’avait montré six ans avant qu’il vienne. Vous vous en souvenez. Et puis... Mais ces deux jeunes filles, juste avant que Joseph arrive ici... Il y a donc quatre ans d’écart entre Sara et Rebecca. Ainsi donc, elles sont toutes deux les filles à papa. J’aime mes enfants. Je pense que c’est le cas pour tout le monde. Il y a quelque chose dans le fait d’aimer ces petits enfants.

            Ainsi donc, elles avaient... j’avais... je revenais d’une réunion. Et alors, maman était... Les jeunes filles avaient attendu, mais l’avion n’était point arrivé à temps. Et les jeunes filles avaient eu sommeil, évidemment, vous savez, elles ont dû aller dormir. Maman a donc attendu jusque vers deux heures du matin, et finalement, je suis arrivé, très épuisé. C’est ainsi que je suis maintenant. Je dois bien me reposer. Ceci est la huitième réunion d’affilée. J’en ai encore trois avant de prendre un quelconque repos. Et alors, je suis...

18        Je pensais, en arrivant ce matin-là... J’étais tellement fatigué que je n’arrivais pas à dormir. Je me suis étendu un petit instant. Je suis rentré au salon et je me suis assis dans un fauteuil. Je suis resté assis là jusqu’à l’aube. Et j’écoutais les oiseaux qui se mettaient à chanter à l’extérieur. Et quelque temps après, j’ai entendu des choses qui se renversaient dans la chambre des enfants et c’était–c’était Rebecca. Elle s’était réveillée. Et elle s’est rappelée, à l’aube, que papa devait être là. La voilà venir, à toute vitesse.

            Eh bien, en se traînant hors du lit, elle a réveillé Sara, sa petite soeur. Et Becky est un peu mince, blonde, avec de grands yeux bleus; Sara est courte, avec des cheveux noirs, des yeux bruns, comme sa mère. Alors là, elle a réveillé Sara.

19        Et je ne... Je pense que vos enfants le font aussi, ils... nous portons des habits que l’autre avait portés, vous savez, chez moi à la maison. Sara portait donc le pyjama de Becky. Elle portait ça, c’était trop grand aux pieds, vous savez. Et la pauvre petite fille ne pouvait pas très bien suivre, en traversant la maison dans ces grosses pattes de lapin qui s’envolaient, vous savez, cherchant à courir plus vite que Becky pour arriver là la première auprès de moi. Mais Becky l’a dépassée.

            Cela me rappelle l’église qui existe, vous savez, depuis longtemps, la vieille église, qui remonte à très loin, la grande organisation, très loin, et la nouvelle petite organisation de la Pentecôte.

20        Vous savez, la chose suivante, c’était que Becky est entrée en courant et elle a sauté sur mon genou, et elle m’a entouré de ses deux bras comme cela. Et le temps que la petite Sara arrive là, traînant ces grosses pattes dans la pièce, portant le pyjama de Becky, celle-ci a regardé vers Sara et a dit: «Sara, ma soeur, j’aimerais te faire savoir quelque chose.» Elle a dit: «C’est moi qui étais ici la première.»

            C’est ce qu’elles essaient de nous dire, frère, qu’elles ont été les premières ici.

            «J’ai été la première ici.» Et elle m’a entouré de ses deux bras. Et elle a dit: «J’ai tout papa, et il ne te reste rien.»

            La pauvre petite Sara a fait retomber sa petite lèvre, ses petits yeux bruns se sont coloriés. J’ai dégagé ma jambe comme cela, et de mon doigt, je lui ai fait signe. C’est tout ce que j’avais à faire. Elle est venue, faisant flotter ces grosses pattes de lapin on dirait, elle a sauté sur mon genou. Et j’ai pris...

21        Elle était plutôt jeune, vous savez; vous savez, elle n’avait pas fait très longtemps là. Elle avait de courtes jambes, et elle ne pouvait pas toucher le pavement. Elle s’est donc mise à osciller. Alors, je l’ai entourée de mes deux bras pour la retenir. Voyez, elle ne se tenait pas aussi stable que Becky. Becky était là un peu plus longtemps. Elle pouvait poser ses pieds par terre. Elle avait été là depuis longtemps. Mais Sara était plutôt jeune, vous savez, un peu chancelante (comme l’église donc... Elle n’a donc pas fait très longtemps) Alors, je l’ai saisie avec mes deux bras pour l’empêcher de tomber. Je redoutais qu’elle tombe par terre; elle était une petite enfant. Je l’ai rapprochée de moi.

            Elle s’est blottie contre mon sein. Je n’oublierai jamais cela. Elle a tourné ces grands yeux bruns, elle les a levés vers Becky, elle a dit: «Rebecca, ma soeur, j’aimerais te dire quelque chose.» Elle a dit: «C’est peut-être vrai que tu as tout papa. Mais j’aimerais te faire savoir une chose; papa m’a prise, moi, toute entière.»

            C’est cela. Je peux ne pas prononcer correctement mes mots. Nous pourrons ne pas le faire, frères. Mais une seule chose, c’est qu’Il nous a pris nous tous. Alors, nous ne faisons même pas cas de ce que nous faisons. Continuons simplement à dire cela. Ce–c’est vrai. Laissez-Le nous avoir tous. C’est vrai.

22        Je pense que le problème avec notre mouvement pentecôtiste, ce que nous sommes... Nous avons tellement vu que c’est devenu ordinaire pour nous. Je ne pense pas que nous ayons... Je... Excusez-moi. Permettez-moi de corriger cela. Je ne veux pas dire que nous n’apprécions pas cela. Mais je...

            C’est comme un–un ancien proverbe en Angleterre, j’en ai entendu parler une fois, qu’un–un poète composait beaucoup de poèmes, mais il n’avait jamais vu la mer. Alors, un jour, il s’est décidé de descendre à la mer. Et sur sa route vers là, il a rencontré un vieux loup de mer. Vous savez ce qu’on appelle un vieux marin. Et il revenait de la mer, sa pipe à la bouche, et–et le menton couvert de barbe, il avait environ soixante ans. Et le–le jeune poète se pavanait en descendant.

            Alors, le vieux marin a parlé au jeune poète, disant: «Où vas-tu, mon bonhomme?»

            Il a répondu: «Ô monsieur!» Il a dit: «Je suis un poète.» Et il a dit: «J’ai écrit sur la mer, et... mais je n’ai jamais vu cela jusque là, et j’y descends.» Il a dit: «Oh! Je brûle d’impatience de voir la mer, d’entendre les mouettes, de voir le reflet des cieux bleus brillant dans son... dans cette grande étendue d’eau, de flairer l’eau salée de la mer et de voir les moutons jaillir comme cela.»

            Le vieux marin a enlevé sa pipe, il a craché, il a dit: «Hein! Je ne vois rien de ravissant là. Ça fait soixante ans que je suis là.» Voyez? C’est vrai. Il y avait tellement été que c’était devenu ordinaire pour lui. Voyez?

            C’est ça le problème de l’église. Nous avons vu la bonté de Dieu au point que c’est devenu ordinaire pour nous. C’est vrai, frères, soeurs. C’est vrai.

23        Cela me rappelle une petite histoire dont j’ai entendu parler l’année passée, dans un bazar à Louisville. Une dame y était entrée, portant un petit enfant d’environ... il semblait avoir environ deux mois, ou deux ans, un petit garçon. Et elle allait vers toutes les petites babioles, vous savez, les dames, comment vous les dames vous aimez faire des achats dans des bazars, comme ma femme. J’ai toujours eu pitié des gens qui gèrent le bazar chaque fois que ma femme va au centre ville. Elle n’achète jamais rien, elle va simplement, elle regarde cela, et dépose ça. Et ma belle-fille et elle étaient là. Oh! la la!

            Et alors, elle prenait quelque chose et regardait cela: «Eh bien, regarde ça. Qu’en penses-tu?»

            «Hmm, hmm.»

            La dame disait: «Veux-tu quelque chose?»

            «Non, madame. Non, madame.»

            Elle remet ça. Elle dépose ça quelque part, et prend autre chose; et puis, elle doit venir arranger cela.

            Eh bien, je pense que c’est amusant. C’est donc en ordre. C’est donc en ordre. C’est bien correct. Continuez simplement à faire cela. Tant que vous faites donc cela, ce–c’est en ordre, voyez? Ne rendez donc pas cela pire.

24        Ainsi donc, cette dame avait ce petit garçon. Et elle le portait. Elle prenait une babiole et disait: «Regarde, chéri. Regarde, regarde.»

            Et il continuait à regarder tout droit, devant lui, le regard fixe. Elle allait à un autre comptoir, elle prenait autre chose, et de petits objets qui devraient attirer l’attention d’un petit garçon de cet âge-là. Et–et le petit garçon restait simplement là, le regard fixe, regardant droit devant lui, et ses petits yeux fixes. Et finalement, les clients ont commencé à remarquer un comportement drôle de la part de la femme.

            Et alors, peu après, elle s’est écroulée sur l’un des comptoirs et elle s’est mise à crier. Et les clients ont couru vers la dame pour voir ce qui n’allait pas. Elle continuait à dire: «Non, non. Ce–ce n’est pas vrai.»

            Et on lui a demandé: «Qu’est-ce qui n’est pas vrai?»

            Elle a dit: «Il... Nous venons de quitter le médecin. Le médecin dit qu’il va mieux, mais il ne va pas mieux.»

            Et le client a dit, l’un d’eux a dit: «Eh bien, madame, que–qu’est-ce qui ne va pas?»

            Elle a dit: «Récemment, il a commencé à regarder dans le vide, tout bonnement. Il... Tout ce qui devrait attirer un petit garçon de son âge, ne l’attire pas.» Elle a dit: «J’ai secoué de petites cloches et tout ce qui devait attirer son attention. Et cela ne l’attire pas. Il regarde simplement dans le vide.»

25        Je me demande... (Maintenant, laissez-moi dire ceci avec autant de douceur que je le peux.) Je me demande si Dieu n’a pas secoué chaque petit don qu’Il pouvait secouer devant l’église, ce qui devrait attirer une église née de nouveau, et nous continuons tout bonnement là, le regard dans le vide, et nous ne semblons pas reconnaître que c’est Dieu qui nous avertit sur ce dernier jour dans lequel nous vivons. Souvenons-nous-en, ami.

            Dieu a secoué Oral Roberts, et je... tout, toutes sortes de choses devant les gens. Et, évidemment, nous savons que Satan en a aussi secouées. Mais accrochez-vous aux Ecritures, alors vous savez ce qui est de Dieu et ce qui ne l’est pas. Voyez? Mais toutes ces choses que Dieu a faites... Quand Satan secoue quelque chose par ici pour vous faire sortir du chemin, accrochez-vous bien aux Ecritures. Faisons attention à ce que Dieu fait.

26        Maintenant, j’aimerais lire un passage des Ecritures. Si vous voulez... Et maintenant, aujourd’hui, j’allais prêcher sur le sujet que j’avais. Je n’avais jamais prêché là-dessus jusque-là. J’ai essayé sur toute la côte, mais je ne l’ai pas encore abordé. Mais je suis venu sur la côte cette fois-ci, car, comme je le disais hier soir, je crois que les grandes vagues se déplacent vers ici et frappent la côte. Il y a–il y a un rideau ici. Ça ne peut pas aller plus loin. C’est le rideau du temps de Dieu.

            Et comme on parle de rideaux, laissez-moi vous avertir de quelque chose. Vous avez entendu parler du rideau de fer, n’est-ce pas? Et du rideau de bambou à l’Est? Il n’y a que trois rideaux. Maintenant, laissez-moi dire ceci de sorte que cela ne blesse pas, mais vous saurez ce que je veux dire. Il y a un autre rideau. Il est appelé le rideau de pourpre. Surveillez celui-là. C’est celui-là qu’il vous faut surveiller. Cela va prendre le pouvoir. Faites attention. Voyez? Il va être si séduisant qu’il séduirait même les élus si c’était possible. Voyez?

            Et tout le monde a peur du communisme. Il n’y a pas un passage des Ecritures dans la Bible qui dise quoi que ce soit sur le communisme, si ce n’est que cela va–cela va brûler la prostituée par le feu. Cela joue bien un rôle entre les mains de Dieu. Mais surveillez le romanisme. C’est ce qui va y parvenir. Surveillez simplement. Ce n’est pas ce... Un antéchrist, ce n’est pas quelque chose qui renie absolument tout. C’est si proche que cela séduira même les élus s’il était possible. Jésus l’a dit. Surveillez cela. C’est la chose à garder à l’esprit.

27        Eh bien, en parcourant la côte, j’essaie de semer chaque semence possible que je peux, de tirer tout ce que je sais comment tirer vers le Royaume de Dieu. Je vous remercie tous encore une fois.

            J’ai demandé aux frères si tous les frais étaient couverts, et c’est fait. J’en suis reconnaissant. Ils ont dit qu’ils ont prélevé une offrande d’amour. J’affecterai cela directement aux missions outre-mer. Je n’utilise pas moi-même l’argent. Je reçois un petit salaire de mon église: cent dollars par semaine. Et c’est tout ce que je–c’est ce que je reçois. En d’autres termes, l’argent qu’on prélève est affecté aux missions à l’étranger. Je pars moi-même et je prêche aux païens ce même Message que vous tous, vous entendez ici. Et je–je et j’essaie de faire de mon mieux, car je sais que je dois répondre pour l’argent que vous me donnez.

            Et quant à l’offrande pour moi-même, je n’ai jamais prélevé une offrande de ma vie. Je prêche ça fait trente et un ans; j’ai cinquante-trois ans, et je n’ai jamais prélevé une offrande de ma vie. Et nous ne venons jamais pour des offrandes et autres. Mais j’ai toujours dit aux frères, si nos dépenses ne sont pas couvertes, faites-le-moi savoir. Le tabernacle de Jeffersonville supportera cela. Voyez? Nous ne voulons donc jamais ... Nous ne sommes pas ici pour la popularité. Nous sommes ici pour rien d’autre que vous aider. Et nous espérons que nous vous avons été d’une petite assistance. Et vous l’avez certainement été pour nous aussi.

28        Et alors, cet après-midi, j’allais prêcher sur le sujet: Quand l’Est et l’Ouest se rencontrent. J’allais placer cela (peut-être que je l’aborderai à un moment ou un autre), quand je donnerai le fond, comme je le fais toujours, jusqu’à toucher la piste où rouler, là où on enfonce cette pointe d’or, quand le naturel, l’Est et l’Ouest se sont rencontrés. Mais maintenant, il y a eu une rencontre du côté spirituel. Dieu a envoyé aussi une pointe d’or. Peut-être, à un moment donné...

            Mais cela... J’ai promis de prier pour les malades hier soir. J’ai demandé, et il y avait un grand groupe de gens qui voulaient qu’on prie pour eux. Prenons donc le... des enfants. C’est le pain des enfants. Et aujourd’hui, j’aimerais prendre un petit sujet familier, en parler pendant les vingt prochaines minutes, le Seigneur voulant, vingt-cinq, trente tout au plus; ainsi, je pourrais me dépêcher, car Billy m’a dit qu’il était venu et qu’il avait distribué un grand tas de cartes de prière.

            Combien ici détiennent des cartes de prière afin qu’on prie pour eux? Eh bien, c’est simplement partout. Voyez? Et ça va être un grand... Combien y en a-t-il ici qui n’ont pas de cartes de prière et qui cependant aimeraient qu’on prie pour eux? Nous allons essayer de vous prendre aussi; ainsi, veiller à ce qu’on prie pour tout le monde. Et je vais faire tout mon possible.

29        Voici ce que j’aimerais dire. Il est arrivé bien des fois que j’ai vu des visions au-dessus des gens. Là, c’est juste ce qu’Il veut faire savoir. Mais, vous voyez, la vision ne vous guérit pas. Vous le savez. La vision... Vous dites... Eh bien, voyez...

            Maintenant, quelqu’un a dit... m’a écrit une lettre il y a quelques années, il a dit que Dieu a dû susciter Oral Roberts pour prier pour Ses enfants malades. Il a dit: «Oral Roberts peut prier pour cinq cents personnes avant que vous priiez pour deux.» Eh bien, peut-être que c’est vrai. Mais, vous voyez, Dieu a confié à Oral Roberts un ministère et il fait ce que Dieu lui ordonne de faire. Et Il m’en a confié un. Je fais ce qu’Il m’ordonne de faire. Nos ministères sont différents. Mon ministère... Celui d’Oral, c’est d’imposer les mains. Oral a une foi tenace qui se lève là et... Mais moi, j’examine premièrement cette personne-là.

30        Laissez-moi vous poser une question. Et si cette maladie est là à dessein, cette personne était là dans un but? Savez-vous que vous risquez d’avoir des ennuis pour avoir débarrassé quelqu’un de quelque chose que Dieu a placé là?

            Vous savez, un prophète se retrouve dans une position dangereuse. Vous savez, Moïse s’est privé la Terre promise pour avoir fait exactement ce que Dieu lui avait ordonné de ne pas faire, en écoutant les gens. Y avez-vous déjà pensé?

            Avez-vous déjà pensé que c’était la volonté de Dieu quand Elie, ce puissant prophète chauve, et ces petits enfants qui couraient derrière en se moquant de lui, parce qu’il était chauve? Eh bien, qu’était-ce? Il aurait dû laisser passer cela. Mais sous la colère, ce prophète s’est retourné, il a placé une malédiction sur ces enfants, et deux ours ont tué quarante-deux petits enfants: un prophète en colère. Est-ce vrai?

            Vous devez faire très, très attention. C’est la raison pour laquelle les dons ne sont pas donnés aux gens comme les gens pensent qu’ils le sont. Voyez? Les vrais dons de Dieu sont envoyés de Dieu, et vous y veillez. Observez et voyez sur l’estrade.

31        Il y a peut-être une femme ici souffrant, juste d’une petite maladie de femme. Et si elle a fait ici quelque chose qui a causé cela? Cela va constamment empirer jusqu’à ce que cela... Je dis, voici une femme qui est couchée ici, qui se tient ici, ou qui est couchée sur une civière peut-être, ou un homme. Peut-être que cet homme, c’est–c’est quelqu’un d’immoral, mais il est couché là, souffrant d’arthrite. Certainement, je n’ai jamais demandé sincèrement à Dieu quoi que ce soit sans qu’Il ait fait cela, ou qu’Il m’ait dit pourquoi Il ne pouvait pas le faire. C’est tout à fait vrai.

            En examinant cet homme-là, je vois qu’il souffre de l’arthrite, mais il a fait quelque chose de faux là. Eh bien, et si je me sers de ma propre foi tenace, si je–si j’en avais, je n’en ai pas; mais si j’en avais, et que je courais là, je secouais cet homme-là, que je le faisais marcher, et alors, cette malédiction que Dieu avait placée sur lui, je l’enlève par un don; j’aurai des ennuis avec Dieu.

32        C’est la raison pour laquelle, dans la ligne de prière, je veille très attentivement et je vois ce qu’Il me dit. Et si je continue à parler aux gens, je vois cela continuer à devenir clair, clair, et tout, clair, je vois qu’il n’y a rien qui cloche. Alors, j’ai le droit de venir. Vous avez le droit aussi.

            Mais vous pouvez déverser de l’huile sur un homme ou sur une femme toute la journée durant, sautiller, crier à tue-tête, maudire les démons, il restera là même, parce qu’il a le droit d’y rester: des péchés non confessés et tout. Voyez? Voyez-vous donc?

33        Mais il y a cinquante personnes de guéries dans les réunions d’Oral Roberts contre une seule dans les miennes. Mais généralement, les miens ce sont ceux qui avaient raté dans les siennes. Vous voyez? Ils viennent ici, et vous découvrez ce qu’est leur problème, ensuite cela est réglé. Et alors, c’est réglé. Voyez? Combien ont vu cela se passer dans mes réunions? Eh bien, assurément. Certainement. Certainement. Voyez?

            C’est donc lent, ça prend du temps, on surveille pour se rassurer que c’est en ordre. Et alors, placez cette malédiction sur le diable. Si donc cette personne croit cela à moitié, cela arrivera. Oui, oui. Peu importe combien de temps ça prend, accrochez-vous-y. Cela a été dit; accrochez-vous-y. Dieu fait une promesse, et parfois, ça prend–ça prend des semaines et des mois avant que cela arrive. Mais cela doit arriver si vous n’en doutez pas; absolument. C’est votre foi dans ce que vous avez vu s’accomplir.

34        Maintenant, inclinons encore une fois la tête. Juste... Quelqu’un m’a dit que j’avais deux–deux défauts majeurs. L’un d’eux, c’est trop vanter Jésus; et l’autre, c’est mettre trop de temps dans la prière. Je ne peux pas exagérer là-dessus. «J’aimerais que les hommes prient en tout lieu.» J’aime Lui parler. J’ai entre mes mains ici les Rachetés par Son Sang cet après-midi. Je dois faire de mon mieux.

            Père céleste, guide-moi maintenant. La petite église ici offre des prières pour moi. Aide-moi. Utilise les lèvres de Ton serviteur. Nous prions encore que–qu’ils se rappellent que cette semaine dans les services, chaque soirée, Tu étais ici. Tu T’es manifesté ici. C’est pourquoi j’essaie de les amener, Seigneur, à savoir que c’est Toi. Sans les toucher, sans aucun autre moyen du tout, afin qu’ils ne disent pas que c’étaient mes mains, Seigneur. Mais c’est leur propre foi dans les mains couvertes de cicatrices de clous, de Celui que nous aimons tant. Ce n’est pas l’imposition de mes mains, mais leur foi qui Te touche... Mais aujourd’hui, Seigneur, nous allons les faire passer dans la ligne de prière. Je Te prie de donner la foi à chacun d’eux.

35        Et maintenant, j’ai choisi un petit passage des Ecritures ici, un petit passage familier sur lequel parler pour édifier la foi des gens, pas sur les conditions du temps, comme je l’ai fait, ou sur un message prophétique, mais sur la guérison divine. Car nous... Ils doivent avoir leurs pensées en cette direction pour que le Saint-Esprit agisse sur eux. Maintenant, accorde-le, Seigneur.

            Aide-nous maintenant. Que Ta Présence vienne parmi nous, qu’il y ait ici cet après-midi une secousse telle que, lorsque nous sortirons pour regagner nos foyers respectifs, nous puissions dire comme ceux qui revenaient d’Emmaüs ce jour-là: «Notre coeur ne brûlait-il pas au-dedans de nous lorsqu’Il nous parlait en chemin?» Accorde-le, Seigneur. Je les confie tous entre Tes mains maintenant, ainsi que moi-même.

            Comme je le disais il y a quelques instants, nous pourrons ne plus jamais nous rencontrer de nouveau ici. Il y a ici des gens avancés en âge. Les jeunes gens seront partis. Je pourrais moi-même bientôt partir. Je ne sais pas. Nous ne savons pas. Mais, peut-être, si je reviens dans une année, il pourrait ne pas y en avoir beaucoup ici ou il y en aura quelques-uns.

            Père, je Te prie de pardonner tous nos péchés et de tourner nos regards vers le Calvaire, avec des hommes et des femmes honnêtes et sincères devant Dieu. Bénis-nous maintenant. Alors que la Parole sera proclamée, puisses-Tu L’apporter au Nom de Jésus. Amen.

36        Là dans les Ecritures, j’aimerais que vous lisiez dans l’Evangile selon saint Matthieu, chapitre 12. Et j’aimerais commencer au verset 38.

          Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens prirent la parole, et dirent: Maître, nous voudrions te voir faire un miracle.

          Il leur répondit: Une génération méchante et adultère demande un miracle; il ne lui sera donné d’autre miracle que celui du prophète Jonas.

          Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre.

          Les hommes de Ninive se lèveront, au jour du jugement, avec cette génération et la condamneront, parce qu’ils se repentirent à la prédication de Jonas; et voici, il y a ici plus que Jonas.

          La reine du Midi se lèvera, au jour du jugement, avec cette génération et la condamnera, parce qu’elle vint des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, et voici, il y a ici plus que Salomon.

            Si j’allais prendre cela pour sujet, peut-être dans une approche différente, voici ce que je dirais: Voici, il y a ici le plus grand d’eux tous.

37        Jésus réprimandait cette génération-là pour avoir manqué de Le reconnaître. Maintenant, j’aimerais que vous fassiez bien attention. Et la raison pour laquelle j’ai changé de sujet, de L’Est et l’Ouest se rencontrent à celui-ci, c’est pour–pour édifier la foi sur Christ le Guérisseur, plutôt que Christ le Sauveur: Christ le Guérisseur, la même Personne. Mais afin que votre–votre foi se tourne vers la guérison, car c’est à cela que nous avons consacré cette journée: prier pour les malades.

            Eh bien, la génération à laquelle Il s’adressait, Il les réprimandait. Si vous lisez le–le chapitre, bien, le–le début du chapitre, nous découvrirons que Jésus accomplissait Ses–Ses oeuvres. Il était un Voyant. Il n’était pas seulement un Voyant; Il était Dieu et Voyant. Il était un Prophète, certainement.

            Ils ont demandé à Jean-Baptiste: «Es-tu Elie? Es-tu Moïse? Es-tu Jérémie? Es-tu ce Prophète-là?» Voyez? «Es-tu ce Prophète-là qui devait venir?»

            Qui est ce Prophète-là? Si vous avez une Bible Scofield, ou–ou Thompson Chain, ou n’importe Laquelle que vous voulez, suivez les notes dans la marge, cela renverra au Messie, car c’est le Messie qui devait être ce grand Prophète-là. Combien savent cela? Qu’ils disent: «Amen.» [L’assemblée dit: «Amen.» N.D.E.] C’est Lui qui devait être ce Prophète-là, et Il l’était. «Es-tu ce Prophète-là qui devait venir?» voulant dire le Messie.

38        C’est la raison pour laquelle la femme au puits Lui a dit: «Tu dois être un prophète. Je vois que Tu es Prophète. Nous savons que le Messie, quand Il sera venu, Il nous annoncera ces choses.» Voyez? Elle attendait ce Prophète-Messie.

            Et Jésus, comme nous l’avons vu dans notre leçon hier soir, Le Son Confus... Alors, nous voyons donc que–que beaucoup n’avaient pas été exercés à ce son de la Parole, et ils ont raté la Parole quand Elle a retenti, parce qu’Il était la Parole.

            Disons cela ensemble. [L’assemblée répète après frère Branham.–N.D.E.] «Il était la Parole.» Maintenant, répétons cela. «Il est la Parole. Il est la Parole.» C’est vrai.

39        Et tout ce que Dieu était, ce qui était la Parole, Il l’a déversé dans Son Fils, et Son Fils est devenu Dieu la Parole. Et tout ce que le Fils était... Il a donné Sa Vie. Dieu a ressuscité le corps, le tabernacle, Il l’a placé à Sa droite. Et tout ce qui était dans le Fils, Qui était le Père, Il l’a déversé dans l’Eglise, au Nom du Saint-Esprit. C’était donc Dieu au-dessus de nous, Dieu avec nous, Dieu en nous. Voyez?

            Si donc la vie d’une chose est dans une chose, cela fait ses oeuvres. Par exemple, qu’arriverait-il si je vous disais que la vie de John Dillinger était en moi? Ouf! Vous fuiriez vous cacher. J’aurais de grosses armes et je serais un hors-la-loi, car sa vie est en moi. Il serait dangereux de se tenir devant moi. Eh bien, et si je vous disais que la vie d’un grand et célèbre artiste était en moi, vous vous attendriez à ce que je prenne le–le–le pinceau cet après-midi, que je place un morceau de toile ici, que je saisisse ces belles vagues salées dont je parlais au sujet du poète, ou ces beaux et immenses pins, que je les reproduise dans un tableau tel que vous auriez l’impression de vous tenir vraiment devant cela. Si son esprit était en moi, je pourrais le faire.

            Eh bien alors, si l’Esprit de Dieu est dans un homme, il fera les oeuvres de Dieu. Jésus a dit la même chose. «Si Je ne fais pas les oeuvres de Mon Père, alors ne Me croyez pas.» Voyez?

40        Et comme les gens se sont éloignés dans des credos et autres... Et Jésus leur a parlé, disant: «Vous avez les commandements de Dieu et vous les avez annulés au profit de vos traditions.» Et puis, ils disent: «Où est Dieu? Qu’est-il arrivé au Dieu de Moïse?» A quoi sert un Dieu historique s’Il n’est pas le même Dieu aujourd’hui? Voyez?

            A quoi sert-il de nourrir votre canari de toutes sortes de bonnes vitamines, de lui donner de très gros os, et de bonnes plumes, pour ensuite l’enfermer dans une cage?

            A quoi sert-il de prendre l’histoire de la Bible, d’apprendre au sujet du grand Dieu qui a ouvert la mer Rouge, un Dieu qui a fait pleuvoir des fléaux, un Dieu qui connaissait les pensées qui étaient dans les esprits des gens, un Dieu qui pouvait guérir les malades, et dire: «Oh! Mais les jours des miracles sont passés»? A quoi sert-il d’enseigner cela à nos enfants à l’école, si nous sommes–si nous sommes–nous sommes... C’est pitoyable.

41        J’étais une fois à Cincinnati, dans l’Ohio. Et j’avais amené la petite Sara, dont je parlais il y a quelques minutes. Et pendant que maman apprêtait le dîner sur une table de pique-nique là, nous sommes allés visiter le zoo, le... Et j’ai entendu du bruit, je me suis avancé là, et il y avait un gros aigle. On venait de l’attraper et on l’avait mis dans cette cage.

            J’ai une grande considération pour les aigles. Vous avez tous entendu mon sermon: Pareil à l’aigle qui éveille sa couvée. Et j’ai toujours observé cet aigle-là, car Dieu a identifié Son héritage à un aigle, et Lui-même, Il est Jéhovah-Aigle. En effet, un aigle peut voler plus haut que n’importe quel autre oiseau. Eh bien, si un faucon essayait de le suivre, il se désintégrerait. Et puis, à quoi lui sert-il de monter là-haut s’il n’a pas un oeil pour voir une fois arrivé là? Il est un oiseau d’une constitution spéciale. Dieu identifie Ses prophètes aux aigles. Ils montent si haut qu’ils peuvent voir des choses avant qu’elles se produisent ici. Voyez?

42        Eh bien, j’ai observé cet aigle-là, cet immense oiseau. J’ai eu vraiment pitié de lui. Il–il était couché là sur le dos, roulant ses gros yeux en velours, regardant çà et là. Il se levait, retombait de ce côté, et j’ai constaté que sa tête saignait. J’ai constaté que ses ailes saignaient. Il levait les yeux là vers le ciel, au-dessus de la cage. Et il retombait au point du départ, et il fonçait et voici, il cognait sa tête contre cette cage-là et ces grosses ailes se déployaient, les plumes se détachaient, le sang giclait de sa tête comme cela. Et il retombait sur la tête et regardait encore là-haut.

            Voyez, c’est un oiseau céleste. Il a la constitution qu’il faut pour planer dans les cieux. Il est constitué pour planer en haut. Mais l’homme, avec ses réalisations, l’a attrapé. Cet oiseau était là, il pouvait regarder dehors, il pouvait voir son milieu naturel. Mais quelque chose l’avait enfermé dans une cage.

43        Je me suis dit que c’était là le plus... Je leur donnerais chaque sou en ma possession, pour qu’ils me permettent de le libérer. Mais quoi? Il s’est fait attraper par les subterfuges de l’homme, il s’est fait prendre au piège. Il pouvait même voir les cieux, il en avait la constitution, mais il ne pouvait pas y aller. Il ne faisait que se faire sauter la cervelle en cognant.

            Je me suis dit: «C’est le tableau le plus triste que j’aie jamais vu.» Mais après, je me suis retourné, les larmes aux yeux, je me suis avancé, j’ai mis ma petite Sara sur mes genoux, et j’ai dit: «Regarde, chérie. Vois-tu cela?» Alors, quelque chose est venu vers moi et a dit: «Ce n’est pas ça le plus triste, frère. Laisse-moi te dire. Qu’en est-il des hommes et des femmes nés pour être des fils et des filles de Dieu, qui peuvent examiner cette Bible et voir un Dieu qui peut délivrer, et faire toute sorte de puissants miracles et autres, et puis se laissent enfermer dans une cage ecclésiastique...? Et vous pouvez regarder dehors et voir que c’est vraiment là que vous... quelque chose en vous tire.

44        Mais les ecclésiastiques disent: «Non, ne faites pas ça. Ce–c’est du fanatisme. Ne croyez pas cela.» Ô frère, ne restez pas enfermé dans la cage comme cela. Quelqu’Un est passé un jour, Il a payé le prix pour vous en faire sortir: Jésus-Christ. Quand vous voyez Ses oeuvres s’accomplir, Sa manifestation, Sa puissance, croyez cela. C’est pour vous. Croyez simplement cela de tout votre coeur, car c’est pour vous: «Que celui qui veut.» Et il y a eu un Homme de bien qui est passé une fois, qui vous a racheté, Il a payé le prix, et Il vous a fait sortir de cette cage-là. Si vous voulez sortir, la porte est ouverte. Et il y a Quelqu’Un qui se tient à la porte avec des mains saignantes, Il vous fait signe, et Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement.

45        Et quand ces Juifs, qui–qui pensaient et professaient connaître Dieu, et alors, ils ont vu la Parole même de Dieu être rendue manifeste, et ils continuent de taxer cela de l’oeuvre du diable...

            La dame qui était assise là derrière hier soir, elle ne savait pas que c’était à ma belle-fille qu’elle s’adressait. Elle a dit: «Ce gars est un imposteur.» J’espère que cela vous pénètre bien, madame. Montez ici à l’estrade, tenez-vous ici, si vous quittez vivante, alors, je suis un imposteur. Maintenant, montez-y. Si je suis un imposteur, que je meure pendant que je me tiens ici en votre présence. [Frère Branham marque une pause de cinq secondes.–N.D.E.] Vous êtes plus intelligent que je ne le pensais. De toute façon, revenons à mon sujet.

            Pas un imposteur... Pensez-vous que vous pouvez cacher ces pensées? Vous ne le pourriez pas s’il vous le fallait. La qualité de membre d’église ne fait rien. Ne vous y confiez pas. Vous feriez mieux de fuir au Calvaire.

46        Maintenant, Jésus réprimandait cette génération-là. Il avait accompli ces oeuvres. Il a dit: «Sondez les Ecritures. Ce sont Elles qui rendent témoignage de Moi. Ce n’est pas Moi qui fais cela. C’est Dieu, la Parole en Moi, se manifestant.» Il a dit: «Si Je ne fais pas les oeuvres de Dieu, alors ne Me croyez pas. Mais si Je fais les oeuvres, vous ne Me croyez cependant pas en tant qu’un homme.» Comment peut-Il être un homme et être Dieu? Ils n’arrivaient pas à comprendre cela.

            Il a dit: «Si c’est trop mystérieux pour vous, alors croyez simplement les oeuvres que Je fais. Vous ne pouvez pas comprendre cela, croyez simplement les oeuvres, voyez si c’est scripturaire.»

            Et Il n’a jamais rien fait qui ne soit scripturaire. Et Il n’a jamais rien fait avant que Dieu Lui montre en vision quoi faire, sinon Il a dit quelque chose de faux dans Jean 5.19. Il a dit qu’Il ne faisait rien avant que le Père le Lui ait montré. Voyez? Mais ce que le Père Lui montrait était parfaitement scripturaire, dans la ligne des Ecritures. Et Il a dit: «Qui peut M’accuser du péché?»

47        Il n’y a pas longtemps, un rabbin... John Rhyn avait été guéri. Il était totalement aveugle. Il n’avait pas... Il était un mendiant, il avait vendu des crayons à Fort Wayne pendant environ vingt ans, totalement aveugle. Et on l’a amené à la réunion. Il était un catholique. Il est monté à l’estrade. Il a dit... Il est passé, et il y avait une femme qui était passée à l’estrade. Le Seigneur avait guéri cette femme-là d’un gros goitre au cou, avant qu’elle arrive là en bas. Elle est remontée en courant, criant, montrant son cou. Elle n’en avait plus.

48        John Rhyn était le suivant. Il écoutait cela. Je l’ai regardé. J’ai dit: «Monsieur, vous êtes catholique de–de confession.»

            Et il a dit: «C’est vrai.»

            Et j’ai dit: «Depuis combien de temps êtes-vous aveugle?»

            Il a dit: «Ça fait une vingtaine d’années, monsieur.» Il a dit: «Je faisais le cavalier de cirque au The Famous Garland chez les Barnum and Bailey’s. J’étais un clown.»

            J’ai dit: «Je vois.»

            Et nous nous sommes mis à parler là quelques minutes. Je l’ai observé. J’ai vu que le vieil homme était honnête. Je l’ai vu ayant recouvré la vue, il voyait. J’ai dit: «AINSI DIT LE SEIGNEUR, vous avez recouvré votre vue.» Maintenant, suivez.

49        Eh bien, ne sautez pas trop vite quand Il vous dit quoi que ce soit. C’est vous qui faites cela. Attendez donc voir ce qu’Il dit en retour. Voyez?

            Et le vieil homme, on a pris... Eux tous se sont mis à crier. Ils l’ont fait descendre de l’estrade. Et quelques minutes après, il est revenu dans la ligne. Il a dit...

            Je lui avais premièrement demandé, disant: «Croyez-vous que je suis Son serviteur?»

            Il a dit: «Oui, monsieur.»

            J’ai dit: «Vous suis-je inconnu?»

            Il a dit... Vous savez comment je m’y prends généralement. Je contacte donc son esprit.

            Il a dit: «Oui, c’est vrai.»

            J’ai dit: «Si le Seigneur peut me révéler quelque chose, allez-vous... que vous avez fait, ou que vous devriez faire, ou ce que vous voulez et ainsi de suite...» Il a donc repris, Il lui a dit toutes ces différentes choses. Et puis, après cela, il y a eu une vision. Je l’ai vu, il était guéri, je lui ai dit qu’il était guéri.

50        Il est revenu dans la ligne, on l’a ramené. Et alors, on l’a fait sortir de la ligne là en bas. Il n’avait pas... Il avait déjà perdu sa carte de prière. Ainsi donc, j’ai demandé: «Qu’y a-t-il?»

            Il a dit: «Monsieur, vous m’avez dit que j’étais guéri.»

            J’ai dit: «Vous m’avez dit que vous me croyiez...»

            Il a dit: «Certainement, je vous crois.»

            J’ai dit: «Pourquoi doutez-vous alors de moi? Ce n’était pas moi qui vous avais dit que vous étiez guéri. C’était AINSI DIT LE SEIGNEUR. Cela n’avait pas dit: ‘C’est moi qui le dis.’ C’est Lui qui parlait. Le même qui peut vous placer sous l’inspiration peut vous dire ce qui a été; et ensuite, Il vous place sous l’inspiration pour vous dire ce qui arrivera. Vous savez si ce qui était correct ou pas. Certainement que vous pouvez croire ce qui arrivera.»

            Il a dit: «Je ne comprends pas.»

51        Le pauvre vieil homme avait grandi dans une Eglise catholique. Il–il ne comprenait rien du surnaturel.

            Alors, je lui ai dit... Il y avait une petite fille amish en ce temps-là (Vous avez entendu parler de l’histoire) qui avait sauté du–du piano (qui jouait Le Grand Médecin est ici maintenant), elle a sursauté et elle s’est mise à crier. Ses cheveux étaient retombés sur–sur son corps comme cela, et elle s’est mise à crier. Et le piano continuait sans cesse à jouer Le Grand Médecin est ici maintenant, le Compatissant Jésus. Et puis, pendant qu’on était là, elle glorifiait Dieu.

            Et j’ai dit: «La chose à faire pour vous, c’est de continuer à louer Dieu pour votre guérison.»

            Il a dit: «Très bien, monsieur. Merci. Je suis content de le savoir.» Or, le catholique a appris à croire ce que son prêtre dit, que c’est la vérité. Il était donc... Je tenais donc lieu du prêtre pour lui.

52        Alors, la soirée suivante, il était à la réunion. Il était au fond, dans le deuxième balcon. De temps en temps, il disait: «Silence tout le monde. Gloire à Dieu de m’avoir guéri.» Eh bien, il suivait les instructions. Alors, certains huissiers sont montés le faire taire. J’ai dit: «Ne faites pas ça. Laissez-le tranquille.»

            Et alors, partout dans la rue, partout où il allait, il s’arrêtait de temps en temps: «Gloire à Dieu de m’avoir guéri.»

            Il vendait donc les journaux dans un coin. Environ deux ou trois semaines après l’église, après que la réunion était terminée, il se tenait toujours là. Il criait: «Edition spéciale, édition spéciale. Gloire à Dieu de m’avoir guéri. Edition spéciale, édition spéciale. Gloire à Dieu de m’avoir guéri.» Et les gens ne faisaient que se moquer de lui, tout le monde. Il était donc un objet de risée.

53        Alors, il y eut un autre petit garçon vendeur des journaux qui passait. Et il l’a amené au salon de coiffure pour qu’il se fasse coiffer. Il voulait y aller, et le petit garçon l’a conduit de l’autre côté de la rue. Il s’est assis dans le fauteuil. Et le coiffeur (c’était un des petits je-sais-tout, vous savez) lui a alors savonné le visage, puis il a aiguisé son rasoir, il s’est mis à le raser une moitié du visage, une moitié.

            Il a dit: «Dites donc, papa Rhyn.»

            Il a dit: «Oui, monsieur. Qu’y a-t-il, fils?»

            Il a dit: «J’ai appris que vous avez été écouter ce prédicateur saint-exalté quand il était ici.»

            Il a dit: «Oui, j’y étais.»

            Il a dit: «J’ai appris que vous avez été guéri.»

            Il a dit: «Oui. Gloire à Dieu de m’avoir guéri.» Et ses yeux se sont ouverts chez le coiffeur. Il se leva du fauteuil, dévala la rue avec la serviette autour de son cou, le coiffeur à ses trousses. Du jamais vu. Et cet homme prêche l’Evangile aujourd’hui. Amen. Pourquoi? Il avait pris Dieu au Mot. Oui, oui.

54        J’ai été appelé à Benton Harbor, dans le Michigan. Il y a un rabbin, cette école-là, une école juive là. J’ai été appelé là pour un entretien avec ce rabbin-là, un jeune homme, à la barbe rousse et aux cheveux noirs. Et il... j’ai attendu dans la balançoire avec monsieur Rhyn. Il est venu et il a dit: «Quel est votre nom?»

            J’ai dit: «Mon nom est Branham.»

            Et il a dit: «Monsieur Branham, j’aimerais vous poser une question.»

            J’ai dit: «Oui, monsieur.»

            Il a dit: «Par quel moyen avez-vous ouvert les yeux de John?» Il a dit: «Je sais que John est aveugle. Je lui donnais souvent l’aumône.» Il a dit: «Par quel moyen avez-vous ouvert ses yeux?»

            J’ai dit: «Au Nom de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.»

            Il a détourné la tête et il a un peu regardé tout autour. Il a dit: «Il n’est ni Seigneur ni Sauveur.»

            Et j’ai dit: «Eh bien, peut-être pas pour vous. Mais Il l’est pour moi.» Et il a dit... J’ai dit: «C’est Lui le Messie.»

            Et il a dit: «Pas le Messie.» Il a dit: «Comment un voleur peut être le Messie?»

            J’ai dit: «Un voleur? Que voulez-vous dire, Rabbin?»

            Il a dit: «Eh bien, c’était un voleur.» J’ai dit... «Vos propres Ecritures déclaraient qu’Il était un voleur.»

            J’ai dit: «Oh! Vous avez lu quelque chose qui n’est pas vrai; ce n’est pas dans la Bible.»

            «Si, a-t-il dit, je vais vous le prouver. Il traversait les champs de maïs un jour de sabbat et Il a volé du maïs.»

            J’ai dit: «Non. Il a arraché des épis.» Voyez?

55        Et il a dit–il a dit: «Eh bien, Il a pris quelque chose qui ne lui appartenait pas. Ne seriez-vous pas un voleur si vous preniez quelque chose qui ne vous appartient pas?»

            J’ai dit: «Rabbin, voulez-vous me dire que vous ne connaissez pas vos propres lois lévitiques? Il n’avait jamais brisé une seule loi, les lois de Dieu. La loi dit que vous pouvez, quand vous passez par un champ, manger, mais ne mettez rien dans votre sac pour l’emporter.» Sa propre loi. Cela l’a vaincu.

            Il a dit: «Dites-moi, qu’avez-vous fait à John Rhyn?»

            J’ai dit: «Je n’ai jamais rien fait. Jésus-Christ, le Fils de Dieu, lui a ouvert les yeux.»

            «Il n’est pas Fils de Dieu.»

            J’ai dit: «Pourquoi ne L’est-Il pas?»

            Il a dit: «Vous les Gentils, vous ne pouvez pas découper Dieu en trois morceaux et Le donner à un Juif.»

            Et j’ai dit: «Eh bien, nous ne Le découpons pas en trois morceaux.»

            Il a dit: «Oh! C’est certainement ce que vous essayez de faire.»

            Et j’ai dit: «Rabbin, croyez-vous vos prophètes?»

            Il a dit: «Oui.»

            J’ai dit: «Que dit Esaïe 9.6?»

            «Un Fils nous est né.»

            J’ai dit: «De qui parlait-Il?»

            Il a dit: «Du Messie.»

56        J’ai dit: «Que sera donc le Messie?»

            Il a dit: «Le Messie sera Dieu.»

            J’ai dit: «Montrez-moi là où Jésus a manqué de prouver qu’Il ne L’était pas?» Cela l’a eu. Je l’ai observé alors qu’il se tenait là quelques minutes. J’ai dit: «Il y a une seule chose sûre. Vous savez que John était aveugle. Vous savez qu’il voit maintenant. Et je dis que je ne pouvais rien faire, mais que c’était Jésus-Christ, le Fils de Dieu, votre propre Messie que vous avez rejeté. Ce que vos pères avaient fait, c’est ce que vous faites, rabbin.»

            Quelques minutes après, il a dit: «Si je prêchais ce genre d’histoires, je me retrouverais...» Cette école était là sur la colline, et ça donnait vers le lac. Il a dit: «Je me retrouverais là en bas, mendiant là dans la rue.»

            J’ai dit: «Rabbin, je préférerais prêcher la vérité et être là en bas, couché à plate couture, buvant l’eau du robinet et mangeant des biscuits secs plutôt que d’avoir des poulets frits trois fois la journée et avoir mon nom inscrit en lettres d’or sur ce bâtiment ici en haut, tout en sachant que je suis en erreur.» C’est vrai. Oui, oui.

            Alors qu’il s’éloignait, de très grosses larmes lui tombaient sur la barbe. Il s’est mis à marcher, et il a dit: «Je vous reverrai une autre fois.»

            J’ai dit: «Attendez une minute, rabbin.»

            Il a dit: «Je vous reverrai plus tard.» Il ne voulait plus me parler.

57        C’est ça. Il s’était accroché à la Parole. Peu importe ce qu’Il avait fait, Il était toujours dans la Parole, car Il était la Parole. Alors, ces gens ne croyaient pas en Lui, et ils Lui disaient qu’Il était Béelzébul, le diable, toutes sortes de mauvaises paroles.

            Eh bien, s’Il venait dans l’église aujourd’hui, les incroyants diraient la même chose. Vous voyez donc d’où cela vient? Et ces gens qui se disaient de saints hommes, qui passaient pour des saints, qui menaient une vie pure, et ils étaient sincères. La sincérité, ce n’est pas ça. «Telle voie paraît droite à un homme (Voyez?), mais son issue, c’est la voie de la mort.»

58        Jésus était donc là, les réprimandant pour L’avoir taxé de Béelzébul. Il connaissait leurs pensées. Eux ne disaient pas cela à haute voix; Il connaissait leurs pensées, et Il a dit... Il leur en a parlé. Et puis, ils sont venus vers Lui. Après tout ce qu’Il avait fait, Il leur avait montré le vrai signe du Messie, et les oeuvres qui accompagnaient cela, exactement ce qui était dit qu’Il ferait; alors, ils se sont avancés et ont dit: «Maître, nous voudrions Te voir faire un miracle.» Oh! la la!

            Maintenant, acceptez ceci dans l’amour chrétien. Acceptez ceci comme venant d’un coeur plein d’amour pour vous. Mais juste un... Ça fait réfléchir. Comment pouvons-nous désirer avoir une ligne de prière, courir par ici à une autre réunion alors que nous nous étions tenus ici même et avions vu la Bible être manifestée et la Présence de Jésus-Christ ici même parmi nous? Son attitude envers une seule personne l’est envers tous. Voyez? «Mais nous voudrions Te voir accomplir un miracle.» Ce miracle-là avait été accompli une fois, et toute la ville de Sychar avait cru en Jésus-Christ. Mais eux n’avaient jamais vu cela être accompli; ils ont cru le témoignage de la femme, et c’était une prostituée. Une fois, et des milliers de fois, cela a été accompli aujourd’hui à travers le monde. Regardez ça.

59        Mais, vous savez, quand Jean est venu préparer une église pour Jésus, pas un millionième de gens n’a jamais entendu parler de Lui. Et quand Jésus-Christ était sur la terre, pas un cent millième de personnes ne L’a jamais vu ou n’a jamais entendu parler de Lui. Mais Il est venu vers ceux qui étaient ordonnés à la Vie, et ils ont reçu cela. Et ceux qu’Il avait ordonnés, Il a simplement eu cent-vingt parmi eux. Voyez-vous?

            C’est là juste le nombre de ceux qui vont recevoir cela, et quand c’est ça, c’est ça. Les autres... Vous pouvez déverser de l’eau là-dessus et toute sorte de choses, cela ne produira jamais–cela ne produira jamais la–la vérité. Cela ne croira jamais ça. Voyez? Cela ira sans cesse de l’avant, car il n’y a là rien pour croire avec, comme ma vieille mère du sud avait l’habitude de dire: «Vous ne pouvez pas tirer du sang d’un navet, car il n’y en a pas.»

60        Maintenant, «Nous voudrions voir un miracle.» Jésus les a réprimandés. Or, nous savons que Dieu, dans tous les âges, a eu des signes, des dons. Il n’y a jamais eu un âge où Dieu n’ait pas eu une sorte de miracle qui Le manifestait quelque part.

            [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... des histoires, eux tous peuvent vous le raconter, que dans tous les âges, Dieu a toujours eu Ses signes. Il donne des signes dans tous les âges.

            Et puis, Jésus leur a parlé. Et Il a dit: «Une génération méchante (ou faible), et adultère cherche des signes.» Maintenant, permettez-moi d’aborder cela de près. Je–je n’aimerais pas traîner trop tard maintenant. J’ai environ quatre ou cinq différents commentaires ici à faire, et je vais les faire aussi vite que possible afin que nous commencions la ligne. Mais j’aimerais que vous vous rassuriez de recevoir cela. Regardez: «Une génération faible et adultère cherche des signes.»

61        Nous savons que l’église corinthienne, Paul a eu constamment à leur parler. L’un avait un psaume, l’autre, une langue, et un autre avait ceci, un autre, cela. Eh bien, si Paul croyait au parler en langues, mais il n’en a pas parlé aux Ephésiens. Il pouvait leur enseigner la prédestination et de grandes choses. Mais à ces bébés, il lui fallait leur donner encore de la nourriture des bébés. Voyez? Il ne pouvait pas se lever et leur parler des choses élevées.

            Et le monde est plein de corinthianisme aujourd’hui. Assurément. Dieu est un Dieu bon. Il fera cela pour vous montrer... mais... Il est un Dieu bon. Comme Thomas a dit: «Seigneur, avant que je croie donc que c’est Toi, je dois mettre ma main dans les empreintes laissées par Tes–Tes clous, et dans Ton flanc.»

            Il est un Dieu bon. Il a dit: «Viens ici, Thomas.» Il a dit: «Maintenant que tu vois, tu crois. Plus grande sera la récompense de ceux qui n’ont jamais vu et qui cependant croient.» Voyez? Voyez? Croyez cela parce que la Parole l’a dit.

            Oh! Comme la récompense de la ville de Sychar sera plus grande que celle de Jérusalem au jour du Jugement (Voyez?), parce qu’ils avaient cru cela sans jamais l’avoir vu; ils avaient simplement entendu et ils avaient cru cela, car ils attendaient cela. Or, Il a dit: «Mais ils seront une génération faible et adultère.»

62        Maintenant, comme je l’ai dit hier soir, nous savons tous que chaque prophétie a une application multiple; multiple, cela se répète.

            Avez-vous déjà lu là dans Matthieu 3 où il est dit: «J’ai appelé Mon Fils hors de l’Egypte, afin que cela s’accomplisse, quand Jésus était allé en Egypte»? Parcourez les références là-dessus et voyez si cela ne concerne pas Jacob. Mais Jacob était Son fils. Et Jésus aussi était Son Fils. Voyez, cela a... Chaque fois cela se répète, comme l’histoire. La Parole de Dieu est éternelle. Elle continue sans cesse.

63        Maintenant, suivez. Il parlait d’une génération faible et adultère. Permettez-moi de dire ceci avec sincérité. Il parlait de cette génération-ci. Car si jamais il y a eu une génération faible et abattue, pleine d’adultère comme cette nation, ce peuple...

            Regardez, notre nation tient la tête de fil mondiale en matière des divorces. Les homosexuels, c’est pire qu’à Paris, en France. Je lisais un article l’autre jour, il y était dit que quarante pour cent des membres du gouvernement étaient considérés comme des homosexuels. Je survolais Los Angeles, récemment, et on avait publié dans un journal que dans l’Etat de Los An... de Californie seulement, l’année avant l’année dernière, il y avait une recrudescence d’homosexuels de vingt pour cent.

            Dans mon bureau, c’est plein de lettres des mamans qui pleurent, leurs jeunes garçons prennent d’autres jeunes garçons, ils vont aller dans des chambres et vivent avec eux. Ils se sont tout à fait abusés tellement d’eux-mêmes, et tout, qu’ils ont perverti le cours naturel des relations entre l’homme et la femme.

            Une génération méchante, faible et adultère demande des signes: cette génération-ci. Observez... Et ils recevront cela. Quoi? Le signe de Jonas. Quoi? Ils recevront le signe de la résurrection. «Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre du grand poisson, le Fils de l’homme sera de même trois jours et trois nuits dans le sein de la terre.» Mais Il ressuscitera. Et la génération faible et adultère recevra le signe de la résurrection. Comprenez-vous cela?

64        J’ai toujours eu pitié de Jonas. Beaucoup de gens disaient que Jonas... rétrograde. Je ne pense pas qu’il l’était. Je pense que, puisqu’il était un prophète, la Parole de Dieu était avec lui dans chaque... Les pas des justes sont ordonnés de Dieu. Ne le croyez-vous pas?

            Maintenant, nous savons qu’il était censé aller à Ninive, cette grande ville pleine de péché et d’adultère. Et cela était parvenu à Dieu, et un groupe des Gentils là. Mais remarquez, cette ville avait pratiquement la taille de Saint Louis, plusieurs fois plus vaste que cette ville-ci. Et ils étaient tout simplement méchants. Et il était censé descendre là, mais il s’est acheté un billet pour Tarsis. Je crois que c’était la volonté de Dieu. Remarquez. Il est allé sur la mer, et une tempête a éclaté. On lui a lié les mains et on l’a jeté par-dessus bord.

65        Il n’y a pas longtemps à Louisville dans le Kentucky, on avait déposé le corps d’une baleine sur un–sur un (Oh! il y a de cela environ quinze, vingt ans, je pense), c’était posé sur un–un grand wagon plat. Et un vieil homme se tenait là, il a dit: «Maintenant, j’aimerais vous dire quoi. Vous avez entendu parler de cette–cette histoire mystique de Jonas englouti par une baleine.» Il a dit: «J’aimerais vous démontrer que c’est impossible.» Il a dit: «Un homme ne peut pas passer par la gorge de cette baleine.» Oh! Il était tout scientifique, vous savez. Il a dit: «Vous voyez, c’est à peine si une balle de baseball peut passer à travers sa gorge.» Et cette baleine pesait, j’oublie combien de tonnes.

            J’ai donc supporté au possible. Puis, j’ai dit: «Monsieur, puis-je dire un mot?»

            Il a dit: «Qu’est-ce, jeune homme?»

            J’ai dit: «Vous manquez de comprendre la Parole de Dieu. Dieu n’a jamais dit que c’était une baleine. C’était un poisson spécial. Dieu avait préparé un poisson pour lui. Celui-ci aurait pu engloutir une maison s’il le voulait.» Cela lui a coupé les plumes. Voyez? C’était un poisson spécial. Dieu avait préparé un poisson pour lui. Il avait une grande gorge, et il a englouti ce prédicateur. Et on lui avait lié les mains ainsi que les pieds.

66        Et, vous savez, nourrissez vos poissons rouges. Savez-vous ce qui arrive? Eh bien, il va directement vers... Après avoir rôdé dans l’eau pour se trouver de la nourriture, alors une fois qu’il a le ventre plein, il descend directement au fond du petit bocal à poissons rouges et fait reposer ses petites nageoires au fond. Il se repose. C’est ce qu’il fait. Tout poisson fait cela.

            Et ce grand poisson spécial doit avoir fait la même chose. Peut-être qu’il... Je ne sais à combien de brasses de profondeur il s’était retrouvé là. Mais il avait rôdé jusqu’à ce qu’il eût engloutir Jonas. Et puis, il a dû descendre droit au fond et il a reposé ses nageoires juste au fond. Il était là. Jonas était là, dans le ventre du grand poisson, se retournant dans les matières visqueuses.

67        Vous parlez... Vous parlez des symptômes, il avait eu là un cas de symptômes. On prie pour certaines personnes, elles disent: «Vous savez, je–je... Ça ne va pas mieux avec ma maison.» Qu’est-ce que cela a à faire avec la chose? Je pensais que vous croyiez. Voyez? Vous dites: «Je–j’ai toujours des maux de tête.» Qu’est-ce que cela a à faire avec la chose? Comme je le disais l’autre soirée, si vous avez vingt-cinq cents, le prix d’achat du pain, on est sûr d’avoir du pain. Voyez? Vous avez le prix d’achat.

            Et Jonas était là. S’il y a quelqu’un qui avait le droit d’avoir des symptômes, c’était lui. Tenez: Qu’il regarde de ce côté-ci, c’était le ventre du grand poisson; qu’il regarde de ce côté-là, c’était le ventre du grand poisson; de ce côté-ci, c’était le ventre du grand poisson. Partout où il regardait, c’était le ventre du grand poisson, et ses mains étaient liées ainsi que ses pieds. Et il était au fond de la mer, dans le ventre du grand poisson par un jour orageux. Vous parlez des symptômes, il n’y a personne ici dans un si mauvais état, j’en suis sûr. Et il était étendu là.

            Mais savez-vous ce qu’il a dit? Il a dit: «Ce sont des vanités mensongères. Je n’en croirai rien. Mais je verrai encore Ton saint temple.»

            Il savait que quand Salomon consacrait ce temple-là, il avait offert une prière et avait dit: «Ô Dieu, si Ton peuple se retrouve quelque part dans les troubles et qu’il regarde vers ce temple-ci, exauce donc du haut des cieux.» Et il croyait cela.

68        Et Dieu... Je ne sais pas ce qu’Il avait fait: Il avait mis une tente à oxygène ou quelque chose là-bas, et l’avait gardé en vie pendant trois jours et trois nuits, parce qu’il avait regardé vers le temple que Salomon avait consacré, et ce dernier avait rétrogradé plus tard. Mais il était sous inspiration quand il priait. Et Dieu a honoré cette prière-là et Il l’a gardé en vie pendant trois jours et trois nuits.

            Si Dieu a honoré sa prière malgré ce genre de symptômes, que ferait-Il pour nous aujourd’hui? Où les gens sont guéris tout autour de nous, partout, et nous n’avons pas à regarder vers un temple fait de main d’homme, mais un temple de Dieu, là où Jésus est assis à la droite avec Son propre Sang (Alléluia!), un temple qui ne peut pas disparaître. Que devrions-nous donc faire? Amen. Accrochez-vous-y et allez de l’avant.

69        Vous savez, ces gens là à Ninive étaient des païens. Ils adoraient toutes sortes des dieux païens. Et le dieu de la mer était le grand poisson, évidemment. Comme les Indiens ici avaient l’habitude d’adorer l’ours grizzly. C’était lui le chef du bois, Opekahs.

            Ainsi donc, quand ils–quand ils... Le dieu chef de la mer était le grand poisson, et leur activité, c’était la pêche. Et ils étaient tous là en ce matin chaud et ensoleillé, tout le monde, à jeter son filet; des milliers partout sur le rivage jetant leurs filets. Le dieu de la mer est monté de la mer. Tout le monde s’est levé pour adorer. Il a fait sortir sa langue. Un prophète est directement sorti de sa bouche.

            Dieu sait comment s’y prendre. Assurément qu’ils l’ont écouté; leur dieu avait craché ce prophète sur le rivage. Voyez, rien ne va de travers. Dieu fait concourir toutes choses pour le bien. Et il a prêché, et Dieu a honoré ses prières. Assurément.

70        Il n’est pas étonnant qu’il ait parlé de la génération de Salomon, ou–ou plutôt de la génération de Jonas. Un signe de la résurrection... Puis, rapidement maintenant pour terminer. Il a parlé de la reine du Midi, du temps de Salomon.

            Eh bien, tout le monde sait que quand Dieu envoie un don sur la terre et qu’il est rejeté, c’est le chaos pour cette génération-là. Combien savent cela? Assurément que vous le savez. Et si on reçoit ce don-là, on vit un âge d’or.

            Oh! Comme ils avaient reçu Salomon et son don, tout le monde d’un seul coeur et d’un commun accord... Eh bien, cela avait parcouru le monde entier. Quel temps glorieux! Tout le monde: «Vous devriez visiter Israël. Ils ont là un homme; ils en ont fait leur roi. Oh! L’Esprit de leur Dieu est juste dans cet homme. Eh bien, il a un don de discernement. Vous n’avez jamais rien vu de pareil. C’est parfait.» Quel discours!

71        Quel discours ça serait aujourd’hui si cette nation rétrograde revenait à Dieu et acceptait Son don, le Saint-Esprit, qui lui a été envoyé! La Russie cesserait de fabriquer des missiles atomiques, des armes nucléaires. La meilleure forteresse que nous puisions avoir, c’est un bon réveil à l’ancienne mode, à la saint Paul, et le retour du Saint-Esprit de la Bible dans cette nation.

            Cela fermerait chaque maison de prostituées. Cela dessécherait tellement un contrebandier d’alcool qu’il aurait à s’imbiber quinze minutes pour avoir assez d’humidité pour cracher. Ça se ferait–ça se ferait absolument... Ça nous ferait quelque chose, si seulement nous laissons cela se faire. C’est vrai. Cela fermerait chaque débit de boisson, et chaque fête de rock-and-roll serait arrêtée, et des réunions de prière se tiendraient partout, au lieu de toutes ces histoires qui se passent et du non-sens qu’ils font aujourd’hui. Oui, oui. Cela se ferait.

72        Mais, vous voyez, ils ne recevront pas leur don. Il nous a été envoyé un grand don. Dieu a donné Son Fils. Ils ont rejeté Cela. Qu’arriva-t-il à Israël? Il est depuis lors dans le chaos. Dieu a envoyé le Saint-Esprit aux Gentils dans les derniers jours, et ils Le rejettent. Qu’est-ce? Le chaos, le jugement.

            Sortez de Sodome. Ne regardez même pas en arrière. N’imitez pas certaines de ces choses modernes par ici. Regardez vers le Calvaire. Gardez le regard vers ce côté-là. Ne faites pas cas de combien l’église est grande. Que ce soit une mission au coin, c’est un pauvre petit tabernacle, ou quoi que ce soit; et que les autres fréquentent de très immenses bâtiments, n’en faites pas cas. Regardez vers le Calvaire. Oui, oui. Restez avec votre homme de Dieu qui vous enseigne la Parole. Accrochez-vous bien à lui. Accrochez-vous bien à Christ et continuez à avancer. Remarquez. Alors...

73        Vous savez, l’unique moyen pour eux de diffuser le message à l’époque, c’était de bouche à oreille. Aujourd’hui, on a des téléphones, la télévision, et tout le reste. Mais quand les caravanes passaient, allant à d’autres parties du monde, tout le monde regardait et voyait cette grande puissance que Salomon avait. Et, vous savez, cela a fini par atteindre le sud. Il y avait la reine de Séba, c’est d’elle qu’il s’agissait.

            Et si vous voulez mesurer la distance qu’il y avait, ce–c’étaient les extrémités du monde connu de l’époque. Jésus a parlé des extrémités du–du monde. C’est le cosmos, l’ordre du monde–monde (voyez?), pas la terre, le monde. Et à l’époque donc, c’étaient les extrémités de cela.

74        Et cette petite reine était une païenne. Et à chaque passage de quelqu’un dans son royaume, il disait: «Oh! Vous devriez voir Israël. Eh bien, ils ont là un Dieu, et ce Dieu s’est identifié à un de leurs hommes. Et ils sont tous d’un commun accord.» Oh! la la! Si seulement nous les pentecôtistes, nous pouvons être comme cela... Voyez?

            Oh! Personne ne parlait contre Salomon. «Oh! Vous devriez entendre notre pasteur. Oh! Je vous assure. C’est la chose la plus merveilleuse. Vous devriez une fois aller à la réunion. Oh! Dieu nous a donné un grand don, tout le monde, d’un seul coeur et d’un commun accord.»

            Si les pentecôtistes, pas moins que le reste du monde, si seulement ils voulaient, eux tous, s’assembler, aller de l’avant et avoir leurs organisations, mais former une seule... Nous avons quelque chose de réel, pas: «Là-bas, le perchoir de buses, ils n’ont pas la chose. Et un nid de corbeaux par ici, ils n’ont pas la chose.»

            Mais ce sont mes frères. Venez et plaidons. Prenez vos petites divergences et réglez cela, trouvez un terrain d’entente, et allez de l’avant, comme ces hommes ont fait pour cette réunion-ci. Voyez? Si cela peut se faire ici, cela peut se faire partout. C’est Satan qui cherche à combattre cette chose. C’est tout. Nous nous rassemblons donc et nous pouvons aboutir quelque part avec Dieu.

75        Eh bien alors, vous savez, la foi vient de quoi? De ce qu’on entend. Cette petite reine, voici quelque chose, c’est qu’elle était ordonnée à la vie. Evidemment, tous ceux qu’Il a connus d’avance, Il les a appelés. Nul ne peut venir. «Tous ceux que le Père m’a donnés viendront.»

            Il doit donc être arrivé qu’elle fût absolument ordonnée à la vie. Et la première fois que cette Parole a été proclamée, quelque chose l’a saisie. «J’aimerais y aller. J’aimerais voir cela.»

            Très bien. La caravane suivante passe, venant de ce côté-là. Je peux la voir sortir et: «Votre altesse, la reine.»

            «Oui. Par quel chemin êtes-vous venus?»

            «Nous venons du nord.»

            «Etes-vous passés par la Palestine?»

            «Oui.»

            «Puis-je vous voir en aparté dans le château?» Dites donc: «Est-ce vrai que là, en Israël, un Dieu surnaturel, leur Dieu, leur unique Dieu, s’est identifié à un homme parmi eux?»

            «C’est la vérité. Je–je vous assure. J’avais entendu parler de cela quand je faisais traverser mes chameaux, je–je me suis arrêté quelques jours et j’ai observé. Et c’est la vérité.»

            «Oh! Merci, monsieur. Merci. Vous pouvez partir.»

            Elle sort, son coeur commence à brûler. Il y a quelque chose à ce sujet, quand vous entendez parler de Dieu. Un homme est toujours... Il sait qu’il vient de quelque part, des ténèbres, et il sait qu’il doit retourner aussi de ce côté-là. Il sait qu’il est entré dans le monde par une voie mystérieuse. Il en sortira de même. Il cherche toujours à regarder au-delà du rideau.

76        Remarquez. Après... Oh! la la! Un jour, elle s’est décidée d’aller voir d’elle-même. C’est ça. Ne restez pas à la maison à critiquer; allez voir. Elle–elle s’est donc préparée. Eh bien, souvenez-vous, cette petite fille avait eu des difficultés. (Eh bien, je vous réprimandais, vous les soeurs. Maintenant, je vais vous parler d’une vraie femme. Voyez?) Remarquez. Cette petite femme avait des difficultés. Eh bien, la première chose, comme elle était une païenne, elle devait aller voir le saint père de son église (Voyez?), pour voir si elle aurait la permission ou pas. Elle était une reine, rappelez-vous.

            Je peux donc la voir descendre chez le saint prêtre. Et elle a dit: «Oh! Très révérend saint père, j’ai appris que là en Israël, ils ont un réveil là-bas. Et des signes et des prodiges se produisent, de la part d’un Dieu surnaturel qui a oint un homme de Son Esprit, et il parle comme Dieu.»

77        Je peux voir le saint père, il dit: «Maintenant, regarde, mon enfant. Tu es une reine. Tu jouis du prestige. Tu es membre de cette grande église. Il ne te faudra jamais y aller. Tu ne dois pas avoir un quelconque... C’est le saint exalté. Oh! Eh bien, tu sais, c’est... Il ne te faut pas te mêler dans ce genre de groupe. Il n’y a rien là. Ils ont... Tu entends cette affaire tout le temps. Nous avons toujours entendu parler des mers Rouge qui s’étaient ouvertes et tout. Il n’y a rien là. Si quelque chose allait se passer, cela se passerait dans notre dénomination ici. Ça serait ici même que nous aurions cela. C’est ici que ça se passerait. Vois-tu le grand saint Dagon là?»

            «Oui, je l’ai vu. Je le contemple. Ma grand-mère l’a contemplé. Mon arrière-grand-mère l’a contemplé. Mon arrière-arrière-arrière grand-mère l’a contemplé. Il n’a jamais bougé. On me dit que ce Dieu-ci se rend réel dans un homme.»

            Vous savez ce que–vous savez ce qu’est l’adoration d’une idole? L’adorateur se prosterne lui-même devant l’idole, et avec un dieu imaginaire dans l’imagination de son esprit, il se représente un dieu qui lui répond. Oh! Comme c’est vice versa avec le christianisme. Il prend un homme vivant, se déverse Lui-même dans l’homme et fait de lui une idole. Amen! Alléluia! C’est ce qu’Il a fait le jour de la Pentecôte.

            Vous pensez que je suis fou en criant alléluia, cela veut dire: Gloire à notre Dieu. Alors... Mais remarquez. Je ne suis pas excité. Eh bien, je sais bien exactement où j’en suis. Voyez? Je me sens simplement bien.

78        Remarquez. Puis, quand nous trouvons... Et ceci... Il a dit: «Eh bien, regarde, ma fille, si tu vas perdre ton temps avec un tel fanatisme, je vais devoir te remettre ta carte d’adhésion à l’église.»

            Je peux me l’imaginer; elle s’est tenue là un petit instant, elle a dit: «Eh bien...» Vous savez, si Dieu a parlé à votre coeur, rien ne va vous arrêter, car la foi vient de ce qu’on entend. Vous vous emparez de la foi, et rien ne va vous arrêter. C’est tout. Vous y allez malgré tout. La foi vient donc de ce qu’on entend. Et elle en avait entendu parler, et son coeur brûlait en elle de voir cela. Elle voulait voir si c’était réel ou pas.

            Je peux me l’imaginer dire, elle a dit: «Vous feriez tout aussi mieux de me remettre mes titres.»

            «Tu es une reine. Tu perdras ta dignité. Tu habites un quartier meilleur que celui de ces gens-là.» Tu roules dans une meilleure voiture, vous savez, et toutes sortes de choses, vous savez. Et alors, elle avait beaucoup à affronter.

            Elle rentre donc à la maison et se dit: «Maintenant, je ne sais pas. J’ai lu certains rouleaux que ces hommes m’ont remis. Et on dirait donc que si c’était Dieu... Si c’est Dieu, s’Il s’identifie tel qu’Il écrit Ses Paroles ici, dans cet homme-là, eh bien alors, assurément ça doit être Dieu.»

79        Et maintenant, je vais vous dire ce qu’elle a fait. Elle est sortie, elle a pris beaucoup de joyaux, beaucoup d’or, beaucoup d’encens et de riches présents. Et voici ce qu’elle a dit: «Je vais emmener cela avec moi. Et si c’est la vérité, je vais soutenir cela. Si ce n’est pas la vérité, je pourrais ramener directement mon argent.»

            Elle pourrait enseigner un peu de sagesse à beaucoup d’entre nous les pentecôtistes: «Vous laissez votre propre église dépérir pendant que vous soutenez à la radio quelqu’un qui vous raille, qui se moque de vous, de la chose même que vous croyez. Et pourtant, vous... Ça ne sert à rien de vous faire des soucis pour ça. Vous savez que c’est la vérité. Soutenez votre propre église. Certaines de ces histoires ici se moquent de vous, vous taxent de saints exaltés, renient la foi même, et–et des choses comme cela, et pourtant, vous financez cela. Je n’aurais pas cette histoire dans ma maison. C’est vrai.

80        Je suis pentecôtiste, et je crois dans le Saint-Esprit de la tête aux pieds, de tout mon être, coeur, âme et corps. Je crois en Dieu. Je crois la Parole. Je crois que c’est la vérité. Et je n’aimerais pas soutenir cela. Elle pourrait donc nous enseigner quelque chose.

            Eh bien, elle a fait charger ses chameaux. Eh bien, elle ne pensait jamais... Rappelez-vous, traverser ce désert-là avec tout ce trésor. Et, écoutez, ce n’est pas un voyage court. Vous savez combien de temps cela a pris à dos de chameaux? Quatre-vingt-dix jours. Eh bien, elle n’avait pas une Cadillac climatisée pour... Elle devait traverser le Sahara. Elle a donc passé quatre-vingt-dix jours sur le dos du chameau.

            Il n’est pas étonnant qu’elle condamne cette génération. Il y en a qui ne traverseront pas la rue, ils n’iront pas au coin à bord d’une Cadillac climatisée. C’est vrai. Voyez? Non, ils ne le feront pas. Mais elle a effectué un voyage de quatre-vingt-dix jours. Et en plus, les fils d’Ismaël étaient dans le désert à l’époque, des voleurs; avec tout ce trésor-là.

            Mais d’une façon ou d’une autre, quand vous êtes déterminé à voir Jésus, il n’y a rien qui vous fera obstacle. Vous allez de l’avant de toute façon. Vous ne faites pas cas du danger. On vous dit que votre mari partira de votre maison; votre femme ne vous acceptera plus; papa, maman vous rejetteront; on vous chassera de l’église? Vous ne faites pas cas de ces choses-là. Vous cherchez à arriver auprès de Lui. Vous cherchez simplement de toutes vos forces à arriver là; en effet, il y a quelque chose qui brûle dans votre coeur.

81        Eh bien, elle a entrepris la traversée du désert. Et alors, peut-être qu’elle a dû voyager de nuit. Elle avait un petit groupe de servantes avec elle et ses eunuques. Eh bien, quelle proie facile cela aurait été pour les enfants d’Ismaël, juste tuer ce groupe de petits eunuques et arracher tout cet or et les biens, ces chameaux chargés de cela. C’était facile.

            Mais, vous voyez, Dieu vous fraie toujours une voie si vous voulez arriver auprès de Lui. Je ne sais comment Il s’y prend, mais Il le fera. Quand il n’y a pas de voie, Il est alors la Voie. Il fraie une voie pour cela.

            Eh bien, elle a traversé le désert. Elle est arrivée. Eh bien, elle n’est pas venue comme beaucoup de gens, comme vous en voyez. J’en ai vu ici même dans la réunion. Vous vous levez, vous prenez un texte, vous dites environ deux ou trois mots qui... Les gens disent: «Eh bien, je ne m’y connais pas. Je ne peux simplement pas comprendre cela.» Vous savez quoi? Ils vont se lever et sortir. Ils ne vous écouteront pas. Ensuite, vous reprenez. Ils semblent simplement ne pas vouloir faire attention à cela. Et si–et si vous restez juste un peu longtemps, peut-être, disons une demi-heure de retard ou quelque chose comme cela, oh! la la! Mmm. Ils n’en arrivent simplement pas à supporter cela.

82        Alors que Paul prêchait le même Evangile toute la nuit, un jeune garçon tomba par la fenêtre et mourut. On pensait qu’on allait devoir nous en amener un hier soir, un petit enfant. Mais le Seigneur s’en était chargé.

            Mais remarquez. Remarquez ce qui était arrivé. Elle est donc arrivée, elle avait pris assez... Elle a déchargé ses chameaux et autres dans la cour du palais, elle était venue rester et étudier les rouleaux jusqu’à être complètement convaincue.

            Oh! Quelle brave femme! J’apprécie cette petite dame. Elle allait rester jusqu’à ce qu’elle soit convaincue. Elle lisait tous les rouleaux d’Esaïe le prophète, et tous les autres, et ce que d’autres avaient écrit, tous les livres de Moïse, comment ils avaient traversé la mer Rouge. Elle voulait voir ce que ce Dieu était. Elle est donc arrivée, elle a pris ses servantes et autres, elle a fait dresser sa tente.

            Et le lendemain matin, elle entre dans l’église. Maintenant, je m’imagine une grande foule là ce matin-là, et on jouait toute la musique de Dieu, les trompettes retentissaient et tout. Et, oh! la la! eux tous, la première chose, ils se sont tous tus. Et peu après, pasteur Salomon s’est avancé, il est monté à l’estrade, un homme ordinaire.

83        Je ne sais de quoi il a parlé ce matin-là, mais quoi que ce fût, cela a saisi la petite reine. Elle a commencé à constater la sagesse. Elle a peut-être attendu jusqu’à recevoir une carte de prière. Alors, de toutes les façons, elle–elle a attendu là. Peu après, son tour arriva de se présenter devant lui. Et la Bible dit que quand elle se présenta devant Salomon, il n’y eut rien de caché à Salomon. Il lui révéla tous ses secrets. Alléluia!

            C’était un don de discernement. Et voici, il y a ici plus que Salomon. Oui. Il lui a dit... La Bible dit qu’il n’y eut rien de caché à Salomon. Il s’est simplement tenu là, il l’a prise et, peut-être, cette unique fois, il a simplement tout révélé, il lui a dit ce qu’elle avait fait, tout ce qu’il y avait, il a révélé cela.

            Ne voyez-vous pas? C’est le même Dieu. Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Et là était la plénitude de la Divinité corporellement, et Il était taxé de diable. Il n’est pas étonnant qu’Il les ait réprimandés.

84        Considérez cette petite reine (Maintenant, je termine.), la première fois qu’elle ait jamais vu quelque chose de réel. Elle s’est tournée vers l’assistance. D’abord, elle s’est tournée vers les hommes qui étaient là avec lui. Et elle a dit: «Vous êtes heureux, vous qui avez ce don tout le temps. Heureux êtes-vous, vous qui pouvez voir ceci chaque jour. Vos yeux sont bénis.»

            Pensez-y, une païenne. «Vos yeux sont bénis», vous qui pouvez vous tenir là et voir ceci. Vous les pentecôtistes, vos yeux sont bénis de ce que vous avez l’occasion de voir cela tout le temps.

            Elle voulait même ramener la terre dans son pays. Quoi? Elle avait vu quelque chose de réel pour la première fois. Elle avait tant vu l’idole, et la théologie, beaucoup de choses artificielles, mais pas une véritable action de Dieu. Et quand elle a effectivement vu Dieu en action, elle a saisi cela. «Et la reine du Midi se lèvera, au Jugement, avec cette génération et la condamnera, car elle vint des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, et voici, il y a ici plus que Salomon.» La petite dame avait donc vu cela pour la première fois.

85        Pour terminer, je pourrais faire cette petite déclaration. Peut-être que je vous en ai déjà parlé auparavant. Je chasse. C’est mon passe-temps, tirer des cibles, faire la chasse, la pêche. Ma vieille mère qui vient de mourir était une métisse. Ainsi, ma conversion ne m’a jamais défait de cela. J’aime toujours le plein air. Je vois Dieu.

            Je chassais autrefois dans le bois du Nord. Il y avait là un homme du nom de Burt Caul, l’un des meilleurs chasseurs avec qui j’aie jamais chassé. On n’avait pas à craindre qu’il se perde. Il savait comment revenir à la maison. Et c’était un bon chasseur, seulement il était l’homme le plus méchant que j’aie jamais vu. Je n’avais jamais vu un homme... Il avait les yeux comme un lézard et je–je n’avais jamais vu un–un homme plus méchant de ma vie. Oh! Il était vraiment cruel. Et il avait l’habitude de tirer sur les faons rien que... Vous savez ce que sont les faons, les petits des biches. Il avait l’habitude de leur tirer dessus rien que pour me faire du mal. Et je détestais toujours tuer les petits faons. Et lui–et lui, leur tirait dessus pas juste...

86        Eh bien, si la loi vous autorise à tirer sur un faon, rappelez-vous, c’est en ordre. J’ai été garde-chasse pendant des années. Ainsi donc, si la loi vous autorise à tirer sur un faon, c’est en ordre. Ce n’est pas la–la taille, le sexe, ou quoi que ce soit de l’animal qui compte, c’est l’autorisation ou non de leur tirer dessus. Abraham tua un veau et nourrit Dieu avec. Voyez, rien au sujet de la petite partie à ce sujet.

            Mais rien que pour faire le méchant, pour moi, c’est un meurtre. C’est vrai. Tuer rien que pour le plaisir de tuer, ce n’est pas correct. Vous ne devriez jamais rien prendre, sinon ce que la loi autorise, et le prendre décemment et humainement. Tout ce que vous faites, faites-le correctement (C’est exact.), car vous êtes des épîtres écrites, lues de tous les hommes, votre conduite, les choses que vous faites en tant que chrétiens.

87        Mais Burt faisait cela rien que pour faire le méchant. C’était un homme cruel. Chaque fois que je montais là et qu’il voyait un faon, il faisait simplement retentir un sifflet, rien que pour me faire... Il ne le prenait même pas peut-être, rien que pour faire le méchant.

            Une année, je suis monté là un peu tard. J’avais quitté le travail tard, et nous avions eu une mauvaise saison. Et la saison de chasse tendait dans les deux ou trois semaines, c’était dans le New Hampshire. C’était–c’était juste là dans la ferme présidentielle, c’était une–c’était une très bonne contrée pour la chasse à la biche à la queue blanche. Je pense que vous avez le mulet ici, et il est lent et maladroit à côté de l’une d’elles.

            Vous parlez de Houdini qui était expert de l’évasion, vous devriez voir la biche à la queue blanche lorsqu’elle a peur. Elle peut simplement disparaître. Il vous faut donc être un vrai sportif et un tireur. Ne la rendez pas infirme. Tuez, si vous allez le faire. Sinon, laissez-la tranquille. Alors, il faut vraiment un bon chasseur habile pour attraper sa biche. J’aime donc faire cela.

            Ainsi donc, quand nous allons chasser... Nous étions allés chasser. Il a dit: «Billy, tu as environ deux semaines de retard.» Il a dit: «Il ne nous reste qu’une semaine environ.»

            J’ai dit: «Oui. Mais Burt, assurément, nous pouvons en trouver une quelque part.»

            «Il y a eu beaucoup de coups de feu.»

88        La neige était tombée cette nuit-là, environ six ou huit [15 ou 20 cm] pouces de neige, et cela offrait une bonne piste pour repérer la trace des animaux. Et nous amenions toujours avec nous un thermos plein de chocolat chaud, là, et si nous nous écartions dans le bois et que nous devions rester toute la nuit, eh bien, cela ne nous dérangerait pas (Voyez?), on allumait un feu.

            Ainsi donc, Burt a dit: «J’ai quelque chose pour toi, Billy.»

            J’ai dit: «Qu’est-ce?»

            Il a dit: «Je vais te montrer.» Il a enfoncé la main et a fait sortir un petit sifflet, il l’a fait retentir. Et cela a retenti comme le petit d’une biche réclamant sa maman, vous savez, le–le petit faon. Vous savez comment ils font retentir un petit bruit drôle.

            J’ai dit: «Burt, tu–tu n’utiliseras pas cela.»

            Il a dit: «Oh! C’est comme ça avec vous les prédicateurs. Vous êtes des poules mouillées.» Il a dit: «Tu ne feras jamais un chasseur.» Il a dit: «Tu es trop poule mouillée.»

            J’ai dit: «Burt, être poule mouillée, c’est une chose, et être insensé c’en est une autre.» Voyez? Et j’ai dit: «C’est insensé de ta–ta–ta part de faire pareille chose. Ne fais pas ça.» J’ai dit: «C’est cruel.»

            Il a dit: «Oh! Ressaisis-toi, prédicateur. Voyons, partons.»

89        Et j’ai pris mon fusil. Nous nous sommes déplacés, oh! pratiquement jusqu’à midi. On n’a pas vu une piste d’animal. Et il y avait aussi le clair de lune, vous savez. Ils se nourrissent la nuit et ils se mettent sous les buissons et tout le reste. Ils se cachent la journée, et ils crèveraient de faim pratiquement, car on leur tirait dessus. Ainsi donc, nous n’avons même pas vu une piste d’animal. Il était pratiquement midi.

            Et alors, Burt s’est assis sur un petit amoncellement de neige, que le vent avait amoncelé juste à côté du buisson. Il y avait une clairière d’à peu près deux fois la taille de cette salle. Ainsi donc, Burt s’est assis là, il–il a enfoncé sa main comme ceci, je pensais qu’il allait prendre son thermos et boire du chocolat chaud. Nous mangions nos sandwiches et puis, nous nous séparions. Il prenait une voie vers Jefferson Notch, ou une autre, et moi, je retournais par Washington, généralement une voie de ce côté-là, et nous nous rencontrions à neuf heures ou dix heures dans le camp, à la base. Si nous attrapions une biche, nous la suspendions. Le lendemain, nous prenions un cheval ou quelque chose comme cela, on allait la chercher.

90        Ainsi donc, je pensais qu’il s’apprêtait à se séparer là même, car nous arrivions bien haut. Il n’y avait pas–il n’y avait pas grand-chose au-dessus de la lisière là. Il s’est donc assis. Il a renfoncé sa main comme ceci, et il a fait sortir ce petit sifflet. Et j’ai dit: «Ô Burt, ne fais pas ça.» J’ai vu ces yeux de lézard se lever vers moi, il a simplement souri comme un je ne sais quoi. Il a mis ce petit sifflet à la bouche et il l’a fait retentir. Et cela a émis un son exactement semblable à celui d’un petit faon, vous savez, comment il crie pour réclamer sa maman.

            Et alors, juste de l’autre côté de cette clairière, une très grosse biche s’est levée (Une biche, c’est la femelle d’un cerf. Voyez?), elle s’est levée. Je pouvais voir ces gros yeux bruns regarder tout autour, ces très grosses oreilles pointues.

            Qu’était-ce? Elle était une mère. Un petit avait appelé. Il était en difficulté. Elle s’est levée. Que ça soit la journée ou pas la journée, qu’il y ait danger ou pas, elle était une mère. Elle est de par la naissance une mère. Il y a en elle quelque chose. C’est pareil même à une petite fille qui est en train de jouer avec une poupée; qu’est-ce? Elle est de par la naissance une mère. Voyez? C’est en elle. C’est par la naissance. Elle n’était pas une hypocrite. Elle ne faisait pas semblant. Elle était une mère.

91        Et Burt m’a regardé comme ça, et ces yeux de lézard se sont levés vers moi encore une fois.

            J’ai dit: «Non, Burt. Non, Burt.»

            Il s’est baissé comme ça. Et il a fait retentir cela très doucement. Cette mère biche s’est avancée dans cette clairière-là. Eh bien, c’est inhabituel, vraiment. En ce temps-là de la journée, une biche à la queue blanche, certainement qu’il y avait eu beaucoup de coups de feu qui avaient retenti; elle ne ferait pas ça. Je n’ai jamais vu pareille chose de ma vie. Elle s’est avancée là, droit dans cette clairière. Je l’ai vu... Nous ne portons jamais des balles dans le canon jusqu’à ce qu’on soit prêt à tirer. Je l’ai donc vu prendre ce calibre 06 et introduire cette balle qui explose comme un champignon de cent quatre-vingts grains là. Il était un tireur d’élite. Je l’ai vu braquer comme cela, et ces yeux de lézard regardaient au travers de cette lunette. Ce réticule s’est pointé juste sur le coeur de la biche.

92        Quand la–quand la culasse est descendue, la biche a entendu le bruit de la culasse, et elle s’est retournée, ces grosses oreilles dressées comme ça. Et je me tenais derrière un buisson. Elle a regardé là même. Eh bien, elle a vu le chasseur. Mais elle était une mère; son petit était en difficulté. Mort ou pas, elle voulait récupérer son petit. Et elle...

            J’ai vu ce fusil être braqué, ces nerfs calmes de cet homme. Je me suis dit: «Ô Burt, comment peux-tu faire ça? Dans une minute, tu feras sauter de l’autre côté le coeur de cette mère loyale.» Voyez? Si proche d’elle, il n’était pas à plus d’environ trente yards [27 m]. Je me suis dit: «Oh! la la! Il–il lui fera sauter le coeur à cette distance-là, avec cette grosse balle comme cela et ce...» Je me suis dit: «Comment peux-tu tuer cette mère-là qui est à la recherche de son petit, en faisant l’hypocrite pour la faire sortir ici dans cette clairière comme cela? Et elle était là, démontrant qu’elle était une vraie mère. Qu’elle meure ou pas, son petit est en difficulté.»

93        Je ne pouvais pas regarder cela. J’ai détourné la tête comme ceci. J’ai dit: «Père céleste, ne le laisse pas faire ça. Ne le laisse pas faire ça, Seigneur. Oh! Comment peut-il faire ça? Comment peut-il être si cruel pour tuer cette biche comme cela? Comment peut-il faire ça pendant que cette pauvre mère-là démontre cette loyauté et l’amour pour son petit, et alors, lui va la tuer comme ça? Pourquoi? Ne le laisse pas faire ça, Seigneur.» Je priais simplement dans mon coeur. Et j’attendais d’entendre ce fusil faire feu à tout moment. Et je me suis dit: «Aussitôt qu’il fait feu, tout sera fini.»

            Et je me tenais à deux pieds [60 cm] ou trois pieds [91 cm] de lui. Il s’était agenouillé à côté d’un amoncellement de neige, un talus comme ça. Et juste au-dessus, il y avait des buissons. Il y avait une clairière là même. Et j’étais... La dernière fois que je l’ai vu, il tenait ce fusil-là juste comme cela. Oh! la la!

94        Le silence, je n’ai point entendu le fusil faire feu; je me suis dit: «Qu’y a-t-il?» J’avais tourné le dos comme ceci, car je ne pouvais pas voir cela. Je me suis retourné et j’ai regardé, le canon du fusil allait comme ceci, en tremblant. Il a regardé tout autour, les larmes lui coulaient sur les joues. Il a pris le fusil et il l’a jeté sur l’amoncellement de neige, il m’a saisi par les jambes du pantalon comme ça, il a dit: «Billy, j’en ai marre. Conduis-moi vers ce Jésus dont tu parles.»

            Là, sur cet amoncellement de neige, je me suis agenouillé à côté de là, je l’ai pris par la main. Il est diacre dans une église maintenant. Qu’était-ce? Il avait vu quelque chose de réel, quelque chose qui n’était pas artificiel, le véritable amour maternel réclamant son petit. Il avait vu quelque chose qui n’était pas artificiel, pas hypocrite, quelque chose d’inné en elle.

95        Frère, soeur, c’est ce dont le monde a faim aujourd’hui, le coeur affamé, c’est de voir quelque chose de réel, un Dieu réel. Pas une comédie montée de toutes pièces là par une théologie mentale, mais un Dieu réel et authentique, des gens réels et authentiques qui Le représentent. C’est la raison pour laquelle Jésus a dit: «La reine du Midi se lèvera au Jugement, avec cette génération, et la condamnera, parce qu’elle vint des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon; et, voici, il y a ici plus que Salomon.»

96        Inclinons la tête pendant un moment. Avant que nous formions la ligne de prière, j’aimerais poser une question. Soyez sincère avec moi juste... Nous terminons maintenant, peut-être, pour certains, c’est la dernière fois de nous voir les uns les autres, certains parmi vous. Juste–juste une petite prière en silence dans votre propre coeur...

            Combien ici aimeraient devenir chrétiens autant que cette biche était une mère? Ne le voudriez-vous pas? C’est bien. Au balcon? Voudriez-vous devenir chrétien autant que cette biche était mère, de sorte que vous puissiez démontrer votre amour pour Dieu tout aussi loyalement que cette biche? Pourquoi? Elle était mère de par la naissance. Elle était une mère. Aimeriez-vous devenir un vrai chrétien comme cela? «Que je vive ou que je meure, advienne que pourra, j’aimerais devenir un chrétien, un vrai.» Quelqu’un au balcon. Seulement deux ou trois mains alors qu’il y a une centaine dans la salle en bas. Que Dieu vous bénisse. C’est bien. Je–je sais que Dieu est tout autant là-haut. Pensez-vous que vous êtes très loin de Dieu? Non, Il est partout.

97        Prions maintenant. Est-ce que chaque main qui s’est levée... Rappelez-vous, Il a vu votre main. Vous ne pouvez pas faire un geste sans qu’Il le voie.

            Notre Père céleste, nous nous approchons de la fin maintenant. Dans quelques instants, la ligne de prière va commencer, les gens vont venir pour qu’on prie pour eux. Et nous nous disons: «Voici, il y a ici plus que Salomon.» Nous avons eu environ deux mille cinq cents ans à écrire sur des Ecritures sur Dieu. Combien plus des Ecritures, combien plus glorieux est-ce aujourd’hui, la Vie de Jésus-Christ! Comme Il l’a dit, qu’Il donnerait le signe de la résurrection à la génération méchante et adultère.

            Ô Père, nous voyons quelque chose de réel. Nous voyons Jésus. Nous Le voyons dans Son Eglise. Nous Le voyons agissant, accomplissant des oeuvres qu’Il faisait quand Il était ici sur terre. Cela saisit notre coeur, Seigneur. Modèle-nous. Nous descendons à la maison du Potier maintenant. Brise-nous, Seigneur, modèle-nous, et façonne-nous en de véritables chrétiens. Donne-nous une nouvelle naissance, le... Donne-nous l’Esprit de Dieu en nous, comme l’esprit de maternité qui était dans cette biche-là. Accorde-le, Seigneur.

            Tout celui qui a levé la main, nous Te prions pour lui, Père, de lui accorder sa requête. Si jamais je n’ai l’occasion de lui serrer la main sur cette terre, puissé-je le faire dans un pays meilleur. Accorde-le, Seigneur.

98        A cause de cette démonstration, je suppose, peut-être, la mère biche est encore en vie jusqu’à ce jour-ci. Je Te prie, Père céleste, de leur accorder une longue vie et un grand service pour Toi. Pardonne leurs péchés. Il y en a peut-être ici qui n’ont pas levé la main. Traite avec eux, Seigneur. Fais-leur savoir ce qu’ils ont manqué en ne connaissant pas Ton Fils, Jésus-Christ, notre Sauveur. Il est ici aujourd’hui. Je Te prie, Père, de Le rendre si manifeste que les gens verront qu’Il est toujours vivant, plus que Salomon. Nous le demandons au Nom de Jésus, et pour Sa gloire. Amen.

99        Nous allons juste nous mettre à chanter ce cantique ensemble avant de commencer la ligne de prière.

       Me confiant uniquement dans Tes mérites,

       Je cherche Ta face (Aimeriez-vous voir Sa face? Suivez.)

       Guéris mon esprit brisé et blessé,

       Oh! Sauve-moi par Ta grâce.

            Sauveur...

            (Oh! Amène-le ici même. Nous allons donc nous occuper de lui.)

     ... mon humble cri;

     Pendant que Tu appelles les autres,

     Oh! ne m’oublie pas.

            Maintenant, nous allons encore incliner un peu la tête, avec nos mains levées, chantez cela très doucement avec moi maintenant.

       Sauveur... (Vous qui avez des besoins, laissez tout tomber.)

       Ecoute mon humble cri;

       Pendant que... les autres,

            Guéris ces mouchoirs, Seigneur, les gens auprès de qui ils seront envoyés, au Nom de Jésus.

       Ne m’oublie pas.

100      Toujours vivant, toujours présent, prêt à aider, à guérir... Maintenant, je crois qu’il y a environ deux cents cartes de prière distribuées. Maintenant, j’aimerais vous poser une question. La réunion touche maintenant à la fin. Et vous qui acceptez Christ, faites ceci–faites ceci, la chose réelle. Je crois que vous êtes sincères là-dessus. Allez vers l’un de ces pasteurs, dites-lui que vous voulez vous faire baptiser, et ensuite restez là. Ils vous instruiront comment évoluer, à partir de là. Faites cela, le voulez-vous?

            Ne laissez simplement pas cela se relâcher aussitôt le réveil terminé. Allez de l’avant, soyez un vrai chrétien, né. Laissez l’Esprit de Dieu entrer en vous. Vous deviendrez un chrétien autant que la mère biche était une biche, une mère. Maintenant, vous le ferez, n’est-ce pas? Je vais vous faire confiance. Je vais croire que je vous reverrai de l’autre côté, si jamais je ne vous revois ici.

101      Maintenant, nous savons que si je faisais passer l’un après l’autre par ce discernement cet après-midi, j’en ferais passer environ une demi-douzaine et je m’écroulerais. Nous le savons. Combien comprennent cela? Assurément. Voyez, on ne peut pas faire cela. Mais croyez-vous après toutes ces soirées qui sont passées, chaque soir, croyez-vous que c’est Dieu? Alors, je... Merci.

            Maintenant, afin que Sa Présence soit avec moi, je vais Lui demander maintenant de bien vouloir faire ici, dans cette réunion, ce qu’Il avait fait quand Il était sur terre... Maintenant, si je regarde en bas et que je voyais, peut-être, cette jeune femme assise ici et que je disais: «Elle est estropiée», tout le monde peut voir ça. Mais qu’en est-il de quelqu’un, là dans l’assistance, qui paraît en bonne santé et fort?

102      Maintenant, permettez-moi de répéter ceci. Si Jésus-Christ, notre Sauveur, se tenait ici aujourd’hui, juste comme je me tiens ici, portant ce costume qu’Il m’a donné, Il ne pourrait pas vous guérir. Combien savent cela? Il l’a déjà fait. «Il était blessé pour nos péchés, et c’est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris.»

            Eh bien, en mourant, Il a fait l’expiation pour la guérison. Nous savons tous cela. Si l’ancienne expiation avait la guérison, celle-ci était la meilleure. Il a dit dans l’ancienne expiation... combien meilleure. Il a dit: «Tu ne tueras pas.» On devait poser l’acte de tuer. Mais «quiconque se fâche contre son frère sans cause a déjà tué.» L’ancienne alliance disait: «Tu ne commettras pas adultère.» Celle-ci dit: «Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis adultère avec elle dans son coeur.» Voyez? C’est plus fort. La guérison a donc aussi été élevée dans la nouvelle par rapport à l’ancienne.

103      Maintenant, suivez attentivement donc. Alors, qu’aurait-Il fait s’Il se tenait ici? Tout ce qu’Il aurait pu faire ça aurait été de prouver qu’Il était Jésus. Est-ce vrai? Maintenant, et si quelqu’un venait ici avec des cicatrices dans ses mains et–et–et des cicatrices de clous ici, ou quoi que ça soit, les épines et... Ça pourrait être un hypocrite. C’est vrai.

            Mais, comment reconnaîtrez-vous? Il a dit: «C’est à leur fruit que vous les connaîtrez.» Les gens parlent en langues, ils prétendent avoir le Saint-Esprit, ensuite ils sortent, ils mentent, ils volent et trichent. Ils n’ont pas le Saint-Esprit. J’ai vu des sorciers parler en langues, poser un crayon par terre, et cela parcourt le tuyau de poêle, tout en jouant Shave and Haircut, Two Bits. Cela revenait et écrivait dans une langue inconnue, et un magicien se tenant là interprétait cela, leur disant ce qui avait été dit. Eh bien, vous... Je les ai vus boire les humains... boire du sang dans un crâne d’un humain, invoquer le diable jusqu’à ce que la puissance vous terrasse, et vous parlez en langues. Non, non. Vous pouvez tout imiter. Mais c’est la vie qui compte.

104      Maintenant, prenez la vie d’une vigne, ou d’un pêcher, mettez-la dans un pommier, quel genre de fruit cela produirait-il? Si c’était la vie du pêcher dans un pommier, il produirait des pêches. Assurément. A leur fruit... Maintenant, placez Sa Vie ici, alors Elle produira ce qu’Il était. Comment avons-nous vu cette semaine que les gens avaient reconnu qu’Il était le Messie? C’est parce qu’Il était le Prophète dont Moïse avait parlé. Il leur avait montré Ses signes... Et nous avons examiné cela... Eh bien, Il est toujours le même Christ aujourd’hui. Croyez-vous cela?

105      Maintenant, regardez. Maintenant, rappelez-vous, Il a promis que les Gentils recevraient la même chose, ce même discernement que Dieu avait exercé dans le corps de chair, avant que Sodome soit brûlée. Est-ce vrai? Comprenons-nous tous cela maintenant? Voyez, regardez. Si c’est difficile à comprendre, Il a dit: «Ce qui arriva du temps de Sodome arrivera de même.» Il y a trois catégories de gens: les Sodomites; et Lot, l’église tiède et formaliste, l’église dénominationnelle; et Abraham, l’élu, en dehors de Sodome... L’Eglise appelée à sortir, et l’église dans Sodome...

            Maintenant, observez. Ce n’est pas le temps où on va détruire avec l’eau. Il a dit que ce sera... Mais c’est la destruction par le feu, ce qui va se faire maintenant.

106      Regardez, ils avaient un prédicateur, deux d’entre eux qui étaient descendus là, deux messagers, et ils ont prêché à Sodome. Et Abraham, le Messager du... Ici en haut, Celui qui était resté derrière a accompli un miracle devant Abraham, avec le dos tourné à la tente, Il a demandé à Abraham, Il lui a dit ce qu’il était, Il a demandé... Il lui a parlé de sa femme Sara... (pas S-a-r-a-ï, mais S-a-r-a, juste avant cela, Il avait changé leurs noms, lui d’Abram en Abraham, Il l’a appelé Abraham; et elle, Sara) Il a dit: «Où est Sara?»

            Et elle... Il a dit: «Dans la tente derrière Toi.» Il a dit: «Je te visiterai au temps de la vie.» Et Sara a ri en elle-même. Et l’Ange, le Messager, qu’Abraham a dit être Dieu, a dit: «Pourquoi Sara a-t-elle ri, disant...»

107      Laissez-moi vous montrer un peu la grâce, frères. A cette minute-là, Dieu aurait pu tuer Sara pour n’avoir pas cru cet Ange-là. Il ne l’a pas fait. Regardez cet Ange-là, Il est allé et a dit à la femme de Lot de ne pas regarder derrière. Voyez-vous ce qui lui était arrivé à cause de son incrédulité? Voyez? Mais Il ne pouvait pas retirer Sara, car elle faisait partie d’Abraham. Et aujourd’hui, l’incrédulité est dans la véritable et réelle Eglise. Elle avait l’incrédulité, mais Il ne pouvait pas la toucher. Nous sommes en Jésus. Voyez? Vous ne pouvez pas retirer l’église sans faire du mal à Christ. Il ne pouvait pas retirer Sara sans faire du mal à Abraham. La grâce avait donc couvert cela.

            Et Sara a eu peur, elle nia cela. Il a dit: «Tu as effectivement fait cela.»

            Eh bien, Jésus a dit: «Cela arrivera de même à la Venue du Fils de l’homme.»

108      Avez-vous donc remarqué qu’Abraham veut dire «père des nations»? H-a-m... Au cours de toute l’histoire du monde, nous n’avons jamais eu un homme là à Babylone, comme nous le savons, apportant un message, portant le même nom que nous avons aujourd’hui, G-r-a-h-a-m, à l’église dénominationnelle. Or, l’Eglise élue... J’espère que vous n’êtes pas aveugles. Maintenant, remarquez. Voyez, ça s’accorde tout à fait avec la Lumière du soir, tout est en place, bien en place.

            Maintenant, ce qu’était Dieu... Maintenant, combien ici croient qu’Abraham avait raison en disant que cet Homme qui se tenait là, qui avait mangé du veau, qui avait bu du lait, qui avait mangé des gâteaux de maïs, qui avait bu du lait devant Abraham, que c’était Dieu? Croyez-vous cela? Abraham L’a appelé Dieu: Elohim. Très bien.

            Maintenant, que disait-Il? Dieu, avant la Venue du Fils de l’homme, se manifestera dans la chair humaine comme Il l’avait fait jadis et Il fera la même chose. Si c’est vrai, que Dieu parle.

109      Père céleste, je prie que... Il se peut que je ne me retrouve plus jamais ici. Ça dépend de Toi. Nous nous approchons de la fin, Seigneur. Mais que l’on sache que je ne suis pas un imposteur, et que je me tiens ici, disant la vérité de l’Evangile. Et veuille encore une fois, Seigneur... leur sang soit sur... pas sur moi. Accorde-le, Seigneur. Ton Message a été proclamé. Que l’on sache que Tu es Dieu, et que je suis Ton serviteur.

110      Combien de malades y a-t-il dans la salle? Je ne connais personne ici. Je vais d’abord regarder pour voir maintenant si je suis sûr. Je ne vois personne que je connais personnellement. Eh bien, là tout au fond, il y a Fred Sothmann. Je sais qu’il y en a là que je connais, mais je ne sais pas où est Fred. Je l’ai entendu dire amen il y a quelques instants, mais je ne sais même pas où il est. Il est quelque part tout au fond. J’ai entendu cela là derrière. Où es-tu, Fred? Ouais, là tout au fond. Combien y en a-t-il ici quelque part qui lèveraient la main pour montrer que je ne vous connais pas? Voyons. De parfaits inconnus, levez la main. Très bien, ça y est.

111      Je vais me fier à la grâce de Christ. Je vais tourner le dos, juste pour rendre la Bible... Non pas pour faire le clown, mais pour servir Dieu. J’aimerais que certains parmi vous Lui parlent et touchent Son vêtement.

            Très bien. Maintenant, ils vont déplacer un xylophone ici juste un instant. Ils vont former une ligne de prière. Mais premièrement, j’aimerais... Ce que je cherche à obtenir, c’est laisser l’Esprit de Dieu... Je vais prier et vous imposer les mains. J’aimerais vous faire voir que l’onction de Christ ne faillit pas.

112      Alors, une petite femme catholique là à Santa Maria, je pense que c’était là, l’autre jour, est venue; et elle est venue. Et quand elle est entrée dans la ligne, elle est passée, elle a dit... Elle était une Espagnole. Elle parlait drôlement. Elle a dit: «Je sais que vous ne pouvez pas faire cela. Et je sais que ce n’est pas vous; c’est Dieu. Imposez-moi les mains. Je vais être guérie.» Elle a reçu cela sur le champ. Là même, c’était terminé (Voyez?), la foi, croire.

            Maintenant, que quelqu’un croie. Ayez foi. S’Il fait cela, cela vous fera-t-il croire? Allez-vous avoir la foi? J’attends simplement de voir ce qu’Il dit. Je–je suis un homme.

113      Voyez-vous cette Lumière-là? La petite dame assise ici même. Je vous suis inconnu. Mais Dieu vous connaît. Vous avez des complications. Vous avez souffert de pneumonie ou quelque chose comme cela d’abord. Cela vous a laissée toute brisée. C’est vrai. Est-ce ça? Levez la main si c’est la vérité. Si nous sommes inconnus, faites signe de la main comme ça, si nous ne nous connaissons pas l’un l’autre. Croyez-vous que Dieu peut me dire qui vous êtes? Cela vous aidera-t-il? Croyez-vous que je suis Son prophète? Mademoiselle Graham, si c’est vrai, faites signe de la main. Croyez simplement en Dieu.

            Soyez respectueux. Ne doutez pas. Ayez foi. Juste derrière là dans l’assistance, là dans ce petit box là derrière, voyez-vous cette Lumière suspendue là? Il y a un homme, une femme, un homme, tous les deux. Ils sont en train de prier. Quelle chose horrible! C’est un esprit noir. L’épilepsie. Monsieur Higgins, croyez de tout votre coeur et la chose vous quittera. Madame Higgins, imposez-lui les mains. Croyez de tout votre coeur. Ô Dieu, je réprimande ce démon. Lâche-le, au Nom de Jésus-Christ.

            Croyez-vous, madame Higgins et monsieur Higgins, que cela vous a quitté? Levez la main si vous croyez cela. Que Dieu vous bénisse. Je vous suis inconnu. Si c’est vrai, faites encore signe de la main. Maintenant, croyez. Qu’ont-ils touché? Ayez foi. Ne doutez pas.

114      La dame là derrière, souffrant d’une maladie gynécologique, priant que Dieu la guérisse, croyez de tout votre coeur. Dieu vous guérira de la maladie gynécologique. Mademoiselle Stanley, vous n’êtes pas d’ici. Vous venez d’Idaho. Si c’est vrai, levez la main. Si nous sommes inconnus, faites signe de la main. Si c’était cela votre maladie, faites encore signe de la main. Rentrez chez vous, bien portante. Jésus-Christ vous guérit. Croyez-vous?

            Ici même, une femme nerveuse, des complications, elle prie pour son mari aussi. Il souffre des yeux. C’est vrai. Monsieur Griggs et madame Griggs, croyez-vous de tout votre coeur que Dieu vous guérira? Très bien, ayez foi. Vous suis-je inconnu? Faites signe de la main. C’est bien. Que Dieu vous bénisse. Allez recevoir votre guérison.

115      Qu’en est-il de là-haut au balcon? Pensez-vous être très loin? N’ayez jamais de telles pensées. Je vous demande de croire cela.

            Il y a un homme qui souffre de l’arthrite. Monsieur Peters, croyez de tout votre coeur. Levez-vous. Jésus-Christ vous guérit. Croyez cela.

            Croyez-vous? Maintenant, essayez de cacher quelque chose. Je prends chaque esprit ici présent sous mon contrôle au Nom de Jésus-Christ.

            Oh! Il est ici. Il est l’Alpha, l’Oméga, le Commencement et la Fin, Il est la Rose de Sharon, le Lys de la vallée, l’Etoile brillante du matin. Il est le Premier, le Dernier. Celui qui était, Celui qui est, Celui qui vient. Il est Jésus-Christ, le Fils du Dieu vivant, celui qui vit à jamais. Il n’est pas mort. Il est ressuscité. Sa venue est proche. Repentez-vous, afin que votre incrédulité soit effacée, sinon Il vous trouvera las.

            Ô Dieu, notre Père céleste, sois miséricordieux. Oh! Quoi de plus peux-Tu faire, Seigneur? Accorde, Seigneur, que tout le monde ici reçoive cela maintenant. Et pendant que Ton Esprit est sur nous, Seigneur, que Ton Saint-Esprit vienne maintenant et fasse l’oeuvre qui est censée être faite. Je prie, au Nom de Jésus.

116      Avant que je devienne faible maintenant, je Le vois faire quelque chose d’autre là même. Avant que j’aille trop loin, j’aimerais que ceux qui ont les cartes de prière se tiennent ici dans cette rangée. Et nous allons descendre directement ou voulez-vous... par ici? Très bien. Que dites-vous? Juste cette section avec vos cartes de prière, détachez-vous. Maintenant, je vais... De ce côté-ci... Et puis, que quelqu’un d’autre appelle l’autre section, à l’étage, et dans les rangées. Que... Combien sont dans ce box-là à l’intérieur? Je n’aimerais pas continuer à parler. Je ne... J’aimerais que ceci demeure sur moi, de sorte que quand je vous imposerai les mains, que vous serez en train de prier, vous soyez guéris.

            Je vais demander à mes frères, afin que l’assemblée voie que ce n’est pas seulement moi, mes frères ont un droit... Venez ici, frères. Venez ici et tenez-vous ici avec moi, vous tous les ministres. N’importe lequel de mes frères là dans l’assistance, mes frères ministres, venez ici une minute. Mes frères ministres, venez ici. J’aimerais que vous les ministres, vous croyiez de tout votre coeur.

            Si cette assemblée ne doute pas, vous allez voir certaines des choses les plus formidables que vous n’ayez jamais vues de votre vie se produire. C’est vrai. Venez directement ici. Formez vos lignes, d’un côté et de l’autre. Que–que ces ministres passent alors que les gens traversent dans ces lignes ici. Que les ministres viennent ici premièrement et forment deux lignes juste de ce côté-ci, en service. C’est bien. C’est bon.

117      Les cartes de prière dans cette section-ci, venez ici et tenez-vous là. Les cartes de prière là dans ce box, venez ici et tenez-vous là. Et aussitôt que cette ligne se termine, que ce côté-ci passe, puis celui-là. Puis que le balcon descende ensuite. Et maintenant, que tout le monde donc, pendant qu’ils occupent leur position et leur place, que... Et puis, s’il nous reste du temps, les autres passeront.

            Maintenant, nous aimerions prier pour tout le monde. Mais écoutez, cela ne fera aucun bien; vous allez simplement passer, marcher, à moins que vous croyiez que Dieu est ici à l’estrade et que ceci est l’ordre. La femme a dit qu’elle avait vu notre Seigneur Jésus, elle a dit qu’elle savait que si elle pouvait toucher Son vêtement... Maintenant, vous pouvez Le toucher. C’est vrai. Elle a vu ce qu’Il faisait.

118      Maintenant, les ministres se tiennent ici, des hommes de Dieu, oints, qui... pour vous imposer les mains, autant que moi. Et quand vous passerez ici, nous allons prier et vous imposer les mains. Et si vous croyez cela, quittez cette estrade, jetez vos cannes, vos béquilles, tout ce qui cloche, et sortez en croyant. Ne lâchez jamais cela. Accrochez-vous-y. Peu importe combien de temps cela prend, accrochez-vous-y de toute façon.

119      Inclinons maintenant la tête pendant que nous prions. Notre Père céleste, nous allons prier les uns pour les autres, confesser nos fautes les uns aux autres. Ô Dieu, que chaque homme et chaque femme qui est ici maintenant, que ses péchés lui soient pardonnés, car les mains de l’Evangile vont être posées sur les malades et les affligés.

            Ô Dieu, s’ils ont commis un quelconque péché qui pourrait constituer pour eux un obstacle, je Te prie, ô Dieu, de leur pardonner leur péché. Et nous savons qu’il n’y a qu’un seul péché originel, et c’est l’incrédulité. «Celui qui ne croira pas est déjà condamné.» Et nous savons que l’incrédulité est l’unique péché qu’il y a.

120      L’homme qui commet l’adultère, ainsi que la femme, et tout, ils font cela parce qu’ils ne sont pas croyants. S’ils étaient des croyants, ils ne feraient pas cela. Ils croiraient en Toi, et ils auraient la Vie Eternelle. Tu as dit: «Celui qui croit en Moi a la Vie Eternelle, et ne vient point en Jugement, mais il est déjà passé de la mort à la Vie.» C’est Ta Parole, Seigneur. C’est donc une question de foi ou d’incrédulité.

            Ô Dieu, que chaque personne qui passe par ici mette de côté toute incrédulité. Et quand ils passeront par ici, puissent-ils venir comme s’ils passaient sous la croix du Calvaire elle-même et que le Sang tombait sur eux. Que la précieuse Présence du Saint-Esprit, qui est plus que Salomon, soit ici aujourd’hui dans la puissance de la résurrection de Christ et qu’Elle confirme chaque maladie qui passe. Accorde-le, Seigneur. Et puissent-ils, eux tous, être guéris pour la gloire de Dieu, au Nom de Jésus-Christ.

           

121      Que chaque tête reste inclinée, chaque oeil fermé, et que tout le monde soit en prière les uns pour les autres. Aussitôt cette ligne terminée, nous ferons venir la ligne suivante. Et si c’était votre père ou votre mère ici dans la ligne? C’est le père ou la mère de quelqu’un. Et si c’était votre femme, votre mari, votre enfant? Vous aimeriez que quelqu’un prie. Maintenant, faites aux autres ce que vous voulez qu’on fasse pour vous. Amen.

            Allez-vous être dans la ligne de prière? Ayez foi. Ce diable quittera, mademoiselle Pringly, et cela vous quittera. C’est ce que vous êtes, et c’est de l’épilepsie que vous souffriez. Ayez simplement foi. J’ai vu cette ombre noire s’élever de vous et partir. Je prie que cela ne revienne plus jamais. Elle a reçu cela avant même qu’elle atteigne la ligne de prière. Il est là. C’est ce que vous êtes. C’est ça votre nom. C’est là ce qui clochait. Vous en aviez souffert depuis longtemps. Croyez simplement maintenant. Je souhaite que cela ne revienne plus jamais vers vous.

            Vous parlez de la grâce. Ô Dieu! Comment–comment quelqu’un peut-il douter? Ne doutez plus. S’il vous plaît, ne doutez plus. Oubliez simplement le côté humain. Voyez? Oubliez ces hommes. Ce sont les serviteurs de Christ. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

122      Maintenant, tout le monde, priez, et que le conducteur des chants entonne le cantique Crois seulement, s’il le veut bien. Et, frères, j’aimerais que vous montiez ici. Et quand tout le monde passe, imposez vos mains, les ministres, à cette personne qui passe ici, et demandez de tout votre coeur donc.

            Rappelez-vous, et si c’était votre femme, votre fille, votre mère, vos enfants? C’est celui de quelqu’un d’autre, vous savez. Et soyons simplement oints. Débarrassez-vous de toute incrédulité, et tout, et dites simplement: «Ô Dieu, ils vont être guéris. C’est tout. Ils vont l’être. Ils vont être guéris.» Et vous tous là dans l’assistance qui allez prier, dites: «Amen.»

            Maintenant, ô Dieu, c’est à Toi de faire cela, Père. Nous allons croire en Toi, au Nom de Jésus. Amen.

                 Crois seulement... (Entrez directement...)...

            C’est ce genre qui reçoit cela. C’est ainsi qu’on le reçoit. [La ligne de prière continue.–N.D.E.]

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