Il Y A Ici Plus Que Salomon

Date: 62-0725 | La durée est de: 1 heure et 47 minutes | La traduction: Shp
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1          Merci, frère. Que Dieu vous bénisse. Quiconque ne serait pas en mesure de prêcher après cela ne pourrait pas être appelé prédicateur, n’est-ce pas? C’est merveilleux, c’est beau, bravo. J’apprécie certainement cela chez mon aimable frère. Je me renseignais tout simplement à son sujet, pour savoir à quelle distance il reste, en vue de la prochaine réunion. Je pense qu’il vient de (je n’ai pas bien saisi cela), il vient d’une autre province ou quelque chose comme cela. Mais c’est très bien. Ainsi, nous sommes reconnaissants que Dieu ait donné à ce frère ce beau talent pour chanter Ses louanges. Vous savez, tout cela–cela fait partie de l’Evangile. Je prêchais l’autre jour, là aux Etats-Unis, sur les quatre manières de voir Dieu. Vous savez... Et il y a mille manières de voir Dieu si vous regardez tout simplement tout autour de vous. Il est–Il est partout.

2          Bon, nous sommes désolés de vous avoir gardés jusque si tard hier soir, alors que vous aviez terriblement chaud ici à l’intérieur. Certains amis qui étaient avec moi faisaient: «Fiou!» Ils ne faisaient que s’éventer. Ainsi je... Alors quelqu’un a dit: «Malgré tout, cela ne dérange pas les Indiens.» Il a dit: «Ils restent carrément là toute la soirée, ils rendent témoignage tout le reste de la soirée.» J’en suis donc–donc reconnaissant. Peut-être lorsque je m’en irai, levez-vous simplement et commencez à témoigner, à parler de ce que le Seigneur a fait pour vous.

3          Combien d’entre vous ont déjà entendu parler de Tommy Osborn? C’est l’un de mes précieux amis, un missionnaire; il se rend souvent dans la vieille campagne, il va outre-mer. Et il a dit...

            Une fois, je me rendais à... J’étais en route pour l’Afrique du Sud, et il est venu à la réunion. Et–et lorsque je me suis avancé sur l’estrade à New York, à cet endroit où on organise tous ces combats, ce grand amphithéâtre là... Et l’endroit était bondé et archicomble. Et alors que je montais sur l’estrade, Tommy est venu carrément vers moi, m’a pris par la taille et s’est mis à m’étreindre. Et j’ai dit: «Tommy, que faites-vous si loin ici?»

            «C’est juste pour vous dire adieu et demander les bénédictions de Dieu sur vous alors que vous serez parti outre-mer.» C’est l’un de mes convertis à Christ dans le ministère de la guérison. Et il a dit...

            Et j’ai dit: «Je pense que vous êtes épuisé, Tommy.» Il avait tellement prêché.

            Il a dit: «Non.» Il a dit: «Je n’ai pas le discernement pour être épuisé.» Il a dit: «Savez-vous ce que je fais? Je me tiens simplement là pendant quinze minutes, et je lie le diable avec un noeud de la Parole.» Il a dit: «Il ne peut pas s’en dégager. Alors j’amène les gens à prier les uns pour les autres, et ensuite, je me cherche une chaise et je m’assieds, et je les écoute donner des témoignages jusqu’à l’aube», a-t-il dit. Il a dit: «L’un se lèvera, témoignera et dira ce que Dieu a fait pour lui, et cela amènera l’autre à croire, et celui-ci va se lever et témoigner. Et pendant qu’il témoigne, un autre se met debout.» Et il a dit: «Je reste simplement assis là, et je tape les mains et je passe un bon moment.»

4          Oh! la la! c’est merveilleux de voir comment Dieu dispose de Ses différents ministères (Voyez-vous?), comment Il les fait opérer. Cet aimable frère ici qui chante, c’est un ministère des chants. Et d’autres ont un ministère. Voyez-vous, Dieu a établi dans l’Eglise des dons prédestinés. L’un d’eux c’est–d’abord ce sont les apôtres, ensuite les prophètes, les docteurs, les pasteurs et les évangélistes.

            Eh bien, un apôtre c’est ce que nous appelons aujourd’hui (nous leur avons donné un nouveau nom) un missionnaire. Un missionnaire est un apôtre. Or, le mot missionnaire signifie «celui qui est envoyé». Et apôtre signifie «celui qui est envoyé»; c’est la même chose. Mais j’ignore pourquoi ils ont voulu être appelés apôtres, ou plutôt missionnaires au lieu d’apôtres. Mais un missionnaire doit avoir l’appel de Dieu et être envoyé par Dieu: un envoyé.

5          Un prophète est un voyant qui voit les coeurs des gens et qui prédit les choses qui s’accomplissent. Et–et maintenant, il existe un don de prophétie. Cela se trouve parmi les membres d’une église locale. Cela tombe sur n’importe lequel d’entre eux. Il donne une prophétie. Ensuite, cela ne peut pas être accepté par l’église avant d’être jugé par deux ou trois témoins. Et alors, ils doivent approuver cela, pour dire que cela vient de Dieu. Ensuite, ils doivent observer pour voir si cela s’accomplit. Ensuite, cela peut ne jamais descendre de nouveau sur ce frère ou cette soeur-là. Cela peut venir sur une autre personne la prochaine... Ça, c’est un don de prophétie.

            Mais un prophète, p-r-o-p-h-è-t-e, est né prophète, toujours depuis av-... Il a été prédestiné à cela avant la fondation du monde. Voyez-vous? Maintenant, prenez par exemple Jésus-Christ, le Roi des prophètes. Il était depuis le Jardin d’Eden la Postérité de la femme, un Prophète. Et Moïse naquit, il était un bel enfant, un prophète. Jean-Baptiste, eh bien, Esaïe l’avait vu sept cent douze ans avant sa naissance, et il a dit qu’il était «la voix de celui qui crie dans le désert», sept cent douze ans avant sa naissance. Jérémie, Dieu a dit, avant même qu’il eût été formé dans le sein de sa mère, qu’Il l’avait connu, l’avait consacré, et l’avait établi prophète des nations. Voyez?

6          Les prophètes ont la Parole de Dieu, et ils sont nés des prophètes. Un don de prophétie, c’est quelque chose de différent. C’est un don. Or, il y a neuf–Il y a cinq dons prédestinés dans l’Eglise: les apôtres, les prophètes, les docteurs, les pasteurs, les évangélistes. Maintenant, ça ce sont les cinq dons que Dieu place dans l’Eglise par Sa prescience.

            Ensuite, il y a neuf dons qui sont dans l’église locale: le parler en langues, l’interprétation des langues, le don de sagesse, la connaissance, et–et la prophétie, et ainsi de suite. Ce sont les neuf dons spirituels qui opèrent dans l’église. Mais ensuite, il y a neuf–cinq dons qui sont des offices que Dieu place dans l’Eglise. Et, oh! combien nous aimons les voir tous opérer dans le...

            L’un d’eux c’est le pasteur, l’autre le docteur, et ces autres choses. Puis, les autres accompagnent comme confirmation. Les dons viennent pour magnifier. Et Dieu a simplement fait les choses de sorte que même un insensé ne pourrait pas trouver une excuse, n’est-ce pas? Il va... Cela est tellement simple, la manière dont Dieu les a faits. Et j’aime cela.

            Plus vous devenez simple, plus vous deviendrez grand devant Dieu. C’est juste. N’essayez jamais de vous élever. Lorsque vous le faites, vous vous rabaissez. Voyez? Celui qui s’élève sera abaissé.

7          Il n’y a pas longtemps, j’étais... (Est-ce que je fais quelque chose qui n’est pas en ordre maintenant, frère? Oh! merci. Très bien. C’est mieux... Merci. Ma voix probablement ne sortait pas bien là derrière.)

            Il y avait... Je me trouvais récemment dans... On m’avait envoyé une lettre m’invitant à un grand rassemblement dans une grande ville des Etats-Unis: à Chicago, à un rassemblement pentecôtiste. Eh bien, je–je–je ne pouvais pas y aller de toute façon, mais je n’avais pas répondu à la lettre, et le–l’homme qui était le responsable m’a envoyé un message disant: «Ne venez pas.»

            «Eh bien, me suis-je dit, c’est en ordre.»

            Ainsi donc, ils ont pris un certain grand ministre qui était un grand nom. Et, oh! la la! il enseignait dans une certaine grande école biblique. Et lorsque l’homme en question est monté ce soir-là, il tenait un très gros livre. Cela avait beaucoup de pages, et il donna ce discours intellectuel qu’il lisait dans les pages de ce livre, et il a refermé cela: un excellent discours intellectuel. Voyez?

            Mais les saints de Dieu sont restés tout simplement tranquilles. Cela n’avait pas d’effet. L’homme en était conscient. Lorsqu’il était monté, il avait le torse bombé, le col retourné, vous savez, et toutes ces histoires-là; Et il s’est rendu compte que cela ne marchait pas avec le peuple de Dieu. Et lorsqu’il a vu que cela ne marchait... Alors, il a simplement fermé ses livres, et il est descendu la tête baissée, et il s’est retiré très humblement.

            Un vieux saint était assis derrière dans un coin, il a donné un coup de coude à l’autre, et il a dit: «S’il était monté de la manière dont il est descendu, il serait descendu de la manière dont il est monté.» C’est vrai. Humilions-nous devant le Seigneur. Voilà comment s’y prendre.

8          Et j’étais juste en train de penser... Quand j’étais assis là dehors (je suis arrivé en voiture et j’écoutais frère Borders terminer son message), et je pensais à–à mes frères indiens. J’espère que ceci est en ordre. Je me souviens qu’à Phoenix, en Arizona, nous avions une–une tente de cirque, et je tenais là une réunion. Et il y avait un–un Indien qui était venu de... Je pense qu’il était un–un Navajo. Et il est entré, un Navajo typique, vous savez, avec des bandes bleues autour de sa tête, et une chemise écarlate. Et il ne s’est pas assis sur le siège. Il s’est carrément assis par terre. Voyez?

            Et alors je... Billy distribuait des cartes de prière, et il est descendu, et les a mélangées et il les a distribuées aux gens. Et lorsqu’il... Des gens montaient sur l’estrade avec un mal de dent, et l’autre avait... Peut-être qu’il avait un, vous savez, un mal de ventre, ou quelque chose de ce genre, un petit quelque chose de bénin.

            Et j’ai dit à Billy, j’ai dit: «Fiston, arrête de remettre ces cartes à ces gens qui n’ont rien, sinon des maux de dents, alors qu’il y a assis là des gens mourant, atteints du cancer. Ce sont eux qui doivent monter sur l’estrade. Demande aux gens de quoi ils souffrent avant de leur donner une carte de prière. Quelqu’un... Fais monter là quelqu’un qui est mourant, car il ne leur reste qu’une seule soirée, et nous devrons clôturer. Et il y a là environ cinq mille personnes pour lesquelles nous devons prier, et elles–elles sont vraiment malades.

            Alors Billy a pris le microphone. Il a dit: «Papa a dit de ne donner ces cartes qu’aux gens qui sont très malades.» Il a dit: «Bon, lorsque je vous les donne, dites-moi ce qu’est votre problème, et je vous donnerai une carte.» Et il a dit: «Les gens qui souffrent d’un mal de dent, et ainsi de suite, et des choses comme cela, des gens qui ont de petits maux de tête, bien sûr que pour eux c’est un grand problème, mais ce n’est pas un problème comparable à celui d’un homme qui est mourant, qui a une maladie cardiaque, ou quelque chose de très grave.»

9          Alors, je vais appeler cet Indien Chef. Il était assis dans un coin à même le sol, sur le plancher, il s’est approché de Billy, il l’a tapoté au dos, il a tendu sa main.

            Billy a dit: «Chef, qu’est-ce qui ne va pas?» Il a dit: «Papa m’a dit de demander aux gens ce qu’ils ont comme problème.» Il a dit: «Moi malade.»

            Il a dit: «De quoi souffrez-vous, Chef?»

            Il a dit: «Moi malade.»

            Billy a dit: «Eh bien, je–je ne sais quoi faire.» Il a dit: «Très bien. Asseyez-vous. Je vais m’occuper de vous dans quelques minutes.»

            L’homme l’observait de ces petits yeux, il l’observait. Lorsque ce petit tas de cartes a fortement diminué, il s’est avancé et l’a de nouveau tapoté à l’épaule. Il a dit: «Moi malade.»

            Et alors, Billy a dit: «Chef, a-t-il dit, il faut que vous me disiez votre problème. Papa m’a dit de ne donner ces cartes qu’aux gens qui sont très malades. Quel est votre problème? Quelle est votre maladie?»

            Il a dit: «Moi malade.»

            Billy a dit: «Très bien, Chef. Prends ceci et écris dessus: ‘Moi malade.’» Voyez-vous?

10        Alors, il est arrivé qu’il est entré dans la ligne de prière la soirée qui a suivi, la soirée suivante. Alors il s’est avancé là. Bien sûr, le Seigneur s’est mis à parler, et disait aux gens ce qui n’allait pas et ainsi de suite.

            Et alors j’ai dit: «Chef...»

            «Oui.»

            J’ai dit: «Crois-tu que le Seigneur va te guérir?» Il m’a regardé. J’ai vu qu’il n’avait pas très bien compris. Voyez-vous? J’ai dit: «Crois-tu que le Seigneur va te guérir?»Il a dit: «C’est juste.»

            Et j’ai dit: «Seras-tu un bon garçon après cela?» Il a dit: «C’est juste.» Et à tout ce que je lui disais, il répondait: «C’est juste.» J’ai fini par découvrir qu’il n’y avait que deux expressions qu’il pouvait prononcer. Il avait appris cela: «Moi malade» et «C’est juste.» Je l’ai rencontré là-bas environ (oh!) six ou huit mois plus tard. J’ai dit: «Voilà ce frère Indien.» Je suis allé vers lui. J’ai dit: «Comment allez-vous, mon ami?», comme cela. Il a dit: «C’est juste.» Quelqu’un de la mission a dit qu’il était guéri. Voyez? Il était guéri. Et c’est tout ce qu’il connaissait: «C’est juste.» Alors... C’est tout ce que vous devez connaître: «C’est juste.» Ainsi, nous sommes très reconnaissants pour cette foi simple. La seule chose que vous devez connaître c’est: «C’est juste», lorsque nous parlons de la Bible. C’est juste.

11        Une fois, un Chinois (Il se peut qu’il y ait des Chinois ici ce soir.) a dit: «Vous les Américains, vous ne lisez pas correctement.» Il a dit: «Vous lisez tous la page en travers comme ceci.» Et il a dit: «Je vais lire Jean 3.16 pour vous.» Il a dit: «Vous dites: ‘Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique... quiconque croit en Lui ne périsse point.’» Il a dit: «Vous dites: ‘Non, non, non.’» Il a dit: «Nous les Chinois, nous lisons la page de haut en bas. ‘Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique.’» C’est juste. C’est juste.

12        En voyageant partout et en rencontrant différentes personnes de diverses nations, c’est étonnant de voir que tous les enfants de Dieu sont des gens merveilleux. Peu importe leurs langues, ce qu’ils sont, ils sont tous des enfants de Dieu, et ils sont très doux. Et je–je les aime tous. Les Norvégiens, les Suédois, les Finlandais, et... C’est en Finlande que le petit garçon a été ressuscité des morts. Vous avez probablement lu le récit de ce qui s’était passé là-bas.

            Et cela fait cinq fois d’affilée, après examen des médecins attestant que les cinq personnes étaient mortes, que celles-ci ont été ramenées à la vie par la grâce de Dieu par une vision. Et ce sont des déclarations signées par des médecins. Vous voyez? Avez-vous lu cela dans le magazine des Hommes d’Affaires Chrétiens il n’y a pas longtemps, le cas du petit bébé mexicain?

13        Maintenant, cela... Vous voyez, avant de mettre quoi que ce soit par écrit, vous devez être en mesure de le prouver. Voyez-vous? Vous pouvez le dire, c’est en ordre, parce que vous pouvez le nier. Mais lorsque vous mettez cela par écrit, vous avez intérêt à ce que cela soit vrai. Ainsi, ce petit bébé mexicain, le médecin avait signé une déclaration attestant qu’il était mort ce matin-là à Mexico. Il y avait des milliers de gens. Eh bien, un seul appel à l’autel fait que vingt mille personnes viennent à la fois. Et ce petit bébé mexicain...

            Eh bien, ils étaient tous des catholiques, et ils étaient...

            Oh! c’est vraiment un... Ils étaient venus là à 9 h 00 du matin, et ils ont attendu jusqu’à ce que je suis arrivé là à 21 h 00 ce soir-là, et ils nous attendaient. Et je suis monté sur l’estrade. Il avait plu toute la journée, il pleuvait à verse, et ils se tenaient juste là, juste sous cette pluie-là.

14        Le soir précédent, un vieux frère mexicain s’est avancé sur l’estrade, il n’avait pas des chaussures, son pantalon était en haillons, et son vieux chapeau cousu avec une grosse ficelle. Et il s’est avancé sur l’estrade, il tremblait comme cela. Il a introduit la main dans sa poche et a fait sortir un–un chapelet pour réciter un «Je vous salue Marie». Et j’ai dit: «Ce n’est pas nécessaire.» L’interprète, frère Espinosa... Certains d’entre vous des Assemblées de Dieu pourraient connaître Espinosa. Il avait... Et alors, il était mon interprète. Et j’ai dit: «Ce n’est pas nécessaire.»

            Alors il s’est approché, et j’ai regardé. Et voilà que je me tenais là, portant une belle paire de chaussures, un bon costume que quelqu’un m’avait donné. Et là se tenait ce pauvre vieux frère, qui n’avait pas de chaussures, qui n’avait pas de costume. Son manteau était en haillons (sans chemise du tout), il était couvert de poussière. Probablement que ce vieil homme n’avait jamais pris un bon repas dans sa vie. Et je venais juste de prendre un bon repas.

15        Souvenez-vous, c’est un–c’est un homme pour lequel Christ est mort, de même qu’Il est mort pour moi ou pour n’importe qui d’autre. Il a autant des droits que moi. Probablement qu’il avait une ribambelle de petits enfants à la maison, ou plutôt de jeunes gens donc, parce qu’il avait environ l’âge de mon père, et il était complètement aveugle.

            Et j’ai placé mon pied juste à côté du sien. L’assistance ne pouvait pas voir. Oh! l’estrade était presque aussi longue que la largeur de cette salle, et j’ai placé ma chaussure à côté de son pied pour voir si elle allait lui convenir. Je voulais lui donner mes chaussures. C’est ce que je pensais. Mais son pied était beaucoup plus large. Ensuite, j’ai essayé de placer mes épaules contre ses épaules. Et mon veston ne pouvait pas lui convenir. J’ai pensé: «Ô Dieu, le voilà.» Et j’ai vu ses cheveux gris qui pendaient, et ses yeux étaient blancs. J’ai pensé: «Si seulement je pouvais l’aider d’une certaine manière!» Vous devez compatir avec les gens, sinon vous ne pouvez rien faire de bon lorsque vous priez pour eux. Vous devez–vous devez compatir avec eux. J’ai pensé: «Qu’en serait-il si mon père était encore en vie? Il aurait à peu près cet âge.» C’est probablement le papa de quelqu’un. Et j’ai pensé...

            Et alors, j’ai pensé que Satan avait été si méchant à son égard. La nature l’avait mis dans cette condition où il était probablement frappé par la misère... Et voici qu’il n’a même pas de vue pour voir et pouvoir se déplacer.

16        Et j’ai passé mon bras autour du vieil homme, et j’ai dit: «Père céleste, je prie pour ce précieux vieil homme.» Je l’ai vu debout ici devant moi dans une vision, il pouvait–il regardait droit vers moi. Oh! la la! il n’y a rien qui peut arrêter cela lorsque cette vision vient. Absolument rien.

            J’ai vu qu’il voyait. Je l’ai tout simplement écarté de moi comme cela, et il a crié: «Gloria a Dios!» Ce qui signifie: «Gloire à Dieu!» Là l’homme voyait aussi bien que moi. Et le soir suivant, il y avait une pile de vieux châles et de vieux chapeaux, haute d’environ trois pieds [90 cm.] et d’environ–environ 15 à 20 mètres de longueur (Comment ils allaient reconnaître le propriétaire de tel ou tel objet, je l’ignore.); c’était simplement empilé pour que l’on prie dessus.

17        Lorsque je suis monté sur l’estrade, mon fils Billy m’a dit... Nous venions juste de commencer la prédication. Frère Espinosa... Je suis monté. Nous avions juste trois soirées, c’était là toute la durée possible de notre séjour. Et j’ai dit: «Maintenant, je vais parler ce soir comme je l’ai fait hier soir, vous dire tout ce que Jésus était, et vous L’avez vu ici parcourir l’assistance. Vous L’avez vu redonner la vue aux aveugles. Regardez là-bas, le tas de vieilles béquilles, de fauteuils roulants et tout ce que les gens utilisaient.»

            J’ai dit: «Cela montre que c’est leur foi dans le Seigneur ressuscité qui a accompli cela.» Et je–j’ai dit: «Or, la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas.»

            Et Billy est venu vers moi et a dit: «Papa, j’ai environ trois cents huissiers de ce côté.» Et il a dit: «Ils n’arrivent pas à maîtriser une petite femme.» Et il a dit: «Elle a juste cette taille à peu près, c’est une jeune femme.» Il a dit: «Elle a un bébé mort, et elle était restée debout sous cette pluie là dehors.» Et il a dit: «Mañana ne lui a pas donné...»

18        Man? Ana... Le mot Man? Ana signifie «demain», et il était tellement lent que je l’appelais «demain».Voyez? Il était censé venir me chercher... On lui disait 17 h 00, et lui s’amenait là vers 20 h 30 ou 21 h 00. Voyez? Et je l’appelais Man? Ana.

            Il a dit... Il distribuait les cartes de prière. Billy devait juste veiller à ce qu’il n’en vende aucune. Vous voyez? C’est ce à quoi nous devons veiller, non pas... Une personne qui distribue les cartes de prière a un travail à responsabilité, et c’est pour cette raison que je demande à mon propre fils de les distribuer, parce qu’il peut arriver que les gens fassent quelque chose qui n’est pas correct. Ainsi donc, il le surveillait tout simplement, et l’homme distribuait les cartes de prière.

19        Et il a dit: «Il a distribué toutes les cartes de prière, et cette petite femme n’en a pas reçu une.» Et il a dit: «Ces gens sont debout.» Aussi loin que vous pouviez voir dans cette grande arène là qui avait un... Les gens étaient restés debout là toute la journée, depuis 8 h ou 9 h du matin, lorsqu’on avait ouvert les portes, et il était environ 21 h 30, peut-être 21 h 45.

            Et il a dit: «Et cette petite femme grimpe par-dessus les huissiers. Elle a un bébé mort, enveloppé dans une couverture. Elle veut que tu pries pour lui.» Et il a dit: «Elle leur monte carrément par-dessus les épaules, elle leur passe entre les jambes.» Et il a dit: «Nous devons simplement aller là derrière et l’éloigner de l’estrade à coup de pieds (Voyez?), car je ne peux pas la laisser monter ici sans avoir une carte de prière, parce que cela provoquerait une bousculade (vous voyez?), vu que ces gens sont restés debout là si longtemps pour attendre une carte de prière.»

20        Et frère Jack Moore (Bon nombre d’entre vous pourraient le connaître, il est de Shreveport, en Louisiane, certains d’entre vous ont peut-être entendu parler de lui. C’est un homme vraiment merveilleux), il était sur l’estrade. Et j’ai dit: «Frère Moore, cette femme ne me connaît pas. Allez prier pour le bébé, où qu’il se trouve, là-bas, elle ne saura pas du tout faire la distinction.»

            Il a dit: «OK, Frère Branham.» Il s’est mis à partir, et j’ai dit: «Maintenant, Frère Espinosa, interprétez.» Et j’ai dit: «Comme je le disais, la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, la...» Et j’ai regardé, et juste là devant moi, un petit bébé mexicain était assis là. Il avait un petit visage sombre, et il me souriait. Et il n’avait pas de dents, et on ne voyait que ses petites gencives, juste ici en face de moi.

            J’ai pensé: «Je me demande si ce n’est pas le bébé en question.» Et j’ai arrêté de parler. J’ai dit: «N’interprétez pas.» J’ai dit: «Frère Moore, un instant.» J’ai dit: «Billy, fraye un passage, et conduis cette femme jusqu’ici à l’estrade.»

            Et alors, on a amené la petite femme, elle s’est avancée. Elle est tombée sur les genoux, elle s’est mise à crier: «Padre, Padre.» Ce qui signifie «Père». Elle était catholique. Voyez-vous? «Padre, Padre.»

            Et je l’ai prise par la main. Et j’ai dit: «Lève-toi, lève-toi!» Et elle a tendu son petit–son petit bébé raide, d’à peu près cette longueur, sous une couverture qui était simplement trempée. Oh! il avait plu pratiquement toute la journée, et elle était vraiment trempée. Et j’ai dit: «Parles-tu l’anglais?»

            Et elle n’arrêtait pas de dire: «Padre, Padre.» Et frère Espinosa lui a dit de garder silence.

            Et alors j’ai tenu... J’ai placé ma main sur la petite couverture, sur la petite forme raide qui était froide comme cela. Et j’ai dit: «Père céleste, je n’aimerais pas... Je sais que Tu n’es pas obligé de guérir pour Te confirmer. Tu guéris pour accomplir Ta Parole.» J’ai dit: «Nous savons tous que Tu es Dieu, mais il y a juste un instant une vision est apparue devant moi, comme Tu le sais–un petit bébé. Etait-ce ce bébé, Père? Si ce n’était pas...»Et à peu près à ce moment-là il a fait: «Waa! waa!», et il s’est mis à gigoter de ses petits pieds comme cela, et voilà qu’il était en vie. Et ensuite...

21        Alors, j’ai dit à frère Espinosa, j’ai dit... Et elle s’est mise tout simplement à crier, et elle est tombée à la renverse comme cela. Et–et alors j’ai dit... C’était une belle petite dame, juste une petite créature, qui était peut-être dans la vingtaine, c’était probablement son premier bébé.

            Et alors, j’ai dit à frère Espinosa: «Eh bien, ne dites rien à ce sujet maintenant. Voyez? Parce que... Premièrement, envoyez un messager avec ce bébé, et voyez d’où... que son médecin signe la déclaration (voyez?), parce que nous ne voulons rien...» Cela–ça doit être vrai. Voyez? Vous ne voulez rien... Quand quelqu’un lit quelque chose, vous aimeriez que cela soit la vérité. Ça ne doit pas être quelque chose de faux, parce que ce ne serait pas juste devant Dieu.

            Et alors... Ils sont allés, et le médecin a signé la déclaration attestant que le bébé était mort de la pneumonie ce matin-là, à 9 h dans son cabinet. Et là, il était 22 heures, environ 22 heures cette nuit-là. Il était mort depuis tout ce temps, et il vit aujourd’hui à Mexico, bien portant et heureux (Voyez?), parce que Christ vit, Christ vit. Et qu’est-ce que cela demande? Une simple foi.

22        J’ai dit à votre pasteur, frère Eddie Byskal; je lui ai dit ce soir, ou cet après-midi lorsque je lui parlais; j’ai dit: «C’est vraiment dommage que nous n’ayons pas pris toutes les six semaines que nous avons passées sur la côte pour être juste ici parmi les gens.» Il a dit: «Frère Branham, a-t-il dit, ça ce n’est même pas le tiers des Indiens.» Il a dit: «Ce sont des pêcheurs qui vendent du poisson, ils sont tous partis dans ces îles-là et partout par ici.»

            J’ai dit: «Oh! la la! combien j’aimerais monter dans une petite barque et aller d’une île à l’autre parmi eux!» Non seulement cela, mais j’ai remarqué ceci hier soir dans la réunion, que certains d’entre vous les Suédois, et les Norvégiens, les Allemands, et les Canadiens qui êtes assis là, vous avez une foi merveilleuse. Que Dieu vous bénisse. Vous êtes des gens merveilleux. Nous avons un Merveilleux Sauveur qui nous aime tous. Et je–je suis ici...

23        Je ne peux pas vous guérir. Si je pouvais vous guérir, je le ferais. Voyez, vous savez que je le ferais. Si je pouvais prendre... si pour vous guérir... Si je pouvais prendre une–une pièce de 25 cents–25 cents, la poser sur le sol, et la pousser à l’aide de mon nez en montant et en descendant cette rue toute la journée, pour alors vous voir guéri, je le ferais. Eh bien, Dieu connaît mon coeur. Voici la Bible. Et c’est vrai. Je le ferais. Mais cela ne servirait à rien. Voyez? Mais le... Et maintenant, si jamais quelqu’un venait par ici et disait: «Je peux vous guérir», ne croyez pas cela (Voyez-vous?), parce que même la médecine ne guérit pas. Dieu est le seul Guérisseur qui existe. «Je suis l’Eternel ton Dieu qui guérit toutes tes maladies.»

24        Lorsque ce petit Canadien Donny Morton... Vous avez lu l’histoire dans le Reader’s Digest, lorsqu’on l’avait amené de si loin jusque là, il était handicapé moteur et infirme à tel point que l’hôpital John Hopkins, les frères Mayo et tous l’avaient abandonné. Et il est venu à Costa Mesa, et il était à la réunion. Et le Saint-Esprit a parlé. Le Reader’s Digest a écrit cela, il a dit que le–il a dit: «L’évangéliste n’a même pas posé des questions au garçon. Il lui a dit qui il était, il lui a dit ce qu’il avait fait, d’où il venait, et ce qu’il en était.» Et le garçon fut guéri. Voyez?

            Et ensuite, j’ai été appelé chez les frères Mayo pour un entretien à ce sujet, et ils ont dit... J’ai dit: «Bien, je...» Ils n’y ont pas mentionné le nom des frères Mayo, il–il y avait le Reader’s Digest, et c’était–c’est ce que le père avait dit. Mais, bien sûr, le rédacteur ne pouvait pas dire cela au sujet d’un hôpital, et ce qu’il a dit.

            Beaucoup de grandes... Si vous lisez cet article, il est dit que beaucoup de grandes cliniques partout aux Etats-Unis et au Canada l’avaient abandonné. Un handicapé moteur, infirme, du nom de Donny Morton. Lisez le Reader’s Digest du mois d’octobre, cela fait environ quatre ans. Et ensuite, il a dit que ce petit bé-... ce petit garçon d’environ huit ans...

25        Oh! c’est une histoire pathétique, de voir comment ce petit frère canadien était sur un traîneau. Il a dit qu’il connaissait des filles sourdes-muettes qui ont été amenées dans mes réunions auparavant et le Seigneur en avait guéri une. Et l’une d’elles chante dans une église, et l’autre est une téléphoniste: ainsi donc les deux étaient sourdes-muettes.

            Alors, il a dit: «Nous ne sommes pas vaincus, Donny. Allons dire...» Et la mère et les autres pensaient qu’ils pouvaient peut-être prendre cinquante dollars, et venir tous aux Etats-Unis, et amener Donny à la réunion, et tout le reste. Cela ne suffisait même pas pour payer un seul billet d’avion. Ils ont dû venir par bus, ils ne pouvaient même pas venir par train. Et lorsqu’ils sont arrivés là, ils ont dû recourir au Travelers Aid pour atteindre le lieu où se tenaient les réunions.

            Et le Saint-Esprit lui a dit qui il était, d’où il venait, et ainsi de suite–et le père, un homme de petite corpulence, tenait son enfant. Et ainsi... Alors, cela lui a dit exactement ce qui allait arriver. Et le Seigneur a guéri cet enfant pour la gloire de Dieu. Et lorsque j’ai été interviewé là-dessus, ils ont dit chez les frères Mayo: «Révérend Branham, nous ne déclarons pas être des guérisseurs. Nous déclarons seulement assister la nature. Il n’existe qu’un seul Guérisseur. C’est Dieu.» Ça, c’est la meilleure déclaration, n’est-ce pas? Voyez?

26        Le médecin peut remettre en place un bras fracturé, mais il ne peut pas le guérir. Le médecin peut arracher une dent, mais il ne peut pas guérir l’endroit d’où elle a été arrachée. Il peut faire l’ablation d’un appendice, mais qui va guérir? Voyez, il n’existe aucun médicament qui produise des cellules. La cellule c’est–c’est la croissance (Voyez?), et rien ne peut guérir cela. Personne ne le peut. Et pour avoir la croissance, il faut une multiplication des cellules, ce qui est une création. Et il n’existe qu’un seul Créateur: c’est Dieu. Voyez? Et c’est Lui qui doit souder cela ensemble, remettre cet os ensemble. Le médecin peut remettre cela en place, mais (Voyez-vous?) ils doivent... Il faut que le calcium, le potassium et le reste entrent dans cet os pour le ressouder. Maintenant, si je démarrais ma voiture à la manivelle par ici, ou que je tripotais ma voiture et que je me fracturais le bras, et que je courais au cabinet d’un médecin et disais: «Docteur, vous êtes un guérisseur. Guérissez vite mon bras. Je dois finir de démarrer ma voiture.»

            Il dirait: «Vous avez besoin d’une guérison mentale, mon gars.» C’est juste.

            «Eh bien, puisque vous êtes un guérisseur, guérissez mon bras.» Il n’est pas un guérisseur. Voyez-vous?

            Il dirait: «Je peux remettre votre bras en place. Mais c’est Dieu qui doit guérir cela.»

            Ainsi donc (Voyez?), les Ecritures ont toujours raison. «Je suis l’Eternel qui guérit toutes tes maladies.» C’est juste. Nous sommes reconnaissants pour les hôpitaux, pour les médicaments et tout le reste. Ils aident la nature, mais ils ne guérissent pas. Non, ce ne sont pas des guérisseurs. C’est Dieu qui est le Guérisseur. Les Ecritures ne peuvent mentir. Voyez?

27        Eh bien, je pense que c’est la raison pour laquelle je prends tant de temps. Vous êtes si gentils, je me tiens simplement là et je vous parle, et vous voilà. Mais vous savez quoi? Je ne... Je suis juste de passage cette fois-ci. Je n’ai qu’un tout petit moment à rester avec vous. Mais j’aimerais prendre un rendez-vous avec vous; puis-je le faire, avec vous tous? Après que nous aurons traversé le fleuve de l’autre côté, et que nous serons redevenus des jeunes hommes et des jeunes femmes, j’aimerais–j’aimerais prendre un rendez-vous de mille ans avec chacun de vous.

            Nous nous assoirons sous les arbres à feuilles persistantes, et nous nous assoirons là et nous causerons, et Abraham viendra là, et nous nous lèverons et lui serrerons la main, et Daniel viendra là, nous lui serrerons la main, et nous sauterons, et nous crierons un petit peu, et nous nous rassoirons, et nous parlerons tout simplement de Port Alberni, de ce moment où–de ce moment où nous avions tenu la réunion ici. Eh bien, pour certaines personnes, cela pourrait sembler de la fiction. Mais c’est la vérité. Amen. C’est tout aussi vrai que possible.

28        Maintenant, avant que nous priions pour les malades, ou quoi que ce soit que nous faisons... Et maintenant, j’aimerais que vous sachiez que la guérison divine... Nous ne cherchons pas à en faire notre grand appui. Le docteur F. F. Bosworth, un grand ami à moi, qui est allé tout récemment au Ciel, un vieil homme authentique (Beaucoup d’entre vous ont entendu parler de Fred Bosworth.) était un homme pieux, un saint vieil homme. Et il disait: «La guérison divine, c’est juste comme lorsque vous allez à la pêche.» Il disait: «Vous ne montrez jamais l’hameçon au poisson; vous lui montrez l’appât. Il saisit l’appât et avale l’hameçon.»

            Ainsi c’est... Ainsi–ainsi, le ministère de Jésus-Christ, à quatre-vingt-six pour cent, était basé sur la guérison divine. Cela attire l’attention des gens, lorsqu’une chose surnaturelle s’est produite, et que les gens croient alors en un Dieu puissant. C’est ce que cela fait. Voyez-vous? Donc, la guérison divine est une chose mineure, et vous ne pouvez jamais accorder la primauté à ce qui est secondaire. C’est juste, n’est-ce pas, Madame Byskal? C’est juste. Vous ne pouvez jamais accorder la primauté à ce qui est secondaire.

29        Ainsi, nous devons nous souvenir que ceci est juste quelque chose... Eh bien, tel que je vois réellement cela... Eh bien, nous avons de grands hommes dans le monde aujourd’hui, de grands hommes: Tommy Osborn, et–et–oh! quels sont tous les autres? Oral Roberts et ces hommes... Vous avez de grands hommes à travers le Canada, qui viennent et pratiquent la guérison par la prière, l’imposition des mains aux malades. Oh! je respecte cela. Oh! la la! Ce sont des hommes de Dieu, qui ont une grande foi pour persévérer.

            Mais quelqu’un m’avait écrit une lettre il y a des années lorsque cela venait de commencer. Il a dit: «Frère Branham...» C’était de bonnes critiques et j’apprécie cela. Au moins, vous savez où vous vous tenez, aussi longtemps que les gens ne se montrent pas (oh!) très méchants à ce sujet, vous savez, mais qu’ils veulent juste être un frère et vous dire là où vous êtes dans l’erreur. Et j’apprécie cela. J’apprécie toujours les critiques, aussi longtemps que c’est–c’est en ordre. Et ensuite, cet homme a dit: «Vous savez, Frère Branham, a-t-il dit, Oral Roberts prie pour cinq cents personnes quand vous, vous priez pour deux personnes.» Il a dit: «Vous êtes l’homme le plus lent que j’aie jamais vu.»

            «Bien, ai-je dit, ce–c’est vrai.» Je lui ai répondu...

            Et il a dit: «Frère Roberts peut se tenir là et imposer les mains aux gens comme cela, et prier pour eux au fur et à mesure qu’ils défilent, et prier pour eux comme cela, et vous, vous êtes là, occupé toujours avec une seule personne.» Voyez?

            J’ai dit: «Mais vous voyez, Dieu a donné à frère Oral Roberts une manière de prier pour les malades, et Il m’a donné à moi une autre manière de prier pour les malades. Et frère Oral Roberts fait cela de la manière que Dieu lui a montrée; moi je le fais de la manière que Dieu m’a montrée.» C’est juste.

30        Et j’ai dit: «Eh bien, voici le problème. Lorsque vous regardez... Qu’arriverait-il si, par exemple, vous aviez une grande foi... (Laissez-moi voir–dire juste une chose. Bien souvent ceux qui manquent cela viennent.) Eh bien, disons, par exemple, que nous avons une grande foi, et voici un homme qui se tient ici sur l’estrade, qui passe un glorieux moment à crier, avec la gloire de Dieu tout autour.» J’ai dit: «Eh bien, peut-être que cet homme a volé de l’argent; il a mené une mauvaise vie; peut-être qu’il a commis un acte immoral avec une femme, ou qu’il a commis un meurtre, ou quelque chose du genre, et que Dieu a placé cette maladie sur lui.» Vous savez, Dieu utilise la maladie pour nous corriger et pour nous ramener à Lui. Croyez-vous cela? Assurément, le... Considérez Job et la façon dont le Seigneur le châtiait.

            Maintenant, vous devez faire attention, avec les dons prophétiques vous pouvez vous créer des ennuis. Certainement. Eh bien, qu’en serait-il si cet homme avait fait quelque chose de mal et que moi, je me tienne là, avec une très grande foi de bulldog (comme nous l’appelons ici en Amérique), et que je le prenne et dise: «Alléluia! alléluia! Satan, libère-le! Gloire à Dieu!» Et que j’ôte cette maladie de lui, alors que Dieu l’avait placée sur lui dans un but. J’aurai des ennuis avec Dieu. Voyez-vous ce que je veux dire?

31        Il se peut que vous ne compreniez pas cela. Attendez, laissez-moi vous donner un passage des Ecritures. Je sais que vous ne douterez pas des Ecritures. Tenez, considérons Moïse. Combien croient que Moïse était un prophète, un grand prophète? Dieu a dit à Moïse: «Va là-bas et parle au rocher.» Et Moïse est allé là-bas et a fait ce que Dieu lui avait dit de ne pas faire. Il a frappé le rocher. Il l’avait frappé la première fois, mais Dieu lui avait dit de parler au rocher. Et le rocher était Christ. Il fut frappé une seule fois. Cela représentait donc la faiblesse du Sang de Christ au... Et Moïse l’a frappé la première fois, et les eaux sont sorties. Ensuite, les enfants d’Israël ont de nouveau crié, et ils n’arrêtaient pas de réclamer plus d’eaux et d’autres choses, et Dieu lui a dit d’aller parler au rocher.

            Mais il a frappé le rocher, les eaux n’en sont pas sorties. Et il l’a de nouveau frappé. Il avait le pouvoir de le faire. Il était un prophète. Et les eaux sont sorties. C’est juste. Qu’est-ce que Dieu a fait? Il a dit: «Monte ici, Moïse.» Il a dit: «Vois-tu ce pays de l’autre côté? Tu n’y entreras pas. Tu ne M’as pas obéi là au rocher.» Vous vous souvenez de ce récit, n’est-ce pas? Il avait le pouvoir de le faire, mais il aurait mieux fait de faire attention à la manière dont il utilisait cette puissance.

32        Considérez Elie. Il était chauve, et il descendait la route, et quelques petits enfants se sont mis à crier: «Vieux chauve, vieux chauve, pourquoi n’es-tu pas monté comme–comme Elie?», se moquant de lui. Eh bien, c’était normal. Ces petits enfants, ils ne... Peut-être–peut-être que c’était leurs parents qui leur avaient enseigné à faire cela, c’était des petits enfants. Ils se moquaient de ce prophète. Et ils l’ont irrité, et il s’est retourné et a prononcé une malédiction sur ces enfants, au Nom de l’Eternel. Et deux ours sont sortis de la forêt et ont tué quarante-deux petits enfants innocents.

            Eh bien, cela ne reflète pas la nature du Saint-Esprit, n’est-ce pas? Non. Tuer ces petits enfants... Voyez? Mais c’était un prophète en colère (voyez?), il a maudit les enfants. Il devait être reconnu, parce qu’il était un prophète. Voyez? Ainsi, vous devez faire attention.

33        Remarquez, dans cette ligne de prière. Je vois quel est le problème de la personne, je le lui dis. Ensuite, je surveille cela, je vois ce qu’ils vont dire ou faire. Je vois ce que Lui me dit de faire. S’il y a quelque chose qui ne marche pas, cela restera noir, sombre et froid; je dis: «Partez, et que le Seigneur vous bénisse.»

            Mais alors si ce n’est pas le cas et que je voie cela être accompli, je vois la personne dans le futur, alors je dis: «AINSI DIT LE SEIGNEUR», vous voyez? Alors, vous voyez que cela est donc en ordre. Cela se produira.

            Maintenant, priez tout simplement, croyez, et un jour j’espère que je serai de retour parmi vous, alors nous pourrons rester longtemps ensemble. Si donc le Seigneur le veut.

34        Maintenant, j’aimerais lire dans les Ecritures un petit passage qui nous est familier, et il se trouve dans Mathieu, chapitre 12, à partir du verset 41.

          Et les hommes de Ninive se lèveront, au jour du jugement, avec cette génération et la condamneront, parce qu’ils se repentirent à la prédication de Jonas; et voici, il y a ici plus que Jonas.

          La reine du Midi se lèvera, dans la génér-... au jour du jugement, avec cette génération et la condamnera, parce qu’elle vint des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, et voici, il y a ici plus que Salomon.

            Maintenant, j’aimerais prendre comme sujet: Il y a ici plus que Salomon, Il y a ici plus que Salomon. Et comme texte, j’aimerais prendre: Reconnaître le don et le signe de Dieu. Maintenant, prions.

35        Notre Père céleste, nous venons de lire Ta Parole, et Tu es la Parole. Et Tu as toujours été la Parole. Et maintenant, nous Te remercions de la foi que nous avons pour reconnaître et croire que tout marche exactement comme prévu. Ce soir, cette réunion se déroule exactement à l’heure, et le monde et toutes ses réalisations sont exactement à l’heure.

            Ô Père, lorsque nous sommes allés à la foire internationale il y a quelques jours, de voir les réalisations que l’homme a accomplies, et de quelle manière il a progressé, les gens venant du monde entier s’étaient rencontrés pour voir ce que le monde est en train d’accomplir, découvrant les meilleurs oeuvres qu’ils ont accomplies... l’Allemagne, l’Angleterre, la Suisse, le monde entier exposait ce qu’ils ont été capables de réaliser comme progrès.

            Et ensuite, Seigneur, nous sommes venus dans cette petite ville reculée, ici à Port Alberni, où se trouvent quelques Indiens isolés de l’île, qui savent ce que c’est remercier Dieu pour une bonne prise de poissons, honnêtement et sincèrement, qui peuvent se tenir sur la montagne et voir le soleil se coucher et crier, et rendre gloire à Dieu lorsque les oiseaux se lèvent le matin et se mettent à chanter, et qui peuvent voir Dieu dans la nature, et L’entendre crier dans les mouettes, L’observer battre Ses grandes ailes dans l’air...

36        Mais nous nous sommes rassemblés ici pour une foire internationale dans le spirituel, pour voir ce que Dieu a été capable d’accomplir avec Son Eglise au travers des âges, comment Il est passé de–de la confession aux dons, aux miracles, au parler en langues, et aux prodiges; et maintenant, Il en arrive carrément au dernier signe, Dieu dans Sa glorieuse affaire, montrant au monde ce qu’Il a été capable d’accomplir avec Son peuple. Et nous sommes si heureux de faire partie ce soir, Seigneur, d’un groupe des gens qui croient cela, et qui sont sincères, qui voyagent partout pour trouver la bonté de Dieu.

            Maintenant, Père céleste, bénis Ta Parole. Bénis Ton peuple partout. Sauve les perdus, Seigneur. Ô Dieu, ils doivent mourir un jour, nous le savons. Et je crois, Seigneur, que ce soir il se fera que nous serons ce genre des Gentils que Jésus avait admirés.

            Nous lisons dans la Bible que Jaïrus, lorsque sa petite fille était couchée, malade et mourante, il a dit: «Viens imposer les mains à mon enfant, et elle sera guérie.»

            Mais lorsque le Romain, le Gentil est venu, il a dit: «Je ne suis pas digne que Tu entres sous mon toit. Dis simplement un mot, et mon serviteur vivra.» Alors, Tu t’es retourné, Tu as regardé Israël, et Tu as dit: «Je n’ai pas trouvé une telle foi en Israël.»

            Maintenant, Père, nous ne cherchons pas à imposer les mains aux malades, de crainte que, après mon départ, ils puissent dire qu’«un certain frère est venu ici et m’a imposé les mains». Mais je... Père, ma prière est qu’ils voient que je... ce qu’est le motif de mon coeur, et l’objectif de Ta Parole que j’essaie de leur apporter, qu’ils voient que leur Sauveur, Jésus, est avec eux. Il vit à jamais. Il est vivant. Deux mille ans de critiques et de froideur n’ont pas pu Le tuer. Il est encore vivant juste au milieu de nous ce soir.

            Et puisse les gens voir Sa Présence, Le voir à l’oeuvre, ne pas attendre que quelqu’un leur impose les mains, mais que par la foi ils croient au Christ ressuscité, et qu’ils reçoivent leur guérison et leur salut, et qu’ils sillonnent les îles, témoignant comme cette petite dame dont nous avons parlé hier soir, de la ville de Sychar, au pays des Samaritains. Accorde-le, Seigneur.

            Nous sommes Tes serviteurs, nous nous recommandons humblement avec ce texte ce soir. Parle, Seigneur. Nous sommes dans Tes mains. Fais de nous ce que Tu trouves convenable. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

37        Maintenant, dans ces réunions (à vous du clergé) j’ai essayé de garder cela très simple, juste le message et–de la guérison, afin que nous puissions regarder à notre Seigneur. Maintenant, bien des fois les gens vont çà et là, vous savez... Et c’est simplement humain. Ils disent: «Oh! frère Untel, alléluia! ne pensez-vous pas qu’il avait un don de Dieu? Il m’a imposé les mains. Alléluia!»

            Non. C’était votre foi qui a fait cela. Voyez? C’était votre foi, pas les mains du frère. C’était votre foi (Voyez?), parce que si la guérison se trouve dans les mains d’un homme, alors qu’est-il advenu du Calvaire? C’est là qu’Il a payé le prix de notre guérison. C’est notre foi individuelle dans Son oeuvre achevée. Tout homme sait cela. Voyez-vous? Alors, par conséquent, je ne suis pas venu pour essayer de dire: «Que tout le monde avance ici, et que je vous impose les mains.» J’essaie de dire cela afin d’édifier votre foi.

38        Maintenant, l’un de vous... Qu’en serait-il si l’un de vous les frères et soeurs indiens tombait malade là dans l’une de ces îles? Vous penseriez: «Eh bien, je suis pauvre, je n’ai pas d’argent. Si je pouvais aller aux Etats-Unis, aller jusque là-bas chez frère Branham, ou aller jusque là-bas chez Oral Roberts...» Eh bien, peut-être que chez frère Roberts, cela vous prendrait probablement des mois pour y arriver.

            J’ai trois cents personnes là-bas sur la liste d’attente en ce moment, venant de par le monde. Mais ça c’est pour un entretien privé. Voyez-vous, lorsque nous arrivons là-bas, je prends un cas comme cela, nous ne lâchons jamais cela. Nous laissons cela tranquille jusqu’à ce que Dieu le révèle. Il faut que Dieu révèle ce que la personne doit faire, ce qu’elle a fait et ainsi de suite comme cela. Eh bien, ce sont des entretiens privés. C’est quelque chose dans la vie. Nous avons le plan qui est exposé ici dans la Bible, mais la vie privée pour les choses... Oh! cela prendrait des années. Je pourrais écrire des volumes de livres sur ce que je L’ai vu accomplir. Et pas une seule fois cela n’a failli. Pas une seule fois cela ne faillit. Demandez à n’importe qui n’importe où. Cela ne faillit jamais. Cela ne peut faillir. C’est Dieu. Voilà une seule chose que Dieu ne peut pas faire. Il ne peut pas faillir. Il ne peut pas faillir.

39        Maintenant, croyez donc. Bon, Jésus réprimandait cette génération-là de ne pas croire Son signe par lequel Il leur prouvait qu’Il était le Messie. Eh bien, nous avons abordé cela hier soir, montrant qu’Il était le Messie parce qu’Il était la Parole. Est-ce vrai? Or, Messie signifie «le Christ, l’Oint». Et alors, Il devait être le Roi, le Dieu Prophète, et voici que l’Esprit était en Lui. Maintenant, souvenez-vous, ceux qui s’en sont vraiment tenus à l’enseignement des Ecritures, ils L’ont reconnu. Mais ceux qui se sont éloignés avec l’autre église par leurs traditions ont manqué cela. Voyez?

            Et Jésus, parlant à ces docteurs, a dit: «Vous, par vos traditions, vous annulez la Parole de Dieu.» Maintenant, que feraient-ils avec leurs traditions aujourd’hui, en disant: «Les jours des miracles sont passés»? Ça, c’est une tradition. «La guérison divine n’existe pas.» Ça, c’est une tradition, ce n’est pas la Bible. Je peux montrer à n’importe qui là où Jésus a ordonné Son Eglise et lui a donné la commission d’aller par tout le monde, de prêcher à chaque créature, et que ces miracles accompagneront ceux qui auront cru. Maintenant, j’aimerais que quelqu’un me montre la moindre Ecriture où Il a retiré cela de l’Eglise. Il n’y en a pas. Cela se trouve toujours dans l’Eglise. Ce sont les traditions qui ont tordu cela.

            Et c’est pour cette raison qu’ils n’ont pas reconnu Jésus. Parce que leur tradition avait tordu cela et adopté une certaine... Ils pensaient que le Messie viendrait, et sans doute ils ont bâti un temple, et ils ont dit: «Il descendra les corridors des cieux. Une fanfare d’anges jouera la musique, et Il viendra comme cela.» Et qu’est-ce qu’Il était? Il est né dans une crèche, dans une–une–une étable où se trouvaient des vaches et des animaux, dans une petite caisse remplie de paille, et Il était supposé être un Enfant illégitime, Son père et Sa mère n’étant pas mariés. Tout... Oh! la la! le diable avait brossé un–un horrible tableau de Lui.

40        Et ils ont dit: «Un Homme comme cela? Non. De quelle école sort-Il? Où a-t-Il reçu Son instruction? Eh bien, Son papa était un charpentier, et puis, on prétend qu’Il est le Fils de Dieu.» Voyez, ils ne pouvaient pas le croire. Mais cependant, Il était tellement phénoménal qu’on ne pouvait pas nier que la chose était là. Et alors, ils ont simplement dit: «Oh! Il est du diable.» Et c’est la même chose aujourd’hui. Ils traitent cela de la même façon, parce que la sagesse a été justifiée par ses enfants. Savez-vous...

            Quand j’ai fait une remarque hier soir, j’ai senti cela parcourir l’assistance, c’était une sorte de sensation drôle lorsque cela est retourné. Et lorsque j’ai dit: «L’instruction a été la marque de l’antichrist tout au travers des âges.» ... L’instruction est le pire ennemi que l’Evangile ait jamais eu.

41        Ecoutez. Je suis sorti du sujet, mais juste pour un instant. Prenons simplement la lignée. Il y a eu Caïn et Seth. Abel a été tué, et Caïn a été suscité à sa place: la mort, la résurrection de Christ. Et les enfants de Caïn étaient tous des gens doués, intelligents, des hommes de science, tout du long jusqu’au temps de Noé. Et les enfants de Seth étaient d’humbles fermiers, des éleveurs de moutons, des paysans tout au long des âges. Il en a toujours été ainsi. Voyez?

            Lorsque Jésus vint, les pharisiens, les sadducéens, et les instructeurs, voyez où ils se trouvaient. Des religieux? Oh! des saints? Oh! la la! vous ne pouviez rien pointer du doigt dans leur vie. Mais vous voyez, ils étaient des incrédules. Tout celui qui doute d’une seule ponctuation de la Parole de Dieu est un incrédule. Peu importe combien vous êtes religieux; Satan aussi est religieux. Vous devez croire la Parole. Et si vous avez le Saint-Esprit, le Saint-Esprit ponctuera chaque Parole d’un–chaque phrase d’un «amen». Voyez? Il n’en retranchera jamais rien. Il croira Cela. Voyez?

42        Alors, lorsque Jésus est venu, où a-t-Il trouvé Ses disciples? Est-Il allé chez Caïphe pour demander: «Quel est le groupe le plus intelligent que vous avez?» Il a contourné ceux-là. Ils n’allaient pas croire en Lui.

            Où est-Il allé? Il est allé et a pris les Indiens de ce temps-là, les pêcheurs sur la rivière (C’est l’exacte vérité.), des hommes qui ne savaient même pas écrire leur propre nom. La Bible dit que Pierre et Jean étaient des hommes du peuple sans instruction. C’est juste. Mais ils ont pu guérir un homme à la porte appelée la Belle au Nom de Jésus-Christ. Et Il a plu à Dieu de donner les clés du Royaume à un homme qui ne savait pas écrire son nom, en disant: «Tout ce que vous lierez sur terre, Je le lierai dans les Cieux.»

43        Pourquoi l’instruction joue-t-elle un si grand rôle aujourd’hui, détournant et éloignant les gens de Dieu au lieu de les amener à Dieu? Paul... Vous direz: «Qu’en est-il de Paul?» Mais qu’est-ce que Paul a dit? Il avait oublié tout ce qu’il avait appris, et il a dit: «Je ne suis pas venu vers vous avec la sagesse de l’homme, avec de grands discours persuasifs, afin que votre foi ne soit pas bâtie sur de telles choses, mais je suis venu vers vous avec la puissance de l’Esprit, afin que votre foi repose sur la résurrection de Jésus-Christ.»

            [Espace vide sur la bande–N.D.E.] ... et s’adressait à eux, les réprimandait parce qu’ils n’avaient pas cru en Lui. Il a dit: «Si Je ne fais pas les oeuvres de Mon Père, alors ne Me croyez pas.» Et ici, Il leur disait...

44        Maintenant, souvenez-vous, dans tous les âges, Dieu a toujours accompli le surnaturel, parce qu’Il est surnaturel. Avez-vous déjà pensé à ce que Dieu était? Laissez-moi vous brosser un petit tableau maintenant, avant que je parte... (Oh! je ne... je suis béni et je ne serai pas en mesure de le faire. Oui, je le suis. Je vais essayer de le faire de toute façon.)

            Au commencement, avant qu’il y eût quoi que ce soit, Dieu était là. Avant qu’il y eût une météorite, avant qu’il y ait une lumière, avant qu’il y eût un atome, avant qu’il y eût une molécule, Il était Dieu. Mais Il ne pouvait pas... Il était la grande puissance qui contrôlait tout. Et tout était en Lui.

            Eh bien, en Lui il y avait des attributs. Savez-vous ce que signifie un attribut? Levez la main, tout celui qui sait ce que c’est qu’un attribut. Sûrement que vous savez ce qu’est un attribut. C’est quelque chose qui se trouve en vous, cela–qui doit se manifester. C’est comme un attribut... C’est comme quand vous aimez les paysages, lorsque vous voyez les paysages, c’est simplement quelque chose... Oh! la la! vous en êtes simplement ravi.

45        Maintenant, en Dieu... Il n’était pas encore Dieu, parce que Dieu est un objet d’adoration, et il n’y avait rien pour L’adorer. Il était Dieu, mais Il n’était pas Dieu dans ce sens-là. Puis, Il a dû créer les anges, alors, ceux-ci ont commencé à L’adorer. Ensuite, Il avait un attribut d’être un Père. La chose suivante, Il avait un attribut d’être–d’être un Fils. La chose suivante, Il avait un attribut d’être un Guérisseur, ensuite, l’attribut d’être un Sauveur. Voyez? Et toutes ces choses devaient se manifester. Voyez? Et Dieu a-t-Il amené l’homme à pécher, afin qu’Il puisse le punir? Non. Et Il l’a placé sur la base du libre arbitre, et l’homme a péché lui-même. Alors par conséquent, Dieu est devenu un Sauveur à ce moment-là. Voyez?

            Ainsi, c’est seulement la manifestation des attributs de Dieu que nous voyons, et tout arrive parfaitement à l’heure. Chaque don, tout se passe exactement en suivant le tic-tac de la montre. Elle–elle est juste là.

46        Or, Jésus, en Son temps, était venu afin de manifester les attributs de Dieu; Dieu s’est manifesté en Lui. Remarquez. Maintenant, Il a manifesté ce signe du Messie. C’était... incroyant... Et dans tous les âges Dieu a accompli des signes à l’intention du peuple. Et alors, lorsque les gens croyaient ces signes-là, c’était un âge d’or pour le peuple. Mais lorsqu’ils ne croyaient pas cela, c’était le chaos pour le peuple. C’est juste. Maintenant, laissez-moi répéter cela, parce que je vais juste prendre quelques minutes maintenant.

            Suivez. Lorsque Dieu envoie un don et que le peuple croit cela, c’est un temps glorieux pour le peuple. Mais lorsque Dieu envoie un don et que le peuple rejette cela, cette génération entre dans la destruction. Eh bien, remarquez. Qu’en serait-il si le monde aujourd’hui recevait le don de Dieu?

47        Faisons un recul dans le passé pendant une minute. Noé était–est venu avec un don de Dieu en tant que prophète; il disait qu’une tempête venait et qu’elle allait recouvrir d’eau toute la terre. Eh bien, cela ne cadrait pas avec les idées scientifiques de ce jour-là. Souvenez-vous, en ce temps-là, ils étaient plus avancés en science que nous le sommes aujourd’hui. Ils avaient bâti des pyramides et le sphinx, que nous ne saurons pas bâtir aujourd’hui. Ils embaumaient les corps pour qu’ils gardent l’aspect naturel, même jusqu’à ce jour: une momie. Nous ne pouvons pas faire cela. Ils avaient des teintures que nous ne pouvons pas reproduire. Ils étaient des hommes de science plus avancés que nous le sommes aujourd’hui. Et maintenant, lorsque ... ils pouvaient probablement aussi sonder la lune avec le radar. Et Noé, cet homme se tenait là, après avoir entendu Dieu, et il prêchait et prophétisait que Dieu allait détruire le monde par l’eau. La pluie allait tomber des cieux. Eh bien, je peux entendre l’homme de science s’approcher là, et dire: «Ecoute, nous avons un instrument avec lequel nous pouvons directement atteindre la lune.» Vous savez, il n’avait jamais plu à l’époque. Dieu arrosait la terre à partir des sources, il n’y avait jamais eu de pluie dans les cieux. L’inclinaison de la terre après la destruction du monde antédiluvien, c’est ce qui provoque les pluies. Alors Noé a dit que la pluie allait tomber des cieux, et les gens n’ont pas cru cela. La science a dit: «Il n’y a pas une seule goutte de pluie là-haut, il n’y a pas d’eau. Comment pourrait-il pleuvoir?» Noé disait: «Si Dieu a dit qu’il va pleuvoir et que la pluie viendra de là-haut, c’est que Dieu est capable de mettre la pluie là-haut.» Voyez-vous? Mais les gens n’y croyaient pas. Un jour il plut. Voyez? Et cette race-là, parce qu’ils n’avaient pas cru cela, ils ont été détruit: le monde entier.

48        Des années plus tard, vint un prophète du nom de Moïse, venant du désert, avec une Colonne de Feu au-dessus de lui. Et il leur apportait la promesse de Dieu, leur disant que Dieu avait promis par Sa Parole de les amener dans un pays où coulaient le lait et le miel. Et il avait cette Colonne de Feu au-dessus de lui, et Dieu oeuvrait avec lui afin de prouver à ces Juifs qu’il était un prophète.

            Il a dit: «Demain, apprêtez tout, parce que telle chose va se produire.» Et cela s’est produit exactement à la lettre. Il était un prophète.

49        Remarquez. Je pensais l’autre jour combien cela devait être glorieux pour Israël, lorsqu’ils ont entendu cela. Ils ont cru en lui. Remarquez, ils étaient–ils étaient des esclaves. On–on–on leur jetait du pain moisi; ils devaient soit manger cela, soit passer la journée à jeun. Si ces Egyptiens voulaient prendre leurs jeunes filles et les violer, que pouvaient-ils faire à ce sujet? Rien. S’ils voulaient prendre leurs jeunes garçons et les tuer, que pouvaient-ils faire à ce sujet? Rien. Ils étaient des esclaves, et cependant, ils étaient le peuple de Dieu. Amen.

            Remarquez. Eh bien, et ici ils étaient le peuple de Dieu dans ce genre de condition, et ce prophète est venu avec l’AINSI DIT LE SEIGNEUR, conformément aux Ecritures. «Dieu, notre Père, avait rencontré Abraham et lui avait dit que sa postérité séjournerait dans une terre étrangère pendant quatre cents ans, et qu’ensuite Il les ferait sortir par une grande promesse et par une grande puissance. Il les délivrerait, et les amènerait dans un bon pays où Abraham a séjourné. Et c’est... l’heure est proche.»

50        N’importe quel homme aurait pu dire cela, mais cet homme-ci avait la Colonne de Feu au-dessus de Lui. Et il était un prophète. Et ce qu’il disait s’accomplissait exactement tel qu’il l’avait annoncé. Oh! la la!

            Israël a cru cela. Qu’ont-ils fait? Ils sont sortis de l’Egypte sous cette Colonne de Feu-là et se sont mis en route vers une Terre promise qu’ils n’avaient jamais vue et dont ils ne connaissaient rien. Et aucun d’eux n’y avait jamais été, mais ils sont partis parce que la Parole de Dieu leur avait dit de partir. Ils étaient dans la ligne du devoir.

            J’espère que je ne parle pas trop fort. Je suis habitué à prêcher en plein air et tout. Un instant. Remarquez. Je vais me tenir un peu en retrait.

            Remarquez, ils ont suivi ce prophète à travers le désert, et Dieu les a nourris dans le désert. Il pourvoyait à tous leurs besoins, Il faisait pleuvoir du pain des cieux pendant la nuit et les nourrissait, Il les a conduits jusqu’à ce qu’ils sont arrivés à un endroit appelé Kadès Barnéa. Kadès Barnéa était autrefois le trône du jugement du monde.

51        Et ils avaient avec eux un grand guerrier du nom de Josué. Et le mot Josué signifie «Jéhovah Sauveur». Il est sorti du camp, il a traversé le Jourdain. Personne n’avait jamais été là-bas auparavant. Ils ne savaient pas que le pays se trouvait là, si ce n’est par la promesse de Dieu. Et il a traversé le Jourdain, il est entré dans la Terre promise, et il a ramené la preuve que ce pays était exactement tel que Dieu l’avait décrit. Voyez? Il se trouvait là.

            Et ce fut à ce moment-là que le peuple, quatre-vingt-dix pour cent d’entre eux n’ont pas cru Josué. Ils ont dû errer pendant un certain temps. Mais Dieu avait fait la promesse, Il les a amenés là-bas. Combien c’est beau! Ils n’avaient plus à travailler sous le joug de Pharaon. Ils pouvaient épouser leurs femmes, se construire une petite maison dans le pays, cultiver leur nourriture et tout le reste et en manger, et élever leurs enfants en paix. Les nations les craignaient et tout. Après quelque temps, les flancs des collines de ce beau pays furent couverts des tombes.

52        Puis, vint le plus grand de tous les guerriers, Jésus. Et Il a dit que Dieu a préparé un endroit où la mort n’existe pas (Amen.), un endroit où nous pouvons vivre éternellement, bâtir des maisons et les habiter, nous planter des vignes et en manger les fruits, que nous n’allons pas les laisser à quelqu’un d’autre. Amen. «Il y a plusieurs demeures dans la maison de Mon Père. Si cela n’était pas, Je vous l’aurais dit. Et Je vais vous préparer une place, et Je retournerai pour vous prendre avec Moi, afin que là où Je suis, vous y soyez aussi.» Il a promis cela, qu’il y a une Vie après la mort. Un autre grand Josué... Il n’y avait jamais eu quelqu’un qui était allé de l’autre côté et en était revenu. Tout simplement un autre grand Josué...

53        Remarquez. Ensuite, quand Il est arrivé à cet endroit-là, Il a rencontré Son Kadès Barnéa, le trône du jugement, pour nous tous: le Calvaire. C’est là qu’Il a été jugé pour le péché du monde. Il a traversé le Jourdain de la mort (ça, nous le savons), Il est passé dans l’autre pays, Il est mort. Il est mort si bien que le soleil a cessé de briller, la lune a refusé de briller, eh bien, la terre a eu une dépression nerveuse quand les rochers en ont été secoués et arrachés, lors de Sa mort. Et Il est mort, mais le troisième jour, Il est revenu de l’autre rive du Jourdain, ramenant l’évidence que l’homme vit après sa mort ici. Quel grand Guerrier!

54        Or, Il a dit: «Je vais vous donner le gage de votre salut.» Savez-vous ce que c’est que le gage? C’est l’acompte. Par exemple, si je voulais acheter une barque chez l’un de vous, les frères indiens ici, et que je vienne et dise: «Combien voulez-vous pour votre barque?» Vous diriez: «Deux mille dollars.»

            Je dirais: «Eh bien, je vais vous dire ce que je vais faire. Je vais vous donner 50 dollars pour que vous me la gardiez jusqu’à la semaine prochaine. Le ferez-vous? Gardez-moi... Allez-vous la garder pour moi?»

            «Je la garderai, Frère Branham.» Alors vous me donnerez un reçu, et je vous donnerai 50 dollars.

            Eh bien, vous ne pouvez pas vendre cette barque, parce que j’ai fait la première enchère sur cela. C’est le gage montrant que je vais recevoir la barque. Cela m’appartient.

            Eh bien, Dieu est donc revenu, et a dit: «Montez là à Jérusalem, et attendez. Je vais vous envoyer le gage de votre salut.» Et ils étaient tous là-haut, d’un commun accord, en un seul endroit, et soudain, le Gage est venu, Il vint du Ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux. Cela remplit toute la maison où ils étaient assis.

55        Maintenant, suivez ceci. Nous pouvons regarder en arrière et voir autrefois quand nous étions des incroyants. Nous voyons là autrefois, quand nous pouvions nous approcher d’une réunion comme celle-ci et nous en moquer. Nous voyons autrefois là dans nos vies, quand nous pouvions critiquer la guérison divine. Nous... Autrefois, nous ne croyions pas en Dieu. Autrefois, nous ne croyions pas en Sa Parole. Mais maintenant, nous avons été ressuscités de cela, nous avons été élevés, nous sommes morts en Christ, nous avons été ensevelis avec Lui, nous sommes ressuscités avec Lui dans Sa résurrection, et maintenant, nous sommes assis dans les lieux célestes en Jésus-Christ. Autrefois...

            Voyez-vous, le Gage... Nous voici aujourd’hui dans le Gage de notre salut. Nous nous tenons ici ce soir étant déjà morts, ensevelis en Christ, et ressuscités avec Lui et assis dans les lieux célestes, savourant des choses spirituelles qui viennent de l’autre côté. Voyez-vous, les lieux célestes... Oh! la la! cela nous fait crier, pensez-y.

56        C’est comme une vieille femme de couleur, une soeur noire, qui a dit, là aux Etats-Unis, elle a dit: «Docteur Branham, a-t-elle dit, je–j’aimerais donner un témoignage.»

            «Allez-y, soeur. Témoignez.»

            Elle a dit: «J’aimerais dire ceci, les amis. Je ne suis pas [haint–N.D.T.]...» (C’est une expression qui est utilisée là dans le Sud), elle a dit: «Je ne suis pas ce que je devrais être, et je ne suis pas ce que je voudrais être. Mais alors, une autre chose dont je suis sûre, je ne suis plus ce que j’étais.» Alors, ce–c’est bon. Elle savait que quelque chose s’était produit. Amen. Moi aussi. Tout homme qui est né de l’Esprit de Dieu sait qu’il n’est plus ce qu’il était. Amen.

            Je ne suis pas ce que je voudrais être, et je ne suis pas ce que je devrais être, je ne suis pas non plus ce que j’étais. Voyez? Je suis ressuscité avec Lui. Maintenant, je suis en haut comme ceci, attendant le moment de mon changement.

57        Maintenant, Moïse, Moïse était un serviteur de Dieu. Or, quand Jésus parlait ici, Il a dit: «Les hommes de Ninive se lèveront au jour du jugement parce qu’ils s’étaient repentis après la prédication de Jonas.» Jonas était un prophète.

            Or, beaucoup de gens parlent tout simplement en mal du pauvre vieux Jonas, et ils disent qu’il était un–un rétrograde. Je ne le pense pas. Je pense que la Bible dit que l’Eternel dirige les pas du juste. Eh bien, nous faisons des choses qui ne... Nous ne comprenons pas pourquoi nous faisons cela, mais nous nous tenons tout simplement tranquilles. Et aussi longtemps que vous êtes conduit par l’esprit, allez, faites la chose de toute façon. Cela pourrait être contraire à notre pensée, mais lorsque le Saint-Esprit dit: «Vas-y», nous partons. Par exemple, en ce moment même, j’avais une série de réunions qui allaient se tenir à New York; je devrais les tenir cette semaine, là où trois cents Hispanophones ont loué le Madison Square Garden (qui a une capacité de dix-neuf mille personnes), et ils voulaient que cette semaine même, où je suis ici, que je sois à New York. Voyez? Mais le Saint-Esprit m’a conduit ici. Cela semble être contraire à ce qui devait se faire. Mais j’ignore pourquoi, et me voici. Vous voyez, les enfants de Dieu sont conduits par l’Esprit de Dieu. Nous ne comprenons pas. Voyez?

58        Eh bien, les autres frères peuvent aller vers ces gens-là. Eh bien, c’est comme frère Roberts, il ne pourrait pas aller là-bas, il ne pourrait pas venir ici. Il lui faut avoir environ, je pense que c’est environ quinze à vingt mille dollars chaque jour pour des programmes de télévision, et toutes sortes des choses, et–et un immeuble de trois millions de dollars là-bas. Ce frère-là ne pourrait pas venir ici. Vous ne saurez pas parrainer une chose pareille. Vous n’êtes pas un–vous ne saurez pas y faire face. Voyez? Et Tommy non plus et son grand programme, avec des milliers de missionnaires à travers le pays, ne pourraient pas faire cela.

            Alors vous voyez, le Seigneur ne me laisse jamais monter jusqu’à ce niveau-là. Il me laisse simplement demeurer à un niveau tel que je peux aller dans chaque petit coin, parce que je n’ai besoin de rien d’autre que Sa Présence. C’est juste. J’étais dans le champ missionnaire avant tous ces frères-là. Mais vous voyez, le Seigneur m’a parlé, disant: «Ne cherche rien de tout cela, ne te mêle pas à l’argent. Laisse cela tranquille.»

            Je n’ai jamais de toute ma vie, prélevé une offrande. Voici trente et un ans que je prêche et jamais de ma vie je n’ai prélevé une offrande (Voyez-vous?), parce que... Et je tiens un... J’ai tenu des réunions qui rassemblaient cinq cent mille personnes en un seul lieu. Ensuite, je suis allé tenir une réunion là où l’église ne pouvait accueillir que vingt personnes, mais le Seigneur a dit: «Vas-y.» Voyez-vous? C’est là où Il dit: «Vas-y» qu’il faut aller.

59        Tout récemment... Vous avez entendu parler de frère Roberts, ce grand homme. Et je suis allé... Oh! c’est un aimable frère, un grand ami à moi. Je me suis rendu à son gigantesque immeuble. Je me suis rendu chez Tommy. Et Tommy était ici au–à Portland, lorsque ce fou s’était rué vers l’estrade ce soir-là pour me tuer (Vous avez entendu l’histoire), un homme de très forte corpulence, il a dit: «Je vais t’assommer là au milieu de cette assistance. Je vais te briser le cou.»

            Et le Saint-Esprit a dit: «Puisque tu as défié la Parole de Dieu, c’est toi qui tomberas à mes pieds.»

            Il a dit: «Je vais te montrer aux pieds de qui je vais tomber», et il a levé son grand poing.

            Et j’ai dit: «Sors de lui, Satan!» Et l’homme est tombé très exactement sur mes pieds. Il était là.

            Alors Tommy se tenait là. La police est arrivée en courant et a dit: «Nous recherchons cet homme pour le mettre en prison.» Elle a dit: «Est-il mort?»

            J’ai dit: «Non, monsieur. Mais faites-le rouler et ôtez-le de mes pieds.» Voyez-vous? Il pesait environ–environ 250 livres [113,3 kg], alors ils l’ont ôté de mes pieds en le roulant, et il était là.

            Il a dit: «Est-il guéri?»

            J’ai dit: «Non, monsieur. Il adore cet esprit-là.» Il ne... J’avais conduit ces deux policiers à Christ dans le vestiaire là dans le–le Portland Auditorium.

60        Eh bien, maintenant, vous voyez, à cause de cela Tommy est devenu un serviteur de Dieu, et maintenant il–et il va dans les champs missionnaires, et il a accompli une grande oeuvre. Et frère Oral, il y avait là son grand bâtiment. C’est une grande chose de penser qu’un seul homme, un seul homme ait pu placer environ deux millions et demi de dollars ou trois millions dans la construction d’un bâtiment. Ouf! Oh! la la! regardez Tom...

            Je suis allé chez Oral Roberts, et il y a cinq cents machines IBM qui fonctionnent. Les mains humaines ne touchent jamais ses lettres. Le–il y a une machine qui les prend, qui écrit cela, qui met cela à l’intérieur de l’enveloppe, qui ferme l’enveloppe, et envoie cela. Il va à la banque, et retire de l’argent, il amène cela dans un très grand camion, et met cela dans un... Un convoyeur va çà et là, et c’est dans plusieurs langues. On retire cela comme cela, afin de prendre soin de leur argent. Eh bien, c’est un... Vous n’avez jamais rien vu de tel dans votre vie. Et c’est une grande chose. Et Oral m’a fait visiter cela, en compagnie de frère Fisher, ainsi que de l’un des missionnaires qui était avec lui là-bas.

            Et puis, j’ai vu frère Tommy qui avait son grand bâtiment là-bas. Je me suis dit: «Comme c’est merveilleux! comme c’est bon!» Il m’est arrivé de regarder dehors. Frère...

61        Le policier s’est avancé, et a dit: «Frère Branham, vous ne pouvez pas sortir par cette porte-là.» Il a dit: «Il y a cinquante personnes là dehors qui vous attendent.» Il a dit: «Ils–ils attendent juste pour vous voir.»

            Et j’ai dit: «Eh bien, y a-t-il une sortie par derrière?»

            Il a dit: «Oui. Sortez par ici.» Et ils ont dit: «Nous allons envoyer un homme par là pour vous prendre.»

            Et je suis sorti dans le parking de derrière. Et je faisais les cent pas là en regardant ce gigantesque bâtiment. Oh! la la! c’est juste comme... Je n’ai jamais rien vu de tel dans aucune région du monde. Et c’est un jeune homme pentecôtiste qui a fait cela.

            Je me suis dit: «N’est-ce pas merveilleux?» Je me suis dit: «Ô Dieu, combien c’est merveilleux!» Je me suis dit: «De penser simplement au bâtiment de frère Tommy, où... quel gigantesque bâtiment, presque aussi vaste qu’un pâté de maisons, juste pour faire des livres, avec des secrétaires et ainsi de suite, et des machines IBM qui fonctionnent.»

            Je me suis dit: «Oh! la la! je n’aimerais pas qu’ils viennent jeter un coup d’oeil chez moi.» Je possède une seule petite machine à écrire placée là au fond d’un camping car. Et je voulais–et j’essayais de trouver quelqu’un pour m’aider à répondre à mes lettres.

            Je me suis dit: «Mais mon garçon, pour rien au monde, je n’accepterais toute cette responsabilité. Je n’ai pas assez de cervelle pour gérer cela.» Je me suis dit: «Dieu savait cela.»

62        Et je me tenais là dehors, et alors je suis devenu mélancolique. Je me suis mis à penser: «Ô Dieu, chacun de ces frères a dit que lorsqu’ils ont vu le ministère que Tu m’as donné, cela les a propulsés dans les champs missionnaires.» J’ai dit: «Pour cela, je suis reconnaissant. Nous travaillons tous pour un seul grand endroit qui se trouve là-haut, appelé le Ciel.» Et j’ai dit: «J’en suis reconnaissant. Mais, ai-je dit, je suppose que peut-être tu ne pouvais pas me faire confiance, sachant que je ne serais pas en mesure de m’occuper d’autant d’argent; et que je n’aurais pas l’intelligence pour savoir quoi en faire si je recevais cela.» Et j’ai dit: «Je pense qu’il se fait tout simplement que c’est le cas.»

            Et je me tenais là, j’ai senti comme si un petit noeud s’était formé dans ma gorge, parce que... je ne dis pas ceci... Je dis tout simplement ceci parce que c’est la vérité. J’ai entendu une Voix dire tout aussi clairement que vous m’entendez: «Mais Je suis ta portion.»

            J’ai dit: «Merci, Seigneur. J’irai partout, à n’importe quel endroit, n’importe quand. J’aimerais faire ce que Tu–ce que Tu veux que je fasse», en remerciant Dieu. Eh bien, frère Osborn, frère Roberts, et frère... tous ces précieux frères à travers le monde, nous travaillons tous pour un seul endroit, un seul endroit. Vous voyez?Et ceci, ce petit don que le Seigneur m’a donné, c’est afin de foncer jusque dans ces petits coins. On ne peut pas être complètement lié par l’argent, par des programmes et des choses comme cela. Je fonce tout simplement jusque dans les petits coins, et je déclenche la chose. C’est tout. Et je–je–je suis reconnaissant pour cette portion. Je suis tellement heureux qu’Il soit ma Portion, et Il est Celui à qui je m’attends.

63        Or, Jonas avait un billet de voyage et devait aller à Ninive, ce que Dieu l’avait appelé à faire; mais il est allé à Tarsis. Maintenant, vous vous dites: «Eh bien, il a fait exactement le contraire de ce que Dieu lui avait dit de faire.» Mais, un instant. Si un prophète est conduit par le Seigneur, cela finit toujours bien. Eh bien, il est allé là-bas et la tempête s’est levée, et–et la mer est devenue houleuse et le navire coulait. Et ils ont lié à Jonas les mains et les pieds et l’ont jeté par-dessus bord dans l’océan; et une baleine l’a avalé.

64        Or, il n’y a pas longtemps ils avaient posé une baleine sur un–un grand wagon plat là à Louisville, dans le Kentucky, cela fait environ quinze ans ou peut-être vingt ans. Et on tenait une conférence. Et le petit homme de science qui tenait cette conférence se moquait de la Bible. Voici ce qu’il disait, il a dit: «Maintenant, j’aimerais que vous... Vous connaissez la légende...» La légende? Cette Bible n’est pas une légende. Elle est la Vérité. Et il a dit: «La légende relative à la baleine qui a avalé Jonas...»

            Il a dit: «J’aimerais que vous remarquiez une chose. Vous ne pouvez pas prendre une balle de baseball d’une bonne taille et la faire passer dans la gorge de cette baleine. Alors, pour ce qui est de cette légende, il n’en est rien. Voici une baleine, une baleine de taille normale, et la baleine ne pouvait pas avaler un homme, parce qu’il ne pouvait pas passer à travers sa gorge. C’est–c’est... La dimension maximum que vous pouvez obtenir en dilatant sa gorge est d’environ quatre pouces [10 cm], pour que cet–pour que cet homme soit avalé. Et la chose était impossible.»

            C’en était trop pour mes origines irlandaises, vous savez. J’ai dit: «Monsieur, j’aimerais placer un mot.»

            Il a dit: «Oui, monsieur. De quoi s’agit-il?»

            J’ai dit: «Vous ne connaissez simplement pas votre Bible.» J’ai dit: «Dieu a dit qu’Il avait préparé ce poisson. C’était un poisson d’une constitution spéciale. Voyez? Dieu avait préparé ce poisson. C’était un genre de poisson différent.»

            Celui-ci–celui-ci, il aurait pu... Il–il aurait pu avaler une maison s’il le voulait. Dieu est capable de faire ce qu’Il veut. La Bible dit que Dieu avait préparé un poisson. Oh! il avait une grande gorge. Vous voyez?

65        Et alors, Jonas est entré dans le ventre du poisson. Et vous les dames, vous savez donc, lorsque vous nourrissez votre petit poisson rouge, savez-vous ce qu’il fait? Il descend directement au fond du petit bassin, et il étend ses petites nageoires sur le fond, et se repose. Il a le ventre plein. Voyez? Il est tout simplement couché là, se reposant. Il a rôdé dans les eaux jusqu’à ce qu’il a trouvé sa nourriture, et il est descendu et s’est reposé. C’est ce que fait le poisson lorsqu’il a mangé: il remplit son ventre, et il retourne au fond. La truite qu’on a ici va se mettre sous un rocher quelque part et se reposer. Il en est ainsi. Et j’imagine que ce gros poisson avait rempli son ventre avec ce prophète. Alors il est descendu dans l’eau, il est descendu au fond et il s’est reposé.

66        Maintenant, vous dites de Jonas qu’il était dans une [terrible] situation... Il était en mauvaise posture. Beaucoup de gens parlent des symptômes. Ils disent: «Eh bien, on a prié pour moi hier soir, mais je ressens toujours la douleur.» Cela n’a rien à voir avec la chose. «On a prié pour moi. Ma main est toujours infirme.» Cela n’a rien à voir avec la chose. Si vous le croyez, ne regardez pas à cela, regardez à la promesse. Voyez? Ne regardez pas à la main. Ça c’est ce que nous appelons des symptômes, regarder aux symptômes.

            Maintenant, il n’y a personne ici qui pourrait avoir des symptômes comme Jonas. Frère, il avait le cas de symptômes les plus horribles que j’aie jamais vus. Ecoutez ceci. Chaque... Eh bien, il était–il était là dans l’océan, ses pieds et ses mains liés derrière lui, et il se trouvait dans le ventre de la baleine, probablement qu’il était à plusieurs mètres de profondeur, baignant dans les vomissures, dans le ventre de la baleine, dans une mer en furie. Eh bien, vous parlez des symptômes!

            Qu’il se retourne de ce côté, c’était le ventre de la baleine; de ce côté-là, c’était le ventre de la baleine. Dans tous les sens où il se retournait, c’était le ventre de la baleine. Il n’y a ici personne qui soit dans une aussi mauvaise posture. Considérez ce que–considérez les symptômes qu’il avait. Mais, savez-vous ce qu’il a fait?

            Il a dit: «Ce sont des vanités mensongères. Je n’en croirai rien.» Il a dit: «Seigneur...» Il s’est retourné sur son dos, des vomissures étaient tout autour de lui, il avait des algues autour du cou. Il a dit: «Une fois encore, je regarderai vers Ton saint temple.» Oh! non pas regarder au ventre de la baleine, ni aux circonstances, mais «regarder vers Ton saint temple».

            Salomon, lorsque Salomon avait dédicacé ce temple il avait prié, disant: «Eternel, si Ton peuple est en difficulté à quelque moment que ce soit et qu’il regarde vers ce saint lieu, alors exauce des cieux.» Et Jonas a agi sur base de la prière de Salomon. Et Dieu... J’ignore ce qu’Il a fait. Il avait placé une tente à oxygène là-bas ou quelque chose du genre, Il l’a gardé en vie pendant trois jours et trois nuits.

67        Maintenant, nous ne... Nous ne sommes pas dans une aussi mauvaise posture. Personne d’entre nous ne se trouve dans une aussi mauvaise posture que Jonas. C’est vrai; en effet, voici le Saint-Esprit ici. Nous ne sommes pas dans le ventre de la baleine, nous–nous ne sommes pas dans cette situation-là. Mais si Jonas, dans ces circonstances-là, pouvait regarder vers un temple pour lequel un être humain avait prié lorsqu’il l’avait dédicacé (et cet homme qui avait prié a rétrogradé plus tard), et Dieu a exaucé ses prières, à combien plus forte raison dans ces circonstances-ci nous pouvons regarder vers le Ciel où Jésus est assis à la droite de Dieu, vivant éternellement pour intercéder sur base de notre confession! Oh! la la! oh! la la! je ne regarderai pas à mon mal de ventre. Je ne regarderai pas à mon coeur qui bat d’une manière bizarre. Je ne regarderai pas à ma main infirme. Mais je regarderai vers la promesse, car Il est assis là, vivant éternellement pour faire l’intercession. Amen.

68        J’aimerais vous montrer une chose maintenant, vous montrer que Dieu sait de quoi Il parle. Bon, les gens de Ninive... C’était une grande ville, d’environ un demi-million de gens, presque aussi grande que Saint Louis, dans le Missouri. Et c’étaient des païens. Ils vivaient dans toutes sortes de péché. Ils adoraient des animaux, des idoles et tout le reste, et ils étaient... Leur activité, c’était la pêche. Et la baleine était donc le dieu de la mer.

            Alors, ils étaient donc tous sur le rivage aux environs de 11 heures, en train de pêcher. Tous les pêcheurs tiraient leurs filets là dans la mer, et tout à coup, voici venir le dieu de la mer, la baleine. Elle s’est précipitée sur le rivage, a tiré sa langue, et le prophète a carrément débarqué sur le rivage. Assurément, ils se sont repentis. Dieu sait ce qu’il faut faire. Dieu sait comment faire les choses pour les gens qui veulent croire. Voyez-vous?

            Jonas n’était pas en dehors de la volonté de Dieu. Voyez, le dieu baleine a vomi le prophète juste là sur le rivage. Assurément, ils devaient croire son message. Et il est sorti là.

69        Et Jésus a dit, vous savez, qu’il y avait là plus que Jonas. Mais remarquez ce qu’Il a dit. Eh bien, un petit peu avant que nous passions à un autre point. Suivez. Jésus a dit... Ils ont dit: «Maître, nous voulons voir un signe de Ta part.» (Trois versets avant là où j’ai commencé à lire.) «Maître, nous voudrions voir un signe de Ta part.»

            Il a dit: «Une génération méchante et adultère cherche un signe.» Est-ce vrai? Et Il a dit: «Il ne sera donné d’autre signe à cette génération...» Maintenant, suivez attentivement. Combien savent que–que les Ecritures se répètent constamment? Nous savons cela. Et Il a dit: «Il ne sera pas donné d’autre signe à cette génération faible, méchante, adultère.» Il s’agit de cette génération-ci.

70        Il n’y a jamais eu autant de méchanceté et d’adultère dans le monde entier qu’en ce temps-ci, la perversion. Eh bien, l’homosexualité, la perversion, les femmes dans les rues, dévêtues, chaque... Vous... C’est tout simplement terrible de voir la manière dont les gens se comportent partout dans le monde, et particulièrement aux–aux Etats-Unis. Et cela devient presque aussi mauvais au Canada. C’est bien dommage, mais c’est vrai. Cette grande nation, cette petite nation en tire un modèle. Ne tirez pas votre modèle d’eux, tirez votre modèle d’ici en haut, de Christ.

            Remarquez. Et ils étaient là, une... méchante... Il a dit: «Il n’y aura pas...» Maintenant, suivez attentivement, afin que vous ne manquiez pas cela. «Ils recevront un signe. De même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre de la baleine, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre.» Ils recevront ce signe-là.

            De quoi était-ce le signe? De la résurrection. Vous comprenez? C’est exactement ce que nous recevons aujourd’hui, le signe qu’Il n’est pas mort. Il est ressuscité d’entre les morts et Il est au milieu de nous, accomplissant les mêmes choses qu’Il a accomplies lorsqu’Il était ici sur terre. Et la génération méchante et adultère (Voyez-vous?) recevrait ce signe-là.

71        Ensuite, encore une chose, pour terminer. Il a dit: «Et la reine du Midi se lèvera, au jour du Jugement, avec cette génération et la condamnera, parce qu’elle vint des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, et voici, il y a ici plus que Salomon.»

            Maintenant, écoutez alors que nous terminons. Dans la génération de Salomon Dieu avait donné un don à la terre, et c’était le don de discernement. Et ce don est descendu sur Salomon, et tout le monde croyait cela d’un seul coeur. Qu’en serait-il si tout le monde aujourd’hui croyait... Qu’en serait-il si le Canada et les Etats-Unis croyaient le don que Dieu leur a envoyé, le Saint-Esprit? Qu’en serait-il si tous ceux qui confessent être des chrétiens croyaient vraiment cela? Eh bien, nous n’aurions pas à nous inquiéter au sujet des bombes atomiques de la Russie et de toutes ces choses-là.

            Eh bien, nous... Vous ne serez jamais en mesure de creuser pour échapper à la bombe atomique. Eh bien, le problème... Les gens creusent des trous, et là, aux Etats-Unis, ils creusent des caves et font des bureaux pour le gouvernement. Eh bien, cette bombe atomique, celle qu’ils possèdent maintenant, qui fera sauter la terre, je crois qu’elle va à une profondeur de trois cents ou quatre cents pieds [91,4 ou 121,92 m], et sur une superficie de 150 miles carrés [241,4 km²]. Eh bien, même si vous vous trouvez à dix mille pieds [3048 km] sous terre, en plein dans la lave, cela briserait chaque os de votre corps. Vous ne pouvez pas creuser suffisamment pour y échapper.

            Mais nous avons un abri anti-aérien. Il n’est pas fait d’acier; il est fait de plumes: soyez enlevés sous Ses ailes (Amen.). C’est vrai. Lorsque ce... Avant que cette bombe ne tombe, nous serons dans la Gloire. Quel est le problème? Les gens disent donc que nous sommes des fous. Si je suis fou, laissez-moi tel que je suis. Je me sens mieux comme cela. Et ainsi, je... j’aime tout simplement rester comme cela.

72        Maintenant, remarquez. Eh bien, au temps de Salomon, tout le monde croyait ce don-là. Oh! la la! Tout le monde, les gens n’allaient pas partout en disant: «Oh! il est des assemblées, il est de ceci, et de cela.» Non, ils étaient tous d’un commun accord. Ils croyaient cela.

            Et toute personne qui passait par le - traversait... Ils n’avaient pas des avions à réaction et toutes ces choses en ce temps-là; ils devaient effectuer le voyage par des caravanes de chameaux. Et lorsqu’ils passaient, ils disaient–se rendaient dans d’autres régions du monde, ils disaient: «Vous devriez entendre ce qui se passe en Palestine. Ils ont un Dieu là-bas, et ce Dieu-là se révélé au travers d’un homme.»

73        Maintenant, voyez-vous, l’adoration païenne consiste à se prosterner devant une idole, un dieu imaginaire, et de croire que ce dieu imaginaire vous parle. Le christianisme, c’est l’inverse. Dieu prend un homme vivant qui se prosterne devant Lui, et Il prononce Ses propres Paroles au travers d’un homme vivant, non pas au travers d’une idole. Détournez-vous carrément de l’adoration païenne, de l’adoration des idoles, pour l’adoration chrétienne. Eh bien, ils disaient: «Ils ont là-bas un homme au travers duquel le Dieu qu’ils adorent parle par le discernement. Oh! cela s’est répandu partout. Toutes les nations les craignaient. Elles envoyaient des dons et tout le reste. Il n’y avait pas de guerre au temps de Salomon. Non. Il était–il était... Les gens pensaient qu’il était très intelligent. Ce n’était pas lui; c’était Dieu, le Saint-Esprit en lui, qui le rendait intelligent.

74        Maintenant, cette nouvelle-là s’est répandue sur toute la terre jusque dans le pays de Séba. Et si vous mesurez cela sur votre carte, c’est une longue distance jusque-là, au-delà du désert du Sahara. Et cette petite reine païenne, elle était une païenne. Et les gens venaient, et disaient: «Oh! vous devriez voir ce qui se passe là en Palestine. Il se passe telle chose.» Oh! la la! combien ils pensaient cela à ce sujet! Or, savez-vous comment la foi vient? En entendant la Parole de Dieu. Eh bien, la petite dame a dit: «Quoi?» Vous savez, Dieu en elle... elle croyait qu’il existait un Dieu. Et alors, lorsque cette foi s’est mise à la toucher, disant qu’il existait un Dieu, elle a commencé à Le chercher. Et tout le monde venait. Lorsque les gens arrivaient dans son royaume (les caravanes des chameaux qui traversaient, vous savez, des commerçants et les autres, avec la soie, le lin et tout, et des produits, et tout ce qu’ils avaient, qui traversaient), eh bien, elle les invitait dans son palais, et disait: «Etes-vous passé par la Palestine?»

            - Oui  - Ces choses sont-elles vraies?- Elles sont vraies. Elles sont vraies. Jamais vous ne... Ce peuple-là est d’un seul coeur et d’un commun accord. Vous n’avez jamais rien vu de tel dans votre vie. Leur Dieu leur a donné un don et Il le manifeste à travers un homme. Et ils ont fait de cet homme-là leur roi. Oh! la la! tous croient cela. Chacun d’eux.

            - Eh bien, avez-vous pu voir cela?

            - Oui.

            - Ces choses sont-elles vraies?

            - Assurément, elles sont vraies 

            Oh! la la! elle voulait donc voir cela, vous savez, lorsqu’on entend parler de cela. Eh bien, elle a décidé qu’elle était... Elle a cherché tous les rouleaux, et elle s’est mise à lire ce qu’était ce Dieu-là. Vous voyez, elle était une païenne, elle s’est mise à lire ce que Jéhovah était, à voir Sa nature. Elle a dit: «Alors, cela doit être la nature de Jéhovah qui se manifeste dans cet homme, parce que Jéhovah, disent-ils, est toute sagesse, et Il prédit des choses.»

75        Ainsi donc, étant la reine, elle devait passer par beaucoup de choses. Elle devait aller vers son prêtre païen et demander la permission de s’absenter de son église. Eh bien, vous savez quoi? J’imagine que ce prêtre païen a dit, vous savez: «Mais Tu vois, écoute ceci, ma fille, tu es une reine. Tu ne peux pas aller t’associer à cette bande d’illettrés, tu sais. Tu ne peux pas faire cela. Tu es une reine. Et ils... Tu sais quoi? Eh bien, tu sais, cela ... Tu vas sortir de ta classe sociale si tu te rabaisses...»

            Et elle a dit: «Mais, Révérend, je dois partir. Quelque chose me dit que je dois partir.»

            «Oh! mais tu... Nous... Tu ne peux pas faire cela, mon enfant. Tu ne peux pas faire cela. Maintenant, écoute. Nous savons qu’ils racontent toutes sortes de choses là-bas. Ils ont traversé la mer Rouge, qui se serait asséchée, et–et que du pain pleuvait du ciel. Mais ce ne sont que des légendes. Il n’en est rien.»

            On entend ce même vieux démon parler aujourd’hui. Le diable retire son homme, mais jamais son esprit. Dieu non plus ne retire jamais Son Esprit. Il pourrait retirer Son homme, mais le Saint-Esprit qui était sur Christ est revenu sur l’Eglise à la fin du monde pour accomplir la même chose.

            Remarquez. Eh bien, ces grands érudits et tout le reste de ce jour-là, et ce très grand groupe de pharisiens, ils existent encore. Leurs esprits se trouvent carrément sur d’autres personnes. Voyez-vous? Et de même l’Esprit de Dieu vit toujours, confirmant Sa Parole, continuant à oeuvrer. Cela dépend de ce que vous voulez croire. C’est tout.

76        Maintenant, si nous remarquons... Ensuite, il a dit: «Eh bien, pareille chose n’existe pas.» Il a dit: «Maintenant, si une telle chose existait, ce sont nos idoles, c’est notre église qui ferait cela.»

            Vous saisissez cela, c’est la même chose aujourd’hui. «Eh bien, si la guérison divine existe, telle grande église croirait cela. Telle grande église ferait cela.» Voyez? Mais vous savez, Dieu fait des choses qui Lui plaisent. Il n’a pas besoin de consulter quelqu’un à ce sujet. Il est le Tout Suffisant. Voyez-vous? Il n’a pas besoin de demander à quelqu’un. C’est donc Dieu qui faisait cela. Et vous savez, son petit coeur commençait à avoir faim de Dieu, rien n’allait arrêter cela. Et elle a dit: «Monsieur, j’y vais, de toute façon.» «Eh bien, si tu y vas, je vais te rendre ta lettre [de membre] d’église.» Elle a dit: «Vous ferez tout aussi bien de me la rendre, parce que je m’en vais.» Alors elle... Voyez-vous, rien ne va arrêter une personne qui vient à Christ, qui croit réellement en Lui. Lorsque vous entendez la Parole de Dieu et que vous savez qu’Elle agit, rien ne va vous arrêter. C’est tout. Vous venez, de toute façon.

77        Et maintenant, souvenez-vous, cette petite dame a rencontré bien des difficultés. Je la vois faire charger ses chameaux, et voici qu’elle pensait à quelque chose.

            Elle a dit: «Eh bien, un instant. Si c’est vraiment... Si ce don est vrai, alors, je vais soutenir cela.» Ainsi donc, elle a pris beaucoup d’or, de l’encens et autres et en a fait charger les chameaux.

            Elle a dit: «Je vais amener cela avec moi, mais si la chose n’est pas vraie, alors je ramènerai carrément mon argent.»

            Cela pourrait enseigner quelque chose aux pentecôtistes, apporter le soutien aux réunions, et aux réunions qui... aux réunions qui haïssent la chose même que vous soutenez, et vous en privez votre propre église. Les gens font cela aux Etats-Unis. J’espère que vous, les Canadiens, vous ne le faites pas. Mais là-bas, ils font cela juste pour être populaires. «Je vais donner tant à ceci cela.» Oh! la la! ...du lait écrémé...

            Remarquez. Maintenant, la voici. Elle a rassemblé tout, elle a mis cela sur ses chameaux, tout cet argent, de l’or d’une valeur de milliers et de milliers de dollars. Et, souvenez-vous, les enfants d’Ismaël, les Arabes, étaient des brigands dans le désert en ce temps-là. Combien cela aurait été facile pour eux de–pour ce groupe de cavaliers de venir carrément et de tuer ce groupe de petits gardes qui protégeaient cette reine, et–et de ravir cet argent-là, et de disparaître en cinq minutes!

            Mais, vous voyez, si vous êtes déterminé à connaître Dieu, vous n’avez pas peur. La foi ne connaît pas la peur. Est-ce vrai? Vous ne vous souciez pas de ce que dit le médecin, de ce que dit n’importe qui d’autre; vous croyez cela. Voyez-vous? Et elle ne pensait même pas aux brigands, à ceci, à cela et au reste. Ce qui la préoccupait, c’était parvenir là-bas et voir Dieu agir dans un homme.

78        Et maintenant, souvenez-vous. Elle... Combien de temps pensez-vous que cela a pris à cette femme? Elle n’avait pas une Cadillac climatisée à bord de laquelle venir. Non, elle devait chevaucher à dos de chameau. Savez-vous combien de temps cela a pris à la caravane de chameaux pour voyager de Séba jusqu’en Palestine? Trois mois, quatre-vingt-dix jours, à travers un désert du Sahara chaud, l’endroit le plus chaud du monde, à dos de chameau, pour essayer d’aller voir un don de Dieu. Ce n’est pas étonnant que Jésus ait dit qu’elle se lèverait au jour du Jugement et condamnerait cette génération. Voyez-vous? Elle voyageait peut-être de nuit. Le jour elle se reposait dans les oasis et lisait les rouleaux, les Ecritures, pour voir ce qu’était Jéhovah. Finalement, elle est arrivée à la porte [de la ville].

79        Elle n’est pas venue pour dire: «Eh bien», comme les gens font aujourd’hui, «je vais entrer et m’asseoir. S’il dit une seule chose qui est contraire à ma foi, je vais carrément me lever et sortir.» Cela montre l’ignorance. C’est juste. Mais elle est venue pour rester jusqu’à ce qu’elle soit convaincue. Elle avait lu la Bible; elle avait vu ce que signifiait Jéhovah, ce qu’était Jéhovah, et ce que Jéhovah avait promis. Elle voulait voir si ce Jéhovah dont on parlait était dans cet homme-là.

            J’imagine que son prêtre lui a parlé, et a dit: «Eh bien, maintenant écoute ceci. Voici notre grand dragon. Voici notre grande idole ici.»

            Elle a dit: «Oui. Mon arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-grand-mère les avait servis, et ils n’ont rien fait, sinon se tenir là comme des statues tout le temps. Ils ne respirent pas; ils ne marchent pas; rien ne se produit. Mais par contre, les gens affirment que ce Dieu-là est un Dieu vivant, qui fait quelque chose.» Amen.

80        Voilà. Amen. Je me sens un peu religieux en ce moment même. Oui, un Dieu vivant, pas un Dieu mort. A quoi servirait un Dieu qui pouvait ouvrir la mer Rouge s’Il ne peut pas faire de même aujourd’hui? A quoi servirait un Dieu qui pouvait guérir un lépreux dans les jours d’autrefois, s’Il ne peut pas faire de même aujourd’hui? Un Dieu historique ne servirait à rien, s’Il n’est pas le même Dieu aujourd’hui. C’est juste. Il est le même Dieu hier, aujourd’hui et éternellement, le même Dieu, qui demande seulement la même foi que ces gens-là avaient exercée.

81        Maintenant, elle se trouve au temple. Elle a défait ses bagages dans la cour du temple, elle a dressé sa tente, elle a placé son argent dans un coin, et elle a placé ses petits eunuques tout autour pour veiller dessus. Et le lendemain matin, elle s’est probablement levée de bonne heure, elle et ses petites servantes qui étaient avec elle. Elles sont entrées et se sont assises, probablement tout au fond de l’église. Et l’assemblée a chanté tous les cantiques, et les trompettes ont retenti et tout le reste, et après un moment, le pasteur Salomon est entré.

            Oh! tout le peuple a dit: «Oh! Dieu soit loué! Voilà notre pasteur.» Et le pasteur Salomon est sorti et s’est avancé sur l’estrade. Et elle a vu ce jour-là les choses mêmes qu’elle avait entendues dire qu’elles se produisaient.

            Et jour après jour, elle allait étudier les rouleaux. Elle a attendu jusqu’à ce que sa carte de prière fut appelée, ou tout ce qu’elle avait pour monter là, à son rendez-vous avec Salomon. Et lorsqu’elle est arrivée sur le–là devant Salomon, la Bible dit que rien n’était caché à Salomon. Il a révélé tout ce qu’elle désirait connaître.

82        N’est-ce pas là le même Dieu qui était en Christ, qui connaissait les secrets du coeur? Qu’a-t-elle dit? Elle s’est retournée (Eh bien, elle était une païenne), elle s’est retournée, et elle a dit: «Tout ce que j’avais appris était vrai, et plus que cela.» Cela avait été accompli sur elle. Voyez-vous? Elle en était témoin. La même chose que Nathanaël et les autres ont vu (hier soir) en Jésus accomplir la même chose, révéler les secrets du coeur. Voici deux mille cinq cents ans avant... Non, environ huit cents ans avant que cela se produise, voici Salomon qui se tenait là, accomplissant la même chose que Christ a faite lorsqu’Il est venu. C’est le même Dieu. Voyez-vous?

            Qu’a-t-elle dit? «Heureux ceux qui sont avec toi, qui voient ce don agir continuellement. Heureux les hommes qui s’assoient ici journellement et qui voient cela se produire continuellement.» Et elle est devenue une croyante.

83        Et Jésus a dit qu’elle se lèverait dans les derniers jours et condamnerait cette génération, parce qu’elle est venue des extrémités de la terre pour voir le don de Dieu opérer, et elle a cru cela. Et aujourd’hui, les gens ne veulent pas traverser la rue. C’est juste. Ils ne veulent pas conduire une belle voiture pour se rendre à la réunion. Plutôt, ils s’en moquent. Et le même Christ a prédit qu’une génération méchante et adultère qui cherchait des signes recevrait le signe de la résurrection. Ce n’est pas étonnant. Quel est le problème?

            Pour clôturer, je dirai ceci. Elle avait vu quelque chose de réel. C’est ce que les véritables croyants désirent voir, quelque chose de réel. Souvenez-vous, la chose même qui sauve le véritable croyant, condamne et envoie en enfer l’incrédule. La même eau qui a sauvé Noé, noya l’incrédule. Le même jugement qui sauva le croyant, tua l’incrédule. Le même Saint-Esprit aujourd’hui que le croyant reçoit, condamnera l’incrédule au jour du Jugement. Voyez?

84        Juste une petite histoire à l’intention de mes frères indiens, et tous les autres. J’aime chasser. Oh! j’aime simplement chasser. Oh! la la! oh! la la! c’est–c’est ma seconde nature. Ma conversion n’a jamais ôté cela de moi. Et je–j’aimerais vous raconter une petite histoire au sujet de la chasse juste ici, quand Dieu m’avait dit exactement (votre pasteur, frère Byskal, s’en souvient; frère Sothmann là derrière s’en souvient), quand Il m’avait dit exactement ce que je ferais, où j’irais, et que j’attraperais un caribou, là où il serait, qu’un homme serait en chemise verte à carreaux, et que je tuerais un grizzly avant que je ne retourne. Est-ce vrai? Est-ce vrai, Frère Sothmann? Je l’ai racontée à des centaines de gens.

            Nous sommes allés juste là, et Eddie m’a entendu dire cela la veille de notre départ là. Deux jours plus tard, il se tenait juste là et il a vu la chose se produire à la lettre juste comme je l’avais dit. J’ai dit que les cornes du caribou mesureraient exactement 42 pouces [107 cm].

            Et le guide a dit: «Exactement 42 pouces?» Il a dit: «Frère Branham, après...» Il a dit: «Où se trouve ce grizzly au sommet de cette montagne-là?» Il a dit: «Frère Branham, selon ce que vous m’aviez dit, vous allez tuer un ours grizzly avant que vous retourniez là où Eddie Byskal se trouve, portant une chemise verte à carreaux.» Et sa femme avait mis cela dans son sac de camp, et lui m’avait dit qu’il n’en avait même pas une.

            J’ai dit: «Eh bien, alors, il y aura quelqu’un qui l’aura, parce qu’elle sera là.» Et il portait cette chemise verte à carreaux.

            Il a dit: «Avant que nous retournions là-bas?»

            «Je l’ai dit.»

            Il a dit: «Frère Branham, j’ai un frère qui souffrait de l’épilepsie. Et vous m’aviez dit qu’au moment de sa prochaine crise il faudrait ôter sa chemise et la jeter dans le feu, et qu’il n’aurait plus jamais cela.» Eh bien, c’est ce qu’il a fait, Dieu a guéri son frère de cela. Alors, il a dit: «Dans ce cas, je ne peux pas douter de cela. Mais où sera cet ours?»

            J’ai dit: «Il est Jéhovah-Jiré. Il peut se pourvoir d’un ours pour amener Sa Parole à s’accomplir.» Et alors que nous étions juste à environ un demi-mile [805 m] de ces frères-là (on était à environ trois miles [5 km] d’eux), alors que nous étions à environ un demi-mile du lieu où ils étaient, je me tenais là.

            Il a dit: «Frère Branham, nous sommes juste à un demi-mile. Où est l’ours?»

            J’ai dit: «Ne vous...» J’ai dit: «C’est quoi là-bas, Bud?» Il y avait un grizzly argenté de neuf pieds [3 m], se tenant au sommet de la colline, regardant droit en ma direction.

            Il a dit... nous sommes arrivés à neuf cents mètres. Il a dit: «Frère Branham, avez-vous déjà un grizzly?»

            J’ai dit: «J’ai tué beaucoup d’ours.»

            Il a dit: «Vous feriez mieux de lui tirer dessus à partir d’ici.»

            J’ai dit: «Non. La vision disait que j’étais tout près de lui.»

            Il a dit: «Oh! Frère Branham.» Il a dit: «Tirez-lui dans le dos maintenant, a-t-il dit, parce que si vous ne le tirez pas dans le dos, ils sont de grands lutteurs.»

            J’ai dit: «Oh!»

            Et j’ai dit: «Continuons simplement à avancer, Bud.»

85        Nous sommes entrés dans l’autre petit ravin, puis nous sommes montés, et lorsque nous sommes arrivés tout près de lui, à environ deux cents mètres. J’ai dit: «C’est juste ici.» J’ai dit: «Je vais attendre jusqu’à ce qu’il va se retourner.» Il paraissait comme un grand tas de foin. Il s’est retourné et m’a regardé.

            J’avais un tout petit fusil. Et juste à l’instant où il se retournait et me regardait, je lui ai tiré en plein dans le coeur. Et le voilà qui roule sur le flanc de la colline comme cela, aussi vite que possible, comme cela. Et Bud se tenait là, la bouche devenue toute pâle. Il a dit: «Frère Branham, je ne voulais pas l’avoir sur moi.»

            J’ai dit: «Moi non plus.»

            Il a dit: «Maintenant, si ces cornes mesurent exactement 42 pouces [107 cm] lorsque j’arriverai là-bas, je vais crier comme un fou.»

            J’ai dit: «Tu ferais mieux de commencer tout de suite, parce qu’il en sera ainsi.»

            Il a dit: «J’ai un mètre ruban dans mon sac de selle.»

            Et nous sommes arrivés là-bas. La vision disait qu’une–une petite main tenait les cornes. Je me suis arrêté là à côté de frère Eddie. J’ai dit: «Maintenant, observez ce garçon tenir cette corne-là.» Et il est allé, il a pris le mètre ruban, et il l’a apporté, il l’a placé à la base sur la tête. Cette petite main, c’était celle de son fils, Blaine, qui tenait cela, la main qui s’est avancée là.

            Bud a dit: «Miséricorde, Frère Branham, juste au nez, cela fait 42 pouces [107 cm].»

            J’ai dit: «Bud, Il ne faillit jamais. C’est ce que je voulais dire. Il dit très exactement la chose, très exactement.» Oh! Il est Dieu. Lorsque nous voyons quelque chose de réel et d’authentique... C’est ce que cette reine-là désirait voir, quelque chose de réel.

86        J’avais l’habitude de chasser avec un frère qui était un demi-Indien. Il s’appelle Burt Caul. C’est un Britannique (ou plutôt un Anglais), et il vit ici, il vit dans le New Hampshire. Un grand chasseur. J’aime chasser avec lui. Vous n’avez pas à craindre qu’il se perde. Il connaissait parfaitement son chemin. Et nous... Mais il était l’homme le plus méchant que j’aie jamais vu de ma vie. Ce gars était très méchant. Il avait des yeux comme un lézard, et il me regardait toujours avec ses yeux de lézard, et il me faisait une peur bleue de toute façon.

            Mais il–il avait l’habitude de me dire... Il avait l’habitude de tirer sur les petits faons, vous savez, les petits bébés faons. Eh bien, c’est en ordre. J’ai tué des faons lorsque... Si la loi dit que vous pouvez tuer un faon, tuez-le. C’est en ordre. Abraham a tué un veau et l’a servi à Dieu. Il n’y a rien de mal pour ce qui est de la taille ou du sexe de l’animal. Mais le tuer juste pour se montrer méchant, voilà ce qui est mal. Vous ne devez pas... tuer juste pour se montrer méchant.

            Il y a une chose chez l’Indien. La raison pour laquelle il est le plus grand défenseur de l’environnement que nous ayons jamais eu, il prenait juste ce dont il avait besoin. S’il en attrapait plus, il relâchait cela. L’homme blanc est un meurtrier, il est allé là-bas et il a tiré sur les bisons, et ainsi de suite, en les prenant pour cibles. C’est un méchant gars, en faisant des choses comme cela.

87        Mais Burt avait l’habitude de les abattre juste pour s’amuser, pour me–pour m’indisposer. Il disait: «Vous les prédicateurs, vous êtes des poltrons.» Alors, c’est ce qu’un... Vous savez ce que je... (Est-ce ce mot-là qu’on utilise par ici, ‘poltron’?) Poltron. Il disait: «C’est–c’est ça votre problème, vous les prédicateurs.»

            Alors, un jour je suis allé là-bas. Et il s’était fabriqué un petit sifflet, pour reproduire le cri d’un petit bébé faon, qui fait entendre ce petit brrr, quand il pleure, comme un petit faon pleurant pour sa maman.

            Et j’ai dit: «Burt, tu–tu ne vas pas faire cela.»

            Il a dit: «Oh! espèce de prédicateur poltron.» Il a dit: «Billy, tu serais un bon chasseur si tu n’étais pas un prédicateur.»

            Mais je devais prendre son gibier à chaque automne de toute façon (vous voyez?), alors je le laissais simplement faire. Alors, j’ai dit: «Burt, tu ne vas pas faire cela!»

            Il a dit: «Qu’y a-t-il de mal à tuer un faon?»

            J’ai dit: «Rien. Mais l’abattre juste pour le laisser gisant là, aller là-bas et abattre un autre, juste pour faire le méchant», j’ai dit: «Voilà–voilà ce qui est mal, Burt. Tu ne devrais pas faire cela. Il grandirait pour devenir un grand cerf un jour, peut-être une biche, et donner beaucoup d’autres cerfs. Tu pourrais avoir des enfants un jour qui aimeraient chasser», et ainsi de suite.

            «Non, c’est du non-sens», a-t-il dit, méchant au possible.

88        Alors ce jour-là, il faisait très tard, et on a dans cette région-là le cerf à queue blanche. Et vous parlez de Houdini comme étant le maître en évasion, c’est un amateur à côté de l’un d’eux. Mon gars, ils disparaissent comme cela. Vous devez être rapide et vif, et être un bon tireur pour l’atteindre. Et alors, après–après qu’on leur a tiré dessus, en quelques minutes...

            C’était donc un peu vers la fin de la saison de chasse, et nous avions chassé toute la matinée, pas même une trace, la neige atteignait environ six ou huit pouces [15 ou 20 cm]. Nous amenions toujours une bouteille thermos pleine de chocolat chaud, au cas où nous nous retrouvions pris dans une tempête le soir ou quelque chose comme ça, cela allait nous garder en forme. Alors... Nous avions un sandwich dans notre manteau.

            Et il était environ 11 heures, et j’ai pensé: «Eh bien, nous n’avons même pas vu une trace ni rien.» Quand les nuits connaissent le clair de la lune, alors ils mangent la nuit, vous savez, ils mangent, et ils se retirent la journée, ils retournent se tapir sous les buissons, dans les bois touffus.

            Et alors, nous arrivions presque à l’orée de bois, et je pensais que peut-être... Burt ouvrait la marche. Et quand nous allions parvenir au sommet de la montagne, alors, il allait se séparer en prenant un chemin et moi un autre. Et nous allions faire le tour, et peut-être que nous allions rentrer ce soir-là ou le lendemain matin. Et si nous avions tué un cerf, nous savions où aller le chercher, et ainsi de suite, nous allions prendre un cheval et allions le chercher. Ainsi donc, je pensais...

89        Il est arrivé à une petite clairière qui avait environ trois ou quatre fois la dimension de ce bâtiment ici, et il s’est en quelque sorte accroupi sur une congère. Il s’était en quelque sorte accroupi [hunkered en anglais]. ‘Ce mot n’est pas utilisé par ici, n’est-ce pas?) Je suis un homme du Sud. En d’autres mots, il s’est accroupi? [squatted en anglais]. Il s’est accroupi comme ceci. Et il–il s’est baissé là, et il s’est mis à introduire la main dans son manteau. Je pensais qu’il allait prendre son sandwich, et alors, j’ai introduit la main pour prendre le mien. Je pensais: «Eh bien, nous allons nous séparer ici. Moi, je vais aller d’un côté et lui ira de l’autre, et nous allons chasser de nouveau cet après-midi.»

            Et il a introduit la main, et il a tiré ce petit sifflet. J’ai dit: «Eh bien, Burt...» Il m’a regardé avec ces yeux de lézard, et il a ricané un peu, ce petit ricanement sur son visage. Il a tiré ce petit sifflet comme cela, et il a soufflé dedans. Et alors, une très grande biche s’est dressée juste de l’autre côté de l’allée, de l’autre côté de cette petite clairière.

            Je me suis dit: «Oh! oh! oh! elle a donc fait un faux pas.» Eh bien, c’est étrange. D’habitude ils ne font pas cela. Vous les frères indiens, vous savez cela, lorsqu’on les chasse.

            Et alors, il m’a regardé avec ces yeux de lézard, et il a ri, et il a sifflé encore. Et cette mère biche s’est avancée carrément jusque dans cette clairière. Eh bien, c’est vraiment étrange pour eux de faire cela.

90        Eh bien, la biche c’est la femelle du cerf, vous savez. Je pouvais voir son grand... J’étais suffisamment proche pour voir ses grands yeux, ses grandes oreilles dressées d’une manière si gracieuse. Elle s’est carrément avancée là. Eh bien, quel était le problème? Elle ne faisait pas du spectacle. Elle était une mère. Elle était née une mère. Cet instinct maternel était en elle, et son bébé pleurait. Elle ne se souciait d’aucun danger; elle venait chercher son bébé.

            Et nous ne pai-... gardons jamais une cartouche dans le canon. Alors, il a introduit une cartouche, une balle champignon de cent quatre-vingt grains [11,6 g] de calibre 30-06–champignon, et il a remonté cela là. Et il était un fin tireur. Et lorsque le–son Winchester modèle 70...? Et lorsqu’il abaissa le levier comme cela, le déclic du fusil, la biche eut peur, elle regarda, et elle aperçut le chasseur. Mais elle n’a pas fui.

            Eh bien, vous savez, c’est étrange. Mais elle était une mère. Son bébé était en difficulté, et elle était née une mère, et elle cherchait son bébé. Elle a regardé ce chasseur, et elle–son grand museau en l’air, elle regardait comme cela, essayant de trouver son bébé. Voyez-vous? Elle l’avait entendu pleurer. Elle ne faisait pas une mise en scène. C’était authentique. Elle était une mère.

91        Je l’ai vu viser, un fin tireur, et j’ai pensé: «Oh! la la! il va faire sauter son coeur et le faire sortir de l’autre côté. Comment peut-il la tromper comme cela? Comment peut-il être aussi méchant pour faire cela? Souffler dans ce sifflet et faire sortir ici cette mère biche, et lui tirer dessus. Ce n’était même pas sûr qu’il aurait amené.

            Et je me suis dit: «Ce coeur loyal de cette mère va sauter en elle!» Et je regardais, et je l’ai vu ajuster [le fusil]. Et je me suis dit: «Aussitôt que le réticule de cette lunette sera pointé juste sur ce coeur loyal, il va carrément le faire sauter en elle.» Et j’ai tourné mon dos. Je ne pouvais pas regarder cela.

            Et je me suis mis à prier. J’ai dit: «Père céleste, comment peut-il faire cela? Comment peut-il faire cela, Seigneur? Et il ne veut pas m’écouter parler de Toi.» J’ai dit: «Comment peut-il faire cela?’» Et j’étais là plutôt en train de prier en moi-même derrière un buisson.

            Je m’attendais à entendre le coup partir à n’importe quel moment, mais ça ne partait pas. J’ai attendu. Le coup ne partait pas. J’ai regardé, et voilà que le fusil allait comme ceci. Il ne pouvait plus le tenir. Il a regardé tout autour, de très grosses larmes coulaient sur ses joues. Sa chevelure noire d’Indien tombait sur son visage. Il a jeté l’arme sur la neige, il a dit: «Billy, j’en ai assez. Conduis-moi à ce Jésus dont tu parles.»

92        Qu’était-ce? Il avait vu quelque chose de réel. Il avait vu quelque chose qui n’était pas du spectacle, qui n’était pas artificiel. Il avait vu la démonstration réelle de la maternité d’une mère cherchant son bébé, quelque chose qui étai authentique. Ô Dieu, fais de nous tous ce genre de chrétien.

            Combien de gens ici aimeraient être ce genre de chrétiens, autant que cette biche était une mère? Votre coeur (ni danger ni rien d’autre) voit quelque chose de glorieux, quelque chose qui est réel. Alors, ô Dieu, oh! puissent Ses bénédictions...

93        Inclinons la tête un instant. Que chacun de vous prie dans son coeur, dites: «Ô Dieu, fais de moi ce genre de chrétien.» Priez silencieusement en vous-même.

            Ô Dieu, notre Père, accorde à Tes serviteurs, ô Père, le pardon des péchés. Exauce-nous alors que nous crions [à Toi]. Bénis-nous maintenant. Révèle nos péchés à nos coeurs, et fais de nous de véritables chrétiens. Que la grâce et la miséricorde abondent dans nos coeurs. Accorde-le, Seigneur.

94        Il avait vu quelque chose de réel, et il était donc prêt. Il avait vu quelque chose qu’on ne peut pas fabriquer. Ça devait être quelque chose de réel. Ce n’était pas quelque chose de fabriqué. Et nous avons un Dieu ce soir.

            Cet homme est diacre dans une église. Juste là sur ce banc de neige, avec ses bras autour des jambes de mon pantalon gelé, il a dit: «Billy, il doit y avoir un Dieu quelque part.» Il a dit: «Y a-t-il un Dieu qui peut faire de moi un chrétien autant que cette biche est une mère?»

            J’ai dit: «Oui, Burt. Son Nom est Jésus. Veux-tu Le recevoir?»

            Il a dit: «De tout mon coeur, Billy, je Le reçois.»

            Je me suis agenouillé dans la neige, j’ai retiré la cartouche de son fusil, j’ai placé mes bras autour de son cou. Là, nous avons prié ensemble, il a reçu Jésus comme son Sauveur. Cela fait environ vingt ans. Il est un membre fidèle du Corps de Christ maintenant; un merveilleux frère.

95        Maintenant, alors que nous prions, combien qui sont ici dans Sa divine Présence, avec leurs têtes inclinées, voudraient dire: «J’aimerais être ce genre de chrétien.» Peut-être que vous n’avez jamais accepté Christ comme votre Sauveur, et vous voudriez dire: «Ô Dieu, aie pitié de moi. J’ai toujours désiré être un chrétien, et vraiment, je n’ai jamais rien vu qui ferait de moi... rien de réel comme cela. Mais je crois réellement que Dieu existe, j’aimerais L’accepter comme mon Sauveur.» Voulez-vous lever la main et dire: «Priez pour moi, Frère Branham.» Que Dieu vous bénisse, monsieur. Un autre? Que Dieu vous bénisse, madame, et que Dieu vous bénisse, que Dieu vous bénisse, vous, et vous. Que Dieu vous bénisse, madame, là derrière. Quelqu’un d’autre?

            Eh bien, vous pouvez être membre d’une église. Je ne parle pas du fait d’être membre d’une église. Je parle du fait d’être un chrétien authentique. La mort ne signifiera plus rien pour vous. Vous aimez Jésus à tel point qu’Il est simplement votre... Vous L’aimez comme une mère aime son bébé. Et vous savez, vous parlez de l’amour qu’Il a pour vous? Il a dit: «Une mère peut-elle oublier son enfant qu’elle allaite?» Il a dit: «Elle peut l’oublier. Mais Moi, Je ne peux pas vous oublier. Vos noms sont gravés sur les paumes de Mes mains.»

96        Eh bien, la reine du midi est venue voir la sagesse de Salomon. Jésus était là, après toutes ces centaines d’années, accomplissant la même chose. Et eux... Elle a dit... Eux... Elle est venue écouter Salomon. Et voici que Lui était là avec le même don, seulement c’était plus grand; et Il a promis qu’en ce jour-ci, on recevrait le signe de la résurrection. Ô Dieu, fais de nous de véritables chrétiens. Priez maintenant. Que Dieu soit avec vous. Priez tout simplement, silencieusement en vous-même, dites: «Seigneur, aie pitié. Je me repens maintenant de tous mes péchés. Je crois en Lui.»

            Que Dieu vous bénisse, croyez que la foi est dans votre coeur. Maintenant, levez vos têtes. Regardez par ici. Je suis votre frère. Je suis venu vous dire la vérité. Le Dieu qui a donné ce don à Salomon est le même Dieu ce soir. Jésus se tenait là, Il était Dieu manifesté en chair, et Il a monté cela aux gens.

            Or, la Bible prédit que dans les derniers jours l’Esprit de Dieu se manifesterait de la même façon. Juste avant la Venue du Fils de Dieu, ce serait comme c’était à Sodome. Le croyez-vous? Alors, puisse le Dieu que vous avez accepté comme votre Sauveur personnel, puisse-t-Il parler ce soir.

97        Combien parmi vous qui êtes ici et qui... Je vais oublier les cartes de prière juste en ce moment. Combien parmi vous qui êtes ici n’ont pas une carte de prière? Maintenant, vous n’avez pas une carte de prière, et vous croyez que Dieu va vous guérir. Levez la main, dites: «Je vais Le croire.» Très bien.

            Maintenant, regardez par ici juste un moment. Etant un inconnu pour vous... Maintenant, si Jésus se tenait ici ce soir, portant ce même complet qu’Il m’a donné il y a quelques années... Maintenant, si vous veniez à Lui, et que vous disiez: «Seigneur, veux-Tu bien me guérir?» Il ne pourrait pas le faire. Il l’a déjà fait. Vous croyez cela, n’est-ce pas? «Par Ses meurtrissures...»

            Mais Il a pu vous prouver qu’Il était le Christ. Et le seul moyen par lequel vous pourriez savoir cela, ce n’était pas par Son habillement, ni par les cicatrices qu’Il portait, mais par le ministère qu’Il avait; Il était la Parole. Et la Bible dit que la Parole de Dieu est plus tranchante qu’une épée à deux tranchants, et qu’Elle discerne les pensées du coeur. Est-ce vrai? Maintenant, combien savent que c’est la vérité, dites: «Amen.»

            Or, la Bible dit que Jésus est maintenant un Souverain Sacrificateur qui peut être touché par les sentiments de nos infirmités. Est-ce vrai? Maintenant, s’Il est le même Souverain Sacrificateur, qu’en serait-il si votre foi Le touchait? Observez et voyez... Maintenant, si je...

98        Ecoutez. Croyez-vous qu’Il aurait quelque chose à voir avec un hypocrite? Jésus? Non, monsieur. Croyez-vous qu’Il pourrait s’associer à des mensonges? Pas notre Dieu. Non. Mais notre Dieu est responsable de Sa Parole. Est-ce vrai? Et humblement, Il a permis que ceci soit accompli, non pas parce qu’Il est obligé, mais afin de montrer aux gens qu’Il est Dieu et qu’Il tient Sa promesse, Dieu.

            Certains d’entre vous qui êtes là derrière, vous les Anglo-Saxons, croyez-vous cela de tout votre coeur?

            Levez la main, dites: «Je crois cela. Avant que je voie quoi que ce soit s’accomplir, je crois cela.»

            Vous les Indiens, croyez-vous de tout votre coeur? Levez la main.

99        Eh bien, maintenant, je vais encore vous demander. Vous qui n’avez pas de carte de prière, levez la main. Maintenant, vous qui n’avez pas une carte de prière. Levez la main, les Blancs là derrière. Très bien.

            Maintenant, j’aimerais que vous priiez. Vous qui êtes là derrière, priez et dites: «Seigneur Jésus, ce prédicateur ne me connaît pas. Mais Toi, Tu me connais.» Maintenant, vous pouvez baisser votre main et prier. Et dites: «Seigneur Jésus, si Tu es un Souverain Sacrificateur, laisse-moi Te toucher. Et puis, retourne-Toi.» Comme pour la femme qui toucha Son vêtement, et Il s’est retourné et a dit: «Qui M’a touché?»

            Et Paul, ou plutôt Pierre a dit: «Seigneur, l’a-t-il repris, c’est tout le monde qui Te touche.»

            Il a dit: «Mais Je sens que Je me suis affaibli.» La vertu, la force, était sortie de Lui.

            Or, si le fait d’être touché par une seule petite femme, utilisant le don de Dieu, si le fait d’être touché par une seule petite femme L’a affaibli, qu’en est-il de moi un pécheur sauvé par grâce? Mais qu’a-t-Il dit? «Vous ferez aussi les oeuvres que Je fais, vous en ferez davantage. «Eh bien, la version Roi Jacques dit: «de plus grandes», mais dans la traduction originale... Rien ne pourrait être plus grand. Il a guéri les malades. Il a ressuscité les morts. Il a arrêté la nature. Il a tout fait. Mais «vous en ferez davantage», partout dans le monde (voyez-vous?), «car Je m’en vais au Père.»

100      Maintenant, priez. Vous savez ce qui ne va pas en vous, et priez. Et puisse... Si vous n’avez jamais vu quelque chose de réel s’accomplir, et s’Il apparaît ici ce soir, en Sa Présence...

            Eh bien, non pas moi et mon... Peu importe le don que j’ai, vous devez aussi avoir la foi; parce que c’est votre foi qui agit. Pas moi.

            Cette femme-là a touché Son vêtement et Il s’est affaibli. Ça, c’était une femme qui utilisait le don de Dieu. Mais lorsqu’Il a quitté la maison de Lazare, et s’est éloigné et qu’Il est revenu, et a ressuscité un homme qui était mort depuis quatre jours, Il n’a jamais dit qu’Il s’était affaibli à ce moment-là. Ça, c’était Dieu qui utilisait Son don. Le croyez-vous? Parce qu’Il a dit à la tombe, vous savez: «Je–Je Te remercie, Père, de ce que Tu m’as déjà exaucé. Mais c’est à cause de ceux-ci que J’ai dit cela.» Voyez-vous? Il a dit: «Je ne fais rien avant que le Père Me le montre.» C’est pour cette raison qu’Il n’est pas retourné lorsqu’on L’a envoyé chercher. Maintenant, priez.

            Et si je suis serviteur de Dieu... Eh bien, si quelqu’un pense que ceci est faux, avancez ici et faites-le. Fais-le sous nos yeux, si c’est faux. C’est très calme... Donc, ce n’est pas faux. Cela vient de Dieu. C’est la Bible de Dieu. Maintenant, croyez. Et croyez maintenant, tous...

101      Je suis une... nerveuse. Ça fait onze réunions d’affilées pour moi, et je suis vraiment épuisé. Vous savez cela. Soirée après soirée, chaque soir la force, la vertu... Et pendant la journée Il m’envoie là à un coin et dit: «Tiens-toi ici. Un type va venir dans un fauteuil roulant.» Ça, ce sont les grandes visions.

            Celles-ci sont des petites. C’est vous qui déclenchez celles-ci. Celles-là sont celles que Dieu donne; Il dit: «Cet homme vient, et il a fait une certaine chose à une certaine époque. Il sera en train de s’avancer vers le coin. Parle-lui simplement, et fais-le se lever du fauteuil roulant, et continue ton chemin. Que nul ne sache qui a fait cela.» Vous lisez cela ici dans les journaux, et tout comme cela. Personne ne sait de qui il s’agit. Il m’envoie là-bas; Il dit: «Fais ceci.» Voyez? C’est Dieu qui utilise Son don. Voyez, voyez?

            Maintenant, faites cela. Utilisez le don de Dieu, et dites: «Ô Grand Souverain Sacrificateur de Dieu, laisse-moi Te toucher. Et utilise frère Branham pour me parler. Et si Tu me révèles mon problème, et ce que... ceci, ou quelque chose qui est dans mon coeur et pour lequel je prie, je croirai de tout mon coeur.» Et alors vous serez en mesure de dire, comme la mère biche, comme... Vous verrez quelque chose de réel, comme Burt Caul.

102      Eh bien, tenez, voilà. Merci, Seigneur. Regardez de ce côté. Combien ont vu cette photo dans le journal ce soir? L’avez-vous vue? A-t-il montré cela ici, très bien. Vous savez, cette Colonne de Feu que vous avez vue dans le journal, Là voilà. Elle se tient juste là. Elle se tient au-dessus d’une petite femme assise là tout au fond par ici, une petite dame. Elle porte des lunettes. Elle est un peu mince. Elle souffre d’une allergie.

            Croyez-vous, soeur? Vous avez levé la main il y a quelques minutes, pour dire que vous n’avez pas une carte de prière. Vous n’avez pas reçu. Vous n’avez pas une carte de prière, n’est-ce pas? Tenez-vous debout. Est-ce de cela que vous souffrez? Si c’est vrai, levez la main. Et si je vous suis inconnu, agitez la main comme ceci. J’aimerais vous demander une chose. Maintenant même vous ressentez une très douce sensation, n’est-ce pas? Une très... Je regarde droit à cette Colonne de Feu qui décrit des cercles autour de cette femme maintenant même. Votre foi vous a guérie. Jésus-Christ... maintenant, est-ce que vous croyez?

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