Le Témoignage

Date: 63-1128M | La durée est de: 1 heure et 6 minutes | La traduction: Shp
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1          Merci, Frère Don. C’est plutôt une surprise soudaine. [Quelqu’un dit: «Une bonne.»–N.D.E.] Eh bien, Ça en est une... [«Amen.»] Merci à celui qui a dit cela. [«C’est moi.»] Merci beaucoup.

2          J’ai apprécié ces cantiques. Oh ! la la ! J’aime entendre ça ! Vous savez, j’aime les bons chants, et  j’en entends beaucoup lorsque je viens ici. Généralement, je ne suis pas... Quand je viens, ayant des services de guérison ou quelque chose comme cela, je dois plutôt rester seul, à l’écart; et alors, les jeunes gens font des bandes. Et puis, une fois rentré chez moi, ou quand je travaille au bureau, alors je m’assois et j’écoute ces bandes, continuellement. J’écoute tout ce qui a été dit.

3          Je suis content de voir ici ce matin frère Gerholtzer, un vieil ami dans l’Evangile; il fait ce même travail il y a plusieurs années, prier pour les malades, peut-être des années avant que je sache donc prier pour les malades; et aussi, d’autres hommes ici présents sont des amis personnels. Hier soir, j’ai vu un grand groupe ici venant du tabernacle, à Jeffersonville. Nous sommes donc très contents.

4          Et j’ai rencontré frère Young Brown. Je me suis dit: «Frère Jack a dit que son nom, c’est Young, et ça lui va.» Lorsqu’il m’a dit qu’il avait une soixantaine d’années, j’ai pu à peine le croire. Il n’a pas du tout changé depuis la première rencontre ici à Shreveport. C’est vrai, il paraît bien le même.

5          Eh bien, Dieu est bon envers nous. Et je–j’aime ça, ce genre de cantiques de ce matin, avec–avec en eux une profondeur, quelque chose de réel, quelque chose de–de–de sensé. Vous pouvez vous en abreuver. C’est à peine si je–j’ai pu me retenir de crier à haute voix pendant que je les entendais chanter ce cantique,  quelque chose en rapport avec le Psaume 23 là. Et puis–puis, on vient ici, ce beau chant qu’ils viennent de chanter, le trio, là. Rien qu’à penser au...

6          Il y a là quelque chose que vous ressentez en vous, qui suscite des émotions en vous; vous savez que le Royaume de Dieu est proche. Toutes ces choses dont nous avons parlé et au sujet desquelles nous nous sommes posé des questions sont maintenant sur le point de s’accomplir. Certains parmi nous peuvent s’endormir avant ce temps-- là, mais cela ne fera pas obstacle à notre résurrection; au contraire, cela accorde le–le privilège de devancer ceux qui seront changés.

7          «La trompette de Dieu sonnera, les morts en Christ ressusciteront premièrement; ensuite, nous les vivants qui seront restés (Avez-vous observé l’ordre de la résurrection?), nous serons tous ensemble enlevés avec eux.» Nous nous rencontrerons avant de Le rencontrer. «Nous serons tous ensemble enlevés à leur–leur rencontre... avec eux à la rencontre du Seigneur dans les airs.»

8          Voyez, Il est Dieu. Et alors, comme Il veut être adoré, et c’est ça Sa nature même, être adoré; car Il est Dieu, et Il sait que si nous nous retrouvions là à regarder du coin de l’oeil pour voir si tel est là, mais... ça ne serait donc pas une parfaite manière d’adorer librement. Lorsque nous nous tiendrons là, sachant que nous nous sommes déjà rencontrés, que nous nous sommes salués, et qu’après nous nous tenons à côté de Celui qui a fait tout cela, alors nous chanterons les chants de la rédemption ! Comme frère Jack l’a souvent dit: «C’est alors que les anges encercleront la terre, têtes inclinées, ne sachant pas de quoi nous parlons.» Voyez, en effet, ils n’ont jamais été rachetés. Mais nous, nous avons eu à être rachetés, et nous Le couronnerons Roi des rois et Seigneur des seigneurs.

9          Je ne sais quoi dire. Je n’ai pas pensé à ce que je dois dire; je suis simplement venu ici. Je pense que c’est le moment de témoignage, juste donner un témoignage. Ainsi donc, ce soir, le Seigneur voulant, je pense... J’ai consulté le petit programme et je... pour les–les services, et je pense que je vais devoir apporter ce soir mon message de Pâques, ou plutôt, excusez-moi, mon message d’actions de grâces ce soir. Et puis, nous aimerions après consacrer peut-être le reste de la semaine, le Seigneur voulant, à la prière pour les malades. Nous aimerions que vous tous, vous vous rassembliez, après ce petit jubilé d’actions de grâces, qui est un mémorial de la grande réunion qui a été tenue autrefois ici à Shreveport, il y a quelques... environ trois ans, lorsqu’on a reçu cette révélation de la Venue. Et le Seigneur avait très puissamment béni ici dans cette réunion ! Et je–j’espère que le Seigneur continuera, et qu’il y aura des âmes sauvées ici jusqu’à ce que le dernier nom sera inscrit dans le Livre, dans la grande centrale d’archivage de Dieu, en Haut, ceux qui ont accepté Christ comme Sauveur, qui ont été remplis de Son Esprit.

10        Maintenant, inclinons la tête juste un instant. Je pense à un passage des Ecritures ici.

11        Seigneur Jésus, nous sommes les gens les plus reconnaissants ce matin, mais cependant bien limités dans l’expression. Si nos coeurs pouvaient exprimer ce que nous–ce que nous voulons, nous ne savons comment nous nous serions comportés. Et là, il n’est pas étonnant que Tu aies dit: «Il n’y aura pas assez d’espace pour contenir la bénédiction que Dieu déversera sur nous.» Et nous en sommes reconnaissants. Et nous Te prions simplement, Seigneur, alors que nous avons nos têtes inclinées, T’adorant, de recevoir nos actions de grâces. Il y a beaucoup de choses dont il nous faut être reconnaissants, et nous ne pouvons pas les énumérer, mais nous disons simplement: «Grâces soient rendues à Dieu !»

12        Et par-dessus tout ce dont nous sommes reconnaissants, il y a ce glorieux Don de Dieu au monde, lorsque Dieu a donné Son Fils pour frayer une voie pour notre rédemption. Nous en sommes très reconnaissants ! Et nous étreignons Cela, et avons depuis... Seigneur, je peux me souvenir que, depuis que j’étais un petit garçon, c’est pour Cela que j’ai vécu. Et maintenant que je me fais vieux, je sais que le soleil va bientôt se coucher et que, d’ici peu, je serai invité, j’irai me réjouir de ce pour quoi j’ai vécu. Je sais, Seigneur, qu’il y a beaucoup de concitoyens du même Royaume qui attendent aussi, ce matin, ce temps-là. Car le but de notre pèlerinage, c’est de Te servir et d’essayer de conduire notre prochain à la Vie Eternelle; cette heure glorieuse est très proche. Nous pouvons d’une façon ou d’une autre sentir cela en nous, que c’est–que c’est plus proche que nous ne pouvons peut-être le penser.

13        Et nous Te prions de nous bénir maintenant et de continuer avec Tes bénédictions que Tu nous accordes ce matin. Et maintenant que nous lisons une portion de Ta Parole, ou plutôt un ou deux versets, nous prions que le Glorieux Saint-Esprit prenne ces versets, que ça soit un témoignage en Son honneur. Nous prions au Nom de Jésus. Amen.

14        J’ai pensé à un passage ici, je pense que ça se trouve dans–dans Corinthiens, 2 Corinthiens 9, versets 14 et 15:

          ... prient pour vous, parce qu’ils vous aiment à cause de... grâce éminente que Dieu vous a faite.

          Grâces soient rendues à Dieu pour son don ineffable.

15        Ici, Paul parle de la grâce de Dieu qui est en vous, le Don ineffable, du Saint-Esprit, qui demeure parmi les gens. Il rendait grâce à Dieu pour ce qu’ils avaient, le Saint-Esprit qui était venu sur ces gens-là, le Don ineffable de Dieu, si riche et si pur.

16        Maintenant, je–je n’ai rien à l’esprit; exact. Je me suis donc dit que j’allais plutôt donner un petit témoignage de mon expérience avec Christ pendant les quelques derniers jours. Ça a été très glorieux.

17        Toute ma vie, vous la connaissez. Vous m’avez entendu en parler, beaucoup parmi vous. Je pensais, je dirais cela pour certains membres du tabernacle qui sont assis ici. A... Mon assemblée de ce matin, au tabernacle, alors que nous parlons, est constituée d’environ trois nations: Mexique, Canada et Etats-Unis. Et c’est pratiquement chaque... L’autre jour, il y a eu vingt-huit différents Etats pour un seul petit service d’école du dimanche, voyez, vingt-huit différents Etats ont été représentés.

            J’aimerais dire ceci pour la gloire de Dieu. En voyageant, je pense que... par la prière et des supplications, des proscrits tels que nous l’étions, rejetés par le monde des églises, les soi-disant aujourd’hui, ce tabernacle est devenu le quartier général le plus puissant, par la grâce de Dieu, de tous les endroits que je connais dans le monde. Je n’ai jamais vu rien de pareil à ce que Dieu fait là. C’est juste... C’est ineffable, ce qu’Il fait là, juste dans l’humilité, les gens affluant simplement de partout. Et nous sommes reconnaissants pour cette petite station où se réunissent des gens venant de tous les coins du pays pour jouir de la grâce et–et répandre la grâce auprès des autres.

18        Eh bien, toute ma vie, on dirait, je désirais aller à l’ouest. Et  beaucoup parmi vous ont lu les histoires et ont entendu les bandes.

19        Le ministère des bandes est une affaire internationale, partout. Je pense que c’est un moyen dont Dieu dispose pour répandre le Message là dans les pays des païens, là où Il doit être traduit. En Allemagne et ailleurs, ils reçoivent des bandes, ils vont à leurs assemblées, constituées des centaines et des centaines de gens; ils placent de petits instruments aux oreilles et font jouer la bande. Et juste comme je parle, le prédicateur se tient là, exprimant la même chose dans d’autres langues, apportant cela à des centaines de gens. Et des centaines sont sauvées et guéries rien que par des bandes qui parcourent le monde. Le tout en anglais, mais traduit en diverses et diverses langues des tribus à travers le monde. Nous avons de leurs nouvelles par retour des courriers.

20        Et maintenant, je dis ceci, ça va être un témoignage personnel pour la gloire de Dieu, afin que vous compreniez dans les soirées à venir ce que je veux dire, le Seigneur voulant. Vous comprendrez. Comme j’essayais de le dire hier soir, le monde en arrive à s’écrouler, sur le plan politique, sur le plan social et sur le plan économique. Vous direz: «L’Economie? Avec tant d’argent !»

21        Oui, mais d’où provient-il? Nous avons emprunté sur les impôts qui seront payés d’ici quarante ans. Elle a fait faillite. Elle connaît une banqueroute, notre nation; non pas cette nation, mais toutes les nations. Et il n’y a donc aucun moyen de la rétablir. C’est un piège bien dressé pour basculer cette nation dans une histoire. Et vous tous, vous êtes avisés là-dessus. Eh bien, qui détient la richesse du monde? Qui la détient? [Quelqu’un répond: «Rome.»–N.D.E.] Assurément, c’est elle. C’est Rome qui détient cela. Et n’importe quand que ça nous arrivera, que nous connaîtrons la faillite, au lieu que ces grands marchands de tabac, de whisky et autres, comme... Il leur faut de l’argent; ce que nous aurons à faire, ça sera soit changer la monnaie, soit emprunter de l’argent. Et lorsqu’on le fera, c’est le droit d’aînesse qui aura été vendu, exactement, tout à fait, exactement ce que déclarent les Ecritures à ce sujet.

22        J’aimerais trouver un lieu à un moment, le Seigneur voulant, où on aura une tente. Et je pense que c’est pour bientôt, je vais bientôt aller dans le monde entier. J’aurai donc prochainement des réunions dans le monde entier. J’aimerais trouver un endroit où je pourrais m’installer pendant environ six semaines, prendre simplement ces choses et les examiner, vous voyez, de part et d’autre, dans les Ecritures.

23        Et c’est frappant de voir l’heure dans laquelle nous vivons ! Ça m’effraie. Ça m’effraie, non pas parce que... Les cloches de joie retentissent dans mon coeur, sachant que la Venue du Seigneur est très proche. Mais ce qui m’effraie, c’est de savoir qu’il y a beaucoup de gens qui ne sont pas préparés pour cette heure que nous affrontons. C’est ça le mauvais côté.

24        Combien ont déjà entendu l’histoire des écureuils là cette fois-là? Beaucoup. Oh ! évidemment, je pense, partout. Un petit quelque chose de semblable était arrivé l’autre jour. Et j’étais... Vous avez entendu l’histoire des montagnes qui s’écroulaient, quand le Seigneur a écrit ces choses sur les montagnes l’autre jour. Ma–ma vie...

25        Je ne suis pas un prédicateur. Tout le monde le sait. Je ne suis pas un prédicateur. Mais cela s’accomplit sous une forme spirituelle; voir des évènements et voir des choses se passer, avertir les gens des choses à venir. Et c’est juste... C’est ainsi que je suis constitué. Je n’y peux rien, pas plus que vous ne le pouvez à votre constitution. Mais c’est Dieu qui nous a placés dans le corps, chacun, pour accomplir certaines choses. Et je surveille chaque petit mouvement, chaque objectif, chaque motif, parce que tout est dirigé par–dirigé par l’Esprit.

26        Cette église a été érigée ici dans un but. Il y a un esprit derrière cette église. Certainement. Il y a un esprit derrière votre maison, derrière chaque bâtiment. Derrière chaque chose, il y a un esprit, un motif et un objectif. Si cette église est ici pour davantage exalter un système humain ou quelque chose comme cela, alors ses motifs ne sont pas corrects; mais si elle est érigée ici pour essayer d’accomplir quelque chose pour le Royaume de Dieu, alors, et le motif et l’objectif sont corrects, si les motifs sont orientés dans cette direction.

27        Maintenant, je pense, depuis le ministère, la première, la deuxième et la troisième étape du ministère... La première fois que j’étais venu à Shreveport, je vous ai dit que le Seigneur... vous déposiez vos mains, disons, sur ma main, et  cela montrait ce que c’était. Le Saint-Esprit n’a jamais failli une seule fois, mais Il vous disait exactement ce qui n’allait pas chez vous. C’est ce que je vous ai alors dit. Il m’avait dit en ce jour-là: «Il arrivera un temps où tu connaîtras les secrets mêmes du coeur.» Je ne savais pas que la Parole dit que ça arrivera. Je ne le savais pas. Mais la Parole le dit effectivement: «La Parole de Dieu discerne les pensées et les intentions du coeur», Hébreux, chapitre 4.

28        Donc, cette Parole, vous voyez, vous ne devez jamais La quitter. Vous devez vous accrocher parfaitement à cette Parole, telle qu’Elle est écrite. N’Y ajoutez pas une interprétation particulière. Répétez-La exactement telle qu’Elle est écrite. C’est la Parole de Dieu, et c’est Dieu. Dieu et Sa Parole, c’est la même chose, exactement la même chose.

29        Et comme je le disais hier soir, il y a une portion de la Parole allouée à chaque âge. Il y a une onction qui descend et qui manifeste cette portion de la Parole pour cet âge-là. Et vous voyez où nous en sommes aujourd’hui. Lisez ce que nous sommes censés faire, alors vous reconnaîtrez à quel point nous sommes avancés. Je ne vois qu’une seule chose qui reste: la Venue du Seigneur Jésus, à n’importe quel moment, l’Enlèvement de l’Eglise, et nous aurons à Le rencontrer dans les airs. Donc, ces choses doivent se passer en ces jours-ci, juste comme Il avait promis qu’Il le ferait.

30        Et maintenant, il y a environ cinq ans après que cela eut fait son temps. Chacune de ces étapes a fait son temps. Il a donné des visions, beaucoup parmi vous qui écoutez les bandes et autres savent qu’une autre étape allait venir, et Il a simplement montré cela si parfaitement. Il y a un homme assis ici même maintenant, je le regarde, qui était là même et qui a vu cela s’accomplir aussi parfaitement que j’aie jamais vu de ma vie. Et on En a même pris des photos, ce dont le Seigneur Dieu avait annoncé l’accomplissement. Nous sommes allés là même, et Cela était là, exactement ce qu’Il avait dit. Juste environ...

31        On dirait le 17 mars, le numéro du magazine Life de mars, vous avez vu ce cercle de Lumière dans les cieux, trente miles de hauteur [48 km], vingt-sept miles de largeur [43 km]. Eh bien, il n’y a de l’humidité qu’à environ neuf miles [14 km] de hauteur, et on n’arrive même pas à comprendre ce que c’était.

32        On se tenait juste en dessous de cela. Il y a un homme assis ici présentement, qui se tenait là à mes côtés lorsque sept Anges sont venus d’auprès de Dieu; ils se sont tenus là même visiblement et ils m’ont parlé du temps de la fin, de ces révélations et de ces choses sur le livre de l’Apocalypse, les Sept Sceaux, et ils ont dit: «Rentre chez toi, et ils apporteront le Message l’un après l’autre.» Cela, c’est vrai. Et Cela est remonté directement, et Ça a commencé à devenir blanc en montant, montant sans cesse; et une déflagration a secoué les montagnes au point que des pierres, de la taille de–de–d’un seau, se sont détachées des montagnes, comme cela.

33        Et il n’y avait rien tout autour. Même les journaux ont dit qu’ils avaient vérifié pour voir s’il n’y avait pas quelque chose qui avait traversé le mur de son, un avion, ou quelque chose comme cela. Il n’y avait rien, pas d’avion là-haut, rien. De plus, un avion qui traverse le mur de son ne peut pas produire cela.

34        Et aussi, il avait été annoncé que Ça arriverait ainsi, six mois avant que Cela arrive, six mois. Et C’était là. Les hommes de science font des recherches là-dessus aujourd’hui, là même à Tucson et à divers endroits, ils n’arrivent pas à comprendre ce qui s’est passé là-haut. Ainsi donc, si vous prenez le magazine et que vous regardez, vous pouvez même voir les formes de leurs ailes apparaître encore là pendant qu’ils montaient, les sept Anges. Et nous savons que ces choses sont vraies, mes amis. Oh ! si jamais il y a eu un temps où l’Eglise devrait être profondément sincère, ça devrait être maintenant même. Bon !

35        Mais juste, cela m’a fait quelque chose, en moi. Pendant cinq ans maintenant, je me demandais ce qui n’allait pas. Je sentais dans mon coeur comme si j’étais... J’étais sous le poids de quelque chose, et je–je n’arrivais pas à comprendre ce que c’était. Pendant que j’éprouvais ce lourd fardeau et tout, je ne faisais que tournoyer à travers le pays.

36        Et le gouvernement m’a soumis à une enquête. En effet, lorsque nous tenions des réunions, quelqu’un établissait un chèque: «William Branham», et je ne faisais que signer cela et les retournais. Et puis, nous avons eu un tas de toutes–toutes nos réunions. Et lorsqu’ils ont examiné tout cela, ils ont trouvé que cela avait été affecté à financer les campagnes. Cependant, comme j’y avais apposé ma signature, je m’appropriais ces chèques, et ils m’ont dit que je devais au gouvernement trois cent mille dollars. Et ils ne voulaient pas me lâcher, il me fallait rester ici et tout, pendant un long moment pour qu’on fasse l’enquête sur tout ça. Et–et je ne suis pas... tout a été affecté ...

            Ils ont dit: «Certes que cela a été affecté aux campagnes, mais les gens avaient établi des chèques pour vous. Et comme vous les avez endossés, c’est que vous vous les êtes appropriés, vous devez donc payer des taxes là-dessus. Même si vous les avez donc détenus une seconde, c’est toujours pour vous parce que vous les avez endossés.»

37        Je ne le savais pas. Je ne connais pas tout le système de lois et autres. J’étais censé avoir un cachet pour les sceller, plutôt que de les signer. Comme je les avais signés, ça voulait dire qu’ils m’appartenaient. Et puis, on a ouvert le paquet, on a vu que c’étaient des fonds consignés et dépensés comme tels. Je reçois de mon église un salaire de cent dollars par semaine. Il y a un administrateur assis ici même, qui sait que c’est vrai. C’est tout ce que je reçois de l’église. Donc, autrement dit, c’est affecté aux campagnes.

38        Eh bien, je me sentais comme sous un poids pendant les quatre ou cinq dernières années. Eh bien, je suis allé au Canada, tout récemment, à une petite partie de chasse. Et alors, le Seigneur m’a aidé là à conduire toute une tribu d’Indiens au Seigneur Jésus. Et je dois y retourner, après que les–après que les–après que les ruisseaux auront dégelé, là-bas, et tout, pour baptiser toute une tribu au Nom du Seigneur Jésus, suite à la guérison d’une Indienne qui se mourait de crise cardiaque, que les prêtres ne voulaient pas visiter, là loin dans les jungles où il me fallait faire des heures sur un cheval. Il y a des gens assis ici maintenant qui étaient présents là lorsque cela est arrivé.

39        Et alors, après, en descendant, j’ai dû m’arrêter dans le Colorado pour rendre visite à certains de mes amis, là, des prédicateurs. Je suis un–je suis un guide dans le Colorado, et je les avais amenés à une partie de chasse. Deux ou trois de ces hommes, trois ou quatre, cinq d’entre eux sont assis ici présentement maintenant et ils reconnaissent cela. Et il fait horriblement sec dans le Colorado cette année, comme dans tout le pays. Et les feux étaient très... ça allait être un très mauvais temps; aussi a-t-on retardé un peu la saison de chasse.

40        Mais pendant que nous étions là, il a été annoncé que–qu’il y aurait un blizzard. Et c’est très dangereux de se retrouver dans les montagnes en–en pareilles circonstances; en effet, parfois, j’ai vu qu’on ne pouvait même pas voir sa main devant soi pendant des heures et des heures, et il y a eu du coup une couche de neige de trente pieds [9 m], juste en quelques heures, par-dessus votre tête et vous périssez. Alors, j’ai dit à mes frères ce matin-là, quand nous quittions, j’ai dit: «Eh bien, le blizzard...»

41        Il y avait pratiquement une centaine ou plus de gens qui étaient là derrière nous. Et alors, les jeeps, les camions et tout sortaient, parce qu’ils savaient ce qui allait se passer. Il ne restait personne là, sauf le vacher seul là derrière, qui en fait passe l’hiver.

42        Nous étions les seuls, avec une camionnette, à rester là. Et j’ai demandé aux frères, ils ont dit: «Nous allons rester.» Et alors, j’ai dit: «Très bien, soyez donc prêts.» Et nous sommes allés et nous avons pris... Un prédicateur méthodiste et moi sommes allés nous procurer davantage de pain et de nourriture, nous avons donc pu en trouver, à environ trente miles [48 km] aller et retour. Nous étions donc revenus. Frère John et les autres sont assis ici, ils en avaient entendu parler et ils étaient partis, ils étaient sortis à temps; alors, le blizzard a éclaté. Mais nous allions rester là, et j’allais partir à Tucson pour une réunion. Alors, j’ai téléphoné à ma femme pour lui dire que nous allions... que si je n’arrivais pas là, que quelqu’un d’autre me remplace.

43        Et le lendemain matin, nous sommes partis. J’ai dit: «Eh bien, dès que vous entendez la pluie tomber (C’était très nuageux), ou n’importe quoi, retournez au camp aussi vite que possible, parce que dans l’espace de dix, quinze minutes, vous ne retrouverez point votre chemin de retour.» J’avais placé des hommes là, je suis monté au sommet de la crête, marchant et cherchant à faire descendre la biche vers eux.

44        Et quelques jours avant cela, je tirais des coups de fusil, là à Tucson, lors du mouvement retour, cela avait basculé un peu vers la droite. J’avais tiré un gros chevreuil que je cherchais depuis plusieurs années, je l’avais tiré trop haut, et il était mort là et je n’arrivais pas à le retrouver, il faisait mauvais temps.

45        Je me suis dit: «Je vais monter là en courant et jeter un coup d’oeil.» Et lorsque je suis arrivé au sommet de la montagne, j’ai vu que la pluie commençait, une pluie mêlée de neige tombait, avec de grosses gouttes de neige, de la dimension de la pièce d’un dollar. Cela se répandait simplement partout, et les vents tourbillonnaient. Je savais que tout le monde retournait alors au camp en courant. Eh bien, j’ai attendu quelques instants, et je me suis dit: «Je ne pourrais jamais trouver cette biche en pareil temps sous cet orage.»

46        Ainsi, nous avons continué, descendant la montagne; je ne pouvais pratiquement voir qu’à dix pieds [3 m] devant moi. Et vers... J’étais à environ quatre miles [6 km], ou plus, du lieu. Comme je connaissais... Je descendais la montagne, comme je connaissais très bien la contrée. En effet, j’y avais fait paître les troupeaux des années et des années. En descendant la montagne, je suis arrivé à un demi-mile [804 m] environ du col de la montagne, à une bifurcation comme ceci, de l’autre côté de la ferme où j’étais. Et il y avait...

47        Je ressentais cet horrible fardeau. «J’avais pleuré. J’avais prié. J’avais confessé. Que puis-je faire? Qu’ai-je donc fait?» C’est comme si on avait fait quelque chose de vraiment mal, comme si vous avez blessé quelqu’un, et vous savez que vous devriez arranger cela. Pourquoi étais-je condamné? Je ne savais pas. J’ai dit: «Seigneur, si seulement Tu me le révèles, j’arrangerai cela. Mais qu’ai-je fait, sinon me tenir là et prêcher, faire tout ce que je savais faire? Et j’ai essayé de mener une vie pure, transparente et conforme à Tes Paroles. Mais qu’ai-je fait?» Et cependant, ce fardeau ne quittait pas, année après année. Je pensais à cela sur la montagne ce matin-là, et je me suis mis à descendre.

48        La veille, c’était aussi mon anniversaire; ma femme et moi, nous nous étions mariés vingt ans avant cela. Je ne me suis jamais retrouvé à la maison à notre anniversaire. Je pars toujours à la montagne, à un petit endroit où il y a un tremble. La première année de notre mariage, je n’avais pas assez d’argent pour une lune de miel, pour un petit voyage et aussi pour une partie de chasse; j’ai donc amené ma femme à une partie de chasse en guise de lune de miel. C’était donc, on dirait, faire d’une pierre deux coups.

49        Et je me rappelle. La petite dame, je–je la soulevais et je la portais par-dessus des rondins et tout. Nous sommes arrivés à un petit endroit, je lui ai pris une photo, et c’est toujours plutôt–plutôt beau. Je pense à cela, je pense à ses cheveux noirs et combien elle était jolie; et présentement, elle grisonne et c’est ce que quelques années lui ont fait.

50        Je me disais: « Je pense que j’irai là-haut, mais c’est–c’est trop dur.» La neige tombait alors trop fort.

51        Je savais que je devais retourner parce qu’il avait été annoncé à la radio: «Un blizzard fort est en cours !» On avait diffusé cela à travers la nation. Je ne sais pas si Tom Simpson est assis ici ce matin ou pas. Il venait du Canada, il a été avisé par la radio de ne même pas du tout passer par cette contrée-là. Tout le monde disait: «Ne traversez pas par-là. Prenez une autre voie, parce qu’un blizzard horrible va passer par-là.»

52        Et je me suis mis à descendre la montagne, pensant à cela, et c’était vers dix heures du matin. Et tout d’un coup, aussi clairement que vous entendez ma voix, la Voix a dit: «Arrête, fais demi-tour et rentre.»

53        Eh bien, je ne peux pas raconter ceci parmi les incroyants. On doit seulement le dire aux croyants; et alors... En effet, ça, les incroyants ne le comprendront jamais. Il vous faut avoir un entendement spirituel pour comprendre les choses spirituelles. La Parole est spirituelle. Elle est interprétée spirituellement. Et C’est–C’est la Parole de Dieu. Alors, je me suis arrêté et je me suis dit: «Retourner à une distance d’un demi-mile [804 m] là-haut, alors que l’orage fait rage comme ceci...»

54        Et David Wood m’avait préparé un sandwich, c’en était un ! Je pense qu’il me rendait donc la pareille pour en avoir préparé un à son père autrefois. Nous n’avions que des oignons, du miel et du pain, et j’ai mis tout cela ensemble, et nous nous sommes fait un sandwich. Et c’est à peine s’il pouvait manger le sien. Et je pense qu’il cherchait à me rendre la pareille, aussi avait-il mis... Je–je ne sais pas tout ce qu’il a... Alors, pendant que je gravissais la montagne et que la pluie tombait si vite, c’était mouillé, et c’était juste dans un gros paquet. Je me suis dit: «Eh bien, je vais manger ça en attendant.»

55        Et pendant que je me tenais là, je me suis dit: «Il n’y avait rien. C’était juste mon imagination. C’était probablement le vent qui soufflait, tourbillonnant dans ces arbres.» Alors, j’ai continué la marche. Je ne pouvais simplement pas marcher. Et je me suis dit: «Eh bien, je–je pense que je vais rentrer.»

56        Alors, j’ai entendu de nouveau Cela: «Retourne d’où tu viens.» C’est ce que Cela a dit. Je me suis mis à gravir la montagne et je me suis arrêté. Et je me suis dit: «Peut-être que je...» Je–j’avais peur de retourner là où j’étais, parce que les–les vents soufflaient très fort.

57        Parfois, Dieu nous fait faire des choses qui–qui semblent très dangereuses et anormales. Qu’en est-il de Moïse avec cette verge-là, descendant conquérir l’Egypte? Et tout ce que nous trouvons de semblable, que Dieu exige l’impossible, voyez, afin qu’Il opère l’impossible et que l’homme reconnaisse que ce n’est pas lui; que c’est Dieu qui fait ça.

58        Je suis retourné au sommet de la montagne une fois de plus, me frayant un chemin au travers des arbres qui se tordaient et se pliaient au vent. Je me suis assis, j’ai pris mon fusil, j’ai protégé le télescope de... debout comme ça. L’ours fuit dans pareil temps. Et alors, j’ai placé mon télescope derrière, sous ma chemise, comme ceci, je me suis assis un moment. Je me suis dit: «Qu’est-ce que je fais en étant assis ici?»

59        Mais Dieu opère de façon mystérieuse pour accomplir Ses prodiges. Ces derniers dépassent la compréhension de l’esprit charnel. Il ne saisit jamais ça. Alors que j’étais retourné et que j’étais assis là, je méditais sur Dieu: «Je me demande pourquoi je suis revenu.» Je me disais: «Oh ! la la ! Le temps pour moi d’atteindre le pied de la colline, comme cet orage devient plus terrible tout le temps, ça vous enferme et vous ne pouvez pas voir plus loin devant vous.» Et alors... Vous n’avez pas à croire ceci, mais c’est la vérité.

60        Une Voix me parla, disant: «Je suis l’Eternel Dieu. C’est Moi qui ai créé les cieux et la terre. La nature M’obéit.»

61        Et alors, je suis resté assis là un petit moment, j’ai ôté mon chapeau. Et cette Voix, venant de quelque part, je ne pouvais pas voir Ça. Seulement j’entendais Cela. C’était quelque part, là dans ces arbres. Je pensais. Généralement, on voit cette Lumière que vous connaissez tous. Généralement, Elle est là, mais j’ai regardé partout et je n’arrivais pas à voir la Lumière. J’ai dit: «Où es-Tu, ô Dieu, mon Créateur?» J’ai regardé tout autour. Je ne pouvais plus entendre Cela, entendre Sa Voix. J’ai attendu quelques minutes.

62        Il a dit: «Je suis l’Eternel Dieu qui t’a dit d’appeler ces écureuils à l’existence par la Parole.» Vous savez tous cela. Et ainsi, je dis vrai, avec cette Bible devant moi, en ce matin d’actions de grâces. Si ce n’est pas vrai, que Dieu me frappe de mort à cette estrade maintenant. Voyez, c’est vrai. Il est toujours autant Créateur. Le Dieu–le Dieu qui a pu pourvoir à un bélier pour Abraham peut pourvoir. Il est toujours Jéhovah-Jiré. L’Eternel peut pourvoir !

63        Où Abraham avait-il eu ce bélier? Ecoutez. Un voyage de trois jours loin de la civilisation, là au sommet de la montagne, où il n’y a pas d’eau ni rien. Il avait besoin d’un bélier, et il y a eu un bélier rattaché, dans le désert, par les cornes. Et Abraham est allé là prendre une pierre, là tout autour, il a dressé cet autel; mais Dieu reste toujours Jéhovah-Jiré, l’Eternel se pourvoira.

64        Tout ce qu’Il a promis, Il est capable de l’accomplir ! C’est ça la Parole qui se trouve là dans Matthieu, je pense, Marc 11.22: «Si vous dites à cette montagne.» Je–je n’arrivais jamais à comprendre cela. Vous connaissez l’histoire à ce sujet.

65        Et, je dis la vérité, c’est vrai. Il a dit: «C’est Moi qui avais pourvu à cela, à ces écureuils», a-t-Il dit. Eh bien, quand... J’ai encore prêté attention pour voir ce qu’Il dirait. Rien ne s’est arrêté; le vent hurlait sans cesse. Je–j’ai dû me mordre; en effet...

66        Permettez-moi de vous dire quelque chose. Les gens qui sont vraiment spirituels sont à un pas de la folie. Savez-vous cela? La recherche scientifique vous le confirmera. Ici en bas, on est lent et déprimé; et puis, on monte un peu plus spirituellement, alors on est à peu près comme ceci; et puis, vous devenez comme une hache émoussée; ensuite, vous devenez comme un rasoir affilé. Eh bien, vous savez de quel côté vous tomberez là. Si un homme essaie de s’élever de lui-même là-haut, il va assurément aller du mauvais côté. Si Dieu l’élève là-haut, il est loin au-dessus de l’homme moyen. C’est là que des visions et des choses apparaissent. C’est là qu’il y a le Royaume de Dieu. Les poètes, les prophètes et tous étaient considérés comme des névrosés.

67        Jésus Lui-même a été taxé de fou. On disait: «Nous savons que Tu es fou et que Tu as un démon.» Fou veut dire détraqué. Considérez tous les poètes et les prophètes au cours des âges, c’est comme ça qu’ils ont été considérés, ceux qui essayaient à l’extrême... si vous essayez de vous élever vous-même là-haut, ça en est fini de vous, vous n’y arrivez jamais. Il faut une Main qui descend depuis la Gloire pour vous maintenir à la limite, là, entre le vrai et le faux. Et pendant qu’on se tient à la limite, c’est là qu’on parcourt du regard la terre Beulah.

68        Alors, en cette heure-là même, Cela a encore parlé, en ce moment là même, pendant que j’étais assis là. Il a dit: «C’est Moi qui Me tenais dans cette barque cette nuit-là et qui avais arrêté le vent, les vagues.» Il a dit: «Lève-toi et réprimande cet orage, il t’obéira à la lettre.» C’est la troisième étape du ministère qui arrive. C’est depuis des années que ça évolue. Et on dirait qu’il y a quelque chose qui continue à intriguer, je pense: «Oh ! ne...» Mais c’est  exactement ce qu’Il a fait. Et c’est de nouveau Lui, c’est exactement Son Esprit une fois de plus, tout à fait.

69        Mais j’ai eu beaucoup d’imitations charnelles avec l’autre, ça me fait même peur d’y penser. En effet, on aura cela, aussi sûrement que deux fois deux font quatre. Il y a toujours eu une foule de gens de toute espèce. Et cette imitation charnelle doit suivre Cela. C’est ce qui s’est passé à Son époque; c’est ce qui s’est passé du temps de Moïse; Cela se passera à chaque époque. Cela se passera en ce jour-ci où le Saint-Esprit cherche à accomplir l’oeuvre. Mais cependant, si un homme est spirituel, l’imitation charnelle ne fait que magnifier la chose véritable, cela, la–la chose réelle de Dieu.

70        Et pendant que j’étais là en ce moment-là, je me suis levé et j’ai dit: «Seigneur Dieu, Grand Créateur de la nature, je crois que c’est Toi qui parles. A aucun moment Tu ne m’as montré quelque chose qui soit faux, et à aucun moment Tu ne m’as laissé dire quelque chose qui ne soit pas arrivé.»

71        J’ai alors dit: «Je dis à cet orage qui fait rage: ‘Retourne à ta place. Retourne, laisse cela tranquille. Et j’ordonne au soleil de briller pendant les quatre prochains jours qui suivent jusqu’à ce que ces hommes attrapent leurs trophées, que je puisse les aider à trouver cela, et que nous quittions ces montagnes.»

72        Et le Seigneur Dieu est mon Juge solennel ce matin, cette pluie et autres qui tourbillonnaient n’étaient plus là du coup. J’ai regardé, et un vent venait de l’autre côté, au sommet de la montagne, et il a dissipé ces nuages comme ça. En quelques minutes, le soleil brillait, là au sommet, ses rayons descendant vers le bas tout aussi jolis que possible.

73        Exactement pareil à ce qui était arrivé en Allemagne. Vous vous souvenez de l’histoire de l’Allemagne. Lorsque ces sorciers, quinze de part et d’autre, coupaient, avaient pris des ciseaux et coupaient une plume, ils ont pointé cela dans cette direction; ils se sont tenus là, faisant des enchantements et disant qu’ils allaient faire s’envoler au vent la tente qui abritait trente mille personnes. Et frère Arganbright était là. Et l’orage a éclaté, un nuage apparaissait là. J’étais là à côté de frère Lowster. Beaucoup parmi vous le connaissent, c’est un Américain d’origine allemande, c’est lui qui m’interprète là-bas. Et il–il se tenait juste là. J’ai dit: «N’interprète pas ça.» Et j’ai dit: «Seigneur Dieu, c’est Toi qui m’as donné une–une vision et qui m’as envoyé en Allemagne. Ces sorciers ont fait éclater cet orage. Tu es le Dieu de la création, qu’on sache que Tu es Dieu !» Il n’y avait que ceux qui pouvaient comprendre l’anglais, et il n’y en avait pas une douzaine qui savaient de quoi je parlais.

74        Aussitôt, la tente qui se soulevait comme ceci, au-dessus de trente mille personnes, flottant comme ceci, s’est immobilisée; puis, les nuages et les tonnerres se sont retirés en grondant. En moins de cinq minutes, le soleil brillait. C’est alors qu’environ quinze mille Allemands vinrent au Seigneur Jésus-Christ. Il est toujours Dieu. Il est tout autant Dieu qu’Il l’a toujours été.

75        Eh bien, pendant que je me tenais là sur cette colline, il a brillé pendant environ quatre jours plus tard. Tout le monde ici sait que c’est la vérité, pas un seul nuage dans le ciel, à partir de ce temps-là, jusque quatre jours plus tard.

76        Quand je suis descendu et que j’étais sorti de là, je suis allé acheter de l’essence, quand nous étions sortis des montagnes; j’ai dit: «Nous avons eu un temps bien sec.»

77        Quelqu’un a dit: «Oui, c’est sec.» Il a dit, il a dit: «Nous nous attendions à un orage l’autre jour; cela avait commencé, mais nous ne comprenons pas, ça s’est arrêté.» Voyez?

78        Je suis allé de l’autre côté de Colorado, je me suis arrêté pour acheter de l’essence. Billy Paul, mon fils qui est là derrière, était avec moi. J’ai dit: «Voyons bien si cela s’était arrêté ici.»

79        Alors, j’ai conduit jusque-là, j’ai dit: «Bonjour.» Alors, nous nous sommes mis à parler à cet homme.

            Il a dit: «Bonjour.» Et il...

            J’ai dit: «C’est assurément un beau jour !»

80        Il a dit: «Oui, un drôle de soleil apparaît, il fait de nouveau chaud.» Il a dit: «Cela nous a certainement consumés durant cet été.»

81        J’ai dit: «Oui.» J’ai dit: «Eh bien, c’est partout à travers le pays.»

            Il a dit: «Oui, d’après ce que j’ai appris.»

            Et j’ai dit: «C’est pratiquement le temps pour vos orages.»

82        Il a dit: «Vous savez quoi?» Il a dit: «Tous les journaux, la radio et tout le reste annonçaient un orage l’autre jour. Et les nuages étaient apparus, et l’orage avait commencé. Et tout d’un coup, nous ne savons pas ce qui est arrivé, tout a complètement disparu.»

83        Il est toujours Dieu, tout autant qu’Il l’a toujours été. Mais comment un homme peut-Il dire ces choses si Dieu ne lui a pas premièrement dit de les dire? Voyez, ce n’est pas par impression; mais vous savez ce que vous dites, alors faites-le. Mais, attendez, n’essayez pas de dire: «Oh ! c’est comme ça !» Beaucoup de gens, je pense, et–et les dons de Dieu... Attendez de savoir ce que c’est, que vous soyez sûr que c’est Dieu, voyez. Attendez que la Voix se fasse entendre, que vous L’entendiez, que vous reconnaissiez Cela et que vous voyiez Cela; alors, vous pouvez dire: «C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR.» Si ce n’est pas AINSI DIT LE SEIGNEUR, alors c’est une impression de votre part. C’est ce que quelqu’un d’autre pense.

            Les gens demandent aux autres: «Dites ceci pour moi. Faites ceci pour moi.» Comment pouvez-vous le faire si vous êtes sincère avec Dieu, si Dieu ne vous l’a pas premièrement dit? Comment puis-je vous dire: «Ainsi dit Jack Moore», alors que Jack Moore ne m’a rien dit? Voyez? Ça doit premièrement provenir de Dieu, non pas que je sois impressionné. Il faut que ça soit Dieu, et alors, ça s’accomplira, car ça sera alors l’AINSI DIT LE SEIGNEUR.

84        Eh bien, tout le monde n’aura pas cela. Absolument pas. Ça ne sera pas comme ça. Ça n’a jamais été comme cela. Ça ne sera jamais comme ça. Dieu traite avec un individu. C’est ce qu’Il a fait du temps de Noé. C’est ce qu’Il a fait du temps de–de Josué. C’est ce qu’Il a fait du temps de Moïse. C’est ce qu’Il a toujours fait. Il n’a jamais élaboré un système. C’est un individu; en effet, deux hommes ne sont pas du tout identiques, à aucun moment. Voyez, Il n’a jamais  fait cela non plus. Mais tout le monde n’avait pas à être Moïse. Ils ne comprenaient pas cela; ils le suivaient simplement. Et le Saint-Esprit, si un homme est oint de Dieu, il vous conduira à suivre le Saint-Esprit et la Bible, car c’est Lui qui accomplit ces choses, Jésus-Christ sous forme du Saint-Esprit oeuvrant dans le peuple.

85        Je me tenais là, et je commençais à redescendre. Je me suis arrêté là. J’ai pleuré. Je ne pouvais pas m’en empêcher, à voir ce qui était arrivé là même en un instant.

86        Et les frères là, eh bien, combien étaient là? Y a-t-il ici quelqu’un qui était là? Je sais que le frère Sothmann et les autres qui sont ici étaient là; non, Fred était avec moi à un autre endroit. Y a-t-il  ici maintenant quelqu’un qui était là-haut? Est-ce que frère Banks Wood et les autres sont encore ici? Y a-t-il quelqu’un ici, à part Billy Paul, qui était là-haut? Ces jeunes gens avaient quitté peu avant, oui, et frère Wood, frère Taylor, ou j’oublie le nom de l’autre frère, quatre ou cinq d’entre eux étaient là. Ce frère ici, frère Martin, avait quitté avant, la veille, à cause de l’orage qui allait venir. Vous vous souvenez tous de cet orage, ça avait été annoncé à la radio, qu’il y aurait un orage. [Un frère dit: «Nous étions butés à ça.»–N.D.E.] Que dites-vous donc? Vous étiez butés à ça? [«Nous étions butés à ça.»] Vous étiez butés à ça.

87        Et alors, observez donc. Pendant que j’étais là, je me suis dit: «Eh bien, je pense que je vais descendre la colline.»

88        Et je–j’avais fait un voeu à Dieu quelques années auparavant, lorsque j’allais avec les Hommes d’Affaires du Plein Evangile, que je ne tirerais plus du gibier pour quelqu’un, sauf en cas de nécessité. Je ne le ferais plus.

89        Et, oui, il y a frère Jack Palmer; est-il ici? Frère Jack, il vient de la Géorgie; généralement, il vient ici. Il était là. Et la veille, au soir, il a dit: «Frère Branham, attrape-moi une biche.»

90        Et, oh ! la la ! j’ai juste fait non de tête, car je–je savais que j’avais fait un voeu que je ne ferais plus cela, quatre ou cinq ans auparavant. En effet, cette année-là, j’avais abattu dix-neuf élans, moi seul. Rien que pour ces hommes d’affaires qui restent assis là à parler de leurs affaires. Je devais aller là tuer les gibiers pour eux. Et ça ne semblait vraiment pas... C’est comme si cela me rangeait parmi les meurtriers, mais je ne le ferais plus. Je les amènerai là où ça se trouve, mais moi, je ne tirerai pas dessus. J’avais donc promis à Dieu de ne plus le faire.

91        Ainsi donc, j’ai eu... j’ai quitté le lieu, je rentrais, m’étant engagé à descendre la colline, alors une Voix m’a parlé, disant: «Pourquoi ne marches-tu pas avec Moi?»

92        Et j’ai dit: «Seigneur Dieu, si c’est Toi, je sais que seule la main de Dieu peut disperser ces nuages et faire ce que Tu as fait ici.» Et un soleil chaud brillait, séchant ma chemise, et la vapeur s’en dégageait. Et j’ai dit... Une grande cathédrale, une forêt vierge, vous savez. Et j’ai dit: «Je pense que je suivrai donc cette voie, Seigneur, si Tu n’as aucune direction précise. Je voulais monter là y rester juste quelques instants et me souvenir un peu de ma femme, de notre–de notre première et unique lune de miel (vous savez), que nous ayons jamais eu l’occasion de passer. Et je l’avais amenée à une partie de chasse, et me voici encore ici cette année, chassant avec ces frères, tandis qu’elle est là à Tucson, cherchant à faire marcher les choses.»

93        Et pendant que je descendais là, je me suis mis à méditer. Eh bien, ceci va paraître très drôle. (Je vais me dépêcher, car je sais que votre service commence dans environ dix minutes.) Ainsi donc, je descendais par là, je pensais: «Oh ! je me demande pourquoi elle ne m’a jamais rien dit sur un déplacement quelque part.» Et ce matin, j’aimerais vous dire ce qui s’est passé, en quelques minutes. Je–je...

94        C’est ce que chaque homme devrait penser. Je–je pense qu’il n’y a pas une femme au monde comme la mienne. Elle est vraiment une personne merveilleuse, un peu pieuse, elle reste à la maison. Elle a toujours apprêté mes habits. Et je sortais, j’effectuais des voyages et tout; je revenais, disons, je la taquinais un peu, disant: «C’est moi ton mari. Es-tu ma femme?» Et comme cela, j’embrasse les enfants, je m’agenouille et offre la prière; je porte les habits, pour éviter de perdre la tête, pratiquement, avec des foules et autres, je m’en vais pêcher ou chasser, loin d’elle. Elle a eu à supporter tout cela seule, elle-même.

95        Alors, je me suis mis à penser: «Eh bien, peut-être que lorsque je suis à la maison, tout ce que je... toujours... tout ce que je sais, c’est Dieu et Sa Parole. J’en parle constamment.» Et je marchais là, une pensée m’est venue à l’esprit, c’était: «Eh bien, peut-être qu’elle te laisse simplement partir parce que cela–cela tient les gens éloignés, et tout comme cela. Elle peut être un peu plus en paix lorsque toi, tu es au loin.» Et j’ai commencé à cheminer avec cette pensée. J’ai fait: «Hum !», comme ça et–et alors, j’ai vu sur mon visage la moustache que j’avais depuis environ une semaine, et elle était presque mi-grisonnante. Je me suis dit: «Bill, tu es simplement... tu sais où tu vas. Tu vas à ta fin maintenant, tu vois, tu te fais vieux. Et tu as déjà dépassé la cinquantaine.» C’était donc ça l’objet de mes pensées pendant que je marchais avec mon fusil suspendu sur mon épaule, marchant comme ça.

96        Et, tout d’un coup, quelque chose est arrivé. On dirait que, sous chaque aspect, j’étais redevenu un jeune garçon. Je ne sais pas ce qui était arrivé au niveau mental, ou ce que c’était. Alors, j’ai regardé, j’étais en face d’elle, et elle était en face de moi, elle se tenait là exactement telle qu’elle était lorsque je l’avais épousée. J’ai déposé mon fusil. Je me suis essuyé les yeux. Je l’ai regardée et elle a tendu ses bras comme ça, me regardant. J’ai incliné la tête.

97        En effet, j’allais là pour un petit–un petit moment de souvenir de notre anniversaire; nous nous tenions à côté de ces arbres, un bosquet de petits arbres là, les trembles, juste comme il y en avait dans les bois du nord où nous étions allés dans les Adirondack. Je vais toujours là-bas, chaque vingt-trois octobre, lorsque je me retrouve là.

98        Et elle était là. J’ai déposé mon fusil par terre, j’ai regardé là. Je me suis arrêté un instant et j’ai incliné la tête. J’ai de nouveau regardé, elle se tenait toujours là, les bras tendus. Et je me suis dit: «Je n’ai certainement pas perdu la tête.» J’ai de nouveau regardé. Je me suis dit: «Pourquoi ceci arrive-t-il?» J’étais là, un jeune homme. J’ai regardé mes mains, et j’ai dit que je... «Seigneur, ma responsabilité dans ce monde, c’est d’apporter Ton Message, sûrement qu’il m’est arrivé quelque chose.» Et j’ai de nouveau regardé; et alors, cela a simplement disparu.

99        Et j’ai ramassé mon fusil, je l’ai mis à l’épaule. Et j’ai dit: «C’est peut-être Toi qui me fais savoir pourquoi cela brise effectivement son coeur lorsque je... quand je rentre, et je repars à la chasse et des choses semblables.»

100      Mais dès que je me suis remis à marcher, j’ai de nouveau ôté mon chapeau. J’ai dit: «Ô Dieu, je sais que Tu es ici. Il n’y a pas de doute dans mon esprit que Tu es ici. Et je crois en Toi dans chaque Parole. C’est bien Toi qui as fait briller ce soleil sur mon dos. Tu es Celui qui fait ces choses. Tu es le Créateur. Je–j’ai été lent, on dirait que j’ai peur de prendre position. Je redoute de faire quelque chose de faux.» J’ai dit: «Il y a une seule chose que je Te demanderai de faire. Ôte ce fardeau de mon coeur. Ça ne me sert à rien de chercher à confesser davantage, car, pendant cinq ans, je T’ai constamment imploré. Qu’ai-je fait? Dis-moi ce que c’est.»

101      Et je gravissais alors une petite colline, juste près de là où j’allais me tenir pendant quelques minutes, juste pour remercier le Seigneur pour ma femme et pour un mariage heureux que Dieu nous a donné, et l’amour que nous avons eu l’un pour l’autre, pendant ces années, et pour nos enfants. Je fais cela chaque vingt-trois octobre. Et il y avait un petit tremble d’environ (oh !) dix pouces de circonférence, cela avait poussé jusqu’à cette hauteur, c’est allé de côté, formant la lettre L, et c’était monté. Et alors que je gravissais la colline, je me suis senti très faible, et je me suis appuyé contre cet arbre-là, comme ça.

102      Et j’ai entendu quelque chose tomber sur des feuilles, juste un instant. Eh bien, les feuilles avaient complètement séché, le temps que j’ai mis à marcher là sur une distance d’environ trois cents [274 m] ou quatre cents yards [365,5 m]. Et j’ai regardé, c’étaient des larmes qui coulaient de mes propres yeux, qui tombaient, passant par la barbe grisonnante, jusque par terre. J’ai dit: «Ô Dieu, combien–combien je suis un raté !» Et j’étais là dans cet état-là. J’ai dit: «Je–j’espère que Tu seras miséricordieux envers elle.» J’ai dit: «Je–je ne suis pas digne d’implorer la miséricorde.» J’ai dit: «Un jour... Je sais que je deviens grisonnant, et que je–je dois partir, Seigneur.»

103      Et je pense que les gens croient que c’est de la folie, mais je–je trouve Dieu là dans ces endroits. C’est–c’est là que c’est réel pour moi. Je... C’est juste... tout aussi réel que cela l’est ici même. Et, franchement, un peu plus donc; en effet, voyez, vous tous, une partie. Là, on dirait que je me retrouve tout seul avec Lui, je ne parle qu’à Lui.

104      Et alors que je me tenais là, j’ai entendu du bruit dans le bois, j’ai un peu relevé la tête; je portais une chemise rouge en ce moment-là, avec une bande rouge autour de mon–de mon chapeau, un mouchoir rouge enroulé autour de l’un de ces chapeaux Western. Et je–j’ai regardé, là se tenaient deux, trois biches tout près de moi, elles s’étaient approchées jusque là alors que j’étais en rouge. Tous ces coups de tirs là, d’une centaine de personnes, on leur avait tiré quarante coups, je pense; eh bien, assurément, elles devraient aussitôt se disperser. Mais elles ne l’ont pas fait. Elles sont restées là, et elles me regardaient.

105      Une bonne viande, deux faons adultes et une grosse biche. Et quelque chose m’a dit: «Voilà une biche pour frère Evans, une pour frère Welch et une autre pour le prédicateur méthodiste. Voilà exactement ce que le Seigneur t’a donné maintenant. Elles ne peuvent pas s’échapper. Il n’y a aucun moyen pour elles de le faire.» J’avais mon fusil suspendu sur l’épaule, ici même. Et avant qu’elles ne puissent même se détourner, je les aurais tuées toutes les trois, voyez, comme cela, avant qu’elles puissent même bouger. Elles étaient là à portée de ma main. Et je... Et je–je me suis dit: «Elles sont là, juste les trois. C’est facile de les rouler jusqu’aux pieds de la colline, et puis, les transporter de là pour sortir.» Et je me suis dit: «Ça serait très facile. Il y en a trois; ainsi, nous pouvons rentrer chez nous après cela, les emporter et quitter les montagnes.» Et alors que je les regardais là, elles se tenaient là, me regardant, tout aussi calmes, à environ quinze yards [13,7 m], vingt [18 m]. Eh bien, je me suis tenu simplement tranquille.

106      Et je ne sais pas si vous êtes chasseurs de biches ou pas, mais elles sont drôles, lorsqu’elles–elles ne... ou elles ne sont pas certaines, elles fixent simplement leurs pattes comme ceci, se mettent à... [Frère Branham prend une position en martelant ses pieds, et puis les repositionne.–N.D.E.]

107      Et alors, elles me regardaient. Je me suis dit: «Eh bien, ça y est. Tout ce qu’il y a, c’est juste braquer mon fusil là et ça en est fait d’elles–d’elles.»

108      Et alors, je me suis souvenu que j’avais promis à Dieu que je ne ferais plus cela. Et je m’en souviens. Je me suis dit: «Non, je ne peux pas faire ça. Ce n’est pas correct. J’avais promis à Dieu que je ne le ferais plus.» Et lorsque vous faites une promesse, tenez-vous-en à cela. Dieu s’attend à ce que vous le fassiez. Et là, je me suis dit: «Eh bien, elles sont parfaitement entre mes mains; mais cependant, je Lui avais promis de ne plus le faire.»

109      J’ai dit: «Vas-y, mère, emporte tes petits et entre dans les bois, réjouis-toi. J’aime aussi ça. Tu es entre mes mains, mais je ne vais pas te tuer.» Elles se sont approchées un peu plus. Oh ! comme c’est inhabituel pour une biche ! Elles m’ont regardé, vous savez, et elles ont détourné la tête. Et moi, j’étais là, habillé en rouge, avec un fusil en main. Et elles se sont tellement approchées qu’elles pouvaient pratiquement... je pouvais les nourrir à partir de ma main. Et elles se sont simplement avancées là, quelques instants, elles se sont retournées, elles ont reculé à une petite distance. Elles se sont arrêtées, elles sont encore revenues.

110      Quelque chose continuait à me dire: «Elles sont bien entre tes mains. Elles sont bien entre tes mains. Le Seigneur les a placées entre tes mains.» J’ai dit: «Mais j’avais promis–j’avais promis de ne plus faire cela.»

111      Depuis lors, je me suis dit: «Vous savez, une fois, David avait été conduit sur le flanc même où Joab était couché et... ou plutôt où le roi Saül était couché. Et Joab lui avait dit, il avait dit: ‘Le Seigneur l’a livré entre tes mains.’ Mais il avait dit: ‘Que Dieu me garde de toucher à Son oint.’» Voyez? Voyez, vous devez faire attention après avoir fait une promesse.

112      Et alors, j’ai dit: «J’avais promis à Dieu de ne plus le faire. Je ne le ferai donc pas.»

113      J’ai dit: «Mère, prends tes petits et va dans les bois. Je ne vais pas te déranger. Tu es entre mes mains, tu ne peux pas t’en échapper s’il te le fallait. Mais je–je ne vais pas te faire du mal. Vas-t’en dans les bois.» Et elles sont directement revenues, tout près de moi. Et je me suis tenu là. Et je me suis dit: «Qu’est-ce? Une chose étrange !»

114      Je suis un homme de la nature. Je–je–je vois Dieu dans la nature, le coucher du soleil et le lever du soleil; c’est la mort, la vie, le–l’ensevelissement; la mort, la résurrection une fois de plus, tout. Comme les arbres, ce que Job a dit concernant se cacher dans la tombe: «Il me gardera dans un lieu sacré.» Et voir la sève quitter les arbres, descendre dans la tombe, les racines, remonter au printemps, la résurrection. Tout parle de la vie et de la résurrection.

115      Et alors que je me tenais là, les observant, elles se sont approchées de plus en plus. Puis, elles se sont détournées, elles sont entrées dans les bois. Et je me suis bien tenu là, on dirait, n’en revenant simplement pas.

116      Et après leur départ, cette Voix a de nouveau parlé, ce soleil brillait sur mon dos, Elle a dit: «Tu t’es souvenu de ta promesse, n’est-ce pas?»

117      J’ai dit: «Oui, Seigneur, je me suis souvenu de ma promesse. Je sais que c’est Toi. Je ne peux pas Te voir, Seigneur, mais Tu es quelque part ici.» J’ai dit: «Je ne Te vois pas, mais j’entends Ta voix. Je sais que Tu es ici.»

118      Il a dit: «Tu as tenu ta promesse, tu t’es souvenu de ta–de ta promesse. Je me souviendrai aussi de la Mienne. Je ne t’abandonnerai pas et Je ne te délaisserai pas.»

119      Oh ! la la ! Je ne me suis plus senti le même depuis lors ! Je suis descendu de la montagne. Tout l’après-midi, il y a eu vision après vision, s’accomplissant. Je suis descendu. On dirait que tout a changé depuis lors. Le–le fardeau était parti.

120      Tout au début, quand j’ai reçu mon ministère, je touchais les mains des gens, ce qu’il y avait, c’était la vie qui était en eux, et–et nous savons comment cela avait évolué.

121      Un soir, en Californie, j’étais assis avec la famille Malicki. Frère Moore se souvient, frère Brown aussi, de la famille Malicki. Et la petite dame allait attraper la phlébite suite à l’accouchement. Et je–je lui ai demandé de mettre sa main là, j’ai dit: «Ça y est, vous en voyez la vibration.» Voyez? Et j’ai dit: «Vous–vous allez attraper la phlébite.» J’ai dit: «Cela agit déjà en vous.» Et elle en a souffert, et elle a failli perdre la vie.

122      Et frère Malicki m’a dit, il a dit: «Frère Branham, comment vous y prenez-vous?» J’ai dit: «Je ne sais pas. Je ne peux pas vous dire comment ça se fait. C’est Dieu.»

123      Et alors, j’ai tendu la main comme ceci. J’ai dit: «Tenez, voici ma femme, je sais qu’il n’y a rien qui cloche en elle. Chérie, dépose ta main sur la mienne.» Et lorsqu’elle l’a fait, il y a eu la vibration d’une tumeur des organes féminins. Et j’ai dit: «Chérie, tu as une tumeur, mon chou, dans les glandes féminines.»

            Et elle a dit: «Je–je ne sens pas d’effets.»

124      J’ai dit: «Chérie, la voici sur ma main. Lève ta main.» Elle a levé, puis l’a remise. «Vois-tu cela?»

125      Eh bien, en allant, en rentrant chez nous, nous avons un très bon médecin, un ami; je fréquentais l’école avec lui. Nous l’avons amenée pour un examen. Il a dit: «Billy, il n’y a rien qui cloche en elle.» Il a dit: «Elle est en bon état de santé. Il n’y a pas de tumeur là.»

126      J’ai dit: «Sam, je n’aimerais pas douter de ta parole (voyez), car c’est toi qui l’as examinée, mais il y a une tumeur là.»

127      Tout le monde, plus de trois ou quatre ans, lorsque j’allais pour l’examen physique afin de me rendre outre-mer, elle m’accompagnait pour se faire examiner. Et alors, on ne voyait jamais ça.

128      Il y a environ deux ans, un jour, je suis rentré. Eh bien, je–je dois dire toute la vérité. Voyez, on n’aimerait pas juste contourner quelque chose, on doit dire toute la vérité. Je vous ai dit mon amour pour ma femme. Mais, cependant, nous devons veiller à ces choses. Je vous dis la vérité. Le Père céleste qui est mon témoin ici même maintenant sait que c’est la vérité. Oh ! chez nous, oh ! comme ça se passe, c’est juste ceci, cela et tout ! La pauvre petite créature connaît un changement de vie en ce moment-ci, la ménopause.

129      Et pendant les quelques dernières années, environ deux ans, lorsque nous avons passé un examen physique, alors le médecin a trouvé une tumeur sur l’ovaire gauche. Cela avait grossi et avait atteint la taille d’une–d’une noix. Il a dit: «Laisse-moi réexaminer cela, Frère Branham.» Il a dit: «Dans environ trois mois, si ça continue à grossir, ça doit éclater.» Eh bien, alors, nous...

130      Mais juste avant cela, j’ai quelque chose à vous dire. J’avais oublié cela. Un jour, j’étais rentré de la maison, et j’étais rentré faire quelque chose; puis, j’ai fait demi-tour et je suis sorti. Et j’ai dit... Elle m’a demandé: «Peux-tu m’accompagner en ville, Billy?»

            J’ai dit: «Pas tout de suite, chérie.»

131      Et elle a dit: «Qu’allons-nous faire pour Becky, tel et tel?»

            J’ai dit: «Eh bien, chérie, je ne sais exactement quoi faire.»

132      Quelque chose a surgi, elle est devenue si nerveuse qu’elle pouvait à peine se contenir. Il y avait eu des gens à la maison toute la nuit. Et comme avant-hier soir, même à une heure du matin, il y avait des gens à l’intérieur de la maison, autour de la maison, aux fenêtres et tout... Ainsi donc, elle était très nerveuse, elle m’a dit quelque chose qu’elle n’aurait pas pu dire sur un ton sec, voyez. Elle a dit: «Alors, Bill, tu es  toujours parti, et je dois prendre soin de ces enfants seule.» Elle a dit: «Tu n’es jamais ici. Nous ne pouvons pas prendre des décisions ensemble. Tu es soit dehors, soit parti...» Elle s’est mise à pleurer, elle est entrée, elle a fermé la porte.

133      A ce moment-là, j’ai dit: «Oh ! pauvre petite femme !» J’ai dit: «Oh ! la la ! je devrais...» Et je suis sorti.

134      Et il m’a été dit: «Lis 2 Chroniques 22.» C’était lorsque Miriam avait fait des reproches à Moïse pour avoir épousé une fille éthiopienne. Il aurait été mieux que son père lui eut craché au visage plutôt que de faire cela.

135      Et je–je suis rentré, j’ai dit: «Chérie, tu as dit une mauvaise chose.» Elle pleurait. J’ai dit: «Tu as dit une mauvaise chose, chérie. Dieu va te faire payer ça. Tu n’aurais pas dû faire cela. Je suis moi-même dans tous mes états. Tu n’aurais pas dû dire cela.»

136      Et elle a dit: «Eh bien, Billy, je–je suis vraiment dans tous mes états.» Et alors, je me suis retourné, je suis rentré; en effet, je savais qu’elle n’était pas d’humeur à recevoir cela, je suis donc ressorti.

137      Et au prochain examen, environ un mois plus tard, la tumeur s’est manifestée.

138      L’année passée, cela est ressorti encore. Lorsqu’elle a encore fait examiner cela, eh bien, ça avait la grosseur d’une orange. Le médecin a dit: «Ne reportez pas ça davantage. On doit vous opérer. C’est une tumeur qui grossit très vite, elle devient maligne. Si ça se nourrit davantage et que ça se rattache au flanc, qu’allez-vous faire?»

            J’ai dit: «Docteur, nous avons foi en Dieu.»

139      Je n’avais point dit cela à l’église, ni rien; j’ai simplement laissé aller cela. Nous nous sommes mis à prier. Et j’ai dit: «Seigneur Dieu, viens-nous en aide, s’il Te plaît. Je Te prie de nous venir en aide»,  ainsi de suite comme cela. La tumeur grossissait sans cesse.

140      Puis, lorsque nous sommes partis pour Tucson, notre médecin avait envoyé un mot à son ami médecin là, disant: «Si... Vous devez ôter du coup cette tumeur de madame Branham, a-t-il dit, sinon elle deviendra maligne.» Il lui a parlé, disant: «La tumeur a déjà grossi, en un an, de la taille d’une noix à la taille d’à peu près une pamplemousse.» Cela était devenu très gros. C’était là, et ça a poussé vers le flanc, comme ça. Et l’autre jour...

141      Elle–elle a reporté ça, faisant... J’ai dit: «Essaie...» Nous avons prié. Nous avons pleuré. Nous avons imploré, tout, rien n’arrivait. Alors, elle allait... elle devait passer... voyons, hier. Oui, hier, elle est allée chez le médecin pour le dernier examen. J’ai dit: «Eh bien, je déteste faire cela, mais nous aurons probablement à céder. Et alors, chérie, tu–tu n’auras qu’à céder, à subir le... à te faire enlever cela; en effet, c’est devenu très gros, notre foi n’est pas suffisante.»

142      Alors, avant-hier, avant mon départ, vous savez, elle a dit: «Ne m’appelle pas avant d’avoir terminé la réunion chez frère Jack, ce soir-là; comme ça, tu me diras donc quel genre de réunion tu auras eue et comment vont les gens là à Shreveport. Alors, a-t-elle dit, je te dirai ce que le médecin aura dit.»

            J’ai dit: «D’accord, chérie.» Et je l’ai étreinte.

143      Hier, avant-hier, lorsque je quittais là, dans la maison, je suis entré et... Chaque fois, lorsque nous nous séparons, tous les enfants et nous tous, nous nous réunissons, nous nous agenouillons là dans une pièce, et nous prions. Et le Seigneur, nous disons au Seigneur... Lorsque je vais outre-mer, je dis: «Seigneur Jésus, prends soin de ma famille.» Et eux prient pour moi, que Dieu me vienne en aide, que nous puissions nous rencontrer de nouveau. Alors, tous les enfants se mettent à pleurer et tout, vous savez. En effet, vous savez comment ça se passe.

144      Vous parlez du président Kennedy qui s’est fait tirer dessus? J’ai eu à être gardé plusieurs fois pour éviter de me faire tirer dessus à partir d’un télescope infrarouge, et peut-être à trois ou quatre cents yards [274 m ou 365,7 m] de distance, la nuit. Ils peuvent voir tout aussi bien que la journée, avec le télescope d’observation, la nuit. J’ai été dans des pays catholiques où il y a des radicaux et tout, là à Mexico, là d’où on a renvoyé, on a envoyé un mot, des télégrammes écrits partout: «Nous t’aurons ce soir», et des choses semblables qui se passent sans cesse et qui m’attendent. Et peut-être que j’attraperai cela un jour. C’est tout à fait en ordre. Mais j’ai Quelque Chose qui s’occupera de moi lorsque ce temps arrivera, vous voyez.

145      Et alors, lorsque j’étais sur le point de quitter encore, j’étais resté seul l’autre jour, je me suis agenouillé, avant-hier, je me suis agenouillé dans la pièce. J’ai regardé tout autour. J’ai passé là quelques jours, seul, personne à la maison. Et j’ai dit: «Père céleste, je–je Te prie d’être miséricordieux maintenant et de me venir en aide. Je vais à Shreveport pour faire tout mon possible pour aider Ton Royaume.» J’ai dit: «Que des fois ma femme et moi, nous nous sommes agenouillés dans la pièce comme ceci ! Nous prions. Et aujourd’hui, je suis si solitaire, sans elle.» Et j’ai dit: «Demain, elle ira, et peut-être que je ne pourrai pas terminer mes réunions, parce qu’elle aura peut-être été amenée à l’hôpital, à cause de cette grosse tumeur que nous T’avons demandé d’enlever. Ça a grossi sans cesse, au point que maintenant ça doit être enlevé». J’ai dit: «Je–Je T’ai imploré.»

146      Et j’ai dit: «Seigneur, si elle a dit quelque chose de mal, alors qu’elle... lorsque là, j’étais dans tous mes états. Si elle a dit quelque chose de mal, ai-je dit, Seigneur, pense simplement, elle n’a jamais une seule fois, pas une seule fois elle m’a dit une chose alors que j’allais dans Tes réunions.» J’ai dit: «Tu vas... Elle a toujours lavé mes habits et les a apprêtés; et elle m’a toujours tenu par la main, et elle a toujours pleuré et prié, disant: ‘Si seulement je peux faire quelque chose pour aider le Seigneur !’» Et j’ai dit: «Considère son état, Seigneur. Et ne–ne fais pas ça. Ne le fais pas, s’il Te plaît, ne fais pas ça, Seigneur.» Et je–j’ai dit: «Ô Dieu, aide-la, je Te prie d’être miséricordieux envers elle. Et si elle doit subir cette intervention chirurgicale, aide-la à s’en sortir, Seigneur. Si je la perdais maintenant, je ne sais pas ce que je ferais. Je suis–je suis un vieil homme. Avec ces petits enfants à élever, que pourrais-je faire? Sois miséricordieux envers elle, Seigneur. Tu sais combien je l’aime.» Et j’ai dit: «Je–je Te prie donc de l’aider.»

147      Et pendant que je priais, j’ai entendu Quelque Chose dire: «Lève-toi.» Et j’ai simplement continué à prier, car je–je–je pensais peut-être que c’était mon imagination. Et alors que je continuais à prier, Quelque Chose a dit: «Lève-toi.» J’ai arrêté de prier et j’ai levé les yeux. Et la photo de Christ, celle que...

148      Je ne me suis jamais soucié de la photo de Sallman. Je–j’aime celle d’Hofmann, le Portrait de Christ à Trente-Trois Ans, vous savez. Et j’en ai une grande; en effet, lorsque je L’avais vu en vision l’autrefois, c’était exactement comme ça Son aspect. Et c’était là, j’ai placé ça de telle façon qu’Il regarde droit vers moi depuis la photo, lorsque je prie.

149      Alors, j’ai levé les yeux, j’ai regardé cette photo. Et j’ai regardé tout autour. Je me suis dit: «Qu’était-ce: ‘Lève-toi’?» Je me suis dit: «Eh bien, je vais me lever.» Et je me suis levé.

150      Exactement cette même Voix qui m’avait parlé là sur la colline cette nuit-là, la même qui est toujours venue. J’ai dit: «Seigneur Dieu, était-ce Toi qui parlais à Ton serviteur?»

151      Il a dit: «Prononce seulement la parole, et il n’y aura plus de tumeur.»

152      Je me suis tenu là un instant, pour bien revenir en moi-même. Il y en a beaucoup parmi vous ici qui le savent, et les gens du tabernacle savent ce que c’était, ce qu’elle avait. J’ai dit: «Alors, je dis, au Nom du Seigneur Jésus-Christ, que cette tumeur la quitte.» Ça l’a dérangée très sérieusement, elle en était alitée trois ou quatre jours. J’ai dit: «On n’en trouvera même pas de trace. En effet, le Seigneur, Mon Dieu, qui est le Créateur, qui peut arrêter les vents et les orages, qui peut réprimander les mers, produira cela, Il est le Créateur des cieux et de la terre. Je L’aime et je crois en Lui, je crois que ce temps approche où ces choses doivent arriver. Et Toi qui as pu créer un écureuil et qui l’as amené à l’existence, Tu peux faire disparaître un ennemi de l’existence.» J’ai dit: «Alors que le diable s’était enveloppé de l’orage... Les vents sont une création de Dieu. L’eau est une création de Dieu. Mais le diable était entré là-dedans et  c’est ce qui en était à la base, et qui avait causé une–une agitation dans l’eau, comme cela.» J’ai dit: «Tu peux calmer cela. Et Toi qui as pu calmer cela, Tu peux ôter la tumeur de ma femme. Et j’ordonne que cela se fasse tout de suite, qu’on ne retrouve plus jamais cela. C’est fini.»

153      Je suis sorti de là avec assurance, j’en ai parlé à mon fils et à ma belle-fille. Nous sommes venus ici et, hier soir, je suis très vite venu ici pour tenir la réunion, je suis rentré et je lui ai téléphoné. Elle ne savait encore rien à ce sujet. Je ne lui en avais pas parlé.

154      Lorsqu’elle a appelé, elle était tout heureuse, elle a dit: «Billy, j’ai quelque chose à te dire, chéri.» Elle a dit: «Il n’y a aucune trace de tumeur, nulle part. Le médecin a dit qu’il ne trouvait rien.» Elle a dit: «Je suis si heureuse !  Et madame Norman et beaucoup de soeurs ici, deux ou trois d’entre elles, étaient avec nous ici dans la pièce.» Elle a dit: «Le médecin a dit: ‘Et vous voulez dire quoi ! Je n’arrive pas à comprendre. Il y a un mois, il y avait là une tumeur de la grosseur d’une pamplemousse.’ Et il a dit: ‘Madame Branham, soyez-en rassurée, il n’y a aucune trace de tumeur sur vous.’» Son médecin devrait savoir où c’était.

155      C’est le Seigneur notre Dieu ! Un jour d’actions de grâces ! Oh ! Grâces soient rendues à Dieu pour le don de Jésus-Christ, ce Don suprême qui est le même hier, aujourd’hui et éternellement ! C’est vrai. Je ne crois pas dans le fait de jurer par les cieux en haut ou par n’importe quoi d’autre. Mais avec cette Bible sur mon coeur, et Dieu que j’aime sait que chaque parole de Cela est solennellement la vérité. Un jour d’actions de grâces ! Lorsque je pensais que demain j’aurais... ou dans quelques jours qui suivent il me faudrait encore quitter la réunion pour partir. Je ne pouvais même pas promettre aux gens que je reviendrais à la Noël chez moi à cause de mes enfants, les ramener à la maison pour la Noël; je savais, et ça faisait frémir mon coeur, une intervention chirurgicale attendait ma femme, une tumeur de la grosseur d’une pamplemousse. Et ça a été.

156      Et la Parole même de Dieu qui a dit: «Dis ce que tu veux, et il en sera ainsi.»

157      Et j’ai dit: «La tumeur est partie. On ne la retrouvera plus.»

158      Et aujourd’hui, ça a disparu. Et le meilleur chirurgien, les meilleurs médecins dans ce staff médical de Tucson, en Arizona; alors que quelques jours auparavant, il y avait une grosse, une très grosse tumeur, comme ça, et que le même médecin n’arrivait plus à en retrouver des traces, pas du tout, il a rédigé une déclaration en des termes suivants: «Madame Branham n’a aucune trace de tumeur, nulle part, pas du tout.»

159      Oh ! des actions de grâces à Dieu ! Celui-ci est un jour d’actions de grâces pour moi. De savoir, par-dessus cela, qu’un jour ce petit visage que j’ai épousé là (Gloire à Dieu !), un jour, ces marques de la vieillesse et de la mort disparaîtront, et nous serons là, jeunes, pour ne plus jamais vieillir. Et le don de Dieu, par Jésus-Christ, le Saint-Esprit que nous avons reçu maintenant, est Ce qui nous donne cette–cette ancre.

160      Et considérez cela aujourd’hui, mes amis. Vous parlez d’un peuple reconnaissant. Nous devrions être le peuple le plus reconnaissant de tous au monde. A part la guérison, à part ces choses qui arrivent, qu’y a-t-il? Il y a l’assurance absolue que le même Dieu, par la même nature, la même Colonne de Feu, le même Ange de Dieu, le même Jésus-Christ, hier, aujourd’hui et éternellement, fait les mêmes choses, par la même puissance, par le même Nom. Quelle ancre pour l’âme, une ancre ferme et sûre ! Que le Seigneur Dieu du Ciel vous bénisse tous richement. Inclinons la tête.

161      Seigneur, je suis si reconnaissant, Seigneur, que je–je ne sais quoi dire. Je n’arrive simplement pas à exprimer cela. Lorsqu’on chantait ce cantique il y a quelques instants, que ces gens chantaient ce cantique-là, mon coeur tressaillait simplement de joie. Alors, ce témoignage m’est venu au coeur. Et maintenant, Père céleste, Tu sais que ces choses sont vraies. Tu sais, c’est du fond de mon coeur, que c’est la vérité. Je n’ai aucune raison, Seigneur, de leur dire autre chose que ce qui est vrai. Et je prie, ô Dieu, qu’aujourd’hui... que mon coeur désire voir tous ces frères et soeurs chrétiens ici, qui sont mes frères et soeurs dans les liens en Christ, se réjouir avec moi, avec les actions de grâces pour ma petite compagne [Espace vide sur la bande–N.D.E.] qui a été épargnée. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... la terre loue Dieu. Que la nature loue Dieu ! Que tous ceux qui respirent louent Dieu et soient reconnaissants pour ce grand moment que nous passons.

162      Bien-aimé Père céleste, je vois là un petit garçon assis dans un fauteuil roulant. Il y en a d’autres ici qui sont malades et nécessiteux. Et de même que Tu es le Dieu du salut de nos âmes, Tu es le Dieu qui nous guérit de toutes nos maladies et de toutes nos afflictions. Et Tu demeures toujours... avec ce genre de témoignages, juste un ou deux, alors qu’on en compte des milliers, que Ton humble serviteur T’a vu accomplir et réaliser, sans une seule faille, nulle part. Et nous savons que Tu es toujours Jéhovah-Jiré, et que Tu as déjà pourvu au Sacrifice pour la guérison. Le Dieu même qui a ôté cette tumeur du flanc de ma femme est Dieu ici même à Shreveport autant qu’Il l’est à Tucson; et pourtant, j’étais à des kilomètres, à deux mille miles [3.218,6 km] d’elle en ce moment-là. Je prie, ô Dieu, que Ta Sainte Présence remplisse aujourd’hui ce tabernacle de la puissance de guérison qui guérira chaque malade ici, de sorte que ces bénédictions d’actions de grâces puissent continuer à retentir de part et d’autre à travers le pays, Seigneur, que Tu es le même hier, aujourd’hui et éternellement. Accorde-le, Dieu Eternel.

163      Maintenant, alors que vous êtes assis ici, imposez-vous les mains les uns aux autres et priez. Connectez-vous ensemble par la foi dans la Présence de Dieu, et rappelez-vous que chacun de vous a un privilège. Dieu me jugera si je vous ai dit la vérité ou pas. Cela a-t-il déjà failli? Vous ai-je déjà dit quelque chose qui ne soit arrivé?

164      Comme Samuel l’a demandé jadis, à l’époque, alors que les gens allaient faire de Saül roi, il a demandé: «Vous ai-je déjà dit quelque chose au Nom de l’Eternel qui ne se soit pas accompli? Ai-je déjà mendié votre argent pour me nourrir?» «Non, Samuel, mais nous voulons néanmoins avoir un roi. Nous voulons néanmoins avoir notre propre roi sur terre.» Pourtant, Samuel savait que c’était Dieu leur Roi.

165      Je vous le dis ce matin, mes amis, je vous prends à témoin: Avez-vous déjà vu le don de Dieu faillir une fois, celui au sujet duquel nous avons lu ce matin? Absolument pas. C’est Jésus-Christ, ça ne peut pas faillir. La science a confirmé cela. L’Eglise sait cela. Il est ici même maintenant, en cet instant même. Il est ici. Et tout ce qui manque, c’est que votre foi prenne cette Parole et oigne Cela pour vous, et Il vous guérira.

166      Et avec vos mains les uns sur les autres, criez à Dieu de tout votre coeur et dites: «Seigneur Dieu, Créateur des cieux et de la terre, Toi qui as pu arrêter l’orage, il y a deux mille ans, Tu as fait cela et Tu fais encore cela aujourd’hui même. Arrête ma maladie. Guéris-moi, et je serai reconnaissant dans mon coeur envers Toi, Dieu Tout-Puissant. Amen.»

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