La Vraie Et La Fausse Vignes

Date: 56-0311A | La durée est de: 53 minutes | La traduction: Shp
doc pdf
Voir le textes français et anglais simultanement Voir le texte anglais seulement

1          [Frère Moore fait des commentaires pendant sept minutes. Pendant ce temps, une soeur chante: Descendu de Sa gloire, et puis, on introduit frère Branham.–N.D.E.] Merci, Frère Moore. Bonsoir, mes amis. Bon après-midi, plutôt. Et j’aimerais remercier la petite dame pour le cantique, soeur, pour avoir joué cela. C’est mon cantique favori, de tous les cantiques que je connais, parce qu’il parle de notre Bien-Aimé Seigneur Jésus et Lui reconnaît ce qu’Il est, la Divinité manifestée dans la chair. En ce jour où nous sommes... nous avons beaucoup de vaines philosophies dans le monde qui... «Oh ! Il était un Homme de bien.» Les uns disent: «Eh bien, Il était–Il était Prophète.» Oh ! Il était plus qu’un Homme de bien. Il était plus qu’un prophète. Le sang d’un prophète ne sauverait pas. Il était le Fils de Dieu, la manifestation, Dieu manifesté dans la chair. Il était soit Dieu, soit le plus grand–le plus grand criminel que le monde ait jamais connu. Et Il était Dieu enveloppé dans la chair. Il est descendu et Il a donné Sa Vie pour nous. Et je suis très content pour cela cet après-midi, de savoir qu’Il m’a inclus dans cette rédemption.

2          Et c’est un privilège que j’ai par-dessus toute autre chose que je peux accepter dans ce monde. Je préférerais être ici cet après-midi en train de prêcher l’Evangile plutôt que d’être le président du monde entier. Si tout était sous le régime de la démocratie et que j’étais le président de tout cela, et que je pouvais... avais une garantie de vivre neuf cents ans tout en restant en bonne santé et fort, plutôt qu’être ici cet après-midi, tel que je suis, échanger des places, je ne le ferais pour aucune somme d’argent qui ait jamais existé là. Je préférerais me tenir juste ici avec l’amour de Dieu dans mon coeur, essayer d’en parler aux autres plutôt que tout ce que je connais au monde. J’ai une paix que rien d’autre ne peut placer là, comme Jésus-Christ en a. Et c’est... Peut-être que je n’ai pas les termes qu’il faut pour–pour exprimer ce que je pense de Lui, et peut-être que je ne m’exprime pas correctement. Peut-être que mon vocabulaire pourrait être mieux, et–et... Mais une chose que je sais: Je L’aime de tout mon coeur. Et je sais que je parle aux gens qui L’aiment de même.

3          Et dans ce grand moment de crucifixion et de résurrection, oh ! c’est comme si le ciel est suspendu près de la terre pendant ce temps. J’ai toujours pensé que la Seconde Venue de Jésus aura lieu au printemps comme lors de toute résurrection. Il était né au printemps. Tout celui qui penserait qu’Il est né le 25 décembre est mentalement dérangé. Comment les bergers pouvaient-ils se retrouver sur des collines de Judée, dans une neige de quatre pieds [121,9 cm], à veiller sur leurs troupeaux la nuit, ou quelque chose comme cela? Non, les véritables croyants orthodoxes ne croient pas cela. Il est né en avril ou en mai, quelque part là, au printemps, comme toute autre nature. Il était le Créateur même de la nature, Il est venu suivant la nature. Et comme... Et ainsi, je–je crois qu’Il est né au printemps. Je ne suis pas sûr qu’Il viendra au printemps, mais j’ai le pressentiment que ce sera en un beau matin du printemps qu’Il apparaîtra. Peu importe quand ce sera, j’aimerais être prêt peu importe le moment. Si c’est à minuit, ou la journée, au printemps, en automne, en hiver, où que ce soit, j’aimerais être préparé pour Le rencontrer.

4          Eh bien, cet après-midi, c’est très gentil de votre part de venir ici vous asseoir dans cet auditorium. Et je parcours du regard, et parfois je–je me demande, ami, comme je me demande: «Est-ce que la nation s’intéresse aujourd’hui au salut par le Seigneur Jésus-Christ?» Il n’y a que quelques-uns qui aiment venir. Pour les autres, il fait trop chaud pour s’asseoir dans une salle comme celle-ci l’après-midi, pendant une heure, afin d’écouter un sermon sur l’Evangile. Mais ils aimeraient regarder la télévision, ou un film, ou quelque chose comme cela même si c’était en plein sous un soleil torride ou une espèce de course acharnée. Voyez? Là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur. Je suis donc très reconnaissant qu’il y en ait qui aiment vraiment le Seigneur Jésus et qui peuvent sortir par un jour chaud, ou n’importe quel autre jour, pour écouter l’Evangile. A mon avis, l’Evangile ne perd jamais son attraction pour un croyant. C’est toujours le même Evangile.

5          Un jour, le Seigneur voulant, j’espère revenir dans cette belle ville, ici à Shreveport, en Louisiane. Vous avez toujours été, comme je le disais ce matin au tabernacle, une partie de mon coeur. Et chaque fois, l’après-midi, quand nous tenons une campagne, monsieur Baxter, lorsqu’il organisait des réunions et autres, beaucoup d’autres, il me laissait toujours prendre le dimanche après-midi pour un peu me détendre en–en parlant au lieu d’un service de guérison. Le service de guérison vous met sous tension, et... Et je ne sais pas ; c’est quelque chose que je ne peux pas expliquer. Mais de cette manière-ci, j’ai bien l’impression que nous sommes tous entre nous et nous retroussons les manches, et nous mangeons comme à la maison.

6          Ainsi donc, c’est ce que je disais, cela me rappelle une partie de pêche que j’avais ici il y a quelque temps dans les bois du nord. Et j’avais une petite tente là-haut. Je pêchais la truite. Je ne sais pas pourquoi j’aime beaucoup les eaux ; je pense que c’est parce que j’étais un baptiste ; mais je–j’aime vraiment aller là où il y a de l’eau. Nous avons environ quatre-vingt pour cent des eaux, de toute façon ; ainsi, j’aime plutôt les eaux pour une raison ou pour une autre. Je peux entendre ce cantique de baptême que nous chantons au tabernacle:

Aux rebords du Jourdain je me tiens,
Mes yeux se portent au loin,
Vers le beau pays de Canaan où se trouve mon trésor.
... vais à la Terre promise...

7          Je venais d’être ordonné dans l’Eglise baptiste. Environ–environ deux semaines après, j’avais tenu ici dans la ville un réveil qui avait duré deux semaines. Et nous baptisions cinq cents convertis à la rivière cet après-midi-là quand l’Ange du Seigneur s’est rendu visible. Les journaux et autres ont publié cela, et ainsi de suite. Il y a de cela vingt-trois ans. Et la voix qu’Il a fait entendre de là a accompli exactement ce qu’Il avait dit qu’Il ferait. Et combien je suis si heureux aujourd’hui ! Je peux crier de tout mon coeur de savoir que, par la grâce, je suis un chrétien, un enfant du Roi. Et vous êtes mes frères et soeurs là, et nous sommes–nous sommes concitoyens du même Royaume, voyageant dans ce monde des ténèbres, professant que nous sommes pèlerins et étrangers, et ne sachant rien de cela, car nous cherchons la cité dont maintenant Dieu est l’Architecte et le Constructeur, là où Dieu n’aura pas honte d’être appelé notre Dieu et... ou Son peuple.

8          Maintenant, que Ses bénédictions reposent sur vous. Et cet après-midi, je crois que Dieu nous rencontrera juste dans un bref sermon, comme on l’appellerait, je suppose. Je ne suis pas un prédicateur. J’aimerais simplement examiner la Parole et lire quelques Paroles de Cela, et exprimer ce que le Saint-Esprit aura. Je n’ai point de notes, ni quoi que ce soit, à partir desquelles prêcher ; je lis simplement un passage des Ecritures. Et je veille simplement et, où que je voie cela, je le dis simplement de la manière dont je le donne. Parfois, c’est assez plat, mais c’est ainsi que je le reçois. Et je l’apporte tel que je le reçois, car je sens que ce n’est alors pas à moi ; c’est à Lui. Et Il donne simplement cela comme Il le veut. Cela peut ne s’adresser qu’à une seule personne, et peut-être que c’est la seule personne avec laquelle Il traite (Voyez-vous?): juste une seule personne.

9          Ainsi, si vous frères ici, cet après-midi, vous qui êtes vraiment appelés à être prédicateurs, docteurs, et autres, rappelez-vous donc que je ne cherche pas à prendre votre place ; j’essaie simplement d’expliquer ce que je connais du Seigneur Jésus, car je L’aime. Et ce que je dis aura à... J’aurai à répondre de cet après-midi quand je comparaîtrai au Jugement. Et vous aurez à répondre de cet après-midi. Et si je vous disais quelque chose de faux, Dieu me fera payer pour cela. Si je disais ce qui est vrai et que vous refusiez cela, alors Dieu vous ferait payer pour cela. Ainsi, que le Seigneur nous vienne en aide cet après-midi, alors que nous étudions Sa Parole.

10        Pour commencer, avant de pouvoir étudier Sa Parole, demandons-Lui de nous La révéler, car Il a dit là: «Moi, Jésus, J’ai envoyé Mon Ange pour attester. Et il retranchera... Celui qui retranchera Quelque Chose de ce Livre ou Y ajoutera quelque chose, sa part sera retranchée du Livre de Vie, et les fléaux qui sont écrits dans ce Livre lui seront ajoutés, s’il En retranche ou Y ajoute.» Enseignons donc l’Evangile tel qu’Il est écrit. Prions.

11        Père, au Nom de Jésus, Ton Fils, le Tendre, le plus Beau d’entre dix mille, le Lys de la Vallée, l’Etoile du Matin, la Racine et le Rejeton de David, la Rose de Sharon, l’Alpha et l’Oméga, ô Dieu, tant de titres qu’Il portait. Cependant, pour terminer, le Saint-Esprit a dit qu’Il était Emmanuel, Dieu habitant parmi nous. Et nous L’avons contemplé, le Fils unique venu du Père, plein de grâce.

            Maintenant, nous Te prions de nous ouvrir la Parole cet après-midi. Nous pouvons lire, mais il faut que Toi, Tu ouvres notre entendement. Et maintenant, que notre conscience soit lavée avec de l’Eau pure, le Saint-Esprit. Renouvelle notre force et notre vue spirituelle. Ouvre nos coeurs ; ameublis la terre en jachère ; remue et plante la semence d’un réveil à l’ancienne mode qui commencera par cette réunion et balayera Shreveport, en Louisiane, et sauvera les perdus avant que Jésus vienne. Car nous le demandons en Son Nom. Amen.

12        Maintenant, dans le Livre de Joël... J’aime vraiment lire ces prophètes. Quelqu’un m’a dit il n’y a pas longtemps, il a dit: «Frère Branham, pourquoi retournez-vous toujours dans l’Ancien Testament, toujours?» Eh bien, je n’ai jamais reçu une expérience du séminaire pour savoir comment... avec beaucoup de psychologie, faire quoi que ce soit ou comment... Tout ce que je sais, pour être sûr d’être dans le vrai, je tire le type. Et si je sais à quoi le type ressemble, j’ai une bonne conception de ce que sera l’antitype. Et ce qu’est mon nombre, c’est lorsque je vois cela... Et tout ce qui peut refléter une ombre, il doit y avoir la lumière pour produire une ombre.

13        Que des fois le Psaume 23 a été mal interprété par les gens. Vous les entendrez dire: «Quand je marche dans la sombre vallée de l’ombre de la mort...» Ce n’est même pas écrit comme cela du tout. Il est dit: «Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort...» Sombre n’est pas du tout là. Voyez? «Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort...» Et avant qu’il y ait une ombre, il doit y avoir une lumière pour produire l’ombre. Voyez-vous ce que je veux dire? S’il n’y avait pas de... si tout était sombre, il n’y aurait pas d’ombre. Il doit donc y avoir la lumière, attendant là pour produire l’ombre. Et tout ce qu’il y a, c’est juste une ombre. Et personne n’a peur de l’ombre, n’est-ce pas? C’est donc cela que la mort représente pour nous. Depuis que Jésus est mort à notre place, la mort est une ombre, juste quelque chose que nous parcourons, un petit endroit, et c’est tout. Rien ne peut nous empêcher d’aller à la Terre promise. Dieu nous l’a déjà promise. Jésus est mort pour cela. Le Saint-Esprit nous a acceptés, nous a baptisés, nous a scellés pour le jour de notre rédemption ; nous sommes en route. Tout doit s’arranger.

14        Oh ! la la ! Si cela ne bannit pas la peur de notre coeur, je ne sais pas ce qui le fera. De penser qu’autrefois les gens avaient peur: «Je me demande si je peux tenir bon jusqu’à la fin.» Eh bien, n’ayez pas peur de cela. Il n’est pas question de savoir si j’ai tenu bon, il est question de savoir s’Il a tenu bon ou pas. Ce n’est pas moi qui tiens bon. S’il a tenu bon, j’ai déjà tenu bon. C’est vrai. Il l’a fait ; Il me tient, ce n’est pas moi qui Le tiens. Voyez? C’est Lui qui est mort pour moi, ce n’est pas moi qui suis mort pour Lui.

            Et comme ce matin, dans le sermon sur la croix, cette mort avait un aiguillon jusqu’à ce que Jésus eût arraché l’aiguillon de la mort. L’aiguillon n’est plus en moi. Il n’est plus en vous, le chrétien. L’aiguillon était en Jésus, mais Il a arraché l’aiguillon ; Il a arraché l’aiguillon de la mort, Il l’a emporté au Calvaire. Nous n’avons donc pas d’aiguillon à la mort. Il n’est pas étonnant que Paul ait dit: «Ô mort, où est ton aiguillon? Ô tombe, où est ta victoire? Mais grâces soient rendues à Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. Amen.»

15        Joël, maintenant... J’en ai vu parmi vous prendre la Bible. J’attendais que vous L’ouvriez. J’aimerais lire juste une portion des Ecritures et examiner cette portion pendant quelques instants cet après-midi. N’oubliez pas la réunion de ce soir, le service de clôture. Je souhaiterais que vous ameniez tous les malades et que vous rassembliez un grand nombre de gens. Vous savez, ceci peut être la dernière fois pour moi d’être ici avec vous à Shreveport jusqu’à ce que je vous rencontre dans la Gloire.

            Il y a beaucoup de choses devant moi, si Dieu le permet. Là parmi les tribus noires de... en Afrique, là dans les jungles et dans des contrées de l’Inde parmi les sorciers, des avaleurs de feu, des imitateurs... Et ne pensez pas qu’ils ne vont pas vous attaquer, ils vont vous défier sur-le-champ: ils se tiendront là même, tout aussi téméraires que possible et tout défier. Vous ferez mieux de savoir de quoi vous parlez. C’est vrai. Mais j’ai toujours pensé, depuis que j’ai fait votre connaissance ici à Shreveport, dans ces heures sombres qui surgissent comme un éclair quand des sorciers et autres... Je me suis dit: «Eh bien, je leur avais demandé à tous de lever la main à Shreveport, en Californie, et à divers endroits, pour s’engager à prier pour moi. Ils sont en train de prier maintenant même.» Voyez?

16        Une petite dame qui était à la réunion, ici en Arkansas, il n’y a pas longtemps, elle et ses soeurs et son... leurs maris, une famille aimable du nom de Babbs ; ils sont assis ici quelque part. Ne m’amenez pas à les rendre remarquables en leur demandant de se lever ou de faire quelque chose. Mais elle a dit ce matin en passant par le... au tabernacle, elle a dit: «Frère Branham, nous prions pour vous chaque matin à quatre heures.» Je cherchais bien à savoir il serait quelle heure en Afrique. Très bien. Continuez simplement à cette heure-là. C’est merveilleux. Maintenant:

La Parole de l’Eternel qui fut adressée à Joël...

Ecoutez ceci, vieillards ! Prêtez l’oreille, vous tous, habitants du pays ! Rien de pareil est-il arrivé de votre temps, ou du temps de vos pères?

Racontez-le à vos enfants, et que vos enfants le racontent à leurs enfants, et leurs enfants à la génération qui suivra !

Ce qu’a laissé le gazam, la sauterelle l’a dévoré ; ce qu’a laissé la sauterelle, le jélek l’a dévoré ; ce qu’a laissé le jélek, le hasil l’a dévoré.

Réveillez-vous, ivrognes, et pleurez ! Vous tous, buveurs de vin, gémissez, parce que le moût vous est enlevé de la bouche!

Car un peuple est venu fondre sur mon pays, puissant et innombrable. Il a les dents d’un lion, les mâchoires d’une lionne.

17        Maintenant, dans le chapitre suivant, Joël, chapitre 2, ceci serait un tableau horrible, ici même, le prophète parlant du temps de la fin, s’il n’y avait pas ces versets 25, 26 et 27 du chapitre 2. Ecoutez Dieu réconfortant le croyant:

... Je vous remplacerai les années qu’ont dévorées la sauterelle, le jélek, le hasil et le gazam, ma grande armée que j’avais envoyée contre vous.

Vous mangerez et vous vous rassasierez, Et vous célébrerez le nom de l’Eternel, votre Dieu, qui aura fait pour vous des prodiges ; et mon peuple ne sera plus jamais dans la confusion.

Et vous saurez que je suis au milieu d’Israël, que je suis l’Eternel, votre Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre, et mon peuple ne sera plus jamais dans la confusion.

            Puissent Ses bénédictions êtres ajoutées à Sa Parole maintenant, alors que nous pensons à ces sujets pour les prochaines vingt-cinq ou trente minutes. Puis, nous vous laisserons sortir tôt. On reviendra vers dix-sept heures trente. Ainsi, on pourra distribuer les cartes de prière et s’apprêter pour un glorieux service ce soir.

18        Maintenant, remarquez dans ce passage le contexte de cette Ecriture avec Joël, Dieu était... Il était l’un des derniers prophètes. Dieu utilisait Joël pour prédire. Ou, Dieu n’a jamais rien fait, aucun événement important, sans avoir prédit ni donné un temps d’avertissement avant qu’Il accomplisse les événements. Joël a vu la Venue du Saint-Esprit. Il a vu jusque ce jour-ci. Il a vu la Venue du Seigneur.

            Eh bien, dans cette partie dont nous parlons maintenant, Il parlait des jours dans lesquels, je crois fermement, nous vivons aujourd’hui.

19        Or, pour proclamer la prophétie, il nous faut remarquer que Dieu se sert de beaucoup de paraboles, comme souvent Il a dit, comme quand Jésus, à l’inauguration, tous les lieux élevés étaient rabaissés ; les montagnes sauteraient comme de petits béliers, et les feuilles battraient les mains ; beaucoup de symboles dans la Bible.

            Et Dieu a comparé Son héritage ici sur terre, Son Eglise, à une vigne. Il les a comparés à beaucoup de choses, à une femme. Et cette fois-ci, Il parle de Son Eglise comme d’une vigne. Et dans la vigne, là dans le Livre des Rois, nous trouvons une fausse vigne. Et les vignes se ressemblent pratiquement. Par exemple, quand Elie était au séminaire, à l’école des prophètes... Et là, il a envoyé un homme qui était censé être, eh bien, un érudit, avec tout son enseignement, pour chercher la nourriture pour la survie. Ils avaient faim.

20        Un très beau type d’aujourd’hui: alors que l’église a faim, Dieu veut que Ses enfants se nourrissent du Pain de Vie, pas de théorie, mais du Pain de Vie. Qui ou quel est ce Pain de Vie? Jésus a dit: «Je suis le Pain de Vie qui est descendu du Ciel d’auprès de Dieu.» Il a dit: «Vos pères ont mangé la manne dans le désert», Hébreux, ou Jean 6: Ils «ont mangé la manne dans le désert et ils sont tous morts. Mais Je suis le Pain de Vie qui est descendu du Ciel d’auprès de Dieu. Si quelqu’un mange de ce Pain, il ne mourra jamais.» Ou, en d’autres termes: «Je suis l’Arbre de la Vie du jardin d’Eden.» Et s’ils mangent de l’arbre de la mort, ils mourront. S’ils mangent de l’Arbre de la Vie, ils vivront.

            Le Saint-Esprit a gardé l’Arbre de la Vie jusqu’à ce que l’expiation fût faite, et maintenant, le Saint-Esprit est en train de hâter les gens vers l’Arbre de la Vie. Adam et Ève cherchaient à atteindre l’Arbre de la Vie. Maintenant, leurs enfants cherchent à s’abstenir d’aller à l’Arbre de la Vie. Le Saint-Esprit gardait cela ; maintenant–maintenant, Il les pousse vers Cela, et ils refusent d’entendre la Voix du Saint-Esprit, parce que le même adversaire qui les avait amenés à pécher au commencement est en train de les empêcher d’accéder à l’Arbre de la Vie. Et Jésus-Christ est l’Arbre de la Vie.

21        La femme, Ève, était l’arbre de la mort. Tous, nous goûtons d’elle, en naissant dans ce monde. Et aussi sûr que nous sommes nés d’une femme, nous devons mourir. Et aussi sûr que nous sommes nés de l’Homme Jésus-Christ, nous vivrons éternellement. Oui. Si vous mangez de cela, vous mourrez assurément. Si vous mangez de ceci, vous vivrez assurément.

            Oh ! la la ! J’aime ces glorieuses paroles qui ancrent l’âme humaine en des temps difficiles comme celui-ci, quand rien d’autre ne peut le faire. Cela a dégénéré au point que vous ne pouvez pas faire confiance à votre nation. Vous ne pouvez faire confiance à rien, sauf «Sur Christ, le Roc Solide, je me tiens ; tous les autres terrains ne sont que du sable mouvant.» Amen.

22        Il a dit: «Allez chercher de la nourriture, de la bouillie d’avoine», ou des petits pois, c’était ça, pour faire de la bouillie d’avoine. Alors, cet érudit, peut-être détenteur d’un diplôme universitaire, d’un doctorat en philosophie, sort, et au lieu de prendre la nourriture, il a cueilli une vigne qui ressemblait à une bonne vigne. Mais au lieu que ça soit des petits pois, c’étaient des coloquintes sauvages. Voyez, telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort. «Tous ceux qui Me disent: ‘Seigneur, Seigneur’, n’entreront pas tous, mais celui-là seul qui fait la volonté de Mon Père qui est dans les cieux. Et voici la volonté du Père: Croyez au Seigneur Jésus-Christ et soyez nés de nouveau.» Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut en aucun cas entrer dans le Royaume. Peu importe l’église dont vous êtes membre, peu importe combien bonne était votre mère, combien bon était votre père, combien bonne est votre femme ou votre mari, si un homme (au singulier), un individu, ne naît de nouveau, il ne peut en aucun cas entrer dans le Royaume. C’est ça. J’espère que cela ne quittera jamais Shreveport, que cela subsistera jusqu’à la Venue de Jésus, qu’un homme doit, non pas devrait, mais doit naître de nouveau.

23        Cet homme a cueilli des coloquintes sauvages, pleins son vêtement et les a jetées dans un grand pot et les a préparées pour donner la vie, pour survivre. Quel type d’aujourd’hui où, à plusieurs endroits dans le monde, aujourd’hui, ils préparent bien quelque chose, mais qu’avez-vous dans le pot? Et les gens ont fini par découvrir, quand ils se sont mis à manger, que la mort était dans le pot. Quelqu’un s’est écrié: «Oh ! La mort est dans le pot.» Mais ils avaient là quelqu’un qui avait une double portion: Elie. Il est allé prendre une poignée de farine, comme il était à l’école des prophètes, il y avait l’offrande de farine. Ils avaient une offrande de farine. Alors, il a pris une poignée de farine et l’a jetée dans le pot ; il a dit: «Mangez autant que vous voudrez, car il y a maintenant la vie.»

24        L’offrande de farine, tout enseignant sait que l’offrande de farine, l’offrande agitée, l’offrande élevée, toutes les offrandes se rapportent à Jésus. La petite offrande de farine doit être moulue avec les fraises, dont on coupe chaque petit grain de la même manière ; chaque petit grain de maïs doit être coupé de la même manière. Et ils en avaient une poignée. Et cela représente Jésus-Christ, l’Offrande de farine: le même hier, aujourd’hui et éternellement.

            Et quand Christ est mis dans la mort, la mort et la vie ne peuvent pas cohabiter, pas plus que la lumière et les ténèbres ne le peuvent. Lorsque le soleil se lève, peu importe combien il fait sombre, les ténèbres disparaissent. Et lorsque Jésus entre dans l’âme, peu importe combien vous avez été hautain, enflé d’orgueil, le genre de personne que vous avez été, le péché disparaît: il n’y en aura plus. Les choses du monde vous quittent.

25        Quelqu’un disait, il n’y a pas longtemps: «Frère Branham, croyez-vous que nous devrions faire ceci et faire cela, et entraîner les gens à faire ceci?»

            J’ai dit: «J’habite une contrée où il y a beaucoup de chênes. Au printemps, nous n’avons pas à sortir arracher les feuilles. Elles subsistent là tout l’hiver. Tout ce qui est à faire, c’est laisser la nouvelle vie entrer, la vieille feuille tomber. Et quand un homme, ou une femme, est né de l’Esprit de Dieu, l’ancienne vie diminue et la nouvelle vie prend place.

26        Eh bien, ces vignes, une vraie vigne... Saint Jean 14, Jésus a dit qu’Il était le Cep ; que nous étions des sarments. Plusieurs fois dans la Bible, vous voyez Dieu comparer Son Eglise à une vigne. Or, pour bien comprendre cette parabole ou cette prophétie, tout ce qui est sur terre, il n’y a rien de nouveau. Tout a existé à un moment. C’est ce qu’enseignent les Ecritures. Et chaque culte, chaque fanatisme, et chaque formalisme, et chaque isme qu’il y a sur terre a commencé dans la Genèse. Savez-vous cela? Genèse veut dire commencement. Et c’est dans la Genèse que tout a commencé: Le commencement de la création, le commencement des arbres, le commencement des oiseaux ; le commencement de la vie humaine, le commencement de la religion. Tout tire son origine dans la Genèse.

27        Maintenant, dressons un petit tableau et examinons. Il y a juste quelques instants là dans la pièce, je lisais Apocalypse 17 à mon garçon ; c’est sur la vieille femme prostituée, appelée Babylone, et ses filles. Babylone tire son origine dans la Genèse. Puis, elle apparaît ici au temps du roi Nebucadnetsar au début des Gentils. Et enfin, elle apparaît à la fin de l’âge, dans Apocalypse. Babylone était la première à introduire l’idolâtrie. Au milieu du livre, il y a l’idolâtrie. Elle se termine à la fin sous le nom du christianisme, mais c’est toujours l’idolâtrie. Eh bien, si cela a commencé dans la Genèse, ça se termine ici.

            Alors, le salut commence dans la Genèse. L’imitation commence dans la Genèse. Le formalisme commence dans la Genèse. Tout a commencé dans la Genèse comme une vigne.

28        Eh bien, il y avait deux garçons. Nous allons commencer avec... Adam et Ève étaient purs. Dieu a tiré Adam de la poussière de la terre, Il a tiré de son côté une côte et Il a formé une femme. Et celle-ci a pêché, elle y a entraîné Adam. Tous deux ont péché. Puis, Dieu les a chassés. Ils ont eu deux enfants. L’un était Caïn. L’autre était Abel. S’il me fallait parler ici la semaine prochaine, voilà un sujet dont j’aimerais parler: Trois questions de Dieu. Où es-tu? Qu’as-tu fait? Et: Où est ton frère?

            «Où es-tu?», a-t-Il demandé à Adam. «Pourquoi as-tu fait cela?», a-t-Il demandé à Ève. «Où est ton frère?», a-t-Il demandé à Caïn. Trois questions que Dieu a posées. Pensez-y.

29        Eh bien, il est sorti d’Adam et Ève deux garçons: Caïn et Abel, et ils étaient tous deux les enfants des parents Adam et Ève. Maintenant, souvenez-vous, tous les deux garçons ont cherché à trouver grâce aux yeux de Dieu. Et ils ont bâti chacun un autel. Eh bien, voici donc la partie qui choque. Examinez bien à fond. Caïn n’était pas un incroyant. Caïn était un croyant. Oh ! Que le Saint-Esprit nous calme maintenant, qu’Il attire notre attention sur la Genèse, et que nous revivions ce tableau.

            Caïn n’était pas un incroyant. Caïn était un croyant. Et si tout ce que Dieu exige, c’est être un croyant, Dieu serait injuste d’avoir condamné Caïn et d’accepter un autre croyant. Caïn n’était pas un communiste. Caïn n’était pas un infidèle. Caïn était un religieux. Et remarquez, il est venu adorer Dieu. Il n’était non seulement un croyant, mais il était un adorateur, non pas d’un faux culte, mais il était un adorateur de Jéhovah Dieu. Que cela pénètre maintenant. Remarquez: un adorateur de Dieu.

            J’ai entendu des gens dire: «Tout ce qu’il vous faut faire, c’est confesser que Jésus est le Fils de Dieu, vous êtes sauvé.» Les démons ont fait la même chose et ils ne sont pas sauvés, vous savez. Il faut plus que ça. Les démons ont dit: «Nous savons qui Tu es, le Fils de Dieu, le Saint d’Israël.» Ils ont confessé publiquement.

30        Caïn était un croyant et il connaissait le Créateur. Non seulement cela, mais il était un adorateur. Eh bien, je pense que la partie est du jardin d’Eden, là où était le jardin, à l’est de l’Eden, c’est peut-être là que la grande épée de l’Ange était agitée, les éclairs, gardant cet Arbre. Caïn et Abel travaillaient là dans le champ, ils savaient qu’ils venaient de cette belle demeure. Ils cherchaient à adorer Dieu. Alors, Caïn s’est bâti un autel, ou une église. Abel s’en est bâti un. Caïn a offert un sacrifice. Abel en a offert un. Caïn s’est agenouillé pour adorer. Abel a fait de même. Maintenant, si tout ce que Dieu exige, c’est la foi en Dieu, ou une confession, ou un autel, ou la qualité de membre d’église, un sacrifice, et une qualité de membre, la loyauté à l’église, une partie de votre argent, votre temps d’adoration, votre sincérité dans ce que vous croyez, alors, Dieu, étant juste, aurait dû agréer Caïn.

31        Bientôt, c’est Pâques, et cette belle ville avec les autres, à travers le pays... Il y aura des dizaines de milliers de fois des milliers de dollars dépensés pour les fleurs de Pâques à mettre sur l’autel. Eh bien, frère, c’est du paganisme. Dieu n’a jamais eu un autel pour les fleurs de Pâques ; c’est ce que Caïn avait placé dessus. Et la prochaine Pâques... mais ils ne... même pas... le monde a même fait de Pâques, Noël, et autres, un grand jour commercial ; il n’y a rien de Dieu là. Quoi diantre Pâques a à faire avec un lapin, un poulet, un canard jaune, ou quelque chose comme cela? Nous sommes juste aussi païens que des païens et pires qu’ils le sont en Afrique. Et pourtant, vous tolérez cela. Que Dieu nous aide à fuir ces choses. Comme le soleil de Dieu commence à baigner et à exposer ces choses, marchons dans la lumière.

            Pâques ne veut pas dire porter un tas de nouveaux habits et sortir. Mais les membres d’églises vont répandre des fleurs de Pâques sur l’autel ; ils apporteront leur contribution à l’église et rempliront un chèque de plusieurs milliers de dollars qu’ils remettront à l’église afin qu’on construise peut-être une–une nouvelle salle de recréation. Vous avez besoin d’une salle de prière, où le pasteur et tous les autres seront aussi. Très bien. Mais la chose est là.

            D’où cela vient-il? Nous voyons cela ici. D’où cela vient-il? Cela a commencé dans la Genèse. Caïn...

32        Regardez ici, voici ces... J’aimerais que vous me prêtiez votre attention maintenant. Voici apparaître ces deux vignes, elles croissent. Elles existent encore aujourd’hui. Jésus a enseigné la parabole. Il a dit qu’un semeur alla semer des semences. L’ennemi vint et sema des semences après lui. L’un a produit l’ivraie ; l’autre a produit le blé. Il a dit: «Pouvons-nous les cueillir... arracher le blé, ou plutôt arracher l’ivraie?» Il a dit: «Non, laissez les deux croître ensemble.» Et quand l’église naturelle commence à devenir formaliste et impie, l’église spirituelle est en train de recevoir les glorieux dons et les puissances d’En Haut. Ils vont tous deux dans la semence. Quand le monde devient plus méchant, l’église devient plus puissante. Je ne veux pas dire tout ce qui est appelé église ; je veux dire l’Eglise, les croyants nés de nouveau. Non pas par l’adhésion, non pas par ceci, mais nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit pour former un seul Corps. Amen.

33        Remarquez ces deux esprits qui étaient sur ces garçons... Eh bien, Caïn était aussi fondamentaliste qu’Abel. Si seulement Dieu veut... Si quelqu’un se tenait là et qu’il disait: «Eh bien, maintenant, écoute, Abel, vas-tu être agréé? Eh bien, pourquoi?»

            «Eh bien, dirait-il, je suis... je–je crois en Dieu.»

            Caïn dit: «Moi aussi.»

            «Eh bien, a-t-il dit, je suis un... je–je suis un adorateur de Dieu.»

            Caïn a dit: «Moi aussi.»

            Abel a dit: «Je–je donne mon offrande à Dieu.»

            Caïn a dit: «Moi aussi.»

            Et il a dit: «Je crois un... je crois en Dieu.»

            Caïn a simplement dit: «Moi aussi.»

            Abel a dit: «J’ai offert ma prière à Dieu.»

            Caïn a dit: «Moi aussi.»

            L’un était tout aussi fondamentaliste que l’autre. Qu’est-ce qui était à la base de cela? Le voici: ...?... hier soir, ou depuis ce matin... Dieu a élu Son Eglise par élection.

34        Maintenant, adorer, oui. Voici croître cette ivraie. Voici croître celle-ci de ce côté-ci, cette vigne. Les deux croissent ensemble. J’aurais voulu avoir le temps, mais vous devez rentrer. Il se fait tard. Oh ! la la ! Je–je sens cela venir ; franchement parlant, je le sens. Je sens simplement au fin fond de mon coeur une bénédiction suspendue au-dessus de nous. Ecoutez. J’aimerais que voyiez sans doute cela. Les voici croître, dépassant les nuages. Regardez dans la Bible, d’un bout à l’autre. On a toujours eu une vraie et une fausse vignes.

            Et Jésus a dit: «Dans les derniers jours, là...» Laissez-moi éclaircir cela pour vous. Le communisme n’est pas l’antichirst. Staline, Molotov, ce ne sont pas les antéchrists dont Jésus a parlé. Jésus a dit que l’antichrist sera si proche de ce qui est réel qu’il séduirait même les élus si c’était possible. L’antichrist est religieux. Que cela pénètre juste une minute.

            L’antichrist est un chrétien qui professe la religion. Judas, qui en est la tête, était un croyant qui augmentait le nombre, un trésorier dans l’église ; un frère ; la même église ; il circulait parmi eux et il était un démon lui-même, professant être un croyant. Secouez-vous maintenant une minute. Que le Saint-Esprit le fasse. Secouez votre conscience.

35        Remarquez. Voici croître ces vignes. Regardez dans l’arche. Il y avait un corbeau perché d’un côté, une colombe perchée au même niveau. Les oiseaux restaient au deuxième niveau, et les reptiles au rez-de-chaussée de l’arche. Au deuxième étage, les oiseaux. Au sommet, Noé et sa famille. Au deuxième niveau de la même arche, dans la même pièce, peut-être sur le même perchoir, il y avait la colombe et le corbeau. Le corbeau dit: «Je peux voler.» La colombe dit: «Moi aussi.» On a lâché le corbeau, et le corbeau était satisfait de manger de la charogne. La colombe ne pouvait pas rester dehors, car sa nature était différente. Amen.

            Tout homme qui est né de l’Esprit de Dieu et qui a reçu la Vie Eternelle ne peut pas retourner manger les choses du monde. Ne soyez pas séduit. Si vous aimez toujours le monde, vous n’aimez pas Dieu. Jésus a dit: «Celui qui dit qu’il M’aime et qui ne garde pas Mes Paroles est un menteur, et il n’y a point de vérité en lui.» Et si vous aimez Dieu, et que les choses anciennes sont passées, qu’avez-vous reçu? La Vie Eternelle. Vous êtes scellé par le Saint-Esprit pour le jour de la rédemption. Amen.

36        Remarquez. Oh ! Pensez-y ! Pourquoi la colombe ne peut-elle pas manger cette charogne? La colombe est l’unique oiseau qui existe qui n’a pas de bile. Il n’y a pas d’amertume dans la colombe. Elle ne peut pas digérer cela. Il y a quelque chose chez l’homme, ou la femme, qui a déjà goûté Jésus-Christ: Il ne peut plus goûter le monde. Vous vomirez cela tout le temps. Vous y êtes. Les deux peuvent voler. Les deux ont des églises. Les deux peuvent percher sur le perchoir. Mais il y a une différence entre eux, comme il y en avait entre Caïn et Abel: de ce côté, Caïn, et de l’autre côté, Abel.

            Regardez ces esprits grandir. Oh ! Comment ils sont passés par Esaü, Jacob. Eh bien, Esaü était de loin un meilleur gentleman que Jacob. Jacob, si vous le permettez, et que Dieu me pardonne, était un petit escroc. Oui. Qu’était-il? Un petit gars paresseux, mais il était choisi de Dieu. Dieu avait fait l’élection, en choisissant Jacob. Esaü prenait soin de son vieux père aveugle, il nourrissait le bétail et autres, mais il a méprisé son droit d’aînesse ; et Jacob y croyait. Alléluia ! Voilà l’église d’aujourd’hui. L’un dit: «Oh ! Cette affaire de nouvelle naissance, cette affaire-là de saints exaltés, il n’y a rien à cela.» Les uns aiment cela ; les autres méprisent cela. Je suis content d’avoir cela. Amen. Je crois dans la nouvelle naissance, au fait d’être rempli du Saint-Esprit. Sans cela, ça en est fini de vous, frère.

37        Ecoutez. Nous pouvons les voir dans ce beau type d’Israël. Lorsqu’ils sont sortis de l’Egypte, ils étaient sur leur chemin vers la Terre promise. Ils voyageaient là, sous tentes. Ils sont arrivés au pays de Moab. Moab, d’où tire-t-il ses origines? Du fils de la fille de Lot, qu’elle a eu avec son père.

            Or, les Moabites ne sont pas des incroyants. Ils étaient des adorateurs de Jéhovah Dieu. Certainement, ils l’étaient. Ils avaient même un bon prédicateur là du nom de Balaam, un prophète. Mais comme beaucoup de ces prophètes mercenaires, il était épris d’argent (Amen !), vendant leurs dons. C’est ce qu’ils font aujourd’hui: de véritables dons là dans le monde pour se faire de l’argent. C’est une disgrâce. Faire des compromis, être frontalier, un jour dans le monde, le jour suivant dans l’église, vous ne pouvez pas faire cela. Vous devez vous livrer, naître de nouveau. Allez au beau milieu du pays tant que c’est possible ; mais restez loin de la frontière.

38        Remarquez, mais les voici venir. Moab les a vus venir. Ainsi, Jo-... Israël, sous Moïse, a envoyé des hommes ; il a dit: «Demandez à Moab, notre frère, si nous pouvons passer par son territoire.»

            Balak, le roi, a dit: «Non, vous n’allez pas passer par mon territoire.» Il le leur a refusé. «Je ne veux pas de cette bande de gens chez moi. Gardez-les là dans l’auditorium. Envoyez-les chez Jack Moore.» Très bien. «Mais vous n’allez pas souiller notre groupe avec votre doctrine.» Vous y êtes: la même chose, le même esprit. Dieu retire Son homme, mais jamais Son Esprit. Le diable retire son homme, mais jamais son esprit. Les mêmes religieux qui avaient condamné Jésus, des sacrificateurs, des hommes loyaux... Un homme se tient à la chaire aujourd’hui, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Ces sacrificateurs sont morts, mais cet esprit vit toujours. Considérez cela.

            Et ils sont arrivés là, ils ont dit: «Non, ils ne passeront pas par notre territoire.» Il a donc appelé le prédicateur du séminaire, le pasteur, il a dit: «Viens me maudire ce peuple.» Comment diantre allez-vous maudire ce que Dieu a béni?

39        Maintenant, ils étaient strictement un peuple interdénominationnel. Ils n’avaient pas leur propre terre ; ils habitaient sous des tentes. Moab était une bonne dénomination, une nation organisée avec des rois et autres ; mais Israël n’était pas comme ça. Les autres terres étaient toutes organisées, elles avaient leurs royaumes et leurs maisons ; mais Israël habitait sous des tentes. Lorsqu’ils ont reçu un roi, ils ont rétrogradé, lorsqu’ils sont devenus une dénomination. C’est toujours pareil. C’est vrai. Oh ! Frère, cela n’est pas bien reçu ; je peux sentir cela ; et c’est la vérité. Vous avez... de main d’homme... Vous vous moquez des catholiques ; c’est la poêle qui se moque du chaudron. C’est vrai. Vous ne pouvez pas faire cela.

            Les dénominations sont établies par un groupe d’hommes. Dieu n’a jamais eu l’intention, n’a jamais organisé une dénomination ; Il ne l’a jamais fait, et Il ne le fera jamais. Il est le Roi ; Il est Celui qui... C’est vrai. Je n’ai rien contre la dénomination, les gens dans les dénominations, mais on domine trop sur le peuple. Maintenant, si vous pouvez trouver dans la Bible là où Dieu ait jamais organisé ou dominé un groupe de gens, j’aimerais que vous me le montriez. Mais Il a toujours été contre cela. Le même Dieu vit aujourd’hui.

40        Maintenant, remarquez cet homme lorsqu’il est sorti. Balaam a dit à Balak... ou plutôt, il a envoyé chercher Balaam, il a dit: «Viens ici et maudis ce peuple. Je ne veux pas d’eux sur mon territoire.» Il a dit: «Cette bande de saints exaltés, je ne veux pas d’eux ici.»

            Vous dites: «Saints exaltés, Frère Branham?» Oui, ils étaient des saints exaltés. «Pouvez-vous prouver cela?» Oui, oui. Lorsqu’ils ont traversé le sang rouge de la mer Rouge, ils ont vu les chefs de corvée morts derrière eux, le pauvre frère docteur Moïse n’était plus formaliste ; il a lancé ses mains en l’air et s’est mis à crier et à chanter en Esprit. Et Myriam, la prophétesse, n’était plus formaliste, elle a pris un tambourin et a parcouru le rivage en le battant et en dansant ; et les filles d’Israël la suivaient, dansant, battant le tambourin. Si ce n’était pas là une réunion de saints exaltés à l’ancienne mode, je n’en ai jamais vue une de ma vie. Amen. Ils étaient des saints exaltés non formalistes. Vous ne voulez pas croire cela, mais c’est la vérité. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR, les Ecritures. Certainement, ils étaient des saints exaltés: des saints exaltés interdénominationnels. C’est cette vigne, par ici, en tout cas.

41        Maintenant, lorsqu’il a appelé ce prédicateur pour maudire, ou tenir un débat avec eux, leur montrer qu’ils sont en erreur... «Descends le leur prouver. Maudis-les. Ferme leurs églises. Nous ne les utilisons pas.» La même chose existe aujourd’hui: la même chose. Le peuple religieux... Balaam, le prédicateur frontalier arrive, il regarde et il dit: «Ouais. Ces gens, regardez ce qu’ils ont fait. Oh ! la la ! Certainement que je–je peux les maudire. Nous leur montrerons certainement où ils se tiennent.» Alors, il a dit: «Bâtissez-moi sept autels.» C’est exactement ce qu’on avait, en bas, dans le camp d’Israël: sept autels. C’est le nombre parfait de Dieu. Il a dit: «Offrez sept taureaux, sept béliers.» C’est exactement la même offrande qu’on offrait là. Il a dit: «Faites venir tous les nobles du pays, les grands hommes.» Et ils ont offert les mêmes offrandes ; la même sorte d’autels, la même quantité des offrandes, la même sorte. Ils ont construit sept autels, sept veaux, sept béliers, et les dignitaires du pays, les évêques, les archevêques, les docteurs en divinité, se sont tous tenus là et ont adoré Dieu autour du sacrifice fumant.

            Frère, fondamentaliste? Tout aussi fondamentaliste qu’Israël. C’est tout à fait vrai. Si fondamentaliste, c’est tout ce que Dieu exige, Moab était là. Israël, son frère, était ici dans la vallée, tous deux adorant le même Dieu sous le même sacrifice et la même expiation. Alléluia !

42        Ecoutez. La même chose existe aujourd’hui parmi les fondamentalistes. Ils disent: «Frère Branham, nous pouvons prouver... Nous croyons dans la naissance virginale, la mort, l’ensevelissement, la résurrection, la Seconde Venue, tout autant que vous.» C’est la vérité. Ne rivalisez pas avec les fondamentalistes, ils savent de quoi ils parlent, scripturairement parlant ; tout aussi fondamentalistes que–que vous.

            [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... justifier et répondre à la prière. Comment va-t-Il répondre à la prière alors que l’un cherche à maudire l’autre? Tous deux offraient le même sacrifice. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]...?... aujourd’hui, offrant la même prière au même Seigneur Jésus par le même Sang que ce groupe de soi-disant saints exaltés offrent. C’est la même chose qui est arrivée là. Ce sont les mêmes deux vignes de la Genèse qui poussent toujours.

43        Quelle était la différence? Si cet homme-ci est fondamentaliste et que celui-là est fondamentaliste, que va-t-il faire à ce sujet? Dieu est de quel côté? Dieu a confirmé Israël avec des signes et des prodiges. Ces gens n’avaient pas cela. Ils n’avaient pas de signes et de prodiges. Les autres avaient le surnaturel. Ils avaient des cris. Ils avaient des cris. Ils avaient des danses par l’Esprit. Ils avaient la Colonne de Feu. Ils avaient un Rocher frappé. Ils avaient le serpent d’airain pour le...

Up