Pareil À L’Aigle Qui Éveille Sa Couvée

Date: 57-0714 | La durée est de: 1 heure et 14 minutes | La traduction: Shp
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1          ... entrer dans le service évangélique. Et je pense que beaucoup parmi vous qui êtes ici se souviennent de la fois où nous sommes partis.’ Et ce matin-là, j’ai prêché sur ce sujet: David rencontrant Goliath. Et combien y en a-t-il encore ici du groupe qui était ici ce matin-là? Oh! Un bon nombre d’entre vous. David allant à la rencontre de Goliath, cela fait environ onze ans. Et cela a commencé...

2          C’est là que j’ai commencé premièrement, et après cela vinrent frère Freeman, frère Oral Roberts, et frère Allen, ainsi que–ainsi que beaucoup de... Et Billy Graham est venu après cela ; bien sûr, Billy Graham ne s’est pas rangé du côté de la guérison, il a juste continué à prêcher l’aspect évangélique de l’Evangile du salut. Et ainsi, cela a commencé conformément à ce que le Seigneur a dit là-bas ce jour-là quand Il est apparu à la rivière.

3          Et maintenant, je n’ai jamais dit ceci à ma femme ou à quelqu’un d’autre. Ceci, c’est juste... J’ai simplement laissé ceci pour ce matin afin de le dire devant l’église. A ce qu’il semble, c’est depuis le début que je n’ai jamais été en mesure de trouver un endroit ou un point de départ. Et je n’ai jamais voulu dire: «Eh bien, je vais faire ceci, ou mes grandes réunions, ou mon ceci ou mon cela.» Je n’interviens pas toujours et je reste petit, et j’accomplis la volonté du Seigneur. Mais maintenant, je sens que, pour une fois sur ces onze ans, j’en arrive maintenant au point où je vois ce que je crois que le Seigneur va faire. Ce que mon... la raison pour laquelle j’étais ici. Et c’est sans égoïsme, ou plutôt avec tout ce que j’ai dans mon coeur pour aller servir le Seigneur et essayer de faire avancer l’Evangile de–de toutes mes forces, faire tout mon possible.

4          Eh bien, était-ce ce petit bébé-ci qu’on devait consacrer? Je me suis dit que si peut-être je mentionnais cela, je pense... N’était-il pas à consacrer, Frère–frère Neville? Maintenant, ma fillette voulait attendre après la leçon de l’école du dimanche pour voir la consécration des bébés, et c’est la raison pour laquelle je n’ai pas renvoyé les enfants dans leurs classes. Très bien, les petits peuvent regagner maintenant leurs classes. Madame Arnold, leur monitrice, et–et pour le... aller au fond. Très bien. Ma petite Rebecca a dit ce matin, elle a dit... Ce petit bébé, c’est le petit bébé de son oncle, vous savez, alors cela... Elle voulait assister à sa consécration, mais je pense qu’ils ne sont pas encore là, peut-être un peu plus tard.

5          Bon, immédiatement après le–le message de l’Evangile, nous allons alors prier pour les malades. Et je–j’ai confiance que Dieu fera cela. Je n’ai pas l’intention de parler très longtemps là-dessus parce que j’aimerais consacrer un peu de temps aux malades, afin de prier pour les malades.

6          Maintenant, j’aimerais prendre ici une portion de la lecture de la Parole faite par notre bon frère et ami, frère Collins. J’aimerais prendre une portion de cette Parole, le verset 11 du chapitre 32 de Deutéronome, la première ligne:

Et pareil à l’aigle qui éveille sa couvée,...

7          J’aimerais essayer d’aborder cela ce matin d’un... du point de vue de l’oiseau lui-même et le comparer à l’église. Maintenant, avant d’entrer dans le service, dans cette partie-ci, inclinons la tête un moment pour la prière.

8          Frère Tony Zabel, voudriez-vous bien offrir un mot de prière pour la Parole de Dieu, s’il vous plait, Frère Tony? [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

            L’aigle est l’un des–des oiseaux dont j’aime parler et il... c’est un chef-d’oeuvre, c’est vraiment un chef-d’oeuvre. Et bien des fois, je me suis souvent demandé pourquoi le Seigneur a comparé ce gros oiseau à Son héritage.

9          Et en étudiant la nature, c’est... cela a été... c’était... la nature était ma première Bible. J’aime contempler Dieu dans Sa nature. Vous pouvez voir une fois, aller dans les montagnes et contempler les très grandes montagnes, et les différentes variétés d’arbres allant des épicéas nains en passant par les ciguës, aux bouleaux et jusqu’aux arbres à feuilles caduques et aux déserts. Vous voyez, les petites montagnes, les grandes montagnes, les déserts, les prairies, les mers, vous pouvez avoir une–une très bonne idée de ce que Dieu est, de ce qu’Il aime.

10        J’aime aller dans ces endroits vierges, que l’homme n’a jamais foulés, juste voir comment Dieu aime cela. Et il y a quelque chose au fond du coeur humain qui languit de voir ces endroits. Beaucoup, quand ils prennent des vacances, vont à des endroits pour contempler les paysages. Et c’est merveilleux de faire cela: Voir le changement, le coucher du soleil, comment il se couche depuis le sommet de la colline, ou depuis la vallée. Et c’est merveilleux de voir cela.

11        Et quand un homme connaît Dieu, ou une personne connaît Dieu, et que Dieu habite dans son coeur, il est alors plus porté à apprécier ces choses que la personne qui n’est pas convertie ; parce que le Dieu même qui a créé la terre est entré Lui-même dans ce coeur pour apprécier Sa propre création, ce qu’Il a fait.

12        Et j’ai fait beaucoup d’expériences dans les montagnes et tout, dans les déserts, et je... oh! dont je n’échangerais le souvenir contre rien au monde. D’observer le... entendre le cri du loup. J’entends un loup hurler, et je pleure comme un bébé.

13        Et, oh! bien des fois, dans les montagnes, quand j’étais un jeune garçon travaillant dans une ferme pour bétail, nous rassemblions du bétail, après avoir chevauché le matin alors que la première colonne quittait vers quatre heures pour aller de l’autre côté à la recherche de beaucoup de bétail. Ils vont jusqu’aux lieux les plus élevés. Et souvent, à la première chevauchée le matin, n’étant qu’un jeune garçon, je pouvais peut-être entrer dans la jungle un peu mieux que les personnes âgées, alors nous poursuivions tant de bêtes sur peut-être cinq cents yards [457 m]. Le deuxième groupe quittait ensuite vers cinq heures, six heures, et ils poursuivaient le bétail jusque vers dix heures, et ils les attrapaient.

14        Et finalement, la nuit, la vallée était pleine de bétail. Alors, on place un homme là, les chariots passent pour surveiller ce bétail. Ensuite, lorsqu’on avait ratissé toutes les montagnes, on allait d’une vallée à une autre, et jusque dans le champ pour le... dans les prairies pour ce que nous appelons les séparations ; chaque homme doit séparer son bétail.

15        Aller dans les montagnes, seul, tôt le matin, pour entendre les cris des oiseaux sauvages et le cri du coyote alors qu’il passe, pour moi, il y a quelque chose de céleste à cela. Chaque petite créature de Dieu pousse un gémissement familier pour sa compagne. Il y a quelque chose à cela, et je me suis–je me suis souvent référé à ce que David a dit: «Quand la profondeur appelle la profondeur.»

16        Mon fils Billy me disait hier, il voulait savoir où il pouvait distribuer trois gallons [11 litres] de mûres. Et j’ai dit: «Où sont-elles?»

17        Il a dit: «Je ne les ai pas encore cueillies.»

18        Et j’ai dit: «Eh bien, pourquoi aimerais-tu les distribuer?»

19        Il a dit: «Papa, j’aime bien aller dans les carrés des mûres très tôt le matin pour en cueillir. Mais nous allons partir et il n’y a pas moyen de les mettre en conserve ni rien du tout.» Il a dit: «Si seulement je pouvais trouver quelqu’un à qui les donner, j’irais les cueillir.»

20        J’ai dit: «Pourquoi veux-tu les cueillir?»

21        Il a dit: «J’aime simplement sortir tôt là dans les carrés de mûres.»

22        Moi aussi. Je... juste aller là, il y a quelque chose de frais, alors que tout péché s’est répandu partout sur la terre, d’une manière ou d’une autre, les chèvrefeuilles sentent un peu plus bon tôt le matin. Les roses, parce que le–le parfum des roses se répand dans la vallée et y reste jusqu’à ce que la brise vienne l’emporter et tout. Cela montre ceci: c’était seul.

23        Que c’est merveilleux pour quelqu’un d’être seul dans la Présence de Dieu, juste rester seul! Il ne s’agit pas pour faire le religieux quand vous venez pour prier à l’église, faites en sorte que ce soit une prière sincère être seul avec Dieu.

24        Et l’une de mes grandes études, quand je suis seul, en haut dans les montagnes, puisque je l’aime tellement, concerne l’aigle. Je me demandais parfois, en observant à l’aide de puissantes jumelles leurs habitudes et tout, comment Dieu a comparé Son héritage, c’est-à-dire Son Eglise, Son peuple, à l’aigle.

25        En étudiant l’aigle par le livre, j’ai appris que rien qu’en Palestine, il y a quarante différentes espèces d’aigles. Certains sont des charognards, et d’autres sont des aigles qui se nourrissent de la viande fraîche. Mais le mot aigle lui-même veut dire: Celui qui se nourrit par le bec.

26        Maintenant, nous allons aborder cela juste un moment. «Celui qui se nourrit par le bec.» En d’autres termes, il nourrit son petit par la bouche. Et c’est donc une bonne chose de comparer Dieu à un aigle, parce que Dieu nourrit Son Eglise de Sa Parole. Sa Parole vient par Sa bouche. «L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de chaque Parole qui sort de la bouche, du bec, de la bouche de Dieu.» Dieu nourrit Son Eglise par Sa bouche. Nos âmes se nourrissent de la Parole de Dieu. Comme c’est merveilleux chez l’aigle!

27        Et la chose suivante, c’est que l’aigle est un–un oiseau vraiment spécial. Il n’y en a nulle part comme lui dans toute la famille des oiseaux. Rien ne peut monter comme l’aigle. Je les ai observés jusqu’à ce qu’ils ont disparu complètement du champ de mes jumelles, simplement dans les airs jusqu’aux points les plus élevés.

28        Vous entendez beaucoup parler du faucon, et de l’oeil du faucon. Oh! Comparé à l’aigle, c’est un amateur. Il ne peut pas suivre cet aigle pas plus qu’une Ford modèle T ne peut suivre l’une des Ford récentes. Eh bien, il dépasse de très loin ce faucon. Si le faucon essayait de monter dans les airs avec lui, le faucon mourrait. Et l’oeil du faucon ne peut en rien être comparé à celui de l’aigle.

29        Bon, il doit avoir un corps conçu d’une manière spéciale, parce qu’après avoir atteint une telle altitude, il ne pourrait pas survivre ; sa respiration s’arrêterait.

30        Souvent, j’ai observé les gens, en les emmenant dans une partie de chasse. Frère O’Bannon, je pense qu’il est peut-être là derrière ce matin, un prédicateur méthodiste de Louisville. En gravissant le col Berthoud, aussitôt qu’il est arrivé là, c’est comme s’il allait vraiment mourir.

31        Mon beau-père, monsieur Brumbach, lorsqu’il est descendu de la–la voiture (On l’avait amené jusqu’au pic Pikes.), aussitôt il est tombé en avant, on pensait qu’il allait mourir. La raison en était que son corps n’était pas habitué à cette haute altitude. Ainsi, quand il est descendu du train, il est carrément tombé en avant.

32        Monsieur O’Bannon est monté sur une petite colline pas plus haute que l’un des monticules d’ici, il s’est assis, et il a descendu la montagne à toute vitesse. Il dit qu’il a senti qu’il allait mourir.

33        Frère Morgan, je pense qu’il est là derrière, le mari de la soeur Morgan, nous étions en haut dans les montagnes, à environ neuf mille pieds [2.743 m] et nous dressions une tente. Il venait de descendre d’une auto, il m’a saisi par les pieds, il a dit: «Tiens, Billy, je vais te tenir pour ajuster le mât de faîte.» Et pendant qu’il me soutenait, il a dit: «Attends une minute! Attends une minute!» Et j’ai sauté très vite par terre et je l’ai saisi. Il s’en allait comme ceci, les mains levées, et je l’ai attrapé de mon mieux. C’est un homme gros. Et nous venions de déposer là des sacs d’avoine (Nous avions un groupe de chevaux.), et j’ai posé la tête de Bill là-dessus jusqu’à ce qu’il eût repris connaissance. Je savais que c’était l’altitude. Il a dit: «Il me semblait que je passais par-dessus ces vallées comme cela.»

34        Qu’était-ce? Il a grandi ici dans les plaines. C’était la première fois qu’il se retrouvait en haut dans une telle sphère.

35        Ainsi donc, les hommes qui ont été élevés dans cette contrée-là ne remarquent pas cela, parce qu’ils y sont habitués. Leur respiration, tout leur être a adopté la nature de ce milieu parce qu’ils y vivent.

36        C’est la raison pour laquelle l’aigle doit avoir une constitution spéciale, puisqu’il est capable d’aller si haut qu’aucun autre oiseau ne peut le suivre.

37        Oh! Comme c’est une caractéristique de l’Eglise du Dieu vivant! Elle vit dans une atmosphère, elle vit dans un lieu de loin supérieur à tout ce qu’il y a dans ce pèlerinage terrestre. Dans sa vie, elle atteint un niveau où tout est possible. Elle vit dans une atmosphère telle qu’elle ne regarde plus aux choses de ce monde, mais elle a été enlevée et elle est assise dans les lieux célestes en Jésus-Christ. Il faut un... spécial. Il faut que Dieu fasse quelque chose pour concevoir ce genre de corps.

38        Autre chose au sujet de l’aigle, c’est qu’il a des ailes tellement puissantes. Parfois, lorsque vous rencontrez ce courant juste au-delà d’une certaine sphère, le courant est si fort que si le faucon essayait de suivre, il pourrait se faire carrément arracher les plumes, parce que le courant est très fort. Et puis, cela pourrait carrément replier les ailes du faucon ; et dans ce cas, il tomberait directement au sol et mourrait. Ainsi, si l’aigle doit aller dans ces lieux-là pour y vivre, il doit avoir une constitution lui permettant d’y aller.

39        Et si jamais le chrétien vit dans les lieux célestes, il faut que cela soit la conception de l’Esprit de Dieu Lui-même pour l’emporter dans ces lieux célestes, où les vents ne pourront pas le secouer ni lui arracher les ailes. Ces deux grandes et puissantes ailes qui transportent l’aigle représentent la Parole de Dieu. Mais nous... L’aigle a deux ailes, et ces deux ailes représentent le Nouveau et l’Ancien Testaments.

40        De puissantes plumes! Essayez une fois d’en arracher une. Oh! Prenez une pince, posez votre pied dessus et arrachez-la, car elle doit être conçue ainsi ; elle est puissante.

41        Donc, encore une fois, Dieu a comparé l’aigle, comme il était très haut... pouvait voler très haut, Il l’a comparé à Ses prophètes. Il appelle Ses prophètes les aigles parce que l’aigle peut voler très haut, il peut voir très loin. Or, plus vous montez, plus loin vous voyez. Si donc sa vue ne va pas de pair avec sa capacité de monter très haut, alors, en montant très haut, il deviendrait aveugle. Mais l’aigle doit être à la hauteur de pair avec sa capacité à monter très haut.

42        Oh! Si seulement l’Eglise pouvait avoir la vue de l’aigle, pour être en mesure... non pas une vue naturelle, qui est terrestre, mais une vue spirituelle, qui voit au loin. J’aimais écouter ce vieux cantique que nous chantions par ici:

Par la foi, je vois cela au loin ;
Car notre Père nous attend sur le chemin,
Pour nous préparer là une demeure.

43        Et la personne née de nouveau qui monte dans ces atmosphères et stratosphères peut, par la foi, regarder très haut au-delà et voir l’omnipotence de Dieu et qualifier chaque Parole de fait réel. Il est créé pour monter. Par la prière sans arrêt, il monte, jusqu’à ce qu’il arrive là-haut. Alors, s’il n’est pas conçu pour voir, une fois arrivé là-haut, il gambade tout simplement.

44        C’est à cela que nos églises ont tant failli aujourd’hui, pensant que les bénédictions de Dieu, c’est juste danser, ou crier, ou faire quelque chose comme cela ; que la guérison, c’est simplement une chose pour nous amener à un point où nous pouvons rentrer dans le monde.

45        Lorsque nous sommes transportés dans ces stratosphères, Dieu nous donne une vue pour voir au loin que c’est le Père, que c’est Sa bonté envers Ses enfants, Sa progéniture, que c’est pour leur donner un avant-goût de quelque chose de bien plus grand qui vient. Oui!

46        Nous chantions ce vieux cantique béni:

Assurance bénie, Jésus est mien!
Oh! quel avant-goût de la Gloire divine!
Héritier du salut, racheté de Dieu,

Né de Son Esprit, lavé dans Son Sang.

47        C’est cela le véritable aigle de Dieu qui peut s’élever au loin là-bas, non pas pour gambader simplement, mais pour voir au loin. Pensez à ce prophète Nahum, il y a environ quatre mille ans ; un jour, ce grand aigle de Dieu s’est élevé.

48        Et autre chose, l’aigle ne bat pas ses ailes pour voler. L’aigle déploie simplement ses ailes et il est simplement un oiseau tranquille lorsque ses pattes quittent le sol. Il fait seulement un bond et effectue quelques battements, donc juste assez pour avoir le vent sous ses ailes ; alors, il ne peine pas, il ne se démène pas. Il ne saute plus, il ne bat plus les ailes. Il déploie simplement ses ailes et laisse le courant de la terre, en tournoyant, l’élever.

49        Il en est ainsi du véritable croyant: Il ne saute pas d’une église à une autre et d’un lieu à un autre, et il ne court pas chez les méthodistes, les baptistes, les pentecôtistes, les nazaréens, d’un endroit à un autre. Il accepte simplement Christ comme son Sauveur, et il dirige ses ailes vers la Parole de Dieu, qui le nourrit par Sa bouche, et il s’élève tout en se reposant. Ses ailes sont puissantes, il n’a pas besoin de les battre. Il est puissant, fort, il ne bouge pas une seule plume.

50        Oh! Ce maître du ciel, il déploie simplement ces ailes et les abaisse, il capte ce vent et vole immédiatement. Et il sait vraiment s’y prendre.

51        Ce grand aigle appelé Nahum, il y a quatre mille ans, il est monté si haut dans l’Esprit de Dieu qu’il a vu Outer Drive à Chicago quatre mille ans plus tard. Il a dit: «Les chars s’élancent sur les places ; ils courent comme des éclairs, on dirait des flambeaux, ils se précipitent les uns contre les autres.»

52        Ces prophètes sont montés si haut qu’ils ont vu au loin les choses à venir. S’il n’y avait jamais eu de lumière à cet endroit, que le soleil n’avait jamais brillé sur ce continent, vous pourriez monter assez haut dans les airs pour voir le soleil dans d’autres pays et pour le voir se déplacer dans cette direction, vous pourriez redescendre dire: «Un jour, il y aura la végétation. Il y aura d’autres choses. Ceci pourrait être un lieu désolé, mais dès que le soleil apparaît, la végétation apparaît avec lui.» Et on... Vous verriez cela. Et alors, quand finalement le soleil arriverait ici, les choses que vous auriez vues au loin seraient là.

53        C’est ce que Dieu fait de Ses prophètes. Ils s’élèvent, et il sait, car c’est par la foi qu’ils ont vu qu’il viendrait un jour où il n’y aurait plus de péché, où il n’y aurait plus de maladie, plus de chagrin. La mort et le chagrin disparaîtront et il n’y aura plus de place pour la vieillesse. Il n’y aura pas de place pour les cortèges funèbres, il n’y aura pas de cimetières, il n’y aura pas de déceptions. Les aigles de Dieu ont volé si haut jusque dans les stratosphères de Dieu qu’ils ont vu venir ce jour-là, et ils sont redescendus et ils ont écrit cela dans cette Bible. Et d’une manière ou d’une autre, quand vous entrez dans ce royaume-là, vous pouvez sentir quelque chose venir, quelque chose qui fait que nous ayons plus faim.

54        Hier soir, je parlais sur la véranda avec madame et monsieur Kelly, qui est de la famille de frère Neville. Et nous parlions de la résurrection. Et j’ai dit: «Remarquez ces petits oiseaux, même jusque dans leurs chants.» Et nous nous sommes mis à parler du petit poisson là à la rivière l’autre jour ; il est revenu à la vie. Comme je vous l’ai raconté, je pense, la dernière fois ici lorsque lui, frère Lyle, assis là derrière, lui avait tiré les entrailles par la bouche et l’avait jeté à l’eau, il est resté mort pendant une demi-heure. Et quand le Saint-Esprit est venu et qu’Il a dit: «Parle», et un petit poisson insignifiant a reçu la vie, il s’est retourné, et il est reparti en nageant vers ses bien-aimés parce que le Dieu infini était là.

55        Il s’intéresse à tout ce qu’Il a créé. Pourtant, ce petit poisson n’a pas d’âme. Ce petit poisson ne peut pas avoir le désir d’aller au Ciel. L’animal, le cheval, la–la vache, le chien, les autres animaux, ils ne languissent pas après la vie dans l’au-delà parce qu’ils n’ont pas d’âme. Mais ce sont les hommes et les femmes qui ont des âmes qui languissent après quelque chose de différent. Dieu a placé cette soif bénie là à l’intérieur pour qu’on ait soif de Lui.

56        Oh! L’aigle est un oiseau extraordinaire, comparable à l’héritage de Dieu.

57        Il y a environ deux ans, je pense que c’est ça, ma femme et moi, ainsi que ma belle-mère, plusieurs d’entre nous, nous sommes allés passer la journée au zoo de Cincinnati. Et je me promenais là avec, je pense que c’était Sara, en ce temps-là, une petite fille, je me promenais là pour la calmer, en lui montrant la marmotte, ainsi que les–les écureuils et différents animaux.

58        Et je suis arrivé à la cage où se trouvaient les oiseaux, et j’étais attiré par une grande cage, une très grande cage, et j’ai entendu le bruit le plus terrible, le plus pitoyable que je n’avais jamais entendu. Je suis allé là, et j’ai trouvé un grand aigle qui avait été capturé par la ruse, des moyens astucieux des hommes. Ils avaient tendu un piège, et il avait été pris, et ils l’avaient mis dans la cage.

59        Et ce gros oiseau allait d’un côté de la cage, il s’élançait avec ces grandes et puissantes ailes, il se heurtait violemment à ces barres de fer au point de lui faire perdre pratiquement la raison, la tête. Il battait des ailes de toutes ses forces pour essayer de se libérer, seulement voir que cela le renvoyait de nouveau jusqu’au milieu du plancher. Il avait perdu les poils et le pelage de sa tête à force de se cogner. Il saignait partout. Ses grandes ailes, au bout, avaient été cognées au point qu’elles étaient très irritées, à force de se fracasser lui-même en heurtant cette cage pour se libérer.

60        Et je me suis tenu là un petit moment, j’ai pris la fillette dans mes bras, et je me suis dit: «Ô Dieu, quel spectacle!» Un aigle, un oiseau du ciel, et dont la demeure n’est pas au sol ; sa demeure, c’est dans les airs. Il n’est pas une créature terrestre. Mais par les stratagèmes de l’homme, il avait été pris au piège, et peu importe combien il a essayé de se libérer, il n’y arrivait pas. Et il se défonçait simplement la cervelle, pour ainsi dire, contre ces barres de fer.

61        Je me suis dit: «N’est-ce pas vrai que les hommes cherchent à se libérer de ces stratagèmes de Satan, en se joignant à l’église, ou en cherchant à faire tout ce qu’ils font, ils ne font que se défoncer la cervelle?» Vous ne pourrez pas y arriver. Vous êtes dans une cage, et vous êtes pris, et vous ne pourrez pas vous libérer, pas plus que ne le pourrait cet aigle. Il faut une Main supérieure à la vôtre pour vous libérer. Il faut une Main supérieure à celle de vôtre pasteur ou de n’importe quelle dénomination ; seule la Main de Dieu peut faire cela.

62        Alors, j’ai vu ce grand aigle, après qu’il avait essayé tant de fois et qu’il avait échoué, retomber sur sa tête comme cela et s’étaler là. Je l’observais, il saignait ; il avait les yeux fatigués comme il regardait vers le haut, vers ce ciel où il s’élevait. C’est là qu’il était censé être, mais entre lui et sa liberté s’interpose des barreaux qu’il ne pouvait pas percer. Je me suis dit: «N’est-ce pas pitoyable de voir cet être céleste, cet oiseau, né pour ces atmosphères et ces stratosphères, être ensuite mis dans une cage ici pour le reste de sa vie mortelle?» Je me suis dit: «C’est un spectacle agaçant.»

63        Mais (Oh!) j’ai vu des spectacles pires que cela ; quand j’ai vu des hommes et des femmes, nés pour être fils et filles de Dieu, être enfermés dans des cages, se promener dans ce monde, dans le piège du péché, et conçus dans l’iniquité se promener sur cette terre, essayant de satisfaire leurs, désirs avec quelques plaisirs du monde.

64        Je n’ai pas l’intention de faire des remarques ou de faire une mauvaise chose. Je dis seulement ceci: L’autre jour, je venais de revenir de Chicago, j’étais sur la rue Spring avec ma femme. Elle achetait pour les enfants quelques habits à porter au Canada.

65        Et en descendant la rue, une petite mère est venue. Et la manière dont cette petite dame était habillée, portant un bébé au bras, c’était scandaleux pour des êtres humains. Et je me suis dit: «Pauvre petite femme, c’est probablement la chérie d’un homme, la mère de ce précieux petit bébé ; avec une cigarette à la bouche, la cendre s’envolant et se répandant partout sur le petit bébé.» Et je me suis dit: «Une femme qui pourrait être une reine dans un foyer, un foyer qui pourrait être paisible, et aimable, mais, sans doute, au lieu de la Bible, c’est la cigarette par-dessus tout, la bière par-dessus tout, avec des histoires et la jalousie.»

66        C’est parce qu’ils ont été mis dans une cage à cause des circonstances telles que la radio, la télévision, des émissions non censurées, des histoires d’amour, et des choses de ce genre qui ont captivé l’esprit des Américains. Et ils sont devenus des esclaves de la société moderne, alors qu’ils sont nés pour être des fils et des filles de Dieu.

67        Je suis allé un jour dans un asile de fous, et j’ai vu là de jeunes dames qui... Je suis allé là avec une mère pour voir une jeune femme. Et la da-... jeunes filles, cette jeune dame, une certaine jeune dame avait utilisé le bassin hygiénique pour se laver le visage. Et j’ai dit: «Qu’est-il arrivé.»

68        Elle avait été appelée au service de Dieu, mais elle a fait des bêtises. Un garçon est venu, un petit malin, et il l’a jetée dans une cage de choses du monde, et elle était là, capturée, et elle avait perdu la tête, ses facultés mentales, et elle s’est retrouvée dans un asile.

69        Il y a quelques jours, je me tenais en compagnie d’un autre prédicateur local dans une maison où une charmante petite fille, la fille d’un médecin, qui avait été... qui avait passé pratiquement une grande partie de sa vie, au début, toute sa vie jusqu’à l’âge de trente, trente-cinq ans, une belle fille. Et sa mère m’a appelé et elle pleurait, et c’était une charmante fille.

70        Et de voir qu’un certain scientifique moderne et sceptique s’est emparé de cette charmante enfant et lui a dit: «Tu veux me dire que tu n’as jamais été embrassée par un garçon? Tu ne sais pas ce que tu as manqué.» Et il s’est mis à entraîner son esprit à penser à ces choses, et il a mis en cage cette précieuse aigle.

71        Et sa chère vieille mère, à la véranda, m’a serré la main et a dit: «Par la grâce de Dieu, elle sera délivrée.» Et elle le sera.

72        Mais de voir que cet aigle de Dieu, qui a volé haut dans les cieux invisibles, peut être pris dans un tel piège! La ville en est pleine aujourd’hui.

73        Des hommes et des femmes qui sont nés pour être libres, qui sont nés pour être des fils et des filles de Dieu, pour vivre au-dessus du péché et loin du péché, font la fête dans des bars et sur des pistes de danse, parce qu’une toile comme celle d’une araignée les a liés complètement au point qu’ils sont pris dans cette chose-là: des émissions non censurées ; les écoles et les enseignements athées ; et tous les moyens modernes du diable ; et je suis désolé de dire ceci, mais souvent, l’église moderne les laisse aller librement, faire tout ce qu’ils veulent aussi longtemps qu’ils sont membres de l’église.

74        Permettez-moi de vous dire, mon très cher ami, il n’y a qu’une seule manière d’être membre de l’Eglise du Dieu vivant. Ce n’est pas en s’y joignant, c’est en y naissant. Il y a un changement de nature, ainsi que toutes les vieilles choses, vous êtes donc libres.

75        Bon, Dieu compare Son héritage à l’aigle, à cause d’une autre chose que l’aigle fait: L’aigle construit son nid très haut. Oh! Je suis descendu de mon cheval plusieurs fois, je l’attachais à un jeune arbre, je prenais mes jumelles, je scrutais dans les cieux pour trouver un aigle tout en haut dans les montagnes rocheuses juste pour l’étudier. Et l’aigle construit son nid aussi haut qu’il peut. Pourquoi? C’est pour la sécurité et la protection. Et il est si haut que les prédateurs ne peuvent pas l’atteindre. Si le coyote osait s’approcher du nid de l’aigle, il se briserait le cou.

76        Oh! La raison pour laquelle Dieu compare Son Eglise à l’aigle, c’est parce que le nid de l’aigle, qui est l’Eglise, est construit loin des soucis de ce monde ; hors de danger ; à travers le Sang ; là où les prédateurs modernes, en maraude ne peuvent pas arriver. Il a dit: «Vous êtes une ville située sur une colline, une lampe qui brille dans la pièce.» Oh! C’est quelque chose. L’Eglise du Dieu vivant est bâtie très haut, sur des ambitions élevées.

77        Quand j’entends parler d’une église qui n’a aucune ambition de grandir, il y a quelque chose qui cloche dans cette église-là. L’Eglise du Dieu vivant a des ambitions élevées.

78        Et autre chose: L’Eglise du Dieu vivant est bâtie très haut parce qu’elle a des attentes et des espérances élevées. Vous dites: «Eh bien, nous sommes membres de l’église. Notre père a servi dans cette église depuis des années.» Cela peut être bien, mais l’Eglise du Dieu vivant ne peut pas rester tranquille. Ses ambitions, c’est de monter plus haut, plus loin.

79        Nous voyons les aveugles être guéris aujourd’hui. Nous nous attendons à ce que les morts ressuscitent demain. Quand nous voyons la nature obéir à Sa Voix, nous nous attendons alors à la Venue de Christ. Ses ambitions sont élevées. Ses attentes sont élevées. Ses espérances sont élevées. Elle est bâtie très haut. Elle se dresse là comme un mémorial.

80        Le chrétien à son poste de travail se tient sur une colline. Ses ambitions sont élevées: Gagner son patron ou quelqu’un d’autre à Christ. C’est vrai. Ses aspirations sont élevées: quelque part, Dieu lui accordera une opportunité de parler à quelqu’un.

81        L’aigle place son nid très haut, et elle surveille, ses petits naissent, et ils sont en sécurité à leur naissance.

82        Et l’Eglise du Dieu vivant, qui bâtit ses ambitions sur le pic le plus élevé, sur le Roc le plus solide, Jésus-Christ, lorsque ses petits naissent en Christ, ceux-ci sont en sécurité. «Le Nom de l’Eternel est une tour forte ; le juste s’y réfugie, et se trouve en sûreté.» Certainement.

83        Oh! C’est un oiseau puissant! Mais bientôt, nous dirons beaucoup de choses à son sujet. Mais il vient (maintenant, pour en venir au texte), il vient un temps après la naissance des petits, ou plutôt l’éclosion des petit... L’aigle pond un oeuf, et ses petits éclosent. Ce sont des petits blancs et duveteux. Et la mère les nourrit par son bec jusqu’à ce qu’ils deviennent assez grands. Et après qu’elle les a eus, elle descend se procurer une proie. Elle revient pour nourrir ses petits.

84        Combien c’est différent poule. La poule qui est terrestre, fait son nid dans la basse-cour, un sépulcre ouvert à toute vieille belette ou autre chose qui passe par là.

85        Je compare cela à cette église mondaine d’aujourd’hui, à ce peuple mondain d’aujourd’hui. Ils disent simplement: «Oh! Eh bien, amenez-les, baptisez-les et inscrivez leurs noms dans le registre.» Ce sont des sujets exposés, pas un aigle. Non, non. L’aigle ne fera pas ça. On peut vous faire adhérer à une église où vous pouvez porter des shorts, et–et boire, fumer, et faire des histoires. On peut demander à la vieille poule de l’église de vous glousser cela, mais jamais à une mère aigle. Elle vous amène au-delà de cela.

86        «Oh! dites-vous, la poule, c’est aussi un oiseau.» Je le sais. Mais c’est un charognard terrestre. C’est juste. Elle ne connaît rien des choses célestes. Elle n’y a jamais été, c’est pour cela qu’elle construit simplement son nid ici en bas ; et c’est impitoyable. Mais l’aigle réfléchit mieux que cela.

87        Alors, lorsque ses petits naissent, c’est-à-dire, la mère aigle, il vient un temps où cette mère aigle décide que ses petits aiglons ne seront pas comme des poulets. Oh! J’aime cela. J’espère que ça pénètre. Cette mère aigle décide que ses petits n’agiront pas comme le reste de ces poussins, ces oiseaux terrestres. Elle doit les faire passer par une expérience.

88        C’est ce que Christ fait avec Son Eglise. Il y a quelque chose de plus que le simple fait d’adhérer à une église, d’être membre d’une dénomination. Il y a quelque chose de plus que le simple fait d’être un bon citoyen. Certainement. Christ est ici, comme la mère aigle, pour veiller à ce que vous compreniez cela.

89        Et la mère aigle est équipée pour prendre soin de ses petits et pour veiller à ce que leur expérience soit correcte. Alors, il vient un temps où le nid est secoué.

90        Ô Dieu, envoie-nous une secousse du nid.

91        On dit que l’aigle est un oiseau qui renouvelle sa jeunesse. Parfois, peu importe combien il est vieux, il redevient un jeune oiseau, non pas en–en âge, mais suivant sa constitution physique. Il renouvelle sa jeunesse. C’est ce que la Bible dit. «Tu renouvelles sa jeunesse, comme un aigle.» Il renouvelle sa jeunesse.

92        Quel beau type de l’Eglise quand nous sommes fatigués, épuisés, déchirés, que nous entrons et renouvelons notre force! Et nous nous élevons comme l’aigle au-dessus de tous nos soucis, des modes et des choses de ce monde.

93        Et puis, nous voyons encore que cette vieille mère, un glorieux jour, il viendra un temps où elle se dira que le nid doit être secoué. Elle y entre en courant, c’est comme si quelque chose cloche chez elle. Elle regarde ses petits ; elle les examine. Oh! je me couchais avec des jumelles et je les observais.

94        Et elle rentre et, tout d’un coup, elle se pose sur le nid, elle pousse un cri. Que fait-elle? Elle apprend à ces petits son propre cri. «Mes brebis connaissent Ma voix.» Ces petits n’ont jamais quitté ce nid. Ils ont toujours vécu là même.

95        Ainsi, ce qu’elle fait, comme le dit la Bible, elle éveille sa couvée. Elle se pose sur le nid tout en criant, ou au bord du nid, et elle déploie ses grandes ailes, elle les bat et elle envoie un vent impétueux sur ses petits. Que fait-elle? Pourquoi fait-elle cela? C’est pour arracher toutes les plumes branlantes.

96        Ô Dieu!

97        Elle s’apprête à les amener dans leur premier vol d’essai, à les faire sortir du nid. Et si jamais il y a eu un temps où l’Eglise devrait sortir du nid, c’est maintenant. Et ces deux grandes ailes sont la Parole, elle leur donne la Parole, et c’est au travers de la Parole que vient ce vent impétueux comme celui du jour de la Pentecôte. Cela arrache toutes les plumes branlantes ; toutes les choses du monde auxquelles vous vous êtes attaché, disparaissent simplement quand ce vent impétueux descend au travers de la Parole. Cela arrache chaque plume branlante, chaque petit isme, chaque petit fanatisme, chaque petite chose du monde, cela les détache, chaque plume ; parce que ces plumes branlantes, lorsque vous montez là-haut, vous verrez qu’elles entraîneront votre mort.

98        Et une vie dissolue dans l’église est à la base de la mort spirituelle dans l’église.

99        La mère est résolue à ce que ses petits soient équipés pour voler. Rappelez-vous, ils n’ont jamais senti le vent auparavant, ce sont des aigles. Ils sont nés dans le creux du rocher. J’aime cela.

100      Dieu a dit: «Je vous cacherai dans le creux du Rocher.» Le creux dans Son côté. «Je vous y cacherai.» C’est là que vous êtes né.

101      Les petits sont nés dans le creux du rocher. Ils ne connaissent rien du vent. Alors, le premier vent qu’ils sentent est produit par les ailes de la mère, pas par une certaine théologie fabriquée par l’église du monde.

102      Mais un véritable aigle est né de l’Esprit de Dieu ; les aigles de Dieu, le premier vent impétueux qu’ils sentent, ce n’est pas une espèce d’émotion fabriquée. Cela est soufflé sur lui au travers de la Parole de Dieu et cela lui arrache chaque plume branlante. Il est en train de passer par un test. Il se prépare à prendre l’envol.

103      Ô Dieu, secoue aujourd’hui l’Eglise avec la Parole, détachant par un vent toutes les petites choses qui ne tiennent pas, les petits ismes, et les petits ceci et cela.

104      Et au fur et à mesure qu’elle les évente, et après que toutes les plumes branlantes ont été arrachées, alors elle descend dans le nid, puis elle rabat carrément ses ailes à ses côtés, et elle les déploie. Oh! J’aime cela! Elle les déploie tout simplement, et chaque petit aiglon s’accroche à son aile.

105      Maintenant, rappelez-vous, ses plumes, vous n’arriverez pas à les arracher avec des pinces. Et ces petits aiglons accrochent leurs petites pattes en toute sécurité et s’attachent aux plumes de ces ailes qui ont été testées.

106      Qu’est-ce que l’Aile? La Parole. Et chaque enfant de Dieu fait face à sa foi, il s’accroche à la Parole éternelle de Dieu, qui a été testée au fil du temps, pour votre premier vol en solitaire.

107      Elle va les faire passer par une expérience. Le vent impétueux était simplement destiné à ôter les plumes branlantes afin de s’assurer que leurs plumes tiendront très bien. Ils peuvent avoir des trous dans leurs ailes, quelques plumes qui manquent. Alors, lorsqu’ils mettent en place leurs petits becs... Ecoutez, ils prennent leurs petits becs, ils s’étendent et saisissent une très forte plume de l’aile de la mère et elle la secoue. De toutes les façons, ils savent s’y prendre. Pourquoi? Ils ont la nature de l’aigle. Vous ne pouvez pas amener un poulet à faire cela si vous y étiez contraint. Il n’en sait rien.

108      C’est la raison pour laquelle les gens de cette religion soi-disant moderne, froide et formaliste, ne savent rien de l’expérience bénie d’une vie plus élevée et meilleure. Ils n’en savent rien. Ils disent: «Oh! Cette Bible est mal traduite. C’est ceci, cela et autre.»»

109      Oh! Frère, si vous êtes malade ce matin, accrochez-vous à chaque Parole de Dieu et soyez prêt pour un envol.

110      La mère vous tire du lit. La mère ne veut pas que vous soyez là. La mère a résolu que ses enfants ne seront pas comme sa couvée... comme la couvée de cette vieille poule, là-bas dans la basse-cour. Elle ne veut pas qu’ils soient comme cela, c’est pourquoi elle doit les faire passer par une expérience. Et pour avoir cette expérience, ils s’accrochent à la Parole, aux Ailes. Ils s’accrochent et restent simplement là. Oh! C’est si dramatique de les voir faire cela.

111      Oh! Un jour, j’étais étendu là sur mon ventre là-bas, sur un rocher à Corral Peaks, chez frère Wood ; et j’ai pleuré comme un petit enfant jusqu’à mon départ ; j’ai crié. J’ai même fait fuir mon cheval. Oh! Je ne n’y pouvais rien, mais je me suis dit: «Ô petit ami, tous les roitelets, tous les corbeaux, et toutes les buses du monde peuvent te dire que cette plume ne tiendra pas. Tu es avisé, car tu es né un aigle.» Oh! Si vous êtes né un enfant de Dieu, vous pouvez placer votre ancre en plein dans chaque promesse divine et tenir cela. Absolument, vous le savez.

Sur Christ, le Roc solide, je me tiens ;

Tout autre terrain n’est que du sable mouvant.

112      Rien ne vous ébranlera. «Sur ceci, Je bâtirai Mon Eglise, a dit Jésus, et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elles.» Rien ne L’ébranlera. C’est le Rocher inébranlable de la Parole éternelle de Dieu. Juste à l’heure de la mort, quand tout espoir est perdu, un enfant né de Dieu peut prendre position sur la Parole éternelle de Dieu, regarder là au-delà de ces larmes et dire de regarder à Celui qui a dit: «Je suis la Résurrection et la Vie.» Même la mort elle-même ne pourra jamais les ébranler. Ce sont des aigles. Ce sont des oiseaux originaires du Ciel. Leur nature en eux est conçue pour croire cela et y avoir confiance.

113      Quand elle crie, ils reconnaissent cette voix. Elle leur prêche. Elle déploie Sa Parole, la Parole de Dieu, ses grandes ailes.

114      C’est ce qu’Il est en train de déployer ce matin, sur vous qui êtes malades. Vous qui êtes malades, qui donnez l’impression de rester là toute votre vie, si le diable arrive à vous amener à croire cela, il vous a eu. Mais vous, mes chéris, les petits aiglons, Dieu déploie Sa Parole: Accrochez-vous-Y. Restez là. Ne laissez rien vous secouer. Elle est testée au fil du temps.

115      Si vous êtes un pécheur, et que vous avez peur de mourir, disant: «Que vais-je faire, Frère Branham, quand les... ces petits fils fragiles de la vie commenceront à céder et que mon âme entrera quelque part que j’ignore?» Placez votre foi dans Sa Parole: «Je reviendrai, et Je vous prendrai avec Moi, afin que là où Je suis, vous y soyez aussi. Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle. Celui qui mange Ma chair et qui boit Mon Sang, qui se nourrit à partir de Mon bec, a la Vie Eternelle, et Je le ressusciterai au dernier jour»

116      Alors qu’au milieu de toutes les épreuves de la terre, au-delà du voile sombre, des larmes et des peines de cette vie, le véritable aigle plante ses serres là et dit: «Sur Christ, le Roc solide, je me tiens. Je me repose sur les ailes de ma mère, je m’accroche aux ailes de la Croix, sachant que c’est par elle que l’expiation est venue.»

117      Elle les amène dans le ciel. Oh! Combien, si vous vous accrochez à la Parole immuable de Dieu, vous aurez votre... vous aurez bientôt un vol d’essai!

118      Eh bien, la vieille mère déploie ses ailes, et elle s’envole vers le ciel. Elle ne peut pas vous laisser ici sur terre sans vous faire passer par une expérience. Elle doit vous amener tout en haut.

119      Le problème aujourd’hui, c’est que nous pataugeons dans la boue. J’avais l’habitude de dire à mon père que je savais nager. Et je sautais d’une vieille petite caisse dans à peu près un pied [30,4 cm.] d’eau et la boue volait de tout côté et je la recevais aux mains comme cela. Je disais à mon oncle que je savais nager, et un jour, il a pris une rame et il m’a poussé dans environ six pieds [1,82 m] d’eau. C’était différent. C’est ce qu’est l’église aujourd’hui, elle patauge dans la boue. On va juste à l’église et on chante un cantique, puis on rentre à la maison.

120      Oh! L’heure arrive où nous devons nous lancer.

121      Cette mère aigle, quand elle déploie ses ailes, sa parole, alors que chaque petit aiglon s’accroche à une certaine promesse, elle s’élève à l’aide de ces grandes ailes majestueuses avec ses petits installés dessus. Elle avance sans cesse tandis qu’ils s’accrochent. Oh! Ils ne vont pas lâcher. Ce sont des aigles. Ils peuvent traverser directement la tempête. Cela ne change rien. Ils tiennent bon.

122      Et lorsque vous, étant un aigle, si Dieu a déjà placé la promesse dans votre coeur, le médecin peut dire que vous allez mourir demain, mais vous tenez bon. A chaque secousse, à chaque tempête, à chaque bourrasque orageuse, mon Ancre tient derrière le voile. Je ne vois pas comment je vais m’en sortir, mais je m’accroche à cette Ancre.

123      Elle continue sans cesse jusqu’à ce qu’elle arrive très haut dans les airs. Et quand elle arrive si haut que vous arrivez à peine à la voir, elle fait une chose étrange: Elle lâche chacun d’eux en les secouant, juste là en plein ciel.

124      Oh! Il faut qu’il y ait un temps où vous devez en arriver à ce point.

125      Pourquoi monte-t-elle si haut? Ce sont des aigles. Ils ne peuvent pas aller aussi haut s’ils ne sont pas des aigles. Ils mourraient avant d’arriver là, mais ce sont des aigles.

126      Et un véritable croyant, peu importe ce que les athées disent, ce que les... quelqu’un d’autre dit, s’il est un aigle de Dieu, il s’en tiendra à la Parole, où qu’on le mène.

127      Et lorsqu’elle arrive là-haut, elle secoue les ailes comme cela, et les aiglons tombent dans tous les sens. Elle crie. Que crie-t-elle? «Enfants, vous êtes seuls.» Ces petits aiglons commencent à battre les ailes loin là-bas dans les airs, là où ni les corbeaux ni les faucons, ni quoi que ce soit ne peut jamais les attraper.

128      C’est comme ça que Dieu vous entraîne. Il vous entraîne dans une nouvelle expérience où ni les églises, ni les dénominations, ni quoi que ce soit d’autre ne peut suivre, dès qu’Il vous lâche en vous secouant, et que vous êtes seul.

129      Et quand ils sont lâchés par une secousse, la mère les abandonne-t-elle? Non. Que Dieu bénisse votre coeur. Elle tourne tout autour d’eux et se met à veiller sur eux, chacun d’eux. Et combien c’est amusant pour elle de devoir veiller sur ces petits, volant sens dessus dessous et tout le reste, battant des ailes de toutes leurs forces. Ont-ils peur? Non, ils n’ont jamais peur, parce qu’ils ont confiance dans l’omniprésence de leur mère et dans la suprême capacité qu’elle a de les porter encore. Et s’il arrive que l’un d’eux va de travers, qu’il panique à mort, savez-vous ce qu’elle fait? Elle descend en piqué pour se placer en-dessous de lui, l’attrape sur ses ailes, sa Parole, le porte et l’élève de nouveau jusque sous la grâce.

130      Il n’est pas étonnant que je sois un calviniste. Amen!

131      Dieu descend avec Sa Parole et Il attrape Son aigle, et le porte de nouveau.

132      Ils ne se font donc pas de souci ; ils battent constamment des ailes, crient, hurlent, et ils ont un véritable réveil pentecôtiste. Ces petits aiglons, ils descendent parfois, puis ils montent, et ils ne s’en font pas. Maman veille sur eux. Oui, oui, elle vole juste tout autour d’eux, juste tout autour. Et chose étrange, elle peut les prendre tous. Si quelque chose commence à arriver, elle pousse simplement ce cri, et lance sa parole comme cela, et ils plongent directement sous ces plumes comme cela, et s’accrochent immédiatement pour préserver leur précieuse vie. Quel oiseau merveilleux!

133      Quel Merveilleux Sauveur! Oui, quel Merveilleux Sauveur!

134      Puis, quand elle descend après qu’ils ont été ballotés çà et là dans tous les sens pendant le vol d’essai, leur premier petit vol, alors elle déploie ses ailes et pousse un cri. Elle prend celui-ci, elle prend celui-là. Oh! la la! Alors, elle les amène en bas dans la vallée. Ils n’y ont jamais été auparavant. Ils étaient seulement dans le vieux nid, le nid dégoûtant, puant. Il les amène en bas dans la vallée où coulent les eaux qui se rident.

135      «L’Eternel est mon Berger, a dit David, je ne manquerai de rien. Il me dirige près des eaux paisibles.» Comme c’est merveilleux!

136      Une fois, on racontait qu’un fermier faisait couver une poule et il a mis un oeuf d’aigle sous la poule. Et ainsi, au bout de quelque temps de couvaison, la poule... Je me demande combien de femmes ici savent ce que c’est qu’une couvée d’oeufs. Oh! Ces fermiers le savaient. Quinze oeufs constituent une couvée, je pense. Il avait donc quatorze oeufs, alors il a placé un oeuf d’aigle sous cette poule. C’est comme cela pratiquement que ça se passe, environ un sur une couvée, c’est ce que vous obtenez pratiquement. Ainsi, il a fait couver la vieille poule, l’atmosphère dans la basse-cour. Finalement, au bout de quelque temps, ils ont tous éclos. Quand ce petit aigle a éclos, c’était un–un drôle d’oiseau pour les autres. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

137      Et c’est ce qu’il en est d’un véritable aigle, quand il naît dans l’une de ces églises modernes, soi-disant sophistiquées, il est plutôt bizarre.

138      Il n’arrivait pas à comprendre le–le gloussement de la poule.

139      Et c’est ce qu’il en est du véritable chrétien qui est né dans l’un de ces nids de poules aujourd’hui. Ils n’arrivent pas à comprendre.

140      «Oh! Allons, les enfants. Juste un... Oh! C’est très bien.» La vieille poule les conduit dans la basse-cour et ils grattent picorent dans un tas de fumiers et autre. Cet aigle n’arrivait pas à manger cela. Il avait une nature différente. Il mourait de faim. C’est ce qu’il en est d’un véritable chrétien qui se déplace dans l’une de ces vieilles morgues.

141      «Oh! Viens adhérer à l’église. Inscris ton nom dans le registre. Et, oh! ça, c’est très bien. Tu peux porter tes shorts pour tondre la pelouse l’après-midi. Je pense que c’est génial.» C’est ridicule. Et le véritable aigle est avisé. «Oh! Un verre amical ne fait de mal à personne.» C’est un péché. Le véritable aigle le sait. «Il n’y a rien de mal à fumer la cigarette.» Le véritable aigle sait que ce n’est pas vrai, sa nature est différente.

142      Il se cramponne juste à ce groupe de poussins. La vieille mère dit: «Venez par ici.» Ils picorent et passent des moments merveilleux avec un grand «Oh! Eh bien, nous allons jouer au bunco. Nous allons payer le pasteur.» L’aigle s’est tenu dehors. Il ne voulait rien du tout. Non, non. Il y a en lui quelque chose de différent.

143      En avez-vous déjà vu un comme cela éclore dans un nid de poule? Je veux dire certaines de ces églises modernes? Ils se lèvent avec la doxologie et le Credo des apôtres, et chantent quelques cantiques, parlent des fleurs, puis rentrent chez eux. Cet aigle n’est pas nourri. Ce sont des charognards. Lui n’arrive pas à supporter cela. Alors, il suit derrière comme un vilain petit canard, vous savez.

144      Et quand la vieille poule trouve une sorte d’une certaine espèce de chose, et qu’elle glousse pour inviter ses poussins à venir pour une certaine chose qu’elle a trouvée dans le tas de fumier, et elle glousse pour inviter ses poussins. Le pauvre petit aigle approche pour regarder cela et dit: «Je ne peux simplement pas prendre part à une telle chose.» Grâces soient rendues à Dieu pour Sa nature.

145      C’est la raison pour laquelle je crois dans l’élection. Vous êtes ce que vous êtes par la grâce de Dieu. Ce n’est pas que vous deveniez quelque chose par vous-même, c’est ce que Dieu, par Sa grâce souveraine, a fait de vous avant la fondation du monde. Vous pouvez essayer d’être bon et d’aller à l’église, si vous le voulez. «Cela ne dépend ni de celui qui veut ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde.» C’est ça.

146      Il est un aigle, dès le départ. Il ne peut simplement pas supporter cela. Ne vous en faites pas. Les gens peuvent dire: «Ne fréquentez pas cette bande de saints exaltés, de ceci, de cela.» Ne vous en faites pas, il se dirige par là, aussi sûr que deux fois deux font quatre.

147      Maintenant, observez. Ces pauvres petits poussins se promenaient, ils pensaient qu’ils passaient des moments, merveilleux.

148      Mais, vous savez, un jour, pendant qu’ils étaient dans la basse-cour, un cri est venu du ciel. Il est arrivé que la vieille mère passait, regardant vers le bas. Elle a vu ce petit qui semblait tirer fort.

149      Oh! Frère, Son oeil est sur le moineau passereau. Tout ce que nous savons, c’est que Dieu connaît les Siens.

150      Il s’est fait que la vieille mère aigle survolait cette basse-cour et qu’elle regardait vers le bas. Elle a vu son petit. Le fermier avait volé, c’est juste, un oeuf de son nid, mais c’était son oeuf à elle. Elle lui a crié: «Chéri, fiston, tu n’es pas un poulet, tu es un aigle. Tu es à moi. Je suis venu te prendre.»

151      Je me rappelle la nuit quand Dieu m’a lancé un cri, disant: «Tu n’es pas de ce monde. Tu ne fais pas partie de ces poulets. Tu n’es pas un poulet, pour commencer. Tu es un aigle. Tu es à Moi, et Je suis venu te prendre.»

152      «Maintenant, chéri, lève les yeux et écoute ce que je te dis. Fais simplement un petit saut et bats tes petites ailes.» Elle fait le tour de la basse-cour.

153      Oh! Je prie pour qu’Il fasse en ce moment même le tour de la basse-cour: «Tu es à Moi. Tu M’appartiens.»

154      Cette voix avait quelque chose qu’il comprenait. Eh bien, c’était: «Au revoir, poulailler.» Il a battu très fortement ses petites ailes et il a atterri juste au-dessus du poteau de la basse-cour. Il a constaté qu’il avait fait quelque chose. Alors, je dirais qu’il a joint une dénomination, il est entré au beau milieu d’une organisation pentecôtiste.

155      Sa mère a encore crié, disant: «Chéri, il faut que tu montes plus haut que cela.»

156      Je pense que c’est ce que nous devons faire aussi. Il nous faut monter plus haut plutôt que rester sous une organisation, une dénomination ou une confession.

157      Elle a dit: «Fais simplement un autre saut et bats les ailes de toutes tes forces. Je vais te recueillir sur mes ailes, et je vais te transporter jusqu’à l’endroit où tu dois être.»

158      C’est cela, ce matin, mon ami. Il se peut que vous soyez malade. Il se peut que votre église ne croit pas dans la guérison divine. Il se peut que vous soyez un pécheur. Votre église ne croit pas dans le baptême du Saint-Esprit. Mais il y a en vous Quelque Chose qui réclame Dieu. Pourquoi? Vous êtes né un aigle. Il est ici ce matin pour vous emporter. C’est ce que dit Sa Parole. Puissions-nous, alors qu’Il déploie Sa Parole, puissions-nous enfermer notre espoir ce matin juste dans Sa promesse éternelle. Quand la mort nous frappera finalement: «Je ne crains aucun mal, car Tu es avec moi ; Ta houlette et Ton bâton me rassurent.»

159      Pendant que nous pensons à ces choses et que nous inclinons la tête un instant, je me demande ce matin, pendant que nous sommes dans la salle, s’il y a ici ce matin un aigle qui se promène depuis longtemps dans une basse-cour. Vous en avez marre de cette histoire consistant juste à prétendre être un chrétien tout en menant une vie désorganisée.

160      Et d’une manière ou d’une autre, un certain petit vent a balayé votre âme ce matin par la prédication de la Parole. Savez-vous ce que c’est? C’est la Mère qui envoie le vent pour détacher les plumes susceptibles de se détacher, les petites choses du monde auxquelles vous vous êtes attaché, qui vous ont empêché d’être un véritable chrétien: ce petit doute, cette petite crainte, ce petit tas de mondanité à laquelle vous êtes attaché, ce petit groupe avec lequel vous courez çà et là. Que ce vent fasse partir de vous toutes ces plumes ce matin, ensuite venez à la Maison du Père. Il est prêt à vous élever aujourd’hui.

161      Voudriez-vous lever la main, tout celui ici qui en a besoin? Et dites: «Frère Branham, souvenez-vous de moi aujourd’hui dans la prière alors que vous priez.» Voudriez-vous lever...? Que Dieu vous bénisse, madame. Vous, frère. Vous, vous. Oh! Que Dieu vous bénisse là derrière, frère. Et vous, mon frère... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

Le temps est plein de transition rapide,
Rien sur terre n’est immuable,
Bâtis tes espoirs sur des choses éternelles,
Tiens l’immuable main de Dieu!

Tiens l’immuable main de Dieu!
Tiens l’immuable main de Dieu!
Bâtis tes espoirs sur des choses éternelles.
Tiens l’immuable main de Dieu! (Ecoutez...)

Quand notre voyage sera terminé,
Si nous étions fidèles à Dieu,
Notre âme enlevée verra
Une belle et brillante demeure dans la Gloire,

Tiens l’immuable main de Dieu!
Tiens l’immuable main de Dieu!
Bâtis tes espoirs sur des choses éternelles,
Tiens l’immuable main de Dieu!

162      Maintenant, que la grâce du Seigneur soit avec vous, qu’elle repose abondamment sur vous. A vous qui avez levé la main, à vous qui auriez dû le faire, voyez, acceptez cela maintenant même, non pas sur la base d’une émotion, mais sur la base selon laquelle Dieu a fait la promesse et que l’Esprit vous a parlé. Vous êtes resté assez longtemps dans le nid. Vous êtes un aigle. Placez simplement votre foi juste dans Sa promesse. Et vous êtes un chrétien. Peu importe combien le vent secoue fort, accrochez-vous-y carrément.

163      Un jour, j’ai vu une vieille mère aigle prendre son petit alors qu’un coyote approchait. Eh bien, elle aurait mis ce coyote en pièces. Elle a déployé ses ailes, et ces petits ont sauté sur ses ailes. Une tempête approchait, et ce vent balayait ces montagnes, faisant rouler des pierres, à soixante milles à l’heure [96,5 km/h], je pense. Elle a pénétré tout droit dans ce trou, elle est entrée tout droit avec ses petits dans la crevasse du rocher.

164      Les tempêtes de la vie deviennent violentes. Un jour, vous arriverez au Jourdain. C’est juste. Oh! J’ai déjà tout mis au clair avec Lui. Je n’aimerais pas avoir des ennuis à ce moment-là. J’aimerais régler cela maintenant. Ça sera dommage ce matin-là, frère, la lune ne donnera pas sa lumière ; le soleil deviendra noir et se changera en sang ; les étoiles seront ébranlées comme un figuier est secoué prématurément avec ses figues ; la terre va vomir ; les démons crieront ; les gens courront dans la rue. Je n’aimerais pas avoir des ennuis à ce moment-là. J’aimerais en être sûr maintenant même. J’ai déjà tiré cela au clair avec Lui. Maintenant, c’est le moment de tirer la chose au clair avec Lui, pas à ce moment-là, mais maintenant ; ce sera trop tard à ce moment-là. J’aimerais avoir mon billet en main. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

165      J’aimerais que vous suiviez ceci attentivement. J’ai vu hier soir, ou plutôt tôt le matin, quand le Seigneur me parlait pendant que je priais, je suis allé au sous-sol hier, je suis resté un moment à genoux là devant Dieu, dans la prière. C’est comme si ceci m’est venu. J’ai dit: «Demain matin, en guise d’un petit au revoir comme je l’ai fait, je commence ce matin, non pas Pareil à David qui affronta Goliath, mais Pareil à l’aigle qui s’éleva dans les airs. Voyez-vous, par un nouveau type.

166      Remarquez, j’aimerais que vous gardiez cela à l’esprit, c’est bien sûr enregistré ici sur bande. Maintenant, le seul problème qui fait que les gens ne sont pas guéris, ce n’est pas parce que cela...

167      Ecoutez, je me suis demandé: Quelqu’un assis ici est guéri, quelqu’un d’autre là n’est pas guéri ; cela traîne sans cesse, puis voici un autre, et voilà, un autre. Il y a quelque chose qui cloche quelque part. Je pense qu’il s’agit de ceci: C’est un complexe que les gens développent, surtout ceux qui sont malades depuis quelque temps.

168      Maintenant, vous ne... Vous protestez quand je vous le dis, mais c’est la vérité. Prenez un enfant qui a été dorloté, cet enfant arrive à un point où il veut être dorloté. Il développe un complexe. Vous ne pourrez rien faire avec cet enfant à moins que vous le secouriez bien.

169      Eh bien, il y a un temps où une personne tombe malade. Elle s’apitoie sur son propre sort. «Oh! Je suis dans quel état. Oh!...» J’ai prié pour des gens qui disaient: «Eh bien, je ne crois pas que je me sente mieux.» Vous ne vous sentirez jamais mieux comme cela. Ce n’est pas cela. C’est... Si–si c’est là l’attitude que vous adoptez, alors ne L’approchez même pas du tout, parce que cela... ce n’est pas correct à Ses yeux. N’ayez pas un complexe, mais venez avec une foi ferme et solide. Cela règle la question. Dieu l’a dit, et cela règle la question maintenant même.

170      Il y a une soeur pour qui je prie d’habitude, je crois qu’elle... madame Rooks, assise là. J’ai toujours aimé l’approche de la soeur Rooks. Elle fut guérie alors qu’elle se mourait d’un cancer, là à l’école secondaire, le soir où je tenais le service. Cela a surpris quelques médecins. Mais elle était guérie. Eh bien, elle est venue me voir, il n’y a pas longtemps, avec quelque chose d’autre qui clochait chez elle. Elle s’est simplement approchée et elle a dit: «Frère Branham, priez simplement pour moi.» Je suis parti prier pour elle. Les gens disaient qu’elle allait... Oh! Elle a dit: «C’est complètement réglé. C’est terminé, voyez. On a prié pour moi, cela–cela règle la question. C’est tout.» Eh bien, c’est ce dont je parle.

171      Ce n’est pas en disant: «Eh bien, voyons. Non, je ne pense pas que je me sente mieux.» Oh, miséricorde! Ne venez pas comme cela. C’est fini quand on obéit à la Parole de Dieu, c’est fini. Accrochez-vous simplement comme cet aigle-là. Que le vent vous secoue, accrochez-vous juste là, c’est fini. Savez-vous ce que je veux dire?

172      Un complexe, un apitoiement sur soi-même. Vous êtes alors dans un état pitoyable. C’est vraiment la vérité. Lorsque vous commencez à vous plaindre sur votre propre sort, vous voulez que tout le monde ait pitié de vous, et vous vous plaignez.

173      J’en étais arrivé à ce point-là une fois alors que j’étais assis juste là à la véranda, souffrant d’une dépression nerveuse. Je suis resté huit jours dans une série de réunions sans sortir pour manger, ni rien, ou dormir ; je suis resté juste là sur l’estrade à prier pour les malades. J’en étais arrivé au point où je me suis dit: «Oh, eh bien, je–je ne me sens simplement pas mieux.»

174      Un jour, j’ai entendu un Cri, et j’ai entendu Cela dans un petit livre qui s’intitulait La Confession du Chrétien, écrit par F. F. Bosworth, montrant que les chrétiens confessent non pas ce qu’ils voient, mais ce qu’ils croient. Ce que vous voyez ne change rien, vous ne... Ne voyons pas par la vue, voyons par la foi.

175      Nous appelons ces choses... Abraham a appelé ces choses qui n’existaient pas comme si elles... bien qu’elles existassent. Il a confessé qu’elles existaient alors qu’il n’y en avait pas une seule, il n’y avait nulle part aucune possibilité, pour que cela arrive. Il avait cent ans. Sara en avait quatre-vingt-dix. Mais il a dit: «Nous allons avoir l’enfant.» Sara n’était plus en état d’avoir des enfants. Il était lui-même pratiquement mort, mais il a pris Dieu au Mot, croyant qu’Il était capable d’accomplir ce qu’Il avait promis. Et Dieu a amené cela à s’accomplir.

176      Qu’en est-il de Daniel dans la fosse aux lions, des lions affamés? Qu’en est-il des enfants, de ces enfants hébreux dans la fournaise ardente? Qu’en est-il de la femme qui avait la perte de sang depuis douze ans? Elle ne s’était jamais apitoyée sur elle-même. Elle a dit: «Si je touche Son vêtement, je serai guérie.» Et elle croyait cela. Cela a arrêté Jésus. Qu’en est-il de l’aveugle Bartimée quand on essayait de le faire taire? «Tu... Il n’a pas de temps à perdre avec toi.» Il a crié plus fort, juste pour L’entendre prononcer la Parole. C’est juste. Qu’en est-il du centenier romain? Il a dit: «Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, dis seulement un Mot, et mon serviteur vivra.» Vous y êtes!

177      Pas d’apitoiement sur soi, prononcez simplement la Parole, disant: «Je suis l’Eternel qui guérit toutes tes maladies.» Peu m’importe vos maladies, si vous vous accrochez aux ailes de la promesse éternelle de Dieu ce matin, et que vous dites: «Elle est mienne, elle m’appartient. Quelque chose en moi m’a appelé ici dans ce tabernacle pour qu’on prie pour moi, je m’accroche à la Parole, peu importe mon état, je m’en tiens carrément à cela», vous serez guéri.

178      Maintenant, jouez Le Grand Médecin, pour nous. Et ceux qui ne peuvent pas se lever pour venir, nous allons venir prier pour vous. Je vais demander aux prédicateurs qui sont ici qui connaissent Christ...

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