Où est partie ta force, Samson?

Date: 59-0702 | La durée est de: 59 minutes | La traduction: Shp
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1          [Un frère lit le passage des Ecritures pour frère Branham: «Dans Juges, chapitre 16, du verset 4 à 22. Vous pouvez vous asseoir alors que je lis ceci. C’est un passage des Ecritures assez long, mais frère Branham m’a demandé de lire ceci:

          Après cela, il aima une femme dans la vallée de Sorek. Elle se nommait Delila.

          Les princes des Philistins montèrent vers elle, et lui dirent: Flatte-le, pour savoir d’où lui vient sa grande force et comment nous pourrions nous rendre maîtres de lui ; nous le lierons pour le dompter, et nous te donnerons chacun mille et cent sicles d’argent.

          Delila dit à Samson: Dis-moi, je te prie, d’où vient ta grande force, et avec quoi il faudrait te lier pour te dompter.

          Samson lui dit: Si on me liait avec sept cordes fraîches, qui ne fussent pas encore sèches, je deviendrais faible et je serais comme un autre homme.

          Les princes des Philistins apportèrent à Delila sept cordes fraîches, qui n’étaient pas encore sèches. Et elle le lia avec ces cordes.

          Or des gens se tenaient en embuscade chez elle, dans une chambre. Elle lui dit: Les Philistins sont sur toi, Samson! Et il rompit les cordes, comme se rompt un cordon d’étoupe quand il sent le feu. Et l’on ne connut point d’où venait sa force.

          Delila dit à Samson: Voici, tu t’es joué de moi, tu m’as dit des mensonges. Maintenant, je te prie, indique-moi avec quoi il faut te lier.

          Il lui dit: Si on me liait avec des cordes neuves, dont on ne se fût jamais servi, je deviendrais faible et je serais comme un autre homme.

          Delila prit des cordes neuves, avec lesquelles elle le lia. Puis elle lui dit: Les Philistins sont sur toi, Samson! Or des gens se tenaient en embuscade dans une chambre. Et il rompit comme un fil les cordes qu’il avait aux bras.

          Delila dit à Samson: Jusqu’à présent tu t’es joué de moi, tu m’as dit des mensonges. Déclare-moi avec quoi il faut te lier. Il lui dit: Tu n’as qu’à tisser les sept tresses de ma tête avec la chaîne du tissu.

          Et elle les fixa par la cheville. Puis elle lui dit: Les Philistins sont sur toi, Samson! Et il se réveilla de son sommeil, et il arracha la cheville du tissu et le tissu.

          Elle lui dit: Comment peux-tu dire: Je t’aime! puisque ton coeur n’est pas avec moi? Voilà trois fois que tu t’es joué de moi, et tu ne m’as pas déclaré d’où vient ta grande force.

          Comme elle était chaque jour à le tourmenter et à l’importuner par ses instances, son âme s’impatienta à la mort,

          il lui ouvrit tout son coeur, et lui dit: Le rasoir n’a point passé sur ma tête, parce que je suis consacré à Dieu dès le ventre de ma mère. Si j’étais rasé, ma force m’abandonnerait, je deviendrais faible, et je serais comme tout autre homme.

          Delila, voyant qu’il lui avait ouvert tout son coeur, envoya appeler les princes des Philistins, et leur fit dire: Montez cette fois, car il m’a ouvert tout son coeur. Et les princes des Philistins montèrent vers elle, et apportèrent l’argent dans leurs mains.

          Elle l’endormit sur ses genoux. Et ayant appelé un homme, elle rasa les sept tresses de la tête de Samson, et commença ainsi à le dompter. Il perdit sa force.

          Elle dit alors: Les Philistins sont sur toi, Samson! Et il se réveilla de son sommeil, et dit: Je m’en tirerai comme les autres fois, et je me dégagerai. Il ne savait pas que l’Eternel s’était retiré de lui.

          Les Philistins le saisirent, et lui crevèrent les yeux ; ils le firent descendre à Gaza, et le lièrent avec des chaînes d’airain. Il tournait la meule dans la prison.

          Cependant les cheveux de sa tête recommençaient à croître, depuis qu’il avait été rasé.»

            Le frère présente frère Branham aux gens: «Frère Branham.»–N.D.E.]

2          C’est très bon d’être ici ce soir, et aussi pour cette grande opportunité de m’adresser à ce groupe le plus bienveillant des chrétiens. Et mes salutations à vous tous. Et ces jours que j’ai passés ici ont été les jours les plus glorieux de ma vie.

            Et ce matin, alors que je confessais quelque chose de mal que j’avais fait, ministre après ministre et homme d’affaires après homme d’affaires m’ont rencontré en pleurant là derrière, d’aller et de prier jusqu’au bout. J’aime donc ça. On sait que tant qu’il y a la confession, eh bien, il y a de l’espoir pour un réveil, n’est-ce pas? Ainsi donc, nous en sommes contents.

            Et alors, hier soir, le... notre brave frère Roberts a adressé son message directement aux hommes d’affaires chrétiens. Je me suis donc proposé ce soir d’adresser les quelques paroles que j’ai eu à dire à l’église, car il y a beaucoup de ministres ici qui parrainent, ils sont dans la réunion. Ainsi donc, je me suis proposé d’adresser ceci à l’église. Mon sujet ce soir, c’est: Où est partie ta force, Samson?

3          Inclinons la tête juste un instant pour la prière. Bien-Aimé Père céleste, alors que nous venons à Toi avec tous nos coeurs, avec toute notre force, et avec tout ce qui est en nous, nous sollicitons une faveur de Ta part, et s’il y a quelque chose que nous avons peut-être fait ou dit, ou même pensé, qui ne T’a pas plu, nous Te demandons, Seigneur, de nous pardonner pour ces choses-là, car, en vérité, nous aimerions nous tenir dans Ta Présence un jour, revêtu de la justice de Ton Fils bien-aimé, le Seigneur Jésus, prêt à être reçu dans Ton Royaume.

            Et maintenant, pendant que nous jouissons du bon sens, nous demandons le pardon de tous nos péchés. Et il pourra arriver un temps, dans notre vie, où nous serons très vite rappelés et nous n’aurons pas le temps de nous repentir. Nous prions ce soir, Seigneur, alors que la Parole nous a été lue, que le Saint-Esprit prenne ces Paroles et les apporte à nos coeurs selon que nous en avons besoin.

            Nous aimerions aussi Te prier, Seigneur, de continuer à bénir cette convention. Après, nous aimerions Te remercier pour ce qui a été dit par les nobles et vaillants soldats de la croix, qui ont parlé avec sincérité de coeur dans le témoignage et les sermons. Et tout ce qui a été fait, nous en sommes reconnaissants, et nous Te demandons de continuer.

            Bénis frère Shakarian, tous les hommes d’affaires chrétiens, chaque ministre aussi, ainsi que–ainsi que l’organisation qui est assemblée ici. Et que ceci devienne l’une des plus grandes conventions qui aient été tenues sur la Côte Ouest. Que quelque chose se passe ici dans le prochain ou les deux prochains jours, Seigneur, qui réveillera simplement tout l’Etat de la Californie et qui amènera les gens à la repentance, et à la connaissance de la grâce salvatrice de Jésus-Christ, notre Seigneur. Bénis-nous ensemble maintenant que nous attendons davantage que le Saint-Esprit nous assiste ce soir. Car nous le demandons au Nom de Jésus, Ton Fils. Amen.

4          Cet homme Samson a toujours été pour moi un genre de personnage remarquable de l’Ancien Testament. Je me rappelle le premier sermon que je me sois jamais proposé d’essayer de prêcher, c’était: Samson, le vaillant homme. En effet, je–j’aime la force. Et Samson avait la force, la force de l’Eternel.

            Je ne peux pas me l’imaginer un immense géant préhistorique. Ça ne serait pas à la gloire de Dieu de voir un tel homme arracher un... les portails de la cité et les emporter là sur la colline, ou tuer un lion avec ses mains. Mais je crois que Samson était un tout petit homme, ce que nous appellerions un gringalet, juste un tout petit homme. Et quand l’Esprit du Seigneur venait sur lui, c’est alors que Dieu tirait gloire. On savait qu’il ne pouvait pas y avoir une force propre à lui qui pouvait faire cela, cela devait donc être la force de l’Eternel.

            Dieu prend des choses simples pour Ses... accomplir Ses grandes oeuvres. Et cela, juste des choses ordinaires. Parfois, nous passons juste par-dessus la chose réelle que Dieu veut utiliser, cherchant à trouver quelque chose de grand.

5          Et comme je l’ai dit, Samson et Delila ressemblent beaucoup à l’église. J’aimerais les comparer comme cela ce soir. Samson était un grand homme tant qu’il suivait le Seigneur. Et tant qu’il observait les commandements de Dieu et qu’il marchait avec Dieu, Dieu l’utilisait. Et c’est ce qu’Il a fait avec l’église. Tant que l’église marche avec Dieu et observe les commandements de Dieu, Dieu peut utiliser l’église. Mais quand l’église franchit la frontière comme Samson l’avait fait, alors Dieu ne peut plus utiliser l’église. Il doit trouver autre chose à utiliser, car Il ne peut utiliser une église, une organisation, ou un individu que tant qu’ils marchent fidèlement d’après Ses commandements.

            Et Samson évoluait très bien. Il avait un bon départ. Et tout allait très bien pour lui jusqu’au moment où il a commencé à flirter. Et quand il s’est mis à flirter, il a eu des ennuis. C’était son premier pas pour rétrograder. Et je pense ce soir que c’est le premier pas de l’église pour rétrograder, quand elle se met à flirter avec les incroyants. Cette femme philistine était une incroyante. Et Samson fut attiré par sa beauté. Et je pense que l’église en a beaucoup eu, être attirée, alors qu’elle se mettait à flirter avec le monde et à chercher à imiter le monde.

6          Samson a eu une mauvaise compagnie. Et vous pouvez toujours vous rappeler que dès que vous avez une mauvaise compagnie, vous êtes en dehors de la volonté de Dieu. Ma propre mère du sud me disait: «Si tu te couches avec un chien qui a des puces, tu auras des puces.» C’est plutôt grossier comme expression, mais ça a beaucoup de bon sens courant, chaque jour. Vous ne pouvez simplement pas vous associer avec les choses du monde et vous attendre et vous attendre à rester spirituel et humble devant le Seigneur. On vous reconnaît par les gens que vous fréquentez. Et un vieux dicton dit: «Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es.»

            Et quand l’église commence à fréquenter le monde, c’est alors qu’il n’y a plus que le monde. Elle perd la communion avec le Saint-Esprit, elle perd la communion avec Dieu, avec les anges et avec l’héritage de Dieu, quand elle se met à flirter comme Samson l’avait fait.

7          Et l’église avait commencé à flirter quand elle s’est mise à chercher à imiter les choses du monde, à considérer le succès que le monde peut offrir. Et Dieu ne nous a jamais ordonnés d’essayer de marcher au pas du monde. Nous n’avons jamais été aussi brillants et intelligents que le monde. Je crois qu’il est écrit dans les Ecritures que les enfants du royaume de ce siècle sont–sont plus clairvoyants que les enfants du Royaume. Ils sont plus intelligents ; et ça a été ainsi depuis Caïn et Abel.

8          Maintenant, nous commençons à nous éloigner de la communion à l’ancienne mode avec le Saint-Esprit. Nous commençons à flirter. Une chose que nous avons commencé à faire, c’était quand Dieu avait commencé à utiliser l’église dans l’âge primitif, alors ils... la première chose qu’ils avaient faite, c’était d’organiser une église, appelée l’Eglise catholique. C’était la première organisation. Et je n’ai rien contre l’organisation, tant qu’elle trace ses lignes de façon à se rapprocher de l’autre organisation. Mais si elle s’enferme dans ses propres limites et n’a pas de communion, alors c’est mauvais.

            Mais l’église commence à chercher à imiter le monde. Et le diable a peut-être pensé qu’il avait lié l’église lorsqu’elle s’était organisée en Eglise catholique, mais lors de la confrontation: «Les Philistins sont sur toi, Samson», un Martin Luther a été suscité, il a brisé chaque corde et il s’est avancé, prêchant la justification. Humm! Et le diable a vu que ce n’était pas là la puissance cachée de l’église.

9          Or, le motif de Delila était de découvrir sa puissance, et c’est là qu’elle pouvait le détruire, après qu’elle aurait découvert sa puissance. Et c’est ce que le diable cherche à faire avec l’église: découvrir le secret de cette puissance. Mais les cordes catholiques avaient été brisées quand Dieu suscita Martin Luther.

            Puis, elle le lia encore. Le monde l’a lié dans l’Eglise luthérienne. Mais quand retentit le cri: «Les Philistins sont sur toi», un John Wesley fut suscité, cette sanctification-là, la seconde oeuvre de grâce. Et cela brisa la corde.

            Et puis, ils l’ont encore lié. Et puis, un autre message a été proclamé: «Les Philistins sont sur moi... sur toi», et alors, le groupe de la pentecôte fut suscité. Cela brisa les–les cordes des liens, des barrières de dénominations et autres. Et maintenant, nous les retrouvons pratiquement liés. C’est vraiment dommage, mais c’est la vérité. Et maintenant, nous trouvons dans l’Eglise pentecôtiste, la chose même que le monde avait utilisée pour lier les autres: être en train de lier l’Eglise pentecôtiste. Tout à fait exact.

10        La première chose que nous avons essayé de faire, c’était de présenter de grands spectacles comme les autres le font, essayer de prendre nos prédicateurs, nos pasteurs, nos bergers, et en faire des docteurs en théologie. Nous n’avons pas besoin de docteurs en théologie. Nous avons besoin du baptême du Saint-Esprit...?... Nous n’avons pas besoin de ces choses parmi nous. Mais c’est là que cela essaie de lier l’église.

            Et puis, la chose suivante qu’ils essaient de faire, c’est de s’éloigner de l’humilité dans l’église, l’humilité de cela, et d’avoir un groupe de gens les mieux habillés ou un groupe de gens les mieux instruits dans l’église, essayer de prendre nos ministres et de les envoyer à un autre séminaire pour acquérir une grande instruction. Quand on fait cela, on ne fait que priver l’église, en la liant, de la puissance du Saint-Esprit. C’est l’exacte vérité.

11        Maintenant, nous trouvons que c’est ce qu’ils font malgré tout. Permettez-moi de vous dire ceci. Quelqu’un dit: «Notre pasteur avait l’habitude... Quand nous avions vraiment le prédicateur de l’époque enflammé pour Dieu...» Ils laissent le séminaire les appeler aujourd’hui, au lieu que ça soit des hommes appelés de Dieu. Ils s’y engagent pour de l’argent, pour le bon de repas, ou pour devenir quelqu’un d’important.

            Combien c’est vraiment différent de notre Seigneur! Il est venu sur terre, Il a été notre Modèle à nous tous. Et Il était un Maître Serviteur: Il a exercé le travail le plus bas qui puisse exister, le laquais laveur des pieds, et Il est devenu un Serviteur. Cependant, Il était le Dieu du Ciel et Il est devenu un Serviteur, le plus bas des bas.

            Aujourd’hui, Dieu peut bénir un peu un homme et lui donner une bonne église, et il ne peut pas être satisfait jusqu’à ce qu’il veuille être servi. C’est un signe qui témoigne de la maladie spirituelle. C’est seulement les faibles que Jésus servait. Ceux qui désirent être des rabbins, des docteurs, des révérends... Oh! Ces titres égoïstes, impies, démoniaques... Nous sommes frères, et nous ne sommes pas de ce monde. Mais c’est ce que les gens désirent. Et quand ils viennent à la réunion, ou à quelque chose comme cela, ils entrent poitrine bombée et–et font des histoires, et on doit recevoir le plus grand hommage parmi ces gens. Nous n’avons pas besoin de recevoir les honneurs les uns des autres. Si j’ai besoin des honneurs, j’aimerais qu’ils viennent de Dieu qui accorde le véritable honneur.

            Comment pouvez-vous avoir la foi alors que vous recherchez l’honneur les uns des autres? Cela a simplement dépouillé la moisson de la–de la crème. Cela ôte la–la puissance cachée de l’église ; ça en dépouille les gens. Nous cherchons à agir comme le monde.

12        Or, je n’ai rien contre ces choses, mais aussitôt que le... Nous constatons que les compagnies de tabac et des cigarettes ont dit... Coca-Cola et les autres compagnies, la bière, elles ont adopté des émissions à la télévision, et elles ne font que prospérer. Eh bien, vite, nous essayons de saisir aussi cela. Eh bien, cela... Je ne dis rien contre cela, mais nous ne sommes pas ici pour faire la concurrence avec le monde. Nous sommes ici pour prêcher l’Evangile. A quoi sert-il d’avoir un groupe d’intellectuels assis là qui ne savent rien au sujet de Dieu, pas plus qu’un Hottentot n’en sait au sujet d’un chevalier égyptien? Ce dont nous avons besoin, c’est de quelqu’un qui est né de nouveau de l’Esprit de Dieu, qui connaît Dieu comme son Sauveur et qui sait comment s’abandonner au Saint-Esprit.

13        Nous sommes dans un–un état très critique, l’église dans son ensemble aujourd’hui. On prend nos ministres et on les envoie, s’ils ont un appel de Dieu dans leur vie, on les envoie quelque part à un endroit où ils seront embaumés et où on leur injectera une pleine mesure d’une espèce de fluide d’embaumement pour sortir, plutôt que de prêcher la Parole de Dieu et d’amener les gens à la foi dans la Sainte Bible et dans le Saint-Esprit, leur enseigner un tas de credos et de psychologie, enseigner à ces gens ; en les éloignant plus de Dieu qu’ils ne l’étaient au départ. C’est exactement ce que nos programmes pédagogiques nous ont apporté...?... On ne connaît pas Dieu par l’instruction. On ne Le connaît pas non plus par la science. On ne Le connaît pas non plus par une quelconque chose du monde. Et c’est... cependant... on connaît Dieu uniquement par la foi, vous croyez en Dieu.

14        Dans le jardin d’Eden, il y eut un arbre de la connaissance, et l’homme s’est complètement accroché à cet arbre de la connaissance. Rappelez-vous, tant que vous vivez de l’arbre de la connaissance, mangeant le fruit qui en tombe, vous êtes loin de l’Arbre de la Vie. Vous ne pouvez pas être aux deux arbres au même moment. Vous fabriquez des géants intellectuels (C’est vrai), de grands philosophes, mais nous n’avons pas besoin de ce genre de philosophes. Nous, dans l’église, nous avons besoin des chrétiens humbles, nés de nouveau.

            Cela me rappelle que chaque dénomination cherche à instruire ses ministres à avoir une position un peu élevée, pour faire entrer un groupe d’intellectuels un peu meilleurs dans l’église. Ils construisent les meilleurs bâtiments maintenant, les pentecôtistes, certains d’entre eux coûtent des millions de dollars, et ils prêchent que la Venue du Seigneur est proche. Cela ne fait pas sens pour moi. Voyez? Mais ils le font, parce que le monde le fait, parce que les autres le font. Peu nous importe ce que les autres font, vivez correctement devant Dieu ; c’est l’essentiel.

15        Mais dans le jardin d’Eden, le diable a choisi la tête de l’homme ; Dieu, son coeur. Et alors, le diable entre dans les facultés intellectuelles et il a apporté sa religion aux facultés intellectuelles. Vous saurez... Vous ne connaîtrez jamais Dieu intellectuellement ; vous devez Le connaître par la nouvelle naissance, une nouvelle naissance qui vient du coeur. L’orgueil de la vie, la convoitise de la chair, ce que l’oeil peut voir... Mais quand Dieu entre, Il entre dans le coeur de l’homme et lui fait croire des choses par la foi, que ses yeux ne peuvent pas voir, «car la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas.» Le diable a simplement échangé cela. Il fait cela pour l’Eglise pentecôtiste.

            Je les vois année après année tomber droit dans la même condition qui a terrassé les autres églises et les a liées. C’est l’exacte vérité. La connaissance, la connaissance, la sagesse, c’est tout ce que nous réclamons. Ils acquièrent plus de connaissance, ils pensent qu’ils peuvent parler mieux, se servir de la meilleure instruction, parler psychologie. Et en le faisant, ils éloignent les gens de la Sainte Bible de Dieu. Ils les éloignent de la vie et de la foi.

16        Maintenant, cela me rappelle donc un petit livre que je lisais ici à Los Angeles il y a quelque temps. Vous... Je ne dis pas ceci pour être sacrilège, mais cela m’a bien frappé. Cela avait du–du bon sens humain là. Et cela... plutôt un sens de l’humour, mais c’était quelque chose comme ceci: Il y avait un certain poulailler. Et il y avait un–un petit coq aux yeux brillants. Un matin, il a sauté sur une–une caisse, il a cogné son petit bec contre la caisse à quatre ou cinq reprises, et il a dit: «Mesdames et messieurs de ce poulailler, j’aimerais vous tenir une conférence ce matin pour vous annoncer que j’ai–j’ai acquis beaucoup de connaissances, a-t-il dit, comment nous devrions faire marcher ces choses pour le mieux. Je connais tout ce que nous devrions faire pour avoir de meilleures plumes.»

            Et toutes les poulettes avec leurs petites crêtes suspendues caquetaient et disaient: «N’est-il pas mignon?»

            Eh bien, cela me rappelle certains de ces petits prédicateurs de séminaire. Alors, tout à coup, vous savez, il a continué à dire: «Je connais bien un bon genre de vitamine dont nous devrions nous servir pour faire pousser de jolies plumes. Et puis, le bon mode de vie, afin que nous puissions faire de notre place un meilleur endroit où vivre, ici.»

            Et en plein milieu du discours du petit oiseau, un petit coq est venu en courant de l’extérieur du poulailler en courant, sans beaucoup de plumes sur lui. Et il a dit: «Juste une minute, fiston.» Il a dit: «Je viens de suivre le dernier, le tout dernier bulletin d’information: le prix de poulet a augmenté de quatre cents le livre, et demain, nous irons tous à l’abattoir.»

            A quoi vous sert donc votre connaissance? Vous feriez mieux de vous mettre en ordre avec Dieu, c’est l’essentiel.

17        Autrefois, un petit canari était perché sur son perchoir et disait: «Dans notre petite dénomination que voici, c’est moi le plus intelligent parmi les canaris. J’ai tellement acquis de connaissance que je sais tout au sujet de l’être humain. Ils sont supérieurs à nous, disent-ils, mais je sais tout à ce sujet.»

            Et juste à ce moment-là, un professeur de Purdue s’est avancé et a dit: «Toi petit rien...» Et il s’est mis à prononcer de grands mots. Et le petit canari s’est mis à clignoter les yeux et à regarder. Evidemment, il ne savait pas de quoi l’autre parlait. Il s’est mis à parler à ce petit canari. Eh bien, ce n’était pas que le petit canari ne pouvait pas voir. Il avait des yeux. Ce n’était pas qu’il ne pouvait pas entendre, car il avait des oreilles. Mais la raison pour laquelle il ne pouvait pas comprendre, c’est qu’il avait la cervelle de canari et il ne pouvait pas comprendre les êtres humains.

            Eh bien, je pense que c’est vraiment le cas pour beaucoup d’enseignement et de connaissance de notre séminaire, c’est trop pour la cervelle de canari. Nous n’arrivons pas à comprendre les mystères de Dieu par la connaissance, car cela est uniquement révélé par le Saint-Esprit selon qu’Il veut le révéler. Et il y a trop de prédications aujourd’hui à la cervelle de canaris: c’est tout ce qu’ils savent à ce sujet, on finit par découvrir qu’on ne sait rien. En effet, comment nos petits esprits limités peuvent jamais comprendre la pensée illimitée du Dieu Tout-Puissant? Je ne peux pas comprendre cela, comment nous nous assemblons tant nous-mêmes comme ça. La raison pour laquelle les gens font ces choses et organisent les gens, et font sortir les gens très tôt afin qu’on aille voir une certaine émission à la télévision, il n’y a qu’une seule chose que cela représente pour moi: Ils ne connaissent pas Dieu, et ils cherchent à substituer quelque chose à la nouvelle naissance. C’est ce qu’ils évitent.

18        Nous savons tous que la Bible enseigne la nouvelle naissance. Et ils ont substitué une poignée de main et tout le reste à la nouvelle naissance, mais cela ne prendra jamais la place de la nouvelle naissance. Ça doit être une expérience, une nouvelle naissance.

            Nous savons tous que toute sorte de naissance est un gâchis. Quand un enfant naît, que ça soit par terre, que ça soit sur un tas de cosses, ou que ça soit dans une chambre d’hôpital peinte en rose, c’est un gâchis, mais cela produit la vie. C’est ce qu’est la nouvelle naissance ; c’est un gâchis, mais ça produit la vie. Ce n’est pas un style, ou quelque chose de fabriqué, ou une déclaration de credos ; c’est le baptême du Saint-Esprit, et c’est cela le secret de la véritable église qui croit ; la nouvelle naissance.

            Oh! Je sais que vous vous relevez de l’autel en pleurant, en braillant, en criant et en sanglotant, mais cela produit la vie. Cela vous dépouille du formalisme. Cela fait de vous ce que vous devriez être. Cela vous débarrasse complètement du monde et de la raideur. Et aujourd’hui, nous nous avançons tout bonnement et nous disons: «Je reçois Jésus comme mon Sauveur personnel.» Cela ne prendra jamais la place de la nouvelle naissance, quand les hommes et les femmes viennent à l’autel et oublient où ils sont et qui est à côté d’eux, jusqu’à ce qu’ils meurent réellement et naissent de nouveau, et que des réunions de prière de toute la nuit et la puissance du Saint-Esprit reviennent dans l’église. Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est d’un bon réveil à la saint Paul, à l’ancien temps, et qu’on prêche encore le Saint-Esprit de la Bible avec puissance, mais dans la simplicité de la prédication, qui est dans la puissance de la résurrection.

            Le grand apôtre Paul a dit: «Je suis venu vers vous, non pas avec des paroles de sagesse afin que votre–votre foi ne repose pas sur la sagesse des hommes, mais je suis venu prêcher la puissance du Saint-Esprit, afin que votre foi repose sur le Saint-Esprit.» L’église en a besoin aujourd’hui. Et quand nous substituons d’autres choses et que nous avons de la classe, nous devenons formalistes, raides ; nous perdons le secret même, et nos tresses sont rasées. C’est tout à fait vrai.

19        Oh! Delila savait comment s’y prendre. Elle savait bien quoi faire. L’autre jour, le samedi dernier, ma femme et moi, nous allions à une épicerie acheter des vivres. Je n’ai pas l’intention d’être tranchant là-dessus. Je sais que j’ai une réputation horrible pour cela, mais si c’est mauvais, c’est mauvais. Comment pouvez-vous garder le silence alors que des choses sont mauvaises? Le problème avec l’église aujourd’hui, c’est qu’elle est devenue très efféminée. Dieu n’est pas un efféminé. Dieu est Dieu.

            Sur notre route dans notre petite ville, je pense que nous avions dépassé au moins deux cents femmes et on a trouvé une seule en jupe. Les autres portaient de drôles de petits habits immoraux que les femmes portent. Et ma femme m’a dit, elle a dit: «Billy, veux-tu me dire que cette femme-là ne sait pas qu’elle est nue?» Elle a dit: «Si elle ne le sait pas, c’est qu’alors elle ne jouit pas de son bon sens ; elle est folle.» C’est exact.

            Et j’ai dit–j’ai dit: «Chérie, non, elle est simplement une Américaine. Elle suit la tradition des Américaines.»

            Elle a dit: «Mais écoute. Tu veux me dire que cette dame ne sait pas que ce qu’elle fait...»

            J’ai dit: «Non, elle ne sait pas. Elle a simplement attrapé sur elle l’esprit américain.» Et j’ai dit: «Quand j’étais en Finlande, on m’a amené à l’un de ces...» S’il y a un Finlandais assis ici, je peux ne pas bien prononcer ce mot: Saunda. C’est un bain, un bain finlandais. Quand je suis arrivé sur le lieu, le Saint-Esprit m’a dit de ne pas y entrer. Et alors, j’ai découvert qu’il y avait des femmes à l’intérieur qui frottaient les hommes. J’ai donc parlé à docteur Munion, et j’ai dit: «Trouvez-vous ça correct?»

            Il a dit: «Tout aussi correct que le fait pour vos médecins américains d’étaler les femmes sur une table, de les déshabiller et de les examiner.» Vous voyez donc: «Ce qui est bon pour l’un l’est aussi pour l’autre.» Voyez? La marmite ne peut pas se moquer de la bouilloire.

            Et alors, quand on arrive en France, là, toutes les femmes et tous les hommes utilisent les mêmes toilettes. Quand on arrive en Afrique, dans les parties sombres des jungles, ils n’utilisent pas... ne portent pas du tout d’habits. Mais voici ce que c’est: C’est une coutume de la nation.

            Elle a dit: «Ne sommes-nous donc pas Américains?»

            J’ai dit: «Non, car nous sommes d’un autre pays. Nous sommes pèlerins et étrangers ici. Nous cherchons une Cité à venir.» J’ai dit: «En effet, nous sommes nés de... Notre esprit vient d’un autre pays qui est au Ciel ; la sainteté, Dieu et la justice y règnent et dominent. Et nous confessons que nous sommes des pèlerins et étrangers. Nous cherchons une Cité à venir, dont Dieu est l’Architecte et le Constructeur.»

20        Nous ne cherchons pas ces choses du monde. Et quand l’Esprit de Dieu entre dans une personne, cela la change. Cela vous motive. La vie qui est en vous vous motive. Et le problème de l’église aujourd’hui, c’est qu’elle est devenue trop mondaine. Ce dont nous avons besoin, c’est du Saint-Esprit dans l’être humain, dans le coeur. Il faudra la nouvelle naissance pour obtenir cela: Changer cette personne-là, faire de lui ou d’elle une nouvelle créature.

            Au fin fond de l’Afrique, j’ai vu des femmes se tenir là nues comme elles étaient venues au monde, et quand le Saint-Esprit est venu sur elles, pour cacher leur nudité, elles ont croisé leurs bras et sont parties jusqu’au moment où elles ont pu trouver des habits. Et alors, on dit que c’est nous la civilisation, alors que chaque année nous enlevons davantage des habits, et puis, nous prétendons avoir le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit n’agira pas sur une personne d’une façon et sur une autre d’une autre.

            Mais permettez-moi de dire que ça soit en Amérique, en Finlande, en France, où que ce soit, dès qu’une femme ou un homme est né dans le Royaume de Dieu, il devient une nouvelle créature et arrête avec les choses du monde. Il est mort à lui-même ; en effet, il est mort et sa vie est cachée en Dieu par Christ, scellée par le Saint-Esprit. Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est d’un réveil, c’est d’une secousse, c’est du réveil de la Pentecôte à l’ancienne mode. Nous serions de loin meilleurs avec un tambourin là au coin, battant les tambourins, plutôt que de vivre dans ces grandes morgues avec l’Esprit de Dieu attristé qui s’éloigne de nous. Le diable vient dérober et emporter. C’est tout ce qu’il sait faire.

21        Les rois... Israël, au départ, quand ils ont commencé à rétrograder, qu’est-ce qui a fait ça? Quand ils sont sortis de l’Egypte, ils étaient conduits par le Roi du Ciel. Dieu était leur Roi. C’était là le secret de leur puissance. C’était là le secret de leur succès, c’est que Dieu était leur Roi. Mais qu’ont-ils fait après qu’ils se furent installés? C’était le type de l’Eglise pentecôtiste.

            Il y a plusieurs années, quand Dieu était le Roi, quand nous entrions dans une réunion et que la puissance de Dieu descendait, nous criions, nous sautillions, nous–nous n’avions pas honte. Mais nous nous sommes mis à observer ce que font les méthodistes, ce que font les baptistes, ce que font les presbytériens. Nous ne sommes pas méthodistes, ni baptistes ni presbytériens, nous sommes de la Pentecôte, nés de l’Esprit de Dieu. Ne nous liez jamais à une telle histoire.

            Mais le monde commence à découvrir où se trouve votre secret. Qu’est-ce qui constitue cette puissance-là? Que font ces hommes? Ils découvrent et essaient de dire que les jours des miracles sont passés. «La guérison divine n’existe pas. Et tout ça ici, le cri et louer le Seigneur, tous ces signes et ces prodiges ne sont pas vrais.» C’est parce qu’ils ne connaissent pas Dieu. Ils ne sont jamais nés de nouveau. La Bible de Dieu déclare qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement, et que Sa puissance est la même. Ils arrivent trop tard pour me dire cela ; j’en ai l’expérience, et je sais de quoi je parle. Il est toujours Dieu et Il sera toujours Dieu, Il est tout autant Dieu ici même dans cette salle ce soir qu’Il l’était le jour de la Pentecôte. Nous avons les mêmes bénédictions, la même chose. S’Il peut amener les gens dans la même condition, cette même chose opérera chaque fois.

22        C’est l’environnement ; c’est votre environnement. Prenez un oeuf et placez-le dans une–une–une couveuse. Il éclora un poussin malgré tout. Pourquoi? C’est l’environnement qui fait éclore l’oeuf. C’est exact. Si seulement un baptiste, un presbytérien, un catholique, ou un luthérien reçoit ce Germe de la Vie, cette Parole de Dieu dans son coeur, dans un bon environnement... Mais peu lui importe ce que dit l’église, peu lui importe ce que dit le monde, il aimerait que cette chose-là vienne à la vie. Dieu est très sûr de venir déverser le Saint-Esprit sur cette personne-là comme Il l’avait fait le jour de la Pentecôte, parce qu’Il est Dieu. Mais nous n’y parviendrons jamais en nous organisant, en nous séparant les uns des autres, et–et en reniant la puissance et–et tout. Nous ne serons jamais capables de faire cela.

            C’est la raison pour laquelle j’aime ces hommes d’affaires chrétiens. C’est un lieu où l’on vient, qui a encore l’Esprit. Eh bien, je–je... Ils sont libres. Ils s’assemblent tous et se font mâcher le chewing-gum les uns aux autres, pour ainsi dire. Ils–ils sont absolument en communion. Ils s’aiment absolument les uns les autres, et ils aiment Dieu, ils ne se soucient pas des choses du monde ni des modes. Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est d’un rassemblement. Eloignez-vous ; ne laissez pas le diable vous dérober cette puissance du Saint-Esprit. C’est ce dont nous avons besoin. C’est la Vie de l’église. Si vous ôtez cela, vous avez une loge. Si vous ôtez de l’église l’Esprit, vous avez une loge. Nous ne voulons pas de loge. C’est pour des hommes qui veulent avoir la loge. Nous voulons une église remplie du Saint-Esprit, et dont Christ est le Roi. Je me sens religieux maintenant même. Oui. En effet... Dieu en aura une–une Eglise, née de nouveau, remplie, lavée dans le Sang, remplie de l’Esprit, sans aucune condamnation. «Il n’y a donc pas de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent non selon la chair, mais selon l’Esprit.»

23        Comment entre-t-on en Christ? Nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit, par le Saint-Esprit, pour former un seul corps. Voilà le secret. Le diable s’en est emparé. Il sait bien comment entrer et vous dérober–vous dérober cela, l’organiser. Vous dites: «Eh bien, nous sommes différents de ce groupe-là ; nous avons un meilleur groupe de prédicateurs.» Vous, petit coq de séminaire nourri de vitamines, né dans un séminaire, savez-vous seulement que vous vous dirigez vers le poêle? Pourquoi diantre poussez-vous des cris? Voyez? Ce dont vous avez besoin aujourd’hui, c’est du bon baptême du Saint-Esprit à l’ancienne mode, pour prêcher aux gens la Vie Eternelle en Christ, car Il est tout aussi vivant aujourd’hui qu’Il l’était autrefois. A quoi servent les belles plumes et les facultés intellectuelles, et d’avoir ces poulettes tout bien habillées ici et des choses comme cela? Vous rendez-vous compte que vous vous dirigez vers le poêle? A quoi cela vous sert-il? A quoi aboutiront toutes vos facultés intellectuelles?

            Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est de nous éloigner de ce genre d’histoires et de retourner au Saint-Esprit, à la puissance de Dieu, à la réunion à l’ancienne mode, aux réunions de prière de toute la nuit, prier, rester jusqu’à ce qu’on soit mort à soi. C’est ce dont nous avons besoin.

            Delila, le monde, a découvert le secret de l’Eglise pentecôtiste: «Si seulement je peux faire qu’il ait de la classe, lui donner de très grandes églises, lui donner des prédicateurs bien cultivés, cela ne durera pas longtemps que je l’aurai complètement liée.» Et cela l’a pratiquement eue aussi. C’est vrai. Il l’a fait.

24        Oh! la la! Israël, quand ils s’étaient établis... quand ils évoluaient, tout allait bien. Tout allait bien tant qu’ils évoluaient, mais quand ils sont arrivés en Palestine et qu’ils se sont établis, alors ils ont commencé à agir... voulaient agir comme les Philistins et comme le monde des Gentils. Ils ont voulu un roi. Et en acceptant Saül comme leur roi, ils ont renié Dieu comme leur Roi. Et quand nous acceptons les barrières dénominationnelles, des poignées de mains, et–et des choses classiques plutôt que le Saint-Esprit, eh bien alors, nous renions Dieu comme notre Roi.

            Qu’arriva-t-il? Cela a fini par les conduire à un Achab, à rétrograder complètement, et ils ont manqué de reconnaître leur véritable Roi quand Il est venu. Et c’est ce que les églises ont déjà fait aujourd’hui. Ils ont accepté toute cette autre philosophie, la doctrine, la psychologie, et–et toutes ces autres choses, plutôt que de recevoir le Saint-Esprit. Et maintenant, le Roi est au milieu de l’église et ils ne le savent pas. Ils ont rejeté Cela. De même que les autres avaient rejeté Jésus là, l’église Le rejette aujourd’hui. Pourquoi? Parce qu’ils ont accepté un roi terrestre.

25        Vous acceptez des prédicateurs instruits comme pasteurs des églises plutôt que des hommes qui connaissent Dieu. Je préférerais que ma famille aille écouter un prédicateur qui n’a pas appris son abc, pourvu qu’il connaisse Christ, plutôt que de les bourrer de toute leur instruction. Ils fréquentent l’école pour acquérir cela. Mais l’église n’est pas dans un programme pédagogique ; c’est pour la puissance et les démonstrations du Saint-Esprit. C’est ce dont l’église a besoin ce soir. C’est vrai. Eloignez-vous de ces choses-là.

            Mais, oh! Delila, pour commencer, vous savez... Samson n’aurait pas dû s’arrêter pour commencer. Quand Delila lui a fait des yeux doux, il aurait dû détourner la tête et continuer son chemin. Ève s’est arrêtée juste un instant et elle a eu des ennuis. Samson s’est arrêté un instant et il a eu des ennuis. Et quand le monde présente quelque chose à l’église ou à un individu, ne vous arrêtez pas ; continuez d’avancer. C’est ce dont l’église a besoin ce soir, c’est de ne pas s’arrêter pour ces vanités des intellectuels et des gens de la haute classe, c’est de continuer à avancer avec le Saint-Esprit. Continuez simplement d’avancer, aller de l’avant...?...

26        Quand nous disons: «Eh bien, maintenant, notre dénomination est la plus importante», cela n’a rien à faire avec la chose. «Oh! Le maire de la ville fréquente notre église.» Cela n’a toujours rien à faire avec la chose, peu importe qui la fréquente. Ce qui compte, c’est que Christ vienne ; c’est Lui que nous aimerions voir dans notre église. Que ce soit dans une mission au coin, ou que ce soit dans un palais, là où est Christ, c’est là que devrait être son chez soi pour l’église, son chez soi pour des gens.

            Mais Delila, elle a eu à faire quelques–quelques vraies manoeuvres, car elle a eu à arrêter Samson. Elle–elle savait qu’il était un puissant homme de Dieu et qu’il avait une puissance cachée. Eh bien, elle a eu à faire quelque chose, faire toutes sortes d’enchantements, afin d’essayer de l’arrêter. Eh bien, c’est ce que le monde a fait à l’église. Elle a simplement fait toutes sortes de manoeuvres. Vous pouvez faire ceci, ou vous pouvez devenir meilleur ici... vous pouvez faire ceci, cela et autres, au point qu’on en arrive à ce que l’église soit pratiquement morte.

            Nous n’avons plus les réunions que nous avions. Les gens parlent aujourd’hui. Billy Graham et frère Oral Roberts, moi-même, nous tous, nous essayons de parler d’un réveil en notre temps. Comment pouvons-nous avoir un réveil tant que l’église est liée par le monde? Comment pouvez-vous y parvenir alors que Samson est lié? Le secret a été dévoilé et Dieu a rasé sa puissance. Il n’y a plus... On en est arrivé au point où les gens... Ces prédicateurs de couveuses nous ont amenés au point où nous sommes si raides que des gens les plus honnêtes se moquent d’un bon vieux saint qui priera jusqu’à la victoire ; on entend quelqu’un crier, ou parler en langues, ou–ou démontrer une puissance du Saint-Esprit, et puis, des gens qui se disent chrétiens se moquent de ces gens-là. Quel est le problème? C’est... tout ce qui s’est fait, c’est raser la puissance.

27        C’est ce qui est arrivé du temps des luthériens. Tout allait bien pour Luther, mais ils ont eu une nouvelle école là. Cela a commencé à raser les choses dont Luther parlait. Voyez? Raser... C’était pareil à l’époque de Wesley. Il a exercé la guérison divine, différents miracles et autres ; il a prêché la sanctification. Mais quand les nouveaux groupes sont apparus, ils ont commencé à raser cela (Voyez?), à trouver les tresses. Et c’est pareil avec le Saint-Esprit dans l’Eglise pentecôtiste en ces derniers jours, cela commence à raser les tresses. Le secret: Trouver le lieu, arrêter des réunions de prière. Je connais une église pentecôtiste (Je parlais il n’y a pas longtemps à quelqu’un qui en est membre, depuis que je suis ici.), cette église pentecôtiste laisse sortir les gens quinze minutes plutôt le mercredi soir pour qu’ils aillent voir une émission à la télévision. Ils descendent tous dans le sous-sol pour suivre une émission à la télévision.

28        L’autre jour, un ministre me disait qu’il était allé prendre un souper avec quelqu’un, et pendant qu’on apprêtait le souper, la femme de ce ministre a dû aller voir Nous aimons Suzie, ou quelque chose comme cela, avant qu’elle ait même pu préparer le souper pour eux.

            Frère, je vous assure, quand on en arrive là, c’est la preuve que la vie au foyer... Il n’est pas étonnant que nous connaissions la délinquance juvénile. Il n’est pas étonnant que le secret soit découvert. Cela a ôté des gens le baptême du Saint-Esprit, et ils sont–ils sont en quête des choses du monde plutôt que de revenir à Dieu. Arrêtez. Regardez, écoutez. La Venue du Seigneur est proche. A quoi nous sert notre connaissance? A quoi nous serviront nos grands bâtiments? Que feront nos discours intellectuels? Cela prendra...

            Rien ne résistera en ce jour-là en dehors du Sang de Jésus-Christ, être lavé dans Son Sang et être revêtu de Sa justice par le baptême du Saint-Esprit. Une fois que l’église perd cela, ça en est fini. Et vous pouvez voir cela étouffer, roucouler, parler... Le Saint-Esprit est attristé par nos credos et nos barrières dénominationnelles et sectaires, notre classe, nos choses fantastiques. Savez-vous que tout cela est une abomination aux yeux de Dieu? Ce dont nous avons besoin, c’est d’une église bien lavée, une église très propre, à cent pour cent pour Dieu, absolument sans honte ni réserve. Peu nous importe ce que le monde dit, nous avons Dieu, et c’est Lui qui nous intéresse, Il est dans nos coeurs, et nous L’adorons en Esprit et en Vérité. C’est ce que Dieu veut dans Son Eglise.

29        Delila a eu de la peine à lui montrer une chose, puis une autre, puis une autre jusqu’à ce que, finalement, il fût séduit par elle. Et l’église a été séduite par les choses du monde. Et, tout d’un coup, vous savez, on en est arrivé au point où la guérison divine s’est pratiquement éteinte dans l’église.

            Je vais aux réunions, et le Seigneur, grâce au petit don qu’Il m’a donné pour prouver Sa résurrection et le discernement de l’Esprit... Et ces choses peuvent s’accomplir, et j’ai vu des pentecôtistes rester assis et dire: «Bah! Je pense que c’est bien...» Pouvez-vous vous imaginer un chrétien né de nouveau là où la puissance du Saint-Esprit est en train d’agir comme cela, tellement mort dans les choses du monde qu’il reste assis comme cela?

            Les pécheurs s’engageront vers l’autel pour se mettre en ordre avec Dieu, les chrétiens resteront assis, faisant éclater le chewing-gum, en les regardant. C’est la vérité. Alors qu’autrefois, dans l’Eglise baptiste d’où je suis sorti, les anciens baptistes du Kentucky, là-bas... Eh bien, un garçon, un pécheur, s’avançait à l’autel, il arrivait que chaque maman qui était là à l’intérieur lui tombait au cou. Il en avait fini avant d’atteindre l’autel. Quel est le problème? Ils ont livré le secret: Ils se sont éloignés de la vie de prière ; ils se sont éloignés du Saint-Esprit.

30        Les coqs qui chantent, les canaris instruits avec la cervelle de canari, essaient de vous expliquer tous les tenants et les aboutissants de Dieu. On ne connaît pas Dieu comme cela. Vous Le connaissez en naissant de nouveau. C’est l’unique moyen pour vous de pouvoir Le connaître. Dieu reste toujours Dieu. Il est tout autant Dieu aujourd’hui qu’Il a toujours été. Il est le Dieu qui était sur la montagne avec Elie. Il est le Dieu qui était dans la fosse avec Daniel. Il est tout autant... Il est le Dieu de la Pentecôte. Il est Dieu dans l’église. Ainsi, ce qu’il nous faut faire ce soir, c’est nous débarrasser de toutes nos histoires de haute classe et–et de fantaisie et revenir à Dieu. Revenez au Saint-Esprit. Revenez aux réunions de prière de toute la nuit comme nous en avions eu ici hier soir.

31        Je sais que cela tranche, c’est difficile. Je n’aime pas faire ça. Vous... vos membres... Les dollars des pentecôtistes nourrissent mes enfants. Les dollars des pentecôtistes me font voyager à travers le monde pour prêcher aux païens. Je vous aime, mais c’est la raison pour laquelle je vous réprimande et je me comporte ainsi. Je–je vois le monde s’infiltrer ; je suis zélé. Si je vois ma femme flirter avec un autre homme, vous me verrez la suivre très vite. Et c’est correct. C’est parce que je l’aime. Et quand je vois l’église commencer à flirter avec le monde, cela suscite quelque chose en moi ; je ne peux pas rester tranquille ; je dois dire quelque chose. On peut me taxer de tous les noms, je dois simplement exprimer cela. Je suis–je suis jaloux de l’Eglise ; je n’aimerais pas qu’elle soit mêlée au monde. Que Dieu l’empêche de jamais se mêler au monde. Laissez-la rester tranquille si elle doit adorer dans une allée couverte de boîtes métalliques. Tant qu’elle est libre dans l’Esprit, laissez-la tranquille.

            Elle n’a pas besoin de séminaires, ni de cimetières, ni de quoi que ce soit qui va avec ça. Ce dont elle a besoin, c’est du baptême du Saint-Esprit et du renouvellement. David a dit: «Renouvelle mon salut. Restaure la joie de mon salut.» L’église est en train de perdre cela. Et c’est vraiment dommage, mais c’est ce qu’ils font de toute façon. La puissance de Dieu ne secoue plus l’église ; cela devient si ordinaire pour eux. Ils arrivent et disent: «Eh bien, c’est très bien. Oui, oui», ils partent. Oh! la la! Cela devrait nous envoyer à genoux pour la repentance. Cela devrait faire couler des larmes. Cela devrait produire le salut ou... et gagner des âmes. Cela devrait... La Venue du Seigneur devrait nous presser tellement que nous devrions nous retrouver dans chaque coin de la rue, cherchant à parler à quelqu’un. Faire quelque chose à ce sujet. D’ici peu, il sera trop tard de faire cela.

32        Le seul espoir qui nous reste, alors que... Je–je termine, en disant ceci: Il nous reste un seul espoir. Pendant que Samson était lié, il y eut une nouvelle touffe de cheveux qui poussèrent. Je prie Dieu de faire pousser ici quelque part une nouvelle touffe de cheveux qui secouera les Philistins comme ils ne l’avaient jamais été auparavant. Je crois que Dieu aura cela. S’Il ne fait pas cela par des églises, Il prendra des hommes d’affaires chrétiens. Il fera une chose ou une autre. Mais il y aura une touffe de la puissance, la puissance secrète du Saint-Esprit repoussera aussi certainement que deux fois deux font quatre, et cela accomplira le travail dans les derniers jours. Que Dieu nous accorde d’être tous de ce nombre-là, avec cette touffe, quand elle poussera. Prions.

33        Avant de prier, avec vos têtes inclinées, j’aimerais vous poser une question en tant que votre frère, quelqu’un qui vous aime, qui dit ces choses uniquement, non pas pour venir vous tapoter, mais pour me rassurer que vous êtes en ordre avec Dieu. Combien aimeraient avoir l’expérience qu’on avait autrefois, le renouvellement par le Saint-Esprit, et diraient: «Frère Branham, priez pour moi maintenant même, que Dieu renouvelle ma force»? Que Dieu vous bénisse. Regardez vos mains, partout. «Ô Dieu, renouvelle ma force.» Oh! Que c’est merveilleux! «Ramène-moi au Calvaire. Fais-moi oublier toutes les choses de ce monde. Fais-moi tout oublier et que je m’attache à Toi.»

            «Celui qui n’abandonnera pas tout et qui ne se chargera pas de sa croix chaque jour... C’est une marche de sacrifice. C’est une marche que vous n’imitez pas du monde. Christ est votre Modèle. Mourez chaque jour et suivez Jésus. Oh! Puisse-t-Il vous l’accorder, mon précieux ami.

34        Oh! Alors que vous inclinez la tête maintenant, gardez à l’esprit ce que vous voulez. Dites: «Ô Dieu, ramène-moi. Peu m’importe le prix. Peu m’importe ce que c’est. Je ne veux plus connaître le flirt avec le monde. Je–j’aimerais être vrai.» Si seulement l’église veut continuer avec Dieu comme elle devrait le faire, il n’y aurait pas de boiteux ni d’afflictions autour de nous. Nous devons confesser nos péchés. Nous devons... «Nos péchés, dites vous ; eh bien, je ne fais rien de mal. Je–je ne bois pas. Je...» Ce n’est pas ça ; c’est la négligence, parfois. C’est ne pas marcher avec Dieu. C’est ne pas faire une... par le Saint-Esprit. C’est ne pas–c’est ne pas arroser ce que Dieu vous a donné. Vous L’attristez, Il s’éloigne.

            Une femme est venue vers moi hier soir et m’a dit, elle a dit: «Frère Branham, je–je suis très malade, a-t-elle dit, je–je n’ai plus la puissance dans la prière. Je... Oh! la la! La vie de prière m’a quittée, a-t-elle dit, je me fais plus vieille, et je–je n’aimerais pas aller comme cela.» Voyez? Vous attristez le Saint-Esprit, Il s’éloigne de vous. Laissez-Le venir vers vous maintenant même.

35        Seigneur Jésus, alors que je T’apporte ce groupe de gens, Seigneur, ça a pourtant été dur avec la Parole, qui tranche comme une épée à deux tranchants, de part et d’autre. Mais, Seigneur, ce sont ces choses qui font de nous ce que nous sommes. C’est le Saint-Esprit qui circoncit, qui enlève toute la chair du monde et nous donne la nouvelle Vie. C’est–c’est dans cette naissance-ci, Seigneur, pareille à une semence qui repose en terre. A moins que cette semence soit morte et pourrie... Et quand elle pourrit, alors la nouvelle vie sort. Si notre conception intellectuelle de Christ est si morte qu’elle est pourrie, alors la nouvelle Vie sortira. La nouvelle Vie peut uniquement venir quand il y a la mort. La mort et la vie sont associées ensemble.

            Et, Père, nous savons que quand le nouveau grain, le grain jaune tombe en terre, il est dur, calleux et indifférent, quand cela meurt et pourrit, alors un petit brin vert sort. Cela ne ressemble pas du tout à ce qui était tombé. Mais quand il pousse, il devient flexible. Le vent souffle dessus, et c’est mou. C’est une nouvelle Vie ; ça a une autre couleur. Et il en est de même d’un membre d’église calleux, il tombe sous la croix, il pourrit à sa propre conception intellectuelle. Mais quand la nouvelle vie sort de cet état-là, alors il est tout à fait différent, quand il sort. Il est vivant, il grandit, il est flexible à la Parole et à l’Esprit. Quand l’Esprit souffle comme un vent sur lui, il bouge et se balance à l’Esprit, alors qu’autrefois il était raide et empesé.

36        Ô Dieu, accorde ce soir que chaque personne qui a levé la main, que le Saint-Esprit crée une nouvelle Vie. Et que nous tous, Seigneur, pendant que nous mourons à nous-mêmes, nous qui prétendons être de la Pentecôte, que l’expérience de la Pentecôte nous arrive. Que notre–notre propre conception meure complètement, et que le Saint-Esprit prenne le contrôle de notre–notre être, et qu’Il fasse de nous ce que Dieu veut que nous soyons. Crée en nous, Seigneur, un désir, un zèle, Seigneur, un zèle d’évangéliser, de prêcher, de témoigner, de faire quelque chose pour continuer à évoluer jour et nuit, car il est plus tard que nous ne le pensons.

            Bientôt Jésus viendra. Et s’Il ne vient pas, notre vie sera bientôt finie. Et alors, dans l’Eternité, nous nous demanderons pourquoi nous n’avions pas fait davantage. Pourquoi n’avions-nous pas passé ces heures pendant lesquelles nous restions assis là, occupés, et que nous déambulions, et nous restions assis là paresseusement? Pourquoi ne sommes-nous pas allés faire quelque chose avec cela?

            Ô Dieu, accorde que cette réunion soit conduite par le Saint-Esprit la prochaine soirée. Accorde, Seigneur, que chaque personne ici présente ne quitte pas cette convention sans que quelque chose lui arrive. Que la Semence qui est plantée pendant ces deux ou trois soirées de sermons soit arrosée par des signes, des prodiges et des miracles de la part de Dieu, et que le baptême du Saint-Esprit, de nouveau, vienne au point que des hommes et des femmes se lèveront dans une nouveauté de vie. Que ceux qui étaient à bout aient une nouvelle espérance et qu’ils s’avancent en Christ pour accomplir des oeuvres, afin qu’Il puisse revenir. Accorde-le, Seigneur, car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

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