Ecoutez-Le

Date: 58-0301E | La durée est de: 1 heure et 54 minutes | La traduction: Shp
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1          …du plus profond de nos cœurs, de savoir que Tu nous as accordé le privilège de venir nous rassembler de nouveau pour prêcher au Nom de ce Bien-aimé Fils que Tu nous as envoyé sur terre afin qu’Il puisse nous racheter, de la vie du péché à la Vie pour Son service. Nous Te prions, Cher Dieu, de nous pardonner nos manquements et tout ce que nous avons fait ou dit, ou même pensé, qui serait contraire à Ta volonté ; nous demandons pardon.

            Nous prions, Seigneur, que nos cœurs soient maintenant en état de recevoir Christ dans nos vies par la prédication de la Parole, nous accordant la foi pour croire, ce soir, pour un grand et glorieux service de guérison, de telle manière que tous ceux qui sont dans le besoin soient guéris. Exauce les prières de Ton peuple. Et que nous puissions avoir communion autour de la Parole. Car nous le demandons au Nom de Jésus, Ton Fils, amen.

            Vous pouvez-vous asseoir.

2          Nous sommes juste un peu en retard ce soir, et le programme était un peu long. Demain soir, nous essayerons d’être à temps si possible.

            Eh bien, demain soir, c’est le service de clôture dans la salle. J’ai lu là devant, en venant, que ce soir serait la dernière soirée, mais c’est demain soir la dernière soirée. Et si c’est la volonté du Seigneur, demain soir, j’aimerais prêcher sur le sujet: Les Portes dans la Porte. Peut-être que le message pourra commencer probablement à huit heures juste demain soir, en consacrant pratiquement une demi-heure au prélude, ainsi de suite.

            Et maintenant, j’aimerais vous annoncer aussi que ce soir sera la dernière fois que vous pourriez vous procurer des livres, des photos, ou des bandes de la réunion. Mes amis et mes collaborateurs Léo Mercier et Gene Gad sont… seront au kiosque des livres, avec les livres, les photos et aussi les–les bandes. Souvenez-vous donc, c’est la dernière occasion. Nous ne vendons point le dimanche ; nous… j’en ai fait une pratique. Si vous, vous le faites, c’est en ordre ; c’est entre vous et le Seigneur ; mais moi, je ne vends rien le dimanche.

            Et puis aussi, j’aimerais annoncer que demain après-midi, aux services de l’après-midi, ça sera le moment où les cartes de prière seront distribuées. Cet auditorium, ici, sera loué par un autre groupe demain après-midi ; les réunions seront tenues dans la salle de spectacles là en ville. En effet, je suppose qu’on a déjà annoncé cela. Je ne connais pas le nom de cet endroit. Mais c’est là que les cartes de prière seront distribuées à partir de quatorze heures trente jusqu’à quinze heures trente, demain après-midi ; car nous retournerons à temps, quand on aura nettoyé le lieu afin que nous puissions retourner ici dans cet auditorium demain soir. Soyez certains de ne pas oublier ces choses.

3          Eh bien, certainement, beaucoup d’entre vous, je suppose, seront en dehors de… dans vos propres services. Eh bien, c’est là votre poste du devoir. Nous ne cherchons jamais à tirer un chrétien de son église, quand son église est ouverte. Mais si vous êtes malade et que vous ayez besoin de la guérison, je suis convaincu que si vous en parlez à votre pasteur, il vous accordera la permission demain soir, si vous venez pour qu’on prie pour vous. Je suis convaincu qu’Il témoignera assez de courtoisie à votre endroit, pour cette cause.

            Eh bien, ce soir, j’aimerais lire, juste pour un petit message, un passage de l’Ecriture qui se trouve dans l’Evangile de saint Matthieu, chapitre dix-sept, juste quelques versets en guise d’un texte, ou plutôt d’un contexte.

            …Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques, et Jean, son frère, et il les conduisit à l’écart sur une haute montagne.

            Il fut transfiguré devant eux ; son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière.

            Et voici, Moïse et Élie leur apparurent, s’entretenant avec lui.

            Pierre, prenant la parole, dit à Jésus: Seigneur, il est bon que nous soyons ici ; si tu le veux, je dresserai ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie.

            Comme il parlait encore, une nuée lumineuse les couvrit. Et voici, une voix fit entendre de la nuée ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection: écoutez-le!

4          Et comme texte, j’aimerais prendre ces trois derniers mots: Ecoutez-Le (Hear Ye Him — N.D.E.). J’avais quelque chose d’autre sur le cœur comme message cet après-midi, mais étant donné que nous commençons en retard, je vais reprendre cela une autre fois. Ecoutez-Le.

5          Vous savez, peut-être que ce passage de l’Ecriture a été lu des milliers de fois par des gens depuis qu’il a été écrit. Et toutes les fois que vous le lisez, vous apprenez quelque chose de nouveau, car c’est la Parole du Dieu Eternel.

            Si je vous écrivais une lettre, vous l’apprécieriez. Si vous m’en écriviez une, je l’apprécierais. Mais aussitôt que vous l’aurez lue et que vous en aurez lu le message, ou que j’aurais lu la vôtre, cela pourrait peut-être vous fixer sur la valeur de la lettre. Si vous devez la garder pour vos enfants pour qu’ils la lisent, ou quelqu’un d’autre, cela n’aurait pas de sens. Et après votre départ, cela ne signifiera plus rien.

            Mais il n’en est pas ainsi de la Parole de Dieu. Elle n’a pas été destinée à tout le monde, mais à chaque personne… Mes paroles ne sont pas inspirées. Mais la Parole de Dieu est inspirée.

            Et tout au long des âges, chaque personne qui lit la Parole de Dieu reçoit une bénédiction en La lisant, et Elle produit quelque chose en vous. Elle vous introduit dans une relation intime avec Dieu. Jésus a dit: «Il est écrit que l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de chaque Parole qui sort de la bouche de Dieu.» L’âme d’un homme vit de la Parole de Dieu. Elle le fortifie, l’homme intérieur. Et cela nous fait bien nous sentir, de savoir que nos âmes peuvent se nourrir de bonnes choses que Dieu a écrites à notre intention. C’est Sa lettre de… à Son église. Et Elle inspire tellement pendant que nous La lisons ; Elle nous fait quelque chose que rien d’autre ne peut faire.

6          Maintenant, nous lisons dans ce contexte ce soir que Dieu était sur le point de faire quelque chose. Et généralement, avant que Dieu s’apprête à faire quelque chose, ou, je dirais, avant qu’Il fasse quelque chose, Il le révèle toujours, ou donne un avertissement, ou donne un témoignage de quelque chose qu’Il est sur le point de faire. Puis Dieu appelle un groupe d’hommes: une fois, Il a appelé cinq cents personnes, une autre fois soixante-dix, trois, ou même une seule personne. C’est la raison pour laquelle nous pouvons avoir une telle consolation de savoir que, peu importe où nous sommes, ou dans quelle condition nous nous retrouvons, une seule Parole pourra nous apporter Sa Présence. «Là où deux ou trois sont assemblés en mon Nom, Je serai au milieu d’eux.» C’était la promesse divine du Fils du Dieu vivant, celle de nous rencontrer.

7          Et maintenant, à cette occasion-ci, Il recevait un témoignage officiel. Il a pris avec Lui Pierre, Jacques et Jean. J’aime toujours penser à ces trois ; et souvent, vous retrouvez ces trois avec Jésus. Quand Il est allé ressusciter la fille de Jaïrus, nous voyons qu’Il a pris Pierre, Jacques et Jean. Ceci pourrait ne pas être vrai, mais cela me fait me bien sentir, de penser à ceci: Pierre, la Foi ; Jacques, l’Espérance ; et Jean, l’Amour. «L’Espérance, la Foi et l’Amour.»

            Et Il les a amenés à ce que nous appelons la montagne de la Transfiguration, mais Pierre s’y est référé plus tard comme étant la montagne sainte. Je ne crois pas qu’il voulait dire que la montagne était sainte, mais c’était le Dieu Saint sur la montagne, c’est ce qui en faisait sainte. Je ne crois pas qu’il existe une sainte église, mais je crois qu’il s’agit du Saint-Esprit dans l’église, qui est saint. Il ne s’agit pas d’un saint homme, mais du Saint-Esprit dans l’homme, c’est la partie sainte.

            Et la montagne n’était qu’un autre tas de poussière que le Dieu Saint avait créé. Et Il les a amenés à côté, puis ils sont allés à la montagne, les trois hommes. Et le chiffre trois est une confirmation dans l’Ancien Testament: «Sur la déposition de deux ou de trois témoins, toute parole sera établie.»

            Et puis, il y en avait trois qui sont venus de la Gloire. Il y avait Moïse, Elie et Jésus. Dieu… Cet événement allait être si glorieux que les cieux et la terre devaient en rendre témoignage. Oh! Cela a dû être quelque chose d’extraordinaire.

8          Vous ne trouverez pas Dieu en train de vagabonder, comme nous le faisons, nous Ses enfants, mais chaque parole a une signification. Chaque pas que faisait le Fils de Dieu avait une signification. «En toutes choses, a-t-Il dit, Il plaisait au Père.»

            Ne serait-ce pas glorieux si Son église pouvait dire la même chose? «Je fais toujours ce qui plait au Père.»

            Je pense que si je posais la question à cette église ce soir, ou à ce groupe de l’église: «Combien pourraient lever la main et dire: ‘Je fais toujours ce qui plait au Père’?» Si vous êtes honnête avec vous-même, il n’y aurait pas une main levée dans la salle. En effet, c’est ce que nous ne faisons pas. Mais c’est ce que Jésus faisait. Dieu montrait quelque chose ici, selon ma façon de comprendre.

9          Eh bien, je sais que ces ministres derrière moi peuvent se poser des questions, car, en type, cela représentait la Seconde Venue de Christ. C’est la vraie façon d’aborder cela. Car cela montrait, premièrement, Jésus glorifié ; deuxièmement, le message adressé aux Juifs, lequel sera les deux prophètes d’Apocalypse 11, Moïse et Elie. Et quand ils ont regardé en arrière, ils ont vu Jésus seul.

            Mais la Parole de Dieu inspire tellement que la Bible entière relie ensemble chaque Parole. Vous pouvez prêcher la Seconde Venue, vous pouvez prêcher la guérison divine, vous pouvez prêcher la résurrection, ou n’importe quoi dans la Bible, à partir de n’importe quel endroit dans la Bible ; montrez-moi un autre livre qui peut produire cela. Cela n’est pas écrit.

            Mais je vais prendre cela dans une autre portion de l’Ecriture.

10        Dieu n’a jamais demandé à un homme de faire quelque chose que Lui-même ne pourrait pas faire. C’est la raison pour laquelle, quand Dieu a prononcé la mort sur la race humaine à cause des transgressions, Dieu a dû devenir chair et Il a habité parmi nous, pour mourir afin de subir cette sanction. Il ne pouvait pas mourir comme le Dieu immortel, parce qu’il n’y a pas de mort dans Ses demeures. Ainsi, Dieu a dû se faire chair afin de goûter la mort. C’est pourquoi Il a dû mourir, pour nous sauver de nos péchés. Il a pris nos infirmités aussi et les a portés. Et nous voyons ici qu’Il était en train de placer un Fils, pour ainsi dire, en type, dans l’Ancien Testament.

11        Eh bien, si vous remarquez, dans la version du Roi Jacques, vous trouverez beaucoup d’Ecritures qui vous bouleversent. Par exemple, Jacques, eh bien, je dirais, Jean 14 en est une bonne. Il y est dit: «Il y a plusieurs demeures dans la maison de Mon Père.» Cela ne parait-il pas un peu étrange? Dans la maison de Mon Père, une petite maison, il y a plusieurs grandes demeures, dans une maison?

            Je pense que c’était Moffatt, si je ne me trompe pas, mais la traduction qu’il a donnée était plus ridicule que cela. Il a dit: «Dans le Royaume de mon Père il y a plusieurs appartements», comme si nous allions là pour louer un des appartements de Dieu afin d’y vivre. Rien de tout cela n’est juste.

            Dans la traduction originale, il est dit: «Il y a plusieurs palais dans le Royaume de mon Père.» Mais dans la version du Roi Jacques, pendant que les traducteurs étaient en train de traduire cela pour le roi, ils ont traduit cela de la manière dont les Anglais le comprenaient. Eh bien, le Père était le Roi, et Son «domaine» était Sa maison. Et Il était un Père sur toute cette maison, et ça, c’est très scripturaire.

12        Dans l’Ancien Testament, un père possédait une grande portion de terre. Et il engageait des serviteurs (et là tout autour, il y avait de petits endroits, des maisons, ou des tentes) qui surveillaient son troupeau. Eh bien, quand un enfant naissait dans cette maison, le père n’avait pas le temps de s’occuper du fils comme il le devait, il allait donc engager un tuteur, ou un éducateur, quelqu’un pour éduquer l’enfant.

            Maintenant, voici là où, je pense, l’église pentecôtiste a commis son erreur. Quand ce fils naissait dans la famille, il était un fils à la naissance. Mais son héritage n’était pas cependant déterminé ; cela dépendait de son caractère. Ainsi, bien qu’étant un fils, s’il était un fils désobéissant, il n’héritait de rien ; cependant il était toujours un fils. Mais s’il était un fils obéissant, il était l’héritier de toutes choses. Et nous avons été enseignés (non seulement par le monde pentecôtiste, mais par le groupe de la Sainteté, par les baptistes, et que sais-je encore) que quand nous naissons de nouveau, nous sommes des fils de Dieu. C’est vrai, mais cela, cependant, n’est que le début ; ensuite, c’est votre caractère, à partir de ce moment-là, qui fait la différence.

            Et le père, pour s’assurer que son fils avait la meilleure opportunité qu’il pût avoir, il cherchait un homme qui était capable de s’occuper de ce fils. Eh bien, il ne prenait pas un homme qui était juste… Il voulait, comme nous pourrions le dire, quelqu’un dont il était fier. Il prenait un homme honnête, qui donnait des rapports corrects sur la discipline de ce jeune garçon.

13        Et si un homme terrestre pensait ainsi de son fils terrestre, qu’en serait-il du Père, au sujet de Son Fils, l’Eglise? Le Père a cherché le meilleur Educateur qu’Il pût pour l’église. Et ce n’était pas un archevêque, ni encore moins un pape, ni un intendant général. C’était le Saint-Esprit qui fut donné pour éduquer et élever l’église.

            Les hommes de cette terre vont se tordre, se tortiller, et–et tricher et tout le reste afin d’obtenir juste une petite fonction plus élevée dans l’église. Dieu le savait ; ainsi, Il ne pouvait pas confier cela entre les mains d’un homme, peu importe combien il prétend être saint. Dieu l’a confié au Saint-Esprit béni, et Il est l’Enseignant et l’Educateur de l’Eglise, et Il fera un rapport correct au Père.

14        Maintenant, si cet homme, étant juste et honnête, et que son fils était sous la… sa garde: pour l’éduquer, l’amener à respecter son père, à accomplir l’œuvre que le père avait préparée pour lui, il devait s’occuper des affaires du père.

            Mais qu’en serait-il s’il devenait juste un genre de gars vaurien, qui ne se souciait de rien? Quelque chose comme cette espèce de gens que nous avons, qui errent dans nos rues ce soir: fumant des cigarettes, buvant, et allant dans des salles de billard, dans les petites fêtes de rock’n’roll, et ainsi de suite. Et cependant, leurs noms sont écrits dans le registre de l’église. Oh! Il est un peu difficile de comprendre comment un homme peut s’appeler serviteur du Seigneur et se livrer à des choses comme cela.

15        Et ensuite, que pensez-vous que le tuteur dirait, quand il devait venir devant le père en rougissant et que le père devait s’attendre à entendre des nouvelles, à la question: «Comment évolue mon fils?»

            Et le tuteur, rempli de honte, dirait: «Oh! Il est un bon à rien.»

            Comme le père devait baisser le visage et dirait: «Que se passe-t-il avec mon fils?»

            «Eh bien, il ne veut simplement pas écouter. Il est là dehors parmi un groupe de gens qui courent çà et là tout le temps.»

            Et si le tuteur a peur de venir devant ce père, que fera le Saint-Esprit ce soir, quand Il se tient devant Dieu, le Père, pour rendre compte de l’état de l’église devant Lui? Et s’Il doit venir et dire: «Ceux-ci, ce sont Tes fils qui ont reçu Ton Esprit et qui sont nés de nouveau, qui font des histoires, se battent les uns les autres. Il n’y a pas du tout de collaboration entre eux. Ils ne peuvent même pas collaborer assez pour avoir un réveil dans la ville.» Comment, pensez-vous, le Saint-Esprit se sent, quand Il doit apporter un tel message devant le Père?

16        Oh! Ils ont vraiment dressé leurs barrières dénominationelles: «Si les pentecôtistes ont quelque chose à faire avec cela, nous les baptistes, nous n’aurons rien à faire avec.» Et si les méthodistes reçoivent cela, les baptistes n’auront rien à faire avec cela. Quelle disgrâce! Qui est le méthodiste? Qui est le baptiste? Ou qui est le pentecôtiste? Ne sommes-nous pas tous juste une portion de terre d’un mètre quatre-vingts? Des mortels qui sont nés ici, tirés de la poussière, et juste après quelques tours du soleil, nous y retournerons de nouveau ; et puis nous pensons que nous sommes quelqu’un?

            Oh! Quel jour, où chacun cherche à imiter, même vous les gens, l’un cherche à imiter l’autre. Vous les protestants, autrefois vous aviez des restrictions dans votre église, mais vous avez découvert que les catholiques pouvaient aller aux spectacles, aux soirées dansantes, et tout le reste, et vous voulez agir comme eux. Et vous femmes pentecôtistes, et femmes de la Sainteté, qui autrefois vous habilliez et agissiez correctement, vous avez découvert que les baptistes commençaient à s’habiller comme le monde ; et vous agissez comme eux. Vous savez que c’est la vérité. Or, vous avez un esprit tellement dénominationel, un esprit tellement mondain, que c’est arrivé au point où l’église n’est rien d’autre qu’une loge.

17        Et si le Président des Etats-Unis venait à Chattanooga? Les politiciens auraient plus de respect pour le Président que les chrétiens en ont pour Jésus-Christ. Si le Président des États-Unis venait dans cette ville, les politiciens placeraient des drapeaux dans chaque coin, des banderoles dans des avenues et lui souhaiteraient la bienvenue avec une fanfare, et feraient tout ce qu’ils peuvent, et ils videraient leurs poches. Et que pourrait faire le Président? Demandez-leur quelque chose, leur soutien pour la prochaine campagne.

            Oh! Béni soit le Nom du Seigneur. Christ peut venir dans la ville vous apporter le salut et la guérison divine, et vous Le pousserez dans un coin quelque part. Que pensez-vous que le Saint-Esprit penserait quand Il doit apporter cela devant le Père? Alors que la prière de Jésus était que vous soyez un, cependant vous êtes maintenant six cent soixante-neuf différentes dénominations.

            Combien le Saint-Esprit rougirait dans la Présence du Père! Nous ne pouvons même pas nous rassembler assez longtemps pour avoir un petit réveil dans la ville, et puis, nous nous attendons à aller au Ciel un jour. Nous nous attendons à ce que Christ déverse tous les neufs dons spirituels au milieu de nous. Comment peut-Il le faire alors qu’Il ne peut même pas nous faire confiance en tant que membre? Qu’une petite histoire surgisse dans l’église, et vous vous emparerez de vos documents, et vous quitterez pour une autre église.

            Ouais, fils et filles de Dieu, que pense le Tuteur dans la Présence du Père? Et le Père peut envoyer Son Témoin, Son Esprit, et se montrer vivant, se révéler aux gens par la Parole, par des miracles, par des prodiges ; et les gens sont si charnels qu’ils n’y font pas attention. Oh! Dans quel état se trouve l’église, elle si charnelle! Et le Père nous manifeste Sa bonté, mais nous La rejetons continuellement.

18        Finalement, le Tuteur vient et dit: «Je n’ai plus rien à faire avec cet enfant. Je l’ai éprouvé pendant quarante ans, et il est toujours arrogant.» Tout ce qu’ils veulent suivre, c’est un crédo fait de main d’homme, un dogme, une certaine façon d’être baptisé, ou–ou un petit isme. Ils ne savent rien de l’amour de Dieu, qui est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit. Leurs vies prouvent cela.

            Que doit penser le Saint-Esprit dans la Présence du Père? Si vous êtes des enfants de Dieu, alors vous–vous êtes… vous avez la nature de Dieu. Dieu a envoyé Son Fils pour le corps entier, toute l’église. Pourquoi nous retirons-nous dans un coin? Dieu est Saint ; mais vous, vous agissez comme le monde, vous vous habillez comme le monde, vous parlez comme le monde, vous racontez des plaisanteries grossières, vous fumez, vous prenez un petit verre amical, et vous vous appelez des chrétiens. Honte à vous! Comment pouvons-nous échapper à la colère du jugement de Dieu en agissant comme cela, alors que le Saint-Esprit se présente devant le Père et doit apporter un tel message?

            Nous pourrions y rester longtemps, mais le temps ne le permet pas.

19        Puis, qu’en serait-il si l’enfant est obéissant? Eh bien, voici la manière de Dieu de faire. Il n’a jamais traité, ni ne traitera jamais avec une certaine organisation. Dieu traite avec des individus, c’est vrai. Jamais Dieu n’a envoyé un homme à une organisation. Sondez les Ecritures. Dieu n’a jamais envoyé un homme que les organisations n’aient rejeté. L’homme se tient seul dans la Présence de Dieu pour rendre compte de sa propre vie. Il ne traite… Je n’ai rien contre les organisations. Les organisations, c’est bien, si vous ne dressez pas les barrières, en disant: «Ça, c’est nous, et vous autres, vous avez tort.» Les organisations, c’est bien, mais vous ne voulez pas communier avec les autres. Et nous ne sommes pas ici pour construire une organisation, mais nous sommes ici pour établir un principe, et ce principe, c’est Christ. Maintenant, considérons simplement la condition.

            Ensuite, nous voyons que si le père sait donc que ce fils est désobéissant, il ne peut rien faire à ce sujet. Mais, et si le fils était obéissant? Et si le tuteur venait auprès du père et disait: «Oh! Monsieur, j’aimerais vous dire quelque chose: mon cœur est plein de joie»?

            «Oui, dirait le père, comment mon fils évolue-t-il?»

            «Oh! Il est juste…» (Passez-moi l’expression maintenant, mais comme nous dirions) «c’est bien le fils de son père.» Il est juste comme son père. Il aime ce que le père aime. Il fait ce qui plait au père. Oh! Ne serait-ce pas un message à apporter devant le père? Le Saint-Esprit ne se réjouirait-Il pas, ce soir, en apportant ce message devant le Père sur cette obéissance totale du peuple? Il aimerait le faire.

            Alors, le Père, évidemment, s’enflerait d’orgueil et dirait: «Ça, c’est mon fils, je l’aime, et, un jour, il héritera de tout ce que je possède, ce sera sien, car il est un fils digne de confiance. Il possèdera toutes choses.

20        Maintenant, s’il était un fils digne de confiance, un certain jour viendrait. Maintenant, j’aimerais que vous écoutiez très attentivement. On fixait un certain jour dans la vie de ce jeune homme, après qu’il a satisfait aux conditions requises, après qu’il a été bien formé, et qu’il a atteint un certain âge ; il y avait un temps où le père adoptait l’enfant qu’il avait engendré, dans sa propre famille. (C’était le placement d’un fils, pour vous les ministres.) Le même fils qui était né dans la famille devait être placé dans la famille, ou d’après la loi de l’adoption, comme Paul en parle dans Ephésiens 1:5, que nous étions «prédestinés à être des enfants d’adoption par Jésus-Christ.»

            Dieu, avant la fondation du monde, connaissait chaque Fils qu’Il aurait. Et Il n’a jamais envoyé Jésus juste pour venir mourir, pensant que quelqu’un aurait pitié de Lui. Je n’aimerais pas diriger mes affaires comme cela, vous n’aimeriez pas non plus diriger les vôtres comme cela. Et Dieu ne dirige pas les Siennes comme cela. Il est venu sauver ceux qu’Il connaissait, par prescience, qu’ils seraient sauvés. Il a considéré leur condition et Il connaissait la faim de leur cœur avant le commencement du monde. Et Il est venu les sauver, Il a envoyé Jésus-Christ comme une propitiation pour nos péchés. «Il ne veut pas qu’aucun périsse», mais Il connaissait qui périrait depuis le commencement. Sinon, Il ne serait pas Dieu.

21        Maintenant, remarquez, quand on amenait ce fils dans la rue, en public, on lui mettait un beau vêtement, là devant le public, et alors il se déroulait une cérémonie d’adoption. Et ce fils était adopté dans la famille et, après avoir été adopté dans la famille, il devenait héritier de toutes choses, et il était en possession de tout.

            O église, ne voyez-vous pas où vous avez failli? Vous étiez né de nouveau, mais vous tergiversez dans le monde et vous êtes allés après les choses du monde ; et Dieu ne peut pas vous faire confiance. C’est la raison pour laquelle les grands dons ne se retrouvent pas chez les baptistes, les méthodistes, les presbytériens, les pentecôtistes, et ainsi de suite, c’est à cause du caractère de l’église. Cela n’a pas plu au Père.

            Je sais que c’est dur, mais c’est la vérité. Que la grande Eglise rachetée de Dieu se redresse et qu’Elle se mette à croire en Dieu comme il se doit et à vivre comme il se doit, vous verrez Dieu entrer en scène avec tout ce qu’Il a promis. C’est vrai. Brisez les barrières, et entrez, et soyez… ayez communion, réfléchissez, aimez, prêchez, et servez le Seigneur, et vous verrez ce qui se passera.

22        C’est le temps de test, le chrétien doit être éprouvé, chaque fils qui vient à Dieu doit premièrement être un enfant formé, éprouvé. Quand vous vous mettez à construire un bâtiment, vous testez le matériel que vous y placez. Quand le grand barrage était construit là à Jeffersonville, pour les crues, ils avaient testé chaque portion de sol qui devait faire partie du barrage pour voir si ça pouvait résister aux eaux. Et Dieu teste ses enfants avec des épreuves, des ennuis et des tribulations, pour savoir s’ils sont vraiment Ses enfants. La Bible dit: «Si nous ne pouvons pas supporter le châtiment, nous sommes alors des enfants illégitimes, et non des enfants de Dieu.» Remarquez maintenant. Alors, quand le temps de test arrive, et qu’ils ne peuvent pas supporter le test…

            J’aime ce vieux chant que les gens avaient l’habitude de chanter:

            Au travers de beaucoup de dangers, de peines et pièges

            Par où je suis passé ;

            C’était la Grâce qui m’a gardé sain et sauf jusqu’à ce jour,

            Et la grâce m’enlèvera.

            Et ensuite, quand on avait accompli l’adoption sur le fils, je le dirais comme ceci, son nom était tout aussi valable sur le chèque que celui de son père, et il avait tout ce qu’il voulait.

23        Il était testé, éprouvé, et un véritable fils du Dieu vivant est éprouvé. Alors, il avait… C’était par cela que Jésus est passé. Ils étaient là sur la montagne de la Transfiguration. Il avait été tenté au puits ; Il avait été tenté sur le sommet du temple ; Il avait été tenté quand le diable Lui a dit d’accomplir un miracle ; toutes sortes de tentations: Il avait prouvé qu’Il était un vrai, un véritable Fils de Dieu. Et Dieu allait Le placer dans la position par rapport à ce qu’Il était réellement.

            Ensuite, là sur la montagne, en ce jour-là, la montagne de la Transfiguration, Ils se tenaient là, conversant ; et tout à coup, une Nuée descendit du ciel et Il fut glorifié en leur présence. Et Ses vêtements brillaient comme la lumière. Voyez-vous la robe de reconnaissance que le Père Lui avait donnée? Il avait trois témoins terrestres et trois témoins célestes pour observer cela. Et alors, Il plaça sur Lui la robe, la robe glorifiée.

24        Et ensuite, bien entendu, Pierre, comme agissent les hommes quand le surnaturel est accompli, ils étaient tout excités. Vous savez, le Seigneur peut envoyer un petit réveil comme à l’époque des méthodistes, comme à l’époque des luthériens, ou comme à l’époque des pentecôtistes ; Il peut envoyer un petit réveil et les gens deviennent tout excités. Plutôt que de tenir ferme, tout le monde veut être ceci ou cela. Il y avait une foule mélangée qui est sortie avec Moïse, le surnaturel avait été accompli, et une foule mélangée avait suivi.

            Je lisais une histoire sur Martin Luther, et il y était dit: «Ce n’était pas un secret», ou plutôt «pas une chose étrange que Luther ait pu protester contre l’Eglise catholique et s’en tirer ; mais la manière dont Luther avait pu affronter tout fanatisme qui avait suivi son réveil.» C’est de cette manière que ça s’est passé tout le temps.

            Et Pierre devint excité et il dit: «Seigneur, c’est vraiment une chose glorieuse que d’être ici ; construisons donc des dénominations. Construisons trois tabernacles ici. Nous en aurons un pour les sabbatariens, ceux qui aimeraient garder le jour du sabbat, et les légalistes. Et nous en construirons un autre pour–pour Mo… un pour Moïse, et nous en construirons un pour ceux qui aimeraient garder les paroles des prophètes, et nous aurons une dénomination après eux.» Et il dit: «Puis, nous construirons un tabernacle pour Toi, pour ceux qui aimeraient venir adorer avec Toi.»

25        N’est-ce pas encore là le genre des gens que nous avons aujourd’hui? Ils étaient tout excités. Quand la bénédiction de la Pentecôte tomba à la troisième reforme, la première chose, ils ont organisé les assemblées de Dieu. Et après cela, ils ont organisé l’église unie, ou le PA de JC, le PA de W, l’église de Dieu, l’Eglise de la Prophétie (Oh! Miséricorde!), au point qu’il y en a pratiquement des centaines. Tous veulent construire une dénomination.

            Pierre a dit: «Je vous dirai ceci: c’est que ceux qui aimeraient servir la loi, laissez-les la servir.» Je suis content que quelque chose ait eu lieu: «Avant qu’il n’ait pu terminer à parler…» Observez ce que la Bible dit: «Comme il parlait encore…» Dieu a étouffé cela dans l’œuf. Examinez les Ecritures, le verset 5: «Comme il parlait encore, une nuée les couvrit, après… il parlait encore, une voix fit entendre ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé: écoutez-Le.»

            Maintenant, méthodistes, baptistes, presbytériens, église de Dieu, assemblées, vous tous, écoutez ceci: «Celui-ci est mon Fils bien aimé, qui a prié afin que vous soyez un ; écoutez-Le.» Pour commencer, Dieu a condamné la chose. C’est dur, mais c’est la vérité. Dieu n’a jamais envoyé un homme pour construire une organisation. Il ne l’a jamais envoyé pour construire une église. Dieu a envoyé un homme pour prêcher l’Evangile ; et la prédication de l’Evangile consiste à démontrer le Saint-Esprit dans le monde entier.

            Car Il a dit: «Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru ; en Mon Nom, ils…» construiront des églises, des organisations, des écoles, enseigneront de la théologie? «Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru ; en Mon Nom, ils chasseront les démons, ils guériront les malades et ils accompliront toutes sortes de miracles et de prodiges.»

            En effet, la prédication de l’Evangile produirait-elle cela à cette génération? «Allez partout le monde, ces signes les accompagneront dans le monde entier.» Tant que l’Evangile durait, les miracles devaient L’accompagner.

26        C’est là où Il a donné la commission. Que quelqu’un ose me dire ou me montrer le passage de l’Ecriture où Il ait jamais retiré cela de Son Eglise. Mais nous, nous faisons juste le contraire. Voyez-vous où nous nous sommes tous embrouillés? Excusez-moi cette expression, mais c’est vrai de toute façon.

            Les roues de puissances et de royaumes de Dieu n’arrivent pas à tourner, parce que nous y avons placé de la vielle graisse bourbeuse et sale de l’essieu, qui n’en fait pas partie. Ce dont nous avons besoin ce soir, c’est d’un lavage par l’eau à travers la Parole, et la puissance du Saint-Esprit pour revenir dans l’église afin de recommencer à faire tourner les roues de l’économie de Dieu. Non pas de cales, ni de tournevis, ni de boulons et… pour bloquer cela. Nous avons besoin d’un lavage par la Parole, l’eau, les eaux de séparation, la purification, c’est ce que… Il ne s’agit pas de l’eau naturelle, les eaux de séparation n’étaient pas du tout l’eau ; c’étaient les cendres d’une génisse qui avait été tuée, et qui étaient placées là à côté, avec son sang aspergé sept fois sur la porte: Exode 19.

27        Remarquez. Voyez donc où nous en sommes arrivés. Puis, cette grande église, quand il a dit: «Construisons-en une qui… pour tous ceux qui veulent garder le sabbat, ceux qui ne veulent pas manger de la viande, construisons-en une pour cela ; considérons Moïse et sa loi.»

            Je suis content qu’Il ait détourné nos yeux de Moïse. Que pouvait faire la loi pour vous? La Bible dit: «Personne n’est sauvé par la loi.» Peu importe combien vous êtes bon, combien vous menez une bonne vie, vous ne pouvez pas être sauvé par la loi. «C’est par la grâce que vous êtes sauvé, ce n’est pas par vos propres efforts: mais il s’agit de la bonté de Dieu pour vous.» La loi était un policier, la loi vous a placé dans la prison, mais la loi n’avait pas de rédemption pour vous en faire sortir. Christ a la rédemption. La loi vous dit que vous êtes pécheur. Christ dit: «Je suis venu vous délivrer.» Je suis content qu’Il ait détourné Sa tête de la loi.

28        Qu’en est-il des prophètes? Qu’en est-il d’Elie? Que voulait-il dire? Il était la justice. Il représentait la justice de Dieu. Personne ne peut être en dehors de Christ.

            Elie avait un commandement de la part de Dieu ; il est allé au sommet de la montagne. Et pendant qu’il était là, le roi a dit: «Montons là-haut prendre ce vieux fanatique, ce vieux saint exalté. Allez le prendre.» Et il a envoyé cinquante hommes.

            Ce vieux prophète se tenait là, un vieux petit corps décharné, et les moustaches pendant comme un petit ver, et il a dit: «Si je suis un homme de Dieu, que le feu descende du ciel et vous consume.» Ça, c’est la justice. C’est ce que vous méritez. Je ne veux pas ce que je mérite.

            Ensuite, le roi a dit: «Oh! Peut-être qu’une tempête d’éclair est passée à côté. Et une petite tempête de tonnerre et l’éclair ont dû les avoir frappés. Nous enverrons un autre groupe de cinquante, car il n’existe pas une chose pareille qui soit arrivée dans ces derniers jours.» Ainsi envoya-t-il un autre groupe de cinquante.

            Et Elie s’est levé (justice) et a dit: «Si je suis un homme de Dieu, que le feu descende du ciel et vous consume.» Et un autre groupe de cinquante est parti. Ce n’était donc pas par hasard, c’était la justice de Dieu.

            Je n’ai pas besoin de la justice. Je n’ai pas besoin du jugement. J’ai besoin de la miséricorde. Que Dieu m’accorde la miséricorde, non Sa loi, non Ses dénominations, non ses bishops ; j’ai besoin de Son amour et de Sa miséricorde. Ce dont le monde est affamé aujourd’hui, c’est de Son amour et de Sa miséricorde, la Miséricorde de Dieu sur nous. Je ne pourrais pas supporter Sa loi, je ne peux pas garder sa loi, et Il sait que je n’ai pas besoin de Sa justice, Il pourrait me condamner ; mais je vais accepter Sa miséricorde.

            Ensuite, que peut faire Jésus pour vous? Il peut vous sauver, Il peut vous guérir, Il peut vous accorder Son salut. Il peut vous amener à la Gloire, Il peut couvrir vos péchés, Il peut vous faire aimer les uns les autres. Il peut faire que les méthodistes serrent la main aux baptistes, et que les baptises et les presbytériens entourent des bras les pentecôtistes, et être frères.

29        Je remercie Dieu pour la religion à l’ancienne mode. Elle fera que celui qui est vêtu en salopette puisse s’asseoir à côté de celui qui porte un smoking et qu’ils s’embrassent l’un l’autre, et s’appellent frères. Elle fera que celle qui est vêtue en robe en calicot s’assoie à côté de celle qui porte une robe en soie, qu’elles s’embrassent et s’appellent sœurs.

            Mais quand vous vous redressez en disant: «Mon église est meilleure que la vôtre ; mon pasteur a une meilleure instruction que le vôtre» ; alors, vous êtes toujours charnel. Certainement.

            O Dieu, accorde-nous Ta miséricorde et non pas Ton jugement.

            Que se passe-t-il avec le monde aujourd’hui? Que se passe-t-il? L’église n’a-t-elle pas évolué? Quelle est la raison pour laquelle l’Evangile n’est pas allé dans le monde entier? C’est parce que nous vivons encore sous les lois et les traditions des anciens. Nous essayons de nous former des organisations et de construire sur ces fondations, sur l’instruction, sur, oh! les sociétés. L’Eglise du Dieu vivant n’est construite sur aucune d’entre elles, mais sur les fondements solides de Christ, le Fils du Dieu vivant, par l’amour divin, en reconnaissant chaque homme comme frère. Oh! Combien nous avons besoin de ce petit mot, ce mot à quatre lettres: l-o-v-e [ amour]. Le monde périt par manque de cela.

30        Pour terminer, j’aimerais faire ces remarques: Le monde, le pécheur là dehors, ami, ne vous laissent pas construire vos dénominations au point où vous avez les meilleures écoles ; non pas que vous pouvez construire de grandes flèches qui s’élèvent jusqu’au ciel. Les pharisiens avaient tout ce qu’il y a de meilleur que vous, mais ils étaient taxés d’enfants du diable. Le pécheur ne cherche pas à voir comment vous vous habillez ; le pécheur ne cherche pas à voir quelle instruction vous avez, et comment votre pasteur peut prononcer correctement Ah-men, ou quelle voix bien exercée il possède.

            S’il y a quelque chose que je hais, c’est une voix bien exercée, une voix sur-exercée ; ils se tiennent debout là et jouent une note au point que leur visage devient bleu. Ils ne chantent pas pour Dieu ; ils chantent pour que quelqu’un les entende.

            Rien ne ressemble plus au Ciel qu’un chant pentecôtiste à l’ancienne mode, où un homme ne peut pas produire une mélodie dans un seau de charbon, avec des mains levées vers Dieu, chantant les louanges et la gloire de Dieu ; et avec un cœur d’or dans celui qui serrera la main à son voisin, et lui fera une faveur, même s’il est en désaccord avec lui.

            C’est ce que le monde aimerait voir ; non pas comment vous pouvez parler correctement, et combien vous êtes instruit, comment vous pouvez citer Webster et Shakespeare. Vous devez citer la Bible et Christ ; et vivre comme vous prêchez, c’est la chose que le monde cherche: «Ne me prêchez pas un sermon, mais vivez-moi un sermon.»

            «Quand J’aurai été élevé de la terre, J’attirerai tous les hommes à Moi.»

31        «Père, fais qu’ils soient un. A ceci, tous les hommes connaitront que vous êtes Mes disciples si vous avez de l’amour les uns envers les autres.» Et ici, nous tous, la grande Eglise de Dieu, juste comme nous sommes séparés… Que pense le Saint-Esprit dans la Présence du Père, qui est l’Amour? Témoignez un peu plus de gentillesse les uns envers les autres, église ; soyez un peu plus aimable dans votre cœur. Ne cherchez pas à imiter cela, vous ne pouvez pas y arriver ; vous devez avoir cela. Et pourquoi prendriez-vous un substitut alors que le ciel pentecôtiste est plein du véritable? Ô Dieu, sois miséricordieux. L’amour, le véritable.

            Cette imitation, un homme… je crois que c’était Abraham Lincoln (le plus grand président, je pense, que la nation ait jamais eu), je crois que c’était lui qui a dit: «Vous pouvez tromper une partie du peuple, pendant un certain temps, mais pas tout le peuple, tout le temps.» Si vous allez à l’église avec ce large visage d’un air saint et serrer la main à la sœur, et le jour suivant, vous faites des histoires, vous jouez aux cartes, vous restez à la maison le mercredi soir pour regarder Elvis Presley, ou un autre renégat impie, Arthur Godfrey, le matin et que sais-je encore ; et vous vous appelez chrétien? Le–le pécheur en sait mieux que cela. Vous n’êtes pas meilleur que lui, et il le sait. Volez, trichez, mentez, soyez indifférent, retranchez-vous en disant: «C’est moi et c’est à moi, et que les autres s’en aillent, s’ils le veulent.» Comment pouvez-vous donc vous attendre à recevoir des choses? Le monde veut voir l’amour authentique démontré, un véritable amour.

            O Dieu, accorde-nous cela. Accorde-nous l’amour.

32        Je suis un chasseur ; j’aime aller dans les montagnes. Un jour, j’ai vu quelque chose qui a saisi le cœur d’un pécheur. Si vous m’accordez toute votre attention, juste un moment maintenant. J’avais souvent un petit camp de chasse, que je partageais avec un autre homme. Cela lui appartenait, j’étais seulement son associé. Le Seigneur m’a toujours béni dans le bois, où je pouvais me retrouver.

            Et c’était là dans le New Hampshire du nord. Il y avait là-bas un homme du nom de Bert Call: l’un des plus braves chasseurs que j’aie jamais rencontré, mais il était l’homme le plus méchant que j’aie jamais rencontré. Oh! Il était cruel de cœur. Et il avait d’habitude… Nous allions chasser. J’aimais chasser avec lui: On ne devait pas s’inquiéter à son sujet, il savait où il se retrouvait, et il s’accrochait à vous contre vents et marées, un brave homme avec qui chasser, un tireur d’élite ; mais il était cruel de cœur. Et je suis allé chasser avec lui ; et il aimait chasser les petits faons, juste pour me mettre mal à l’aise.

            Vous savez comment les gens deviennent, ils veulent simplement vous mettre mal à l’aise en faisant quelque chose. Une petite fille allumerait une cigarette juste pour vous prouver qu’elle peut le faire. Cela révèle simplement ce qu’est votre éducation, sœur. C’est vrai. On veut simplement agir avec ruse. Et…

33        Eh bien, si vous voulez tuer un faon, c’est en ordre, la loi du New Hampshire vous autorise à tuer un faon. Mais juste un par année. Ce n’est pas mal de tuer un faon, Abraham a tué un veau et Dieu en a mangé ; il n’y avait donc pas de mal à cela. Mais c’était juste pour briser les lois.

            Et certains d’entre vous, enfants chrétiens, vous circulez dans la ville, vous faites grincer ces pneus, vous écrasez les gens, et autres ; et puis, membre d’une église? Quel genre d’exemple êtes-vous? Cependant, vous êtes membre de la Jeunesse pour Christ. Vous devez prouver ce dont vous parlez. Et le monde attend que l’église le fasse.

34        Tenez, je suis allé là un certain automne, et il s’était fabriqué un drôle de petit sifflet et l’a emmené ; et quand il l’a fait retentir, cela a produit un son pareil à celui d’un petit faon. Eh bien, un faon, c’est un petit d’une biche.

            Et j’ai dit: «Bert, tu ne vas pas utiliser cela, n’est-ce pas?»

            Il a dit: «Ah! Billy, ressaisis-toi, tu es une poule mouillée ; c’est ce que vous êtes, vous les prédicateurs, vous êtes simplement des poules mouillées.»

            J’ai dit: «Bert, ce n’est pas ça, je ne suis pas une poule mouillée, je ne veux pas être cruel.» J’ai dit: «Tu agis mal.»

            Ce jour-là, nous avons continué à chasser ; il y avait environ six pieds [183 cm] de neige sur le sol. Nous n’avons rien trouvé toute la journée pratiquement jusqu’à douze heures. Et nous sommes arrivés à une petite clairière ; nous n’avons point vu une piste dans cet amoncèlement de neige fraiche. Et nous nous sommes assis, je pensais qu’il allait faire sortir son déjeuner pour manger, mais il a mis la main dans la poche et a fait sortir son petit sifflet.

35        Eh bien, il s’est en quelque sorte incliné, je me tenais à côté de lui, ou plutôt derrière lui, il a pris ce petit sifflet pour siffler.

            Je me suis dit: «Assurément, il ne fera pas cela.»

            Il a fait retentir ce petit sifflet ; cela ressemblait au cri du petit de la biche. Et tout à coup, à pas plus de vingt ou trente yards [18 ou 27 m], une très grande et belle biche a dressé sa tête (Eh bien, une biche, c’est la femelle du cerf.) ; avec ses grandes oreilles, ses grands yeux bruns, elle était là si près que je pouvais voir les veines de son visage. Eh bien, c’est une chose inhabituelle. Elle a regardé tout autour, il y avait quelque chose de faux. Et j’ai vu Bert s’approcher plus près, et il a de nouveau émis un son avec le sifflet. Et la grande maman biche s’est engagée dans la clairière. C’est une chose très inhabituelle. Une biche ne se réveillera pas en cette heure de la journée, à moins qu’elle soit effrayée. Et ensuite s’engager dans la clairière? Elles ne le feront pas.

            Mais c’était quoi? Elle était une mère. Elle ne fabriquait pas cela. Elle était authentique. Elle était une mère, et un petit était dans le besoin ; et l’instinct maternel en elle l’a réveillée ; c’est une chose anormale, pour l’action de son genre, et elle s’est engagée dans cette clairière.

36        J’ai regardé le chasseur, alors qu’il tirait le levier de la barrette, et il a fait introduit une cartouche dans le canon de ce fusil .30-06 ; il a fait la mise au point.

            Et la mère biche l’a vu. Généralement, elles courraient aussi fort qu’elles le pourraient. Mais quand elle a vu le chasseur, cela ne l’a pas arrêtée. Elle a sautillé. Qu’était-ce? Un petit était en détresse, et elle était une mère. Quoique cela lui coûte la vie, elle aurait donné sa vie pour venir au secours à ce petit. Voyez, ça s’appelle «l’amour d’une mère». Elle n’était pas une hypocrite, elle était sincère et elle est sortie pour affronter la mort.

            Le cœur battant, je me suis dit: «O Bert, certainement, tu ne le feras pas.»

            Et je l’ai vu faire la mise au point du fusil avec précision, et ce réticule sur son cœur, je savais que quand il allait toucher cette gâchette, il lui explorerait directement le cœur.

37        Je me suis dit: «Bert, comment peux-tu faire cela? Cette véritable mère loyale ; comment peux-tu faire cela?» (Il était un bon chasseur.) «Comment peux-tu le faire, Bert?» Je me suis dit: «Ô Dieu, ne le laisse pas faire cela.» J’ai détourné la tête. Je ne pouvais pas voir cela se produire.

            Cette véritable mère, dotée de quelque chose d’authentique, se tenait là en face de la mort ; en effet, il y avait en elle quelque chose qui l’appelait même à affronter la mort ; cependant, elle protégeait son petit. Elle cherchait ce petit.

            J’ai détourné la tête, et j’attendais d’entendre ce fusil détoner et de voir l’éclaboussure de la chair, et le cœur de cette biche exploser à travers cela, quand cette grande balle en forme de champignon l’atteindrait. Et j’ai attendu, et je n’ai rien entendu, et j’ai attendu un peu plus longtemps. Je lui tournais le dos, je pensai: «Que se passe-t-il?»

            Et quand je me suis retourné, le canon du fusil était comme ceci. Il a jeté le fusil par terre, s’est retourné, m’a saisi par les jambes, il a dit: «Billy, j’en ai assez ; conduis-moi à ce Christ qui est Amour. Si l’amour d’une mère a fait qu’elle fasse ainsi face à la mort, laisse-moi avoir cet amour de Dieu quand j’arriverai devant la mort», avait-il dit.

            Voyez, c’est l’expression du véritable amour.

38        «Et une mère peut oublier son nourrisson, mais Moi, Je ne vous oublierai jamais. Vos noms sont gravés sur les paumes de Mes mains.» Le monde veut voir ce genre d’amour dans une église, il veut voir ce genre d’amour dans un individu. Il vous appellera alors à côté quelque part, et Il vous enverra un ange, vous adoptera dans Sa famille et vous donnera un don divin. A moins que Dieu voie cet amour authentique, qui a envoyé Christ au Calvaire, dans Son Eglise (Et vos dénominations disparaissent. Gardez votre dénomination, mais soyez aimable envers tout le monde, brisez les murs de différends, et soyez un dans Son Fils), le monde baissera donc les bras et s’abandonnera à Christ: «Celui-ci est Mon Fils bien-aimé ; écoutez-Le. Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a envoyé Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la Vie Eternelle.»

            Voudriez-vous avoir l’amour de Dieu en vous, au point que vous pourriez manifester au monde (non pas un hypocrite, non pas parce que vous êtes baptisé d’une certaine manière, ou aspergé, ou—ou reformé, ou quelque chose du genre, ou une certaine émotion que vous avez expérimentée ; mais dans votre cœur) un amour chrétien authentique? Non pas dire: «Eh bien, le pasteur m’a dit que je ne dois plus m’habiller comme le monde, et être sur la voie… Oh! Je ne devrais pas être ces… porter ces vieux shorts les après-midis, ou que sais-je encore.» Mais Quelque Chose en vous, qui vous conduit à Christ, de sorte que vous L’aimez tellement que vous ne le ferez pas. Voudriez-vous avoir cela?

39        Inclinons la tête juste un instant. Il y a une Fontaine Remplie du Sang. Que tout le monde soit en prière, et que chaque tête soit inclinée, s’il vous plaît. Je suis certain que vous tous, vous savez que nous sommes des êtres mortels ; la poussière de la terre vers laquelle vous avez la tête tournée, d’où Dieu vous a tirés, et où vous retournez rapidement.

            Je me demande, pendant que la musique joue doucement et tendrement, et que le Saint-Esprit est en train de se mouvoir, que personne ne lève les yeux, s’il vous plait ; que le Seigneur et moi-même voyions ça. Membre d’église, pécheur, qui que vous soyez, combien parmi vous aimeraient avoir un amour divin dans leur cœur, de sorte que vous puissiez manifester Christ au monde, et un amour aussi réel que celui que cette vielle mère biche avait dans son cœur pour son petit? Voudriez-vous être autant chrétien que cette biche était mère? Elle était née une mère. Voudriez-vous lever la main vers Dieu juste maintenant?

            Nous n’avons pas ici une salle où amener les gens, mais que Dieu vous bénisse. Oh! Ce… regardez simplement la salle, partout. Aux balcons vers la gauche, levez la main maintenant, en disant: «Ô Dieu, place en moi ce genre de cœur qui me conduira, Seigneur, à faire ce qui est juste et reconnaitre Christ ; même quand mon patron ou mon voisin, ou qui que ce soit, agit mal, que je puisse leur parler doucement, leur manifester une telle atmosphère chrétienne.» Aux balcons vers l’arrière, voudriez-vous lever la main et dire: «O Dieu, sois miséricordieux envers moi. Maintenant, frère Branham, j’aimerais accepter l’amour du Christ envers moi, cet amour qui fera de moi ce qu’Il veut que je sois.» Aux balcons vers la droite, s’il vous plaît, combien y en a-t-il là-bas? Peu m’importe combien vous avez été membre d’une église, si vous n’avez pas ce véritable amour, levez simplement la main vers Lui maintenant et dites: «O Dieu, accorde-moi cet amour.» Que Dieu vous bénisse partout là. Partout dans la salle principale, dans toutes les allées, voudriez-vous lever la main et dire: «O Christ, sois miséricordieux.»? Là-haut maintenant, afin que Dieu puisse voir cela. C’est vrai. Des centaines d’entre eux. «Donne-moi, ô Seigneur, cet amour. Donne-moi Christ. Je voudrais aimer chaque homme. Je voudrais aimer chaque personne. J’aimerais être tellement rempli d’amour. J’ai besoin du véritable amour, Seigneur, pas d’imitations, mais un véritable amour. J’aimerais le démontrer. Tu as dit: ‘Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; écoutez Le.’»

            Restez simplement dans votre dénomination, c’est en ordre. Restez juste là où vous êtes, mais ayez vraiment quelque chose à démontrer dans cette dénomination.

            Très bien, maintenant vous pouvez baisser vos mains, juste un moment donc. Eh bien, soyez très sincère, nous allons prier.

40        Notre Dieu et notre Père, Toi qui as amené l’amour de Ton propre Etre, ô Dieu, je pensais autrefois que Tu étais irrité contre moi, mais que Jésus m’aimait. Mais j’ai vécu assez longtemps pour découvrir que Jésus était le cœur même de Dieu, que Son grand cœur m’avait tellement aimé qu’Il a donné Sa Vie pour moi, afin d’être une expiation pour mes péchés et pour moi: un sale pécheur, coupable. Et Il m’a aimé et m’a racheté par Son amour béni, et Il m’a accordé d’aimer tout le monde.

            Je prie, ô Dieu, pour tous ceux, en ce moment, qui ont… qui ont levé la main. Il y en a tellement que je ne pourrais les compter, mais Toi, Tu connais chacun d’eux, Seigneur. Je Te prie, en cette heure même, d’envoyer le Saint-Esprit dans leur cœur, afin qu’Il leur accorde l’amour qui fera qu’ils soient envers Toi aussi sincères que cette mère biche l’était pour ce petit. Accorde-le, Seigneur.

            Puissent-ils vivre, dès ce moment, une vie de discipline telle que toute cette ville et les villes avoisinantes où ils habitent pourront dire, alors qu’ils descendront la rue: «Si jamais il y a des chrétiens, les voilà qui passent, à cause de la douceur de cette personne, même s’ils ne sont pas membres de ma dénomination, mais cependant, ce sont de véritables chrétiens. Ils sont doux et gentils.»

            Tu as dit dans Ta Parole: «Vous êtes le sel de la terre ; mais si le sel perd sa saveur…» Ô Dieu, je crains que ça soit ce qui se passe dans l’église: elle a perdu sa douceur, elle a perdu son amour, elle a perdu son influence pour amener les pécheurs vers Toi. Ils font simplement entrer un groupe de membres, les baptisent, et puis les laissent vivre dans le monde, et leur influence a corrompu l’église.

            Ô Dieu, fais un véritable nettoyage de la maison. Balaie l’église de la chaire au sous-sol et crée en nous, Seigneur, un nouveau cœur, et accorde-nous ce cœur plein d’amour chrétien et de communion, afin qu’il y ait une véritable fraternité d’hommes chrétiens et de femmes chrétiennes. Seigneur, commence cela ici même. Tu as dit dans Ta Parole: «Tout ce que vous demanderez à Mon Nom, Je le ferai.»

            Puis, en tant que Ton serviteur… Prends les trophées de ce message et place-les dans le Royaume de Dieu, et qu’ils puissent porter les fruits de l’Esprit: ce qui est premièrement l’amour, la joie, la foi, la bonté, la douceur, la patience, la longanimité, la gentillesse. Accorde-le, Père. Je te les présente. Ils ont levé la main pour montrer que l’esprit en eux leur a fait prendre la décision de Te suivre. Et maintenant, Seigneur, prends-les et donne-les à Ton Fils, comme un don d’amour.

            Et à la fin de l’âge (Je peux ne pas être capable de leur serrer la main ici.), laisse-moi serrer chaque main qui a été levée ce soir, Seigneur, dans ce Royaume au-delà de cette terre: Là où nous ne prêcherons plus jamais aux pécheurs, où nous ne prierons plus jamais pour les malades, où nous ne verrons plus jamais des gens âgés ou des gens aux épaules affaissées ; mais là, nous serons jeunes éternellement, transformés en un instant. «Les êtres immortels se tiendront là à Sa ressemblance, brillant plus que les étoiles et le soleil.»

            Ô Dieu, accorde-le. Je Te les confie maintenant, au Nom de Jésus. Amen.

41        Ne vous sentez-vous pas simplement bien? N’est-ce pas? Levons-nous tous, doucement, juste un instant. J’essaie de prendre la décision. J’ai dit à docteur Vayle que, ce soir, j’allais avoir une ligne rapide. Je suis en retard, je ne sais pas si je peux l’avoir ou non. Juste un instant.

            Chantons simplement ceci, très doucement maintenant. Vous tous, peu importe qui vous êtes, si vous avez une voix, chantez. Ne chantez pas pour votre voisin, chantez pour Dieu.

            Il y a une Fontaine remplie de Sang,

            Tirée des veines d’Emmanuel,

            Et les pécheurs plongés dans ce flot,

            Perdent toutes les taches de leur culpabilité (Levez la main),

            Perdent toutes les taches de leur culpabilité,

            Perdent toutes les taches de leur culpabilité,

            Et les pécheurs plongés dans ce flot

            Perdent toutes les… de leur culpa…

            (Gardez simplement votre main levée un instant).

42        Divin Père, baisse Ton regard juste maintenant. Ôte de nous notre culpabilité et nos taches, et accorde-nous un nouveau cœur, Seigneur. Laisse-nous expérimenter avec Christ une communion telle que nous ne l’avons jamais expérimentée auparavant. Accorde-le, Seigneur. Ces précieux gens du Sud, ici, Seigneur, avec un cœur d’or, je Te prie de Te mouvoir ce soir, Seigneur, et fais que quelque chose se produise qui fera que tous les préjudices seront brisés, et qu’il se produira dans cette ville un réveil à l’ancienne mode, Seigneur, qui secouera toute la ville, chaque église. Accorde-le, Père. Nous le demandons au Nom de Christ. Amen.

43        Où est Billy? Avez-vous distribué des cartes de prière? Qu’était-ce? La lettre M? De un à cent?

            Les deux ou les trois dernières soirées, nous avons appelé ceux qui n’avaient pas de cartes de prière, et nous avons laissé de côté ceux qui avaient des cartes de prière. Et ce soir, juste pendant quelques instants, prêtez-moi toute votre attention pendant pratiquement quinze, vingt minutes ; appelons ceux qui ont les cartes de prière ce soir. Les cartes de prière qui ont été distribuées portent la lettre M.

            Avons-nous appelé à partir de cinquante l’autrefois? Hier soir, ici? N’est-ce pas que nous avons appelé à partir de cinquante? De cinquante à soixante-quinze ou quelque chose comme cela… Commençons donc à partir de soixante-quinze, ce soir. M-75. Qui a cette carte de prière? Une dame là-bas? Venez ici même, sur les marches, madame. 76, 77, 78, 79. Voyez si cinq ont levé la main. Si on n’arrive pas à lever la main, dites simplement à quelqu’un près de vous, il vous transportera. Un, deux, trois, quatre ; il y en a un qui manque. 76, 77, 78, 79, 80, 81, 82, 83, 84, 85.

            Regardez tout autour, il y en a qui manquent. Regardez la carte du voisin, peut-être un sourd ou un muet, il ne peut ni parler ni entendre; regardez la carte de votre voisin ; tout le monde, regardez vos cartes, partout, tous ceux qui sont aux balcons et partout. Les gens viennent simplement prendre leurs cartes, et ils vont s’asseoir où ils veulent. Combien ai-je donc appelé? Dix? Dix? De soixante-quinze à quatre-vingts, est-ce juste? Quatre-vingt-cinq? Voyez combien vous avez là-bas.

44        Pendant qu’ils attendent, regardez tout autour maintenant à votre voisin. Quelqu’un est peut-être… Voici ici une dame qui a un membre infirme. Je sais qu’elle ne pourrait pas marcher. Je vois quelqu’un, ici, avec un membre infirme, un jeune homme. Un homme assis dans une chaise roulante, il ne peut pas marcher. C’est peut-être celui-ci. Je ne sais pas. Que quelqu’un regarde leurs cartes, s’ils ont une carte. Très bien. 76, 77, 78, 79, 80, 81, 82, 83, 84, 85, 86, 87, 88, 89, 90. Très bien. [Espace vide sur la bande — N.D.E.] … d’abord. Voyez?

            Vous avez… Nous donnons des cartes à tout le monde, nous les donnons simplement, c’est juste une petite carte portant un numéro. Chaque soir, nous commençons d’un point à un autre, je ne sais pas. Et nous vous appellerons, soyez simplement patient. Mais nous ne pouvons pas les faire venir tous à la fois. Voyez? Nous ne le pouvons pas. Nous devons commencer à partir de quelqu’un.

45        Maintenant, combien savent que Jésus-Christ, quand Il était sur terre, ne prétendait pas être un guérisseur? Combien le savent? Vous voulez dire qu’il n’y a qu’un tiers seulement de cette salle qui sait que Chri-…? Il a dit: «Ce n’est pas Moi qui fais les œuvres, c’est Mon Père qui habite en Moi qui fait les œuvres.» Combien le savent? Alors, ce n’était pas Lui.

            Combien savent qu’Il a dit cela? Dans Saint Jean 5:19, où, après Son passage à côté de la piscine de Bethesda, où il y avait de grandes foules d’infirmes, d’aveugles, de boiteux, de paralytiques, et qui ne pouvaient même pas se déplacer, ni voir, ni entendre, ni rien ; et Il est passé à côté de chacun d’eux. Et Il a trouvé un homme couché sur un grabat et l’a guéri ; et Il est parti, ayant laissé tout le groupe. Et quand Il a été interrogé, Il a dit: «En vérité, en vérité, le Fils ne peut rien faire de Lui-même, mais Il ne fait que ce qu’Il voit faire au Père ; le Fils le fait pareillement.» Combien savent cela? Certainement. Il n’avait jamais habité dans une chair mortelle. Il s’agit toujours de Dieu.

            Combien savent que Jésus-Christ voyait une vision avant d’accomplir n’importe quelle œuvre? J’ai simplement cité cela: «Je ne fais rien avant que le Père Me le montre premièrement.» C’est pourquoi, Il ne pouvait pas mentir, Il était Dieu, Il ne pouvait donc pas mentir.

            Maintenant, combien ici présents n’ont pas de carte de prière et aimeraient que Dieu les guérisse? Levez la main. C’est merveilleux. Regardez donc dans cette direction. Regardez plutôt vers le Calvaire, et croyez de tout votre cœur. Quand Jésus était ici sur terre, comment a-t-Il…

            Combien n’ont jamais été dans l’une de mes réunions auparavant? Faites voir les mains. Ceux qui n’ont jamais été dans l’une de mes réunions? Regardez simplement là.

            [Frère Branham parle à quelqu’un sur l’estrade. — N.D.E.] (Avez-vous expliqué cela?)

46        Comment Jésus a-t-Il fait… Combien croient que nous sommes dans les derniers jours, la fin de la dispensation des Gentils? Certainement. Combien savent que quand Jésus s’est manifesté aux Juifs, Il a parlé aux Juifs, Il a accompli un miracle surnaturel? Pierre est venu vers Lui: D’abord, Simon est allé, ou plutôt André est allé trouver Pierre, son frère, et l’a emmené. Et quand Pierre est venu, Jésus lui a dit: «Ton nom est Simon, et le nom de ton père est Jonas.» Combien savent cela? Que pensez-vous que cet apôtre a pensé quand Il a dit cela? Il connaissait qui il était et quel était le nom de son père.

            Ensuite, Philippe, de la même ville, est allé trouver Nathanaël, à environ quarante-huit kilomètres [trente miles] de l’autre côté de la montagne, sous un arbre en train de prier. Combien savent que c’est Saint Jean 1? Et Il a dit: «Venez voir qui nous avons trouvé: Jésus de Nazareth, le fils de Joseph.»

            Maintenant, remarquez! Voici venir un Hébreu fidèle. Quand il est venu vers lui, il a dit: «Eh bien, peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon.»

            Philippe lui a dit: «Viens, et vois.» Ne pensez-vous pas que c’est la chose raisonnable à faire? «Viens, et vois.» Et chemin faisant, il s’est mis à l’instruire sur ce qu’Il avait dit à Pierre et ainsi de suite, alors que la conversation se poursuivait.

            Et quand il entra dans la Présence de Jésus, que lui a dit Jésus? Il a dit: «Voici un Israélite, dans lequel il n’y a point de fraude!»

            Et qu’a-t-il dit? «Rabbi, quand m’as-Tu connu?»

            Il a dit: «Avant que Philipe t’appelât, quand tu étais sous le figuier, Je t’ai vu.»

47        Combien savent que c’est ce qu’Il a dit? Qu’est-ce que cela signifiait pour ce gars? Il a dit: «Rabbi, Tu es le Fils de Dieu ; Tu es le Roi d’Israël.» Est-ce juste?

            Jésus a dit: «Parce que Je t’ai dit cela, tu crois?» Maintenant, c’est ce que le véritable Juif fidèle pensait.

            Qu’ont dit de Lui les pharisiens, les grands érudits, les grandes organisations et les grandes dénominations? Ils ont dit: «Il est un diseur de bonne aventure ; Il est Beelzébul, le prince des démons.» Combien savent cela?

            Jésus a dit: «Je vous pardonne pour avoir dit cela ; mais quand le Saint Esprit sera venu et fera la même chose, une seule parole contre Cela ne sera jamais pardonnée.» Combien savent cela? «Dans ce siècle, ni dans le siècle à venir.» Eh bien, c’est de cette manière qu’Il s’est manifesté aux Juifs.

48        Ensuite, quand Il était en Samarie, Il a renvoyé les disciples, et une femme est sortie pour puiser de l’eau. Maintenant, il s’agit de la Samarie. Il n’y a que trois races: les Juifs, les Gentils et les Samaritains, lesquels sont mi-Juifs, mi-Gentils. Les descendants de Cham, de Sem et Japhet, les trois fils de Noé: toutes les tribus de la terre sont sorties d’eux.

            Remarquez, quand Il est allé vers la femme samaritaine, Il a dit: «Apporte-Moi à boire.»

            Elle a dit: «Nous avons une loi de ségrégation: il n’existe pas de relations entre vous les Juifs et nous les Samaritains.»

            Et Il lui a fait savoir que Dieu a créé tous les hommes à partir d’un même sang. Il a dit: «Mais si tu connaissais Celui à qui tu parles, c’est toi qui M’aurais demandé à boire.»

            Et que faisait-Il? Il contactait son esprit. Remarquez, le Père Lui avait dit d’aller en Samarie. Il était en route vers Jéricho, et c’était à plusieurs kilomètres de Son chemin. Il est simplement allé là et s’est assis, attendant, car Il avait renvoyé Ses disciples. Il s’agit de la même chose ici.

49        Ainsi, que s’est-il donc passé? Elle a dit: «Eh bien, Tu… le puits est profond, et Tu n’as rien pour puiser.» Il s’est mis à lui parler. Que faisait-Il? Il contactait son esprit. Et quand Il a découvert ce qu’était son problème, Il lui a parlé de son problème. Il a dit: «Va chercher ton mari.»

            Elle a dit: «Je n’en ai point.» Elle…

            Il a dit: «C’est vrai: tu en as eu cinq ; et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari.»

            Ecoutez ce que cette Samaritaine a dit.

            Qu’ont dit les Juifs quand que cela était accompli? «Tu es le Fils de Dieu.»

            Qu’a dit la Samaritaine? «Seigneur, je vois que Tu es Prophète. Nous savons que quand le Messie sera venu, Il nous dira ces choses. Mais Toi, qui es-Tu?»

            Il a dit: «Je Le suis, Moi qui te parle.» Est-ce juste?

            Qu’a fait cette femme? Elle s’en alla dans la ville en courant, disant: «Venez voir un Homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait ; ne serait-ce point le Messie même?»

            Si Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement, Il est toujours le même Messie. Pourquoi n’a-t-Il pas fait cela devant un Gentil? Il avait défendu à Ses disciples d’aller vers les Gentils. Combien savent cela? Il l’a fait certainement. Il a dit: «N’allez pas vers les Gentils.» En effet, ceci est le temps des Gentils. Cela a été accompli à la fin de l’âge des Juifs. Ceci est la fin de l’âge des Gentils. Et s’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement, Il doit être le même en principe, le même en puissance, le même en manifestation, sinon Il n’est pas le même hier, aujourd’hui et éternellement. S’Il est le même, Il agira de la même manière, Il fera la même chose, et Il est tenu de se manifester devant les Gentils de la même manière qu’Il s’était manifesté devant les Samaritains et les Juifs ; sinon Il ferait acception de personnes.

            Quand Dieu accomplit quelque chose, alors qu’une crise surgit, et que Dieu accomplit quelque chose, Il doit le faire quand la même crise surgit, sinon Il a commis une erreur quand Il l’a fait la première fois. Dieu ne devient pas plus intelligent ; Il était infini dès le commencement, Ses décisions sont parfaites.

50        Maintenant, cela dépend de vous. Eh bien, s’il vous plait, pas de va-et-vient. S’il vous faut partir dans les quelques prochaines minutes, faites-le maintenant. Soyez très respectueux, car nous ne traitons avec rien d’autre que l’esprit, soyez donc très respectueux maintenant, pendant juste les quelques minutes qui suivent. Maintenant, regardez dans cette direction, vous tous chrétiens.

            Regardez ici: Voici la Parole de Dieu. Est-Elle vraie ou est-Elle fausse? Elle est vraie. Maintenant, si Elle est vraie, je l’ai déclarée: Combien croient que j’ai cité la Bible très parfaitement? Certainement. La promesse de Christ. Si Christ va tenir cette promesse afin de se manifester comme Il l’a dit: «Le… Encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus.», qu’est-ce? L’incroyant. «Le monde ne Me verra plus ; mais vous, vous Me verrez, car Je… (et Je, c’est un pronom personnel) Je serai avec vous, même en vous jusqu’à la fin du monde. Les œuvres que Je fais, vous les ferez aussi, et vous en ferez même de plus grandes, car Je m’en vais au Père.»

            Il est de nouveau retourné à l’Esprit, Il pouvait être dans Son église universelle. Il ne pouvait être qu’en un seul endroit quand Il était manifesté en Christ ; Il est manifesté aujourd’hui dans l’église. «Christ, le même hier, aujourd’hui et éternellement.» Une seule Parole de Christ signifiera plus que ce que n’importe quel prédicateur pourrait dire au cours de cinquante durées de vie. Maintenant, soyons respectueux.

51        Ici se tient une femme ; elle est plus âgée que moi, je ne l’ai jamais vue de ma vie, elle m’est parfaitement inconnue, mais Dieu connait la femme. Si ce n’est pas là un beau tableau de Saint Jean 4, alors je n’en ai jamais vu un: Un homme et une femme qui se rencontrent pour la première fois de leur vie.

            Eh bien, le message que je viens de prêcher venait de Christ ; maintenant, si c’est vrai, Dieu est tenu de m’oindre pour confirmer Sa Parole. Il ne sert à rien… un homme peut dire n’importe quoi: mais il ne s’agit pas de déclarer, il s’agit d’accomplir. Dieu peut déclarer quelque chose: s’Il n’était pas Dieu, Il ne l’accomplirait pas ; mais pour être Dieu, Il est obligé de tenir Sa Parole.

52        Sommes-nous inconnus, sœur? Assurément. Afin que cette assemblée le sache, levons simplement la main, que ceci est notre première rencontre. Je n’ai aucune idée sur la raison pour laquelle cette femme se tient là, pas plus que–que n’importe quelle autre personne qui lui est inconnue. Et voici une Bible posée ici, et voici… nous nous tenons ici, Dieu est ici. Et qu’est-ce que cela vous ferait, à vous les chrétiens? Si c’est la volonté de Dieu, dans cette femme… Il se pourrait qu’elle soit une critique, si c’est le cas, surveillez ce qui se passe.

            Combien ont lu l’histoire de cet homme qui est venu et essayait de m’hypnotiser au cours de la réunion? Il fait… Vous savez, il va dans ces camps militaires et fait aboyer les militaires comme un chien. Il est paralysé depuis pratiquement cinq ans, maintenant. Quand l’Esprit s’est retourné, Il a dit: «Toi, hypocrite ; toi, fils du diable, pourquoi le diable a-t-il mis dans ton cœur de venir ici? Tu es paralysé.» Et il est encore paralysé.

            Qu’en est-il de ceux qui sont allés, un groupe d’entre eux, à un asile de fous le lendemain matin, parce qu’ils étaient assis là à se moquer de ce qui se passait? C’est diffusé dans les journaux.

            Qu’en est-il de ce prédicateur qui, à l’époque, vint et écrivit sur sa carte de prière? Il pensait que c’était de la télépathie mentale. Il était debout à l’estrade, le Saint-Esprit l’a dénoncé et lui a dit qui il était, et il était… ce qu’il avait fait comme cela, et Il lui a dit: «Les maladies que vous avez mentionnées sur votre carte de prière, vous les avez attrapées maintenant.» J’ai dit: «L’homme assis juste là au balcon, c’est avec lui que vous étiez assis à table hier soir, celui qui porte un habit vert. Voilà la femme de cet homme, juste là-haut ; vous avez dit que c’était de la télépathie et que vous alliez le prouver. Maintenant, vous avez attrapé ce que vous avez écrit.» Il est mort, environ trois mois plus tard, de cancer qu’il avait écrit sur sa carte. Oui, oui. Un prédicateur. Nous ne faisons pas la religion. Ceci est Christ, le Fils de Dieu, dans Son Eglise. Soyez respectueux.

53        Sœur, si j’avais un moyen de vous aider… J’ai une vieille mère à la maison ce soir, en train de prier pour son fils prédicateur. J’ai à la maison deux petites filles, en train de prier pour moi. J’ai une femme assise là-bas en train de prier pour moi ; un fils ici, quelque part, en train de prier pour moi. Je–je crois réellement en Dieu, et je préfèrerais–je préfèrerais quitter cette estrade, avoir une prière de consécration, et m’éloigner plutôt que de me tenir ici et essayer de vous séduire. Un de ces jours, je vous rencontrerai dans la Présence du Grand JE SUIS.

            Maintenant, si le Seigneur Dieu m’aide à savoir pourquoi vous vous tenez ici… Maintenant, si je vous disais: «Vous êtes malade, madame», ça pourrait être une imagination. Si je disais: «Je vais vous imposer la main, vous allez vous rétablir», cela pourrait toujours être une imagination. Mais si le Saint-Esprit le fait juste comme Il l’a fait dans le Fils de Dieu, qu’Il retourne dans le passé et vous dise quelque chose qui était arrivé, alors vous saurez si c’est la vérité ou pas. Et s’Il connaît ce qui était, Il pourrait certainement vous dire ce qui sera. Voyez, il–il n’y aura aucun moyen de cacher cela.

            Eh bien, vous savez que cela doit venir par une puissance surnaturelle. Maintenant, si vous–si vous pensez, comme les pharisiens, que c’était un démon, alors vous recevez la récompense d’un démon. Si vous pensez que c’est Dieu, vous recevez la récompense de Dieu. La femme qui a touché Son vêtement est sortie se tenir dans l’assistance.

            Jésus a dit: «Qui m’a touché?» Et Il a repéré la femme dans l’assistance et a dit: «Ta foi t’a sauvée.» Il lui a dit ce qu’elle avait.

            Mais les Romains qui avaient placé un chiffon autour de Sa tête et qui L’ont frappé, disant: «Dis-nous qui T’a frappé ; nous Te croirons», n’ont jamais reçu de récompense ; ils sont probablement dans le lieu de tourment ce soir. Mais la femme est heureuse ce soir.

54        Nous devons aussi faire face aux épreuves, sœur. Je n’ai aucune idée de qui vous êtes, de ce que vous êtes, de vos origines, ni rien à votre sujet ; vous êtes simplement une femme, se tenant là.

            Maintenant, assistance, soyez respectueux. J’essaie de m’attendre à Quelque Chose, vous savez, et c’est cet Ange qui est sur la photo. Je suis un homme juste comme vous, messieurs. C’est tout. Mais si le Saint-Esprit (Vous nous voyez tous ici, non par serment, car nous ne croyons pas dans le fait de jurer, mais avec la Bible posée ici, Dieu étant notre Juge: nous ne nous sommes jamais rencontrés de la vie), si le Saint-Esprit agit, ce soir, juste comme Il le fit là en Samarie à cette époque-là, combien auront foi en Dieu et croiront en Lui de tout leur cœur? Maintenant, soyez respectueux et priez.

            Changez cela en Crois Seulement, s’il vous plaît ; le voulez-vous, sœur?

55        Si l’audience peut encore m’entendre, la dame souffre de l’estomac. C’est vrai. Maintenant, si c’est vrai, levez la main. Croyez-vous?

            Eh bien, vous direz: «Il se pourrait que vous avez deviné cela, Frère Branham.»

            Il ne s’agit pas d’une imagination. Maintenant, je peux prier pour elle et la renvoyer, comme je le fais généralement, mais si vous voulez voir… Si le Saint-Esprit… Vous priez, et si le Saint-Esprit fait comme Il le fit… En plus, j’aimerais parler à cette femme, avec ce contact. Qu’est-ce? Elle a la foi. Elle est une chrétienne. Pourquoi dirais-je qu’elle est donc une chrétienne? En effet, je sens qu’elle… sa foi à elle, juste comme Il le fit, disant: «Tu es un Israélite dans lequel il n’y a point de fraude.»

            Maintenant, que le Seigneur l’accorde. Eh bien, je ne sais pas ce que je vous ai dit il y a quelques instants, ce n’était pas moi qui ai dit cela ; mais peu importe ce que c’était, c’était la vérité. C’est vrai, n’est-ce pas? Maintenant, que le Seigneur accorde cela. C’est ma prière la plus sincère pour vous.

            Et je, oui, je vois la femme quitter une table, ou plutôt, renvoyer la nourriture. Cela a… Elle souffre d’un ulcère peptique dans l’estomac. Elle souffre aussi de l’arthrite. Je la vois traverser la maison tôt le matin, très tôt, avant même d’avoir changé son vêtement de nuit, et elle est en train de s’accrocher à quelque chose. Elle se déplace lentement. C’est vrai. La femme, je la vois aussi tenir son cœur, et elle souffre du cœur, cela est dû à la nervosité.

            C’est vrai. Croyez-vous? Ces choses sont-elles vraies, sœur? Levez la main si elles le sont. Dieu le sait, pas moi.

            Vous n’êtes pas de cette ville, vous êtes de l’extérieur. Vous venez d’une ville, je crois, en Géorgie: ça s’appelle Calhoun, en Géorgie. Votre nom, votre prénom est Ethel ; votre post-nom, c’est Porch. Puis, vous tenez en main un mouchoir, et c’est pour un jeune garçon, un jeune garçon pour qui vous priez, qui souffre de nervosité ; cependant, vous aimeriez que je prie pour lui parce qu’il ne veut pas apprendre, il ne peut pas à apprendre, il semble qu’il n’arrive pas à apprendre.

            Eh bien, ces choses sont vraies. Si c’est vrai, levez la main. Vous avez reçu ce que vous avez demandé. Vous vous essuyez les larmes avec ce mouchoir, placez-le sur l’enfant, car AINSI DIT LE SEIGNEUR, il se rétablira. Venez ici même. Oui, oui. Que Dieu vous bénisse, maintenant. Partez, et que le Seigneur soit avec vous.

            Croyez-vous au Seigneur Jésus, de tout votre cœur?

56        Seigneur, je prie pour ces mouchoirs ; pendant que Ton Esprit est ici, Seigneur, envoie Ta grande puissance à chacun d’eux: à cette vieille mère aveugle ; à ce petit enfant couché là, qui est malade ce soir. Je Te prie de guérir chacun d’eux, au Nom de Jésus.

57        Je pense que nous sommes inconnus l’un à l’autre, monsieur. C’est la première fois de nous rencontrer? C’est vrai. Eh bien, le Seigneur Dieu nous connaît tous. Et si le Seigneur Dieu qui a ressuscité Son Fils, Jésus, et qui a dit: «Je suis le Cep, vous êtes les sarments»… Le sarment portera la même sorte de Vie qui était dans le Cep. Et si Jésus a accompli ces choses alors qu’Il était le Cep, et nous, nous sommes les sarments, le sarment portera le même genre de fruit du Cep. S’Il me dit pourquoi vous vous tenez ici, croirez-vous de tout votre cœur que vous recevrez cela? Vous devenez aveugle ; il s’agit de vos yeux, vous voulez la prière pour cela. Non seulement cela, mais vous souffrez aussi de l’arthrite. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. Vous êtes de cette ville. Croyez-vous que Dieu peut re… me dire qui vous êtes? On vous appelle Woody. Votre prénom, c’est Kenneth. Vous habitez sur la Septième Rue au numéro 2321. Continuez votre chemin, Jésus-Christ vous a rétabli. Si tu peux croire, tout est possible.

            Etes-vous en train de prier là dans l’assistance? Je vous prie, au Nom de Jésus, de vous tenir tranquille ; regardez à Christ et priez. La Bible dit: «Il est le Souverain Sacrificateur qui peut être touché par le sentiment de nos infirmités.» Savez-vous que c’est la Bible? Comment a agi cette femme? Elle a touché le bord de Son vêtement, et Il s’est retourné, et Il lui a dit son problème, et elle fut guérie. Croyez-vous qu’Il peut faire la même chose? Comment le sauriez-vous si vous Le touchiez, et qu’Il ne réagisse pas? Il n’a pas d’autre voix que la mienne et la vôtre ; Il n’a pas d’autres oreilles ni d’autres yeux que les miens et les vôtres. Nous sommes Ses ce… Ses sarments. Priez.

58        Je suis en train de regarder à un tableau: une petite fille avec des yeux levés vers le ciel. Une charmante, une chérie. Jésus exauce ta prière. Crois-tu qu’Il peut te guérir, pendant que tu es assise là? Il ôtera ce noyau de dessous ton bras, si tu le crois. Aie simplement foi en Dieu maintenant, et ce sera fini.

            L’acceptes-tu aussi? Si tu l’acceptes, lève la main. Très bien.

            Eh bien, croyez-vous de tout votre cœur? Je vous suis inconnu. Dieu vous connaît, pas moi, mais Lui sait certainement ce qui cloche en vous, et Il connaît votre problème. Si Dieu me le révèle, serez-vous reconnaissant et croirez-vous en Lui? Soyez le juge, si c’est vrai ou non. Ceci est notre première rencontre. Mais je ne me tiens pas seul ici: l’Ange du Seigneur, Qui a fait la promesse dans Sa Bible (Si Dieu tient une promesse, Il tiendra toutes les promesses), ne peut faillir, Il est Dieu. Vous souffrez des intestins. Vous n’allez pas chez les médecins, mais je vais vous dire ce qu’est votre maladie: c’est une tumeur au niveau des intestins. Vous suspectiez cela ; et c’est la vérité. Vous faites confiance en Dieu pour votre guérison. Et voici un désir de votre cœur: vous avez besoin du baptême du Saint-Esprit. Vous n’êtes pas de cette ville, vous venez d’une autre ville cependant dans le Tennessee ; c’est Pikeville, dans le Tennessee. Retournez, et recevez le Saint-Esprit, et soyez guéri au Nom de Jésus-Christ.

59        Bonsoir, Monsieur. Je vous suis inconnu. Il y a quelque chose de bizarre sur vous. Celle-ci est-elle notre première rencontre? Vous êtes couvert de l’ombre de la mort: c’est le cancer de l’estomac. Vous n’êtes pas de cette ville ; vous venez d’une petite ville appelée, on dirait, Crab Orchard, dans le Tennessee. Voici l’ombre noire: vous n’êtes pas un chrétien ; vous êtes un pécheur. Voulez-vous accepter Christ comme votre Sauveur maintenant? Levez la main vers Lui, et dites-Lui que vous L’acceptez. Alors, au Nom de Jésus-Christ, je condamne à mort le cancer. Partez, et croyez maintenant, et soyez baptisé, en invoquant le Nom du Seigneur. C’est vrai. Ayez foi.

            Ne venez pas dans la ligne si vous ne voulez pas que vos péchés soient dévoilés, à moins que vous les confessiez. Certains ministres s’approchent rapidement de l’homme: l’ombre le quitte.

60        Nous sommes inconnus l’un à l’autre, Monsieur. Je pense que nous le sommes. Vous l’êtes envers moi. Vous vous tenez ici pour quelqu’un d’autre ; en effet, je vois un homme, ivre, et il ne s’agit pas de vous, il s’agit de votre beau-frère. Oui, oui. Voyez? Retournez en croyant. Je crois qu’il viendra à Christ. Amen. Croyez-vous?

            Qu’en est-il de vous assis là en train de prier? L’homme corpulent, assis ici au bout du siège. Croyez-vous que les choses que vous voyez viennent de Christ, Monsieur? Si Dieu me dit la raison pour laquelle vous êtes assis là, à quinze yards [quatorze mètres] de moi… Vous avez touché Quelque Chose, car il y a la Lumière, suspendue au-dessus de vous. Cette Lumière est la Colonne de Feu qui avait conduit les enfants d’Israël dans le désert. Sa photo est là derrière. Elle est à Washington, D.C. Le FBI l’a examinée et a déclaré: «C’est le seul Etre Surnaturel qui ait jamais été photographié.» Votre foi L’a amené vers vous. Vous souffrez de l’estomac, et vous souffrez du cœur. Il ne s’agit pas de la maladie du cœur ; il s’agit de l’estomac. Quand vous vous couchez, vous avez… vous êtes nerveux et bouleversé. Vous avez quelque chose à l’esprit, vous vous préoccupez de cela: vous voulez être un prédicateur, mais vous avez peur de l’être, à cause de votre instruction. Oubliez cela et prêchez la Parole. Amen.

61        Croyez-vous, sœur, de tout votre cœur? Je ne vous connais pas, je ne vous ai jamais vue, à ce que je sache, mais Dieu vous connaît certainement. Regardez et vivez, non pas vers moi ; regardez au Calvaire, où vous avez été guérie. Chaque bénédiction de la rédemption est déjà acquise. Vous avez été guérie il y a mille neuf cents ans, mais il vous faut accepter cela. Vous avez été sauvée il y a mille neuf cents ans ; cela ne vous fera jamais du bien, à moins que vous l’acceptiez.

            Jeune dame, assise là, vous qui avez levé la main juste en ce moment, voulez-vous que je prie pour vous? Oui, veuillez lever la main? Si Dieu me dit ce qui cloche en vous, et ce pour quoi vous aimeriez que je prie, allez-vous croire en Lui? Vous avez besoin de la prière pour vos yeux. Et si c’est vrai, agitez la main. Eh bien, vous avez reçu cela maintenant. Vous pouvez retourner à la maison et être bien portant. Si tu peux croire!

            Vous, derrière elle, qui avez levé la main, voulez-vous que Dieu fasse quelque chose pour vous? Croyez-vous que je suis–suis un serviteur de Dieu? Croyez-vous? D’accord. Si vous le croyez, vous pouvez guérir de cette maladie de cœur et être bien portante. Le croyez-vous?

            La dame suivante juste là en train de prier, croyez de tout votre cœur ; vous priez pour votre fils, et votre fils est un ivrogne, un alcoolique. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. Ne pleurez pas, maman, je crois qu’il viendra et sera sauvé.

62        Qu’en pensez-vous, vous, avec votre main posée sur la poitrine, juste à côté d’elle, là?  Croyez-vous que Dieu vous guérira? Vous souffrez de l’estomac. N’est-ce pas? Très bien, si vous croyez, vous pouvez être guéri. Acceptez-vous cela?

            Qu’en est-il de vous qui avez fait signe de la tête, juste à côté d’elle? Vous souffrez du dos. N’est-ce pas? Si c’est vrai, levez la main. Vous pouvez aussi être guéri, si vous le croyez.

            Je défie votre foi. Regardez et vivez, croyez cela. Ces gens-là dans l’assistance sans cartes de prière, ni rien d’autre, juste assis là, croyant. Il est le Souverain Sacrificateur.

            Juste un instant. Sommes-nous inconnus l’un à l’autre? Celle-ci est-elle notre première rencontre? Si Dieu me révèle ce pour quoi vous êtes ici, allez-vous l’accepter? Vous souffrez du cœur. C’est vrai. Il ne s’agit pas de la nervosité ; il s’agit de la maladie du cœur. C’est la raison pour laquelle l’ombre est suspendue là. Croyez-vous que je suis Son serviteur? Que dit la Bible? Croyez-vous que je suis un–un croyant? La Bible dit: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: ils imposeront les mains aux malades et les malades seront guéris.» C’est vrai. Si Dieu me révèle quelque chose d’autre que vous avez à l’esprit, et pour lequel vous êtes en prière: Il s’agit de vos deux fils, ils souffrent de la maladie cutanée. C’est vrai. Vous n’êtes pas de cette ville, vous venez de Knoxville, dans le Tennessee. Continuez votre chemin et réjouissez-vous. Remerciez le Bienveillant Seigneur pour Sa bonté envers vous, et soyez reconnaissant.

63        Ça ne sert à rien d’être nerveux. Vous avez été ainsi toute votre vie. Allez-vous accepter Christ maintenant? Lui Qui peut calmer la mer en furie, peut calmer ces nerfs. Croyez-vous cela? Alors, continuez votre chemin et réjouissez-vous, et dites: «Merci, Seigneur, de m’avoir guéri.» Et croyez cela de tout votre cœur. Allez manger votre souper, oubliez votre mal d’estomac et soyez guéri. Et Jésus-Christ vous guérira aussi de toutes les autres maladies. Que Dieu vous bénisse.

            Disons: «Dieu soit loué!» [L’assemblée dit: «Dieu soit loué!» — N.D.E.]

            Votre mal de dos vous a quitté quand vous vous teniez dans la ligne. Quittez l’estrade, en disant: «Merci, Seigneur.» Et les autres petits maux qui vous dérangeaient vous quitteront aussi, si vous croyez simplement de tout votre cœur. [La sœur dit: «Merci.» — N.D.E.] Amen. Que Dieu vous bénisse. Vous êtes–vous êtes parfaitement la bienvenue, sœur.

64        Combien aimeraient croire, là dans l’assistance? Croyez-vous que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est ressuscité d’entre les morts? Est-Il ici maintenant? Oh! Béni soit Son Nom. Pourquoi ne comprenez-vous pas que Sa Présence est ici pour tout le monde?

            La dame, là, souffrant de troubles féminins, assise juste là, croyez-vous de tout votre cœur? C’est donc fini, vous pouvez rentrer chez vous et être guérie.

            Je vous invite à regarder à Christ et à croire. Croyez-vous de tout votre cœur? Imposez-vous les mains les uns aux autres ; posez vos mains les uns sur les autres. La Bible dit: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru.» Levez la main vers Dieu, prouvant que vous êtes un croyant. Ceux qui sont dans la ligne, imposez-vous les mains les uns aux autres. Vous êtes un croyant ; maintenant, imposez les mains à votre voisin ; priez pour votre voisin ; placez les mains sur votre voisin, et priez pour lui.

            O Dieu, au Nom de Ton Fils bien-aimé, Jésus, je Te prie de guérir chaque personne qui est ici dans la divine Présence. Accorde-le, Seigneur. Nous adjurons les démons et les puissances de Satan de quitter ces gens, au Nom de Jésus-Christ.

            Vous tous qui croyez que vous êtes guéris et qui acceptez votre guérison, levez-vous. Peu m’importe ce qui cloche en vous. Levez-vous et croyez cela. Je vous déclare bien portants, guéris par la puissance du Dieu Tout-Puissant, au Nom de Jésus.

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