Dieu Projetant Son Amour (Quand L’Amour S'élance)

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Date: 57-0806 | La durée est de: 1 heure et 24 minutes | La traduction: Shp
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1          Merci beaucoup, frère. Inclinons la tête un moment pour la prière. Notre béni Père céleste, nous venons ce soir auprès de Toi en tant que Tes enfants qui croient, qui croient la Parole de Dieu, qui croient qu'Il nous a promis dans cette Parole que si nous demandons quelque chose en Son Nom, cela nous sera accordé.

            Et nos coeurs sont heureux ce soir, car, hier soir, non seulement nous T'avons vu guérir les malades, mais nous avons vu la puissance de Dieu qui est très efficace changer le pécheur en chrétien. Il y a aujourd'hui des foyers qui sont heureux à cause de cela. Et Père, nous en sommes reconnaissants. Et nous prions ce soir que Tu doubles le nombre. Envoie chaque pécheur à l'autel; guéris chaque malade.

            Parle-nous maintenant au travers de la Parole, pendant que nous, comme Tes humbles vases, nous faisons tout notre possible pour essayer d'apporter la Parole de Dieu, la Parole de Vie aux gens. Nous prions que Tu bénisses nos faibles efforts. Nous prions au Nom de Jésus. Amen. Vous pouvez vous asseoir.

2          Je vois que nous avons beaucoup de lettres sur la chaire, ce soir. Ce sont peut-être des mouchoirs sur lesquels on doit prier; je fais cela chaque soir, j'essaye de prier dessus. Et maintenant, d'habitude j'attends jusqu'à ce que la S l'onction de l'Esprit soit dans la salle et que nous La sentions. Ainsi, nous estimons donc, sans aucun doute, qu'il serait plus efficace de faire cela. Ce n'est pas de la superstition. Si c'est le cas, alors saint Paul avait des superstitions. En effet, la Bible enseigne ceci et nous devons mettre en pratique ce que la Bible enseigne. Et les gens prenaient...

            Eh bien, beaucoup de gens oignent les mouchoirs avec de l'huile. Eh bien, bon, il n'y a pas de problème. Je suis pour tout ce que Dieu bénit. Mais si vous observez attentivement les Ecritures, Paul n'a jamais oint les mouchoirs; il prenait des linges ou des mouchoirs qui avaient touché son corps.

            Et je crois que Paul était très fondamentaliste dans ses enseignements. Et je crois qu'il a tiré cela de là  où la femme sunamite est allée voir Elie au sujet de son enfant qui venait de mourir. Et Elie a donné son bâton à son serviteur et  lui a dit : "Va le mettre sur l'enfant." Elisée savait en effet que tout ce qu'il touchait était béni, si la femme pouvait croire la même chose... Vous voyez? Je crois que c'est de là que Paul doit avoir tiré cela.

3          Bon, avant d'ouvrir Son Livre, demandons un moment à l'Auteur de bénir Sa Parole. Maintenant, Père, ceci est Ta Parole, et nous En ouvrons maintenant les pages; Toi, ouvre notre entendement. Nous prions au Nom de Christ. Amen.

            Mon sujet ce soir c'est : Dieu projetant Son amour. Et je désire lire un passage dans Saint Jean, chapitre 3, verset 16, qui est connu (je suppose ) de tout jeune garçon et de toute jeune fille de l'école de dimanche qui est dans cet édifice. Il y est dit ceci :

          Car Dieu a tant aimé le monde  qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu'il ait la vie éternelle.

            Ceci est peut-être l'un des passages les mieux connus de toute la Bible. Souvent on en parle comme étant le passage chéri de la Bible. Et il parle de l'amour. Et j'ai eu le privilège de prêcher l'Evangile dans beaucoup et beaucoup de pays païens. Et j'ai entendu des théories, mais je n'ai encore jamais vu quelque chose qui se soit élevé au niveau de l'amour chrétien de Dieu. Personne ne peut l'expliquer. Les poètes ont essayé de le faire, les paroliers, mais ils ont échoué. Les prédicateurs n'y sont jamais parvenus.

4          Un poète l'a décrit comme ceci :

            Si tout l'océan était de l'encre,

            Et les cieux un parchemin;

            Si chaque tige sur la terre était une plume,

            Et chaque homme un écrivain de son métier,

            Décrire l'amour du Dieu céleste,

            Mettrait les océans à sec;

            Et le rouleau ne pourrait en contenir le tout,

            Même étendu d'un bout à l'autre du ciel.

            J'ai souvent pensé à ce grand poète qui a écrit ceci :

            Depuis que, par la foi, j'ai vu ce ruisseau

            Que Tes blessures ruisselantes alimentent;

            L'amour rédempteur a été mon thème,

            Et le sera jusqu'à ma mort.

            Et je pense que s'il y a une chose dont on a besoin dans la grande Eglise universelle de Dieu ce soir, c'est l'amour. Nous n'avons pas tellement besoin de ces autres choses comme nous le pensons. Et toutes ces autres choses (nos émotions, nos dons) sont merveilleuses et nous louons Dieu pour cela. Mais si ces dons ne sont pas dirigés par l'amour, alors ils ne seront pas efficaces.

5          L'amour doit diriger notre foyer. L'amour est la plus grande force qui soit placée sous le pouvoir de l'homme. Un S un foyer qui n'est pas dirigé par l'amour n'est pas un foyer. Si un homme et une femme ne s'aiment pas sincèrement, ils ne peuvent pas se faire confiance. C'est pourquoi je pense qu'au lieu de reposer notre foi sur une émotion (ce qui est très bien), ou sur un don (ce qui est très bien), comme crier, parler en langues ou d'autres choses que nous considérons pour... disant que nous avons le Saint-Esprit quand nous faisons ce... Ces choses sont très bien. Mais si nous revenons au principe qui place l'amour en premier lieu, et ensuite ces choses, je pense que notre église progresserait beaucoup plus vite; si nous mettons Dieu en premier; et Dieu est amour.

6          Bien, l'amour est rendu par deux différents mots qui ont deux significations différentes. En grec, l'un d'eux, c'est "phileo"; c'est l'amour que vous avez pour votre femme. "Agapao",  c'est l'amour, l'amour divin. Maintenant, l'amour que vous avez pour votre femme est très différent de l'amour de Dieu. Ecoutez ceci. Avec l'amour que vous avez pour votre femme, si un homme l'insultait, vous le tueriez sur-le-champ; avec ce genre d'amour, un amour phileo. Mais avec l'amour agapao, vous prieriez pour son âme perdue. C'est ça la différence.

            Il existe deux différents types d'amour. Je suis presque sûr que beaucoup d'entre nous se sont trompés, pensant avoir l'amour agapao alors qu'ils ont l'amour phileo. L'amour phileo est intellectuel; l'amour agapao vient du coeur. L'un, c'est l'amour humain, l'amour affectif, et l'autre, l'amour divin. L'amour divin ne pose pas des questions. L'amour humain raisonne, mais l'amour de Dieu ne raisonne pas. Il a une parfaite assurance. Il a une parfaite... Quand vous aimez réellement, cela produit la foi.

7          Maintenant, quand... Ce soir, étant en face d'un auditoire composé de plusieurs centaines de gens, alors quelqu'un dira : "Vous voulez dire que vous n'allez lire que ce seul  verset des Ecritures?" Eh bien, ce verset des Ecritures suffit pour vous envoyer au Ciel ou pour vous condamner pour toujours. Et même si j'en avais le pouvoir, je ne changerais cela en aucun cas. Même si on m'offrait tout l'argent du monde ou d'être le roi de l'univers, et de régner un million d'années jouissant d'une bonne santé, je refuserais toujours de changer une seule Parole de cette Ecriture. En effet, c'est la Parole de Dieu et Elle ne peut jamais changer. Peu importe combien Elle est petite, Elle est toujours la même. Elle a la même  valeur que le Livre tout entier.

            Votre S votre comportement ou votre attitude à l'égard de cette petite portion de l'Ecriture scellera votre destinée éternelle. Et si cette Ecriture-là a autant de valeur, c'est largement assez pour nous ce soir pour réfléchir là-dessus un petit moment.

8          Il y a quelque temps à (je crois) Louisville, dans le Kentucky, on m'a parlé d'un petit garçon qui était en train de fouiller son S son ÿ le grenier de la maison. Et en ouvrant quelques vieux papiers, il est tombé sur un petit timbre-poste d'à peu près un demi-pouce carré [ Environ 1,30 cm2. - N.D.T.]. C'était un très vieux timbre. Aussi, sur-le-champ, le petit garçon eut deux idées : l'une c'était la crémerie, et l'autre c'était d'aller chez le philatéliste du bas de la rue qu'il connaissait très bien. Il a pris ce petit... d'un pouce S ce timbre d'un demi-pouce carré, il n'y avait qu'une ou deux lettres écrites dessus, très décolorées par le temps; il descendit  rapidement la rue pour aller chez le philatéliste et dit : "Combien me donneriez-vous pour ce timbre?" Le philatéliste observa cela avec une loupe et il comprit qu'il était vieux. Le petit garçon espérait avoir 5 cents pour acheter de la crème glacée... Mais le philatéliste marchanda avec lui  à un dollar. Oh, le petit gars était très excité à l'idée d'avoir un dollar contre ce petit bout de papier d'un demi-pouce carré. Le philatéliste le revendit une semaine plus tard à cinq cents dollars. La dernière fois que j'ai entendu parler de ce timbre-poste d'un demi-pouce carré, il valait un quart de million de dollars.

            Ainsi, ce n'est pas la taille de la chose qui compte; c'est ce qu'il y a dessus. C'est la même chose avec ce petit passage de ce soir. C'est S on nous a enseigné ceci : "Ce ne sont pas les grandes choses que nous faisons qui comptent; ce sont les petites choses que nous ne faisons pas."

9          On a raconté une fois que le... Le roi George, le feu roi George de l'Angleterre visitait une de ses villes ici au Canada. Et on avait fait sortir tous les élèves des écoles pour qu'ils voient leur roi passer. Et la maîtresse d'école donna à chaque petit enfant un drapeau à agiter en l'honneur de leur roi. Et combien ils voulaient manifester leur loyauté, montrer à leur roi qu'ils étaient les citoyens de son grand domaine. Et comme le roi passait dans son carrosse, tous les petits enfants agitaient leurs drapeaux et applaudissaient le roi pendant qu'il s'inclinait poliment devant chacun d'eux d'un coeur reconnaissant.

            Et quand toute la rue fut dégagée, la maîtresse sortit, cherchant dans la rue, car on ne retrouvait pas une toute petite fille. Et la maîtresse parcourait les rues, l'appelant; elle remarqua une petite forme appuyée contre un poteau télégraphique, en train de pleurer. Et elle courut vers la petite fille, l'embrassa comme le ferait sa mère, et elle dit : "Chérie, pourquoi pleures-tu?" Et elle la regarda et les larmes coulaient sur ses petites joues rebondies. Alors elle demanda : "N'as-tu pas agité ton drapeau?"

            Elle répondit : "Si, maîtresse, j'ai agité mon drapeau."

            Elle demanda : "Le roi n'a-t-il pas vu... N'as-tu pas vu le roi?"

            Et elle répondit : "Si, maîtresse, j'ai vu le roi. Mais je suis si petite que le roi ne m'a pas vue."

10        Bon, c'est différent avec Jésus. Quelque petite ou infime que soit la chose que vous faites en Son Nom, Il sait tout cela. Cela pourrait paraître insignifiant, mais cependant, si c'est fait en Son Nom, peu importe combien petit... une fois Il a dit : "Si vous donnez ne fut-ce qu'un verre d'eau froide à l'un de Mes serviteurs parce qu'il est Mon disciple, en vérité, en vérité, Je vous le dis, vous ne perdrez pas votre récompense." Ainsi, peu importe combien ce que vous faites est petit, Christ voit toujours les petites choses que nous faisons. Et je suis si content de cela (pas vous?), de ce qu'Il voit les petites choses que nous faisons. Et si ce petit passage des Ecritures est correctement reçu, Il le saura.

11        Pendant la révolution dans les Etats, on raconte qu'il y avait un soldat qui était passé en cour martiale à cause d'un certain crime, et il devait être fusillé à une certaine date, au levé du soleil. La veille, certaines personnes allèrent voir l'éminent président et firent des supplications pour épargner la vie de ce soldat. Et le président, étant pressé, prit un petit morceau de papier et écrivit dessus : "J'accorde la grâce à cet homme", et il signa, Abraham Lincoln.

            Et le porteur amena le morceau de papier à la prison et dit à l'homme: "Vous êtes libre."

            Et quand l'homme a regardé, il a dit : "Ça ne me semble pas officiel. Je n'y crois pas et je ne quitterai pas cet endroit." Il a rejeté cela parce que c'était sur un petit morceau de papier et non sur un grand papier avec en-tête, ou quelque chose comme cela, de la part du président. Le matin suivant, l'homme passa devant le peloton d'exécution comme le disait la sentence. Le papier portait donc le nom du président, disant que cet homme était gracié, mais on l'a fusillé bien que le président l'ait gracié. Et ce jugement fut apporté à la Cour Fédérale. Et voici la décision qui a été prise : la grâce n'est grâce que si on l'accepte comme une grâce.

12        Ainsi, Jean 3.16 est une grâce pour tout mortel, homme ou femme qui est sur la terre, si on le reçoit  comme une grâce; mais si ce n'est pas le cas, vous êtes toujours condamné. "Car Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu'il ait la Vie éternelle." Quelle grâce pour la race déchue d'Adam! Pour chaque homme ou chaque femme qui veut La recevoir, c'est une grâce pour vous et pour moi.

13        Cet amour que Dieu avait... L'amour est une force puissante. Et quand l'amour s'élance et qu'il arrive au bout de sa force, la grâce souveraine prendra la relève à partir de là et accordera ce que l'amour a demandé. Si nous avons un Sauveur ce soir, c'est parce que Dieu a tant aimé le monde que Son amour, étant projeté sur le monde, a produit un Sauveur. Dieu voulait tellement vous voir en bonne santé que Son amour est sorti et a produit une expiation pour votre maladie ainsi que pour vos péchés. C'était l'amour de Dieu qui L'avait obligé à le faire.

14        L'amour est une force puissante. Il poussera une femme, une mère droit dans le feu pour chercher son bébé, même si elle sait qu'elle se livre à la mort. Il n'existe rien de plus fort que l'amour. L'amour vous donne la confiance. Vous pourriez aller tout en sachant que vous êtes membre de la plus grande église de toutes les provinces du Canada. Vous pourriez aller tout en sachant que vous êtes membre fondateur de la plus grande église de la nation. Et ensuite vous faites des choses que vous ne feriez pas si vous étiez membre d'une petite mission quelque part dans un coin et que vous aviez l'amour de Dieu dans votre coeur.

            L'amour ne connaît pas la crainte. L'amour bannit la crainte. Et tant de fois dans mes réunions, j'ai remarqué que quand je viens vers les gens... L'une des plus grandes choses que j'ai trouvées parmi eux, c'est la peur. Et ce qui cause la peur c'est le manque de confiance. Si vous manquez la confiance, cela vous donnera la peur. Mais si vous aimez, cela bannit cette peur. Et c'est comme ça que Dieu veut que Son Eglise soit, non pas avec beaucoup de membres fondateurs; Il veut des membres qui sont loyaux, qui aiment, qui croient et qui ont confiance en Lui.

15        Par exemple... Ce soir, ma femme assiste à la réunion, elle se trouve quelque part dans l'auditoire. Je l'aime de tout mon coeur. Et quand je me prépare à aller outre-mer... Eh bien, qu'en serait-il si ma femme  si je la saisissais par la main et disais : "Ecoute ceci, Madame Branham. Quand je serai parti outre-mer, tu n'auras pas un autre mari. Et si jamais j'apprends que tu as flirté avec un autre homme pendant mon absence, malheur à toi quand je serai de retour."

            Et puis si elle me saisissait par le col de la veste, et disait : "D'accord, Monsieur Branham. Mais je voudrais aussi te donner une petite loi. Si j'apprends que tu sors avec une autre femme, malheur à toi quand tu seras de retour. " Maintenant, serait-ce un foyer, ça? Eh bien,  c'est ce que nous avons fait du lieu où Dieu demeure, une sorte de lois formalistes que nous devons observer.

            Qu'est-ce que je fais quand je vais outre-mer? J'aime ma femme. Et comme je l'aime, j'ai confiance en elle. Nous nous agenouillons par terre et nous prions ensemble, nous amenons nos enfants autour de nous. Ils prient: "Ô Dieu, prends soin de papa. Ramène-le."

            Je prie : "Ô Dieu, prends soin de ma famille pendant mon absence." Je me relève, je l'embrasse pour lui dire au revoir, j'embrasse les enfants.

            Elle dit : "Billy, je prierai pour toi pendant ton absence." Cela règle la question. Nous ne pensons plus à cela.

16        Et si j'étais outre-mer… Sous la loi, je sais que je divorcerais d'avec elle à mon retour,  si je suis sorti avec une autre, je serais un homme misérable. Et même si j'étais là-bas(peu importe la condition dans laquelle je me trouverais), et que je savais que je pouvais la tromper, puis revenir le lui dire, et qu'elle me pardonnerait cela, malgré tout, je ne le ferais pas. Pour rien au monde je ne la blesserais. Non, monsieur, si je savais qu'elle dirait : "Bill, je comprends; je te pardonne." Je ne saurais la regarder en face, j'ai trop d'égard pour elle.

17        Et je vous le dis, frère, quand l'amour de Dieu entre dans le coeur d'un homme, il va chasser toutes ces choses; vous n'avez pas à vous inquiéter pour ce qui est de fumer, de boire, et de courir les cinémas. Quand l'amour de Christ entre dans votre coeur, vous ne voudriez rien faire qui puisse Le blesser. Vous n'irez pas çà et là, disant : "Ils sont bornés, et ils sont comme ceci et comme cela." Laissez simplement l'amour de Dieu vous saisir une fois, ces choses mourront. Toutes vos affections sont  tournées vers Christ. Alors, vous avez la Vie éternelle, quand vous croyez en Lui, quand vous croyez réellement en Lui, que vous êtes marié à Lui, et que vous mourez aux choses du monde.

18        Dieu projette Son amour. Et Son amour fait de vous ce que vous êtes. Oh, il y a tellement de choses que nous pouvons dire à ce sujet. Je vais simplement desserrer mon col (pour ainsi dire) pendant quelques minutes, pour vous dire, mes amis canadiens, certaines choses que je garde dans mon coeur. Excusez-moi pour cela car, c'est un témoignage personnel, je voudrais vous faire connaître quelque chose que je garde dans mon coeur et que j'ai découvert, car ce moment me semble très approprié pour cela.

            Beaucoup de gens se demandent ce qui se passe, ils pensent qu'il s'agit d'une sorte de mysticisme. Ce n'est pas ça; c'est l'amour. C'est ça la chose principale, c'est aimer Christ; non pas simplement dire que vous L'aimez, mais L'aimer dans votre coeur. J'ai vu le plus cruel des démons être conquis. J'ai vu des animaux sauvages fléchir d'eux-mêmes en présence de l'amour de Dieu. L'amour bannit la crainte.

19        Voici... Un témoignage est écrit dans ce petit livre. Je prêchais sur la foi un soir à Portland, dans l'Oregon. Et tout à coup, un homme très grand, d'environ deux cent cinquante livres [environ 113 kg S N.D.T. ] surgit dans la salle. Je pensais qu'il devait s'agir d'un porteur de message jusqu'au moment où j'ai remarqué que tout le groupe de prédicateurs (peut-être cent cinquante ou plus) avait fui de l'estrade. Et quand il s'est approché en courant, il m'a regardé droit en face, a ramené ses grands bras en arrière...

            Je ne savais pas que c'était un fou sorti d'une institution pour malades mentaux. Et il venait juste de frapper un prédicateur là dans la rue, il lui avait brisé la mâchoire et une clavicule; il l'avait frappé là dans la rue. Et environ six mille personnes (que la salle pouvait contenir) étaient présentes, dehors il pleuvait à verse.

            Et cet homme courut vers l'estrade, et il me regarda et dit : "Espèce d'hypocrite, dit-il, vous vous faites passer ici pour un serviteur de Dieu. Je vais briser chaque os de votre corps." Je pesais cent vingt-huit livres [environ 58 kg S N.D.T.]; lui pesait deux cent cinquante livres ou plus, il mesurait près de sept pieds [environ deux mètres S N.D.T.], de par sa force, il pouvait bien mettre ses menaces à exécution. Je ne savais quoi dire, car physiquement, il en était bien capable.

            Mais quand je me suis retourné pour regarder cet homme, quelque chose se produisit. Oh, si cela pouvait toujours se produire! Au lieu de me déchaîner et de chercher à me battre contre cet homme ou d'appeler la police, je l'ai aimé; je me suis dit : "Ce pauvre homme ne désire pas me faire du mal. C'est le diable dans cet homme; il désire me faire du mal. Cet homme est un homme qui  a probablement une famille, qui aime, qui aime manger, s'associer et S et être un citoyen. Mais c'est le diable en lui qui fait cela." Je me suis dit : "Ce pauvre frère..."

20        Et il s'est approché de moi et a dit :  "Je vais vous montrer si vous êtes un homme de Dieu ou pas." Je n'ai dit mot; je l'ai simplement regardé. Il y eut un silence absolu. Je venais juste de conduire deux policiers à Christ là dans le vestiaire. Ils ont accouru vers l'estrade pour mettre la main sur cet homme. J'ai secoué la  tête à leur intention : "Ce n'est pas une affaire d'homme."

            Et l'homme s'est approché jusqu'en face de moi. Et il [Frère Branham démontre. - N.D.E.] me cracha en plein sur le visage. Et il dit : "Espèce de traître. Je vais briser chaque os de votre corps, je vais bien vous assommer au beau milieu de cet auditoire. " Il avait de gros bras... Je n'ai dit mot, mais je n'avais pas peur, pas plus que je n'en ai maintenant. C'est cela, c'est l'amour. Je n'étais pas allé là-bas par ma propre volonté, c'est Dieu qui m'avait envoyé là-bas. C'est à Dieu de prendre soin de moi quand je suis là. Je l'ai regardé; je me suis dit : " Pauvre homme."

            Et il a soulevé son gros poing et a amorcé un mouvement pour me frapper; six mille personnes étaient assises là, retenant leur souffle. Et quand il a amorcé le mouvement pour frapper, j'ai dit : "Satan, sors de cet homme."

            D'abord... J'ai omis une partie. Quand il m'a dit qu'il allait me frapper pour me jeter par terre, j'ai entendu ma propre voix lui dire : "Ce soir, vous allez tomber à mes pieds."

            Il a dit : "Je vais vous montrer aux pieds de qui je vais tomber." Et il a reculé pour me frapper.

            Et j'ai dit : "Satan, quitte cet homme." Et l'homme leva ses mains en l'air, ses grands yeux ressortis, sa bouche entrouverte; il virevolta, puis tomba sur le plancher; et il coinça mes pieds sur le sol de sorte que le policier dut le retourner.

21        N'ayez pas peur. Dieu est toujours vivant. Je L'ai vu lors d'un défi lancé par les sorciers guérisseurs en Afrique, et tous ces hindous en Inde. Ne pensez pas que le diable ne vous fera pas authentifier chaque centimètre de terrain que vous revendiquez. Mais si vous L'aimez, il n'y a plus de peur.

22        Il y a quelque temps, il y a de cela quelques semaines, au Mexique, on était censé avoir l'arène, mais on ne nous l'avait pas accordée. Et on a dû prendre un très grand terrain où l'on jouait au base-ball ou quelque chose de ce genre. Des milliers de gens y affluaient; nous ne pouvions plus atteindre le bâtiment ou plutôt l'endroit. On a dû me faire monter sur une échelle pour ensuite me faire descendre dans l'arène. Et alors, pendant que je prêchais là, cette nuit-làÿ Le soir précédent, une femme était venue là à trois heures de l'après-midi, et les gens s'étaient rassemblés depuis neuf heures du matin. Il n'y avait pas de sièges pour s'asseoir, ils s'appuyaient les uns contre les autres. Et ils ont attendu jusqu'à neuf heures, ce soir-là. Que feront-ils au jour du jugement contre ces groupes prétentieux qui ne voudraient même pas mettre les pieds à un tel endroit?

            Et alors ce soir-là, monsieur Moore se tenait là, et il pleuvait à verse... Et monsieur Moore ne cessait de me dire : "Il y a quelque chose qui se passe dans la ligne de prière."

            Et un frère mexicain venu de la Californie, frère Espinosa (beaucoup d'entre vous le connaissent peut-être), il distribuait les cartes de prière et essayait de garder les gens dans la ligne, mais n'y arrivait pas. Et Billy (mon fils) est venu vers moi, et a dit : "Papa, il ne pourra pas maintenir cette ligne plus longtemps. Il y a une petite femme là, avec le  cadavre d'un bébé qui est mort ce matin, et elle monte sur ces hommes. "

            J'ai dit : "En bien, Frère Moore, va là-bas prier pour ce bébé."

            Et frère Moore y est allé, et j'ai regardé là devant moi, et la vision de la résurrection du petit bébé vint. Or, nous ne pouvons pas dire ces choses sans que cela soit authentique. Et le petit bébé... J'ai remarqué la petite maman en train de crier : "Padre." Le mot "padre" signifie "père"; elle était catholique. Et quand j'ai dit : "Amenez la petite dame ici"ÿ et elle avait enveloppé le bébé dans une couverture qui était  trempée. Je ne pouvais pas lui parler, il n'y avait personne pour interpréter. J'ai simplement posé mes mains sur le petit bébé et j'ai offert une petite prière à Dieu. Et cette Bible est ouverte ici maintenant, Dieu sait que c'est la vérité, le petit compagnon poussa un cri et commença à gigoter aussi fortement qu'il le pouvait. Cela mit tout Mexico en émoi.

23        Le jour suivant ou la soirée suivante, quand je suis arrivé là...   L'estrade était aussi large que tout ce bâtiment, l'espace de la salle, et on y avait empilé beaucoup de vieux manteaux et de vieux chapeaux, afin que je puisse prier sur ces chapeaux et autres objets semblables,  appartenant aux gens.

            En venant sur l'estrade cette soirée-là, j'ai remarqué un vieil homme au visage ridé, c'était la quatrième ou la cinquième personne. Et  comme il venait, il était aveugle, il disait continuellement quelque chose. L'interprète répétait cela : "S'approchait-il de l'homme qui allait prier pour lui?"

            Il continuait à dire : "Oui."

            Il fouilla dans la poche de son vieux manteau et fit sortir un chapelet et commença à dire quelque chose avec son chapelet. Je lui parlai, disant: "Mettez cela de côté, frère. Vous n'en avez pas besoin maintenant." Et il enfonça cela dans sa poche. Et je l'ai regardé; je me suis mis à réfléchir.

24        Maintenant, pasteurs, voici quelque chose pour vous. Vous savez, votre assemblée sait si vous l'aimez ou pas. Vous ne pouvez feindre l'amour; ça doit être authentique. C'est comme quand les gens essayent de... Vous pourriez  montrer la peinture d'un feu à un homme qui gèle; il ne peut pas se réchauffer avec la peinture d'un feu. Il faut qu'il y ait de la chaleur. Et l'amour doit avoir des actions.

25        Et le vieil homme, je commençais à avoir pitié de lui pendant qu'il se tenait là. J'ai considéré son vieux manteau en lambeaux. J'ai mis mes épaules contre les siennes pour voir si mon manteau lui irait. J'ai regardé ses pieds; il ne portait pas des souliers, il avait de grands durillons aux pieds et ceux-ci étaient tout poussiéreux sur toute la partie visible, là où les jambes de son pantalon en lambeaux lui arrivaient. Mes souliers n'étaient pas assez grands pour lui. Et j'ai regardé et je me suis dit : "Ce pauvre vieil homme n'a peut-être jamais eu un bon repas de toute sa vie."

            Oh, le Mexique est économiquement très pauvre. Un maçon gagne environ huit pesos par jour. Il faut environ quatre jours de grand labeur pour s'acheter une paire de souliers. C'est Pancho Frank. Qu'est-ce que Pedro fait (Il travaille pour deux pesos et il a six ou huit enfants à élever)? Oh, c'est terrible!

            Et je me suis dit : "A part tout cela, la nature encore... Le diable l'a frappé d'un mal en aveuglant ses pauvres vieux yeux. Combien c'était douloureux pour lui!" Et j'ai commencé à entrer dans quelque chose; je n'arrive pas à exprimer cela. C'était un amour compatissant. Et comme le vieil homme s'approchait, il posa sa tête sur mon épaule, et j'ai serré dans mes bras ce vieux manteau en lambeaux, j'ai dit : "Dieu miséricordieux, s'il Te plaît, aide ce pauvre vieux père aveugle. Si mon père vivait encore, il aurait à peu près cet âge. Veux-Tu bien l'aider?"

            Et je l'ai entendu crier : "Gloria Dios!" [Gloire à Dieu - N.D.T.] Et l'homme voyait aussi bien que moi. Les gens se sont mis à crier partout. Qu'était-ce? C'était le fait de compatir à la souffrance de sa condition d'aveugle. Vous devez faire cela.

26        Si jamais j'ai eu du succès en priant pour quelqu'un, c'est quand j'ai pu entrer en communion avec lui, sentir ses infirmités, sentir sa condition. Alors quelque chose en vous va au-delà du raisonnement et offre une prière de la foi pour le malade. Vous devez avoir de la compassion pour cet homme. Vous devez éprouver de la sympathie pour lui. Vous devez partager avec lui sa souffrance pour l'aider. Alors vous entrez dans une sorte de profondeur; c'est l'amour de Dieu. C'est au-delà de l'amour humain.

            Je vais vous dire quelque chose. Vous pourrez me taxer de fanatique après ceci. Mais, je sens que je dois vous le dire quand même. Beaucoup de choses de ce genre se passent. Franchement, tout mon ministère est environné de cette chose. Si je peux aimer cela ou plutôt compatir à cela...

27        J'ai été garde-chasse dans l'Indiana pendant plusieurs années, quand j'étais encore un pasteur baptiste. Un jour, j'étais - j'avais laissé mon camion et je traversais un champ. Et j'avais une vieille petite arme à feu, un pistolet, un revolver que j'étais censé porter. Et je traversais les collines pour voir un ami malade et prier pour lui. Et j'ai ôté cette vieille petite arme à feu, et je l'ai jetée sur le siège, puis je me suis engagé dans le champ. Et comme je traversais le champ, beaucoup de chênes rabougris (je ne pense pas que vous en ayez par ici, des petits chênes rabougris, c'est comme ça que nous les appelons là-bas), dans le champ...

            J'étais à environ deux cents yards [Environ 180 m S N.D.T.] de la clôture ou un peu plus loin, quand tout à coup surgit un grand taureau. Et je l'ai reconnu; c'était ce taureau meurtrier de la ferme Burke, là près du cimetière de Walnut Ridge. Quelques mois avant, il avait tué un homme de couleur, il l'avait tué à coup de cornes. Et on l'avait vendu là parce qu'il était le fameux taureau de Guernesey, un reproducteur. Et on l'avait mis là, et j'avais oublié qu'il était dans ce champ. Et il s'est levé, et à pas plus de trente yards [environ 27 m S N.D.T.] de moi. Et comme il se levait (j'étais nerveux, bien sûr), j'ai tendu la main pour prendre l'arme à feu, mais elle n'était pas là. Et je suis heureux qu'elle n'ait pas été là. J'aurais tué le taureau et ensuite je serais allé le rembourser.

            J'ai tendu la main pour prendre le fusil, il n'était pas là. Alors j'ai regardé vers la clôture : elle était trop loin. Il n'y avait pas un arbre quelque part, sinon juste  de petits chênes rabougris, d'environ quatre ou cinq pieds de hauteur [environ 1,20 m ou 1,50 m - N.D.T.]ÿ Et il était couché là avec quelque bétail au milieu de ces arbres. Qu'est-ce qui allait se passer? Si je lui tournais le dos, il allait m'avoir. Peu importe où je pouvais aller, il allait m'avoir. C'était la mort.

28        Alors j'ai pensé à mon Seigneur. "Je ne terminerai pas ma vie en lâche. J'ai essayé de dire aux autres d'être braves en temps de trouble." J'ai dit : "Je vais marcher vers la mort aussi bravement que possible, ayant confiance en Jésus-Christ." Ce n'est que cela qui m'est venu à l'esprit...

            Maintenant, s'il vous plaît, ne pensez pas que c'est enfantin, mais quelque chose se passa. Oh, j'aurais souhaité que ça se passe maintenant même. Toujours est-il que dans ces cas-là S que quelque chose se passe. Au lieu de haïr ce taureau, il y eut quelque chose d'autre; je lui ai témoigné de la sympathie. Je l'ai aimé. Et je n'avais pas plus peur de cet animal que je n'en ai en me tenant ici avec mes frères. Toute peur était partie. Et je me suis dit : "Pauvre créature, je suis sur ton territoire. Tu es un animal; tu ne sais rien d'autre. La seule chose que tu saches, c'est  défendre tes droits."

            Et j'ai parlé à ce taureau en ces termes : "Oh, créature de Dieu, je suis un serviteur de Dieu. Et je vais prier pour mon frère malade. Je suis désolé de t'avoir dérangée. Mais au Nom de Jésus, va te coucher." Et il a planté  ses cornes dans le sol, soulevant la poussière; il tomba sur ses genoux et jeta encore de la poussière. Je me suis tenu là, aussi calme que je le suis maintenant. Et il courut vers moi aussi vite que s'il venait pour charger. Je me suis simplement tenu là,  car je n'avais pas peur. Et quand il est arrivé à environ cinq pieds de moi, il souleva ses grandes pattes comme cela et s'arrêta. Et il regarda de ce côté-ci puis de l'autre, il était si épuisé, il se retourna et alla là et se coucha. Et je suis passé à environ cinq pieds de lui, et il ne bougea plus.

29        Jésus-Christ, le Fils de Dieu... Quand l'amour (Lui) est mis à sa place, cela vaincra chaque ennemi sur la terre ou lors des tourments. Eh bien, vous dites : "Frère Branham, j'avais vraiment confiance en vous jusqu'à maintenant." Bien, permettez-moi de vous dire, frère, que nous répondrons tous au jour du jugement. Et le Dieu qui avait pu fermer la gueule du lion dans la fosse où était Daniel, est encore vivant aujourd'hui. Certainement.

30        Ma femme va probablement (je ne sais pas où elle se trouve)... Elle ne... me fait toujours des reproches parce que je tonds la pelouse sans chemise. J'ai environ un demi-hectare là chez S chez moi. Et un jour, je poussais ma tondeuse; j'avais fait quelques tours, puis quelqu'un est venu pour que je prie pour lui. Je me suis éclipsé et j'ai enlevé ma salopette, puis je me suis habillé et j'ai couru à l'intérieur prier pour la personne; j'ai fait peut-être quelques tours, ce jour-là. Et le gazon de la cour de devant poussait avant que je n'arrive à la cour arrière.

            Ainsi, j'étais dans la cour arrière par un après-midi chaud, il n'y avait personne aux alentours, personne ne pouvait me voir; j'avais enlevé ma chemise. Bien, vous n'avez pas du tout de la chaleur ici. Vous devriez sentir ce qu'il y a là dans l'Indiana, sur la rivière Ohio. Et je tondais le gazon aussi vite que je le pouvais, j'avais peur que quelqu'un n'entre brusquement, et je n'avais plus que quelques tours à faire. Et j'ai oublié qu'il y avait un nid de frelons là au coin de la clôture. Et j'ai enfoncé cette tondeuse droit dans ce nid. Et, mes amis, Dieu est mon juge, en un instant, j'étais couvert de frelons.

            Bon, tout le monde sait ce qu'un frelon; il vous tuerait. Un seul frelon peut vous terrasser, et moi j'étais sans chemise. Et je me tenais là, et quelque chose se passa. Je ne sais pas ce que c'était. Quelque chose se passa simplement; c'est l'amour. Au lieu de haïr ces frelons, je me suis dit : "Pauvres petites créatures de Dieu, eh bien, je n'ai rien contre vous. C'est votre maison et je vous ai dérangées." Ça semble enfantin. Mais le problème est que nous essayons d'être des adultes quand nous devrions être des enfants. Nous prenons les choses comme si nous étions très intelligents. S'il nous arrivait une fois de mesurer notre intelligence à la grâce de Dieu, je me demande ce qu'il en résulterait.

            Mais  dans ce cas-ci, ces frelons étaient partout sur moi. Et je n'avais pas peur de ces petits compagnons. J'ai dit : "Petites créatures, retournez dans votre nid. Je ne vais pas vous faire du mal." Et aussi vrai que Dieu est vivant, ces frelons tournèrent autour de moi trois ou quatre fois puis retournèrent droit dans leur nid. Cela est aussi vrai que je me tiens ici.

31        L'été dernier, M. Mercier qui est ici, M. Goad qui est aussi ici, et beaucoup de - de... certaines personnes qui font partie de l'équipe des campagnes, mais qui ne sont pas avec moi maintenant, nous étions assis chez moi, sur les marches de devant. Il y avait une-une fille de couleur... C'était dans le journal de ce matin-là, une belle, une ravissante  fille de couleur. Elle avait eu un enfant naturel. Et elle a pris cet enfant, l'a étouffé dans des couvertures, l'a enroulé avec du fil de fer, puis elle a loué un taxi. Et elle est allée sur le pont Ohio, a regardé à une certaine distance puis a feint de jeter un paquet par-dessus, et elle a jeté l'enfant dans la rivière. Le ta-... le conducteur du taxi rapporta cela aux autorités; celles-ci ont repêché cela et ont découvert que c'était un enfant.

            M. Mercier ici présent ainsi que M. Goad, je les appelle mes étudiants ministres. Si seulement vous saviez qui ils étaient, l'un était catholique et l'autre (je crois) était un technicien de machines à vapeur. Et ils se sont constitués en un petit F.B.I. pour découvrir si ces visions étaient vraies, et ils sont venus dans la ville, se faisant passer pour ce qu'ils n'étaient pas. Et le Seigneur leur a révélé cela juste là. Et ils sont devenus mes amis. Et ils étaient assis sous le porche et je les enseignais. J'ai dit : "Cette femme n'est pas une mère. Une mère ne ferait pas une chose pareille. Non, monsieur." J'ai dit : "C'est une femelle qui a donné naissance à un enfant, mais elle n'est pas une mère. Une mère c'est un terme plus noble que cela."

32        Et pendant que l'on parlait, descendant la route... Je ne sais pas si vous connaissez ici ce que c'est (ces animaux), c'était un opossum. Bon, je vis à environ deux cents  yards d'un petit bois, près de la berge. Il y a trois maisons entre ma maison et les bois, et elles n'ont pas de clôture. Ma maison est entourée d'une clôture. Et ce vieil opossum est venu au beau milieu de la journée, vers dix heures du matin (je crois), et arrivé à la barrière, il est entré. Et j'ai dit : "Cet opossum a la rage." En effet, un opossum, tout le monde sait qu'un opossum se promène la nuit. Quand le soleil se couche, ils sortent pour aller se promener; pendant la journée, ils sont pratiquement aveugles. Et voici venir cet opossum en pleine chaleur d'été et au beau milieu de la journée; il vint là, et arrivé à ma barrière, il est entré.

            M. Wood qui, autrefois, était témoin de Jéhovah et dont l'enfant a été guéri d'une paralysie infantile, sa jambe était retournée derrière lui. Il ne sait même plus laquelle c'était à moins que sa maman le lui dise. M. Wood a résilié ses contrats, a emménagé et est devenu mon voisin, juste pour être avec moi. Et il tondait, il m'aidait à tondre la cour. Et un râteau était posé là où je ratissais le gazon, car il avait poussé.

            Et Leo, Gene et moi sommes sortis dans la cour en courant, et j'ai pris ce râteau et je l'ai jeté sur l'opossum pour l'arrêter. Et quand je l'ai fait, il a commencé à ronger le râteau. Bon, ça, c'est inhabituel. En effet, d'habitude, quand vous touchez un opossum, il (c'est ce qu'on dit) joue à l'opossum; il reste étendu là comme s'il était mort. Et pendant qu'il était dans cet état, Mme et M. Wood vinrent; Mme Wood est une vétérinaire. Et pendant qu'il était dans cet état, j'ai dit : "Oh, je vois ce qui se passe." Les chiens l'avaient eu il y avait quelques jours, ou une voiture, et elle lui avait écrasé l'épaule gauche et elle avait gonflé comme ceci, elle était cassée et elle la traînait. Et, c'est un mot affreux à dire, mais les mouches avaient infecté cela et il y avait des asticots dedans. Et j'ai dit : "Voyez-moi ça." J'ai dit : "Cette pauvre vieille créature est en train de mourir, ai-je dit, c'est ce qui a fait qu'elle lutte comme cela."

33        Et juste à ce moment-là, le laitier est venu, et il l'a regardé, et nous étions tous debout autour de lui. Et l'opossum et le kangourou sont les deux seuls animaux qui ont des poches où ils portent leurs petits. Ainsi, le vieil opossum avait relâché le muscle qui retenait la S la poche, et neuf petits bébés opossum nus, d'environ cette longueur rampaient sur le sol. J'ai dit : "Voyez-moi ça. Bon, venez ici, Leo et Gene." J'ai dit : "Voilà un véritable amour maternel. Ce vieil opossum a plus de qualités maternelles que cette femme qui a noyé son bébé. Si elle n'avait plus que trente minutes à vivre, elle consacrerait volontiers ces trente minutes à lutter pour ses petits. C'est l'amour maternel en elle qui la pousse à agir de la sorte."

            Et pendant que nous la regardions, Mme Wood a dit : "Frère Branham, qu'allez-vous faire d'elle?" Elle a dit : "N'allez-vous pas la tuer maintenant?" Et elle a dit : "Prenez ces petits et tuez-les vite, car ils ont un museau rond et ne peuvent être nourris au biberon. Vous devrez donc les tuer."

            J'ai dit : "Je ne saurai pas le faire."

            "Eh bien, dit Mme Wood, je... Allez chercher un fusil et tuez-le." Elle a dit : "Je croyais que vous étiez un chasseur."

            J'ai dit : "Je suis un chasseur, mais je ne suis pas un meurtrier." J'ai dit : "Je S je ne peux tout simplement pas le faire. C'est une mère, et elle lutte pour ses petits. Je n'ai pas le courage de faire cela."

            Elle a dit : "Bien, laissez Bank (C'est son mari) faire cela."

            J'ai dit : "Non, je ne peux pas le faire."

            Elle a dit : "Vous n'allez pas me dire que vous allez laisser cette pauvre créature étendue là et souffrir!" Cette femme avait raison dans son raisonnement. Elle a dit... Etant vétérinaire, elle savait que la chose la plus normale à faire, c'était de les tuer.

            Et j'ai dit : "C'est bien, Mme Wood, mais je ne peux pas le faire."

            Elle a dit : "Vous allez la laisser étendue comme cela?"

            J'ai répondu : "Oui."

            Et j'ai soulevé le râteau et elle est allée jusqu'au seuil de ma porte, puis elle s'est effondrée. Nous sommes allés là et nous avons versé de l'eau sur elle. De temps en temps, il semblait comme si elle souriait un peu; un sourire à la manière des opossums.

34        Ce soir-là, après de longues journées de réunions, M. Wood a dit : "Frère Branham, vous avez suffisamment servi aujourd'hui, a-t-il dit, allons faire un tour." A mon retour cette nuit-là, à vingt-trois heures, ce pauvre opossum était étendu là, il était encore étendu là. Il a dit : "Eh bien, vous savez, si jamais il devait encore se déplacer, il se serait déplacé quand le soleil s'était couché." Ces petits continuaient à téter cette mère presque morte...

             Je ne pus fermer l'oeil de toute la nuit. Le lendemain matin, je suis sorti vers six heures, ce pauvre opossum était toujours étendu là, couvert de rosée, la patte couverte de mouches. Eh bien, je me suis dit : "Je ne puis tuer cette pauvre brave créature", ces petits continuaient à la téter. Je me suis dit: "Je pense qu'il est mort." Et je lui ai donné quelques coups avec mon pied; je l'ai vu bouger un petit peu; elle vivait encore. Je me suis dit : "Oh! la la!"

            Et juste à ce moment-là, j'ai entendu ma fillette, Rebecca, qui est ici. Elle sera une jeune fille spirituelle. Elle a eu sa première vision, récemment, à l'école.

            [ Espace non enregistré sur la bande - N.D.E.]... fille de onze ans. Elle est sortie sous le porche, la petite Rebecca, elle l'a regardée et s'est mise à pleurer. Elle a dit : "Papa, c'est une véritable mère, n'est-ce pas?"

            J'ai dit : "Oui." Je lui ai donné un coup avec mon pied. Elle était couverte de rosée et les mouches à viande étaient toujours sur elle.

            Elle a dit : "Papa, que vas-tu faire de cette mère opossum?"

            J'ai répondu : "Chérie, papa ne sait pas."

            Elle a demandé : "Papa, tu vas la tuer?" 

            J'ai répondu : "Papa ne peut pas faire cela, chérie." J'ai ajouté : "Chérie, tu t'es levée trop tôt (elle avait son petit pyjama)." J'ai dit : "Rejoins maman au lit." Je l'ai fait donc entrer en chambre à la hâte. Puis, je suis entré dans le cabinet de travail et me suis assis.

            Et je me suis dit : "Ô Dieu, combien cette pauvre brave mère opossum a souffert. Combien elle doit aimer ces petits!" Et pendant que j'étais là, je me suis dit : "Eh bien, j'espère que je n'aurai pas à la voir être tuée."

            Et pendant que j'étais là, Quelque Chose m'a dit : "Hier, tu prêchais à son sujet. Tu l'as utilisée comme sujet."

            J'ai dit : "C'est exact."

            Tu as dit qu'elle est une véritable mère.

            J'ai dit : "C'est exact."

            Il a dit : "Je l'ai envoyée à ta porte. Et elle s'est couchée  à ta porte comme une dame pendant vingt-quatre heures, attendant son tour pour qu'on prie pour elle, et tu n'as pas dit un seul mot."

            J'ai dit : "Eh bien, je n'ai pas..." Je me suis dit : "A qui suis-je en train de parler? Suis-je en train de parler à moi-même?" Je me suis levé d'un bond. Je me suis dit : "Oh! Est-ce Toi, ô Dieu?"

35        Et je suis sorti sous le porche, et la petite Rebecca était encore là à regarder cette mère opossum. Elle était venue droit de la maison. Je suis sorti pour aller vers l'opossum. J'ai dit : "Ô Dieu, je sais que Tu connais chaque fleur. Tu connais chaque passereau. Et il y a cette chose vraiment horrible qui est arrivée aux femmes, ce qui est arrivé à cette ravissante jeune fille qui a tué son bébé. Et Tu voulais montrer que Tu conduis même les animaux. Et elle est venue et est restée étendue à ma porte, attendant son tour pour qu'on prie pour elle." J'ai dit : "Je suis désolé, ô Dieu, d'avoir fait cela." J'ai dit : "Je ne le savais pas, ô Dieu. J'aurais dû le faire. Mais, ai-je dit, si c'est Ta divine providence, si Tu as cherché ceci, si Tu veux que je prie pour cet opossum, je le fais au Nom de Christ. Viens-lui en aide, Père, vu que son amour pour ses petits a été si grand." Je me suis dit : "Ô Dieu, ce que... Voudrais-Tu bien le faire?" Et quand j'ai dit cela...

            Bon, ça peut paraître étrange. C'est allé partout... J'ai reçu des lettres d'Afrique, de l'Inde, du monde entier à ce sujet. L'Associated Press (je pense), a publié cela. Et cette pauvre mère opossum s'est levée, elle a mis ses petits dans sa poche, a descendu cette allée, marchant aussi normalement que n'importe quel autre opossum, avec sa queue en l'air. Arrivée à la porte, elle s'est retournée comme pour dire : "Merci, gentil monsieur." Et ayant traversé la route, elle s'est enfoncée dans les bois, et autant que je sache, ce soir, elle est heureuse avec ses petits.

36        Si Dieu a pu avoir de la considération pour un opossum, combien plus Il peut vous accorder de la considération quand vous avez produit l'amour et que celui-ci a été projeté vers le coeur du Dieu vivant? Si Dieu... Uniquement par instinct, cet opossum n'avait pas d'âme; c'était un animal muet. Et si cela a pu se faire de cette façon par instinct, et que le Saint-Esprit a pu conduire là une pauvre mère opossum, sachant qu'Il m'amènerait à prier pour cet opossum et que sa vie serait épargnée, combien valez-vous plus qu'un opossum? Qu'est-ce qui a fait que vous êtes venus ici ce soir pour qu'on prie pour vous? Ma question c'est de savoir où en est votre âme avec Dieu.

            [ Espace non enregistré sur la bande - N.D.E.] Je crois que ce sera le cas.

37        Il n'y a pas longtemps, là, j'étais absorbé par un grand cas en rapport avec M. Krause des Hommes d'Affaires Chrétiens du Plein Evangile; beaucoup parmi vous le connaissent. C'est un très grand ami à notre très honorable et bien-aimé frère Oral Roberts. Et ainsi, quand... M. Krause était un très grand ami d'Oral Roberts. "Oh, a-t-il dit, si jamais quelque chose m'arrivait, je suis l'ami d'Oral Roberts." Enfin un jour, M. Krause a contracté une maladie des reins.  Il est donc allé dîner avec frère Roberts.

            Et frère Roberts a dit : "Oh, Frère Krause, ce n'est qu'une petite chose pour Dieu." Il a levé les mains et frère Oral avec cette véritable (excusez-moi l'expression, mais...) foi de bouledogue [c'est-à-dire tenace ­ N.D.T.], lui a imposé les mains et a dit : "Je réprimande cette chose." Il a dit: "Ne vous inquiétez pas, Frère Krause; vous allez vous rétablir."

            Et frère Krause a dit : "Je me suis senti vraiment mieux."

            Mais quelques jours après, c'est revenu. Il a dit : "Je suis retourné chez frère Roberts, a-t-il dit, la même chose avait repris." Il a dit : "J'ai ensuite pensé que j'irai donc chez William Branham que je connaissais." Et il a dit : "Il voit  des visions. Je me tiendrai donc devant William Branham; c'est un cher ami à moi, et alors, William Branham pourra m'aider."

            Il a donc téléphoné çà et là et a appris que j'étais à Shreveport en Louisiane. M. Krause et son épouse ont pris l'avion jusqu'à Shreveport, et ils sont venus à la réunion. Et il a dit : "Frère Branham, je n'ai que peu de temps. Allons à l'écart, je veux voir ce que le Seigneur me dira."

            J'ai dit : "D'accord, Frère Krause, allons à l'écart." Je suis resté là pendant quarante-cinq minutes, et le Seigneur n'a rien dit. J'ai dit : "Je vais prier, Frère Krause."

            Il a dit : "Si le Seigneur vous montre quoi que ce soit, téléphonez-moi." J'ai prié pour lui. Il a dit : "Vous savez, je me sens mieux. Je crois que le Seigneur m'a guéri sans me révéler la maladie."

            J'ai dit : "Bien, nous sommes reconnaissants à Dieu."

38        Ainsi, ce soir-là, étant un cher ami à frère Krause, j'ai prié pour lui, j'ai prié pour lui continuellement. Et environ quelques semaines après, il est revenu. Il a dit : "Tenons-nous dans la Présence du Seigneur, et voyons ce qu'Il me dira. Je suis dans un état critique." Je me suis tenu là pendant une heure ou plus, mais le Seigneur ne m'a rien dit.

            Alors, il est donc allé chez le médecin. Le médecin a dit : "Cela me dépasse; vous feriez mieux d'aller chez Mayo." Il est allé chez Mayo.

            Mayo l'a examiné, et il a dit : "Monsieur, vous avez une chance sur mille de vivre. Il faut une opération dans l'immédiat."

            Il a dit : "Eh bien, je la subirai."

39        Et il est sorti, et il a dit : "Je me disais qu'étant si près de la mort, je ferais mieux de consulter Dieu." Il a donc dit : "Seigneur, Tu sais que je T'aime. Et j'ai essayé de tout mon coeur de soutenir tout ce qui est correct." (C'est un homme riche.) Et il a dit... Il fabrique des charrues; il se peut que vous le connaissiez, vous qui êtes du Kansas. Et il a dit : "J'ai essayé de vivre correctement, et Tu sais, Seigneur, que je T'aime. Eh bien, si Tu veux que je rentre à la maison, je suis disposé à venir. J'ai vécu beaucoup de jours et je suis disposé à venir. Mais, Seigneur, si Tu peux m'utiliser pendant que je suis disposé..." Il a dit : "Je me suis tenu devant Tes serviteurs, Oral Roberts et William Branham, et on dirait que leurs prières n'ont pas pu  me guérir." Et il a dit : "Il se peut qu'il y ait quelque chose que j'ai fait, et sûrement que Tu l'aurais révélé quand je m'étais tenu là pendant le discernement." Il a dit: "Mais si c'est le moment pour moi de venir, je suis prêt à partir, et je T'aime. Je vais donc à la salle d'opération, la seule chance que j'ai."

40        Et les médecins l'ont encore examiné Et ils ont  dit : "M. Krause, êtes-vous sûr de vouloir la subir?"

            Il a dit : "J'ai prié, et je suis sûr de vouloir la subir." Ils sont donc entrés dans la salle d'opération. Et il a dit que la dernière chose dont il se souvient, c'est qu'il disait : "Seigneur, si c'est Ta volonté pour moi, je T'aime, Seigneur. Je T'aime, Seigneur." Et ils l'ont endormi. Et quand il est revenu à lui-même, la salle entière commença à s'éclairer. Et il a vu les médecins se tenant tout autour.

41        Et ils se sont rués vers lui, et ils ont dit : "Monsieur Krause, quelque chose est arrivé. Nous n'avons jamais vu une opération aussi parfaite. Et nous pensions que vous alliez mourir, mais tout à coup, vous étiez normal." Qu'était-ce? Quand l'amour divin a été projeté, la grâce souveraine est venue prendre place. Elle le doit. [ Espace non enregistré sur la bande - N.D.E.]

42        Pourquoi êtes-vous venus ici ce soir pour qu'on prie pour vous? Ma question c'est où en êtes-vous avec Dieu? Inclinons la tête juste un moment.

            [ Espace non enregistré sur la bande - N.D.E.]... tranquilles juste un moment. Je vais faire quelque chose qui... ou plutôt essayer quelque chose, Dieu voulant. Je vais Lui demander... Je vais vous demander ce soir... J'ai dit à Billy de ne pas distribuer de cartes de prière. Nous avons déjà distribué les cartes de prière, nous n'allons plus en distribuer ce soir, comme nous en avons l'habitude. Mais je vais demander à ceux qui ont des cartes de prière de rester tranquilles une minute.

43        Bon, je vais demander à notre Père céleste, si nous avons trouvé grâce à Ses yeux, de bien vouloir Se mouvoir sur cet auditoire maintenant, et de guérir les malades sans que vous ayez à venir ici. Je crois qu'Il le fera. Je Lui demande de le faire sur base du mérite de Sa Parole, sur base du mérite de ces gens qui viennent à Christ. J'ai fait de mon mieux, au mieux de ma connaissance. Immédiatement après la réunion, je vous demanderai de venir à l'autel pour prier un moment.  Chaque soir nous avons été en retard, et je vous demanderai d'être respectueux, de prier et de regarder dans cette direction-ci. Et si Christ, la Personne dont j'ai parlé, l'Expiation de Dieu, s'Il Se tenait ici à cette chaire... Et la Bible dit qu'Il est le Souverain Sacrificateur qui peut compatir à nos faiblesses. Combien savent que la Bible dit cela? C'est juste.

            Eh bien, quand une femme L'a touché, quand Il était ici sur terre, Il S'est retourné et a demandé : "Qui M'a touché?" Et Il a continué à parcourir l'auditoire des yeux jusqu'à ce qu'Il trouve cette femme, et Il lui a révélé sa maladie et lui a dit que sa foi l'avait guérie. Est-ce juste? La Bible dit qu'Il est le même hier, aujourd'hui et pour toujours. C'était cela le signe du Messie dans la Bible, quand Il était ici, car Il a accompli ces choses chez les Juifs, chez les Samaritains, chez les Gentils et tout. Combien savent que c'est la vérité? C'était le sceau de Sa  qualité de Messie.

44        Bon, accordez-moi votre attention, s'il vous plaît, juste un moment. Vous tous, croyez; soyez tous attentifs; vous tous, croyez; regardez à Christ, dites : "Seigneur Jésus, je suis dans le besoin."

            Et nous sommes dans un jour où j'ai pitié des gens. Quelqu'un dira: "Voici le chemin." "Voilà le chemin." "C'est nous qui avons la vérité." "Nous avons..." Ces pauvres gens ne savent où aller. Les Américains et les Canadiens sont les gens les plus embrouillés du monde  (c'est vrai), les plus embrouillés du monde. S'il y a un endroit où les missionnaires sont à leur place, ce n'est pas en Afrique, c'est sur le continent Nord-Américain.

            Je suis sûr que si frère Thoms est ici, il pourrait presque répondre pour dire que c'est vrai. C'est juste. Qu'en pensez-vous, Frère Thoms? C'est juste. S'il y a un endroit où l'on a besoin de missionnaires, c'est bien ici.

45        Maintenant, je ne dis pas ceci pour dénigrer. Je dis ceci avec révérence et respect. Mais il est plus difficile de traiter avec un païen instruit qu'avec un païen  non  instruit. Et que signifie le mot païen? Incroyant. C'est juste. Une personne qui est intelligente et qui se suffit, on ne peut traiter avec elle. Une personne qui sait qu'elle ne connaît rien, elle connaîtra Christ en quelque temps si vous lui parlez. C'est juste. Elle ne cherchera pas à comprendre. Elle croit tout simplement, un point c'est tout. Des dizaines de milliers viennent en une seule fois.

46        Maintenant, regardez dans cette direction-ci. Je ne prendrai plus de temps. Je sens que le Saint-Esprit est ici. Dieu est toujours ici, mais je sens que Sa Présence est ici. Maintenant, dans cette salle, spécialement dans cette salle où je peux voir distinctement, car j'ai prêché durement... Et dans cette  salle, si le Saint-Esprit peut venir dans cette salle et accomplir ici même, depuis cette estrade, les mêmes miracles qu'Il avait accomplis quand Il était sur terre, combien diront : "Cela augmentera ma foi et me rendra heureux." Maintenant, nous n'allons même pas... Nous voulons des gens de la salle, partout, où que vous soyez. Maintenant, soyez simplement respectueux et restez assis tranquillement juste un moment.

            Je désire simplement regarder de ce côté et prier. Maintenant, je n'ai aucun moyen au monde... Je... si quelqu'un veut bien venir ici... Si cet homme veut bien se lever et dire : "Frère Branham, qu'est-ce qui ne va pas..."

            Si ma mère était couchée ici et disait : "Billy, qu'est-ce qui ne va pas en moi, chéri? Je t'ai allaité quand tu étais un bébé. J'ai pris soin de toi. Je t'ai nourri. Chéri, quel est mon sort?" Je ne le saurais pas. Dieu devrait me le dire pour ma pauvre mère. Je n'ai aucun moyen de contrôler cela. C'est la grâce de Dieu qui fait cela, la même grâce de Dieu.

47        Mais vous êtes malades, beaucoup d'entre vous ici. Et je... Dieu veut vous guérir. Et Il l'a déjà fait; Il veut simplement que votre foi y croie. Maintenant, essayons d'aller d'un côté ou de l'autre de l'auditoire. Regardons de ce côté-ci. Et maintenant vous qui êtes de ce côté-ci, mettez-vous à prier et dites simplement : "Ô Dieu, aie pitié de moi", et priez. Et je vais observer. "Comment faites-vous cela? Que voyez-vous, Frère Branham?" Quelque chose est en train de se produire.  Il n'est pas nécessaire de l'expliquer; mais c'est cet Esprit que vous voyez sur cette photo; c'est scientifique. Si ce soir c'est mon dernier message, rappelez-vous, ma parole  est la vérité. En effet, la Bible dit que c'est la vérité; mon ministère prouve que c'est la vérité; c'est le Saint-Esprit qui est dedans; et le monde scientifique sait que c'est la vérité. Il y a donc trois témoins. Puisse le Seigneur nous donner ici trois témoins ce soir, au moins trois personnes. Si Dieu le fait, j'en serais heureux : trois personnes.

48        Maintenant, priez et soyez très respectueux.  Où que vous soyez dans ce bâtiment, ça importe peu. Tout au fond, où que vous soyez... Vous voyez, il y a beaucoup d'esprits; tout est un con-... chacun de vous est un esprit; chacun de vous est un esprit. Si vous ne l'étiez pas, vous ne seriez pas ici. Bon, tenez. J'espère que l'auditoire me regardera cette fois-ci; suivez, maintenant. Voyez-vous ce cercle de Lumière, cette petite Lumière qui tournoie là, qui Se tient juste ici, juste entre ici et là où cet escalier descend, là? Eh bien, c'est la Lumière qui est sur cette photo. Eh bien, Elle vient d'apparaître maintenant. Je dis dans la Présence de Celle-ci et devant ma Bible, et devant le Créateur des cieux et de la terre, je crois que c'est la même Lumière, la Colonne de Feu qui avait conduit les enfants d'Israël. Je crois que cette Colonne de Feu a été faite chair et a habité parmi nous sous la forme du Fils de Dieu, Jésus-Christ. Je crois, conformément à Sa Parole, que Jésus a dit étant sur terre : "Je viens du Père et Je retourne au Père."  Et je crois que quand Il est retourné, Il est retourné à cette même Lumière qui avait conduit les enfants d'Israël. Je crois que c'est la même Lumière que Paul avait vue sur son chemin et qui lui paraissait si éblouissante qu'Elle l'a jeté par terre, bien que ceux qui étaient avec lui n'avaient pas vu cette Lumière.

            Je ne sais pas si quelqu'un La voit ou pas; je ne pourrai le dire. Je crois que c'est la même Lumière qui était entrée dans la prison cette nuit-là chez l'apôtre Pierre. Et il croyait rêver quand les portes de la prison se sont ouvertes pour le laisser sortir. Et je crois vraiment que le Dieu Tout-Puissant est le Créateur des cieux et de la terre, et Jésus-Christ, Lequel est présent maintenant, est Son Fils.

49        Et Il est en train d'exaucer la prière d'une petite dame assise ici même, là au-dessus de cette petite dame blonde. C'est une petite femme aux cheveux noirs, et elle souffre d'un trouble nerveux. Si vous regardez dans cette direction-ci, observez, prêtez attention à ceci... La petite dame qui jette un coup d'oeil par-dessus la tête de cet homme-là, juste ici. Vous souffrez d'un trouble nerveux, madame, une petite  femme aux cheveux noirs. C'est juste.

            Juste à côté de vous, il y a un homme, et cet homme souffre d'un mal de dos. Avez-vous une carte de prière? Vous n'en avez pas? Vous n'en avez pas besoin. Vous êtes mari et femme. C'est juste. Levez la main si ces choses qui sont dites sont vraies. Je ne vous connais pas. Je ne vous ai jamais vus, vous n'avez aucun moyen... C'est vrai, n'est-ce pas? Vous êtes tous deux guéris. Jésus-Christ vous guérit. Amen.

50        Ô Dieu, Tu nous as donné - donne-nous-en une autre. Voici un homme juste derrière eux; il me regarde. Il souffre de la vésicule biliaire. Votre nom est Clarence, n'est-ce pas? Et vous voulez un... Vous n'êtes pas d'ici; vous venez d'un endroit appelé Grande Prairie. C'est juste, n'est-ce pas? Eh bien, votre  trouble de la vésicule biliaire est terminé, monsieur. Vous pouvez rentrer chez vous et vous porter bien. Amen.

            Vous dites : "Frère Branham, vous avez cité le nom de cet homme." Quand Il était ici dans un corps de chair, Jésus-Christ n'a-t-Il pas dit à Simon que son nom était Simon, et que le nom de son père était Jonas, et ce Simon a été appelé Pierre après cela? Est-ce juste? Il est toujours le même. Amen.

51        Je ne sais pas ce que vous croyez à ce sujet. Pour moi, le Saint-Esprit est ici. Seulement, je...  Qu'en pensez-vous, monsieur assis juste ici? Croyez-vous? Vous souffrez d'une maladie de la peau, n'est-ce pas? Si c'est juste, levez la main. Croyez-vous en Dieu pour la guérison? Je vais vous dire une autre chose. Dès que j'ai mentionné la maladie de la peau, ce bébé-là que porte cet homme a aussi une maladie de la peau. Est-ce juste, monsieur? Mettez votre m-... mettez votre main, monsieur,  sur  le bébé. Ô Jésus, le Fils de Dieu, guéris-les tous les deux; je le demande au Nom de Jésus. Amen. Je défie votre foi.

52        Tenez! Voilà que cette Lumière est suspendue au-dessus d'une femme. Elle souffre d'hypertension; levez-vous. Elle s'appelle Madame Fishbrook. Vous êtes de cette ville. Vous habitez sur une rue appelée la 125e rue. Le numéro de votre maison  est le numéro 13104. C'est tout à fait juste. Si c'est juste, levez les mains - levez la main. Très bien, rentrez chez vous. Vous êtes guérie, madame. Jésus-Christ vous guérit. Je défie votre foi au Nom du Seigneur Jésus, si seulement vous pouvez regarder, et vivre, et croire. Soyez respectueux.

53        Qu'en est-il de vous qui êtes de cette région-ci? Regardez par ici. Ayez foi et croyez. Dieu ne fait acception de personne. Qu'en est-il de vous, l'homme aux cheveux gris assis là, priant si sincèrement : "Seigneur, que ce soit moi."  Croyez-vous que Dieu vous guérira de ce rhumatisme, que vous guérirez? Si c'est le cas, levez la main. Très bien, levez-vous. Levez puis baissez les mains. Très bien, vous pouvez rentrer chez vous maintenant. Votre foi vous a guéri. Amen.

54        Il y a une femme assise juste au bout du siège là derrière, elle regarde droit vers moi en ce moment. Elle a aussi des rhumatismes. Elle souffre du dos. Vous croyez, madame, que Dieu va vous guérir? Si vous le croyez de tout votre coeur, vous pouvez avoir cela, et rentrez chez vous et portez-vous bien. Qu'en pensez-vous? Donnez-y vite une réponse. Eh bien, la dame a manqué sa guérison, car cette Lumière est descendue droit ici. Oui.

55        Vous souffrez du coeur, n'est-ce pas, la dame qui est ici dans la première rangée, Mademoiselle Farr. Croyez-vous que Dieu va vous guérir? Votre père, là-bas, a des problèmes spirituels. C'est juste. Oui oui. Vous non plus, vous ne venez pas de cette ville; vous venez des Etats-Unis. Vous venez d'un endroit appelé... où il y a des collines, d'une contrée ondulante, montagneuse; c'est la Pennsylvanie. Cette ville s'appelle Warren, en Pennsylvanie. Si c'est juste, levez la main. Vous êtes guéris, maintenant,  tous les deux. Jésus-Christ vous guérit. Amen.

56        Croyez-vous au Seigneur? Certainement. Croyez-vous que Sa Présence est ici? Maintenant, je voudrais que chaque homme ou chaque femme qui a rétrogradé ou qui a reçu Christ il n'y a pas longtemps, vienne ici avant que nous terminions de prier pour les malades. Venez ici juste une minute pendant que cette Onction est ici. Avancez-vous, vous qui avez levé vos mains il y a un instant. Venez ici juste un instant à - dans la Présence de Christ, afin que je puisse demander la bénédiction sur vous. Venez rapidement ici maintenant afin que nous puissions en finir avec la prière pendant que le... Venez juste ici maintenant.

            Il y a une fontaine remplie de sang,

            Tiré des veines d'Emmanuel,

            Les pécheurs plongés dans ce flot,

            Perdent toutes les taches de leur culpabilité.

            Avancez-vous maintenant dans la Présence de Jésus-Christ. Voulez-vous le faire? Très bien. Très bien, qui est donc le conducteur des chants? C'est vous, monsieur? [ Frère Branham parle au conducteur des chants - N.D.E.] Ne voulez-vous pas venir maintenant?

            Il y a une fontaine remplie de sang,

            Tiré des veines d'Emmanuel,

            Les pécheurs plongés dans ce flot,

            Perdent toutes les taches de leur culpabilité.

            Perdent toutes les... de leur culpabilité.

            Venez, ami pécheur, rétrograde, froid, tiède, indifférent. Venez, vous qui êtes aux balcons. Nous vous offrons l'occasion de venir maintenant accepter ce Seigneur Jésus qui ôte l'aiguillon de la mort.

57        Je sais avec certitude de quoi je parle. Il ne m'aurait pas laissé faire ces choses, prouver qu'Il est ici.

            Perdent...

            Voulez-vous perdre les taches de votre culpabilité? Venez maintenant sans tarder, chacun de vous. Qu'avez-vous, vous les Canadiens? Qu'est-ce qui ne va pas? C'est une bonne chose d'être conservateurs, mais ne soyez pas très empesés. Vous allez attrister le Saint-Esprit au point de L'éloigner de vous, et vous n'aurez pas de réveil. Ecoutez-moi. Je parle au Nom du Seigneur. Brisez l'entêtement du milieu de vous, cette... guindée. Agenouillez-vous. Vous savez qu'il vous faut la repentance. Je parle au Nom de Jésus-Christ.

58        Oui, monsieur, si vous voulez avoir un réveil, commencez à ressentir de la sympathie pour Dieu dans votre coeur. Encore une ou deux douzaines d'entre  vous doivent être autour de cet autel ce soir. Et si je suis le serviteur de Dieu, si je suis le prophète de Dieu, je parle en Son Nom, et vous savez à qui je m'adresse. Envisagez d'avoir une place ici à l'autel. Vous êtes très empesés. Vous feriez mieux de vous mettre en ordre avec Dieu, car l'heure vient où vous crierez pour trouver ceci, mais vous ne le trouverez pas. C'est AINSI DIT LE SEIGNEUR. C'est Dieu qui parle. Très bien. Venez à l'autel. Vous qui êtes indifférent, honte à vous. Alors que le Saint-Esprit vient et fait les choses qu'Il est en train de faire au beau milieu de vous, vous êtes assis comme un - comme si vous étiez glacé à mort. Quittez ce siège et venez à l'autel; repentez-vous ou périssez. C'est vrai.

            Je ne sais pas pourquoi je dis ceci. Quelque chose me dit de le dire. Je vous donne un avertissement. Celui-ci pourrait aussi être le dernier qui vous soit adressé. Repentez-vous. Peu m'importe l'église dont vous êtes membre. Si vous ne vous êtes pas repenti et si l'amour de Dieu n'est pas dans votre coeur, vous êtes un pécheur et vous êtes en route vers l'enfer. C'est AINSI DIT LE SEIGNEUR. Le Dieu même qui discerne les esprits ici et qui leur révèle leur état, est en train de parler en cet instant. Je parle au Nom de Jésus-Christ. Filez à l'autel et repentez-vous, rapidement, avant que Dieu ne tourne la page sur vous et que vous ne soyez condamné pour toujours. C'est AINSI DIT LE SAINT-ESPRIT qui est au milieu de nous maintenant.

59        C'est direct, mais c'est Lui. Je ne peux que parler. Dieu sait que pour rien au monde je  ne dirais cela de moi-même. Quelque chose s'est emparé de moi et a dit : "Dis cela." Je ne fais qu'obéir à Dieu. Pendant que nous chantons un couplet de plus, chaque âme accablée par le péché, vous feriez mieux de venir à l'instant même, car c'était Lui qui parlait. Il est en train de parler à vos coeurs. Vous savez qu'Il est en train de le faire. Si, à ce sujet, il y a quelque chose dont cette région a besoin, c'est d'un brisement. Il vous faut un brisement avant que vous puissiez être remodelé. Vous êtes allé à l'église si longtemps que vous êtes devenu très conservateurs et froids à ce sujet. C'est juste. Il vous faut vous repentir. Il vous faut une expérience à l'ancienne mode de l'amour de Dieu dans votre coeur. Et rappelez-vous, ma voix vous hantera aussi longtemps que vous serez un mortel. C'est vrai. Je parle au Nom de Jésus-Christ. Amen.

            Il y a une fontaine remplie de sang,

            Tiré des veines d'Emmanuel,

            Le pé-...

            Permettez-moi de dire autre chose. Si vous avez quelque chose contre quelqu'un, vous feriez mieux d'arranger cela à l'instant même. Cela fait qu'il fasse sombre dans ce bâtiment.

            ...les taches de leur culpabilité

            "Mon Esprit ne demeurera pas toujours dans l'homme..."

            ...les taches de leur culpabilité.

            Perdent toutes les taches de leur culpabilité;

            Les pécheurs plongés...

            (Je crois que je vais me lever directement de mon siège et venir. Si mon coeur n'était pas zélé pour Dieu, j'irais à l'autel.)

            ... tache de leur culpabilité.

            Le voleur mourant s'est réjoui de voir

            Cette fontaine en son jour;

            Et là puissé-je, bien que vil comme lui,

            Laver tout mon péché.

            Laver tout mon péché,

            Laver tous mes péchés;

            Et là puissé-je, bien que vil comme lui,

            Laver tout mon péché.

60        Mes amis, si le Dieu tout-puissant a parlé de la manière dont... Je n'ai pas vu ceci arriver depuis des années. Jamais je n'ai ressenti une sensation comme celle que j'ai éprouvée il y a un instant, quand j'ai vu comme une obscurité flotter dans ce bâtiment. Quelque chose m'a frappé et ce n'étaient plus  mes paroles ni les paroles selon mon bon vouloir. Dieu sait que c'est la vérité. Il y a quelque chose qui cloche. Souvenez-vous bien de cela.

            Ecoutez, mes amis. Je - je ne suis pas le genre qui fait des compromis. Je ne suis pas une personne dépourvue de personnalité. Je vous dis la vérité, et Dieu confirme que je dis effectivement la vérité. C'est juste. Mais vous devenez tellement formalistes que vous laissez Christ dehors. Les gens deviennent tout simplement formalistes. Je suis content de voir que vous êtes convaincus. Vos pasteurs sont présents. Ne pensez pas qu'ils vont se moquer de vous. Vous gagnerez dans le coeur de votre pasteur une place qui ne disparaîtra pas. J'apprécie un homme qui a tort, mais qui s'avancera et dira : "J'ai tort."  N'importe quel autre pasteur que Dieu a sauvé fera la même chose. Il appréciera cela.  

61        Je vais demander aux pasteurs de venir ici prier avec moi, avec le reste de cet auditoire. Tous les pasteurs, et - et les - les missionnaires, quoi que vous soyez, un membre du clergé, avancez maintenant. Venez tout  autour ici et prions. Vous tous ensemble, approchez d'ici. Tenons-nous autour de ce groupe de gens. Cette réunion a assez duré, alors que - alors que de grandes choses devraient se produire. Eh bien, les aveugles devraient voir; les sourds... Voici un fauteuil roulant ici au milieu de l'allée, et nous n'avons pas encore vu une personne se lever de son fauteuil roulant. Eh bien, honte à vous. Il y a quelque chose qui cloche. Nous devons faire sortir cette chose d'ici. Dieu veut qu'il y ait un réveil à Edmonton. Je sais qu'Il m'a envoyé. J'ai attendu dix ans pour revenir à Edmonton, et le diable est en train d'essayer de falsifier ce réveil. Et vous connaîtrez la vérité. Eh bien, ce que vous pensez à mon sujet c'est - ne change rien, mais vous connaîtrez la vérité. Il y a quelque chose qui cloche. Dieu m'a envoyé ici pour une secousse et un réveil, et vous serez coupable si vous n'entrez pas et ne faites pas tout votre possible.

62        Je ne parle pas des dénominations. Je ne me soucie pas des dénominations, n'importe laquelle; elles sont toutes très bien. Allez partout où vous voulez. Mais je désire voir un réveil. Dieu veut un réveil. Et ceci pourrait être le dernier pour vous. Vous feriez donc mieux de venir maintenant, alors que vous en avez la possibilité. Tous, tous sont invités : méthodiste, baptiste, catholique, protestant, Juif, je ne... bouddhiste, quoi que vous soyez, nous vous demandons de venir. Nous vous persuadons de venir à Celui qui a ôté l'aiguillon de la mort. Et chaque homme ainsi que chaque femme qui  est ici goûtera à la mort, aussi sûr que vous êtes assis ici. Et vous ne savez pas quand cela se produira.

63        Et c'est sûr, ce que je dis est la Parole de Dieu. Personne ne peut mettre son doigt, sauf reconnaître que ce que je dis est la Parole de Dieu. Et Dieu Lui-même descend et confirme : "C'est la vérité."  Et voici  que nous sommes ici, rien ne se passe; ces malades couchés ici sont venus pour être guéris. Eh bien, honte à nous. Nous avons besoin d'un réveil. Nous avons besoin d'une secousse, d'un nouveau réveil. C'est juste. Oubliez ces petites dénominations et ces petites barrières. Rassemblons-nous. C'est Dieu qui est en action, et non pas moi; c'est Dieu. Je ne suis qu'un homme. Je suis un mortel. Je dois moi-même implorer la miséricorde. Mais, frère, Il est ici, Celui qui vous connaît et qui connaît votre coeur. Cette Personne même qui connaît votre coeur m'a dit de dire ceci, et je le dis : "Votre sang ne sera pas sur moi au jour du jugement." Je parle au Nom de Jésus. Je vous ai dit la vérité. Dieu est ici. Amen.

            Eh bien, cela prouve que j'étais - que j'étais un... l'Onction du Saint-Esprit était ici. Regardez ici ces membres d'église et tout le reste qui connaissent leur condition. Ce qu'il nous faut, les amis, c'est un brisement. Déposez vos fardeaux ici; mettez-vous en ordre avec Dieu. C'est ce dont nous avons besoin.

64        Eh bien, vous tous gens de prière, vous qui vous intéressez à ces gens, si vous êtes en ordre avec Dieu, levez-vous avec révérence et respect devant Dieu, et prions pour ces gens qui sont ici. Amen. Voudriez-vous voir encore une nuit de la Pentecôte? Cela dépend de vous.  Le Donateur de la Pentecôte est ici, le Saint-Esprit. Pécheurs, repentez-vous; rétrogrades, mettez-vous en ordre avec Dieu. Levez les mains vers Dieu maintenant. Adressez une prière à Dieu à votre façon, dites : "Ô Dieu, pardonne-moi. Aie pitié de moi; viens-moi en aide. Et envoie-nous l'ancien réveil du Saint-Esprit."

65        Ô Eternel Dieu, je viens au Nom de Jésus-Christ. Maintenant, le diable a été réprimandé; la maladie a été guérie; l'Evangile a été prêché, la puissance de Dieu. Eloigne chaque puissance démoniaque de ce lieu d'exhibitions. Accorde-le, Père. Et démolis chaque mur de séparation; détruis le dénominationalisme; détruis ce genre d'idéaux. Et fait que le Saint-Esprit vienne en ce moment même à chaque coeur comme un vent impétueux, et qu'Il remplisse cette immense salle de la puissance qui illumine du Saint-Esprit et qui enflamme chaque coeur. Ô Eternel Dieu qui connais les coeurs des hommes, qui Te révèles comme une flamme de feu, pardonne chaque péché; ôte les péchés, et rends ces gens purs et blancs. Accorde-le, Seigneur.

66        Maintenant, levez les mains, louez-Le. Rendez-Lui grâces et louanges. Béni soit le Nom du Seigneur. Satan doit quitter. Amen. Béni soit le Nom du Seigneur. Gardez les mains levées et louez-Le. Louez-Le. Dites: "Merci, Seigneur, de m'avoir sauvé." Si vous Lui demandez... Vous avez le droit de le faire. Amen. Louez-Le; louez-Le. [ Un ministre parle dans la salle - N.D.E.] Croyez cela.

                 Vous tous peuples, rendez-Lui gloire,

                 Car Son sang peut laver chaque tache.

                 Je vais Le louer (Levez les mains vers Lui.),

                 Je vais... (Ôtez de vous cette vieille manière d'être, froide et formaliste)

                 Louer l'Agneau immolé pour les pécheurs;

                 Vous tous peuples, rendez-Lui gloire,

                 Car Son sang a lavé chaque tache.

67        Je veux que vous serriez la main de quelqu'un qui est à côté de vous. Si vous avez fait du mal à quelqu'un, allez vers lui et serrez-lui la main. "Dieu vous bénisse, frère." Méthodistes, baptistes, partout, serrez-vous la main. C'est bien. Dites : "Pardonnez-moi, frère, si je vous ai fait du mal. Je vous aime. Je - je vous apprécie; vous êtes mon frère; j'ai besoin de vous. Je dois vous avoir à mes côtés. Nous sommes tous frères. Nous voulons voir Dieu agir."

68        Je crois que si ces gens qui sont dans des fauteuils roulants et dans des civières et d'autres choses semblables se mettent à prier maintenant même, vous allez voir quelque chose se produire. C'est tout à fait exact. C'est juste. Oh, c'est merveilleux! Serrez-vous simplement la main. Maintenant, levons les mains vers Lui.

                 Je vais Le louer, je vais Le louer,

                 Louer l'Agneau immolé pour les pécheurs;

                 Vous tous peuples, rendez-Lui gloire,

                 Car Son sang a lavé chaque tache.

                 Je vais Le louer (Oh, gloire à Dieu!), je vais Le louer,

                 Oh, louer  l'Agneau immolé pour les pécheurs;

                 Vous tous peuples, rendez-Lui gloire,

                 Car Son sang a lavé chaque tache.

69        Que tous ceux qui se sentent nettoyés complètement, qui sentent que le Saint-Esprit a fait quelque chose pour eux, lèvent la main vers Lui comme ceci, qui sentent que le Saint-Esprit a fait quelque chose. Béni soit le Nom du Seigneur. Oh! la la! N'est-Il pas merveilleux? Donnez-en-nous l'accord, frère. "N'est-Il pas merveilleux?" Tout le monde, maintenant. "N'est-Il pas merveilleux?"

                 Merveilleux, merveilleux, merveilleux?

                 Jésus, mon Seigneur, n'est-Il pas merveilleux?

                 Les yeux ont vu, les oreilles ont entendu,

                 Ce qui est écrit dans la Parole de Dieu;

                 Jésus, notre Seigneur, n'est-Il pas merveilleux?

                 N'est-Il pas merveil-... (L'est-Il pour vous? Est-Il merveilleux? Représente-t-Il la vie pour vous?)

                 Jésus, mon Seigneur, n'est-Il pas merveilleux?

                 Les yeux ont vu, les oreilles ont entendu,

                 Ce qui est écrit dans la Parole de Dieu;

                 Jésus, notre Seigneur, n'est-Il pas merveilleux?

70        Ecoutez. "Les yeux ont vu, les oreilles ont entendu ce qui est écrit dans la Parole de Dieu." Qu'est-ce? "Il est le même hier, aujourd'hui et pour toujours." Je crois que nous sommes prêts pour un réveil, le croyez-vous? Je crois que nous sommes prêts. Combien vont commencer à prier, vont commencer à agir différemment maintenant même? Levez vos mains. "Je vais commencer maintenant même; nous allons commencer à agir sur-le-champ." S'il y a quelque chose sur votre chemin, ôtez cela. Commencez dès cette heure même et voyons un réveil à l'ancienne mode, envoyé de Dieu, pentecôtiste, céleste, commencer dans cette ville. Les aveugles voient; les sourds entendent; les muets parlent; les estropiés marchent. Assurément. Mais on ne peut le faire au milieu de gens froids, formalistes et guindés. Nous devons démolir nos différences et entrer dans l'Esprit. Alors vous commencez à voir des choses.

71        Quand Elie a demandé aux gens de lui jouer de la musique, ils ont amené un joueur de harpe, et quand le joueur de harpe a commencé à jouer, l'Esprit est venu sur le prophète. Il faut que le Saint-Esprit soit ici avant de pouvoir avoir une prophétie et avant que de bonnes choses se produisent. Dieu vous bénisse. Oh, combien L'aiment, dites : "Amen." [ L'assemblée dit : "Amen!" - N.D.E.] C'est bien. Bien. Maintenant, inclinons la tête juste un instant, et Frère Allcot, s'il vous plaît. Avancez-vous donc, pendant que nous congédions l'audience par la prière. Très bien. Dieu vous bénisse.

E-1 Thank you very much, brother. Shall we bow our heads just a moment for prayer. Our blessed heavenly Father, we come to Thee tonight as Thy believing children, believing on God's Word: that He promised us in this Word, if we would ask anything in His Name it would be granted.
And our hearts are happy tonight, because that last evening we not only seen You heal the sick, but we seen the mighty working power of God to change the sinner to a Christian. There was happy homes today because of that. And, Father, we are grateful for this. And we pray tonight that You'll double the number. Send every sinner to the altar; heal every sick person.
Speak to us now through the Word as we, as Your humble vessels, endeavor to try to bring the Word of God, the Word of Life, to the people. We pray that You will bless our feeble efforts. In Jesus' Name we pray. Amen. You may be seated.

E-2 See we have on the pulpit tonight several letters. It's perhaps handkerchiefs to be prayed over; I do that each night, try to pray over them. And now, I usually wait until the--the anointing of the Spirit is in the room that we feel. So definitely then we feel that it'll be more forceful to do that. It's not a superstition. If it is, then Saint Paul had superstitions. For the Bible teaches this and we're to practice what the Bible teaches. And they taken...
Now, many people anoint them with oil, the handkerchiefs. Well now, that's all right. Anything that God will bless, I'm for it. But if you'll watch the Scriptures close, Paul never anointed the handkerchiefs; he taken from his body handkerchiefs or aprons.
And I believe Paul was very fundamental in his teachings. And I think he got that from where the Shunammite woman went down to Elijah about her baby that had just died. And Elijah gave his staff to his servant and said, "Go lay it on the baby." For Elisha knew that everything that he touched was blessed, if the woman would believe the same thing. See? I think that's where Paul must have got it, from there.

E-3 Now, before we open His Book, let us ask the Author to bless His Word just a moment. Now, Father, this is Your Word, and we now open the pages; open the understanding to us. In Christ's Name we pray. Amen.
My subject tonight is the "God Projecting His Love." And I want to read a text out of Saint John the 3rd chapter and the 16th verse, which should be known by the smallest and youngest (I suppose) Sunday school boy or girl in the building. It reads like this.
For God so loved the world, that he gave his only begotten Son, that whosoever believeth in him should not perish, but have everlasting life.
This is perhaps one of the best known Scriptures in all the Bible. It's referred to many times as the golden text of the Bible. And it deals with love. And I have had the privilege of preaching the Gospel to many, many heathen lands. And I've heard the theories, but I have never seen nothing yet that would ever come up to the Christian love of God. No one could explain it. The poets has tried to do it, the songwriters, and failed. Ministers could never do it.

E-4 One poet wrote it like this. If the ocean was all ink, and the skies was a parchment; and every stalk on earth was a quill, and every man a scribe by trade. To write the love of God above, would drain the ocean dry; or could the scroll contain the whole, though stretched from sky to sky.
I've often thought this great poet that wrote this:
Ever since by faith I saw that stream,
Thy flowing wounds supply;
Redeeming love has been my theme,
And shall be till I die.
And I think if one thing is needed in the great universal Church of God tonight is love. We do not need other things as much as we think we do. And all these other things, our emotions and our gifts, they are wonderful, and to God we give praise. But if those gifts are not governed by love, then they are not effective.

E-5 Love should govern the home. Love is the greatest force that was ever put into the power of man. A--a home that's not disciplined by love is not much of a home. If the husband and wife doesn't solemnly love each other, they cannot trust each other. That's why I think that instead of resting our faith upon some emotion (which is all right) or some gift (which is all right), like shouting, speaking with tongues, or with other things that we take for--saying that we have the Holy Spirit when we do this... Those things are all right. But if we would come back to the principle, love first, and then those things, I think our church would progress a lot faster, if we would get God first; and God is love.

E-6 Now, love is in two different words, two different meanings. In the Greek, one of them is called "phileo"; that's the love that you have for your wife. "Agapao" is the love, Divine love. Now, the love that you have for your wife, and the love of God is so contrary. Just listen to this. The love that you have for your wife, if a man would insult her, you would kill him on the spot, with that kind of a love, a phileo love. But with Agapao love, you'd pray for his lost soul. That'd be the difference.
There's two different types of love. And I'm almost sure that many of us has been deceived with having phileo love and thinking it's Agapao love. Phileo love is intellectual; Agapao love comes from the heart. That's human love, affectionately love, and godly love. Godly love doesn't question. Human love reasons, but godly love doesn't. It's perfect in its trust. It's perfect... It just produces faith when you really love.

E-7 Now, when... To face an audience like this tonight of several hundred people, then someone would say, "Do you mean that you would just read those one little verse of Scripture?" Well, there's enough in that verse of Scripture to send you to heaven or condemn you forever. And if I had the power, I would in no wise change it. If I would be offered all the money in the world, and to be the king of the universe, and a million years to reign in health, I still wouldn't change one Word of that text. Because it's God's Word, and It can never change. No matter how small It is, It's just the same. It's got the same value in It that the entire Book has got.
Your--your action or your attitude towards this little piece of Scripture will seal your eternal destination. And if that Scripture is that valuable, it's plenty enough for us tonight to think on for just a little while.

E-8 Some time ago over in (I believe) Louisville, Kentucky, I was told of a little boy who was ransacking his--his--the attic in the house. And turning over some old papers, he come across a little postage stamp just about one half inch square. It was a very old stamp. So quickly the little boy had two thoughts: one of them was the ice cream store, and the other was a stamp collector down the street, which he knew very well. Grabbed the little one inch--half inch square stamp, just a letter or two written on it, very fadey from age, and down the street he went quickly to the stamp collector, and said, "How much will you give me for this stamp?" The collector looked at it under a glass, and he knew it had age on it. The little fellow expecting to collect the five cents for an ice cream... But the stamp collector bargained with him for one dollar. Oh, the little lad was very thrilled to get one dollar for that one little half inch piece of paper. The stamp collector sold it for five hundred dollars a week later. The last I heard of that little half inch postage stamp, it's worth a quarter of a million dollars.
So it isn't the size of things; it's what's on it. That's the way this little text is tonight. It's--we are taught, "It's not the big things that we do; it's the little things that we leave undone."

E-9 It was said once that the... King George, the late King George of England visit one of his cities here in Canada. And all the schools turned out to see their king as he passed by. And the teacher of the school gave each little child a flag to wave in honor of their king. And how they loved to display their loyalty, to show to their king that they were citizens of his great domain. And as the king rode by in his carriage, all the little children waved their flags and cheered the king as he politely bowed to each of them with grateful heart.
And when all the street had cleared out, the teacher went out to look on the street, 'cause there was one little, tiny girl missing. And the teacher, walking through the streets, calling her name, she noticed a little form leaning against a telegraph pole, weeping. And she run up to the little girl, embraced her as her mother would do, and said, "Darling, why are you weeping?" And she looked at her and the tears was making their way down the little, fat cheeks. And she said, "Did you not wave your flag?"
She said, "Yes, teacher. I waved my flag."
She said, "Did the king not see... Did you not see the king?"
And she said, "Yes, teacher, I saw the king. But I am so little, the king could not see me."

E-10 Now, it's different with Jesus. No matter how little or small a thing that you do in His Name, He knows all about it. It might seem insignificant, but yet if it's done in His Name, no matter how little... He once said, "If you will give to one of these My servants, as much as a cup of cold water, only in the name of a disciple, verily, verily I say unto you, you shall not lose your reward." So it doesn't matter how little that you do, Christ always sees the little things that we do. And I'm so glad of that (Aren't you?), that He sees the little things we do. And this little portion of Scripture, if it's properly received, He will understand.

E-11 During the time of the Revolutionary in the States, it was said that a soldier was tried and court martialled for a certain crime, and was to be shot at a certain date at sunrise. Day before, some of them went to the notable President and begged for his life. And the President being in a hurry, picked up a small piece of paper and wrote on it: "I pardon this man," and signed his name, Abraham Lincoln.
And the carrier brought the piece of paper to the cell and said to the man, "You are free."
And as the man looked, he said, "It doesn't seem official to me. I just don't believe it, and I'll not leave here." He rejected it because it was on a small piece of paper and not a great letterhead, or something, from the President. The next morning the man died as sentenced by a firing squad. Then the paper was written with the President's name, the man is pardoned, and they shot him after the President had pardoned him. And it was tried in Federal court. And here was the decision: that a pardon is not a pardon except it be received as a pardon.

E-12 So John 3:16 is a pardon to every mortal man and woman on earth, if it's received as a pardon; but if it's not, you're still condemned. "For God so loved the world, that He gave His only begotten Son, that whosoever believeth in Him should not perish, but would have Everlasting Life." What a pardon to Adam's fallen race. To any man or woman that wants to receive it it's a free pardon for you and for me.

E-13 That love that God had... Love is a powerful force. And when love is projected, and it comes to the end of its strength, sovereign grace will take it up from there and project the object that love has asked for. That's the reason we have a Saviour tonight, is because God so loved the world that His love, being projected to the world, produced a Saviour. God wanted to see you well so much, His love went out and it produced an atonement for your sickness, as your sins. It was the love of God that constrained Him to do it.

E-14 Love is a powerful force. It'll run a woman, a mother, right into the flames of fire after her baby, if she knows she's plunging herself to death. There's nothing more strong than love. Love will make you trust. You might go and know that you belong to the greatest church in all the provinces of Canada. You might know that you're the charter member of the greatest church in the nation. And then you would do things that you would not do if you belonged to a little mission somewhere in some corner and had the love of God in your heart.
Love has no fear. Love casts out fear. And I notice in my meetings, so much that when I come into the people... One of the great things I find among them is fear. And what makes fear is lack of confidence. If you lack confidence it'll make you fear. But if you love, it casts away that fear. And that's the way God wants His Church, not so many as charter members; He wants members that's loyal, and loves, and believes, and has confidence in Him.

E-15 For instance... My wife is somewhere in the meeting tonight in the audience. I love her with all my heart. And when I get ready to go overseas... Now, what if my wife, I caught her by the arm and said, "Listen here, Mrs. Branham. While I'm gone overseas, thou shalt not have any more husbands. And if I ever hear of you flirting with any other man while I'm gone, woe unto you when I get back."
And then if she'd catch me by the coat collar, and say, "That's very well, Mr. Branham. But I want you to have a little law too. If I hear of you going out with another woman, woe unto you when you come back." Now, wouldn't that be a home? Well, that's just about the way we made God's place a dwelling, some kind of legalistic laws that we have to keep.
What do I do when I go overseas? I love my wife. And as long as I love her, I got confidence in her. We just get down in the floor and pray together, bring our little children around us. They pray, "God, take care of Daddy, bring him back."
I pray, "God, take care of the family while I'm gone." I raise up, kiss her good-bye, kiss the babies.
She said, "Billy, I'll be praying for you while you're gone." That settles it. We think no more about it.

E-16 And if I was overseas... Under the law, I know I'd be divorced when I get back, if I went out with someone else, I'd be a miserable man. But if I was over there (no matter what kind of a condition I was in), and I knew that I could cheat on her, and come back and tell her, and she would forgive me for it, I still wouldn't do it. I wouldn't hurt her for nothing. No, sir, if I knowed she'd say, "Bill, I understand; I forgive you." I couldn't look her in the face; I think too much of her.

E-17 And I tell you, brother, when the love of God comes into the human heart, it'll drive all these things; you don't have to worry about smoking, drinking, and running to bioscopes. When the love of Christ comes into your heart, you wouldn't do nothing to hurt Him. Not walking around, saying, "They're narrow-minded, and they're this way and that way." Just let the love of God strike you once, those things die. Your whole affections is placed on Christ. You got Eternal Life then, when you believe Him, when you really believe Him, and get married to Him, and die out to the things of the world.

E-18 God projects His love. And His love makes you what you are. Oh, there's many things we could say about it. I'm just going to let my collar down (as it was) for a few minutes, and tell you, my Canadian friends, some of the inside. If you'll excuse it as a personal testimony, I want to let you know something on the inside of my life, that I've found, 'cause it seems very fitted right at this time.
Many people wonders what takes place, think it's some sort of a mystic. It isn't; it's love. That's the main thing, is loving Christ, not just saying you do, but from your heart love Him. I've seen the cruelest of devils conquered. I seen wild animals floor themselves in the presence of God's love. Love casteth the fear away.

E-19 Here's... In this little book is written a testimony. At Portland, Oregon, one night, I was preaching on faith. And all of a sudden up through the building came a great big man about two-fifty. I thought he must have been a messenger until I noticed the whole group of preachers (maybe a hundred and fifty or more) just scatter from the platform. And when he run up, he looked at me in the face, drew back his big arms...
Little did I know he was an insane man out of an institution. And he had just hit a preacher out on the street and broke his jaw and his collarbone, knocked him way out in the street. And there was about six thousand people present (what could get in the building), pouring the rain on the outside.
And this fellow run to the platform, and he looked at me, and he said, "You hypocrite," he said, "up here posing yourself as a servant of God. I'll break every bone in your body." I weighed a hundred and twenty-eight pounds; he weighed right on two-fifty or better, nearly seven foot tall, well able in strength to pack his threat out. I knew better than to say anything, for he was well physical able.
But when I turned to look at the man, something happened. Oh, if it would always happen. Instead of flying loose and wanting to fight the man or to call the police on him, I loved him. I thought, "That poor man doesn't want to hurt me. That's the devil in that man; he wants to hurt me. That man is a man, probably, with a family, who loves, likes to eat, associate, and--and be a citizen. But the devil in him is doing that." I thought, "That poor brother..."

E-20 And he walked up close to me, and he said, "I'll show you whether you're a man of God or not." I never opened my mouth; I just looked at him. Everything was quiet. I had just led two little policemen to Christ back in the dressing room. They run out to the platform to grab the man. I shook my head at them, "It's not a flesh and blood affair."
And the man walked right up to my face; And he went [Brother Branham demonstrates--Ed.] spit right in my face. And he said, "You snake-in-the-grass. I'll break every bone in your body, for I'm going to knock you way out in the middle of that audience." Great big arms... I never said a word, but I was no more afraid than I am right now. That's it; it's love. I never went there by my own will, God sent me there. It's up to God to take care of me while I'm there. I looked at him; I thought, "Poor fellow."
And he raised back his big fist and started to strike me, six thousand people just setting breathless. And as he started to strike, I said, "Satan, come out of that man."
First... I missed some of it. When he told me that he was going to knock me out in the floor, I heard my own voice tell him, "Tonight, you'll fall over my feet."
He said, "I'll show you whose feet I'll fall over." And he drew back to strike me.
And I said, "Satan, leave the man." And the man threw his arms in the air; his great eyes bulged out; his mouth went open; he turned around, and fell on the floor, and pinned my feet to the floor till the policeman had to roll him over.

E-21 Don't be afraid. God still lives. I seen Him in the challenge of witch doctors in Africa, with all the Hinduism in India. Don't you think the devil won't make you prove every inch of ground you claim. But if you love Him, there's no fear left.

E-22 Some time ago, a few weeks ago down in Old Mexico. We was supposed to get the bullring, but they wouldn't let us have it. And we had to take a great big field, where they run a ball park or something. Thousands of people swarmed in; we couldn't get to the building, or to the place. They had to let me up a ladder and then down into the bullring. And then while preaching there that night... The night before a lady had come there at three o'clock in the afternoon, and people gathered at nine o'clock at morning. No chairs to set in, they leaned against each other. And they were waiting till nine that night. What will they do in the day of judgment against the self-styled groups that wouldn't even darken the door of such a place?
Then that night Mr. Moore standing and it pouring down rain... And Mr. Moore kept telling me, "There's something going on at the prayer line."
And a Mexican minister from California, Brother Espinosa (Many of you may know him.), he was giving out the prayer cards and trying to keep the people line, and he couldn't do it. And Billy come to me (my boy) and said, "Daddy, he can't hold that line any longer. There's a little woman down there with a dead baby that died this morning, and she's climbing over the top of the men."
I said, "Well, Brother Moore, you go down there and pray for the baby."
And Brother Moore started down, and I looked out here in front of me, and a vision come of the little baby raising up. Now, we can't say these things unless they're authentic. And the little baby... I noticed the little mother down there screaming, "Padre." The word "padre" means "father"; she was Catholic. And when I said, "Bring the little lady here."... And she had a blanket over it, it soaking wet. I couldn't speak to her, no one there to interpret. I just laid my hands over on the little baby and offered to God a little prayer. And this Bible laying open here now, God knows the truth, the little fellow let out a squeal and begin to kick as hard as he could. That just alarmed the whole Mexico.

E-23 The next day, or night, when I got in there... The platform was about as wide again as this entire building across here, the floor space, and it was piled full of old coats and hats, that I might pray over them hats and things for the people.
Coming on the platform that night, about the fourth or fifth person, I noticed an old wrinkled-faced man. And as he come up, he was blind, and he kept saying something. The interpreter was speaking it, "Was he approaching the man that was going to pray for him?"
As he kept telling, "Yes."
He fumbled in his old ragged coat pocket, brought out a little pair of beads and begin to say something over these beads. I told him; I said, "Put it away, brother. You don't have need of that now." And he stuck it in his pocket. And I looked at him; I begin to think.

E-24 Now, to you pastors, here's something for you. You know your congregation knows whether you love them or not. You can't put on love; it's got to be real. It's just like people trying to... A freezing man, you'd show him a painted fire. He can't warm by a painted fire. It's got to have some heat in it. And love has got to have some action to it.

E-25 And the old man, as he stood there I begin to feel sorry for him. I looked at his old ragged coat. I put my shoulders up the side of his to see if my coat would fit him. I looked at his feet: no shoes on, great calluses on his feet, dusty all the way up as far as you could see, where his ragged trouser leg. My shoe wasn't nothing like big enough for him. And I begin to look, and I thought, "That poor old man maybe never had a good meal in all of his life."
Oh, the economics of Mexico is very poor. The brick mason gets about eight pesos a day. And it takes about four days good hard labor to buy himself a pair of shoes. That's Pancho Frank. What does Pedro do, working for about two pesos with six or eight children to raise? Oh, it's terrible.
And I thought, "After all that, and then nature... The devil has given him evil to blind his poor, old, blinded eyes. How cruel it was to him." And I begin to enter into something; I can't express it; it was a love of sympathy. And as the old fellow come and laid his head over on my shoulder, and I hugged that old ragged coat, I said, "Merciful God, please help this poor old blind daddy. If my dad would've lived, he'd have been about that age. Will You help him?"
And I heard him hollering, "Gloria dios." And the man could see as good as I could. The people begin screaming everywhere. What was it? It was entering into that fellowship of his suffering in his blindness. You must do it.

E-26 If ever I had a time of success of praying for anyone, is when I could enter into the fellowship with them, feel their infirmities, feel their conditions. Then something in you goes down beyond the reasoning and prays the prayer of faith for the sick. You've got to feel for a man. You've got to sympathize with him. You've got to be with him before you can help him. Then you enter into some sort of a deepness; it's the love of God. It's beyond human love.
I'm going to tell you something. You may class me a fanatic after this. But I feel like I want to tell you anyhow. Many things happen like that. Frankly, all my ministry has been wrapped around that one thing. If I can love that, or fall in sympathy with it...

E-27 I was a game warden of Indiana for several years, while I was still a Baptist pastor. One day I was--left my truck and was going across a field. And I had a little old gun, pistol, revolver that I was supposed to pack. And I was going over across the hills to see a sick friend to pray for him. And I took this little old gun off, and throwed it up in the seat, and started across the field. And as I walked through the field, a lot of little shrub oak (I don't think you have it here, little scrub oak, we call it there) in the field...
I was about two hundred yards from the fence, or better, when all of a sudden a great bull raised up. And I recognized him; he was that killer from the Burke's Farm down near the Walnut Ridge Cemetery. A few months before that, it killed a colored man, gored him through and killed him. And they'd sold him up there because he was a famous guernsey bull, a breeder. And they had him up there, and I forgot that he was in that field. And he rose up, not over about thirty yards from me. And anyone knows what those vicious animals are, and this fellow a killer. And as he rose up (I was excited, of course), I reached for the gun, and it wasn't there. And I am glad that it wasn't there. I'd have killed the bull then went and paid for him.
I reached for the gun, it wasn't there. Then I looked to the fence: too far away. Not a tree nowhere, but just little scrub oaks, about four or five foot high... And he'd been laying down with some cattle in this midst of these trees. What was it? If I turn my back, he got me. No matter where I went, he got me. It was death.

E-28 Then I thought of my Lord. "I won't end my life as a coward. I've tried to tell others to be brave in the time of trouble." I said, "I'll walk to death just as brave as I can walk, trusting Jesus Christ." No more than that come from my thinking...
Now, please, don't take this as juvenile, but something happened. Oh, I wished it would happen right now. Always in those cases--that something happens. Instead of hating that bull, there was something; I sympathized with him; I loved him. And I was no more afraid of that animal than I am standing here with my brethren. All fear had left. And I thought, "Poor creature, I'm on your territory. You're an animal; you don't know any different. That's the only thing you know is protect your rights."
And I said to this bull in these words: "Oh, creature of God, I am a servant of God. And I'm on my way to pray for my sick brother. I'm sorry I disturbed you. But in Jesus' Name go lay down." And he threw his horns in the ground, throwing the dirt; he fell to his knees and threw the dirt again. I stood there just as calm as I am now. And he rushed towards me just as hard as he could come in a charge. I just stood there, for I wasn't afraid. And when he'd gotten about five feet of me, he threw his big feet out like that and stopped. And he looked this a way and that way so depleted, and turned around, and went over there, and laid down. And I passed within five feet of him, and he never moved no more.

E-29 Jesus Christ, God's Son... When love is put (Him) in its place, it'll defeat any enemy there is on the earth or in torment. Now, you say, "Brother Branham, I had a lot of confidence in you till now." Well, let me tell you, brother, we're all going to answer at the day of judgment. And the God that could close a lion's mouth in the den with Daniel, still lives today. Certainly.

E-30 My wife will probably (I don't know where she's at.), she don't--always got after me for mowing the yard with my shirt off. I have about a half acre in--in the parsonage there. And one day, I was pushing my lawn mower; I'd run a few rounds and somebody would come in to be prayed for. I'd have to slip out and take off my overalls, and put on some clothes, and run in pray for them, maybe get a couple rounds that day. And the front yard would be growed up 'fore I could get in the backyard.
So one hot afternoon I was in the backyard, no one around, no one could see me; I pulled off my shirt. Now, you all don't have hot weather here. You have to have some of that in the Indiana on that Ohio River. And I was a mowing the grass just as hard as I could run, afraid somebody would come in all at once, and I wouldn't get but a few rounds made. And I forgot that in the corner of the fence was a nest of hornets. And I rammed that mower right into that nest. And, friends, as God being my Judge, I was covered all over with hornets just in a moment.
Now, anyone knows what a hornet is; he will kill you. One hornet can flatten you on the ground, and me with no shirt on. And I was standing there, and something happened. I don't know what it is. It's just something that happens; it's love. Instead of hating those hornets, I thought, "Poor little creatures of God, why, I have nothing again' you. That's your home and I disturbed you." Sounds like a child. But the trouble of it is, we try to be grownups when we ought to be children. We take things just as we're so intelligent. We'd happen to measure our intelligence with God's grace one time, I wonder where it would come up.
But in this, these hornets was all over me. And I wasn't afraid of the little fellows. I said, "Little creatures, go back into your nest. I will not harm you." And as God lives, them hornets whirled around me three or four times and went right straight back into their nest. That's just the truth as I stand here.

E-31 Last summer, Mr. Mercier here, Mr. Goad which is here also, and many of the--the--some of the campaign party that's not with me now, we were setting on my front steps. There'd been a--a Negro girl... It was in the paper that morning, a lovely, beautiful-looking, colored girl. And she had had a baby illegitimately born. And she'd took this baby, and smothered it in some blankets, wrapped some wire around it, and hired a cab. And she went out on the Ohio bridge and looked off, and like she was going to throw a bundle over, and she threw the baby in the river. The ta--cab driver reported it back to the authorities; they seined it out and found it was a baby.
Mr. Mercier here and Mr. Goad, I call them my student ministers. If you ever knew who they was, one's a Catholic and the other one (I think) is a steam-fitter. And they made themself a little FBI to come find out if these visions were right, and come in town posing as somebody else. And the Lord revealed it all to them right there. And they become friends of mine. And they were setting on the porch and I was teaching them. I said, "That woman isn't a mother. A mother wouldn't do a thing like that. No, sir." I said, "She's a female that gave birth to a baby, but she's not a mother. A mother's a greater name than that."

E-32 And while we were talking, coming down the road... I don't know whether you know what they are here (the animals), was a opossum. Now, I live about two hundred yards from a little woods on the river bank. There's three houses between me and the woods with no fences. My house has a fence around it. And this old opossum come up in the middle of the day, about ten o'clock (I guess) at morning, turned in the gate. And I said, "That opossum has rabies." Because a opossum, anyone knows, a opossum prowls at night. When the sun goes down they go out and prowl; in daytime they're practically blind. And here come this opossum, right in the hot summer, in the middle of the day, coming right up and turned in my gate.
Mr. Wood, who formerly was Jehovah Witness and his boy was healed with infantile paralysis, his legs drawed behind him. He don't even know which leg it was now, 'less his mother would happen to tell him which it was. He'd quit his contracting and moved in next door to me just to be with me. And he had been cutting, helped me cut the yard. And the rake was laying there, where I'd been raking the grass, 'cause it had gotten tall.
And Leo and Gene and I run out to the yard, and I took this rake and throwed it over the opossum to stop it. And when I did, it just started gnawing on the rake. Now, that's unusual. Because the opossum, usually when you touch him, he (what they call) play opossum; he just lays act like he's dead. And while he was in that condition, Mrs. Wood come up and Mr. Wood; and Mrs. Wood is a veterinarian. And while he was laying in that condition, I said, "Oh, I see what's the matter. The dogs had got her a few days before, or a car, and it mashed her left shoulder till it was swollen about that big, broken, hanging back behind her. And (this is an awful word to say, but) the flies had blowed it and maggots was working on it. And I said, "Just look at that." I said, "That poor, old thing is dying." I said, "that's what made her fight like that."

E-33 And just then, the milkman come up, and he was looking at her, all of us standing around. And a opossum and a kangaroo is the only two animals that have a pocket to carry their young in. So the old opossum had let down her string that held the--the pocket together, and nine little baby opossums, naked, about that long has crawling on the ground. I said, "Look at that. Now, come here, Leo, Gene." I said, "There is real mother's love. There's really more mother about this old opossum than there is about that woman that drowned her baby. She doesn't have over thirty minutes longer to live, and she's willing to give that thirty minutes to fight for them babies. It's mother's love that's in her, that makes her do it."
And while we were looking at it, Mrs. Wood said, "Brother Branham, what are you going to do with it?" Said, "Won't you--you kill her now." And said, "Take them little ones and just kill them quickly, because they got a round mouth and they can't nurse a bottle. So you'll have to kill them."
I said, "I just can't do it."
"Why," Mrs. Wood said, "I... Go and get you a gun and kill it." Said, "I thought you was a hunter."
I said, "I'm a hunter, but I'm not a killer." I said, "I--I just couldn't do it. That's a mother, and she's fighting for her babies. I haven't got the heart to do it."
She said, "Well, let Banks do it (that's her husband).
I said, "No, I can't do that."
Said, "You don't mean you're going to let that poor thing lay there and suffer." The woman was right in her way of thinking. Said... Being a veterinarian, she knowed the humane thing to do was kill them.
And I said, "That's right, Mrs. Wood, but I just can't do it."
She said, "You going to let her lay there like that?"
I said, "Yes."
And I let the rake up and she made her way up to my doorstep and collapsed. We went up there and poured water on her. Every once in a while she looked like she grinned just a little; how the opossum does make the grin.

E-34 That night after long days of service, Mr. Wood said, "Brother Branham, you, service long enough today," said, "let's go out and take a ride." Coming in that night at eleven o'clock, there laid the old opossum, still laying there. He said, "Now, you know if she'd have ever moved anymore, she'd move when the sun went down." Those little babies still nursing that almost dead mother...
All night I couldn't sleep. The next morning I went out about six o'clock, there was the old opossum still laying there, dew all over it, flies all over the leg. Well, I thought, "That poor old thing, and I can't kill her," those little babies still nursing at her. I thought, "Suppose she's dead." And I kicked on her a few times with my foot; I seen her move just a little; she's still alive. I thought, "Oh, my."
And just then I heard my little girl, Rebekah, here. She's going to be a spiritual little girl. She just saw her first vision, recently, in school.
[Blank.spot.on.tape--Ed.]... eleven year old girl. She come out on the porch, little Rebekah, and she looked over at that and she started to cry. She said, "Daddy, she's a real mother, isn't she?"
I said, "Yes." I kicked her with my foot. She had dew all over her and the blowflies still on her.
Said, "Daddy, what are you going to do with that mother opossum?"
I said, "Honey, daddy don't know."
She said, "You going to kill her, daddy?"
I said, "Daddy can't do it, honey." I said, "Sweetheart, you're up too early (just her little pajamas on)." I said, "You go and get in the bed with mommy." So I hurried her off into the room. And I went on into the den room and set down.
And I thought, "O God, how that poor old mother opossum has suffered. How she must love those babies." And as I set there, I thought, "Well, I'll hope I don't have to see her killed."
And as I was setting there, something said to me, "You were preaching yesterday about her. You used her as your text."
I said, "That's right."
"You said she was a real mother."
I said, "That's right."
Said, "I sent her to your door. And she's laid at your door like a lady for twenty-four hours, waiting for her turn to be prayed for, and you've never said a word."
I said, "Well, I didn't..." I said, "Who am I talking to? Am I talking to myself?" I jumped up. I thought, "Oh, is that You, God?"

E-35 And I walked out on the porch, and little Rebekah standing there looking at the mother opossum yet. She'd come right from the house. I went out to the opossum. I said, "God, I know that You know every flower. You know every sparrow. And being that this great horrible thing has happened to womanhood, of this beautiful, young girl that killed her baby. And You wanted to show that You can even lead the animals. And she come up and laid at my gate waiting for her turn to be prayed for." I said, "I am sorry, God, that I did that." I said, "I didn't know it, God. I would've done it. But," I said, "If it be Your Divine providence, that You have sought this, and want me to pray for the opossum, this I do in Christ's Name. Help her, Father, if her love for her babies has been so great." I thought, "O God, what... Would You do this." And when I said that...
Now, it may seem strange. It's went all... I've got letters from Africa, from India, from over the world about it. The Associated Press (I think) caught it. And that old mother opossum raised up, picked her little ones into her pocket, walked down that lane just as normal as any other opossum could walk, with that tail hooked up, got down to the gate and turned around as if to say, "Thank you, kind sir." And across the road she went into the woods, and as far as I know, is happy with her babies tonight.

E-36 If God could think that of a opossum, how much more can He think of you, when your love is produced and projected into the heart of the living God? If God... By instinct alone, that opossum didn't have any soul; it was a dumb animal. And if that could be done that way by the instinct, and the Holy Spirit could lead an old mother opossum there, knowing that He'd have me to pray for that opossum and her life would be spared, how much more are you than a opossum? Why have you come here tonight to be prayed for? Where is your soul standing with God is my question.
[Blank.spot.on.tape--Ed.] I know it will.

E-37 Here some time ago I was interested in a great thing, with Mr. Krause of the Full Gospel Christian Business Men, many of you know him. A very good friend to our most honored and beloved brother, Oral Roberts. And so, when... Mr. Krause was such a good friend to Oral Roberts. "Oh," he said, "if anything hit wrong with me, I'm a friend to Oral Roberts." So finally one day Mr. Krause developed a kidney trouble. So he goes down to eat dinner with Brother Roberts.
And Brother Roberts said, "Oh, Brother Krause, that's just a minor thing to God." Laid his hands up, and Brother Oral with that real (excuse the expression, but) bulldog faith; throwed his hand over on him and said, "I rebuke it." Said, "Brother Krause, don't worry; you're going to get all right."
And Brother Krause said, "I really felt better."
But after a few days it come back again. Said, "I went down to Brother Roberts again," and said, "The same thing taken place." Said, "Then I thought that I knowed William Branham, so I would go over to him." And said, "He saw visions. So I would stand before William Branham; he's a good friend of mine, and then William Branham will be able to help me."
So he called around and found out that I was in Shreveport, Louisiana. Mr. Krause and his wife flew down to Shreveport, and they come into the meeting. And he said, "Brother Branham, I've just got a little time. Let us go to a side, and I would like to see what the Lord would tell me."
I said, "All right, Brother Krause, let us go aside." I stood there for forty-five minutes, and the Lord said nothing. I said, "I'll pray, Brother Krause."
He said, "If the Lord shows you anything, call me up. I prayed for him. He said, "You know, I feel better. I believe the Lord just healed me without showing me any trouble."
I said, "Well, we're thankful to God."

E-38 So on that night, being a dear friend to Brother Krause, I prayed for him, continually prayed. And about a few weeks, he come back again. He said, "Let us stand before the Lord and see what He will tell me. I'm in a serious condition." I stood for another hour or more, and the Lord never said anything.
So then away he went to the doctor. The doctor says, "It's too much job for me; you better go to Mayo's." Up to Mayo's he went.
Mayo's looked him over and he said, "Sir, you've got one chance out of a thousand to live. That is immediate operation."
"Well," he said, "I'll take it."

E-39 And he went out and he said, "I thought if I was that close to dying, I'd better check up with God." So he said, "Lord, You know I love You. And I've tried with all my heart to support everything that's right." (He is a wealthy man.) And he said... He manufactures plows; you may know him, from Kansas. And He said, "I have tried to live right, and You know, Lord, I love You. Now, if You are ready for me to come home, I'm willing. I've lived a good many days, and I'm willing to come. But, Lord, if You can use me while I am willing..." He said, "I have stood before Your servant, Oral Roberts and William Branham, and it seems like that their prayers did not take effect to heal me." And said, "Maybe it's something that I have done, but surely, You would've revealed it when I stood there before the discernment." He said, "But if it's my time to come, I'm ready to go, and I love You. So I'm going to the operating room, the only chance that I have."

E-40 And the doctors checked him again. And said, "Mr. Krause, are you sure that you want to take it?"
He said, "I have prayed up, and I'm sure I want to take it." So in the operating room they went. And the last thing he said he remembered, was saying, "Lord, if Thou art ready for me, I love You, Lord. I love You, Lord." And they put him to sleep. And when he come to, the whole room begin to turn light. And he seen the doctors standing around.

E-41 And they run to him, and they said, "Mr. Krause, something has happened. We never seen an operation so perfect. And we thought you were going to die, but all of a sudden you were normal." What was it? When Divine love had been projected, sovereign grace come in to take its place. It has to. [Blank.spot.on.tape--Ed.]

E-42 Why have you come here tonight to be prayed for? Where is your soul standing with God, is my question? Let us bow our heads just a moment.
[Blank.spot.on.tape--Ed.]... Quiet just a moment. I'm going to do something that or try something, if God willing. I'm going to ask Him... I'm going to ask you people tonight... I told Billy not to give out any prayer cards. We already got prayer cards out, not to give out anymore tonight, which we usually do. But I'm going to ask those who's got prayer cards just hold your peace for a minute.

E-43 Now, I'm going to ask our heavenly Father, that if we have found grace in His sight, that He will move over this audience now, and will heal the sick without you coming here. I believe He will do it. I'm asking Him to upon the merit of His Word, on the merit of these people coming to Christ. I've done my best, all I knowed how to do. Immediately after the service, I'll ask you to come to the altar and pray just a moment. We been late each night, and I'm going to ask you to be reverent, and pray, and look this a way. And if Christ, the One that I have spoke of, God's Atonement, if He was standing here in this pulpit... And the Bible said that He is a High Priest that can be touched by the feeling of our infirmities. How many knows the Bible says that? That's right.
Well, when a woman touched Him when He was here on earth, He turned around and said, "Who touched Me?" And He kept looking over the audience till He found the woman and told her her condition and told her her faith had saved her. Is that right? The Bible said He's the same yesterday, today, and forever. That was the sign of the Messiah in the Bible when He was here, because He did those things to the Jew and Samaritan and Gentile and all. How many knows that to be the truth? That was the seal of His Messiahship.

E-44 Now, if you will, give me your attention just for a moment. Everybody believe; everybody look; everybody believe; look to Christ, say, "Lord Jesus, I'm in need."
And we're got a day where I feel sorry for the people. One says, "This is the way." "That's the way." "We got the truth". We got..." Poor people don't know which way to go. American and Canadian people are the worst confused people in all the world. (That's right.), the worst confused of all the world. If there's anywhere that missionaries belong is not in Africa, it's in the North America continent.
I'm sure if Brother Thoms is standing here, he could almost answer and say that's true. That's right. What do you think about it, Brother Thoms? That's right. If missionaries are needed, it's here.

E-45 Now, I don't say this to slur. I say this through reverence and respect. But an educated heathen is harder to deal with than an uneducated heathen. And what does the word "heathen" mean? "Unbeliever." That's right. One who's smart and self-sufficient, you can't deal with him. Let one that knows he knows nothing, he will know Christ in a little bit if you'll tell him. That's right. They won't try to figure nothing out. He just believes and that settles it. Tens of thousands come at a time.

E-46 Now, look this a way. I won't take up no more time. I feel that the Holy Spirit is here. God is always here, but I believe His Presence here. Now, through this audience, especially here where I can see plain in the audience, 'cause I been preaching hard... And in this audience, if the Holy Spirit will come and perform the same miracles right here from this platform into that audience that He did when He was on earth, how many will say, "It'll increase my faith and make me happy." Now, we won't even... We want people out of the audience, all around, wherever you are. Now, just be reverent and set quiet just for a moment.
I'm just want to look at this side and pray. Now, I have no way in the world... I--if somebody would come here... If this man would raise up and say, "Brother Branham, what's wrong..."
If my mother was laying here and say, "Billy, what's wrong with me, honey? I nursed you when you was a baby. I took care of you. I fed you. I--I--what all I've done for you. Honey, what's my outcome?" I wouldn't know. God would have to tell me to my poor mother. I have no way of controlling it. It's God's grace that does it, the same grace of God.

E-47 But you're sick people, many of you here. And I... God wants to heal you. And He's already done it; He just wants your faith to believe it. Now, let's just try to go across the audience one way or the other. Let's look in this way. And now, you people over here go to praying and just saying, "God, be merciful to me," and pray. And I will just watch. "How do you do it? What do you see, Brother Branham?" There's something takes place. There's no need of trying to explain it; but this Spirit, that you see on the picture; that's scientific. If this is my last message tonight, remember, my word is the truth. Because the Bible says it's the truth; my ministry proves it's the truth, the Holy Spirit in it; and the scientific world knows it's the truth. So there's the three witnesses. May God give us three witnesses here tonight, at least three people. If God will do that, I'll be happy about it: three people.

E-48 Now, just pray and be real reverent. Wherever you are in the building, doesn't matter. All the way at the back, wherever you are... See there's lots of spirits; everything's a con--every one of you is a spirit; everyone's a spirit. If you wasn't, you wouldn't be here. Now, here. I hope that the audience will look at me at this time; just watch now.
Standing right here, right in between here and where that step goes down there, you see that circle of Light, that little Light circling there? Now, that's the Light that's on this picture. Now, It just now appeared. If I say, in the Presence of It, and in my Bible, and before the Creator of heavens and earth, I believe that that's the same Light, the Pillar of Fire that led the children of Israel. I believe that Pillar of Fire was made flesh and dwelled among us in the form of the Son of God, Jesus Christ. I believe that Jesus Christ said on earth, according to His Word, "I come from God, I go back to God." And I believe that when He returned back, He returned back to that same Light that led the children of Israel. I believe that that is the same Light that Paul saw on his road that was so bright to him, It struck him down, although, those who was with him did not see the Light.
I do not know whether anyone sees this or not; I can't say. I believe It's the same Light that come into the prison that night with Peter, the apostle. And he thought he dreamed when the prison doors opened and let him out. I truly believe that Almighty God is the Creator of heavens and earth, and Jesus Christ is His Son, Who is present now.

E-49 And He's answering prayer to a little woman setting right here, over the top of this little blond headed woman's head. She's a little black headed woman, and she's suffering with a nervous trouble. If you'll look this a way, watch, give this attention... The little lady that's looking around the head of that man, right here. You're suffering with a nervous trouble, lady, a little black headed woman. That's right.
Right next to you is a man, and that man is suffering with a back trouble. Do you have a prayer card? You don't? You don't need one. You're husband and wife. That's right. Raise up your hands if them things is said is true. I don't know you, never seen you; you have no way... That's true, is it? You are both healed. Jesus Christ makes you well. Amen.

E-50 God, gave us--give us another. Here's a man right in behind them; he's looking at me. He's got a gall bladder trouble. Your name is Clarence, isn't it? And you want a... You didn't come from here; you're from a place called Grande Prairie. That's right, isn't it? Well, your gall bladder trouble is ended, sir. You can go home and be well. Amen.
You say, "Brother Branham, you called that man's name." Didn't Jesus Christ, when He was here in a body of flesh, tell Simon his name was Simon, and his father's name was Jonas, and he'd be called Peter after that? Is that right? He's still the same. Amen.

E-51 I don't know what you believe about it. To me, the Holy Spirit is here. I just... What are you think about it, sir, setting right here? Do you believe? You're suffering with a skin trouble, aren't you? If that's right, raise up your hand. You believe God for healing? I'm going to tell you something else. As soon as I mentioned skin trouble, that man holding that baby there, has got skin trouble too. That's right, isn't it, sir? Put your han--put your hand, sir, over on the baby. O Jesus, the Son of God, heal them both; I ask in Jesus' Name. Amen. I challenge your faith.

E-52 Here, there hangs that Light over a woman. She's suffering with high blood pressure; stand to your feet. Her name is Mrs. Fishbrook. You're from this city. You live on a street called 125th Street. Your number of your house is 13104. That's exactly right. If that's right, raise your hands--raise your hand. All right, go home. You're healed, lady. Jesus Christ makes you well. I challenge your faith in the Name of the Lord Jesus, if you'll only look, and live, and believe. Be reverent.

E-53 What about you in this district over here? Look over this way. Have faith and believe. God's no respect of person. What about you, the gray headed man setting here praying so earnestly, "Lord, let it be me." You believe God would heal you of that rheumatism, you get well? If you do, raise up your hand. All right, stand up on your feet. Raise your hands up-and-down. All right, you can go home now. Your faith made you well. Amen.

E-54 There's a lady setting right on the end of the seat back there, looking right at me now. She's got rheumatism too. She's got a back trouble. You believe, lady, that God will heal you? If you believe it with all your heart, you can have it, and go home and be well. What do you think? Respond to it, quickly. Now, the lady missed her healing, 'cause the Light come right down here. Yes.

E-55 Got heart trouble, haven't you, the lady here on the front row, Miss Farr. You believe God will make you well? Father there has got spiritual troubles. That's right. Uh-huh. You don't come from this city either; you're from the States. You're from a place called, got hills in it, rolling country, mountains; it's Pennsylvania. The city's name Warren, Pennsylvania. If that's right raise your hand. You're healed now, both of you. Jesus Christ makes you well. Amen.

E-56 You believe on the Lord? Certainly you do. You believe His Presence here? Now, I want every man or woman that's backslid, or accepted Christ awhile ago, come here before we finish the prayer for the sick. Come here just a minute while this Anointing is here. Come forward, you that raised your hands awhile ago. Walk right out down here just a minute to--in the Presence of Christ, so I can ask the blessing over you. Come right down here now, right quick, so we can finish with the prayer while the... Come right on down now.
There is a fountain filled with blood,
Drawn from Emmanuel's veins.
When sinners plunge beneath the flood,
Lose all their guilty stains.
In the Presence of Jesus Christ, come forward now. Will you do it? All right. All right, who's the song leader now? You, sir? [Brother Branham talks to the song leader--Ed.] Won't you come now?
There is a fountain filled with blood,
Drawn from Immanuel's veins,
And sinners plunged beneath the flood,
Lose all their guilty stains.
Lose all their guilty...
Come, sinner friend, backslider, cold, lukewarm, indifferent. Come from the balconies. We're giving you this opportunity to come now and accept this Lord Jesus Who takes the sting out of death.

E-57 Surely I know what I'm talking about. He wouldn't let me do these things, prove that He's here.
Lose...
You want to lose your guilty stains? Come right on down now, each one. What's the matter with you, Canadians? What's the matter? It's a good thing to be conservative, but don't be too starchy. You're going to grieve the Spirit away from you, and you won't have no revival. Listen at me. I speak in the Name of the Lord. Break up that stubbornness among you, that starchy... Get to your knees. You know you need repenting. I speak in Jesus Christ's Name.

E-58 Yes, sir, if you want to have a revival, warm your heart to God. There's a dozen or two of you more needs to be around this altar tonight. And if I'm the servant of God, if I'm the prophet of God, I speak in His Name, and you know who I'm talking to. Plan your place here at the altar. You're too starchy. You better get right with God, 'cause the hour is coming when you're going to scream to find this, and you won't find it. That's THUS SAITH THE LORD. That's God speaking. All right. Find your way around this altar. You who are indifferent, shame on you. When the Holy Spirit come and do the things that He's doing right in the midst of you, and you set like a--like you was froze to death. Get out of the seat and get to the altar; repent or perish. That's true.
Don't know why I'm saying this. Something is saying to me to say it. I'm giving you a warning. This may be your last one too. You repent. I don't care what church you belong to. If you're not repented and the love of God's not in your heart, you're a sinner and on your road to hell. That's THUS SAITH THE LORD. The same God Who discerns the spirits here and tells them their condition, is speaking right now. I speak in Jesus Christ's Name. Fly to the altar and get to your repentance, quickly, before God turns the page over on you, and you're doomed forever. That's THUS SAITH THE HOLY SPIRIT that's in the midst of us now.

E-59 That's blunt, but that's Him. I can only speak. God knows that I wouldn't say that within myself for nothing. Something grabbed me and said, "Say that." I only obey God. While we're singing one more verse, every soul of sin oppressed, you'd better come right now, for that was Him speaking. He's speaking to your heart. You know He is. If there's anything this country needs in here, is a breaking up. You got to have a breaking up before you can be remolded again. You've just went to church so long you got so mossed back, and stiff about it. That's right. You need a repentance. You need an old fashion experience of God's love in your heart. And you remind, my voice will haunt you as long as you're a mortal. That's true. I speak in Jesus Christ's Name. Amen.
There is a fountain filled with blood,
Drawn from Immanuel's veins,
And sin...
Let me say another thing. You got something against somebody, you better be making it right, right now. It's shutting off dark in this building.
... their guilty stains.
"My spirit will not always strive with man..."
... their guilty stain,
Lose all their guilty stain;
And sinners plunged...
(I believe I'd raise right out of my seat and come. If my heart wasn't just warmed up to God, I'd make my way to the altar.)
... guilty stain.
The dying thief rejoiced to see
That fountain in his day;
And there may I, though vile as he,
Wash all my sin away.
Wash all my sin away,
Wash all my sins away;
And there may I, though vile as he,
Wash all my sin away.

E-60 Friends, if God Almighty has spoken the way... I have not seen this happen in years. I never had such a feeling as come on me just a few moments ago, when I seen look like blackness waving through this building. Something struck me and that was not my words or my will for my words. God knows that's the truth. There's something wrong. You just remember that.
Listen, friends. I--I'm not a compromiser. I'm not a person that comes wishy-washy. I tell the truth, and God vindicates that I do tell the truth. That's right. And you just get so churchy until you leave Christ out. People just get churchy. I'm glad to see your convictions. Your pastors are here. Don't think they'll laugh at you. You'll win a place in your pastor's heart that will never sink away. I admire a man who's wrong and will walk up and say, "I'm wrong." Any other God-saved pastor would do the same thing. They would admire it.

E-61 I'm going to ask the pastors to come here, pray with me, with the rest of this audience. All the pastors, and--and the--the missionaries, whatever you are, clergy, come forward now. Come around here and let's pray. All of you together, walk up here. Let's stand around this group of people. This meeting's gone on long enough, when--when it ought to be great things happening. Why, the blind ought to be seeing; deaf... Here's wheelchairs setting here in the middle of the aisle, and we haven't seen a wheelchair get up yet. Why, shame on us. There's something wrong. We got to get this thing out of here. God wants a revival here in Edmonton. I know He sent me. I've waited ten years to come back to Edmonton, and the devil's trying to cheat this revival. And you're going to know the truth. Now, what you think about me that's--don't make any difference, but you're going to know the truth. There's something wrong. God sent me here for a stirring and a revival, and you're going to be guilty if you don't jump in, and do everything you can.

E-62 I do not speak of a denomination. I don't care about denominations, any of them; they're all all right. Go to anywhere you want to. But I want to see a revival. God wants a revival. And this may be your last one. So you better come now, while you can. Every one, every one's invited, Methodist, Baptist, Catholic, Protestant, Jewish, I don't--Buddha, whatever you are, we're asking you to come. We're persuading you to come to the One Who took the sting out of death. And each man and woman in here is going to taste death just as sure as you're setting here. And you don't know when it's going to be.

E-63 And surely, I speak the Word of God. No man can lay a finger on but what I speak God's Word. And God Himself comes down and vindicates, "That's the truth." And here we set here, nothing going on; these sick people laying here, come to be healed. Why, shame on us. We need a revival. We need a shaking, a rewaking. That's right. Forget about the little denominations and the little barriers. Let's come together. This is God moving, and not me; it's God. I'm just a man. I'm a mortal. I got to ask for mercy myself. But, brother, He's here that knows you and knows your heart. The same One knows your heart told me to speak this, and I speak it: "Your blood's not on me at the day of judgment." I speak in Jesus' Name. I've told you the truth. God's here. Amen.
Now, it proves I was--that I was an--the Anointing of the Holy Spirit was here. Looky here at the church members and everything else, know their conditions. What we need friends, a breaking up. Lay your burdens down here; get right with God. That's what we need.

E-64 Now, all you that's on praying grounds, all you that's interested in these people, if you're right with God, stand to your feet in reverence and respect of God, and let's pray for these people here. Amen. Would you like to see another night of Pentecost? It's up to you. The Giver of Pentecost is here, the Holy Spirit. Sinners, repent; backsliders, get right with God. Raise your hands to God now. In your own way pray to God, say, "God forgive me. Be merciful to me; help me. And send us an old time Holy Ghost revival."

E-65 O, eternal God, I come in the Name of Jesus Christ. Now, the devil has been rebuked; sickness is been made well; the Gospel's been preached, the power of God. Drive every demon power away from this exhibition. Grant it, Lord. And break down every middle wall of partition; tear down denominationalism; tear down ideals of that type. And let the Holy Ghost come just now to every heart like a rushing mighty wind, and fill this great big audience here with illuminating power of the Holy Ghost, and set a flame of fire in every heart. O, eternal God, Who knows the hearts of men, Who reveals Thyself as a flaming fire, forgive every sin; take away trespasses, and make these people pure and white. Grant it, Lord.

E-66 Now, raise your hands, praise Him. Give Him thanks and praise. Blessed be the Name of the Lord. Satan has to leave. Amen. Blessed be the Name of the Lord. Keep your hands up and praise Him. Give Him praise. Say, "Thank you, Lord, for saving me." If you ask Him... You got a right to do it. Amen. Praise Him, give Him praise. [A minister speaks to the audience--Ed.] Believe it.
Give Him glory, all ye people,
For His blood can wash away each stain.
I will praise Him, (Lift your hands to Him.)
I will... (Get that old, cold, formal shape off of you.)
Praise the Lamb for sinners slain;
Give Him glory all ye people,
For His blood has washed away each stain.

E-67 I want you to shake hands with somebody standing by you. If there's anybody that you've done harm to, make your way to them and shake their hand. "God bless you, brother." Methodists, Baptists, everywhere, shake hands. That's right. Say, "Forgive me, brother, if I've harmed you. I love you. I--I appreciate you; you're my brother; I need you. I must have you. We're brothers together. We want to see God move."

E-68 I believe if those people in them wheelchairs and cots and things will go to praying right now, you'll see something take place. That's just exactly. That's right. Oh, wonderful. Just shake each other's hand. Now, let's raise our hands to Him.
I will praise Him, I will praise Him,
Praise the Lamb for sinners slain;
Give Him glory all ye people,
For His blood has washed away each stain.
I will praise Him, (Oh, praise God.) I will praise Him,
Oh, praise the Lamb for sinners slain;
Give Him glory all ye people,
For His blood has washed away each stain.

E-69 Everybody feels all scoured out, like the Holy Spirit's done something for you, raise your hands to Him like this, just feels that the Holy Spirit has done something. Blessed be the Name of the Lord. Oh, my. Isn't He wonderful? Give us a chord of it, brother. "Isn't He Wonderful." Everybody now. "Isn't He Wonderful."
Wonderful, wonderful, wonderful?
Isn't Jesus my Lord wonderful?
Eyes have seen, ears have heard,
What's recorded in God's Word;
Isn't Jesus our Lord wonderful?
Isn't He wonder... (Is He to you? Is He wonderful? Does He mean life to you?)
Isn't Jesus my Lord wonderful?
Eyes have seen, ears have heard,
What's recorded in God's Word;
Isn't Jesus our Lord wonderful?

E-70 Listen. "Eyes have seen; ears have heard what's recorded in God's Word." What is it? "He's the same yesterday, today, and forever." I believe we're ready for a revival, do you believe it? I believe we're ready. How many's going to start praying, going to start moving different right now? Raise your hands. "I'm going to start right now; we're going to move right on." If there's anything in your way, take it out. Let's start from this very hour and see an old fashion, God-sent, Pentecostal, heaven-born revival break into this city. The blind can see; the deaf can hear; the dumb can speak; the cripples can walk. Sure. But we can't do it under a cold formal starchy people. We've got to break our differences down and get into the Spirit. Then you begin to see things.

E-71 When Elijah asked them to pray of him, they brought out the minstrel, and when the minstrel begin to pray, the Spirit come on the prophet. We've got to get the Spirit here before we can have any prophecy and any good things taking place. God bless you. Oh, how many loves Him, say, "Amen." [Congregation says, "Amen"--Ed.] That's good. All right. Now, let us bow our heads, just a moment, for Brother Allcot, if you will. Walk forward now, while we dismiss the audience in prayer. All right. God bless you.

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