Qu'êtes-Vous Allés Voir? (Qu'êtes-Vous Venus Entendre?)

Date: 59-1001 | La durée est de: 1 heure et 27 minutes | La traduction: Shp
doc pdf
Voir le texte français seulement Voir le texte anglais seulement

1          Merci...?... Si je... nous terminions le service maintenant, je dirais que j'ai passé de bons moments en écoutant ces témoignages et... Et quand je suis entré, j'ai considéré le pet - petit tabernacle, j'ai vu que c'est joli. Il n'y a aucune excuse, pour les gens d'ici à Utica, de ne pas venir à l'église, car l'église est là. Les gens ont certainement bien fait ici de construire un bel édifice, joli et confortable, un édifice qui n'est pas assez luxueux pour que vous vous sentiez comme si vous-vous... que vous vous sentiez à... mal à l'aise. Mais vous vous sentez vraiment à l'aise; c'est vraiment beau, propre, bien arrangé; j'aime cela dans l'église.

            Je me suis dit que ce petit poème que frère Graham..., Les deux qu'il a lus, étaient vraiment-étaient vraiment à propos. Vous savez, c'est... C'est quelque chose que généralement ceux qui essaient de dénigrer quelqu'un d'autre n'ont - n'ont jamais saisi. Eh bien, je suis l'un de ceux que frère Graham a saisi plusieurs fois, ainsi je sais ce que cela signifie.

2          On m'a raconté une fois que là, chez les Ballard et Ballards, un homme était allé chercher du travail. Et on lui a demandé d'apposer sa  signature sur le document. Et quand il s'est mis à signer, il n'avait pas de-de gomme au bout du crayon. Et l'homme lui a demandé, disant : " Vous n'avez pas de gomme? "

            Il a répondu : "  Eh bien, je ne commets aucune faute. "

            Et M. Ballard lui a dit : " Alors je ne peux pas vous engager; vous n'allez rien faire. " C'est donc à peu près... Je pense que c'est à peu près cela. Si nous ne commettons pas d'erreurs, nous ne ferons rien.

            Mais ce que j'aime chez une personne, c'est que, quand vous commettez une erreur, un vrai soldat est prêt à se relever pour essayer encore.

            Il y a un petit cantique que nous avions l'habitude de chanter : Si je tombais, ou plutôt Si j'échoue, c'est l'un ou l'autre.

            Laisse-moi me lever et essayer encore

            Pardonne-moi, Seigneur,

            Et éprouve-moi une fois de plus.

            J'ai tellement prié Dieu de cette façon que j'ai presque honte de moi-même. " Laissez-moi me relever et essayer encore. " Je tombe constamment, et chaque fois, eh bien, je... Il a été miséricordieux et m'a aidé à revenir encore.

3          Eh bien, si nous examinons la chose, il est difficile qu'au cours de la journée il ne se passe une heure où nous ne faisons pas quelque chose de faux. Et il n'y a donc pas de petites fautes ou de grandes, toutes sont grandes devant Dieu. Si donc l'apôtre Paul devait mourir chaque jour, combien plus devons-nous mourir chaque jour. Voyez? Et alors, je pense que si une personne a fait quelque chose de mal et qu'elle est disposée à mettre cela en ordre, la vraie attitude chrétienne, c'est de lui pardonner.

            Et je pense, Frère Graham, que c'est là que les membres d'église aujourd'hui loupent vraiment la chose. Au lieu d'essayer de relever cette personne, ils continuent à l'enfoncer de plus en plus. Voyez? C'est un... Voyez, Christ, alors que nous étions les plus vils, Il s'est abaissé et nous a pris. Et ainsi, cela montre combien nous devrions aussi avoir ce genre d'Esprit.

4          Je ne me rappelle plus le nom de la personne. Peut-être que certains d'entre vous, les frères, se le rappellent. J'y pense depuis que je suis monté ici. Paul était un... Il avait attrapé un esclave qui avait fui. J'ai oublié le nom de cet esclave à l'instant. Cependant, il devait une grosse dette, et Paul était tellement amoureux de Christ qu'il a envoyé un mot au maître à qui appartenait l'esclave. Il lui a dit : " A présent, il est devenu un bien-aimé frère. Et tout ce qu'il a fait, et tout ce qu'il vous doit (Voyez?), mettez-le sur mon compte, je vous paierai quand je viendrai chez vous."

            Voyez, Paul était un chrétien depuis si longtemps qu'il - il savait ce que c'est pardonner, ce que signifiait pardonner quelqu'un. Il avait été lui-même pardonné. Et je pense que tout chrétien qui a vraiment été pardonné sait apprécier le pardon.

5          Je viens d'entendre le témoignage donné par frère Graham au sujet de frère Busty. C'est le frère Roger, le père de la soeur Creech. Il a été opéré il y a quelques jours; les médecins ont découvert le cancer et ils l'ont simplement suturé. Ainsi, prions sans cesse pour lui.

            Mais une des choses les plus agréables... Frère Creech m'avait téléphoné pour que j'aille le voir et je ne savais pas qu'il était hospitalisé. Et quand je suis entré dans la chambre, il a dit : " Frère Bill, a-t-il dit, je vous ai souvent tous entendus parler d'imposer les mains aux gens. "

            Et j'ai dit : " Oui, Busty. " Je l'appelais Busty; c'est un surnom que... En réalité, il s'appelle Everett.

            Et j'ai dit : " Oui. "

            Il a dit : " Je sais pourquoi je suis venu ici. " Il a dit : " Dieu a été avec moi depuis que je suis entré. " Il a dit : " Et Quelque Chose m'a imposé les mains il y a quelque temps. " Et là dans le coin, il a vu un arc-en-ciel. A l'instant même, vous pourriez savoir que Quelque Chose approche du moment.

6          Mais la grâce de Dieu pour ce... Je ne le dis pas parce que c'est le père de la soeur Creech, mais c'est un homme bon. Je pense l'avoir baptisé, il y a des années, au Nom du Seigneur Jésus. Mais il n'est jamais passé par cette véritable expérience de la consécration et de la  nouvelle naissance que nous aimons voir, Frère Graham. Mais c'est à ce moment-là que cela est arrivé là à l'hôpital. Il est devenu un homme changé. La grâce de Dieu, qui - qui l'a ordonné à la Vie Eternelle, a donné un arc-en-ciel ; et un arc-en-ciel, c'est une alliance. Il garde Son alliance. Et il est prêt à partir. Je suis si heureux pour cela. C'est un vétéran de la Première Guerre mondiale.

            Et il y a quelque temps, ou plutôt ce matin,  j'ai été appelé chez un vieil ami. Je n'avais pas... J'avais des difficultés pour la retrouver. Beaucoup d'entre  vous se souviennent  de Mme Morse en ville. Frère Ruddell lui a rendu visite là il y a quelque temps. Et elle est restée inconsciente plusieurs jours, et elle appelait tout le temps. Et quand je suis entré là, elle a cité mon nom quand je suis entré. Elle a dit : " Billy est un bon garçon. " Elle a dit : " Il avait traversé une période difficile. " Elle a dit : " Je - je voulais le voir avant que je m'en aille. " Et elle a attendu une minute et elle a dit : " Je... L'avez-vous déjà  vu? Je - je veux voir Billy. " Pendant quelques minutes, elle a parlé à son mari qui s'en était déjà allé, oh! il y a quarante, cinquante ans. Elle lui a parlé et a commencé à parler à ses bien-aimés. Vous savez ce que cela signifie, que c'est juste près de la porte.

7          Et n'est-ce pas étrange? Elle était même aveugle au possible; vivant dans un monde des ténèbres. Elle a quatre-vingt-dix ans, exactement quatre-vingt-dix ans; elle a environ quatre-vingt-neuf et quelques. Et maintenant...pourtant, ses yeux se sont vraiment rapprochés de l'autre côté qu'elle peut voir les -  les objets qui se trouvent de l'autre côté, alors qu'elle ne voit pas ce qu'il y a de ce côté-ci. Y avez-vous déjà pensé ? Observez un bien-aimé quand il arrive à la fin de la route, observez-le.

            Le vieux frère Bosworth, mon ancien associé... Je me suis rendu en Floride à toute vitesse pour le voir, Meda et moi, il y a environ deux ans quand il se mourait, presque à quatre-vingt-dix... quatre-vingts ans et quelques, quatre-vingt-quatre ans je pense. Nous venions de rentrer d'une réunion de l'Afrique, lui et moi. Ce vieil homme était couché là dans un petit coin. Je suis entré. Je... Ces vieux petits bras étaient tendus vers moi, un vieux vétéran qui avait prêché pendant environ soixante-dix ans. Et je l'ai pris dans mes bras comme cela et j'ai crié : " Mon Père ! mon Père ! Char d'Israël et sa cavalerie ! " Et je me suis assis à côté de lui, à son chevet, et il a placé sa tête sur mon épaule, et je...

8          Il est venu et s'est mis à me tapoter, disant : " Fils, a-t-il dit, ne faillis pas. Va vite dans les champs missionnaires, car nous n'avons pas beaucoup de temps. "

            J'ai dit : " Es-tu conscient que tu es en train de partir? "

            Il a répondu : " Oui, je m'en vais. Très bientôt. " Et il a dit : " J'aimerais te dire quelque chose, Frère Branham. C'est le moment le plus heureux de toute ma vie. "

            Et j'ai dit : " Comment peux-tu dire cela, Frère Bosworth, alors que tu - tu es en train de mourir ? "

            " Eh bien, a-t-il dit, à tout moment, j'attends qu'Il vienne à la porte me chercher, Celui que j'ai aimé toutes ces années. "

            Je... Ma femme et moi, nous l'avons quitté. Et alors, quand nous sommes revenus... Environ une ou deux heures avant qu'il meure, il dormait. Et il s'est réveillé, a regardé dans la chambre et a dit : " Papa. " Il s'est levé dans sa force et a serré la main à son papa, ainsi qu'à sa mère. Il a dit : " Voici frère John. Il a été converti dans ma réunion il y a cinquante ans de cela. Voici Untel. " Il a serré la main à ses convertis qui étaient partis depuis plusieurs années.

9          Qu'est-ce qui se passe alors, mes amis? Je pense que nous ne nous rendons pas compte de ce dont il s'agit. Quelquefois, je me demande même si, quand nous venons à la réunion pour adorer, nous n'avons pas le... en quelque sorte une fausse impression, en pensant que nous venons simplement pour nous rassembler comme... C'est bien. Cela a sa raison d'être. Ou pour nous réjouir et passer de bons moments, cela a sa raison d'être. Mais nous sommes dans une préparation. Nous nous préparons pour quelque chose.

            Et j'ai dit ceci plusieurs fois ; ce pourrait être bien de le répéter une fois de plus. Comme je me fais vieux et que je commence à voir mes jours s'abréger, je commence à penser à cette vie dans un sens, Frère Graham ; c'est - c'est comme si je faisais un cauchemar. Beaucoup parmi nous ici ont déjà fait un rêve et sont entrés dans un rêve grave. Vous essayez de lutter vous-même. Cela est déjà arrivé à beaucoup d'entre vous. Cela m'est arrivé plusieurs fois ; vous tentez de vous réveiller. D'une façon ou d'une autre, vous êtes conscient que vous êtes endormi.

10        Et je vois que c'est à peu près ce qu'est la vie. Juste au moment où nous pensons que nous nous sommes redressés et que tout marche bien, alors quelque chose survient et renverse encore cela. Eh bien, particulièrement vous tous qui avez presque mon âge, vous savez cela : les épreuves et les combats de la vie. Quelquefois, j'essaie donc de me réveiller moi-même. " Ô Seigneur... " Et un de ces quatre matins ou soirs, ou un jour, je me réveillerai, je serai dans Sa Présence et toutes les épreuves et peines seront finies. J'espère que cela est vrai. J'espère qu'un jour je me réveillerai pour être comme Lui. C'est le désir de mon coeur, de me réveiller étant à Sa ressemblance, Le voir, et... comme l'a dit Paul.

            Eh bien, il y a une chose dont je veux être sûr tant que je le peux par j'ai mon bon sens. Je veux m'assurer que je Le connais dans la puissance de Sa résurrection. Peu importe ce qui se passe d'autre, que je meure indigent et qu'on m'enterre dans le cimetière de pauvres ou que ma tombe soit au fond d'une rivière ou au fond de la mer, où que ça puisse être, je veux m'assurer d'une chose: je veux Le connaître. C'est tout ce qui compte maintenant. C'est juste. Le connaître dans la puissance de Sa résurrection...

11        Car je sais ceci : il y a une très grande porte placée devant moi, et elle est appelée la mort. Et elle est pour chacun de nous. Et chaque fois que mon coeur bat, un battement de plus me rapproche de cette porte. Ce battement est passé. Nous sommes à un battement plus près. Et un de ces jours, nous arriverons à cette porte. Elle est appelée la mort. Et chacun de nous va la rencontrer. Et quand j'arriverai là, je n'aimerais certainement pas y entrer comme un lâche. J'aimerais y entrer enveloppé de Ses robes et de Sa grâce, sachant cette seule chose que, quand Il appellera, je sortirai de là un jour. C'est pourquoi je vis aujourd'hui, pour faire cela : Le connaître et Le servir.

            Et ces plus jeunes ministres ici, frère Graham et... C'est comme frère Ruddell et les autres, je les exhorte certainement. Tenez ferme, continuez à persévérer.

12        Ce soir,  quand je suis entré, je me suis assis là derrière et j'ai entendu ces cantiques, quand on chantait juste les... pendant qu'ils tapaient les mains, la lumière était... Viens dîner. Eh bien, j'ai pu voir la soeur Snelling se tenir bien là en train de taper les mains et de chanter : " Viens dîner, le Maître appelle, viens dîner " tout aussi bien qu'elle le faisait. Et voir tous ces vieux saints qui sont déjà partis. Eh bien, ils attendent juste de l'autre côté du rivage et je - je - je - j'aimerais les voir un de ces jours.

            La vieille mère Poogh. Je peux voir tante Noane quand elle se tenait là à la porte, la fois où elle était sérieusement malade. Je me suis avancé, frère Georges et moi, et nous  avons dit : " Eh bien, il y a une résurrection des morts. " Elle a dit : " Je suis cette personne. " Je peux la voir si simple. La soeur Webber, et tous ces autres...

13        Tenez, à propos, je pense que Frankie se porte très bien maintenant. Je lui ai fait un appel téléphonique à longue distance l'autre soir et j'ai prié aussi avec lui. Il a dit - il a dit : " C'est la première fois que j'ai senti Dieu me toucher depuis des années. " Il a dit : " L'une des premières choses, je visiterai le tabernacle dès que je serai de retour en Indiana, je retournerai là. " Ainsi, gloire au Seigneur ! Frankie est un bon garçon, un brave garçon. Il a eu ses hauts et... Don n'est pas ici, n'est-ce pas? Je n'y ai pas pensé, ici... Mais il est - il a eu ses hauts et ses bas, mais Dieu le fera disparaître de la scène un de ces jours s'il ne vient pas. Ainsi, prions pour lui.

            Avant que nous ouvrions la Parole, inclinons la tête devant l'Auteur.

14        Ô Grand Saint-Esprit de Dieu, comme la vie commence, cette vie mortelle commence à faire grisonner les cheveux et à produire des rides sur le front, nous pouvons sentir cette vibration de la Vie Eternelle dans nos êtres mortels, et elle monte dans nos gorges. Nous savons que n'eût été Toi, dès que cette vie s'en va, tout sera fini. Mais comme Paul  l'a dit jadis : " Grâces soient rendues à Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. " La mort ne pouvait pas le piquer, la tombe ne pouvait pas non plus le retenir. Et ce soir, la poussière de ce corps sacré attend la résurrection, mais son âme est dans la Présence de Christ au sujet duquel il a dit qu'il est de loin mieux de quitter ici et être auprès de Lui.

            Le grand Evangile qu'il a proclamé hardiment en son temps, même étant sous les verrous, il a écrit quand il était vraiment dérangé par ses yeux à tel point qu'il a écrit en grands caractères... et il s'était battu avec des bêtes et avait beaucoup de marques sur son corps... C'est ce même glorieux Evangile pour lequel nous combattons de tout notre être pour qu'Il continue à aller de l'avant jusqu'en ce jour-là.

15        Nous sommes reconnaissants pour ce petit tabernacle, pour son pasteur, ses membres, tout le comité et pour la petite ville dans laquelle il se trouve. A vrai dire, Seigneur, c'est ici que j'ai prêché mon premier sermon. Et je Te prie, ô Seigneur! que cette petite église, et comme on a l'intention de la construire, demeure jusqu'à la Venue du Seigneur Jésus. Et que tous ceux qui sont membres ici et qui viennent ici, qu'il n'y ait personne qui soit perdu. Je prie qu'il y ait un grand réveil spirituel ici dans Utica. Que la puissance de Jésus-Christ inonde cette petite ville et appelle beaucoup de gens à Christ. Bénis tous ceux  qui sont concernés par ces choses, Seigneur.

            Nous voulons demander que le Saint-Esprit nous parle ce soir. Donne-leur la glorieuse réunion du dimanche qu'ils attendent. Qu'elle soit glorieuse par Ta Présence. Pardonne-nous nos péchés. Et si par hasard il pourrait y avoir quelqu'un parmi nous  qui ne Te connaît pas ce soir, si cette espérance gracieuse ne bat pas dans son coeur, alors qu'il trouve cela ce soir, Seigneur, cette grande source de joie qui jaillit jusque dans la Vie Eternelle. Entends notre humble prière. Bénis la lecture de la Parole. Et que l'Esprit prenne Les Paroles et les plante là où Elles feront plus de bien, car nous le demandons au Nom du Seigneur Jésus. Amen.

            Vous savez, quand je viens dans Utica, c'est comme si je ne viens pas pour prêcher. C'est comme si je monte pour parler un peu aux gens, car je vous connais tous et c'est juste une petite communion.

16        Ce soir, lisons donc quelques versets dans Matthieu chapitre 11, en descendant au verset 15. J'aime lire Sa Parole parce que Sa Parole est vraie et éternelle. Eh bien, la raison pour laquelle j'aime lire Sa Parole, c'est parce que mes paroles failliront. Je suis un homme. Mais Ses Paroles ne peuvent jamais faillir. Et à vous les précieuses gens qui êtes ici ce soir, je ne connais rien de plus que lire cette Parole, vous recevrez quelque chose. Vous vous en irez chez vous. En effet, Celle-ci est la nourriture dont frère Graham parlait. Qu'Il La vivifie pour nous alors que nous La lisons.

          Lorsque Jésus eut achevé de donner ses instructions à ses douze disciples, il partit de là pour enseigner et prêcher dans les villes du pays.

          Jean, ayant entendu parler dans sa prison des oeuvres du Christ, lui fit dire par ses disciples :

          Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre?

          Jésus leur répondit : Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et ce que vous voyez :

          Les aveugles voient... les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres.

          Et heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute!

          Et comme ils s'en allaient, Jésus se mit à dire à la foule, au sujet de Jean : Qu'êtes-vous allés voir au désert? Un roseau agité par le vent?

          Mais, qu'êtes-vous allés voir? Un homme vêtu d'habits précieux? Voici ceux qui portent des habits précieux sont dans les maisons des rois.

          Mais, qu'êtes-vous donc allés voir? Un prophète? Oui, vous dis-je, et plus qu'un prophète.

          Car c'est celui dont il est écrit : Voici, j'envoie mon messager devant ta face pour préparer ton chemin devant toi.

          Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n'en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste. Cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui.

          Et depuis ce jour-là... le temps de Jean-Baptiste jusqu'à présent, le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s'en emparent.

          Car tous les prophètes et la loi ont prophétisé jusqu'à Jean;

          Et, si vous voulez le comprendre, c'est lui qui est l'Elie qui devait venir.

          Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.

            Si je devais essayer de prendre un petit texte pour un entretien -  tirer un contexte de ce sujet, je prendrais ceci :  Qu'êtes-vous allés voir?

17        Jean, en son temps, était considéré par le monde comme un homme sauvage. Il était à moitié nu, enveloppé d'une peau de brebis ; son visage était couvert d'une barbe laineuse, probablement que ses cheveux étaient ressortis de côté. Et pour le - juste pour le monde, les gens du monde, il était un homme sauvage. Nous le taxerions de fou, juste un vieux solitaire vivant au désert.

            Pour l'église, étant donné qu'il prêchait, il était un fanatique. L'église s'est dit : " Cet homme est carrément un fanatique religieux. "

            S'il avait vécu de nos jours, aujourd'hui, on ne l'aurait pas considéré autrement qu'il l'était à l'époque, parce que le monde ne change pas. Les gens viennent, et les nouvelles générations se lèvent, mais l'esprit qui gouverne le monde est le même qu'il était alors. Et ce sera... aussi longtemps qu'il existera un monde.

18        Mais ceux qui connaissaient Jean, ceux qui le croyaient, ils sont allés voir quelque chose de réel. Il y a une division aujourd'hui, comme c'était alors, en trois différentes classes : le monde, l'église, et le véritable et authentique croyant. C'est comme ça qu'est le monde aujourd'hui : le monde, les incrédules ; l'église, le membre tiède; et le véritable et authentique croyant.

            Certaines personnes vont dans des églises pour y trouver des erreurs. Certaines personnes y vont pour avoir un standing social ou ce qu'on penserait être une meilleure classe ou un meilleur rassemblement. D'autres y vont pour trouver la paix, pour rencontrer Dieu et quelque chose de réel. Ce sont ceux-là qui tirent profit de la réunion.

            J'ai toujours dit que l'Evangile produit trois types de gens : l'incrédule, le soi-disant croyant et le croyant. Et cela a toujours été ainsi. Cela dépend de ce que vous allez chercher, l'attitude que vous avez.

19        Le message qu'il a prêché... Eh bien, le monde n'irait pas écouter un tel message. Les gens condamneraient cela aujourd'hui tout comme ils l'ont fait alors. C'est la même chose si ce même message devait être prêché.

            Mais ce n'était pas forcément un si mauvais message. Jésus a dit qu'il n'y avait point eu d'homme né jusqu'en ce temps-là qui était aussi grand que Jean-Baptiste. Jésus a approuvé son message. Il a dit : "Êtes-vous allés entendre un vent qui agite les roseaux, qui fléchit devant tout? Pas Jean." Il a dit : "Alors, êtes-vous allés voir un homme vêtu de beaux habits? " Il a dit : " Je vous le dis, ceux qui portent de beaux habits habitent dans les maisons des rois. " Mais Il a dit : " Qu'êtes-vous donc allés voir? Un prophète? Je vous le dis, Jean était plus qu'un prophète. C'est celui dont il a été prophétisé ou il a été prédit, qu'il préparerait le chemin devant Ta face. Un grand homme, Jean. "

20        Mais le monde n'a pas pu voir cela de cette façon. Qu'y avait-il dans Jean qui attirait l'attention [des gens] ? Certains sont allés voir un homme sauvage à moitié nu qui balançait les mains, dont tout le corps était couvert de poils. Il était une... plutôt une personne rude, probablement par ses bras, ses mains, car il était un type parfait d'Elie, et Elie était un homme velu.

            Et ils sont allés le voir. Certains sont allés le voir pour - juste pour voir à quoi il ressemblait. D'autres sont allés le voir pour s'opposer à lui. D'autres sont allés le voir pour trouver quel bien ils pouvaient tirer de lui.

            Il en serait de même aujourd'hui, s'il venait. S'il était ici aujourd'hui ou si son message était apporté tel qu'il était alors, ce serait la même chose.

21        Eh bien, laissons... Si son message était tellement dur alors, que cela a secoué les contrées, voyons ce qu'il a prêché. La première chose qu'il a prêchée à tous était la repentance. Et la repentance aveugle toujours les yeux de l'incrédule ou du membre d'église. 

            Le membre de l'église pense qu'il n'a rien pour lequel se repentir. Et quand cette personne ou ces personnes arrivent au point où elles pensent qu'elles n'ont rien au sujet duquel se repentir, on est dans une condition plus grave. Bien qu'étant un - un - un membre d'église, vous êtes dans une condition plus grave que le pécheur qui est dans la rue. En effet, les Ecritures disent dans le Livre de l'Apocalypse, en parlant de l'église, Elles disent : " Elle était nue, malheureuse, misérable et aveugle, et elle ne le savait pas. "

            Eh bien, si un homme se trouvait dans la rue, aveugle, ce serait horrible. S'il était pauvre, ce serait horrible; nu, horrible. Mais quand il ne le sait pas, c'est misérable. Et il y a des gens aujourd'hui qui prétendent être des chrétiens, qui sont membres d'église et qui ne savent pas qu'ils ont besoin de la repentance. Et le dire à quelqu'un, cela le secoue.

22        Eh bien, quand Jean a commencé à prêcher la repentance à ces membres d'église, ceux-ci ont dit : " Ecoutez. Nous avons Abraham pour père. Nous n'avons pas besoin de ces prédicateurs sauvages qui sortent du désert, ces groupes de gens sans instruction, sans dénomination. Nous n'avons pas besoin de leurs cris et de leurs histoires, car nous avons Abraham pour père. "

            Ce même Message aveuglerait aussi l'église aujourd'hui.  Si vous demandez rapidement à quelqu'un : " Etes-vous un chrétien? "

            Il répondra : " Oui. "

            On posera vite la question : " De quelle dénomination êtes-vous membre? " Eh bien, c'est en ordre, mais cela n'a rien à voir avec le christianisme. L'un d'eux dira : " Eh bien, je suis méthodiste, ou je suis baptiste, ou je suis presbytérien ", ou n'importe quelle église à laquelle on se trouve être affilié ; ce qui est tout à fait en ordre. Mais cela ne répond pas à la question. Vous avez toujours besoin de la repentance. Et la repentance secoue les gens. Les gens pensent qu'ils n'en ont pas besoin. " Je suis un - je suis diacre. Je suis... je remplis telle fonction à - à l'église. " Cela ne constitue en rien une excuse. Il vous faut toujours la repentance.

23        Et Jean confirmait simplement la promesse de Dieu et prêchait contre la religion intellectuelle. Et s'il est... si ce même Message est proclamé aujourd'hui, cela provoquerait un remue-ménage parmi les gens religieux comme il en était autrefois, car la seule différence, c'est qu'au lieu de dire qu'ils ont Abraham pour père, ils disent aujourd'hui : " Eh bien, j'aimerais que vous sachiez que je suis membre de telle - telle assemblée. "

            Et Jean a dit : " Mais la cognée est mise à la racine de l'arbre. Et tout arbre qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu. " Et il a dit : " Il vient avec un van dans Sa main, Il nettoiera complètement l'aire, brûlera la paille et amassera le blé dans le grenier. "

24        Oh ! Il n'est pas étonnant que Jésus ait dit qu'il n'y avait pas un homme comme lui, de tous ceux qui étaient nés [de la femme]. Et la raison pour laquelle Jean a fait ceci, c'est parce qu'il était une personne spéciale. Dieu équipe un homme; Il l'équipe avec Son matériel à Lui.

            Les gens ne sont pas allés au désert écouter un exposé intellectuel, quelque chose qui serait comme un discours d'un politicien. Jésus a dit : " Qu'êtes-vous allés entendre quand vous êtes partis là? " Quand les gens avaient écouté Jean, ils avaient écouté un homme qui était né rempli du Saint-Esprit dès le sein de sa mère. Ils n'avaient pas écouté quelqu'un qui fait des compromissions avec l'Evangile. Ils n'avaient pas écouté des dénominations se disputer disant que ceci est vrai et que cela est faux. Ils avaient écouté un Message de l'Evangile qui touche le coeur.

25        Jean a prêché le baptême du Saint-Esprit. Il n'a jamais prêché quelque chose qu'il n'avait pas. Il a prêché ce qu'il avait reçu. Et les hommes de Dieu qui sont envoyés dans les champs aujourd'hui n'ont aucun droit de prêcher l'Evangile sans avoir reçu le baptême du Saint-Esprit. C'est la première qualification d'un prédicateur : être rempli du Saint-Esprit.

            "Qu'êtes-vous donc allés voir? Un homme vêtu d'habits précieux? " Jésus a dit : " Ceux qui sont vêtus d'habits précieux sont dans les palais des rois. " Jean était trop loin d'Hollywood pour être un genre de prédicateur social tiré à quatre épingles.

            " Qu'êtes-vous donc allés entendre, un homme avec une excellente instruction? " L'histoire enseigne que Jean est allé au désert à l'âge de neuf ans, son instruction venait de Dieu.

            Eh bien, sont-ils allés voir l'organisateur de ses campagnes, un homme éloquent qui pouvait organiser les campagnes et amener toutes les églises à coopérer? Eh bien, bien sûr que non. Il a réprimandé les pharisiens et les sadducéens. Il a taxé l'association des ministres de race de serpents. Il a dit : " Oh ! vous, les vipères. Qui vous a appris à fuir la colère à venir ? Ne commencez pas à dire en vous-mêmes : 'Nous sommes membres de ceci ou nous sommes membres de cela', car Dieu est capable, de ces pierres, de susciter des enfants à Abraham. "

26        Ce dont nous avons besoin aujourd'hui, c'est de plus des  Jean-Baptiste qui prêchent, étant oints du Saint-Esprit. Et il ne s'est pas rétracté... quand les gens ont vu... Quand il a prêché sur le mariage et le divorce, il a prêché directement l'Evangile pur. En effet, il ne s'est pas rétracté... Pourquoi? Il était oint. Il ne pouvait s'empêcher d'être ce qu'il était.

            Vous n'y pouvez rien, quant à ce que vous êtes. Même si vous êtes un pécheur, vous n'êtes pas responsable d'être un pécheur. Vous êtes responsable de rester un pécheur. Il y a une voie préparée pour vous. Mais, quant au fait d'être un pécheur, vous êtes né ainsi.

27        Dieu ne vous envoie pas en enfer parce que vous êtes un pécheur. Dieu vous envoie en enfer parce que vous ne voulez pas vous repentir et accepter Christ comme votre Sauveur. Vous avez refusé de prendre la bonne voie. Vous vous envoyez vous-mêmes dans les tourments. Vous envoyez votre propre âme à sa destination éternelle sur base de la liberté que vous avez de choisir vos propres convictions. Dieu n'envoie personne en enfer. Il ne l'a jamais fait et Il ne le fera jamais. Les hommes vont eux-mêmes en enfer, parce qu'ils refusent de - de prendre la voie du salut. Dieu n'est pas... Il est patient. Il ne veut pas qu'aucun périsse. Il ne l'a jamais voulu. Mais les hommes marchent dans l'obscurité plutôt que dans la Lumière.

            La raison en est qu'ils-ils sont nés dans cet état-là, et ils n'ont aucun désir d'accepter la Lumière. Et les messagers viennent de l'est, de l'ouest, du nord et du sud, et jettent des barricades, des services de cantiques, les témoignages, ils prêchent sur la voie du pécheur et, délibérément, le pécheur passe au travers. Et vous direz donc que Dieu est responsable ou coupable. Dieu est bon et plein de miséricorde, et Il ne voudrait pas qu'aucun se perde. Mais l'homme veut être perdu, parce que c'est son désir. Il refuse de marcher dans la Lumière. C'est ce qui fait qu'il se perde.

            Très bien. Eh bien, Jean était contre cette prédication intellectuelle. Il n'avait aucune instruction. Ainsi donc, il ne pouvait pas bénéficier de la coopération.

28        Je pense que même dans une ville de cette dimension, si frère Graham essayait de dire : " Eh bien, nous aurons un réveil ici et nous irons dans toute la ville... " Quand il avait tenu son réveil, j'ai vu aux carrefours un petit signe qui disait : " Réveil dans Utica. " L'église n'y était pas mentionnée. Cela disait simplement qu'il y avait un réveil en cours. " Venez, tout le monde est le bienvenu. "

            J'imagine que, s'il allait d'un pasteur à un autre partout dans cette contrée, il aurait des difficultés pour obtenir une pleine collaboration. Il ne l'obtiendrait pas. Si je venais ici pour tenir une campagne avec lui, frère Beeler et frère Ruddell, eux tous ensemble, nous nous rassemblerions pour tenir une campagne à Jeffersonville ou à New Albany ou ailleurs. Nous aurions un... Il nous faudrait attirer les foules par notre propre prédication et par le Saint-Esprit. Les églises diraient :  " Eh bien, nous n'avons rien à voir avec cela. De quel séminaire viennent-ils? Qui les soutiennent? "

            Comme Jean l'aurait dit : " Notre lettre de recommandation ne vient pas de vous, les pharisiens. Dieu m'a appelé pour prêcher l'Evangile. C'est ça ma lettre de recommandation. " Tous les hommes envoyés de Dieu se tiennent sur les mêmes bases. Ce n'est pas l'église qui vous envoie, c'est Dieu qui envoie un homme envoyé de Dieu. Jean était de ce genre de personne.

29        Jésus a demandé : " Qu'êtes-vous allés voir? Etes-vous allés voir un - un pharisien ou un sadducéen, un méthodiste ou un baptiste ou un presbytérien? Qu'êtes-vous allés voir? Etait-il bien vêtu? Etait-il-était-il éloquent dans son discours? "

            Qu'a-t-il fait, sinon qu'il s'est tenu là et a condamné tout ce qui était faux? Même le Tétrarque, qui était le gouverneur de l'Etat, est allé le voir; il s'est rendu là-bas.  Il vivait avec la femme de son propre frère. Jean s'est approché de lui et lui a dit : " Il ne t'est pas permis de l'avoir."

            Oui, qu'êtes-vous allés voir? Etes-vous allés voir un pasteur dénominationnel? Etes-vous allés voir un orateur intellectuel? Eh bien aujourd'hui, cela serait très différent de ce que le monde voudrait aujourd'hui. Eh bien ils veulent quelque chose d'éloquent, des tentes et des drapeaux vraiment extraordinaires ou un grand docteur en théologie, toutes les églises qui coopèrent des intellectuels qui vont pour entendre des discours intellectuels.

30        Mais quand vous voyez un homme de Dieu qui, généralement, est quelque part dans une ruelle, qui se tient dans la rue ou dans un petit bâtiment en train de prêcher l'Evangile pur de Jésus-Christ, c'est là l'homme que Dieu a envoyé. Frère, il met la cognée à la racine de l'arbre, il prêche l'Evangile sans tenir compte de ce que les gens en pensent; il se tient seul.

            Qu'êtes-vous allés voir? Un homme avec une grande instruction? Certainement pas, il n'en avait pas. Il est allé au désert à l'âge de neuf ans; il en est sorti à l'âge de trente ans, prêchant la repentance, réprimandant les pharisiens.

            Pourquoi l'a-t-il fait? Il n'y pouvait rien quant à ce qu'il était, l'esprit d'Elie était sur lui. Il n'y pouvait rien quant à la façon dont il était vêtu; c'était ça sa nature. Il n'y pouvait rien pour ce qui est de prêcher aux femmes aux moeurs relâchées, car l'esprit d'Elie était sur lui. Il était ce qu'il était. Il a dit à Hérodias... Il l'a grondée en face. Il disait aux gens ce qu'il pensait. Eh bien, il n'y pouvait rien, c'était son onction. Il était Elie.

31        Alors, si un homme ou une femme... Votre onction vous dévoile. Peu importe ce qu'est votre esprit, c'est ce qui vous pousse à agir. Vous êtes motivé par un esprit. Et si l'Esprit de Jésus-Christ est sur le chrétien, le croyant, il n'est pas étonnant qu'il soit une personne particulière. Il n'est pas étonnant que quelque chose se meuve en lui, parce que Dieu est en lui. C'est l'Esprit de Christ qui le motive, et il doit agir suivant que l'Esprit le pousse à agir.

            Pouvez-vous vous représenter Jean s'avancer là et dire : " Oh ! c'est en ordre. C'est en ordre. " ? Aussi longtemps que l'esprit d'Elie était sur lui, il agissait comme Elie.

            Quand vous considérez ces gens qui s'en vont maintenant, qui viennent de commencer et qui disent : " Oh ! je vais être un chrétien. " Et ils commencent très bien. Ensuite, environ six mois après, ils commencent à faire volte-face, ils prennent cette voie, puis cette autre voie. Vous pouvez tout de suite dire que l'onction les a quittés. En effet, aussi longtemps que l'Esprit de Christ est en vous, il vous rendra semblable à Christ.

32        Eh bien, beaucoup de gens se font une fausse impression de Christ. Certaines personnes pensent que Christ était un efféminé. Christ était le plus grand de tous les hommes. Il était l'Homme-exemple. Non seulement Il était un Homme, mais Il était Dieu-Homme. Il était Dieu avec nous, Emmanuel. Il était le plus humble des hommes. Mais vous pouvez être trop humble. Vous pouvez devenir si humble que le diable fera de vous une marionnette.

            Il était humble et un...au point qu'Il a lavé les pieds des disciples. Il pardonnait assez pour prier pour ceux qui avaient enfoncé des pointes dans Ses mains. Mais Il était assez Homme pour tresser des cordes et chasser du temple les changeurs de monnaie.

33        Oui, Jean était assez homme pour être doux et humble. Il était assez homme pour se tenir sur les rivages du Jourdain. Il n'avait pas besoin d'une grande synagogue ou d'un endroit pour prêcher. Il était humble. Il était sincère. Il était assez humble au point qu'il n'a pas réclamé beaucoup d'argent aux gens pour qu'il soit pasteur dans leur église. Il vivait de sauterelles et de miel sauvage.

            Dans cette contrée, on conserve les criquets. Ce sont de très grandes et longues sauterelles : on les conserve au vinaigre, on les fume, on fait soit l'un, soit l'autre pour les manger.

            C'est de cela qu'il vivait. Et le vêtement dont il se couvrait, c'était un morceau de peau de brebis.

            Jésus a demandé : " Qu'êtes-vous allés voir? Qu'êtes-vous allés voir? Une personne qui céderait devant les pharisiens, un roseau agité à tout vent? Un homme qui entre avec les sadducéens quand ils entrent? Un jour, il est ceci, et l'autre jour il est cela...? " Jésus a dit : " Vous n'êtes pas allés voir quelque chose de ce genre. " Il a demandé : " Etes-vous allés voir quelqu'un de bien habillé? Non. Un intellectuel? Non. Qu'êtes-vous allés voir? "

            Il a dit : " Allez rapporter à Jean ce qui se passe ici. Les boiteux marchent, les aveugles voient, les sourds entendent, les morts ressuscitent et l'Evangile est prêché aux pauvres. Heureux celui pour qui Je ne suis pas une occasion de chute. " Oh ! la la ! C'était là le signe du Messie. C'était là le signe qui devait Le manifester.

34        C'est le signe que la vraie Eglise de la sainteté aujourd'hui... Tant que les gens tombent, c'est toujours une marque de l'appel de Jésus-Christ: des hommes et des femmes qui défendent l'Evangile pur du salut de l'âme, pour les pauvres, pour les nécessiteux. Pas un groupe d'aristocratiques vêtus de telle façon que, dans leurs églises, un homme pauvre se sente mal à l'aise, mais un groupe de gens humbles. C'est là que l'Evangile est prêché. Les malades sont guéris; on prie pour les malades. Dieu confirme le ministère des gens par des signes et des prodiges. C'est là que l'Evangile est prêché aux pauvres. Allez rapporter ces choses à Jean.

            Oh ! la la ! Comme Dieu a pris cet homme sans instruction! Il a pris cet homme qui n'avait pas de complet à porter ; Il a pris cet homme qui n'avait pas de robe pour se couvrir les épaules, un homme qui n'avait pas d'endroit où reposer la tête, un homme qui n'avait jamais eu à s'asseoir et à s'approcher d'un bon repas, et Il a secoué les nations avec cet homme. Alleluia!

35        Miséricorde, quand j'y pense, cela me réveille pour faire quelque chose. Que devons-nous faire?

            L'autre jour, j'ai dit à ma femme : " Chérie, j'ai cinquante ans. Je ne peux plus rester longtemps ici. "

            Puis, je suis sorti ; je suis resté là dans les bois. J'étais sorti pour aller chasser. Je suis resté un peu là dans les bois. J'ai pensé à cela : " Cinquante ans, qu'est-ce qui se passe? "

            Alors quelque chose a parlé, me disant : " Dieu pourrait t'avoir formé pendant cinquante ans pour faire avec toi un travail de cinquante minutes. " Peu importe ce qu'a été la formation, Dieu sait ce qu'Il fait. Il a formé Moïse pendant quatre-vingts ans pour obtenir de lui un service de quarante ans. Dieu forme Ses gens. Dieu forme Son Eglise, si seulement nous sommes disposés à laisser Dieu agir à Sa façon et à - à faire ce qui est juste, si seulement nous voulons nous soumettre à Lui. C'est la chose à faire. Dieu prend les choses simples.

36        Quelquefois, vous pouvez penser que vous êtes ici dans la minorité. La minorité... D'habitude, Dieu se trouve dans la minorité. Mais frère, quand Il est prêt à agir, Il secoue la majorité avec la minorité. Il est Dieu. Il prend les choses simples. Où a-t-Il trouvé la matière pour former le monde? Il a parlé et a dit : " Que ceci soit ", et cela fut.

            Il a pris un prédicateur sans instruction, qui avait grandi au désert, se nourrissant de sauterelles et de miel au désert, à peine vêtu d'un morceau de peau de brebis et il a secoué les régions. Et son nom est immortel aujourd'hui. Qu'êtes-vous allés voir?

37        Dieu prend les choses simples. Autrefois, Il a pris un homme qui connaissait à peine son abc. Il a pris un homme ; quand des milliers de Philistins l'ont assailli, il a saisi la mâchoire d'un mulet ; il a pris une simple mâchoire de mulet et a tué des milliers d'hommes armés. Oh ! ça, c'est notre Dieu qui vogue sur les hautes vagues. Avec la mâchoire d'un mulet, il a tué des milliers d'hommes.

            Une fois, ce même Dieu, quand un grand vantard de Philistin s'est tenu de l'autre côté de la rivière défiant les armées d'Israël, Dieu a pris un pauvre petit  garçon, gringalet et maigre, ayant une simple fronde dans sa main (Oh ! Dieu, une fronde, une ficelle avec... attachée à un morceau de cuir, une vieille petite fronde), une chose simple comme cela, et il a tué un géant et a battu une armée.

38        Dieu prend des choses simples. Cela n'exige pas de grandes choses; cela exige des choses simples, utilisées correctement. Eh bien, il ne s'agit pas tout à fait des choses simples, mais elles doivent être utilisées correctement. Tout homme qui vivait au désert n'était pas Jean. Tout homme qui por- portait une fronde n'était pas David. Tout homme qui avait ramassé la mâchoire d'un mulet n'était pas Samson. Mais quand la chose est utilisée par les mains ointes d'un serviteur de Dieu...

            Moïse avait défié les armées d'Israël, ou plutôt les armées d'Egypte avec un bâton sec à la main. Amen. Une fois, Moïse était un lâche, avec Guerschom et Séphora, derrière le désert. Mais une fois qu'il a été oint au buisson ardent, n'ayant qu'un bâton sec à la main, sa femme assise sur un mulet, portant un gosse à la hanche, un homme de quatre-vingts ans, la barbe flottant au vent, il est descendu prendre le contrôle de l'Egypte.

            Un simple vieil homme de quatre-vingts ans, avec un bâton sec de berger dans sa main, a défié les armées entières du monde, a conquis, et il est sorti.

39        Cela dépend de ce que vous faites. Maintenant, vous avez l'humilité ici. Vous avez l'Evangile ici à Utica. Vous pouvez être, comme je l'ai dit, une minorité. Mais qu'êtes-vous venus écouter ici? Etes-vous simplement venus pour dire : " Je fréquente l'église "? Venez-vous simplement pour écouter notre gracieux frère? Tout ça, c'est bon. Mais faisons quelque chose de plus que cela. Venons pour recevoir Christ. Venons ce soir pour repartir d'ici avec Lui. Sortons pour défier tout ce qui est faux, taillons cela en pièces. Une mâchoire, quelle que soit la chose que vous avez en main, combattez avec.

            Dieu utilise des choses simples avec des mains ointes. Vous avez des oeuvres simples, une petite ville simple, un petit nombre de gens simples, une petite église simple, un Evangile simple, mais oints. Ainsi, Dieu, le Grand et Puissant Jéhovah qui a fait gronder les tonnerres là-bas, qui a créé les étoiles et les systèmes solaires, qui a créé la terre à partir des choses invisibles... a créé cela par Sa Parole.

40        Mais quand Il est venu visiter l'espèce humaine, Il n'est pas descendu sur des chars d'or, mais Il a choisi de venir à un... dans une petite étable sur le flanc d'une colline, et Il est né dans une mangeoire à bestiaux : des choses simples. Mais de cette mangeoire est venu Emmanuel.

            Qu'êtes-vous allés voir? Qu'est-ce qui frappe le monde aujourd'hui? Quelle est la plus grande attraction en Amérique? Quelle est la plus grande attraction du monde? Quelle est la plus grande chose de tous les âges et de tous les temps? C'est la Vie et l'Esprit d'un Enfant qui est né dans une mangeoire, dans une étable sur le flanc d'une colline : des choses simples, des choses simples.

41        C'est placé entre vos mains, église. Eh bien, recevez l'onction et servez-vous-en correctement. Il aurait pu être... Tous les enfants... Beaucoup d'enfants sont nés dans des étables. Beaucoup d'enfants sont peut-être nés dans des crèches. Mais c'est la façon dont vous... ce que vous faites avec la chose.

            Beaucoup de gens ont entendu l'Evangile être prêché. Graham a des frères qui ont entendu l'Evangile être prêché. J'ai des frères qui ont entendu l'Evangile être prêché. Il a des frères et les autres ont des frères. Mais cela dépend de ce que vous faites avec la chose. Faites-le; c'est vôtre...

            Nous nous assoyons là et nous discutons sur nos dénominations, de quelle église nous devrions être membres, de quelle société ? Dieu n'envoie pas les hommes pour qu'ils entendent cela. Dieu envoie Son peuple choisi, Son peuple élu pour écouter l'Evangile. L'Evangile est prêché aux pauvres.

42        Il y a quelque temps dans l'Etat du Kentucky, là dans les montagnes... C'est l'histoire d'une précieuse petite mère qui avait environ dix enfants, qui était couchée, atteinte de cette terrible maladie, de la tuberculose. Oh ! Elle s'était fait soigner, elle a fait tout ce qu'elle savait faire, mais le germe la tuait. Le germe l'emportait. Elle allait bientôt mourir. Sur ces dix enfants... Bien sûr, elle les aimait. Mais il n'y en avait aucun, sauf un seul qui pouvait travailler. Aucun d'eux ne pouvait l'aider. Elle était clouée, mourante. Elle était couchée au lit; elle ne pouvait plus se lever.

            Cette seule fillette faisait toute la lessive pendant que ses soeurs partaient jouer chez le voisin. Et elle préparait à manger pour tous les autres. Ils ne rentraient à la maison qu'à l'heure du repas. Ensuite quand c'était le temps de faire la vaisselle, ils - ils s'en allaient. Elle devait tout faire, personne d'autre ne restait pour le faire.

43        Finalement, un jour, la mort est venue à la porte et a emporté sa mère. Alors tout était retombé sur elle pour qu'elle soit la mère de tous ces enfants. La pauvre petite fille a travaillé, elle a travaillé et elle a travaillé jusqu'à ce que ses petites mains sont devenues calleuses. Et elle a fait tout son possible pour être la mère, pour remplacer sa mère. Finalement, elle avait travaillé si fort et elle était aussi tellement sous-alimentée que la terrible maladie a attaqué son petit corps brisé. Finalement, elle s'est retrouvée clouée au lit, mourante.

            Il est arrivé qu'une enseignante de l'école de dimanche de la contrée est venue en voiture lui rendre visite et l'a appelée par son nom. Et elle lui a demandé : " Es-tu consciente de la gravité de la - ta maladie? "

            Et elle a répondu : " Je sais que je suis mourante. "

            L'enseignante a dit : " Je venais de consulter ton médecin et il a dit que tu es mourante. "

            Et elle a dit : " Oui, c'est vrai. "

            " Eh bien, a-t-elle dit, es-tu préparée pour ce... " La bonne enseignante lui a demandé : " Es-tu préparée pour affronter ceci? "

            Et la fille a répondu : " Oh! oui. Je me suis préparée pour rencontrer le Seigneur Jésus. "

            " Oh! dit l'enseignante, c'est très bien. Eh bien, maintenant, de quelle dénomination es-tu membre? "

            Elle a répondu : " Je ne suis membre d'aucune dénomination. " Elle a dit : " J'ai travaillé très durement ici. Personne ne pouvait m'aider. " Et elle a dit : " Je - je ne suis membre d'aucune dénomination. "

            Elle a dit : " Mon enfant... " La bonne enseignante a dit : " Il te faut être membre d'une dénomination. " Elle a dit : " Quelle est la dénomination dont tu es membre, que tu Lui présenteras quand tu seras devant Lui? " Elle a ajouté : " Eh bien, à quel - à quel groupe vas-tu t'associer? De quelle dénomination Lui diras-tu que tu es membre? Que peux-tu Lui montrer? "

            La petite jeune fille assise là a tiré ses petites mains calleuses de dessous du lit, elle a dit : " Je lui montrerai juste mes mains; Il comprendra. " Je pense que c'est juste, si nous Lui montrons simplement ce que nous avons fait avec ce qu'Il a placé dans nos mains. Faisons-le de tout notre être.

44        Qu'êtes-vous allés voir? Que verra-t-Il en vous quand vous Le rencontrerez en ce jour-là? Si vous n'avez rien à Lui montrer alors que tout ce que vous pouvez Lui montrer est là, pensez-y pendant que nous prions. Inclinons la tête.

            Y aurait-il quelqu'un qui dirait : " Priez pour moi, Frère Branham. Comme je lève ma main, je - je sens maintenant que je veux prendre mes mains et - et les consacrer à Christ afin qu'Il m'utilise. " Levez la main et dites : " Priez pour moi ", pendant que vous levez la main. Dites : " Je consacrerai ma main. Je veux ... " Peut-être que certains d'entre vous, les chrétiens, aimeraient dire : " Je- je me rends compte que je - je - je n'ai pas fait les choses que je devais faire. Je me rends compte que j'ai été très paresseux; pourtant, j'aime le Seigneur Jésus. Et je - je veux vraiment que vous priiez pour moi, Frère Branham. Je lève mes mains. " Que Dieu vous bénisse, c'est bien. " J'aimerais avoir plus de Lui. Je-je L'aime, et je- j'aimerais Le rencontrer ce jour-là. Et-et quand j'ouvre le Livre, je ne veux pas qu'Il dise : 'Eh bien, tu as fait inscrire ton nom dans le registre, mais tu n'as rien fait.' Je veux gagner des âmes, je veux sortir pour faire quelque chose. Je veux prier. " Que Dieu vous bénisse. C'est bien. Que le Seigneur vous bénisse, monsieur. C'est juste, beaucoup de mains, beaucoup de mains. Maintenant, vous qui avez levé les mains... Y en aurait-il un autre juste avant que nous priions? Que Dieu vous bénisse, jeune dame. Que Dieu vous bénisse, monsieur, et vous par ici, mon frère.

45        Maintenant, pendant que je prie, priez aussi. Dites : " Seigneur Jésus, Tu - Tu m'as parlé juste ici où je suis. Maintenant, à partir de ce soir, je vais Te servir. Demain, je sortirai pour montrer cela. Je ne sors pas pour me montrer moi-même, mais je veux que tout le monde connaisse Jésus, et je vais faire quelque chose pour Lui. Et je viens à Toi maintenant même, pardonne-moi d'avoir été lent. " Il se peut que vous ne soyez pas un prédicateur. Il se peut que vous ne soyez pas un enseignant de l'école de dimanche, mais faites quelque chose. Un jour ou l'autre, témoignez simplement au bord de la rue, parlez à quelqu'un. Sortez et chantez des cantiques pendant que vous travaillez parmi des pécheurs. Parlez-leur du Seigneur. C'est ce que vous devez faire. C'est tout ce que Dieu exige. Faites... Tout ce que vous avez à faire et qui est dans votre main, faites-le.

46        Maintenant, précieux Divin Père, nous amenons humblement et doucement cette petite portion de service à la fin, en apportant les semences qui ont été semées à cet endroit par la lecture de la Parole selon laquelle Tu as posé un jour cette question toute suffisante: " Qu'êtes-vous allés voir? " Pourquoi les gens vont-ils à l'église, seulement pour - pour adhérer à une certaine église ou pour devenir un -un... aux rangs sociaux de religion? " Qu'êtes-vous allés voir? " Y êtes-vous allés pour entrer dans une société d'église, pour entendre une prédication intellectuelle? Ou y êtes-vous allés pour trouver la paix? Y êtes-vous allés pour trouver le Sauveur? " Qu'êtes-vous allés voir? "

            Et, Dieu notre Père, ce soir, par Ta Parole, il y a eu ici au moins quinze personnes ou plus qui ont levé la main en venant ce soir; ils veulent consacrer leurs vies. Peut-être que ce sont des croyants chrétiens, mais ils veulent que leurs vies soient manifestées. Il se peut qu'ils aient senti que n'étant pas appelés au ministère pour prêcher la Parole ou pour enseigner à l'école de dimanche, ils n'ont pas de part. Mais, Seigneur, quelque simple que soit la chose, une mâchoire, un bâton sec, tout ce qu'il y a dans nos mains, montrons-le. Tout ce qu'il y a devant nous, faisons-le. Ô Dieu! je Te prie de sanctifier leurs vies, qu'elles soient ointes du Saint-Esprit et, par leurs efforts, qu'ils fassent tout ce qui est possible : chanter, témoigner, ou faire quelque chose, que cela soit pour Ton honneur et pour Ta gloire. Accorde-le, Seigneur.

47        Bénis notre précieux et loyal frère Graham qui s'est tenu à cette chaire pendant beaucoup de longues années, ainsi que la petite église, l'église soeur au tabernacle. Quand je suis entré ce soir, j'ai vu qu'il y a trois croix à la - la chaire, et je vois les bancs de l'église. Et assurément, Seigneur, c'est une église parente. C'est une petite église soeur qui se trouve ici dans cette ville pour faire briller la Lumière. Ô Dieu, qu'elle devienne une église puissante. Accorde-le, Seigneur.

            Et que la Lumière de l'Evangile brille à partir d'ici et aille dans d'autes villes. Qu'il vienne d'ici des prédicateurs oints, qui sortiront de ces-de cette congrégation, ces jeunes hommes qui sont assis ici et qui apporteront cet Evangile dans d'autres parties du monde.

            Fortifie et bénis ses diacres, ses administrateurs et tous ses membres. Tires-en gloire, Seigneur. Et un soir ou un jour, ou à n'importe quel moment que ça pourrait être, quand le dernier appel sera fait et que nous serons appelés au Ciel, puissions-nous venir, en apportant de précieux trophées à déposer à Tes pieds, Te donnant ce que nous avons gagné pour Toi. Et avec le matériel que Tu as placé dans nos coeurs ce soir, que nous puissions travailler de toute notre force, en bénissant ces gens et en leur donnant ces dons, des dons de l'Esprit, afin qu'ils travaillent pour Toi. Maintenant, en tant que Ton Serviteur, par la commission que Jésus-Christ nous a donnée, je les remets entre les mains de Dieu pour le service, au Nom de Jésus. Amen.

48        Il y a un vieux cantique... Je ne sais pas si notre jeune soeur peut le jouer: Il y a de la place à la Fontaine. Pouvez-vous jouer cela? Très bien. Combien connaissent cela? " De la place, de la place, oui, il y a de la place, il y a de la place à la Fontaine pour moi. " Je me souviens quand on chantait cela, on s'agenouillait à l'autel et on chantait cela là au Tabernacle, il y a des années.

            Et vous savez, ce genre de... Vous tous, vous avez toujours ici cette religion libre comme nous en avons au Tabernacle, où vous pouvez taper les mains, louer le Seigneur et passer de bons moments. On m'a dit que frère Ruddell ici a ce genre de tabernacle là sur l'autoroute. Je sortirai discrètement pour l'entendre l'une de ces soirées. J'ai passé des moments terribles pour le pousser, mais finalement il est en train de les embraser là-bas maintenant. Que Dieu vous bénisse, Frère Ruddell.

            Très bien, donnez-nous un accord. Oh! Frère Graham, peut-être ferez-vous mieux de commencer cela. Nous ne sommes pas tous des chanteurs.

            De la place, de la place, oui, il y a de la place,

            Il y a de la place à la Fontaine pour moi;

            De la place, de la place, oui, il y a de la place,

            Il y a de la place à la Fontaine pour moi.

            Aimez-vous cela? Ecoutez maintenant. Vous tous les méthodistes, les baptistes, les pentecôtistes, et qui que vous soyez, pendant que nous chantons encore cela, serrez la main à quelqu'un qui est devant vous, à côté de vous, de deux côtés et derrière vous pendant que nous chantons cela. Maintenant, allons-y. Il y a de la place pour nous tous maintenant.

            De la place, de la place, oui, il y a de la place,

            Il y a de la place à la Fontaine pour moi, pour moi;

            Oh ! de la place, de la place, oui, il y a de la place,

            Il y a de la place à la Fontaine pour moi.

            Oh ! de la place, de la place, il y a beaucoup de place,

            Il y a de la place à la Fontaine pour moi, pour moi;

            Oh ! de la place, de la place, oui, il y a de la place,

            Il y a de la place à la Fontaine pour moi.

            N'aimez-vous pas cela?

49        Vous savez, Jacob avait creusé un puits et les - les Philistins l'en ont chassé; il l'a donc appelé malice. Et il a creusé un autre puits et les Philistins l'ont chassé de là, on a donc appelé cela querelle. Il a creusé un autre puits, le troisième puits. Et il a dit : Il y a de la place pour nous tous. Ainsi...

            Dieu a creusé un puits dans l'Eglise luthérienne, et ils y ont chassé tous les autres sauf les luthériens. Ensuite, Il a creusé un puits dans l'Eglise méthodiste sous la sanctification. Les luthériens, c'était la justification ; puis sous la sanctification, Il a creusé un puits. Et ils ont chassé de là tout le monde. Il a donc creusé un autre puits. Celui-ci n'a pas de nom; non, il n'y a point de dénomination. C'est simplement  un Bon Saint-Esprit pur, et il y a de la place pour nous tous. En effet, vous qui avez des tendances diverses, peu importe ce que cela peut être, il y a de la place pour nous tous.

            De la place, de la place, oui, il y a de la place,

            Il y a de la place à la fontaine pour vous;

            Oh ! de la place, de la place, oui, il y a de la place,

            Il y a de la place à la Fontaine pour moi.

50        N'aimez-vous pas ces vieux cantiques? Oh ! je les aime vraiment. Je-je pense, après avoir prêché, parfois comment c'est dur et rude. Alors, quand nous terminons avec cela, vous savez, cela vous récure. Alors vous vous sentez comme si vous êtes entièrement lavé, tous vos péchés ont disparu, ils sont confessés, vous vous sentez libre. Oh ! Alors j'ai envie de chanter, pas vous? C'est ça adorer.

            Paul a dit que, quand il chantait, il chantait en Esprit. il adorait, il adorait en Esprit.

            Je ne sais pas si la soeur peut jouer ceci ou pas. Je peux ne pas être capable de chanter cela. Mais j'aime ce cantique. Si tu ne le peux pas, ce n'est pas un problème, soeur.

            Jésus, garde-moi près de la croix,

            Il y a une Fontaine précieuse,

            Gratuite pour tous, une source guérissante,

            Coule de la montagne du Calvaire.

            A la croix, à la croix,

            Sois ma gloire à jamais,

            Jusqu'à ce que mon âme enlevée trouve

            Du repos au-delà de la rivière.

51        N'aimez-vous pas cela, chérie? Vous savez, j'ai fait cela juste pour entendre ces bons garçons d'Utica chanter, vous savez. Vous aviez une vieille orgue par ici et vous teniez des réunions. Vous, les gens d'Utica, vous en souvenez-vous? Vous alliez chanter dans les maisons des uns et des autres et tout. Oh! J'aimerais encore aller à l'une d'elles chanter. Oh ! la la !

            Pensez-y, notre Précieux Sauveur. Nous devons Le rencontrer, nous ne savons pas quand, peut-être avant l'aube. Qu'est-ce que cela change? Qu'est-ce que cela change? Dites-le-moi. Vous allez de toute façon Le rencontrer. Soyons - soyons donc consolés. Ayez la foi, aimez-Le.

                 Jésus, garde-moi près de Ta croix,

                 Il y a une Fontaine précieuse,

                 Gratuite pour tous, guérissante (Elle vous apaise, vous savez.)

                 Qui coule de la montagne du Calvaire.

                 A la croix, à la croix,

                 Sois ma gloire à jamais;

                 Jusqu'à ce que mon âme enlevée trouvera

                 Du repos au-delà de la rivière.

                 Là à la croix où mon Sauveur mourut,

                 Là j'ai pleuré pour être purifié du péché;

                 Là, le sang fut appliqué à mon coeur;

                 Gloire à Son Nom!

                 Oh! gloire à Son Nom! (Ce précieux Nom.)

                 Gloire à Son Nom!

                 Là, le sang fut appliqué à mon coeur;

                 Gloire à Son Nom!

            Levons nos mains maintenant, pendant que nous chantons ce couplet.

                 Je suis si merveilleusement sauvé du péché,

                 Jésus demeure parfaitement en moi,

                 Là à la croix où Il me fit entrer;

                 Gloire à Son Nom!

                 (Bien.) Gloire à Son (Précieux Nom.)

                 Oh ! gloire à Son Nom!

                 Là, le sang fut appliqué à mon coeur;

                 Gloire à Son Nom!

            Combien veulent aller au Ciel? Oui, oui. Nous le voulons certainement; oui, oui. Je veux y aller. Je suis en route. J'aime savoir que j'ai des amis, des soeurs qui y vont. Oui, oui.

                 Viens à cette Fontaine qui te rend pur et doux;

                 Jette ta pauvre âme aux pieds du Sauveur;

                 Oh ! plonges-y aujourd'hui et sois pur;

                 Gloire à Son Nom!

                 Gloire, gloire à Son Nom!

                 Gloire à Son précieux Nom!

                 Là, le sang fut appliqué à mon coeur;

                 Gloire à Son Nom!

            C'est si bon.

                 Je suis si merveilleusement sauvé du péché,

                 Jésus demeure en moi avec douceur,

                 Là, à la croix Il me fit entrer;

                 Gloire à Son Nom!

                 Je crie, gloire à Son Nom! (Précieux Nom.)

                 Gloire à Son Nom!

                 Là, le sang fut appliqué à mon coeur;

                 Gloire à Son Nom!

                 Viens à cette Fontaine si riche et si douce;

                 Jette ta pauvre âme aux pieds du Sauveur;

            (Voulez-vous venir vous agenouiller un moment?)

                 ...d'hui et sois pur;

                 Gloire à Son Nom!

                 Je chante, gloire à Son Nom! (Précieux Nom.)

                 Oh ! gloire à Son Nom! (Précieux Nom.)

                 Là, le sang fut appliqué à mon coeur;

                 Gloire à Son Nom!

            Je chante, gloire... (Y en a-t-il certains parmi vous qui voudraient venir s'agenouiller maintenant autour de l'autel? Venez jusque là où se trouve ce petit garçon...?...)

                 Gloire à Son Précieux Nom.

                 Oh ! là à mon (frère Graham, frère Beeler, frère Beeler...?...)

                 Gloire... (frère Ruddell.)... Son Nom!

                 Je chante, gloire à Son...

            Y aurait-il quelqu'un d'autre qui aimerait venir s'agenouiller? Dépêchez-vous si vous voulez consacrer vos vies à Dieu pendant que le Saint-Esprit est ici.

                 Là, le sang fut appliqué à mon coeur;

                 Gloire à Son Nom!

                 Viens à cette Fontaine si riche et si douce;

                 Jette ta pauvre âme aux pieds du Sauveur;

                 Oh ! plonges-y aujourd'hui et sois pur;

                 Gloire à Son Nom!

                 Je chante, gloire à Son Nom! (Ce Précieux Nom.)

                 Oh, gloire à Son Nom!

                 Là, le sang fut appliqué à mon coeur;

                 Gloire à Son Nom!

                 Je chante, gloire à Son Nom! (Précieux Nom.)

                 Oh ! gloire à Son Nom!

                 Oh ! là, le sang fut appliqué à mon coeur;

                 Gloire à Son Nom!

                 Ne voulez-vous pas venir à cette Fontaine si riche et si douce;

                 Oh ! jette ta pauvre âme aux...

            (Ne voulez-vous pas venir ce soir? Agenouillez-vous et priez. Quelqu'un veut venir, venez.)

                 ...Y aujourd'hui et sois pur;

                 Oh ! gloire à Son Nom!

                 Je chante, gloire à Son Nom! (Précieux Nom.)

                 Gloire à Son Nom précieux!

                 Oh ! là, le sang fut appliqué à mon coeur;

                 Gloire à Son Nom!

52        Oh ! quel moment merveilleux! Oh ! que nous chantions ce vieux cantique:

                 Ce sera un moment merveilleux pour toi,

                 Un moment merveilleux pour moi;

                 Si nous nous préparerons à rencontrer Jésus, notre Roi,

                 Quel moment merveilleux ce sera !

            N'aimez-vous pas cette adoration en Esprit? Oui, oui. Elle vous nourrit dans l'âme. Alléluia! Alléluia! Je suis si heureux de voir Billy se sentir ainsi. Je suis - je suis... Que son coeur soit béni.

            Chantons maintenant ce cantique :

                 Il y a une Fontaine remplie de sang,

                 Tiré des veines d'Emmanuel,

                 Là, les pécheurs plongés dans ce flot,

                 Perdent toutes leurs taches de culpabilité.

            Nous tous ensemble maintenant. Aide-nous, Frère Graham.

                 Il y a une Fontaine remplie de sang,

                 Tiré des veines d'Emmanuel,

                 Et les pécheurs plongés dans ce flot,

                 Perdent toutes leurs taches de culpabilité.

                 Perdent toutes leurs taches de culpabilité,

                 Perdent toutes leurs taches de culpabilité;

                 Alors les pécheurs plongés dans ce flot...?...

53        Vous savez, je ne pense jamais à ce cantique sans me souvenir d'une histoire qu'on m'a une fois racontée. C'était là dans les réserves de l'Arizona. Il y avait un garçon appelé Tim Coy. Il était guide chez les Indiens et un genre de garçon missionnaire. Et il s'était égaré dans le désert et n'arrivait pas à retrouver son chemin de retour. Et il était à cheval; et il n'avait plus d'eau.  Il était perdu depuis deux ou trois jours là dans le désert. Là, tous les espoirs de pouvoir en sortir s'en étaient allés. Il a dit... Il témoignait dans une réunion.

            Et il a dit : " Qu'il faisait terriblement sombre pour lui. Et il a trouvé la piste d'un cerf là dans le désert. " Et il a dit : " Le cheval sur lequel il était monté, a-t-il dit, était presque mort. Il était... " Je crois qu'il a dit que son nom était Bess. Et il a dit : " Il-il-il avait pitié de lui. Il avait marché. Ils ont eu deux tempêtes de sable et des croûtes de sable s'étaient formées dans toutes les narines. "

54        Et c'est la raison pour laquelle les gens mettent ces foulards. Quand la tempête de sable souffle, vous vous en recouvrez le visage. Et j'ai chevauché plusieurs fois et mon souffle étant humide, cela forme une croûte solide de sable sur votre visage comme cela. Vous parcourez à cheval, le bétail, avec cette poussière, vous savez, et des choses qui sont devant vous, et ces tempêtes de sable les emportent comme cela.

            Il a dit qu'il pensait que c'était presque la fin de sa route. Lui et son cheval se déplaçaient en titubant... Il pouvait... Vous pouvez vivre sans eau plus longtemps que le cheval. Ainsi, il a dit : " Il avançait en titubant et il a trouvé cette piste de cerf. " Et il a dit : " Il s'est senti si bien et s'est mis à suivre cette piste de cerf et il a - est monté sur le cheval, et il a commencé à chevaucher. " Et il a dit qu'il a longé la piste à cheval sur une petite distance. Il a dit : " Oh ! C'était comme si une centaine de cerfs avaient emprunté cette piste." Et il s'est dit : " Eh bien, cette piste de cerf mène vers l'eau, je trouverai donc de l'eau. " Et il a dit qu'il a emprunté cette piste... monté sur son cheval. Et il a dit : " Il est arrivé à un endroit où la piste s'est divisée en trois ou quatre branches, d'un côté. " Et il a dit : " Le cheval voulait emprunter cette piste-là. " Il a dit : " Oh ! non, Bess. Tu ne peux pas emprunter cette piste. Il l'a saisi par le mors et l'a tirée comme ceci dans le sens inverse. " Il lui a dit : " Va sur cette piste, elle est la mieux indiquée. C'est ici où tous les cerfs sont allés boire. " Et il a dit : " Le cheval s'est retourné et a continué à hennir sans cesse. " Et il a dit : " Il était si excité, il avait les éperons de roue et il a blessé simplement le cheval jusqu'à ce que celui-ci s'est tenu là en train de saigner. " Et il a dit : " Il ne voulait pas partir. Il voulait emprunter cette petite piste. "

55        Vous voyez, il en est ainsi de beaucoup de gens. Ils aiment suivre la piste de la télévision, celle des vedettes du cinéma, suivre la piste de la popularité pour être un grand personnage. Voyez? Ils ne font pas attention à cette petite piste.

                 Il y a une grande route qui mène au Ciel,

                 C'est une piste sombre, dit-on,

                 Mais la route spacieuse qui mène à la destruction,

                 Est jalonnée et éclatante jusqu'à la fin.

                 On dit qu'il y aura un grand rassemblement,

                 Où les cow-boys se tiendront comme des veaux sans maman;

                 Ils seront marqués par les cavaliers du jugement,

                 Qui sont postés là et qui connaissent chaque marque.

             (Vous avez entendu la chanson.)

                 Je pense donc que je serai un animal d'un an, égaré,

                 Rien qu'un homme condamné à mort;

                 Je serais retranché du groupe avec les malfaiteurs,

                 Quand le patron de ces cavaliers passera.

56        Il a dit qu'il pensait à cela. Il a dit : " J'ai entendu ce... " Il a regardé son cheval et il s'est dit : " Eh bien, Bess, tu-tu m'as transporté sur toute cette distance. J'ai pensé que j'allais mourir, mais tu m'as amené jusqu'ici. Et j'ai souvent entendu dire que les chevaux ont l'instinct de savoir où se trouve l'eau. Ainsi, si j'ai eu confiance en toi jusqu'ici, j'aurai confiance en toi sur la piste obscure. "

            C'est ce que je ressens au sujet de l'Evangile. Je ne compare pas l'Evangile au cheval qui vous transporterait. Mais je me suis confié au Seigneur à travers ces... vie comme celle-ci. Quand la piste devient sombre à la fin de la route, j'aimerais me confier davantage à Lui. Voyez? Cette vieille religion m'a sauvé là, autrefois, il y a trente ans. Il m'a transporté jusqu'ici. Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, je veux la même expérience sincère; je m'y confierai alors. 

57        Il a dit : " Il a sauté sur le cheval et il est parti. Le cheval n'est pas allé loin qu'il a sauté la tête la première dans un grand étang d'eau." Il a dit : " Il était dans cette eau faisant des éclaboussements, criant à tue-tête et glorifiant Dieu. Il a lavé les narines du cheval, il s'est jeté de l'eau, il a poussé des cris se comportant drôlement comme cela. "

            Il a dit qu'il est sorti de l'eau ; il a dit qu'il a entendu quelqu'un rire. Et il a regardé sur le rivage, c'était un groupe de gens qui étaient là avec un vieux camion couvert. Ils étaient tous ivres. Ils étaient là-bas dans une certaine grande tournée, une partie de chasse ou quelque chose du genre. Et il a dit : " Ils étaient tous vraiment soûls et ils semblaient le connaître. "

58        Et il a dit qu'ils lui ont dit de sortir de [de l'eau].

            Et il a dit : " Merci, messieurs. "

            Et l'un d'eux a dit : " Je - je pense que tu es affamé. "

            Il leur a dit qu'il était perdu depuis plusieurs jours, et il a dit : " Oui. "

            L'un d'eux a dit : " Eh bien, nous avons de la viande de gibier ici. " Ainsi ils... Il a mangé de la  viande de gibier. L'un d'eux a dit : " Ça va, a-t-il dit, et tu t'appelles Jack, ou Tim Coy, c'est toi le-le guide indien, n'est-ce pas? "

            " Oui. "

            L'homme a continué, disant : " Eh bien, a-t-il dit, étant donné que tu as maintenant de la bonne viande de gibier, a-t-il dit, une bonne boisson de ce pichet te fera du bien. "

            Il a dit que l'homme lui a remis le pichet. Mais il a dit : " Non, mes amis. Merci, je ne bois pas. " Il a dit : " Il a remis son pied en place et il a pris sa direction. Et il a mis son pied dans l'étrier et il est remonté sur le cheval. "

            Il a dit : " Un petit homme qui titubait, à moitié ivre, a pris l'un de ces fusils Winchesters et y a introduit une cartouche. "

            L'un d'eux a dit : " Ecoute, Tim, si notre viande de gibier a été assez bonne pour te nourrir, n'essaie pas de t'imaginer que tu sois si bon que tu ne peux pas boire de notre whisky. " Vous savez comment sont les ivrognes.

59        Il a dit : " Ecoutez, mes amis. " Il  a dit : " Ce n'est pas que je pense que je sois trop bon pour boire cela, mais, a-t-il dit, je ne bois tout simplement pas. " Il a dit : " Je suis un chrétien. "

            L'un a dit : " Oh ! sors de cette affaire. " Il  a dit : "  Tiens, prends ce verre de whisky, sinon je vais te tirer une balle. " Il essayait de l'intimider pour qu'il en prenne.

            Il lui a dit : " Attendez juste une minute. Avant que tu ne me tires cette balle, laisse-moi te raconter mon histoire. " Il a dit : " Je suis né dans l'Etat du Kentucky. " Il a dit : " Mon père est mort ivrogne avec ses chaussures aux pieds. " Il a dit : " Nous habitions dans une petite vieille cabane en rondins. Et un matin, comme le soleil commençait à se lever et que ses rayons frappaient le plancher de la petite vieille cabane qui n'avait même pas de - de plancher en bois, a-t-il dit, une précieuse mère se mourait étendue sur un lit en paille. " Il a dit : " C'était ma mère. " Il a dit : " Je n'avais que huit ans. " Et il a dit : " Elle m'a appelé au chevet, m'a entouré de son bras et m'a embrassé. Elle a dit : 'Tim, je te laisse. Ton père est mort ivrogne, jouant à l'argent, il est mort par balle, a-t-elle dit, promets-moi, Tim, avant que je meure, que tu ne prendras jamais ton premier verre, ni ne joueras aux cartes.' " Il a dit : " Quand j'ai dit au revoir à ma mère en l'embrassant, je lui ai promis cela. " Et il a dit : " Depuis ce jour-là, je n'ai  jamais bu, jamais de ma vie. " Il a dit : " Maintenant, si vous voulez tirer, tirez. "

60        Et à ce moment-là, un coup de feu a retenti. Le pichet du whisky a éclaté dans la main de l'homme. Un vieux petit gars défiguré est sorti du canyon. Il était recherché. C'est un gangster, il a dit : " Une minute, Tim. "Il a dit : " Je suis moi aussi de l'Etat du Kentucky. " Il a dit : " J'ai promis à ma mère que je ne boirais jamais. " Il a dit : " Je me tenais ici attendant que tu te sentes très bien et que tu deviennes ivre et alors j'allais assener  à chacun d'eux un coup à la tête et prendre tout ce qu'ils auraient comme argent, ces chasseurs. " Il a dit : " C'est pour cela que je me tenais ici. Mais quand j'ai entendu ton témoignage, quelque chose a parlé à mon coeur. " Il a dit : " Je suis désolé d'avoir brisé ma promesse envers ma maman. " Il a dit : " Mais quand mon pistolet a retenti dans les immenses canyons du Ciel, elle m'a entendu promettre que, dorénavant, je ne boirai plus jamais. " Il a dit : " Il est temps que je mette fin à cela. "

61        J'y ai souvent pensé. Il y a une Fontaine remplie de Sang (peu importe si vous vous retrouvez sur cette vieille piste sombre) tiré des veines d'Emmanuel, où les pécheurs plongés dans ce flot perdent toutes leurs taches de culpabilité. C'est ce qu'il faut faire. Plongés dans le flot, ils perdent toutes leurs taches de culpabilité.

            Voici un autre cantique que j'aime vraiment. Je suis sûr que vous tous, vous le connaissez:

                 Ma foi regarde à Toi,

                 Toi, Agneau du Calvaire,

                 Sauveur divin;

                 Maintenant, écoute-moi pendant que je prie,

                 Ôte toute ma culpabilité,

                 Et laisse-moi dès ce jour

                 Etre tout à Toi!

            Connaissez-vous cela? Aimez-vous cela? Chantons donc cela. Tenons-nous debout pendant que nous chantons cela.

                 Ma foi regarde à Toi,

                 Toi, Agneau du Calvaire,

                 Sauveur divin;

                 Maintenant, écoute-moi pendant que je prie,

                 Ôte toute ma culpabilité,

                 Ô laisse-moi dès ce jour

                 Etre tout à Toi!

                 Pendant que je marche dans le labyrinthe sombre de la vie,

                 Et que le chagrin m'entoure,

                 Sois mon Guide;

                 Change les ténèbres en jour,

                 Essuie mes larmes de douleurs,

                 Ne me laisse pas non plus m'éloigner de Toi.

E-1 Thank you...?... If I--we closed the service just now, I'd say I've had a good time listening to these testimonies and... And I walked in and looked at the litl--little tabernacle, how pretty it looks. There's no excuse for people around Utica here, not coming to church, is there. Certainly had did good here, the folks have, to make a nice comfortable, pretty place, and a place where it's not so ritzy that you just feel like you--you--you feel at--discomforted. But just really feel comfortable, just nice, clean, neat, I like that in church.
I thought that little poem that Brother Graham, both of them that he read was just--just hit the spot. You know, it's... It is a--a thing that those who usually try to run someone else down has--has never got caught. Well, I'm one of them Brother Graham's got caught several times, so I know just what it means.

E-2 But I was told one time that over at the Ballard and Ballards, there was a fellow went over to get him a job. And they asked him to sign his name to the paper. And when he went to sign his name, he did not have any... an eraser on the end of the pencil. And the man told him, said, "You have no eraser?"
He said, "Well, I don't make any mistakes."
And Mr. Ballard said, "Then I can't use you; you ain't going to do nothing." So that's about... I think that's about right. If we don't make mistakes, we not be doing anything.
But what I like about a person is that, when you make a mistake, a real soldier is ready to rise and try again.
There used to be a little song we sing, "If I falled," or "If I fail," something or other, "let me rise and try again. Forgive me, Lord, and try me one more time." I've prayed that so much to God, that I'm ashamed of myself almost. "Let me rise and try again." Constantly falling, and each time, why, I... He's been merciful to help me to come back again.

E-3 Now, if we just look it over, there isn't a hour through the day, hardly, but what something we do that's wrong. And now, there's no little ones or big ones; they're all big ones before God. So if Apostle Paul had to die daily, how much more will we have to die daily. See? And then, I think a person that has done something wrong, and is willing to make it right, the real Christian attitude is to forgive that person.
And there's where I think, Brother Graham, that the church people today miss it so much. Instead of trying to raise this person back up again, is to just keep shoving them farther. See? Is a... See, Christ, when we were the lowest, He stooped and picked us up. And so, that makes it to where we ought to have that kind of a Spirit too.

E-4 I just can't call his name. Maybe some of you brethren can. I been thinking of it since I come up here. Paul was a... He'd caught a run away slave. I can't think of what his name was just now. However, he owed a great debt, and Paul had been so into love with Christ till he sent word to the master that owned the slave. He said, "Now, he has become a beloved brother. And all that he has done, and all that he owes you (See?), put it on my account, and I'll pay you when I come by."
See, Paul had been a Christian so long until he--he knew what it was to forgive, what it meant to forgive somebody. He'd been forgiven himself. And I think every Christian that's really been forgiven knows appreciations of forgiveness.

E-5 I just heard the testimony Brother Graham give about Brother Busty. That's Brother Roger, Sister Creech's father. He's operated a few days ago, and they found cancer, and they just sewed him up. So let's continually pray for him.
But one of the sweetest things. Brother Creech had called me to go and to see him, and I didn't know he was in the hospital. And when I went in the room, he said, "Brother Bill," he said, "I've often heard you all speak about laying hands on somebody."
And I said, "Yes, Busty." I called him Busty; it's a nickname that... Really his name is Everett. And I said, "Yes."
He said, "I just know why I come in here." He said, "He's been with me ever since I come in." He said, "And Something laid Its hands on me awhile ago." And over in the corner, he saw a rainbow. Right then you'd know that Something's moving up close to the hour.

E-6 But the grace of God to that... I'm not saying this because it's Sister Creech's father, but he's a fine man. I think I baptized him years ago into the Name of the Lord Jesus. But he never did become that real consecrated borned again experience that we like to see, Brother Graham. But that's when it happened, there in the hospital. He's a changed man. The grace of God Who--Who ordained him to Eternal Life gave a rainbow, and a rainbow's a covenant, keeping His covenant with him. And he's ready to go. So happy for that. He's a veteran of the First World War.
And awhile ago, or this morning, rather, I was called to an old friend. I didn't... had a hard time finding her. Many of you remember Mrs. Morse downtown. Brother Ruddell just visit there awhile ago. And she's been unconscious for several days, and she's just calling all the time. And when I got in there, she's called my name when I went in. Said, "Billy's a good boy." Said, "He had a hard time." Said, "I--I wanted to see him before I go." And she'd wait just a minute and say, "I... Have you ever seen him yet? I--I want to see Billy." In a few minutes, she spoke to her husband that was gone on, oh, forty, fifty years ago. Talked to him, and begin to talk to her loved ones. You know what that means, that it's just near the gate.

E-7 And isn't that strange? Even blind as she can be; she's in a world of darkness. She's ninety years old, right at ninety, about eighty-nine and something. And now, yet, her eyes is so close to the other side, till she can see the--the objects on the other side, and can't see them on this side. Did you ever think of that, watch a loved one when they come down to the end of the road, watch them.
Old Brother Bosworth, an old associate of mine. I rushed down to Florida to see him, Meda and I, about two years ago when he was dying, nearly ni... eighty something, eighty-four I believe. He'd just come from Africa with me on a meeting. There laid this godly old man in a little corner. I walked in. I... Them little old arms reached out for me, an old veteran of about seventy years of preaching. And I got him in my arms like that and I screamed, "My Father, my Father, the chariots of Israel, and the horsemen thereof." And I set down on the side of the bed with him, put his head over on my shoulder, and I...

E-8 He come and was patting me, and he said, "Son," said, "don't fail. Hit them fields quickly, 'cause we haven't got much time."
I said, "You realize you're going?"
Said, "Yes, I'm going. Just pretty soon." And he said, "I want to tell you something, Brother Branham. This is the happiest time of all my life."
And I said, "Why would you say that, Brother Bosworth, and you--you're dying."
"Why," he said, "any minute, I'm looking for Him to come in the door to get me, the One that I've loved all these years."
I... We left him, wife and I. And then when we went back... About a hour or two before he died, he was sleeping. And he woke up, looked in the room; he said, "Dad." Raised up in his strength and shook hands with his daddy, with his mother. He said, "Here's Brother John. He was converted in my meeting fifty years ago. Here's So-and-so." Shook hands with his converts that had been gone for years and years.

E-9 What happens then, friends? I think that we don't realize just what this is all about. Sometimes I wonder, even if when we come to meeting to worship, if we haven't got the... kind of a wrong impression, to think that we come merely to meet together as... That's good. It has its purpose. Or to rejoice and have a good time, that has its purpose. But we're in a preparation. We're preparing for something.
And I've said this several times, that might be good to make it again. As I begin to get older, and begin to see that my days is shortening, I begin to think of this life in a way, Brother Graham, like it was--it was a nightmare I been having. Many of us here has dreamed, and got in a serious dream. You try to fight yourself. Many of you's done that. I've done it many a time, trying to wake yourself up. Somehow you know that you are asleep.

E-10 And I feel that's about like life is. Just about time we think we're straightened out and everything's going to be fine, then something comes along and knocks it out again. Now, all you people that's up, especially around my age, know that: trials and battles of life. So sometimes I try to wake myself up. "O Lord..." And one of these mornings, or one of these evenings, or sometime, I'll wake up; I'll be in His Presence; and all trials and sorrows will be over. I hope that is to be true. I hope that someday I can wake to be like Him. That's my heart's desire is to wake in His likeness, to see Him, and to... as Paul said.
Now, there's one thing that I want to make sure of while I can in my right mind. I want to make sure that I know Him in the power of His resurrection. No matter what else takes place, if I die a pauper and they bury me in the potter's field, or my grave shall be in the bottom of the river or the sea. Wherever it may be, I want to know one thing: I want to know Him. That's all that counts now. That's right. To know Him in the power of His resurrection...

E-11 For I know this: there's a great big door set out in front of me, and it's called death. And it's for each one of us. And every time my heart beats, we are one beat closer to that door. It won't beat that beat again. We're one beat closer. And one of these days, we're coming up to that door. It's called death. And each one of us is going to meet it. And when I get there, I sure don't want to go in there like a coward. I want to go in there with His robes wrapped around me, and His grace, knowing this one thing: that when He calls, I'll come out of there someday. That's what I live for today, is to do that: to know Him and to serve Him.
And these younger ministers here, Brother Graham and... Like Brother Ruddell and them, I certainly exhort them. Just hold on; keep pressing on.

E-12 When I walked in tonight, and set back there and heard them songs, just singing the... when they're clapping the hands, the light was... "Come And Dine." Why, I could see Sister Snelling just as well standing there clapping her hands like, singing, "Come And Dine, The Master calls, Come and dine." Just as well. And see all those old saints that's gone on. Well, they're just waiting across the border yonder, and I--I--I--I want to see them one of these days.
The old mother Poogh. I can see Aunt Noane standing out there at the door that time when she was so awful bad. I come walking up, Brother George and I said, "Well, there's one resurrection of the dead." Said, "I'm that person." Can just see her so plain. Sister Webber, and all those others...

E-13 Say, by the way, I think Frankie's doing all right now. I called him long distance the other night, prayed with him again. He said--said, "This is the first time I felt the touch of God in years." He said, "I will make my visit to the Tabernacle one of the first things as soon as I get back to Indiana, get back down here." So praise the Lord. Frankie's a good boy, a fine boy. He's had his ups and... Don isn't here, is he? Didn't think, here... But he's--he's had his ups-and-downs, but God will take him off the scene one of these days if he don't come on. So let's pray for him.
Before we open the Word, let's bow our heads to the Writer.

E-14 O great Holy Spirit of God, as life begins, this mortal life begins to gray the hairs and wrinkle the brow, we can feel that vibration of Life Eternal within our mortal beings, and it swells into our throats. When we know that if it wasn't for You, that as soon as this life is over, it would all be finished. But as Paul of old said, "Thanks be to God Who gives us the victory through our Lord Jesus Christ." Death could not sting him, or neither could the grave hold him. And the dust of that sainted body waits the resurrection tonight; but his soul is in the Presence of Christ, Who he said it's far better to part and to be with.
And the great Gospel that he so boldly proclaimed in his days, even from behind prison bars, wrote when his eyes was bothering him so bad till he wrote in great large letters... and had fought with beasts, and had many stripes upon his body... That same glorious Gospel we are contending with all that's in us to keep It moving on until that day.

E-15 We are grateful for this little tabernacle, for its pastor, its members, all the board, and for the little city which it stands in. For truly, Lord, this is where I preached my first sermon. And I pray, O Lord, that this little church and the spirit of building it, will remain until the coming of the Lord Jesus. And that all that is members here and comes here, there will not be one of them lost. I pray for a great spiritual awakening here in Utica. May the power of Jesus Christ sweep over this little city and call many to Christ. Bless all that's concerned in these things, Lord.
We would ask that the Holy Spirit speak to us tonight. Give them that great meeting Sunday that they're anticipating. May it be glorious by Thy Presence. Forgive us of our sins. And if by chance there would be one among us who doesn't know You tonight, this gracious hope does not beat beneath their bosom, then may they find it tonight, Lord, that great wells of joy springing up into Eternal Life. Hear our humble prayer. Bless the reading of the Word. And may the Spirit take the Words and plant them where they would do the most good, for we ask it in the Name of the Lord Jesus. Amen.
You know, when I come to Utica, doesn't seem like coming up here to preach. It just seems like coming up here to talk to people a little while. 'Cause I know you all, and just a little fellowship.

E-16 Now, let's read tonight from Matthew the 11th chapter a few verses, down about the 15th. I like to read His Word, because His Word is true, and It's eternal. Now, the reason I like to read His Word, because my words will fail. I'm a man. But His Words can never fail. And to you precious people that's here tonight, I know of no more than reading this Word, you'll get something. You'll go home. For this is the food that Brother Graham was speaking of. May He quicken It to us as we read.
And it came to pass, when Jesus had made a end of commanding his twelve disciples, he departed thence and to teach and to preach in their cities.
Now when John had heard in the prison the works of Christ, he sent two of his disciples,
And said unto him, Art thou he that should come, or do we look for another?
Jesus answered and said unto them, Go and show John again these things which you do hear and see:
The blind receive their sight... the lame walk, the lepers are cleansed, and the deaf hear, and the dead are raised up, and the poor has the gospel preached unto them.
And blessed is he, whosoever shall not be offended in me.
And as they departed, Jesus begin to say unto the multitudes concerning John, What went ye out into the wilderness to see? A reed shaken with wind?
But what went you out for to see? A man clothed in soft raiment? behold, they that are wear soft clothing are in kings' houses.
But what went you out for to see? A prophet? yea, I say unto you, and more than a prophet.
For this is he... whom it is written, Behold, I send my messenger before thy face, which shall prepare thy way before thee.
Verily I say unto you, Among them that are borned of woman there has not risen a greater than John the Baptist: notwithstanding he that is least in the kingdom of heaven is greater than he.
And from that day--days of John the Baptist until now the kingdom of heaven suffers violence, and the violent taketh it by force:
For all the prophets and law prophesied until John.
And if you will receive it, this is Elias, which was for to come.
He that has an ear to hear, let him hear.
If I should try to take a little text for a talk to--for a context of this subject, I would take this: "What Went Ye Out To See?"

E-17 John, in his day, by the world, was considered a wild man. He was half naked, piece of sheepskin wrapped around him, and woolly beard over his face, and his hair probably stood out from the side. And to the--just the world, the people out in the world, he was a wild man. We'd call him crazy, just an old hermit that lived out into the wilderness.
To the church, being that he preached, he was a fanatic. The church thought, "That man absolutely, is a strictly a religious crank."
If he'd have been today, he would've been no less thought of today than he was then, because the world doesn't change. The people comes along, and new generations rise up, but the spirit that governs the world is just as it was then. And it will be un--as long as there is a world.

E-18 But those who knew John, those who believed him, they went out to see something that was real. There divides today, as it was then, in three different classes: the world, the church, and the real true believer. That's the way the world stands today: the world, the unbeliever; the church, the lukewarm member; and then the real true believer.
Some people go out into churches to find fault with that church. And some people go out to be a social standing, or what they would think a better class, or a get-together. Others go out to find peace, go to find God and something real. That's the one that gets the benefit of the meeting.
I've always said that the Gospel produces three types of people: the unbeliever, the make-believer, and a believer. And it's always been that way. It just depends on what you go for, the attitude that you have.

E-19 The message that he preached, why, the world would not go out to hear a message like that. They would condemn it today just as much as they did then. Same thing if that same message was to be preached.
But it must not have been too bad a message. Jesus said there wasn't a man ever born till that time was as great as John the Baptist. Jesus okayed his message. He said, "Did you go to hear a wind that shakes the reeds, just bends to everything? Not John." He said, "Then did you go to see a man in fine clothing?" He said, "I say to you, that they that wear fine clothing are of kings' palaces." But He said, "What did you go to see then? A prophet? I say unto you, more than a prophet was John. For this is he who was prophesied, or foretold, that he'd prepare the way before Thy face. A great man, John."

E-20 But the world couldn't see it that way. What was it about John that attracted the attention. To some of them, they went to see a wild man swinging his hands, half naked, hair all over his body. He was a--a rather a rude looking person. Probably his arms, hands, 'cause he was a perfect type of Elijah, and Elijah was a hairy man.
And they went to see him. Some of them went to see him to--just to see what he looked like. Others went to see him to disagree with him. Others went to see to find what good they could get out of it.
That's the way it would be today, if he come. If he was here today, or his message would be carried on just as it was then, it would be the same thing.

E-21 Now, let's... If his message was so stunting of then, that it shook the regions, let's see what he preached. The first thing he preached was repentance to all. And repentance always blinds the eyes of the unbeliever, or the church member.
The church member feels that he has nothing to repent of. And when that person or persons get to that place where you think you've got nothing to repent of, you're in a more serious condition. Though being a--a--a member of the church, you're in a more serious condition than the sinner on the street. For the Scripture said over in the Book of Revelations, talking about the church, said, "She was naked, wretched, miserable, and blind, and didn't know it."
Now, if a man was on the street and was blind, that would be horrible. If he was poor, would be horrible, naked--horrible. But not knowing it, that's the miserable part. And there's people today that claim to be Christians, that belong to church, that doesn't know that they need repentance. And to tell someone that, it stirs them up.

E-22 Now, when John begin to preach repentance to those people of the church, they said, "Looky here. We got Abraham to our father. We don't need none of these wild preachers coming out of the wilderness, these uneducated groups, undenominationals. We don't need any of their hollering and going on, for we have Abraham to our father."
So would that same message blind the church today. If you asked the person quickly, "Are you a Christian?"
Say, "Yes."
Quickly they'll say, "What denomination do you belong to?" Now, that's all right, but it has nothing to do with Christianity. One of them will say, "Well, I'm a Methodist, or a Baptist, or a Presbyterian," or whatever church that they happen to be affiliated with, which is perfectly all right. But that doesn't answer the question. You still need repentance. And repentance shakes the people. They think they don't need it. "I'm a--I'm the deacon. I'm... I do certain things at--at the church." That doesn't excuse anything. You still need repentance.

E-23 And John was simply confirming the promise of God, and preaching against intellectual religion. And if he is--that same message went forth today, it would raise just as much of a stir among the religious people as it did then, 'cause the only difference, they say in having Abraham for our father, they say today, "Well, I want you to know I'm a member of a certain-certain congregation."
And John said, "But the axe is laid at the root of the tree. And every tree that don't bring forth good fruit is hewn down and cast into the fire." And he said, "He's coming with a fan in His hand, and He will thoroughly purge the floors, and burn up the chaff, and gather the wheat into the garner."

E-24 Oh, no wonder Jesus said there was not a man born like him. And the reason that John did this, he was a special person. God equips a man; He equips him with His own material.
They didn't go out in the wilderness to hear an intellectual lecture, something that would be like a politician's speech. Jesus said, "What did you go to hear when you went out?" When the people had heard John, heard a man that was born from his mother's womb full of the Holy Ghost. They didn't hear a compromiser on the Gospel. They didn't hear denominations argue this one's right and that one's wrong. They heard a Gospel Message that cut to the heart.

E-25 John preached the baptism of the Holy Spirit. He never preached something that he didn't have. He preached what he had received. And men of God that's sent into the fields today has no right to preach the Gospel without the baptism of the Holy Spirit. That's the first qualification of a minister, is to be filled with the Holy Ghost.
"So what did you go to see? A man dressed in soft clothes?" He said, "Those that are dressed in soft clothes are of kings' palaces." John was too far from Hollywood to be a dressed up social sort of a preacher.
"What did you go to hear, a man with a fine education?" John went into the wilderness at the age of nine years old, the history says. His education come from God.
Why, did they go to see his campaign manager, an eloquent man who could fix up the campaigns and get all the churches to cooperate? Why, of course not. He rebuked Pharisees and Sadducees. He called the ministerial association a group of snakes. He said, "Oh, you vipers. Who's warned you to flee from the wrath to come. Don't start saying within yourself, 'We belong to this, or we belong to that,' for God is able of these stones to rise children to Abraham."

E-26 What we need today is some more John the Baptist preaching, anointed with the Holy Spirit. And he did not take back when they seen... When he preached on marriages and divorces, he preached right straight on the straight Gospel. Because he didn't take it back... Why? He was anointed. He couldn't help being what he was.
You can't help being what you are. Even if you're a sinner, you're not responsible for being a sinner. You're responsible for remaining a sinner. There is a way prepared for you. But to be a sinner, you was borned that way.

E-27 God doesn't send you to hell for being a sinner. God sends you to hell, because you won't repent and take Christ as your Saviour. You refused to take the right road. You send yourself to torment. You send your own soul to its eternal destination upon the free moral agency of your own convictions. God does not send anyone to hell. He never did, and He never will. Men send themselves to hell, because they refuse to--to accept the way of salvation. God isn't... He's long-suffering. He doesn't want any to perish. Never wanted it. But men rather walk in darkness than to walk in Light.
The reason of it is, they... they are borned in that condition, and have no desire to take the Light. And messengers come from east and west, and north and south, and throw barricades, song service, testimonies, preaching across the path of the sinner, and he deliberately walks right through them. Then say that God is responsible, or guilty. God is good and full of mercy, and He wouldn't want no one lost. But man wants to be lost, because it's his desire. He refuses to walk in Light. That's what makes him be lost.
All right. Now, John: He was against this intellectual preaching. He had no education. So therefore, he could not have got cooperation.

E-28 I suppose even in a city of this size, if Brother Graham would try to say, "Now, we'll have a revival here, and we'll go all over the city." I seen when he had his revival, that on the crossroads, a little sign said, "Revival in Utica." It didn't say what church. It just said there's a revival going on. "Come, everybody's welcome."
I imagine if he went from preacher to preacher around over the country here, he'd have a hard time getting full cooperation. He wouldn't do it. If I come in here to hold a campaign with him. Brother Beeler, and Brother Ruddell, all those together got together to hold a campaign in Jeffersonville, or New Albany, or somewhere. We'd have a... We'd have to draw the crowds by our own preaching and by the Holy Spirit. Churches would say, "Well, we have nothing to do with that. What seminary are they from? Where's their backing?"
"Our credentials," as John would say, "it doesn't come from you Pharisees. God called me to preach the Gospel. That's my credentials." All God-sent men stand on the same grounds. The church don't send you, God sends a God-sent man. John was of that type.

E-29 Jesus said, "What went you out to see? Did you go to see a--a Pharisee, or a Sadducee, Methodist, or a Baptist, or Presbyterian? What did you go to see? Was he dressed fine? Was he--was he eloquent in his speech?"
What did he do but stand there and condemn everything that was wrong. Even the Tetrarch went out to see him, which was the governor of state, drove out there, living with his own brother's wife. John walked up to him and said, "It's not lawful for you to have her.
Yes, what did you go to see? Did you go to see a denominational preacher? Did you go to see an intellectual speaker? Why today, that would be far from what the world would want today. Why, they want something that's eloquent, great famous tents and flags, or some great Doctor of Divinity, all the churches cooperating, intellectual men going before intellectual talks.

E-30 But when you see a man of God, he's usually out in the alley somewhere, standing on the street, or some little building preaching the unadulterated Gospel of Jesus Christ. That's the man that God sent. Brother, laying the axe to the root of the tree, preaching the Gospel regardless of what people think about it; he stands alone.
What went you out to see? A man with a great education? Certainly not, he had none. He went into the wilderness at the age of nine; he come out the age of thirty preaching repentance, rebuking Pharisees.
Why did he do it? He couldn't help being what he was, the spirit of Elijah was upon him. He couldn't help because he wore clothes like he did; his nature was that. He couldn't help preaching on women running loose, for the spirit of Elijah was on him. He was what he was. He told Herodias... He told her off to the face. He told the people what he thought. Why, he couldn't help it, that was his anointing. He was Elijah.

E-31 Then if a man or a woman... Your anointing tells on you. Whatever your spirit is, moves you. You're motivated by a spirit. And if the Spirit of Jesus Christ is on the Christian, the believer, no wonder he's a peculiar person. No wonder, there's something moving in him, because God is in him. The Spirit of Christ is motivating him, and he has to move as the Spirit moves him.
Could you imagine seeing John walk out there and say, "Oh, that's all right. This is all right." As long as the spirit of Elijah was on him, he acted like Elijah.
When you take these people that goes now, starts off and says, "Oh, I'm going to be a Christian." And they start off all right. First thing, in about six months they start going back, start this way, that way. You can tell right then that the anointing's leaving them. For as long as the Spirit of Christ is in you, it'll make you Christ-like.

E-32 Now, a lot of people has the wrong impression of Christ. Some people thinks that Christ was a sissy. Christ was the greatest of all men. He was the example Man. Not only was He Man, but He was God-man. He was God with us, Emmanuel. He was the humblest of men. But you can be too humble. You can get so humble, until the devil will make a puppet out of you.
He was humble and a--to washing the disciples' feet. He was forgiving enough to pray for those who drove spikes into His hands. But He was man enough to plait ropes and to run the moneychangers out of the house.

E-33 Yes, John was man enough to be meek and humble. He was man enough to stand on the banks of Jordan. He didn't need a great Synagogue or a place to preach. He was humble. He took the bright blue skies. He was humble enough that he didn't call upon the people to have to have so much money to pastor their church. He lived off of grasshoppers and wild honey.
Locusts, in that country they can them. They're great big long grasshoppers: pickle them, smoke them, every other way to eat them.
That's what he lived on. And his raiment was a piece of sheepskin wrapped around him.
Jesus said, "What did you go to see? What did you go to see? A person that would give in with the Pharisees, a reed shaken by every wind? Go in with the Sadducees when they come in? One day he's this, and the other day he's that...?" Said, "You didn't go to see nothing like that." Said, "Did you go to see somebody dressed fine? No. An intellectual? No. What went you to see?"
He said, "Go show John what's happening here. The lame walk, the blind see, the deaf hear, the dead are raised up, and the poor has the Gospel preached to them. Blessed is he who is not offended in Me." Oh, my. That was the sign of the Messiah. That was the sign to show him.

E-34 That's the sign that the true holiness Church today, as much as they're falling, still it's a mark of the calling of Jesus Christ: men and women who stand for the unadulterated Gospel of salvation to the soul to the poor, to the needy. Not aristocratic bunch that's dressed-so in their churches that a poor man feels out of place, but a humble bunch of people. There's where the Gospel's preached. The sick get well; they pray for the sick. God confirms their ministry with signs and wonders. There's the Gospel being preached to the poor. Go show John these things.
Oh, my. How that God took that man with no education, took that man with not one suit of clothes to wear, took that man with not a robe to put over his shoulders, a man that had not a place to lay his head, a man that hadn't had a decent meal to set down by; and shocked the nations with him. Hallelujah!

E-35 Mercy, when I think of that, it wakes me to something. What must we do?
I said to the wife the other day, "Honey, I'm fifty years old. I can't be here much longer."
Then I walked out; I stood there in the woods. I went out hunting. I stood there in the woods a little bit. I thought of that, "Fifty years old, what's the matter?"
Then something said and say to me, "God could train you for fifty years to do a fifty minute work." Whatever the training's been, God knows what He's doing. He trained Moses eighty years to get forty years of service from him. God's training His people. God's training His Church, if we're only willing to let God have His way and to--to do that thing which is right, if we're only willing to submit ourselves unto Him. That's the thing to do. God takes the simple things.

E-36 Sometimes you might think that you're in a minority here. The minority... God usually is in the minority. But brother, when He gets ready to move, He shakes the majority with the minority. He's God. He takes the simple things. Where did He get the stuff to make the world with? He spoke and said, "Let there be," and there was.
He took a preacher without an education, raised in the wilderness on grasshoppers and honey, with no clothes hardly around him but a piece of sheepskin and shook the regions. And his name's immortal today. What went ye out to see?

E-37 God takes simple things. He took a man one time that didn't know hardly his abc's. He took a man, when a thousand Philistines run upon him, and he grabbed the jawbone of a mule; and took a simple jawbone from a mule's mouth and slayed a thousand armored men. Oh, that's our God, Who rides the waves of high. A jawbone of a mule and slayed a thousand men...
That same God one time, when a great boaster of a Philistine stood on the other side of the river and defying the armies of Israel, God took a little old drawed up, scrawny looking boy with a simple sling shot in his hand (Oh, God, a sling shot, a string with--hooked to a piece of leather, a little old sling shot), a simple thing like that and slew a giant and whipped an army.

E-38 God takes simple things. It doesn't take great things; it takes simple things used right. Now, it ain't altogether simple things, but it's got to be used right. Every man lived in the wilderness wasn't a John. Every man car--carried a sling shot wasn't David. Every man picked up a jawbone of a mule wasn't Samson. But when it's used in the anointed hands of a servant of God...
Moses defied the armies of Israel--or the armies of Egypt with a dry stick in his hand. Amen. Moses, one day a coward, with Gershom and Zipporah behind the desert, when once anointed from the burning bush, with a dry stick in his hand, a wife setting on a mule, and a kid on her hip, eighty years old and the whiskers blowing, went down into Egypt and took over.
Simple, one old man, eighty years old with a dry shepherd's staff in his hand, defied the whole armies of the world, and conquered, come out.

E-39 Depends on what you do. Now, you've got the humility here. You've got the Gospel here in Utica. You may be, as I said, in the minority. But what do you come to hear here? Do you come just to say, "I go to church?" Do you come just to hear our gracious brother? That's all good. But let's do something more than that. Let's come to take Christ. Let's come to leave here tonight with Him. Let's go out to defy everything that's wrong, cut away. Jawbone, whatever it is in your hand, fight with it.
God use simple things with anointed hands. You've got simple works, a simple little city, a simple little people, a simple little church, a simple Gospel, but it's anointed. God so the great mighty Jehovah, Who thundered in yonder, Who made the stars, and the solar systems, Who made the earth out of things which does not appear... Spoke it into existence.

E-40 But when He come to visit mankind, He didn't ride down on golden chariots, but He chose to come to a--a little hillside stable, and His birth was in a cattle manger: simple things. But from that manger came Emmanuel.
What went you out to see? What strikes the world today? What's the greatest calling card in America? What's the greatest calling card of the world? What's the greatest thing of all ages and all times? Is the Life and the Spirit of a Baby that was born in a manger in a stable on the side of a hill. Simple things, simple things...

E-41 It's placed into your hand, church. Now, take the anointing and use it right. He could have been... All children... A lot of children's been born in a stables. A lot of children may have been born in mangers. But it's the way you... what you do with it.
Many people has heard the Gospel preached. Graham's got brothers that heard Gospel preached. I got brothers that heard Gospel preached. He's got brothers and others is got brothers. But it's what you do with it. Do it; that's you're...
We set around and argue our denominations, what church we should belong to, what society. That's not what God sends men to hear. God sends His chosen people, His elected people, to hear the Gospel. The Gospel has the poor preached unto them.

E-42 Here some time ago in the State of Kentucky, up in the mountains. The story goes of a little precious mother with about ten children, laid dying with that dreadful disease, of tuberculosis. Oh, she had doctored, and done everything that she knowed to do, but the germ was killing her. It was taking her. Soon she was to die. Out of those ten children... Of course, she loved them. But there was none of them but one that would work. None of them would help her. She lay dying. She took her bed; she couldn't get up no more.
This one little girl, she done all the washing while her sisters trotted off over to the neighbor's to play. And she cooked for the rest of them. They'd be home at mealtime. Then when it come time to wash the dishes, away they--they'd go. She had to do it all, nobody else was left to do it.

E-43 Finally, death come up to the door one day and took her mother. Then it was all throwed onto her, to be mother then of all these children. The poor little thing worked, and she worked, and she worked till her little hands was callused. And she done all that she could to be mother, to take her mother's place. Finally, she worked so hard and underfed too till the dreadful disease got her little broken down body. Finally, she took her bed, and she was dying.
There happened to be across the country, a Sunday school teacher drove up in a car, and went in to see her, and called her by name. And he said, "You understand that the--your disease is serious?"
And she said, "I understand that I am dying."
She said, "I've just consulted your physician, and he said that you were dying."
And she said, "Yes, that's right."
"Well," she said, "are you prepared for this a..." The good teacher said, "Are you prepared to meet this?"
And she said, "Oh, yes. I'm prepared to meet the Lord Jesus."
"Oh," she said, "that's very fine. Well now, what denomination do you belong to?"
She said, "I don't belong to any." She said, "I worked so hard here. Nobody would help." And said, "I--I don't belong to any denomination."
She said, "Child..." The good teacher said, "You must belong to a denomination." Said, "What are you going to show what denomination you belong to when you come before Him?" Said, "Well, wha--what group are going to associate with? What denomination can you tell Him that you belong to? What can you show Him?"
The little lady setting there, pulled her little callused hands out from under the bed, said, "I'll just show Him my hands; He will understand." I think that's right. If we just show Him, and what we've done with what He's put in our hands. Let's do it with all that's in us.

E-44 What went you out to see? What's He going to see in you when you meet Him at that day? If you have nothing to show Him while everything is present to show Him, think of it while we pray. Let's bow our heads.
Would there be one would say, "Pray for me, Brother Branham. As I raise up my hand, I--I now feel that I want to take these hands of mine and--and dedicate them to Christ so that He will use me." Raise you hand up and say, "Pray for me," as you raise your hand. Say, "I will dedicate my hand. I want to..." Maybe some of you Christians would like to say, "I'd... I realize that I--I--I haven't done just the things that I should do. I realize that I been so slothful, yet I love the Lord Jesus. And I--I do want you to pray for me, Brother Branham. I raise up my hands." God bless you; that's good. "I'd like to have more of Him. I--I love Him, and I--I want to meet Him that day. And--and when I open up the Book, I don't want Him just to say, 'Well, you put your name on the book, but you didn't do nothing.' I want to win souls, I want to go out and do something. I want to pray." God bless you. That's good. Lord bless you, sir. That's right, many hands, many hands. Now, you that's raised your hands... Would there be another just before we pray? God bless you, young lady. God bless you, sir; and you over here, my brother.

E-45 Now, while I'm praying, and you pray too. You say, "Lord Jesus, You--You spoke to me here right where I'm at. Now, from this night on, I'm going to serve You. I'm going out tomorrow to make a show. I'm going out not to make a show of myself, but I want everybody to know Jesus, and I'm going to do something for Him. And I'm going to bring myself to You right now, and You forgive me of how dilatory I've been." Maybe you're not a preacher. Maybe you're not a Sunday school teacher, but do something. Sometime just testify on the side of the street; speak to somebody. Go out and sing a hymns while you're working among sinners. Talk to them about the Lord. That's what you do. That's all God requires. Do... Whatever's in your hand to do, do it.

E-46 Now, precious Father God, humbly and sweetly we bring this little portion of the service to a close, bringing the seeds that was sown out across the place by the reading of the Word, that You asked that all-sufficient question one day, "What Went You Out To See?" Why does people go to church, just to--to join a certain church, or become a--a--in the social ranks of religion? "What did you go to see?" Did you to to get in a church of society? intellectual preaching? Or did you go to find peace? Did you go to find the Saviour? "What went ye out to see?"
And Father God, tonight, through Thy Word, there's been at least fifteen people here or more that's raised their hands by coming tonight; they want to dedicate their lives. Perhaps Christian believers, but they want their lives to show. Maybe they felt because they wasn't called to the ministry to preach the Word or to teach Sunday School, that they had not a part. But Lord, no matter how simple, from a jawbone to a dry stick, whatever is in our hands, let's show it. Whatever lays before us, let's do it. God, I pray that You'll sanctify their lives, anointed with the Holy Spirit; and their efforts, to whatever it may be: sing, testify, or do something; may it be to Your honor and glory. Grant it, Lord.

E-47 Bless our precious and loyal Brother Graham, who has stood by this desk for many long years. And the little church, the sister church to the tabernacle, that come in tonight and see there's three crosses on the--the pulpit. And I see the church benches. And sure, Lord, it's a relative. It's a little sister church up here in the city to shine the Light. God, may she grow into a mighty church. Grant it, Lord.
And may the Gospel Light shine from here out to other cities. May there come from here anointed preachers that'll come out of these--this congregation, these young men setting here, that'll take the Gospel into other parts of the world.
Strengthen and bless its deacons, and its trustees, and all of its members. Get glory to Thyself, Lord. And some night or day, or whenever it may be, when that last call is made and we're summoned to on high, may we come bringing precious trophies to lay at Thy feet, giving to Thee that which we have won for Thee. And may the material that You placed into our hearts tonight, may we work with it with all that's in our strength, blessing these people and giving them gifts, gifts of the Spirit that they might work for You. I now, as Your servant, by the commission given by Jesus Christ commit them into the hands of God for service in Jesus' Name. Amen.

E-48 There's an old song. I don't know whether our little sister can play it or not, "Room At The Fountain?" Can you play it? Fine. How many knows it? "Room, room, yes, there is room, There is room at the fountain for me." I remember when we used to sing it, and get down at the altar on our knees and sing it down at the Tabernacle years ago.
And you know, this kinda... You all still got that free religion here like we used to have down at the Tabernacle, where you can still clap your hand, praise the Lord, have a good time. They tell me Brother Ruddell here's got that kind of a tabernacle out on the highway. I'll slip out and hear him one of these nights. Had an awful time getting him pushed out, but he's finally burning them up out there now. God bless you, Brother Ruddell.
All right, give us a chord. Oh, Brother Graham, maybe you'd better start it. We're not all singers.
Room, room, yes, there is room,
There's room at the fountain for me;
Room, room, yes, there is room,
There's room at the fountain for me.
Do you like that? Now, look. All you Methodists and Baptists, and Pentecostals, and whatever you are, let's while we sing that again, let's just shake hands with somebody front of you, side of you, both sides, and back of you while we sing it. Now, come on. There's room for all of us now.
Room, room, yes, there is room,
There's room at the fountain for me; for me;
Oh, room, room, yes, there is room,
There's room at the fountain for me.
Oh, room, room, there's plenty of room,
There's room at the fountain for me; for me;
Oh, room, room, yes, there is room,
There's room at the fountain for me.
Don't you like that?

E-49 You know, Jacob dug a well, and the--the Philistines run away from it, so he called it "malice." And he dug another well, and the Philistines run him away from it, so they called it "strife." He dug another well, the third well. And he said, "There's room for all of us." So...
God dug a well in the Lutheran church, and they run all the rest of them away from it but Lutherans. Then He dug a well at the Methodist church under sanctification. Lutherans was justification, then sanctification He dug a well. And now, they run all away from it. Now, He's dug another well. It ain't got no names; no, there's no denomination. It's just a good pure Holy Ghost, and there's room for all of us. For you who are riding a one-hump camels, two-hump camels, three-hump camels, whatever it might be, there's room for all of us.
Room, room, yes, there is room,
There's room at the fountain for you;
Oh, room, room, yes, there is room,
There's room at the fountain for me.

E-50 Don't you love those old songs? Oh, I just love them. I--I think after preaching, sometime it's so rude and rough. Then when we get through with that, you know, it scours you out. Then you feel like, just all cleaned out, all your sins are gone, confessed, feel free. Oh, then I feel like just singing, don't you? That's worship.
Paul said when he sang, he sang in the Spirit. If he worshipped, he worshipped in the Spirit.
I don't know whether the sister can play this or not; I might not be able to sing it. But I like this song. If you don't, it's all right, sister.
Jesus, keep me near the cross,
There's a precious fountain,
Free to all, a healing stream,
Flows from Calv'ry's mountain.
In the cross, in the cross,
Be my glory ever;
Till my raptured soul shall find
Rest beyond the river.

E-51 Don't you like that, honey? You know, I just did that to hear these good Utica boys to sing, you know. Used to have the old organ up here, and you'd have meetings. You Utica people remember that? You'd go over and sing at one another's houses and things? Oh, I'd like to go to one of them again, singing. Oh, my.
Just think, our precious Saviour. We got to meet Him, don't know when, maybe before morning. What difference does it make? What difference does it make, tell me? Going to do it anyhow. So let's just--just be consoled. Have faith; love Him.
Jesus, keep me near Thy cross,
There's a precious fountain,
Free to all, a healing (Just soothes you, you know.)
Flows from Calv'ry's mountain.
In the cross, in the cross,
Be my glory ever;
Till my raptured soul shall find
Rest beyond the river.
Down at the cross where my Saviour died,
Down where for cleansing from sin I cried;
There to my heart was the blood applied;
Glory to His name!
Oh, glory to His name! (That precious Name.)
Glory to His name!
There to my heart was the blood applied;
Glory to His name!
Let's raise our hands now, when sing this stanza.
I am so wondrously saved from sin,
Jesus so sweetly abides within,
There at the cross where He took me in;
Glory to His name!
Well, glory to His (Precious Name.)
Oh, glory to His name!
There to my heart was the blood applied;
Glory to His name!
How many wants to go to heaven? Uh-huh. Sure we do, yes, sir. I want to go. I'm on my road. I just love to know that I got my fellow men, sisters going along. Yes, sir.
Come to this fountain that cleans and sweet;
Cast thy poor soul at the Saviour's feet;
Oh, plunge in today, and be made complete;
Glory to His name!
Glory, glory to His name!
Glory to His precious name!
There to my heart was the blood applied;
Glory to His name!
That's so good.
I am so wondrously saved from sin,
Jesus so sweetly abides within,
There at the cross where He took me in;
Glory to His name!
Calling, glory to His name! (Precious name.)
Glory to His name!
There to my heart was the blood applied;
Glory to His name!
Come to this fountain so rich and sweet;
Cast thy poor soul at the Saviour's feet;
(Would you like to come up and kneel down awhile?)
day, and be made complete;
Glory to His name!
Singing, glory to His name! (Precious name.)
Oh, glory to His name! (Precious name.)
There to my heart was the blood applied;
Glory to His name!
Singing, glory... (Would some of you like to come up and kneel around the altar now? Come up at this little boy come...?... )
Glory to His precious name.
Oh, there to my (Brother Graham, Brother Beeler, Brother Beeler...?...)
Glory... (Brother Ruddell.)... His name!
Singing, glory to His..
Would there be someone else like to come up and kneel down? Come on up if you want to dedicate your lives over to God while the Holy Spirit's here.
There to my heart was the blood applied;
Glory to His name!
Come to this fountain so rich and sweet;
Cast thy poor soul at the Saviour's feet;
Oh, plunge in today, and be made complete;
Glory to His name!
Singing, glory to His name! (That precious name.)
Oh, glory to His name!
There to my heart was the blood applied;
Glory to His name!
Singing, glory to His name! (Precious name.)
Oh, glory to His name!
Oh, there to my heart was the blood applied;
Glory to His name!
Won't you come to this fountain so rich and sweet;
Oh, cast your poor soul at the...
(Won't you come up tonight? Kneel down and pray. Anybody wants to come, come on.)
In today, and be made complete;
Oh, glory to His name!
Singing, glory to His name! (Precious name.)
Glory to His precious name!
Oh, there to my heart was the blood applied;
Glory to His name!

E-52 Oh, what a wonderful time. Oh, how we used to sing that old song:
It'll be a wonderful time for you,
A wonderful time for me;
If we'll prepare to meet Jesus our king,
What a wonderful time it will be.
Don't you love that worshipping in the Spirit? Yes sir. Just feeds you through your soul. Hallelujah, hallelujah. So glad to see Billy feeling that way. I'm--I'm... Bless his heart.
Let's sing this song now:
There Is A Fountain filled with blood,
Drawn from Immanuel's veins,
Where sinners plunged beneath that flood,
Lose all their guilty stains.
All of us together now. Help us, Brother Graham.
There is a fountain filled with blood,
Drawn from Immanuel's veins,
And sinners plunged beneath that flood,
Lose all their guilty stains.
Lose all their guilty stains,
Lose all their guilty stains;
Then sinners plunged beneath that flood...?...

E-53 You know, I never think of that song 'less I think of a story that was told me one time. It was out on the reservations in Arizona. There was a Tim Coy. He was a guide to the Indians, and kind of a missionary boy. And he'd been turned around on the desert, and he couldn't find his way out. And he was riding his horse; and give out of water. He'd been lost for two or three days in there. There just all hopes that he'd ever come out, was gone. He said... He was testifying in a meeting.
And he said, "That it looked awful dark for him. And he run upon a deer trail out in the desert." And said, "The horse that he was riding," said, "was just about gone. She was..." I believe he said her name was Bess. And said, "He--he--he would--felt so sorry for her. He'd been walking. They had couple of sand storms, and the nostrils all caked up with sand."

E-54 And that's the reason they wear those neckerchiefs. When the sand storm's on, you put it up over your face. And I've rode a many a time, and my breath being wet would just--just make a solid sand cake around your face like that. Riding, that dust, cattle, you know, and things ahead of you. And the sand storms blow it like that.
He said, "He thought it was just about the end of the road for him. He was staggered himself, and his horse..." He could... You can do without water longer than the horse can. So he said, "He was staggering along, and he hit this deer trail." And said, "He felt so good, he started down the deer trail, and he got--got on her, and he started to ride." And he said, "He rode down the trail a little piece." Said, "Oh, looked like it'd been hundreds of deer going down that trail. And he thought, 'Well, that deer trail leads to water, so I'll find water.'" And said, "He started with it... riding his horse." And said, "He come to a place where three or four branched off to one side." And said, "The horse wanted to take that trail." He said, "Oh, no, Bess. You can't take that trail. Grabbed her by the bit and pulled her around this a way." Said, "Go this trail; it's marked out better. This is where all the deer went to drink." And said, "The horse turned around, and just kept nickering, nickering." And said, "He was so excited, he had wheel spurs, and he just cut the horse till she just stand there bleeding." And said, "She wouldn't go. She wanted to take this little trail."

E-55 You see, that's the way with a lot of people. They like to take the trail of television, the movie stars, take the trail of popularity to be some big person. See? They don't watch that little trail.
There's a highway that leads to heaven,
Dim there a trail, so they say;
But the broad one that leads to destruction,
Is posted and blazed all the way.
They say there will be a great roundup,
When cowboys, like doggies, will stand;
They'll be marked by the riders of judgment,
That's posted and knows every brand.
(You've heard the song.)
So I guess I'd be a stray yearling,
Just a man that's condemned and to die;
Would be cut in the bunch with the rustics,
When the boss of them riders go by.

E-56 He said, "He thought of that." Said, "I heard that..." He looked at her and he thought, "Well, Bess, you--you've carried me all this distance. I thought I was going to die and you packed me this far. And I've often heard that horses have instinct to know where the water's at. So if I've trusted you this far, I'll trust you down the dim trail."
That's the way I feel about the Gospel. Not comparing it to a horse that would pack you. But I've trusted the Lord down through these--life like this. When the trail gets dim, down at the end of the road, I want to trust Him more. See? This old time religion saved me back yonder thirty years ago. It's carried me all this distant. When I walk through the valley of shadow of death, I want the same heartfelt experience; I'll trust it then.

E-57 Said, "He jumped on her, started down. He hadn't went no piece till she had jumped headlong into a big pool of water." Said, "He was in that water just a splashing and screaming at top of his voice, and glorifying God. He washed her nostrils out and throwing water upon him and screaming and carrying on."
Said, "He just got out of the water," and said, "he heard somebody laugh. And looked on the bank; it was a bunch of fellows standing there with an old covered wagon. They was all drunk. They'd been over there on a big party of some sort, hunting party or something." And said, "They were all on a big drunk, and they seemed to know him."

E-58 And said; he said, "Get out."
And he said, "Thank you, fellows."
And said, "I--I guess you're starved."
He told them he'd been lost for several days, said, "Yes."
He said, "Well, we got some venison here." So they... He eat venison. He said, "All right," said, "and you're Jack--or--or Tim Coy, the--the indian guide?"
"Yep."
He said, "Well," said, "being that you got some good venison now," said, "a good drink out of this jug will just help you just right."
Said he give him the jug. Said, "No, boys. Thank you, I don't drink." Said, "He put his foot back up and got his directions. And put his foot in the stirrup, and got back on the horse." Said, "A little fellow staggered up, about half drunk, took one of those rifles, Winchesters, and throwed a shell up in it."
Said, "Look, Tim, if our venison was good enough to feed you, don't you try to think you're so good that you can't drink our whiskey." You know how drunks are.

E-59 He said, "Look, fellows." He said, "I don't think I'm too good to drink it," but said, "I just don't drink." He said, "I'm a Christian."
Said, "Aw, get out of that stuff." Said, "Here, just take this drink of whiskey, or I will put a bullet through you." Trying to bluff him into it.
Said, "Wait just a minute. Before you put that bullet in me, let me give you my story." He said, "I was born in the state of Kentucky." Said, "My father died a drunkard with his shoes on." Said, "We lived in a little old log cabin. And one morning when the sun begin to rise, streak across the floor of a little old cabin didn't even have a--a wooden floor in it." Said, "A precious mother lay dying on a shuck bed." Said, "That was my mother." Said, "I was only eight years old." And said, "She called me up to the bedside and put her arm around me, kissed me. She said, 'Tim, I'm leaving you. Your father died a drunk, gambling, shot to death.' Said, 'Promise me, Tim, before I die, that you'll never take your first drink or fool with the cards.'" He said, "When I kissed my mother good-bye, I promised her that." And said, "I've never took a drink from that day, never in my life." Said, "Now, if you want to shoot, you just shoot."

E-60 And about that time, a gun fired. The whiskey jug busted in the man's hand. A little old disfigured looking fellow walked out of the canyon. He was wanted. He's a gangster, said, "Just a minute, Tim." Said, "I come from the state of Kentucky too." Said, "I promised my mother I never would drink." He said, "I been standing here waiting till you got real good and drunk, and then I was going to knock them every one on the head and take what money they had on them, hunters." Said, "That's what I was standing here for. But when I heard your testimony, something spoke to my heart." Said, "I'm sorry I broke my promise to mama." Said, "But when my pistol echoed through the great big canyons of heaven, she heard me sign a pledge, I'll never drink it again from this time on." Said, "This is my time to quit."

E-61 I've often thought of that. There is a fountain filled with blood (No matter if you run down this old dim trail) drawn from Immanuel's veins, where sinners plunged beneath the flood, lose all their guilty stains. That's how you do it. Plunge beneath the flood, lose all their guilty stains.
Here's another song that I love real well. I'm sure you all know it:
My Faith Looks Up To Thee,
Thou Lamb of Calvary,
Saviour divine;
Now, hear me while I pray,
Take all my guilt away,
And let me from this day
Be wholly Thine!
You know it? You love it? Let's sing it then. Let's stand as we sing it.
My Faith Looks Up To Thee,
Thou Lamb of Calvary,
Saviour divine;
Now hear me while I pray,
Take all my guilt away,
O let me from this day
Be wholly Thine!
While life's dark maze I tread,
And grief around me spread,
Be Thou my Guide;
Bid darkness turn to day,
Wipe sorrow...

Up