Il Faut Que Vous Naissiez De Nouveau

Date: 61-1231M | La durée est de: 2 heures et 57 minutes | La traduction: VGR
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1 …le matin de la veille du Nouvel An, au service du Seigneur. Frère Neville et moi, nous essayions de voir ensemble, de discuter de ce que nous allions faire. J’essayais de le convaincre de venir vous prêcher ici ce matin, et de me laisser prêcher ce soir, mais finalement, je me retrouve à prêcher ce matin et aussi ce soir. C’est qu’il sait bien vendre son affaire. Bon, avant que nous ayons…que nous débutions cette classe, je lui ai dit que nous aurions seulement une classe, vu que nous ne sommes pas très nombreux ici ce matin, alors, nous aurons seulement une classe. Avant de procéder à cela, j’aimerais faire une petite annonce. J’ai…

2 Il y a des gens ici qui sont venus de New York pour séjourner avec nous. Je n’avais jamais rencontré ces gens auparavant, il me semble. Frère Neville a dit qu’il vient tout juste de parler de cela. On m’a dit, hier soir, qu’ils avaient…que leur caravane avait pris feu et que leur caravane avait été détruite. Je suis allé voir ces gens, et ils avaient l’air d’être de bons Chrétiens, de braves gens. Et ils sont assez pauvres, comme nous tous, alors Frère Wood et deux ou trois d’entre nous, nous avions prévu nous réunir pour voir si nous ne pourrions pas leur acheter une nouvelle caravane. Et ils étaient très gentils et ont dit qu’ils…que l’assurance à laquelle ils avaient souscrit — ils s’étaient retrouvés dans une situation difficile et avaient dû résilier leur assurance. Toutefois, l’agent avait payé la prime d’assurance, et alors, ils avaient—ils ont de nouveau leur assurance, pour leur caravane, et elle sera probablement en mesure de remplacer la caravane. Ils le sauront lundi ou mardi, je pense, ou quelque chose du genre, ou mardi, je crois bien. Alors, nous voulons—nous voulons partager leur chagrin, faire tout ce que nous pouvons pour—pour les aider, leur faire savoir que nous—nous sommes frères et sœurs en Jésus-Christ, et que nous éprouvons de la sympathie les uns pour les autres. Et—et je pense que tous sont d’avis que nous puissions leur offrir un peu d’aide en ces temps difficiles. Ça sort un peu de l’ordinaire, je crois, car je n’ai jamais ramassé d’offrande de ma vie, alors je—je vais laisser à Frère Neville le soin de le faire. Bon—bon, je me défile, n’est-ce pas? Ça ne fait rien. Merci, Frère Ben. Quelqu’un, quoi que ce soit, rien qu’un petit quelque chose que vous avez, que vous pouvez leur offrir, je suis sûr que ce sera apprécié.

Frère Neville, viens ici. Je ne sais pas comment faire. Fais comme tu le sens.

[Frère Neville dit : “Merci, Frère Branham. Et je prends plaisir à faire ce genre de chose, parce que c’est ce qui nous aide à être davantage spirituels et semblables à Christ. Les gens disent parfois : ‘Je voudrais que vous priiez pour moi, pour que je sois un meilleur Chrétien.’ Eh bien, je…j’ai déjà prié pour vous, et maintenant je vais vous montrer comment l’être. Amen. Voilà comment il faut faire : ouvrir vos entrailles de miséricorde. Quant à Frère Elliot, je sais qu’il ne cherche pas à attirer la pitié à cause de son état, mais il est infirme, alors…et il ne travaille pas. Alors, ce matin, nous allons simplement ouvrir nos cœurs et aider ces gens. (Les plateaux à offrandes sont ici, je crois, ici. Oui.)”—N.D.É.]

[Frère Neville prie : “Père Céleste, ce matin, nous regardons à Toi, alors que nous recueillons ceci; nous considérons nos vies et constatons que Tu nous as tous bénis et que Tu nous as accordé tous ces biens matériels qui nous sont nécessaires pour notre bien et notre confort. Ce matin, nous Te présentons ceci, nous l’offrons comme un petit signe de la compassion que nous éprouvons. Grande est Ta compassion!] Oui. [Mais, Seigneur, nous serons reconnaissants si seulement nous pouvons avoir un peu de compassion, comme Toi, qui as fait preuve de tant de compassion à notre égard. Voici ces bien-aimés, ici, parmi nous, ô Dieu, et nous prions ce matin que Tu nous bénisses alors que nous ouvrons nos cœurs. Accepte-les, fais ce que Tu jugeras bon de faire, par Ton Esprit. Au Nom de Jésus, et à cause de Lui. Amen.”] Amen.

[Les frères font passer les plateaux à offrandes pendant environ quatre minutes; on ramasse l’offrande de l’assemblée pour la famille Elliott, tandis que le pianiste joue plusieurs cantiques.]

3 Je me disais que, pendant qu’on faisait cela, ça m’aurait peut-être laissé un peu l’occasion de choisir de quoi parler ce matin, quelque chose tiré de vieux sujets et de choses que j’avais notées sur un bout de papier. J’imagine que tout prédicateur fait cela. Comment s’appellent ces gens, là, ceux dont la caravane a brûlé? [Frère Neville dit : “Elliot.”—N.D.É] Elliott. Est-ce que Frère et Sœur Elliott ainsi que leur fils sont dans le bâtiment ce matin? Si oui, voudriez-vous vous lever, pour dire quelque chose comme : “Nous vous remercions pour…” aux gens, bon, très bien. Voulez-vous dire un mot aux gens, Frère Elliott ou Sœur Elliott? [Frère Elliott exprime la gratitude qu’ils ressentent.] Que Dieu vous bénisse, Frère Elliott. C’est très bien. Merci. Que Dieu soit avec vous, vous et Sœur Elliott ainsi que votre fils.

4 Ces gens sont venus de New York. Je ne savais pas qu’ils étaient ici. Ils ont dit que j’avais déjà eu un entretien avec eux, ou bien que j’avais prié avec eux un jour, ou quelque chose comme ça. Je ne les connaissais pas, c’est seulement hier que j’ai fait leur connaissance, et j’ai vu qu’ils étaient de gentils Chrétiens, de très bonnes personnes. Et ils habitaient New York, là, quelque part dans la vallée du fleuve Hudson, et peut-être qu’après avoir écouté une bande ou quelque chose, ils ont cru le Message, ont tout vendu, et sont venus s’installer ici, ils ont simplement consacré leur vie et leur temps à Christ. Et nous voulons que vous sachiez, Frère et Sœur Elliot, que c’est notre petite façon d’exprimer que nous aussi, nous sommes de passage. “Nous sommes pèlerins et étrangers en ce monde. Nous cherchons une Cité dont l’Architecte et le Constructeur est Dieu.” Et quand le malheur vous frappe, que vous vivez ces choses, que le diable essaie de vous chasser par la peur et de brûler tout ce que vous avez, sachez que nous sommes là, à cent pour cent, avec vous, pour vous soutenir, en faisant tout ce que nous pouvons pour vous aider à vous remettre sur pied. Levez-vous, au Nom du Seigneur Jésus, et continuez à avancer. Ne—ne vous découragez pas, non. “Le malheur atteint souvent le juste, mais Dieu l’en délivre toujours.” Alors, nous—nous savons que nous nous attendons à ce que ces choses arrivent, mais nous savons aussi que nous regardons à notre Sauveur, qui est plus que vainqueur, et nous sommes en Lui, Lui qui nous a rachetés.

5 Bon, la journée d’aujourd’hui est assez chargée, et ce matin je pensais, là, je pensais enseigner une leçon d’école du dimanche pendant quelques instants. Faire, en quelque sorte, une classe d’école du dimanche ce matin. Et ce soir, à dix-neuf heures trente, je voudrais, si c’est la volonté de Dieu, apporter mon—mon Message de Nouvel An, comme dimanche passé, dimanche soir passé, j’avais apporté mon Message de Noël. Ce soir, j’apporterai mon Message de Nouvel An à dix-neuf heures trente, si le Seigneur le veut. Frère Neville apportera son message de Nouvel An, et je vois Frère Stricker ici et Frère Collins, et, oh, d’autres ministres ici, et Frère Palmer qui est ici avec nous, de la Géorgie, et—et les autres ici. Ce sont des ministres, vous les entendrez ce soir.

6 Alors, j’ai appelé Frère Neville hier, par rapport à quelque chose qui avait touché mon cœur : étant donné que c’est le Nouvel An, et que c’est aussi le premier, le premier dimanche, au lieu d’avoir un grand rassemblement, de crier à tue-tête et de nous comporter comme le fait le reste du monde, ce soir, nous prendrons la communion à minuit. Voyez? Voyez, pour servir le Seigneur. Frère Neville était du même avis et a trouvé que c’était très bien. Et ce soir, si le Seigneur le veut, je vais servir la communion à minuit. Et nous commencerons la nouvelle année, non pas en criant à tue-tête et en faisant toutes ces choses, ce qui est bien si les gens veulent faire tout ça, mais nous, faisons en sorte que ce soit plus sacré et sincère, et commençons cette année avec une grande sincérité à l’égard de Christ, en donnant tout ce que nous avons, ainsi que notre engagement. Il ne s’agit pas de tourner la page ou quelque chose du genre, commencer une nouvelle année, car nous ne croyons pas à ce genre de choses. Vous tournez la page pour—pour mieux revenir à ces choses le jour suivant, alors remettons-Lui simplement nos vies et prenons la communion ce soir, à minuit. Et, à ma connaissance, depuis que je suis ministre, je crois bien que c’est la première fois qu’on fait cela. N’est-ce pas, Frère Neville? Mais c’est quelque chose de nouveau pour nous maintenant, et il est très rare que le Nouvel An se présente ainsi, vous savez, donc ça m’avait simplement—simplement frappé, et j’ai pensé que ça marquerait les esprits.

7 Là, je suppose que ce sera plus ou moins la dernière fois que je m’adresserai à vous tous, avant un certain temps, comme nous commençons la nouvelle année, car je m’en vais sur le champ de mission, au service du Seigneur. Je partirai aux environs de la semaine prochaine, ou au début de la semaine suivante, à Phoenix, pour à peu près quinze ou seize réunions d’affilée, qui auront lieu d’un bout à l’autre des vallées, en passant par Sunny Slopes et Scottsdale, et partout, dans les vallées, là-bas. Et ensuite, nous avons le congrès des Hommes d’Affaires Chrétiens qui se tiendra là-bas, à la fin de toutes ces réunions, et c’est un congrès de cinq jours. Ils ont tout organisé pour que je puisse prêcher à toutes les dénominations, à chacune de leurs églises qui se trouvent partout dans la région métropolitaine de la vallée de Maricopa, à Phoenix. Et, ces réunions commencent le quinze. Alors, je partirai une dizaine de jours à l’avance, afin de…je m’arrêterai probablement pour rendre visite à mon bon ami, Frère Moore, et à plusieurs autres en chemin. Il y aura des cols enneigés à traverser, et tout, alors je dois partir à temps. Et alors, je…bon nombre d’entre vous sont prédicateurs.

8 Et Frère Roy Borders, s’il est ici ce matin, d’habitude c’est lui qui s’occupe du programme des réunions, quand les gens appellent pour demander des réunions. Et pendant les vacances de Noël, eh bien, j’ai pour habitude de faire l’itinéraire de l’année suivante, mais cette année, pour une raison ou pour une autre, je n’ai pas eu à cœur de faire cela. J’ai à cœur d’aller faire une série de réunions, ensuite, de là j’irai où Il me conduira, à la réunion suivante. Et de la réunion suivante, où que ce soit, j’irai simplement où Il me conduira.

9 Et maintenant je m’attends à ce que quelque chose se produise au cours de cette année. Et j’ai eu bon nombre de visions ces derniers temps. L’autre matin, j’en ai encore eu une assez impressionnante, et elles se rapportent toutes à quelque chose de très impressionnant qui, on dirait bien, est sur le point d’arriver. Alors, je continue simplement à Lui faire confiance. Il y en a certaines dont je ne comprends même pas le sens. Et, on ne comprend pas les visions : elles sont plutôt symboliques, et parfois on n’en saisit pas parfaitement le sens, mais on sait tout de même qu’elles sont vraies. Alors, elles s’accompliront. Je les prends en note.

10 Eh bien, je crois qu’on a aussi annoncé — du moins, on aurait dû l’annoncer — que le conseil d’administration et le conseil des diacres, les deux, doivent se réunir, ici, au Tabernacle, pour une union, une réunion commune, demain soir, à dix-neuf heures. Bon, je vais l’annoncer encore une fois, pour que les diacres, où qu’ils soient, s’ils se trouvent dans l’autre pièce, qu’ils puissent entendre dans le petit micro, que demain soir, à dix-neuf heures, le pasteur—le pasteur, ainsi que le conseil des diacres et celui des administrateurs, doivent se réunir demain soir, c’est ce qu’on m’a dit il y a quelques instants. Et Frère Neville veut voir son conseil des diacres et lui parler, et les administrateurs tiennent leur réunion habituelle, tous ces frères se réuniront donc demain soir.

11 Alors, ce matin, avant d’aborder la Parole, eh bien, oh, ne soyons pas pressés pour quoi que ce soit. On a toute la journée d’aujourd’hui, et ce soir, et demain, alors prenons simplement notre temps et—et n’expédions pas ces choses. Bien sûr, je sais que les gens se fatiguent et s’épuisent et, ou bien, qu’ils veulent rentrer chez eux, vous savez, pour leur…vite, pour leur dîner, et pour leur mari qui attend cela. Bon, alors, ça—ça, c’est en ordre, sortez discrètement sans faire de bruit. Et—et—et ceux d’entre vous qui veulent rester, très bien. Et nous ne… Vous n’avez pas à travailler demain, alors nous allons simplement prendre notre temps. Et, voilà pourquoi je m’étais dit qu’au lieu de prêcher pour trois ou quatre heures seulement, je prendrais bien huit ou dix heures pour donner un enseignement.

12 Tous ces gens de la Géorgie et de l’Alabama m’ont fait tellement plaisir l’autre soir. Je crois que j’étais dans le bureau, et tout le monde était parti, sauf Billy, et il a dit… Frère West et les autres sont des amis très gentils et loyaux, je ne les vois pas, mais je pense bien qu’ils sont ici. Ils ont appelé et ont demandé : “Eh bien, est-ce que Frère Branham fera l’école du dimanche, dimanche matin?” Il fait très froid à Louisville; aux informations, ils ont dit qu’on bloquait complètement les grandes routes, et que les chaussées étaient glissantes.

13 Billy a dit : “Eh bien, c’est possible.” Il a dit : “Il se rend là-bas.” Il a dit : “Peut-être Frère Neville ou bien lui, l’un des deux.”

14 Il a dit : “Eh bien, cette possibilité nous suffit, on arrive!” Tout ce trajet depuis l’Alabama, et par ces chaussées glissantes, et je—je ne mérite pas d’avoir de tels amis. Ça, c’est vrai. Je—je ne mérite pas d’avoir de tels amis. Il y a quelque chose là. Ça me coûte toujours de faire l’annonce des réunions, car je sais qu’il y a des gens qui croient le Message, et—et qui viendront, et—et ces gens m’aiment.

15 Je—j’ai toujours voulu être aimé. Quand j’étais petit garçon, je n’étais aimé de personne. Les gens n’avaient que faire de moi. J’étais ici, dans l’Indiana, né dans le Kentucky, alors, pour les enfants du coin, je n’étais qu’un pauvre campagnard. Dans la famille, presque tous les garçons fumaient, buvaient, et tout ça, tous sauf moi. Et j’étais—j’étais rejeté par ma famille, et rejeté à l’école, et au travail, j’étais rejeté, et partout où j’allais, j’étais rejeté. Puis, j’ai enfin trouvé Quelqu’un qui m’aimait vraiment, Jésus, et Il a dit : “Je te donnerai des pères et des mères, des frères, des sœurs et des amis.”

16 Et c’est étrange de voir comment Sa grande et sage providence, comment Il arrange les choses, là. Il semble que l’amour provoque un drôle de sentiment; pas un sentiment, mais une—une réaction. Alors, je regarde les gens, puisqu’Il m’a appelé à être Son serviteur, je regarde les gens et je vois le péché qui s’infiltre, puis là, je dois réprimander cela de toutes mes forces, vous voyez, pour l’arracher. Et ça paraît dur selon la…selon ma façon de voir les choses, eh bien, de dire ces choses-là. N’empêche que, au fond, c’est comme ça que le vrai amour agit. Voyez, le vrai amour.

17 En effet, si votre petit garçon ou votre petite fille jouait dans la rue, là où filent les voitures, vous savez que, tôt ou tard, il se fera mal. Et là, s’il dit : “Mais, papa, j’ai envie d’être ici.” Diriez-vous : “Sois béni, mon petit Junior, allez, va jouer dans la rue”? Ça, ce n’est pas un vrai papa. S’il le faut, relevez brusquement ce petit garçon et donnez-lui une fessée, grondez-le, attachez-le, et tout, pour l’empêcher d’aller dans la rue : il se fera tuer. Pas vrai? Eh bien, c’est comme ça qu’on doit faire avec l’Évangile. On doit secouer et pousser, et—et—et faire de son mieux pour garder les gens alignés. Maintenant, j’espère que tout le monde le comprend de cette manière. Je—j’ai confiance qu’un jour, quand tout sera terminé, alors, quand les voiles seront ôtés de sur nos visages, là nous comprendrons.

18 Frère Way, je…cette belle Bible que toi et Sœur Way m’avez offerte comme cadeau de Noël, ce sera vraiment bien pour y garder mes notes plutôt que dans un carnet comme celui-ci, quand j’aurai un moment pour les taper à la machine. Je ne veux pas écrire à la main, parce que j’ai du mal à déchiffrer ma propre écriture, alors, comment quelqu’un d’autre pourrait-il y arriver? Je leur ai dit que j’avais ma propre sténo. Et je dois examiner cela moi-même, pour comprendre ce que j’ai dit. Et un jour, je—je ferai taper tout cela. C’est une Bible à feuilles volantes, où on peut simplement prendre une page, comme ici. J’ai deux passages bibliques ce matin, deux endroits où je veux lire. Et dans cette Bible qu’il m’a offerte, on sort la page comme ça, et on peut prendre une page de la Genèse, une de l’Apocalypse, de n’importe où, et les mettre ensemble, et les lire directement comme ça, voyez. Et là, il y a un petit endroit, ici, à l’arrière, où se trouve une page de garde, qui permet de revenir à tous les passages de l’Écriture notés sur le message et tout ça. C’est merveilleux. Donc, j’espère qu’avec ça, j’aiderai à gagner beaucoup d’âmes à Christ.

19 Que Dieu bénisse chacun d’entre vous. J’aimerais de nouveau dire un mot pour ces beaux cadeaux de Noël que chacun de vous m’a offerts. L’église m’a offert un nouveau complet, oh, j’apprécie vraiment cela! J’ai reçu deux nouveaux complets pour Noël. Mon frère, de la petite église, là-bas, à Macon, en Géorgie, tout là-bas, Frère Palmer, m’a envoyé un nouveau complet. Et le Tabernacle m’a offert un nouveau complet, et il y a tellement de belles choses qu’on m’a offertes, et—et des dons en argent comme cadeaux de Noël. D’ailleurs, la Division de l’impôt sur le revenu m’a fait savoir que s’il s’agit là d’un cadeau de Noël et qu’il est écrit : “cadeau de Noël” ou “cadeau d’anniversaire”, tout ça, je peux l’accepter; autrement, je dois…ça—ça ira à l’œuvre, ce qui est très bien. Et je remercie vraiment chacun de vous sans exception, ma femme et moi, ainsi que les enfants, et nous tous, nous exprimons notre gratitude envers chacun de vous sans exception, c’est vraiment gentil. Nous aurions souhaité pouvoir vous rendre la pareille et vous offrir à tous un cadeau en retour, mais on ne peut tout simplement pas faire cela, vous savez, on… Oh! la la! Je—je ne pourrais pas faire cela. J’aurais souhaité pouvoir le faire, mais je—je ne le peux tout simplement pas. Je suis sûr que vous comprenez. Et je sais que c’est aussi ce que ressent mon précieux frère, assis ici. Nous sentons simplement que les gens nous aiment, et nous les apprécions.

20 Alors, courbons la tête maintenant pour prier, préparons-nous à entrer dans le Message de ce matin.

C’est dans la Présence du Dieu vivant que nous venons maintenant, sobrement et dans la crainte à Son égard; nous venons au Nom du Seigneur Jésus, sachant que nous ne pourrions pas venir en disant : “Maintenant, Père, voici William Branham, ou bien, Orman Neville”, ou qui que nous soyons, car nous serions vite mis dehors. Mais nous avons l’assurance qu’Il a dit : “Tout ce que vous demanderez au Père en Mon Nom, vous le recevrez.” Alors, je ne crois pas que j’obtiendrais quoi que ce soit de Sa part en me servant de mon nom. Mais je sais que lorsque je me sers du Nom de Son Fils, c’est là que j’obtiens ce que j’ai demandé, car c’est en Lui que je place ma confiance. C’est en Lui que nous avons la vie et l’être. Et nous sommes reconnaissants ce matin, ô Dieu, pour tout ce qu’Il représente à nos yeux : toute notre vie et tout notre être.

21 Je Te remercie pour cette petite église, pour son pasteur, pour les administrateurs et les diacres, et pour tous les membres. Et je suis reconnaissant de ce que le Saint-Esprit veille sur eux. Puisse ce merveilleux Saint-Esprit les conduire sans cesse et les guider sur les sentiers qu’Il voudra leur faire emprunter. En lisant dans les Testaments, l’Ancien et le Nouveau, et aussi dans l’Âge de Nicée, nous voyons que lorsque la maladie frappait les saints, toute l’église se réunissait, et d’un seul cœur, ils invoquaient Dieu, et ce qu’ils demandaient leur était accordé. Chacun d’entre eux, en tant que membre du Corps de Christ, jeûnait et priait, et Dieu entendait et exauçait leur prière. Père, puisse cette petite église être tellement unie, par les liens de l’amour les uns pour les autres et par le Saint-Esprit, qu’elle deviendra comme une de ces églises-là, où il n’y aura aucune friction parmi nous au cours de cette nouvelle année. Qu’il y ait un tel amour divin, et que tout le monde marche dans la voie de Christ, si bien que beaucoup de pèlerins, épuisés le long de la route, viendront recevoir le salut. Que l’on dise que, lorsque les gens entrent dans ce petit bâtiment, la Présence de Dieu les y rencontre et les accueille avec douceur. Éloigne la maladie du milieu de nous, Seigneur.

22 Et nous sommes reconnaissants de ce que nos cœurs ont faim d’entendre Ta Parole. Seigneur, rends nos cœurs continuellement affamés de Toi. Comme David l’a dit autrefois : “Comme une biche soupire après un courant d’eau, mon âme soupire après Toi.” Je pense à cette petite biche, ce cerf, comme on l’appelle de nos jours, qui a été déchiré par les chiens sauvages, et qui saigne. Il est en train de perdre la vie, il doit absolument trouver de l’eau s’il compte survivre. Dès qu’il trouve de l’eau, sa vie est renouvelée. Puissions-nous être tout aussi assoiffés, Seigneur, d’avoir Christ à tout prix si nous comptons survivre, d’avoir Christ à tout prix si nous comptons devenir l’Église que nous demandons à être. Si nous comptons mener les vies que nous désirons vivre, il nous faut, à tout prix, avoir Christ, sans quoi nous mourrons.

23 Maintenant, alors que nous ouvrons Ta Parole ce matin, pour trouver un réconfort et des tremplins qui serviront à nous rapprocher de Lui, je prie, Père, que le Saint-Esprit nous ouvre la Parole, pour que, Seigneur, en tant que Tes serviteurs, nous soyons mieux équipés pour affronter la nouvelle année. Car nous le demandons au Nom de Jésus-Christ. Amen.

24 Eh bien, je pensais ce matin, compte tenu du fait que c’est le Nouvel An, j’ai pensé que ce serait peut-être bien de remettre mon Message de Nouvel An à ce soir, et de revenir ici à des passages de l’Écriture pour l’école du dimanche, prendre pour sujet l’un des thèmes les plus vitaux de la Bible, à ma connaissance, et en parler pendant quelques instants. C’est une Doctrine que notre Seigneur a été le premier à prêcher, la première Doctrine que Jésus a prêchée, et je crois qu’il serait bon d’en faire notre première leçon de l’année.

25 Bon, trouvez-vous qu’il fait frais, levez la main si vous avez un peu froid? Je me disais bien que j’avais senti ça par ici. Doc, où que tu te trouves, augmente un peu la température de la chaudière, parce que je sens ce courant d’air froid. Je suis sûr que certains d’entre vous, là-bas, vous le sentez aussi, surtout ceux qui ont des enfants.

26 Maintenant, prenons nos Bibles ce matin, dans Éphésiens, au chapitre 4 d’Éphésiens, et commençons à lire au verset 11, au verset 11 du chapitre 4 d’Éphésiens. Et ensuite, de là, nous prendrons Jean 3.1-12, nous lirons donc deux passages de l’Écriture. Je lis maintenant le chapitre 4 d’Éphésiens, en commençant au verset 11.

Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs,

Pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ :

Jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, l’état d’homme fait, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ,

Afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction,

Mais que, professant la vérité dans l’amour, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ :

C’est de lui, et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s’édifie lui-même dans l’amour.

27 Bon, j’ai lu ceci pour que ça vous donne matière à étudier une fois chez vous. Maintenant, je vais lire mon texte dans Jean 3, un passage de l’Écriture qui nous est très familier.

Et il y eut un homme d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, un chef des Juifs,

Qui vint, lui, auprès de Jésus, de nuit, et lui dit : Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui.

Jésus répondit, lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.

Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître quand il est vieux? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître?

Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu.

Ce qui est né de…chair est de la chair, et ce qui est né de…Esprit est esprit.

Ne t’étonne pas que je t’aie dit : Il faut que vous naissiez de nouveau.

Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit.

Nicodème lui dit : Comment cela peut-il se faire?

Jésus lui répondit : Tu es le docteur d’Israël, et tu ne sais pas ces choses!

En vérité, en vérité, je te le dis, nous disons ce que nous savons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu; et vous ne percevez pas notre témoignage.

Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes?

28 Maintenant, que Dieu bénisse Sa Parole. Et ce matin, je veux prendre pour sujet la première Doctrine de Jésus. La première Doctrine de Jésus, c’était : Il faut que vous naissiez de nouveau. C’était Sa première Doctrine. Bon, je vais apporter cela comme une leçon d’école du dimanche, comme ça je ne vais pas prêcher et m’enrouer la voix pour ce soir, et j’ai pensé dans mon cœur que c’est là quelque chose qui n’est pas très clair pour les gens; on en entend tellement parler, tout le temps, et j’ai pensé que ce serait bien, ce matin, si on étudiait ce sujet à fond pour le rendre clair. Et ça, c’est la première des choses : Il faut que vous naissiez de nouveau. Et c’est un sujet vraiment profond.

29 Et nous—nous découvrons qu’il y a beaucoup de significations différentes que les gens donnent à cela. Presque toutes les églises disent qu’il faut que vous naissiez de nouveau, mais chacune d’elles a ses—ses différentes interprétations sur le sujet, sur ce que naître de nouveau signifie. Je pourrais me rendre à l’église méthodiste ce matin; eux, ils disent : “Nous croyons qu’il faut que vous naissiez de nouveau.” Quelle interprétation donnez-vous à cela? Si je me rends à l’église baptiste : “Et nous croyons qu’il faut que vous naissiez de nouveau.” Quelle interprétation donnez-vous à cela? Et si je me rendais dans chacune de ces églises, on trouverait, si on se rendait dans toutes les neuf cents différentes dénominations, il y aurait neuf cents interprétations différentes. Alors, étant donné qu’il existe tellement d’interprétations différentes, et pourtant, une seule Doctrine de la Bible, il doit bien y avoir une Vérité quelque part, et c’est le cas.

30 Eh bien, maintenant, souvenez-vous, il n’est pas dit : “Il serait souhaitable que vous naissiez de nouveau”, mais “il faut!” Maintenant, nous, les anglophones, nous comprenons ce que le mot “must” [“faut”—N.D.T.] veut dire : c’est que “vous êtes absolument tenus de le faire”. Voyez, c’est une nécessité absolue! Non pas : “Ce serait souhaitable, vous seriez beaucoup mieux ainsi”, mais, “il faut que vous naissiez de nouveau”! Oh, si nous pouvions prendre ce terme, ce matin, et en décortiquer le sens, voir qu’il est totalement impossible… Et alors, si c’est si important, si primordial qu’il est totalement impossible d’entrer dans le Royaume des Cieux, ou même de Le voir, à moins de naître de nouveau, et qu’il y a tellement d’interprétations différentes de ce terme naître de nouveau, nous devons chercher de tout notre cœur, pour en découvrir le sens.

31 Il n’y a pas une personne ici qui veuille aller dans le lieu de tourments, personne. Et vous ne faites pas des centaines de kilomètres en voiture, sur des routes verglacées, et vous ne dépensez pas votre revenu, votre argent, rien que pour venir à l’église ici pour, eh bien, serrer la main aux gens (bien que vous aimiez faire cela), et entendre le pasteur et moi-même et d’autres ministres prêcher la Parole (vous en trouvez où que vous soyez, des pasteurs, des ministres, tout comme nous, des serviteurs de Christ), mais il y a quelque chose qui vous attire ici, à cet endroit en particulier. Alors, il est de notre devoir en tant que pasteurs, de veiller à ce que le troupeau soit nourri, et qu’il soit nourri correctement, parce que le Dieu Tout-Puissant nous redemandera votre sang. Et au jour du Jugement, nous aurons à rendre des comptes pour vous. Alors, en voyant cette énorme responsabilité qui repose sur nous, et puisque Dieu nous a donné des gens qui nous aiment et qui viennent nous écouter, nous devrions passer notre temps à veiller sans relâche sur vos âmes. Et, dès lors que nous voyons surgir la moindre chose qui n’est pas en ordre, il est de notre devoir d’aller voir cette personne, puisque nous sommes des bergers qui veillent sur cette brebis. Et si je vois cette brebis manger une mauvaise herbe qui la tuera, je ferais mieux de l’éloigner de cette mauvaise herbe, lui arracher cette mauvaise herbe, afin qu’elle ne puisse pas l’atteindre, parce que ça tuerait la brebis.

32 Il existe, dans les régions de l’ouest, une mauvaise herbe que, qu’un animal mange, on l’appelle “l’herbe loco”. Je ne sais pas si quelqu’un ici a déjà entendu parler de ça ou pas : l’herbe loco. Oui. Si un cheval en mange, vous ne pouvez plus rien faire avec lui. Il devient complètement rebelle. Vous ne pouvez pas lui mettre de selle, vous ne pouvez rien faire avec lui. On l’appelle “l’herbe loco”. Et il faut que vous teniez votre—votre bétail éloigné de cette mauvaise herbe. Et, si ça peut amener un cheval à manger quelque chose, ou plutôt, si un cheval, s’il peut manger quelque chose qui le met dans cet état, qui provoque ces accès de folie, eh bien, vous seriez un bien piètre cowboy si vous laissiez votre cheval manger une mauvaise herbe, cette herbe loco. Cela montre que ça vous est égal.

33 Et un véritable pasteur, un véritable serviteur de Christ serait un piètre exemple de Christ, s’il regardait la brebis manger quelque chose qui la ferait s’éloigner, ou qui ferait d’elle une rebelle devant Dieu, une violatrice de la Parole, une violatrice de Ses commandements. Vous ne devriez pas faire cela. Vous devriez surveiller cela de très près.

34 Donc, cette grande Doctrine de Jésus inscrite ici sous nos yeux, dans la Bible : “Il faut que vous naissiez de nouveau.” Comme je l’ai déjà dit, il y a tellement de versions différentes sur le sujet, que je me disais ce matin que, pour le bien de tous ceux qui m’ont demandé quel en était le sens et comment faire pour devenir de véritables Chrétiens, je me suis dit que nous allions peut-être aborder le sujet et que je vous l’apporterais le plus clairement possible. Non pas sous forme de prédication, mais plutôt sous forme de leçon d’école du dimanche, pour que les gens puissent saisir le Message. Maintenant, on trouve beaucoup d’interprétations de ce terme “naître de nouveau”.

35 Et maintenant, je dirai ceci, et je sais qu’on enregistre, et je veux dire ceci aux pasteurs qui recevront peut-être cette bande. Je suppose que c’est un peu différent de ce que l’église a l’habitude d’enseigner à ce sujet : moi, j’enseigne et je crois — et je crois pouvoir très bien le démontrer par l’Écriture — qu’on naît de l’Esprit et qu’ensuite, on est baptisé dans le Corps par le Saint-Esprit.

36 Maintenant, nombreux sont ceux qui enseignent que le simple fait de s’avancer et de se faire connaître devant l’assemblée, et tout ça, comme—comme pécheur, et de vouloir accepter Christ comme Sauveur personnel, c’est cela la nouvelle Naissance. Bien des gens croient que le baptême d’eau, c’est cela la nouvelle Naissance. Et certains croient qu’on—qu’on naît d’eau quand on est baptisé dans l’eau. Et il y a tellement de versions différentes sur le sujet. Bon nombre d’entre eux, bien des gens croient que le fait de réciter un credo et de croire à la doctrine d’une église, de simplement l’accepter et dire : “Je crois à la sainte église, telle église. Et—et je crois que Dieu est le—le Sauveur de l’homme, et ainsi de suite. Et à compter de ce jour, je—je deviens membre de cette église, et je vais être en communion avec les Chrétiens.” Ils pensent que c’est cela “naître de nouveau”.

37 Bien que ce credo qu’ils récitent, je ne crois pas que nous puissions le critiquer, car certains sont purs et saints, certains sont vraiment conformes aux Écritures, mais l’Écriture n’est pas appliquée là où il faut. Et, même si vous appliquez l’Écriture, je crois ceci, que la nouvelle Naissance est quelque chose au-delà de tout cela. Peu importe à quel point vous voulez bien faire, je crois que la nouvelle Naissance est bien au-delà de vos bonnes intentions et de vos pensées, de vos capacités intellectuelles; c’est au-delà de tout cela.

38 Je ne veux pas dire ceci pour être sacrilège, et je ne fais de remarques désobligeantes envers aucune organisation d’église, mais ça me rappelle beaucoup l’histoire d’un—d’un—un Juif, une petite…c’est une plaisanterie. Et je ne crois pas qu’on devrait raconter des plaisanteries à la chaire, ceci n’est pas un endroit pour plaisanter. Donc, c’est pour exprimer ce point que j’ai à l’esprit, ce n’est pas pour plaisanter, mais pour vous illustrer ce que je veux dire. Un jour, un prêtre catholique est allé chez…c’était un vendredi, il est allé chez un nouveau converti à la foi catholique. Et le converti catholique avait fait cuire un jambon, et il a dit : “Mon père, je suis désolé, je viens de me rappeler qu’aujourd’hui, on est vendredi. Mais je crois que, d’après la grande doctrine de notre église, autrefois j’étais un Juif, puis, vous m’avez aspergé d’eau bénite, et du Juif que j’étais, cela m’a transformé en un catholique. Maintenant, je vais asperger un peu de cette eau-là sur ce jambon et en faire un poisson.” Eh bien, ça, le fait de dire cela, n’en fera pas un poisson. Ça reste un jambon, peu importe à quel point on peut prétendre que l’eau est bénite.

39 Et, peu importe à quel point on essaie de penser qu’on a raison quand on récite un credo et qu’on adhère à une église, là encore, vous restez ce que vous étiez, à moins que vous ne naissiez vraiment de nouveau de l’Esprit de Dieu. Tout cela ne vous change pas. Votre credo, le fait d’adhérer à une église, ou de changer votre façon de penser, ou vos bonnes intentions, aussi bien que ça puisse paraître, là encore, ce n’est pas juste. Il faut que quelque chose arrive, la nouvelle Naissance est une expérience, quelque chose qui se passe. Donc, ce ne sont pas ces choses-là qui produisent la nouvelle Naissance. Maintenant, ces différentes églises, elles diraient : “Eh bien, acceptez ceci ou croyez cela, et c’est en ordre.” Mais ce n’est pas le cas.

40 Maintenant, pour commencer, pour servir de fondement, la raison pour laquelle il faut que nous naissions de nouveau, c’est parce que la Bible nous enseigne que nous sommes tous “nés dans le péché, enfantés dans l’iniquité, venus au monde en disant des mensonges”. Alors, cela nous montre que, pour commencer, notre nature est pécheresse dès le départ. Nous ne valons rien, pour commencer. Nous ne pouvons donc pas revendiquer quoi que ce soit sur la base de notre habileté, de notre sincérité, ou de notre importance, ou de notre petitesse, ou quoi encore; nous sommes entièrement dans l’erreur, dès le départ. Et nous ne pouvons rien y changer. Vous ne pouvez pas… Jésus a dit : “Qui, par ses inquiétudes, peut ajouter une ta-…une à sa taille, une mesure à sa taille?” Vous aurez beau vous inquiéter constamment, rêver de cela constamment, lire à ce sujet, l’étudier, l’examiner, et tout ça, et ça ne vous aidera pas, pas d’un seul iota. Alors, ça élimine déjà tout ça. J’en suis heureux, parce que si cela résidait dans l’idée de connaître quelque chose, d’être intelligent, nous, pauvres illettrés, nous aurions été mis à l’écart, et nous n’aurions eu aucune chance. Mais Dieu a changé les choses, ou plutôt, ça n’a jamais été Son mode de fonctionnement dès le départ. Les églises compliquent toujours les choses. Dieu, Lui, les simplifie. Alors, les choses sont ramenées au point où nous pouvons tous voir, nous pouvons tous avoir cela. C’est pour celui qui veut.

41 Bon, maintenant, aucun homme ne pourrait en sauver un autre. Eh bien, les gens auront beau essayer de dire n’importe quoi, aucun homme ne peut en sauver un autre. Peu importe combien il est intelligent, la nature de sa fonction, qu’il soit pasteur, prêtre, évêque, cardinal, ou bien pape, il ne peut rien faire pour sauver la vie d’aucun homme, parce qu’il est, lui-même, pécheur, né dans le péché, enfanté dans l’iniquité, venu au monde en disant des mensonges. Il est un menteur dès le départ, et toute parole qu’il prononcerait serait un mensonge, si elle était contraire à la Parole de Dieu et au plan de Dieu.

42 Mais Dieu a établi un plan pour sauver l’homme. Et l’homme ne peut rien ajouter à ce plan-là. C’est le plan de Dieu. Et c’est le plan que nous, que nous voulons étudier ce matin. Quel est le plan de Dieu? Il a dit : “Que toute parole d’homme soit reconnue pour mensonge; que la Mienne soit reconnue pour Vérité.” Ainsi donc, nous n’oserions pas changer une seule phrase pour en faire quelque chose d’autre. Peu importe ce que disent nos rites et ces choses-là, il faut qu’on oublie tout ça. Ceci, c’est la Parole de Dieu. Il est tout simplement impossible de faire autrement. Dieu a un plan, Il a établi un plan.

43 Et, souvenez-vous, à moins que vous ne naissiez d’abord de nouveau, vous ne comprendrez jamais. Il a dit cela à deux reprises. “Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut entrer dans le Royaume.” “Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut même pas voir le Royaume.” Et ça, en plus, ça a été ponctué. Le terme, quand ils ont procédé au choix de tous ces termes, j’ai appris qu’ils devaient retranscrire tout cela, ils, quand il est dit “en vérité, en vérité”, ça, c’est une ponctuation, comme une—une—une majuscule. “En vérité, en vérité, Je vous le dis!” Et ce terme, à un endroit, ou même à bien des endroits, est traduit par “absolument”. “Absolument, absolument, Je vous le dis!” Qui a dit cela, est-ce un cardinal? Un prêtre? Un pasteur? Un évangéliste? Un pape? C’est Dieu Lui-même! Alors, il n’y a pas d’excuse. Il ne peut pas, pas du tout, par aucun autre moyen, peu importe son importance, son nom, sa grandeur, ou sa popularité, il ne peut même pas comprendre le Royaume de Dieu, à moins d’être né de nouveau. C’est un grand sujet. “En vérité, en vérité, Je vous le dis!” Observez. Allez chercher dans la version grecque, vous remarquerez qu’il ne s’agit pas de voir avec les “yeux”, mais de voir avec le “cœur”. Voyez-vous, vous ne pouvez pas voir le Royaume de Dieu avec vos yeux, parce que c’est un Royaume spirituel. Voyez? Autrement dit : “Vous ne serez jamais capables de comprendre le Royaume de Dieu, à moins que vous ne naissiez de nouveau.” Il s’agit d’un mystère éclairci. Et quand vous êtes nés de nouveau, les plans du Royaume, le Royaume en Soi devient réel pour vous.

44 Comme un entrepreneur qui doit construire un bâtiment, à moins qu’il ne sache lire un plan, il est inutile qu’il essaie de construire un bâtiment, s’il ne comprend pas le plan. Et alors, quand il comprend le plan, il sait comment s’y prendre pour construire le bâtiment. C’est—c’est comme ça. C’est ce qui se passe avec le fait de bâtir le Royaume de Dieu. Il faut que vous compreniez le Plan, et vous ne pouvez pas connaître le Plan à moins que vous ne naissiez de nouveau. Et quand vous êtes nés de nouveau et que par la suite, vous rejetez le Plan, que se passe-t-il?

45 Une charmante jeune fille qui vient de… Je sortais avec sa mère à l’époque, quand nous étions jeunes. C’était une femme charmante, ravissante. Elle s’appelle Huff maintenant, elle s’appelait Lee avant de se marier. Quand j’étais pasteur à l’église baptiste de Milltown, ils étaient membres de l’église des Frères unis, mais, oh, ils m’appréciaient vraiment beaucoup. Et elle…je sortais avec elle, à l’époque. Ils vivaient très loin, derrière la maison de Frère Wright ici présent. À… J’avais l’habitude d’aller chez eux, là-bas, et cette jeune fille était une très gentille jeune fille, et elle était ma petite amie. Et Frère Lee, un homme bien, fidèle à l’église, à l’idéologie de l’église des Frères unis, il m’avait invité à rentrer avec lui un soir et à passer la nuit chez lui. Et j’avais dit : “Frère Marrion, ça me—ça me ferait plaisir.” Alors, une fois le service terminé, eh bien, la—la jeune fille et moi étions montés dans la voiture et nous étions partis. Et j’avais dû ouvrir une douzaine de barrières, je crois bien, en passant par le flanc de la colline, là, avant d’arriver à une grande maison de rondins. Eh bien, nous sommes restés dans le jardin en attendant que sa mère, son père et sa petite sœur arrivent. Quand ils sont arrivés, nous sommes tous entrés pour prendre un léger repas ce soir-là. Sa mère a sorti un peu de nourriture, nous avons mangé, et—et son père et moi avons dormi ensemble au rez-de-chaussée, sur un grand lit de plumes installé sur—sur une paillasse, vous savez, on y dort vraiment bien. C’est plus confortable que tous ces matelas Beautyrest qu’on peut se procurer, je vous assure. Alors, nous… La mère et les deux filles étaient montées à l’étage.

46 Et cette nuit-là, pendant que nous étions couchés là, Frère Lee a eu un songe. Et il avait toujours contesté avec moi au sujet du baptême d’eau au Nom du Seigneur Jésus-Christ. Il n’y croyait pas. Et il était entrepreneur. Donc, il a dit : “Frère Branham, je viens d’avoir un songe.” Il a dit : “J’ai rêvé que j’étais allé à New Albany. Je construisais la maison d’un monsieur, et il m’avait donné le plan. Mais, quand j’ai vu la façon dont il avait placé ses fenêtres et, à un certain endroit, la façon dont c’était dessiné, je me suis dit : ‘Ce n’est pas bon. Impossible. C’est incohérent. Ce n’est pas bon, ça.’ Alors, j’ai construit cela de la façon que je pensais être la bonne. Et, à son retour de vacances en Floride, j’avais pratiquement fini sa maison.

47 “Il a regardé la maison, il est allé chercher le plan et l’a regardé, et il a dit : ‘Dites, vous avez mal construit ma maison!’

“Je lui ai répondu : ‘Non, je n’ai pas mal construit votre maison.’

“ — Et cet endroit, là?

“ — Eh bien, a-t-il dit, en fait, ça ne devrait pas se trouver là.

48 “Il a dit : ‘Démolissez-moi ça! Si vous vous attendez à ce que je vous paie, vous la construirez d’après le plan.’”

49 Et il a dit : “Qu’en pensez-vous, Frère Branham?”

50 J’ai dit : “Il y a un ruisseau qui passe là-bas, à côté de la maison.” Et nous y sommes allés.

Il a dit : “Je ne veux pas qu’il y ait une démolition ce jour-là.”

51 J’ai dit : “C’est maintenant qu’il faut faire les choses correctement. Construisez-la d’après le Plan!”

52 Cela a porté ses fruits, car dernièrement, l’une de ses… Sa fille a ensuite épousé un bon garçon, un homme bien. Il est machiniste ici, au chantier naval, et les doigts du jeune homme avaient été coupés comme ça, quelqu’un de bien. Ils ont une charmante famille, trois jeunes filles, et l’une d’elles…elles sont toutes Chrétiennes, et elles chantent en trio. Si jamais nous tenons une série de réunions ici, elles viendront chanter pour nous. Et l’une de ces jeunes filles s’est spécialisée dans l’étude du piano, elle est devenue professeur de musique classique alors qu’elle était très jeune, à quinze ou seize ans. Et à l’école, les enfants ont commencé à la taquiner sur diverses choses, et sur le fait d’être Chrétienne, ce qui a affecté ses nerfs et lui a fait faire une dépression nerveuse, et elle a perdu la tête. On la gardait à Louisville, et on allait l’emmener à l’hôpital psychiatrique le lundi suivant. Et ils refusaient, les médecins refusaient que je la voie. Alors, j’y suis allé en tant que visiteur, et je me suis assis auprès du lit avec le père et la mère. Et, alors que j’étais assis là, le Saint-Esprit est venu dans le, dans ce Sanatorium Notre-Dame de la Paix à Louisville, où on interne les patients souffrant de nervosité, quand il y a encore de l’espoir pour eux. Ensuite, si on ne peut plus rien faire pour eux, on les envoie à Madison, dans l’Indiana. Et la jeune fille allait partir pour Madison cette semaine-là, ils…on ne pouvait plus l’aider. Et, alors que nous étions assis là, une vision a surgi devant nous et a parlé à cette fille au Nom du Seigneur Jésus. Et la mère m’a saisi le genou, a levé le bras, saisi la main de son mari, et a dit : “Ça ne fait jamais erreur!”

53 J’ai dit : “Ne vous en faites pas, elle va se rétablir.” J’ai vite quitté le bâtiment.

54 Ce soir-là, à vingt et une heures, le téléphone a sonné, ou, je crois que c’était un peu avant vingt et une heures, avant que je vienne à l’église ce soir-là. C’était un dimanche. Et le père, le cœur transporté de joie, a dit : “Je ne pouvais pas rentrer chez moi sans vous faire part de la bonne nouvelle, Frère Branham.” Il a dit : “Le médecin est passé pour examiner ma fille. Il a dit : ‘Qu’est-ce qui lui est arrivé? Elle pourra rentrer à la maison demain.’” Quand le corps de maman était étendu là, il y a quelques semaines, ce trio était là-bas, cette jeune fille, aussi charmante qu’elle pouvait l’être, accompagnée de son petit ami, tous deux très agréables. Oh, je vous le dis : le Plan! C’est la Parole de Dieu qui doit expliquer le programme, la façon dont il faut que nous naissions de nouveau.

55 Premièrement, nous considérons que nous sommes pécheurs et que nous méritons d’être condamnés. Et nous sommes tous nés dans le péché et enfantés dans l’iniquité, il n’y a pas la moindre chose qui soit saine en nous. Notre entendement est mauvais, nos âmes sont corruptibles, nos pensées sont constamment tournées vers le mal, toutes les pensées imaginaires qui occupent l’esprit de l’homme, du pécheur, sont mauvaises, et aussi, notre corps est faible, notre esprit n’a rien de bon, et nous sommes vraiment remplis de corruption. Alors, comment quelque chose de corruptible pourrait-il produire quelque chose de bon, tiré de quelque chose qui est corruptible? Permettez-moi de dire ceci : dans Job, au chapitre 14, il a dit : “Puisque l’homme naît de la femme, il est sans cesse agité et plein de chagrin, même s’il naît comme une fleur, il disparaît.” Et le prophète poursuit en disant : “Comment d’un être souillé sortira-t-il un homme pur? Il n’en peut sortir aucun!” Si vous plongez votre seau d’eau dans un puits et que vous en tirez un seau d’eau stagnante, ça sent mauvais; vous regardez à l’intérieur, elle est boueuse, et il y a de petits vers dans cette eau-là, il n’y a absolument pas moyen pour vous d’y replonger votre seau et d’en obtenir un seau d’eau pure. Le puits est entièrement contaminé. Et l’âme, l’esprit et le corps de l’homme sont entièrement contaminés par le péché. Physiquement, il naît dans le péché, il est enfanté dans l’iniquité, et il vient au monde en disant des mensonges, si bien que son âme elle-même est contaminée. Rien de bon! Aucun homme ne peut en racheter un autre, parce que tous sont mauvais. Vous ne pouvez pas prendre un seau rempli d’eau contaminée, ici, et un autre seau d’eau contaminée, puis mélanger les deux : vous obtiendrez plus de contamination. Il n’y a aucune purification possible.

56 Mais Dieu avait résolu de sauver l’homme. “Il a fait retomber sur Lui l’iniquité de nous tous.” La peine du—du péché, dans lequel on est né, la peine du péché, c’est la mort. Le péché, c’est la mort. Et la peine était tellement grande qu’aucun de nous ne pouvait aider l’autre, il fallait donc qu’il y ait Quelqu’un qui soit capable d’expier cette peine.

57 Et si, ce matin, la peine pour quitter cette pièce s’élevait à cent milliards de dollars? Aucun de nous ne pourrait partir d’ici, parce qu’aucun de nous n’en aurait les moyens. Mais alors, si quelqu’un arrivait, quelqu’un qui aurait assez de moyens pour la payer pour nous tous!

58 Il faut une Personne. Nous, nous ne pouvons pas le faire. Il a fallu Quelqu’un de digne. Oh, j’aurais vraiment souhaité m’arrêter ici un moment, revenir à Ruth et à Naomi, vous montrer que le Parent rédempteur, pour racheter la propriété perdue, devait premièrement être digne, devait être un parent. Voilà pourquoi Dieu, l’Esprit, Jéhovah, est devenu un Parent pour nous, en prenant la forme d’une chair humaine. Il est devenu un Parent pour nous. Il fallait qu’Il le soit. Puis, il fallait qu’Il soit digne. Et c’est Lui qui a produit cette Source remplie du Sang des veines d’Emmanuel. C’est Lui qui a porté nos iniquités.

59 J’en ai un merveilleux type ici, dans Nombres. J’ai mes passages des Écritures notés ici. Dans Nombres, le merveilleux type qui illustre cela se trouve là-dedans, c’est, oh, c’est tellement beau, si vous pouvez voir cela, c’est le serpent d’airain qui a été élevé dans le désert. Pour Israël, la morsure de ce serpent était mortelle, et il n’y avait pas de remède. Il n’y avait pas de médecin parmi eux qui avait le remède ou la guérison. Il y avait des médecins parmi eux, mais ils ne pouvaient rien faire contre cette morsure. Comme je l’ai dit, il n’y a aucun médecin parmi nous qui soit capable de guérir le péché. C’est une morsure mortelle, et nous sommes tous coupables, tous enfantés dans l’iniquité. Nous sommes tous coupables. Mais qu’est-ce que Dieu a fait? Là, ils étaient coupables, il fallait donc expier la mort, la peine de mort. Mais Dieu a dit à Moïse d’ériger un serpent d’airain et de le mettre sur un poteau, et alors il n’y avait rien que le peuple puisse faire, aucune somme d’argent qu’ils devaient payer, rien du tout, pas de credos qu’ils devaient réciter, pas d’églises auxquelles ils devaient adhérer, ils devaient simplement “regarder, et vivre”. Vous voyez comme c’est simple? Regardez, et vivez! Il ne s’agit pas d’adhérer à une église, ou d’éprouver une sensation; vous n’avez pas besoin de ressentir un drôle de sentiment. Regardez simplement, et vivez! Voilà tout. C’est tout simple. Non pas : “Si vous retenez tous les Dix Commandements, vous vivrez.” Non pas : “Si vous connaissez toutes les ordonnances.” Mais : “Regardez, et vivez.” C’est tout ce qu’il fallait faire. Et tous les hommes qui regardaient vers Lui vivaient.

60 Jésus, quand Il était ici, sur la terre, Il a dit, en parlant à Nicodème, Il a dit : “Comme Moïse éleva le serpent d’airain dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé.” Il faut de même! Pourquoi? De la même manière, pour la même chose, dans le même but, pour faire le même travail. Souvent, ça laisse les gens perplexes quand ils voient que le serpent représente Jésus. Le serpent représentait Jésus en ce sens : avez-vous remarqué que le serpent était mort? Il n’y avait pas de vie en lui. Jésus est mort. Comme Caïn, quand il a tué Abel, Abel est mort sur l’autel avec son sacrifice; après qu’Abel a offert son sacrifice, qu’il a immolé son sacrifice pour son péché, là, il est mort sur le même autel, avec son sacrifice. Pour naître de nouveau, il vous faut mourir sur l’autel avec votre Sacrifice, être aussi mort que Lui l’était. Alors vous naissez de nouveau. Ce serpent n’avait pas de vie en lui.

61 Et vous dites : “Pourquoi était-il d’airain?” L’airain représente le jugement, le jugement Divin. Avez-vous remarqué que dans la Bible, dans l’Ancien Testament, l’autel où l’on brûlait le sacrifice était fait d’airain? L’airain représente le jugement. Comme Élie, à son époque, qui est allé observer les cieux pour voir si, après sa prière, la pluie venait, et qui a dit : “Le ciel est comme de l’airain.” Qu’est-ce que c’était? Le jugement Divin sur un peuple d’incrédules, une nation d’incrédules qui avait abandonné Dieu. C’était le jugement Divin : d’airain! Et le serpent lui-même, son aspect représentait le péché déjà jugé, car le serpent a été jugé dans le jardin d’Éden. Il était le serpent, jugé.

62 Et lorsqu’on regarde Christ, on voit cette peine. Le Seul : Dieu Lui-même, fait chair. Dieu est venu sur la terre, et a pris sur Lui les péchés de nous tous, et le jugement et la colère du Dieu Tout-Puissant se sont déversés sur Son corps, et là, Son corps a été déchiré à la croix. Voilà le vrai jugement. Il a foulé la cuve du vin de la colère de Dieu, seul. Seul, Il a parcouru ce chemin. Seul, Il est mort sans le secours d’un Ange, d’un homme, de Son Église, de Sa mère, de Ses frères, de Son Père; abandonné de Dieu, de l’homme et de la nature. Il est mort seul, pour nous montrer que même la nature ne peut pas nous porter secours à l’heure de la mort. Il n’y a pas d’ami, pas de prêtre, pas de pape, pas de pasteur. C’est la mort. Mais il y a Quelqu’un qui s’est chargé de cela pour nous.

63 Il n’y avait pas de vie dans ce serpent. Il était complètement cristallisé. C’était ça la peine. Il est mort, à tel point que la—la terre a eu honte d’elle-même. Il est mort, à tel point que les étoiles ont eu honte. Il a souffert, à tel point que le soleil a refusé de briller. Il a souffert, à tel point que la lune a éteint ses lumières. Il a souffert, à tel point que même les éléments de la terre sont devenus complètement noirs et obscurs, il faisait nuit noire, une obscurité palpable. Il n’y avait plus rien. Personne n’a jamais souffert de la sorte ni ne pourra jamais souffrir de la sorte, aucun mortel ne pourrait passer par là. Mais Lui, Il a souffert tout cela. Dieu a fait retomber sur Lui l’iniquité de nous tous, et a fait tomber Ses jugements sur Lui, et Il a foulé la cuve du vin de la colère de Dieu, seul, sans aucun secours. Rien ne pouvait Lui porter secours. Dieu avait fixé la peine. Tout était sous cette peine, et rien ne pouvait Lui porter secours, parce que nous sommes tous coupables. Aucun souverain sacrificateur n’aurait pu venir Lui porter secours. Rien ne pouvait Lui porter secours, aucun pape, aucun Ange. Tout se tenait en retrait et observait cela. Les moments les plus importants de l’histoire de ce monde. Il est mort, à tel point qu’il ne restait plus une seule goutte de vie en Lui, et Il est devenu comme le serpent d’airain : un ornement cristallisé, suspendu à la croix.

64 Maintenant, pour atteindre cette naissance, il y a une façon de l’atteindre. Et pour ce faire, pour atteindre cette naissance, vous devez passer par un processus. Exactement comme tout ce qui vit. Tout ce qui revit doit d’abord mourir. Et vous ne pouvez pas garder votre même esprit. Vous ne pouvez pas garder vos mêmes habitudes. Vous ne pouvez pas garder vos mêmes pensées. Vous devez mourir. Vous devez mourir, comme Lui est mort! Vous devez mourir sur Son autel, comme Abel qui est mort avec son agneau. Vous devez mourir avec votre Agneau. Vous devez mourir. Mourir à votre façon de penser, pour naître à Sa façon de penser à Lui, que la pensée qui était en Christ soit en vous. Vous devez penser Ses pensées. Et maintenant, frère, soeur, permettez-moi d’exprimer ceci le plus intelligemment possible. Comment pouvez-vous penser Ses pensées, alors que vous niez Sa Parole, et quand même prétendre être né de nouveau? Posez-vous donc cette question. Comment pouvez-vous le faire? Vous ne le pouvez pas. Si vous êtes né de nouveau, vous avez Ses pensées. Si la pensée de Christ est en vous, alors vous êtes une nouvelle créature. La Bible l’enseigne. Et si un frère le désire, eh bien, vous trouverez ce mot créature, cherchez ce mot créature dans le—le Lexique, et vous découvrirez que le mot créature est interprété ou traduit par “une nouvelle création”; en effet, vous êtes une création, un être humain né d’un désir sexuel, ici, sur la terre, et maintenant, vous êtes une nouvelle création, née de l’Esprit. Vos propres pensées sont mortes. Elles sont tellement mortes qu’elles sont en cristal, tout comme le serpent d’airain, ou tout comme Lui quand Il est mort, que les cieux, la terre et tout, ont attesté qu’Il était mort.

65 Il était tellement mort que même le Sang et l’eau se sont séparés dans Son corps. Sa mort a été si extraordinaire que, je le dis, le—le monde a fait une dépression nerveuse. Le monde a été ébranlé, il a tremblé au point que des rochers se sont écroulés des montagnes. Qu’est-ce qui pouvait mourir comme ça? La mort d’un pape n’aurait pas provoqué tout ça, la mort d’un pasteur n’aurait pas provoqué tout ça. Mais, quand Dieu en chair est mort sur la croix, la terre a fait une dépression nerveuse, de savoir que la Parole parlée même de Dieu, les rochers et la poussière, les morceaux de bois, les bâtons et les arbres suspendus sur la terre, les étoiles et la lune, — Sa Parole parlée même — ont vu leur Créateur devenir chair et le péché être déversé sur Lui. La colère de Dieu s’est déversée sur Lui, à tel point que la lune a éteint sa lumière, le soleil a éteint sa lumière, la terre a tremblé de nervosité, elle a fait une dépression nerveuse. Tout aurait volé en éclats, s’il n’y avait pas eu d’avenir pour nous.

66 Et si Ses éléments de la terre, en regardant, ont vu ce qui se passait et ont été ébranlés à ce point, qu’est-ce que cela devrait nous faire, à vous et moi? Qu’est-ce que nos âmes devraient faire lorsque nous regardons et voyons ce que Dieu a fait pour nous? Et tout ça, c’était pour vous et moi. Qu’est-ce que cela devrait nous faire? Demeurer dans le péché? Loin de là! Nous devrions plutôt nous abstenir de tout péché, mourir au péché. Ne voyez-vous pas ce que le péché Lui a fait, à Lui? Le péché L’a tué! Et Il a pris sur Lui la peine du péché, afin de pouvoir nous amener la justice de Dieu, à vous et à moi. Alors, quand la justice de Dieu vient à nous, le péché est mort dans nos êtres mortels. Oh, j’espère que vous le voyez.

67 Oui, pour naître de nouveau, il vous faut passer par le processus de la mort, tout doit passer par là. Prenez un grain de maïs, si ce grain compte revivre un jour, il doit mourir, premièrement. Si un grain de blé compte revivre un jour, il est totalement impossible… En effet, ce maïs, ce blé, cette fleur, cet arbre, cette herbe, ce légume, tout ce qui compte revivre doit d’abord mourir. Alors, comment pourriez-vous y échapper? Vous devez d’abord mourir. Vous devez mourir. Mourir comment? À vous-mêmes, mourir à toutes choses, pour que vous puissiez naître de nouveau. Vous le devez. Si vous ne mourez pas, vous ne pourrez jamais revivre.

68 Et, remarquez, savez-vous que, chaque jour, quelque chose doit mourir pour que vous viviez? Je m’adresse maintenant à vous, les adventistes du septième jour qui sont parmi nous; bien des gens disent : “Je ne tirerais pas sur un écureuil, Frère Branham. Je ne tuerais pas une biche ou un lapin, un poisson, parce que je ne crois pas que nous devrions tuer quoi que ce soit.” Mon frère, savez-vous que les légumes et toutes ces choses que vous mangez, ça aussi, c’est une vie? Il vous faut les tuer. Et le seul moyen pour vous d’exister dans cette vie : il faut que quelque chose meure pour que, par la perte de sa vie, vous viviez. Maintenant, si quelque chose doit mourir pour que, par sa vie mortelle, vous viviez ici sur la terre, viviez de façon mortelle, alors ne fallait-il pas que Quelque Chose meure pour que, par Sa vie, vous viviez éternellement? Posez-vous donc la question. Et cette Personne-là, c’était Christ, parce que personne d’autre ne possède l’immortalité. Seul le Fils possède l’immortalité. Et Il Se donne à vous lorsque vous L’acceptez, tout simplement. Or, il faut qu’il y ait la mort.

69 Et ça, ça ne veut pas dire de tourner la page maintenant, en cette nouvelle année. Vous dites : “Frère Branham, ça fait déjà longtemps que je fréquente ce lieu. Je suis membre de l’église. Cette nouvelle année, je vais tourner la page et repartir à neuf.” Ça ne veut pas dire ça. Il ne s’agit pas de “tourner la page”, mais bien de mourir, et de naître de nouveau. Voyez? Vous devez vous sentir tellement coupable quand vous vous tenez dans Sa Présence, — que vous suiviez la tendance méthodiste ou la tendance baptiste, ou quelle que soit la tendance que vous suiviez, — il faut que vous soyez tellement coupable et que vous vous sentiez tellement coupable, que vous… Ça vous tuera. C’est vrai. Ça vous—ça vous tuera. Votre vie mondaine mourra sur place. Vous devez vous reconnaître tellement coupable dans la Présence de Dieu, que votre vie mondaine meurt sur place. Quand vous vous tenez dans Sa Présence, la—la question du péché, pour vous, c’est terminé. Quand vous regardez de cette manière-là, vous vivrez à coup sûr, parce que vous mourez. Et le seul moyen pour vous de vivre de nouveau, c’est d’être…de mourir premièrement, afin de vivre de nouveau.

70 Maintenant, vous voyez où je veux en venir, n’est-ce pas? Oui. À ce qu’est la naissance, la nouvelle naissance. Il faut d’abord mourir pour pouvoir naître de nouveau. Et si vous avez encore en vous les choses du monde, vous n’êtes pas né de nouveau. Comment pourrez-vous prétendre être né de nouveau, alors que vous avez encore les choses du monde accrochées à vous? Voyez? Comment pouvez-vous le faire?

71 L’autre jour, de jeunes Chrétiens, un groupe de gens…je ne dis pas qu’ils ne le sont pas. Mais j’ai regardé certaines photos : des Chrétiennes, des Chrétiens, tous charmants, tous ensemble, en maillot de bain, en train de nager, là. Voyez? C’est vraiment… Ils disaient : “C’est ça le vrai amour.” C’est ça la vraie souillure! Ce n’est pas de l’amour. L’amour s’exprime d’une tout autre façon.

72 Par la foi, nos âmes sont placées sur Son autel d’airain, le jugement de Dieu, et notre offrande est consumée. Maintenant, souvenez-vous, quand Élie, sous ces cieux d’airain, a déposé l’offrande de Dieu sur l’autel, l’offrande a été consumée. Baal ne pouvait pas consumer son offrande. Je ne veux pas dire ceci, mais il faut que je le dise. Quand vous allez à une église et que vous acceptez leurs credos et leurs formes de baptêmes, et que vous prétendez déposer là l’offrande de vous-même, peut-être vous relèverez-vous tout tremblant, en train de parler en langues, de courir d’un bout à l’autre de la salle, ou peut-être vous relèverez-vous en pleurant. Mais, si cette offrande a été acceptée par Dieu, elle est consumée : le monde est mort à vos yeux. Vous n’êtes plus — car nous nous regardons comme morts et ensevelis. Nous sommes morts, et nous sommes… Nous sommes cachés en Christ. Cachés en Christ! Et, en plus, là—là, après que nous sommes morts, ensevelis et cachés en Christ, nous sommes scellés du Saint-Esprit.

73 Voyez-vous ce que je veux dire maintenant? Vous êtes mort. Nos âmes sont placées sur Son jugement Divin. C’est l’airain. Lorsque nos âmes sont placées sur un autel du jugement Divin — quelle était la peine? La mort. Et, lorsque vous vous étendez sur l’autel de Dieu, où la peine de mort est prononcée sur le pécheur, comment pouvez-vous vous relever de là encore vivant, dans le péché, si Dieu a accepté ce sacrifice? Est-ce clair maintenant? Vous mourez! Vous êtes réellement consumé, et vous êtes pétrifié. Il ne reste plus rien de vous, à part cette forme dans laquelle vous vous tenez, comme le serpent d’airain, comme Christ, quand on L’a descendu de la croix, mort et froid. Vous êtes mort! Pourquoi ça? Vous êtes sur l’autel du jugement de Dieu. Quel est Son jugement? Quand le Juge a prononcé Sa sentence, quelle est cette sentence, la peine qu’Il prononce? La mort. Alors, quand vous placez votre âme sur Son autel du jugement, pour vous, c’est la mort. Maintenant vous saisissez?

74 Oh, vous aurez beau vous lever de là et faire toutes sortes de choses, vous aurez beau danser par l’Esprit, vous aurez beau pleurer comme—comme n’importe qui le ferait, vous aurez beau courir d’un bout à l’autre de la salle, vous aurez beau adhérer à toutes les églises, vous aurez beau faire comme bon vous semble (là, je m’adresse aux pentecôtistes), et ensuite, vous retournez là-bas et vous déshonorez la femme d’un autre, vous détruisez le foyer d’un autre, certaines d’entre vous, les femmes. Vous retournerez à ces choses, peu importe combien la Parole vient à vous pour que vous agissiez comme il faut, et tout; vous ne La reconnaîtrez pas. Vous ne laisserez jamais pousser vos cheveux, vous, les femmes, et tout ça. Vous ne vous habillerez jamais comme il faut. Vous serez toujours exactement comme le monde, parce que vous n’êtes pas encore mortes à ce qui est du monde, ces choses sont toujours vivantes en vous.

75 Certains d’entre vous, les hommes, n’arrêteront jamais de boire, de fumer. Vous n’arrêterez jamais de convoiter les femmes impures qui s’habillent de façon indécente, quand vous les verrez dans la rue — au lieu de vous en détourner et de vous éloigner. Vous continuerez quand même à les convoiter. Pourquoi ça? Vous êtes encore vivants à ce qui est du monde. Mais, une fois que ce sacrifice a été accepté, vous êtes morts. C’est vrai. Vous saisissez ce que je veux dire? Vous comprenez de quoi je parle?

76 Donc, votre âme est placée sur cet autel du jugement d’airain de Dieu, puis, Dieu accepte le sac-… Or, ça montre que vous ne L’avez pas encore reçu, si c’est… Si—si vous êtes toujours vivants dans le monde, Dieu ne l’a jamais accepté. Maintenant, vous qui parlez de recevoir le Saint-Esprit et qui dites devoir attendre très longtemps pour ça, voici ce qu’il y a. Tant que Dieu n’a pas accepté ce sacrifice, qu’il n’a pas été présenté là, devant Ses jugements, tant que Son jugement n’a pas carrément tué vos sens! Peut-être direz-vous : “Eh bien, je vais tourner la page.” Ce n’est pas ça. “Eh bien, je sais que je fumais, je vais arrêter de fumer.” Là encore, ce n’est pas ça. Tant que Dieu n’a pas reçu ce sacrifice sur Son autel d’airain, l’autel de Son jugement. Quel est Son jugement? La mort. C’est ça la peine.

77 “L’âme qui pèche”, qui demeure dans cet état, “mourra.” Qu’importe ce que vous avez fait.

78 Jésus a dit : “Plusieurs viendront à Moi en ce jour-là, et diront : ‘Seigneur, n’ai-je pas fait ceci et cela?’ Il dira : ‘Retirez-vous de Moi, vous, ouvriers d’iniquité.’” Voyez?

79 Quand ce sacrifice est reçu par le feu, et qu’il monte comme ça, que la fumée monte, vous vous élevez avec votre sacrifice dans les lieux célestes, et alors, vous êtes scellé, séparé des choses du monde. Notre âme est sur Son autel.

80 Alors, qu’est-ce qui se produit en vous, après que vous êtes mort, là, qu’est-ce que vous faites? Là, vous êtes conçu de nouveau. Vous êtes conçu de nouveau. Au départ, vous aviez été conçu dans l’iniquité. Maintenant, vous êtes conçu dans quelque chose de nouveau. Qu’est-ce que c’est? La Parole vivante. Amen. Oh, eh bien, ça change les choses, ça, n’est-ce pas? Maintenant, pour nous, la lutte est terminée, après avoir vu ce qu’il faut faire. Que se passe-t-il, maintenant? Vous êtes conçu de nouveau, dans la Parole vivante. Qu’est-ce que c’est? La Parole qui prend vie en vous. Vous commencez à voir les choses différemment. Là, ces choses que vous ne pouviez pas voir autrefois, maintenant vous les voyez clairement. Il y a quelque chose de différent, maintenant. Là, toutes les Écritures s’enchaînent. Là, tout se raccorde parfaitement. Maintenant, voilà—voilà, quelque chose a commencé à se produire. Là, vous êtes mort à votre propre façon de penser, et maintenant, vous êtes conçu, parce que nous sommes lavés par l’eau de la Parole. Pas vrai?

81 Que fait-on à un bébé dès qu’il naît? On le lave. Pas vrai? De même, dès qu’un homme est mort à lui-même, qu’il est né de Dieu, il est lavé par l’eau de la Parole. Amen. Si Elle dit : “Au Nom de Jésus”, vous dites : “Au Nom de Jésus”. Si Elle dit : “Il faut que vous naissiez de nouveau”, vous dites la même chose. Tout ce que Dieu dit — vous êtes lavé par cette eau de la Parole. Amen.

82 Là, maintenant, vous êtes prêt pour la vie. Vous êtes prêt à être…à commencer maintenant. Vous voilà maintenant né de nouveau, né dans la famille de Dieu, avec un nouveau parent. Oui monsieur. Autrefois, vos tuteurs étaient… Mais maintenant, vous avez des tuteurs pour aujourd’hui, vous avez un nouveau Parent. Vous ne pouvez pas naître sans avoir de parent. Donc, si vous êtes né dans la fraternité d’une église, c’est ce que vous avez. Si vous êtes né dans un credo, bon. Mais, si vous êtes né en Dieu, conçu dans Sa Parole, vous avez un nouveau Parent, c’est Dieu, qui est prêt à faire connaître Sa Parole parmi—par vous, à La prononcer à travers vous. Oh, un nouveau Parent, ce Parent-là, c’est Dieu. Il est maintenant prêt à prendre Sa Parole, qu’Il a déjà prononcée, pour La placer en vous et Lui faire prendre vie. Voyez? C’est maintenant, là, que vous recevez votre formation. Vous êtes prêt, vous êtes prêt maintenant à commencer votre formation : la formation de l’enfant. Ça, c’est la partie difficile, quand vous pensez que vous devriez faire ceci, et que la Parole vient trancher et vous indiquer autre chose. “Eh bien, c’est ce qu’ils croient là-bas…” Ce qu’ils croient, ça n’y change rien. Voici ce que Dieu a dit! Vous devez vous occuper des affaires du Père. Maintenant, vous naissez de nouveau. Maintenant, vous vous mettez en règle, vous êtes redressé. Vous avez un nouveau Parent.

83 Ainsi donc, si vous êtes né de nouveau et que vous avez un nouveau Parent, vous avez une nouvelle nature. L’ancienne nature est morte, et vous avez une nouvelle nature. Autrefois, vous alliez dans une direction, et maintenant, vous allez dans une autre direction. Autrefois, vous alliez dans cette direction-ci, vous descendiez, et maintenant vous allez dans cette direction-là, vous montez. Vous affectionnez les choses d’en haut. Une nouvelle affection! Vous n’aimez plus les choses du monde, l’objet de votre affection, c’est Dieu. Ça vous est égal ce que les gens peuvent dire, qu’ils se moquent de vous et qu’ils disent que vous êtes une “antiquité”, ou quelque chose du genre, ça vous est égal, puisque vous êtes né d’en haut et que vous affectionnez les choses de—d’en haut. Dieu n’a pas honte de vous, et vous, vous n’avez pas honte de Lui. C’est vrai. Alors, vous… Lisez le chapitre 11 d’Hébreux, là. Je l’ai noté ici. Pourquoi, en fait, comment les gens de cette époque-là, comment ils agissaient. Ils erraient çà et là, dans les déserts, vêtus de peaux de brebis, dénués de tout, et tout ça, eux dont le monde n’était même pas digne. Voyez? Lisez cela, ça vous fera du bien. Vous verrez là ce qui arrive aux gens quand leur nature est changée, ce qui se passe.

84 Alors: “Quel genre de nature a-t-on à ce moment-là, Frère Branham?” Sa nature à Lui. Si j’avais la nature de mon père, je ferais les choses que mon père a faites. Mais, maintenant que je suis né de nouveau, tout dépend de qui est mon père. Si vous êtes simplement né dans l’église, vous avez pour père l’église, et vous pouvez l’appeler “père” si vous le voulez. Appelez-le comme bon vous semble, puisqu’il s’agit là de votre père. Mais si Dieu est votre Père, et que vous êtes né dans la famille de Dieu, vous chercherez les choses qui se rapportent à Dieu. C’est vrai. Là, vous êtes l’enfant de Dieu. Votre nature, c’est la nature de Dieu. Alors, quand certains disent, oh, vous les entendez, certains disent : “Oh, dans notre église, on croit que les jours des miracles sont passés.” Comment pouvez-vous croire que les jours des miracles sont passés, quand vous avez en vous la nature même de Dieu? Quand toute Sa personne est un miracle? Sa nature est un miracle, Ses habitudes sont un miracle, Son être entier est un miracle. Comment pouvez-vous être autre chose qu’un miracle? Votre nouvelle naissance est un miracle. Votre nouvelle Vie est un miracle. Même votre nature est un miracle. Vous pouvez vraiment regarder en arrière et dire : “Ces choses-là sont mortes. Ce qui est vrai, c’est Ceci.” Voyez? Vous êtes une nouvelle créature, une nouvelle création. Certainement.

85 [Espace non enregistré sur la bande—N.D.É.] Et quand les petits sont nés, c’étaient tous des poussins, sauf un. Celui-là, c’était un aigle. C’était une petite créature bizarre. Il était complètement différent, mais, voyez-vous, il était né dans une autre catégorie. Le—le—le sperme et l’ovule étaient différents, ce qui a donné un oiseau différent. Sûrement avait-il l’air étrange, se comportait-il d’une drôle de façon aux yeux des autres, mais il ne faisait—il ne faisait que se comporter de façon naturelle, puisqu’il ne pouvait rien faire d’autre, car il—il était un aigle. Sa—sa nature était celle d’un aigle, alors c’est tout ce qu’il pouvait être : un aigle. Il y en a beaucoup là-bas, dans ces dénominations, qui sont des aigles, en réalité, mais il y a quelque chose qui cloche quand on les voit se prélasser dans la boue et les choses du monde. Voyez, ça, c’est leur occupation, mais vous, allez les chercher.

86 Un jour, la vieille mère aigle est venue, et pensez-vous que cette poule aurait pu le maintenir plus longtemps au sol? Elle avait beau glousser autant qu’elle le voulait, elle avait beau dire : “Viens ici, mon chéri. J’ai trouvé quelque chose juste ici, viens.” Oh! la la! Lui, il affectionnait les choses d’en haut, et il est allé à sa rencontre. Pour lui, fini les dénominations. On ne peut pas le détourner de Cela.

87 Et un homme qui est né de Dieu, on ne peut plus le faire retourner à la pourriture du péché. Il est mort, et il est né de nouveau. Il est une nouvelle créature. Il a la nature de l’Aigle. Il lui faut s’élever dans les cieux, y monter. Il doit arriver là-haut, là où se trouve sa mère, son Parent.

88 Et c’est comme ça, vous…un homme qui croit, on le tente : “Oh, venez vous joindre à notre église. Eh bien, ça, c’est du fanatisme. Le—le—le jour…”

89 Maintenant, quand cet aiglon, qui se tenait peut-être là, a entendu le cri de cette mère, il a promené son regard et a dit : “D’où est-ce que ça vient?” Là, peut-être a-t-elle crié quelque chose comme ceci à l’aiglon : “Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement.”

90 Et la mère a dit : “Les jours des miracles sont passés, cott! cott! cott! cott! Les jours des miracles sont passés. Il n’existe rien de tel! C’est du fanatisme, ça!” Oh! la la!

91 Mais, on ne pouvait plus le retenir. Là, je peux l’entendre dire : “Maman, comment faire pour arriver là-haut?

92 — Bats simplement des ailes, mon chéri. C’est tout ce que tu as à faire. Tu es un aigle. Marche par la foi, tout simplement.

— Comment est-ce que ça arrivera, maman?

93 — Je ne sais pas. Continue simplement à marcher.” Le voilà qui arrive. Aux premiers petits battements de ses ailes, il se pose sur un piquet de clôture. Il a tout de même réussi à atteindre cette hauteur-là. Elle dit : “Allez, viens, je vais te rattraper.” C’est ça.

94 Une nouvelle nature, un nouvel être, une nouvelle création, la nature de votre Père. Et vous croyez et aimez toute Parole qu’Il a prononcée. Toute parole d’homme est un mensonge, toute parole contraire à cette Parole. Ceci, c’est la Parole de Dieu. Voyez? C’est la Bible qui a raison. Peu importe ce que l’église dit, pour vous, c’est quand même la Bible qui a raison, parce que votre nature a été changée. Or, si vous avez pour père une—une église, vous croirez en cette église qui est votre père. Mais si vous avez Dieu pour Père, vous croirez à la Parole de Dieu. Si vous avez l’église pour père, vous y croirez puisque vous partagez sa nature, car voilà votre père. Mais si Dieu est votre Père, vous croirez la Parole de Dieu. Si vous êtes une église, vous—vous croirez sa parole, vous croirez la parole de l’église, vous serez ce que dit l’église. Mais, si vous êtes né de nouveau, vous croirez ce que Dieu dit, car Dieu est votre Père; pas le monde ou les credos d’une église.

95 Ça me rappelle quelque chose. On raconte qu’un jour, dans une—une cour, un canard suivait quelques poulets. Et pour ces poulets, vous savez, ce—ce canard était un drôle de petit individu. Il était plutôt mal équilibré, vous savez, et avait un grand bec, vous savez. Mais, même s’il était mal équilibré, il—il avait ce bec-là dans un but. Et j’imagine que, parfois, le Chrétien a un peu l’air de ça, il devient un peu fanatique, mais—mais c’est dans un but que ça se passe comme ça. Voyez? Alors, lui, ça paraissait vraiment étrange comme il traînait partout avec les poulets, et il pouvait…les dindons et tout ça, ils—ils—ils avaient vraiment de tout petits becs, et ils—et ils vaquaient à leurs occupations, ils avaient une constitution différente de celle de ce canard. Un jour, la mère l’a mené, lui et la bande de poulets, là-bas. Il était toujours très en retrait, vous savez, en quelque sorte. Il ne parlait même pas comme eux. Son langage était différent. Ils n’arrivaient pas à se comprendre.

96 C’est pareil pour le Chrétien, quand il est né de nouveau, voyez. Il sort d’un œuf différent, c’est tout. Voyez? Peut-être a-t-il…je crois qu’il y en a beaucoup là-bas, dans ces églises dénominationnelles, qui sont d’authentiques canards, mais qui ont une poule comme guide. C’est vrai. Alors, ils ne saisissent tout simplement pas Cela. Ce que je dis est assez vexant. Là n’est pas mon intention, mais j’essaie de vous faire remarquer quelque chose.

97 Un jour, elle l’a mené un peu trop loin, là-bas, derrière la grange. Il y avait de l’eau qui coulait là, derrière la grange. Oui. Il y avait une source qui coulait, un ruisseau. Et il continuait à avancer là, en se demandant ce qui se passait, vous savez, alors qu’il suivait la poule. Et, eh bien, il n’aimait même pas les choses qu’ils mangeaient, ce n’était pas à son goût. Il y avait quelque chose qui clochait dans ces vieilles choses qu’ils faisaient. Et au bout d’un moment, il a senti un souffle. “Ça sent très bon. D’où est-ce que ça provient?” Oh, ce petit souffle du Ciel, hmmm! Sentez ce petit souffle de quelque chose de rafraîchissant, d’une prédication qui vous convient, qui pénètre profondément; vous sentez la Parole s’ancrer. Hmmm, un rayon de soleil Céleste! Il s’est dit : “Oh, pour une raison ou pour une autre, on dirait que ce souffle que j’ai senti cadre bien avec ma nature.” Il l’a respiré de nouveau. “Ça se trouve quelque part. Eh bien, on ne peut pas m’en dissuader : ça se trouve quelque part. Je sais que quelque part, il y a une chose à laquelle j’appartiens”, pas à ce credo. Voyez? Vous savez ce que je veux dire? Il a senti l’odeur de l’eau, et sa nature était celle d’un canard, donc, le canard et l’eau vont de pair, tout simplement. C’est ainsi que le croyant et Dieu vont de pair. Puis, il en a pris une autre grande bouffée; l’odeur était plus forte. Après un moment, le vent s’est mis à souffler. Comme un Vent impétueux, vous savez. Une brise qui émanait directement de l’eau s’est mise à souffler sur lui. Il ne pouvait plus y résister. Il a descendu la colline, en se dandinant, se dandinant, se dandinant, se dandinant, vous savez, et en faisant : “Coin-coin! coin-coin! coin-coin!” Ce petit bec dressé en l’air, vous savez. Il avait senti l’odeur de l’eau!

98 La vieille poule a dit : “Espèce de fanatique, reviens ici!” Ça ne servait à rien du tout; il avait déjà senti l’odeur de l’eau. Il se dirigeait vers l’eau!

99 “Il y a une Source remplie du Sang des veines d’Emmanuel, tout pécheur plongé dans ce flot est lavé de tout péché.” Un vrai Chrétien ne veut rien avoir à faire avec le monde. Ils ne veulent pas vivre ici au hasard, en se demandant où ils en sont; aujourd’hui ils sont méthodistes, demain baptistes, puis presbytériens, puis pentecôtistes, et ainsi de suite. Oh, frère, ça, c’est pitoyable! Un vrai Chrétien veut avoir la fraîcheur de l’Esprit, la fraîcheur de Dieu dans sa vie, quelque chose qui fait de lui une nouvelle création. Dès qu’il a la possibilité d’accéder à cela, il roulera sur des terrains enneigés ou quoi que ce soit d’autre pour avoir cela. Il partira, parce que c’est un canard dès le départ. Oui. Pas un credo, non, non, non, non.

100 Et si vous aimez encore les choses du monde, vous êtes séduit, votre sacrifice n’a pas encore été accepté, votre nature n’a pas été changée. Maintenant, savez-vous ce que naître de nouveau signifie? Voyez-vous, votre nature est changée, vous devenez une nouvelle créature. Vous devez d’abord mourir, puis naître de nouveau. Je sais que je dois terminer, mais donnez-moi quelques minutes, je vais survoler ces textes, voyez, voyez. Si vous aimez encore le monde et prétendez être né de nouveau, qu’importe ce que vous avez fait…vous pouvez avoir versé des larmes, vous pouvez avoir été parcouru de frissons. Tout ça, c’est très bien, je n’ai rien contre ces choses. Les Chrétiens versent des larmes et sont parcourus de frissons. Et vous dites : “Frère Branham, j’ai parlé en langues et…” C’est peut-être très bien, et il se peut que ce soit même une très bonne chose.

101 Je vois là une petite femme qui est venue me voir il n’y a pas longtemps; elle avait eu une vision ou un songe, et j’en ai reçu l’interprétation. C’était quand même assez difficile d’aller dire à cette petite femme de pasteur pentecôtiste qu’elle n’avait pas le Saint-Esprit, ah oui, mais elle ne L’avait pas. Mais elle L’a reçu par la suite, voyez.

102 Oui, c’est différent, voyez. En effet, il ne s’agit pas de parler en langues, il ne s’agit pas de danser par l’Esprit. On ne peut baser Cela sur aucune de ces choses-là. Il s’agit d’une mort et d’une Naissance, d’une nature changée, d’un tempérament changé. Les choses anciennes sont mortes, les choses nouvelles sont nouvelles : le monde est mort, et Dieu est nouveau. Dieu est votre Vie, et le monde est mort à vos yeux. Là, vous saisissez? Très bien.

103 Maintenant écoutez. Je vais devoir être un peu tranchant pendant un petit instant, vous savez, pour enlever les ronces du chemin. Ces femmes et ces hommes qui ne veulent pas suivre la Parole de Dieu et Son Enseignement après avoir professé être nés de nouveau, il y a quelque chose qui cloche, là. Je vais m’adresser aux femmes un petit instant. Si une femme, qui sait que la Parole de Dieu condamne le fait de se couper les cheveux et de porter des shorts, de porter des pantalons, de s’habiller de façon indécente, n’a pas assez de décence pour se laisser pousser les cheveux et porter des vêtements qui ressemblent à ceux d’une Chrétienne, elle est séduite. Peu importe ce que vous avez vécu. Vous pouvez avoir parlé en langues comme si on versait des pois sur une peau de vache desséchée. Vous pouvez avoir—vous pouvez avoir dansé par l’Esprit au point de faire trembler tout le bâtiment. Ça n’a absolument rien à y voir. Cela montre que l’amour du monde est encore en vous. Alors que Dieu condamne ces choses-là! Il a dit : “Ce n’est pas… Une femme doit porter de longs cheveux. Et la nature elle-même vous enseigne que l’homme doit porter les cheveux courts, car Dieu est le chef de l’homme, et l’homme est le chef de la femme.” Et si une femme se coupe les cheveux, elle déshonore son chef, qui est son mari. Si un homme se laisse pousser les cheveux, là, il déshonore son chef, qui est Christ. Voyez? “Que les femmes soient vêtues d’une manière décente”, propre, distinguée.Voyez?

104 Et alors, sans qu’on ait la simple décence de faire ces choses, on dit : “Gloire à Dieu! Alléluia! J’ai parlé en langues. Alléluia! Gloire à Dieu!” Cela montre que l’esprit que vous avez là est faux. Il acceptera la Parole tout le temps, s’il a la nature de la Parole. Et la Parole est chair, la Parole était Dieu, et la Parole est Dieu; et les Paroles qui sont en vous vous font devenir un fils ou une fille de Dieu, quelqu’un qui descend de Lui, qui croit Sa Parole.

105 “Je ne crois pas à cette histoire d’être baptisé au Nom du Seigneur Jésus. Alléluia! Peu m’importe combien vous essayez d’expliquer cela, je crois mon pasteur.” Allez-y, c’est lui votre père. Mais si Dieu est votre Père, vous vous alignerez sur la Parole de Dieu.

106 Prédicateur! “Plusieurs viendront à Moi en ce Jour-là, et diront : ‘Seigneur, n’ai-je pas chassé des démons par Ton Nom?’ Les prédicateurs. ‘N’ai-je pas fait beaucoup de miracles?’ Les évangélistes sur le champ de mission. ‘Retirez-vous de Moi, vous, ouvriers d’iniquité’”, des enfants illégitimes. C’est vrai.

107 Si vous êtes né de Dieu, vous êtes lavé dans les eaux de la Parole, séparé des choses du monde, et vous croyez Dieu. Vous êtes mort. Vous êtes mort à votre façon de penser, mort à vos idées, mort à tout sauf à la Parole de Dieu; et Elle vit en vous, œuvre à travers vous, prouvant qu’il s’agit bien de la Parole de Dieu. Vous dites : “Je suis mort au mon-…je suis mort au monde, Frère Branham.” Et vous niez la Parole de Dieu?

108 Jésus a dit : “Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru.” Nous en venons maintenant à ce que signifie réellement être “né de nouveau”. Voyez?

109 Vous êtes toujours aussi colérique, toujours aussi malveillant, arrogant. Quelqu’un dit quelque chose contre vous, et vous voilà prêt à vous battre. Et après ça, vous dites être né de l’Esprit de Dieu? Non. L’Esprit de Dieu n’agit pas ainsi. Non. L’Esprit de Dieu est humble, doux, gentil, patient. Voilà Dieu : aimable, bon, clément; voilà ce qu’est l’Esprit de Dieu. Oh oui.

110 Mais les gens restent attachés à leur dénomination, parlent en langues, prophétisent, et font toutes sortes d’œuvres. Jésus a dit qu’ils feraient ces choses. “Ayant l’apparence de la piété.” Ils restent attachés à cette dénomination, parce que c’est leur père. Ils sont nés de ce père dénominationnel. Mais si vous êtes né de Dieu, Ceci est votre Père, Il est la Parole, la Parole. Peu importe combien de sensations vous avez, vous demeurez un enfant de Satan, tant que vous n’êtes pas mort au monde et que vous n’êtes pas vivant en Christ. Écoutez, on va faire vite, là.

111 Une âme, qu’elle soit bonne ou mauvaise, la mort ne la change pas. J’avais noté ici beaucoup de références de l’Écriture portant sur ce point que je voulais commenter : “ce qu’est une âme”. Qu’est-ce qu’une âme? C’est vous. Vous êtes une âme. La partie à l’intérieur de vous. Et quand vous mourez, quel que soit l’état de cette âme, c’est ainsi qu’elle part. Elle part pour sa destination. Vous ne pourrez pas la faire revenir de là, peu importe ce que vous seriez prêt à faire pour cela; c’est ici que cette âme doit être changée, naître de nouveau.

Vous dites : “Qu’en est-il du Saint-Esprit, Frère Branham?”

112 Le Saint-Esprit vous baptise dans le Corps, pour le service, mais vous croyez pour avoir la Vie Éternelle. “Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie Éternelle.” Voyez? Vous êtes ensuite baptisé dans le Corps par le Saint-Esprit, pour les manifestations des dons, et ainsi de suite, mais vous croyez pour avoir la Vie Éternelle. Celui qui croit a la Vie Éternelle. Et quand vous croyez, c’est quand vous êtes mort, et que vous naissez, régénéré, une nouvelle créature. Très bien.

113 L’âme, qu’elle soit bonne ou mauvaise, souvenez-vous : la mort n’a aucun effet sur elle. La mort ne fait que l’emmener à sa destination. Vous saisissez? Et, si le monde et l’amour du monde s’y trouvent encore, elle mourra avec vous, puisque le monde doit mourir. Dieu a condamné le monde, c’est-à-dire l’ordre mondial. Dieu l’a condamné et il doit mourir. Et si ce monde est en vous, vous mourrez avec ce monde. Oh! la la! Je ne vois pas comment ça pourrait être plus clair. Voyez? Et si elle est bonne, née de Dieu, elle ira forcément à Dieu. Si elle est du monde, elle y restera pour périr avec le monde. Si elle est de Dieu, elle vivra avec Dieu, que vous soyez instruit ou sans instruction. Que vous soyez instruit ou illettré, si le monde s’y trouve encore, il faudra qu’elle meure. Si le monde est dans votre âme, et que votre désir se porte vers les choses du monde, vous périrez avec le monde. C’est clair, ça, n’est-ce pas? Ça devrait l’être. Vous faites partie de ce monde qui est mort. Et puisque le monde est mort, vous êtes mort avec le monde.

114 Mais si vous êtes né de nouveau, vous êtes vivant avec Christ, et vous affectionnez les choses d’en haut, non pas les choses du monde. Mais si vous êtes né de nouveau de l’Esprit de Dieu, vous devenez une partie de Dieu et vous êtes Éternel avec Lui. Alors, la mort ne peut pas vous toucher, quand vous êtes né de nouveau. Vous êtes Éternel. Vous êtes changé, d’une créature du temps en une créature de l’Éternité. Vous êtes changé, passé de la mort à la Vie. “Éternel”, c’est de cela que je parle. De la mort Éternelle à la Vie Éternelle. Si vous êtes du monde, vous mourez ici, avec lui. Si vous aimez… La Bible déclare, dans Jean : “Si vous aimez le monde ou les choses du monde, c’est parce que l’amour de Dieu n’est même pas en vous.” Vous ne pouvez pas aimer le monde. Jésus a dit : “Vous ne pouvez pas aimer Dieu et Mammon.” Mammon, c’est le “monde”. Vous ne pouvez pas aimer à la fois le monde et Dieu. “Et celui qui dit qu’il M’aime, et qui ne garde pas Ma Parole”, ça, c’est la Bible, “est un menteur, et la Vérité n’est même pas en lui.” Voilà.

115 Oh, Branham Tabernacle, et vous tous, braves gens, faisons l’inventaire! C’est le Nouvel An. Commençons, faisons quelque chose, faisons sortir de nous les choses du monde. Si elles sont toujours là, débarrassons-nous-en. Oui monsieur. Très bien, les gens d’aujourd’hui… Je dois me dépêcher.

116 Les gens d’aujourd’hui prennent toutes sortes d’esprits. Ils vont là-bas et prennent l’esprit d’une église; ils prennent même des esprits qui se disent “esprits de Dieu, nés de nouveau”, mais ils nient la véracité de la Parole de Dieu. Pouvez-vous imaginer l’Esprit de Dieu nier Sa propre Parole? Vous, les catholiques, je veux dire, les catholiques romains, pouvez-vous réellement prétendre que vous êtes nés de l’Esprit de Dieu, alors que vous acceptez ces dogmes qui sont contraires à la Bible et qui nient la Parole de Dieu, et prétendre que vous êtes…que vous avez en vous l’Esprit de Dieu? L’Esprit qui a écrit cette Bible La nierait-Il? Ce serait comme si je racontais quelque chose et qu’ensuite je me levais, là, pour mentir, au préjudice de ce que j’avais dit. Comme si Dieu disait quelque chose, puis faisait volte-face et mentait à ce sujet? Alors que la Bible déclare : “Il est impossible que Dieu mente, car Il est la Source même de toute Vérité.”

117 Vous, les méthodistes, les baptistes, qui êtes baptisés dans les titres de “Père, Fils et Saint-Esprit”, et qui savez maintenant ce qu’il en est? Vous avez votre Bible. Vous qui adhérez à une église par une simple poignée de main? Vous qui apportez votre lettre d’affiliation d’une église à l’autre, vous prétendez ensuite être né de nouveau de l’Esprit de Dieu? Comment pouvez-vous faire ces choses, et ensuite regarder la Parole de Dieu en face et dire que vous êtes un Chrétien né de nouveau? Quand vous êtes mort à l’église, vous êtes mort aux credos, vous êtes mort au monde, vous êtes mort à tout, sauf à Dieu, et Dieu est la Parole! Voilà. Voyons un peu. Ils prennent toutes sortes d’esprits. Oh, ils ont des esprits d’églises, ils ont des esprits en tous genres. Maintenant écoutez attentivement.

118 Les prophètes! La Parole de Dieu vient au prophète. La Bible le dit. Maintenant, pour conclure, j’ai juste deux ou trois commentaires, plus ou moins, que je veux présenter, puis je vais m’arrêter. La Parole du Seigneur est venue aux prophètes. Qu’est-ce qui est venu aux prophètes? Est-ce la parole de l’église qui est venue au prophète? [L’assemblée dit : “Non.”—N.D.É.] Est-ce la parole d’un credo qui est venue au prophète? [“Non.”] La Parole du Seigneur! Qu’est-ce que c’était? Le prophète révélait la Parole de Dieu. Voyez? C’est ça des prophètes, de véritables prophètes. Maintenant on a de faux prophètes, on va parler d’eux dans quelques minutes. Mais le vrai prophète, la vraie Parole est venue au vrai prophète. Il n’aurait pas pu en être autrement. Alors, ce n’est pas un credo qui est venu au prophète, ce n’est pas une dénomination qui est venue au prophète. Non. Mais c’est la Parole du Seigneur qui est venue au prophète, et c’est lui qui La révélait au peuple. Le vrai prophète avait la vraie Parole.

119 Comment éprouver un vrai prophète? Quand il a la vraie Parole. Donc, s’il ne s’agit pas d’une vraie Parole, c’en est un faux, à coup sûr. S’il dit quelque chose de contraire à cette Parole, — et cette Parole, c’est la Parole de Dieu, — que toute parole de prophète soit reconnue pour mensonge, et que la Parole de Dieu soit reconnue pour Vérité. Et si cette Parole qui vient du prophète, c’est la Parole de Dieu, il s’agit alors d’un vrai prophète, parce que la Parole vient aux prophètes, aux vrais prophètes. Il y en a toujours eu des faux. Les vrais prophètes, la vraie Parole. Les faux prophètes, une fausse parole : “nos credos, nos dénominations, adhérez à ceci, dites ceci, croyez ceci, faites ceci.”

120 Mais la vraie Parole vient au vrai prophète, et il vous annonce la vraie Parole. Si vous suivez cette vraie Parole, vous aurez une vraie expérience de la Parole, parce que la Parole est faite chair en vous, et vous devenez fils de Dieu, la Parole de Dieu provient directement de Dieu pour entrer en vous, parce que vous êtes de Sa Nature, Son Esprit est en vous, et vous ferez les œuvres de Dieu. Alléluia! La Bible le dit. Oh! la la!

121 Les faux prophètes apportent de fausses paroles. Que font-ils? Ils ont de fausses sensations. Les faux prophètes conservent juste assez de la vraie Parole pour être faux. Autrefois, ils ne le faisaient pas, mais la Bible dit… Si vous voulez noter un passage de l’Écriture qui appuie ça, c’est II Timothée 3, voyez. Les faux prophètes ont une quantité suffisante de vraie Parole pour fausser le tout, en effet, la Bible dit qu’ils auraient “l’apparence de la piété”. Pour avoir l’apparence de la piété, ils doivent en avoir une partie qui soit la Vérité. “L’apparence de la piété, mais ils renient ce qui en fait la Force.” La force de quoi? De vous amener à mettre votre vie en ordre, d’être différent, de servir Dieu, de ne pas aller dans des soirées dansantes et dans ces choses du monde que la Bible condamne, de ne pas vous couper les cheveux. Bon, voilà ce que les prophètes disent : “Ça ne change rien, ça.”

122 Il n’y a pas longtemps, quelqu’un disait (je pense avoir déjà mentionné cela ici, je ne sais pas), il m’a dit : “Pourquoi donc ne laissez-vous pas ces femmes et ces hommes tranquilles?” Il a dit : “Eh bien, là, les gens croient que vous êtes un prophète.”

J’ai dit : “Je n’en suis pas un.

123 — Mais les gens croient que vous en êtes un. Pourquoi ne leur enseignez-vous pas comment recevoir des visions, comment faire les œuvres de Dieu, des choses comme ça?”

124 J’ai dit : “Comment puis-je leur enseigner l’algèbre, alors qu’ils ne connaissent même pas leur a b c?” Voyez? Voyez? Comment peut-on sortir un enfant de la maternelle et lui donner une instruction universitaire le jour même, lui enseigner les racines carrées? Comment peut-on le faire, alors qu’il ne sait même pas ce que signifie a b c? Vous savez ce que signifie a b c? “Toujours croire Christ.” C’est vrai. Ne croyez pas l’église, ne croyez pas le credo, ne croyez pas leurs doctrines. Croyez Christ! Pourquoi? “Le connaître, Lui, Le connaître, Lui, c’est la Vie.” Pas vrai? Ce n’est pas de connaître Son credo, ce n’est pas… Il n’a aucun credo. Ce n’est même pas de connaître Sa Parole. Ce n’est pas de connaître Sa Parole; vous devez Le connaître, Lui, Le connaître, Lui, comme votre Sauveur par la nouvelle naissance. Comme Jésus l’a dit à Nicodème : “Si tu ne peux croire les choses terrestres que Je te dis, comment pourrais-tu croire les choses Célestes?” Comment peut-on croire les choses spirituelles qui sont du domaine de l’Esprit, connaître et voir des visions et des choses comme ça, et établir une école sur cette base-là, alors que les gens ne croient même pas les choses terrestres? Ils n’arrivent même pas à croire pour s’habiller correctement. Ils n’arrivent même pas à croire pour arrêter de fumer et arrêter de mentir, renoncer à leur tempérament colérique et tout ça, pour faire toutes ces choses, ou bien pour arrêter de convoiter. Comment peut-on enseigner aux gens à entrer dans l’Esprit, alors qu’ils ont encore toutes ces choses-là accrochées à eux? Oui. Oh! la la!

125 Les faux prophètes ont de fausses paroles, des credos, des dénominations, des sensations. “Oh, Dieu soit béni, voici tout ce que vous avez à faire. Vous voulez porter le vêtement d’Élie? Gloire à Dieu! Tout ce que vous avez à faire, c’est vider votre esprit, ne pensez à rien et dites : ‘Oh, remplis-moi, remplis-moi, remplis-moi.’” Le diable le fera à coup sûr. Et là, vous vous appuyez là-dessus? “Ooooh, Ça m’a traversé tout le corps, Frère Branham. Je L’ai senti. Ooooh, gloire à Dieu! Alléluia!” En sautillant comme ça. “Oh, je L’ai reçu.” Et vous vivez comme vous le faites?

126 “C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.” Voyez? Voyez, pas une sensation.

127 “Oh, frère, si vous voulez recevoir le Saint-Esprit, il vous suffit de vous agenouiller à l’autel et de dire : ‘Gloire, gloire, gloire, gloire, gloire, jusqu’à ce que vous parliez en langues.’” Ah oui? Et vous ressortez mener n’importe quel genre de vie, mentir, voler? Lorsqu’on vous parle du baptême au Nom de Jésus-Christ : “Ça, c’est du fanatisme, mon assemblée enseigne autre chose!” Et vous dites que vous êtes né de nouveau, lavé par les eaux de la Parole? Il y a quelque chose qui cloche quelque part. Voyez?

128 Vous croirez chaque Parole telle qu’Elle est écrite ici. Nous n’avons pas besoin…et nous ne… La—la Bible déclare “qu’Elle ne peut être un objet d’interprétation particulière”. Dieu L’a interprétée, et Elle est comme ça, voilà. Il… La Parole, Sa Parole ici. La Bible ne dit-Elle pas dans II…je crois que c’est dans II Pierre : “La Bible ne peut être un objet d’interprétation particulière.” Certainement. Non, aucune interprétation particulière. Elle est écrite en conformité parfaite avec Sa signification, exactement comme ça. Croyez-La exactement comme Elle est écrite ici, Elle produira les mêmes résultats.

129 Donc, voilà, les faux docteurs produiront de fausses naissances. Les vrais prophètes apporteront la Parole, la naissance de la Parole, Christ. Les faux prophètes produiront une fausse naissance, la naissance d’églises, la naissance de credos, la naissance de dénominations. Et voilà où vous en êtes, mes frères pentecôtistes, de fausses sen-…ou, des sensations, et vous dites à quelqu’un qu’il a le Saint-Esprit parce qu’il parle en langues. J’ai vu des démons parler en langues; des crayons, qui avaient été posés là, écrire dans des langues inconnues. Ça ne veut rien dire du tout. Voyez, il faut que ce soit une vie, c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. “Frère Branham, croyez-vous au parler en langues?” Oui monsieur. “Croyez-vous au fait de pousser des cris?” Oui monsieur. Si je suis Chrétien, je dois croire à ces choses. Je crois la Parole de Dieu. Mais, s’il n’y a pas là de vie pour confirmer tout ça!

130 Un grand prétentieux qui se présente là : “Gloire à Dieu! Alléluia!”, et vous me dites que ça, c’est Christ? Christ était humble, doux et aimable. Vous allez dans une ville et, oh! vous devez être tiré à quatre épingles, vous savez, et tout doit être parfaitement impeccable, pas un seul faux pli sur votre complet, et vous devez avoir ce qu’il y a de mieux, autrement vous ne viendrez pas; on doit vous garantir un certain montant d’argent, sinon vous ne pouvez pas tenir de réunions. Oh, oh, oh, oh, oh! la la! Toutes les dénominations doivent vous passer la main dans le dos. Aucune d’elles ne Lui a passé la main dans le dos, à Lui, car Il était la Parole. C’est vrai.

131 Les faux conservent juste assez de vrai pour se donner l’apparence de la piété. Et, écoutez, maintenant je vais dire quelque chose ici, je veux que vous écoutiez. Ce genre de fausses conceptions — vous savez ce qu’est une fausse conception — amène des millions de gens à une fausse naissance. Les faux docteurs amènent les gens à croire à une sensation : “Parce que vous avez été secoué de partout, vous L’avez. Oh, parce qu’une sensation vraiment bizarre vous a traversé le corps, vous—vous avez vu des lumières devant vous, et vous êtes devenu aveugle et vous avez titubé, ça, c’est que vous avez été revêtu du manteau d’Élie. C’est vrai, vous L’avez. Oh, savez-vous ce que vous êtes? Vous êtes un fils de Dieu manifesté.” Mais dans quel état vous retrouvez-vous? Vaincu. C’est vrai. “Gloire à Dieu, je suis allé là-bas un soir, et j’ai eu un songe!” Oh oui, oui-oui. Voyez? “Oh, j’ai vu ceci et cela.” Oui, oui-oui. “Et vous, ne croyez-vous pas aux songes?” Oui monsieur, certainement! Mais si ce songe ne concorde pas avec la Parole de Dieu, il est faux. Ceci, c’est la Vérité, restez Là-dedans. Oui monsieur. Ils amènent des millions de gens à une fausse naissance, réfléchissez à ça!

132 Il y a un article de journal que je voulais apporter ici, où il est dit que le père œcuménique de toutes les églises orthodoxes grecques et orthodoxes s’est entretenu avec le pape Jean XXII, et qu’il a déclaré : “Nous ne verrons peut-être pas cela dans notre génération, mais une grande fraternité unissant protestants et catholiques est en train de voir le jour.”

133 J’ai pensé : “Gloire à Dieu!” Quelqu’un l’a découpé dans un journal, et m’a écrit ça. Je crois que c’était Frère Norman ou quelqu’un d’autre, il a dit : “Frère Branham, il est plus tard que nous le pensons.” Considérez aujourd’hui, le ministre de la guerre et, oh, toutes ces diverses fonctions et le Président, ainsi que cette nation, tout est sous l’emprise catholique. Écoutez!

134 Vous dites : “Eh bien, ils sont Chrétiens.” Être Chrétien, c’est être comme Christ, avoir Son Esprit. Pas vrai? Là, je vais manquer un peu de délicatesse, mais je tiens à dire ceci. Si vous donnez à un porc le nom de brebis, est-ce que ça en fera une brebis? Voyons, si vous dites : “Cochonnet, j’en ai marre que tu sois un cochon. Je veux un agneau, alors je vais t’amener ici, et je vais te frotter de la tête aux pieds, je vais te laver les dents, je vais te brosser les poils, et je—je vais faire de toi un petit agneau. Je vais t’attacher un petit ruban rose autour du cou, et tu vas devenir un petit agneau au lieu d’un cochon.” Même si vous vous approchez et dites : “Agneau, agneau, agneau”, il dira toujours : “Groin-groin.” Relâchez-le dans une porcherie, il va manger toutes les saletés qu’il trouvera. C’est vrai! Il ne s’agit pas de l’asperger, il ne s’agit pas de le plonger dans l’eau; il s’agit d’une mort et d’une naissance! Oui monsieur. Vous dites : “Je vais te nourrir exclusivement de luzerne, je vais te donner de la nourriture de brebis.” Continuez à le nourrir de luzerne, mais il est toujours un cochon. Voilà tout. N’est-ce pas vrai? Bien sûr que c’est vrai. Mais, bien sûr, c’est un cochon, parce qu’il a la nature d’un cochon.

135 Et si vous aimez le monde ou les choses du monde, vous êtes encore un cochon. C’est vrai. Il faut la Puissance de Dieu pour transformer votre âme. Que le cochon meure, déposez vos habitudes de cochon sur l’autel, placez-vous là-dessus, et que le sacrifice de Dieu soit…ou, que le feu du jugement descende et vous consume, en tant que cochon, et vous fasse renaître en tant qu’agneau. Là, vous ne mangerez plus de saletés, vous ne le pourrez pas, votre système digestif ne digérera pas ces choses. Vous n’avez pas ce qu’il faut. Ça ne va—ça ne va certainement pas en faire un—un cochon que de dire…ou, en faire un agneau que de dire que c’est un agneau.

136 Et c’est pareil pour une personne dont on dit qu’elle est Chrétienne sur la base d’un credo ou d’une sensation! Vous dites : “Gloire à Dieu, Frère Branham, ce soir-là, j’ai dansé par l’Esprit toute la soirée. J’ai parlé en langues, oh! la la! Frère Branham!” Maintenant je m’adresse aux pentecôtistes. “J’ai—j’ai—j’ai dansé par l’Esprit. Oh, j’ai eu des sensations, et tout ça. Mais, je vous le dis tout de suite, ne venez pas me parler de cette histoire de Nom de Jésus.” Vas-y, cochonnet. Tu es toujours un cochon, voilà tout.

137 “Mes brebis entendent Ma Parole!” Je dis : “Mais, mon frère, regarde, trouve-moi un seul endroit où les gens ont déjà été baptisés ‘au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit’, dans la Bible.

138 — Ça m’est égal, ça, alléluia, je ne veux rien savoir de cette histoire de Jésus Seul.” Qui a parlé d’une histoire de Jésus Seul? Je parle de la Bible. Les Jésus Seul sont un groupe de credos et un groupe de dénominations. Il n’y en a pas un qui puisse dire quelque chose contre l’autre puisqu’ils sont tous les deux là-dedans.

139 Mais je parle de Chrétiens purs, authentiques à cent pour cent, qui sont nés de nouveau par l’Esprit de Dieu, et qui ont les gouttes de la rosée du Ciel dans leur vie. C’est de ça que je parle. Si vous êtes méthodiste et que vous avez cela, amen! Tout ce qu’il vous faut, c’est qu’on vous dirige vers la Parole, et vous suivrez cela comme ce canard qui s’achemine vers l’eau. Voyez? Exactement. C’est vrai.

140 Les gens aujourd’hui veulent des raccourcis. Ils ne veulent pas…ils—ils pensent qu’on reçoit la chose en un rien de temps : “Gloire à Dieu!” Qu’est-ce que c’est? Qu’est-ce qu’ils font? Ce soir, ils sont dans—ils sont là-bas, dans… Comme ces gens qui ont, comme certaines personnes dont je pourrais mentionner les noms, mais je ne veux pas le faire parce qu’on est en train d’enregistrer, mais ils sont dans des boîtes de nuit ce soir, en train de gratter la guitare, et demain matin, ils se tiennent à l’église quelque part, en train de gratter la même guitare. De la souillure! La Bible dit, dans Ésaïe, au chapitre 28 : “Toutes les tables sont pleines de vomissements. Comme le chien retourne à ce qu’il a vomi, et le cochon à son bourbier, ils font la même chose.” Pourquoi? Ils sont toujours des chiens et des cochons! C’est ce qui les fait retourner au bourbier et aux vomissements. Vous êtes toujours… Ils ne sont pas nés de nouveau. S’ils sont nés de nouveau, ils sont de nouvelles créatures.

141 Savez-vous, prenez un vieux corbeau, il ne fait…vous aurez beau tout essayer, vous pouvez le peindre de la même—la même couleur vert olive que la colombe, tout aussi gris que la colombe, blanc, le peindre partout, il est toujours un corbeau à l’intérieur. Voyez? Il sent toujours aussi mauvais, c’est exactement la même vieille buse, un charognard qui mange les choses mortes de la terre. C’est vrai. Mais, savez-vous, la colombe, elle n’a même pas besoin de prendre de bain. Oh, alléluia! Le corps de la colombe — parce qu’elle est une colombe — produit une huile qui passe au travers de son plumage, qui la garde propre en tout temps, puisque ça vient de l’intérieur vers l’extérieur. Oh! Pourquoi? La buse dit : “Mon corps aussi! J’ai mis un peu d’eau bénite dessus, mon frère, ça a réglé l’affaire!” Non! Ça ne l’a pas réglée. En effet, ça doit venir de l’intérieur vers l’extérieur, non pas de l’extérieur vers l’intérieur. C’est une naissance. “Dieu soit béni, je vais à l’église tout autant que vous. Alléluia, mon église est tout aussi bonne que la vôtre. Alléluia, nous…” Très bien, espèce de buse. Voyez, c’est vrai. Voyez? Mais c’est à partir de l’intérieur que la colombe est huilée. Il y a une—une certaine glande dans la colombe — dans la colombe ou le pigeon — qu’on ne trouve dans aucun autre oiseau. La colombe est huilée de… À l’extérieur, elle se garde propre en tout temps. Elle n’a pas besoin de se garder propre elle-même, il y a quelque chose à l’intérieur d’elle qui la garde propre. Oh, Sœur Way, alléluia! Quelque chose à l’intérieur d’elle la garde propre.

142 Vous dites : “Je sais, j’ai adhéré à l’église la semaine dernière. Je—j’aimerais vraiment prendre un verre avec toi, mais, hum! Hmm, ce cigare sent si bon! Oh, ma sœur, je sais que je suis une antiquité, maintenant je suis obligée de laisser pousser mes cheveux. C’est affreux, n’est-ce pas? Tu sais, ces jolies petites robes que je portais autrefois, et tout le monde faisait ‘huîîît! huîîîou!’, maintenant, je ne peux plus les porter. Tu sais, j’ai adhéré à l’église la semaine dernière.” Misérable loque! Toute l’eau bénite du monde ne suffirait pas à vous purifier.

143 Mais, mon frère, quand vous avez quelque chose à l’intérieur de vous, cette Chose vous lave de cela en tout temps. Vous restez simplement tranquille, et Elle vous lave.

144 Vous n’avez pas besoin de dire au mouton : “Tu dois absolument fabriquer quelque chose.” C’est ça le problème avec les pentecôtistes aujourd’hui. C’est ça le problème avec la Chrétienté dans son ensemble : on essaie de fabriquer quelque chose. On ne demande pas au mouton de fabriquer de la laine; il porte de la laine. Vous portez les fruits de l’Esprit. Vous ne dites pas : “Gloire à Dieu, je dois en avoir le visage cyanosé, je dois faire ceci, et je dois avoir des sensations, je dois danser par l’Esprit, et voilà, je L’ai.” Non, non, ah non! Il suffit de naître de nouveau, et alors, tout cela se fera tout seul. Vous n’avez pas besoin de dire : “Dois-je étudier toute la nuit, dois-je faire ceci, dois-je faire cela, dois-je adhérer à ceci, dois-je réciter ce credo, dois-je faire des pénitences?” Non, non. Mourez, c’est tout. Voyez? Naissez de nouveau, et la chose vient de l’intérieur, et s’occupe de l’extérieur. Voyez? Les asperger avec un peu d’eau et les laver, c’est comme de transformer un cochon en un agneau, c’est impossible. Mais, si à l’intérieur il est un agneau, il ne sera plus jamais un cochon. Voyez? Ces remarques manquent de délicatesse; mais je n’ai pas d’instruction, je dois m’exprimer à ma façon.

145 Vous savez, là, en lisant la vie de Jean-Baptiste, l’autre jour, je pensais à ce qu’il avait dit, comment il les avait appelés : “Race de vipères!” Pourquoi? Il avait grandi dans le désert. Voyez, il savait ce qu’elles étaient. Vous tapez du pied et elles filent se cacher. “Race de vipères!” Aussi : “La cognée est mise à la racine de l’arbre.” Arbre, vipères, cognée, il faisait allusion aux choses qu’il connaissait. C’est comme ça qu’on apprend à connaître Dieu : par les choses qu’on connaît. Prenez un cochon et une brebis, il n’y a pas le moindre rapport. Vous ne pouvez pas faire… Vous aurez beau faire une toilette complète à ce petit cochon, faire tout ce que vous voudrez, il est toujours un cochon. Pour devenir un agneau, il doit renaître.

146 Des raccourcis! Ce soir, après avoir été quelque part, aujourd’hui, à se conduire mal, oh! la la! demain, ils veulent prêcher. Et les pentecôtistes les laissent faire ça. Oui. Ils veulent un raccourci pour aller au Ciel : “Alléluia, il me suffit de m’agenouiller ici et de ne penser à rien du tout, et de dire : ‘Alléluia, alléluia, j’ai le vêtement d’Élie. Demain, j’irai chasser les démons. Alléluia, alléluia, je L’ai reçu!’ Gloire à Dieu, j’y vais!” Ils veulent un raccourci pour aller au Ciel, en apportant tout ce qu’ils peuvent du monde. Vous ne pouvez rien apporter de tout ça. Il n’existe pas de raccourci. Il vous faut passer par le Calvaire. Il vous faut passer par l’autel d’airain. Il vous faut passer par le serpent d’airain. Vous mourez! Vous mourez pour de vrai. Ô Dieu, pourquoi est-ce que je n’arrive pas à le dire comme il faut? Vous mourez! Vous mourez à vous-mêmes, littéralement. Vous mourez aux choses du monde, et vous naissez de nouveau. Amen. Le monde n’est plus, les choses du monde sont mortes. Il n’existe pas de raccourcis. Voyez? Ils veulent y parvenir rapidement, ils ne veulent pas croître. Nous croissons dans le Seigneur. Ce qu’il faut, c’est une croissance et de l’expérience.

147 Sur la Côte Ouest, on dit maintenant aux gens : “Oh, nous avons le baptême immortel. Nous vous baptisons dans l’eau, et vous redevenez un jeune homme, là, sur-le-champ, une jeune femme. Oui monsieur. Vous continuez à…” Ils ont les vêtements d’Élie, ils sont des fils de Dieu manifestés. “Ah oui, mon frère, Dieu a des fils manifestés en ce moment même. Ils sont en train d’être manifestés, on leur dit tout à ce sujet. Ce soir, vous êtes un pécheur, demain, vous êtes des fils de Dieu manifestés.” Absurdités! Où trouve-t-on cela dans la Parole? Les bébés ne naissent pas hommes, ils naissent bébés et grandissent jusqu’à devenir des hommes.

148 Écoutez ceci, permettez-moi simplement de reprendre ce que j’ai déjà dit là, et de vous lire quelque chose dans Éphésiens, au verset 11, 12, je crois que c’est vers le verset 15, quelque part ici. Commençons au verset 12.

Pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère…l’édification du corps de Christ :

Jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et…la connaissance du Fils de Dieu, à…homme parfait, à la mesure de Sa stature, la stature parfaite de Christ,

Afin que dès lors, nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine (écoutez, et quelle doctrine?), par la tromperie—tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction,

Mais que, professant la vérité dans l’amour,… (et, attendez, quoi donc?) …professant la vérité (Il est la Vérité) dans l’amour,…

Écoutez! Est-ce que vous écoutez? Dites : “Amen.” [L’assemblée dit : “Amen.”—N.D.É.] Quoi donc?

…nous croissions…jusqu’à celui…

Quoi donc? demain? Non. “Nous croissions jusqu’à Lui.”

…croissions—croissions …jusqu’à celui qui est le chef, Christ.

Croître en Lui! Oh, il y a…

149 Je me rappelle la première prédication que j’ai apportée. Je suis monté là, et je—je pensais m’être vraiment bien débrouillé, il y avait toutes ces vieilles dames assises là, elles avaient versé quelques larmes, vous savez, et ont dit : “Oh, quel merveilleux jeune homme!”

150 Le vieux pasteur, Docteur Davis, était un ancien avocat. Je suis descendu, et il a dit : “J’aimerais te voir, chez moi.”

151 J’ai dit : “Très bien.” J’y suis allé le lendemain, vous savez, gonflé à bloc. J’ai dit : “Comment m’avez-vous trouvé, Docteur Davis?”

Il a dit : “C’était la chose la plus pourrie que j’aie jamais entendue!”

J’ai dit : “Quoi?”

Il a dit : “La pire que j’aie jamais entendue.

— Oh,” j’ai dit, “Frère Davis, tout le monde pleurait.”

152 Il a dit : “Oui, ils pleurent aux funérailles, ils pleurent aux naissances, et tout ça.” Il a dit : “En réalité, Billy, tu n’as rien cité de la Parole de Dieu. Tu as parlé d’une mère qui est décédée, ou quelque chose du genre, et ça a fait pleurer tout le monde.” Il a dit : “On ne naît pas de nouveau sur la base de ces choses et des sensations de cette terre, on naît par la Parole!” Il a dit : “Billy!”

153 Oh, il m’a vite dégonflé. Je suis content qu’il l’ait fait. Voyez? Voyez? Il ne s’agit pas de sauter en l’air, de crier à tue-tête; il ne s’agit pas de ça. C’est la Parole qui donne la Vie. La Parole qui est vivifiée. Pas les expériences; la Parole!

154 Il a dit : “Je me rappelle la première affaire que j’ai plaidée, Billy.” Il a dit : “J’ai tapé la barre,” et il a dit, “j’ai dit : ‘Regardez cette pauvre femme.’” Oh, il a dit : “‘Regardez de quoi elle a l’air, et son mari l’a maltraitée.’” Et il a dit : “J’ai versé quelques larmes, j’ai pris mon mouchoir, et j’ai fait exactement comme les autres avocats.” Il a dit : “Je me suis dit que j’allais afficher la même émotion que ces derniers.” Il a dit : “Monsieur le juge, Votre Honneur, accordez-lui donc le divorce. Regardez-la! Elle dit que son mari lui a donné des coups sur le dos.” Il ne pouvait même pas voir cela, c’était sous ses sous-vêtements. “On lui a donné des coups sur le dos.” Et il a dit : “Accordez-lui donc…” Le vieux juge était simplement assis là, il observait.

155 Immédiatement, le vieil avocat assis de l’autre côté, lui qui avait de l’expérience, a dit : “Monsieur le juge, Votre Honneur, combien de temps encore va…votre Cour va-t-elle supporter d’entendre de telles absurdités?” Ce n’était que beaucoup d’excitation.

156 C’est comme ça que trop de gens font. Trop d’excitation, sans qu’il y ait assez de Parole derrière pour confirmer cela. Croissez! “Oh, il a dansé par l’Esprit hier soir, Frère Branham, tout va bien pour lui.” Non, à mon avis, ça ne veut pas dire que tout va bien pour lui. Non monsieur. Il faut croître, être mis à l’épreuve, être testé, croître jusqu’à Lui, avoir mûri.

157 Il n’y a pas longtemps, je lisais quelque chose dans des récits historiques. Est-ce que je prends trop de temps? Je lisais l’histoire de l’église. Je crois que c’est Sœur Arnold là-bas qui a dit “amen” l’autre jour, quand je parlais de quelque chose en rapport avec l’histoire de l’église, elle l’avait lue. J’ai lu qu’un soir, il y avait un jeune homme dans un monastère, au temps de saint Martin, qui a dit : “Le Seigneur a fait de moi un vieux prophète de l’Ancien Testament. Voyez? Je suis l’un de ces vieux prophètes.” Bon, là, je n’arrive pas à me rappeler le nom de l’évêque de cette petite école, ce n’était qu’un petit groupe comme celui-ci. Je n’arrive pas à me rappeler son nom maintenant, mais il avait été formé par Martin. Ça ne sonnait pas tout à fait juste, alors les autres frères n’ont simplement rien fait. Immédiatement, il s’est mis à prophétiser, il a dit : “Cette nuit, Dieu va descendre et Il va me donner une robe blanche, pour que je me tienne au milieu de vous, et vous saurez que je suis l’un des prophètes de l’Ancien Testament.” Alors, cette nuit-là, à minuit, c’est vraiment arrivé. On a entendu des voix, des personnes qui se déplaçaient, et le jeune homme a reçu une robe, on dit qu’elle était aussi blanche que possible. Il s’est présenté là et a dit : “Je vous l’avais bien dit, hein?” Il a dit : “Maintenant, vous êtes tous sous mes ordres. Je suis le prophète de l’Ancien Testament.”

158 Mais ce vieil évêque n’a pas vraiment cru à cela. Ce n’était pas la Parole. Les prophètes ne sont pas faits, ils sont prédestinés. Et un prophète ne se comporterait pas de la sorte, pour commencer. Le fruit de cela prouvait que ce n’était pas le cas. Voyez? Les fruits prouvaient qu’il n’était pas un prophète, voyez. Alors, il a dit : “Nous passerons le reste de la nuit à jeûner et à prier, et à chanter des cantiques.” Un jour ou deux sont passés. Au bout d’un moment, le vieil évêque priait, il a dit : “Seigneur, ce jeune homme!” Ce vêtement, ils l’ont regardé, ils…ils n’avaient jamais rien connu ni vu de tel. Des écrivains sont venus le regarder, et ils n’avaient jamais rien vu de tel. Voilà. Enfin, ils connaissaient un homme qui était prophète, c’était Martin. Ils ont dit : “Très bien, tu n’as qu’une chose à faire pour nous convaincre. D’après les Écritures, tu as tort. Que dirais-tu d’aller voir Martin, te présenter devant lui et lui raconter tout ça?” Voyez?

Il a dit : “Il m’est interdit de me présenter devant Martin.”

159 Celui qui détient de l’or de bonne qualité n’a pas peur du testeur; ah-ha, c’est vrai, celui qui détient la Vérité. Voilà pourquoi je lance un défi. Que n’importe qui s’avance et me montre en quoi le baptême au Nom de Jésus-Christ est faux. Montrez-moi cette naissance que vous avez, car il faut mourir. Si vous avez encore le monde en vous, vous êtes encore du monde. Montrez-moi ces choses. Vous n’avez pas à vous inquiéter, amenez tout cela au testeur. Le Testeur, Le voici. Voyez? Voyez? C’est vrai.

160 Alors ils ont dit : “Tu vas quand même y aller.” Et un groupe de frères l’a soulevé, et la robe a disparu. Voyez? Les pentecôtistes goberaient ça aujourd’hui, n’est-ce pas? Oh! la la! On aurait dit que c’était la chose véritable, mais cela ne concordait pas avec la Parole.

161 Martin raconte qu’un jour, Satan lui est apparu, il portait une grande couronne en or avec trois ou quatre rangs d’étoiles, comme ça, étincelante et magnifique — un grand gaillard, charmant, beau, bien peigné et bien coiffé, il portait sa grande robe magnifique, et les chaussures à ses pieds étaient en or, il s’est avancé là et a dit : “Martin, sais-tu qui je suis?”

162 Maintenant, les gens qui n’ont pas de visions, peut-être que cela ne—peut-être que cela ne…que vous ne comprendrez pas cela, voyez, comment ces choses viennent à vous avec différents esprits, et comme c’est trompeur. La Bible dit qu’ils séduiraient même les élus si c’était possible, voyez. Les élus, ce sont ceux qui sont prédestinés et nés dans ce but-là. Voyez? Voyez?

163 Il s’est donc avancé vers cet élu, il a dit : “Martin, sais-tu qui je suis? Je suis Christ.” Il a dit : “Me reconnais-tu?” Martin a hésité. Ça semblait louche. Il a attendu un instant, et il a répété, il a dit : “Ne me vois-tu pas? Je suis Christ. Me reconnais-tu?” Il lui a dit cela à trois ou quatre reprises.

164 Christ a dit, ou, Martin a dit : “Satan, je sais qui tu es. Mon Seigneur n’est pas encore couronné, car ce sont Ses saints qui Le couronneront.” Voilà la Parole, qui réplique.

165 C’est comme ça que l’église romaine s’est retrouvée avec autant de dogmes, des mauvais esprits qui s’opposaient à la Parole se sont introduits, alors ces gens ont dû nier la Parole pour admettre leurs dogmes et s’éloigner de la Bible. Tenez-vous-en à la Parole! Elle est la chaîne de la Vie pour aujourd’hui. Après un certain temps, des esprits s’élèveront, et ils séduiront presque tout. La Bible le dit. “De même que Jannès et Jambrès s’opposèrent à Moïse, de même le feront ces hommes à l’esprit réprouvé en ce qui concerne la Vérité”, ils accompliront des miracles et opéreront toutes sortes de signes. Mais vous, tenez-vous-en à cette Parole. La Parole du Seigneur est venue au prophète; c’est eux qui L’ont apportée, et nous croyons les prophètes.

166 Remarquez, oui, il a dit : “Je sais qui tu es, Satan.” Il a dit : “Mon Seigneur n’est pas comme ça, un homme imposant. Quand mon Seigneur est parti, Il portait un vêtement rudimentaire, Il avait des marques de clous dans Ses mains, Il n’était pas couronné, Ses cheveux étaient ensanglantés. Et quand Il reviendra, Il viendra comme ça, parce que la Bible dit qu’Il reviendra de la même manière qu’Il est parti.” Et la chose a disparu de devant lui. Oh! la la!

167 Il se présente là et embellit tellement les choses : “Oh, eux, ils ont parlé en langues. Eux, ce—ce sont les meilleures personnes que vous ayez jamais rencontrées.” N’en croyez rien. Méfiez-vous.

168 J’espère que la Parole ne vous ennuie pas. Comme ils sont vivants, les Chrétiens qui sont nés croissent jusqu’à parvenir à la stature de Christ. Ils naissent de nouveau, ensuite leur vie commence à se former, comme un bébé. Elle prend forme et se met à croître. Tout à coup, les voilà arrivés à la pleine stature. Amen. Voilà. Jour après jour, année après année, ils restent les mêmes. Reportez-vous maintenant à la Parole : “Si vous demeurez en Moi!”

169 Ils disent : “Je suis né de nouveau, alléluia, je me suis joint à eux. J’ai adhéré à ceci. J’y ai adhéré. Je ne sais pas, l’an dernier je croyais au Nom de Jésus, maintenant je—j’ai fait marche arrière, je—je crois ceci. J’ai déjà cru qu’il fallait mener une vie sainte, mais je—je…Untel a dit…” Des gens errants, ballottés par tout vent de doctrine. Voyez? Voilà.

170 Mais naissez de l’Esprit, et croissez jusqu’à parvenir à la stature de Christ! Est-ce que vous voyez ça, Frère Dauch? Croître jusqu’à parvenir à la stature de Christ! Votre vie le prouve. Par exemple, si vous êtes né prophète, vous le resterez. Si vous êtes né Chrétien, vous le resterez. “Si vous demeurez en Moi, et que Mes Paroles demeurent en vous!” Ceci, c’est ce qui vous fait croître dans la stature de Christ. Il n’est pas question d’un jeune avocat qui donne des coups, crie, verse des larmes, dit ceci, cela ou autre chose, et montre beaucoup d’émotion; mais c’est quelqu’un qui a eu une croissance jusqu’à parvenir à la stature de Christ, qui a mûri à travers les années et qui a fait ses preuves, qui tient la barre. Rien d’autre! “Christ est le Roc où nous nous tenons, tout le reste est sable mouvant. Que les dénominations et les credos apparaissent et disparaissent, tous les ismes; garde-moi humble, Seigneur, que je m’en tienne strictement à la Parole, que j’avance tout droit et que je traverse le fleuve. Elle nous guidera jusqu’à la rive.” La pleine stature.

171 Maintenant regardez, il suffit de regarder ce qui se passe ici, et on voit qu’on ne peut pas changer après la mort. Maintenant, observez ces gens qui arrivent là, ils ont toutes sortes de sensations et tout, et repartent, et le lendemain, voilà, ils sont comme ça. Avez-vous vu cela? Il y en a des centaines. Voyez? Et vous voyez, vous—vous voyez ce qui arrive. Et si ces gens mouraient dans cet état-là? La mort n’y change rien.

172 Alors, oh, Chrétiens, pour conclure ces Paroles, permettez-moi de dire ceci. Tournons-nous vers Lui et Sa Parole, en toute sincérité. Approchez-vous humblement, comme des Chrétiens, et naissez de nouveau de Son Esprit. Et quand on est né de nouveau, ce sont les fruits que l’on porte qui confirment qu’on est un Chrétien. Vous saisissez, Sœur Peckenpaugh? Ce sont les fruits que l’on porte qui indiquent qu’on est un Chrétien. “C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.” C’est une confirmation. Vous ne savez peut-être pas votre alphabet, mais vous pouvez quand même être une dame, une Chrétienne. Peut-être que le monde vous hait — bon, si l’on vous hait à cause de quelque chose que vous avez fait, ça, c’est chose due, mais si l’on vous hait à cause de Lui, là c’est autre chose.

173 Vous n’êtes peut-être pas—peut-être pas un théologien. Regardez cet aveugle qui était né aveugle. Jésus l’a guéri. Dès sa naissance, il n’avait pas de globes oculaires. Et Jésus l’a rétabli, Il l’a guéri. Et quand cet homme a recouvré la vue, les pharisiens l’ont interrogé, ils ont dit : “Qui était-Il?” Ils ne pouvaient pas nier le fait que quelque chose s’était passé. Or, cet homme n’était pas un théologien. Il était incapable de débattre, comme le font les prédicateurs, des petits points techniques, il était incapable de leur expliquer tout ça. Il ne connaissait pas le Testament. Il ne savait pas comment le Messie devait naître et quelles étaient les œuvres qu’Il devait accomplir. Cet homme ne savait pas tout ça. Il n’était pas un théologien. Mais, qu’est-ce qu’il a fait? Ils ont dit : “Donne la louange à Dieu. Nous sommes des théologiens, et nous savons qu’Il est un pécheur.”

174 Or, cet homme ne pouvait pas mettre leur parole en doute, mais voici ce qu’il a dit, en d’autres termes : “Si—si Lui, Il est un pécheur et qu’Il a accompli ceci, qu’est-ce qui se passe avec vous? Qu’est-ce qui se passe avec vous?” Voyez? Il a dit : “S’Il est un pécheur, je ne sais pas, je ne peux pas me prononcer là-dessus. Mais je sais une chose, c’est que j’étais aveugle, et maintenant, je vois.” Qu’est-ce qu’il faisait? Il avait reçu une confirmation. C’est vrai. Il recevait là une confirmation. Quelque chose lui était arrivé. Son être avait été changé, des ténèbres à la lumière, de la cécité à la vue.

175 Et un homme qui est né de l’Esprit de Dieu, et qui, autrefois, avait l’apparence de la piété, qui reniait la Parole et la Puissance de ces choses, disait : “Les jours des miracles sont passés”, quand il est né de nouveau, il n’est peut-être pas un érudit, il n’est peut-être pas capable d’expliquer tout Cela, mais il Y croit. Comme…

176 Si mes frères et sœurs de couleur qui sont ici veulent bien me pardonner de dire ceci : un brave frère de couleur, là-bas, dans le Sud, on m’a raconté une petite histoire à son sujet, on m’a dit qu’il transportait une Bible et qu’il ne pouvait même pas lire son nom. Et on lui a dit : “Mose, pourquoi transportes-tu cette Bible?”

Il a dit : “C’est la Parole de Dieu.”

On lui a dit, eh bien, on lui a dit : “Y crois-tu?”

177 Il a dit : “Oui monsieur, certainement, j’Y crois.” Il a dit : “J’Y crois de la ‘couverture’ à la ‘couverture’, et je crois aussi la ‘couverture’, parce qu’il Y est écrit ‘La Sainte Bible’.”

178 On lui a dit : “Comment sais-tu que C’est une Sainte Bible?” On lui a dit : “Comment le sais-tu?”

179 Il a dit : “J’Y crois, tout simplement. Un point c’est tout.” C’est tout ce qu’il lui fallait. Il Y croyait, tout simplement. Il ne savait pas pourquoi, mais il Y croyait.

180 On lui a dit : “Mose, est-ce que tu, est-ce que tu serais prêt à faire tout ce que la Bible te dirait de faire?

— Oui monsieur.” Il a dit : “Si c’est la Bible qui le dit, je le ferais.” Voilà.

181 On lui a dit : “Très bien, Mose.” On lui a dit : “Bon, et ce mur de pierre qui est là, si le Seigneur te disait de sauter à travers ce mur de pierre, le ferais-tu? Comment pourrais-tu sauter à travers ce mur de pierre?”

182 Il a dit : “Est-ce que la Bible dit que Mose doit sauter à travers ce mur de pierre?” Voyez?

183 On lui a dit : “Mais si Dieu te parlait et te disait de sauter à travers le mur de pierre?”

Il a dit : “Si c’était Dieu, et qu’Il me disait de sauter, je sauterais.”

184 On lui a dit : “Comment passerais-tu à travers ce mur, s’il n’y a pas de brèche dedans?”

185 Il a dit : “Si c’était Dieu, Il y ferait une brèche quand Mose arriverait là.” Et c’est bien vrai. C’est vrai!

186 Osez prendre la Parole de Dieu, tenez-vous là et dites qu’Elle est exacte! Que cette brave petite femme nerveuse qui est ici — elle pense qu’elle va mourir, et que beaucoup de choses ne vont pas chez elle, voyez. Vous n’êtes pas en train de mourir! Vous dites : “Comment puis-je m’en sortir, Frère Branham?” Prenez simplement Sa Parole et appuyez-vous fermement Là-dessus une fois pour toutes, voyez. Tenez-vous fermement sur cette Parole, et voyez ce qui arrive. Dites au diable qu’il est un menteur. Vous êtes ménopausée depuis tant d’années, vous avez environ cinquante-sept ans. Éloignez-vous de cette chose, c’est le diable! Prenez la Parole de Dieu et dites : “Par Ses meurtrissures je suis guérie”, et voyez ce qui se produit. Alors, vous arrêterez de penser que vous avez des crises cardiaques et tout ça. Vous n’avez pas de crises cardiaques et tout le reste. C’est un mensonge. Vous n’en avez pas. Croyez simplement la Parole de Dieu. C’est vrai.

187 Quand vous êtes né de nouveau, Dieu confirme ce que vous êtes. C’est comme ça que Dieu confirme toute Sa nature. Comment? À leurs fruits. C’est comme ça qu’Il confirme Son ministère. C’est vrai. Tous Ses serviteurs sont confirmés de la même manière qu’Il confirme la nature. Comment reconnaît-on un pêcher? Parce qu’il produit des pêches. Comment reconnaît-on un pommier? Il porte des pommes. Comment reconnaît-on un Chrétien? Il porte les signes d’un Chrétien, il produit la vie chrétienne. Comment reconnaît-on un docteur? La Parole vient de lui. Comment reconnaît-on un prophète? La Parole vient à travers lui, rend témoignage, c’est une confirmation. La preuve se fait d’elle-même. Comment devient-on cela? On le devient en mourant. C’est vrai. Quand nous mourons et que nous devenons une nouvelle créature en Jésus-Christ, cela nous met en harmonie avec notre appel, et nous ne nous écartons pas de notre appel. Les fruits de l’Esprit nous accompagnent, quand nous sommes Ses serviteurs. Quand nous sommes nés de nouveau, les fruits de la Vie de Christ nous accompagnent. C’est vrai. Comment reconnaît-on un pêcher? Il a des pêches. Comment reconnaît-on un Chrétien? Il agit comme Christ, il marche comme Christ, il parle comme Christ, il vit comme Christ, au-dessus du péché, victorieux. Que fait-il? Dit-il : “Vous avez vu ce que j’ai fait?” Christ n’a pas fait cela. Il a donné toute la louange au Père. C’est vrai. C’est à cela qu’on le reconnaît. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Que faut-il…

188 “En vérité, en vérité, Je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut même pas comprendre le Royaume de Dieu.”

189 Bon, là, ce n’est pas mon message de Nouvel An, — il est midi et demi, ou plutôt, treize heures moins vingt, — mais je vous donne ce conseil à vous, Chrétiens, vous qui aimez Dieu. Quand vous vous approchez de l’autel d’airain du jugement de Dieu, et que vous voulez naître de nouveau, placez-vous là-dessus. Ne vous attendez pas à vous relever, vous allez mourir. Votre fin est arrivée. Voilà tout. Si vous ne le faites pas, si vous vous sentez incapable de le faire, n’essayez pas, ça ne marchera pas; il faut une profonde sincérité. Il me reste encore une dizaine de pages pour cette leçon, peut-être plus, des passages de l’Écriture, mais je m’arrête ici. Placez-vous sur l’autel d’airain de Dieu, du jugement de Dieu, et devenez mort au monde, autant que Christ l’était. Voyez? Venez en étant tout aussi mort que le serpent quand il avait été jugé dans le jardin d’Éden, et qui a été représenté sous la forme d’un serpent d’airain; il n’y avait pas la moindre vie là-dedans. Toute vie en lui avait disparu. Christ était sans vie, on L’a descendu de la croix et on L’a enseveli dans la tombe. Il était—Il était mort. Et ensuite, Il est ressuscité pour notre justification. Et nous mourons sur l’autel avec notre Agneau, et nous sommes ressuscités pour… dans Sa justification. Comment le savons-nous? Parce que Sa Vie, Celle qui L’a ressuscité de cet état de mort, cette même Vie nous ressuscite de notre état de mort dans ce monde, pour faire de nous une nouvelle créature en Jésus-Christ, après quoi nous sommes scellés par le Saint-Esprit dans le Royaume de Dieu, jusqu’au jour de notre rédemption.

190 “En vérité, en vérité, Je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut comprendre le Royaume de Dieu.” N’essayez pas de Le comprendre. Vous n’y arriverez jamais. Jésus a dit que vous n’y arriveriez pas. Acceptez-Le simplement, acceptez-Le en vous basant sur Sa Parole.

191 Ne vous avancez pas aveuglément en disant : “Ô Seigneur, donne-moi une sensation.” Ne dites pas : “Seigneur, je Te le dis.” Non. Dites simplement : “Seigneur, fais-moi mourir, ôte de moi tout ce qui est du monde. Je—je—j’aime encore les choses du monde.” Je ne parle pas de la création, des couchers de soleil, et de la beauté, et tout ça, je ne fais pas allusion à cela. Je fais allusion à la convoitise, la souillure, l’ordre du monde. Toutes ces choses du monde. Là, elles meurent, elles meurent automatiquement, et vous ne…elles n’ont plus aucune emprise sur vous. Pour vous, elles ont maintenant une mauvaise odeur : “Pff, je ne vois pas comment les gens arrivent à vivre dans ces choses!” Vous vous écriez. Plus vous voyez ces choses, plus elles vous dégoûtent! Oui monsieur. Vous ne pouvez faire aucun compromis là-dessus. Il n’y a pas de place pour les compromis. Il n’y a aucune place pour vous là-bas, où le monde se trouve. Vous êtes mort à ces choses. Et, à partir du moment où vous êtes mort à ce qui est du monde, comment pouvez-vous encore vous associer aux choses du monde? Vous ne pouvez pas le faire. Alors, ne le faites pas. Mourez aux choses du monde.

192 Que le Seigneur vous bénisse. Soyez des Chrétiens nés de nouveau. Naissez de nouveau, alors vous n’aurez pas besoin de dire : “La chose la plus difficile pour moi,” vous, les femmes, “c’est de me laisser pousser les cheveux.” “La chose la plus difficile pour moi, c’est d’abandonner mon tempérament colérique”, vous, les hommes. “Mon gars, je m’en vais dire deux mots à ma femme. Mon gars, je vais la prendre, la secouer et lui dire : ‘Je sais que je suis un Chrétien, que je ne devrais pas faire ceci, mais assieds-toi et tais-toi.’” Ah non, ne faites pas cela. Voyez?

193 Vous aimeriez voir ce moment où vous pourrez passer votre bras autour de ses épaules et lui dire : “Chérie, ce n’est pas convenable pour une Chrétienne.” C’est comme ça que vous voulez être, n’est-ce pas? Vous pouvez être comme ça. Voyez? Et quand un homme vous frappe sur un côté du visage, vous n’avez pas besoin de le taillader avec un canif. Voyez? Si un homme vous frappe sur un côté du visage, dites : “Mon frère, pour quelle raison avez-vous fait cela?” Voyez? Voilà. C’est cela le Christianisme. Quand quelqu’un dit du mal à votre sujet, au lieu de dramatiser l’affaire, retirez-vous quelque part et dites : “Père Céleste, cet homme est un mortel. Je Te prie d’enlever cet esprit qui est en lui. Ne le laisse pas faire ça. Je prie que Tu sauves sa vie.”

194 Ne dites pas : “Seigneur, je sais que je ne devrais pas dire ça.” Eh bien, peut-être que vous ne le dites pas de vos lèvres, mais c’est ce que vous pensez dans votre cœur. Voyez? C’est ce qu’il y a dans votre cœur qui compte, voyez. Quand vous êtes né de nouveau de l’Esprit de Dieu, vous aimez vraiment tout le monde. Bon, vous n’aimez pas leurs modes de vie et ce genre de choses, vous ne voulez pas avoir part à tout ça. Non monsieur. Tenez-vous loin des choses du monde, et restez sans tache. Et le seul moyen pour vous de le faire, c’est que cela vienne à partir de l’intérieur, comme la colombe qui lisse son plumage, voyez-vous. Elle n’a pas besoin de le lisser, de dire : “Bon, aujourd’hui je dois nettoyer tout ça”, et ainsi de suite. Non, elle a de l’huile à l’intérieur d’elle, parce qu’elle est une colombe; ça la garde propre, tout simplement. Voyez? C’est vrai.

195 Ne voulez-vous pas faire cela? Ne voulez-vous pas Le recevoir comme cela? C’est ce que je veux vous persuader de faire en cette veille du Nouvel An. Je veux vous persuader, vous, ce petit tabernacle. Comme je vous aime, comme j’aime ce petit groupe de gens! Comme j’aimerais entrer ici un beau jour, traverser ce bâtiment et simplement regarder. Savez-vous ce que j’ai toujours désiré ardemment voir? Une église tellement remplie de l’Esprit que le péché ne pourrait même pas l’approcher. Dès que l’un des membres ferait quelque chose de mal, l’Esprit le dénoncerait sur-le-champ. Il aurait peur de se joindre aux Chrétiens avant d’avoir confessé cela et d’avoir rectifié la chose, parce qu’il serait aussitôt dénoncé, là, à la réunion, quand on se réunirait. Vous voyez, là, ce serait formidable, ça, n’est-ce pas? Ensuite, quelqu’un d’impur entrerait ici et s’assiérait au milieu de vous, et tout à coup, le Saint-Esprit parlerait de manière à révéler les secrets de son cœur, voyez, Il lui signalerait cela. Maintenant, si ça marche pour l’un, ça marchera pour l’autre. Voyez-vous? Voyez? Et tout le monde serait en prière, vous tous, faisant bloc ensemble, formant une personne, une seule personne, car nous sommes tous membres de ce Corps, nous continuons toujours à avancer, nous sommes tous nés de nouveau de l’Esprit de Dieu, remplis du même Esprit, baptisés dans le même Corps. Ce serait merveilleux, ça, n’est-ce pas? Et nous pouvons avoir cela, Dieu nous l’a promis. Mais, premièrement, il faut la mort, l’ensevelissement et la résurrection avec Lui.

196 Courbons maintenant la tête pour prier. Et il y a aussi quelques mouchoirs posés ici.

197 Dieu saint, nous sommes conscients, Seigneur, que… du caractère sacré lié au fait que nous nous tenons en ce lieu. Nous sommes conscients que nous sommes dans la Maison de Dieu. Nous sommes là, nous nous associons au Corps de Christ, qui est la Maison de Dieu. Les membres du Corps sont rassemblés. L’un vient d’un endroit et l’autre d’ailleurs; ils se rassemblent. Et aujourd’hui, cette leçon d’école du dimanche a été longue, elle s’est prolongée. Mais, Père, je crois que c’est Toi qui as établi que cela devait être ainsi, pour que nous puissions comprendre ce que la naissance et la résurrection signifient. Ce que naître de nouveau signifie. Il faut commencer par le commencement : nous devons mourir afin de naître de nouveau. Tu ne changes jamais Tes Lois. La loi de la nature pourvoit toujours. La loi de la nature, c’est que toute semence doit d’abord mourir afin de renaître. Et nous savons que nous aussi, il nous faut mourir afin de naître de nouveau. Et tant de gens, — Seigneur, je Te prie aujourd’hui de nous pardonner, — tant de gens se sont fiés à certaines expériences qu’ils ont eues dans le passé pour prétendre être nés de nouveau. Mais les fruits de leur vie montrent que…qu’ils proviennent du mauvais arbre.

198 C’est pour cette raison, Père, que ce matin, je m’étais dit que, si Frère Neville me demandait d’apporter un Message, j’enseignerais simplement l’école du dimanche. Je l’ai donc fait avec—avec amour et de tout mon cœur, pour que les gens puissent savoir qu’ils ne doivent pas se reposer sur une petite expérience qu’ils ont vécue, mais qu’ils doivent se reposer strictement sur leur vie de chaque jour : la manière dont ils vivent lorsqu’ils sont à l’église, et la manière dont ils vivent quand la—la grande tension provient de l’extérieur. Se réfugient-ils à la Croix pour demander de l’aide quand les problèmes surviennent, ou marchent-ils selon leur propre esprit et leurs propres pensées? Quand on les injurie, répondent-ils par l’injure? Voilà la question, Père. Alors que nous voyons qu’aucun de nous ne peut sauver l’autre, que c’est totalement impossible, Dieu a alors pourvu d’un moyen approprié, d’un—d’un Sacrifice entièrement suffisant, et Il est le seul Moyen par lequel nous puissions venir. Non pas par une église, un credo, une dénomination, une sensation, mais par le moyen de Christ. Comme le premier homme, le juste, est mort, il est mort sur l’autel avec son agneau. Et même jusqu’à présent, tout autre homme juste doit mourir sur l’autel d’airain de Dieu, avec Son Agneau, Jésus-Christ. Ainsi, nous sommes morts avec Lui, et sommes ressuscités, dans une nouvelle Vie. Accorde-le, Seigneur, afin qu’aucun cœur ici ne manque cela.

199 Puissions-nous réfléchir à cela aujourd’hui, Seigneur, alors que nous reviendrons de nouveau ici cet après-midi, à dix-neuf heures trente, pour commencer une série de réunions en prêchant ce soir. Je Te prie, Seigneur, de bénir chacun de Tes serviteurs, ce soir, en leur donnant de puissants Messages. Accorde-le. Puissent nos âmes être remplies. Ces gens qui ont pris la route de si loin pour venir ici, puissent-ils…être tellement remplis de l’Évangile de la puissance de Dieu pendant cette veille du Nouvel An, qu’ils repartiront d’ici heureux et dans la joie. Accorde-le, Seigneur, en leur donnant de la Nourriture spirituelle pour l’année qui vient. Accorde-le.

200 Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Et Tu as dit : “Si vous, de tout votre cœur, vous ne pardonnez pas à chacun ses offenses, votre Père Céleste ne vous pardonnera pas non plus.” Ainsi donc, Seigneur, nous pardonnons à tous. Nous plaçons nos âmes sur l’autel par la foi ce matin; consume et ôte de nous toute vie du monde, Seigneur. Puisse la fumée s’élever de notre sacrifice, Seigneur, et être d’une odeur agréable à Tes narines. Accorde-le, Seigneur, car nous n’y déposons pas un agneau consumé, mais nous nous y déposons nous-mêmes en tant que pécheurs, pour être consumés comme pécheurs, et être changés en agneaux par une nouvelle Naissance. Accorde-le, Seigneur.

201 Et ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du mal : le mal de la maladie, le mal de la dépression. Guéris tous ceux qui sont dans le bâtiment ce matin. Que chaque malade soit guéri aujourd’hui, Seigneur. Je prononce ces paroles au Nom du Seigneur Jésus; les montagnes qui sont là devant les gens, puissent-elles être toutes ôtées aujourd’hui. Que ce soit la maladie, la convoitise, les passions, les choses du monde, que tout cela soit écarté du chemin, et que la Parole de Dieu entre et soit manifestée dans leur vie. Délivre-nous du mal; car c’est à Toi, Seigneur, qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.

Je L’aime, je L’aime,

Parce qu’Il m’a aimé le premier

Et a acquis mon salut

Sur le bois du Calvaire.

Maintenant, serrez-vous la main les uns les autres.

Je L’aime, je…

Retournez-vous simplement et dites : “Bonjour, mon frère, bonjour!”

Parce qu’Il m’a aimé le premier

Et a acquis mon salut

Sur le bois du Calvaire.

Continuez à jouer.

202 Je tiens à remercier chacun de vous pour votre gentillesse au cours de l’an dernier. Je vais probablement apporter mon Message ce soir, si le Seigneur le veut, à dix-neuf heures trente. Je tiens à remercier Charlie et Nellie, ainsi que Rodney et sa femme, pour leur gentillesse pendant que j’étais là-bas durant la saison de la chasse; ils m’ont traité comme leur père ou leur frère. Et à vous tous qui avez été si gentils avec moi, merci. Frère et Sœur Dauch, et Frère Wright, Frère Ben aussi, et un grand nombre de personnes, vous—vous tous, Frère Palmer et, vous savez, vous tous qui venez de la Géorgie, de partout, merci.

203 Au fait, le père de Margie, ils ont appelé hier et ont dit qu’il était malade. Est-ce que—est-ce que Margie et Rodney sont ici? Non? Comment se porte ce brave vieillard? [Un frère dans l’assemblée dit : “Il va peut-être un peu mieux.”—N.D.É.]

Nous allons — doucement s’il vous plaît — prier.

204 Père Céleste, il y a quelques semaines, j’étais assis sur un petit perron de campagne, loin là-bas, près d’une route dans le Kentucky. Un vieux papa était assis là, il portait une salopette et une chemise bleue délavée, et il tremblotait. Je l’ai pris par la main et j’ai vu que sa fin approchait. Une maman âgée m’a invité à manger quelques petits pains et de la sauce. Seigneur, ils ne faisaient là que témoigner du respect envers Ta Parole. Et voilà qu’il n’est presque plus, il est en train de nous quitter. Ne le laisse pas mourir pécheur, Seigneur. Peut-être que c’était notre…la faute de Ton serviteur, Seigneur. Ce pauvre vieillard n’a connu rien d’autre que de labourer des mottes de terre et de subvenir aux besoins de ses enfants, mais j’ai vu en lui un esprit bon et doux. Ne le laisse pas mourir pécheur. Sa fille est l’une de nous, Seigneur. Et cette brave Margie, ses petites épaules endolories, combien elle a pris soin de moi et s’est démenée pour me faire un lit où dormir là-bas, et un—un petit-déjeuner à table, elle et Nellie, Charlie et tous les autres, maman Cox. “Et elle pleurait”, ont-ils dit, “au téléphone. Son papa est en train de partir.” C’est son papa.

205 Seigneur, va vers cette tente à oxygène en ce moment même; ne frappe pas à la porte de cette tente-là, mais à la porte de sa tente à lui, à la porte de son cœur. Peut-être que certains d’entre nous, nous n’avons pas rempli notre devoir d’aller vers lui, Seigneur. Peut-être que certains de Tes autres serviteurs, alors qu’il était jeune et que son esprit était encore vif — c’est peut-être de notre faute, Seigneur, nous n’avons peut-être pas cherché à le convaincre. Dans ce cas, pardonne-nous, Seigneur, et accepte-le dans Ton Royaume. Accorde-le, Père. Nous Te le confions maintenant. Et si c’est possible, ou que cela fasse partie de Ton plan merveilleux, si Tu veux bien le rétablir, Seigneur, peut-être que certains d’entre nous auront encore la possibilité de lui parler. Toutefois, c’est pour son âme que nous plaidons, Seigneur, car, semble-t-il, elle entreprendra très bientôt son voyage; elle naviguera là-bas, vers l’inconnu, oh, sans pilote, il n’y aura personne pour le conduire à travers le brouillard et la brume là-bas. Il s’égarera, Seigneur. Puisse le Pilote qui connaît le chemin venir à lui ce matin, afin d’ancrer son petit bateau au flanc du vieux bateau de Sion. Quand il entreprendra son voyage, il aura alors l’assurance qu’il débarquera en toute sécurité. Accorde-le, Père. Nous Te le confions maintenant, au Nom de Jésus-Christ. Amen.

Je L’aime, je L’aime,

Levons les mains.

Parce qu’Il m’a aimé le premier

Et a acquis mon salut

Sur le bois du Calvaire.

206 En apportant le Message de ce soir, j’essaierai d’être un peu plus rapide que ce matin. Maintenant, partez discrètement. Je voudrais bien pouvoir vous emmener tous chez moi pour vous offrir à tous un bon dîner. Je le ferais certainement, si je le pouvais. Mais j’espère que le Seigneur vous donnera un—un vrai repas, spirituellement parlant, dans Sa bonté et Sa miséricorde, si bien que vous saisissiez cela et que vous croissiez pour parvenir à la pleine stature de Celui que vous aimez, votre Sauveur, Jésus-Christ. Maintenant, alors que nous quittons le bâtiment, et que nous nous levons pour terminer la réunion par la prière, nous voulons chanter notre chant, et assurez-vous d’y obéir : Revêts-toi du Nom de Jésus. [Frére Neville dit : “J’aurais une annonce à faire.”—N.D.É.] (Pardon? Alors tu pourras terminer la réunion.) Maintenant, nous allons faire une annonce dans un instant — nous procéderons à l’annonce aussitôt que nous aurons chanté notre chant. Très bien.

Revêts-toi du Nom de Jésus,

Ô toi, enfant de tristesse;

Il va te procurer la joie,

Prends-le partout où tu vas.

Précieux Nom (précieux Nom), Nom si doux! (Nom si doux!)

Espoir de la terre, joie du Ciel;

Précieux Nom, Nom si doux! (si doux!)

Espoir de la terre, joie du Ciel.

Revêts-toi du Nom de Jésus,

Comme d’un bouclier puissant;

Écoutez ceci maintenant.

Et quand les tentations surviennent, (qu’est-ce que vous faites?)

Murmure simplement ce saint Nom en priant.

Précieux Nom, Nom si doux!

Espoir de la terre, joie du Ciel;

Précieux Nom (précieux Nom), Nom si doux!

Espoir de la terre, joie du Ciel.

207 Maintenant, souvenez-vous, je crois que Jésus-Christ dit ceci à tout être humain, et c’est Sa première Doctrine : “Si un homme ne naît d’eau” (ça, c’est la Parole, le lavage d’eau par la Parole), “et d’Esprit,” (ce qui est le Saint-Esprit, le Saint-Esprit qui confirme la Parole), “il ne peut pas voir le Royaume des Cieux.” Le croyez-vous? Voyez? “D’eau”, le lavage d’eau par la Parole, la Parole et la Vérité — Il est la Vérité. “L’eau et l’Esprit”, l’Esprit qui accompagne la Parole afin de confirmer la Parole, et qui fait que Dieu vit en moi. Voyez? Nous ne pouvons pas comprendre le Royaume des Cieux tant que cela ne s’est pas produit. Puis, quand cela commence à se produire, que nous voyons la Parole en nous, que nous sommes nés de la Parole et de l’Esprit, et que Celui-ci Se manifeste, Il ne me conduit pas à m’éloigner de la Parole; l’Esprit me conduit vers la Parole, et la Parole vit en moi — manifestant Dieu dans votre vie!…vous ne comprendrez jamais le Royaume de Dieu et ne pourrez point y entrer. Que Dieu vous bénisse.

Frère Neville. 

1 ... New Years Eve morning in the service of the Lord. And Brother Neville and I was trying to get together, and we were, on speaking, what we would do. I was trying to get him to get up here and preach this morning for you all, and let me have it tonight, so it happened to root off, I have both this morning and tonight to do it. He's a good salesman. And so before we have the--start the class, I told him we'd just have a class, like there wasn't too many of us here this morning, and just to have a class. Before I do this, I'd like to make a little announcement.

2 I has--we have some people who came here from New York to sojourn with us. I suppose I never met the people. Brother Neville said he just spoke about it. Last night I heard that they'd--their trailer caught fire and destroyed their trailer. I went out to see the people, and seemed to be lovely, fine Christian people. And they kinda poor people, like all of us, and Brother Wood and two or three of us was going to get together and see if we couldn't just buy them another trailer. And they were very sweet and said they--the insurance that they had been carrying on it, they'd got in a tight place and they had to drop the insurance. But, however, the agent had paid the insurance policy, or, and they got--get their insurance back for their trailer, which will probably be able to replace the trailer again. They'll know that, I think, Monday or Tuesday, or something like that, or Tuesday, I believe it is. And so we want to--to share their sorrow, to do everything that we can to--to help them, to let them know that we--we are brothers and sisters in Christ Jesus, and have feelings one for another. And--and I think that each one would want to feel that way to a little help to them at this time. It's a little out of ordinary, I think; I never took an offering in my life, and I--I'm going to let Brother Neville do it. So... That--that was bumping it off, wasn't it? It's all right. Thank you, Brother Ben. Just someone, what, just a little something that you have that you could drop to them, I'm sure it would be appreciated. Brother Neville, come here. I don't know how to. You just do whatever you think. [Brother Neville prays and takes the offering--Ed.] Amen.

3 I thought maybe while they were doing that, it would give me a little opportunity to pick out something to talk about this morning out of some old texts and things I had write out on a piece of paper. I guess all preachers do that.
What's these people's name now that they call? Elliott. Is Brother and Sister Elliott and their son in the building this morning? If they are, if you would just like to stand up to say, I... to say, as much as thank you for the--to the people, why, all right. Got a word you want to say, Brother Elliott or Sister Elliott, in the--to the people? [Brother Elliott expresses their thankfulness--Ed.] God bless you, Brother Elliott. That's very fine. Thank you; God be with you, you and Sister Elliott and your son.

4 The people come from New York. I didn't know they were here. They said I'd had them on a interview, or either prayed with them or something, sometime. I didn't know them, till I met them yesterday, and found them to be sweet Christians, very nice people. And they lived up in New York, up in the Hudson River Valley somewhere, and maybe through a tape or something they believed the Message and sold out, moved in, just giving their lives and times over to Christ. And we want you to know this is our little expression, Brother and Sister Elliott, that we are sojourners too. We are pilgrims and strangers in this world. We're seeking a city whose Builder and Maker is God. And when misfortune fell to you upon these things, of the Devil trying to burn you out and scare you away, we're with you one hundred percent, to stand behind you in everything that we can do to help you back to your feet again. Rise in the Name of the Lord Jesus and go marching on. Don't--don't take down, no. Many are the afflictions of the righteous, but God delivereth them out of them all. And so we--we know we look for these things to happen, but we know that we also look to our Saviour Who is more than a conqueror, we are, in Him Who has redeemed us.

5 Now, today is a kind of a full day, and this morning I was thinking there, I just thought I'd teach awhile in a Sunday school class. Like, make it a Sunday school class out of it this morning. And tonight at seven-thirty, I want to, if it be the will of God, to bring my--my New Year's message, as last Sunday or Sunday night I brought my Christmas message. And tonight I'll bring my New Year's message at seven-thirty, the Lord willing. Brother Neville will have his New Year's message, and I see Brother Stricker over here, and Brother Collins, and, oh, other ministers around, and Brother Palmer's up here with us from Georgia, and--and different ones around. It's ministers, you'll be hearing from them tonight.

6 Then I called Brother Neville yesterday, and on something that struck my heart, seeing this is New Year's, and is also the first, like the first Sunday, why not, tonight, instead of having a big rally and hollering and going on like the rest of the world does, let's take communion at midnight (See, see?), serve the Lord. Brother Neville agreed that he thought it would be very appropriate. And tonight, the Lord willing, I'll be serving communion at twelve o'clock tonight. And we'll start the New Year, not by hollering and going on, which it's all right if they want to do that, but let's just make it more sacred and sincere, and let's approach this year in the way of sincerity to Christ, giving our all that we've got, and our pledge. Not turn a new page or something like that, start a new year, we don't believe in that stuff. You only turn a new page to--to blow it back the next day, so let's just turn our lives over to Him, and take communion tonight at midnight. And I believe that's the first time that I ever remember, since I been a minister, of ever doing it. You remember it, Brother Neville? But something new for us now, and it's very seldom that New Year's comes around like this, you know, so just--just struck me, and I thought it would be striking.

7 I suppose then this will be about last time I'll be able to speak with you all for some time now, I'm entering in the New Year, entering out into the field on the service of the Lord. I'll be leaving about next week, or first of the following week to Phoenix, for about fifteen, sixteen meetings straight, all through the valleys, and up through Sunny Slopes, and Scottsdale, and all around out through the valleys there. And then we have the Christian Business Men's Convention that comes off there, which is a five-day convention at the end of all these meetings. They have arranged so that I could speak to all the denominations, every one of their churches throughout the entire metropolitan area of the Maricopa Valley in Phoenix. And they begin on the fifteenth. So I'll leave here about ten days early, in order... I stop probably to see my good friend, Brother Moore, and several of them going down. Then it'll be snowy across the passes, and so forth, and go in time. And then I... Many of you people are ministers...

8 And Brother Roy Borders, if he's here this morning, he usually keeps in order the meetings as they call for meetings. And during this Christmas holidays, well, I usually make an itinerary of where the following year, but this year somehow I felt not to do that. I feel that I'll go and have one meeting, and then where He leads me to the next meeting I'll go from there, and then from the next meeting, wherever it is, just go as He leads me.

9 And looking now for something to take place during this year... And many visions has been coming to me recently. The other morning a great one again and all pertaining and looking like a great something fixing to happen. So I just keep trusting Him. Some of them I don't even understand. And we don't understand visions; they're more like symbolically and we don't get them just exactly sometimes, but we know that they are true, anyhow. So they will come to pass. I write them down.

10 And so I believe it's announced also, or which should be, that both the trustee board and the deacon board is to meet here at the Tabernacle in a union, joint meeting, seven o'clock tomorrow night. Now, let me announce that again so if the deacons, wherever they, if they're in the other room they might hear on the little mike that tomorrow night at seven o'clock, both pastor--both the pastor, the deacon board and trustees, I was just told a few moments ago that they were to meet tomorrow night. And Brother Neville wants to see his deacon board and talk to them, and the trustees has their regular meeting time, and so they will meet together tomorrow night.

11 Now, this morning, before we approach the Word, now, oh, let's not be in no hurry about anything. You got all day today, and tonight and tomorrow, let's just take our time and--and not rush these things through. 'Course I know people gets tired or worn out, and, or, wants to go home, you know, for their--hurry, got their dinner, and their husband's waiting for it. Why, then, that's--that's all right, just slip out quietly. And--and--and the rest of you wants to stay, all right. And we don't... You don't have to work tomorrow now, and so we just take our time. And that's the reason I thought instead of preaching just for about three or four hours, I'd take eight or ten hours on a teaching. You see?

12 All those people from Georgia and Alabama made me feel so great the other night. I believe I was out by the office, and all was gone but Billy, and he said... Brother West and them, which are very sweet loyal friends (I don't see them here, but I suppose they're here.) called up and said, "Well, is Brother Branham going to have the Sunday School, Sunday morning?" And it freezing in Louisville; the news said they're blocking the highways in and out, and slick on the roads.
Billy said, "Well, it's a possibility." Said, "He goes down there." Said, "Maybe Brother Neville or him, one..."
Said, "Well, that possibility's good enough; here we come." All the way from way down in Alabama, and over the slick roads, and I--I'm not worthy to have friends like that. Now, that's true. I--I am not worthy to have friends like that. There's something about it that I just hate to announce the meeting, know that I got people who believe the Message, and--and come, and--and they love me.

15 And I--I've always wanted to be loved. When I was a little boy I wasn't loved by nobody. Nobody had no use for me. I was here in Indiana, born in Kentucky, so I was a corn-cracker to these kids over here. In the family, all the boys, nearly, smoked and drank and everything, but me. And I was a--I was an off-cast in the family, and an off-cast in school, and at work I was an off-cast, and everywhere I went I was an off-cast. And then finally when I found Somebody that really loved me, Jesus, and He said, "I'll give you fathers, and mothers, brothers, sisters, and friends."

16 And then the strange thing how that His great wise providence, how He works things in His--out. Seems like that love has a funny feeling to it; not a feeling, but a--a reaction. And then I look out among the people, as He's called me to be His servant, and I look out amongst the people and see sin creeping in, then I have to just tear in there with all that's in me (You see?), to tear it out. And that makes it look hard to the--to my way of looking at it, why, to say those things. But yet, down at the bottom, true love runs like that (See?), true love.

17 Now, if your little boy or little girl was playing on the street where cars are running, and you knew sooner or later they're going to get hurt... Now, if he says, "Why, papa, I want to be out here." Would you say, "Bless your little heart, Junior, you just go right ahead and play in the street"? That's not a real daddy. If you have to jerk that little fellow up and give him a spanking, scold him, tie him up, anything else, keep him off that street, he'll get killed. Is that right? Well, that's the way you have to do with the Gospel. You have to shake and push, and--and--and try to do everything you can to keep the people lined up. And I hope everybody understands that that way. I--I'm just trusting that someday after it's all over and then when the veils are taken from before our face, we will understand then.

18 Brother Way, I... That fine Bible that you and Sister Way gave me for a Christmas present, that's just going to be a good thing to keep my notes in instead of a book like this, when I get a chance to type it out. I don't want to write, 'cause I can't make my own writing out, and how's anybody else going to do it? I told them I had a shorthand all of my own. And I have to study it myself to see what I've said. And I--I get it typed out someday. It's a loose-leaf Bible, where you can just take like here. I got two texts here this morning, two places I want to read from. And in this Bible that he gave me, you pull it out like this, and can take one leaf from Genesis, Revelations, anywhere, and put them both together, and read them right off like that. See? And then a little place back here in the back with a flyleaf, you can just go right back to the... to all the Scriptures wrote down on that message and things. It's wonderful. So I hope that I'll help win many souls to Christ with it.

19 God bless each one of you. I want to say again for the nice Christmas presents that each one give me. The church give me a new suit, oh, how I appreciate it. And I got two new suits for Christmas. My brother, the little church down in Macon, Georgia, down there, Brother Palmer, sent me a new suit. And the Tabernacle give me a new suit, and there's so many nice things give in, and--and Christmas gifts in the line of money. Which, the division of income tax tells me that if it's a Christmas present and wrote "Christmas present" or a "Birthday present," anything, you can accept it; otherwise that I have to... It--it goes into the work, which is all right. And I sure thank each and every one of you, wife and I, and the children, and all of us express our gratitude to each, every one of you, so nice. We wish we could go back and give each one of you a present back, but you just can't do that, you know, you just... My, I--I couldn't do that. I wish I could, but I--I just couldn't. I'm sure you understand. I know that's the feeling of my precious brother setting here too. We just feel the people love us like that; we appreciate them.

20 Now, let's bow our heads now for prayer and get ready for start the--the message this morning. Into the Presence of the living God we come now, soberly, and in the fear of Him, we come in the Name of the Lord Jesus, knowing that we could not come and saying, "Now, Father, here is William Branham, or, Orman Neville," or whoever we might be, we would be turned down quickly. But we have the assurance that He said, "If you ask the Father anything in My Name, it'll be granted." So I don't guess I could get, using my name, anything from Him. But I know that when I use His Son's Name, then I get my petition, for it's in Him that I trust. It's in Him that we live and have our being. And we're grateful this morning, God, for all that He means to us, and that's our complete life and being.

21 I thank You for this little church, for its pastor, and for the trustees, and the deacons, all the members. And I'm grateful for the Holy Spirit that watches over them. May that great Holy Spirit continually lead them and guide them into the paths that He would have them go in. Reading in the Testaments, the Old and New, and also in the Nicaea age, that how that when sickness struck amongst the saints, the whole church went together; with one heart they called on God, and their petition was granted. Each one of them as members of the Body of Christ, fasting and praying, and God heard and answered prayer. Father, may this little church so--be so bound in the bonds of love to each other and the Holy Spirit, until it'll become like one of those, that there will be no friction among us in this coming year. May there be just such godly love, and everybody walking in the way of Christ, until many weary pilgrims along the road will come and be saved. May it be said that when you enter the doors of the little building, that the Presence of God meets you with a sweet welcome. Take sickness away from the midst of us, Lord.

22 And we're grateful that we have hungry hearts to hear Thy Word. Continue to hunger our hearts for Thee, Lord, as David of old said, "As the hart panteth for the waterbrook, my soul thirsts after Thee." Thinking of the little hart, the deer as we would call him today, that he's been torn by the wild dogs, and he's bleeding. He's losing his life, and he must find water if he expects to exist. Once he finds water his life is renewed. May we be that thirsty, Lord, that we must have Christ if we exist, we must have Christ if we become the Church that we're asking for. If we live the lives that we are wanting to live, we must have Christ or we will die.
Now, as we open Thy Word this morning to find consolation and steppingstones to bring us closer to Him, I pray, Father, that the Holy Spirit will open the Word to us, that we, Lord, as Thy servants, will be better equipped to face the new year. For we ask it in the Name of Jesus Christ. Amen.

24 Now, thinking this morning that, on the basis of being New Year, I thought it would be good maybe that I would lay aside my New Year's message until tonight, and go back here in some Sunday school Scriptures, and take a text to talk on for a while, on one of the most vital subjects that I know of in the Bible. It's a doctrine that our Lord preached first, the first doctrine that Jesus preached, and I suppose it would be good to make it our first year's teaching.

25 Now, is it cool for any of you, raise up your hand, feel a little chilly? I thought I felt it up here. Doc, wherever you are, kinda turn the furnace up just a little, because I feel it here moving around. I know you're bound to out there, some of you people, especially with the children.

26 Now, let us turn in our Bibles this morning to Ephesians the 4th chapter of Ephesians, and let's begin reading at the 11th, the 11th verse of the 4th chapter of Ephesians. And then we're going to turn then from then--from there, to John 3:1-12, and read two places in the Scripture. Reading now from the 4th chapter of Ephesians and the 11th verse, beginning...
And he gave some, apostles; and some, prophets;... some, evangelists; and some, pastors and teachers;
For the perfecting of the saints, for the working of the ministry, for the edifying of the body of Christ:
Till we all come into... unity of the faith, and of the knowledge of the Son of God, unto the perfect, a perfect man, unto the measure of the stature of the fulness of Christ:
That we henceforth be no more children, tossed to and fro, and carried about with every wind of doctrine, by the sleight of men, and cunning craftiness, whereby they lie in wait to deceive;
But speaking the truth in love, may grow up unto him in all things, which is the head, even Christ:
For whom the whole body is fitly joined together and compact by that which every joint supplieth, according to the effectual working in the measure of every part, making increase of the body unto the edifying of itself in love.

27 Now, I read that so that it'd give you something to study on after you get home. Now, I'll read my text from John 3, a very familiar Scripture.
And there was a man of the Pharisees, named Nicodemus, a ruler of the Jews:
The same came to Jesus by night, and said unto him, Rabbi, we know that thou art a teacher come from God: for no man can do these miracles that thou doest, except God be with him.
Jesus answered and said unto him, Verily, verily, I say unto thee, Except a man be born again, he cannot see the Kingdom of God.
Nicodemus said unto him, How can a man be born when he is old? can he enter the second time into his mother's womb, and be born?
Jesus answering--answered, Verily, verily, I say unto thee, Except a man be borned of water and of... Spirit, he cannot enter into the Kingdom of God.
That which is born of... flesh is the flesh; and that which is born of... Spirit is spirit.
Marvel not that I say unto thee, You must be born again.
The wind bloweth where it listeth, and thou hearest the sound thereof, but can not tell whence it cometh, or where it goeth: so is every one that is born of the Spirit.
Nicodemus said--answered and said unto him, How can these things be?
Jesus answered and said unto him, Art thou a master of Israel, and knowest not these things?
Verily, verily, I say unto thee, We speak that which we do know, and testify that which we have seen; and you perceive not our witness.
If I have told you earthly things, and you believe not, how shall ye believe, if I tell you... heavenly things?

28 Now, God bless His Word. And I want to take the subject this morning of Jesus' first doctrine. The first doctrine of Jesus was, "You Must Be Born Again." That was His first doctrine. Now, in a way of Sunday school, so that I won't preach and hoarse myself up for tonight, I have thought in my heart that this is something that it seems puzzling, and to the people, we hear so much about it all the time, and I thought it would be good this morning if we just search this subject through, clear it out. And that's the first beginning, "You Must Be Borned Again." And it's a very deep one.

29 And we--we find out that there is so many different meanings that people put to it. Nearly all churches say that you must be born again, but each one has their--their different interpretations to that, what it means to be born again. I might go to the Methodist church this morning; they say, "We believe that you must be born again." How do you interpret it? I go to the Baptist church, "And we believe you must be born again." How do you interpret it? And I would go to each church, and we'd find, if we went to all the nine hundred different denomination of churches, there'd be nine hundred different interpretations. So seeing that there is so many different interpretations, and yet a Bible doctrine, there must be, and is, a truth somewhere.

30 So now, remember it didn't say, "You ought to be born again," but, "you must." Now, we, as English speaking people, understand what the word "must" means, that is, "it's absolutely, you've got to do it." See, it's a must. Not, "you ought to; you'd be better off if you did, but "you must be borned again." Oh, if we could just take that word this morning and break it down, what it means, how that it's totally impossible... And then if it's that essential and that great, that it's totally impossible to enter the Kingdom of heaven, or even see It, until you're born again, and so many different interpretations of that word "borned again," we ought to seek it out with all of our heart to find out what it means.

31 There's not a person in here that wants to go to torment; there's nobody. And you don't drive hundreds of miles over icy roads, and spend your living, your money, just to come to the church here to, well, say, shake hands with the people (although you love to do that), and to hear the pastor, myself and other ministers speak the Word (You get that wherever you are, pastors, ministers, just like we are, servants of Christ.), but there's something that draws you here, and to this particular place. Therefore, it's the duty of we as pastors to see that this flock is fed and fed right, because God Almighty will require your blood at our hands. At the day of the judgment we'll answer for you. So seeing this great tremendous responsibility that's placed upon us, and God has given us people who love us and come to hear us, then we should spend our time constantly watching for your souls. And when the first little thing we see raising up that's not right, it's our duty to come to that person, because we are shepherds watching that sheep. And if I see that sheep eating on a weed that will kill it, I better drive it away from that weed, jerk the weed right away from it so it cannot get to it because it'll kill the sheep.

32 And there's known in the western countries a weed that an--an animal can eat; it's called locoweed. I don't know whether anybody ever heard of it or not, a locoweed. Yes. A horse can eat that, and you just can't do nothing with him. He just becomes an outlaw. You can't put a saddle on him, and you can't do nothing with him. It's called locoweed. And you must keep your--your stock away from that weed. And if it'll cause a horse to eat something... If a horse, rather, it'll eat something that throws him into this condition, into this spasm, why, you would be a very poor cowboy to let your horse eat a weed, locoweed. It shows that you don't care.
And a real pastor, a real servant of Christ will be a poor example of Christ to see the sheep eat something that's going to drive him away, or make him a outlaw before God, a breaker of His Word, a breaker of His commandments. You shouldn't do that. You should watch that very closely.

34 So this great doctrine of Jesus that's wrote here before us in the Bible, "You must be born again..." There is so many different versions of it, as I have said before, till I thought this morning, for the sake of many who's been asking me what it meant and how could they become a real Christian, then I thought maybe that we would just approach the subject and take it just as clearly as I know how to give it to you. And it's not in the way of a sermon; it's in the way of teaching Sunday school, that the people might get the Message. Now, many interpretations of the born again...

35 And now I'm saying this, and I know it's going on tape, and I want to say this to the pastors that will perhaps receive this tape. I suppose maybe just a little different from what the regular church teaches it, I teach and believe, and believe can sufficiently prove by the Scripture, that you're borned of the Spirit and then baptized into the Body by the Holy Spirit.
Now, many of them teach that just to come up and be recognized before the congregation, and so forth, as a--as a sinner, that you want to accept Christ as personal Saviour, that that is the new birth. Many believe that water baptism is the new birth. And some of them believe that you're--you're borned of the water when you're baptized in the water. And there's so many different versions of it. Lot of them, many believe that to recite a creed and believe on a doctrine of a church, just accept and say, "I believe in the holy church of So-and-so. And--and I believe God to be the--the Saviour of men, and so forth. And from this day on, I--I become a member of this church, and fellowship with the Christians." They believe that that's born again.

37 And although the creed that they recite, I do not believe that we could criticize it; some of them are pure and holy; some of them are real Scriptural; but the Scripture is not applied in the right place. And even applying the Scripture, I believe that the new birth is something beyond that. Even though how well you might mean it, I believe something that the new birth is far beyond your good intentions and your thoughts, minds; it's beyond that.

38 I do not want to say this for--to be sacrilegious, and I do not throw any slams at any organization of church, but a lot of it reminds me of a--of a--a Jew, a little... It's a joke. And I do not believe that jokes should be told at the pulpit; it's no place for a joke. And therefore, to bring this statement that I've got on my mind, it's not for a joke, but to show an expression of what I mean. That a Catholic priest one time went home with a--on Friday, with a new convert to the Catholic church. And the Catholic convert had baked a ham, and he said, "Father, I am sorry, as my remembrance comes to me, this is Friday. But I believe that according to our great doctrine of the church, that one time I was a Jew, and you sprinkled some holy water on me and turned me from a Jew to a Catholic. Now, I shall sprinkle a little of that same water upon this ham and make a fish out of it." Now, that's, saying that doesn't make it a fish. It's still a ham, no matter how holy the water might pretend to be.

39 And no matter how much that we try to think we are right in saying a creed or joining a church, you're still what you were until you're actually borned again of the Spirit of God. It doesn't change you. Your creed, joining church, or changing your ideas, or your good intentions, although as good as it might seem, it's still not right. There's something's got to happen, the new birth is an experience, something that takes place. So it is not that that brings the new birth. Now, the different churches, they'd say, "Well, you accept this or believe that, and it's all right." But it isn't.

40 Now, to begin with, to base back, the reason we have to be born again is because the Bible teaches us that we were all born in sin, shaped in iniquity, and come to this world speaking lies. Then that shows us that our nature, to begin with, is sinful to start with. We're no good to begin with. So we cannot claim anything by our shrewdness, our sincerity, or how great we are, how little we are, or--or whatevermore, we are altogether wrong to begin with. And there is nothing at all that we can do about it. You cannot... Jesus said, "Who, by taking thought, can add one stat--one to his statue, one measure to his statue?" You can take all the thoughts, do all the dreaming of it, read it, study it, examine it, and everything else, and you can't help yourself one iota. So that just throws it all out. I'm so glad it does, because if it laid in the thought of knowing something, smart, we poor illiterate people would be left out, so we wouldn't have a chance. But God changed it, or never had it that way in the beginning. The churches always makes it complicated. God makes it simple. So it's brought down into a place where all of us can see, all of us can have it. It's for whosoever will.

41 Now, now, one man could not save the other. Now, it makes no difference what anyone tries to say; no man can save another. No matter how smart, what his office is, let him be a pastor, priest, bishop, cardinal, or a pope, he cannot have one thing to do with saving any man's life, because he is a sinner hisself, borned in sin, shaped in iniquity, come to the world speaking lies. He's a liar to start with, and any word that he would say would be a lie if it was contrary to God's Word and God's plan.

42 But God made a plan for man to be saved. And man cannot add anything to that plan. It's God's plan. And that's the plan that we are--want to study this morning. What is God's plan? He said, "Let every man's word be a lie, Mine be the Truth." Therefore, we'd be daresn't to change one sentence to make it something else. No matter how much our rituals and so forth reads, we got to forget that. This is God's Word. Just can't be done no other way. God has a plan; He's made a plan.

43 And, remember, to the first thing, until you're borned again you'll never understand. Twice He spoke it. "Except a man be born again he cannot enter the Kingdom. Except a man be born again he cannot even see the Kingdom." Now, that's punctuated too. The word, in the making all those words, they tell me that they had to write it out, they, and when they say, "Verily, verily," that's a punctuation, like a--a--a capital. "Verily, verily, I say unto you." And the word in one place, or many places, it's translated "absolutely": "Absolutely, absolutely, I say unto you." Who said that, did a cardinal, priest, pastor, evangelist, pope? God Himself. Now, there's no excuses. He will in no wise, no wise at all, cannot in any other way, no matter how great he is, what his name is, how big he is, or how popular he is, he cannot even understand the Kingdom of God until he's born again. It's a great subject. "Verily, verily, I say unto you." Watch. Go get the Greek translation; you'll find: not see with your eyes, you see with your heart. See, you can't see the Kingdom of God with your eyes, because it's a spiritual Kingdom. See? In other words, "You'll never be able to understand the Kingdom of God until you are borned again." It's all an unraveled mystery. And when you're borned again, the plans of the Kingdom, the Kingdom itself becomes real to you.

44 Like a contractor to build a building, unless he could read a blueprint, there's no need of him trying to build the building, if he doesn't understand the blueprint. And then when he understands the blueprint, then he knows how to build the building. That's--that's the way it is. That's what happens about building the Kingdom of God. You've got to understand the Blueprint, and you won't know the Blueprint until you're born again. And when you're born again and then deny the Blueprint, what takes place?

45 A lovely little girl that's recently... I used to go with her mother when we were young. And she was a lovely, beautiful woman. Her name is Huff now; her name was Lee before she was married. When I used to pastor the Milltown Baptist Church, they belonged to the United Brethren Church, but, oh, they liked me real well. And she... I used to go with her. They lived way back up behind Brother Wright's here. To... And I used to go up to their house, and the little girl was a very sweet little girl, and she was a little girlfriend to me. And Brother Lee, a fine man, loyal to the church, the United Brethren view of the church, and one night he invited me to go home with him and stay all night. And I said, "Brother Marrion, I'll--I'll be glad to do that." And so after the service was over, well, the--the girl and I got in the car and we went on. And I had to open a dozen gates, I believe, going around the hillside, and up to hit a great big old log house. Well, we set out in the yard and waited for her mother and father, and younger sister, to come up. When they come up, we all went in and had a little lunch that night. The mother got some stuff out and we eat, and--and the father and I were sleeping together downstairs in a great big featherbed, and--and a straw tick under it, you know, real good sleeping. It's better than any of these old Beauty-rest mattresses you get; I'll tell you that. And so we... The mother and the two girls went upstairs.

46 And that night while we were laying there, Brother Lee had a dream. And he'd always debated with me about the water baptism in the Name of the Lord Jesus Christ. He didn't believe it. And he was a contractor. So he said, "Brother Branham, I just dreamed a dream." And he said, "I dreamed I went up to New Albany. And I was building a man's house, and he gave me the blueprint. But when I seen a certain way he cut his windows and fixed a certain place, I said, 'That's not right. It just can't be right. That's contrary. Now, he... That isn't right.' So I built it the way I thought was right. And when he come back from Florida, from his vacation, I had his house almost ready."
"He looks at the house, and he goes, and gets the blueprint, and looks at that, and said, 'Say, you have built my house wrong.'"
"And I said to him, 'No, I haven't built your house wrong.'"
"'What about this such-and-such a place?'"
"Well," he said, "that really don't belong there."
"He said, 'Tear it down. If you expect me to pay you, you'll build it the way the blueprint said.'"
And he said, "What do you think about that, Brother Branham?"
I said, "There is a creek running right down below the house here." And we went to it.
He said, "I don't want any tearing down on that day."
I said, "Get it right now. Put it up according to the Blueprint."

52 How it paid, just recently one of his... Then his girl married a fine boy, nice man. He's a machinist over here at the boat works, and the boy'd had his fingers cut off this way, a nice man. And they have a lovely family, three little girls, and one of them's--all Christians, and they sing a trio. If we ever have a meeting here, they're coming to sing for us. And one of the little girls majored in piano music, and was a teacher of classical music when she was just a child, fifteen, sixteen years old. And the kids at school got to teasing her about different things, and being a Christian, and it got on her nerves and give her a breakdown, and she lost her mind. And they had her in Louisville, and was going to take her to the insane institution the following Monday. And they wouldn't... The doctors wouldn't let me see her. And I went over as a visitor and set on the side of the bed with the father and mother. And while I was setting there, the Holy Spirit moved in the--this Our Lady of Peace Sanitarium in Louisville, where they take the nervous patients, and when there's still a hope for them. Then if they can't do nothing for them, they send them to Madison, Indiana. And the girl was going to Madison that week; they--she was past help. And setting there, a vision came before us, and spoke to the girl in the Name of the Lord Jesus. And the mother grabbed me by the knee, reached up and grabbed her husband by the hand, and said, "It's never wrong."
I said, "Just don't worry; she'll be all right." I left the building quickly.

54 That night at nine o'clock, the phone rang, or I believe it was a little before nine, 'fore I come to the church that night. It was on a Sunday. And the father, with his heart so thrilled, he said, "I couldn't go home, holding the good news, Brother Branham." He said, "The doctor come in and examined my girl. He said, 'What's happened to her? She can go home tomorrow.'" When mother was laying a corpse a few weeks ago, there the trio was down there, the little girl just as nice as she could be, her and her boyfriend, sweetly. Oh, I tell you, the Blueprint, God's Word is the One to explain the program of how we must be borned again.

55 First, we reckon ourselves sinners and worthy of condemnation. And we are all born in sin and shaped in iniquity; there's not a sound parcel of us. Our minds are bad; our soul is corruptible; our constant thinking is evil, every imaginary thought of a man's mind is evil, a sinner; and also that our body is weak; our spirit is no good; and we're just full of corruption. And how could one corruptible thing bring another good thing out of a corruptible? Let me say this, that in Job, 14th chapter he said, "Seeing that man is born of a woman, is full of sorrow and trouble, yet he cometh forth like a flower, he fadeth away." And on, as the prophet goes on speaking, he said, "Who can bring a clean thing out of an unclean? Not one." You stick your bucket down into the well and pull out a bucket of water, and it's stagnant, it stinks; you look in it, and it's muddy, and little worms is in that water; there's no way at all to put your bucket back and get a clean bucket. The whole world is contaminated. And the whole soul, mind, and body of man is contaminated with sin, and born in sin, physically, shaped in iniquity, and come to the world speaking lies, so that his own soul is contaminated: nothing good. One cannot redeem the other, because it's all wrong. And you can't take a bucketful of water here that's contaminated, and another bucketful that's contaminated and mix them together; you've got more contamination. There's no purification to it.

56 But God determined to save man. He placed upon Him the iniquity of us all. The penalty of--of sin, when that you're born in the penalty of sin, is death. Sin is death. And the penalty was so great that there's none of us could help the other, so there had to be Someone Who could pay this penalty.
What if this morning the penalty to leave this room was a hundred billion dollars? There's none of us could leave, 'cause there's none of us worth that. But then if one came in who was worth enough to pay for all of us.
It takes One. We can't do it. It took One Who was worthy. Oh, how I wish I could stop here for a while, and go back and pick up Ruth and Naomi, and show that how the kinsman redeemer to redeem the fallen estate had to be first worthy, had to be a kinsman. Therefore, God, the Spirit, Jehovah, became Kinfolks to us by taking on a form of flesh. He became Kinfolks: had to be that. Then He had to be worthy. And He is the One Who produced that Fountain filled with Blood, drawn from Immanuel's veins. He was the One Who bore our iniquities.

59 A beautiful type I got here in Numbers. I've got my Scriptures wrote down here. In Numbers, the beautiful type of it is, in there it's... Oh, it's altogether pretty if you could see it. It's the brass serpent lifted up in the wilderness. How that Israel, that serpent to them was a death bite, and there was no remedy. There wasn't a physician among them who had the remedy or the cure. They had physicians among them, but not for that bite. Just as I've said, there's no physicians among us that can cure sin. It's a death bite, and we're all guilty, all shaped in iniquity. All of us are guilty. But what did God do? They was guilty then, then death had to be paid, the penalty of death. But God had Moses to erect a brass serpent, and put it on a pole, that nothing the people could do, no money they had to pay, nothing at all, no creeds they had to recite, no churches they had to join, just look and live... See how simple? Look and live. Don't join a church; no sensation, you don't have to feel a funny feeling. Just look and live. That's all. So simple. Not if you can remember all the ten commandments, you'll live; not if you know all the statutes... Just look and live. That's all you had to do. And every man looked upon him lived.

60 Jesus, when He was here on earth, He said, talking to Nicodemus here, He said, "As Moses lifted up the serpent in the wilderness, so must the Son of man be lifted up." So must... Why? In the same manner, for the same thing, the same purpose, to do the same work. Many times this puzzle people when they see the serpent representing Jesus. The serpent represented Jesus in this much; did you notice the serpent was dead? There was no life in it. Jesus died. Like Cain when he slew Abel, Abel died on the altar with his sacrifice; after Abel offered his sacrifice and killed his sacrifice for his sin, then he died on the same altar with his sacrifice. In order to be born again, you have to die on the altar with your Sacrifice, just as dead as He was. And you're born again. The serpent had no life in it.

61 And you say, "Why was it brass?" Brass represents judgment, Divine judgment. Did you notice in the Bible, in the Old Testament, the altar was made out of brass, where the sacrifice was burnt? Brass speaks of judgment. Like Elijah, in his days, he went to look at the skies to see if any rain was coming after his prayer, and he said, "The sky looks like brass." What was it? Divine judgment upon a unbelieving people, a unbelieving nation who had forsaken God. It was Divine judgment, brassy. And the serpent itself, its form represented sin already judged, for the serpent was judged in the garden of Eden. And he was the serpent judged.

62 And when we look at Christ, you see the penalty. The only One, God Himself made flesh, God coming to the earth, and took on Him the sin of all of us, and the judgment and wrath of Almighty God was poured out upon His body, and there it was rivened at the cross. That's the real judgment. He tread the winepress of the wrath of God alone. Alone He walked the road. Alone He died with not no help from an Angel, from a man, from His Church, from His mother, from His brethren, from His Father. And forsaken by God, man, and nature, He died alone to show us that even nature itself can't help us in the hour of death. There's no friend, no priest, no pope, no pastor... It's death. But there was One Who took it for us.

63 No life in the serpent, it was absolutely crystallized. That was the penalty. He died until the--the earth got ashamed of itself. He died till the stars got ashamed. He suffered until the sun wouldn't shine. He suffered till the moon turned off its light. He suffered till even the elements of the earth was so black and dark until the midnight so dark you could feel it. Wasn't nothing, no one's ever suffered like that or could suffer like that; there's no mortal could go through it. But He suffered it. God laid upon Him the iniquity of us all and passed His judgments upon Him, and He tread the winepress of the wrath of God alone with no help. There was nothing to help Him. God placed the penalty. Everything was under that penalty and nothing could help Him, 'cause we're all guilty. There's no high priest could've come helped Him. There was nothing could help Him, no pope, no Angel. Everything stood back and watched it. That was the greatest moments was ever in the history of the world. He died until there's not one drop of life left in Him, become like the brass serpent, just a crystallized ornament hanging on the cross.

64 Now, the approach to this birth, there is approach to it. And to be--to approach this birth, you have to go through a process, just like anything that lives. Anything that lives again's got to die first. And you cannot keep your same spirit. You cannot keep your same habits. You cannot keep your same thoughts. You got to die. You've got to die like He died. You got to die on His altar, like Abel did with his lamb. You got to die with your Lamb. You got to die, die to your own thinking to be born to His thinking. Let the mind that was in Christ be in you. You got to think His thoughts.
And now, brother, sister, let me say this as intelligent as I know how to say it. How can you think His thoughts and deny His Word, and yet claim you're born again? Just ask yourself that question. How can you do it? You can't. If you're born again, you got His thoughts. If the mind of Christ is in you, then you are a new creature. The Bible teaches that. And if any brother would like to, where you find that creature, look that word "creature" up in the--the Lexicon, and you'll find out that the word "creature" there is interpreted or translated, "a new creation," because you are a one creation, a human being born in sexual desire here on earth, and now you're a new creation born by Spirit. Your own thoughts are dead. They're so dead until they're crystal like the brass serpent, or like He died when the heavens and earth and everything witnessed He was dead.

65 He died till He was so dead that even His Blood and water separated in His body. His death was so tremendous, till, I say, the--the world had a nervous breakdown. It shook; it trembled until rocks fell out of the mountains. What could die like that? No pope dying would do that; no pastor dying would do that. But when God in flesh died on the cross, the earth had a nervous breakdown to know that the very spoken Word of God, rocks and dirt, sticks and clubs and trees hanging in the earth, and the stars and the moon, His very spoken Word seen their Creator become flesh and sin poured out upon Him. The wrath of God poured out upon Him until the moon shut off its light, the sun shut off its light, the earth had a nervous shake--breakdown, would've bursted to pieces if it hadn't have been a future for us. Everything...

66 And if His elements of the earth, upon looking, seeing what was taking place, shook them to that condition, what ought it do to me and you? What ought our souls to do when we look and see what God did for us? And it was all for you and for me. What ought it to do to us? Continue in sin? God forbid. But to abstain from sins and die to sin. Don't you see what sin done to Him? Sin killed Him. And He took the penalty of sin, that He might bring the righteousness of God to you and me. So when the righteousness of God comes to us, sin is dead in our mortal beings. Oh, I hope you see it.

67 Yes, to be born again you must go through a process of death; everything does. You take a grain of corn; if that corn ever expects to live again, it's got to die first. If a grain of wheat ever expects to live again, it's totally impossible for... That corn, that wheat, that flower, that tree, that grass, that vegetable, everything that expects to live again must die first. Then how you going to escape it? You got to die first. You got to die. Die how? To yourself, die to everything, so that you can be born again. You've got to do that. If you don't die, you can never live again.

68 And look, did you know each day something has to die so you can live? Now, to you Seventh-day Adventists that's in our midst, many people say, "I wouldn't shoot a squirrel, Brother Branham. I wouldn't kill a deer, or a rabbit, fish, 'cause I don't believe that we should kill things." My brother, did you know that the vegetables and things that you eat is life also? You have to kill it. And the only way that you can exist in this life, something has to die so you can live by its dead life. Now, if something has to die so you can live by its mortal life here on earth to live mortally, did not Something have to die so that by Its life you could live eternally? Just ask yourself that question. And that One was Christ, 'cause no other one has immortality. The Son only has immortality. And He gives Himself to you by just accepting Him.

69 Now, it must die. Now, that don't mean turn a new page now, this new year. You say, "Brother Branham, I've been coming here for a long time. I've been a member of the church. This New Year's I'm going to turn a new page and start new. That don't mean that. Not turn a new page, but actually die and be born again. See? You've got to feel so guilty when you stand in His Presence. Whether you go the Methodist way, or the Baptist way, or whatever way you go, you've got to be so guilty and feel so guilty till you... It'll kill you. That's right. You--it'll kill you. Your worldly life will die right there. You've got to reckon yourself so guilty in the Presence of God until your worldly life dies right there. The--the sin question's over for you when you're standing in His Presence. When you look like that, you're sure to live, because you die. And the only way you can live again is to be--die first so you can live again.
Now, you see what I'm coming to, don't you (See that?), what the birth is, the new birth. First, to die, in order to be born again... And if you still got the things of the world in you, you're not born again. And how you going to claim to be born again and still with the things of the world hanging on you? See? How can you do it?

71 Young Christian the other day, bunch of people... I don't say they're not. But in looking at some pictures, Christian women, Christian men, all lovable around one another in bathing suits, in a-swimming. See? It's just... They said, "That's real love." That's real filth. It's not love. Love is expressed different from that.

72 Our souls are placed by faith on His brass altar, God's judgment, and our offering is consumed. Now remember, when Elijah, under those brass skies, laid the offering of God upon the altar, the offering was consumed. Baal could not consume his offering. I don't want to say this, but I must say it. And when you go to a church, and accept their creeds, and their forms of baptisms, and the offering that you supposingly yourself to lay upon there, you might get up shivering, speaking in tongues, running all over the floor, or you might get up weeping. But if that offering has been received by God, it's consumed; the world is dead to you. You're gone, for we reckon ourselves dead and buried. We are dead and our... We are hid in Christ, hid in Christ. And besides that, then--then after that we're dead, and buried, and hid in Christ, then we're sealed with the Holy Spirit.

73 You see what I mean now? You are dead. Our souls are placed upon His Divine judgment; that's brass. When our souls is placed upon a altar of Divine judgment, what was the penalty? Death. And when you lay yourself upon the altar of God, which is pronounced death upon the sinner, how can you raise from there, alive in sin, if God accepted the sacrifice? Is it clear now? You die. You actually are consumed, and you're petrified. There's no more left to you but just this form that you're standing in, like the brass serpent, like Christ was when they took Him dead and cold off the cross. You're dead. 'Cause why? You're on God's altar of judgment. What is His judgment? When the judge has passed His sentence. What is the sentence of His penalty? Death. And when you place your soul upon His altar of judgment, it's death to you. Now, you get it?

74 Oh, you might get up from there and do anything; you might dance in the Spirit; you might cry like a--like anybody would cry; you might run up and down the floors; you might join every church; you might do anything you want to (I'm talking to Pentecostals now), and go right back out and defile a man's wife, break up a man's home, some of you women. You'll go right back no matter how much the Word comes to you to do right and things, you won't recognize It. You'll never let your hair grow, women, or that. You'll never dress right. You'll still be just exactly like the world, because you're not dead to the world yet; you're alive with it.
Some of you men will never quit drinking, smoking. You'll never quit lusting after foul women immorally dressed, when you see them on the street, instead of turning your back, walking away. You'll still lust right on just the same. Because why? You're alive with the world yet. But when that sacrifice has been received, you're dead. That's right. You hear what I mean? You understand what I'm talking about?

76 Now, your soul is laid upon that altar of God's brass judgment, then God receives the sac... Now, it shows that you haven't received it yet, if it does... If--if you're still alive in the world, God's never took it. Now, you people talking about getting the Holy Ghost and how you have to wait so long, here you are. Until God receives that sacrifice, until it's laid on His judgments there, until His judgment has actually killed your senses... You might say, "Well, I'm going to turn a new page." That ain't it. "Well, I know I used to smoke; I'm going to quit smoking." That still isn't it. Until God receives that sacrifice on His brass altar, His altar of judgment... What is His judgment? Death. That's the penalty. The soul that sinneth that remains in that, shall die. I don't care what you done.
Jesus said, "Many will come to Me in that day, and say, 'Lord, haven't I done this and done that?' He'd say, 'Depart from Me, you workers of iniquity.'" See?

79 When that sacrifice is received by the fire, and it goes up like that, and the smoke goes up, you rise with your sacrifice into the heavenlies, and you're sealed away from the things of the world then. Our soul's on His altar.
What are you done then, after you have been died, then what are you to do? Then you are conceived anew. You are conceived anew. You was first conceived in iniquity. Now, you're conceived in something new. What is it? The living Word. Oh, that changes it now, doesn't it? Now, we're through the struggle, after seeing what you got to do. Now, what happens? You're conceived anew in the living Word. What is it? The Word becomes alive in you. You begin to see things different. Where once you couldn't see that, now you do see it. There's something different now: makes all the Scriptures come together, makes everything dovetail just right. Then now--now something's begin to happen. Now, you die to your own thinking; now you're conceived, because we are washed by the water of the Word. Is that right?

81 What do you do with a baby soon as it's born? Wash him. Is that right? And as soon as a man has died to himself and's born of God, he's washed by the water of the Word. Amen. If It says, "Jesus' Name," you say "Jesus' Name"; says, "You must be born again," you say the same thing. Ever what God says, you're washed by that water of the Word. Amen.
Now, you're ready now for life. You're ready to be--start out now. Now, you're born anew, born in the family of God with a new parent. Yes, sir. Your tutors used to be... Now you got tutors that is now; you got a new Parent. You can't be born without having a parent. So if you're born in the brotherhood of a church, that's what you got. If you're born in a creed, there you are. But if you're born in God, conceived in His Word, you got a new Parent; that's God, ready to make His Word known among us, with you, speak It through you. Oh, a new Parent, that Parent is God. He's ready to take His Word now that He's already spoke, and lay It in you and make It come to life. See? Now, you have your training now. You're ready--you're ready to go into training now, child-training. That's the hard part, when you think you ought to do this, and the Word cuts you around and shows you something else. "Why, they believe that over..." That don't make any difference what they believe. Here's what God said. You must be about the Father's business. Now you're getting born again. Now you're getting right, getting straightened out. You have a new Parent.

83 So in order if you're born again and got a new Parent, then you got a new nature. The old nature's dead, and you got a new nature. You once was going one way; now you're going another way. You once was going in this a-way, down, now you're going this a-way, up. Your affections are set on things above: a new affection. You don't love the things of the world no more; your affection's of God. You don't care what man says, how they laugh at you and say you're old model, or whatever it is like that, you don't care, because you're born of above and your affections are set--set on things above. God's not ashamed of you, and you're not ashamed of Him. That's right. So you're... Read the 11th chapter of Hebrews right here. I got it wrote down. Just why people in that day how they did, how they wandered about in sheepskins in deserts, and destitute, and everything else, of whom the world's not even worthy of. See? Read it; it'll be good for you. And you can see there, what people when their nature's changed, what happens.

84 Now, what kind of a nature have you got then, Brother Branham? His nature. If I had my father's nature, then I'd do the things my father did. But now that I'm born again, it depends on who my father was. If you're just born in the church, you got a church father, and you can call him, "father" if you want to. You call him anything you want to, because he's your father. But if your Father is God, and you're borned in the family of God, you seek those things that pertain to God. That's right. Then you are God's child. Your nature is God's nature. Then when some, oh, you can hear them, some of them say, "Oh, our church believes the days of miracles is passed." How could you believe the days of miracles is passed when the very nature of God's in you, when He is altogether miracle? His nature's miracle; His habit's miracle; His whole being is miracle. How can you be anything else but miracle? Your new birth is miracle. Your new Life is miracle. Even your nature's a miracle, how you can look back and say, "Them things are dead. This is right." See? You're a new creature, new creation. Sure.

85 [Blank.spot.on.tape--Ed.] And when the babies was born they was all chickens but one. He was an eagle. He was an odd little fellow. He was altogether different, but (You see?), he was borned in another category. The--the--the sperm and the egg was different; it made a different bird. Certainly. He looked queer; he acted funny to the rest of them, but he was--he was only acting natural, because he couldn't do no more, 'cause he--he was a eagle. His--his nature was eagle, so that's all he could be was an eagle. But there's a lot of them out in these denominations; they're actually eagles, but it just don't look right to see them lolling in the mud and the things of the world. See, that's your business, go get them.

86 One day the old mother eagle come over, and do you think that hen could ever keep him on the ground any longer? No matter how much she clucked, how well she said, "Come here, honey. I found something right here, come." Oh, my. His affections was on things above, and he went to meet it, no more denominations for him. Can't call him away from It.
And a man that's born of God, you cannot call him back into that rotten muss of sin anymore. He's dead, and he's born again. He's a new creature. He's got the nature of the Eagle. He's got to get into the skies and soar. He's got to get up there where his mother is, his Parent.
And that's the way a man that believes...?... "Oh, come join our church. Now, that's fanaticism. The--the--day..."

89 Now, if that little eagle maybe standing out there and he heard that mother cry, and he looked around and said, "Where is it?" Here, maybe she cried something like this to the little eagle, "Jesus Christ the same yesterday, today, and forever."
And the mother said, "Days of miracles is passed, cluck, cluck, cluck, cluck. Days of miracles is passed. No such a thing. That's fanaticism." Oh, my.
Why, you couldn't hold him no more. I can just hear him say, "Mama, how do I get up there?"
"Just flop your wings, honey. That's all you have to do. You're an eagle. Just walk by faith."
"How is it going to be, mama?"
"I don't know. Just keep walking." Here he comes. His first few flops, he set down on a fence post. He got that high anyhow. She said, "Just come on; I'll catch you." That's it.

94 A new nature, a new being, a new creation, nature of your Father, and you believe and love every Word that He said. Every man's word's a lie, contrary to this Word. This is God's Word. See? The Bible's right. I don't care what the church says; the Bible's still right to you, 'cause your nature's been changed. Now, if you've got a--a church father, you'll believe in that church father. But if you got Father God, you'll believe in God's Word. If you got a father in the church, you'll believe that because you're of his nature; that's your father. But if your Father's God, then you'll believe God's Word. If you're church, you'll--you'll believe his word; you'll believe the church word; you'll believe what the church said. But if you're born again, then you'll believe what God says, 'cause God's your Father, not the world or church creeds.

95 Reminds me. One day they in a--a yard, they said they had a duck was following some chickens. And the--the duck, you know, was a funny little fellow to them chickens. He kind of top-heavy, you know, and big bill, you know. But that, being he was top-heavy, he--had that bill there for some purpose. And that's the way I guess sometimes the Christian seems to be a little bit, get a little fanatically, but--but that's there for a purpose. See? So he... It did look funny as long as he was running around with the chickens, and he could... Turkeys and things, they--they--they had the little bitty short bill, and they, and while the things they did, and they wasn't built like that duck. One day the mother let him, the bunch of chickens and him out behind. He was always way in the back, you know, kinda... He didn't even talk like them. His language was different. They couldn't understand one another.

96 That's the way with the Christian when he's born again. See? He come out of a different egg; that's all. See? Maybe he's got... I believe there's many of them out here in these denomination churches that's genuine ducks, but they got a hen leader. That's right. So they just don't get it. That sounds rude. Don't mean it that way, but I'm trying to make a point.
One day she let him out a little too far behind the barn. There was some water running down behind the barn, a spring going out, creek. And he was going along there wondering what it's all about, you know, following the hen along. And, why, he didn't even like the diet they were eating: didn't look right to him. These old things that they do, it didn't seem right. So after while he happened to catch a breath. "That smelled just right. Where did that come from?" Oh, that little breath of heaven, hm. Catch that little breath of something that's refreshening, a sermon that appeals to you, that strikes down in, you feel the Word anchor Itself: hm, heavenly sunshine. He thought, "Oh, there's somehow another that breath that I got fits my nature." He breathed it again. "It's somewhere. Now, you can't tell me; it's somewhere. I know there's something somewhere that I belong to," not to this creed. See? You know what I mean? He smelled water, and his nature was a duck, so a duck and the water just goes together. That's the way a believer and God goes together. Directly he got another big whiff of it; it come more strong. After while the wind begin to blow (Like the rushing, mighty Wind, you know.); it begin to blow the breeze right off the water to him. He couldn't stand it no longer. Down over the hill he went, wobble, wobble, wobble, wobble, just, you know, going, "Honk-honk, honk-honk, honk-honk," that little bill sticking up in the air, you know. He smelt water.
The old hen said, "You fanatic, get back here." No good at all; he done smelt water. He was on his road to the water.

99 "There is a fountain filled with Blood, drawn from Immanuel's veins, where sinners plunged beneath the flood and lose all their guilty stain." A real Christian wants nothing to do with the world. They don't want to live around here haphazardly and wondering where they're at, and today they're Methodist, and tomorrow they're Baptist, and Presbyterian, and Pentecostals, and so forth. Oh, brother, that's miserable. A real Christian wants to get the freshness of the Spirit, the freshness of God in his life, something that makes him a new creation. As soon as he can get the outlet, he'll drive over snowy grounds or anything else to get to it. Away he'll go, because he's a duck to begin with. Yeah. Not a creed, no, no, no, no...

100 And if you still love the things of the world, you're deceived; your sacrifice hasn't been accepted yet; your nature hasn't been changed. Now, do you know what it means to be born again? See, your nature's changed; you become a new creature. You got to die first and then be born again. I know it's time for me to close, but just give me just a few minutes. I'll run over these texts real quick. See, see?
If you still love the world, and claim that you are borned again, no matter what you done... You might've cried; you might've had chills run through you. Them's all right; I ain't got nothing against that. Christians cry and have chills run through them. And you say, "Brother Branham, I spoke in tongues just..." That might be fine, and that might be just ever so good.

101 I'm looking at a little woman right now that come to me not long ago with a vision or a dream she had, and I got the interpretation. Still, it's kind of hard to go tell that little Pentecostal preacher's wife that she didn't have the Holy Ghost (Uh-huh.), but she didn't. But then she received It. See? Yeah, it's different. See?
Yeah, it ain't speaking in tongues; it ain't dancing in the Spirit. There's none of those things you can lay it onto. It's a death and a birth, a changed nature, a changed disposition. The old things are dead; new things are new; the world is dead and God's new. God is your Life, and the world is dead to you. Now, you get it? All right.

103 Now, listen. I'm going to have to cut just a little bit here, you know, get the briars out of the way. Women and men that won't follow God's Word and His Teaching after they claim to be born again, there's something wrong.
I'm going to speak with the women just a minute. If a woman that knows that God's Word condemns bobbed hair, and wearing shorts, wearing slacks, and dressing immorally, and haven't got the decency enough to let your hair grow out and put on clothes that look like a Christian, you're deceived. I don't care what you've been through. You might've spoke in tongues like pouring peas on a dry cow hide. You might've--you might've danced in the Spirit till you shook the whole building. That don't have one thing to do with it. It shows that the love of the world is still in you, when God condemns that. He said, "It's not..." A woman should have her hair long. And nature itself teach you that men should have short hair, because God is over man, and man over woman. And if a woman cuts off her hair, she dishonors her head, which is her husband. If a man lets his hair grow, then he dishonors his head, which is Christ. See?

104 "And let your women adorn themselves in modest apparel," clean, ladylike. See? And then without the common decency to do that, you say, "Glory to God. Hallelujah. I spoke in tongues. Hallelujah. Glory to God." That shows that spirit in there is wrong. It'll accept the Word every time if it's the nature of the Word. And the Word is flesh, and the Word was God, and the Word is God; and the Words is in you, makes you become a son or a daughter of God, an offspring of Him, believing His Word.
"I don't believe in that old Name of the Lord Jesus to be baptized in. Hallelujah. I don't care how much you try to explain it; I believe my pastor." Go ahead; that's your father. But if God's your Father, you'll line up with God's Word.
Preacher... "Many will come to Me that day, and say, 'Lord, have not I cast out devils in Your Name? (Preachers.) Have not I done many mighty works? (evangelists on the field.)' Depart from Me, you workers of iniquity," illegitimate children... That's right.

107 If you're borned of God, you're washed in the waters of the Word, separated from the things of the world, and believe God. You're dead. You're dead to your own thinking, dead to your own ideas, dead to everything else but God's Word; It lives in you, working back through you, proving that it is God's Word. You say, "I'm dead to the world. I'm dead to the world, Brother Branham." And deny God's Word?
Jesus said, "These signs shall follow them that believe." Now, we're getting down to what borned again means. See?

109 Still with tempers, still mean, arrogant, somebody say something about you, you right up ready to fight, then borned of the Spirit of God? No. God's Spirit don't do like that. No. God's Spirit is humble, meek, sweet, long-suffering. That's God. loving, kind, forgiving, that's God's Spirit. Oh, yes.
But they'll hold to that denomination, and speak in tongues, prophesy, do all kinds of works. Jesus said they'd do it: "Having a form of godliness." Hold to the denomination because that's their father; they was born in that denominational father. But if you're borned of God, This is your Father; He is the Word, the Word. No matter how many sensations you have, still a child of Satan until you become dead to the world and alive in Christ. Listen, quickly now.

111 A soul, good or bad, death doesn't change it. I had a lot of Scripture wrote down here on this one that I wanted to comment on, what a soul is. What is a soul? It's you. You are a soul, the part inside of you. And when you die, ever what shape that soul's in, that's the way it goes. It goes to its destination. You couldn't pull it up no matter how much you'd do for it; that soul's got to be changed here, born again.
You say, "What about the Holy Ghost, Brother Branham?"
The Holy Ghost baptizes you into the Body, for service, but you believe unto Eternal Life. "He that heareth My Words and believeth on Him that sent Me, has Eternal Life." See? Then you're baptized by the Holy Spirit into the Body for manifestations of the gifts, and so forth, but you believe to Eternal Life. He that believeth has Eternal Life. And when you believe is when you're dead and are born, regenerated, a new creature. All right.

113 The soul, now remember, good or bad, death doesn't have one thing to do with it. Death just takes it to its destination. You hear it? And if you still got the world and the love of the world in it, it'll die with you, 'cause the world must die. God's condemned the world; that's the world order. God has condemned it and it's got to die. And if that world's in you, you'll die with that world. My, I don't see how it could be any plainer. See? And if it's good, borned of God, it has to go to God. If it's of the world, it'll remain to perish with the world. If it's of God, it'll live with God, educated or not educated. Educated or illiterate, if the world is still there, it must die. And if the world is in your soul, and your desire is of the things of the world, you'll perish with the world. That's clear, isn't it? See? Should be. You're a part of the dead world. And as the world is dead, you're dead with the world.

114 But if you're born again, you're alive with Christ, and your affections is on things above and not on things of the world. But if you are born again of the Spirit of God, you become a part of God and are eternal with Him. Then, death cannot touch you when you're born again. You are eternal. You have changed from a creature of time to a creature of eternity. You have changed from death unto Life. I'm talking about eternal. From eternal death to Eternal Life... If you're of the world, you die here with it. If you love... The Bible said in John "If you love the world or the things of the world, it's because the love of God's not even in you." You can't love the world. And Jesus said, "You can't love God and mammon." "Mammon" is the "world." You can't love the world and God at the same time. "And he that says he loves Me, and keeps not My sayings," that's the Bible, "he's a liar, and the Truth's not even in him." There you are.

115 Oh, Branham Tabernacle, and all you good people, let's take inventory. This is New Year's. Let's start; let's do something; get the things of the world out of us. If it's still in there, let's get rid of it. Yes, sir. All right, people of today... I've got to hurry.

116 People of today take all kinds of spirits. They go up and take a church spirit; they even take spirits that call themselves God's spirits, born again, and deny the Word of God being true. Could you imagine the Spirit of God denying His Own Word? To you Catholic people, Roman Catholic, I mean, could you actually say that you are borned of the Spirit of God, and take those dogmas which is contrary to the Bible, and deny the Word of God, and say that you are--the Spirit of God's in you, the Spirit that wrote this Bible would deny It? That would be me telling something and standing up and lying against it: God saying something, then turn around and lie about it, when the Bible said, "It's impossible for God to lie, 'cause He's the very Fountain of all Truth."

117 You Methodists, Baptists, that are baptized in titles of "Father, Son, Holy Ghost," and know different now? You got your Bible. You that just take a church joining by shaking a hand, you that take your letter from one to another, and claim that you're borned again of the Spirit of God? How can you do it, and then look in the face of God's Word and call yourself a borned again Christian, when you're dead to the church, you're dead to the creeds, you're dead to the world, you're dead to everything else but God, and God is the Word? There you are.
Let's see. They take every kind of a spirit. Oh, they got church spirits; they got all kinds of spirits. Now, listen closely.

118 Prophets... The Word of God comes to the prophet. The Bible said so. Now, in closing, I've just got couple more comments here or so I want to pass and then I'm going to cut off.
The Word of the Lord come to the prophets. What come to the prophets? The Word of the church came to the prophets? [Congregation replies, "No"--Ed.] The word of the creed came to the prophet? ["No"--Ed.] The Word of the Lord. What was it? The prophet revealed the Word of God. See? That's prophets, real prophets. Now, we got false prophets; we're getting to them just in a minute. But the true prophet, the true Word came to the true prophet. It couldn't be nothing else. Now, a creed didn't come to the prophet; a denomination didn't come to the prophet. No. But the Word of the Lord came to the prophet, and he revealed It to the people. The true prophet had the true Word.

119 How do you test a true prophet? When he's got the true Word. Then if it isn't a true Word, it's got to be a false one. If it says something different from this Word, and this Word is God's Word, let every prophet's Word be a lie and God's Word be true. And if that Word is coming from the prophet, is the Word of God, then he's a true prophet, because the Word come to the prophets, true prophets. We've always had false ones. True prophets, the true Word. False prophets, false word, "our creeds, our denominations; join this; say this; believe this; do this"...

120 But the true Word comes to the true prophet, and he tells you the true Word. You follow that true Word, and you get a true experience of the Word, because the Word is made flesh in you, and you become God's son, and the Word of God is revolving right out of God into you, because you are of His Nature, His Spirit is in you, and you'll do the works of God. Hallelujah. The Bible said so. Oh, my.

121 False prophets bring false words. What do they do? Have false sensations. False prophets keep enough of the true Word to be false. They used to didn't do it, but the Bible said... You want to put down Scripture on that? II Timothy 3. See? The false prophet has enough of the true Word to make it false, because the Bible said that they'd have a form of godliness. In order to have a form of godliness, they have to have some of it as Truth. "A form of godliness, but deny the power thereof," the power of what? To make you straighten up, be a different, serve God, not go to dances and things of the world, the Bible condemns, not cut your hair. Like, false prophets say that, "Don't make any difference."

122 Someone said not long ago (I believe I quoted it here before, I don't know.), said, "Why in the world don't you leave them women and men alone," to me. Said, "Why, then, the people believe you to be a prophet."
I said, "I am not."
"But the people believe you to be. Why don't you teach them how to receive visions, how to do the works of God like that?"
I said, "How can I teach them algebra when they don't know their abc's?" See, see? How can you take a child out of kindergarten and give him a college education today, teach him square root measure? How can you do it when he don't know what abc means? You know what abc means? Always Believe Christ. That's right. Don't believe the church; don't believe their creed; don't believe their doctrine; believe Christ. Why? "To know Him, to know Him is Life." Is that right? Not know His creed, not... He ain't got no creeds. Not to even know His Word, not to know His Word; you got to know Him, know Him as your Saviour in new birth. Like Jesus said to Nicodemus, "If you can't believe earthly things that I tell you, how could you believe heavenly things?" How you going to believe spiritual things that enter into the Spirit, and knowing and seeing visions and things like that to set a school in order like that, when they don't even believe earthly things, can't even believe to wear clothes right, can't even believe to quit their smoking, and quit their lying, lay their temper aside, and all them things, do all these things, or quit lusting? How can you teach people to enter into the Spirit when they got all those things still hanging on them? Yes. Oh, my.

125 False prophets have false words: creeds, denominations, sensations. "Oh, bless God, only thing you have to do... You want to wear Elijah's garment? Glory to God. Only thing you have to do is just be blank in your mind, don't think of a thing, and say, 'Oh, fill me, fill me, fill me.'" The Devil will sure do it. And then you rely upon that? "Ooh, It run all over me, Brother Branham. I felt It. Ooh, glory to God, Hallelujah. Jumping up and down like that, oh, I got It." And live like you live? "By their fruits you shall know them," (See, see, see?), not sensations.
"Oh, brother, you want to receive the Holy Ghost, just get down at the altar and say, 'Glory, glory, glory, glory, glory, until you speak in tongues.'" Uh-huh, go back out and live any kind of a life, lie, steal? When they tell you about being baptized in the Name of Jesus Christ, "That's fanaticism, my church teaches different," and say that you are born again, washed by the waters of the Word? Something wrong somewhere. See?

128 You'll believe every Word just the way It's wrote here. We don't need... And we don't... And the--the Bible said, "It's of no private interpretation." God interpreted It, and this is the way It is. He... Word, His Word here... Don't the Bible say in II, I believe, II Peter there, "The Bible is of no private interpretation." Certainly. No, no private, it's wrote just the way It means It, right like that. Just leave It just the way It's wrote here; It'll bring the same results.

129 Now, false teachers will bring false births. True prophets will bring the Word, the birth of the Word, Christ. False prophets will bring false birth, the birth of churches, the birth of creeds, the birth of denominations. And here you are, Pentecostal brother, false sent--or sensations, and tell a man he's got the Holy Ghost 'cause he speaks with tongues. I've seen devils speak with tongues, pencils lay down and write in unknown tongues. That don't mean a thing. See, it's got to be a life: by their fruit you shall know them. "Brother Branham, do you believe in speaking in tongues?" Yes, sir. "You believe in shouting?" Yes, sir. To be a Christian, I believe that. I believe God's Word. But if the life isn't there to back it up...

130 Get out there a stuffed shirt, "Glory to God, hallelujah," and then tell me that that's Christ? Christ was humble, meek, and gentle. Go into a town, and, my, you have to be just brushed off the shoulders, you know, and everything has to be just right, not a wrinkle in your suit, and you have to have the very best or you won't even come at all, guaranteed so much money, you can't have a meeting. Oh, my. All the denominations, they have to pat you on the back. There wasn't a one of them patted Him on the back, for He was the Word. Right.

131 False keep enough of the true to make a form of godliness. And listen, now I'm saying something here; I want you to listen. Them kind of false conceptions (You know what a false conception is?) lead millions of people to a false birth. False teachers lead the people to believe in a sensation, "'Cause you jerked all over, you got It. Oh, because you got a real funny feeling went over you, you--you seen lights in front of you, and got blind and staggered, that's Elijah's jacket put on you. That's right, you got It. Oh, you know what you are? You're a manifested son of God." Where do you find yourself? Defeated. That's right. "Glory to God, I went one night and I had a dream." Oh, yes, uh-huh. See? "Oh, I seen this, that..." Yeah, uh-huh. "You--don't you believe in dreams?" Yes, sir, I certainly do. But if that dream didn't back up God's Word, then it's wrong. This is the Truth here; stay in This. Yes, sir. Lead million to false birth, just think...

132 I got a piece of paper I was going to bring with me, where that the ecumenical father of all the Greek Orthodox and Orthodox churches has talked with Pope John the 22nd, and he said, "We may not see it in our generation, but the great brotherhood in the a-merge of both Protestant and Catholic is coming together."
I thought, "Praise God."
Somebody cut it out of a paper, wrote to me like that. I believe it was Brother Norman or somebody, said, "Brother Branham, it's later than we think." Look at today, the minister of war and, oh, so many different offices and President, and this nation is all Catholic controlled. Listen.

134 You say, "Well, they're Christians." To be Christian is to be like Christ, have His Spirit. Is that right? Here's a rude, something rude, but I want to say it. If you called a hog a sheep would it make him a sheep? Why, if you said, "Piggy, I'm just tired of you being a piggy. I want a lambie, so I'm going to take you out here, and I'm going to scrub you all up, and I'm going to wash your teeth, and I'm going to comb your hair down, and I--I'm going to make you a little lamb. I'm going to tie a little pink ribbon around your neck and you're going to be a little lambsie instead of a piggy." You come over and say, "Lambsie, lambsie, lambsie," he'll still go, "Oink, oink." Turn him loose in a pigpen, he'll eat all the slop he can get. Right? It isn't sprinkling him; it isn't putting him in water; it's a death and a birth. Yes, sir. Say, "I ain't going to feed you nothing but alfalfa; I'm going to feed you sheep food." Still feed him alfalfa, he's still pig. That's all. Is that right? Certainly it's right. Why, sure, he's a pig because his nature's a pig.

135 And if you love the world or the things of the world, you're still a pig. That's right. It takes the power of God to transform that soul. Die a pig; lay your pig habits on the altar; lay yourself on there, and let God's sacrifice be--or fire of judgment come down and consume you as a pig, and rebirth you as a lamb. Then you won't eat no slop; you couldn't; your gastronomics won't digest it. You're not right. Won't... It certainly won't make him a--a pig to say--or make him a lamb to say he's a lamb.

136 So a person called a Christian, by some creed or some sensation... You say, "Glory to God, Brother Branham, I danced in the Spirit all night that night. I spoke in tongues, oh, my, Brother Branham." I'm talking to Pentecostals now. "I--I--I danced in the Spirit. Oh, I had sensations, everything like that. But I tell you right now, don't you go talking to me about that there Jesus' Name stuff." Come on, piggy. You're still a pig; that's all.
"My sheep hear My Word." I say, "But, brother, look, find me one place where they was ever baptized in the Name of the Father, Son, Holy Ghost, in the Bible."
"I don't care what that does. Hallelujah. I don't want none of that old Jesus Only stuff." Who said anything about Jesus Only stuff? I'm talking about Bible. Jesus Only is a group of creeds and a group of denominations. One can't call the other one something else, 'cause they're both into it.
But I'm talking about thorough, genuine, one-hundred-percent Christians, borned again of the Spirit of God, and the dewdrops of heaven in their life. That's what I'm talking about. If you're a Methodist and got that, amen. Only thing you have to do is be pointed to the Word, you'll follow it like the duck going to the water. See? Just exactly. See? That's right.

140 People today want shortcuts. They don't want... They--they think you get it just in a minute, "Glory to God." What is it? What is it they do? Tonight they're in a--they're out yonder in the... Like some of these fellows that they got like certain people that I could call names, but I don't want to do it because this is on tape, but they're in a nightclub tonight with a guitar, beating it, and tomorrow morning they're standing in church somewhere beating that same guitar. Filth... The Bible said in Isaiah the 20th chapter, "All tables are full of vomit. As a dog goes to its vomit and a hog to its wallow, so do they." Why? They're still dogs and hogs. That's what makes them return to the wallow and to the vomit. You're still... They ain't borned again. If they're borned again, they're new creatures.

141 Do you know what, you got an old crow, he--he... Don't matter how much you try to... You could paint him just as--just as olive color as a dove, just as gray as a dove, white, paint him all over, he's still a crow inside. See? He's still stinky, an old buzzard just the same, scavenger, eat the dead things of the earth. That's right. But you know what, a dove don't even have to take a bath. Oh, hallelujah. A dove's body, because he is a dove, he's got a oil that comes through his feathers, that just keeps him clean all the time, because it comes from the inside out. Oh. Why? The buzzard say, "Mine too. I put a little holy water on them, brother, it fixed it." No, it didn't. For it comes from the inside out, not from the outside in. It's a birth. "Bless God, I go to church the same as you do. Hallelujah, my church is as good as yours. Hallelujah, we're just as..." All right, you buzzard. See, that's right. See? But a dove is oiled from the inside. There's a--a certain gland in a dove that's not in no other bird like that, dove or pigeon. And he oils hisself from the... Outside, he keeps hisself clean all the time. He don't have to keep hisself clean; there's something inside of him keeps him clean. Oh, Sister Way, hallelujah. Something inside of him keeps him clean.

142 Say, "I know, I joined church last week. I--I'd sure like to take that drink with you, but, huh... Umm, that cigar smells so good! Oh, sister, I know I'm an old model; I have to let my hair grow out now. Ain't it awful? You know them pretty little dresses I used to wear, and everybody, 'Whew-whew' (See?) I have to take it off now. You know, I joined church last week." You miserable wretch, all the holy water in the world couldn't clean you. But, brother, when you got something inside of you, It just washes it away all the time. You just stand still and It washes.

144 You don't have to tell a sheep, "You've got to manufacture." That's what's the matter with the Pentecostal people today. That's what's the matter with all Christiandom. It's trying to manufacture something. A sheep isn't asked to manufacture wool; he bears wool. You bear the fruits of the Spirit. You don't say, "Glory to God, I have to get black in the face; I have to do this; I have to have sensation; I have to dance in the Spirit, and I got It." No, no, uh-huh. Just get borned again and it actually takes place itself. You don't have to say, "Shall I study all night, shall I do this, shall I do that, shall I join this, and shall I make this creed, shall I do these penances?" No, nope. Just die, that's all (See?), be borned again, and it comes from the inside, takes care of the out. See? Sprinkle a little water, and wash them, just like changing a pig to a lamb, you can't do it. But if on the inside he's a lamb, then he won't be a pig no more. See? That's rude remarks; but I'm not educated, I just have to make it.

145 You know, it's... I was thinking, read in the life of John the Baptist the other day, what he said, what he called them, "You generation of vipers." Why? He was raised in the wilderness. See, he knowed what they was. Stomp your foot and they take for cover. "You generation of vipers." Also, "The axe is laid to the root of the tree." Tree, vipers, axes, he talked on what he knowed. That's the way you learn God, by what you know. You see a pig and a lamb, there's no nothing at all. You can't make... You might wash that little old pig up and do everything you want to, he's still a pig. He's got to be reborn before he can be a lamb.

146 Shortcuts... Tonight they're out here today, and they're going on (Oh, my.), and tomorrow they want to preach: Pentecostal people letting them do that too. Yeah. They want a shortcut to heaven, "Hallelujah, all I have to do is get down here and just don't think of nothing at all, and say, 'Hallelujah, hallelujah, I got on Elijah's garment. I'm going out tomorrow to cast out devils. Hallelujah, hallelujah, I got It.' Praise God, here I go." They want the shortcut to heaven, taking as much of the world as they can take. You can't take any of it. There's no shortcuts. You come the way of Calvary. You come the way of the brass altar. You come the way of the brazen serpent. You die. You actually die, O God, why can't I say it right? You die, literally die to yourselves, die to the things of the world, and are borned anew. Amen. No world, the things of the world is dead. There's no shortcuts. See? They want to come right quick; they don't want to grow. We grow in the Lord. It takes growth and experience.

147 People are told out on the west coast now, "Oh, we got the immortal baptism. We baptize you in water; you turn right back to a young man right there, a young woman. Yes, sir. You keep getting..." They got Elijah's garments; they've got manifested sons of God. "Yes, sir, brother, God's getting manifested sons right now, manifesting, tell them all about this. Tonight you're a sinner; tomorrow you're manifested sons of God." Nonsense. Where do you get that in the Word? Babies are not born men; they're born babies and grow to men.

148 Listen over here; just let me just quote back just a minute and read something to you in Ephesians, the 11th verse, 12th, about the 15th, I believe it is, somewhere along in here. Let's start at the 12th verse.
For the perfection of the saints, for the working of the ministry,... the edifying of the body of Christ:
Till we all come into the unity of the faith, and... the knowledge of the Son of God, into perfected man, and the measure of His stature and the fulness of Christ:
That we from henceforth be no more children, tossed to and fro, and carried about with every wind of doctrine,... (Listen, and what doctrine?)... by the sleight--sleight of men, and cunning crafts, whereby they lay in wait to deceive you;
But speaking the truth in love,... (And, wait, what?)... speaking the truth... (He is the Truth)... in love,... (Listen. Are you listening? Say, "Amen.") [Congregation says, "Amen"--Ed.] (What?)... may grow up unto him... (Ah, what, tomorrow? No, grow up to Him.)... grow up--grow up unto him... which is the head, even Christ: (Growing up into Him, oh, there's...)

149 I remember the first sermon I preached. I got up there, and I--I thought I did real well, and all of the old ladies set around and they cried a little bit, you know, and said, "Oh, what a wonderful boy."
The old pastor, Doctor Davis, was an old lawyer. I went down, and he said, "I want to see you down at the house."
I said, "All right." I walked in next day, you know, all swelled out. I said, "How did I do, Doctor Davis?"
Said, "The rottenest I ever heard."
I said, "What?"
He said, "The worst I ever heard."
"Oh," I said, "Brother Davis, everybody was crying."
He said, "Yes, they cry at funerals, cry at births, everything else." He said, "What it is, Billy, you never quoted one bit of God's Word. You talked about some mother that had done gone on, or something like this, and got everybody to crying." Said, "You're not borned again upon things and sensations of this earth; you're born by the Word." Said, "Billy, I..."
Oh, he cut the wind right out of me. I'm glad he did. See, see? Not jumping up and down, hollering, that isn't it. It's the Word that makes alive. The Word's quickened, not experiences; the Word.

154 He said, "I remember the first case I tried, Billy." He said, "I beat on the rail," and he said, "I said, 'Look at this poor woman.'" Oh, he said, "'Look how she look, and her husband's mistreated her.'" And said, "I cried a little and picked up my handkerchief, and I acted just like the rest of the lawyers." Said, "I thought I'd go through the same emotion." Said, "Judge, your Honor, why don't you give her a divorce. Look at there. She says her husband beat her back across the back." He couldn't even see it, under her underneath clothes. "They beat her across the back." And said, "Why won't you give her..." The old judge just set there, looked.
Directly the old attorney setting across on the other side had growed up; he said, "Judge, your Honor, how much more will--of this nonsense will your court stand?"
Just a lot of carrying on, that's the way too many people do: too much carrying on without enough Word behind it to back up. Grow up. "Oh, he danced in the Spirit last night, Brother Branham; he's all right." No, that don't make him all right to me. No, sir. Got to grow up, be proved, tested, growing up to Him, seasoned.

157 I was reading in the histories not long ago. Am I taking too much time? I was reading in the history of the church. I believe Sister Arnold back there "amen'd" me the other day on something about the history of the church, that she had been reading it. I seen where one night there was a boy in a monastery in the days of Saint Martin, that he said, "The Lord made me an old prophet out of the Old Testament. See? I am one of the old prophets." Well, I cannot call the bishop's name there of this little school, just a little group like this here. I cannot call his name at this time, but he was trained under Martin. It didn't sound just right, so the rest of the brethren just let him alone. Directly he prophesied; he said, "Tonight God's coming down and going to give me a white robe to set among you, and you'll know that I'm one of the prophets of the Old Testament." So that night, twelve o'clock, actually it happened. Voices was heard, people moving around, and the boy got a robe, they said just as white as it could be. He comes out, said, "Didn't I tell you?" Said, "Now, all of you take orders from me. I am the Old Testament prophet."

158 But the old bishop didn't go for it just right. It wasn't the Word. Prophets are not made; they're predestinated. And a prophet wouldn't act like that in the beginning. The fruit of it proved that it wasn't. See? The fruits proved that it wasn't a prophet. See? So he said, "We'll spend the rest of the night in fasting, and praying, and singing of hymns." A day or so passed. After while the old bishop, praying, said, "Lord, that boy..." That garment, to look at it, they'd never knowed nothing, seen anything like it. Writers come and looked, and they never seen anything like it. There it was. Finally, they knowed one man that was a prophet; that was Martin. They said, "All right, one thing now you do to prove to us. Scripturally you're wrong. How about going over to Martin and stand before him and tell him that?" See?
He said, "Oh, I am forbidden to stand before Martin."

159 He that's got good gold don't dread going to the testing machine (Uh-huh, that's right.), he that's got the Truth. That's the reason I make a challenge. Any man come and show me where the baptism in the Name of Jesus Christ is wrong. Show me this birth that you got to die, and if you still got the world in you, you're still of the world. Show me these things. Don't have to worry about it, take it to the testing machine. Here's the Testing Machine. See, see? That's right.
So they said, "You're going anyhow." And a bunch of the brothers picked him up, and the robe vanished. See? Wouldn't Pentecostal people eat that up today? Oh, my. It looked like the real thing, but it wasn't according to the Word.

161 Martin said Satan appeared to him one time, great golden crown on, three or four decks of stars in it like that, glistening and beautiful, great big fellow, nice, handsome, correctly combed and groomed, a great beautiful robe on, and his shoes on his feet was gold, walked out and said, "Martin, do you know me?"
Now, people that don't see visions, this might not--this might not--you might not understand it (See?), but how things come to you in different spirits, and how deceiving they are. The Bible said they would deceive the very elected if it was possible. See? The elected, that's those who are predestinated and born for that purpose. See, see?

163 So he come to this elected; he said, "Martin, do you know me? I am Christ." He said, "Will you recognize me?" Martin hesitated: seemed strange, he waited a minute. And he said again, he said, "Don't you see me? I am Christ. Do you recognize me?" He said it three or four times to him.
Christ said, or Martin said, "Satan, I know you. My Lord is not crowned yet, but His saints shall crown Him." There's the Word back.
That's where that Roman church got so much dogma, evil spirits coming in contrary to the Word, and they had to deny the Word to take their dogma and get away from the Bible. Stay with the Word. That's the string of Life today. There'll be spirits rise after while that'll deceive everything nearly. The Bible said so. "As Jannes and Jambres withstood Moses, so will these men of reprobated mind concern the Truth," perform miracles and do all kinds of signs. But stay with that Word. The Word of the Lord came to the prophet, and they brought It forth, and we believe the prophets.
Notice, yes, he said, "I know you, Satan." Said, "My Lord is not a big man like that. My Lord went away with a rugged old garment on, with nail scars in His hand, uncrowned, with bloody locks. And when He returns, He'll come like that, for the Bible said He'll return in the like manner as He went." And the thing vanished from him. Oh, my.

167 How he comes in and just makes it so beautiful. "Oh, they spoke in tongues. They--they--they're the best people you ever seen." Don't you believe that. Be leery.
I hope the Word's not boring you. Born Christians grow into the statute of Christ as they live. They're borned again, and their lives begin to shape like a baby. It takes form and begins to grow. First thing you know, here they are in the full statute. Amen. There you are. Day after day, year after year, they stay the same. Now, come back to the Word, "If ye abide in Me..."

169 They say, "I got born again, hallelujah, I joined the... I joined this. I joined. I don't know; last year I believed in Jesus' Name; now I--I backed it out now; I--I believe this. I did believe you had to be holy, but I--I... So-and-so said..." Wanderers, tossed about with every wind of doctrine... See? There you are.
But be borned of the Spirit and grow into the statute of Christ. You see it, Brother Dauch? Growing into the statute of Christ. Through your life, proves... Like if you were borned a prophet, you'll remain that. If you were borned a Christian, you'll remain that. "If ye abide in Me and My Words abide in You..." This grows you up into the statute of Christ, not some young lawyer beating, screaming, crying, tell you this, that, other, make a lot emotions; but somebody who's growed into the statute of Christ, through the years has seasoned out and proved, standing at the helm. No other... "On Christ the solid Rock we stand, all other grounds is sinking sands." Let denominations and creeds come, go, let isms; keep me humble, Lord, stay right with the Word and move right on through the stream. She'll guide us to the shore. Full statue-ment...

171 Now look, if we see how it turns out here, and you can't change after death... Now, you watch these people that come in, gets all the sensations and things, run out and tomorrow they're this way. Have you seen it? Hundreds of them. See? And you see, you--you see what happens. And now, what if them people died in that state? Death doesn't change it.
So, O Christians, in closing this Words, let me say this. Let us turn to Him and His Word with all sincerity. Come humbly like Christians, and be born again of His Spirit. And when you are born again, you are vindicated a Christian by the fruits that you bear. You get that, Sister Peckenpaugh? You are a Christian by your fruits that you bear. "By their fruits you shall know them." That's a vindication. You might not know your abc's, but yet you can be a lady, a Christian. You might be hated of the world (If you do it because something you've done, you should be.), but if you're hated for His sake, that's different.

173 You might not--you might not be a theologian. Look at the blind man that was born blind. Jesus healed him. He had been born from birth; he didn't even have eyeballs. And Jesus made him well, healed him. And when that man came to see, and the Pharisees questioned him, said, "Who was he?" They couldn't deny that something had been done. Now, the man was not a theologian. He couldn't argue like preachers would do, little technique things; he couldn't explain to them. He didn't know the Testament. He didn't know how the Messiah was to be born and the works He was to do. The man didn't know it. He wasn't a theologian. But what did he do? They said, "Give God praise. We are theologians, and we know He's a sinner."

174 Now, the men couldn't deny their word, but here's what he did say, in other words, "If--if He is a sinner and does this, then what's the matter with you fellows? (See?) What's the matter with you all?" He said, "Whether He's a sinner or not, I don't know; I can't say that. But this one thing I do know; wherein I was once blind, I now see." What was he doing? He was vindicated. That's right. He was being a-vindicated. Something had happened to him. His being was changed from darkness to light, from blind to sight.
And a man that's borned of the Spirit of God, that once had a form of godliness, deny the Word thereof, and the power thereof, and to saying "The days of miracles is passed..." When he's born again, he might not be a scholar, he might not be able to explain It, but he believes It. Like the...

176 If my colored brethren and sisters here forgive me for saying this... A good old colored brother down south, they told a little story of him, said he was packing a Bible and he couldn't even read his name. And he said, "Mose, why do you pack that Bible?"
Said, "It's the Word of God."
They said, well, said, "Do you believe It?"
He said, "Yes, sir, I sure do believe It." Said, "I believe It from 'civer' to 'civer,' and believe the 'civer' also, because It's got Holy Bible wrote on It."
Said, "How do you know It's a Holy Bible?" Said, "How do you know It is?"
He said, "I just believes it. That's all." That's all he had to have. He just believed It. He didn't know why, but he believed It.
They said to him, "Mose, do you, would you do anything that Bible said do?"
"Yes, sir." He said, "If the Bible said so, I'd do it." There you are.
He said, "All right, Mose." He said, "Now, what, if that stone fence there, if the Lord told you to jump through that stone fence, would you, how'd you jump through the stone fence?"
He said, "Does the Bible say for Mose to jump through that stone fence?"
He said, "But what if God would speak to you and tell you to jump through the stone fence?"
He said, "If it was God, and He told me to jump, I'd jump."
He said, "How you going to get through that fence without a hole in it?"
He said, "If it was God, He'd have the hole there when Mose got there." And that's right. Right.

186 You dare to take God's Word and stand there and say It's so. Let this poor little nervous woman here, thinks she's going to die, and everything else is wrong with her... See? You're not dying. Say, "How can I do it, Brother Branham?" Just take His Word and step on It one time once. Stand on that Word, see what happens. Tell the Devil he's a liar. You've been in menopause all these years, about fifty-seven years old. And get away from the thing, it's the Devil. Take God's Word and say, "By His stripes I am healed," watch what takes place. Then you'll quit thinking you got heart attacks and everything. You don't have no heart attacks and all that stuff. It's a lie. You don't have it. Just believe God's Word. That's right.

187 When you're borned again, God vindicates you. That's how God vindicates all of His nature. What? By their fruits. That's the way He vindicates His ministry. That's right. All of His servants are vindicated the same way He vindicates nature. How do you know it's a peach tree? 'Cause it bring peaches. How do you know it's an apple tree? Bearing apples. How do you know it's a Christian? Christian signs bear from it; Christian life comes out of it. How do you know he's a teacher? The Word comes from him. How do you know he's a prophet? The Word comes through him, bears record, vindication. It proves itself. How does it become that? When it dies and becomes one. That's right. When we die and become a new creature in Christ Jesus, it gets us with our calling; we stay with our calling. The fruits of the Spirit follow us when we are His servants. When we are borned again, the fruits of Christ's Life follows us. That's right. How do you know it's a peach tree? It's got peaches. How do you know he's a Christian? He acts like Christ; he walks like Christ; he talks like Christ; he lives like Christ, above sin, victorious. What does he do, say, "See what I done"? Christ didn't do that. He gave all praise to the Father. That's right. That's how you know it. By their fruits you shall know them. What must...
"Verily, verily, I say unto you, except a man be born again he cannot even understand the Kingdom of God."

189 So not my New Year's message here at twelve-thirty, or twenty minutes till one, but my advice is to you, Christian, you who love God: when you come to God's brass altar of judgment, and you want to be born again, just lay yourself upon there. Don't expect to pick up again; you're going to die. That's the end of you. That's all. If you don't do it, if you don't feel like you can do that, don't, don't try it, it won't work; deeply, sincerely. With about ten pages more of this lesson here, or more, Scriptures, I quit.
But lay yourself upon God's brazen altar of God's judgment and become just as dead to the world as Christ was. See? Come just as dead as the judged serpent was in the garden of Eden, had done been represented in the form of a brass serpent: no life at all in it at all; all of its life was gone. Christ was lifeless; they took Him from the cross and buried Him in the grave. He was--He was dead. And then He rose for our justification. And we die with our Lamb on the altar and are raised again for--in His justification. How do we know? Because His Life that raised Him from that dead condition, that same Life raises us from our dead condition of the world into a new creature in Christ Jesus, and then by the Holy Ghost we're sealed in the Kingdom of God until the day of our redemption.

190 "Verily, verily, I say unto you, except a man be born again he cannot understand the Kingdom of God." Don't try to understand It. You'll never do it. Jesus said you could not. Just accept It; accept It on the basis of His Word.
Don't walk in blindly now, and say, "O Lord, give me a sensation." Don't, "Lord, I tell You." No. Just say, "Lord, kill me; take the world out of me. I--I--I still love the things of the world." I don't mean the creation, sunsets and beauty, and stuff like that; that ain't what I'm talking about. I'm thinking about the lust, the filth, the world order, all these things of the world. Just, they just die, just automatically die, and you've got no... They've got no more hold on you. They become stinky to you, "Uh, just don't see how people live in them." You cry out. More you see of it, the worse you get. Yes, sir. You can't compromise with it. There's no place to compromise. There's no place to put yourself in there when there's world in there. You're dead to them things. And how can you, once being dead to the world, then associate in the things of it again? Can't do it. So don't do that. Die to the things of the world.

192 The Lord bless you. Be borned again Christians. Be borned again, then you won't have to say, "It's the hardest thing," you women, "for me to let my hair grow out." "It's the hardest thing for me to let my temper go," you men. "Boy, I just have to tell my wife. I get her, boy, and I shake her and I say, 'I know I'm a Christian, oughtn't to do it, but you shut-up and you set down.'" Huh-uh, don't do that. See?
You'd like to see a time you could put your arm around her, and say, "Sweetheart, that isn't becoming to a Christian." That's the way you want to be, isn't it? You can be that way. See? And when a man slaps you on one side of the face, you don't have to cut him down with a pocketknife. See? A man slaps you on one side of the face, say, "Brother, what reason did you do that for?" See? There you are. That's Christianity. When somebody says something evil about you, instead of just trying to make a big show of it, slip off somewhere and say, "Heavenly Father, the man is a mortal. I pray that You will take that spirit out of him. Don't let him do that. Pray You save his life."

194 Don't say, "Lord, I know I oughtn't to say it." Well, you might not say it with your lips, but mean it in your heart. See? It's your heart's what counts. See? When you're borned again of the Spirit of God, you actually love everybody. Now, you don't love their ways and things like that, don't want to partake of it. No, sir. Stay away from the things of the world, but you just keep yourself spotless. And the only way you have to do it, it comes from the inside out, like the dove fixing his feathers. You see? He don't have to fix them, say, "Now, today I must wipe all this off," and then like that. No, he's got a oil on the inside of him because he's a dove, just keeps him clean. See? That's right.

195 Won't you do that? Won't you receive Him like that? That's my persuasion to you on this New Year's eve. I persuade this little Tabernacle. How I love you, how I love this little group of people. How I would like to come in sometime, walk down through this building, and just look. You know what I've always longed to see? A church filled with the Spirit, that sin could not even be around it. As soon as one member done something wrong, the Spirit would call it right out. He'd be afraid to join himself with the Christians before confessing it and making it right, because he'd be called right out at the meeting when you get together. You see there? Wouldn't that be lovely? Then the unclean come in and set down among you, the first thing you know, the Holy Spirit speaks in such a way that reveals the secrets of their heart (See?), telling them. Now, if it'll work on one, it will on the other. See, see? And everybody in prayer, all of you as one unit, one person, just one person, like we're all members of this body moving right along, all borned again of the Spirit of God, filled with the same Spirit, baptized into the same body, wouldn't that be wonderful? Now, we can have it. God promised it to us. But first, death, burial, and resurrection with Him.

196 Let us bow our heads now for prayer. There's some handkerchiefs laying here also.
Holy God, we realize, Lord, that the sacredness of standing in this spot... We realize that we are in the House of God. We're in, associating with the Body of Christ, which is the House of God. The members of the Body are assembled together. There's one coming from one place, and one another, gathering together. And today on this Sunday school lesson, it's been long and drawed out. But, Father, I believe that it's ordained of You, that it should be this way, that we might understand what birth and resurrection mean, what it means to be borned again. We have to... First things first, we have to die in order to be borned again. You never change Your law. The law of nature still provides. The law of nature is that any seed must first die in order to be borned again. And we realize that we too must die in order to be born again. And so many, Lord, today, I pray You forgive us, so many has depended upon certain experiences they had, that they claim they're borned again. But the fruits of their life shows that it--they were brought on the wrong tree.

198 That was my reason, Father, as this morning asking if Brother Neville spoke to me to bring a message, I'd just teach Sunday school. And therefore, Father, I've done it with--with love and with all my heart, that the people might know, that--to not rest upon some little experience they had, but to rest solemnly on their day-by-day life; how they live in the times when they're in the church, and how they live when the--the great strain comes on the outside. Do they flee to the cross for help when trouble arises, or do they walk in their own spirit and own thoughts? Do they rile back when they're riled upon? That's this question, Father. And when we see that it's totally impossible for any of us to save the other, that God has made an appropriated way, a--a all-sufficient Sacrifice, and It's the only way that we can come, not by any church, any creed, any denomination, any sensation, but by the way of Christ... As the first man, the righteous died, he died on the altar with his lamb. And to this very hour, every other righteous man has to die on the brazen altar of God with his Lamb Christ Jesus. Then we are dead with Him and raised anew in a new Life. Grant it, Lord, that it won't miss any heart in here.

199 Let us think it over today, Lord, as we return this afternoon again at seven-thirty to begin here a series of meetings in preaching tonight. I pray that You'll bless every one of Your servants tonight with mighty messages, Lord. Grant it. May our souls be filled. These people that's drove so far to come in, may there--be so filled with the Gospel of the power of God through this New Year's eve, that they'll go away from here happy and rejoicing. Grant it, Lord, giving them spiritual Food for the coming year. Grant it.
Forgive us of our trespasses, as we forgive those that trespass against us. And You said, "If you from your heart do not forgive every man his trespasses, neither does your heavenly Father forgive you." So, Lord, we forgive everyone. We by faith this morning lay our souls upon the altar; and burn every bit of the life of the world out of us, Lord. May the smoke come up from our sacrifice, Lord, and be sweet-smelling odor in Your nostrils. Grant it, Lord, as we don't lay a burnt lamb, but lay ourselves up there as sinners to be burned as sinners, and changed into lambs of a new birth. Grant it, Lord.

201 And then lead us not into temptation, but deliver us from evil; the evil of sickness, the evil of depressed. Heal everyone that's in the building this morning. Every sick person may be healed today, Lord. I speak these words in the Name of the Lord Jesus, that the mountains that lays before the people, may they all be moved today. If it's sickness, if it's lust, if it's passions, if it's anything of the world, may it move out of the way, and let the Word of God come in and be made manifest in their life. Deliver us from evil; for Thine is the Kingdom, Lord, and the power, and the glory, forever. Amen.
I love Him, I love Him
Because He first loved me
And purchased my salvation
On Calvary's tree.
Now, shake one another's hand.
I love Him, I... (Just turn right around, say, "Greetings, my brother, greetings.")
Because He first loved me
And purchased my salvation
On Calvary's tree. (Keep on playing.)

202 I want to thank each one of you for all your kindness this past year. I'll probably get my message tonight, the Lord willing, at seven-thirty. I want to thank Charlie and Nellie, and Rodney and his wife, for their kindness, hunting season as I was down there, and they treated me as if I was their father or their brother. To all you people that's been so kind to me, thank you. Brother and Sister Dauch, and Brother Wright, oh, so--Brother Ben, many, oh, all you people, Brother Palmer and, you know, all of you from Georgia, all around everywhere, thank you.
By the way, Margie's father, they called yesterday and said he was sick. Is--is Margie and Rodney here? They're not? How is the old fellow? [A brother in the congregation says, "He might be just a little bit better."--Ed.] Let's just, slowly, let's pray.

204 Heavenly Father, a few weeks ago I set on the little country porch way back up on the road in Kentucky. An aged old daddy set out there with his overalls on and his faded blue shirt, trembling. Took him by the hand and seen that he was nearing the end... A little old mother invited me in to have some biscuits and gravy. Lord, they were only respecting Your Word. Now, he's just barely here; he's leaving us. Don't let him die a sinner, Lord. Maybe it's been our--Your servant's, Lord, fault. That poor old man, knowing nothing but beating out the clods and making a living for his children, but I found in him a good gentle spirit. Don't let him die a sinner. His daughter is one of us, Lord. And how little old Margie, them little shoulders aching, and how she's ministered to me and trying to make me a bed to sleep in down there, and a--a breakfast at the table, and her, and Nellie, and Charlie, and all of them, mother Cox. "And she's crying," they said, "on the phone. Her daddy is going." That's her daddy.

205 Lord, come to that oxygen tent just now; don't knock on the tent, but that tent of the door of his heart. Maybe some of us hasn't fulfilled our duty to go to him, Lord. Some of Your other servants, maybe in his young days when his mind was alert, maybe it's our fault, Lord, that we didn't persuade him. Then forgive us, Lord, and take him into Thy Kingdom. Grant it, Father. We commit him to You now. If it be possible, or be in Your great plan, if You'll raise him up, Lord, maybe some of us will have a chance to talk to him yet. However, our plea is for his soul, Lord, 'cause it's going to take its journey pretty soon, it seems like, sailing out into the unknown yonder, oh, with no pilot, no one to guide him through the fog and mist yonder. He'll lose his way, Lord. May the Pilot that knows the way, come to him this morning, anchor his little ship against the side of the old ship of Zion. When he takes his journey, he'll be sure to land in safety. Grant it, Father, we commit him to You now, in the Name of Jesus Christ. Amen.

206 I love Him, I love Him (Let's raise our hands.)
Because He first loved me
And purchased my salvation
On Calvary's tree.
Tonight I'll try to be a little quicker with the message, not as I was this morning. Now, slip away. I wish I could take you all up home with me, give you all a good dinner. I'd sure do it if I could. But I hope that the Lord gives you a--a real meal, spiritually speaking, in His goodness and mercy, that you'll see it and grow unto the full statue of Him that you love, your Saviour, Jesus Christ.
Now, as we leave the building, and stand for prayer, dismissal, we want to sing our song, and be sure that you obey it, "Take The Name Of Jesus With You." All right. You're going to dismiss...?... Now, we're going to make announcement just in a moment, got announcement soon as we sing our song. All right.
Take the Name of Jesus with you,
Child of sorrow and of woe;
It will joy and comfort give you,
Take it everywhere you go.
Precious Name (Precious Name), (O how sweet!)
Hope of earth and joy of... (Lord Jesus, heal these people...?...)... (How sweet!)
Hope of earth and joy of heaven.
Take the Name of Jesus with you,
As a shield from every snare; (Listen, now what?)
When temptations 'round you gather, (What do you do?)
Just breathe that holy Name in prayer.
Precious Name, O how sweet!
Hope of earth and joy of heaven;
Precious Name (Precious Name), O how sweet!
Hope of earth and joy of heaven.

207 Now remember, I believe that Jesus Christ says this to every human being on His first doctrine, "Except a man be born of the water (That's the Word, washing of the water by the Word.) and of the Spirit (which is the Holy Spirit, the Holy Spirit confirming the Word), he cannot see the Kingdom of heaven." Do you believe that? See? Of the water, washing of the water by the Word, Word and Truth, He is the Truth. Water and Spirit, the Spirit coming with the Word to confirm the Word, making God live in me... See? We cannot understand the Kingdom of heaven till that's happened. Then when that begins to happen, that we see the Word in us, born of the Word and of the Spirit, manifesting Itself, leading me not away from the Word; the Spirit leads me to the Word, and the Word living in me, making God manifest in your life, you'll never understand the Kingdom of God and can no wise enter into it. God bless you. Brother Neville.

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