La béatitude oubliée

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Date: 61-0425E | La durée est de: 1 heure 7 minutes | La traduction: MS
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1     Nous Te remercions du plus profond de notre cœur pour le Seigneur Jésus, qui est notre vie. En Lui nous ne trouvons aucune faute. Mais nous trouvons en nous-mêmes des fautes quand nous considérons Sa vie et que nous comparons les nôtres à la Sienne. Nous implorons Ton pardon. Nous demandons que ce soir Tu viennes nous rencontrer. Tu as promis que là où deux ou plus s’assembleraient, Tu serais au milieu d’eux, et que si nous demandions une chose quelconque, elle serait accordée. Père, notre motif et notre objectif, ce soir, ainsi que l’attente de notre cœur, c’est de voir Christ glorifié. Aussi nous prions que la persévérance de nos efforts aura pour fin d’amener les gens à une foi vivante en un Dieu vivant, un Dieu qui n’est pas mort, mais qui vit à jamais. Nous prions, Père, que Tu stimuleras nos âmes, ce soir, par Ta Présence. Par Jésus-Christ, nous le demandons en Son Nom. Amen. Veuillez vous asseoir.

2     Quelque peu en retard et quelque peu fatigué. Je n’ai pas eu de relâche depuis Noël, et c’est pourquoi je suis très fatigué. J’étais content ce soir de voir frère Joseph Boze, que je cherchais à rencontrer depuis quelque temps, depuis son retour des champs missionnaires d’outre-mer. Dommage que notre précieux frère et ami, ici, frère Tommy Hicks, nous quitte ce soir… ou demain matin, pour le Canada, pour tenir une série de réunions. J’ai essayé de l’avoir ici et qu’il prêche pour moi ce soir, puisque j’étais tellement fatigué, ou encore qu’il ait la ligne de prière, mais il me l’a retourné. Et il a dit: «La prochaine fois, la prochaine fois.» Il me dit toujours ça.

3     Et je sais que frère Tommy Hicks est, oh, on a passé ensemble bien des heures à fraterniser. J’ai certainement une grande confiance en Tommy Hicks; qu’il est un serviteur du Dieu vivant, un grand chef-d’œuvre qui…

4     Je ne crois pas qu’il y ait quelqu’un qui serait en mesure de dire quelque chose contre la conduite du Saint-Esprit à l’endroit de frère Hicks, car il était simplement… Vous avez entendu parler de son message, en Argentine. Il n’avait pas l’argent pour y aller, mais le Seigneur l’a envoyé. Et vous êtes au courant de la réunion. Et une personne qui peut s’abandonner à Dieu comme cela…

5     Vous savez, Dieu peut seulement utiliser ce que vous Lui cédez, vous voyez. Comme je le disais, je ne sais plus où c’était ( je prêche à tant d’endroits, les matins, les après-midi), mais je disais ceci, que Dieu n’utilisera que ce que vous Lui cédez, comme ce fut le cas de Samson.

6     Samson n’aurait pas remis son cœur à Dieu; il l’avait donné à Delila. Mais il donna sa force à Dieu. Et Dieu ne pouvait utiliser que sa force. C’est tout. Mais si seulement un individu pouvait offrir son être entier à Dieu!

7     Si vous pouvez offrir votre corps, Dieu utilisera votre corps. Si vous pouvez offrir votre esprit, votre cœur, quoi que ce soit, Dieu utilisera ce que vous Lui donnez. Il cherche à trouver quelqu’un qu’Il trouvera ainsi abandonné à Lui. Que Dieu soit avec toi, frère Tommy. Qu’Il t’accorde beaucoup, beaucoup de succès. Nous prierons pour toi, dans tes services. Je serai aussi au Canada dans quelques jours, mais à l’autre extrémité. Qu’Il t’accorde une grande réussite et un bon voyage. Nous te remercions…

8     Nous avons eu un temps merveilleux, ce matin, de fraterniter autour de la table de Dieu, où nous avons rendu grâces et eu un déjeuner ministériel. C’est la première fois que j’avais le privilège de rencontrer le groupe ministériel de cette ville. J’y ai assurément découvert de grands hommes, de grands serviteurs de Christ, qui aspirent de tout leur cœur à Dieu. Et c’est à souhaiter, qu’une autre occasion se présentera où tous ensemble vous remplirez l’endroit, dans une grande rencontre fraternelle, et que vous tiendrez de grandes réunions tous ensemble, ici à Chicago. Le dernier soir, je pense que nous avions prié pour les malades. Et le dimanche après-midi, j’ai prêché sur le sujet d’Abraham et sa postérité après lui. Hier soir, j’ai prêché sur Les plus grands événements qui aient jamais frappé le monde dans l’histoire. Et ce soir, nous lirons de Matthieu, chapitre 11, si cela vous plaisait, le 6e verset; je lirai ceci:
    Heureux celui pour qui Je ne serai pas une occasion de chute!

9     Je vais appeler ce sujet: La Béatitude oubliée. Nous connaissons tous les béatitudes. Au livre de Matthieu, chapitre 5, Jésus a enseigné les béatitudes quand Il avait conduit les gens sur la montagne, avant le tout début, ou plutôt, au début de Son ministère.

10     Il est devenu leur conducteur et leur a enseigné les béatitudes. Il a dit aussi: «Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens (…), mais moi Je vous dis» et ainsi de suite. Or, Jésus était un type parfait de… c’est-à-dire, Moïse était un type de Jésus. Jésus était un antitype de Moïse.

11     Moïse était un prophète. Il était un législateur. Il ressemblait à un roi gouvernant le peuple dans le désert, Israël. Et il était né prophète. On l’a caché de Pharaon tout comme Jésus a été caché de l’Empire romain. Son ministère et sa vie en ont été un type. Et après que Moïse eût rassemblé les fils d’Israël dans le désert, il est allé sur la montagne et a reçu les commandements. Il redescendit et commença à enseigner les commandements.

12     Et quand Jésus a commençé Son ministère, Il est allé sur la montagne, et, après s’être assis, a commençé à enseigner le peuple: «Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des cieux est à eux! Heureux serez-vous, lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persécutera et qu’on vous ridiculisera, et ainsi de suite; car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous. Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux.»

13     Il ressemblait exactement à Moïse … Moïse en était le type, plutôt. Et nous sommes tous familiers avec ces types, ce qu’était Moïse et ce qu’était Jésus, enseignant les béatitudes.

14     Mais on retrouve cette béatitude dans le 11e chapitre, verset 6. Et si vous ne prêtez pas attention, vous passerez par dessus et vous ne le verrez pas. Cela s’est glissé entre d’autres mots, mais c’est une béatitude. Et Il a dit: «Heureux celui pour qui Je ne serai pas une occasion de chute!» Voyez? «Heureux les pauvres en esprit… Heureux les débonnaires… Heureux… Heureux…» Beaucoup plus loin, Il insère cette béatitude, voyez? «Heureux celui pour qui Je ne serai pas une occasion de chute!» Oh, c’était un moment merveilleux en ces jours-là.

15     Maintenant, nous voyons que ce qui est à l’origine de ceci s’est produit juste après le ministère de ce grand et rude Élie du Nouveau Testament, Jean le baptiste. Et c’est à lui que le message a été envoyé. Et Jean avait été fait prisonnier à cause de son ministère.

16     Et, oh, quel rude individu Jean était. Et il était effectivement le messager dont Jésus avait dit: «Il me précédera.» Il vivait dehors. Quand ils se sont saisi de lui, il était parfaitement comme Élie, … Son esprit était oint, il était oint l’Élie du Nouveau Testament.

17     Cet Élie était ce genre d’homme qui n’aimait pas la manière dont Jézabel, les femmes immorales, vivait. Et pour Jean c’était pareil. Élie vivait dans le désert; Jean aussi. Jean était du genre à se tenir à l’écart, comme Élie le faisait, et… ce grand homme rude du désert.

18     Et de s’être retrouvé ensuite dans une prison humide et sentant le renfermé, oh! cela a dû être une terrible expérience pour Jean, un homme qui vivait en toute liberté dans le désert, se nourrissant de sauterelles et de miel; et de son séjour dans le désert, où il mangeait ce qu’il tuait, ou attrapait ce qu’il désirait…

19     Et voici qu’il se retrouve au fond d’une vieille prison sale, sentant le renfermé, sombre peut-être, dans un donjon, parce que cette femme Hérodias l’y avait fait jeter, parce qu’il lui avait dit que c’était mal qu’Hérode prenne la femme de son frère Philippe et qu’il vive avec elle. Ce n’était pas permis qu’il le fasse.

20     Et Jean était de ces hommes qui ne mâchaient pas leurs mots. Il ne lui a pas envoyé dire; ça lui était parfaitement égal. Si ça lui coûtait sa tête, ça lui coûtait sa tête, c’est tout, tout comme Élie. Il disait exactement ce qu’il pensait. Ce qui était juste était juste. Si c’était faux, c’était faux. Dieu! on en a besoin de plus comme celui-la de nos jours, d’hommes qui se tiendront sur les réelles et authentiques convictions de la Parole de Dieu. Parlez-en, et ne gardez point le silence. Parlez-en à haute voix.

21     Et puis nous retrouvons ce Jean au fond de cette prison sale qui sentait le renfermé, nourri de pain infecte, qu’ils lui jetaient probablement de temps à autre. Il avait sans doute maigri. Et sans possibilité de lire la Bible, il est devenu en quelque sorte… Comme un écrivain a écrit à son sujet une fois, il a dit: «Son œil d’aigle s’était voilé…»

22     Vous savez, les prophètes sont comparés aux aigles. Et Dieu appelle Ses prophètes des aigles. C’est parce que l’aigle est le plus puissant de tous les oiseaux, et que l’aigle peut monter plus haut, voler plus haut que tout autre oiseau; et il possède une meilleure vue que tout autre oiseau. On se réfère au faucon comme ayant une bonne vue, comme étant capable de s’élever haut dans les airs. Eh bien, si un faucon essayait de suivre un aigle, il se désintégrerait dans l’air. Certainement.

23     Et à quoi servirait-il à l’aigle de s’élever à cette hauteur, si sa vue ne lui permettait pas de voir ce qui se trouve au sol? Pourquoi sauter si haut, si nous ne savons pas ce qui nous fait sauter? Voyez? Et pourquoi témoignons-nous de si grandes choses, ou faisons-nous tant de bruit, si nous n’avons rien à témoigner? Voyez? Le bruit est bien, si vous avez quelque chose qui vous permette d’en faire. Mais attendez que cette expérience vienne premièrement, et ce coup-ci, ça se fera entendre toute votre vie.

24     Mais nous voyons que cet œil d’aigle s’était voilé, parce qu’on l’avait retiré de son habitat, le désert, et jeté dans une prison sale et sentant le renfermé. Et ce grand homme, fait pour être un aigle, pour voler dans les cieux…

25     Maintenant, plus vous vous élevez, et plus vous voyez au loin. De nos jours, ils montent en ballons, et ces choses; par ce moyen, à une si haute altitude, ils peuvent photographier la terre entière et sa courbure.

26     Et je suppose qu’avec ce nouvel engin que la Russie possède… qui peut faire le tour du monde en une heure et quarante-cinq minutes environ, eh bien, ils peuvent la filmer pendant qu’elle tourne. Donc, plus vous vous élevez, plus vous voyez loin.

27     De même, les prophètes de la Bible étaient ces aigles qui pouvaient scruter bien au delà de la congrégation et découvrir ce que le AINSI DIT LE SEIGNEUR était. Puis revenir et les en informer, voyez. Pour cette raison, la Parole du Seigneur venait aux prophètes. Et Jean, étant mis en cage, cela a eu pour effet de voiler cet œil d’aigle.

28     J’ai été si attristé une fois pour un grand aigle. Et je ne peux supporter d’aller au zoo et de voir ces pauvres créatures dans des cages — des lions, et… en prison pour la vie.

29     Moi et ma petite Sarah, une fois que nous étions au zoo de Cincinnati, nous faisions un tour pendant que maman nous préparait le dîner. Nous y avions amené les enfants. Ils aiment faire des tours de bateau, et voir les singes, et ce qu’on peut y voir. Aussi nous en faisions un tour en attendant que maman nous prépare le dîner.

30     Et j’ai entendu un bruit; je suis allé voir au bas de la colline pour voir ce que c’était. Ils venaient de capturer un grand aigle, et ils l’avaient mis dans une cage. Et je regardais cette pauvre créature; sa tête était toute ensanglantée, et les plumes étaient toutes rabattues sur sa tête et du bout de ses ailes. Et je le regardais marcher de long en large.

31     Ensuite, voici qu’il a tenté de prendre son envol, comme les aigles le font, et il s’est frappé la tête contre les barreaux, ce qui l’a fait retomber à la renverse sur le sol. Là, par terre, il regardait tout autour, avec ses grands yeux, vers le ciel, comme cela.

32     Il a réessayé, et il s’est de nouveau cogné contre ces barreaux; et du sang et des plumes se sont échappés de lui. Et il est resté étendu sur son dos, a roulé ses grands yeux, et a regardé vers le ciel. Pourquoi? Il était un oiseau du ciel. Il regardait vers le ciel où il devait être. Mais par quelque habile mécanisme de l’homme, il avait été mis en cage.

33     Et j’ai pensé que c’était le spectacle le plus horrible, le plus pitoyable. J’aurais acheté cet aigle, même si j’avais eu à prendre ma première offrande, pour acheter cet aigle et le libérer. Je me disais: «Ce pauvre aigle… ah! si ce n’est pas terrible!» Né pour être un oiseau découpant le ciel, et il se retrouve ici, par les instruments de l’homme, pris en cage. Et il était en train de se fracasser le crâne. Il était captif. J’ai pensé: «C’est le spectacle le plus horrible que je n’aie jamais vu.»

34     Puis j’ai fais demi-tour et m’en suis allé. Et j’ai pensé: «Oui, c’est un spectacle horrible. Mais j’ai vu quelque chose de pire encore. J’ai vu des hommes et des femmes, qui sont nés pour être des fils et des filles de Dieu, être emprisonnés dans une sorte de cage, alors qu’ils leur seraient possible de regarder vers le ciel et de savoir qu’il y a un Dieu du Ciel, de savoir qu’Il est un grand Guérisseur, et un grand Maître, et un grand Sauveur. Mais d’aller les mettre dans une sorte de cage ecclésiastique, où ils se martèlent le cerveau dans toutes sortes d’associations, et tout le reste, et ne jamais être capables d’en sortir! C’est une condition déplorable.

35     Leur parler de tout ce qui concerne ce grand Dieu d’autrefois, et les amener sous cette attente; et ensuite démolir la chose entière sous leurs pieds: «Il est mort, on L’a mis dans un tombeau, et un point c’est tout. Il n’est pas ce qu’Il a déjà été.» C’est pitoyable de voir des gens, des hommes et des femmes, lesquels sont nés pour être des enfants de Dieu, et être emprisonnés sous de telles conditions.

36     Jean, son œil d’aigle, en vérité, s’est voilé, et il s’en est inquiété. Lui et Élie se ressemblaient beaucoup, parce que le même Esprit était sur ces deux hommes. Voyez? Dieu ne reprend jamais Son Esprit; Il reprend Ses hommes.

37     Dieu prit l’esprit d’Élie, et le mit sur Élisée. Ensuite Il l’a repris d’Élisée et l’a mis sur Jean. Et Il a promis de le mettre sur un autre à nouveau, qui viendrait à la fin, un autre Élie, ce que nous tous, lecteurs de la Bible, savons nous avoir été promis.

38     Maintenant, nous découvrons donc que le diable prend son homme mais jamais son esprit. Et il continue à se manifester par ce même moyen. Et nous nous rendons compte que ces deux-là se côtoient.

39     Et nous trouvons qu’Élie et Jean se ressemblaient beaucoup. Ils étaient tous deux des hommes très nerveux. Eux deux ont presque fait une dépression nerveuse. Et les hommes qui vivent près de Dieu sont quasiment considérés névrosés, ou dérangés. C’est vrai; ils sont toujours considérés de la sorte.

40     Paul, alors que je parlais à ce groupe ministériel, ce matin, Festus lui dit: «Ton grand savoir te fait déraisonner», ou te rend fou.

41     Il répliqua: «Je ne suis pas fou, je ne suis pas fou. Je suis sobre, vois, je me porte très bien.»

42     Et ils prétendent, comme… C’était William Cowper, je crois, quand… J’ai été à sa tombe, là-bas, à Londres, celui qui a écrit ce fameux cantique: Il y a une Fontaine remplie de Sang, venant des veines d’Emmanuel, où les pécheurs qui y plongent perdent toute culpabilité.

43     Cet homme était tellement inspiré, qu’il… Après avoir tenté de se pendre, la corde cassa. Il tenta d’aller se jeter dans la rivière pour s’y noyer, mais le taxi n’a pas pu trouver la rivière — c’était si brumeux. Simplement pour vous montrer que cette inspiration peut tellement se saisir d’un homme, le prendre. Ensuite, quand il en ressort…

44     Comme Stephen Foster a donné à cette nation ses plus grandes chansons folks, Old Black Jœ, Down The Suwannee River, Old Kentucky Home.  Chaque fois qu’il avait l’inspiration pour écrire, il se mettait ensuite à boire. Finalement, il a perdu l’inspiration et appela un serviteur, prit un rasoir et se suicida.

45     Et je pense à Jonas, le prophète, Dieu inspirant ce grand aigle au ciel de son jour. Dieu l’a tant inspiré qu’il est descendu là, et s’est retrouvé dans le ventre d’un grand poisson pendant trois jours et trois nuits, parcourant la rive et donnant un message qui a eu pour effet que les habitants ont aussi couvert leurs animaux de sacs. Et quand l’Esprit l’a quitté, il s’est rendu au sommet de la colline et s’est assis, et a demandé à Dieu de prendre sa vie. C’est vrai.

46     Nous trouvons ce grand Élie, de qui Jean en était le type, le grand aigle de ce jour-là, un homme puissant et rude, un homme des bois, vivant dans les bois, dans une caverne. Et il se présenta d’un pas lourd et bruyant… parmi le peuple. Et Dieu l’avait élevé à des niveaux dont Israël ignorait l’existence; et il proclama le message, et dit: C’est AINSI DIT L’ÉTERNEL, et il se retira de nouveau au désert.

47     Nous voyons ce grand aigle se présenter soudainement et dire à ce roi: «Il n’y aura pas de rosée du ciel, sinon à ma parole» et s’en retourner.

48     Quand il descendit le chemin de Samarie ce jour-là, ce bâton à la main, enveloppé de cette peau de mouton, cette tête chauve qui reluisait, la barbe longue, descendant le chemin de Samarie d’un pas aussi régulier que possible…

49     Mais il savait dans quelle Présence il avait été. Il n’était pas effrayé de ce qu’Achab allait dire, parce qu’il avait été dans la présence de Quelqu’un de plus grand qu’Achab. Il avait été dans Sa présence et il avait le AINSI DIT L’ÉTERNEL. Ce vieux regard ridé regardait droit vers le ciel. Il marchait d’un pas sûr, parce qu’il savait qu’il avait le AINSI DIT L’ÉTERNEL. Oh, il était l’aigle.

50     Il monta au sommet de la montagne, et but à même le torrent, jusqu’à ce qu’il soit à sec. Il est redescendu et a convoqué une assemblée. Quand Dieu lui a donné une vision, il a  monté au sommet de la montagne, et a dit: «Que l’on prouve lequel est Dieu. Voyons lequel est Dieu. S’Il a jamais été Dieu, Il est encore Dieu.» C’est exact. Oh, j’aime ces aigles. Oui monsieur. Il est allé là-bas, et a dit: «Voyons lequel est Dieu.»

51     Et il a fait selon ce que Dieu lui avait montré dans la vision. Il a dit: «Choisissez-vous un taureau, et je m’en choisirai un. Et invoquez Baal, et j’invoquerai Dieu. Celui qui répondra par le feu, c’est celui-là qui sera Dieu.» Il était si certain de lui, si certain de sa vision.

52     Depuis le matin jusqu’à midi, pendant qu’ils faisaient appel à Baal et qu’ils s’incisaient la peau, et criaient, et sautaient, il s’est présenté, il a dit: «Dites donc, vous feriez mieux de crier un peu plus fort. Peut-être est-il occupé ou fait-il un petit somme.» Oh, il savait où il se tenait. Oui.

53     Mais après avoir prouvé lequel était Dieu, son œil d’aigle s’est voilé. Et quand Jézabel a menacé de le tuer, il s’est sauvé au désert. Dieu a retrouvé Son serviteur sous un genêt, fuyant, après qu’il eût prouvé que c’était l’Éternel qui était Dieu — nerveux, bouleversé. Cela bouleverse un cœur humain, quand il monte dans ces sphères.

54     Vous ne pouvez l’expliquer. Ça vous amène quelque part. Il ne faut même pas essayer d’en parler, des visions et ainsi de suite, qui vous mettent en pièces. Vous ne pouvez en parler à personne, ils ne le comprendraient pas. Ils n’y sont jamais allés, aussi comment en sauraient-ils quelque chose? Donc, ça les met en pièces. Dieu s’est fait si tendre pour Son serviteur, cependant, de le nourrir et de l’encourager, et… là, sous le genêt.

55     Mais après avoir eu une telle confiance en Jéhovah, à ce point sûr qu’il a pu s’avançer devant le roi et dire: «La rosée ne tombera pas, si ce n’est à ma parole.» Puis il a quitté directement le palais du roi, d’un pas lourd et bruyant. Oint!

56     Puis il a eu une vision de ce qu’il allait faire. Ensuite il est descendu au pied de la montagne et a fait tomber le feu du ciel, qui confirmait qu’Il était Dieu. Ensuite, ce même jour, il a fait tomber la pluie du ciel. Il a mis ensuite à mort quatre cents hommes; des prêtres, des prêtres païens, il les a décapité. Et puis il a pris la fuite quand la vision l’a quitté.

57     Nerveux, assis-là dehors, il a dit: «Je ne suis pas meilleur que mes pères. Je ne suis pas meilleur que les autres prophètes. Maintenant, Seigneur, reprend ma vie. Je suis le seul qui reste. Je suis le seul à prêcher le juste Évangile; aussi, reprend ma vie. Laisse-moi aller.» Ils deviennent tout agités comme cela.
    Mais Dieu a dit: «Non, J’en ai encore sept mille qui n’ont jamais fléchi le genou devant Baal.» Vous voyez? Il a dit: «Tout va bien, Élie. Tu fais du très bon travail; mais J’ai encore un autre groupe que tu ne connais pas toutefois.
    — Mais reprend ma vie; je ne suis pas meilleur que mes pères, les prophètes, qui étaient avant moi. Laisse-moi mourir.»

58     Ici, de sa prison, Jean, qui lui était beaucoup semblable, passait en revue… après qu’il s’eût tenu sur les rives du Jourdain, venu du désert, qu’il eût reçu le Saint-Esprit dans le sein de sa mère, trois mois avant sa naissance… Certainement. Comment cela? — Dès qu’il entendit le Nom de Jésus-Christ.

59     Quand Marie y monta, et qu’elle n’avait cependant pas… Elle n’avait jamais rien ressenti. L’Ange l’avait simplement couvert de Son ombre; le Saint-Esprit lui avait parlé. Elle partit en Judée, et elle raconta à Élisabeth qu’elle allait être mère. Elle dit: «Dieu m’a couvert de Son ombre, et je vais avoir un enfant.» Elle ajouta: «Je l’appellerai Jésus.»

60     Et le petit Jean avait déjà six mois; Élisabeth était enceinte de six mois, et elle ne l’avait pas même encore senti vivre. Aussi, pendant qu’elle était là, regardant Marie… et Marie lui faisait part de ce que le Saint-Esprit lui avait dit et ce qui devait arriver… elle lui avait raconté l’expérience qu’elle avait eue (une vieille femme, et concevoir) et puis comment son mari était devenu muet.

61     Et pendant qu’elle était là, elle dit: «Je vais avoir un fils, et l’appellerai Jésus.» Et dès que ce précieux, glorieux Nom de Jésus eut été prononcé par une bouche humaine, un petit bébé sans vie dans son sein sursauta et vint à la vie, et reçut le Saint-Esprit dans le sein de sa mère.

62     Elle dit: «Comment se fait-il que la mère de mon Seigneur vienne auprès de moi? Car voici, aussitôt que la voix de ta salutation a frappé mon oreille, l’enfant a tressailli d’allégresse dans mon sein.» Et la Bible dit qu’il naquit du sein de sa mère rempli du Saint-Esprit.

63     Un homme appelé de Dieu, au désert à l’âge de neuf ans, sans instruction, se retira au désert en tant que bûcheron. À trente ans, il sortit du désert, prêchant un tel message de la venue d’un Messie, qu’il en ébranla tout le pays d’alentour.

64     Et il ne craignait pas la doctrine des pharisiens. Il dit: «Hypocrites, ne venez pas ici en disant: “Nous avons Abraham pour père!” Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir?» Oh là là! il ne retenait pas ses mots.

65     Il dit: «Je vous dis qu’un Messie vient avec Son van à la main; (amen!) Il nettoiera Son aire, et Il amassera le blé dans Son grenier, mais Il brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint point.» Il savait de quoi il parlait.

66     Maintenant… mais quand finalement ce Messie est venu, quand finalement le Messie est venu… et Jean eut l’honneur de Le baptiser, Il vint tout à fait de la bonne façon. Tous les signes y étaient. Il fit voir le signe messianique — et Jean savait cela, qu’Il était le Messie.

67     «C’est le Messie. Il n’y a pas de doute.» Jean dit: «J’ai vu cette lumière de la Colonne de Feu descendre sur Lui sous la forme d’une colombe, une Voix parlant de cette Colonne de Lumière, disant: «Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui Il me plaît à demeurer.»

68     Il savait que c’était le Messie. Jean dit: «Je ne Le connaissais pas, mais Celui qui était dans le désert m’a dit d’aller baptiser d’eau.» Il dit: «Celui sur qui tu verras descendre l’Esprit et s’arrêter, c’est Celui qui baptisera du Saint-Esprit et de Feu. Et je suis certain que c’est Lui.» Aussi il en parlait ouvertement.

69     Mais quand le trouble s’est installé… Jésus est venu et a montré qu’Il était le Messie. Mais, cette fois, quelque chose n’allait pas. Jean avait introduit le Messie qui avait un van à la main, qui allait brûler la paille.

70     Seulement il se rendait compte que les œuvres de Jésus… qu’Il était doux et humble. Aussi cela le tracassait. Il ne savait que dire. Il se disait: «Il y a quelque chose qui cloche ici.» Il semblait qu’il s’était mépris à Son sujet. Il semblait que ça n’allait pas tel qu’annoncé.

71     Et souvent nous aussi nous pensons que ça cloche. Mais ça ne cloche pas. Tant que nous savons qu’Il y est, quelle différence cela fait-il? Tout va bien. Peut-être que ça ne va pas de la manière que nous pensons que ça devrait aller, mais cela va comme Dieu veut que ce soit.

72     Jean se disait: «Bon, maintenant, j’ai introduit le Messie qui avait Son van à la main. Il allait purger les aires et engranger Son blé. Et je leur ai dit que la hache était mise à la racine de l’arbre, et qu’Il allait prendre toute la paille et la brûler.

73     «Et le voici. Plutôt qu’un grand et puissant homme comme cela, voici qu’Il se présente doux et humble. Quelque chose a dû m’échapper, se disait-il. Y a pas de doute, y a quelque chose qui cloche.» Il pensait que ce n’était pas correct.

74     Il fut consterné, comme il nous arrive à beaucoup d’entre nous. Quand nous voyons des choses se passer, et qui ne nous paraissent pas tout à fait correctes, nous devenons consternés. Ne vous inquiétez pas.

75     Tout sera bien. Le diable a eu une emprise sur lui à l’intérieur. Le diable s’est dit: «J’ai enfin réussi à l’enfermer; je l’ai fait mettre en prison. Je vais en profiter pour le malmener pendant qu’il y est. Dieu ne l’utilise plus actuellement. Je l’ai fait enfermer; aussi je vais lui en faire voir de toutes les couleurs. Je l’ai bien enfermé. J’ai mis l’aigle en cage. Je vais donc lui faire souhaiter n’avoir jamais prêché l’Évangile.» C’est ainsi qu’il fait à beaucoup, et il y a beaucoup de bons hommes dans cette même condition aujourd’hui. C’est exactement cela. Nous pensons que ça ne va pas correctement, alors que tout va correctement, tout va bien.

76     Il y a tant de gens qui viennent et qui disent: «Frère Branham, on a prié pour moi, mais à vrai dire, il n’y a pas eu de changement. Quelque chose ne va sûrement pas.» — Non, il n’y a rien qui n’aille pas. Il n’y a rien qui n’aille pas avec le système. Il n’y a rien qui n’aille pas avec Dieu. Il n’y a rien qui n’aille pas avec la Bible. Il n’y a rien qui n’aille pas avec le Saint-Esprit. Ce qu’il y a, c’est que quelque chose ne va pas avec vous. Tout allait très bien, ce n’était que Jean. C’est tout.

77     Aussi, il y a une dame qui était venue de Zion City l’autre jour (elle est peut-être ici, ce soir). Il y a environ un mois, cette petite femme et son petit mari, un beau petit couple, sont venus chez moi. Ils étaient venus avec quelques bons amis à moi, les Simms, de Zion. Et ils doivent tous être ici, ce soir, pour autant que je sache.

78     Et elle avait un petit bébé. Je pense qu’il était né un pied relevé comme ceci, et il ne pouvait mettre son pied à plat. Et elle a dit: «Si seulement je peux voir frère Branham imposer ses mains sur mon bébé, son pied se corrigera.» Bon, elle avait ses souliers pour qu’il les porte une fois à la maison, et tout. Oui monsieur. Aussi, j’étais en train de prier au tabernacle, ou plutôt de prêcher. Et puis, quand j’eus terminé, j’étais en train d’arranger un moyen de me rendre à une autre réunion, à Bloomington, en Illinois.

79     Et puis la première chose que j’ai su, alors que je me préparais à quitter la plate-forme, je crois que nous allions pour le lavement des pieds… Nous croyons au lavement des pieds. Je crois que la Bible l’enseigne et que nous sommes supposés le faire jusqu’à ce qu’Il vienne. Et nous essayons d’observer tout ce qu’Il dit. Et nous étions en train d’observer ceci à notre l’église, ce que nous avons toujours observé depuis déjà trente ans.
    Nous allions au lavement des pieds, et mon fils m’a rejoint et m’a dit: «P’pa, il y a des gens de Zion ici.» Il a dit: «Ils s’attendaient à ce qu’il y ait la prière pour les malades, ce soir.» Il a dit: «Ils ont un petit bébé, et cette femme croit que si jamais tu priais pour ce bébé, sa jambe se corrigerait. Il est infirme d’une jambe.»
    J’ai dit: «Amène-le ici.» Et une belle petite maman s’est présentée.
    Et elle a dit: «Mon enfant, frère Branham… nous croyons, mon mari et moi, que lorsque vous imposerez vos mains sur lui, que sa jambe va se rétablir, que tout va rentrer dans l’ordre.»
    J’ai dit: « Me demandez-vous d’avoir une vision du Seigneur?»
    Elle a répondu: «Non, monsieur. Imposez seulement vos mains sur lui.»
    J’ai dit: «Très bien. Je vais le faire.» Je lui ai imposé les mains, prié pour lui, et j’ai rejoint l’autre pièce. Le jour suivant, j’étais au bureau. Alors que j’étais assis, en train de répondre à des appels et à remplir quelques tâches bureautiques, une voiture est arrivée, et la jeune dame en est sortie, elle et son mari. Les voici donc qui s’amènent. Elle a dit: «Frère Branham, quelque chose n’a pas marché!»
    J’ai dit: «Oh, mais que voulez-vous dire?
    — Eh bien, elle a dit, la jambe du bébé ne s’est pas encore rétablie.»
    Et j’ai dit: «Mais, quel est le problème?»
    Et elle a ajouté: «Bien, je croyais, frère Branham, je croyais que si vous lui imposiez les mains, que Dieu le guérirait.» Elle a dit: «Je le croyais.» Et elle a dit: «Quelque chose n’a pas marché.» Elle a dit: «Peut-être ferait-il mieux que vous ayez une vision.»
    J’ai dit: «Non, rien qui n’aille pas. Il n’y a rien qui n’aille pas. Ce qui ne va pas, c’est vous.» Voyez? J’ai dit: «Croyez-le simplement.»
    Elle a dit: «Je demanderai une chose: Frère Branham, croyez-vous que c’est la volonté de Dieu que mon enfant soit infirme?»
    J’ai répondu: «Je ne crois pas que ce soit la volonté de Dieu.»
    Elle a dit: «C’est tout ce que je voulais que vous disiez.»

80     Elle est sortie. Quelques jours plus tard, ils ont appelé. Et maintenant, la jambe de l’enfant est normale, rétablie. Voyez? Nous nous énervons, c’est tout. Tout se déroule très bien. Chaque chose en son temps. Or, nous découvrons ici que le diable tente de faire douter les gens.

81     Le diable essayait donc de dissuader Jean de croire qu’Il était le Messie. Aussi a-t-il pris deux de ses disciples, et il les a envoyé. Il a dit: «Maintenant, allez trouver où Il prêche. Et quand vous L’aurez trouvé, demandez-Lui si j’ai fait erreur.» Pouvez-vous vous imaginer?

82     «Aurais-je fait erreur? Est-Il vraiment Celui-là? Je sais que le signe était bon. J’ai vu le signe messianique. J’ai su que c’était correct. Mais cette douceur et cette humilité, tout ceci, non, je ne saisis pas. Ça me dépasse. Je ne peux faire joindre les deux bouts.»

83     Vous n’êtes pas censés faire joindre les deux bouts. Si je vous racontais toute l’histoire, et que vous soyez au courant de tout, et que je sois au courant de tout, ce ne serait plus la foi. Tout ce que je peux parfaitement expliquer n’est plus la foi. Vous êtes sauvés par la foi. Vous êtes guéris par la foi. Vous croyez, c’est tout. Vous ne pouvez l’expliquer; vous y croyez, c’est tout.

84     Aussi a-t-Il dit: «Allez-Lui demander si nous devrions en attendre un autre. Est-ce que ma foi et ma confiance en mon… J’ai vu ce signe messianique sur Lui, mais, ai-je fait erreur? Ai-je confondu? Quelque chose a-t-il mal été?»

85     Maintenant, quand ces disciples parvinrent à Jésus, portant le message de ce grand prophète, Jésus ne leur a jamais dit: «Maintenant, Je vais vous dire ce que Je vais faire. Allez porter ce livre à Jean: L’art d’être heureux en prison.» Non, Il n’a jamais dit cela, pas plus qu’Il n’a dit: «Je vais lui donner un livre sur la patience. Et dites à Jean comment être patient durant son séjour en prison. C’est une bonne chose, s’il est en prison… Je ne me réjouis pas de le voir là, mais Je vais lui dire comment se comporter, de simplement être heureux.» Non, Il n’a jamais dit cela.

86     Vous savez ce qu’Il a dit? Il a dit: «Restez simplement à la réunion de cet après-midi; restez. Ensuite vous pourrez quitter. Observez seulement la réunion de cet après-midi.»

87     Après que Jésus eut la réunion… J’imagine les disciples de Jean assis là, surveillant les moindres gestes qu’Il faisait, parce que Jean leur avait enseigné ce que le Messie était, et leur avait dit ce que c’était. Et ceux-ci étaient ses disciples, et ils commençaient à voir clair.

88     Ainsi donc, après la fin du service, comme les deux disciples s’en allaient rencontrer Jean, Il a dit: «Allez rapporter à Jean que les boiteux marchent, les aveugles voient, les sourds entendent. Et ceux qui sont venus à la réunion sont parmi les pauvres. L’Évangile est annoncé aux pauvres.

89     « Et dites à Jean de ne rien craindre, de ne pas penser s’être trompé. J’arrive tel que prévu. Tout se déroule normalement. Tout va bien. J’arrive tel que prévu. Allez lui dire qu’il y a un service de guérison en cours. L’Évangile est annoncé aux pauvres. La puissance de Dieu se manifeste parmi eux. J’arrive tel que prévu. Ne prête plus attention à autre chose. J’accomplis ce qui était prévu de Moi.» Oh là là! «Et heureux celui pour qui Je ne serai pas une occasion de chute!» Ne soyez pas scandalisés.

90     Je crois qu’il y a plus de gens pour qui Jésus est une occasion de chute que pour toute autre personne qui ait jamais vécue sur terre. Ils s’offusquent trop rapidement. Jésus, maintenant, dans cette béatitude, insérée à cette endroit-là (si on veut y arriver ce soir) a dit: «Heureux celui pour qui Je ne suis pas une occasion de chute!» Ne soyez donc pas scandalisés. Le programme est observé. Allez, continuez tout normalement, et croyez. C’est tout. Tout va très bien. Continuez et croyez en cela.»

91     Vous savez qu’en cela, Jésus n’en a pas fait le reproche à Jean. Il n’a pas dit: «Eh bien, J’ai honte de Mon disciple. J’ai honte de Mon prophète.» Non. Il n’a jamais dit cela. Il n’a pas dit: «Qu’est-ce que le monde va dire, puisque tu es venu prêcher: “Oh! un si grand Messie! un si grand Messie!”, puis tu m’envoies demander si Je suis le Messie?» Non, Il ne lui a jamais fait le reproche.

92     Mais alors que Jean disait la pire chose qu’il pouvait dire à Jésus, Jésus a dit la meilleure chose que Jean n’aurait jamais dite de Jésus. Oui. Jean a dit: «Allez voir si c’est Celui-là.»

93     Après leur départ, Jésus leur a dit… Il leur a dit, après que les disciples de Jean ont été partis, Il a dit: «Qu’êtes-vous allés voir au désert? Êtes-vous allés voir un homme vêtu d’habits délicats?» Vous savez, il était trop éloigné d’Hollywood pour cela.

94     Aussi Il a dit: «Êtes-vous allés voir un homme vêtu d’habits précieux?» Il a ajouté: «Ils sont dans les maisons des rois.» Il a dit: «Qu’êtes-vous allés voir? Un roseau que toute dénomination pourrait faire pencher du côté qu’elle veut? Oh, non. Certainement pas.»

95     Il a dit: «Qu’êtes-vous allés voir? Un prophète?» Il a dit: «Oui, vous êtes allés voir un prophète, et un plus grand… il est plus qu’un prophète. C’est cet Élie, c’est celui dont il a été dit par le prophète: “J’envoie Mon messager devant moi.”» Il a dit: «En vérité, Je vous le dis: De tous les hommes nés de femme, il n’en a point paru de plus grand que Jean le baptiste.»

96     Il ne l’a jamais condamné. Il savait qu’il était oint de l’esprit d’Élie, et que cet esprit était sur lui. C’est ce qui a produit cela. Il savait que tout se déroulait très bien. Tout se déroulait comme prévu.

97     Ce Jean, pourquoi en était-il un plus grand parmi tous les prophètes? Maintenant, si vous êtes spirituels, vous saisirez quelque chose. Pourquoi était-il le plus grand? Tous les autres prophètes avaient parlé du Messie; mais Jean L’a introduit. Il est celui qui L’a présenté. Ainsi en sera-t-il à la fin. Tout se déroule tel que prévu. Ne soyez pas scandalisés. Croyez seulement. De nos jours, Il est pour les églises une occasion de chute. Les églises sont scandalisées. Les gens sont scandalisés. Ils sont tout énervés; ils ne savent plus quoi penser — télépathie mentale, autre chose… Non, ne soyez pas scandalisés.

98     Notre message de dimanche dernier tentait de vous montrer ce que Dieu a fait à Abraham et à sa postérité après lui. Et nous découvrons qu’à chaque jonction, Il a pris Abraham… Il fait passer sa semence par la justification, par la sanctification, par le baptême du Saint-Esprit, par le placement d’un fils. Et puis Dieu est venu dans une chair humaine, a tourné Son dos à Sara dans la tente, et a dit ce qu’elle pensait en son cœur.

99     Ne soyez pas effrayés, Il arrive tel que prévu. Il est ici. Qu’Il ne soit pas pour vous une occasion de chute. «Heureux ceux pour qui Je ne suis pas une occasion de chute!» S’Il était en train de prêcher ici, ce soir, Il vous dirait la même chose. Il vient tel que prévu.

100     Le prophète a dit qu’il viendrait un jour qui ne serait ni jour ni nuit. Mais vers le soir la lumière paraîtrait. Il arrive tel que prévu. Il est venu par la justification (l’âge de Luther), la sanctification (l’âge de Wesley), l’âge pentecôtiste a placé Ses dons dans l’église, et Il nous apparaît maintenant en notre chair, comme Jésus a dit qu’Il le ferait.

101     Qu’Il ne soit pas pour vous une occasion de chute! Il est à l’heure prévue. Jean, sors de cette prison! sors de cette organisation qui ne croit pas en cela. Relève les plumes de tes yeux, tu es libre, si tu le crois. Il est à l’heure prévue. La lumière paraîtra vers le soir. Amen! Les lumières du soir brillent.

102     Qu’est-Il? — Le même Jésus. Le soleil qui se lève à l’Est est le même qui se couche à l’Ouest, le Fils de Dieu qui est ressuscité au peuple oriental. Qu’a-t-Il fait pour prouver aux Samaritains et aux Juifs qu’Il était le Messie? — En leur montrant le signe qu’Il était le prophète dont Moïse avait parlé. La femme samaritaine a témoigné la même chose, disant: «Nous savons que lorsque le Messie viendra, Il nous dira ces choses. Mais qui es-tu?»
    Il a dit: «Je le suis.»

103     Elle a couru à la ville, et a dit: «Ne serait-ce pas le Messie? L’homme m’a dit ce qui n’allait pas avec moi, ce que je fais. N’est-ce pas là le Messie?» Et les gens ont cru à son témoignage.

104     C’est ce qu’Il fit aux Samaritains et aux Juifs, mais pas aux Gentils. Avant que l’Évangile aille aux Gentils, Il était déjà glorifié et dans la Gloire. Mais vers le soir, la lumière paraîtra.

105     Qu’est-ce qu’a fait l’église? Elle est entrée dans le catholicisme, a organisé une église. Puis Luther est apparu avec la justification, pour la semence; ensuite, de Luther est venu Wesley, la sanctification; ensuite les pentecôtistes. Et ils ont organisé… Et cela s’est perpétué ainsi dans leurs systèmes, et jusqu’à…

106     Maintenant nous arrivons aux derniers jours. Qu’est-ce que c’est? Mais vers le soir, avant que les corps de Sara et d’Abraham soient changés, pour recevoir le fils promis, Il est venu, s’est assis avec eux, a parlé avec eux, et a manifesté un signe devant eux. Et Jésus s’y est référé. Nous ne sommes pas en retard. Ne regardez pas en arrière à ce que Luther a dit, à ce que Wesley a dit. Regardez à ce que Jésus a dit. Regardez où nous sommes d’après le signe. Ne regardez pas en arrière à ce qu’un autre a dit; regardez à ce qu’Il a dit. Il est Celui qui a dit ces choses. Et ce même soleil qui se lève à l’Est se couche à l’Ouest. Il ne faisait ni jour ni nuit. Indubitablement, c’était ainsi, avec juste assez de clarté pour voir comment joindre les églises et produire des organisations, et ainsi de suite.

107     Mais cette réelle puissance et ces manifestations de la présence de Dieu n’étaient plus vues depuis des années et des années et des années. Nous avons senti cela, nous avons su que c’est ici, et nous avons vu des dons à l’œuvre accompagner cela. Mais quand nous Le voyons se rendre visible au milieu de nous, avec la puissance en Son Église pour atteindre le bord du vêtement de ce Maître et le toucher, ramener Sa puissance ici et parler au travers de Son peuple, ici, et Se révéler, faisant de Lui Dieu, Dieu avec nous. Oh oui!
    Jean, Dieu t’ouvre les portes de la prison ce soir et t’en fait sortir. «Heureux celui pour qui Je ne suis pas une occasion de chute!» Pas un liseur de pensée, ou une télépathie, mais la puissance d’un Christ ressuscité, qui bientôt viendra. Prions.

108     Dieu bienveillant, comme les lumières du soir brillent, elles aveuglent les yeux de beaucoup. Mais d’autres les utilisent pour marcher. Je prie, ô Dieu, que ce soir Tu donneras les lumières du soir à nouveau à ce peuple du soir, et qu’ils verront la puissance de Ta résurrection. Car Tu as Toi-même dit que «les œuvres que Je fais, vous les ferez aussi», et nous nous demandons quelles sont les œuvres que Tu as faites.
    Ensuite, nous trouvons en Jean, au 5e chapitre, le 19e verset, que Tu as dit: «Je ne fais rien que Je n’ai d’abord vu faire de Mon Père.» Ensuite Tu as promis cela. Nous savons que c’est vrai. Maintenant, une fois encore, Seigneur, et puis c’est complété. Et puissent beaucoup de ces Jean, qui sont aujourd’hui enfermés dans les prisons, de braves hommes et femmes qui Te connaissent comme leur Sauveur, et qui se sont interrogés, ô Dieu, puissent-ils voir que Tu t’en es tenu au programme, que Tu es exactement à l’heure prévue. Accorde-le. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.
    Maintenant, avant de passer à l’appel à l’autel… J’étais un peu en retard ce soir. Je pense qu’hier soir j’ai prêché… Je dirai à Billy que j’y suis certainement arrivé, ce soir. Il m’a dit que je ne pourrais pas prêcher moins qu’une heure et demie. Mais je suis sûr d’y être arrivé cette fois-ci, avec l’aide du Seigneur. Maintenant, je crois qu’hier on a distribué les cartes de prière. En a-t-il distribué aussi aujourd’hui, ou dites-moi quels étaient leurs numéros? 1, 1 à 100, je crois que c’était hier, n’est-ce pas? Qu’est-ce que c’était? [Les A.] Les A? Très bien. Où avions-nous commencé? Nous avons commencé à partir de 1, hier, n’est-ce pas? 1. Eh bien, commençons par la fin. Commençons en n’ayant que peu de gens ici, parce que notre temps… Commençons par 80.
    Combien n’ont jamais été dans une des réunions auparavant? Levez vos mains. Regardez-moi ça, la moitié de l’assemblée. Si Jésus-Christ… Combien savent que Jésus-Christ a déjà guéri les malades, a déjà sauvé les perdus? Maintenant, Il ne pourrait vous sauver ou vous guérir, non. Il vous dirait qu’Il l’a déjà fait, et que vous avez à le croire. Mais Il a promis que les œuvres qu’Il a faites, nous les ferions aussi, et particulièrement en ce temps du soir. Combien sont au courant de cela, et croient que c’est la vérité?
    Cela dit-il de Lui qu’Il est le même aujourd’hui, hier, et pour toujours? Il est assurément le même hier, aujourd’hui et pour toujours. Très bien. S’Il l’est, alors peut-Il agir de cette manière? Maintenant, vous tous, dans la ligne de prière, qui m’êtes étrangers, qui savez que je ne sais rien de vous, levez vos mains? Tous ceux qui le savent? Chacun de vous. Très bien. Ceux qui dans l’auditoire n’ont pas de carte de prière et qui désirent être guéris, et vous savez que je ne sais rien de vous, levez vos mains. Tout le monde. Toute personne dans la salle qui sait que je ne connais rien d’elle, levez vos mains? Partout. Je ne pense pas qu’il y ait une personne que je connaisse, de ceux que je peux voir. Si je ne me trompe pas, c’est un prédicateur de l’Arkansas, assis ici, je crois. Ces lumières, vous voyez, je ne peux pas bien voir, mais je pense que c’est un prédicateur de l’Arkansas.

109     Combien savent que… Une fois, une femme était venue dans la ligne de prière. Une dame était venue… Elle se disait en elle-même: «Si seulement j’arrivais à toucher le bord du vêtement de cet homme, je serais guérie.» Elle avait une perte de sang. Vous vous en souvenez. Et elle s’est faufilée à travers la foule, et elle L’a touché… à peu près comme cela. Vous ne l’auriez jamais ressenti. Et vous savez, frère Tommy, que les vêtements d’en dessous des Palestiniens, et puis cette longue robe en tissu épais… Ils portent un vêtement en dessous, à cause de la poussière; la robe la ramasse. Maintenant, si elle a touché le bord de ce vêtement, s’en est retournée dans l’assistance, et Jésus a dit: «Qui m’a touché?», il faut bien avouer que c’était le Fils de Dieu. «Qui m’a touché?» Et Pierre L’a repris, et a dit: «Les gens vont croire qu’il y a quelque chose qui ne va pas avec Toi. Tout le monde Te touche!» Vous voyez? «Allô! ça va mon révérend, dis-moi!» et ainsi de suite, vous savez.

110     Il a dit: «Mais J’ai remarqué qu’une vertu est sortie.» Combien savent qu’une vertu est une force. Certainement. «Une force est sortie de moi. Quelqu’un m’a touché.» Et Il s’est retourné, et a continué à regarder l’auditoire, jusqu’à ce qu’Il trouve d’où cela venait. Et Il lui a dit que sa perte de sang s’était arrêtée, parce que sa foi l’avait sauvée. N’est-ce pas la vérité? Maintenant, est-Il ce soir… Vous les frères ministres avec lesquels on a déjeuné ce matin… Ce frère-ci, je crois qu’il est le frère dont ils parlent; tous les diplômes qu’il a obtenu de l’école baptiste — doctorat et diplôme, et je ne les connais pas tous. Il nous en parlait. Mais il a dû tout oublier, comme Paul, pour savoir Christ.

111     Ensuite… Mais l’Écriture nous enseigne dans les Hébreux qu’Il est un souverain sacrificateur qui peut compatir à nos faiblesses. Vrai? Combien savent que c’est vrai?

112     Bien, ensuite, s’Il est le même hier, aujourd’hui, et éternellement, comment agirait-Il si vous Le touchiez? Voyez? Il agirait de la même manière, n’est-ce pas? «Encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus; mais vous, vous Me verrez, car Je serai avec vous, même en vous, jusqu’à la fin du monde.» «Les œuvres que Je fais, vous les ferez aussi.» N’est-ce pas vrai?

113     Et Il a promis que ceci viendrait aux Gentils, pas à l’âge luthérien ou à l’âge wesleyen, mais qu’au temps de la fin, cela arriverait. Maintenant, ne voyez-vous pas? Il est à l’heure prévue. Et rappelez-vous, ceci a fait le tour du monde. Donc, nous sommes à la fin. Il n’y a pas de doute, aucun doute.

114     Seulement, touchez Son vêtement. Maintenant, «qu’est-ce que c’est, frère Branham?» Ce n’est pas moi. Et ça ne me ferait rien du tout si ce n’était actionné par vous. C’est vous en ceci autant que moi. C’est votre foi qui Le touche pour qu’Il parle à travers moi. C’est simplement un don qui me fait m’abandonner à Lui. Je Lui donne simplement mes yeux, ma pensée, ma langue, mon être.

115     Je ne connais personne, mais c’est Lui qui parle, voyez. C’est Lui qui fait cela. C’est donc pas moi. Qu’est-ce qui cause cette action? Je ne vous connais pas. Vous dites: «En ce qui me concerne, frère Branham?» — Je ne sais pas. «En ce qui me concerne?» — Je ne sais pas. Mais Lui le sait cependant. Donc, vous Le touchez, et ensuite Il m’utilise pour parler.

116     Aussi, voyez, c’est vous et moi ensemble comme serviteurs de Dieu, et Il se fait connaître à Son peuple, qu’Il est à l’heure prévue. Il suit le programme, exactement, juste avant la fin, quand les lumières du soir brilleraient. Maintenant, s’Il le fait, combien L’aimeront, croiront en Lui et L’accepteront? Que Dieu vous bénisse.
    Maintenant, Père céleste, le reste est entre Tes mains. Moi et l’assistance, nous nous en remettons à Toi. Un seul cas le prouvera, Père. Au Nom de Jésus-Christ, permets que cela se produise. Amen. À présent, soyez très respectueux, ne vous levez plus. Restez assis. Soyez très respectueux quelques instants. Maintenant, un mot venant de Lui voudra dire plus que ce que je pourrais dire en cinquante, cent mots, ou une vie entière; un seul mot venant de Lui.
    Vous, dans l’auditoire, qui n’avez pas de carte de prière, ou où que vous soyez, quelle que soit votre condition, dites seulement: «Ô grand Souverain Sacrificateur, laisse-moi Te toucher. Frère Branham ne me connaît pas. Et puis, fais qu’il se tourne vers moi et qu’il me dise ce pour quoi je prie, qu’il me dise ce qui ne va pas avec moi. Il ne me connaît pas. Soit quelque chose que je pense, soit quelque chose que je fais, ou quoi que ce soit, qu’il me le dise. Je Te croirai, parce que la Bible a dit que c’est ainsi qu’Il ferait. C’est ainsi qu’Il l’a fait. C’est ainsi qu’Il fera. Et vous voyez, mes amis, si une seule fois a affaibli Jésus, qu’est-ce que cela me fera à moi, un pécheur? Vous ne saurez jamais avant qu’on se rencontre à la porte, là-bas, ce qu’en est le prix. Je ne me plains pas. Je remercie Dieu, vous voyez. C’est pour que vous compreniez.
    Bon, le jour nous venons ici, et ils remettent des cartes de prière. Je ramasse ces cartes de prière pendant la semaine, en en prenant quelques-unes ici et quelques-unes là, et là-bas; c’est pour que personne ne se précipite pour la carte numéro 1. Vous voyez?.

117     Et puis, mon fils, avant de les distribuer, il vient et se tient devant l’auditoire, et il brasse les cartes, il les mêle toutes. Je présume que vous l’avez vu faire. Très bien. Ensuite il descend. Si vous en voulez une, il vous en donne une. Ensuite, il ne peut pas dire: «À elle, je lui ai donné le numéro 1.» Il ne le sait pas. Il les remet simplement, les brasse. Vous avez peut-être le numéro 10, et la personne d’à côté aura le numéro 95. Donc, durant la semaine, j’appelle de 20 à 30, ou de 50 à 90, ou de 90 à 20, ou je pige comme cela, comme le Seigneur le place sur mon cœur. Parce que de cette façon, eh bien, c’est là où le Seigneur conduit à faire l’appel. Il arrive que ce soir, étant ainsi conduit, cette femme, une femme de couleur, et moi, un homme blanc… Je vous suis un étranger. Nous ne nous connaissons pas. C’est notre première rencontre, voyez.

118     Mais si le Saint-Esprit demeure toujours… Le Saint-Esprit qui était en Christ est en nous ce soir. Si c’est le même Esprit, alors Il fera la même œuvre. Si c’est véritablement le Saint-Esprit, alors Il fera l’œuvre du Saint-Esprit, Il fera l’œuvre de Jésus. Et de cette façon, vous pouvez être certain alors de ce qu’Il était autrefois. Vous savez ce qu’Il est maintenant.

119     Prenons Saint Jean, le 4e chapitre. L’épisode où Lui, étant Juif, rencontre une Samaritaine, et qu’Il lui parle quelques minutes afin de capter son esprit. Il lui a ensuite dit où se trouvait son problème. Et elle a dit: «Seigneur, je vois que tu es un prophète. Nous savons, quand le Messie viendra, qu’Il nous dira ces choses.» Et elle lui a dit que…
    Il a dit: «Je le suis, Moi qui te parle.»
    Et elle a couru à la ville, et elle a dit: «Venez voir un homme qui m’a dit ce que j’ai fait! Ne serait-ce pas le Messie?» Et tous ont cru. Jésus ne l’a jamais fait à une seule autre personne; et toute la ville a cru en Lui. Il n’a jamais guéri personne. Il y est simplement allé, Il s’est révélé à la femme. La Bible dit que toute la ville a cru en Lui, à cause du témoignage de la femme.

120     Maintenant, si c’était Jésus hier, et qu’Il vienne faire de même pour une fille africaine et un homme anglo-saxon ici, et s’Il peut me révéler quelque chose pour lequel vous êtes ici, quelque chose que vous avez fait, ou quelque chose comme cela, vous sauriez si c’est la vérité ou non. Vous le sauriez certainement. Et puis, s’Il peut vous dire ce qui a été, Il peut certainement vous dire ce qui sera. Croyez-vous cela? Est-ce que tous les Noirs ici, et les Blancs aussi, et les autres, vous croyez cela de tout votre cœur?

121     Maintenant, si quelqu’un de vous ne croit pas que c’est la vérité, et que vous croyez que c’est de la psychologie, lequel doctorat je ne possède pas, venez ici et faites-le vous-même. Je vous attends. Par contre, si vous avez peur de venir, acceptez-le, ou n’en parlez plus. J’ai dit cela parce que j’étais conduit à le faire. Il y a quelque chose qui se passe, qui… je le sais.

122     Vous êtes consciente aussi que quelque chose est en train de se passer. L’un de vos ennuis est la nervosité. Vous êtes extrêmement nerveuse. (Voilà, ça y est, quelqu’un pense que je l’ai deviné.) Je pourrais dire: Quelqu’un dans l’auditoire est nerveux. Le Seigneur parle. Mais qui est ce quelqu’un? Voici ce quelqu’un. Elle a un doux esprit. Voyons si c’est cela.

123     Nerveuse. Un mal d’épaule aussi. C’est exact. Vous êtes cardiaque aussi. Est-ce vrai? Vous avez un fardeau sur votre cœur. Est-ce la vérité? Cela concerne un garçon; il est placé dans une institution, un hôpital. Vous priez pour lui. Vous voulez que je vous dise qui vous êtes? Mme Richardson. Allez et croyez. Vous ne saurez jamais ce que cela me fait. Ça prend ta vie même… Maintenant, avec beaucoup de respect, chacun de vous.
    Comment allez-vous, monsieur? Nous sommes étrangers l’un à l’autre. Oui. Mais Jésus nous connaît tous les deux. Si Dieu me laissait connaître la raison de votre présence ici, ainsi je n’aurais pas à entrer dans trop de détails. Voyez, il y a encore toute une ligne, là, et d’autres dans l’auditoire sont en train de prier. Voyez ce que cela me fait. Mais si seulement Il me disait quelque chose à votre sujet, croiriez-vous? Bien sûr, l’une des choses pour laquelle vous voulez prier, c’est pour vos yeux. En effet, vous portez des verres. Chacun de nous le voit bien. Ce n’est pas tout ce qui concerne l’homme. Il y a quelque chose d’autre, puisque l’ombre de la mort le couvre. Ce n’est pas ses yeux qui en seraient la cause. T.B., la tuberculose. Vous avez été opéré pour cela. Ça n’a pas été un succès; ça n’a pas fait ce que cela aurait dû faire. Est-ce vrai? Croyez-vous maintenant que ça va aller? Croyez seulement de tout votre cœur.
    Croiriez-vous qu’Il est le Fils de Dieu et qu’Il vous a guéri? Vous le croiriez? Alors allez votre chemin, et dites: « Merci, Seigneur!» Vous vous remettrez de cet ulcère.

124     Je ne vous connais pas. Nous sommes étrangers l’un à l’autre. Croyez-vous que Jésus-Christ est le Fils de Dieu? Croyez-vous qu’Il m’a envoyé comme messager à l’Église en ces derniers jours, pour manifester cette Écriture, et donner un don …?… Pas parce que c’était moi. Pas parce qu’Il avait… Habituellement, Il se sert de quelqu’un qui ne sait rien; ainsi Il peut se révéler Lui-même, voyez.
    Croyez-vous que ces choses dont je parle sont la vérité par l’Écriture? Elle semble être dans une grande tristesse. C’est pourquoi je lui ai parlé un moment. Oui, vous l’êtes. La première chose vous concerne. Vous avez eu une opération; c’était un trouble féminin, de femmes, une purgation. Les organes féminins, à l’intérieur, tout a été enlevé. Mais cela a échoué. Ça fait quelque chose. Maintenant, attendez un moment… c’est une… cela s’est rompu. Cela s’est rompu et vous avez été obligée de retourner; vous avez été obligée de retourner.

125     Mais ce n’est pas vraiment ce qui vous attriste. Cela concerne un enfant. C’est votre enfant, et il a une maladie, ou quelque chose qui ne va pas. La tuberculose. Et à présent il a en quelque sorte des périodes de faiblesse. C’est exact. Et vous en avez un autre qui retient votre attention, et il a un mal d’oreille. C’est exact. Votre nom est Mme Smith. Allez, croyez de tout votre cœur. Croyez-vous? Ayez foi. Ayez simplement la foi. Croyez.
    Comment allez-vous, madame? Nous sommes étrangers l’un à l’autre. Je ne vous connais pas. Autant que je sache, je ne vous ai jamais vue auparavant. Nous venons de nous rencontrer pour la première fois. Si je pouvais faire quelque chose pour vous et ne le faisais pas, je serais un bien piètre individu alors. Et je ne devrais pas me tenir derrière cette chaire en tant que ministre. Et je ne pourrais pas vous aider. Et s’Il se tenait ici Lui-même et portait ces vêtements qu’Il m’a donnés, Il pourrait seulement prouver qu’Il était ce Messie qui l’avait fait pour vous. Mais vous auriez à croire qu’Il l’a fait pour vous, sans quoi ça ne pourrait se produire. N’est-ce pas vrai? Mais s’Il était ici, et qu’Il vous disait quelque chose, l’ennui que vous avez, ou ce que vous avez fait, ce que vous n’auriez pas dû faire, ou quelque chose de cet ordre, alors vous auriez la foi pour le croire, n’est-ce pas? Est-ce que cela augmenterait aussi la foi de l’auditoire?

126     Vous disparaissez à ma vue. Eh bien, vous avez eu un accident. C’est au niveau de la tête. Et puis, votre côté gauche vous ennuie aussi. C’est exact. Des complications, y a tant de choses qui ne vont pas. C’est vrai. Si Dieu me disait qui vous êtes, est-ce que cela vous aiderait? Mme Terry. Que Dieu vous bénisse. Croyez-vous de tout votre cœur maintenant.

127     Il guérit les troubles cardiaques, n’est-ce pas? Le croyez-vous? Allez votre chemin, disant: « Merci, bienveillant Dieu!» Vous croyez qu’Il guérit l’arthrite et rétablit les gens? Très bien. Croyez-le de tout votre cœur. Que Dieu vous bénisse. Un trouble de femmes, et un trouble cardiaque. Croyez-vous qu’Il vous guérira? Très bien.

128     Allez votre chemin, vous réjouissant, chantant Ses louanges. Vous êtes jeune pour souffrir d’anémie. Mais croyez-vous qu’Il peut faire la transfusion de votre sang. Allez, dites: « Merci, Seigneur!» Allez, croyez. Un problème de sinus. Oh, croyez-vous qu’Il peut guérir les sinus. Allez, en disant: « Merci, Seigneur Jésus!» Vous devrez avoir une opération pour cette tumeur. Croyez-vous que Dieu vous en guérira? Très bien. Allez votre chemin en vous réjouissant, disant: « Merci, Seigneur!» Venez. Venez, madame. Croyez-vous qu’Il guérit la nervosité? Très bien. Allez votre chemin, vous réjouissant, disant: « Merci, Seigneur!» Et si je ne vous disais rien, me croiriez-vous de toute manière? Au Nom de Jésus, qu’elle soit guérie. Allez, en croyant. Venez. Juste un instant, un instant. Quelque chose est arrivé. Est-ce que ces gens qui s’en vont par là étaient dans la ligne de prière, retournant par là? C’est peut-être ce qui a…

129     Monsieur, qui êtes assis ici derrière, dans la rangée, en train de me regarder, vous souffrez de la prostate. Oui, monsieur, qui êtes assis là, oui, vous, monsieur. Oui. Avez-vous une carte de prière? Vous n’en avez pas, n’est-ce pas? Vous n’en avez pas besoin. Votre foi vous guérit. La deuxième femme de ce côté est votre femme. C’est juste. Je vous vois ensemble dans une maison, et elle souffre du foie. C’est exact. Si c’est exact, levez votre main. Retournez à la maison. Jésus-Christ vous guérit. Cette autre dame, à votre côté, a une douleur à la langue. Vous croyez, madame? Si c’est vrai, levez la main. Très bien. Retournez à la maison. Vous, assis au bout, là-bas, qu’en est-il de vous? Voilà que c’est au-dessus de vous maintenant. Un trouble de la vessie. Très bien, très bien. Vous croyez? Très bien. Retournez à la maison, guéri. L’acceptez-vous? Qu’ont-ils touché? Ici, ici, un homme s’est mis à pleurer, juste derrière, ici, cet homme, ce jeune homme. Maintenant, je ne l’ai jamais vu de ma vie. Mais, écoute, fils, tu as un mal d’estomac. C’est exact. Mais tu priais. L’Esprit est venu sur toi, un merveilleux sentiment. Si je suis un étranger pour toi, fait signe de la main, comme ceci. Je ne te connais pas. Si c’est ce qui t’accable, fait signe de la main. Très bien. Tu es guéri. Jésus-Christ te guérit.

130     Cette dame, assise là derrière, souffre d’épilepsie. Croyez-vous que Dieu vous rétablira, vous guérira? Vous le croyez? Vous accepterez votre guérison? Ces crises vous quitteront et vous ne les aurez plus jamais. Croyez-le. La petite dame, assise ici, qui me regarde, sur le côté, avec sa main levée comme ceci. Quelque chose ne va pas avec sa cheville. Vous croyez que Dieu va vous rétablir? Très bien. Recevez votre guérison. Cette femme, debout ici, avec vos mains levées, prête pour une opération de cette vieille tumeur. Mais Dieu va l’enlever et vous rétablir. Vous le croyez? Allez, en croyant.

131     Cette gentille femme, avec un bandeau blanc autour de la tête, ici, cette femme de couleur; des douleurs à la vésicule biliaire. Vous croyez que Dieu va vous guérir? Et vous, dans la chaise roulante, vous croyez que je suis Son prophète? Vous mourrez, assise-là. Vous avez une chance de vivre, tels les lépreux, assis à la porte de Samarie.

132     Je ne peux vous guérir, sœur, je ne suis pas un guérisseur. Mais ces Samaritains ont dit: «Si nous restons ici, nous mourrons; si nous entrons dans la ville, nous mourrons. La seule chance qui nous reste est d’aller au camp ennemi. S’ils nous tuent, qu’importe, nous mourrons de toute façon. Mais s’ils nous laissent vivre, nous vivrons.» Ils avaient une chance sur des millions. Vous n’avez pas cette sorte de chance. Vous êtes invitée ce soir à la demeure d’un Dieu réel et bienveillant. Levez-vous sur vos pieds maintenant. Levez-vous et croyez au Seigneur Jésus-Christ. Debout. Si vous croyez en Lui, tenez-vous sur vos pieds. Au Nom de Jésus-Christ, acceptez votre guérison. Amen!

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