LA FOI EPROUVEE AU FIL DU TEMPS

Date: 58-0530 | La durée est de: 1 heure 32 minutes | La traduction: SHP
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1          Merci beaucoup. Vous pouvez vous asseoir. Cela réjouit énormément mon cœur, d’être de retour ce soir à New York. J’éprouve toujours un grand plaisir en venant à New York. J’aime tous les Etats, mais New York a quelque chose qui semble me captiver, de même que les gens avec leur hospitalité. Etant quelqu’un du Sud, je dirais qu’il faudrait venir ici au Nord pour vous rendre compte de ce que représente l’hospitalité du Sud. Venez au Nord.

            Je désire saisir cette occasion pour remercier Monsieur Lloyd Sweet ainsi que tous les… ceux qui sont affiliés au Harvest Evangelism, à… au World Harvest Evangelism, pour leur gentillesse en nous parrainant dans cette campagne de la Nouvelle-Angleterre. Et nous sommes très reconnaissant pour tout ce qu’ils ont fait et nous croyons que le – le Seigneur du Ciel qui est bon déversera tout simplement Ses bénédictions sur les efforts et qu’Il enverra dans le Royaume de Dieu la moisson des âmes produite par leur effort.

2          Et ce soir, je voudrais remercier ces ministres qui sont ici à New York. Quand je suis monté à l’estrade, les chaises étaient occupées par des ministres, c’est-à-dire des ministres qui coopèrent. Merci, mes frères, pour avoir congédié vos églises pour venir ici aider à faire de ceci un grand rassemblement. J’apprécie certainement cela et je crois que Dieu vous bénira richement dans tous les sens dans vos ministères. J’espère qu’à un moment donné… j’ai toujours désiré avoir un moment où nous pourrions organiser un grand rassemblement à New York, et où rien que les gens du Plein Evangile se rassembleraient tous, comme les baptistes et les autres l’ont fait pour Billy Graham, et – et juste tenir un grand rassemblement avec tout le monde, les – les – les Espagnols, et tous ensemble. Eh bien, nous pourrions faire cela et Dieu ferait pleuvoir sur nous Ses bénédictions, j’en suis sûr, si seulement nous faisions cela.

3          Et maintenant, je suis vraiment reconnaissant pour ce soir. Je suis fatigué. Je prêche et je tiens des services de guérison presque chaque jour et chaque soir, pas chaque jour, mais chaque soir et certains jours, depuis mon départ. C’est le déplacement le plus long que j’aie jamais eu en une seule fois, et je suis très fatigué. Je suis juste un peu enroué, mais je suis très heureux dans mon cœur de vous signaler que de glorieuses choses ont été accomplies pour notre cher Seigneur dans ces Etats de la Nouvelle-Angleterre.

            Je vais juste vous en donner un aperçu, si certains frères n’en ont pas parlé. Un soir, j’étais dans une réunion quand une dame est morte ; elle était assise là, à ma gauche. Et un médecin est allé là prendre son pouls, mais c’était parti. De voir le Glorieux Saint-Esprit se tourner et appeler le nom de cette femme et la ramener à la vie! Et c’est arrivé à Hartford, dans le Connecticut. Et Il fait juste des choses comme cela.

4          Ensuite c’était à Burlington, dans le New Hampshire, où il y avait une dame, juste – juste un cas parmi tant d’autres. Elle était assise derrière, et cette précieuse âme n’a pas pu obtenir une carte de prière pour entrer dans la ligne; alors elle a tout simplement incliné son humble petite tête et s’est mise à prier. Je pense qu’elle était épileptique. Et le Seigneur Jésus, par Sa grâce, est allé là et lui a dit qu’elle était guérie de cette épilepsie. Et Il a aussi dit que son mari était abandonné dans un certain hôpital, qu’il souffrait d’une maladie incurable pour les médecins, qu’il n’y avait rien à faire et qu’on l’avait abandonné, mais Il a dit : « Ne t’inquiète pas, car AINSI DIT LE SEIGNEUR, il vient d’être guéri. » Et l’épilepsie l’a quittée aussitôt et quand elle est rentrée chez elle, le lendemain matin, son mari lui a téléphoné. Les médecins l’avaient fait passer par un dernier examen, et ils n’ont pu rien trouver du tout. Il rentrait chez lui, tout en se réjouissant.

            Oh ! nous avons un Père si aimable, n’est-ce pas ? Il est si bon et nous L’aimons tant.

5          Et maintenant, il est agréable d’être ici ce soir, et avec toute cette belle communion fraternelle. Et – et je suis… Aujourd’hui je dois rencontrer certains de nos amis, le capitaine Julius Stadsklev, il vient de très loin, de Mo-… – du désert Mohamed ou plutôt du désert Mohave, en Californie. Il est un aumônier dans l’armée; il était avec moi en Afrique ; c’est lui qui a écrit le livre. Et il est ici quelque part ce soir. Et puis aussi, le pasteur Boze est ici, venant de Chicago, de l’église de Philadelphie. Et – et il y a beaucoup de bons amis.

            Et je me demande si madame Isaacson est là ce soir. Elle était là la dernière fois ; j’ai dû simplement lui faire un signe de la main quand elle quittait l’estrade. Elle est ma voix en Finlande. Et je ne sais pas si elle… Etes-vous là, Madame Isaacson ? Levez la main, si vous êtes là. Elle a quitté l’estrade la dernière soirée que j’ai passée ici, et je – je n’ai pas pu la voir. Et c’est une aimable personne.

            Et un certain monsieur Cox m’a téléphoné de l’Indiana, là dans les environs de Hammond, il est ici ce soir. Et nous sommes heureux pour vous tous, très heureux d’avoir ce temps de communion fraternelle. Et que Dieu vous bénisse.

6          Et Billy m’a parlé juste quand je franchissais la porte juste maintenant, il a dit : « Papa, on a prélevé une – une offrande d’amour pour toi ce soir. » Eh bien, je ne m’attendais pas à cela, mes amis, et... mais puisque vous l’avez fait… C’est déjà… Je ne pourrai pas remettre cela maintenant, car je ne sais pas comment le faire. Mais vraiment tous mes remerciements. Et je vous assure, par la grâce de Dieu, que je dépenserai chaque centime de cela pour le Royaume de Dieu, au mieux de ma connaissance, c’est ce que je ferai. Tous mes remerciements. Et je crois vraiment que Dieu vous rendra au centuple chaque centime.

            Et maintenant, quand nous partirons d’ici, nous sommes en route, dimanche prochain – pas ce dimanche-ci – l’autre dimanche, pour Dallas, au Texas, et c’est pour une grande convention. Ensuite, de là, nous irons en – en Caroline du Nord ou plutôt du Sud, à Greenville, en Caroline du Sud, à la convention de l’Association des Ministres Interdénominationnels.

            Et ensuite, de là, nous irons à Green Pines, en Caroline du Nord, à un rassemblement baptiste. Puis, de là, nous reviendrons directement ici à Philadelphie, à la convention des Hommes d’Affaires Chrétiens du Plein Evangile. Et nous semons tout simplement à la volée, essayant de faire ce que nous pouvons, car nous croyons que le Seigneur vient bientôt, et nous voulons faire tout ce qui est en notre pouvoir alors qu’il fait jour et que nous pouvons travailler.

            En guise d’appréciation de tout ce qui a été fait, je loue Dieu pour tout cela, Lui qui a rendu possible l’accomplissement de ces choses.

7          A présent, juste avant que nous lisions Sa Parole, inclinons la tête pour Lui parler, juste un instant.

            Seigneur béni, quand je pense à Ta bonté, et aux âmes qui ont été sauvées durant ces quelques jours passés, et aux milliers qui sont venus assister aux réunions et qui ont été aidés, je – j’oublie tout simplement ma fatigue. Et puis d’être ici ce soir et de sentir Ton Esprit agir dans ces gens, sachant qu’ils sont Ton peuple bien-aimé, lavé par le Sang. Et je Te remercie pour chacun d’eux sans exception. Et, ô Dieu, je Te prie ce soir de faire quelque chose de spécial pour nous. Nous sommes assis ici, dans une grande expectative. Nous attendons et sommes impatients de voir venir cette heure, où le voile sera retiré, et où nous Le verrons.

8          Et combien nous L’aimons et aimerions tomber sur nos visages et toucher simplement Ses pieds, car nous L’aimons! Et, Père, je Te prie de bénir chaque personne ici, chaque ministre, chaque pasteur, évangéliste, missionnaire, qui que ce soit. Accorde que leurs églises prospèrent, que l’œuvre qu’ils font pour le Seigneur puisse grandir, que beaucoup d’âmes soient sauvées, et que quelque chose soit fait ce soir qui nous aidera à prendre une nouvelle prise et un nouveau départ. Accorde-le, Père.

            Maintenant, nous avons ouvert Ta Bible. Et maintenant, donne-nous l’interprétation, ô Père. Que le Saint-Esprit parle ce soir d’une façon telle que lorsque nous rentrerons à nos différentes demeures, nous puissions dire comme ceux qui revenaient d’Emmaüs : « Nos cœurs ne brûlaient-ils pas au-dedans de nous lorsqu’Il nous parlait en chemin ?», car nous le demandons au Nom de Jésus, Ton Fils. Amen.

9          J’aimerais lire ce soir, étant donné que la réunion vient à peine de commencer maintenant… Non pas pour prendre beaucoup de temps… nous avons environ mille miles [environ 1609 km – N.D.T.] à parcourir en auto aussitôt. Et je voudrais lire dans le Livre de Saint Marc, au chapitre 12, plutôt au chapitre 11 de Saint Marc, le verset 22.

Jésus prit la Parole, et leur dit : Ayez foi en Dieu.

            Ce petit mot foi, avoir foi en Dieu… Et comme – comme sujet, j’aimerais utiliser ceci : La foi éprouvée au fil du temps, ces trois mots [Time Tested Faith en anglais – N.D.T.], la foi éprouvée au fil du temps. C’est juste trois mots, mais oh ! ce qu’ils ont comme signification !

10        Et j’ai appris dans l’Ancien Testament que la foi dans l’Ancien Testament, était comme dans le Nouveau Testament. Tant de gens s’achoppent à l’idée de la foi. Mais c’est si facile que d’avoir la foi.

            Par exemple, vous ne pouvez vous lever de votre siège, si vous avez été capable de venir vous y asseoir, vous ne pouvez vous lever de votre siège si vous n’avez pas la foi que vous allez le faire. Vous ne pouvez pas porter encore votre chapeau, si vous n’avez pas la foi que vous pouvez le faire. Vous ne pouvez jamais respirer encore, si vous n’avez pas la foi que vous pouvez le faire.

            La foi est une chose si ordinaire que, lorsqu’on la considère comme quelque chose d’un peu inhabituel, on passe loin au-dessus de la chose en cherchant à la trouver, alors qu’elle est juste à côté.

11        Eh bien, dans l’Ancien Testament, quand le sang était appliqué sur les – les linteaux de la porte, j’ai appris que c’était au moyen de l’hysope qu’on plongeait dedans, dans le sang et qu’on passait sur la porte. L’hysope, c’est juste une mauvaise herbe ordinaire. Et c’est de cette façon-là que c’était appliqué, au moyen de l’hysope, quelque chose dont vous pourriez prendre une poignée partout en tendant simplement le bras.

            Et ce soir, combien c’est approprié de mettre la foi comme l’hysope. Vous mettez le Sang par la foi. Comment sommes-nous couverts par le Sang ? Par la foi, une foi ordinaire.

            Eh bien, vous dites : « Mais pour les miracles et pour la guérison, Frère Branham, il s’agit d’un autre type de foi. » Non, c’est la même foi. Il n’existe qu’une seule foi. Et toutes les bonnes choses, toutes les choses qui existent, sont originales.

12        Tout mal, c’est simplement la justice pervertie. La maladie, c’est la santé pervertie. Et tout ce qui est mauvais, c’est le bien perverti. Eh bien, c’est Satan qui a perverti cela. Et Jésus est mort afin qu’Il puisse nous donner la puissance, par Son Sang, pour corriger la chose qui est fausse : ramener le pécheur au salut, la maladie à la santé, l’injustice à la justice. Voyez-vous, c’est aussi simple que ça.

            Et bien des fois nous passons par-dessus la chose, cherchant à voir : « Je cherche, oh ! si seulement je pouvais faire ceci… » Vous le pourriez si vous n’étiez pas juste excité à l’idée de cela.

13        Alors que j’entendais le Dr Vayle dire, au moment où je quittais, que mon ministère connaissait un changement… Oh ! je suis si heureux. Pas… Ceci ne va pas quitter ; ça va demeurer. Toujours, cela… Mais ça va être quelque chose de plus glorieux.

            Hier soir, quand nous quittions la salle, après qu’un petit enfant avait donc beaucoup dérangé, il était mentalement fichu, et la petite mère n’arrivait même pas à le retenir dans la salle ; il gigotait tout simplement et criait, oh ! il se comportait très drôlement. Et elle l’a amené dehors, et je pouvais l’entendre tout au fond de la salle. Et puis, après ceci… Le Seigneur avait fait de grandes choses. En me dirigeant vers l’extérieur, cette petite mère tenait là ce pauvre petit enfant qui était mentalement malade; ses petits yeux étaient exorbités et arrivaient presque sur ses joues ; sa petite bouche était étirée sur le côté ; et il gigotait et criait. Et quand je me suis approché, il a vraiment piqué une crise. Mais, oh ! cette chose bénie, la Présence du Saint-Esprit… J’ai dit à M. Vayle et à Billy qui me conduisaient dehors, j’ai dit : « Voici le nouveau cas. » Et j’ai saisi le petit ami par le bras et j’ai dit : « Dieu bien-aimé, accorde qu’il redevienne normal. » Et l’enfant a arrêté, il m’a regardé, il a souri, et la mère l’a pris dans ses bras et a quitté la salle.

14        Dans notre passage de ce soir, au chapitre précédent, Jésus avait dit à un arbre : « Qu’aucun fruit ne pousse sur toi, ou plutôt que personne ne mange de toi. » Ensuite, Il a dit, après ce verset : « Si vous dites à cette montagne : ‘Ôte-toi…’ » Pas : « Si Je dis » ; « Si vous dites à cette montagne : ‘Ôte-toi…’ »

            Or, nous savons que l’homme ne peut pas déplacer une montagne juste en s’adressant à celle-ci. Seule la Divinité peut faire cela. Ainsi donc, si la montagne est devant nous et que notre objectif et notre motif sont justes, alors ce n’est plus nous qui parlons ; c’est la Divinité qui parle. La montagne doit alors se déplacer.

            Je crois absolument que l’Eglise est au seuil de l’une des plus grandes effusions qu’elle n’ait jamais eues dans cet âge. Je crois cela. Je ne peux pas dire que c’est le Seigneur qui me l’a dit, mais c’est juste quelque chose au-dedans de moi, qui saisit quelque chose que je n’ai jamais vu de toute ma vie jusqu’à présent.

            Et combien c’est glorieux de savoir, juste avant la venue du Seigneur, que ces choses sont en train de se produire.

15        Bon, la foi est si simple. Les Ecritures disent : « La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. »

            Eh bien, la foi n’est pas un mythe. C’est quelque chose que vous possédez réellement, juste comme ceci : supposons que j’aie un… Supposons que je meure de faim et – et je… vous venez me voir, et je dis : « Je meurs de faim. »

            Vous dites : « Qu’est-ce qui vous sauverait la vie ? »

            Je dis : « Un pain. »

            Et vous plongez la main dans votre poche et vous faites sortir vingt-cinq cents et vous me les donnez en disant : « Tenez, Monsieur Branham, vous ne devez pas mourir de faim. » 

            Eh bien, je n’ai pas encore le pain, mais j’ai le pouvoir d’achat du pain. Eh bien, je pourrais être à un mile [environ 1,6 km – N.D.T.] de là où se trouve le  pain, mais je peux être tout aussi heureux avec ces vingt-cinq cents dans ma main que je le serais avec le pain dans ma main, parce que j’ai le pouvoir d’achat du pain.

            Et quand la foi est ancrée, disant que c’est terminé, vous êtes tout autant heureux que si vous sautiez et criiez déjà, parce que c’est terminé. Vous avez la chose. C’est quelque chose que vous êtes certain de posséder. Rien ne peut ôter cela. Vous ne cherchez pas des preuves ni quoi que ce soit d’autre ; vous êtes simplement convaincu que vous avez la chose.

16        Maintenant, quand j’ai ce pain – ces vingt-cinq cents, il se peut que j’aie à gravir des collines, à traverser un terrain d’épines, à traverser des cours d’eau, et que j’aie peut-être à traverser des ponts, mais je suis continuellement dans la joie, parce que j’ai les vingt-cinq cents, sachant que je vais acheter le pain dès que je serai arrivé là. C’est le pouvoir d’achat. Eh bien, la foi, c’est le pouvoir d’achat des choses qu’on espère. C’est cela la foi authentique. Rien ne peut l’ébranler.

            Eh bien, la plupart des gens ont la foi, mais ils n’essaient pas d’utiliser cette foi qu’ils ont. Je crois que toute personne qui croit au Seigneur Jésus-Christ doit avoir une certaine quantité de foi. Mais la raison pour laquelle elle n’est jamais beaucoup utilisée, c’est parce que vous ne l’exercez pas beaucoup. D’habitude une personne qui vient à l’église, entre tout simplement, écoute un sermon, après quoi elle se lève et inscrit son nom dans le registre de l’église, et devient un bon membre de cette église. Ce n’est que jusqu’à ce point-là que les gens ont l’occasion d’utiliser leur foi.

17        Eh bien, la foi fera tout ce dont vous avez besoin que ce soit fait, si vous la mettez à l’œuvre. Mais aujourd’hui, la plupart des églises, elles… c’est tout ce qu’elles enseignent : juste accepter Jésus par la foi, et ça règle la question.

            C’est comme cet homme qui était – qui mangeait une tranche de pastèque. Il a dit : « C’est bon, mais il y en a encore quelque part. » Il en est donc ainsi, accepter Christ c’est bien, mais il y a encore plus.

            Et ainsi, quand un homme accepte Christ comme Son Sauveur personnel, alors toutes les bonnes choses que Dieu a promises sont juste à portée de la main. Croyez tout simplement cela.

            Eh bien, n’y allez pas quand vous êtes encore au point où vous vous dites : « Je ne sais pas si ça marchera. » C’est exactement comme quand vous êtes sûr que vous allez prendre un verre d’eau ; vous allez vous lever et traverser la pièce ; c’est tout aussi simplement qu’il faut y aller. Eh bien, le Seigneur l’a promis, cela règle la question, et allez-y tout simplement. Voilà la vraie et authentique foi.

18        Eh bien, si les gens mettaient… Si l’Eglise mettait plus de foi à l’œuvre, vous verriez plus de choses arriver dans l’Eglise. Le pasteur peut se tenir là le dimanche matin ; il peut se tenir là le dimanche soir ou n’importe quand et prêcher de toutes ses forces sur la foi, dans un puissant message, mais si les membres ne reçoivent pas ce message et ne commencent pas ensuite à le mettre à l’œuvre, ça va carrément tomber, et les oiseaux du ciel vont ramasser cela. Voyez-vous, voyez-vous ? Faites-la sortir et mettez-la à l’œuvre. Dieu veut que vous fassiez cela.

            Or, la foi, il y a toujours une expérience qui accompagne la foi. Comment cela serait-il possible ce soir ? Je vous dirais à vous femmes qui êtes ici, qui avez de petits canaris et autres que vous aimez, les petits animaux domestiques. A quoi servirait-il que vous leur donniez toutes les vitamines possibles au moyen des graines pour qu’ils aient des os très solides et – et – et de belles ailes et tout, si vous les gardez tout le temps en cage ? Voyez-vous ? C’est inutile de lui donner des vitamines, si vous voulez le garder en cage. Il n’a pas besoin de vitamines pour avoir des ailes solides, car il n’aura jamais l’occasion de les utiliser.

19        A quoi bon prêcher la Bible, au sujet d’un Dieu qui guérit, ou du Dieu qui a la puissance, pour dire ensuite aux gens que les jours des miracles sont passés ? A quoi bon envoyer des ministres aux séminaires, à des universités et ainsi de suite, pour qu’ils apprennent toutes ces différentes choses, pour qu’après – après ils viennent dire aux gens que c’est quelque chose qui a existé dans le passé, que cela n’existe plus ?

            C’est juste comme prendre un homme qui gèle à mort et lui dire : « Voici un beau tableau de la peinture d’un grand feu. » Cet homme ne peut pas se réchauffer à la peinture d’un feu. Il gèle et il lui faut être au chaud.

            Et un homme qui a soif de Dieu ne peut être satisfait jusqu’à ce que quelque chose se produise. Il s’agit d’une expérience. Et ce genre d’expérience produira une grande foi. Vous ne savez pas ce que c’est. Vous ne pouvez pas croire en un Dieu que vous n’avez jamais rencontré.

20        Par exemple, une fois dans la Bible, Israël devait aller en guerre contre les Philistins. Et ces derniers se tenaient là sur une colline, et Israël s’était réuni en face, de l’autre côté de la vallée. Et, bien sûr, c’est comme le diable, quand il pense avoir le dessus sur vous, il va simplement vous défier pour n’importe quoi.

            Et ils avaient là un énorme géant préhistorique du nom de Goliath. Ses doigts mesuraient quatorze pouces [environ 35,5 cm – N.D.T.], et il avait une lance comme une aiguille de tisserand, peut-être allant d’ici jusqu’aux marches. Et il a fait une proposition au peuple d’Israël. Il a dit (Combien le péché est sournois !) – il a dit : « Ne faisons donc pas couler de sang. » Il a dit : « C’est inutile que tout le monde se fasse complètement massacrer dans cette guerre. Cherchez-vous là un homme et qu’il vienne ici me combattre. Et si je le bats, vous nous servirez. Et s’il me bat, alors nous vous servirons. » Eh bien, c’est ce que fait le diable quand il pense qu’il a l’avantage.

21        S’il y avait un homme, dans toute l’armée d’Israël, qui pouvait combattre contre ce géant, c’était Saül. Il dépassait toute son armée de la tête. C’était un guerrier depuis sa jeunesse. Il savait manier le bouclier, la lance, comment manœuvrer et arracher cette lance de la main d’un autre homme. Il enseignait des hommes, car il était un évêque. Il savait enseigner toute la théologie. Mais le problème était qu’avec ça, il n’avait jamais fait une expérience d’avoir rencontré Dieu.

            Et ce grand géant se présentait là chaque jour et faisait sa fanfaronnade. Mais un jour, il fit sa fanfaronnade une fois de trop.

            Il y avait un jeune homme blond, aux épaules voûtées, avec une chevelure qui lui tombait sur les yeux, qui était venu au camp pour rendre visite à ses frères. Il avait des tartes aux raisins et autres, que son père avait envoyés là pour ces garçons. Et il s’appelait David. C’était un petit gardien de moutons. Et quand il a entendu ce géant sortir là et dire  : « Qu’allez-vous faire à ce sujet, les amis ? » Il a dit cela à un mauvais moment. Cela est tombé dans les oreilles de quelqu’un qui connaissait Dieu.

            Il a dit : « Voulez-vous me dire que l’armée du Dieu vivant va se tenir là et laisser ce Philistin incirconcis défier cette armée ? »

22        Je me demande aujourd’hui comment il peut se faire que l’incirconcis se lève et se tienne là au milieu du jour, alors que Jésus-Christ s’est manifesté sur la terre avec une Bible ouverte. Voulez-vous dire que moi je me tiendrais tranquille devant ce monde incirconcis, avec toute leur théologie, leur instruction et tout, qui défie la sainte Parole de Dieu, alors que mon Dieu est vivant ? Jamais ! Même si je devais m’effondrer sur-le-champ, je prendrai position pour Dieu et me tiendrai sur Sa Parole. Pourquoi ? Ces ministres feront la même chose. Pourquoi ? Pour la même raison qui poussa David à dire ce qu’il a dit. Qu’on les appelle des saints exaltés, qu’on les traite de tout nom possible, ils savent de quoi ils parlent.

« Oh ! dites-vous, mais cet homme est un archevêque. » Il pourrait être même un pape, cela ne change rien.

David n’avait pas toute la formation que – que Saül avait eue, et il n’était qu’un tout petit avorton. Mais il était… La Bible dit qu’il était blond, juste un petit homme. Il portait un petit manteau en peau de brebis, au-dessus d’un petit… vous savez, comme un petit «panty-waist» [sorte de complet pour enfant – N.D.T.], comme on l’appelle. Et le voilà qui se tenait là, regardant ses frères et les autres, il a dit : « Vous voulez dire que vous allez laisser ce Philistin, cet incirconcis insulter l’armée du Dieu vivant ? » Il a dit : « Je vais aller me battre avec lui. »

Oh ! ça c’était avoir du courage. Que Dieu nous donne encore des David aujourd’hui. C’est ce dont nous avons besoin.

23        Sur base de quoi David parlait-il ? Et ses frères ont dit : « Oh! je sais que tu veux te montrer malicieux. Nous savons bien que tu es venu ici avec cette malice dans ta voix, nous allons donc te renvoyer. »

            Et cela parvint à Saül. Saül l’a donc fait venir et a voulu savoir qui était ce jeune homme. Et on l’a amené là devant Saül, et – et Saül a dit : « Tu ne peux pas te battre avec cet homme, a-t-il dit, tu n’es qu’un enfant. Et lui, il est guerrier depuis sa jeunesse. » Et il a dit… Je voudrais que vous remarquiez ce que David a dit. Saül a dit : « Un instant. Si tu veux aller, je vais – je vais t’équiper. » Il a donc ôté son propre bouclier et il l’a donné à David et il a mis son armure sur David. Et pouvez-vous imaginer l’aspect de ce casque… cette grosse tête de Saül et ce chapeau posé sur les petites oreilles de David ? Et les épaules étaient à peu près larges comme ceci et le bouclier de l’armure à peu près large comme ça. Eh bien, le pauvre petit ami n’arrivait pas à tenir cela ; ça c’est chercher à mettre des titres de doctorat sur un homme de Dieu.

24        Et Saül s’est rendu compte que sa veste théologique n’allait pas à un homme de Dieu. Il a dit : « Débarrassez-moi de cette histoire. Je ne sais rien de cela » ; la manière de se tenir là pour réciter le soi-disant credo des apôtres, et dire : « Aaamen. » Eh bien, il ne savait rien de cela.

            Il a dit : « Laissez-moi plutôt aller avec quelque chose dont je parle avec certitude. » Dieu sait que ce dont nous avons besoin ce soir, c’est des hommes dans l’armée de Dieu, qui savent de quoi ils parlent. Il n’est pas question d’avoir ou non un diplôme de doctorat ou quoi d’autres ; ils pourraient ne pas connaître leur ABC, mais ils connaissent Christ. C’est donc ça l’essentiel.

            David a dit : « J’ai fait une expérience. J’ai fait l’expérience de cette puissance dont je parle. Un jour j’étais là-bas derrière, à l’arrière du désert, en train de paître les brebis de mon père, et un ours a fait irruption et en a attrapé une. Et j’ai simplement pris la fronde et à l’aide de cela je l’ai jeté à terre , j’ai arraché la brebis de sa gueule. » Et il a dit : « Un lion est venu et en a pris une, et je l’ai jeté à terre, et il s’est dressé contre moi et je – je l’ai tué. Eh bien, a-t-il dit, le Dieu qui les a livrés entre mes mains, ne livrera-t-Il pas à plus forte raison ce Philistin, cet incirconcis qui insulte l’armée du Dieu vivant ? »

25        Si Dieu vous a délivré du péché, à combien plus forte raison vous délivrera-t-Il de votre maladie. Il est capable de prendre votre nature, de la changer pour faire de vous une nouvelle personne. Pourquoi auriez-vous peur d’une quelconque maladie ? Et s’Il peut sauver votre âme et changer votre nature, changer vos motifs, changer vos opinions, à combien plus forte raison peut-Il changer votre maladie en bonne santé et la remettre à l’endroit exact, à sa place. C’est si simple que nous passons par-dessus cela. Il y…

            Et, naturellement, il a dit : « J’admire ton courage, fiston, mais c’est ta propre mort. » Il a donc pris sa petite fronde et a ramassé cinq pierres. Il en a mis une dedans, et Goliath s’est moqué de lui. Je voudrais que vous soyez attentifs. Il avait cinq pierres. Et vous les garçons, vous savez ce que c’est qu’une fronde, un morceau de cuir avec… Eh bien, nous étions capables avec cela d’atteindre une libellule sur la clôture, tout aussi facilement. Et puis nous… Ce sont là cinq doigts, cinq pierres ; la f-o-i [f-a-i-t-h en anglais – N.D.T.] en J-é-s-u-s. Le voilà qui s’avance. Le géant doit tomber maintenant. Et il a remporté la victoire. Pourquoi ? Il avait une expérience par laquelle il était certain que Dieu était capable de délivrer.

26        Aucun homme n’est habileté à se tenir derrière l’estrade av-… ou plutôt la chaire, avant d’avoir rencontré Dieu et fait une expérience. Personne n’a le droit de se dire chrétien avant d’avoir fait au préalable une expérience avec Dieu. C’est juste.

            C’était Abraham, après… Il n’était qu’un homme ordinaire qui est venu habiter à – à Shinéar, dans la ville d’Ur. Et il n’était qu’un croyant ordinaire. Mais un jour Dieu l’a rencontré et Il lui a parlé. Et Abraham a fait une expérience. Et après qu’il eut fait cette expérience, Abraham pouvait dire à Sara : « Va te procurer des couches et prépare toutes les épingles ; nous allons avoir l’enfant, peu m’importe combien tu es âgée. »

            Pourquoi ? Il avait d’abord fait une expérience en parlant face à face avec Dieu. Il pouvait appeler ces choses qui n’étaient pas comme si elles étaient, après qu’il avait rencontré Dieu et fait une expérience ; pas avant cela, après.

            C’est là le problème qu’ont les gens ce soir, dans ces grandes villes et dans toutes les villes du monde, c’est parce qu’ils refusent de recevoir le Saint-Esprit.

27        Vous méthodistes, vous baptistes, vous presbytériens et vous catholiques, vous êtes des êtres humains pour lesquels Christ est mort. Et vous avez tout autant droit à ces bénédictions que les pentecôtistes. Mais voilà tout le problème : vous vous contentez d’écrire votre nom dans le registre d’une église au lieu de rester là jusqu’à ce que vous fassiez l’expérience selon laquelle Dieu vous a changé par le baptême du Saint-Esprit. Il faut qu’une expérience accompagne la foi. Vous savez où vous avez été. Eh bien, David savait de quoi il parlait. Il avait rencontré Dieu.

            Abraham savait de quoi il parlait, car il avait rencontré Dieu. Il a persévéré pendant vingt-cinq ans parce qu’il croyait à ce Dieu qu’il avait rencontré ; cela a ôté de lui toute ombre de doute. Et il a attendu vingt-cinq ans jusqu’à ce que le bébé naisse. Pourquoi ? Il avait fait une expérience en rencontrant Dieu.

28        Maintenant, il y eut Moïse qui était élevé dans toute la théologie que l’Egypte pouvait se permettre de lui offrir. Il était si intelligent qu’il pouvait enseigner la sagesse aux maîtres de l’Egypte. Et il savait qu’il était un Hébreu de naissance. Il savait qu’il était un libérateur de naissance. Mais voyez quel gâchis il a fait de cela, quand il a essayé par lui-même, avant de faire une expérience. Il avait toute l’érudition. Il savait qu’il était le libérateur. Mais, voyez-vous, il n’avait encore fait aucune expérience. Mais, oh ! frère, quand il a rencontré Dieu là dans ce buisson ardent, il a alors su ce qu’il cherchait ; il a su en Qui il avait cru. Après avoir vu Celui qui est invisible, il a pu tenir les autres quatre-vingts ans.

            Quel spectacle ridicule que de voir un homme… Combien la foi change un homme lorsqu’il rencontre Dieu ! Cela vous amènera à faire des choses qui semblent si bizarres aux yeux du monde. Cela vous amènera à agir différemment, et ne prêtez pas attention à ce que quiconque dit, aussi longtemps que vous savez ce que… à Qui vous avez parlé.

29        Moïse, fuyant l’Egypte, est resté quarante ans dans le désert ; mais après cinq minutes passées dans la présence de ce buisson, le voilà le lendemain matin qui descend en Egypte, son épouse assise à califourchon sur une mule, avec un enfant sur chaque hanche. Et lui, un homme de quatre-vingts ans, avec un vieux bâton en main, la barbe flottant au vent. « Où vas-tu, Moïse ? »

            « Je m’en vais en Egypte pour prendre le contrôle . » Une invasion par un seul homme! La vérité est qu’il l’a fait.

            Pourquoi ? Il avait une expérience en tant que guerrier et en tant que jeune homme. Sans expérience, il a fui loin de la présence de Pharaon. Mais quand il a fait une expérience, il s’est avancé devant sa face et lui a dit : « Je vais frapper ce pays de plaies si tu ne laisses pas partir ce peuple. » Il n’avait pas peur. Pourquoi ? Il avait rencontré Dieu face à face.

            Frère, sœur, il y a un lieu secret que chaque croyant doit fréquenter, derrière le désert, là sur ces sables sacrés. Oh ! aucun docteur en théologie, aucun savant du grec ou de l’hébreu, aucune école ni séminaire… On peut vous entortiller entièrement dans tous ces genres de choses, mais si vous avez déjà rencontré Dieu sur ces sables sacrés, Satan ne peut pas mettre ses pieds sur ces sables. Vous êtes sûr que vous avez rencontré Dieu. Quelque chose de réel… Qu’était-ce ? Vous avez parlé à Dieu vous-même. Vous avez fait une expérience.

30        Aucun homme n’a le droit de se tenir à la chaire pour prêcher l’Evangile s’il n’a pas fait l’expérience de derrière le désert. Aucun homme, personne n’a le droit de se dire chrétien tant qu’il n’a pas fait l’expérience de derrière le désert. C’est toujours derrière le désert ; nous appelons cela la chambre haute, mais c’est malgré tout derrière le désert aussi. C’est là que vous rencontrez Dieu.

            Oh ! comme c’est ridicule ce soir de faire entrer les gens dans l’église juste par le baptême d’eau et l’inscription de leurs noms dans le registre ! Oh ! nous avons besoin d’un réveil à l’ancienne mode, à la saint Paul, du Saint-Esprit de la Bible une fois de plus en plein dans l’église, et d’une vraie réunion à l’ancienne mode, d’une expérience.

            Après que vous avez fait une expérience, vous savez alors de quoi vous parlez. C’est alors que vous avez la foi.

            Les gens pourraient expliquer cela en disant : « Eh bien, maintenant, vous ne devriez pas être méthodiste, vous ne devriez pas être pentecôtiste. » Ils pourraient vous en dissuader, mais quand vous en arrivez à ce lieu sacré où vous avez rencontré Dieu, frère, Satan ne peut pas mettre ses sales pieds à cet endroit. Vous savez que vous avez parlé à Quelqu’un, là. Vous êtes sûr que quelque chose est arrivé. Absolument. Vous avez été là. Vous savez tout ce qu’il en est. Dès ce moment-là, vous pouvez aller et vous comporter comme un véritable chrétien.

31        Oh ! aujourd’hui le comportement des gens qui se disent chrétiens… Il n’est pas étonnant que nos pauvres femmes se fardent le visage, se coupent les cheveux, portent de petits shorts et tout. C’est parce qu’elles ne sont pas arrivées à cet endroit là derrière, sur ce sable sacré, là-bas. C’est juste.

            Il n’est pas étonnant que nos hommes permettent cela, fument la cigarette et tout. Ils n’ont pas trouvé ce lieu sacré, là-bas quelque part, où Dieu et l’homme se rencontrent. C’est juste. C’est ce dont nous avons besoin ce soir. Mon cher ami, vous savez cela. C’est une disgrâce dans les jours où nous vivons, c’est la raison pour laquelle Dieu ne peut pas envoyer un réveil ; Il n’a pas grand-chose sur quoi bâtir la chose, les amis. Oui… Mais Il…

32        Eh bien, je suis content de ceci ; « Ces pierres sont capables de… De ces pierres-ci Dieu peut susciter des enfants à Abraham. » Il y en a encore quelques-uns qui sont restés autour de la chose, dans un magasin, là au travail et ainsi de suite, qui aiment toujours Dieu. Il a toujours eu un reste de gens; Il en a ce soir, qui croient en Lui, peu importe ce que quiconque dit, ils croient que c’est la vérité… une expérience : connaître Dieu, connaître Sa puissance et L’aimer. Oh ! après que vous avez fait une expérience avec Dieu, quelle personne différente cela fait de vous ! Combien cela vous fait savoir où vous vous tenez !

            La mort elle-même ne peut pas vous séparer de cela. Non, David a dit : « Oui, quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrai aucun mal, car Tu es avec moi. » Ayons un comportement correct.

33        Il y a quelque temps, là dans le Sud, on vendait des gens de couleur comme esclaves, à l’époque où les – les Africains les amenaient là aux Boers et les vendaient comme esclaves. Et ils les achetaient dans des marchés exactement comme vous achetez des voitures d’occasion, des êtres humains ! Et des négociants passaient pour les vendre et les acheter.

            Un jour, un négociant est passé dans une certaine plantation pour acheter des esclaves. Et – et le propriétaire a dit : « J’ai quelques esclaves à vendre. »

            Il a dit : « Eh bien, laissez-moi les examiner. » Et il a observé les esclaves, ils étaient loin de maman et de papa, loin de bébé et du mari, et ils ne retourneraient jamais. Ils étaient des esclaves, et ils allaient mourir ici sur une terre étrangère. Souvent ils étaient tristes, ils pleuraient, et ils étaient tout bouleversés, parce qu’ils ne reverraient jamais leurs bien-aimés. Ainsi il y… On les fouettait pour les faire travailler.

34        Et il a pu remarquer un jeune homme. On n’avait pas besoin de le fouetter. Il avait la tête relevée, le torse bombé, et il était vraiment prompt. Et cet acheteur d’esclaves a dit : « J’aimerais acheter cet esclave-là. »

            Mais le propriétaire a dit : « Il n’est pas à vendre. »

            Il a dit : « Pourquoi est-il à vendre ? » Il a dit : « Est-il le chef des autres ? »

            Il a dit : « Non, c’est juste un esclave. »

            « Eh bien, a-t-il dit, peut-être que vous le nourrissez mieux que les autres esclaves ? »

            Il a dit : « Non, il mange à la cantine avec les autres. »

            « Eh bien, a-t-il dit, qu’est-ce qui le rend si différent des autres ? »

            Il a dit : « Pendant longtemps moi-même, je me le demandais jusqu’à ce que j’ai découvert. Le papa de ce garçon, là dans sa patrie, est le roi de la tribu. Bien qu’il soit un étranger et dans un pays éloigné, il sait toujours qu’il est un fils de roi, et il se comporte en tant que tel. »

35        Oh ! bien que l’on nous critique et qu’on nous traite de fous, nous sommes toutefois des fils et des filles du Roi. Nous sommes des étrangers, mais néanmoins nous savons que « notre Père est riche en maisons et en terres ; les richesses du monde sont entre Ses mains ». Nous sommes les enfants du Roi. Comportons-nous en tant que tels. Redressons-nous. Faisons face à l’ennemi et prenons conscience que Dieu est notre Père. Il est le Roi. Bien que nous soyons dans un monde de la mode, de l’instruction et de la théologie, cela n’a rien à voir. Bombez le torse. Allez de l’avant. Croyez en Dieu. Certainement. Faites une expérience quand vous naissez dans cette famille royale.

            Après avoir fait cette expérience, comportez-vous en conséquence. Certainement. Maintenant, c’était…

            Voyez-vous, un jour, quand Philippe est allé chercher Nathanaël, c’était… Il pouvait aller trouver Nathanaël et lui dire après avoir entendu Jésus dire : « Ton nom est Simon. Et le nom de ton père c’est Jonas », après avoir fait cette expérience, il pouvait aller dire à Philippe, ou plutôt à Nathanaël, les glorieuses choses qu’il avait vues Jésus accomplir. Comment, avant ? Après qu’il eut vu, après qu’il eut vu Jésus faire cela.

36        Ces apôtres-ci… Et avant que Jésus leur ait dit d’avoir foi en Dieu, et de déplacer des montagnes, Il a démontré ce qu’Il pouvait faire. Il a maudit l’arbre et Il les a alors laissés voir celui-ci sécher. Voyez-vous ? Après qu’ils ont vu l’arbre sécher, alors Il a dit : « Ayez foi en Dieu. », après qu’Il eut fait quelque chose, après qu’Il eut prouvé Qui Il était.

            Et quand Nathanaël avait… sur son chemin du retour, il discutait avec Philippe, il disait : « Eh bien, rien de bon ne peut venir de Nazareth. »

            Mais quand il est venu dans la Présence de Jésus et que Jésus a dit : « Voici un Israélite, dans lequel il n’y a point de fraude », il a dit : « Rabbi, quand m’as-Tu connu ? »

            Il a dit : « Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous l’arbre, Je t’ai vu. »

            C’était après que Jésus a dit cela qu’il a dit : « Tu es le Fils de Dieu, Tu es le Roi d’Israël. » Après avoir fait l’expérience de voir cela, il était alors convaincu qu’Il était le Fils de Dieu.

            Jésus a dit : « Parce que Je t’ai dit que Je t’ai vu sous l’arbre, crois-tu en Moi ? »

37        Il y a eu la femme qui a discuté avec Jésus sur la religion de l’un et de l’autre, quand Il était assis au puits… « Tu dis que Tu es plus grand que notre père Jacob ?’ Eh bien, Tu es un Juif. Il y a une ségrégation dans ce pays. Tu n’es pas censé me parler. Et vous dites que les gens devraient adorer à Jérusalem, mais nous, nous disons que c’est sur cette montagne. » Voyez-vous ? Elle discutait avec Lui  sur sa religion à elle. Elle voulait tenir une petite discussion avec Lui.

            En fait, elle ne comprenait pas Qui Il était, jusqu’à ce qu’Il a dit : « Va chercher ton mari et viens ici. »

            Elle a dit : « Je n’ai point de mari. »

            Il a dit : « Tu as dit vrai. Tu en as eu cinq. Et celui avec qui tu vis maintenant n’est pas ton mari. »

            « Tu as dit vrai. » C’est après qu’Il a dit cela que la femme a laissé la cruche d’eau, qu’elle a couru dans la ville et qu’elle a dit : « Venez voir un Homme qui m’a dit ce que j’ai fait. Ne serait-ce point le Messie ? » Après qu’Il lui eut dit cela. Alors, elle n’a plus voulu discuter avec Lui. Après qu’Il s’est révélé…

38        C’était après que la femme qui souffrait de la perte de sang a touché Son vêtement et qu’elle est allée s’asseoir, croyant dans son cœur qu’elle avait la foi pour sa guérison. Et c’était après que Jésus a regardé tout autour et dit : « Qui M’a touché ? » et que personne ne dit mot. Et Il a cherché des yeux dans l’auditoire et a dit à la petite femme le problème qu’elle avait, et qu’elle était guérie. C’était après cela que tout le monde se mit alors à toucher Son vêtement, car eux aussi testaient leur foi.

            Le monde veut voir quelque chose de réel. J’ai faim des choses réelles. Je désire ardemment voir une église se tenir debout dans ces derniers jours. Je désire ardemment sentir le merveilleux corps pentecôtiste de Christ, à l’ancienne mode, ressusciter dans la puissance du Saint-Esprit, appelant bien le bien, et mal le mal. Mon cœur soupire de voir cela.

            Le petit reste qui est dans l’attente, n’attend pas de voir combien nous pouvons rendre grandes nos dénominations ; ils n’attendent pas de voir combien nous pouvons bien nous habiller ou combien nous pouvons construire une grande église ; ils attendent de nous voir manifester la Vie du Seigneur Jésus-Christ dans l’amour et la puissance.

39        Ils attendent de voir le moment où les unitaires, les binitaires, les trinitaires et tous ensemble vont démolir leurs petits murs et se mettre la main dans la main, en disant : « Nous sommes frères. » Il attend que les Assemblées, ceux de la Sainteté, ceux de la Sainteté de la Pentecôte, ceux de l’Eglise de Dieu, les Mexicains, les gens de couleur, les – les Japonais, les Blancs, tous ensemble, joignent les rangs comme un seul grand corps de Jésus-Christ.

            Cela leur importe peu combien nous pouvons donner une bonne instruction à nos prédicateurs. Ils veulent voir la réalité ; s’il y a une réalité, alors ils font une expérience. C’est ce dont nous avons besoin, une expérience.

40        Il n’y a pas longtemps, j’ai vu l’homme le plus insensible que j’aie jamais vu de ma vie être amené à Christ par une telle chose. Ici, dans ces Etats de la Nouvelle-Angleterre où je chasse, j’ai un brave ami. Il… Je pense qu’il est assis juste ici derrière ce soir. C’était l’un des meilleurs chasseurs que j’aie jamais suivi. Et j’aime faire la chasse, non pas pour tuer le gibier, c’est le… C’est juste pour être seul avec Dieu, m’éloigner de toute la fumée de l’essence et de la cigarette, et de toutes les histoires, pour pouvoir être seul avec Dieu, là-haut dans la cathédrale, au sommet de la montagne, à des kilomètres et des kilomètres. Alors Dieu descend, et vous pouvez L’entendre murmurer à travers le pin. Vous pouvez L’entendre crier là-bas dans le loup. Vous pouvez L’entendre dans le cerf qui brame. Eh bien, vous pouvez tout simplement L’entendre partout. Quand l’aigle crie, vous pouvez Le voir, L’écouter.

            Et je faisais la chasse par ici dans les monts White avec un brave ami. C’était un bon chasseur, un merveilleux tireur, un bon compagnon, mais c’était l’homme le plus méchant que j’eusse jamais vu. Il était cruel. Il tirait sur les petits faons juste pour m’indisposer. Et il prenait un petit… Un petit faon, c’est le petit du cerf.

41        Et maintenant, si la loi vous autorise de tuer un faon, c’est en ordre ; il n’y a rien contre cela. Abraham a tué un veau et il l’a donné à manger à Dieu, ainsi… Mais pas leur tirer simplement dessus sans cesse, juste pour se montrer méchant. Voyez-vous, ça c’est votre – c’est votre perversion, votre attitude.

            Et ainsi il – il tirait simplement sur ces petits faons. Et je disais : « Burt, ne fais pas ça. Tu es le gars le plus méchant que j’aie jamais vu. »

            Et il disait : « Oh ! Billy, ressaisis-toi. Tu n’es qu’un prédicateur poltron. »

            « Eh bien, disais-je, il ne faut pas être un prédicateur poltron pour distinguer le bien du mal. » Je disais : « Tu ne devrais pas faire cela. »

            Et une année, quand je me suis rendu là, il s’était procuré un petit sifflet. Et il pouvait prendre ce petit sifflet et faire entendre exactement le cri du petit du cerf qui crie pour réclamer sa maman.

            Et je – j’ai pensé : « Tu ne vas pas utiliser cela, monsieur. »

            « Oh ! a-t-il dit, ressaisis-toi, Billy. »

42        Et ce jour-là, nous sommes allés chasser… un très bon chasseur ; j’aime traquer avec lui. Et on se séparait dans les bois, et on ne devait jamais se préoccuper de le chercher ; on savait où il se trouvait. Et nous étions donc… On a chassé ensemble jusque vers midi, et nous allions ensuite nous séparer et redescendre différentes montagnes pour revenir à notre camp.

            Et cela… il… Juste avant, vers 11 h 30, il marchait devant. Nous n’avions pas vu de traces du tout, et la neige au sol atteignant environ six pouces [environ 15 cm – N.D.T.], un temps favorable pour suivre les traces. Mais cela faisait un bon bout de temps que la saison des cerfs avait commencé et il y avait beaucoup de tirs, les cerfs étaient tout effrayés. Nous appelons cela avoir la trouille. Ils étaient effrayés, ils restaient dans les fourrés, et sous les tas de broussailles, et partout où ils pouvaient se retrancher, particulièrement pendant la journée.

43        Ainsi, il s’est un peu abaissé dans une petite clairière, et alors je l’ai vu plonger la main dans son manteau, et je pensais qu’il allait prendre son déjeuner et que nous allions prendre notre déjeuner ensemble. Nous apportions du chocolat chaud et – et des sandwichs, au cas où nous allions nous égarer… Et il – il – il a donc fait entrer la main là-dedans et il en a fait sortir ce vieux petit sifflet, et il a fait entendre un petit cri. Et alors, juste de l’autre côté de la clairière, à peu près comme la distance de cet endroit, une mère biche s’est dressée. Eh bien, c’est la mère cerf, la biche. Oh ! c’était un bel animal ! Et je n’oublierai jamais son aspect. Elle a dressé ces très grandes et belles oreilles, se tenant là avec ses gros yeux bruns, et les veines semblaient être sur sa face, elles étaient bien visibles.

            Et il s’est tourné vers moi avec ces yeux de lézard et il a dit… Il s’est en quelque sorte incliné – incliné. Je me suis dit : « Burt, tu ne vas pas faire ça ! » Et j’ai entendu le – le levier reculer, et il a fait reculer la culasse, et il a introduit une balle dans ce fusil calibre 30-06. Je me suis dit : « Burt, tu ne vas certainement pas faire cela ! » Il a donc de nouveau fait retentir un cri sec comme cela, et la vieille mère cerf… Eh bien, c’est très inhabituel qu’ils se dressent comme cela, surtout à cette heure de la journée, et pendant la saison de chasse… Elle s’est carrément avancée dans la clairière.

44        Eh bien, n’importe qui d’entre vous frères qui faites la chasse sait qu’ils ne font pas cela. Et c’est très… Qu’était-ce cependant ? Pourquoi se tenait-elle là ? Et Burt a bougé. Et le cerf l’a vu. S’est-elle enfuie ? Non, elle s’est tenue là. Qu’était-ce ? Elle ne faisait pas la religion. C’était une mère. Il y avait en elle quelque chose de réel. C’était le véritable amour. Un bébé criait, et elle avait en elle quelque chose qui appelait et répondait ; c’était une mère. Et elle a vu le chasseur ; elle a frémi quelque temps, elle a encore cherché ce bébé.

J’ai vu Burt baisser ce fusil; ce réticule de la lunette est arrivé juste sur son cœur. Je me suis dit : « Oh ! c’est un tireur d’élite! » Je me suis dit : « Oh ! la la ! dans une seconde ou deux, il va faire sauter directement son cœur loyal en elle. » Je me suis dit : « Comment peux-tu faire ça, Burt ? Comment peux-tu être si méchant ? » Cette mère manifeste là le véritable amour maternel. Elle n’est pas une hypocrite. Elle est vraiment… Il y a un bébé qui a des ennuis. Elle doit savoir ce qu’il en est. C’est une mère. 

45        « Comment, me suis-je dit, comment peux-tu faire ça ? » Cette grosse balle de 180 grains [environ 11,6 g – N.D.T.], si près, allait la faire sauter à 15 pieds [environ 4,5 m] et faire sauter directement son cœur en elle. Et je me suis dit : « Burt, comment peux-tu faire ça ? Espèce de cruel ! faire sauter d’elle le cœur de cette pauvre mère, elle qui a un tel cœur, si loyal ! Si loyal… »

            J’ai tourné le dos. Je me suis dit : « Ô Dieu, aie pitié de cet homme. Comment peut-il être si cruel ? » J’ai attendu, attendu... Le coup n’était jamais parti. Et je me suis retourné pour regarder, et le fusil allait comme ceci… Il s’est tourné vers moi, et les larmes coulaient sur ses joues, il a jeté ce fusil par terre ; il a dit : « Billy, j’en ai assez de cela ; parle-moi de ce Jésus ! » Là, sur ce banc de neige, j’ai conduit à Christ cet homme cruel. Pourquoi ? Ce n’était pas à cause de ma prédication, non, mais parce qu’il avait vu quelque chose de réel. Il a vu quelque chose qui n’était pas une imitation. Il avait vu quelque chose d’authentique.

46        Et, les amis, je vous assure ce soir que le monde cherche quelque chose d’authentique, pas un credo fait de main d’homme, mais un Jésus qui vit, règne, apporte l’amour, la paix, la joie, qui met fin aux différends, et qui amène les hommes à aimer les hommes, et les femmes à aimer les femmes. Le monde veut voir quelque chose de réel.

            Frère, sœur, Dieu a cela pour vous. Cela se trouve ici maintenant même. Rencontrez cette chose réelle. Devenez autant chrétien que cette biche était une mère. Peu m’importe, on peut vous traiter de saint exalté, on peut vous traiter de fanatique, vous résisterez en face à l’ennemi et déclarerez que vous aimez Dieu. La véritable foi, pensez-y, c’est ce qu’il nous faut ce soir, les amis, c’est quelque chose de réel.

47        Inclinons la tête juste un instant maintenant. Et maintenant, pendant que nous attendons une minute, je me demande s’il y a quelqu’un ici ce soir dans la salle qui voudrait lever la main, et dire : « Ô Dieu, accorde-moi ce genre d’Esprit du Christianisme, qui me rendra aussi loyal vis-à-vis de Christ que cette mère cerf l’était vis-à-vis de son petit. Ô Seigneur, j’ai été membre d’église pendant des années. J’ai confessé être chrétien, mais en fait, je n’ai pas cette chose réelle. J’ai besoin d’une foi réelle. J’ai besoin de l’expérience de la nouvelle naissance, ô Dieu. J’ai besoin de ce sable sacré qui me changera d’un poltron douteur en un véritable guerrier plein de foi qui peut prendre Dieu au mot. »

            Si vous voulez que l’on se souvienne de vous dans la prière, levez la main, je vous prie, partout dans la salle. Que Dieu vous bénisse ; c’est bien. Là aux balcons, là-haut au second balcon, levez la main. Dites : « Ô Dieu, souviens-Toi de moi. » Que Dieu vous bénisse. Au troisième balcon, dites : « Souviens de Toi de moi. » Que Dieu bénisse chacun de vous maintenant. Il est ici. Il va le faire. Il voit votre main. Dites : « Ô Seigneur Dieu, aie pitié. Donne-moi l’amour dans mon cœur, Seigneur. »

48        « Eh bien, j’ai été très zélé pour ma dénomination. » Vous devez l’être ; c’est bien, mais, oh ! ne mettez jamais cela avant Christ. C’est là que l’église sort de la ligne ce soir ; elle s’éloigne avec des crédos. Voyez-vous ? Ne faites pas cela. Revenez à Christ. Pensez-y maintenant. Dites : « Ô Dieu, crée en moi l’amour. Donne-moi la foi, juste autant de foi pour prendre position pour Toi et pour accepter aussi ma guérison ce soir, comme cette mère cerf avait dû se tenir là, sans crainte, parce qu’il y avait quelque chose de réel en elle. »

            Seigneur Dieu, le service T’appartient, Père. Deux cents ou trois cents mains se sont levées. Ils T’aiment, ils veulent quelque chose de réel. Ils sont fatigués, ils ont couru partout, allant d’une église à une autre, ou d’un endroit à un autre, vivant dans les ruelles avec la racaille, et dans les maisons de jeu et… Ou peut-être qu’ils essayent de se cacher au coin pour que le pasteur ou quelqu’un d’autre ne les voient pas faire des choses qui ne sont pas correctes. Ô Dieu, qu’ils viennent carrément au grand jour maintenant. Ils ont levé la main. Ils ont besoin de quelque chose de réel. Donne-leur quelque chose de réel, Seigneur. Donne-leur Jésus, afin qu’Il puisse leur donne le Saint-Esprit et les remplir de Sa bonté, de Sa puissance et de Son amour. Cela les amènera à avoir une foi impérissable dans l’Agneau de Dieu. Accorde-le, Seigneur, ils sont à Toi.

            Eh bien, Il a dit : « Nul ne peut venir à Moi, si le Père ne l’attire. Et quiconque viendra, Je lui donnerai la Vie Eternelle et le ressusciterai au dernier jour. » Tu es donc ici, Seigneur. Tu attires. Et, ô Jésus, Tu as dit ces Paroles : « Celui qui écoute Ma Parole et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle, et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la Vie. »

49        Qu’ont-ils fait lorsqu’ils ont levé la main, Seigneur ? Ils ont défié les lois de la pesanteur. Eh bien, il y a en eux un Esprit qui leur a fait savoir qu’ils avaient tort, il y a un Esprit à côté d’eux, le Saint-Esprit, qui disait : « Mon enfant, accepte-Moi. » Et ils ont levé la main vers le Créateur.

            Certainement, Tu as inscrit leurs noms dans le Livre, Seigneur. Maintenant, remplis-les du Saint-Esprit. Accorde-leur une expérience maintenant même, Seigneur, ce soir dans cette réunion, afin qu’ils ne l’oublient jamais, qu’ils partent d’ici sachant que Jésus est ressuscité des morts, qu’Il est vivant, et qu’Il vit dans leurs cœurs.

50        Accorde à ces pasteurs, Seigneur, une double portion de foi. Ce sont des bergers, Seigneur. Ce sont eux qui conduisent le troupeau. Oh ! réveille ces pasteurs ce soir, Seigneur. Réveille Tes pasteurs ; Tu vas réveiller toute la ville. Accorde-le, Seigneur. Fais-le, Père. Accorde-leur ce soir une foi solide, Seigneur. Que leurs églises soient comme des enclumes, avec des étincelles du salut volant dans tous les sens, alors qu’ils battent et façonnent le matériel pour que le Maître l’utilise. Accorde-le, Seigneur. Et maintenant, que Jésus vienne, qu’Il se présente Lui-même ce soir comme étant le même hier, aujourd’hui et éternellement.

            Père, nous parlions tout simplement de la manière dont Tu t’es révélé dans les premiers jours à Ton Eglise en parlant à Pierre, ce pêcheur ignorant, en lui disant qui il était et le nom de son père. Ensuite, après que Tu lui as dit cela et qu’il a cru en Toi, Tu lui as donné les clés du Royaume, après qu’il a cru cela, après que Tu lui as parlé.

            Nathanaël a dit : « Quand M’as-Tu connu, Rabbi ? »

            Il a dit : « Eh bien, avant que Philippe t’appelât. » Et Tu as dit : « Je suis le Cep. Vous êtes les sarments. » Nous savons que le cep ne porte pas de fruit, il donne simplement la vie au sarment, et c’est le sarment qui porte les fruits.

51        Ta Parole nous dit que Tu es le même hier, aujourd’hui et éternellement. Si Tu t’es révélé aux Juifs en ce jour-là, à la fin de leur âge, et Tu ne t’es jamais manifesté de cette façon devant les Gentils, alors, ô Dieu, quand Tu prends une décision, elle doit demeurer pour toujours la même, car Tu ne peux pas changer. Tu ne deviens pas plus intelligent ; Tu es infini dès le départ.

            Et, ô Père, nous prions donc pour ceci, après que Tu l’as promis, que Tu manifestes cela ce soir, au Nom de Jésus. Amen.

52        Maintenant, ce soir dans l’auditoire, frère, sœur, vous qui avez levé la main, immédiatement après le service de guérison, je voudrais que vous veniez ici. Je voudrais prier un petit peu avec vous après cela. Je suis content pour vous. Ne vous sentez-vous pas bien ?

            Combien connaissent ce bon vieux cantique : Je vais Le louer. Je vais Le louer. Louer l’Agneau immolé pour les pécheurs. N’aimez-vous pas L’adorer maintenant, après que le message est terminé ? L’adorer… Eh bien, chantons cela. Frère Claire, venez ici, peut-être… et… Je vais Le louer. Louer l’Agneau immolé pour les pécheurs. Tout…?… [Frère Claire conduit dans le cantique Je vais Le louer. – N.D.E.]

            Cela ne vous réjouit-il pas fort ? Ne vous sentez-vous pas tout récuré, comme si quelque chose vous a frappé ?

            Chantons ce bon vieux cantique de l’Eglise Ma foi regarde à Toi, Toi Agneau du Calvaire, Sauveur divin… Adorez-Le tout simplement dans l’Esprit pendant que vous chantez. Eh bien, j’aime ces bons vieux cantiques…?… [Frère Claire conduit dans le cantique Ma foi regarde à Toi.]

            Fredonnons cela. Maintenant, très bien. Je voudrais que tous ceux qui sont assis près de vous, ne quittent pas leurs sièges des balcons et tout. Tendez le bras vers quelqu’un qui est assis près de vous, à côté de vous, à droite, à gauche, devant et derrière, serrez-vous la main. Vous méthodistes et baptistes, faisons-le tout simplement, soyons de vrais amis maintenant. Retournez-vous carrément et serrez la main maintenant.

Toi mon Guide ;

Ordonne aux ténèbres de se changer en jour,

Essuie les larmes de peine,

Ne me laisse pas m’égarer

Loin de Toi, ô Seigneur.

Je L’aime. (Béni soit le Nom du Seigneur.)

Je L’aime (Levez les mains), je L’aime,

Parce qu’Il m’aima le premier,

Et acquit mon salut,

Sur le bois du Calvaire.

53        N’est-Il pas merveilleux ? Ne L’aimez-vous pas ? Cela ne fait-il pas quelque chose à votre cœur ? Cela ôte tout simplement toutes les vieilles craintes et les vieux doutes, et les emporte dans la mer de l’oubli, et sachez que cet aimable Jésus est ici, avec des bras tendus, disant : « Venez à Moi, toutes les extrémités de la terre, et soyez bénies. »

            Je regarde ce soir ce petit auditoire, tandis que je réfléchis. Vous savez, cette petite allée telle qu’elle est disposée ici ce soir, c’est une croix. Voici une aile, voilà l’autre, voilà le pied et voici la tête, c’est exactement une croix. Oh, qu’est-ce que je L’aime ! Ne L’aimez-vous pas ?

54        Eh bien, nous L’aimons. Maintenant, nous disons… Quelqu’un pourrait dire : « Frère Branham, c’est juste de l’émotion. » Non, ce n’est pas ça ; c’est l’Esprit. C’est le Véritable Saint-Esprit.

            Il n’y a aucune autre religion au monde… Toutes les grandes religions… Le christianisme vient en troisième ou en quatrième position. La religion musulmane compte plus de membres que le christianisme. Bouddha dépasse de loin le christianisme. Le christianisme est loin derrière, pourquoi ? Nous n’avons pas fait ce que Jésus a ordonné. (Voyez-vous ?) C’est la seule vraie religion. C’est la seule.

            Chacun de leurs fondateurs… Mahomet, il est mort. Vous pouvez visiter sa tombe. Il y a un cheval blanc à sa tombe ; on change de gardes toutes les quatre heures ; ils sont là depuis deux mille ans, il est dans la tombe. Bouddha est mort il y a environ deux mille trois cents ans, il a été enterré au Japon.

            Mais écoutez, Jésus est ressuscité. Vous dites : « Est-ce vrai ? » Oui.

            « Comment pouvez-vous le prouver ? » Attendez juste quelques minutes et voyez. S’Il ne confirme pas Sa promesse, alors Il – Il n’est pas ressuscité des morts. Mais s’Il confirme Sa promesse, alors nous sommes certains qu’Il est ici. Nous avons cru cela pendant deux mille ans par la foi. Nous sommes maintenant à la fin, à la fin de la dispensation des Gentils. Il est maintenant ici pour sceller la chose. Oh ! combien je L’aime ! Combien je L’aime !

55        Dieu est amour, et vous ne pouvez qu’aimer quand Dieu entre en vous. C’est l’amour, l’amour fraternel l’un envers l’autre.

            Maintenant, dans… sur terre, quand Jésus était ici… Maintenant, Dieu est Tout-Puissant, et Il ne devient pas plus intelligent ; Il est tout le temps le même. Croyez-vous cela ? La race humaine devient plus intelligente. La Bible dit que les hommes le deviendraient. Ils deviendraient plus faibles et plus sages, mais Dieu est – est infini. Croyez-vous cela ?

            Nous, nous sommes limités. Chaque année nous continuons… Eh bien, notre science évolue, et nous construisons de meilleures automobiles, et notre instruction s’améliore, mais Dieu, Lui, ne devient pas plus intelligent. Il est parfait dès le départ.

56        Ainsi donc, quand Dieu… Quand une certaine situation survient et que Dieu est appelé sur la scène pour agir, la façon dont Il agit cette fois-là, c’est de cette façon qu’Il doit agir chaque fois; quand les mêmes circonstances se présentent encore, Il doit agir de la même façon que la première fois, sinon Il s’était trompé quand Il avait agi la première fois. En d’autres termes, si un pécheur implorait miséricorde et que Dieu sauve ce pécheur, Dieu doit agir de la même manière envers le pécheur suivant qui implore miséricorde.

            Si Dieu… Si un – un homme est mourant et que les médecins ne peuvent pas l’aider, s’il invoque Dieu et L’appelle sur scène et que Dieu guérisse cette personne, Il doit encore agir de la même façon, voyez-vous, parce qu’Il n’a pas… Il s’était trompé la première fois.

57        Maintenant, quand Jésus était Dieu dans la chair, nous croyons cela, la manifestation, Il était ici pour se manifester dans la chair. Jésus était le corps, le Fils de Dieu ; Dieu demeurait en Christ. Eh bien, Jésus Lui-même a dit : « Le Fils ne peut rien faire de Lui-même », Saint Jean 5.19, « Il ne fait que ce qu’Il voit faire au Père, le Fils le fait pareillement. » Avez-vous déjà lu cela ? Donc Il ne faisait rien avant que Dieu le Père ne Lui ait montré dans une vision ce qu’il fallait faire.

            Eh bien, vous voyez, la Bible est infaillible, la… Jésus a dit : « Les Ecritures ne peuvent être anéanties. » C’est Jésus qui a dit cela. Eh bien, et ainsi si – si Jésus a dit : « Je ne peux rien faire avant que le Père ne Me montre premièrement quoi faire. Le Père agit; Moi aussi J’agis. » En d’autres termes, Il exécutait dans un drame ce que le Père Lui montrait de faire. Observez chaque cas, chaque fois vous trouvez la même chose, à moins que cela ait été la foi des gens.

            Bon, maintenant nous remarquons ceci. Et puis nous voyons aussi qu’Il a dit : « Comme le Père M’a envoyé, Moi aussi Je vous envoie. » Eh bien, le Père qui L’avait envoyé, était avec Lui et en Lui. Le Père qui L’avait envoyé est allé avec Lui et en Lui. Eh bien, le Jésus qui nous envoie va avec nous et en nous. Voyez-vous ? Jésus nous montre donc ce qu’il faut faire.

58        Maintenant, quand Il s’est révélé aux Juifs, prenez Saint Jean chapitre 1, quelle était la première chose qu’Il fit ? Il s’est révélé en disant à Pierre qui il était et quel était le nom de son père.

            Ensuite Il – Il s’est révélé à un autre Juif, juste le jour qui a suivi. Et voilà venir Nathanaël. Il a dit : « C’est un Israélite, dans lequel il n’y a point de fraude. »

            Il a dit : « Quand m’as-Tu connu, Rabbi ? » 

            Il a dit : « Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous l’arbre, Je t’ai vu. »

            Il a dit : « Tu es le Fils de Dieu. »

            Mais il y en avait qui se tenaient à côté, qui disaient : « C’est un diseur de bonne aventure. Il est Béelzébul. C’est un méchant. »

            Et qu’a dit Jésus ? « Je vous pardonne cela, mais… » En d’autres termes, c’est comme ceci : « Un jour le Saint-Esprit viendra. Quand Il sera venu et qu’Il fera la même chose, un seul mot contre Lui ne sera jamais pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir. »

59        Maintenant, remarquez, il n’y a que trois groupes de gens. C’est la postérité de Cham, de Sem et celle de Japhet, si nous croyons la Bible. Le monde antédiluvien fut détruit par le déluge. Et il s’agissait de Cham, Sam – Sem et Japhet. Eh bien, c’étaient les Juifs, les Gentils et les Samaritains qui sont mi-Juifs mi-Gentils.

            Eh bien, quand Il était sur terre, les Juifs qui avaient cru en Lui L’avaient attendu depuis des années, et quand Il est venu, ils furent aveuglés. Mais, voyez-vous, c’est de cette façon qu’Il s’est révélé aux Juifs. Le véritable Juif a dit : « C’est ça le signe messianique. »

            Quand Il a approché la femme au puits, laquelle était une Samaritaine, qu’a-t-Il fait ? Le même signe qu’Il a montré aux – aux Juifs : « Va chercher ton mari et viens ici. »

            Elle a dit : « Eh bien, on nous a enseignés. Nous savons que lorsque le Messie viendra… » Vous savez quoi ? Cette femme en savait plus sur Dieu que la moitié des ministres des Etats-Unis, bien qu’elle fût une prostituée. Elle a dit : « Nous savons que lorsque le Messie viendra, Il nous annoncera ces choses. Mais Toi, qui es-Tu ? »

            Il a dit : « Je Le suis, Moi qui te parle ; »

            Elle est entrée dans la ville en courant, elle a dit : « Venez voir un homme qui m’a dit ce que j’ai fait. Ne serait-ce point le Messie ? »

60        Maintenant, rappelez-vous, Il n’a jamais fait cela avec un Gentil. Il a interdit à Ses disciples d’aller vers les Gentils, parce qu’en ce temps-là nous étions des païens. Nous n’étions pas enseignés.

Maintenant, nous avons eu deux mille ans d’enseignement, et nous sommes au bout de la route, exactement comme c’était le cas pour eux. Souvenez-vous de la Samaritaine : « Notre père Jacob… » Voyez-vous ? Ils étaient tout simplement des sang-mêlé, des métis issus des deux.

            Eh bien, remarquez. Maintenant, c’est la fin de l’âge des Gentils. Maintenant, suivez très attentivement avant que nous terminions. Le prophète a dit qu’il y aurait un jour qui ne serait appelé ni jour ni nuit. Que serait-ce ? En quelque sorte un jour obscur, brumeux, sombre. Est-ce juste ? Et Il a dit : « Vers le soir la lumière paraîtra. » Maintenant, qu’est-il arrivé. La civilisation a commencé à l’est et a voyagé vers l’ouest. Cela a fait tout le trajet jusqu’à la côte ouest ; à présent l’est et l’ouest se sont rencontrés. Quel genre de lumière a brillé ? La Lumière de l’Evangile. Comment a-t-Elle brillé sur le peuple de l’Orient ? Jésus accomplissant ces choses devant le peuple de l’Orient.

61        Nous, nous sommes le peuple de l’Occident. Maintenant, le jour a traversé l’âge des Gentils où l’on pouvait voir juste assez de lumière pour marcher et croire en Jésus, et – et faire les choses que – que nous pensions être justes, et bâtir nos églises, avoir des dénominations, de l’instruction et tout. C’est très bien. Mais vers le soir la lumière paraîtra. La brume s’est dissipée. Et le même Saint-Esprit qui était descendu le jour de la Pentecôte et qui était retenu à travers l’âge de Luther, à travers l’âge de Wesley et à travers les autres âges, commence maintenant à briller sur les Gentils dans les derniers jours, avec Jésus qui est la Lumière, œuvrant dans Son Eglise comme le Cep parmi les sarments, produisant et accomplissant exactement les mêmes choses qu’Il fit quand Il était ici.

            Nous sommes… C’était là le dernier signe de la fin des Juifs. Je crois que nous avons des spoutniks [satellites russes] dans l’espace, l’Ecriture sur la muraille, les hommes rendant l’âme de terreur, des temps de perplexité, d’angoisse parmi les nations. Il suffit d’un verre de vodka de trop et nous pourrions tous devenir de la cendre avant le matin. Vous le savez . Rien ne va les empêcher de faire cela.

62        Pour New York, il suffit d’une seule. Ils ont une bombe qui, en explosant, ferait une excavation de soixante quinze pieds de profondeur [environ 23 m – N.D.T.] sur cent et quelques kilomètres carrés. Où allez-vous vous cacher ? Vous ne pourriez pas creuser assez : la secousse vous atteindrait à des centaines et des centaines de mètres sous terre.

            Mais il y a une cachette. Elle est faite de plumes; nous demeurons sous Ses br-… ailes. Et, rappelez-vous, si la fin arrivait avant le matin, tout le monde sait que l’Eglise s’en ira avant que cela n’arrive. Combien Sa Venue est proche ? Voyez-vous ? Avant… Jésus a dit : « Ce qui arriva du temps de Noé, du temps de Lot, arrivera de même à la Venue du Fils de l’homme. »

            Aucune goutte de pluie ne tomba avant que Noé ne fût entré dans l’arche. Qu’a dit l’Ange à Lot ? « Hâte-toi, vas-y, car je ne peux rien faire jusqu’à ce que tu y sois arrivé. » Le feu ne pouvait pas tomber sur Sodome avant que Lot ne fût sorti. Et aucune bombe ne peut frapper tant que Jésus n’aura pas pris Son Eglise. Il était déjà parti. Ça pourrait arriver à tout moment…?...

            Suivez, juste une chose encore… Excusez-moi de vous retenir si longtemps. Je désire que vous remarquiez. Juste Abraham qui était l’élu… Croyez-vous que Dieu a une Eglise élue, et puis qu’il y a une église naturelle ? On essaie de l’appeler maintenant. L’Eglise élue était déjà à l’intérieur.

63        Abraham qui était le… représentait l’Eglise élue, vivait dans la pauvreté, là dans le désert et ainsi de suite. Mais remarquez, juste avant la destruction de Sodome, un Ange est venu vers lui. Est-ce juste ? Et l’Ange, qui s’entretenait avec Abraham, avait le dos tourné à la tente, et Sara était dans la tente. Et l’Ange a dit à Abraham : « Je vais te visiter à cette même époque. » Et Sara a ri dans son cœur, dans la tente. L’Ange, le dos tourné à la tente, a dit : « Pourquoi Sara a-t-elle ri ? » Quel genre de télépathie était-ce ? Rappelez-vous que cet Ange avait le dernier message, pas avant que l’eau ne tombe, mais avant que le feu tombe. Et qui était cet Ange ? Christ. Abraham L’a appelé Elohim, Jéhovah Tout-Puissant, le Logos. Evidemment, Il était Dieu.

            Et voici la chose, juste avant une nouvelle destruction par le feu, ce même Ange est aujourd’hui au milieu de Son peuple, lançant cet appel à vous membres d’églises : « Sortez. Sortez du milieu d’eux. » C’est juste. Eloignez-vous vite de cela. Elle va sombrer, c’est tout à fait certain.

64        Quand je suis allé en Inde, il n’y a pas longtemps, les gens disaient, ils avaient… disaient : « Le… doit… Le tremblement de terre doit être terminé ; les oiseaux rentrent. » Un jour avant le tremblement de terre, les gens ne savaient rien à ce sujet. Mais en Inde, les gens n’ont pas de clôtures comme les nôtres ; ils ont des clôtures en pierres, et de très grandes tours et ainsi de suite. Ils vivent dans des maisons en pierres. Ils sont pauvres. Et les oiseaux construisent leurs nids là-dedans, et le bétail se tient le long de ces clôtures pour être à l’ombre. Mais le jour qui a précédé le tremblement de terre, on ne pouvait pas trouver une seule vache ou un seul mouton près de cette clôture. Ils se tenaient tous là au milieu des champs. Et tous les oiseaux avaient quitté leurs nids, et ils étaient allés dans la forêt, ils étaient dans les arbres. Pourquoi ? Dieu, le même Dieu qui les avait amenés dans l’arche, était capable de les éloigner de ces murs. Il a amené ces animaux dans les champs. Alors quand le tremblement de terre s’est produit, ces murs sont tombés, les animaux en étaient éloignés.

65        Oh ! frère, si Dieu peut avertir les oiseaux et les animaux pour qu’ils s’éloignent du danger… « Eloignez-vous de ces vieilles murailles de Babylone. Elles vont s’écraser; elles vont s’effondrer. » Le Saint-Esprit est en train d’avertir : « Sortez et entrez au milieu de la grâce de Dieu et levez les mains vers Christ, disant : ‘Me voici, Seigneur’ ». Faites-le maintenant et croyez. Et ce soir, je crois qu’Il va nous donner une glorieuse réunion. Maintenant, prions encore.

            Père, oh ! ce soir je suis si heureux, si ému, et si enthousiasmé de Te voir secouer ces Etats de la Nouvelle-Angleterre avant de changer mon ministère. Ô Seigneur, je suis si ravi que des centaines T’aient reçu. Et je Te prie maintenant d’accorder ce soir… Quand Tu as eu ces disciples qui venaient d’Emmaüs à l’intérieur de la pièce, et qu’ils ont fermé la porte, Tu as fait quelque chose de la même manière que Tu l’avais fait avant Ta crucifixion. Ils ont su que c’était Toi. Et ils sont retournés en toute hâte, en disant : « Nos cœurs brûlaient au-dedans de nous. »

66        Ô Dieu, accorde ce soir que Tu viennes et fasses les mêmes choses que Tu avais faites quand Tu étais ici sur terre. Tu as dit que Tu les ferais. Tu l’as promis. Et puis, quand nous rentrerons chez nous ce soir, nous dirons : « Nos cœurs ne brûlaient-ils pas au-dedans de nous ? Vraiment, Il est ressuscité des morts. Il vit toujours. Deux mille ans ne Lui ont pas du tout fait prendre de l’âge. Il vit à jamais. Car Il vit nous pouvons vivre aussi. » Accorde-le, Père. Nous humilions nos cœurs et Te soumettons nos esprits, – cette église, leurs esprits, Seigneur, afin qu’ils puissent toucher le bord de Ton vêtement, Toi le Souverain Sacrificateur.

            Seigneur Dieu, je m’abandonne à Toi, en vertu du don divin, afin que Tu utilises mes yeux et mes lèvres pour voir et dire ce qui serait approprié dans Ton Royaume ; et nous demandons cela pour la gloire de Dieu. Amen.

            Cent cartes, série H… Très bien. Nous ne pouvons pas les faire tous monter ici à la fois, et nous allons voir si nous pouvons en faire monter quelques-uns ici. Combien environ pouvons-nous recevoir ici ? Voyons… Tu as dit H ? Qui a la carte de prière H numéro 1 ? [Espace vide sur la bande – N.D.E.] Très bien. Alignez-les tous.

67        Très bien. Maintenant, voici le cas, mon ami. Maintenant, que chacun veuille bien rester assis et tout aussi respectueux. Maintenant, peu importe où vous êtes. Je… Ce grand moment de clôture… Maintenant, cette… toute cette réjouissance que nous avons eue, toute cette joie que nous éprouvons dans notre cœur, toute cette foi par laquelle nous disons que nous croyons en Lui et L’aimons, à quoi cela servira-t-il, si c’est un Dieu historique et pas le même Dieu aujourd’hui ?

            Autrefois nous avions un George Washington, un Abraham Lincoln, mais c’est de l’histoire ; ils sont morts. Aujourd’hui ils ne peuvent pas venir à la Maison-Blanche et agir. Mais il n’en est pas ainsi de Jésus. Il est vivant.

            Eh bien, est-Il vivant ? Eh bien, s’Il est vivant, je voudrais vous poser la question. Votre guérison a déjà été acquise. Le savez-vous ? Votre salut… Vous devez tout simplement accepter cela.

            Maintenant, que fait-Il ? Il se rend présent pour confirmer Sa Parole, puis par votre foi en Lui, acceptez simplement votre guérison comme vous acceptez votre salut, comme ceux qui ont levé leurs mains tout à l’heure ; acceptez cela.

68        Maintenant, vous rendez-vous compte de ma position ? Cela fait juste dix ans à travers le monde. Au milieu des sorciers… J’ai eu affaire à des sorciers qui, étant assis là, faisaient des enchantements et disaient qu’ils me feraient emporter par une tempête. Et une tempête est venue et a tournoyé sans cesse. J’ai simplement continué à prêcher. Environ cinquante mille personnes… Et moi… et il y avait environ quinze sorciers de tout côté, qui faisaient toutes sortes d’enchantements : ils se faisaient des saignées, ils se mettaient du sang et tout, en invoquant de mauvais esprits, et franchement, voilà que des nuages s’amenaient.

            Et cela s’est amené, et moi, j’ai tout simplement continué à prêcher. Je pensais donc que le petit endroit allait être emporté par le vent. J’ai arrêté, j’ai posé ma Bible et j’ai dit : « Seigneur Dieu, c’est Toi qui as créé les cieux et la terre… », et ces nuages se sont immédiatement écartés et le soleil a commencé à briller, et trente mille personnes sont venues – ou plutôt vingt mille personnes se sont ruées à l’autel cet après-midi-là, des communistes, et elles ont accepté Christ comme leur Sauveur personnel.

69        Il est… Oh ! Il a été si bon envers moi. Maintenant, Il ne m’abandonnera certainement pas ce soir. Gloire à Dieu ! Mais vous voyez ce que je fais. Eh bien, la Parole qui déclare cela est la Vérité. L’œuvre pourrait donc s’avérer fausse, ou moi je pourrais dire quelque chose qui n’est pas exact. Mais même si cela ne marche pas, de toute façon la Parole est toujours vraie. Je peux me tromper. Oh ! la la ! Je pourrais être tout embrouillé, et Dieu pourrait même ne pas parler par moi, mais Il l’a déjà fait. Et j’ai confiance en Lui et crois qu’Il le fera encore, car c’est par Sa grâce qu’Il le fait.

Maintenant, soyez très respectueux. Et s’Il vient et agit exactement tel qu’Il l’a fait quand Il était ici sur terre, combien d’entre vous diront : « Cela m’amènera à croire en Lui et à L’aimer. Et même si je n’entre pas dans la ligne de prière, je serai de toute façon guéri. » ? Levez simplement la main et dites : « Je serai… »

70        Maintenant, à ce que je sache, la seule personne que je reconnaisse dans la salle, ici devant moi, c’est frère Stadsklev qui est assis ici. Et il se pourrait que je connaisse l’un de ces ministres ; celui qui est juste derrière lui, je pense que je le connais. Et frère Boze qui est assis là. Le reste d’entre vous, vous m’êtes inconnus.

            Maintenant, voici un beau tableau de la Bible. Une femme et un homme qui se rencontrent pour la première fois. Est-ce la première fois que nous nous rencontrons ? Si c’est le cas, juste pour que les gens le sachent, levez simplement la main pour que… Je ne l’ai jamais vue. C’est juste une femme, elle vient de l’auditoire.

            Eh bien, maintenant, si elle a besoin de la guérison, qu’en serait-il si je lui imposais simplement la main et disais : « Madame, vous avez besoin de la guérison ; vous allez vous rétablir. » Ce serait en ordre ; elle pourrait croire cela, et ce serait en ordre. Cependant, elle pourrait alors avoir un peu de doute. Et vous aussi.

            Mais si le Seigneur Jésus vient et agit comme Il le fit avec la femme au puits, et qu’Il lui dise où se situe son problème, ou quelque chose qui se passe dans sa vie, et dont elle est sûre que je ne sais rien, alors cela montre que ça doit être totalement un miracle. C’est plus qu’un miracle, c’est plus que de faire se lever un paralytique assis ici. Certainement. Avec le surnaturel...

71        Maintenant, si le Seigneur Jésus… Vous savez que je ne vous connais pas, et c’est exactement un tableau comme il en était avec la femme au puits, un homme et une femme. Et s’il me dit… Peut-être que vous êtes une chrétienne. Peut-être que vous êtes une infidèle. Peut-être que vous êtes une critiqueuse. Peut-être que vous êtes malade. Je – je ne sais pas ; je n’ai aucune idée. Mais Lui le sait. Et s’Il me le révèle maintenant, alors vous saurez que cela vient forcément par un pouvoir surnaturel qui est quelque part. Croirez-vous que c’est Dieu ? Puisse-t-Il l’accorder.

            Je vous parle tout simplement comme notre Seigneur l’a fait avec la femme. Voyez-vous ? Je dis maintenant que vous êtes une chrétienne ; en effet, vous êtes consciente qu’il se passe quelque chose. Cela vient de commencer juste maintenant. Si c’est vrai, levez la main. Voyez-vous ? Entre vous et moi, il y a cette Lumière qui va, environne, vous La voyez dans cette photo (Je pense qu’on l’a ici), Elle se meut sur la dame. La dame est consciente qu’il se passe quelque chose ; elle éprouve un sentiment humble et doux.

            Maintenant, je la vois s’éloigner de moi ; elle est très nerveuse, extrêmement nerveuse. C’est juste. C’est de cela que vous souffrez, la nervosité. Je vous vois faire les cent pas. Eh bien, c’est juste, n’est-ce pas ? Si c’est juste, agitez la main comme ceci. Croyez-vous maintenant ?

72        Vous dites : « Frère Branham, peut-être que vous avez deviné cela. » Très bien. Voyons ce que le Seigneur pourrait dire d’autre. Je ne sais pas s’Il le fera ou pas. Il peut le faire. Oui. Si l’auditoire entend encore ma voix, cette dame, je la vois nerveuse ; elle est toute… Oh ! cela est causé par… elle est tombée et s’est fait mal au dos. C’est ce qui a causé cela.

            Autre chose, vous êtes préoccupée par une personne pour laquelle vous priez ou quelque chose comme ça. Il s’agit d’un jeune homme. Et ce jeune homme est tourmenté par une maladie mentale. Il est tout nerveux et il a tout simplement peur. Il est juste mentalement secoué. C’est une oppression démoniaque. Quand vous irez vers lui, dites-lui de ne pas s’inquiéter, car il va guérir de cela. Et vous êtes guérie de votre nervosité maintenant. Votre foi vous a rétablie. Que Dieu vous bénisse.

            Croyez-vous qu’Il est le Christ ? Maintenant, vous savez qu’il doit y avoir un certain Etre surnaturel ici. Eh bien, si vous croyez que c’est le Christ, soyez très respectueux maintenant.

73        Sœur, je pense que nous sommes des inconnus l’un à l’autre. Croyez-vous que… Est-ce la première fois que vous assistez à la réunion ? Très bien. Maintenant, si le Seigneur Dieu me révèle ce que vous attendez de Lui, allez-vous alors croire qu’Il est assez intéressé pour vous accorder… qu’Il cherche à vous faire savoir qu’Il vous aime ? Très bien. Puisse… Maintenant soyez simplement très respectueuse. Maintenant, allez-vous…?… Vous avez un problème à la main et au dos. Cela a été causé par une portière de bus qui s’est refermée sur vous. Vous êtes guérie. Tenez-vous debout. Votre mal de dos s’en est allé. Soyez respectueuse.

            Très bien. Qu’a-t-elle touché ? Je ne connais pas cette femme. Je ne l’ai jamais vue de ma vie. Elle le sait. Mais maintenant vous êtes guérie. Vous êtes en forme. Que Dieu vous bénisse. Voyez-vous ? Elle a touché le Souverain Sacrificateur. Maintenant, vous qui êtes là-bas, mettez-vous à faire la même chose. Croyez tout simplement en Lui maintenant. Ayez la foi. Ne doutez pas.

74        La dame, vous avez des complications. Vous souffrez de beaucoup de choses. Une chose, vous souffrez d’une faiblesse ; vous éprouvez de la faiblesse. Et vous connaissez des moments d’épuisement complet, et puis cela arrive  depuis un certain temps, depuis un certain nombre d’années.

            C’est depuis que vous êtes entrée dans la période de la ménopause, vous avez commencé à être extrêmement nerveuse, avant que vos cheveux ne commencent à changer. Et puis, cependant la grande chose qui vous préoccupe, c’est quelqu’un d’autre. C’est votre mari. Il est hospitalisé, il est estropié. Et vous avez là un mouchoir pour lui. Donnez-le ici. Seigneur Dieu, je Te prie d’ôter cette malédiction et de rétablir cet homme, au Nom de Jésus-Christ. Ne doutez pas. Continuez votre chemin et réjouissez-vous. Croyez de tout votre cœur. Soyez très respectueuse. Continuez à croire. Ne doutez pas. Ayez la foi.

75        Si l’auditoire entend ma voix, cette femme ne parle pas anglais. Elle… juste un petit peu. C’est à peine si elle parle l’anglais. Et vous n’êtes pas ici pour vous-même. Vous êtes ici pour quelqu’un d’autre. Et je vois beaucoup d’eau, et une grande ombre noire, un pays. Vous priez pour quelqu’un qui est de l’autre côté de la mer, et c’est votre sœur. Elle est en Russie. Et elle a un cancer à l’estomac. Elle est derrière le rideau de fer. Et, en plus, elle n’est pas sauvée. AINSI DIT LE SEIGNEUR. Que cela…?… et que le Seigneur soit…?… « Si tu peux croire, tout est possible. » Croyez-vous de tout votre cœur ? Croyez que Dieu va accorder votre requête qui a été évoquée. « Si tu… »

            Juste un instant. Quelque chose s’est produit dans l’auditoire à l’instant. Eh bien, c’est la dame ici qui a la main levée, juste ici. Elle souffre de la  sinusite, des maux de tête dûs à la sinusite. Vous êtes guérie maintenant. Jésus-Christ vous rétablit. Ayez foi en Dieu. Je ne vous connais pas, n’est-ce pas, madame ? Je ne l’ai jamais vue de ma vie. Mais Dieu la connaît. Ayez simplement foi en Dieu. « Si tu peux croire. »

76        Croyez-vous que je suis Son serviteur ? On est dans la Présence de Christ. Vous souffrez d’un trouble nerveux, vous êtes vraiment très nerveuse, et vous souffrez du foie, ce qui fait que vous avez des tâches devant vos yeux et la langue chargée, et vous faites des crises bilieuses. Je vous vois très malade par moment. C’est juste. Et puis,  vous avez aussi une tumeur. Cette tumeur se situe au niveau du sein. Croyez-vous que vous allez être guérie ? Alors partez. Dieu va vous rétablir.

            La dame, juste là derrière, ne vous mordez plus les doigts. Vous souffrez des troubles nerveux qui vous causent des troubles gastriques. Croyez-vous que Dieu va vous rétablir ? Acceptez-vous votre guérison ? Vous l’acceptez ? Levez la main si tel est le cas. Très bien, c’est terminé maintenant. Que Dieu vous bénisse. Ayez la foi.

77        Bonsoir, jeune homme. Tu es un très beau garçon. Crois-tu que je suis Son serviteur ? Je ne vous connais pas, madame. Voici un beau tableau semblable à celui du puits, une Samaritaine avec un Juif. Et voici une femme de couleur avec un Blanc.

            Mais Dieu leur fait savoir qu’il n’y a pas de différence entre les gens. Nous descendons tous d’Adam. C’est la région dans laquelle nous avons grandi qui a changé notre couleur. Cela n’a rien à voir avec notre esprit et notre âme. Nous sommes tous des créatures de Dieu. Croyez-vous qu’Il est toujours vivant?

            La raison pour laquelle j’ai parlé à cette femme-là qui souffre de la gastrite, c’est parce que vous souffrez de la même chose ; vous souffrez aussi de la gastrite. C’est juste. Voyez-vous, Satan savait qu’il allait être vaincu ici. Il pensait qu’il pourrait – il pourrait s’en tirer là, mais il a échoué. Pour vous montrer que vous êtes – que vous êtes déjà guérie, croyez-vous que je suis Son prophète ? Le croyez-vous ? Vous ne venez pas de cette ville. Vous croyez cela. Vous souffrez aussi d’une dépression, d’une dépression nerveuse. C’est juste. Voulez-vous rentrer à Boston et être bien portante ? Aimez-vous le Seigneur ? Vous vous appelez Sarah. Sarah Sell. Rentrez à Boston. Jésus-Christ vous a rétablie. « Si tu peux croire… »

78        Je ne vous connais pas, madame. Dieu nous connaît tous deux. Croyez-vous qu’Il va vous guérir ? Croyez-vous qu’Il peut me révéler ce qui vous concerne ? Maintenant, soyez très respectueuse.

            Beaucoup parmi vous là-bas sont en train d’être guéris, je ne peux pas les distinguer. Cela se fait partout. Ça tire tout simplement fort. Voyez-vous, c’est… cette dame de couleur qui se tient ici, c’est ce qui a donné la foi aux gens de couleur, quand ils ont vu cette autre dame être guérie.

            Assise juste ici derrière, sur cette première rangée… un problème à l’épaule. Et croyez-vous que Dieu va vous rétablir, madame ? Le croyez-vous ? Très bien. La dame de couleur assise… Posez la main sur cette dame qui est à côté de vous ; elle a un mal dans son côté. Croyez-vous que Dieu va vous rétablir, madame ? Très bien. Posez la main sur celle qui est à côté de vous ; elle souffre des troubles cardiaques et de l’hypertension. Croyez-vous, madame ? Très bien. Tenez-vous debout et recevez cela. Ayez la foi. Ayez la foi.

79        Vous souffrez aussi des troubles nerveux. Vous avez des troubles cardiaques et souffrez du côlon, ou plutôt le médecin vous a dit que…?… C’est juste. Et vous avez une tumeur dans la tête. C’est juste. Mademoiselle Elsie Dare…?… Oui, vous habitez au Bronx ; rentrez donc, vous êtes guérie. Jésus-Christ vous rétablit…?…

            Que cela montre à vous autres ce pour quoi on priait pour elle. Allez carrément de l’avant et réjouissez-vous tout simplement. Vous êtes déjà guérie.

            Vous avez une peur bleue du cancer. Croyez-vous donc que Dieu va vous guérir ? Continuez simplement à marcher…?… Eh bien, croyez-vous que Dieu vous a certainement guérie juste là ? Croyez-vous cela ? Continuez simplement à vous réjouir et à remercier Dieu.

            Croyez-vous qu’Il peut guérir l’arthrite, que vous n’en souffrirez plus ? Continuez simplement à marcher; Jésus-Christ vous rétablit.

            Croyez-vous maintenant, là dans l’auditoire ? Tenez-vous debout…?… Jésus-Christ vous rétablit…?… Levez les mains vers Lui maintenant. Louez-Le ! Voilà cette Lumière…?… Levez très vite les mains et louez-Le.

            Seigneur Dieu, au Nom de Jésus-Christ, je chasse le diable de chaque personne ici et demande qu’elle soit rétablie.

E-1 Thank you very much. May be seated. It just makes my heart feel real good to be back in New York tonight. I've always got such a thrill a coming to New York. I like all of the states, but there's just something about New York that seems to grip me, and the people and their hospitality. Being a Southerner, I, say you have to come up here in the north to find what Southern hospitality means. Come to the North.
I wish to take this time to thank Mr. Lloyd Sweet and all the--those who are affiliated with the--the Harvest Evangelism, to--the World Harvest Evangelism, for their kindness of sponsoring us through this New England campaign. And we are very grateful for all they have done and trust that the--the good Lord of heaven will just pour out His blessings upon the efforts and send the harvest of souls into the kingdom of God in their effort.

E-2 And I want to thank these ministers, tonight, here in New York City. I come to the platform, and the chairs were lined with ministers that's cooperating ministers. Thank you, my brethren, for dismissing your churches and coming out here to help make this a great rally. I sure appreciate it and trust that God will richly bless you in every way in your ministry. Hoping some time--I've always wanted a time to when we could set a great rally in New York, and just the full gospel people all get together, like the Baptists and those did for Billy Graham and--and just have a great rally with all the people, the--the--the Spanish, and everyone together. Why, we could do that and God would just rain down His blessings upon us, I'm sure, if we would just do that.

E-3 And now, I'm certainly grateful for this evening. I'm tired. I've been preaching and having healing services about every day and night--not every day, but every night and some of the days, since I left. I'm about the longest I ever went in one time and I'm really tired. Just a little hoarse, but very happy in my heart to report to you that there has been great things accomplished for our dear Lord in these New England states.
Just to give you a little view, if some of the brethren hasn't spoke of it, I was in the meeting one night when a lady died, setting over to my left. And a doctor, there, went to find pulse in her and it was gone. To see the great Holy Spirit turn and call that woman's name and wake her up again... And that happened in Hartford, Connecticut. And just things like that, that He's been doing.

E-4 Then it was up in Burlington, New Hampshire, where there was a lady, just--is just one of the cases. She was sitting back, and the dear soul, she couldn't get a prayer card to get in the line, so she just bowed her humble little head and started praying. I believe she was an epileptic. And the Lord Jesus, with His grace, moved over there and told her that she was healed of this epilepsy. And said, also your husband is given up in some hospital, that he has a disease that the doctors cannot cure. There's nothing can be done and they give him up, but said, "Don't worry, for THUS SAITH THE LORD, he's just been healed." And the epilepsy left her immediately and when she got home, the next morning, her husband called her. The doctors had taken him in for a final and could find nothing of it at all. He was on his road home, just rejoicing.
Oh, we have such a lovely Father, don't we? He's so good and we just love Him so much.

E-5 And now, it's good to be here tonight, and all this fine fellowship. And--and I'm... Some it our friends, I got to meet today: Captain Julius Stadsklev, all the way from Mo--the Mohammed desert--or Mojave desert in California. He's a chaplain in the army, that was with me in Africa, that wrote the book. And he's here somewhere, tonight. And then also, that the pastor Boze is here from Chicago, from the Philadelphian church. And--and just many good friends.
And I wonder if Mrs. Isaacson is here tonight? She was here the last time; I just got to wave at her when she left the platform. She's my voice of Finland. And I don't know whether she... Are you here, Mrs. Isaacson? Raise up your hand, if you are. She come off the platform the last evening I was here, and I--I didn't get to see her. And she's a lovely person.
And just a Mr. Cox called me from over in Indiana, up around Hammond, is up here tonight. And we're happy for all of you, just very happy to have this time of fellowship. And God bless you.

E-6 And Billy told me, as I come out the door just now, he said, "Daddy, they taken you up a--a love offering tonight." Now, I wasn't expecting that, friends, and--but if you did it. It's already... I couldn't give it back now, because I wouldn't know how to give it back. But thank you real kindly. And I'll assure you, by the grace of God, I'll spend every cent of it to the Kingdom of God, the best of my knowledge to do that. Thank you kindly. And I just trust that God will repay you a hundredfold for every bit of it.
And now, when we leave here, we're on our road, next Sunday--not this coming Sunday--the following Sunday, at Dallas, Texas, and a big convention. Then from there we go up to--to North--or South Carolina, Greenville, South Carolina: the Interdenominational Ministerial Association Convention.
And then from there we're going to Green Pines, North Carolina, in a Baptist rally. And then from there, right back over to Philadelphia here, in the Full Gospel Christian Businessmen's convention. And we're just scattering around, trying to do what we can, 'cause we believe that the Lord is coming soon, and we want to do everything we can while it's daylight and we can work.
And in appreciations of all that's been done, I praise God for every bit of it, Who has made it possible that these things could be done.

E-7 Now, just before we read His Word, let us bow our heads and speak to Him, just a moment.
Blessed Lord, when I think of Your goodness, and the souls that has been saved in these passed few days, and the thousands that has came to the meeting and been helped, I--I just forget about being tired. And then to be here tonight and to feel Your Spirit moving in these people, knowing that they're Your beloved, Blood-washed people. And I thank you for each and every one of them. And I would pray, God, tonight, that You would just do something special for us. We're setting here, under great anticipation. We're waiting and longing for that hour, when the veil will be pulled back, and we shall see Him.

E-8 And how we love Him and would love to fall on our faces and just touch His feet, for we love Him. And Father, I pray that You'll bless every person here, and every minister, every pastor, evangelist, missionary, whatever. Grant that their churches will prosper, and their work for the Lord will increase, and many souls may be saved, and something might be done, tonight, that would help us to take a new hold and start new again. Grant it, Father.
Now, we have opened up the lid of Your Bible. And now, interpret for us, Father. May the Holy Spirit speak in such a way, tonight, that when we go to our different places, may we say like those who came from Emmaus, "Did not our hearts burn within us as He talked to us along the way," for we ask it in Jesus' Name, Thy Son, Amen.

E-9 I wish to read tonight, being that the meeting is just a little on it's way now... Not to take too much time--we got around a thousand miles to drive right away. And I want to read from the book of Saint Mark, the 12th chapter, the 11th chapter, rather, of Saint Mark and the 22nd verse.
And Jesus, answering said unto them, Have faith in God.
This little word "faith," have faith in God... And for a--a subject, I would like to use this: Time Tested Faith, those three words, Time Tested Faith. It's just three words, but oh, what it means.

E-10 And I am told in the Old Testament, that faith, in the Old Testament, was the same way it is in the New Testament. So many people stumble at the thought of faith. But it's so simple to have faith.
For instance, you cannot move out of your seat, if you were able to come in and set down, you cannot move from your seat, unless you have faith that you'll do it. You cannot put your hat on again, unless you have faith you can do it. Never can you draw another breath, unless you have faith you can do it.
Faith is so common, that when we look at it for something a little unusual, we go way over the top of it, trying to find it's what right next to us.

E-11 Now, in the Old Testament when the blood was applied over the--the lintels of the door, I'm told it was put on by hyssop, dipped in the blood and rubbed over the door. Hyssop is just common weed. And that's how it was applied, by hyssop, something you could just reach down anywhere and get a handful of it.
And how appropriate that is, tonight, to apply hyssop as faith. You put the blood on by faith. How we're covered by the blood: by faith, common faith.
Well, you say, "But for miracles and for healing, Brother Branham, is some different type of faith." No, it's the same faith. There's only one faith. And all good things, and all things that are, are original.

E-12 All evil is just righteousness perverted. Sickness is health perverted. And everything that's wrong, is right being perverted. Well, what perverted it was Satan. And Jesus died that He might give us the power, through His Blood, to correct that thing that's wrong: bring sinners back to Salvation, sickness back to health, unrighteousness back to righteousness. See, it's just that simple.
And many times we go over it, looking to see, "Hunting, oh, if only I could do this..." You could if you'd just don't be excited about it.

E-13 As I just was hearing Dr. Vayle as I was leaving, saying that my ministry was changing... Oh, I'm so happy. Not... This isn't going to leave; it'll remain. It always... But it's going to be something greater.
Last evening, when we were going from the building, after a little child had been so very disturbing, mentally gone, and the little mother could not even hold it in the building; it was just kicking and screaming and, oh, carrying on awful. And she'd take it outside, and I could hear it way down the hall. And then after this... The Lord had did great things. On the road out, there the little mother was holding that poor little mental baby; it's little eyes, almost out on it's cheeks; it's little mouth drawn sideways; and it was kicking and screaming. And when I come up, it just went into a tantrum. But oh, that blessed something, the presence of the Holy Spirit... I said to Mr. Vayle and to Billy, who were taking me out, I said, "Here is the new coming." And caught the little fellow by the arm and said, "Dear God, let it return normal." And it stopped, and looked up at me, and smiled, and the mother picked it up and left the building.

E-14 In our Scripture tonight, the previous chapters, Jesus had said to a tree, "No fruit grow on thee, or, no man eateth from thee." Then He said, after this verse, "If you say to this mountain be moved..." Not "If I say,"; "If you say to this mountain be moved..."
Now, we know that man could not move a mountain just by speaking to it. The only thing could do that would be Deity. So then, if the mountain is before us, and our objective is right, and our motive is right, then it isn't us speaking any more; it's Deity speaking. Then it has to move.
I truly believe that the church is on the brink of one of the greatest outpourings that it's ever had in this age. I believe it. I can't say the Lord has told me, but it's just something inside me, just catching a hold of something, that I haven't seen all my life till just now.
And how glorious it is to know, just before the coming of the Lord, that these things are happening.

E-15 Now, faith is so simple. The Scripture says, "Faith is the substance of things hoped for, the evidence of things not seen."
Now, faith is not a myth. It's something that you actually possess, just like this: if I had a... If I was starving, and--and I--you come to me, and I said, "I'm starving."
You say, "What would save your life?"
I'd say, "A loaf of bread."
And you'd go into your pocket and bring out twenty-five cents and hand it to me and say, "Here you are, Mr. Branham, you don't have to starve."
Well, I haven't got the bread yet, but I've got the purchase power of the bread. Now, I may be a mile from the bread, but I can be just as happy with that quarter in my hand, as I can when I got the bread in my hand, because I've got the purchase power of the bread.
And when faith is anchored, that it's finished, you're just as happy as if you was already jumping and shouting, because it's all over. You have it. It's something you know you've got. Nothing can move it. You never watch for any evidences or anything else; you just know you have it.

E-16 Now, when I got this bread--this twenty-five cents, I may have to go over some hills, go through a briar patch, across some water, and might have to cross bridges, but all the time I'm rejoicing, because I've got the twenty-five cents, knowing I'm going to get the bread just as soon as I get there. It's the purchase power. Well, faith is the purchase power of things you've hoped for. That is genuine faith. Nothing can move it.
Now, the most people have faith but they just don't try to use what faith they've got. I believe that every person that believes on the Lord Jesus Christ has to have a certain amount of faith. But the reason that it's never used too much, it's because you never put it to use very much. A person usually coming to church, will just come in, and listen to a sermon, and then they'll go up, and put their name on the church book, and become a good member of that church. That's just about as far as they ever have the opportunity to use their faith.

E-17 Now, faith will just do anything that you have a need of being done, if you'll put it to work. But most churches today, they--that's as far as they teach; just accept Jesus by faith and that settles it.
That's like a man was that was eating a slice of watermelon. He said, "That was good, but there's some more of it somewhere." So that's the way it is: to accept Christ is good, but there's more of it.
And then, when a man accepts Christ as his personal Saviour, then all the good things that God has promised is laying right at his finger tips. Just you believe it.
Now, don't go at it in a place where you're just, "I wonder if it'll work?" Just the same as you know you're going to get a drink of water; you're going to raise up and walk across the floor; that's just how it's simple to be about it. Well, the Lord promised it, that settles it, and just go on about it. That's real genuine faith.

E-18 Now, if people would put... If the church would put more faith to work, you'd see more things taken place in the church. The pastor might stand on Sunday morning. He might stand on Sunday evening or whenever, and preach hard on faith, in a mighty message, but if the members don't take that message and then start putting it to work, it'll fall right back, and the birds of the air will pick it up. See, see? Just take it out and put it to work. God wants you to do it.
Now, faith, always an experience accompanies faith. And how could it be tonight? I'd say to you women here, that you've got little canary birds and so forth that you love, the little pets. What good would it do for you to give them all the vitamins that you can in their seed, to make big strong bones, and--and--and fine wings, and so forth, if you keep him in the cage all the time? See? There's no need of giving him vitamins, if you're going to keep him in a cage. He don't need the vitamins to make strong wings, 'cause he's never got a chance to use them.

E-19 What good does it do to preach a Bible, of a God that heals, or the God that's got power, and tell the people that the days of miracles is past? What good does it do to send ministers to seminaries, and to colleges, and so forth, and learn all these different things, and then--then come tell the people that's something that was; it isn't any more?
It's just like taking a man, freezing to death, and say, "Here's a nice picture of a big painted fire." The man cannot get warm by a painted fire. He's freezing and he's got to have warmth.
And a man that's thirsting for God can't be satisfied till something happens. It's an experience. And that kind of an experience will bring forth great faith. You never know what it is. You cannot trust God Who you have never met.

E-20 For instance, one time in the Bible, Israel was called out in war against the Philistines. And they were standing over on a hill, and Israel had gathered themselves across the valley over on the other side. And of course, just like the devil, when he thinks he's got the bluff on you, he will just call your hand to anything.
And they had a great big, prehistoric, giant over there by the name of Goliath. His fingers was fourteen inches long, and he had a spear like a weavers needle, perhaps, from here to the steps. And he's made a proposition with the people of Israel. He said (how cunning sin is), he said, "Let's not have any bloodshed now." He said, "There's no need of everybody getting all butchered up in this war. You look you out a man over there and let him come over here and fight me. And if I whip him, you serve us. And if he whips me, then we'll serve you."
Now, that's the way the devil does it when he thinks he's got the upper hand.

E-21 If there was any man in the whole army of Israel that was able to fight this giant, was Saul. He was head and shoulders above his entire army. He was a warrior from his youth. He knowed how to handle a shield, a spear; how to maneuver that spear out of another man's hand. He'd taught man, for he was a bishop. He knowed how to teach all the theology. But the thing of it was, he never had had any experience of meeting God with it.
And this big giant come out every day and made his boast. But one day he made his boast once too often.
There was a little ruddy looking fellow, stoop-shouldered and hair hanging in his eyes, come up into the camp to visit his brethren. He had some raisin pie, and so forth, his Daddy had sent up there to the boys. And his name was David. He was a little sheep herder. And when he heard this giant come out there and said, "What you going to do about it, fellows?" He said it at the wrong time. It fell on the ears of somebody who knew God.
He said, "Do you mean to tell me, that the armies of the living God will stand here and let that uncircumcised Philistine defy these armies?"

E-22 I wonder today, how it could be, that the uncircumcised could raise up and stand in the midst of a day, when Jesus Christ has manifested Himself on earth with an open Bible. You mean that this uncircumcised world, of all of these theology and educations and so forth, that I'd stand still, when my God lives? and defy God's Holy Word? Never! If I had to sink in my tracks, I would take God and stand on His Word. Why? These ministers will do the same thing. Why? The same reason David said what he did. Let them call them holy-rollers. Let them call them whatever they may call them. They know what they're talking about.
"Oh," you say, "But this fellow's an archbishop." He might be a pope, but that don't make any difference.
David didn't have all the training that--that Saul had had, and he was just a little bitty runt. But he was... The Bible said he was ruddy, just a little fellow. As the little sheepskin coat on a little, you know, like "a little panty-waist," we call them. And here he was standing there looking up at his brothers and them, said, "You mean that you'll let that uncircumcised Philistine defy the armies of the living God?" Said, "I'll go fight him."
Oh, that was a courage. God give us some more Davids, today. What we need.

E-23 What was David talking from? And his brothers said, "Oh, I know you want to be naughty. We just know you come up here with that naughtiness in your voice, so we're going to send you back home."
And it got around to Saul. So Saul called him up and wanted to know who this stripling was. And they brought him up there in the presence of Saul, and--and Saul said, "You can't fight that man," said, "you're nothing but a youth. And he's a warrior from his youth." And he said... I want you to notice what David said. Saul said, "Just a minute. If you want to go, I'll--I'll fix you up." So he took his own shield off and handed it over to David and put his armor on David. And could you imagine what his helmet looked... That big head of Saul's and that hat setting down over the top of little David's ears. And the shoulders about this wide and a shield of armor about that wide. Why the poor little fellow couldn't hold it up; that's trying to put doctor's degrees on a man of God.

E-24 And Saul found out that his theological vest didn't fit a man of God. He said, "Take this thing off of me. I don't know nothing about it." How to stand up and repeat the apostle's creed, so called, and say, "Ahhh-men." Why, he didn't know nothing about that.
He said, "But let me go with something that I know what I'm talking about." God knows that's what we need tonight, is men in the army of God who knows what they're talking about. Not whether they have a doctor's degree or what; they might not know their ABC's, but they know Christ. Then that's the main thing.
David said, "I've had an experience. I had an experience with this power that I'm speaking of. One day I was back out there on the backside of the desert, herding my Daddy's sheep, and a bear run in and got one. And I just took the slingshot and knocked him down with it, took it out of his mouth." And said, "A lion came in and got one, and I knocked him down, and he raised up against me and I--I slew him. Why," he said, "the God that delivered them out of my hands, won't He much more deliver that uncircumcised Philistine, that's defying the armies of the living God?"

E-25 If God delivered you from sin, how much more will He deliver you from your sickness. He's able to take and change your nature and make you a new person. Why would you fear about any sickness? And if He can save your soul and change your nature, change your motives, change your ideas, how much more can He change your sickness into health and put it back in it's right place again, where it belongs. It's just so simple that we go over the top of it. There...
And 'course he said, "I admire your courage, son, but it's your own death." So he took his little slingshot and got five rocks. Put one in, and Goliath made fun of him. I want you to watch. He had five rocks. And you boys know what an old slingshot is, a piece of leather and... Why, we used to be able to knock a snake doctor off the fence with it, just as easy as it could be. And then we'd... That's five fingers, five rocks; F-a-i-t-h in J-e-s-u-s. Here he come. Giant's got to fall now. And he won the victory. Because why? He had an experience that he knowed that God could deliver.

E-26 A man's not qualified to stand behind the platform un--or the pulpit, until He's met God and had an experience. No person has a right to call themselves a Christian, until first they've had an experience with God. That's right.
It was Abraham, after... He was just an ordinary man that came down and dwelt in--in the Shinar, down in the city of Ur. And he was just an ordinary believer. But one day God met him, and He spoke to him. And Abraham had an experience. And after Abraham had that experience, he could tell Sarah, "Go buy the Birdseye and get all the pins ready; we're going to have the baby. I don't care how old you are."
Why? He had had an experience first, of talking face to face with God. He could call those things which were not as though they were, after he had met God and had an experience--not before it, after it.
That's what's the matter with people tonight, in these big cities and all cities in the world, is because they refuse to receive the Holy Spirit.

E-27 You Methodists, and you Baptists, and you Presbyterian, and Catholic, you're human beings and which Christ died for. And you've got just as much right to these blessings as the Pentecostals has. But the only thing it is, you'll just sign your name to a church book, instead of staying there until you've got an experience that God has changed you by the baptism of the Holy Ghost. It takes an experience to accompany faith. You know where you've been. Why, David knowed what he was talking about. He'd met God.
Abraham knew what he was talking about, for he'd met God. For twenty-five years he endured, because he believed that God that he had met, took all shadows of doubt away from him. And he waited twenty-five years until that baby was born. Why? He had an experience of meeting God.

E-28 Now, it was Moses that was raised up in all of the theology that Egypt could afford to give him. He was so smart until he could teach the masters of Egypt some wisdom. And he knew that he was borned a Hebrew. He knew that he was born a deliverer. But look what a mess he made out of it, when he tried within himself, before he had an experience. He had all the schooling. He had the knowledge that he was the deliverer. But you see, he had never had any experience yet. But oh, brother, when he met God there in that burning bush, he knowed what he was after then; he knowed Who he had believed. He could endure the rest of the eighty years as seeing Him Who is invisible.
What a ridiculous sight, to see a man... How faith, meeting God, will change a man. It'll make you do things that seem so crazy to the world. It'll make you act different, and you won't care what anybody says as long as you know that--what you've been talking to.

E-29 Moses, running from Egypt, forty years on the desert, but five minutes in the presence of that bush, the next morning here he goes down to Egypt, his wife setting astraddle of a mule, with a young'n on each hip. And him a man eighty years old with an old stick in his hand, the whiskers a blowing. "Where you going, Moses?"
"Going down to Egypt to take over." A one man invasion. The thing of it was, he did it.
Why? He had an experience as a warrior and a young man. He run from the presence of Pharaoh without an experience. But with an experience, he walked into his face and told him, "I'll smite this land with plagues, unless you let this people go." He wasn't afraid. Why? He'd met God face to face.
Brother, sister, there is a secret place that every believer should go, the backside of the desert, there on those sacred sands. Oh, no doctor of theology, no Greek or Hebrew scholar, no school or seminary... They might twist you all up in these kind of things, but if you ever met God on those sacred sands, Satan can't put his feet on them sands. You know you met God. Something real... What was it? You talked to God yourself. You had an experience.

E-30 No man has the right to take the pulpit to preach the gospel, unless he's had a backside of the desert experience. No man, no person has the right to call themselves a Christian until they've had a backside of the desert experience. It's still the backside of the desert; we call it "Upper Room," but it's still the backside of the desert too. It's where you meet God.
Oh, how ridiculous it is tonight to take people in the church, just by baptizing into water and putting their name on the book. Oh, we need and old fashion, Saint Paul's revival, and the Bible Holy Ghost right into the church again, and a real old fashion meeting, an experience.
After you've had an experience, then you know what you're talking about. That's when you've got faith.
They might explain it and say, "Well now, you oughtn't to be a Methodist; you oughtn't to be Pentecostal." They might talk you out of that, but when it comes to a place for that sacred spot where you met God, brother, Satan can't put his dirty feet on that place. You know you've talked to Somebody there. You know something happened. Yes, sir. You were there. You know all about it. From then on, you can go and conduct yourself like a real Christian.

E-31 Oh, the conduct today, of people calling themselves Christians... No wonder our poor women are painting their faces, and cutting off their hair, and wearing little shorts, and things. It's because they have failed to get that spot back there on that sacred sands yonder. That's right.
No wonder our man are permitting it, and smoking cigarettes, and things. They failed to find that sacred spot yonder, somewhere, where God and man meet together. That's right. That's what we need tonight. My beloved friend, you know that. It's a disgrace, on the days that we're living, that's the reason God cannot send a revival; He hasn't got much to build it on, friends. Yes--but He...

E-32 Now, I'm glad of this; "These stones are able to... God's able of these stones to raise children to Abraham." There's a few yet, left around it, in a shop and down at the works and so forth, that still love God. He's always had a remnant of people; He's got them tonight, that believe Him no matter what anyone says, they believe it to be the truth--an experience, knowing God, knowing His power, loving Him. Oh, after you've had an experience with God, what a different person it makes you. How it makes you know where you're standing.
Even death itself can't separate you from it. No, David said, "Yea, though I walk through the valley of the shadow of death, I'll fear no evil, for Thou art with me." Get's our conduct right.

E-33 Sometime ago, down in the South, they used to sell colored people for slaves, when the--the Africans brought them over here to the Boars and sold them for slaves. And they would buy them in markets just like you do used cars--human beings. And to sell them and buy them, and brokers would come by and do so.
One day, a broker came by a certain plantation to buy some slaves. And--and this owner said, "I've got a few slaves I'd sell."
He said, "Well, let me look them over." And he noticed the slaves; they were away from mama and papa, the baby and hubby and they would never go back again. They were slaves, and they'd die here in a strange land. Many times they were sorry, and crying, and all disturbed, because they wouldn't never see their loved ones again. So there--they'd whip them to make them work.

E-34 And they happened to notice one young man. They didn't have to whip him. His head was back, and his chest out, and he was just right at the dock. And this slave buyer said, "I'd like to buy that slave."
But the owner said, "He's not for sale."
Said, "Why is he for sale?" Said, "Is the boss over the rest of them?"
He said, "No. He's just a slave."
"Well," said, "perhaps maybe you feed him better than you feed the rest of the slaves?"
Said, "No, he eats out in the galley with the rest of them."
"Well," said, "what makes him so much different from the rest of them?"
He said, "I wondered a long time myself, till I found out. That boy's daddy, over in a homeland, is the king of the tribe. Though he's an alien and in a far country, yet he knows he's a king's son, and he conducts himself like one."

E-35 Oh, though we be criticized and called crazy, yet we're sons and daughters of the King. We're aliens, but yet we know that "our Father is rich with houses and lands. He holdeth the wealth of the world in his hands." We're the child of a King. Let's conduct ourselves like one. Let's straighten ourselves up. Let's face the enemy and know that God is our Father. He's the King. Though we're in a world of fashion and education and theology; that has nothing to do it. Stick your chest out. Walk forward. Believe God. Certainly. Have an experience when you're borned in that royal family.
After you've had that experience, you conduct yourself like that. Certainly. Now, it was...
See, Philip, one time, when he went over to find Nathanael, it was... He could go do and tell Nathanael after he'd heard Jesus say, "Your name is Simon. And your Father's name is Jonas." After he had had that experience, he could go tell Philip, or Nathanael, what great things he'd saw Jesus do. What, before? After he had seen, after he had seen Jesus do that.

E-36 These apostles here... And before Jesus told them to have faith in God, and to move mountains, he showed what He could do. He cursed the tree and then let them see it withered. See, after they seen the tree wither, then He said, "Have faith in God."--after He had done something, after He had proved what He was.
And when Nathanael had--on his road back, and would've been discussing with Philip, and saying, "Now nothing good could come out of Nazareth."
But when he walked up into the presence of Jesus, and Jesus said, "Behold, a Israelite, in whom there is no guile," he said, "Rabbi, when did you know me?"
He said, "Before Philip called you, when you were under the tree, I saw you."
It was after Jesus said that, that he said, "Thou art the Son of God. Thou art the King of Israel." After he had had an experience of seeing it, he knew then that He was the Son of God.
Jesus said, "Because I told you, I saw you under the tree, do you believe Me?"

E-37 It was the woman that was fussing with Jesus about her religion and His religion, setting at the well... "You say, 'You're greater than our father, Jacob?' Why, You're a Jew. There's segregation in this land. You ain't got no business talking to me. And You say 'people should worship at Jerusalem' and we say, 'in this mountain,'" See? She was fussing with Him about her religion. She wanted to hold a little debate with Him.
She didn't really realize who He was, till He said, "Go get your husband and come here."
She said, "I don't have any husband."
He said, "You said the truth. You've had five. And the one you're living with now, is not your husband."
"Thou saidst right." It is after He said that, that the woman left the water pot and run into the city, and she said, "Come, see a Man Who told me what I've done. Isn't this the Messiah?" After He had told her. She didn't want to argue with Him then. After He had made Hisself known...

E-38 It was after the woman with the blood issue had touched His garment and went and set down, believing in her heart, that she had faith for her healing. And it was after Jesus looked around and said, "Who touched me?" and no one spoke. And He looked out into the audience and told the little woman what her trouble was, and that she was healed. It was after that, that everybody, then began to touch His garment, for they was testing their faith, too.
The world wants to see something real. I'm hungry for real things. I'm hungry to see a church stand in this last days. I'm hungry to feel good old fashion, Pentecostal body of Christ rise in the power of the Holy Ghost, calling right, right, and wrong, wrong. My heart longs to see it.
The little remnants that's waiting on, are not waiting to see how big we can make our denominations; they're not waiting to see how well we can dress or how big a church we can build; they're waiting to see us manifest the Life of the Lord Jesus Christ in love and power.

E-39 They're waiting to see the time that when the Oneness, Twoness, Trinity and all together, will break down their little walls and put their hands in each other's hands and say, "We are Brothers." It's waiting for the Assemblies, and the Holiness, Pentecostal Holiness, and the Church of God, for the Mexicans, and the colored people, and the--the Japanese, and the white, and all together, to join ranks as one great body of Jesus Christ.
They don't care how good we educate our preachers. They're wanting to see reality. Then they've got an experience if there is a reality. That's what we need, an experience.

E-40 I seen the coldest hearted man I ever seen in my life brought to Christ by something like it, not long ago. Up here in these New England states where I hunt, I got a good friend. He... Think he's setting right back here tonight. He was one of the best hunters I ever followed. And I love to hunt, no, not to kill the game; it's the... Just get alone with God, Get away from all the gasoline, and cigarette smoke, and all the carrying on, so you could be alone with God, way up in the cathedral, in top of the mountain, miles and miles from nowhere. Then God comes down, and you can hear Him whispering through the pine. You can hear Him crying in the wolf, yonder. You can hear Him in the deer when he snorts. Why, you can just hear Him everywhere. As the eagle screams, you can watch Him, listen at Him.
And I used to hunt up here in the White Mountains with a good friend. He was a good hunter, a wonderful shot, and a nice fellow, but he was the most meanest man I ever seen. He was cruel-hearted. He used to shoot little fawns just to make me feel bad. And he'd take little... A little fawn is a little baby deer.

E-41 And now, if the law says you can kill a fawn, that's all right; there's nothing against it. Abraham killed a calf and fed it to God, so... But not to just keep shooting them, just to be mean. See it's your--it's your perversion, your attitude.
And so he--he would just shoot those little fawns. And I said, "Burt, don't do that. You're the meanest guy I ever seen."
And he said, "Oh, Billy, get next to yourself. You're just a chicken-hearted preacher."
"Why," I said, "it don't take a chicken-hearted preacher to know right from wrong." I said, "You shouldn't do that."
And one year, when I went up there, he'd had him a little whistle. And he could take that little whistle and go just like a little baby deer crying for it's mammy.
And I--I thought, "You're not going to use that, sir."
"Oh," He said, "get next to yourself, Billy."

E-42 And we went hunting that day--a very fine hunter; I love to follow with him. And we'd separate in the woods, and you'd never have to think about hunting him up; you knowed where he was at. And so we was a... I hunted till about noon together, and then we were going to separate and go back down different mountains to come back to our camp.
And it... he... Just before about eleven thirty, he was walking in front. We hadn't seen a track at all, and there was about a six inch snow on the ground, good tracking weather. But the deer season had been in for quite awhile and much shooting going on, the deers were all afraid. We call it "spooked." They were scared, stayed in the thickets, and under the brush piles, and wherever they could get, especially when the daylight was on.

E-43 So, he kindly stooped down at a little opening, and the first thing you know I seen him reach into his coat, and I thought he was going to get his lunch and we'd have our lunch together. We'd packed hot chocolate and--and some sandwiches, where if we got lost... And then he--he--he reached in there and pulled out this little old whistle, and he gave it a little cry. And when he did, just across the opening, about the distance of this place, a mother doe stood up. Now, that's the mother deer, the doe. Oh, she was a beautiful animal. And I'll never forget how she looked. She raised up those great big beautiful ears, standing up, her big brown eyes, and the veins looked like in her face, you could just see them.
And he looked around to me with that lizard looking eyes and he said... Kindly pulled--pulled hisself down. I thought, "Burt, you won't do that." And I heard the--the lever come back, and he pulled the bolt back, and throwed a shell up into that .30-06 rifle. I thought, "Burt, surely you won't." So he squealed again like that, and the old mother deer... Now, that's very unusual for them to raise up like that, especially that time of day, and hunting season... She walked right out into the opening.

E-44 Now, any of you brethren that hunts know they won't do that. And it's so... What was it, though? What was she standing there? And Burt moved. And the deer saw him. Did she run? No, she stood there. What was it? She wasn't playing church. She was a mother. There was something in her was real. It was real love. A baby was crying, and she had something in her that called and answered; she was a mother. And she seen the hunter; she quiver a few times, and she looked again for that baby.
I seen Burt level that rifle down; that scope hair would come right across her heart. I thought, "Oh, he was a dead shot." I thought, "Oh, my, in another second or two he will blow her loyal heart plumb through her." I thought, "How can you do it, Burt? How can you be so mean?" That mother out there, displaying real mother love. She isn't a hypocrite. She's really... There's a baby in trouble. They have to know that. She's a mother.

E-45 "How," I thought, "how can you do it?" That big hundred and eighty grain bullet, that close, would blow her fifteen feet and blow her heart plumb through her. And I thought, "Burt, how can you do that? You cruel-hearted man, shoot that poor mother's heart right out of her, with a heart like that, so loyal. So loyal..."
I turned my back. I thought, "O God, have mercy on that man. How can he be so cruel?" I waited, waited. The gun never fired. And I turned to look, and the gun was going like this... He looked around at me, and the tears running down his cheeks, he threw the gun on the ground; He said, "Billy, I've had enough of it; tell me about that Jesus." There on that bank of snow, I lead that cruel-hearted man to Christ. Why? Not my preaching, no, but because he seen something real. He seen something that was not put on. He seen something genuine.

E-46 And I'm telling you tonight, friends, the world is looking for something genuine, not a manmade creed, but a Jesus Who lives, and reigns, and brings love, and peace, and joy, and breaks down differences, and makes men love men, and women love women. The world wants to see something real.
Brother, Sister, God's got it for you. It's here right now. Just meet that real thing. Just become as much Christian as she was a mother. I don't care; they can call you holy-roller; they can call you fanatic; you'll stand in the face of the enemy and declare that you love God. Real faith--think of it--that's what we need tonight, friends, is something real.

E-47 Let us bow our heads just a moment now. And now, I wonder, while we're waiting a minute, would there be someone in the building here, tonight, would raise your hand, saying, "God, give me the kind of a Spirit of Christianity that make me as loyal to Christ as that mother deer was for her baby. Lord, I've been a church member for years. I've professed to be a Christian, but really, I haven't got that real something. I need a real faith. I need a borned again experience, God. I need those sacred sands, that'll change me from a cowardly doubter into a real faith warrior, that can take God at His Word."
You want to be remembered in prayer, raise up your hand, will you, all over the building. God bless you; that's good. Way in the balconies--the second balcony up there--raise your hands. You'd say, "God, remember me." God bless you. In the third balcony say, "Remember me." God bless you, each one now. He's here. He will do it. He sees your hand. Say, "O Lord God, be merciful. Give me love in my heart, Lord."

E-48 "Now, I've been very zealous of my denomination." You should be; that's good, but oh, don't never put that ahead of Christ. That's where the church is slipping tonight; it's getting away over on creeds. You see? Don't do that. Come back to Christ. Think of it now. Say, "God, create in me a love. Give me faith, just as much faith to stand for You and to accept my healing tonight, too, as that mother deer had to stand there, fearless, because something was in her was real."
Lord God, the service is Yours, Father. There has been two or three hundred hands go up. They love you, and they want something real. They're tired, just trotting around, just going from church to church, or place to place, or living in alleys with the riff-raff, and out in the gambling places and... Or maybe trying to hide around the corner, and keep the pastor, and someone else and see them do things that's wrong. O God, may they walk right out in the open now. They've raised their hand. They want something real. Give them something real, Lord. Give them Jesus, that He might give them the Holy Spirit and fill them with His goodness and His power and His love. That'll make them have an undying faith in the Lamb of God. Grant it, Lord, they're Yours.
Now, He said, "No man can come to me except My Father draws him. And all that comes, I'll give them Eternal Life and raise him up at the last day." Then You're here, Lord. You're drawing. And Jesus, You said these Words, "He that heareth My Word and believeth on Him that sent Me, has Eternal Life and shall not come to the judgment, but is passed from death unto Life."

E-49 What did they do when they raised their hands, Lord? They defied the laws of gravitation. Why, there's a Spirit in them that let them know that they were wrong, in a Spirit by them, the Holy Spirit, saying, "Child, accept Me." And they raised their hands to the Creator.
Sure, you put their name on the Book, Lord. Now, fill them with the Holy Spirit. Give them an experience right now, Lord, in this meeting tonight, that they'll never forget it; that they can go from here, knowing that Jesus is raised from the dead, and He lives, and He lives in their hearts.

E-50 Give these pastors, Lord, a double portion of faith. They're shepherds, Lord. They're the one who leads the flock. Oh, stir these pastors tonight, Lord. Stir Your pastors; You'll stir the whole city. Grant it, Lord. Do, Father. Give them a solid faith tonight, Lord. May their churches just be like anvil blocks, just sparks of salvation flying every way, and beating and molding material for the Master's use. Grant it, Lord. And now, may Jesus come, present Him Himself tonight, the same yesterday, today, and forever.
We just been talking, Father, of how in the early days, how You made Yourself known to Your church by speaking to Peter--that ignorant fisherman--tell him who he was and what his father's name was. Then You, after You told him that, and he believed You, You give him the keys to the kingdom--after he believed it, after You told him.
Nathanael said, "Why'd You ever know me, Rabbi?"
He said, "Well, before he, Philip, called you." And You said, "I'm the Vine. You are the branches." We know that the vine does not bear fruit, it only gives life to the branch, and the branch bears fruit.

E-51 We're told by Your Word that You're the same yesterday, today, and forever. If You made Yourself known to the Jews in that day, at the closing of their age, and You never manifested Yourself in that manner to the Gentiles, then God, when You make a decision, it has to be forever the same, for You cannot change. You don't get smarter; You're Infinite to begin with.
And then, Father, we pray this after You promised it, that tonight You'll manifest it, in Jesus' Name. Amen.

E-52 Now, in the audience, tonight, Brother, Sister, you that raised your hand, immediately after the healing service, I want you to come up here. I want to pray with you a little bit after that. I'm so glad for you. Don't you feel good?
How many knows that good old song, "I will Praise Him. I will Praise Him. Praise the Lamb for sinners slain." Don't you love to worship Him now, after a message is over? Worship Him... Now, let's just sing that. Brother Claire, come here maybe and... "I will praise Him. Praise the Lamb for sinners slain." All...?...
[Brother Claire leads in singing, "I will praise Him."--Ed.]
Doesn't that just make you feel real good? Don't you feel just all scoured out, just like something that's struck you?
Let's sing this good old song of the church, "My faith looks up to Thee, Thou Lamb of Calvary, Saviour divine..." Just worship Him in the Spirit while you sing. Now, I love those good old songs...?... [Brother Claire leads in singing, "My faith looks up to Thee."--Ed.]
Let's hum it. Now, all right. I want all you setting next to you, don't leave your seats from the balconies and all. Reach over to somebody setting next to you, by your side, right, left, front, and back, shake hands. You Methodists and Baptists, let's just make, be real friends now. Turn right around and shake hands now.
Thou my Guide;
Bid darkness turn to day,
Wipe sorrow's tears away,
Nor let me ever stray
From Thee, O Lord.
I love Him. Blessed be the Name of the Lord.
I love Him, (Raise your hands up in the air.) I love Him,
Because He first loved me,
And purchased my Salvation
On Calvary's tree.

E-53 Isn't He wonderful? Don't you just love Him? Doesn't that just do something to your heart; just takes all the old fears and doubt away, and bears it over in the sea of forgetfulness and know that, that lovely Jesus stands here, outstretched arms, "Come unto Me all the ends of the world and be blest."
I'm looking at this little audience tonight as I'm thinking. You know this little way it's seated here tonight, it's a cross. Here's one wing; there's the other wing; there's the foot and here's the head, just exactly a cross. Oh, don't I love Him? Don't you love Him?

E-54 Now, we love Him. Now, we say... Someone might say, "Brother Branham, that's just emotion." No, it isn't; it's Spirit. It's real Holy Spirit.
There's not another religion in the world... All the great religions... Christianity is third or fourth down the line. Mohammedan religion is more in numbers than Christianity. Buddha is far advanced to Christianity. Christianity is way back, because why? We failed to do what Jesus said do. (See?) It's the only religion that's right. It's the only one.
Every one of their founders... Mohammed, he's dead. You can visit his grave. There's a white horse stands at his grave; they change guards every four hours; been there for two thousand years, he's in the grave. Buddha, he died about twenty-three hundred years ago, buried in Japan.
But look, Jesus rose. You say, "Did He do it?" Yes.
"How can you prove it?" Just wait a few minutes and see. If He won't make His promise good, then He--He hasn't risen from the dead. But if He makes His promise good, then we're sure He's here. By faith we've believed it for two thousand years. We're at the end now, the end of the Gentile dispensation. He's here to seal it now. Oh, how I love Him! How I love Him!

E-55 God is love, and you just can't do nothing but love, when God comes into you. It's love, brotherly love for one another.
Now, in--on the earth, when Jesus was here... Now, God is Almighty, and He doesn't get smarter; He's the same all the time. Do you believe that? The human race gets smarter. The Bible said they would. They'd be weaker and wiser, but God is--is infinite. Do you believe that?
We are finite. We keep each year... Well, our science are moving on, and we build a better automobile, and our education is better, but God doesn't get any smarter. He's perfect to begin with.

E-56 So then, when God... A certain situation rises, and God's called on the scene to act, the way God acts that time, He has to act every time; when the same circumstances rises again, He has to act the same way He did the first time, or He acted wrong the way He acted the first time. In other words, if there was a sinner calling for mercy, and God saved that sinner, the next sinner calls, God's got to act the same way.
If God... If a--a man is dying, and the doctors can't help him, and he calls on God and calls Him to the scene, and God heals that person, He's got to act the same way again (See?), for He didn't--He did wrong when He acted the first time.

E-57 Now, when Jesus was God in flesh--we believe that, the manifestation, He was here to manifest Himself in the flesh. Jesus was the body, the Son of God; God dwelt in Christ. Now, Jesus said Himself, "The Son can do nothing in Himself," Saint John 5:19, "but what He sees the Father doing, that doeth the Son likewise." Did you ever read that? Then He didn't do nothing, till Father God showed Him a vision on what to do.
Now, you see the Bible's infallible, the... Jesus said, "The Scriptures cannot be broken." Jesus said that. Now, and then if--if Jesus said, "I can do nothing until the Father shows Me first what to do. The Father worketh; I worketh hitherto." In other words, He acted out in drama what the Father showed Him to do. Watch each case, every time you find it the same way, unless that was the people's faith.
Now, now we notice this. Then again, we find He said, "As the Father hath sent Me, so send I you." Now, the Father that sent Him was with Him and in Him. The Father that sent Him, went with Him and in Him. Well, the Jesus that sends us, goes with us and in us. See? So Jesus shows us what to do.

E-58 Now, when He declared Himself to the Jews, take Saint John the 1st chapter, what was the first thing he done? He declared Himself by telling Peter who he was and what his father's name was.
Next He--He declared Himself to another Jew, just the next day. And here come Nathanael. He said, "A Israelite and no guile."
He said, "When did you know me, Rabbi?"
Said, "Before Philip called you, when you were under the tree, I saw you."
He said, "You are the Son of God."
But there were those who stood by, said, "He's a fortune- teller. He's Beelzebub. He's an evil person."
And what did Jesus say? "I'll forgive you for that, but..." Otherwise like this: "Some day the Holy Ghost is coming. When it comes and does the same thing, one word against It will never be forgiven in this world nor the world to come."

E-59 Now, notice, there's only three generations of people. That's Ham, Shem, and Japheth people, if we believe the Bible. The world was destroyed in the antediluvian flood. And that was Ham, Sham--Shem, and Japheth. Now, that was Jew, Gentile, and Samaritan, half Jew and Gentile.
Now, when He was on earth, the Jews that had believed Him had been looking for Him for years, when He come, their eyes were blind. But see, that's the way He manifested Himself to the Jews. The true Jew said, "That's the Messiahic sign."
When He went by the woman at the well, which was a Samaritan, what did He do? The same sign He showed to the--to the Jew: "Go get your husband and come here."
She said, "Now, we are trained. We know that when the Messiah cometh..." You know what? That woman knowed more about God than a half the ministry of the United States does--yet she was a prostitute. She said, "We know when the Messiah cometh, He will tell us these things. But Who are You?"
He said, "I'm He that speaks to you."
She ran into the city, said, "Come, see a Man Who told me the things I've done. Isn't this the Messiah?"

E-60 Now, remember, He never did that to a Gentile. He forbid His disciples to go to a Gentile, because we were heathens in them days. We hadn't been trained.
Now, we've got two thousand years of training, and we're at the end of the road, just like they were. You remember the Samaritan woman, "Our father Jacob..." See? They were just an off-breed, half-breed between the two.
Now, notice, now this is the end of the Gentile age. Now, listen real close before we close. The prophet said there would come a day that wouldn't be called day nor night. What would that be? Kind of a dismal, foggy, dark day. Is that right? And He said, "In the evening time, it shall be light." Now, what happened? Civilization started in the East and traveled Westward. It's all the way to the West Coast; the East and West has met together now. What kind of a light shined? The gospel light. What did it shine like on the Eastern people? Jesus, performing these things to the Eastern people.

E-61 We are the Western people. Now, the day has went through the Gentile age where we could see enough light to walk and believe Jesus, and--and to do the things that--that we think is right, and build our churches, and have denominations, education, and so forth. That's all right. But in the evening, it shall be light. The fog's cleared away. And the same Holy Ghost that fell on the day of Pentecost, that's been kept down through the Lutheran age, through the Wesley age, and through the other ages, is now beginning to shine on this Gentile people in the last days with Jesus Who is the Light, working in His church as the Vine among the branches, producing and performing the very same things He did when He was here.
We're... That was the last sign of the end of the Jew. I believe we got sputniks in the sky, handwriting on the wall, men's hearts failing for fear, perplexed of times, distress between nations. One extra drink of Vodka, and we could all go to ashes before morning. You know that. Not a thing to keep them from doing it.

E-62 New York--just takes one. They got a bomb that'll blow a hundred and seventy-five feet deep, a hundred and something miles square. Where you going to hide at? You couldn't dig deep enough: the concussion would get you hundreds and hundreds of feet below the ground.
But there's a hiding place. It's made out of feathers; under His ar--wings we abide. And remember, if the end time could come before morning, and anyone knows the church goes before that happens, how close is He coming? See? Before... Jesus said, "As it was in the days of Noah, and as the days of Lot, so will it be in the coming of the Son of Man."
Not one drop of rain fell till Noah went in the ark. What did the Angel say to Lot? "Hasten, come hither, for I can do nothing till you come hither." No fire could fall on Sodom until Lot was out. And no bombs can strike, until Jesus takes His church. He's gone. It might be at any minute...?...
Look, just one more thing... Excuse me for keeping you so long. Want you to notice. Just Abraham, who was the elected... Do you believe God's got a elected church, and then a church natural? Trying to call it now. The elected church was already in.

E-63 Abraham was the--represented the elected church, living poor, out on he deserts and so forth. But notice, just before the destruction of Sodom, there was an Angel came to him. Is that right? And the Angel was talking to Abraham, had His back turned to the tent, and Sarah was on the inside of the tent. And the Angel told Abraham, "I'm going to visit you according to the time of life." And Sarah, in her heart, laughed inside the tent. The Angel with His back to the tent, said, "Why did Sarah laugh?" What kind of telepathy was that? Remember that Angel had the last message, not before the water fell, but before the fire fell. And Who was that Angel? Christ. Abraham called Him Elohim, Jehovah, Almighty, the Logos. Sure, He was God.
And here it is, just before the destruction of fire again, that same Angel is amongst His people today, calling to you church members, "Come out. Come out from among them." That's right. Get away from it quickly. She's going to sink, just as certain.

E-64 When I went into India, here not long ago, they said, they had... said, "The... must... earthquake must be over; the birds are flying back." A day before the earthquake come, they didn't know nothing about it. But India don't have fences like we have; they have rock fences, and great big towers, and so forth. They live in rock houses. They're poor. And the birds build their nests in there, and the cattle stand around them for shade. But the day before that earthquake come, you couldn't get a cow or sheep near that fence. They all stood right out in the middle of the field. And all of the birds left their nests, and went out in the forest, and got in the trees. Why? God, the same God that took them through the ark, could take them away from them walls. He took His animals out in the field. Then when the earthquake and them walls fell, the animals was away from it.

E-65 Oh, Brother, if God can warn birds and animals to get away from danger... "Fly away from these old walls of Babylon. They're crushing; they're coming down." The Holy Ghost is warning: "Get out in the middle of God's grace and raise up your hands to Christ; "Here I am, Lord." Do it now and you believe. And I'll believe tonight that He will give us a great meeting. Now, let us pray again.
Father, oh, I'm so happy tonight, and thrilled, and enthused to see You shake these New England states before You change my ministry. O Lord, I'm so glad that hundreds has received You. And I pray now, that You'll grant tonight... When You got those disciples coming from Emmaus inside the room, and they closed the door, You did something the way You did it before You were crucified. They knew it was You. And they run back, saying, "Our hearts burned within us."

E-66 God, grant tonight, that You'll come and do the same things that You did when You were here on earth. You said You would. You promised it. And then, when we go home tonight, we'll say, "Did not our hearts burn within us. Truly He's raised from the dead. He still lives. Two thousand years hasn't aged Him a bit. He lives forevermore. And because He lives, we can live also." Grant it, Father. We humble our hearts and submit our spirits to You--this church, their spirits, Lord, that they might be able to touch the border of Your garment, the great High Priest.
Lord God, I surrender myself to You, under a Divine gift, that You would use my eyes and lips to see and speak that which would be appropriate in Your kingdom, and for the glory of God we ask it. Amen.
Hundred cards, H... All right. We can't get them all up here at once, and we'll see if we can get a few up here. About how many could we stand here? Let's see... "H" did you say? Who has H, number 1, prayer card? [Blank.spot.on.tape--Ed.] All right. Got them all lined up.

E-67 All right. Now, here is the case, friend. Now, if you will, each one just be seated and be just as reverent. Now, don't matter where you are. I... This great closing moment... Now, this--all this rejoicing we done, all this joy we have in our heart, all this faith that we say we believe Him and love Him, what good is it if He's a God of history and not the same God today?
We had a George Washington one time, Abraham Lincoln, but that's history; they're gone. They can't come to the White House and act today. But not so with Jesus. He lives.
Now, does He live? Well, if He lives, I want to ask you. Your healing is already purchased. Do you know that? Your salvation... You just have to receive it.
Now, what does He do? Make Hisself present to confirm His Word, then your faith in Him, you just accept your healing like you do your salvation, like those people awhile ago raised their hands, accept it.

E-68 Now, do you realize my position? This is right at ten years around the world. Through witch doctors... I've had witch doctors to set and go through enchantments and say they'd have a storm to blow me away. And a storm come and just whirl around and round. I just kept preaching. About fifty thousand people... And I, and it was about fifteen witch doctors on each side, going through all kinds of enchantments: bleeding theirself, and putting blood on them, and everything, calling up evil spirits, and truly, here come clouds.
And it come up, and I just kept on preaching. Then I thought the little place was going to blow away, I stopped, laid my Bible down, and I said, "Lord God, You made the heavens and earth..." and them clouds moved right back and the sun begin to shining, and thirty thousand come--or twenty thousand that afternoon, rushed to the altar, of Communists, and received Christ as personal Saviour.

E-69 He's... Oh, He's been so good to me. Now, surely He won't let me down, tonight. Praise God. But you see what I'm doing. Now, the Word that declares it, is the Truth. Then the work could be found false, or me telling something that's not so. But even if it wouldn't work, the Word's still right anyhow. I can be wrong. My, I could be all messed up, and God wouldn't even speak through me, but He has done it. And I trust Him, that He will do it again, for it's by His grace He does it.
Now, be real reverent. And if He will come and act just the same as He did when He was here on earth, how many of you will say, "It'll make me believe Him and love Him. And if I don't even get in the prayer line, I'll be healed anyhow." Just raise your hand and say, "I'll be..."

E-70 Now, as far as I know, the only person that I recognize in the building, out in front of me here, is Brother Stadsklev setting here. And I might know one of those ministers; the one right behind him, I think I do. And Brother Boze, setting there. Rest of you are strangers.
Now, here's a beautiful Bible picture. A woman and a man meeting for the first time. This is our first time meeting? If it is, just so the people would know, just raise up your hand so... I've never seen her. She's just a woman, come out of the audience. Well now, if she needs healing, what if I just lay my hand on her and say, "Lady, you need healing; you're going to get well." That would be all right; she could believe that, and it'd be all right. But then, she could have a little doubt. And you could too. But if the Lord Jesus will come and act like He did to the woman at the well, tell her where her trouble is, or something that's in her life, that she knows that I know nothing about, then that shows it'd have to be a complete miracle. That's more of a miracle, than having a paralytic setting here, to rise up. Certainly is. In the supernatural.

E-71 Now, if the Lord Jesus... You know me not knowing you, and this is just a picture like it was with the woman at the well, a man and a woman. And if He will tell me... You might be a Christian. You might be a infidel. You might be a critic. You might be sick. I--I don't know; I have no idea. But He does know. And if He will reveal it now to me, then you'll know it have to come through supernatural power somewhere. Would you believe it was God? May He grant it.
I'm just talking to you, like our Lord did the woman. See? I say now, that you are a Christian, because you're aware that something's going on. Just started just now. If that's right, raise up your hand. See? Between me and you, coming right around you, is that Light that you see in that picture (I suppose they had it here.), moving on the lady. The woman's aware that something's going on, humble, sweet feeling.
Now, I see her move away from me, and she's real, extremely nervous. That's right. That's what's wrong with you, nervousness. See you pacing the floor. Now, that's right isn't it. If that's right, wave your hand like this. Do you believe now?

E-72 You say, "Brother Branham, you could've guessed that." All right. Let's see what else the Lord would say. Whether He will or not, I don't know. He might. Yes. If the audience can still hear my voice, the lady, I see, her nervous; she's all... Oh, it's caused by... she got a fall and hurt her back. That's what caused it.
Another thing, you've been interested in a person you're praying for or something. It's a young man. And that young man is bothered with spiritual trouble. He's all nervous and just scared. He's just mentally shook up. It's demon oppression. When you go to him, tell him not to worry, 'cause he's going to get over it. And you are over yours now. Your faith has made you well. God bless you.
You believe Him to be Christ? Now, you know that there has to be some kind of a supernatural Being here. Now, if you believe it's Christ, now be real reverent.

E-73 I suppose, Sister, we're strangers to one another. Do you believe that... The first time you was ever in the meeting? All right. Now, if the Lord God, will let me know what you want of Him, would you believe He'd be interested enough, then, to let you--He's trying to let you know that He loves you? All right. May... Now just be real reverent. Now, will you...?... You got something wrong with your hand and your back. It was caused by a bus door closing on you. You're healed. Stand up on your feet. Your back trouble's gone. Be reverent.
All right. What did she touch? I don't know the woman. I have never seen her in my life. She knows that. But you're healed now. You're all right. God bless you. See? She touched the High Priest. Now, you out there, you start doing the same thing. Just believe Him now. Have faith. Don't doubt.

E-74 The lady, you have complications. You got many things wrong with you. One thing, you're suffer with a weakness; you have weakness. And you have real weak spells, and then that's been going on for some time, for a number of years. Since you started into the menopause time of life, you begin to get extremely nervous, before your hair began to turn. And then, the great thing that you're interested in though, is somebody else. That's your husband. He's in the hospital, crippled. And you've got a handkerchief there for him. Hand it here? Lord God, I pray that You'll remove that curse and make the man well, through Jesus Christ' Name. Don't you doubt. Go on your road and rejoice. Believe with all your heart. Be real reverent. Keep believing. Don't doubt. Have faith.

E-75 If the audience can hear my voice, this woman doesn't speak English. She... just a little bit. She can just barely speak English. And you're not here for yourself. You're here for someone else. And I see lots of water, and a great dark shadow, a country. You're praying for somebody who is across the sea, and that is your sister. And she's in Russia. And she has cancer in the stomach. She's behind the iron curtain. And she's unsaved, also. THUS SAITH THE LORD. May that...?... and the Lord God be...?... "If thou canst believe, all things are possible." Do you believe with all your heart? Believe that God will grant your request that's been mentioned. "If thou..."
Just a moment. Something happened in the audience just now. Well, it's the lady here with her hand up, right here. She's suffering with sinus, headache sinus. You're healed now. Jesus Christ makes you well. Have faith in God. I don't know you, do I, lady? I've never seen her in my life. But God knows her. Just have faith in God. "If thou canst believe."

E-76 You believe me to be His servant? In the Presence of Christ. You are suffering with a nervous trouble, real extremely nervous, and you got wrong with the liver which makes spots before your eyes, and coating on your tongue, bilious spells happens to you. I see you very sick at times. That's right. And then, also, you have a tumor. That tumor is on your breast. You believe you're going to be healed? Then go. God will make you well.
Lady, right back there, don't bite your fingers any more. You're suffering with a nervous trouble that made you have stomach trouble. You believe that God will make you well? You accept your healing? You do? Raise up your hand if you do. All right, it's over now. God bless you. Have faith.

E-77 Hi, young fellow. You're a mighty fine boy. You believe me to be His servant? I don't know you, lady. Here's a beautiful picture of like the well, a Samaritan woman and a Jewish man. And here is a colored woman, white man.
But God let them know that there's no difference in the people. We all come from Adam. The country we was raised in changed our color. It has nothing to do with our spirit and souls. We're all creatures of God. You believe He still lives?
The reason I spoke to that woman there, with that stomach trouble, same thing you have; you have a stomach trouble too. That's right. See, Satan knew he was going to be defeated here. He thought he could--he could get by there, but he failed. To let you know that you're--that you're already healed, do you believe me to be His prophet? You do? You're not from this city. You believe that. You're suffering with a break too, a nervous break. That's right. You want to go back to Boston and be made well? Love the Lord? Your name's Sarah. Sarah Sell. Return back to Boston. Jesus Christ has made you well. "If thou canst believe..."

E-78 I don't know you, lady. God knows us both. Do you believe that He would heal you? Do you believe He could let me know about you? Now, be real reverent. There's just so many of you getting healed out there, I can't tell which is which. It's going everywhere. Just, pulling just as hard. See, it's--this colored lady, standing here that's making the colored people have faith when they see that other lady healed.
Setting right back out here on this first row... trouble with your shoulder. And you believe God would make you well, lady? You believe it? All right. The colored lady set... Lay your hand on that lady next to you; she's got trouble in her side. You believe that God will make you well, lady? All right. Put you hand on the next one to you; got heart trouble and high blood pressure. You believe, lady? All right. Stand up on your feet and receive it. Have faith. Have faith.

E-79 You're suffering with a nervous trouble too. You got heart trouble, and you got trouble in your colon, or the doctor told you that...?... That's right. And you got tumor in the head. That's right. Miss Elsie Dare...?... Yes, you live in the Bronx, so return back; you're healed. Jesus Christ makes you well...?...
Let that show the rest of you what she was being prayed for. Just go right on ahead and just rejoicing. You're already healed.
You're scared to death of cancer. So, do you believe God will heal you? Just keep walking...?... Well, do you believe that God definitely healed you right there? Would you believe it? Just keep rejoicing and thanking God.
Do you believe that He can cure from arthritis that you won't have it no more? Just keep walking; Jesus Christ makes you well.
Do you believe out there in the audience now? Stand up on your feet...?... Jesus Christ makes you...?... Raise up your hands to Him now. Praise Him! There's that Light...?... Raise your hands real quick and praise Him.
Lord God, in Jesus Christ's name, I cast the devil from every person here and ask that they will be made whole.

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