Histoire de ma vie

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Date: 55-0626A | La durée est de: 1 heure 17 minutes | La traduction: MS
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1    Je suis très heureux d’être ici cet après-midi pour vous parler du Seigneur Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Et nous espérons que ça sera un grand jour pour nous tous. En venant dans votre… ici pour vous rendre visite cette fois-ci, je suis venu très fatigué. Je ne suis pas en forme. Je venais de quitter une grande réunion aux États-Unis, et je suis venu directement ici. Et je suis donc reconnaissant de ce que vous m’avez supporté. Ainsi, nous avons fait… J’ai cependant fait de mon mieux. Et j’espère que Dieu fera pour vous au-delà de toute mesure.
    Dites donc, je suis très heureux d’apprendre que beaucoup d’Allemands et de Français sont venus. Je voudrais aussi visiter votre pays un jour, quand le Seigneur le permettra, et que vous voudrez que je le fasse. Je prie donc que ça marche.

2    Après ma réunion ici, viendra un ami à moi, Tommy Hicks. C’est à peine si je connais Tommy, mais il… Ce que je sais sur lui, c’est que c’est un homme aimable, un vrai–un vrai chrétien… Venez l’écouter. J’ai un autre ami en Amérique, Oral Roberts. C’est un autre… C’est l’un de mes convertis à la guérison divine. Beaucoup d’entre eux, à partir des réunions que nous avons… Le Seigneur a suscité environ cinq cents ministres de la guérison divine.
    Ainsi, nous sommes heureux de rencontrer ces amis ici, qui croient le même Message. [Espace vide sur la bande–N.D.É.] Je vous recommande Tommy Hicks. Recevez-le au Nom du Seigneur Jésus. Il succédera à cette réunion-ci. Eh bien, frère Tommy n’est pas un voyant, mais il est un mini–il est un ministre de l’Évangile, et il a une grande foi en Jésus. La raison pour laquelle nous l’aimons, c’est parce qu’il aime Jésus.

3    Maintenant, cet après-midi a été consacré à l’histoire de ma vie, en partant de ma prime jeunesse. La prochaine fois que je viendrai ici, j’aimerais vous apporter la photo de l’Ange du Seigneur, photographié par les hommes de science en Amérique. On a écrit à ce sujet aujourd’hui; le monde ne peut pas nier cela. Bien des fois les gens disent: «Je ne crois pas cela, prédicateur», parce qu’ils ne croient pas en Dieu. Mais ils doivent croire la science, car c’est scientifiquement prouvé. Ils sont donc sans excuse. Ils auront à rencontrer Dieu un jour.

4    Je voudrais vous poser une question. À quoi me servirait-il de venir ici dans ce pays, pour faire de l’hypocrisie, et de mal représenter quelque chose? Qu’est-ce que j’y gagnerais? Est-ce que je reçois de l’argent? Non. Je ne reçois pas de l’argent en Amérique. Je suis un homme pauvre, et ce sont simplement les gens qui m’envoient. J’ai quatre enfants, et une femme, et il me faut trouver assez pour notre nourriture. Mes habits, on me les offre. Je n’ai donc aucune raison de venir ici mal représenter quelque chose. Je–je suis venu parce que je vous aime dans mon cœur. Et je voudrais que vous aimiez Jésus. Et c’est la raison pour laquelle je suis venu.
    Savez-vous que si je venais comme un séducteur, savez-vous que Dieu ne me laisserait pas entrer au ciel? Il n’y aura pas de séducteurs au Ciel; il n’y aura pas d’hypocrites au Ciel. J’ai une femme au Ciel. J’ai un enfant au Ciel. Je voudrais les voir. Mais si je suis un séducteur, eh bien, dans ce cas, je ne les reverrai plus jamais. Alors, quel bien cela me fera-t-il? Je crois ce que je prêche, parce que je sais ce qu’il en est. Et je crois que si je ne prêche pas cela, je n’irai donc pas au ciel. Assurément. Voilà donc la raison pour laquelle je suis ici.

5    Maintenant, nous allons lire les Écritures dans Hébreux chapitre 13, à partir du verset 10 jusqu’au verset 14. Maintenant, suivez attentivement ce passage des Écritures. Et mon sujet se trouve au verset 14. [L’interprète lit dans la langue locale Hébreux 13.10 à 14–N.D.É.]
    Nous avons un autel dont ceux qui font le service au tabernacle n’ont pas le pouvoir de manger.
    Les corps des animaux, dont le sang est porté dans le sanctuaire par le souverain sacrificateur pour le péché, sont brûlés hors du camp.
    C’est pour cela que Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre Sang, a souffert hors de la porte.
    Sortons donc pour aller à lui, hors du camp, en portant son opprobre.
    Car nous n’avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir.

6    Je suis très reconnaissant pour cela. Nous n’avons pas ici bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir. C’est ce que nous faisons tous.
    Je réfléchissais pendant que le frère lisait, en voyant le grand nombre de malades qui sont assis par ici. Je ne prétends pas être un guérisseur. Vous témoignerez de moi à ce sujet. Depuis la toute première soirée jusque maintenant, j’ai dit que je ne suis pas un guérisseur. Il n’y a–il n’y a personne d’autre qui soit un guérisseur. C’est Jésus-Christ et votre foi en Lui. Si seulement j’avais–si seulement j’avais la puissance, je descendrais ici et je guérirais chacun de ces malades. Je n’ai pas la puissance. Personne d’autre n’a la puissance. Si jamais ils sont guéris, ce sera par leur propre foi en Jésus-Christ. Jésus apporte Sa Parole, et Il fait des miracles montrant qu’Il les aime effectivement.

7    Mais le programme de Dieu, c’est de faire un contrat avec le peuple: «Si tu crois…
    Vous rappelez-vous les deux hommes aveugles? Ils ont dit: «Pitié, Seigneur.» Jésus a dit, quand Il a touché leurs yeux, Il a dit: «Maintenant, qu’il vous soit fait selon votre foi.»
    À la femme qui avait été guérie, celle qui avait touché Son vêtement, Il a dit: «Ta foi t’a guérie.» C’est vrai.
    L’homme qui avait un enfant épileptique a dit: «Aie pitié de mon enfant.» Il a dit: «Si tu crois, tout est possible.» Dieu ne change pas. Les–les gens savaient qu’Il était le Fils de Dieu.
    Tous y croyaient, à l’exception des membres d’église. Les Pharisiens, les Sadducéens disaient: «Non, Il ne l’est pas.» Mais tous ceux qui avaient cru ont été guéris et ont été sauvés. Eh bien, c’est pareil aujourd’hui.

8    Mais, écoutez, avant que je cherche à enlever–à enlever le seul espoir que ces gens ont… Savez-vous qu’il y a des gens ici qui sont cardiaques, cancéreux, tuberculeux, qu’aucun médecin ne peut toucher? Leur seul espoir, c’est Jésus-Christ. Et vous qui oseriez ôter cela, malheur à votre âme pécheresse. C’est comme arracher du pain à un homme affamé. Ces gens veulent être guéris. Les médecins ont fait tout leur possible. Et ces gens savent que d’autres ont été guéris. Ils viennent à la réunion pour écouter, beaucoup d’entre eux reçoivent la foi et ils sont guéris. Et alors, vous essayez de le leur priver? Vous ne devriez pas faire cela, mon frère. Vous devriez les encourager. Ce sont des êtres humains. Ce sont des frères et des sœurs. C’est le papa de quelqu’un. C’est la maman de quelqu’un, c’est le petit enfant de quelqu’un. Aidons-les. Ne cherchez pas à les en empêcher.
    C’est là mon objectif: essayer d’aider quelqu’un. Et l’un de ces jours, j’arriverai au bout du chemin. Je serai alors à la fin, je poserai la tête sur l’oreiller; mon travail sur la terre sera fini. J’espère Le rencontrer en paix. Et j’espère L’entendre dire: «C’est bien, Mon bon et fidèle serviteur, entre dans la Vie.»

9    Prions. Père céleste, aide-nous maintenant, nous qui connaissons Ton Fils bien-aimé. Et comme je m’approche de la fin de cette route où j’ai voyagé, et je repasse ces choses dans mon esprit et dans mon cœur une fois de plus, puissent toutes mes fautes servir de tremplin à ceux qui sont ici aujourd’hui. Et puissent-ils venir à Christ et être sauvés au Nom de Jésus. Amen. [Frère Branham parle à l’interprète–N.D.É.] Eh bien, vous pouvez aller et boire quelque chose maintenant, si ça ne dérange pas.
    Je vais essayer de ne vous garder que peu de temps. C’est l’après-midi, juste avant la fin de la série de réunions. On dit qu’il y a un débordement dans l’autre arène, et–et j’espère que vous qui êtes là vous sentirez le Saint-Esprit et que vous viendrez au Seigneur Jésus.
    Eh bien, la Bible dit: «Nous n’avons pas ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir.» Vous qui êtes ici aujourd’hui en provenance de l’Allemagne, peu importe que vos villes aient été détruites pendant la guerre, mais c’est toujours votre patrie. Certains viennent de la France, peu importe combien la ville est mauvaise, c’est toujours leur patrie. Certains d’entre vous viennent des montagnes et des fermes, peu importe combien la maison était petite, ça reste un souvenir d’enfance. Nous tous, nous aimons penser que nos villes sont les meilleures. L’homme se bat pour essayer de prouver cela, mais tout cela est vain. Car nous n’avons pas ici bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir. C’est celle-là que je cherche. C’est celle-là que nous tous nous cherchons. Nous habiterons la même ville. Il n’y aura plus de coups de feu ni de morts. [Espace vide sur la bande–N.D.É.] …habiter ensemble pour toujours.

10    En venant au monde, je suis né de parents qui n’étaient pas chrétiens. Avant moi, la famille de mon père et celle de ma mère étaient catholiques. Et ils sont originaires d’Irlande. Ils ont immigré aux États-Unis, mais mon père et ma mère ne fréquentaient pas d’église. Et je suis né là dans les montagnes, dans une petite cabane en bois, sans plancher, seulement de la terre. Nous–nous n’avions pas de–de table. Papa avait coupé une souche en deux, ou plutôt un rondin et en avait fait une table. Nous n’avions pas de lampe. Nous mettions de la graisse dans une boite, et nous y introduisions de–d’étoffe à brûler en guise de mèche. La maison était sans fenêtres, à part une petite porte qu’on ouvrait. Les matelas de nos lits étaient de paille. Nous étions très pauvres.
    Ma mère avait quinze ans, et mon père en avait dix-huit. Et le matin où je suis né, le 6 avril 1909 à cinq heures du matin, il n’y avait pas de médecin, il y avait une sage-femme. Et à la naissance, je ne pesais que 5 livres [2,5 kg–N.D.T.] J’étais très petit.

11    Et ma mère voulait voir à quoi je ressemblais. La lumière de la petite bougie ne–ne suffisant pas, on avait donc ouvert la petite fenêtre au-dessus du lit. C’était le jour. Et quand on a ouvert la fenêtre, cette Lumière de Feu est entrée. Ils se sont tous mis à pleurer. Ils ne savaient pas ce que cela signifiait. Elle se tenait juste au-dessus de l’endroit où j’étais.
    La même photo prise en Amérique, nous l’avons ici, et le–et les écrits des hommes de science là-dessus déclarent que c’est absolument un Être surnaturel. Cet homme a dit que l’œil mécanique de l’appareil photo ne pouvait pas prendre de la psychologie. Et c’est lui le–l’un des chefs du FBI [Fédéral Bureau of Investigations – le Bureau Fédéral des Investigations: Police judiciaire fédérale aux États-Unis–N.D.T]. Et il a raison. Il a dit: «La Lumière a frappé l’objectif.»

12    Quand j’avais environ huit, dix jours, ma mère m’a amené à une petite église baptiste. Quand je… C’était l’unique église de la région. C’était ma première visite à la maison de Dieu. Plus tard, nous sommes allés dans l’Indiana. C’était dans l’État de Kentucky. Et plus tard, à l’âge de sept ans environ, un jour, je transportais de l’eau, revenant du puits. Et je suis passé près d’un arbre. Je pleurais. Je ne voulais pas transporter de l’eau. Je voulais aller pêcher avec les autres enfants. Mais quand j’ai entendu quelque chose dans l’arbre, comme un vent qui mugissait, j’ai levé les yeux. Je n’ai rien vu, sinon un endroit dans l’arbre d’à peu près cette circonférence, où il y avait un mugissement. Et j’ai continué à regarder, et je me suis demandé pourquoi la chose était toujours là comme un petit tourbillon, et toutes les autres feuilles ne bougeaient pas. Alors, j’ai entendu une voix d’homme là-haut, qui disait «Ne bois jamais. Ne bois point, ne fume jamais, et ne te souille pas avec les femmes, car tu auras une œuvre à faire quand tu seras plus âgé.» Oh! j’ai eu peur. J’ai laissé tomber mon seau, et j’ai couru à la maison en criant. Et j’ai sauté dans les bras de ma mère. Et elle… J’ai dit: «Il y a un homme dans cet arbre-là.» Et elle est allée voir, il n’y avait personne là. Elle a fait venir le médecin, et celui-ci a dit que j’étais tout simplement nerveux. J’ai dit–j’ai dit: «Non, j’ai vu, et je L’ai entendu parler.» Et je ne voulais plus passer près de cet arbre-là.

13    Un peu plus tard, environ deux semaines plus tard, je jouais aux billes avec mon frère, et j’ai senti quelque chose venir sur moi. Nous habitions sur une colline, et en bas de chez nous il y avait une rivière; il y avait des brousses aux alentours. Et j’ai vu un pont s’élever des brousses, et il a enjambé la rivière. Seize personnes sont tombées dans–dans l’eau et se sont noyées. Et j’ai vu un grand écriteau, il y était mentionné: «Vingt-deux ans» Je suis rentré à la maison en courant pour le dire à ma mère. «Oh, a-t-elle dit, fiston, tu es nerveux! Tu t’es endormi et tu as fait un rêve.»
    J’ai dit: «Non. Non. J’ai vu cela.» Elle a donc noté cela sur un bout de papier. Et vingt-deux ans plus tard, un grand pont a été jeté sur la rivière, et vin-… seize personnes en sont tombées et–et se sont noyées dans la rivière. C’est parfait, chaque fois.

14    Quand je suis allé à l’école, j’étais un petit garçon, beaucoup d’enfants étaient nés dans ma famille; mon père et ma mère avaient neuf garçons et une fille (neuf garçons et une fille). Et, en ce temps-là, la fille était bébé. C’est moi l’aîné.
    Nous devions travailler très dur. J’allais à l’école pauvrement habillé. J’y allais parfois, portant le soulier de mon père à un pied, et à l’autre celui de ma mère; nous étions très pauvres. Nous… Quand j’emportais quelque chose à manger, je prenais un petit pain emballé et je prenais un–un pot de légumes verts. Mon frère et moi avions honte de manger avec les autres enfants. Nous allions dans le bois, nous nous asseyions, nous prenions une cuillère, et nous mangions tous dans le pot et à tour de rôle, chacun prenait une bouchée de ce pain.

15    Je me rappelle qu’une fois à Noël, ma mère avait fait des pop-corn. Et elle nous les a donnés dans un petit pot. Et je–je–nous l’avons amené à l’école. J’avais alors mal agi. Je me suis excusé aux heures de cours, et quand je suis allé dans le vestiaire, j’ai pris une grande poignée de pop-corn de la boîte, je suis sorti et j’ai mangé cela pour être sûr d’avoir ma part. Nous n’en avions pas très souvent, peut-être chaque deux ou trois ans. Et ensuite, quand mon frère est sorti, et que nous sommes allés manger, il s’est aperçu qu’une partie manquait. Je–j’étais désolé.
    Quelque… il y a environ deux ans, je me suis tenu au même endroit. Mon frère est au ciel maintenant. Je ferais tout mon possible, si je pouvais lui donner cette poignée de pop-corn aujourd’hui. Je ne le peux pas maintenant, ainsi ne faites jamais quelque chose de mal, parce que cela vous reviendra un jour.

16    Je me rappelle quand nous allions à l’école ensemble, il y avait beaucoup de neige, et tous les garçons avaient des traîneaux à bord desquels ils montaient. Mais nous, nous n’en avions pas, alors je–nous entrions dans une grande bassine à vaisselle et nous descendions en glissant. Eh bien, c’était… nous n’étions pas de la même classe que les autres, mais nous glissions.
    Eh bien, la vie a continué. Quand je suis devenu un jeune homme, eh bien, j’avais environ quatorze, quinze ans. Vous savez comment les jeunes gens se comportent à cet âge-là. Eh bien, je voulais avoir une petite amie. J’ai donc trouvé une petite fille, que je trouvais très jolie. Vous savez, frère, votre première amie… Elle a les yeux comme une colombe, les dents comme des perles, le cou comme un cygne. Vous l’aimez! Je n’étais–je n’étais qu’un garçon. Eh bien, vous savez, frères, vous êtes passé par la même chose. Et alors mon voisin, son fils, un garçon de mon âge, eh bien, il a pris la voiture de son père; ainsi, il pouvait… nous avons amené nos filles en promenade. Et nous avions un peu d’argent, nous nous sommes donc procuré des sandwiches et–et du coca. Et à mon retour, à ma grande surprise, ma jolie petite fille fumait la cigarette. Oh! la la! Je ne voulais pas du tout de cela. Berk! Je pense que c’est la chose la plus vile qu’une femme puisse faire. Je n’ai pas changé d’avis depuis lors.
    Votre beau pays, ici, j’apprécie les mœurs de votre pays. Jamais je n’ai vu une femme habillée de façon immorale, ni une femme fumer la cigarette. Je vous aime pour cela. Notre Amérique est polluée par cela. Ne le faites jamais, sœur. C’est très mauvais…

17    Eh bien, pendant qu’elle avait cette cigarette, elle faisait la maligne, je l’ai regardée. Et elle a dit: «Veux-tu une cigarette, Billy?»
    J’ai dit: «Non, madame.» J’ai dit: «Je ne fume pas.»
    Elle a dit: «Eh bien, tu ne fumes pas; tu as dit que tu ne danses pas, et tu ne vas pas au théâtre.» Elle a dit: «Qu’est-ce que tu aimes faire, toi?»
    J’ai dit: «Aller à la pêche et à la chasse.» Mais cela ne l’intéressait pas.
    Alors, elle a dit: «Prends une cigarette.»
    J’ai dit: «Non.»
    Elle a dit: «Espèce de poule mouillée.»
    À cette même époque, je m’entraînais pour devenir un boxeur. En fait, j’avais gagné le championnat de poids coq, et j’allais livrer les combats pour le championnat mondial, et j’ai donné cela… j’ai laissé tomber cela à cause de l’Évangile. Mais j’ai dit: «Donne-moi la cigarette, et je te montrerai si je suis une poule mouillée ou pas.» J’ai donc pris la cigarette, j’étais déterminé à fumer.

18    Mais quand j’ai commencé à l’allumer, j’ai entendu Quelque Chose tournoyer tout autour. Cet arbre-là m’est encore revenu à l’esprit. Et je savais que Dieu avait dit: «Ne fume jamais.» Alors j’ai jeté cela par terre, je me suis enfui, et je suis allé dans les champs, et je me suis mis à pleurer. Et j’ai demandé à Dieu de me laisser mourir. Personne ne voulait de moi, ma famille non plus. Les jeunes gens ne voulaient pas de moi, on ne voulait donc pas de moi.
    Mais Il est venu vers moi, Il a dit: «Je te donnerai des amis, suis-Moi tout simplement.» J’ai continué la vie… J’étais très timide à l’époque, j’étais réservé.
    Et–et je–je–je pense que vous vous demandez comment je me suis donc marié. Un–un jour, j’ai rencontré une belle jeune fille. Elle était Allemande, et elle était une chrétienne. Et j’ai commencé à la fréquenter. Eh bien, faites attention un instant, je voudrais que vous saisissiez cette partie de l’histoire. J’étais alors devenu chrétien. Je sortais avec une jeune fille, quelque temps après, nous nous sommes mariés.

19    Nous ne possédons rien de ce monde, mais chacun possédait l’autre. Le jour où nous nous sommes mariés, nous avions un vieux réchaud (vieux réchaud), un vieux lit et une vieille petite table. Mais nous nous aimions l’un l’autre, et c’est l’essentiel. Je–je travaillais dur pour lui trouver de quoi vivre. Quelque temps après, Dieu nous a donné un petit garçon, mon petit Billy Paul. Et puis, plus tard une petite fille est venue.
    Et alors un jour, en revenant du Michigan, j’ai rencontré un groupe de gens d’une église. On les appelait les pentecôtistes. J’étais devenu un ministre de l’église baptiste. Mais j’ai entendu ces gens, ils étaient heureux, et ils se réjouissaient. Et je me suis demandé pourquoi ils étaient si heureux. Je n’avais jamais entendu parler de ce genre de religion. Je me suis arrêté pour écouter, et je les ai entendus prêcher. Je suis resté toute la nuit. Le lendemain, ils m’ont demandé de prêcher. Et je me suis levé et je me suis mis à prêcher; des centaines et des centaines sont venues à Christ. Et les ministres sont venus et ont dit: «Tu es un baptiste?»
    J’ai dit: «Oui.»
    Ils ont dit: «Viens nous prêcher.»

20    J’ai donc noté toutes les invitations, je me suis dépêché de rentrer chez moi auprès de ma femme. Et quand elle est venue à ma rencontre, je lui ai parlé de ces gens heureux. Elle a dit: «Oh! Billy, j’aimerais avoir cette expérience-là.»
    Elle a dit: «Comment appelle-t-on cela?»
    Et j’ai dit: «Ils disaient que c’était le baptême du Saint-Esprit.» J’ai dit: «Allons chercher Jésus comme cela.» Nous sommes donc allés, et nous avons tous deux reçu cette bénédiction. J’allais donc quitter en ce temps-là pour aller faire l’évangélisation.
    Alors, nous sommes allés en parler à nos parents. Eh bien, sa mère était ce genre de femme raffinée, elle était membre d’une très grande église. Elle a dit: «Eh bien, Billy, ces gens ne sont rien d’autre que de la racaille. Ils ne valent rien. Ne les approche pas. Je ne veux pas que ma fille les côtoie.»
    J’ai dit: «Oh! mais ce sont de vraies gens.»
    Elle a dit: «Non. Non»
    Et j’ai dit: «Je crois qu’ils le sont. Ainsi, je… Ma femme s’est mise à pleurer. Et c’est là que j’ai commis mon erreur fatale.»

21    Maintenant, à partir d’ici, suivez. J’ai écouté ma belle-mère au lieu d’écouter Dieu, j’ai abandonné l’église, et je suis retourné chez les baptistes. Aussitôt les fléaux ont frappé mon foyer. Ma femme est tombée malade; mon père est mort dans mes bras, mon frère a été tué. Et tout est arrivé dans l’espace de quelques jours. Une grande inondation a frappé le pays et a emporté des maisons. Ma femme était hospitalisée, et j’étais sorti pour apporter du secours avec mon canot. Et une nuit, là dans l’eau, mon canot a été pris dans un courant d’eau et se dirigeait vers de grandes chutes. Je n’arrivais pas à faire démarrer le moteur, et j’ai levé les mains et j’ai dit: « Ô Dieu, ne me laisse pas me noyer. Je ne mérite pas de vivre, mais pense à ma femme et à mon enfant.»
    Et j’ai encore essayé, mais ça ne démarrait pas, et j’ai de nouveau crié à Dieu. Et alors, juste avant d’atteindre les chutes, le moteur a démarré, et j’ai regagné la terre ferme.

22    Et puis j’ai essayé de retrouver ma femme. Quand je suis arrivé à l’hôpital, celui-ci était inondé. La digue avait cédé, et toutes les eaux y entraient à flots. Où se trouvaient ma femme et mon bébé? J’ai commencé à chercher les gens… [Espace vide sur la bande–N.D.É.] …voir s’il y avait quelqu’un qui s’était noyé, mais ils étaient partis à bord d’un train. Et ici j’étais seul sur l’île. Dieu m’a donné une occasion afin que… soit traiter les gens de racaille ou pas. J’ai dit: «Ô Dieu, je reconnais que je me suis mal–je me suis mal comporté. Ne laisse pas ma femme mourir.» Des semaines plus tard, quand les eaux avaient baissé, je l’ai retrouvée moribonde. Elle était atteinte de la tuberculose, mes deux enfants étaient malades. Et j’aimais ma femme. Et je courais à travers le bâtiment cherchant à la retrouver. Et je l’ai réclamée avec des cris. Et je l’ai vue étendue sur une civière dans un camp des réfugiés. Et ses yeux étaient très enfoncés. Et elle a levé les mains, elles étaient vraiment squelettiques. Alors je me suis mis à pleurer. Et elle a dit: «Ô Bill! je–je–je suis désolée d’avoir une telle mine.»
    Et je l’ai prise dans mes bras, et je me suis mis à pleurer. J’ai dit «Chérie, je regrette vraiment que tu sois si malade.»
    Et le médecin m’a touché au dos, et il a dit: «Venez ici, Révérend Branham.» Il a dit: « Révérend Branham, a-t-il dit, votre femme se meurt. Il n’y a pas moyen de la sauver.» «Oh! ai-je dit, assurément qu’il y a un moyen, docteur.» Je me suis mis à appeler des spécialistes, et ils sont venus. On ne pouvait rien faire. Nous avons fait tout ce qu’il nous était possible; elle ne faisait que s’en aller.

23    Et un jour, pendant que je faisais la patrouille… J’étais aussi garde-chasse de l’État à l’époque, car je–je ne croyais pas dans le fait de prendre l’argent des gens, ainsi, je travaillais pour gagner ma vie. J’ai allumé la radio, et on faisait des communiqués: «Révérend Branham, venez–venez à l’hôpital; votre femme se meurt.» J’ai ôté mon chapeau, j’ai enlevé mon fusil, et j’ai ôté le badge, j’ai levé la main vers Dieu, j’ai dit: «Ô Dieu! laisse-la vivre jusqu’à ce que j’arrive là» Et j’ai actionné la sirène et j’ai filé sur la route. Je me suis arrêté devant l’hôpital et j’ai monté l’escalier en courant. Et voici venir mon médecin, mon copain. Nous sommes amis depuis l’enfance. Nous nous rendions visite. Il a une grande clinique là. Et–et il a passé son bras autour de moi. Il a dit: «Billy, elle s’en va.» J’ai dit: «Voudras-tu retourner avec moi dans la pièce, docteur?»
    Il a dit: «Je ne le peux pas.» Il a dit: «Hope. » (C’était le nom de ma femme) Il a dit: «Je–je l’aime comme ma sœur. Je–je ne peux pas y retourner.» Il a dit: «Je prierai, toi, vas-y.»

24    Alors je suis entré, et quand j’ai fermé la porte derrière moi, là se trouvait ma tendre femme, une belle femme, une vraie chrétienne, la mère de mes enfants, la créature la plus précieuse sur la terre pour moi. Ses joues étaient très enfoncées, elle était comme morte. Je l’ai secouée avec ma main. J’ai dit: «Hope, parle une fois de plus. S’il te plaît, chérie. Ô Dieu! ô Dieu! laisse-la parler une fois de plus. Je l’aime tant. Ne veux-Tu pas me laisser lui parler juste une fois de plus?» Et elle a alors ouvert les yeux. Oh! Je n’oublierais jamais cela. Et quand je… elle m’a regardé, elle a essayé de lever ses–lever ses mains pour moi. Et je me suis approché d’elle en m’abaissant. Elle a dit: « Ô Billy! je t’aime tant. Billy, je m’en vais, et je voudrais que tu sois un bon garçon.» Elle avait vingt et un ans. Elle avait vingt et un ans. Moi, j’en avais vingt-trois.
    Elle a dit: «Tu sais, le Saint-Esprit dont nous parlions?» Elle a dit: «Billy, tu sais, tu n’aurais pas dû écouter maman.»

25    «Oh! ai-je dit, Hope, si seulement je pouvais revivre cela!» Nous savions que nous avions mal agi. Et elle a dit: «Promets-moi quelque chose, Billy, que tu prêcheras ce Message jusqu’à ta mort.» Elle a dit: «Car Il est réel.» Elle a dit: «J’étais dans la gloire. J’ai vu le Seigneur Jésus et les Anges.» «Oh! a-t-elle dit, c’est merveilleux.» Elle a dit: «Je dois retourner.» Elle a dit: «Ne pense pas que j’ai perdu la raison, car ce n’est pas le cas.» Elle a dit: «Mais je sais de quoi je parle.» Elle a dit: «Veux-tu me promettre que tu prêcheras le baptême du Saint-Esprit jusqu’à ce que tu quittes cette terre?»
    J’ai dit: «Je le promets.»
    Elle a dit: «Je suis… » Elle a dit: «Prends bien soin des enfants.» Elle a dit: «Prends soin de Billy.» [Espace vide sur la bande–N.D.É.] …m’a embrassé, et elle a dit: «Je m’en vais.»

26    Et j’ai dit: «Chérie, à la résurrection, tiens-toi là, à l’est de la porte. Et quand tu verras Abraham, Isaac et Jacob entrer, quand tu verras tous les saints entrer, tiens-toi là, à côté du montant, et continue à dire: `Bill, Bill.’ J’aurai les enfants, et je te rencontrerai là.» C’est là mon dernier rendez-vous avec ma femme. Et avec l’aide de Dieu, je le respecterai. Elle est allée auprès de Dieu. Nous l’avons amenée chez l’entrepreneur des pompes funèbres. Et puis, on est venu me chercher pour me dire: «Billy, ton bébé se meurt aussi» «Oh! ai-je dit, non, ce n’est pas possible!» Et j’ai couru à l’hôpital, et mon petit bébé était étendu là, agonisant. Oh! mon cœur…
    «La voie des perfides est rude.» Rappelez-vous cela. Quand Dieu vous appelle, allez-y, peu importe ce que quiconque dit. Servez Dieu.

27    J’ai posé les mains sur mon petit bébé, et j’ai dit: « Ô Dieu, je T’en prie, ne reprends pas mon bébé. Laisse-la vivre.» Elle était ma petite chérie, et je ne pouvais pas supporter de la voir partir. Et on dirait qu’un rideau sombre était tombé. Puis je me suis levé, j’ai placé ma main sur sa tête, j’ai levé la main vers Dieu, et j’ai dit: «Ô Dieu! je suis désolé d’avoir fait ce que j’ai fait. Pardonne-moi, je T’en prie, garde mon bébé ici avec moi. Je l’aime. Sa mère est étendue là, morte. N’emporte pas également mon bébé. Je Te promets que je prêcherai. Peu m’importe ce que le monde dit.» Mon cœur était brisé, mais je savais que je devais récolter ce que j’avais semé. J’ai de nouveau posé la main sur mon bébé, j’ai dit: «Ô Dieu! pas ma volonté, mais que la Tienne soit faite.» Alors les Anges sont venus, et ils l’ont emportée. Oh! mon cœur…

28    Je suis sorti, je ne savais que faire. Je l’ai placée dans les bras de sa mère et je l’ai enterrée. Et il y a quelques Pâques, j’ai amené–j’ai amené mon petit–mon Billy Paul avec une petite fleur à la tombe; nous sommes partis très tôt un matin. Et le petit garçon s’est approché de la tombe, nous avons ôté nos chapeaux, et il s’est mis à pleurer. Et il m’a tenu à la main. Il a dit: «Papa, tu as été à la fois maman et papa pour moi. Est-ce que ma maman est là-bas?»
    J’ai dit: «Non, mon fils. Là de l’autre côté de la rivière, son âme se trouve dans la Présence de Dieu, et ta petite sœur s’y trouve aussi. Et à Jérusalem, il y a une tombe vide; et elle était en Christ, elle ressuscitera aussi un matin.» Je l’ai serré contre mon sein, le petit pleurait. Et j’ai dit: «Chéri, papa doit prêcher l’Évangile. J’ai beaucoup de persécutions, mais un jour, toi et moi, nous rencontrerons maman en paix avec Dieu.» Nous avons déposé la fleur sur la tombe. Nous sommes partis. [Espace vide sur la bande–N.D.É.]

29    Quand elle est morte–quand elle est morte, et que je suis allé l’ensevelir, je ne pouvais pas m’en remettre. Je–je pouvais comprendre qu’elle parte, mais je ne pouvais pas comprendre que le bébé parte. Pourquoi ce petit bébé devait-il partir? Et je travaillais, essayant de payer mes dettes. Et je vivais dans une petite cabane, d’une seule pièce, avec un vieux petit lit. Et le petit vieux… Le plancher gelait la nuit. Et un soir, en rentrant à la maison, j’ai pris du courrier, et il y avait là une lettre adressée à mademoiselle Sharon Rose Branham. Oh! la la! J’ai eu mal au cœur. Et je–je me suis agenouillé et je me suis mis à prier. J’ai dit: «Père, je ne peux plus supporter cela. Je–je–je ne peux plus vivre. Mon bébé, ma femme, qu’est-ce que je peux faire?»

30    Et alors, comme j’étais garde-chasse (un garde-chasse, un agent de la conservation de la nature), je–j’ai pris mon fusil, j’ai tiré le chien en arrière, et j’ai placé cela contre ma tête, et j’ai levé ma main. J’ai dit: «Ô Dieu! je déteste être un lâche, mais je ne peux plus supporter cela. Je deviens fou. Et je dois me suicider.» Alors, j’ai appuyé sur la gâchette, mais le coup n’est pas parti. J’ai encore appuyé, mais le coup n’est pas parti. Et puis, j’ai ouvert cela, et les balles étaient là. Et j’ai alors appuyé sur la gâchette en l’air, et le coup est parti. J’ai jeté le fusil. J’ai dit: «Ô Dieu! je n’arrive pas à m’éliminer moi-même. Je m’inquiète. Je les aime.» Et je–je délirais. Et ensuite, un profond sommeil m’a envahi

31    Maintenant écoutez ceci, l’amour de Dieu. Je pensais que j’allais–je partais pour l’Ouest. Je rêvais évidemment. Et je pensais avoir vu un–un vieux wagon avec une roue cassée, ce qui représentait ma famille brisée. Et j’ai vu se tenir à côté de la roue une belle fille, avec–avec de beaux yeux. Et je suis passé à côté d’elle. Et, à l’ouest de–de l’Amérique, il est de coutume d’enlever le chapeau devant les dames. Et j’ai dit: «Bonjour.»
    Elle a dit: «Salut, papa.»
    Je me suis retourné, j’ai dit: «Vous m’avez appelé votre papa!»
    Elle a dit: «Tu l’es.»
    «Oh! ai-je dit, ce n’est pas possible, parce que vous êtes aussi âgée que moi»
    Elle a dit: «Papa, ici, nous ne grandissons pas. Nous sommes–nous sommes immortels.»
    J’ai dit: «Qui êtes-vous?»
    Elle a dit: «Sur la terre–sur la terre, j’étais ta petite Sharon Rose.»
    «Oh! ai-je dit, assurément pas ». Elle a dit: « Où est mon frère, Billy Paul?»
    J’ai dit: «Je ne sais pas.»
    Elle a dit: «Papa, maman t’attend.» J’ai dit: «Maman? Où est maman?»
    Elle a dit: «Là, dans votre nouvelle maison.»
    J’ai dit: «Maison?» Les Branhams n’ont pas de maisons; nous sommes–nous sommes pauvres.
    Elle a dit: «Mais, papa, ici tu as une maison.»

32    M’étant alors retourné, il y avait là une belle maison. Chrétien, c’est là que se trouve mon trésor aujourd’hui. C’est là que se trouve ma maison. C’est cela mon espoir. Et j’ai examiné cette grande et belle maison. Ma famille est pauvre. Et j’ai dit: «Nous ne… elle ne m’appartient pas.»
    Elle a dit: «Si, c’est à toi, et maman t’attend.»
    J’ai donc remonté la route, les mains en l’air, chantant: «Ma demeure, douce demeure.» Et voici venir ma femme, avec sa belle chevelure noire, et ses yeux noirs. Elle a tendu ses bras pour m’accueillir, comme elle le faisait toujours. Et j’ai accouru, je l’ai prise par la main et j’ai baisé le dos de sa main, et me suis agenouillé. J’ai dit: «Oh! Hope, est-ce là notre petite Sharon? Quelle belle jeune fille elle est devenue!» Et elle a passé son bras autour de moi, elle a dit: «Billy, tu es très fatigué.» Elle a dit: «Tu as prêché très durement et tu as prié pour les malades.» Et en ce temps-là, je n’avais jamais prié pour les malades. Elle–elle a dit: «Je…» Elle a dit: «Je t’ai observé.» Et elle a dit: «Ne veux-tu pas t’asseoir?»
    J’ai dit: «Oui.» Et elle a regardé–j’ai regardé tout autour, il y avait la un grand fauteuil. Et j’ai regardé le fauteuil, et elle m’a regardé. Elle à dit: «Je sais à quoi tu penses.»

33    Quand nous nous sommes mariés, nous n’avions pas de meubles, sauf juste un peu. Et nous voulions acheter un fauteuil. Nous avions commencé à verser des acomptes pour un fauteuil. Oh! j’aimais ce fauteuil. Quand j’étais très fatigué après avoir prêché, je me détendais dans ce fauteuil. Et j’en étais arrivé au point où je ne pouvais plus payer les acomptes en ce temps-là, et on est venu reprendre le fauteuil. Et nous avons tous deux pleuré, parce que nous n’arrivions pas à payer pour le fauteuil. Mais elle m’a regardé, elle a dit: «Billy, on ne viendra jamais reprendre celui-ci.» Elle a dit: «On a déjà payé pour celui-ci.» Je sais qu’une fois…
    Une femme m’a demandé l’autre jour, disant: «Frère Branham, quand est-ce que vous vous reposez?»
    J’ai dit: «Je ne me repose pas.» J’ai dit: «Un jour cependant, je me reposerai, quand j’aurai traversé les frontières là, de l’autre côté. J’ai une maison là-bas. J’ai une femme là-bas. Et par-dessus tout, j’ai un Sauveur là-bas.»

34    Un jour, quand vous qui êtes ici en Suisse, vous apprendrez que frère Branham est rentré à la Maison, ne pleurez pas; réjouissez-vous, car je serai parti à une meilleure demeure, où je ne me fatiguerai plus jamais. Je ne voudrais pas être un bébé pour pleurer. Mais si seulement vous avez connu le chagrin, et tout ce par quoi je suis passé pour apporter cet Évangile aux gens, vous comprendriez pourquoi je pleure. Je voudrais voir les gens être sauvés. Des gens me critiquent. Je–je ne… Je les aime de toutes les façons. Je–je voudrais les voir être sauvés aussi. Je–je–je ne voudrais pas… Je–je dois prêcher l’Évangile.
    Un jour, ça sera terminé. Je ne suis plus un jeune homme; j’ai quarante-six ans. Je ne sais pas combien de temps il me reste. Mais avec l’aide de Dieu, je m’en tiendrai à Sa Parole, et je proclamerai la vérité, je prêcherai l’Évangile jusqu’à ce que Jésus vienne ou que la mort me libère, puis je rentrerai à la Maison portera couronne, car il y a une couronne pour vous et pour moi.
    Prions. [Frère Branham pleure–N.D.É.]

35    Ô Dieu! pardonne-moi, Seigneur, de pleurer ici à Ton service. Mais quand je pense à mon passé, à ma douce et bien-aimée femme qui a traversé la frontière, et à toutes les fautes que j’ai commises en écoutant les prédicateurs au lieu de T’écouter, j’ai honte de moi-même. Ô Dieu! aide-moi à continuer de prêcher la pure vérité. Tu as été très bon envers moi, j’ai été très mauvais. Mais je voudrais essayer d’arranger cela en disant aux autres combien Tu es un vrai Ami, que Tu es venu vers moi quand je n’avais pas d’amis, ô Dieu! et Tu m’as donné des amis. Oh! Je suis très reconnaissant pour cela, Père. Nous voici très loin de la patrie. Aujourd’hui, ma pensée retourne là-bas sur le flanc de cette colline, où il a un petit bouquet de roses posé près d’une pierre tombale. Un jour, si Tu tardes, je serai aussi enseveli là.

36    Alors j’aurai à rencontrer, ô Père, ceux à qui j’ai prêché. Ô Père, ces aimables Suisses, Allemands, Français et ceux des environs, ce sont Tes enfants. Ô Dieu! je Te prie de les bénir et de les sauver du péché. Et qu’ils considèrent mes fautes pour ne pas faire la même chose. Mais qu’ils contournent toutes ces mauvaises choses. Ne veux-Tu pas le faire, Seigneur? Sauve tout le monde, tout le monde. Ô Dieu! pardonne même ceux qui persécutent. Que Ton Esprit d’amour s’établisse sur ce pays, ce peuple. Ô Dieu, nous ne sommes que des humains, nous commettons beaucoup de fautes. Sois miséricordieux, ô Dieu, et sauve tous les perdus, pour l’amour de Jésus.
    Pendant que vous avez la tête inclinée, je me demande… cette vie médiocre et misérable qu’est la mienne… mais un de ces jours, je ne serai plus ici. Je retournerai à la Maison. Êtes-vous chrétien? Avez-vous accepté le Seigneur Jésus comme votre Sauveur? L’aimez-vous réellement? Sinon, et si vous voulez… Ceci est aussi pour vous qui n’avez pas pu avoir accès à la salle. Voudriez-vous accepter Christ? Voudriez-vous–voudriez-vous L’aimer? Si vous L’aimez, que tous ceux qui voudraient croire en Lui aujourd’hui disent: «Frère Branham, quand la vie sera terminée, je voudrais aussi traverser les eaux. Je voudrais rencontrer Jésus. Et j’aimerais m’asseoir avec vous et votre femme là de l’autre côté.»

37    Si vous aimez le Seigneur et que vous vouliez L’accepter maintenant, pour être né de nouveau et rempli du Saint-Esprit, voudriez-vous lever la main? Que Dieu vous bénisse. Partout, aux balcons, des deux côtés, et là où les gens n’ont pas pu avoir accès à la salle, que Dieu soit avec vous. Oh! vous ne savez pas comment je me sens. Que Dieu vous bénisse. Si vous croyez que Dieu entend ma prière, qu’Il me donne des visions, et que vous m’acceptez comme Son serviteur, voudriez-vous vous lever un instant, tous ceux qui veulent accepter Christ, et naître de nouveau. Oh! la la! …?… Voudriez-vous incliner la tête.

38    Ô Dieu! regarde cet auditoire de gens. Sois miséricordieux, Père. Je suis désolé d’être tout déchiré. Mais, ô Dieu! sois miséricordieux envers ces gens et sauve chacun d’eux. Ceux qui sont debout et ceux qui ne peuvent pas se mettre debout, puissent-ils tous entrer en paix dans la gloire. Puissent-ils tous recevoir le Saint-Esprit. Au Nom de Jésus-Christ, nous prions. Amen.
    Vous qui êtes debout, acceptez-vous Jésus? Dites: «Amen.» [L’assemblée dit: «Amen.»–N.D.É.] Retournez-vous, serrez la main à quelqu’un qui est à côté de vous et dites: «Gloire au Seigneur!» Tournez-vous juste vers quelqu’un qui est près de vous. Serrez-lui la main.

39    Que Dieu vous bénisse. Que Dieu soit avec vous. Que la paix de Dieu repose sur vous. Oh! Je vous aime. Non, je n’ai pas perdu la raison. Je vous aime. Et je suis très heureux de vous voir accepter Christ. Tous ceux qui sont heureux, dites: «Amen.» [L’assemblée dit: «Amen.»–N.D.É.] Gloire au Seigneur! [«Gloire au Seigneur!»] Alléluia! [«Alléluia!»] Maintenant, tous ceux qui sont malades, levez la main, demandez à Dieu de vous guérir. Ô Dieu, au Nom de Jésus, guéris chaque malade; tires-en gloire, Seigneur. Je les confie entre Tes mains, au Nom de Jésus-Christ.

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