Ce Jour-Là Sur Le Calvaire

Date: 60-0925 | La durée est de: 1 hour and 17 minutes | La traduction: VGR
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1 Merci, Frère Neville. [Frère Neville dit : “Que Dieu te bénisse, frère!”–N.D.É.] Que Dieu te bénisse, Frère Neville. Merci beaucoup.

2 Bonjour, mes amis. C’est un privilège d’être de nouveau ici au Tabernacle, ce matin, pour servir le Seigneur, en prêchant la Parole et en priant pour les malades. Et je suis très reconnaissant de ce jour-ci.

3 En arrivant, une surprise m’attendait. Un frère s’est avancé vers moi, et il a dit : “Je ne voudrais pas être comme le lépreux indigne qui avait été guéri.” C’est Frère Wright. J’ai prié pour lui, et le Seigneur l’a complètement guéri. Et il est venu en pleurant, me serrer la main et me dire que–qu’il voulait remercier le Seigneur de–de sa guérison. Il voulait revenir rendre grâces. Il n’y a plus rien. Il va–il va parfaitement bien maintenant. Nous sommes reconnaissants de ces témoignages.

4 Et, Charlie, toi et Frère Jefferies, si vous voulez, vous pouvez venir prendre un siège ici sur l’estrade. Vous êtes plus que les bienvenus; comme ça vous n’aurez pas à rester debout. L’autre frère, là, et Frère Wood, vous n’avez qu’à monter ici. Vous... Il y a un peu, quelques places ici sur le banc; comme ça vous n’aurez pas à rester debout. Je crois qu’il y a quelques places ici, et, oui, vous seriez plus que les bienvenus, venez prendre ces sièges.

5 Nous sommes dans la joie, aussi. Je crois qu’il a été dit, une fois : “Je suis dans la joie quand on me dit...” Que Dieu vous bénisse, frère. [Un frère dit : “Nous aimons être près du prédicateur.”–N.D.É.] Merci. Merci–merci. “Je suis dans la joie quand on me dit : Allons à la maison de l’Éternel.” C’est le privilège du Chrétien, et c’est une joie pour lui, d’aller à la maison de l’Éternel.

6 En regardant un peu partout, et en voyant tant de mes amis ici, ce matin, je suis vraiment ravi. Je suis content de voir Frère et Soeur Dauch ici, de l’Ohio. Je vois Frère et Soeur Armstrong là-bas, au fond, qui ont fait le trajet depuis l’Ohio. Que Dieu vous bénisse aussi. Et, oh, en regardant un peu partout, on en voit tant qu’il serait difficile de les nommer tous. Soeur Hoover, du Kentucky, nous sommes contents de vous voir ici ce matin. Et Charlie et Nellie, Frère Jefferies et sa famille, et tant d’autres, qui sont de l’extérieur de la ville.

7 Alors, ce matin, nous nous attendons à passer des moments merveilleux dans le Seigneur. Nous nous attendons à ce que Dieu nous rencontre pour bénir nos âmes et nous donner les choses dont nous avons besoin.

8 En promenant les regards sur l’auditoire, si je nommais tous mes amis qui sont ici, j’en aurais pour la plus grande partie de la matinée, à mentionner le nom de chacun. Ça me réjouit d’être de retour à l’église, de voir tous les gens qui sont présents, d’avoir l’occasion de rencontrer...

9 Qu’est-ce que ce sera quand nous arriverons au Ciel, et que nous nous rencontrerons Là-bas, pour ce grand temps de communion Éternelle sans fin, réunis autour du Trône de Dieu, à partager les bénédictions mêmes qui nous étaient si chères à tous? Là, nous serons faits à Sa ressemblance et à Son image, avec Son Esprit sur nous, pour L’adorer et Le servir pour toute l’Éternité, sans jamais nous lasser.

10 Réfléchissez, de tout ce que vous aimez faire, il n’y a rien à quoi vous puissiez penser, dont il ne vous arrive pas, à un moment donné, de vous lasser. Charlie, je pense que toi et moi, nous avons chassé l’écureuil, – de ce que nous aimons faire, c’est ce que nous avons fait le plus, dans cette catégorie-là, – mais, tu sais, on finit par s’en lasser.

11 Et je–j’aime faire des–des randonnées, aller dans les montagnes faire des randonnées. Mais parfois, je m’en lasse. On a envie de faire autre chose.

12 Et j’aime conduire. Parfois, je me sens fatigué, épuisé, les nerfs à fleur de peau. Alors je saute dans ma voiture et je prends la route; les mains sur le volant, je roule, en chantant “Je suis si heureux de dire : Je suis l’un d’entre eux!”, ou quelque chose comme ça. Les mains attachées au volant, je chante, je tape du pied, je pousse des cris. Eh bien, au bout d’un moment, je me lasse de ça, et alors je rentre à la maison faire autre chose.

13 Mais quand nous nous mettrons à adorer Dieu dans ce nouveau Royaume, il n’y aura pas un seul instant de fatigue, ce sera simplement–simplement toujours une bénédiction, simplement sans fin. Mais, naturellement, à ce moment-là nous serons changés. Nous ne serons pas comme nous sommes maintenant. Nous serons différents, des créatures différentes de ce que nous sommes en ce moment. Alors, nous sommes heureux.

14 J’étais en train de penser. Je ne sais pas si j’ai déjà enregistré ceci ou pas. Frère Charlie, il y a quelque temps, j’étais avec lui dans le Kentucky, et il m’a dit : “Frère Branham, est-ce que tu penses que, dans le Millénium, toi et moi, nous allons chasser l’écureuil?”
J’ai dit : “Je ne le pense pas, Charlie.”

15 Il a dit : “Mais, nous aimions tellement ça,” il a dit, “est-ce que tu–est-ce que tu penses que nous le ferons, quand nous serons dans le Millénium?”
J’ai dit : “Non, dans le Millénium, rien ne sera tué.”
Et il a dit : “Mais, nous aimions tellement ça.”

16 J’ai dit : “Charlie, qu’est-ce qui se passerait si j’arrivais à te convaincre qu’à un moment donné tu avais été un porc, et que tu t’étais élevé jusqu’à devenir un être supérieur, jusqu’à devenir un être humain. Est-ce qu’un jour tu retournerais, tu voudrais retourner jouir des plaisirs d’un porc?”
Il a dit : “Non.”

17 J’ai dit : “Tu vois, tu serais tellement supérieur au porc, maintenant que tu es un humain, tu ne voudrais plus jamais redevenir un porc.” J’ai dit : “Maintenant, multiplie ça par dix mille, et c’est ce que tu seras quand tu auras été transformé, de ce que tu es ici à ce que tu seras. Tu ne voudras plus jamais redevenir un humain.”

18 C’est vrai. Ce sera quelque chose de différent. Je suis si heureux, rien que d’y penser : de savoir qu’un jour nous monterons plus haut.

19 Bon, maintenant, si le Seigneur le veut, dimanche prochain, c’est-à-dire vers le... Ensuite je vais partir pour le Wyoming, avec un bon ami, ou, dans l’Idaho, avec un bon ami à moi, Frère Miner Arganbright, Frère Clayt Sonmore, les Hommes d’Affaires Chrétiens.

20 La semaine prochaine, la suivante, c’est-à-dire le sept, je dois être à–à Dallas, au Texas, à la convention de la Voix de la Guérison. Et je dois prêcher le sept au soir. Et de là, je repartirai pour aller dans l’Idaho, être avec Frère Arganbright et les Hommes d’Affaires Chrétiens. J’aurai peut-être un soir à Minneapolis, avant que nous repartions. Et puis un petit-déjeuner des Hommes d’Affaires Chrétiens.

21 Si le Seigneur le veut, dimanche matin prochain, je veux être de retour ici au Tabernacle, et si ça m’est permis, et que ce soit la volonté du Seigneur, je voudrais parler sur le sujet du Tourbillon dans le vent, si le Seigneur le veut. J’ai eu ça à coeur toute la semaine, semble-t-il.

22 Et l’autre matin, très tôt, vers quatre heures du matin, je me suis éveillé, et j’ai eu cette pensée : “Ce jour-là sur le Calvaire.” Et je veux parler là-dessus, ce matin : Ce jour-là sur le Calvaire.

23 Et maintenant, pour la lecture, prenons maintenant dans nos Bibles, dans l’Écriture, l’Évangile de Matthieu, au chapitre 27. Et, à partir du verset 27, nous lirons un bout de ce passage de l’Écriture, pour avoir notre toile de fond, puis nous commencerons tout de suite après. Et après le service de prédication, alors nous prierons pour les malades.

24 Et, oh, depuis la dernière fois que j’étais ici, où j’ai simplement rappelé les grandes lignes de mon nouveau genre de ministère, j’ai reçu plus de témoignages au sujet de cette réunion-là que je n’en ai reçu depuis longtemps.

25 Il y a quelque chose, là, qui fait qu’il faut entrer en contact avec la personne, peu importe combien le surnaturel a pu être montré. Mais, voyez-vous, la guérison doit reposer sur la foi de l’individu. Maintenant, si l’individu a la foi...

26 Et si on voit, par exemple, le Saint-Esprit se déplacer sur l’auditoire et dire : “Telle et telle choses sont arrivées. Et vous vous appelez un tel. Et vous venez de tel endroit. Et vous avez fait telle chose. Et ça se passera de telle manière.” Et de voir tout ça arriver exactement de cette manière-là!

27 Pourtant, l’individu qui est là, il devrait lever les yeux et dire : “Ça ne peut être que Dieu. J’accepte ma guérison.”

28 Mais au lieu de ça, l’individu dit : “Imposez-moi les mains, à moi, et priez pour moi, pour que moi, je sois guéri.” Mais c’est ce qui nous est enseigné, ici en Amérique, et alors, de croire ça. Et c’est conforme aux Écritures, certainement.

29 Par contre, là, nous voyons qu’en Afrique et dans différents endroits : que quelque chose comme ça se produise, et tout l’auditoire va tendre les bras en même temps, et ils vont accepter leur guérison, parce qu’eux, on ne leur a rien enseigné. Voyez? On ne leur a même pas enseigné la guérison. Et alors, quand ils voient ça, ils reconnaissent qu’il y a un Dieu vivant. “Et, s’Il est vivant, Il–Il est suprême, et Il–Il guérit.” Et avec ça, ça y est, parce que la base est déjà posée, les fondements, qu’Il est un guérisseur, et qu’Il guérit les gens. Puis, quand ils voient Sa Présence oeuvrer à travers Son Église, alors ils disent : “Ça règle la question. C’est tout ce qu’il nous faut.”

30 Mais nous, on nous a enseigné “l’imposition des mains aux malades”, et des choses comme ça. C’est pour ça que ça ne marche pas aussi bien en Amérique.

31 Maintenant, souvenez-vous, dimanche matin prochain, si le Seigneur le veut, – naturellement, Frère Neville en fera l’annonce, – ce sera Le Tourbillon dans le vent.

32 Maintenant je vous ai donné un peu de temps pour prendre Matthieu 27, dans les Écritures. Commençons à lire au–au verset 27, de l’Évangile de Matthieu. Maintenant, écoutons attentivement la lecture. Les soldats du gouverneur conduisirent Jésus dans le prétoire, et ils assemblèrent autour de lui toute la cohorte. Ils lui ôtèrent ses vêtements, et le couvrirent d’un manteau écarlate. Ils tressèrent une couronne d’épines, qu’ils posèrent sur sa tête, et ils lui mirent un roseau dans la main...; puis, s’agenouillant devant lui, ils le raillaient, en disant : Salut, roi des Juifs. Et ils crachaient contre lui, prenaient le roseau, et frappaient sur sa tête. Après s’être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l’emmenèrent pour le crucifier. Lorsqu’ils sortirent, ils rencontrèrent un homme de Cyrène, appelé Simon, et ils le forcèrent à porter la croix de Jésus. Montés, arrivés au lieu nommé Golgotha, ce qui signifie lieu du crâne, Ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de fiel;... quand il l’eut goûté, il ne voulut pas boire. Après l’avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements, et tirèrent au sort, afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par le prophète : Ils se sont partagé mes vêtements, et ils ont tiré au sort ma tunique. ...ils s’assirent, et le gardèrent. Pour indiquer le sujet de sa condamnation, on écrivit au-dessus de sa tête : Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. Avec lui furent crucifiés deux brigands, l’un à sa droite, et l’autre à sa gauche. Les–les passants l’injuriaient, et secouaient la tête, En disant : Toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même! Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix! Les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, se moquaient aussi de lui, et disaient : Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même! S’il est roi d’Israël, qu’il descende de la croix, et nous croirons en lui. Il s’est confié en Dieu; que Dieu le délivre maintenant, s’il veut le sauver. Car il a dit : Je suis Fils de Dieu. Les brigands, crucifiés avec lui, s’insultaient, l’insultaient de la même manière. Depuis la sixième heure jusqu’à la neuvième, il y eut des ténèbres sur toute la terre. Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte : Éli, Éli, lama sabachthani? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? Quelques-uns de ceux qui étaient là, l’ayant entendu, dirent : Il appelle Élie. Et aussitôt l’un... courut prendre une éponge, qu’il remplit de vinaigre, et, l’ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire. Mais les autres disaient : Laisse, voyons si Élie viendra le sauver. Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l’esprit. Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, Les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent. Étant sortis du sépulcre, après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la ville sainte, et apparurent à un grand nombre de personnes. Le centenier et ceux qui étaient avec lui pour garder Jésus, ayant vu le tremblement de terre et ce qui venait d’arriver, furent saisis d’une grande frayeur, et dirent : Assurément, cet homme était Fils de Dieu.

33 Courbons la tête un petit instant pour prier.

34 Seigneur, nous savons que Tu es Dieu. Et cela... Après avoir lu cette Parole sainte et sacrée, nous pouvons encore voir que Ta nature n’a pas changé. Tu es toujours Dieu. Et il semblait que Jésus n’allait recevoir aucun secours, qu’Il était tombé aux mains des impies, et on L’avait mis en pièces, on Lui avait craché dessus, on s’était moqué de Lui, et Il était suspendu à la croix, ensanglanté, mourant. Et il semblait qu’il n’y avait aucun secours, de nulle part, au point qu’Il s’est même écrié : “Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi M’as-Tu abandonné?”

35 Mais Tu agis au moment où rien d’autre ne peut agir. Nous avons appris, Seigneur, que si nous avons des rivières que nous ne pouvons traverser, que si nous avons des montagnes infranchissables, Dieu est spécialiste des choses que les autres ne peuvent pas faire.

36 Tu es un spécialiste à l’oeuvre; en effet, Tu connaissais la raison d’être de ce jour-là au Calvaire. Toi, en étant Dieu, Celui qui est infini, Tu savais que cette heure devait venir. Mais une fois qu’elle a été accomplie, alors Tu as montré que Tu étais Dieu. Tu as montré Qui était le Maître. Tu as ébranlé la terre, et les saints qui dormaient dans le sol sont ressuscités. Tu as obscurci le soleil, dans la nuit... comme dans les ténèbres de la nuit, pour montrer que Tu étais Dieu. Mais Tu avais semblé être silencieux si longtemps.

37 Tirons-en donc cette conclusion : aussi longtemps que nous marchons selon l’Esprit, conduits par la main de Dieu, peu importe si ça semble aller mal, toutefois, nous faisons face au Calvaire; Dieu parlera à l’heure voulue, au moment voulu.

38 Maintenant, Dieu notre Père, nous Te demandons de bien vouloir pardonner nos péchés et nos offenses. Nous demandons la conduite de Ton Esprit. Conduis-nous, comme la Colombe a conduit l’Agneau. Permets que nous soyons obéissants face à tout ce qui peut nous arriver, en sachant ceci, que Dieu fait concourir toutes choses au bien, alors nous savons que tout ira bien.

39 Sois avec nous aujourd’hui, pendant ce service. Nous Te prions de sauver ceux qui peuvent être sauvés, qui cherchent le salut. Remplis de la Vie Éternelle ceux qui La cherchent. Nous Te prions de guérir ceux qui sont malades et affligés, qui sont venus chercher la guérison. Et nous Te louerons pour cela. Nous le demandons au Nom de Ton Fils, notre Sauveur, Jésus-Christ. Amen.

40 Maintenant, dans la prédication de ce matin, nous désirons attirer votre attention sur le texte que j’ai choisi de commenter : Ce jour-là sur le Calvaire.

41 Ça peut paraître un peu hors de saison; ce devrait être un Vendredi saint. On devrait se souvenir du Calvaire chaque jour! Nous avons entendu tant de choses sur lui, nous avons lu tant de choses sur lui. Des prédicateurs ont prêché sur lui, depuis le commencement du temps. Des chanteurs l’ont chanté tout au long des âges. Des prophètes l’ont prédit, quatre mille ans avant qu’il arrive. Et les prophètes d’aujourd’hui indiquent aux gens le moment où il s’est déroulé. C’est un jour tellement important! De tous les jours que Dieu a fait poindre sur la terre, c’est un des jours les plus importants.

42 Et s’il est à ce point important pour la race humaine, le Calvaire, je pense qu’il est bon pour nous de retourner en arrière, et de l’examiner, de voir ce qu’il signifie au juste, pour nous. En effet, je suis certain qu’en cette heure tardive où nous vivons, nous désirons connaître le plus de choses possibles sur l’importance de Dieu. Tout ce que nous pouvons découvrir, nous sommes ici pour apprendre ça, pour voir ce qui est pour nous, et ce que Dieu a fait pour nous, et voir ce qu’Il a promis de faire pour nous. Et c’est pour ça que nous venons à l’église. C’est pour ça que le prédicateur prêche, c’est pour ça qu’il étudie et qu’il médite l’Écriture, et qu’il cherche l’inspiration. C’est parce qu’il est un serviteur, au service du peuple de Dieu. Et il essaie de trouver quelque chose qui... que Dieu voudrait dire à Son peuple, quelque chose qui les aiderait. Il se pourrait peut-être que ça les condamne dans leurs péchés, mais ça les aiderait à se relever, afin qu’ils abandonnent leurs péchés, et qu’ils se relèvent pour servir le Seigneur. Les ministres devraient rechercher ces choses.

43 Si ce jour est tellement important, si c’est l’un des plus grands jours, considérons en trois points différents ce que ce jour a signifié pour nous. Nous pourrions en prendre des centaines. Mais, ce matin, j’ai simplement choisi trois points différents, d’une importance capitale, que nous voulons considérer pendant les quelques instants qui vont suivre, et qui montrent ce que le Calvaire a signifié pour nous. Et je prie que cela condamne chaque pécheur ici présent, que cela amène chaque saint à tomber à genoux, que cela amène chaque malade à élever sa foi vers Dieu et à repartir guéri, chaque pécheur à être sauvé, chaque rétrograde à revenir et à avoir honte de lui, et chaque saint à se réjouir et à retrouver une ardeur nouvelle, une espérance nouvelle.

44 Le grand point important, ce que le Calvaire signifie pour nous et pour le monde, c’est qu’il a réglé la question du péché une fois pour toutes. L’homme avait été trouvé coupable de péché. Et le péché était une peine qu’aucun homme ne pouvait expier, la peine était tellement grande que personne ne pouvait expier cette peine. Je crois vraiment que Dieu avait décrété qu’il en serait ainsi, – que la peine serait tellement grande qu’aucun homme ne pourrait l’expier, – pour qu’Il puisse le faire Lui-même. Or, la peine du péché, c’était la mort. Et nous étions tous nés dans le péché, conçus dans l’iniquité, venus au monde en disant des mensonges. Par conséquent, aucun d’entre nous n’était digne, et on ne pouvait trouver personne sur terre qui était digne.

45 Et le péché n’a pas commencé sur terre. Le péché a commencé au Ciel. Lucifer était... Lucifer, le diable, était une créature condamnée, à cause de sa désobéissance, avant même qu’il arrive sur terre. Le péché a commencé au Ciel, où Dieu a établi les Anges, et tout, sur la même base que les êtres humains. La connaissance, l’arbre de la connaissance, l’arbre de la Vie et l’arbre de la connaissance, de sorte que l’homme pouvait faire son choix. Et quand il a été donné à Lucifer la prééminence, le privilège de faire son choix, il a voulu quelque chose de mieux que ce que Dieu avait. C’est là que les ennuis ont commencé.

46 Et le péché exigeait quelque chose. L’exigence, c’était la mort. La mort était la peine. Et là, nous pourrions entrer dans de nombreux détails là-dessus, parce que je ne crois pas qu’il n’y a qu’une seule mort. Il y a une seule Vie. Je crois qu’un homme qui a la Vie Éternelle ne peut jamais mourir. Je crois qu’il y a un anéantissement complet de l’âme qui pèche; en effet, la Bible dit : “L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra certainement.” Non pas l’homme, mais “l’âme qui pèche”. Alors, Satan devra certainement mourir, être complètement détruit. Je ne suis vraiment pas d’accord avec les universalistes, qui disent que Satan sera sauvé. Il a péché, et il est l’auteur du péché. Son âme a péché; et il était un esprit. Cet esprit sera totalement anéanti, il n’en restera plus rien.

47 Et quand le péché est arrivé sur terre, là-bas au commencement, comme un voile d’obscurité tombé des cieux, il a littéralement paralysé la terre. Il a précipité dans l’esclavage toutes les créatures de la terre et toute la création de Dieu. L’homme était sous l’esclavage de la mort, de la maladie, des ennuis, du chagrin. Avec lui toute la nature est tombée. Le péché était un anesthésique qui, en fait, a paralysé la terre. Alors nous nous sommes retrouvés ici, sans espérance, parce que toutes les créatures de la terre y étaient assujetties. Et tous ceux qui naissaient sur terre y étaient assujettis.

48 Alors, il fallait que ça vienne d’un Lieu où le péché n’existait pas. Ça ne pouvait pas venir de la terre. L’un de nous ne pouvait pas racheter l’autre. Il fallait que ça vienne de Quelqu’un d’autre.

49 Donc, quand l’homme s’est rendu compte qu’il était séparé de son Dieu, il est devenu un vagabond. Ils pleuraient. Ils poussaient des cris. Ils peinaient. Ils erraient dans les montagnes et les déserts, cherchant une Cité dont l’architecte et le constructeur était Dieu. En effet, il savait que s’il revenait un jour dans la Présence de Dieu, il pourrait en discuter avec Lui. Mais il n’y avait pas de moyen de revenir. Il était perdu. Il ne savait pas de quel côté se tourner, alors il est devenu errant, essayant de trouver un endroit qui lui indiquerait un moyen de revenir à ce Lieu. Il y avait quelque chose à l’intérieur de lui qui lui disait qu’il venait d’un–d’un Lieu qui était parfait. Il n’y a pas une seule personne ici, parmi les auditeurs visibles de ce matin, ou parmi les auditeurs de cette bande magnétique, partout où elle ira, dans le monde entier, il n’y a personne, ni ici ni ailleurs, qui ne cherche cette Perfection.

50 Vous payez vos factures, et vous vous dites : “Ça va régler le problème.” Quand vous avez payé vos factures, alors quelqu’un de votre famille tombe malade. Quand ça va mieux du côté maladie, alors vous avez d’autres factures à payer. Tout à coup, vos cheveux grisonnent, et alors vous voulez redevenir jeune. Il y a toujours quelque chose, constamment, et c’est à cause de cette vague du péché. Mais, dans votre coeur, le fait même que vous cherchez cette Perfection, ça prouve qu’elle existe quelque part. Quelque part, il y a quelque chose.

51 C’est pour ça qu’aujourd’hui, bien souvent, le pécheur est toujours errant. Une belle jeune fille va couper sa chevelure pour être populaire, se peindre le visage pour s’embellir, mettre des vêtements pour montrer les formes de sa personne. C’est parce que c’est tout ce qu’elle peut trouver, trouver quelque part, en cherchant à trouver quelque chose qui lui revienne : quand elle peut inciter des hommes à la siffler, à lui faire signe, à flirter avec elle. Le jeune homme va faire la même chose à l’égard de la femme. Il va chercher à se rendre attirant pour elle. Des voisins vont construire une maison et l’arranger d’une certaine façon, parce que, comme ça, elle va paraître un peu mieux que la maison du voisin. Continuellement, nous recherchons quelque chose, et il y a toujours quelque chose d’un peu mieux. La jeune fille va trouver une autre jeune fille qui est plus populaire qu’elle. Le voisin va trouver une maison qui a une plus belle apparence que la sienne. La femme va trouver une autre femme habillée d’une certaine façon, qui a une plus belle apparence qu’elle.

52 C’est quelque chose en nous, qui recherche quelque chose, et ça montre que nous sommes perdus. Nous voulons trouver ce quelque chose qui nous apportera la satisfaction, qui comblera ce vide, cette faim qui est à l’intérieur, mais il semble que nous n’arrivons pas à le trouver. Les êtres humains ont cherché à le trouver, tout au long des âges. Pour ce faire, ils ont pleuré. Ils ont poussé des cris. Ils ont fait tout ce qu’ils ont pu, mais ils ne l’ont quand même pas trouvé, ils erraient dans le monde.

53 Enfin, un jour, – ce jour du Calvaire, – Quelqu’un est descendu de la Gloire. Quelqu’un du Nom de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est descendu de la Gloire, et le Calvaire a pris forme. C’est ce jour-là que le prix a été payé, et que la question du péché a été réglée pour toujours. Et c’est ce qui a ouvert le chemin vers cette chose dont nous avons faim et soif. C’est ce qui nous a amenés à un lieu de satisfaction. Aucun homme qui a déjà visité le Calvaire, qui a vu ce qui s’est passé là-bas, ne pourra jamais plus être le même. Tout ce à quoi il a jamais aspiré, tout ce qu’il a jamais désiré, il le trouve, quand il atteint cet endroit.

54 C’était un jour tellement important et quelque chose de tellement important, que le monde en a été secoué. Le monde en a été secoué, secoué comme il ne l’avait jamais été auparavant. Quand Jésus est mort au Calvaire, et qu’Il a réglé la question du péché, ce monde de péché a été plongé dans l’obscurité. Le soleil s’est couché au milieu du jour, il a eu un effondrement nerveux. Les rochers ont été secoués, les montagnes se sont fendues, et d’un coup les cadavres sont sortis de la tombe.

55 Qu’est-ce que cela a eu pour conséquence? Dieu s’est dirigé droit sur le Calvaire. Il a blessé pour toujours cet animal appelé Satan. Depuis lors, celui-ci est plus méchant, parce que c’est ce qui a apporté la Lumière à la race humaine. Et tout le monde sait qu’un animal qui est blessé, c’est là qu’il est le plus méchant; il se traîne de lieu en lieu, le dos brisé. Or, Satan a reçu le coup fatal, au Calvaire. La terre a prouvé que c’était bien le cas.

56 Le plus grand prix qui ait jamais été payé, le Seul qui pouvait le payer est venu le payer, au Calvaire. C’est là que le grand prix a été payé. Voilà un des points. Dieu avait exigé ça. Aucun homme n’en était digne. Aucun homme n’en était capable. Aucun homme ne pouvait le faire. Alors Dieu est venu, Lui-même, Il s’est fait homme, Il a vécu une vie humaine, sujette aux désirs humains, et Il a été crucifié au Calvaire. Et là, alors que Satan pensait qu’Il ne le ferait pas, qu’Il n’irait pas jusqu’au bout, Il a supporté Gethsémané et toutes les tentations que n’importe quel homme a jamais supportées. Il a supporté tout ça, exactement comme tous les hommes, mais Il a payé le prix.

57 Et c’est ce qui a plongé la terre dans l’obscurité. C’était comme une anesthésie, pour une opération. Quand un médecin anesthésie un homme... avant de l’opérer, il l’assomme d’abord. Et quand Dieu a pratiqué la–l’opération, pour l’Église, le monde a reçu une anesthésie, la nature a eu une convulsion. Ça n’a rien d’étonnant! Dieu, dans une chair humaine, mourait. C’était l’heure que le monde avait attendue, et pourtant beaucoup d’entre eux ne le savaient pas.

58 C’est pareil aujourd’hui : beaucoup ont attendu ces choses, et pourtant, ils ne les reconnaissent pas. Ils ne sont pas conscients du moyen de s’en sortir. Ils sont encore en quête des plaisirs et des choses du monde, ils essaient de trouver le moyen de s’en sortir.

59 Il y avait eu beaucoup de poteaux indicateurs qui avaient annoncé ce jour-là, beaucoup de grandes préfigurations. C’est ce qui avait été préfiguré par l’agneau, par le boeuf, par la tourterelle et toutes ces choses. Et pourtant, elles n’avaient pas pu briser ça. Elles n’avaient pas pu briser l’emprise de la mort, sous laquelle Satan tenait la terre.

60 Les pierres mêmes sur lesquelles il avait une fois marché, en se promenant sur la terre : du soufre brûlant! Lucifer était le fils de l’aurore, et il avait marché sur la terre quand elle était un volcan brûlant. Ces mêmes pierres, qui s’étaient refroidies, quand Jésus est mort, au Calvaire, elles ont été vomies hors de la terre.

61 Le prix avait été payé, l’esclavage de Satan avait été brisé. Dieu a remis entre les mains de l’homme un moyen de revenir vers ce qu’il cherchait. Il n’avait plus à pleurer. Ce coup, quand Il a cassé les reins de Satan, là-bas au Calvaire, les reins du péché, de la maladie! Et c’est ce qui ramène chaque être mortel de la terre dans la Présence de Dieu, avec ses péchés pardonnés. Alléluia! Nos péchés sont pardonnés. Satan ne peut plus nous garder dans l’obscurité, éloignés de Dieu.

62 Une grande route est tracée. Un téléphone y a été installé. Il y a une ligne pour communiquer avec la Gloire, chaque personne a alors accès à cette ligne. Si un homme est rempli de péché : cela l’a relié au standard, il peut être pardonné de ce péché. Non seulement ça, mais le prix de ce péché-là a été payé. Oh! Vous n’avez pas à dire : “Je ne suis pas digne.” Bien sûr que vous ne l’êtes pas, vous ne pourriez jamais l’être. Mais Quelqu’un qui était digne a pris votre place. Vous êtes libre. Vous n’avez plus à errer. Vous n’avez pas à être un homme en quête de plaisirs ici sur terre. Car il y a une Source remplie du Sang
Des veines d’Emmanuel,
Tout pécheur plongé dans ce flot,
Est lavé de tout péché.

63 Vous n’avez pas à être perdu. Il y a une grande route, et un Chemin, et il est appelé le Chemin de la sainteté. L’impur n’y passe pas. En effet, il passe d’abord par la source, après quoi il s’engage sur la grande route.

64 Il a brisé les pouvoirs de Satan. Il a ouvert les portes de la prison du séjour des morts, à chaque homme qui était enfermé sur cette terre, dans les prisons, qui craignait le moment de sa mort, ce que la mort lui réservait. Sur le Calvaire, Il a ouvert les portes des cellules, et Il a mis en liberté tous les captifs. Vous n’avez plus à être ravagé par le péché. Vous n’avez plus à livrer vos membres au péché : de boire, de fumer, de jouer à des jeux d’argent, de dire des mensonges. Vous pouvez être honnête, juste et droit. Et Satan ne peut rien y faire, parce que vous avez saisi une corde, une corde de Sécurité, qui est ancrée dans le Rocher des Âges. Aucune secousse ne peut vous En détacher. Aucun vent ne peut vous En détacher. Rien du tout, pas même la mort elle-même, ne peut nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus-Christ. Voilà ce que le Calvaire a signifié.

65 Les hommes qui étaient dans l’esclavage ont été libérés. Les hommes, qui autrefois vivaient dans la crainte de la mort, peuvent ne plus craindre la mort. Un homme qui désire ardemment une Cité dont l’architecte et le constructeur est Dieu, peut s’engager sur la grande route et tourner sa face vers le Ciel, parce qu’il est libre. Alléluia! Il est racheté. Il n’a plus besoin d’errer. En effet, il y a un moyen de savoir si on est dans le vrai ou pas. Dieu nous donne la Vie. Nos péchés ont disparu. Ce jour-là au Calvaire a payé le prix. Quand nous voyons tout ça, ce n’est pas étonnant que le poète ait écrit : Alors que les rochers se fendaient et que les cieux s’assombrissaient,
Mon Sauveur courba la tête et mourut.
Le voile déchiré révéla le Chemin
Vers les joies du Ciel et le jour sans fin.

66 Abraham n’a plus à errer partout dans le pays, à la recherche d’une Cité. Le pécheur n’a plus à se demander s’il peut être sauvé ou non. Le malade n’a plus à se demander s’il peut être guéri ou non. Le voile déchiré, ce jour-là au Calvaire, a révélé le Chemin vers la victoire totale. Dieu nous a donné les puissances de Son Esprit, pour mener une vie triomphante, surmonter toutes ces choses; tout ce qu’Il nous demande, c’est d’y croire. C’est ce qui est arrivé, ce jour-là au Calvaire. Jamais il n’y a eu un jour comme celui-là. Jamais plus il n’y en aura un comme celui-là. Ce n’est plus nécessaire. Le prix est payé, et nous sommes rachetés. Grâces soient rendues à Dieu! Nous sommes rachetés. Il n’y a plus lieu de se demander ce qu’il en est. On n’en est plus aux hypothèses. Tout cela a été effacé. Le voile a tiré le rideau, et nous sommes engagés sur une grande route, non plus pour nous demander ce qu’il en est, mais pour croire et continuer à marcher, tout simplement. Nous marchons tout droit dans la Présence même de Dieu.

67 Abraham savait, et d’autres savaient, là, pendant qu’ils cherchaient une Cité. Ils savaient qu’ils venaient de Quelque Part. Quelque chose était arrivé. Ils vivaient sur une terre paralysée. Il y avait des tremblements de terre. Il y avait des tempêtes. Des guerres et des massacres! Le loup et l’agneau se nourrissaient l’un de l’autre, ou, le loup se nourrissait de l’agneau, et le lion mange le boeuf. On dirait qu’il y a quelque chose qui cloche. Il y a quelque chose qui ne va pas. Il savait qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. L’homme, le frère, tue son frère; le père tue son fils, le fils tue son père. Il y a quelque chose qui ne va pas. Il prend de l’âge. Il se meurt. Il dépérit. Il est miné par la maladie. Il est dans l’esclavage. Les arbres poussent, mais ne sont pas immortels. Ils meurent. Les montagnes changent. Les mers se dessèchent. Les eaux tarissent. Il y a quelque chose qui ne va pas. Et il cherchait un endroit, une Cité où ça n’arrivait plus. Il savait que si jamais il pouvait revenir dans la Présence de Celui qui avait fait toutes choses bien, il pourrait en discuter avec Lui.

68 Oh, pécheur, quel privilège, ce matin, de savoir que vous êtes en possession du Chemin maintenant. Ce jour-là au Calvaire a créé une ouverture sur le Chemin. En effet, tout ce que les patriarches cherchaient, tout ce qu’ils recherchaient, le Calvaire vous l’a donné, gratuitement. Comment pourriez-vous rejeter ça? Comment pourriez-vous rejeter ça pour adhérer à une dénomination? Comment pourriez-vous rejeter ça pour y substituer autre chose, les plaisirs du monde? Pourquoi ne pas l’accepter? Le voile déchiré ramène un homme directement dans la Présence de Dieu, sans aucune espèce de péché sur lui. Et il met devant lui une route, qui mène vers ce qu’il cherche : le Ciel, la gloire, la paix, la Vie Éternelle, tout est droit devant lui.

69 Ce jour-là a porté le–le coup mortel au pouvoir de Satan. Il a mis fin à tout.

70 Et je peux Le voir là-bas; c’était Lui l’agneau de l’Éden, dès la toute première ombre qui en est apparue.

71 Quand Abel, par la foi, a offert à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn. Il a dû attacher une–une liane autour du cou de l’agneau. Il l’a tiré jusqu’au rocher. Il a pris une–une pierre dans sa main, pour lui servir de lance, et il a renversé sa petite tête; et il l’a martelé, l’a mis en pièces, jusqu’à ce qu’il meure. Et sa laine était imbibée de son propre sang. Il baignait dans son sang. C’était une ombre.

72 Mais, ce jour-là au Calvaire, là ce n’était pas un agneau de cette terre, mais c’était l’Agneau de Dieu qui mourait, qui baignait dans Son propre Sang. Le monde L’a mis en pièces, L’a martelé, L’a battu, Lui a craché dessus, L’a frappé brutalement, L’a giflé, et tout; et le Sang tombait goutte à goutte de Ses cheveux.

73 Quand l’agneau d’Abel est mort, il est mort en parlant dans une langue qu’Abel ne pouvait pas comprendre. Il bêlait.

74 Et quand l’Agneau de Dieu est mort, ce jour-là au Calvaire, Il a parlé dans une langue, personne ne L’a compris : “Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi M’as-Tu abandonné?” C’était l’Agneau de Dieu, mis en pièces, martelé.

75 C’était Lui l’Agneau même auquel pensait Abel, quand il a vu la Semence promise de la femme. C’était Lui l’Agneau que Daniel a vu, qui s’était détaché de la montagne sans le secours d’aucune main. C’était Lui la Roue au milieu de la roue, pour le prophète. Tout ce qu’ils avaient vu d’avance s’est réalisé ce jour-là, ce jour-là au Calvaire. C’est ce qui a amené cette grande chose. C’est ce qui a cassé les reins de Satan.

76 Premièrement, nous devrions chercher ce que ce jour-là a signifié. Deuxièmement, nous devrions voir ce que ce jour-là a fait pour nous, alors, ce qu’il a fait pour nous. Alors, troisièmement, regardons ce que nous devrions faire pour ce jour-là. Nous, qu’est-ce que nous devrions faire?

77 D’abord, nous devrions l’examiner, car c’est un grand jour, le plus grand de tous les jours. Le prix du péché a été réglé. Le pouvoir de Satan a été brisé.

78 Et maintenant, nous voulons voir ce que nous devrions faire en retour, maintenant, en retour. Quand Jésus est mort au Calvaire, sur le Calvaire, ce jour-là, non seulement Il a payé le prix de nos péchés, mais Il a aussi payé le prix et Il a pourvu d’un moyen, pour que nous puissions Le suivre. En effet, nous, les Adam déchus, qui avons été rachetés, comme l’Esprit conduisait Adam (le premier Adam), par l’Esprit, qui avait autorité sur toute la nature, ainsi, nous (le deuxième Adam), ou les hommes de la terre, nous avons été rachetés par Christ, depuis le jour du Calvaire, nous pouvons Le suivre. Alors, quand Il est mort au Calvaire, Il a pourvu d’un moyen. Il a rendu l’Esprit, le Saint-Esprit, c’est ainsi qu’Il a été renvoyé sur terre, pour que vous et moi, nous En vivions. C’est ce que le Calvaire signifie pour nous : de Le suivre, Lui.

79 D’abord, l’examiner, voir ce qu’il a fait pour nous. Et maintenant, qu’est-ce que nous devons faire pour lui? Vous et moi, qu’est-ce que nous devons faire?

80 Bon, nous disons : “Eh bien, je–j’apprécie ça. C’est vraiment formidable.” Mais nous devons l’accepter. Et l’accepter, c’est accepter Sa Personne, Christ, dans notre coeur.

81 Alors nous sommes libérés du péché; par conséquent, nous ne sommes retenus dans aucune des chaînes du péché, aucune. Dieu, – c’est tout comme si nous n’avions jamais péché, – le Sacrifice parfait nous a rendus parfaits. En effet, Jésus a dit : “Soyez donc parfaits, comme votre Père Céleste est parfait.” Donc, il n’y a rien d’autre à faire, mais nous sommes rendus parfaits dans la Présence de Dieu.

82 Or, c’est là que nous perdons notre position. Si nous ne sommes pas vigilants, nous chercherons à regarder en arrière, à ce que nous étions. Et tant que nous regardons en arrière, à ce que nous étions, le Sacrifice ne signifie rien pour nous. Oh, vous le voyez, n’est-ce pas, église? [L’assemblée dit : “Amen.”–N.D.É.] Je ne voudrais... Je ne voudrais même pas essayer de faire ce travail. Je ne peux pas, ni vous non plus. Inutile d’essayer. Vous êtes perdu dès le départ, tant que vous regardez à ce que vous avez fait. Mais ne regardez pas à ce que vous avez fait.

83 Regardez ce que ce jour-là sur le Calvaire a fait pour vous. Il a payé le prix pour vous. Il a réglé la question. “Si vos péchés sont comme le cramoisi : ils sont blancs comme la neige; rouges comme la pourpre : blancs comme la laine.” Alors, vous n’avez pas de péché. Vous êtes parfaitement sans péché. Peu importe ce que vous avez fait, ou ce que vous faites, vous êtes quand même sans péché. Pourvu que vous ayez accepté Jésus-Christ comme votre Sauveur, vos péchés sont pardonnés. Tout ce qui est pardonné est “remis et oublié”.

84 Alors, qu’est ce que cela a pour conséquence? Cela vous donne, après avoir rempli cette condition, Son Esprit, pour pouvoir Le suivre, et faire comme Lui a fait, pour les autres qui vont suivre. Il n’était qu’un seul Homme, l’Homme parfait. Il a donné Sa vie à Lui, Il vous a donné un exemple. Maintenant, qu’est-ce que nous devons faire?

85 Bon, la première chose que je veux dire, c’est que Jésus n’a jamais vécu pour Lui-même. Sa vie a été consacrée aux autres. C’est parfaitement ça la Vie Éternelle. Quand vous dites que vous allez à l’église, et que vous faites des bonnes actions, c’est bien. Mais quand vous vivez votre vie pour vous-même, vous n’avez pas la Vie Éternelle. La Vie Éternelle, c’est de vivre pour les autres. C’est ce qu’Elle a prouvé, quand Elle est venue dans l’Agneau de Dieu. Il vivait, et Il avait la Vie Éternelle, parce qu’Il ne vivait pas pour Lui-même. Il vivait pour les autres. Et vous recevez la Vie Éternelle, en recevant ce jour-là, alors vous ne vivez plus pour vous-même. Vous vivez pour les autres.

86 Quelqu’un disait : “Comment pouvez-vous laisser des gens vous traiter de tous les noms, comme ça?” Vous ne vivez pas pour vous-même. Vous vivez pour les autres, pour pouvoir racheter cet homme-là. Vous devenez des fils. Et le problème, c’est que l’église l’a oublié, qu’ils sont des fils. Vous êtes un fils. Vous prenez la place de Christ. Vous êtes un fils, alors ne vivez pas pour vous-même, vivez pour les autres.

87 “Eh bien, Frère Branham, je peux vivre pour ce frère-ci, parce que c’est un homme vraiment sympathique.” Ce n’est pas ça.

88 Vivez pour l’homme qui vous hait. Vivez pour la personne qui vous tuerait si elle le pouvait. C’est ce qu’ils Lui ont fait. Ils L’ont tué, et Il est mort, pour pouvoir les sauver. C’est ça la Vie Éternelle. Nous... C’est ça que vous avez dans votre coeur, alors vous vous dirigez vers le Ciel. Mais vous sacrifiez les choses qui vous appartiennent, vous les abandonnez, comme le mouton donne sa laine. Vous regardez plus loin, en direction du Calvaire.

89 J’espère que ceci vous aide à vous positionner. C’est ça que le Tabernacle, c’est ça que tous les gens doivent faire : il faut trouver ce que vous êtes, et quel est le but. L’église, il ne s’agit pas d’aller à l’église, rien que pour jouer de la musique et chanter des cantiques. L’église est un lieu de correction. “Le jugement commence par la maison de Dieu.”

90 “Nous devons nous regarder comme morts, et comme vivants pour Christ.” Alors, Il a pourvu du moyen, pour que nous puissions nous sacrifier nous-mêmes, pour Son service, pour Le suivre. Si nous Le suivons, nous vivons la Vie que Lui a vécue. C’est merveilleux, ça.

91 Jésus a dit, Il en a parlé. Je vais vous donner quelques citations là-dessus. Écoutez bien. Ne manquez pas ceci. Jésus a dit que ce Jour-là Il séparerait les gens, comme les brebis d’avec les boucs, et qu’Il dirait aux boucs : “Mettez-vous à gauche”, et aux brebis : “Mettez-vous à droite.”

92 Et Il a dit aux boucs : “Retirez-vous de Moi. Car J’ai eu faim, et vous ne M’avez pas donné à manger. J’étais en prison, et vous ne M’avez pas visité. J’étais nu, et vous ne M’avez pas vêtu. J’ai eu soif, et vous ne M’avez pas donné à boire. J’étais malade, et vous ne M’avez pas visité. Alors, retirez-vous de Moi.”

93 Et aux brebis Il a dit : “J’ai eu faim, et vous M’avez donné à manger. J’étais nu, et vous M’avez donné des vêtements. J’étais malade, et vous M’avez assisté.”

94 Et, remarquez, ne manquez pas de saisir ceci, église. Gardez ceci dans votre coeur pour toujours. C’était fait de façon tellement inconsciente! Les gens ne le font pas par devoir. Un homme qui vous donne quelque chose, parce que c’est ce qu’il doit faire, un homme qui vous donne à manger, parce que c’est ce qu’il doit faire, il a une conception égoïste. Ça devrait être votre vie même, votre initiative même.

95 Ces brebis-là, ça les a tellement étonnées qu’elles ont dit : “Seigneur, quand as-Tu eu faim? Et que nous n’ayons pas voulu Te donner à manger... Quand as-Tu eu faim, et T’avons-nous donné à manger? Quand étais-Tu nu, et T’avons-nous donné des vêtements? Quand as-Tu eu soif, et T’avons-nous donné à boire? Quand étais-Tu malade, et T’avons-nous assisté?”

96 C’était fait tellement automatiquement, par amour, c’était tout simplement Ta Vie qui vivait en eux. Ô Dieu, permets que les gens voient ce que le Calvaire a fait pour nous. Tellement automatiquement.
“Quand ça, Seigneur? Nous ne l’avions jamais su.”

97 Regardez ça. Jésus s’est retourné et a dit : “Toutes les fois que vous avez fait ces choses à ceux-ci, c’est à Moi que vous les avez faites.”

98 Une vie dépourvue d’égoïsme. Non pas après réflexion, non pas d’y réfléchir, mais vous êtes tellement mort aux choses de ce monde, et tellement vivant en Christ, tellement engagé sur la grande route, que ces choses-là sont tout simplement automatiques. Vous les faites, tout simplement. Non pas de dire : “Bon, eh bien, Seigneur; Seigneur, Tu veux que je fasse ça.” Ce n’est pas ça. Vous êtes simplement une partie de Lui. Son Esprit est en vous, et vous agissez comme Lui agissait! Ah! Saisissez-le bien.

99 “Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort.”

100 “Ceux qui Me disent : ‘Seigneur, Seigneur!’ n’entreront pas tous, mais ceux-là seuls qui font la volonté de Mon Père”, simplement du fond du coeur, volontiers.

101 Or, ce jour-là au Calvaire a payé ce prix, pour que nous puissions être comme ça.

102 Non pas de dire : “Vous savez, une fois, la veuve Jones... Elle n’avait plus de charbon, et je suis allé lui en acheter. Je vous le dis, j’ai vu un frère qui avait besoin d’un complet, et je suis allé lui acheter un complet. Dieu soit béni! Je suis un Chrétien.” Oh! la la! Pauvre égoïste misérable. Tu es un hypocrite.

103 “Que ta main droite ne sache pas ce que fait ta gauche, et que ta gauche ne sache pas ce que fait ta droite.” Tellement automatiquement mort en Christ, que vous le faites, de toute façon. C’est votre nature. C’est votre caractère. Vous le faites, de toute façon. C’est simplement ça la Vie qui vit en vous. Vous êtes complètement soumis à cet Esprit, et c’est Lui qui vit Sa Vie en vous. Oh, vous sentez cet Esprit béni, cette Vie. “Ce n’est pas moi qui vis,” a dit Paul, “mais c’est Christ qui vit en moi”, c’est tellement automatique.

104 “Eh bien, je vous le dis, Frère Branham, nous, nous sommes Chrétiens. Nous aidons ces gens-ci. Nous aidons ces gens-là.” Oh! la la! Honte à vous. Le Christianisme, ce n’est pas ça.

105 Le Christianisme – c’est tout simplement automatique, ces choses-là sont à faire. C’est ce qu’il faut faire. Vous oubliez tout ça, vraiment, vous ne pensez même pas que “moi, non”. Allez, faites-le.

106 Christ a complètement abandonné Sa vie à Dieu. Il S’est donné Lui-même, comme un serviteur, au service du peuple. Il a donné Sa vie librement. Il n’était pas obligé de le faire. Il ne l’a pas fait à contrecoeur. Il n’a pas dit : “Frères, vous devriez avoir beaucoup d’estime pour Moi, là, parce que Je suis venu mourir pour vous.” Il n’en a pas soufflé mot. Il est mort, de toute façon, parce que c’était Dieu en Lui.

107 C’est Dieu en vous, c’est Dieu en moi, qui fait que nous considérons les autres. Les brebis d’un côté.

108 L’un d’eux dira : “Eh bien, Seigneur, j’ai fait ceci. Et, Seigneur, j’ai fait cela.”

109 Il a dit : “Retirez-vous de Moi, vous, ouvriers d’iniquité. Je ne vous ai même jamais connus.”

110 Si l’église pouvait en arriver à saisir ces réalités fondamentales, que ce n’est pas quelque chose que vous essayez de faire, que vous vous forcez à faire. C’est quelque chose qui est né en vous.

111 Pardonne-moi, mon ami pentecôtiste. Je suis pentecôtiste. Mais mes amis pentecôtistes en sont au point où il faut qu’il y ait beaucoup–beaucoup de musique très rythmée, le battement des orchestres, ou de taper des mains, ou des tambourins, pour faire pousser des cris aux gens. Ça, ce n’est que de l’émotion. Les fanfares jouent avant la bataille. On fait ressentir l’émotion de la bataille aux gens. La musique, je crois à ça. Taper des mains, je crois à ça. Mais, je crois à ces choses. C’est tout à fait vrai. Nous devrions avoir ces choses.

112 Mais vous avez négligé les grandes choses; c’est cette vie de sacrifice de soi, que Dieu vit en vous : de faire automatiquement ce qui est bien, parce que c’est bien. De continuer à avancer, tout simplement, de trouver ça tout naturel. De mener cette vie-là, tout simplement. Alors vous regardez, vous voyez ce qui se passe. Simplement, vous... vous ne... Vous êtes sur la grande route, – c’est ça que le Calvaire a signifié pour vous, – sur la grande route, qui a été ouverte ce jour-là pour vous.

113 Maintenant, maintenant, souvenez-vous, vous ne pouvez pas être moitié bouc, moitié brebis. Ils ne sont pas compatibles.

114 Bon, il y a beaucoup de gens qui disent : “Oui, vous savez quoi? Nous avons une organisation dans notre groupe. Nous–nous aidons les pauvres. Nous faisons ceci.” Il n’y a pas de mal à ça, mais vous chantez vos propres louanges. Ne faites pas ça.

115 “Faites vos aumônes en secret”, a dit Jésus. C’est tout simplement automatique, c’est quelque chose en vous, ça ne vous demande pas plus que d’aller chercher un peu d’eau. Vous avez soif. Si votre voisin a soif, vous pensez à lui aussi. Le besoin du voisin – vous pensez à lui, autant que s’il s’agissait de votre besoin à vous. Et vous n’y faites même pas attention, vous continuez à mener votre vie, tout simplement.

116 Or, vous ne pouvez pas être moitié brebis, moitié bouc.
Donc, si vous dites : “Eh bien, notre église a une organisation. Nous donnons aux pauvres, et nous faisons ceci, et nous faisons cela, et nous faisons telle autre chose.”

117 Si vous avez cette partie-là sans avoir l’autre, la Vie de Christ en vous, vous le faites absolument en vain. Jésus... Paul a dit, dans I Corinthiens 13 : “Quand je donnerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé comme sacrifice, cela ne me sert de rien.”

118 C’est dur à entendre, ça, mais c’est la Vérité. Vous devez en arriver à saisir cette réalité, reconnaître ce que le Calvaire a fait pour vous. Nous le regardons, et nous disons : “Oh oui, c’est bien.” Ce n’est pas ça. Si ce Fils de Dieu là, il Lui a fallu aller au Calvaire, pour y être crucifié, chaque fils qui vient doit aller à un Calvaire. Il doit, lui aussi, avoir un Calvaire. Vous devez avoir votre jour au Calvaire. Je dois avoir mon jour au Calvaire. C’est ce qui règle la question du péché. Ce n’est pas de serrer la main du prédicateur; ce n’est pas d’entrer dans l’église en se faisant secouer, ni d’y entrer par une lettre, ni d’y entrer par une profession. Mais d’y entrer par une Naissance. Il n’a jamais donné une lettre. Il n’a jamais donné une profession. Il a donné une Naissance. C’est comme ça que nous Y entrons. Alors, à partir de là, nous vivons automatiquement des vies chrétiennes.

119 Maintenant, une autre remarque. Moitié bouc, moitié brebis, ça n’existe pas, ça. Vous n’êtes pas moitié bouc, moitié brebis. Vous êtes soit bouc soit brebis.

120 Or, si vous faites simplement des bonnes actions, et que vous pensez pouvoir Y entrer à cause d’elles, dans ce cas-là le jour du Calvaire n’aurait pas été nécessaire. Avec la loi, on avait déjà ça. Mais, puisqu’il a fallu un jour du Calvaire, c’était afin d’introduire ça, pour que nous ne soyons pas seulement des membres d’église, mais que nous soyons des fils et des filles de Dieu. C’est ça qu’a été le jour du Calvaire. C’est ça qu’il a signifié pour vous : que vous puissiez faire, suivre et agir comme Jésus.

121 Or, la rivière ne coule pas en même temps en amont et en aval. La rivière ne coule que dans un sens. De même, l’Esprit de Dieu ne coule que dans un sens. Il ne Se mélange avec rien d’autre. Il coule toujours dans le même sens.

122 Regardez bien Jésus, pour conclure; Jésus a dit : “Les oeuvres que Je fais, vous les ferez aussi, et vous en ferez de plus grandes, parce que Je m’en vais à Mon Père.”

123 Ce n’est pas tant à l’église d’ici que je dis ces choses, – vous, vous comprenez, – mais ces Messages sont enregistrés. Des dizaines de milliers de personnes les écoutent, dans le monde entier.

124 Je vais répondre tout de suite à cette question, pour le critiqueur. On m’a souvent dit... rapporté. Ils disent : “Mais, vous croyez la Bible? Jésus a dit : ‘Ces oeuvres que Je fais, vous les ferez aussi, et vous en ferez de plus grandes, parce que Je m’en vais à Mon Père.’”

125 Comment pouvez-vous être si moche, monsieur? Comment pouvez-vous manquer de discernement à ce point-là, égaré dans vos théologies intellectuelles, dans votre conception mentale des choses? Mon cher ami perdu, ne pouvez-vous pas comprendre que cette Bible s’interprète spirituellement?

126 Jésus a rendu grâces au Père d’avoir caché Cela aux érudits, aux astucieux, aux sages et aux intelligents, et d’avoir voulu Le révéler aux enfants, qui seraient disposés à venir au Calvaire.

127 Maintenant, regardez bien. Jésus a dit, regardez bien comment Il a exprimé ça. “Les oeuvres que Je fais,” Il les fait maintenant même, “les oeuvres que Je fais maintenant, de guérir les malades, de ressusciter les morts, d’ouvrir les yeux des aveugles, ces oeuvres, vous les ferez aussi. Vous les ferez, si vous croyez en Moi. Vous ferez ces oeuvres. Et ensuite vous en ferez une plus grande, parce que Je m’en vais à Mon Père.

128 “Encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus; mais vous, vous Me verrez. Je serai avec vous, et même en vous, jusqu’à la fin du monde. Je ne vous laisserai pas orphelins. Je prierai le Père; Il vous enverra un autre Consolateur, le Saint-Esprit, que le monde ne peut recevoir; mais vous, vous pouvez Le recevoir.”

129 Maintenant, remarquez. Les oeuvres “plus grandes”, c’était d’avoir la Puissance dans l’Église, non seulement de guérir les malades par la prière, de chasser les démons par la prière, mais de transmettre la Vie Éternelle aux croyants. Le Saint-Esprit allait venir, et serait remis dans les mains de l’Église, pour transmettre la Vie. Oh! C’est ça que le Calvaire a signifié. Il a pris possession d’hommes et de femmes avilis, dégradés, et les a élevés jusqu’à cette position, d’être des fils et des filles de Dieu, de guérir les malades et de transmettre la Vie Éternelle; en donnant le Saint-Esprit à des croyants obéissants, des hommes qui étaient autrefois des incroyants deviennent des croyants, et transmettent la Vie spirituelle Éternelle. Combien plus grand est-ce, de dire...

130 Cette femme malade couchée ici, je peux faire une prière de la foi, et elle sera guérie. C’est une grande chose. C’est ça qu’Il faisait à l’époque.

131 “Mais”, Il a dit, “vous en ferez de plus grandes. Je vais vous donner la Puissance, non seulement de le ressusciter pour un temps, mais de lui donner la Vie Éternelle, celle qui sera Éternelle, pour toujours.” Pauvres misérables aveugles, comment faites-vous pour manquer ça? Vous ne voyez donc pas ce qu’est la chose “plus grande”? C’est la plus grande chose qui ait jamais pu arriver, c’était de transmettre la Vie Éternelle à des gens. La Vie Éternelle, qu’est-ce que c’est? La Vie qu’Il a vécue, la Vie qui était en Lui. De La transmettre à d’autres. Est-ce qu’un homme peut faire ça? Un fils de Dieu le peut.

132 Jésus a dit : “Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus.”

133 Or, c’est là que l’église catholique et beaucoup d’autres ont fait leur grande erreur. Ils se présentent là et disent : “Je pardonne vos péchés.” Ce n’était pas ça.

134 Comment les péchés leur étaient-ils pardonnés, dans la Bible? Pierre a répondu à cette question, le Jour de la Pentecôte. Ils ont dit : “Que pouvons-nous faire pour être sauvés? Comment pouvons-nous recevoir Ce que vous, vous avez?” Il a rédigé l’ordonnance. Il leur a dit ce qu’il fallait faire.

135 Il a dit : “Repentez-vous, chacun de vous, envers Dieu, et soyez baptisés au Nom de Jésus-Christ.” Pour quoi? La rémission de votre péché. Les voilà, les oeuvres “plus grandes”.

136 Combien d’entre vous, les prédicateurs, ce matin, combien d’entre vous, qui écoutez ma Parole sur la bande magnétique, sont prêts à aller au Calvaire ce matin? Et à considérer ce que Dieu a fait là-bas pour vous. À abandonner vos crédos dénominationnels et à prêcher l’Évangile. Alléluia! C’est entre vos mains maintenant. Qu’est-ce que vous allez En faire?

137 “Car la repentance et la rémission du péché doivent être prêchées en Son Nom, dans le monde entier, à commencer par Jérusalem.” Alléluia! Gloire! Voilà.

138 Qu’est-ce que le Calvaire signifie pour vous? Qu’est-ce que ce jour-là a fait pour vous? Est-ce qu’il vous a bourré de théologie? Est-ce qu’il a fait de vous un collet monté? Ou bien est-ce qu’il a fait de vous un Chrétien, qui s’est livré entièrement? Alléluia!

139 Le péché remis! “Vous ferez des oeuvres plus grandes que celles-ci.” Vous voyez qui sont les “vous”, n’est-ce pas? “Des oeuvres plus grandes que celles-ci”, de remettre les péchés, au Nom de Jésus-Christ.

140 Mais c’est à cause des crédos et des dénominations, et tout ça, que vous êtes liés à un point tel que vous servez encore le monde. Dites-moi quel homme, dites-moi quelle femme, peut venir au Calvaire, et chercher ensuite à faire l’important parce que quelqu’un a dit quelque chose. Dites-moi comment vous pouvez regarder le Calvaire en face, sous son vrai jour, ce jour-là, au Calvaire... Comment pouvez-vous avoir votre jour au Calvaire et en ressortir un collet monté? Comment pouvez-vous en ressortir le pantin d’une organisation, et prêcher des doctrines d’homme? Pourquoi est-ce que ça ne vous rend pas humble à l’égard de la Parole de Dieu? Si jamais vous allez là-bas, vous en ressortirez humble. Comment pouvez-vous désirer être quelqu’un d’important dans votre organisation, recevoir des honneurs, alors que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, S’est humilié Lui-même, au point que Son corps a été mis en pièces, Son visage a été couvert de crachats, jusqu’à la honte et au déshonneur? Et ils L’ont dépouillé de Ses vêtements et L’ont crucifié devant le monde. “Ayant méprisé la honte.” Comment pouvez-vous aller au Calvaire, et revenir de là différent de ce que Lui a été : un déshonneur, une honte?
“Oh,” vous dites, “ils vont me chasser à coups de pied.” Qu’ils vous chassent!

141 Ayez votre jour au Calvaire, et Dieu fera Sa volonté avec vous. Je vais citer ça de nouveau. Ayez votre jour au Calvaire, et Dieu fera Sa volonté avec vous.
Prions.

142 Seigneur, ô Dieu, emmène-nous tous au Calvaire maintenant même. Donne-nous de nous débarrasser de nous-mêmes, Seigneur, de la crainte des hommes, de la crainte de ce que quelqu’un d’autre pourrait dire. Mais, le monde entier L’a tourné en dérision, s’est moqué de Lui. Mais Il a été obéissant, jusqu’à la mort. Il a été obéissant, jusqu’au déshonneur. Il a été obéissant, même sous le joug du gouvernement fédéral.

143 Et nous sommes conscients que, quand Satan a frappé cette terre, il est devenu le chef et celui qui dirige sur cette terre. Il en a témoigné devant notre Seigneur, il a dit : “Ces royaumes m’appartiennent. J’en ferai ce que je veux.” Et nous sommes conscients qu’à partir de ce jour-là, jusqu’à aujourd’hui, ce monde, sous la malédiction, a été gouverné par celui qui l’a maudit.
Mais, Dieu, ô Dieu, nous servons un Royaume qui n’a pas été maudit.

144 Dieu notre Père, c’est vraiment formidable, ces grandes choses que Tu as faites dans le–dans le monde du cinéma aujourd’hui. De permettre que de grands films, comme “Les Dix Commandements”, et ainsi de suite, soient réalisés, pour faire voir à des hommes et à des femmes, qui ne mettraient même pas les pieds dans une église, mais leur faire voir ce qu’il en est. Le chemin de Dieu est un chemin rejeté par le monde. Parce que nous sommes comme... Nous pénétrons en Russie qui est sous le système communiste.

145 Nous sommes dans ce monde, mais nous ne sommes pas de ce monde. Nous sommes allés au Calvaire. Nous nous sommes crucifiés, pour le Royaume de Dieu, pour être l’un des Siens. Sans tenir compte de ce que le monde peut dire, nous prenons le chemin avec le petit nombre des méprisés qui appartiennent au Seigneur. Nous continuons à avancer vers la résurrection, et nous croyons que le moment est proche, Seigneur, où nous serons ressuscités, pour entrer dans un Royaume qui prendra possession de ce monde. Comme Daniel l’a vu d’avance, le monde entier avait été mis en pièces, comme des brins de balle emportés par le vent sur l’aire de battage en été. Mais la montagne, la Pierre a grandi pour devenir une grande montagne qui a recouvert la terre. Cette Pierre viendra. Ô Dieu, nous voulons être une partie de ça. Que nous renoncions à nous-mêmes, que nous nous chargions chaque jour de notre croix, que nous vivions pour Christ, que nous vivions pour les autres. Accorde-le, Seigneur.

146 S’il y en a ici ce matin, qui ne Le connaissent pas comme leur Sauveur, et qui aimeraient qu’on pense à eux dans la prière finale, vous aimeriez que ce jour-ci soit votre jour au Calvaire, voulez-vous lever la main, pour dire : “Priez pour moi, Frère Branham. Je veux Le connaître comme mon Sauveur.” Que Dieu te bénisse, jeune homme. Quelqu’un d’autre? Que Dieu vous bénisse, mon frère, là-bas, au fond.

147 Y aurait-il quelqu’un d’autre, qui dirait : “Je veux Le connaître. Je veux que ce soit un jour au Calvaire pour moi. J’en ai assez. Ça m’avance à quoi de prendre à la légère la chose même pour laquelle je suis né, ce que je dois faire? Je suis né, né pour être un fils de Dieu, et je suis là à m’accrocher aux choses du monde. Ô Dieu, que je sois crucifié aujourd’hui. Que je me crucifie, aujourd’hui, moi-même et mes idées, pour que je puisse vivre avec Christ, et vivre pour les autres. Quel que soit leur comportement à mon égard, qu’ils se moquent de moi, qu’ils me persécutent, qu’ils disent de moi toute sorte de mal, et tout, que je continue simplement à marcher humblement, doux comme un agneau, comme Lui l’a fait. Et, un jour, Il a promis de me ressusciter, au dernier Jour. J’attends ce Jour-là.” Est-ce qu’il y en aurait d’autres qui voudraient lever la main? Que Dieu vous bénisse, là-bas, au fond; et vous. Très bien. Encore d’autres, simplement... Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Encore d’autres, là, avant que nous priions.

148 Notre Père Céleste, il a été dit, quand Pierre a prêché, le Jour de la Pentecôte : “Tous ceux qui crurent furent ajoutés à l’Église.” Ils avaient vraiment cru de tout leur coeur. Ces gens qui viennent de lever la main, je crois qu’eux ont cru de tout leur coeur. Et si c’est le cas, il y a un bassin d’eau qui est prêt ici. Ils veulent que leurs péchés soient pardonnés. Il y a quelqu’un ici qui peut les baptiser dans ce Nom, le seul Nom sous le Ciel qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devons être sauvés.

149 En effet, comme j’ai cité il y a quelques instants ce passage de l’Écriture, que “la repentance et la rémission des péchés doivent être prêchées en Son Nom, dans le monde entier, à commencer par Jérusalem”. Et, à Jérusalem, quand la repentance et la rémission des péchés ont été prêchées, l’apôtre leur a parlé des Écritures, et il a dit “qu’ils devaient d’abord se repentir, et puis être baptisés au Nom de Jésus-Christ”. Ça, c’était le rôle du prédicateur. Eux, ils devaient se repentir, et lui, il devait les baptiser, pour la rémission de leur péché. “Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus.”

150 Père, comment le monde a-t-il pu s’embarquer dans une galère pareille? Pourquoi ne pas croire le simple Évangile? Et ils introduisent même des substituts à ça : de faux noms, un faux baptême, de faux baptêmes du Saint-Esprit, de serrer la main des ministres, d’employer les titres de Père, Fils, Saint-Esprit, ce qui ne se trouve nulle part dans les Écritures. C’est un document fait par des Romains; ce n’est pas un enseignement chrétien, nulle part dans la Bible. La rémission des péchés, la rémission ne peut pas se faire au moyen d’un titre, mais au moyen du Nom de Jésus-Christ.

151 Or, Père, nous savons que c’est très impopulaire. Tes voies ont toujours été comme ça. Mais permets, ce matin, que des hommes et des femmes en viennent à ce jour-là, à ce jour du Calvaire. Alors que Jésus, ayant méprisé ce jour, cette honte-là, d’être dépouillé de Ses vêtements, d’être mis en pièces, de recevoir des crachats, et d’être la risée du monde entier, de l’église, des gens qui auraient dû L’aimer. Et pourtant, malgré tout ça, Il n’a pas ouvert la bouche, et Il est allé mourir pour ces gens qui se moquaient de Lui.

152 Ô Dieu, emmène-nous au Calvaire, ce matin. Et s’ils disent que nous sommes fous, s’ils disent que nous avons mal compris les Écritures, qu’ils disent tout ce qu’ils voudront, ô Dieu, ils ne peuvent pas se tenir dans la Présence de Dieu et dire que C’est faux. Ils ne peuvent pas couvrir leur péché par la Bible. La Bible découvre leur péché, leur incrédulité; d’être populaires, de faire comme tout le monde. Qu’ils viennent au Calvaire, ce matin.

153 “Et, à commencer par Jérusalem, la repentance et la rémission des péchés doivent être prêchées en Son Nom, à toutes les nations, à commencer par Jérusalem.” Qu’ils fassent eux aussi ce pas-là, celui du crucifiement : d’être mis en pièces, d’être couverts de crachats, d’être un objet de risée, d’être traités de tous les noms possibles et imaginables, de renégats religieux, de démolisseurs d’églises, traités de tous les noms qu’ils voudront. Puissions-nous, ce matin, Seigneur, prendre le chemin, avec le petit nombre des méprisés qui appartiennent au Seigneur. Puissions-nous marcher comme les apôtres, sans nous en détourner, ni à droite ni à gauche, et servir Dieu de bon coeur. Accorde-le, Père.

154 Maintenant, guéris les malades et les affligés qui vont venir dans la ligne de prière. Ceux qui ont levé la main, puissent-ils se repentir du fond du coeur, maintenant même. Ceux qui, pendant si longtemps, sont restés en arrière, puissent-ils s’avancer rapidement vers l’eau, et recevoir la rémission de leurs péchés, par le Nom du Sacrifice, Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Amen.

1-1 Thank you, Brother Neville. [Brother Neville says, "Bless you, brother."--Ed.] God bless you, Brother Neville. Thank you very much. Good morning, friends. It's a privilege to be here at the Tabernacle again this morning to serve the Lord in the way of preaching the Word and praying for the sick. And I am very grateful for this day.
And I was amazed just as I come in. A brother walked up and said, "I don't want to be like the unworthy leper that was healed." It's Brother Wright. I prayed for him, and the Lord has healed him completely. And he come up weeping to shake my hand and say that--that he would--wanted to thank the Lord for--for being healed. He wanted to return and give thanks. It's all gone. He--he's perfectly well now. We are grateful for those testimonies.

1-3 And Charlie, you and Brother Jeffries, if you wish to, come up here and take these seats up here. And you're more than welcome, so you won't have to stand. The other brother there, Brother Wood, just come up here and you're--here's a little couple of places here on the bench, so you won't have to stand up. I believe a couple of places here. And... If you could be more than welcome to come and take these places.
We are glad... I believe it was said one time, "I was happy when they said unto me [Brother says, "Always like to be closer to the preacher."--Ed.] Thank you, thank you. I was happy when they said unto me, 'Let us go into the house of the Lord.'" That's the Christian's privilege and joy to go to the house of the Lord.

1-5 Looking around and seeing so many of my friends in this morning, I am highly elated over this. I'm glad to see Brother and Sister Dauch here from Ohio. I see Brother and Sister Armstrong, back there, all the way from Ohio. God bless you all too. And oh, just looking around you see so many, it'd be kind of hard to get all their names. Sister Hoover, we're glad to see you in this morning from down in Kentucky. And Charlie and Nellie, Brother Jeffries and his family, and just so many in from out of the city... So we're expecting a great time in the Lord this morning. Expecting God to meet us in a way to bless our souls and minister to us the things that we have need of.
And as I view around over the place, if I go to calling all of my friends around here, I'd take most of the morning saying different ones. It makes me feel good to get back to church to see all the people in, get to meet...

1-5 What will it be when we get to heaven, and we meet there for that great time of everlasting, eternal fellowship together around the throne of God, and the very blessings that we have all cherished... We there will be made unto His likeness, and in His image, and with His Spirit upon us to worship and serve Him for all eternity, never to grow tired.
Just think; there's not anything that you can think of, that you like to do, but what once in a while you tire in doing it. Charlie, I guess you and I have squirrel hunted more than anything that we like to do in the way of that, but you know you get tired doing it. And I--I like to hike, get into the mountains and just hike, but I get tired sometimes and want to do something else. And I like to drive.
Sometimes I get feeling kind of tired, and wore out, and nerves on edge; I'll just jump in my car, and take out, and hold to the steering wheel going down the road singing, "I'm so glad that I can say I'm one of them," or something, just gripping that wheel and singing and stomping my foot and shouting. And well I... After while I get tired, and then I return back home and start something else. But when we get to worshipping God in that new Kingdom, there'll never be a tired moment, just--just... We'll always be a blessing just on and on. But 'course we'll be changed then; we'll not be like we are now. We--we'd be different--different creatures than we are at this time. So we are happy.

2-2 I was just thinking. I don't know whether I ever did quoted this or not. Brother Charlie... Sometime ago I was down in Kentucky with him, and he said, "Brother Branham, do you think in the millennium you and I will squirrel hunt?"
I said, "I don't think so, Charlie."
He said, "Well, we liked it so well," said, "do you--you think we will when we get in the millennium?"
I said, "No, won't be nothing killed in the millennium."
And he said, "Well, we just like it."
I said, "Charlie, what if I could convince you that one time you were a hog, and you'd raised to a higher being, to being a human being. Would you ever go--want to go back and enjoy the pleasures of a hog?"
Said, "No."
I said, "See, you'd be so much higher than the hog now, you're human, you'd never want to be a hog anymore." I said, "Now, multiply that by ten thousand, and that's what you'll be when you are changed from here to what you will be. You'll never want to be human again." That's right. It'll be something different. I'm so glad just for the thoughts of it, knowing that someday we will climb higher.

2-4 Well, now if the Lord is willing, next Sunday which will be about... Then I'm going to leave to go out into Wyoming with a good friend, or out into Idaho with a good friend of mine, Brother Minor Arganbright, Brother Clayton Sonnmore, the Christian Business Men.
Next week, week after next is now the seventh; I'm to be in--in Dallas, Texas, at the Voice of Healing Convention, and my speaking night is the seventh. And then I return back to go over into Idaho with Brother Arganbright and the Christian Business Men, and maybe have one night at Minneapolis before we leave, and then one Christian Business Men's breakfast.
If the Lord is willing, next Sunday morning, I want to be back here at the Tabernacle again; and if that's permissible and be the will of the Lord, and I want to speak on the subject of the "Whirlwind in the Wind"; if the Lord is willing.

3-3 It seemed to be on my heart all week; and the other morning, real early about four o'clock in the morning, I waked up and I got this thought: "That Day on Calvary." And I want to speak on that this morning. "That Day on Calvary."
And now, for this reading let's turn now in our Bibles, in the Scripture to the Gospel of St. Matthew at the 27th chapter, and we'll begin with the 27th verse and read a portion of this Scripture to get our background. And then we'll start right away, and after the preaching service, then we're going to have prayer for the sick.

3-5 And all since the last time here, just bringing back in patterning of my new type of ministry, I had more return testimonies from that meeting than I have in any for a long time. There's something about that you must contact the person regardless of how much supernatural is shown. But, see, healing has to lay upon the individual's faith.
Now, if the individual has faith, and they see like the Holy Spirit go over the audience and say, certain, certain things happen: and that "You're such and such a name, and you come from such a place, and a certain thing that you've done, and it will be this way," and see all of it happen just that way, yet the individual setting there should look up and say, "That has to be God. I accept my healing." But instead of that the individual says, "Lay hands on me and pray for me: so I'll be healed."

3-7 But that's the way we're taught here in America--and so to believe that, and that's certainly Scriptural. But now we find in Africa and different places, just let something like that happen, the whole audience reaches right up at one time, accepts their healing, because they haven't been taught nothing. See? They haven't even been taught healing. And then when they see that, they know that there's a God that lives; and if He lives, He's--He's supreme and He--He heals, and that's it. Because the basis is already laid the foundations that He is a Healer and heals the people. Then when they see His Presence working through His church, then they say, "That settles it. That's all we need." But we've been taught laying hands on the sick and things like that. That's the reason it doesn't work so good in America.
Now, remember, next Sunday morning, the Lord willing... Brother Neville will announce it, of course, if it's... The--A Whirlwind in the Wind.

4-2 Now, I've given you a little time to turn in your Scriptures to Matthew 27. Let's begin reading at the--the 27th verse of--of St. Matthew's Gospel. Now, let's listen close to the reading.
And the soldiers of the governor took Jesus into the common hall, and gathered unto him the whole band of soldiers.
And they stripped him, and put on him a scarlet robe,
And when they had platted a crown of thorns, they put it on his head, and a reed in his hand: and they bowed the knee before him, and mocked him, saying, Hail, King of the Jews!
And they spit upon him, and took the reed, and smote him on the head.
After that they had mocked him, they took the robe off from him, and put on his own raiment on him, and led him away to crucify him.
And as they came out, they found a man of Cyrene, Simon by name: him they compelled to bear his cross...
And when they were gone up--gone unto a place called Golgotha, that is to say, a place of a skull,
They gave him vinegar to drink mingled with gall: when he had tasted thereof, he would not drink.
And they crucified him, and parted his garments, and cast lots: that it might be fulfilled which was spoken by the prophet, They parted my garments among them, and upon my vesture did they cast lots.
... sitting down they watched him there;
And set over his head an accusation written, THIS IS JESUS THE KING OF THE JEWS.
Then there were two thieves crucified with him, one on the right hand, and the other on the left.
And they--they that passed by reviled him, wagging their heads,
And saying, Thou that destroyed the temple, and buildest it in three days, save thyself. If thou be the Son of God, come down from the cross.
Likewise also the chief priests mocking him, with the scribes and elders, said,
He saved others; himself he cannot save. If he be the King of Israel, let Him now come down from the cross, and we will believe Him.
He trusted in God; let Him deliver him now, if he will save him: for he said, I am the Son of God.
The thieves also, which were crucified with him, cast the same in their teeth... in his teeth.
Now, from the sixth hour there was darkness over all the land unto the ninth hour.
And about the ninth hour Jesus cried with a loud voice, saying, Eli, Eli, lama sabachthani? That is to say, My God, my God, why hast thou forsaken me?
Some of them that stood there, when they heard that, said, This man calls for Elias.
And straightway one ran and took a sponge, and filled it with vinegar, and put it on a reed, and gave him to drink.
The rest said, Let be, let us see whether Elias will come and save him.
Jesus, when he had cried again with a loud voice, yielded up the ghost.
And, behold, the veil of the temple was rent in twain from the top to the bottom; and the earth did quake, and the rocks rent;
... the graves were opened; and many bodies of the saints that slept arose,
And came out of the grave after his resurrection, and went into the holy city, and appeared unto many.
Now, when the centurion, and they that were with him, watching Jesus, saw the earthquake, and those things that were done, they feared greatly, saying, Truly this was the Son of God."

6-1 Let us bow our heads just a moment for prayer. Lord, we know that Thou art God, and after reading this sacred and holy Word, we can still see that Your nature has not changed. You are always God. And it seem like that Jesus was not going to have any help, that He was taken by wicked hands, and was hacked to pieces, and spit upon, and mocked, and hanging on the cross, bleeding, dying; and seemed like there was no help nowhere, till even He cried Himself, "My God, My God, why has Thou forsaken Me?" But You act in the moment that when nothing else can act.
We are given to know, Lord, that if we have any rivers that we cannot cross, if we have any mountains we cannot go through, God specializes in doing things that others cannot do. You are a specialist on the job. For You know the reason of that day on Calvary. You, being God, the infinite One, knew this hour must come. But when it was fulfilled, then You showed You were God. You showed Who was Boss.

6-3 You shook the earth, and the saints that slept in the ground come out. You've blackened the sun in the night, as the darkness of night, showing that You were God, but You seemed to be silent so long. Let us from this draw this conclusion: that as long as we are walking in the Spirit, led by the hand of God, no matter what seems to be wrong, yet we are facing Calvary, God will speak in the right hour at the right time.
Now, Father God, we would ask forgiveness of our sins and our trespasses. We would ask for Your Spirit to lead us. Lead us as the Dove led the Lamb. Let us be obedient to whatever may befall us, knowing this, that God works all things well, and know that it'll be all right.
Be with us today in this service. We pray that You'll save those who are in condition to be saved and are seeking for salvation. Fill those with Eternal Life who are seeking such. We pray that You'll heal those that are sick and afflicted that have come seeking healing. And we'll praise Thee for it. We ask it in the Name of Your Son, our Saviour Jesus Christ. Amen.

7-1 Now, in speaking this morning, we wish to call your attention to the text that I've chosen to speak from, "That Day On Calvary." It seems like it would be a little out of season. This should be on Good Friday. Calvary should be remembered every day. And we've heard so much about it, read so much about it. Preachers has preached on it since the beginning of time. Singers have sang of it through the ages. Prophets foretold it four thousand years before it ever happened, and the prophets of this day point back to when it did happen. It's such an important day.
It's one of the most important days of all the days that God ever let dawn on the earth. And if it's so important to the human race, Calvary, I think it's good for us to go back and examine and see just what it means to us. For I'm sure at this late hour that we're living, we are seeking every importance of God that we can know; and all that we can find out, we are here to learn of it: to see what is for us, and what God has done for us, and see what He's promised to do for us. And that's what we come to church for.

7-3 That's why the preacher preaches. That's why he studies and meditates in the Scripture and seeks for inspiration, is because he is a public servant to God's people, and he's trying to find something that will--that God would have to say to His people, something that would help them. Maybe it might be condemn them in their sins, but would be a help to raise them up; that they might forsake their sins and then raise up to serve the Lord. And ministers should seek these things.

7-4 If this day being so important, one of the greatest days, let us look at three different things that day meant to us. We could take hundreds. But this morning I have just chosen three different vital things that we want to look at for the next few moments, that Calvary meant to us. And I pray that it'll condemn every sinner that's present, it'll make every saint go on to his knees, that'll make every sick person raise his faith to God and walk away healed, every sinner saved, every backslider come back and be ashamed of himself, and every saint rejoice and take new hold and new hope.

7-5 The one great important thing that Calvary means to us and the world is it settled the sin question once for all. Man was found guilty of sin, and sin has a penalty that no man could pay. The penalty was so great until there wasn't anyone that could pay the penalty. I truly believe that God ordained it that way, that the penalty would be so great that no man could pay it, so He could do it Himself.
Now, the penalty of sin was death. And we were all borned in sin, shaped in iniquity, come to the world speaking lies. Therefore, there wasn't none of us that was worthy, or they could find no one on earth that was worthy.

8-2 And sin did not start on the earth. Sin started in heaven. Lucir--Lucifer, the devil, was a condemned creature for his disobedience before he ever struck the earth. Sin began in heaven, where God put the angels and so forth upon the same basis that He put human beings on. Knowledge, the tree of knowledge... The Tree of Life, and the tree of knowledge, where man could take his choice. And when Lucifer was given the preeminences to make his choice, he wanted something better than God had. That started the trouble.

8-3 And there was a requirement for sin. The requirement was death. Death was the penalty, and that is... We could go into great details of this, because I do not believe that there is but one death. There is one life. And I believe a man that has Eternal Life can never die, and I believe there is a complete annihilation of that soul that sins, for the Bible said, "The soul that sinneth, it shall surely die," not the man, the soul that sinneth. So Satan must surely die to be completely destroyed.
How I disagree with the universalist that say that Satan will be saved. He sinned, and he's the originator of sin. And his soul sinned and he was a spirit. That spirit shall be totally annihilated to be nothing left of it.

8-4 And when sin struck the earth back in the beginning like a sheet of blackness falling from the heaven, it literally paralyzed the earth. It throwed every creature on the earth, and all of God's creation, in bondage. Man was under bondage of death, sickness, troubles, sorrows. All nature fell with it. Sin was an anesthetic that actually paralyzed the earth. And then we was set here hopeless, 'cause every creature on earth was subject to it, and everyone born on earth was subject to it. So it had to come from someplace where there was no sin. It could not come from the earth.
One of us could not redeem the other. It had to come from another. Therefore, when man realized that he was separated from his God, he become a wanderer. They wept; they cried; they toiled; they wandered about through the mountains and through the deserts seeking a city whose Builder and Maker was God. For he knew that if he ever got back in the Presence of God, he could talk it over with Him. But there was no way back. He become lost. He didn't know which way to turn, so he just took out wandering, trying to find somewhere that he could find a way back to that place. Something on the inside of him told him that he come from a--a place that was perfect.

9-1 There is not a person here in this visible audience this morning, or in the audience of the magnetic tape, where it'll go around the world; there's no one here or anywhere, but what seeks for that perfection. You get your bills paid; you think that'll settle it. When you got your bills paid, then there's somebody sick in your family. When the sickness gets all right, then you got more bills to pay. The first thing you know your hair's turning gray, and then you want to be back young. And there's something all the time, constantly, because of that wave of sin. But in your heart, because that you seek for that, it shows that there is a perfection somewhere. Somewhere there's something.

9-2 That's the reason many times today that a sinner is still wandering about. A beautiful young girl will cut off the locks of her hair to be popular, paint up her face to make her look pretty, put on clothes to show the form of her being, because it's the only thing that she can find, finding somewhere, to try to find something to come back to her; when she can cause men to whistle at her, wave at her, flirt with her. Young men will do the same thing to the woman: try to make hisself attractive to her. Neighbors will build a house and fix it a certain way because it'll look a little better than his neighbor's place. It's all the time. We are seeking for something, and something keeps going just a little above it.

9-3 The young lady will find another young lady's more popular than she. The neighbor will find a house that looks better than his. The woman will find another woman dressed a certain way that looks better than she does. It's something in us that's seeking out for something, and it shows that we are lost. We want to find that something that'll bring us to that satisfaction, that'll fill that spot of hunger in there; but seems like we can't find it.
Human beings tried it through the ages. They wept for it. They cried. They done everything that they know how to do, but still they didn't find it, wandering about through the world.

10-1 Finally one day, that's that day at Calvary, there was One came down from glory, One by the Name of Jesus Christ, the Son of God Who came from glory, and Calvary was formed. That was the day that the price was paid, and sin question was settled forever, and it opened up the way unto this thing that we're hungering and thirsting for. It brought a place of satisfaction.
There's no man that's ever visit Calvary and seen it the way it was, that can ever be the same. Everything that he ever desired or longed for is met when he reaches that place. It was such an important day and such an important thing, it shook the world. It shook the world like it was never shook before when Jesus died at Calvary and paid the sin question.

10-3 This sinful world had a blackout. The sun went down in the middle of the day; it had a nervous prostration. The rocks shook, the mountains rent, and the dead bodies bursted from the grave. What did it do? God zeroed in on Calvary. He wounded that animal called Satan forever.
Now, he's been more vicious since then, because it brought Light to the human race; and anyone knows that a wounded animal is the most vicious, crawling around with his back broken.
Now, Satan was knocked out at Calvary. The earth proved that it was. The greatest price that was ever paid, and the only One that could pay it, come and done it at Calvary. That's where the great price was paid. That's one of the things.

10-6 God had required it. No man was worthy. No man was able. No man could do it. And God came Himself, and was made human, and lived a human life under human desires, and was crucified at Calvary and there, when Satan thought He wouldn't do it, He wouldn't go through it... He went to Gethsemane, and every temptation that any man ever stood; He went through it just like all men; but He paid the price; that's what blacked the earth out like an anesthetic for an operation.
When a doctor gives a man an anesthetic, he first knocks him out before he can do it. And when God gave the--the operation for the church, the world got an anesthetic. Nature had a convulsion.
No wonder, God in human flesh was dying. It was the hour that the world had looked for, yet many of them did not know it. Like it is today, many look for these things and yet they don't recognize them. They don't realize the way out. They're still trying to seek pleasures and things of the world, trying to find their way out.

11-1 There was been many sign posts that pointed to that day, many great foreshadows. It had been foreshadowed by the lamb, by the bullock, by the turtledove, and all these things; but yet it could not break it. It could not break that death hold. For Satan had the earth, the very rocks that he once walked up and down on the earth, burning brimstones. Lucifer was the son of the morning, and he walked on the earth when it was a burning volcanic. Those same rocks that had cooled off, when Jesus died at Calvary, belched forth out of the earth. The price that was paid, and the bondage of Satan was broke.

11-2 God put back into the hands of man a way back to what he was looking for. He had to weep no more. Yet, when He broke the backbone of Satan there at Calvary, the back bone of sin, of sickness... And it brings every mortal being on the earth back into the Presence of God with sins forgiven.
Hallelujah. Our sins are forgiven. No more can Satan black us off from God. There's a highway made. There's a telephone setting there. There's a line to glory. It brings every person in reach of that line.
If a man is full of sin, it connected him in "old central." He can be forgiven of that sin. Not only that, but that sin is paid for. Glory. You don't have to say, "I'm not worthy." Sure you're not. You never could be. But a worthy One took your place. You are free. You don't have to wonder anymore. You don't have to be a pleasure seeking man out here on the earth. For,
There is a fountain filled with blood,
Drawn from Emmanuel's veins;
Where sinners plunged beneath the flood,
Lose all their guilty stains.
You don't have to be lost; there is a highway and a way, and it's called the way of holiness. The unclean don't pass over it, for he comes to the fountain first; then he enters the highway.

11-6 He broke the powers of Satan. He opened the prison doors of hell. To every man that was shut up in this earth in the prisons, fearing that when he died, what death would be to him; on Calvary He opened those cell doors, let every captive go free. You don't have to no longer be torn down by sin. You don't have to no longer yield your members to sin: drinking, smoking, gambling, telling lies.
You can be honest, just, and upright; and Satan can do nothing about it; because you got ahold of a line, a lifeline. It's anchored in the Rock of Ages. Nothing can shake you from it. No winds can shake you from it. No nothing, not even death itself can separate us from the love of God that's in Christ Jesus.

12-2 That's what Calvary meant. Men that were in bondage were set free. Men that were once under fear of death can no longer fear death. A man who longs for a city whose Builder and Maker is God, he can step on the highway and set his face towards heaven, because he's free. Hallelujah. He's redeemed. He don't need to wander no more, for there's a way of knowing whether you are right or not. God gives us Life. Our sins are gone. That day at Calvary paid the price. When we see all of that, no wonder the poet wrote,
Mid rendering rocks and darkening skies,
My Saviour bowed His head and died.
The opening veil revealed the way,
To heavens joys and endless day.

12-3 Abraham don't have to wander no more across the country seeking a city. The sinner don't have to wonder anymore whether he can be saved or not. The sick man doesn't have to wonder whether he can be healed or not. The opening veil on that day at Calvary revealed the way to the total victory. God give us the powers of His Spirit to live triumphantly over all these things; asks us only to believe it. That happened on that day at Calvary.
There never was a day like it. There never will be one like it. It's not necessary no more. The price is paid, and we are redeemed. Thanks be to God; we are redeemed.
There's no way you have to wonder about; there's no more guessing about it. It's all took away. The veil pulled back the curtain and we're set on a highway, not to wonder anymore, but to believe and just walk right on. We walk right into God's very Presence.

12-6 Abraham knew, and others knew that while they were seeking the city, they knowed they were from somewhere. Something had happened. They were living in a paralyzed earth. Earthquakes came; storms come, wars and killings. The wolf and the lamb fed on one another, or the wolf fed on the lamb, and the lion eat the ox. It don't look right. There's something wrong. He knew there was something wrong. Man, and brother kill brother. Father killed son; son killed father. There's something wrong. He's getting old. He's dying. He's withering away. Sickness is on him. He's in bondage. The trees grow but not immortal; they die. The mountains change. The seas dry up. The waters fail. There's something wrong, and he sought a place, a city where that didn't happen no more; He knew if he could ever get back into the Presence of the One that made it right, he could talk it over with Him.

13-1 Oh, what a privilege, sinner, it is this morning to know that you got the way now. That day at Calvary opened up the way. For all those patriarchs hunted for and sought for, Calvary gave it to you free. How would you turn it down? How would you turn it down to join a denomination? How would you turn it down to substitute something for it, the pleasures of the world. Why not accept it?
The opening veil brings a man right back into the Presence of God without sin on him of any kind, and sets a road before him to the thing that he's seeking for: heaven, glory, peace, Eternal Life, everything right before him.

13-4 That day was the--the death blow to Satan's power. It ended everything. And I can see Him there. He was Eden's Lamb from the very first shadow that come of It, when Abel by faith offered unto God a more excellent sacrifice than Cain.
He must have tied a--a grapevine around a lamb's neck, drug him up to the rock, took a rock in his hand for a lance, and pulled his little head back, and chopped and hacked him until he died and his wool bathed with his own blood. He wallowed in his blood.
It was a shadow. But on that day at Calvary, there wasn't a Lamb of this earth, but it was a Lamb of God that was dying, wallowing in His own Blood. He was hacked and chopped and beat and spit on and slammed and smacked and everything by the world and the Blood dropping off of his locks...

13-7 When Abel's lamb died, it died speaking in a language that Abel could not understand. It was bleating. And when God's Lamb died, that day at Calvary, He spoke in a language that no one understood Him, "My God, My God, why hast thou forsaken Me." It was God's Lamb, hacked to pieces, chopped up.
He was the very Lamb that Abel had in mind when he seen the promised seed of the woman. He was the Lamb that Daniel saw that was hewed out of the mountain without hands. He was the wheel in the middle of the wheel for the prophet. All they had foresaw was met on that day, that day at Calvary. That brought the great thing in. That broke the back of Satan.

14-2 First, we should seek what that day meant. Second, we should see what that day has done for us. Now, what it did for us... Now, third, let's look at what we ought to do for that day, what ought we to do.
First, we should look into it, for it's a great day, greatest of all the days. Sin price was settled. Satan's power was broken. And now, we want to see what we should do in return.
Now, in return, is when Jesus died at Calvary, on Calvary that day He not only paid the price for our sins, but He also paid the price and made a way that we could follow Him. For we, as the fallen Adam that's been redeemed, as the Spirit led Adam, the first Adam, by the Spirit that had control of all nature... Then we--the second Adam--or the man of the earth has been redeemed by Christ from the day at Calvary, can follow Him.

14-5 Now, when He died at Calvary, He made a way. He gave up the Spirit, the Holy Spirit that sent it back to the earth for you and I to live by. That's what Calvary means to us to follow Him.
First, look into it. See what it did for us, and now what must we do in regards to it. What must you and I do? Now, we say, "Well, I--I appreciate that. That's very fine." But we've got to accept it. And to accept it is to accept His Person, Christ, in our heart. Then we are free from sin. Therefore, there's no sin shackles hanging on us at all. God... Just like we had never sinned...
The perfect sacrifice made us perfect. For Jesus said, "Be ye therefore perfect, even as your Father in heaven is perfect." Then there is no more to be done, but we are made perfect in the Presence of God.

14-8 Now, there's where we lose our position. If we don't watch, we try to look back to what we was; and as long as we look back to what we was, the sacrifice means nothing to us. Oh, can't you see it, church? I would no... I would not try the job; I can't, and neither can you. There's no need of trying. You're lost to begin with, as long as you look to what you've done. But don't look to what you've done, look what that day on Calvary did to you.
It paid your price. It settled the question. Your sins be as scarlet, they're as white as snow: red like crimson, white like wool. Then you have no sin. You are perfectly sinless. No matter what you done or what you do, you're still sinless. As long as you've accepted Jesus Christ as your Saviour, your sins are forgiven. Anything that's forgiven is remitted and forgot about.
Then what does it do? It gives you, after that condition, His Spirit to follow Him and to do as He did, for others who is following on.

15-3 He was just one Man, the perfect Man. He gave His life, and He made an example for you.
Now, what must we do. Now, the first thing I want to say is: Jesus never lived for Himself. His Life was spent for others. That's perfectly Eternal Life. When you say you go to church and you do good things, that's fine. But when you live your life to yourself, you haven't Eternal Life. Eternal life is living for others.
It proved it when He come in the Lamb of God. He lived and had Eternal Life, because He did not live for Himself. He lived for others. And you receive Eternal Life by receiving that day, and you don't live for yourself no more. You live for others.

15-6 Someone said, "How can you stand and let anyone call you such bad names?" You don't live for yourself. You live for others that you might redeem that man. You become sons. And the trouble of it is that the church has forgot they were sons. You are sons. You're taking Christ's place. You are sons; so don't live for yourself; live for others.
"Well, Brother Branham, I can live for this brother because he sure is a nice man." That's not it. Live for that man who hates you. Live for that person who'd kill you if they could. That's what they done to Him. They killed Him, and He died that He might save them. That's Eternal Life. When you--that's in your bosom, you're facing heaven then. But you sacrifice your own things, give them up like the sheep gives its wool. You look on towards Calvary.

15-8 I hope this helps you to get in a place... That's what the Tabernacle, that's what all people has got to do, is find out what you are and what's the purpose.
Church isn't going to church just to play music, sing songs. Church is a place where correction... Judgment begins at the house of God. We must reckon ourselves dead and alive to Christ. Then He made the way that we could sacrifice ourselves to His service to follow Him. If we follow Him, we lead the life that He led. That's wonderful. Jesus said, and spoke of it. Let me just give you a few quotations on it. Listen close. Don't miss it.

16-1 Jesus said at that day He would separate the people like the sheep and the goats, and He would say to the goats, "Stand on the left side," and to the sheep, "Stand on the right side." And He said to the goats, "Depart from Me, because I was hungry and you didn't feed Me. I was in prison, and you did not visit Me. I was naked, and you clothed Me not. I was thirsty, and you gave Me no drink. I was sick, and you didn't visit Me. So depart from Me." And on the sheep, He said, "I was hungry and you fed Me. I was naked and you give Me clothing. I was sick and you ministered to Me." And notice, don't fail to get this, church. Keep this in your heart forever. It was so unconsciously done. The people don't do it for a line of duty. A man that gives you something or other because he ought to do it, a man that feeds you because he ought to do it, he's got a selfish idea. It should be your very life, your very action.

16-2 It was so surprising to these sheep that they said, "Lord, when were You hungry and we wouldn't feed You? When were You hungry, and we fed You? When were You naked, and we give You clothes? When were You thirsty, and we give You drink? When were You sick, and we ministered to You?" It was so automatically, out of love, it's just their life lived in them.
God, let the people see what Calvary did for us. So automatically, "When were You, Lord. We never knew that."
Look what Jesus turned and said, "Insomuch as you have done unto these, you did it unto Me." Unselfish life, not the second thought, not to think about it; but you are so dead to the things of this world, and so alive in Christ, and so walking on the highway, that these things are just an automatic thing. You just do it.

16-5 Now, I say, "When the Lord would--the Lord want me to do that." It's not that. You're just part of Him. His Spirit's in you, and you act the way He acted. Do get it. "There is a way that seemeth right unto a man, but the end thereof is the way of death. Not all that saith Lord, Lord, shall enter in, but they that do the will of My Father," just from their hearts, just freely.
Now, that day at Calvary paid that price so we could be that way. Not say, "You know, widow Jones one time was... She was out of coal, and I went and bought her some coal. Uh, I tell you, I seen a brother that needed a suit of clothes, and I went and got him a suit of clothes. Bless God, I'm a Christian." Oh, my, you selfish, poor, miserable person, you are hypocrites. Don't let the right hand know what the left's a-doing, nor the left know what the right's a-doing.
Just so automatically dead in Christ till you do it anyhow. It's your nature; it's your makeup. You do it anyhow. It's just the life that lives in you. You're completely yielded to that Spirit, and It just lives Itself in you.

17-2 Oh, you feel that blessed Spirit, that life, "Not me that liveth," said Paul, "but Christ liveth in me." Just so automatic...
"Well, I tell you, Brother Branham. We are Christians here. We help these people. We help them people." Oh, my, shame on you. That's not Christianity. Christianity is just automatically got a--it's to be done. And you just forget about, all about... Go do it.
Christ just completely surrendered His Life to God. He gave Hisself as a public Servant to the people. He gave His Life freely. He didn't have to do it. He didn't begrudgingly do it. He didn't say, "Now, brother, you all ought to think a whole lot of Me, because I come to die for you." He never said a word about it. He died anyhow, because it was God in Him. It's God in you. It's God in me that makes us look at others.

17-5 Sheep on one side. One of them will say, "Well, Lord, I did this, and, Lord, I did that."
He said, "Depart from Me, you workers of iniquity, I never even knew you."
If the church can ever come to those fundamental facts, that it's not something you try to do, you work yourself up to do; it's something that's born in you.

17-8 Forgive me, my Pentecostal friends. I am Pentecostal, but my Pentecostal friends has got to a spot to where there has to be a lot of fast music, beating of some bands, or clapping hands, or tambourines to bring up a shout. That's only emotions. They play the bands before they go to battle to get people in the emotion of battle. I believe in music. I believe in clapping of hands, but I believe in these things. That's exactly true. We ought to have that, but you have left the great things undone...?... that self-sacrifice Life that God lives in you, automatically doing that which is right, because it's right: just going on, don't even think nothing about it, just living it. Then watch... You see what's going on, you just--you don't--you're on the highway. That's what Calvary meant to you: on the highway--opened up that day for you.

18-1 Now, now remember, you cannot be half goat and half sheep. They won't mix. Now, there's a lot of people who say, "Yes, you know what? We got a organization in our group. We--we help the poor. We do this." That's all right, but you're tooting your own horn about it. You don't do that. You do your alms in secret; Jesus said. Just automatically something to you; it's no more than going and getting a drink of water. You're thirsty. If the next man's thirsty, you think about him too. The next man's need, you think about him the same as your own need, and don't pay no attention to it, just live on.

18-3 Now, you can't be half sheep and half goat. So if you say, "Well, our church has got an organization. We give to the poor. We do this, and do that, and do the other." If you had that without that other, the life of Christ in you, you're just absolutely doing it in vain. Jesus...
Paul said, I Corinthians 13, "Though I give all my goods to feed the poor, and have my body burned as a sacrifice, it profit me nothing." Now, this is hard but it's truth. You got to come to that fact. Recognize what Calvary did for you.

18-5 We look at it and say, "Oh, yes that's fine." That ain't it. If that Son of God had to go to Calvary for crucifixion, every son that comes must go to a Calvary. He must also have a Calvary. You must have that day of Calvary. I've got to have that day of Calvary. That settles the sin question. Not shake hands with the preacher, not be shook into the church, not come in by letter, not come in by profession, but come in by a birth.
He never gave a letter. He never gave a profession. He gave a birth. That's how we come in. Then from that automatically we're living Christian lives.

18-7 Now, another remark... Half goat, half sheep, they don't have such a thing. You're not half goat and half sheep, you're either goat or sheep. Now, if you're just doing good things, and think you can get in by that, then there wouldn't have to be a day of Calvary. The law provided that. But being it taken the day of Calvary was to bring that in, that we could not be just church members, but be sons and daughters of God.
That's what the day at Calvary was. That's what it meant to you. That you might do, and follow, and act like Jesus...
Now, the river doesn't run up and down at the same time. The river only runs one way, and the Spirit of God just runs one way. It doesn't mix things with it, runs the same way.

19-3 Watch Jesus, in closing. Jesus said, "The works that I do shall you do also, and greater than this shall you do, for I go to My Father." I'm not saying this so much to the church here; you understand; but these messages are taped. Tens of thousands hear around the world. I'm going to answer that question for the critics right now.
I've often been said--told, they said, "Why, you believe the Bible?"
Jesus said, "These works that I do shall you do also, and greater than this shall you do, for I go to My Father."

19-4 How bad can you get, mister? How far away from discernment can you wander with your intellectual theologies, with your mental conception of anything? My gracious and lost friends, can you not understand that this Bible is spiritually interpreted? Jesus thanked the Father He'd hid it from the educated, and shrewd, wise, and prudent, and would reveal it to babes such as would come to Calvary.

19-5 Now, watch, Jesus said... Watch how He stated it. "The works that I do (He's doing them right now.)--the works that I'm doing now, healing the sick, raising the dead, opening the eyes of the blind, these works shall you do also. You'll do these if you believe in Me. You do these works, and then a greater than this shall you do, for I go to My Father. A little while and the world won't see Me no more. Yet you'll see Me. I'll be with you, even in you to the end of the world. I will not leave you comfortless. I'll pray the Father. He'll send you another Comforter, which is the Holy Ghost, Whom the world cannot receive, yet you can receive Him."

19-6 Now, notice, the greater works was to have the power in the church, not only to heal the sick by prayer, cast out devils by prayer, but to impart Eternal Life to believers. The Holy Ghost was coming and given into the hands of the church to impart life. Oh, that's what Calvary meant.
It took stooped, degraded men and women and lifted them into a place to be sons and daughters of God to heal the sick and to impart Eternal Life. By giving the Holy Ghost to obedient believers, men who were once unbelievers be made believers and impart spiritual Eternal Life.

20-1 How much greater is it to say to this sick woman laying here, "I can pray a prayer of faith," and she'll be healed. That's a great thing. That's what He was doing then, but said, "Greater than this shall you do. I'm going to give you power, not only to raise him up for a while, but to give him Eternal Life, which will be eternal forever."
Poor, blind, wretched people, how do you miss that? Don't you see what the greater thing is? That's the greatest thing that could ever happen was to impart Eternal Life to people.

20-3 What is Eternal Life? The Life that He lived, the Life that was in Him: impart that to others. Can a man do that? A Son of God can. Jesus said, "Whosoever sins you remit to them they are remitted. Whosoever sins you retain, to them they are retained."
Now, here's where the Catholic church and many of the others made their big mistake. They go out and say, "I forgive your sins." That wasn't it.
How did they get sins forgiven in the Bible? Peter answered that question on the day of Pentecost. They said, "What can we do to be saved? How can we get this that you all got?"
He laid down the prescription. He told them what to do. He said, "Repent, every one of you towards God, and be baptized in the Name of Jesus Christ." What for? "The remission of your sins." There's the greater works.

20-6 How many of you preachers this morning, how many of you listening to my word on magnetic tape, are willing to go to Calvary this morning and look what God did there for you, and forsake your denominational creeds, and preach the Gospel? Hallelujah. It's in your lap now. What are you going to do with it? Why? Repentance and remission of sins must be preached in His Name to all the world beginning at Jerusalem. Hallelujah, there you are.
What does Calvary mean to you? What'd that day do to you? Did it stuff you out with some theology? Did it make you a stuffed shirt, or did it make you a Christian, sold out (Hallelujah.), sins remitted? Greater works than this shall you do. You see where the ye's are, don't you? Greater works than this, remitting sins in the Name of Jesus Christ. But through creeds, and denominations, and so forth, it's bound you down to a place you're still flirting the world.

20-7 Tell me any man, tell me, any women can come to Calvary, and try to be a big somebody because somebody said something. Tell me where you can look in the face of Calvary in its right light, that day in Calvary...
How can you have your day on Calvary and come out a stuffed shirt? How can you come out a puppet for some organization or preach some manmade doctrine? Why don't it humble you to the Word of God? If you ever go there, you'll come out humble. How can you want to be some big something in your organization with a feather in your hat, when Jesus Christ the Son of God humbled Himself to a hacked-up body to a spitted face, until shame and disgrace, and they stripped His clothes off, and crucified Him before the world, despising the shame? How can you go to Calvary and come away anything different than what He was: a disgrace, a shame?
Oh, you say, "They'll kick me out." Let them kick. Have your day at Calvary. God will have His way with you. Let me quote that again. Have your day at Calvary; God will have His way with you. Let us pray.

21-3 Lord, O God, take us all up to Calvary just now. Let us get away from self, Lord, the fear of man, the fear of what somebody else is going to say. Why, the whole world laughed at Him, made fun of Him. But He was obedient to death; He was obedient to disgrace. He was obedient even under the federal government. We realize that when Satan smote this earth, he became the ruler and authority in this earth. He witnessed the same before our Lord and said, "These kingdoms are mine. I'll do with them what I will." And we realize that from that day to this, this world, under the curse, has been ruled by the one that cursed it. But God, O God, we serve a Kingdom that's uncursed.
Father God, how marvelous it is that You've done some great things in the--in the picture world today, letting these great pictures like "Ten Commandments," and so forth, come out, to let men and women see, that wouldn't even darken a church door, but let them see what it is. God's way is a rejected way by the world, because we're like we going to Russia under Communism...
We are in this world, but we're not of this world. We have went to Calvary. We've crucified ourselves, with the Kingdom of God, to be one of His. No matter what the world says, we take the way with the Lord's despised few. We go on to the resurrection, and we believe that that's soon at hand, Lord, to when we will be resurrected into a Kingdom that will take over this world as Daniel foresaw it, and it broke all the world up into little chaff, and the wind blew it off of the summer threshing floors. But the Mountain, the Stone, growed into a great Mountain that covered the earth. That Stone shall come. O God, we want to be a part of it. Let us deny ourselves, take up our cross daily, and live for Christ, live for others. Grant it, Lord.

22-1 If there be some here this morning that doesn't know Him as Saviour and would like to be remembered in the closing prayer, and would like for this to be your day at Calvary, would you raise your hands, and say, "Pray for me, Brother Branham. I want to know Him as my Saviour." God bless you, young fellow. Someone else? God bless you, my brother, back there. Would there be someone else say, "I want to know Him. I want this to be a day at Calvary for me. I'm sick and tired. What's the use of me trifling around here with the very thing that I was born to do? I was born, born to be a son of God, and here I am holding on to the things of the world. God, let me be crucified today. Let me crucify today myself and my ideas, that I might live with Christ and live for others. No matter what they do to me, if they make fun of me, and persecute me, and say all evil against me, and things, let me just humbly walk along, meek like a lamb, like He did. Someday He's promised to raise me up again at the last days. I'm looking for that day."
Would there be some more hands go up? God bless you back there, and you. All right, some more, just would... God bless you, God bless you. Some more that before we pray...

22-3 Our heavenly Father, it was said when Peter preached on the day of Pentecost, "As many as believed was added unto the church." They truly believe with all their hearts, these people that just raised their hand. I believe that they have believed with all their hearts. And if they have, there's a pool of water waiting here. They want those sins forgiven; there's somebody here that can baptize them in that Name, and the only Name that there is under heaven given among men, that we must be saved. For as I quoted the Scripture a few moments ago, that repentance and remission of sin must be preached in His Name to all the world, beginning at Jerusalem... And at Jerusalem, when repentance and remission of sin was preached, the apostle told them of the Scriptures and said they must repent first and then be baptized in the Name of Jesus Christ. That was the preacher's business to do. For them to repent, and him to baptize them for the remission of their sins, "Whosoever sins you remit, to them they are remitted. Whosoever sins you retain, to them they are retained."

23-1 Father, how did the world ever get off on a tantrum like they have? Why not believe the simple Gospel? And they even bring in for that to substitute false names, false baptisms, false Holy Spirit baptisms, shaking hands with ministers, using the titles of Father, Son, Holy Ghost which is never in the Scriptures, a document made by Roman men, not a Christian teaching nowhere in the Bible. Remission of sins cannot be remitted through titles, but through the Name of Jesus Christ.
Now, Father, we know it's very unpopular. Your ways has always been that way; but let men and women this morning come to that day, that day at Calvary, where Jesus despising that day, that shame to be stripped off, to be hacked to pieces, to be spit on, and made fun of by the whole world, by the church, by the people who should've loved Him; and yet in all of that, He opened not His mouth and went and died for those people that were making fun of Him.

23-3 God, take us to Calvary this morning, and if they say we're crazy, they say we got the Scriptures wrong, whatever they want to say, God, they cannot stand in the Presence of God and say it's wrong.
They cannot cover their sins by the Bible. The Bible uncovers their sins, their unbelief to be popular to do like the rest of the crowd. Let them come to Calvary this morning and begin at Jerusalem, that repentance and remission of sins must be preached in His Name to all nations beginning at Jerusalem. Let them take that same crucified step to be hacked, and spit upon, and made fun of, and called everything that can be called in the line of religious renegades, tearer-up of churches, all they want to call.
May we, Lord, this morning take our way with the Lord's despised few. May we walk like the apostles did, neither turning right or left, and from the goodness of our hearts serve God. Grant it, Father.
Now, heal the sick and the afflicted that's coming into the prayer line. May these who raise their hands, in their hearts repent right now. May they who have stood back so long, quickly move to the water and have their sins remitted upon the Name of the sacrifice, Jesus Christ the Son of God. Amen.

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