Ecoutez-le (adoption)

Date: 60-0712 | La durée est de: 1 hour and 43 minutes | La traduction: Shp
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1 Merci beaucoup. Vous pouvez vous asseoir. Je suis très content d’être encore ici à l’église ce soir, où nous… L’église, ce n’est pas exactement ce bâtiment d’église, mais une église, c’est un rassemblement des gens. Et nous espérons que le Seigneur Dieu nous accordera Ses multiples et glorieuses bénédictions ce soir. Et…
Je pensais donc au… dans… hier, à avoir dix jours de réunions, et je vois qu’on commence à ramener encore les malades. Eh bien, combien aimeraient avoir un service de guérison demain soir ? Seriez-vous intéressés à un autre… de guérison ? C’est bien. Ça va, nous demanderons alors aux jeunes gens de distribuer des cartes de prière, tôt, demain après-midi, ou plutôt demain soir, vers… A quelle heure commencez-vous ? C’est à 19h que vous ouvrez. Demain après-midi, vers 19h…
Et, eh bien, on verra combien de gens pourront donc venir pour le service de prière pour les malades, et nous ferons tout notre possible pour prier pour tout celui pour qui nous savons prier, ou plutôt nous pouvons prier.

2 Et alors, hier soir, nous parlions de la discipline dans l’église. Et je pense, si seulement nous pouvons amener l’église dans une bonne attitude spirituelle, il y aura alors un–un vrai réveil et ce sera de loin mieux pour nos prières pour les malades. Tant que notre–notre–notre condition dégringole, alors nous–nous ne semblons simplement pas le relever comme il nous le fallait. Mais quand tout le monde avait bien prié, qu’il était en harmonie et dans une grande attente, je m’avançais à l’estrade, et souvent, il y avait cinq ou six, sept mille personnes et il n’y restait aucune de faible aussitôt qu’on passait à l’estrade. Tout le monde sortait de fauteuils roulants, de civières, de brancards et tout, il marchait aussitôt, parce qu’il… on était dans une grande attente.
Eh bien, là, c’était tout au début du ministère avant qu’il y ait quelqu’un d’autre dans le champ. Et cela donc… ça s’est un peu relâché pendant un temps. Et puis, après, tout le monde était… C’était nouveau, et les gens s’attendaient vraiment à tout. Maintenant, si vous avez la même attente, vous aurez les mêmes résultats. Voyez-vous ?

3 En effet, c’est Dieu qui guérit les malades. Voyez ? Un–un homme ne peut pas guérir les malades, parce que cela ne relève pas de son pouvoir. Guérir les malades ne relève pas du pouvoir du médecin. Un médecin ne guérit pas les malades. Il ne fait qu’assister les malades. C’est Dieu qui guérit toutes les maladies. Voyez ? Voyez ? Si vous vous cassez le bras, un–un médecin peut le remettre en place, ou suturer à un endroit si vous vous êtes blessé au bras, ou arracher une dent si elle est mauvaise, ou l’appendice, mais il ne peut pas guérir l’endroit d’où cela a été arraché. La guérison, c’est–c’est–c’est une multiplication de cellules qui croissent et–et se ressoudent. Et c’est la vie qui fait cela. Et Dieu est la Vie. Ainsi donc, ce–c’est ainsi que s’opère la guérison. C’est par la grâce et la miséricorde de Dieu.
Et le corps humain est bien constitué, si on pouvait… Dieu savait que nous connaîtrions des accidents, Il savait que nous nous blesserions et tout. Un médecin, je pense, m’a dit il y a quelque temps que cette nouvelle opération qu’on effectue sur le coeur et qui consiste à placer des valves en plastique dans le coeur si celles du coeur ont été rongées par le rhumatisme articulaire aigu, je ne pense pas qu’il y ait un autre endroit du corps où on pourrait l’effectuer ; c’est uniquement à cet endroit-là que cette valve en plastique peut couvrir le reste des artères du coeur, que cela s’emboîte comme ça, et ça tient. Ailleurs, dans le corps, ça serait directement éjecté. Voyez, Dieu savait que cette opération serait nécessaire.

4 Si vous vous coupiez la main, que vous vous coupiez les artères en deux… Et si c’était un tuyau d’eau, si vous–si vous bloquez un tuyau d’eau quelque part dans la ville, observez. Quelque chose doit exploser quelque part. Il y aura un refoulement. Mais Dieu a si bien arrangé cela que ce sang va contourner et continuer comme si de rien n’était. Si ce n’était pas le cas, il retournerait à votre coeur et vous tuerait en une seconde. Si jamais vous vous coupez la moindre des veines, cela vous tuerait en une seconde. Mais Dieu savait que nous aurions des lésions et tout, alors Il–Il a préparé notre corps en conséquence.
Ainsi donc, il nous – nous faut reconnaître que tout cela, c’est la bonté de Dieu. Et comme notre bienveillant frère Oral Roberts l’a si bien dit : «Dieu est un Dieu bon », Il l’est certainement. Et alors, nous savons qu’Il est un Dieu bon, mais nous n’aimerions pas trop compter là-dessus. Rappelez-vous, Il est aussi un Dieu de justice. En effet, Sa sainteté fait de Lui la justice, et Ses lois doivent être observées, Ses exigences. Ainsi donc, s’Il est un Dieu bon, Il doit être bon.

5 Souvent, nous nous embrouillons sur ce qu’est la bonté. Nous confondons ce qu’est la sympathie, la compassion. Suivez ceci, juste un instant, concernant la compassion. Combien croient que Jésus-Christ était compatissant ? Eh bien, certainement qu’Il l’était.
Eh bien, Il est descendu à la piscine de Bethesda, et là était couchée une foule. Il faut deux mille personnes pour former une foule. Il y avait donc une foule couchée là, des boiteux, des aveugles, des estropiés, des gens aux membres atrophiés, attendant que l’eau soit agitée. Et Jésus a cherché du regard dans cette foule de gens jusqu’à ce qu’Il a repéré un homme qui était… eh bien, il n’était pas estropié. Il a dit : « Pendant que je descends à la piscine, quelqu’un d’autre me devance. »
Il… Sa maladie, il l’avait depuis trente-huit ans ; elle n’allait pas le tuer. C’était chronique, peut-être la tuberculose, ou une maladie de prostate, ou quelque chose comme cela. Il était couché sur un grabat. Et Jésus l’a guéri, et s’en est allé, laissant cette grande foule de gens aux membres atrophiés, des boiteux, des estropiés et des aveugles (Est-ce vrai ?) ; et pourtant, Il avait de la compassion, un Sauveur compatissant.

6 Avez-vous remarqué ce qu’Il avait dit, quand Il avait été interrogé à ce sujet au verset 19 ? Il a dit : «En vérité, en vérité, Je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de Lui-même, mais ce qu’Il voit faire au Père, le Fils aussi le fait pareillement. »
Etre compatissant, c’est faire la volonté de Dieu. Et c’est ce qu’est un véritable chrétien compatissant, c’est faire la volonté de Dieu. Nous confondons tout cela aujourd’hui. Nous cherchons à y injecter l’élément humain.

7 Par exemple, concernant l’amour, nous cherchons à utiliser l’amour, l’amour de Dieu, comme nous le faisons pour l’amour humain. Vous ne pouvez pas tomber amoureux de Dieu comme vous tombez amoureux de votre femme. Vous ne pouvez pas tomber amoureuse de Dieu comme vous tombez amoureuse de votre mari, ou de votre amie, ou de votre ami. Ce sont deux amours tout à fait différents. L’un… Même les termes grecs sont différents. L’un d’eux est appelé Phileo, c’est l’amour que vous avez pour votre épouse. Ce genre d’amour vous ferait tuer un homme par… jaloux… Mais l’amour Agapao, qui est l’amour divin, plutôt que de tuer cet homme, il vous amènerait à prier pour son âme pécheresse. C’est exact. Voici combien c’est différent.
Et nous mélangeons l’élément humain avec l’élément chrétien, l’élément divin, et alors nous en obtenons de là un gâchis. En effet, nous ne connaissons que par mesures : pouces, pieds, kilomètres et autres, par once, par grammes et autres ; c’est tout ce que nous savons. Nous sommes limités dans le temps. Dieu est Eternel ; Il n’a pas de pouces, ni de kilomètres ; pas d’hier, ni de demain. Tout est éternité pour Lui. Et nous cherchons à réduire la grande pensée infinie de Dieu au niveau de notre petite pensée limitée. Et, oh ! nous ne faisons que nous embrouiller. Ainsi, la meilleure chose à faire, c’est lire Sa Parole et, rappelez-vous, Sa Parole ne se contredira pas.

8 Ça fait trente et un ans que je suis dans le ministère, et j’ai offert un an de salaire à quiconque pourra me montrer un passage des Ecritures qui contredit un autre, et qui ne peut pas être redressé par la Parole de Dieu. C’est vrai. Quand les gens vous disent que la Parole se contredit, dites-leur qu’ils ne savent pas de quoi ils parlent.
Dieu L’a écrite en énigmes et en paraboles, de sorte qu’Il peut La cacher aux yeux des sages et des intelligents, et La révéler aux enfants qui veulent apprendre. Jésus a loué le Père pour avoir fait cela. Est-ce vrai ? En effet, vous ne La connaissez pas en La lisant comme un journal ; c’est une révélation spirituelle. Et Elle est révélée à ceux qui s’intéressent à L’apprendre.

9 Or, vous ne L’apprendrez jamais à l’école ; vous ne L’apprendrez jamais par la théologie ; c’est par révélation qu’on doit L’apprendre. En effet, la Bible entière, et le... et tout le plan du salut, et tout dans la Bible, le salut aussi est basé sur une révélation de Jésus-Christ. Le saviez-vous ? Quand ils étaient descendus de la montagne, Jésus a dit : « Qui dit-on que Je suis, Moi, le Fils de l’homme ? »
Certains ont dit : « Tu es Elie, Moïse, les prophètes et ainsi de suite. »
Il a dit : « Mais Qui dites-vous que Je suis ? »
Alors, Pierre a dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. »
Il a dit : «Tu es heureux, fils, Simon, fils de Jonas, car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est Mon Père qui est dans les cieux qui T’a révélé ceci. Et sur ce roc, Je bâtirai Mon Eglise, et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. »

10 Eh bien, l’Eglise catholique romaine dit qu’Il parlait de Pierre, ce qui signifie un caillou. Si c’est cela, ce dernier a rétrogradé aussitôt après. Alors, vous voyez le genre d’église où vous vous retrouveriez. Et, de l’autre côté, l’Eglise protestante dit qu’Il l’a bâtie sur Lui-même. Eh bien, si vous remarquez bien la Parole, ce n’était pas sur Lui-même, le rocher. Non, c’était sur la révélation spirituelle de Lui-même qui avait été donnée à Pierre. C’est ce qui s’était passé en Eden. Comment Adam… Comment Abel a-t-il–a-t-il su qu’il fallait un agneau plutôt que le fruit du champ ? Par révélation spirituelle. Voyez ? Ça a toujours été par révélation spirituelle. « Sur ce rocher, Je bâtirai Mon Eglise, et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. »
Oh ! Permettez-moi de dire ceci ce soir, chrétien. C’est là que beaucoup de gens manquent de voir le–le Message de Dieu. C’est là que beaucoup de gens manquent de voir les vérités. La–la Bible devient un énigme pour eux.

11 Quelqu’un m’a dit, il n’y a pas longtemps, un grand homme, oh ! il a dit : « Jean devait avoir mangé quelques (je pense) piments rouges, quelque chose comme cela, et il a eu un cauchemar sur l’île de Patmos. »
J’ai dit : « Honte à vous ! C’est sacrilège de dire pareille chose contre la Parole de Dieu. » J’ai dit : « Elle est entièrement le véritable plan de Dieu, sans mélange. »
Mais il est–il est simplement question de vous abandonner à l’Esprit de Dieu et de Le laisser vous révéler Cela. Il La révélera à l’enfant qui veut apprendre. Quand nous en arrivons à confesser que nous ne savons rien, et que nous laissons Son Esprit accomplir Sa volonté au travers de nous, alors Il nous enseignera. Mais quand nous connaissons tellement de choses qu’Il ne peut pas nous enseigner, alors nous ne pouvons aboutir nulle part.

12 Et je dis aujourd’hui, si jamais il y a eu un temps où cette nation devait être appelée à la prière, la nation entière… pas juste pendant une heure… non, pas quelques instants de prière silencieuse quelque part ; elle a besoin des réunions de prière jour après jour, semaine après semaine, dans toute la nation, jusqu’à ce que Dieu exauce, et nous fermons tous les débits de boisson, et nous faisons disparaître toutes les sociétés de tabac, nous faisons disparaître tout péché qui existe, nous amenons les femmes à s’habiller une fois de plus, nous amenons les hommes à se comporter comme des gentlemen, et nous ramenons à l’église des réunions de prière à l’ancienne mode comme celles que nous avions autrefois. C’est l’unique moyen pour nous de jamais avoir la paix. Et je sais qu’ils ne le feront pas (voyez ?), parce que la Bible dit qu’ils ne le feront pas. Et ils ne le feront pas.
Nous aurons bien à affronter le temps de la fin. Et pour vous, église, ce soir, apprêtez-vous, car vous ne connaissez pas la minute ni l’heure où Il pourra apparaître.
Inclinons maintenant la tête, juste avant d’ouvrir la précieuse Parole de notre Seigneur pour la lecture.

13 Vraiment, notre Père céleste, Tu le sais, chaque parole et chaque pensée sont enregistrées. Et nous voyons aujourd’hui, et nos coeurs sont zélés pour cette glorieuse Eglise du Dieu vivant, alors que nous voyons approcher l’heure de la Venue du Seigneur, et nous savons que Tu avais prédit que l’église deviendrait tiède ; que Tu la vomirais de Ta bouche, parce qu’elle n’était ni chaude ni froide. Ô Dieu, c’est pourquoi le–le véritable serviteur de Dieu, son coeur réclame le réveil.
Nous pensons aux grands hommes qui parcourent cette nation aujourd’hui, consacrent toute leur vie à cela, tout ce qu’ils ont, oh ! cherchant à appeler l’église à revenir. Et ils sont… C’est l’avertissement de Dieu. Et, Père, je Te prie ce soir, au Nom du Seigneur Jésus, d’envoyer un réveil ici à Klamath Falls, et dans toute cette contrée, un réveil qui sauvera l’âme, qui ranimera l’église, de sorte que tous les saints du Dieu vivant se mettront à prier et à jeûner. Car il est écrit : « Si les gens sur qui est invoqué Mon Nom s’assemblent et prient, Moi, J’exaucerai alors du haut des Cieux. »

14 Accorde-le, Seigneur, ce soir, que ce sentiment froid, indifférent et lourd que les gens attrapent dans l’église, il se contenta de savoir qu’ils fréquentent l’église, et qu’ils en sont membres. Ô Dieu, brise ce vieux sentiment d’égoïsme, Seigneur, et cette fausse satisfaction. Nous Te prions de leur donner la portion satisfaisante d’un nouveau baptême du Saint-Esprit et de remplir leur coeur et leur âme de feu. Qu’il y ait de grandes campagnes de guérison et des réveils à travers le pays. Que les malades soient guéris. Nous voyons ici ce soir des gens couchés, ici, sur des brancards et de petits lits, ceux qui sont là, dans l’auditoire, souffrant de maladie de coeur, de cancer, Seigneur, cherchant à rassembler la foi quelque part pour être guéris. Qu’ils sachent que c’est Toi qui es le Guérisseur de toutes nos afflictions.

15 « Venez à Moi, vous tous qui êtes chargés et fatigués, Je vous donnerai du repos. » Accorde-le, Seigneur, ce soir. Puissent les gens ce soir sentir l’onction du Saint-Esprit. Puisse-t-Il s’emparer de chaque coeur ! Que cela soit tellement clair pour nous ce soir qu’il n’y aura pas parmi nous un seul pécheur ni un seul rétrograde. Qu’il n’y ait pas une seule personne qui reste malade, ou une seule personne de faible, à la fin de ce service. Accorde-le, Père. Bénis Ta Parole.
Comme nous parlons donc de la discipline dans l’église, Seigneur, nous Te prions d’oindre les paroles. Et puisse cela être agréable à Tes yeux. Car nous le demandons au Nom de Jésus et par amour pour Lui. Amen.

16 Comme texte ce soir, j’aimerais juste prendre une portion dans Matthieu, chapitre 17, et… les quelques dernières Paroles du verset 5 : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-Le. Et, le Seigneur voulant, j’aimerais utiliser, ou plutôt tirer un contexte à partir de ces trois derniers mots du verset 5 : Ecoutez-le. [Hear ye Him] Trois mots…
Cependant, comme je l’ai dit hier soir, ce sont de très courts passages, mais c’est tout ce qu’il nous faut savoir. C’est une valeur. Si seulement nous faisions ce que ce petit texte nous invite à faire, il n’y aurait pas une seule personne déçue dans cette salle ce soir. Juste L’écouter. Tout ce qu’Il ordonne, faites-le. Et alors, si vous êtes malade, écoutez-Le. Si vous êtes pécheur, écoutez-Le. Si vous avez besoin de quelque chose, écoutez-Le. Il a tout ce dont vous avez besoin pour ce pèlerinage. Il garde ça pour vous, attendant de vous le donner. Le prix est déjà payé. Il n’y a pas de prix à payer pour cela ; écoutez-Le simplement. Ecoutez-Le, ce qu’Il a à dire.

17 En pensant aux petites choses, rien que ce passage des Ecritures là même, est suffisant ; ces trois mots suffisent pour déclencher un réveil dans le monde entier et sauver chaque personne là au monde.
Il y a quelques années, je lisais un article dans un magazine qui faisait de la publicité, je pense, pour l’essence Sinclair, ou une certaine marque remarquable d’essence. Et on disait qu’un galon d’essence Sinclair dans un type de machines, si c’est de fabrication robuste, soulèverait le sphinx à une hauteur de 25 cm de la terre.
Et je me suis dit : « Oh ! comme la société Sinclair aime vanter la puissance de son essence, et qu’une petite quantité peut beaucoup faire ! Mais je pensais ce soir qu’une seule goutte du Sang de Jésus-Christ peut faire sortir chaque pécheur de la boue d’argile et débarrasser chaque hôpital de la maladie, fermer chaque prison et chaque service pénitentiaire, débarrasser chaque asile de fous de ses malades et de ses affligés, répandre de la joie partout au monde, avec une seule goutte du Sang du Seigneur Jésus-Christ.

18 Et puis, quand on vient à une réunion et qu’on choisit un–un court passage comme celui-ci… Rappelez-vous, je fais cela avec tout ce qu’il y a dans mon coeur, en priant, cherchant à trouver exactement ce que je pense que le Saint-Esprit me conduit à enseigner ou à prêcher.
J’ai souvent dit, si seulement je pouvais avoir une seule goutte du sang littéral de notre Seigneur Jésus dans un récipient, oh ! comme je tiendrais cela dans mes mains, je presserais cela sur mon coeur et je m’écrierais : « Ô Père ! je tiens maintenant le Sang du Seigneur Jésus sur mon coeur. » Quel enthousiasme ! Quelle joie ! Quelle bénédiction ce serait pour moi d’avoir dans un petit verre, ou quelque chose comme cela, une seule goutte du Sang du Seigneur Jésus !
Mais, vous savez, aux yeux de Dieu, j’ai plus que cela ce soir. Je vous serre ce soir sur mon coeur, vous, les rachetés par Son Sang. Il a eu plus de considération pour vous que pour Son propre Sang ; en effet, Il l’a offert afin de pouvoir vous sanctifier et vous faire entrer dans Sa Présence. Oh ! ce sont de petites choses. Ce ne sont pas de grandes choses que nous faisons, ce sont de petites choses que nous ne faisons pas.

19 Hier soir, je parlais du petit timbre postal. Et je parlais du roi George, le feu roi George d’Angleterre, lors de son passage en Colombie-Britannique et de son séjour à Vancouver. Toutes les écoles avaient fermé pour voir le roi. Et les Canadiens, voulant témoigner leur royauté à leur… plutôt leur loyauté à leur roi… ils ont remis à tous les petits enfants un drapelet britannique, afin de se tenir avec à la route. Et quand sa majesté, le roi, passerait, ils agiteraient ces drapelets pour montrer qu’ils étaient derrière lui, et qu’ils étaient ses sujets. Et les enseignants avaient fait sortir tous les petits enfants. Après le passage du roi, tous les petits enfants d’une certaine école étaient rentrés, sauf une toute petite fillette.
Alors, la maîtresse était très inquiète. Elle a donc fait venir tous les enfants plus âgés et leur a demandé : « Qu’est-il arrivé à la petite Martha ? »
Et on n’arrivait pas à la retrouver. Ils ont dit : « Eh bien, elle était dans notre groupe. » Mais ils n’arrivaient pas à la retrouver.

20 Alors, la maîtresse, hystérique, a couru dans la rue et elle s’est mise à chercher cette fillette qui n’était pas rentrée. Et après que tout le monde était parti, que les rues étaient dégagées, les gens ayant suivi le roi, en chantant : Que Dieu sauve le roi…, on a retrouvé cette fillette derrière un poteau télégraphique, sa petite tête appuyée contre ses mains, pleurant à s’en briser le coeur.
Alors, la maîtresse l’a prise. Et elle a dit : « Martha, chérie, pourquoi pleures-tu ? » Elle a dit : « N’as-tu pas agité ton drapelet pour le roi ? »
Elle a dit : « Si, maîtresse, je–je l’ai agité. »
Elle a dit : « Eh bien, alors, n’as-tu pas vu le roi ? »
Elle a dit : « Si, maîtresse, je l’ai vu. »
Elle a dit : « Alors, pourquoi pleures-tu tant, chérie ? »
Alors, elle a dit : « Tu sais, maîtresse, moi, j’ai vu le roi. Mais j’étais si petite que lui ne m’a pas vue. »
Il n’en est pas ainsi avec notre Roi Jésus. Peu m’importe combien vous êtes petit, combien peu vous faites, vous ne pouvez rien faire de très insignifiant sans que Lui sache tout à ce sujet. Il connaît chaque petit chagrin, chaque petite douleur que vous endurez, chaque petite déception que vous avez, peu importe combien c’est insignifiant. Il connaît tout à ce sujet.

21 Vous savez, notre Seigneur, Il vient parmi les hommes. Parfois, Il vient dans de grands groupes de gens. Parfois Il vient là où il y en a peu. Il nous est rapporté qu’Il a une fois rencontré cinq cents personnes après Sa résurrection. Et après, nous avons un passage où Il a rencontré soixante-dix, douze, et même trois. Et puis, nous avons des fois où Il ne rencontrera qu’une seule personne. C’est ce qui fait de Lui Dieu pour moi, c’est parce qu’Il est humble.
J’ai eu le privilège de beaucoup voyager et de rencontrer de grands hommes. Quand je rencontre quelqu’un qui cherche à se faire grand, vous pouvez toujours catégoriser cet homme-là ; il ne vaut pas grand-chose. De grands hommes, ce sont ceux qui cherchent à vous faire croire que c’est vous qui êtes grand. Mais si c’est quelqu’un qui veut se faire grand, si vous fouillez jusqu’au bout, vous trouverez que c’est un collet monté. Eh bien, ce n’est pas… Je ne dis pas ça pour être ennuyeux.

22 Un groupe de frères méthodistes qui venaient de recevoir le Saint-Esprit est venu à mon église, là où j’étais pasteur, et c’étaient de grands hommes, ils habitaient en Indiana. Ils ont dit : « Frère Branham, après que nous avons reçu le Saint-Esprit, nous avons lu certains livres. » Ils ont dit : « Devrons-nous nous attendre au Seigneur et chercher qu’Il nous révèle notre ministère ? »
J’ai dit : « Ne le faites pas du tout. »
Il a dit : « Eh bien, un livre disait… »
J’ai dit : « Mais, un instant, frère. » Si vous prenez donc quelqu’un de tellement zélé qu’il veut toujours faire quelque chose, Dieu ne peut pas faire confiance à cette personne-là. Si vous regardez dans la Bible, l’homme que Dieu utilisait, c’était quelqu’un qui cherchait à s’en éloigner. C’est celui-là que Dieu utilisait. Prenez par exemple Paul, Moïse et les autres, ils ont cherché à se dérober à la cause même.

23 S’il est donné à un homme de faire quelque chose et qu’il est très zélé pour cela, la chose suivante, vous savez, il va s’enorgueillir. Mais si un homme ne veut pas faire cette chose-là, peut-être que Dieu peut de toute façon l’utiliser pendant un instant. Et si seulement on peut tirer quelque chose de lui… Mais les hommes qui, généralement, veulent partir, faire exploser le monde, le tailler en pièces, généralement Dieu ne peut pas leur faire confiance, parce qu’Il ne peut pas… Il veut faire cela de lui-même. Il s’y prend à sa manière. Si un homme ne veut pas aller, alors Dieu aura pratiquement à le pousser là-dessus. C’est le genre d’homme que Dieu utilise généralement dans les Ecritures.
J’ai dit : « Vivez simplement pour Lui, aimez-Le de tout votre coeur, et Il vous placera là où Il désire que vous soyez. » C’est exact. Nous cherchons à prendre l’un la place de l’autre ; nous ne pouvons pas faire cela. Nous devons toujours garder notre appel, ce à quoi Dieu nous a appelés.

24 Maintenant, nous aimerions dire, concernant ce passage des Ecritures de ce soir, du chapitre 17, qu’une fois rentrés chez vous, je souhaiterais que vous lisiez tout le chapitre.
Eh bien, nous voyons que Jésus était sur le point de faire quelque chose de grand, à une grande occasion qui s’était présentée. Et chaque fois que Dieu est sur le point d’accomplir de grands événements, la première chose qu’Il fait généralement, c’est de l’annoncer d’abord en haut, dans les cieux. Il déclare toujours Ses oeuvres dans les cieux avant de les accomplir sur la terre.
Par exemple, à la naissance du Seigneur Jésus : Qui étaient les premiers à venir ? Qu’est-ce qui avait déclaré cela premièrement ? Une étoile s’est mise à parcourir les cieux. Les mages sont venus depuis l’orient jusqu’à–jusqu’à Jérusalem, depuis l’Inde, trois mages.

25 Quand j’étais en Inde… on les voit toujours comme ça, ils s’assoient juste sur la route, ceux qu’on appelle les sages ou les mages, les contemplateurs des étoiles, comme certains les appellent.
Mais Dieu déclare toujours des événements au ciel avant de les accomplir sur la terre. Et celle-ci était une occasion spéciale ! Pierre, plus tard, dans sa vie, s’y est référé comme une montagne sainte.
Eh bien, je ne crois pas que l’apôtre voulait dire que cette montagne-là était sainte ; en effet, ce n’était qu’une montagne. Des batailles ont été livrées là et tout. Ce n’était pas une sainte montagne. Mais le Dieu saint avait été sur cette montagne-là, ce n’était pas une sainte montagne.
Nous entendons beaucoup de choses aujourd’hui au sujet de la sainte église ou du peuple saint. Il n’existe pas d’église sainte ni de peuple saint ; c’est le Saint-Esprit dans les gens qui amène la sainteté. Il n’y a pas d’église sainte, ni de peuple saint ; c’est le Saint-Esprit dans l’Eglise.

26 Eh bien, à cette occasion, Dieu a choisi trois personnes pour servir de témoins. Il a amené à l’écart Pierre, Jacques et Jean. Et si vous remarquez, chaque fois qu’Il allait faire quelque chose de grand, Il prenait ces trois-là. Vous vous demandez pourquoi ? Pierre, Jacques et Jean : l’espérance, la foi et la charité ; le plus grand don de Dieu : l’espérance, la foi et la charité. Jean, évidemment, était l’amour qui est la charité ; et Jacques, c’est l’espérance ; et Pierre, c’était la foi. Et Il a pris l’espérance, la foi et la charité pour donner… pour faire savoir, ou pour placer en eux ce qu’Il allait faire.
Eh bien, nous voyons que lorsqu’Il est monté à cet endroit-là, appelé plus tard la sainte montagne, ou le lieu saint où Dieu était, nous voyons que là-haut, lorsqu’ils sont arrivés sur la montagne, Dieu avait trois témoins du Ciel pour rendre témoignage. Sur la montagne se trouvaient Moïse, Elie et Jésus. Ainsi donc ici sur terre, il y avait trois êtres : Pierre, Jacques et Jean. Il y avait Moïse, Elie et Jésus, trois témoins du Ciel, trois témoins sur la terre.

27 Quand Dieu est sur le point de faire quelque chose, Il a toujours un témoin pour ça. Je suis très content aujourd’hui de ce que nous pouvons regarder tout autour avant la Venue du Seigneur et voir les témoins de Son apparition, voir dans l’Eglise les signes de l’imminente venue du Seigneur Jésus-Christ, voir cela être littéralement accompli. Même le dernier signe qui devait être donné à l’Eglise avant l’apparition du Seigneur Jésus, cela est accompli dans l’Eglise maintenant même. La dernière chose… Rappelez-vous, Il a dit : « Ce qui arriva du temps de Sodome, arrivera de même à la Venue du Fils de l’homme. » Regardez ce que les pécheurs faisaient à Sodome. Regardez ce que l’Ange du Seigneur a fait alors qu’Il était descendu pour attester cela. Regardez ce que les trois Anges ont fait, tous les trois. Regardez le monde d’aujourd’hui dans ce péché. Regardez l’Eglise d’aujourd’hui dans sa condition semblable à celle de Lot. Regardez l’Eglise appelée à sortir combattant comme Abraham. Aujourd’hui, l’homme ou la femme qui essaye de vivre pour Dieu a un combat pour continuer à le faire. Vous devez vous hâter pour entrer dans le Royaume de Dieu.

28 Oh ! c’est pitoyable ! Mais considérons cela. Observez, il y avait là le pécheur. Regarder quel péché c’était. Les hommes s’étaient tellement souillés qu’ils ne faisaient plus l’usage naturel de la femme. Considérez le monde d’aujourd’hui. Il y a beaucoup de péchés qui se sont infiltrés dans l’église et dans le pays au point que tout est criblé de péché. C’est vrai.
Je sais que cela a l’air démodé. Un prédicateur m’a amené à l’écart il n’y a pas longtemps et a dit : «Frère Branham, savez-vous pourquoi votre ministère n’est pas le plus grand ministère en Amérique aujourd’hui ? »
J’ai dit : «Peu m’importe ce qu’il est en Amérique, j’aimerais savoir ce que cela est dans le Livre du Ciel là-haut, c’est ce que cela est là-bas. »
Il a dit : «Eh bien, je vous assure, je vais vous le dire plutôt. C’est parce que vous réprimandez le gens comme cela. » Il a dit : «Vous–vous–vous les engueulez, et vous blessez leurs sentiments. »
Il a dit : «Si seulement vous arrêtez de faire cela, alors, a-t-il dit, votre ministère prospérera, et–et tout. »
J’ai dit : «Monsieur, laissez-moi vous dire quelque chose. Quand on en arrive au point où je dois faire des compromis sur la Parole de Dieu, alors j’arrêterai et je quitterai le champ de travail, et je laisserai Dieu appeler quelqu’un d’autre pour le faire. » Comment peut-on se tenir tranquille ? Si vous devez être honnête, soyez honnête. Citez-moi quelqu’un dans n’importe quel âge… Citez-le-moi. J’ai dit : « Vous m’avez appelé prophète, je n’appelle pas… C’est vous-même qui avez dit cela. C’est vous qui l’avez dit. Et alors, si je… si le Seigneur m’oint pour quelque chose, comment puis-je alors rester tranquille ? Comment peut-on faire cela ? Quelqu’un doit crier contre cela. C’est vrai. »

29 De ces pierres, Dieu est capable de susciter des enfants à Abraham. Mais il nous faut être sincères et dire la vérité là-dessus. Avez-vous remarqué… ? Oh ! certainement, le ministère ne fait rien en Amérique comme outre-mer. Absolument pas, parce que l’Amérique est un territoire consumé. C’en est fini d’elle. Elle a été ratissée.
Jésus a dit que le Royaume est semblable à un filet qu’un homme a pris et jeté dans la mer et qu’il a retiré. Parfois, il y avait des langoustes ; il avait attrapé des serpents, des lézards, des grenouilles et des poissons. Peu après, vous n’avez qu’un filet plein de lézards et de grenouilles. Tous les poissons sont déjà dedans.

30 De même, nous ne faisons que pêcher à la seine jusqu’à ce que le dernier soit attrapé, et alors Jésus viendra. Comment savoir qui ils sont ? Vous jetez simplement le filet de l’Evangile et vous tirez. C’est pourquoi je suis venu ici auprès de mes frères me tenir dans ce coin quelque part, jeter le filet avec eux, attraper par mon ministère, tirer cela et dire : « Les voilà, frères. » Qu’est-ce ? Eh bien, mais ceci est un territoire consumé. Avez-vous remarqué dans le passé lorsque c’était venu vers vous pour la première fois en Oregon ? Les gens affluaient de partout, des milliers et des milliers s’entassaient. Oh ! c’était bien. Je ne faisais que passer prier pour les malades. Mais quand je suis revenu et que je me suis mis à présenter la Vérité, présenter l’Evangile, oh ! plusieurs se sont détournés.

31 Comparez cela à l’époque de notre Seigneur. Quand Il guérissait les malades et les affligés, beaucoup de gens venaient à Lui. Quand Il a nourri cinq mille personnes, beaucoup de gens étaient venus. Mais quand Il s’est mis à établir les choses et à dire la Vérité, que s’est-il passé ? Eux tous ont commencé à se détourner. Il… Même les soixante-dix se sont détournés. Et Il a dit aux disciples : « Voulez-vous pas aussi partir ? »
Et Pierre a fait cette décla… ces paroles remarquables qu’il a dites : « A qui irions-nous ? » Voyez ? Mais, eh bien, cela n’avait pas arrêté Ses miracles. Il est allé droit de l’avant. Et–et quelques jours après cela, Il–Il a ouvert les yeux d’un homme qui n’avait même pas de globes oculaire dans les orbites. Ces miracles devenaient plus grands, mais la foule diminuait, et Lui devenait plus au moins populaire, jusqu’à ce qu’on L’a crucifié à la croix.

32 Et si nous avons l’Esprit de Dieu, ça sera exactement pareil, parce que l’Esprit de Dieu demeure le même, les gens aussi. C’est vrai.

33 Et bien, nous voyons qu’Il a pris ceux-ci pour servir de témoins à ce qu’Il allait faire. Il y a certainement quelque chose qui se passer lorsque Dieu rassemble Ses témoins. Et Il… Ce qu’Il allait faire là, ce que nous appelons… c’était le placement du fils.
Dans l’Ancien Testament, nous voyons que quand un homme avait un grand domaine et qu’il avait un–qu’il avait un fils né dans son foyer, alors ce fils là, naturellement, était un fils aussitôt né. Mais, cependant, il n’avait pas d’héritage jusqu’à ce qu’il occupe une position, qu’il soit adopté dans la famille. On appelle cela l’adoption. Eh bien, cela paraît étrange. Mais cependant, c’est là que l’Eglise pentecôtiste, à mon avis, s’est éteinte (ou plutôt s’est arrêtée) plutôt que de continuer d’avancer. Eh bien, moi aussi, je suis pentecôtiste. Et si je n’avais pas le Saint-Esprit, je ne me tiendrais pas ici en train de vous en parler. Mais… Et si je ne vous aimais pas, je ne vous en parlerais pas.

34 Mais écoutez, quand un–quand un enfant naissait, dans un vieux foyer orthodoxe, eh bien, le père avait beaucoup à faire. Alors il… le fils était fils aussitôt né.
Eh bien, c’est ce qu’est l’Eglise pentecôtiste, aussitôt née, ou n’importe quelle autre église, aussitôt entrée dans le Royaume de Dieu par la naissance, on est fils et filles de Dieu. Mais nous nous sommes arrêtés là. Quand l’Eglise pentecôtiste a reçu le don du parler en langues et de l’interprétation, ils se sont arrêtés là. Ce n’est pas là où s’arrêter ; là, c’est le point de départ. Eh bien, nous avons partout des ressources inexploitées. Tout est possible à celui qui croit. Chaque promesse de la Bible nous appartient.
Le problème, nous pouvons aller auprès de nos–nos concitoyens du Royaume de Dieu, nos frères méthodistes et Baptistes, Nous pouvons leur parler de la guérison divine et de la puissance de Dieu ; ils vont se référer à ce que Moody a dit à ce sujet, à ce que quelqu’un d’autre a dit à ce sujet, regardant en arrière.

35 Nous pouvons dire à nos frères pentecôtistes : «Eh bien, ce que nous avions jadis, quand nos aïeux avaient reçus cela il y a cinquante ans… » Ne regardez jamais en arrière ; regardez en avant. Continuez à regarder devant. La science ne fait pas cela. Par ses recherches, la science va découvrir Dieu avant le prédicateur, si nous ne tirons pas attention à cela. C’est exact.
Eh bien oh, la science ! Il y a quelque trois cents ans, un savant Français disait, preuve à l’appui, en tournant une balle, comme la terre, il disait : «Si un homme (c’était scientifiquement prouvé). Si un homme peut filer à la vitesse vertigineuse de 56 km par heure, la pesanteur le soulèverait de la terre. » Aujourd’hui, pensez-vous que la science moderne suivrait cela ? Absolument pas. L’homme file à 30218 km par heure aujourd’hui. Et il ne s’arrête même pas là ; il continue. Et nous, nous essayons de regarder derrière pour voir ce que quelqu’un d’autre a dit.

36 Tout est possible à celui qui croit. Nous avons à notre portée des ressources inexploitées de Dieu pour manifester Dieu. Nous sommes fils et filles de Dieu. Quand Dieu créa l’homme, Il le créa un dieu. Il lui donna le règne sur la terre. Mais par sa déchéance, il fit tombé cela. Mais ce qu’il a perdu par Adam lui a été restitué par Christ. Il a dit : «Si tu dis à cette montagne : ‘Ôte-toi de là’, et que tu ne doutes pas dans ton coeur, mais que tu crois que ce que tu as dit s’accomplira, tu pouvais recevoir ce que tu as dit »… ? Tout, quoi que vous désirez, quand vous priez, croyez que vous recevez cela et vous la recevrez. Amen. Il nous a restitué tout ce qui était perdu en Adam.
Mais aujourd’hui, nous, nous pensons qu’à aller à église, à inscrire notre nom dans le registre, à être immergés ou aspergés, ou quoi que se soit, serrer la main à l’assemblée, au pasteur, règle la question. Et alors, nous sommes arrivés à la pentecôte. Nous recevons le Saint-Esprit ; il est descendu sur nous, nous nous sommes mis à parler en langues et à louer Dieu. Et la Puissance de Dieu est descendue, et nous avons parlé en langues, nous les avons entendus interpréter cela, faire de fortes déclarations et tout, des prophéties. Cela paraissait bien, mais nous nous sommes simplement arrêtés. Cela ne qu’est le commencement. Continuez simplement d’avancer ; continuez d’avancer sans cesse. Dieu conte sur nous.

37 Quand ce fils naissait dans ce foyer, du point de vu position, c’était un fils, un fils à papa. Mais alors, que faisait ce père ? Il n’avait pas de temps pour rester avec ce seul fils ; ses affaires étaient grandes. Alors, il louait le service d’un précepteur ou un éducateur ou un enseignant. Il fouillait dans le pays jusqu’à trouver le bon genre d’homme, parce qu’il s’agissait de son enfant. Et il voulait que cet enfant soit élevé comme il faut ; en effet, cet enfant allait un jour hériter de tout ce qu’il avait. Mais il fouillait partout jusqu’à trouver le genre d’homme qu’il faut, non pas un de ces hommes qui cherchent à mettre une plume à son chapeau, dire un mensonge, ou : « Oh ! votre enfant évolue très bien », alors que ce n’était pas le cas. Et il aurait à faire le rapport sur le progrès de cet enfant-là. Eh bien, c’était là le placement d’un fils.
Les prédicateurs ici présent comprennent et savent de quoi je parle, le placement d’un fils, Paul dans Galate et ailleurs, le placement d’un fils, l’Ancien testament…

38 Je pense que King James a eu cette pensée-là, le traducteur, quand il a dit : « Dans la maison de Mon Père, il y a plusieurs demeures. » Une maison était un domaine. Et dans la maison du Père… Comme dans l’Ancien Testament, dans la maison du Père, il y avait beaucoup de serviteurs. Et il allait auprès de ses serviteurs, il n’avait pas le temps d’éduquer son fils, il prenait quelqu’un d’autre pour le former à sa place, un homme correct.
Et c’est ce que Dieu nous montrait ici sur ce que nous appelons la montagne de la Transfiguration, ce qu’Il faisait Lui-même. Dieu n’a jamais demandé à un homme de faire quelque chose qu’Il ne ferait pas Lui-même. Souvenez-vous-en. Dieu ne vous demandera pas de faire quoi que ce soit s’Il ne l’a pas fait Lui-même.

39 Observez donc. Eh bien, comme ce fils était… commençait à atteindre l’âge scolaire, ce tuteur allait avec ce fils, restait avec lui, faisait rapport au père sur son évolution. Si le fils perdait du temps, ne s’occupait pas des affaires du père, alors, combien ce tuteur devait avoir honte en s’avançant devant le père pour dire : « Monsieur, je suis désolé de vous le dire, mais votre–votre fils n’évolue pas très bien. Il… Ça ne marche simplement pas ; il ne veut pas apprendre ; il ne fait pas cas. »
Eh bien, alors, Dieu, après qu’Il a quitté la terre, qu’Il a laissé Son église ici sur la terre, Il a choisi un Précepteur pour Son Eglise. Il a un Précepteur, Quelqu’Un de sincère, Quelqu’Un qui rapporte la Vérité, le genre correct de Précepteur. Ce n’était pas un archevêque, ni un pape, ni un surveillant général. Il a envoyé le Saint-Esprit afin d’être le Surveillant général et le Précepteur de l’Eglise. Mais nous, nous avons adopté les évêques et tout le reste comme précepteurs de l’église. Ce n’est pas le programme de Dieu. C’est le Saint-Esprit qui est notre Enseignant. Le Saint-Esprit est le Précepteur de l’Eglise. Nous avons adopté toutes sortes de pensées, toutes sortes de codes de théologie, et tout, alors que le Saint-Esprit devait nous conduire…

40 Eh bien, c’est la raison pour laquelle l’église se retrouve dans la condition où elle est ce soir. C’est qu’elle est sous la conduite de l’homme et non de l’Esprit. Les fils et les filles de Dieu sont conduits par l’Esprit de Dieu. L’Esprit de Dieu doit conduire l’Eglise. Eh bien, l’homme peut dire n’importe quoi, mais le Saint-Esprit vous dira la Vérité sur vous.
Eh bien, ce soir, comment pensez-vous que le Saint-Esprit doit se sentir alors qu’Il doit s’avancer devant le Père pour dire : « Père, oh ! Ton Eglise, hum ! Tu sais quoi ? Ton Eglise, la moitié d’entre eux ne vient même pas à l’église le dimanche. Non. Le mercredi soir, ils restent à la maison pour voir Nous aimons Suzy, n’importe quoi qui passe à la télévision, vous savez. Ils aiment les choses du monde plus que la louange et la puissance de Dieu. » C’est vrai.

41 Je n’ai rien contre la télévision. Il y a de bonnes choses qui y passent. Mais dès qu’un chrétien reste à la maison, ne va pas à l’église pour voir des scènes folles comme cela, quelque chose s’est passé dans la vie de cette personne-là. Le Saint-Esprit est allé quelque part. Vous n’êtes pas occupé aux affaires du Père.
Que pensez-vous qu’Il ferait si, en avançant devant le Père, Il devra dire que Ses filles, Ses enfants, Ses filles bien-aimées portent des habits immoraux, ce qu’on appelle des shorts ? Ses filles…

42 J’en ai parlé il n’y a pas longtemps, une femme a dit, elle a dit : « Ecoutez… ?… Frère Branham. » Elle m’a rencontré là derrière le bâtiment, elle a dit : « Ecoutez, Frère Branham, moi, je ne porte pas de shorts. » Eh bien, j’ai dit : « C’est très bien. »
Elle a dit : « Moi, je porte les pantalons pour femme. »
J’ai dit : « Ça, c’est pire. » C’est vrai.
La Bible dit que c’est une abomination pour une femme de porter des habits d’hommes. Dieu ne change pas. Il a créé l’homme pour que ce dernier paraisse comme un homme et une femme comme une femme. Mais, aujourd’hui, des hommes sont devenus des femmelettes, ils ne savent même pas comment s’habiller. C’est vrai. Et les femmes, les filles de Dieu, fument la cigarette, c’est le plus grand sabotage que le monde ait jamais connu.
Je n’ai pas peur que la Russie frappe l’Amérique. L’Amérique est en train de se frapper elle-même. Ce n’est pas le rouge-gorge qui picore sur la pomme qui l’abîme, c’est le vers en son sein. C’est ça le problème des églises et de la nation aujourd’hui. C’est le péché en son sein. Loin de Dieu…

43 Une dame a dit, elle a dit : « Frère Branham, on ne fabrique plus d’habits. Nous sommes obligées de porter ce genre d’habits. »
Soeur, on fabrique toujours des tissus, et on fabrique des machines à coudre. Il n’y a pas du tout d’excuses pour ça.
Quel est le problème ? C’est un esprit impur qui est venu sur elles. Autrefois, c’était mauvais pour nos femmes pentecôtistes de se couper les cheveux. Aujourd’hui, vous avez attrapé quelque chose, n’est-ce pas ? Qu’est-il arrivé ? Certaines parmi elles avaient l’habitude de dire qu’elles avaient des maux de tête, de terribles maux de tête.
Vous savez, la Bible dit que si une femme se coupe les cheveux, elle déshonore son mari. Il n’est pas correct de vivre avec une femme qui déshonore. Je ne veux pas dire que vous êtes méchantes ; mais je veux dire que le diable et certaines chairs efféminées, qui devraient être là-bas dehors comme éleveurs des cochons plutôt que des prédicateurs, ils devraient être là et dire la vérité à ce sujet afin que vous sachiez ce qu’est la vérité. Est-ce vrai, frères ?

44 J’avais un ami méthodiste, un vieux, qui avait l’habitude de chanter un cantique : Nous avons laissé tomber les barrières,
Nous avons laissé tomber les barrières,
Nous avons fait des compromis avec le péché.
Nous avons laissé tomber les barrières,
Les brebis sont sorties ;
Mais comment les boucs sont entrés ? Vous voyez ? Quel est le problème ? Ils ont laissé tomber les barrières, l’étalon à l’ancienne mode du Saint-Esprit qui dirige l’Eglise et la conduit dans toute la Vérité. Eh bien, c’est la vérité. Ça peut être démodé, ça peut blesser un peu.

45 Vous savez, depuis que j’étais un petit garçon, il y a une seule chose que je n’arrive pas à supporter, c’est l’huile de ricin. Je–je peux juste flairer ça, et je tombe malade pendant une semaine. Et quand nous étions des petits enfants, maman avait l’habitude d’aller là où il y avait… au magasin, à la boucherie, prendre des peaux d’animaux. Elle les faisait bouillir, ou plutôt griller dans une vieille cuvette et en extrayait la graisse pour faire le–le cake, comme nous l’appelons, du gâteau de maïs. Nous avions le dolique, le navet vert ; c’était très bon à manger.
Et, mais comme nous ne prenions que cela au dîner, au petit-déjeuner et le souper, alors cela… Nous, chaque samedi soir, nous tous les petits enfants, nous devions prendre un bain. Je me rappelle que maman nous faisait entrer dans un grand baignoire en bois de cèdre. Et on commençait avec le bébé qui prenait le premier le bain. Et nous étions là à dix. Moi, j’y allais le dernier, dans la même eau, on y ajoutait simplement davantage, on la chauffait. Et puis, nous tous les enfants qui fréquentions l’école, on devait prendre une dose d’huile de ricin.
Oh ! quand c’était mon tour, je me pinçais le nez. Je disais : « Maman, maman, non, s’il te plaît. Oh ! cela me rend simplement–simplement très malade. » Je me rappelle que ma pauvre petite maman, qui venait du Sud, disait : « Mais, écoute, Billy, si ça ne te rend pas malade, ça ne te fera pas de bien. »

46 Et c’est comme ça que je prêche l’Evangile. Si ça ne vous rend pas malade, ça peut stimuler certains de vos… gastronomiques de la Bible, et ça met les choses en marche. C’est vrai. C’est vrai. Nous avons besoin de l’Evangile à l’ancienne mode ; nous avons besoin de la puissance de Dieu, nous avons besoin d’avoir de nouveau la puissance de Dieu, le Saint-Esprit, et que toutes les stars d’Hollywood et de la télévision sortent.
Vous savez, madame, j’aimerais vous dire quelque chose. Et je vais m’en prendre aux hommes juste dans une minute. Mais, madame, j’aimerais vous dire quelque chose. Saviez-vous que c’est un esprit impur qui est venu sur vous ? Savez-vous qu’une petite dame descendant la rue habillée tout sexy, savez-vous que cette femme aura à répondre d’avoir commis adultère ? Eh bien, elle peut être aussi pure que le lys aux yeux de son ami, ou de son mari. Mais la Bible dit, Jésus dit : « Si… Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis adultère avec elle dans son coeur. »
Et alors, si vous vous habillez comme cela et qu’un pécheur vous regarde de cette façon-là, au jour du Jugement, dont il aura à répondre pour avoir commis adultère, ça sera avec vous. Ça sera votre faute, parce que vous vous êtes exposée à ses yeux. Peut-être que vous ne reviendrez pas demain soir, mais vous allez entendre cela une fois. Voyez ? C’est vrai. C’est vrai. C’est un esprit mauvais et impur.
Et que pensez-vous que le Saint-Esprit pense quand Il vient devant le Père pour dire que Ses enfants agissent comme cela ?

47 Il y a des années, là dans le–dans le Sud, quand on prenait les gens de couleur et qu’on les vendait comme esclaves, cela n’a jamais été correct… Absolument pas. Dieu–Dieu a créé l’homme ; l’homme a fait des esclaves. Et on passait, on achetait ces pauvres gens juste comme on achèterait des voitures d’occasion dans un parking, juste avoir un acte de vente et les vendre… On avait des négociants qui passaient voir ces gens. Et ils prenaient ces hommes très costaux, les séparaient de leurs femmes et on les amenait à avoir des enfants avec des femmes plus fortes, ou vice-versa, et on reproduisait une espèce d’esclaves meilleure.
Souvenez-vous d’Abraham Lincoln, quand il a enlevé son chapeau, et a tapé ses mains comme ceci, disant : « C’est mauvais et, un jour, je m’attaquerai à cela. » Que Dieu nous accorde encore un président comme Abraham Lincoln ! Oui. Quand il a dit cela, il avait raison.

48 Je me rappelle qu’il y a quelque temps ici à l’Illinois, j’étais dans un musée. J’ai vu un vieil homme de couleur qui passait par là, portant une petite couronne de cheveux autour de sa tête. Il contemplait le musée et, peu après, il s’est arrêté et a regardé. Il a reculé et s’est mis à pleurer, les larmes lui coulaient sur le visage. Il priait. Je l’ai observé pendant quelques minutes, je me suis avancé tout près de lui, j’ai dit : « Bonjour, oncle. »
Il a dit : « Bonjour. »
Et j’ai dit : « Je suis prédicateur. » J’ai dit : « J’aimerais juste savoir pourquoi vous priiez. Qu’est-ce qui vous a ému ? »
Il a dit : « Venez ici. »
J’ai regardé : Sous une petite vitrine, il y avait une tenue. J’ai dit : « C’est une tenue. Je ne vois rien d’émouvant à ce sujet, qui puisse amener un homme à reculer d’un bond et à offrir une prière. »
Il a dit : « Mais regardez ! J’ai encore sur moi les traces de la ceinture d’esclavage. » Il a dit : « Et là se trouve le sang d’Abraham Lincoln ; et le sang d’Abraham Lincoln m’a débarrassé de la ceinture d’esclavage. Cela ne vous émouvrait-il pas aussi ? »
J’ai reculé et je me suis dit : « Si le sang d’Abraham Lincoln a pu émouvoir un esclave du fait qu’il lui a enlevé une ceinture, que devrait faire le Sang de Jésus-Christ, alors qu’il est prêché dans sa puissance devant une église qui affirme être née de nouveau ? Qu’est-ce que cela devrait faire ? »

49 Un jour, alors qu’ils étaient… [Espace vide sur la bande – N.D.E.] Et on prenait des fouets et on les fouettait pour les amener à–pour les amener à travailler. Et on a remarqué un jeune homme dans une certaine plantation, on n’avait pas à le fouetter. Frère, il avait le torse bombé, le menton relevé, il était bien à la tâche. Et ce négociant a dit : « J’aimerais acheter cet esclave-là. » « Oh ! mais, a dit le propriétaire, celui-là n’est pas à vendre. »
Il a dit : « Eh bien, il est beaucoup différent des autres. »
Il a dit : « Oui, j’ai appris cela. »
« Eh bien, a-t-il dit, je suppose que c’est lui leur chef. »
Il a dit : « non, il n’est qu’un esclave. »
Il a dit : « Eh bien, peut-être que vous le nourrissez mieux que les autres. »
Il a dit : « Non, ils mangent tous ensemble là, à la cuisine. »
Il a dit : « Eh bien, qu’est-ce qui le rend si différent des autres ? »
Et le propriétaire a dit : « Je m’étais posé cette question pendant longtemps moi aussi. Mais j’ai fini par découvrir que là, dans sa patrie, là d’où il vient, son père est chef de tribu. Et, quoiqu’étranger dans un autre pays ici, loin de la maison, il sait néanmoins qu’il est le fils d’un chef. Et il se comporte en conséquence. »

50 Frère, soeur, si un Africain dans un pays étranger peut se comporter comme fils d’un chef, ne devrions-nous pas, en tant que fils et filles de Dieu, agir comme cela et nous conduire comme des fils et des filles de Dieu, alors que notre Père, c’est Lui le Roi ? Alors, les femmes devraient s’habiller comme les filles de Dieu. C’est vrai !
Et l’homme… Oh ! la la !… N’importe quel homme qui laisse sa femme porter des shorts et fumer la cigarette, j’ai peu de considération pour cet homme-là en tant qu’un homme. C’est vrai. Il est sensé être le chef de la maison. Cela montre qui est le patron là. C’est tout à fait vrai. Oui. Oh ! j’ai…

51 On ne jauge pas un homme par des muscles ; ça, c’est pour les bêtes. L’homme se mesure par le caractère. J’ai vu des hommes qui pesaient deux cents livres [99 kg], avec un amas de muscles, mais qui n’avaient pas une seule once d’homme en eux. Il peut arracher une enfant des bras de sa mère et la violer ; ça, ce n’est pas un homme ; ça, c’est une bête, c’est une brute. L’homme, c’est le caractère. Il n’y a jamais eu un homme semblable à Jésus-Christ. Mais la Bible dit qu’Il n’avait pas de beauté pour attirer nos regards. Probablement que c’était un tout petit Homme, au dos voûté ou quelque chose comme cela… Nous avons tous détourné de Lui le visage. Mais Il… Jamais Il n’a existé de caractère comme celui-là. C’est ce qu’est un véritable homme. On ne le jauge pas par des muscles, mais par des marques aux genoux sur son pantalon, laissées par la prière à genoux. C’est ainsi qu’on mesure un homme, par le caractère. C’est vrai.

52 Oh ! comme le Saint-Esprit a dû rougir en se présentant devant le Père pour dire : « Tu sais quoi ? Tes serviteurs font des compromis. Ils se mettent à dire que les jours des miracles sont passés, que la guérison divine n’existe pas, et qu’ils n’ont pas besoin de tous ces cris, de parlers en langues et de dons. Qu’ils soient simplement une église. Ils ont ôté toute la gloire de la puissance dans l’église et peut-être qu’ils en ont fait une espèce d’organisation. »
C’est vrai. Mais tant que l’organisation s’attend à la puissance de Dieu, Dieu bénira cette organisation. C’est la raison pour laquelle je suis pentecôtiste aujourd’hui. En effet, je pense qu’elle a plus de puissance de Dieu en elle que n’importe quelle organisation que j’aie jamais vue. Mais dès que la puissance de la Pentecôte quitte l’Eglise pentecôtiste, je partirai avec elle. C’est vrai, certainement. Restez attachés à Dieu.

53 Quand les Israélites suivaient–suivaient la Colonne de Feu, chaque fois qu’Elle s’arrêtait, ils campaient juste en-dessous d’Elle. Martin Luther fut le premier à voir le Feu quitter l’Eglise romaine. Et il sortit avec le Feu sous la justification : « Le juste vivra par la foi. » Il a construit son organisation, il a écrit tous ses crédos et les a marqués avec des points, un point. « C’est tout. C’est ce que nous, les luthériens, nous croyons. » La chose suivante, vous savez, la Colonne de Feu s’est mise à se déplacer. Luther n’a pas pu se déplacer avec Elle. Pourquoi ? Parce qu’il avait déjà établi ses crédos. Son église s’était organisée. Tout tournait autour de cela.
John Wesley a vu Cela, la sanctification, la deuxième oeuvre de grâce, et il a suivi Cela. Il a consumé le monde, il a porté la justification en Angleterre et en Amérique. Tous–tous les grands hommes… L’un des plus grands réveils que nous ayons jamais eus fut le réveil wesleyen, cela fut compté parmi–parmi les plus grands que nous ayons jamais eus.
Mais qu’ont-ils fait après avoir trouvé la sanctification ? Ils ont formé une organisation avec cela, ils ont érigé une petite clôture : « Nous, les méthodistes, nous croyons ceci, cela, ceci et cela. » Et ils ont terminé leur doctrine par un point. « C’est ce que nous croyons. »

54 L’Ange du Seigneur s’est déplacé. Eh bien, les méthodistes n’ont pas pu aller avec Lui. Les pentecôtistes L’ont vu. Le baptême du Saint-Esprit, la restitution des dons, les voici aller tout aussi loin que possible, laissant les méthodistes juste dans l’ombre. Les pèlerins de la sainteté, les nazaréens et les autres qui ne pouvaient pas avancer, ils sont simplement allés de l’avant avec ça. Et quand… La chose suivante, vous savez, eh bien, qu’est-il arrivé aux pentecôtistes ? Ils ont formé un petit club.
La Colonne de Feu est directement allée de l’avant. Suivons Cela. Prenons nos églises, prenons nos frères, prenons les luthériens, les baptistes et les méthodistes. La Pentecôte, je le dis, ce n’est pas une organisation ; la Pentecôte est une expérience. J’ai été baptiste, et j’avais la bénédiction de la Pentecôte. Il y a des méthodistes, des luthériens et toutes les autres ici qui reçoivent le Saint-Esprit, les catholiques, les Juifs, les infidèles, tout celui qui viendra, qui croira au Seigneur Jésus-Christ et L’acceptera dans la plénitude de Sa puissance.

55 Il est le Tuteur de l’Eglise. C’est Lui qui l’est. Laissez le Saint-Esprit vivre dans l’Eglise et frayer le chemin. C’est alors que vous tiendrez de véritables réunions. Ecoutez votre pasteur. Ne le laissez pas, laissez cela. Voyez, si le diable ne peut pas vous empêcher de voir la véritable–la véritable chose de Dieu, il vous poussera à l’extrême avec cela, comme ça. Il vous amènera à être un fanatique. Vous n’avez pas à devenir fanatique. Il y a beaucoup de choses réelles, des choses authentiques, plutôt que d’être un fanatique. Oh ! la la ! Tous les cieux de la Pentecôte en sont pleins.
Mais écoutez votre pasteur, un homme de bien envoyé de Dieu, un enseignant qui vous enverra et vous dira exactement quoi faire, parce qu’il est lui-même oint du Saint-Esprit. Et écoutez-le, il s’en tiendra bien à la Parole. Il s’accrochera exactement à ce que dit la Parole. Et Dieu bénira cette Parole-là. Peu m’importe où, Il bénira cela parce qu’Il a promis de le faire. C’est vrai. Il s’y accrochera.

56 Restez attaché à la Parole. Et cette Parole est la Vie. Et chaque fois que vous recevez la Parole, vous recevez la Vie. Recevez-La dans votre coeur et croyez-La comme étant votre bien propre. Et chaque promesse est vôtre. Après que vous avez reçu le Saint-Esprit, Dieu vous donne un carnet de chèques avec le Nom de Jésus mentionné au bas, pour tout ce que vous désirez. Avez-vous peur de le remplir ?
« Demandez ce que vous voulez en Mon Nom, Dieu vous l’accordera. » J’aime ça. Oh ! la la ! Restez là avec une foi toute pure. Demandez et croyez, et cela s’accomplira. C’est comme ça qu’il faut faire.

57 Eh bien, quand le Père s’avancera devant, ou plutôt quand le Tuteur s’avancera devant le Père… Eh bien, souvenez-vous-en, Il ne prendra pas un gars qui va juste essayer de mélanger les choses et : « Eh bien, je vous assure, c’est un bon garçon. C’est un bon payeur à l’église, et nous ne pouvons pas l’écarter du comité des diacres, quoiqu’il soit marié trois ou quatre fois. Mais nous ne pouvons pas faire cela, parce que, si nous le faisons, c’est lui le principal soutien de l’église. » C’est un obstacle à l’église, absolument.
Ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est une église remplie du Saint-Esprit, véritable, authentique, purifiée, pleine du Saint-Esprit, prête remplie, et ointe du Saint-Esprit de Dieu. Oui, oui. Je crois que le… Si nous manquons de prêcher cela, Dieu suscitera les baptistes, ou les presbytériens, ou quelqu’un pour le faire. Il le fera certainement, parce qu’Il doit avoir là une église sans tache ni ride. Il le fera.
Ainsi, frères, secouons-nous simplement, relevons-nous de la poussière, secouons-nous et engageons-nous dans la grande et vieille voie de l’Evangile, marchons dans cette grande voie. Tout ce qu’il faut faire, c’est : « En avant, soldats chrétiens. » Il n’y a donc pas de temps de fainéanter ou de se relâcher ; mettons-nous en marche pour le Royaume de Dieu.

58 Eh bien, eh bien, nous voyons donc… et qu’arrivait-il si ce jeune garçon était un bon garçon ? Oh ! comme le Tuteur devait se réjouir en s’avançant devant le Père et dire : « Père, Je suis très content de Te parler. Tu sais, Ton garçon est exactement comme Toi. Tu sais, il lit Ta Parole et dit : ‘C’est tout à fait la Vérité. C’est ce que Mon Père a dit. Mon Père ne peut pas mentir. Je crois cela exactement tel qu’Il l’a dit.’ »
Oh ! comme le Père devait dire : « C’est–c’est Mon garçon ! » Voyez ? Eh bien, c’est ce que Dieu veut que nous fassions.

59 Eh bien, eh bien, si ce garçon-là était né (Maintenant, écoutez), si ce garçon-là était né dans un foyer comme fils, mais qu’il ne devenait pas un–un bon garçon qui ne suivait pas les instructions de son Père, qui ne s’occupait pas des affaires de son père, ce garçon-là restait toujours un fils. Mais il n’avait jamais d’héritage. Le saviez-vous ? Il n’avait jamais d’héritage. Le saviez-vous ? Il n’avait jamais d’héritage. C’était juste un paria. Il restait toujours un fils.
Et lorsque vous recevez le Saint-Esprit, vous êtes un fils de Dieu ou une fille de Dieu. C’est assez vrai. Mais si vous n’obéissez pas à Dieu, vous ne marchez pas dans la Lumière, vous ne marchez pas dans la Parole, vous ne croyez pas en Dieu, alors vous n’aurez pas d’héritage. Eh bien, c’est tout à fait ainsi que Dieu le fait cependant.

60 Eh bien, remarquez ceci. Eh bien, qu’arriverait-il si ce jeune garçon était un gentleman convenable ? Il aimait vraiment son Père. Il aimait s’occuper des affaires de son père. Il aimait voir tous les champs de vigne entretenus correctement, chaque homme à son poste du devoir. Et s’il trouvait un homme en train de défiler devant le travail, il s’avançait vers lui, passait ses bras autour de lui et disait : « L’autre jour, eh bien, papa, il s’est avancé là, il a vu cet homme en train de défiler devant le travail. Il s’est alors avancé, a posé la main sur son épaule et a dit : ‘Monsieur, tu es serviteur de mon père.’ » Voyez ? Et il a commencé… juste comme vous l’auriez fait.
Oh ! le père dira : « Tu sais, j’aime vraiment ce jeune garçon. C’est mon fils. » Comme nous le disons en Amérique, c’est un fils tout craché, vous savez ? « Ce–ce–c’est mon garçon, je suis fier de lui. »

61 Savez-vous ce qui arrivait par la suite quand ce garçon atteignait un certain âge ? Ce garçon-là était adopté dans la famille. Eh bien, que faisait-on ? On l’amenait en un lieu public, on le revêtait d’une robe spéciale et on faisait une cérémonie. Et toute la population de la ville s’assemblait et regardait. Et alors, on regardait ce garçon, et le père faisait une cérémonie d’adoption. Après… Oh ! ne manquez pas ceci. Après que ce fils-là était adopté, son nom sur le carnet des chèques était tout aussi valable que celui de son père.
C’est là que Dieu cherche à amener Son Eglise. Dire simplement à cette montagne : « Ôte-toi de là », et elle se déplacera : l’autorité, les fils de Dieu. Toute la création gémit, attend la manifestation des fils de Dieu, attend qu’on en arrive là où on dira à la maladie : « Ôte-toi ! », et il en sera ainsi. L’aveugle recouvrira la vue. Le sourd et le muet, nous prions pour eux aujourd’hui, mais en ce temps-là nous ordonnerons. Il n’avait pas dit : « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru, ils prieront pour les malades. » Il a dit : « Ils chasseront les démons. » Non pas : « Je vais », « ils feront. »
« Si vous dites à cette montagne (non pas si Moi, Je dis), si vous dites à cette montagne : ‘Ôte-toi de là’ et que vous ne doutez pas dans votre coeur. » Ce dont nous avons besoin, c’est de l’adoption. Les fils et les filles de Dieu ont besoin de l’adoption.

62 Mais comment l’église, l’Eglise pentecôtiste, et les Eglises méthodiste et baptiste, peuvent-elles être adoptées avant d’en arriver à la discipline ? Il nous faut premièrement être disciplinés. Dieu ne peut pas confier cette puissance à l’église. Il est difficile de dire ce que vous feriez.
Comment un père peut-il confier ses affaires à un garçon qui peut simplement abîmer tout l’héritage ? Il ne le peut pas. L’église doit en arriver à être disciplinée. Dieu est à l’oeuvre maintenant même pour cela : la discipline.

63 Eh bien, le père faisait sortir ce fils-là, et il faisait une cérémonie. Et il disait : « Celui-ci est mon fils, et je l’adopte dans ma famille. Tout ce qu’il dira, c’est moi qui le dis aussi. »
Eh bien, Dieu faisait là la même chose pour Jésus. Il faisait exactement ce qu’Il leur avait ordonné de faire. Il… Jésus avait plu à Dieu. Et Il L’a amené là-haut, Il a pris trois témoins terrestres : Pierre, Jacques et Jean (l’espérance, la foi et la charité). Il a fait descendre Moïse et Elie comme témoins de cette glorieuse adoption. Et que faisait-Il ? La Bible dit qu’Il fut transfiguré. Et Son vêtement brillait comme le soleil, une robe spéciale… Amen ! Une robe spéciale, une onction spéciale… et quand ils ont regardé, ils L’ont vu briller de la gloire de Dieu. Et une Voix a dit : « Celui-ci est Mon Fils bien-aimé, écoutez-Le. » Oh ! la la !

64 Ce que Dieu veut faire avec l’Eglise ce soir, ce qu’Il veut faire avec un individu, c’est trouver quelqu’un. Trouver… Le Saint-Esprit cherche des hommes. Il peut en prendre un à un certain endroit, parler à cette personne, oindre cette personne pour lui donner quelque chose de spécial, de grandes puissances et des dons pour accomplir Sa volonté et faire Sa volonté.
Mais comment peut-il faire cela, alors qu’Il doit constamment venir et dire : « Oh ! c’est terrible ! Ils–ils… ils–ils courent après ceci. Ils courent après une erreur. Ils–ils ne vont pas à l’église. Ils–ils–ils… C’est… » Regardez que… dans quelle condition se trouve l’église. Alors, si Dieu ne peut pas faire cela pour le groupe, Il va se choisir des individus pour faire cela. De ces pierres, Dieu est capable de susciter des enfants à Abraham.

65 Remarquez, aussitôt que le premier pincement de coeur surnaturel s’était produit, Pierre était vraiment comme le monde aujourd’hui. Aussitôt que le surnaturel s’était produit, le glorieux miracle s’était accompli… Eh bien, juste comme du temps de Moïse, il y avait une foule de gens de toutes espèces.
Moïse descendit en Egypte. Mais quand il est allé là, que s’est-il passé ? Il a opéré quelques miracles. Et alors, les croyants et les incroyants s’étaient mis tous ensemble, parce que les miracles excitent les gens. Et il y a eu une foule de gens de toutes espèces qui était allée avec lui, et c’est cette foule de gens de toutes espèces qui avait souillé le camp. Amen. Ce n’est pas pour chercher à être ignorant, mais… ?… ou quoi ?
C’était la chose même qui avait ruiné Israël dans sa marche, cette foule de gens de toutes espèces. Et si ce n’est pas là le type même d’aujourd’hui, je ne sais pas quoi. Une foule de gens de toutes espèces, les croyants et les incroyants mélangés… On les fait entrer dans l’église, et tant qu’ils viennent et se font baptiser, c’est tout ce qui est nécessaire. Frère, vous êtes sensé mourir avant d’être enseveli. La foule de gens de toutes espèces…

66 Alors, Pierre devint tout excité. Et il a dit, aussitôt qu’il a vu le Surnaturel, il a dit : « Construisons ici trois tentes », très vite. La même chose que Luther avait faite, la même chose que Wesley avait faite, et la même chose que nos frères pentecôtistes, nous tous, nous avons faite.
« Oh ! nous formerons un ceci pentecôtiste, un cela pentecôtiste, et un cela pentecôtiste. Nous formerons notre organisation. Eh bien, alors, ceux-ci croient qu’Il vient sur un cheval blanc. »
« Eh bien, nous n’y croyons pas. Nous, nous croyons qu’Il vient sur une nuée blanche. »
« Eh bien, qu’ils s’en aillent, ils ne sont pas des nôtres. »

67 Oh ! vous y êtes. Le surnaturel est accompli. Et alors, voici venir… Le Seigneur fait des dons et a envoyé des hommes il n’y a pas longtemps : notre bienveillant frère Tommy Osborn, frère Roberts et d’autres. Et quand ils sont allés et que le Surnaturel s’est mis à s’accomplir… Ce que… Ils n’ont simplement pas su rester dans leur dénomination et évoluer. La première chose, vous savez, ils ont dû aller convertir les gens de la pluie de l’arrière-saison, de la pluie de la première saison, de la pluie intérieure, de la pluie extérieure. Oh ! la la ! oh ! la la ! Pluie, Pluie, la Pluie, pluies.
Qu’est-ce ? Le surnaturel avait été accompli, et il y a eu une foule de gens de toutes espèces. C’est vrai. Cela excite les–les gens. Une foule de gens de toutes espèces accompagne cela.

68 Eh bien, écoutez. Pendant que Pierre parlait encore, il parlait encore, disant : « Construisons trois tentes, une pour Moïse, une pour Elie, et une pour Jésus. »
Et avant même qu’il n’ait terminé… Suivons ce que les Ecritures disent : « Comme il parlait encore, la Voix se fit entendre du Ciel et dit : ‘Oublie cela.’ » En d’autres termes : « Celui-ci est Mon Fils bien-aimé. Ecoutez-le. »
N’écoutez pas Moïse. Je suis content de cela. Je suis très content. Moïse représentait la loi. La loi ne pouvait sauver personne. La loi était un policier. La loi condamne et jette en prison ; elle ne peut pas vous faire sortir. La grâce, oui. Mais la loi vous jette en prison ; elle vous condamne. La grâce vous fait sortir.

69 Alors, il a dit : « Je construirai une autre tente. Nous en construirons une pour tous ceux qui veulent observer la loi, nous les laisserons aller ici. Et nous formerons une organisation par ici, les observateurs de la loi. Après, nous aurons ceux qui croient dans les prophètes. »
Eh bien, que représentait Elie ? Il représentait la justice de Dieu. Il était un puissant prophète. Il était monté au sommet de la montagne. Le Seigneur l’avait envoyé là-haut. Quelqu’un est allé se mêler des affaires de Dieu, lui disant où aller et quoi faire. Et il s’est levé et a dit : « Si je suis un homme de Dieu, que le feu descende du ciel et vous consume. » Un feu est descendu et a consumé les cinquante. Eh bien, ils sont retournés, ils en ont fait rapport au roi.
Il a dit : « Oh ! cela… ce que c’était, il–il–il y a eu probablement un vent chaud, vous savez, ou quelque d’autre. Ils ont été frappés par un éclair. Je vais envoyer un autre groupe de cinquante. »
Alors, il a envoyé un autre groupe de cinquante, et Elie s’est levé et a dit : « Si je suis un homme de Dieu, que le feu descende du ciel et les consume. » Un autre groupe de cinquante est allé. Ce n’était pas une tempête de chaleur cette fois-là, vous voyez. Voyez, ils ne comprenaient simplement pas. Mais c’était la justice de Dieu.

70 Je ne veux pas Sa justice. Je ne veux pas Sa loi. Je veux Sa miséricorde. J’implore la miséricorde. Ô Seigneur ! ne me juge par aucune loi. Je–je serai condamné ; je ne subsisterai pas. Ne–ne me fais pas passer par la justice, je–je devrais être… je devrais aller en enfer, parce que je suis un pécheur. Mais, Seigneur, accorde-moi Ta miséricorde, Ton amour, Ta grâce.
Dieu dit : « Celui-ci est Mon Fils bien-aimé, écoutez-Le. » Non pas Moïse, pas la justice, pas la loi, mais écoutez-Le. » Il a de la miséricorde pour vous. Il a des dons pour vous. Il est monté en haut et Il a fait des dons aux hommes. Et c’est exactement ce que Dieu a fait avec Son Fils quand il L’a adopté là.

71 Eh bien, en d’autres termes, ne M’écoutez plus. Je suis Dieu, mais J’ai adopté Mon Fils. Nul ne peut venir au Père si ce n’est par le Fils. Ecoutez-Le. Oh ! la la ! Comme Dieu aimerait prendre Son Eglise aujourd’hui et L’adopter ! Il lui accordera la naissance ; eh bien, Il veut L’adopter. Mais nous ne voulons pas nous tenir tranquilles. Si cela se déclenche parmi les méthodistes, les baptistes n’auront rien à faire avec la chose. Si cela est suscité dans une église, l’autre n’aura rien à faire avec cela. C’est la perversion, c’est la dépravation. Pourquoi ? C’est une foule de gens de toutes espèces. C’est toujours la même chose.
Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est d’un rassemblement, d’une réunion de prière, et rester là jusqu’à ce que Dieu envoie l’adoption par le Saint-Esprit, qu’Il fasse descendre le Saint-Esprit et place dans l’Eglise des apôtres, des prophètes, des docteurs, des évangélistes, des pasteurs. C’est ce dont nous avons besoin. C’est ce dont l’Eglise a besoin. Elle ne fera pas de compromis ; Elle s’attachera à la Parole, une Eglise qui ne flirtera pas avec le monde, une Eglise qui n’aura rien à faire avec le péché, qui tournera le dos au péché, qui marchera dans la sainteté et la beauté de Dieu, vivant pour Dieu. Vivre ou mourir, cela ne change rien tant que je suis pour Dieu. Qu’est-ce que cela change ?

72 Dieu cherche à trouver cela dans l’église. Il cherche à faire cela. Il fait cela de temps en temps juste pour montrer aux gens qu’Il fait cela. Et pourquoi ? Quand Dieu agite Ses dons devant l’église, et qu’ensuite l’église… Comme je l’ai dit l’autre soir, c’est comme cet enfant avec cette femme-là dans le bazar, qui ne semblait même pas faire cas des objets. Le vendredi, le samedi, le dimanche, le lundi, le mardi, cinq soirées… Cet espace très vaste ici, et deux cents sièges sont inoccupés dans un auditorium qui en compte mille deux cents. Avoir faim et soif de la justice… Voyez-vous ce que je veux dire ? Je ne vous réprimande pas, mais je vous apporte simplement la vérité. C’est ça.

73 Savez-vous ce qu’est le problème ? C’est parce que les gens aiment aller à l’église. Aujourd’hui, les gens aiment le loisir. Ils ont été… Le peuple américain aime beaucoup le loisir, c’est ce qu’il lui faut. Cela–cela–cela nourrit l’esprit qui est en eux. C’est un esprit qui aime le loisir. Il vous faut les divertir.
Dieu ne divertit pas les gens. Il les réprimande. Le jugement commence par la maison de Dieu. Et lorsqu’il en arrive au point où l’église doit avoir des soupers de soupe, des danses, des jeux d’arnaque, et toutes sortes de non-sens de ventes de charité pour payer leurs prédicateurs, que Dieu aie pitié de cette église-là. C’est vrai.
Nous avons besoin du Saint-Esprit avec puissance et de l’adoption, de telle sorte que nos ministères se manifesteront. Amen ! Mais les gens, dès qu’ils se mettent à voir quelque chose, ils commencent à voir un–un certain ministère : « Voici, frère Untel a un certain ministère. »
Eh bien, ils vont là et disent : « Oh ! oui, c’est très bien. Oui, oui. C’est o.k. Eh bien, o.k, où irons-nous demain ? » Autre chose. Voyez ? Cela ne les attire même pas du tout. Ils ont juste vu tellement de la bonté de Dieu qu’ils s’en éloignent à l’aveuglette.

74 Cela me rappelle une vieille histoire anglaise. On raconte qu’il y avait une fois un homme qui avait lu au sujet de la mer, combien elle était belle, combien elle était grande, magnifique, salée, avec des vagues saumâtres qui sautaient, et les–les mouettes qui survolaient. Et quelle chose merveilleuse ! Il n’avait jamais vu la mer. Et alors il … Un jour, il–il a eu assez d’argent pour se rendre à la mer. Il est passé par le … jusqu’à ce qu’il était arrivé tout près des rivages. Il a rencontré un vieux loup (c’est un marin) qui revenait de la mer.
Et il a dit : « Où vas-tu, mon bonhomme ? »
Il a dit : « Oh ! j’ai lu au sujet la mer. Je vais à la mer. Je vais contempler cela de mes propres yeux, ces belles et magnifiques vagues, comme elles se brisent, ainsi que la grande mer salée et blanche. Je vais flairer l’air salé et en remplir mes poumons, ensuite entendre les cris des mouettes et autres. » Oh ! comme il s’était tellement réjoui de savoir qu’il allait voir la grande étendue d’eau !
Alors, le vieux loup l’a regardé et a dit : « Eh bien, je suis né là-bas ça fait cinquante ans. Je ne vois rien de très alarment, des très attrayant là. » Voyez ? Il avait tellement vu cela que c’était devenu très ordinaire pour lui, ce n’était plus jolie. Il n’y avait rien là. Il se tenait simplement là, ballotté sur des vagues, et il ne faisait pas attention à cela.

75 Eh bien, c’est ce qui est arrivé à l’église au sujet de Dieu. Nous voyons l’Esprit de Dieu descendre dans un réveil, secouer les gens, les faire sortir des fauteuils roulant. Et–et les boiteux marchent, les aveugles voient, l’Esprit de Dieu descend dans la réunion, discerne même les pensées du coeur. Et de grandes choses prophétiques se produisent ; c’est parfait chaque fois, tout à fait. Et l’église dit : « Eh bien, ça va. » et ils sont en train de mâcher de grandes boulettes de chewing-gum, étant assis, vous savez : « Oui, c’est en ordre. Mais nous irons voir Lucie demain soir, et nous n’allons simplement pas à… (voyez ?) Le pasteur veut nous condamner. Laissez-le nos condamner. Nous irons à cette autre dénomination, s’il veut nous condamner. Nous irons adhérer au… Si on nous chasse de l’Eglise de Dieu, nous irons chez les Assemblées. Si on nous chasse de chez les Assemblées, nous irons chez les unitaires. Si on nous chasse de chez les unitaires, nous irons chez les binitaires. Et nous… on nous chasse de chez les binitaires, nous irons chez les trinitaires. Et nous avons beaucoup d’endroits. » Voyez ?

76 Oui, vous avez de la place. Mais, frères, il y a seulement de la place pour Christ en vous si vous voulez venir à Lui ?. Oh ! que Dieu ait pitié de l’église aujourd’hui ! J’arrêterai après ce soir, parce que je n’aimerais pas vous amener à vous fâcher. Mais je–j’ai eu à consacrer ces soirées pour enfoncer cela en vous, pour vous faire savoir que l’église est dans une condition horrible. Certainement. Notre zèle, nous sommes lents, vous savez, et mous, comme on dirait. Dieu ne veut pas que nous soyons comme cela. Il veut que nous… Je pense à ceci : Ne me dites pas en poésie mélancolique,
Que la vie n’est qu’un rêve dénué de sens !
Et que l’âme qui sommeille est morte,
Et les choses ne sont pas ce qu’elles semblent être.
Oui, la vie est réelle ! Et la vie est solennelle !
Et la tombe n’en est pas le but.
J’aime un certain vers de ce psaume de la vie :
La vie de tous les grands hommes nous rappelle
Que nous pouvons rendre notre vie sublime,
Et en nous séparant, laisser derrière nous,
Des empreintes de pas sur le sable du temps.
Des empreintes de pas que peut-être un autre frère
Naufragé et désespéré,
Naviguant sur l’océan sombre de la vie,
Puisse reprendre courage.

77 Combien d’ivrognes verront les empruntes d’un ivrogne converti et qui mène une vie sainte et pieuse ? Combien de femmes aimeraient tenir ferme en voyant une femme royale se tenir là, habillée comme une dame et agir comme une dame, fréquenter l’église, tout son coeur abandonné à Dieu ? C’est alors que vous êtes scellé. C’est alors que vous êtes marqué. Tout le monde vous connaît.
Vous êtes le sel de la terre, mais si le sel a perdu sa saveur, il ne sert plus à rien, ça sera jeté, foulé au pied par l’homme.

78 « Ô Dieu ! que l’Eglise pentecôtiste vive ! C’est ma prière. Que Dieu nous amène à un niveau. J’aurais souhaité qu’Il le fasse ici même, ce soir. J’aurais souhaité qu’Il prenne ce groupe ici présent ce soir et qu’Il nous adopte, qu’Il nous adopte comme Ses fils et Ses filles. Nous sommes Ses fils et Ses filles par naissance, mais qu’Il nous adopte comme Ses fils et Ses filles. Quelle puissante réunion ça serait ! Comme Dieu placerait des dons dans cette église ici même ce soir qui pourrait… Eh bien, d’ici demain après-midi, il y aurait quelque chose… Tout le monde ici saurait que quelque chose est en cours dans cette salle de classe ici. Ça se ferait certainement. Les gens le sauraient, parce que l’Esprit de Dieu serait en train de vivre parmi les gens.
Oh ! Combien j’aimerais faire cela ! N’aimeriez-vous pas cela, vous tous ? Ne vous fâchez pas contre moi du fait que j’ai été très dur à ce sujet. Mais, comme je l’ai toujours dit (mon frère ici dit qu’il est charpentier), si vous n’enfoncez pas profondément un clou, il ne tiendra pas. Cela sera simplement fragile. Ainsi, j’espère que cela ne sera pas fragile. J’espère que cela restera bien en place, bien en place. Et accrochez-vous-y bien de deux mains.

79 Cela me rappelle, qu’il y a des années, j’avais l’habitude de monter dans le Colorado au début de la saison de chasse. J’aime chasser l’élan et la biche. Je prenais mes vacances. Et un jour, j’ai vu là une scène que je n’ai jamais oubliée. J’étais… Ça fait plusieurs années, j’étais au bord derrière le Continental Divide. C’est là qu’il y a ce qu’on appelle le Troublesome River. J’avais l’habitude d’exploiter un ranch là, dans le… au branchement de l’est à l’ouest de Troublesome River, et l’association Hereford faisait paître dans la vallée. Si vous arrivez à cultiver une tonne de foin, vous pouvez placer une vache dans le pâturage. Et chaque ranch et découpé… beaucoup de tonnes de foin ; et vous (je pense que c’est pareil pour vous ici en Origon)… vous placez votre vache dans le pâturage.
Et j’avais l’habitude de m’y rendre au moment du rassemblement du bétail, quand on prenait le bétail et qu’on amenait là. Il y avait une clôture démontable pour séparer ce qui appartenait au particulier de celui de l’Etat. Et je m’asseyais là, ma jambe sur le pommeau de la selle, et j’observais le garde alors qu’il se tenait là, observant ce bétail passer.

80 Eh bien, le nôtre était le tripod, et monsieur grimes là avait le diamond bar. Et, oh ! on avait vingt ou trente différents exploitants de ranch qui faisaient passer leur bétail en courant.
Eh bien, j’ai remarqué que ces exploitants de ranch ne faisaient pas beaucoup attention à la marque qui se trouvait sur la vache. Savez-vous ce qu’ils regardaient ? Ils regardaient l’étiquette de sang à l’oreille. Voyez ? Il fallait être un authentique Hereford, sinon on ne pouvait pas aller dans ce pâturage.
Et je pense que c’est ce que Dieu fera au jour du Jugement. Il ne va pas se soucier de savoir si l’on est membre des–des Assemblées, ou de l’Eglise de Dieu, ou membre de n’importe quoi. Il va rechercher cette étiquette de sang, frère. Si cela est là, vous entrerez. Sinon, peu m’importe la marque que vous portez, vous serez rejeté. C’est tout.

81 Alors, un jour là, là loin dans la montagne, cela avait… le vieux garde et moi étions de très bons amis, de bons chasseurs. Et il a pris un cheval… on est allé sur l’embranchement ouest. Et j’étais là sur l’embranchement est, ce qu’on appel le Corral Peaks. Et il n’y avait pas encore de neige là et… ou il n’y en avait pas assez pour que ça reste. C’était tôt. Et la tempête de neige n’était pas encore venue, alors les animaux étaient là-haut.
Alors, j’ai attaché mon cheval et j’ai effectué un déplacement d’une journée tout près de la limite des arbres. Et alors, l’un de ces orages d’automne, d’octobre, a éclaté. Et alors peut-être qu’il pleuvra aussi fort que possible, ensuite il tombera de la neige fondue, puis de la neige, ensuite le soleil apparaît, ensuite de nouveau la pluie. (Vous savez comment ça se passe en automne.) Et il y a eu un orage. Et j’étais là très haut, à la limite des arbres. Et c’était trop sec pour retrouver les traces des animaux.

82 Alors, j’étais… j’étais derrière un arbre et j’étais moi-même juste, on dirait accroupi derrière un arbre comme ceci (Si ce n’est pas une expression horrible). Mais je me tenais derrière l’arbre pour déposer mon fusil. L’orage était passé. Et après que l’orage était passé, il faisait frais pendant que l’orage passait. Et il a plu très abondamment. Et après l’orage, je me tenais là, pensant à Dieu.
Je me suis dit : «Ô Dieu ! comme Tu es merveilleux ! » Je vois toujours Dieu dans la nature. C’est là que vous Le voyez. Je me suis dit : « Tu es si merveilleux, Seigneur. Oh ! j’aurais souhaité que Tu descendes vers moi et que Tu me ramènes à la Maison à partir d’ici. » Je me suis dit : « Que… »
A ma mort, qu’on dise sur moi la prière des Indiens à ma mort : « Seigneur Dieu, Glorieux Père de l’Esprit, puisse-t-Il longer le long sentier des gibiers et qu’Il rencontre Ses bien-aimés de l’autre côté. »
Je me suis dit : « Oui, Seigneur, laisse-moi aller vers un tel pays en quittant ce monde. »

83 Et, alors que je me tenais là, l’orage s’est arrêté. Et j’étais en train de méditer profondément, puis je me suis levé, j’ai regardé tout autour. Il m’est arrivé de remarquer, alors que je regardais là loin vers l’ouest, vers l’Oregon de ce côté-ci, et des fissures dans des montagnes, qu’il ne faisait tard dans l’après-midi. Le soleil passait par là, on dirait, un très gros oeil de Dieu, dirait-on : « Ses yeux sont sur le passereau. »
Je me suis dit : « Ô Dieu, Te voilà dans le coucher du soleil ! »
Et alors, j’ai regardé et, là où la–la pluie avait gelé sur l’arbre toujours ouvert, là s’était formé un arc-en-ciel qui avait apparu dans la vallée. Là loin au sommet de la montagne, un vieil ours gris a hurlé. Et sa compagne a répondu là vers le bas. Le vieil élan mâle s’est mis à beugler. Il s’était perdu pendant l’orage comme cela. Vous parlez de la profondeur qui appelle la profondeur ! Oh ! la la ! je me suis dit : «Pourquoi devrais-je donc quitter pareil endroit ? Pour moi, c’est chez moi. Je souhaiterais pouvoir rester ici pour toujours. »

84 Je m’étais senti comme Pierre : « Construisons trois tabernacles, et restons simplement ici. C’est ici la demeure. » J’ai entendu Dieu dans le cri de cet ours, appelant sa compagne. Je me suis dit : « Oui, ô Dieu, c’est Ton appel à mon endroit. J’ai entendu de même l’élan, j’ai vu l’arc-en-ciel apparaître, et je me suis dit : ‘L’arc-en-ciel signifie l’alliance. Tu es l’Alpha et l’Oméga, le Commencement et la Fin, les deux bouts de l’arc-en-ciel, Celui qui était et qui est venu, la Racine et le Rejeton de David, l’Etoile du matin, le Lys de la vallée, la Rose de Saron. » Oh ! la la ! Tout ce qu’Il était…
Et je me suis dit : «Dans l’arc-en-ciel, l’alliance, tel qu’Il apparaît dans Apocalypse 1, là Il avait l’aspect de l’arc-en-ciel, le Premier et le Dernier. De Benjamin à… de Ruben à Benjamin, le Premier et le Dernier, et tout… » Cela… Les Ecritures ne faisaient que se déverser. Je me suis dit : «Ô Dieu, que Tu es si glorieux ! Que Tu es si grand ! »

85 Je me suis mis à marcher d’un pas lourd, tournant autour de l’arbre, aussi vite que possible, de toutes mes forces, en criant : « Alléluia ! Alléluia ! Alléluia ! Alléluia ! » Tournant simplement comme ça. Je me suis arrêté et j’ai dit : « Ô Dieu, que Tu es grand ! Alléluia ! Alléluia ! Alléluia ! » Oh ! j’étais là comme toute l’armée du salut. Je passais un bon temps. Je ne faisais pas cas de qui que ce soit d’autre. Eh bien, j’étais à trente cinq, quarante miles [cinquante six km], [64 km] loin de la civilisation. Je criais à Dieu.
Ne croyez-vous pas qu’un baptiste crie ? Vous auriez dû m’entendre. Je tournais donc tout autour de cet endroit-là de toutes mes forces en criant des louanges de Dieu. Je me suis dit : « Oh ! comme c’est merveilleux ! Combien j’aimerais rester ici, Seigneur ! Oh ! Si je n’avais pas une autre campagne, je resterais simplement ici avec Toi, jusqu’à ce que Tu viennes me prendre. Oh ! Comme c’est merveilleux ! »

86 Mais, juste comme il en était pour Pierre et les autres, en ce jour-là, au bas de la montagne, se trouvait un jeune garçon malade à guérir. Je savais donc qu’il me fallait retourner dans quelques jours. Et je me tenais là. Et tout d’un coup, un petit drôle d’écureuil de pin… (je ne sais pas si vous en avez ici ou pas)… Oh ! C’est un–un policier en tenue bleue dans le bois, c’est la bête la plus bruyante que j’aie jamais entendue, elle sautillait sur… Il y avait là un arbre abattu depuis longtemps, et elle sautait sur la souche et s’est mis à faire : Chatte, chatte, chatte. Chatte, chatte, chatte. Chatte, chatte, chatte.
Et je me suis dit : « Qu’est-ce qui t’agite tant, petit animal ? Eh bien, tu n’es pas trop grand pour faire quoi que ce soit. Qu’est-ce qui te fait donc crier ? » J’ai dit : « Oh ! Pourquoi es-tu tant agité ? Oh ! t’ai-je effrayé ? Si tu n’as pas aimé cela, observe un peu ceci. Laisse-moi te montrer comment je peux vraiment le faire. » Alors, j’ai de nouveau tourné autour de l’arbre. Je me suis dit : « Comment trouves-tu cela ? » J’ai dit : « Oh ! la la ! notre Créateur est merveilleux. Tu devrais Le louer. » Mais j’ai remarqué qu’il ne me regardait pas. Il inclinait sa petite tête de côté, et cet oeil-là ressortait sur sa joue, vous savez, en regardant vers le bas comme ça.

87 Et, peu après, de là vint en rampant… Le vent avait forcé un grand aigle brun à descendre. Oh ! c’est un bel oiseau. J’aime un aigle. Et il a sauté sur cela et je me suis dit : « Oh ! c’était ça ! Oui, oui. C’est pour cela que tu faisais des histoires. Tu avais peur de cet aigle-là. »
Ce grand aigle a sauté là et, oh ! quel immense oiseau ! Ses gros yeux gris battant… Et je me suis dit : « Seigneur, pourquoi–pourquoi as-Tu détourné mon attention de l’arc-en-ciel, du loup, et de tout ceci, rien que pour–pour ceci ici ? Eh bien, qu’y a-t-il de divin dans cet aigle-là ? » Et je me suis dit : « Je ne vois rien de divin dans ce petit écureuil drôle et je ne vois rien de divin dans cet aigle. Qu’y a-t-il de si divin en lui ? »

88 Et je me suis mis à observer. Je me suis dit … Je l’ai observé ; j’ai dit : « Sais-tu que je pourrais te tirer dessus ? » J’ai dit : « Voici mon fusil ici ; je peux tirer sur toi. » Il était mieux avisé que ça. Cela ne l’a pas du tout dérangé. Je me suis dit : « N’as-tu pas peur de moi ? As-tu eu peur du fait que j’ai crié comme cela ? C’était notre Créateur. Je ne fais que Le louer. Tu le devrais, toi aussi. »
Alors, juste je… Si quelqu’un était entré dans le bois, il aurait pensé qu’il y avait un fou par là. Mais cela m’importait peu. Je passais un bon moment. J’adorais le Seigneur. C’est ça le problème avec vous, lorsque vous devenez trop empesé et que vous avez trop peur. Nous avons besoin de Dieu. Il nous faut reconnaître qu’il n’y a personne ici à part Dieu et moi ; C’est tout. C’est tout. Et c’est vrai. Nous nous mettons à nous poser des questions : « Que dira de moi le voisin. ? » Eh bien, vivez correctement, et le voisin saura ce qui se passe après tout, lorsqu’il vous fréquentera.

89 Ainsi donc, j’ai suivi ce petit écureuil drôle, vous savez. Et je l’ai observé là. Et cet aigle… Je me suis dit : « Qu’est-ce qui te rend si–si sûr de toi ?»
Je me suis mis à l’observer. Et il a bougé ses grandes ailes, vous savez, ses plumes, il les a hérissées comme cela, vous savez, essayant un peu de les arranger. Je me suis dit : « Je vois. Oui, oui. Tu as confiance dans ces ailes. Tu sais qu’avant que je puisse mettre ma main sur ce fusil-là et que je le place à l’épaule, tu seras dans cet arbre-là et je ne te verrai même plus jamais. » Voyez ?
Et je me suis dit : « Si tu peux avoir une si grande confiance dans ces ailes (en effet, Dieu t’a donné ces ailes pour échapper au danger), à combien plus forte raison l’Eglise du Dieu devait-elle avoir confiance dans la Puissance de Dieu qui peut la faire échapper aux maladies, aux affections, aux troubles, à la mort et à l’enfer, fuir auprès de Dieu un jour, dans les bras du Seigneur Jésus » Juste… je me suis dit : « Il–il continue à ressentir. Tant qu’il peut sentir ses ailes en état de voler, il est tout en ordre. Il savait où il se tenait. »

90 Et pourtant, le Saint-Esprit peut descendre sur une église, et les gens vont repousser ça une fois de plus : « Oh ! je ne sais pas. Si vous priez pour moi une fois de plus, peut-être que ça ira. » Voyez ? C’est juste… Oh ! la la ! C’est horrible. Oui, cela… Je l’ai observé là pendant un instant. Je vais vous dire ce qui est arrivé à cet oiseau. Je l’ai observé pendant un instant, je l’ai regardé là et je me suis dit : « Oh ! je t’apprécie. Je Te vois, ô Dieu, dans cet aigle-là. »
Ainsi donc, peu après, il n’avait pas peur de moi, il a compris que je–je–je–je l’appréciais. J’apprécie n’importe quoi qui a une – qui a une colonne vertébrale. Je déteste voir une personne venir à l’église et juste, oh ! toutes les louanges et tout, retourner et avoir honte de témoigner dans la rue, avoir honte de réclamer les bénédictions pour les repas qu’il va prendre dans un restaurant, ou… Oh ! la la ! Un lâche, Dieu ne peut pas utiliser un lâche ; Il veut des hommes. Il veut ôter ces bréchets et placer une colonne vertébrale là. C’est comme le vieux Buddy Robinson disait : « Seigneur, donnes-moi une colonne vertébrale de la taille d’une scie. Remplis le pignon de mon âme de Ta connaissance et aide-moi à combattre le diable tant que j’ai une dent, et après, que je le coince avec les gencives… jusqu’à ma mort. » C’est ça donc le genre de témoignage que nous devrions tous avoir. Cela… Vous souvenez-vous de Buddy Robinson, beaucoup parmi vous, les anciens frères nazaréens ?

91 Eh bien, je–j’ai observé ce vieil aigle, je me suis dit : « Eh bien, tu sais, tu m’es vraiment un oiseau favori. Je–je t’apprécie beaucoup. J’ai prêché plusieurs fois à ton sujet. » Et j’ai dit : « Je–je t’apprécie vraiment beaucoup. » Et Il était fatigué d’entendre ce vieil écureuil de pin faire : chatte, chatte, chatte, chatte, chatte, chatte. C’est comme s’il allait le tailler en pièces. Eh bien, il ne pouvait rien faire, il était trop petit. Il en avait marre. Alors, il a tout simplement fait un grand bond, il a battu deux fois environ ses ailes, et alors j’ai pleuré.
Je me tenais là, les larmes coulant sur mes joues alors que j’observais cet aigle. Oh ! comme Dieu a dû le placer là pour un but ! Il n’a plus jamais battu ses ailes. Il est tout simplement monté au-dessus de l’arbre, environ deux fois, et puis il savait bien comment disposer ses ailes dans ce vent-là. Et à chaque coup de vent, il allait un peu plus haut, un peu plus haut, un peu plus haut jusqu’à ce qu’à ne devenir qu’un petit point.

92 Il a laissé ce drôle petit écureuil de pin lié à la terre, perché là, faisant : « Chatte, chatte, chatte. Les jours des miracles sont passés. Le Saint-Esprit n’existe pas. Tout cela…?… Ce parler en langues, c’est entièrement faux. La Pentecôte n’existe pas. Cela a existé là très loin il y a longtemps. » Il savait bien comment disposer ses ailes à la puissance du vent. Combien l’église devrait savoir comment disposer sa foi à la puissance de Dieu, non pas sauter d’une église à une autre, mais chevaucher sur la gloire de Dieu jusqu’à ce que vous ayez dépassé là où vous entendrez ceci : « Les jours des miracles sont passés. Le Saint-Esprit n’existe pas. » Un non-sens !

93 Qu’en pensez-vous, madame ? Croyez-vous que c’est la vérité ? Croyez-vous cela aussi, soeur ? Si vous le croyez, vous pouvez vous envoler loin de ce brancard ce soir, si vous le voulez.
Ce n’est pas juste aller à telle autre réunion, aller à telle autre, demander à tel de prier pour vous, ou à tel autre de prier pour… Qu’un certain prédicateur, un certain évangéliste… : Disposez simplement vos ailes. Disposez votre foi : « Je ne serai pas ébranlé. » Alléluia ! Et chaque fois que le Saint-Esprit vient, naviguez là-dessus ; allez davantage plus haut.
C’est ça. Croyez-vous cela de tout votre coeur ? Si vous le croyez, frère, sachez simplement comment disposer vos ailes. Dieu l’a promis ; Dieu ne peut pas mentir ; Dieu est toute la vérité. Si je pouvais vous guérir, je le ferais. Je ne peux guérir personne. Je ne crois pas qu’il y ait quelqu’un qui puisse le faire. Mais c’est vous-même, vous, vous-même, qui avez la foi en Dieu. Le Saint-Esprit ne fait que se déverser en flot dans cette salle ce soir (Croyez-vous cela ? Assurément. ), réprimandant et châtiant même son église et la purifiant. C’est ce que Dieu veut faire.

94 Les anciens batteurs d’ors… Savez-vous comment il reconnaissait que c’était du très bon or pur ? Il prenait cet or là, et le battait, le battait, le retournait, et le battait jusqu’à le dépouiller de toute la scorie à force de battre. Savez-vous comment ils savaient qu’ils avaient ôté toute la scorie ? C’est quand ils voyaient leur propre reflet là-dedans, alors ils reconnaissaient que toutes les pyrites et toutes les autres matières en étaient enlevées. Toute la pierre et les matières en étaient ôtées. C’était de l’or pure, quand le batteur arrivait avoir son reflet.
C’est ainsi que Jésus s’y prend avec Son Eglise. Il la bat, la tourne, la bat, la tourne, la bat. Comment un prédicateur ose-t-il être assez efféminé pour ne pas proclamer la Parole de Dieu et dire aux hommes et aux femmes qu’ils vivent mal ? Leur dire que c’est mauvais de porter des habits immoraux, c’est mauvais de fumer la cigarette, c’est mauvais de rester à la maison et de ne pas aller à l’église, c’est mauvais de jouer aux jeux d’argent, de faire de course dans des voitures et de faire des histoires comme l’église le fait aujourd’hui, jouer à la loterie et autres. Que Dieu me préserve d’en arriver à faire cela. Absolument pas.
Battez cette chose-là jusqu’à ce que… Jésus bat cela avec le Saint-Esprit jusqu’à voir Son propre reflet là-dedans. Alors, vous pourrez voir les oeuvres de Christ être accomplies dans l’Eglise ; alors Elle est prête pour l’Enlèvement. L’or pur… Croyez-vous cela, vous tous ?

95 Très bien, combien de malades y a-t-il ici ? Levez la main. Vous avez dit que vous étiez des croyants, n’est-ce pas ? Très bien, je vais vous demandez de faire quelque chose. Vous–vous, les deux pasteurs, j’aimerais bien que vous descendiez vers cette civière-ci. Vous, les deux pasteurs, j’aimerais que vous alliez à cette civière-là. Je vais vous montrer qu’il ne s’agit pas des hommes. Amen. [Espace vide sur la bande – N.D.E.]
Maintenant, ces hommes croient. Ces autres aussi, mais j’ai choisi ces deux-là. Le témoignage se fait par deux. Très bien. Combien croient parmi le reste d’entre vous maintenant ? Très bien. Eh bien, la Parole de Dieu est-Elle vraie ? Assurément. Elle est vraie. Maintenant, si… La prière de la foi sauvera le malade. Est-ce vrai ? Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru. Est-ce vrai ? Maintenant, si cela n’est pas vrai, alors vous n’êtes pas sauvés. C’est le même Dieu qui a dit cela. Voyez-vous ? Donc, vous n’êtes pas sauvé, il n’y a pas de cieux, il n’y aura pas–il n’y aura pas d’au-delà, si ce n’est pas vrai.
« Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris. » Maintenant, tout celui qui est un croyant… Il n’a pas été dit : « Voici les signes qui accompagneront les prédicateurs. « Voici les signes qui accompagneront (qui que ce soit) qui auront cru : Ils imposeront les mains aux malades, el les malades seront guéris. »

96 Vous attendez qu’on prie pour l’enfant, n’est-ce pas, soeur ? Le bébé est malade ou quelque chose comme cela, voulez-vous qu’ont prie pour lui ? L’enfant est gravement malade. Etes-vous prédicateur, frère ? Très bien, allez imposer la main à ce petit enfant aux cheveux roux qui est là-bas. Je regarde tout autour pour voir si je peux voir quelqu’un d’autre qui aimerait qu’on lui impose la main.
Très bien, eh bien généralement nous faisons le discernement. Et nous pouvons avoir cela aussi toute suite. Oh ! assurément, certainement ! C’est bien–c’est bien en ordre, si–si–si nous–si nous croyons cela. Mais il vous faut croire cela : « Si tu peux croire, tout est possible. »

97 Eh bien, rappelez-vous que si nous priions et demandions à Dieu sincèrement, cette église-ci… Maintenant, nous formons une unité ; nous sommes ensemble. Si nous demandons sincèrement à Dieu, alors Dieu est tenu de prendre soin de ce que nous–ce que nous avons demandé. Est-ce vrai ?
« Si vous demandez quoi ce soit en Mon Nom, Je le ferai. » Est-ce vrai ? Attendez donc. Est-ce la vérité ? Assurément. Je croirai cela de tout mon coeur. Je l’ai déjà fait. Il y a trente-un ans que j’attends ce… Saint Jean 5:24, si vous voulez le noter, pensez simplement à une poignée ou à deux douzaines d’oeufs. Voyez ? Saint Jean 5.24 : « Celui qui écoute Ma Parole et qui croit à Celui qui M’a envoyé a la Vie Eternelle, il ne passera en jugement mais il est passé de la mort à la Vie. »

98 Je crois cela. Je… Quand j’étais jeune garçon, je suis devenu prédicateur, alors que j’étais un jeune garçon. J’ai prêché depuis lors. J’ai donné ma vie pour l’Evangile. J’aurais souhaité avoir dix mille vies à donner pour Cela. C’est vraiment merveilleux. J’apprécie tout cela. Eh bien, vous pouvez… Vous… Si ce n’est pas vrai, alors je… Si ce n’est pas vrai, alors cet autre n’est pas vrai. Si Ceci n’est pas vrai, alors cela n’est pas vrai. Si c’est Ici ce que, alors ce que est Ici. Voyez ? Nous sommes–nous sommes–nous sommes donc prêts. Etes-vous prêts pour la prière ?
Très bien, maintenant, tout le monde ici présent, j’aimerais que vous imposiez les mains à quelqu’un à côtés de vous. Et, frères, j’aimerai que l’un soit au pied et l’autre à la tête de ces brancards-ci, que vous imposiez les mains à cette petite… à ce petit garçon-là, à ces gens-là. Maintenant, levons-nous.

99 Oh ! la la ! J’aime vraiment ce genre de moment. Juste quelque chose. Tout le monde à le souffle coupé on dirait : « Qu’est-ce qui va se passer ? » Observez ce qui se passe. Si seulement vous tournez… Déployez simplement votre foi maintenant. Laissez simplement votre foi descendre et dites : «Cette soeur va être guéri. Celui-ci va être guéri. Cet homme, cette femme-ci, celui-ci, celui-là, celui-là, et cet autre, ils vont tous être guéris. Ils vont être guéris. Ça sera la fin de cette chose. Demain, il y aura un très grand changement dans les gens. Eh bien ! oh ! la la ! ça sera merveilleux. » Ne croyez-vous pas cela ?
Que sommes-nous ? L’Eglise de Dieu. Comment savons-nous maintenant que Dieu ne va pas nous adopter nous tous ce soir pendant que nous faisons ceci ? Nous sommes en train d’obéir à Ses commandements.
Maintenant, que chacun de vous, juste comme c’est… comme c’était votre… Ne priez pas pour vous-même maintenant. Priez pour la personne à qui votre… qui vous a imposé la–la main. Maintenant, inclinons la tête, là tout le monde, les mains les uns sur les autres. J’aimerais que, vous tous, vous répétiez cette prière après moi.

100 Ô Dieu Tout-Puissant, créateur des cieux et de la terre, Auteur de la Vie Eternelle, Donateur de tous dons excellents, mon Père, accorde-moi la foi pour cette personne à laquelle j’impose les mains. Laisse-moi croire de tout mon coeur que cette personne va être guérie par Ta Puissance. Si j’ai péché, si je n’ai pas cru en Toi de n’importe quelle manière, pardonne-moi. Je Te rendrai toute gloire et toute la louange. Je Te promets ceci au Nom de Jésus. Amen.
Maintenant, gardez vos têtes inclinées. Maintenant, vous savez ce que vous avez dit. Maintenant, vous… c’est vous qui avez dit cela. Maintenant, c’est la–la prière que Dieu a fait passer par vos lèvres pour quelqu’un. Souvenez-vous donc, cette autre personne a offert la même prière pour vous. Maintenant, enfermez-vous avec Dieu. Il n’y a là personne à part Dieu et vous maintenant. Rien que par la foi, ressentez cette vertu de Dieu venir pour descendre dans ce corps malade. Le Saint-Esprit, vous l’avez senti il y a quelques instants. Ressentez-vous maintenant même ? Cette action, ce sentiment doux qui vous traverse, chargeant votre corps, c’est Sa puissance de guérison.

101 Ô Dieu, Tu es prêt. Grand Jéhovah Tu es le Dieu Eternel. Envoi Ton Saint-Esprit maintenant, Seigneur. Que chaque personne présente soit remplie de Ta Puissance, au point qu’elle ira d’une main à une autre, d’un endroit à un autre, jusqu’à ce que tous les malades soient guéris. Alors ils reconnaîtront que la guérison ne vient pas d’un seul homme, que cela appartient à Dieu. Ils prient les uns pour les autres.
La prière de la foi sauvera le malade. Dieu les relèvera. S’ils ont commis un quelconque péché, que cela leur soit pardonné. Accorde-le, Seigneur. Exauce notre prière. Je prie pour eux tous. Je prie pour mes frères prédicateurs, et tout celui qui a imposé la main à quelqu’un d’autres, que le Saint-Esprit soit tellement réel pour eux qu’ils pourront ressentir la Puissance de Dieu. Cela leur donnera tellement de courage que ceci deviendra l’heure de notre adoption pour ce groupe de gens, qu’ils seront adoptés par la puissance, dans le domaine du Seigneur Jésus-Christ, et que la puissance de Dieu puisse déferler sur tout le monde maintenant, et que chacun d’eux soit guéri.

102 Oh ! Tu es proche, Seigneur. Tu es ici. Je le sais sans l’ombre d’un doute que Tu es ici, et Ta puissance est en train d’agir maintenant. Ce que Tu as béni sera béni. Ce que Tu dis sera accompli. Ce que Tu as placé dans leur coeur sera comme tel. Qu’il en soit ainsi, Seigneur.
Nous attaquons Satan. Toi, mauvais esprit, toi qui es en train d’incriminer, toi la puissance maléfique qui as lié ses gens, toi, qui as fait cette chose mauvaise, tu as perdu la bataille. Jésus-Christ est mort. Oui, Il est ressuscité le troisième jour et Il t’a dépouillé de chaque droit légitime que tu avais. Tu n’es qu’un bluffeur, et nous repoussons ta main de cela ce soir, Satan. Toi mauvais esprit, lâche ses gens. Nous t’adjurons, au Nom de Jésus-Christ, que tout le doute soit ôté de ses gens maintenant même, et que le Saint-Esprit entre dans leur corps et qu’Il le libère chacun de la maladie, des afflictions, des tourments, des afflictions et de puissances maléfiques. Oh ! Satan, tu es vaincu. Au Nom de Jésus, tu es vaincu. Tu es perdu. Tu es… tu n’es qu’un bluffeur, et nous avons repoussé ta main. Sors, nous te disons, nous t’ordonnons au Nom de Jésus de quitter cet auditoire. Et que tous les malades, que tous les affligés soient rétablis pour la Gloire de Dieu. Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

103 Je peux, je vais, je crois vraiment.
Je peux, je vais, je crois vraiment
Que Jésus me guérit maintenant. Le Grand Médecin est ici maintenant,
Le compatissant Jésus,
Réconforte les coeurs brisés
Pas un autre Nom que Celui de Jésus. Si vous n’arrivez pas à bouger le doigt, bougez-le maintenant. Si vous ne pouvez pas entendre d’une oreille, placez votre doigt dans l’autre oreille. Peu importe ce que vous êtes, votre situation ne s’améliorera jamais à moins que vous exerciez votre foi. Accordez à Dieu une possibilité maintenant. Accordez à Dieu une possibilité de faire quelque chose pour vous. La prière de la foi a été offerte, les mains vous ont été imposées. Et maintenant, par le commandement du Seigneur Jésus, j’ordonne que le diable vous quitte et que, vous tous, vous soyez rétablis. Amen. Croyez-vous cela ?

104 Que tout celui qui croit cela se mette debout et accepte sa guérison maintenant au Nom du Seigneur Jésus. Amen. C’est ça. Alléluia ! C’est ça. Ne doutez pas. Levez-vous directement. Amen. Gloire au Seigneur. Vous pouvez recevoir…?… être rétablie aussi. Ne doutez pas. Sortez-en directement et soyez libéré. Gloire au Seigneur ! C’est bien. Amen. Levons maintenant les mains et louons Dieu, tout le monde. Vous êtes guéris…?… N’êtes-vous pas guéri ? Alléluia

E-1 Thank you very much. May be seated. So glad to be here at the church again tonight, where we... The church is not exactly a church building, but a church is where the people have gathered at. And we are trusting to the Lord God that He will give us of His great manifold blessings tonight. And...
So I was thinking at the--in--yesterday on having ten days of service, and I see they begin to bring the sick back out again. Now, how would many would like to have a healing service tomorrow night? Would you be interested in another healing...? That's fine. All right, then we'll have the boys to give out the prayer cards early tomorrow afternoon or tomorrow evening, rather, about... What time do you start? Seven o'clock is when you open up. About seven o'clock tomorrow afternoon...
And then see how many of the people can get out now for the prayer service for the sick, and we'll do everything we can to pray for every person that we know how to pray for, or can pray for.

E-2 And now, last evening we were speaking on discipline in the church. And I think, if we could just get the church in a real spiritual attitude, then there will be a--a revival really and it'll be so much better for our prayers for the sick. As long as our--our--our conditions are slumping, then we--we just don't seem to pick it up like we should. But when everybody is just prayed up, and keyed high, and a great expectations, I've walked to the platform, and many times, be five and six, seven thousand people and not be one feeble person left just as soon as you walked out on the platform. Every one get up out of wheelchairs, and cots, and stretchers, and everything, walk right away, because they just... You're under such expectations.
Now, that was in the days of the early beginning of the ministry before there was anyone else on the field. And it just... It had been kind of let down for a while. And so then, everybody was... It was new, and the people were just expecting anything. Now, if you'd have the same expectations, you get the same results. You see?

E-3 Because it's God that heals the sick. See? A--a man could not heal the sick, because it doesn't lay within a man's power to heal sick people. Doesn't lay within a doctor's power to heal sick people. A doctor does not heal the sick. He only gives aid to the sick. God heals all the sickness. See, see? A--a doctor can set your arm if you broke it, or sew up a place if you've cut it, or move a tooth if it's bad, or appendix out, but he cannot heal the place it come out of. Healing is--is--is multiplication of cells that grows and--and mends. And it's life does that. And God is Life. And so, that--that's how healing is done. It's through the grace and mercies of God.
And the human body is so fixed, if you would... God knew that we were going to have accidents, and knowed that we'd be cut on, and so forth. I was told some time ago by a physician, I believe it was, that this new operation they have for the heart where they put those plastic valves in the heart when they've been eat out like with rheumatic fever, that I don't believe there's another place in your body that they could do that, just on that place that that plastic valve would cover over by the rest of the artery in the heart, that would take a hold like that and hold it. Other places in the body would push it right off. See, God knowed that that operation would be necessary.

E-4 If you'd cut your hand, cut the arteries in two... And if, on a water pipe, if you--you stop up a water pipe somewhere in the city, watch. Something's got to blow out somewhere. It'll back up. But God has so arranged it so that that blood will bypass that and go right on just the same. If it wasn't, it'd back to your heart and it'd kill you just in a second. If you ever just cut the least vein, it would kill you just in a second. But God knew that we was going to hurt ourselves and so forth, so He--He prepared our body for that purpose.
So now, we--we want to know that it's all the goodness of God. And as our gracious brother Oral Roberts has well placed it, "God is a good God." He certainly is. And now, we know He's a good God, but we don't want to depend too much on that. Remember, He's a God of justice too. Because His holiness makes Him justice, and His laws must be met, His requirements. And so then, if He is a good God, He has to be good.

E-5 Many times we get mixed up on what goodness is. We get mixed up on what sympathy is, compassion. Watch this just a moment for compassion. How many believes that Jesus Christ was compassion? Why, certainly He was.
Now, He went down to the pool of Bethesda, and there laid multitudes. It takes two thousand to make one multitude. So there was multitudes of people laying there, lame, blind, halt, withered, waiting for the moving of the water. And Jesus looked around through that multitudes of people until He found a man that was, well, he wasn't crippled. He said, "When I'm going down to the pool, somebody steps in ahead of me."
He... His disease, he'd had it for thirty-eight years; it wasn't going to kill him. It was retarded, perhaps TB, or prostate trouble, or something. And he was laying on a pallet. And Jesus made him whole, and walked away, and left that great mass of people withered, and halt, and lame, and blind (Is that right?), and yet had compassion, a compassionate Saviour.

E-6 Did you notice what He said when they asked Him about it in the 19th verse? He said, "Verily, verily, I say unto you, the Son can do nothing in Himself, but what He sees the Father doing, that doeth the Son likewise."
Compassionate is to do the will of God. And that's what real Christian compassionate is, is do the will of God. We mix it all up today. We try to put the human element to it.

E-7 Like in love, we try to use love, God's love, like we do human love. You cannot fall in love with God like you do your wife. You cannot fall in love with God like you do your husband, or your girlfriend, or boyfriend. It's two different loves altogether. One... Even in the Greek words are different. One of them's called Phileo; that's the love you have for your wife. That kind of love would make you kill a man over--jealous... But the Agapao love, which is the godly love, instead of killing the man, it'd make you pray for his sinful soul. That's right. That's how much difference it is.
And we get the human element mixed up with the Christian, godly element, and then we just get a mess out of it. Because we only know by inches, feet, miles, and so forth, by ounces, and pounds and so forth; that's all we know. We're time people. God's eternal; He has no inches, no miles, no yesterday, nor tomorrow. It's all eternity with Him. And we try to bring God's great infinite mind down to our little finite mind. And, oh, we just get mixed up. So the best thing in doing, is reading His Word; and remember that His Word will not contradict Itself.

E-8 I've been in the ministry thirty-one years, and I've offered any kind of a year's wages for anyone that can show me a Scripture that contradicts the other one that cannot be straightened by the Word of God. That's right. When people tell you the Word contradicts Itself, you tell them they don't know what they're speaking of.
God's wrote it in riddles and parables, so that He could hide it from the eyes of the wise and prudent and reveal it to babes such as would learn. Jesus thanked the Father for doing that. Is that right? Because you don't know it like reading a newspaper; it's a spiritual revelation. And it's revealed to them who are interested in learning it.

E-9 Now, you'll never learn it by school; you'll never learn it by theology; it's got to be known by a revelation. Because the entire Bible, and the--and the whole plan of salvation, and everything in the Bible, and salvation is based upon a revelation of Jesus Christ. Did you know that?
When they came off the mount, He said, "Who does man say I the Son of man am?"
Some of them said, "You're Elijah, Moses, and the prophets, and so forth."
He said, "But Who say you that I am?"
And Peter said, "Thou art the Christ, the Son of the living God."
He said, "Blessed art thou, son, Simon, son of Jonas, for flesh and blood has not revealed this to you, but My Father, which is in heaven, has revealed this to you. And upon this rock I'll build My church, and the gates of hell cannot prevail against it."

E-10 Now, the Roman Catholic church says that He was speaking of Peter, means "little rock." If that's so, He backslid right immediately after that. So, you see what kind of a church you'd be in.
So then, the Protestant church said He built it upon Himself. Now, if you'll notice the Word, it was not upon Himself, the rock. No, it was up on the spiritual revelation of Himself that was given to Peter.
The same thing that took place in Eden. How did Adam... How did--did Abel know that it was a lamb in the stead of fruit of the field? Spiritual revelation. See? It's always been spiritual revelation.
"Upon this rock I'll build My Church, and the gates of hell cannot prevail against it."
Oh, let me say this tonight, Christian. There's where so many people are failing to see the--the message of God. There's where so many people are failing to see the truths. The--the Bible becomes a riddle to them.

E-11 Someone told me not long ago, a great man. Oh, he said, "John must've eaten some (I believe) red peppers, something, and had a nightmare on the isle of Patmos."
I said, "Shame on you. That's sacrilegious to say such a thing as that against the Word of God." I said, "It's every bit the true, unadulterated plan of God."
But it's--it's just putting yourself to the Spirit of God and let Him reveal it to you. He will reveal it to babe such as will learn. When we get to a place that we confess that we know nothing, and just let His Spirit work His will through us, then He will teach us. But when we know so much that He can't teach us, then we can get nowhere.

E-12 And I say today, if there ever was a time that this nation ought to be called to prayer, nation over... Not just for one hour... No, not for a--a few moments silence prayer somewhere; it needs a day in and day out, week in and week out prayer meeting, all over the nation, until God answers, and we close up every bootleg joint, take away every tobacco company, did away with all the sin there is, make women put on clothes again, and make men act like gentlemen, and get back to the church an old fashion prayer meetings like we used to have. That's the only way we'll ever going to have peace. And I know they won't do it (See?), because the Bible says they won't do it. And they won't do it.
We'll just have to face the end time. And to you, the church tonight, make yourself ready for you don't know what minute or hour He may appear.
Let us bow our heads now, just before we open up the gracious Word of our Lord to read.

E-13 Truly, our heavenly Father, You know every word and every thought is recorded. And we see, today, and our hearts are zealous of the great Church of the living God, as we see the hour approaching of the coming of the Lord, and know that You have predicted that the church would be lukewarm. You'd spew it from Your mouth, because it was neither hot nor cold. O God, that's why the--the true servant of God, his heart cries out for revival.
We think of the great men a crossing the nation today, putting their whole life into it, all that they have, oh, trying to call to the church to get back. And they're... That's the warning of God. And Father, I pray tonight that in the Name of the Lord Jesus, that You'll send a revival here at Klamath Falls, and throughout this country, that'll be a soul-saving revival that will be a church stirring revival, that all the saints of the living God will start praying and fasting.
For it is written, "If the people that art called by My Name shall assemble themselves together and pray, then I'll hear from heaven."

E-14 Grant it, Lord, tonight that that slumpy, cold, indifferent feeling that people are getting in the church, just knowing that they're coming to church, and that they belong there. God, break up that old, selfish feeling, Lord, and satisfied falsely. We pray that You'll give them the satisfying portion of a rebaptizing of the Holy Spirit and fill their hearts and soul with fire. May there be great healing campaigns and revivals all across the country. May the sick be healed. We look here tonight upon the people that are laying here on stretchers and cots, and those are back in the audience with heart trouble, cancer, Lord, trying to accumulate faith somewhere to be healed. Let them know that You are the Healer of all of our afflictions.

E-15 "Come unto Me, all ye that labor and are heavy-laden; I'll give you rest." Grant it, Lord, tonight. And may the people tonight, feel the unction of the Holy Spirit. May It take a hold of every heart. May it be so clear to us tonight, that there will not be one sinner in our midst or one backslider. May there not be a sick person left, or a feeble person, at the end of this service. Grant it, Father. Bless Thy Word.
Then as we speak to the discipline of the church, Lord, we pray that You'll anoint the words. And may it be found good in Thy sight. For we ask it in Jesus' Name and for His sake. Amen.

E-16 For a text tonight, I want to take just a portion of the 17th chapter of Matthew and a--the last few words of the 5th verse:
This is my beloved son, hear ye him.
And if the Lord willing, I want to use, or draw a context, from them last three words of the 5th verse: "Hear Ye Him." Three words...
Yet, like I said last evening, these are very small texts. But it's all that we need to know. It's the value. If we'll just do as this little text bids us to do, there will not be one disappointed person in this building tonight. Just hear ye Him. Whatever He says do, you do it. And then, if you're sick, hear ye Him. If you're sinful, hear ye Him. If you need something, hear ye Him. He has all that you have need of in this journey. He has it for you waiting to give it to you. The price is already paid. There's no price to pay for it; just hear ye Him. Listen to Him, what He has to say.

E-17 Thinking of small, just that enough Scripture right there, those three words would be enough to send a revival all the way around the world and save every person there is in the world.
Some years ago, I read a little article in a magazine that was advertising, I believe it was, Sinclair gasoline, or some noted brand of gasoline. And they said that one gallon of Sinclair gasoline in a certain type of a machine, if it could be built sturdy enough, would lift the sphinx ten inches off of the ground.
And I thought, "Oh, how the Sinclair company likes to brag on the power of their gasoline, and what a little bit can do a whole lot."
But I thought tonight, that one drop of the Blood of Jesus Christ can lift every sinner that there is out of the miry clay, and set every hospital free from sickness, close up every jail and penitentiary, deliver every insane institution of its diseased people and afflicted, make joy all over the world with one drop of the Blood of the Lord Jesus Christ.

E-18 And then coming to a meeting and choosing a--a little text like this... Remember, I do that with all that's in my heart by prayer, trying to find just what I would think the Holy Spirit would lead to teach, or to talk about.
I've often said, if I could only hold one drop of the literal Blood of our Lord Jesus in a charger, how I would hold it in my hands, and press it to my heart, and cry out, "Oh, Father, I now hold the Blood of the Lord Jesus against my heart." What a thrill, and a joy, and a blessing it would be for me to hold, in a little glass or something, one drop of the Blood of the Lord Jesus.
But you know, in His sight, I've got a greater than that tonight. I've got against my heart tonight, you people, which is a purchase of His Blood. He thought more of you than He did of His own Blood, because He gave it, that He might sanctify you and bring you into His Presence. Oh, it's the small things. It's not the big things that we do; it's the little things that we leave undone.

E-19 I was speaking last evening about the little postage stamp. And I was telling about the king, George, the late King George of England, as he come through British Columbia and was in Vancouver.
All the schools turned out to see the king. And the Canadian people wanting to be royal to their--loyal, rather, to their king... They give all the little children a little British flag to stand on the street. And when his majesty, the king, went by, they'd wave these little flags to show that they were behind him, and they were his subjects. And the teachers turned all the little fellows out. And after the king passed by, all the little children in a certain school returned but one, little, tiny tot of a girl.
And the teacher was very much upset. So she called all the older children, and she said, "What became of little Martha?"
And they couldn't find her. They said, "Well, she was in the group of us." But they couldn't find her.

E-20 And the teacher hysterically ran into the street and began looking for this certain little girl that did not return. And after everybody was gone, the streets was cleared, following the king, singing "God save the king..." And they found this little girl standing behind a telegraph pole with her little head leaned up against her hands just crying her little heart out.
And the teacher picked her up. And she said, "Martha, honey, why are you weeping?" Said, "Did you not get to wave your flag at the king?"
She said, "Yes, teacher, I--I got to wave my flag."
She said, "Well then, did you not to see the king?"
She said, "Yes, teacher, I got to see the king."
She said, "Then why are you weeping so, honey?"
And she said, "You know, teacher, I saw the king. But I was so little, he didn't see me."
That's not so with our King Jesus. I don't care how little you are, how little you do, you cannot do the smallest thing without Him knowing all about it. He knows every little heartache, every little pain that you bear, every little disappointment you have, no matter how little it is. He still knows all about it.

E-21 You know, our Lord, He meets in realms of man. Sometimes He meets in great groups of men. Sometimes He meets with few. We have record of Him meeting with five hundred one time after His resurrection. And then we have where He met with the seventy, and with the twelve, and even with the three. And then we have times where He will meet with just one. That's what makes Him God to me, is because that He is humility.
I've had the privilege of doing much traveling and meeting great men. When I meet man that tries to be great that's you can always class that man; there isn't very much to him. Great man that's they try to make you think you're the great one. But it's man that wants to be great, if you'll just chase it down to the bottom, you'll find out it's a stuffed shirt. Now, that's not... I don't mean that to be flat.

E-22 A group of Methodist brethren that just received the Holy Spirit came to my church, and, where I used to pastor, and they was great men, lived up in Indiana. And they had said, "Brother Branham, after we've received the Holy Ghost, we been reading some books." Said, "Should we wait on the Lord and seek the Lord to tell us our ministry?"
I said, "Don't you do it at all."
He said, "Well, the book said..."
I said, "But wait a minute, brother."
If you ever take men that's so zealous that they want to always be doing something, God couldn't trust that person. If you'll notice in the Bible, the man that God used, was the man was trying to get away from all of it. That's the one that God used. Take, for instance, Paul, Moses, and so forth, trying to run from the very cause.

E-23 If a man's got to give man to do a certain thing, and he was so zealous of it, the first thing you know he'd be so swelled out. But if a man doesn't want to do such, maybe God can use him for a while, anyhow. If you just can get something out of him... But men that usually wants to go, and blast over the world, and tear it down, usually God can't trust him because he can't... He wants to do it himself. He gets into his own way with it. If a man don't want to go, then God almost has to drive him into it. That's the type of man that God usually uses in the Scripture.
I said, "You just live for Him, and love Him with all your heart, and He will place you in the place that He desires for you to be." That's right.
We try to take one another's places; we can't do that. We must always abide in our calling, where God has called us to.

E-24 Now, we would like to say, that on this Scripture reading tonight, on the 17th chapter, when you go home I wish you to read that chapter through.
Now, we find that Jesus was fixing to do something great, on a great occasion was fixing to happen. And when God gets ready to do things great, the first thing God usually does is make it known in the heavens above first. He always declares His works in the heaven before He does on the earth.
Like at the birth of the Lord Jesus, who was the first ones come, what declared it first: A star begin to sweep across the skies. The magis come all the way from the East to--to Jerusalem from over in India, the three magis.

E-25 When I was in India, you still see them the same way, set right on the street, what they call the wisemen, or the magis, star gazers, as some of them call them.
But God always declares things in the heaven before He does on the earth. And this was a special occasion. Peter, later on in life, referred to it as the Holy Mount.
Now, I don't believe that the apostle meant that the mountain was holy, because it was just a mountain. Battles had been fought there and everything. It wasn't a holy mountain. But it was a holy God on the mountain, not the holy mountain.
We hear so much today about the holy church or the holy people. There is no holy church or holy people; it's the Holy Ghost in the people that makes the holiness. It is not the holy church, or the holy people; it's the Holy Ghost in the Church.

E-26 Now, on this occasion, God chose three to give witness. He took aside Peter, James, and John. And if you notice, always when He went to do something great, He taken those three. Wonder why? Peter, James, John: Hope, faith, and charity, the three greatest of the gifts of God: hope, faith and charity. John, of course, being love was charity; and James is hope; and Peter was faith. And He taken hope, faith, and charity to give--to find out, or to place in them, what He was going to do.
Now, we find out that when He went up to this place, which later was called the "holy mountain", or "the holy place where God was", we find that up there, when they got on the mountain, God had three out of heaven to bear record. Upon the mountain was Moses, and Elijah, and Jesus. Then here on earth was three earth creatures: Peter, James, and John. And there was Moses, Elijah ,and Jesus, three witnesses of heaven, three witnesses on the earth.

E-27 When God gets ready to do something, He always has a witness of it. I'm so glad today that we can look around before the coming of the Lord and see the witnesses of His appearing, seeing the signs in the church of the near approaching of the Lord Jesus Christ, seeing it word by word fulfilled. Even the last sign that was to be given to the Church before the appearing of the Lord Jesus, it's working in the Church right now. The last thing...
Remember, He said, "As it was in the days of Sodom, so shall it be in the coming of the Son of man."
Look what the sinners was doing in Sodom. Look what the Angel of the Lord did when He come down to bear record of it. Watch what the three angels did, all three of them. Look at the world today in its sin. Look at the church today in its condition like Lot. Look at the called-out church having a struggle like Abraham was. The man or woman today that tries to live for God has a struggle to keep on going. You have to press into the Kingdom of God.

E-28 Oh, it's a pity. But let us look at it. Notice, down there was the sinner. Look what the sin was. Men had so defiled themselves until they had no more common use for the wife. Look at the world today. So much sin has crept into the church and into the nation till it's honeycombed with sin. That's right.
I know this sounds old fashion. A minister taking me not long ago aside and said, "Brother Branham, do you know why your ministry is not the greatest ministry in America today?"
And I said, "I don't care what it is in America; I want to know what it is on the books of Heaven, up there, what it is there."
He said, "Well, I'll tell you. It's because that you rebuke the people in such a way." Said, "You--you--you bawl them out, and it hurts them." Said, "If you'd just stop doing that, then," he said, "your ministry would grow and--and so forth."
I said, "Sir, let me tell you something. When it comes to a place that I have to compromise on the Word of God, then I'll stop and leave the field and let God call somebody else to do it." How can you hold your peace? If you go to be honest, be honest. Tell me one in any age... Tell me. I said, "You called me a prophet, I don't call... You said yourself that. You was the one that said it. And then if I... If the Lord anoints me for something, how could I hold my peace then? How can you do it? Somebody's got to cry out against it. That's right.

E-29 God's able to raise up children unto Abraham from the stones. But we must be honest and tell the truth about it. Did you notice... Oh, certainly, the ministry in America does not nothing like it does overseas. Certainly not, because America is a burnt over territory. She's finished. It's raked over and back and forth.
Jesus said the Kingdom's like going to the one that took a net and throwed into the sea and gathered from it. Sometimes he had crawfish; he had serpents, and lizards, and frogs, and fish. After a while, you don't get nothing but a net full of lizards and frogs. All the fish is already in.

E-30 So, we just seine until the last one is seined out, and then Jesus will come. How do we know who they are? You just throw the Gospel net and draw it. That's why I come here with my brethren, stand on the corner somewhere and throw the net with them, reach out with my ministry and pull it and say, "There they are, brethren." What is it?
Now, but this is a burnt over territory. Did you notice back there when I first come to you in Oregon? People was coming from everywhere, thousands times thousands crowding in. Oh, it was fine. I was just going along praying for the sick. But when I come back and begin to lay the truth down, laying the Gospel down, oh, many turned aside.

E-31 Compare that with the days gone by with our Lord. When He was healing the sick and the afflicted, many people come to Him. When He fed five thousand, many people came. But when He begin to set down and tell them the truth, what happened? All of them begin to turn away. He... The seventy even turned.
And He said to the disciples, "Will you go also?"
And Peter made those state--and great words that said, "To whom shall we go?" See? But now, that didn't stop His miracles. He went right on. And and few days after that, He--He opened a man's eyes that didn't even have eyeballs in the sockets. These miracles got greater but the crowds got less, and He become more less popular, until they crucified Him on the cross.

E-32 And if we have the Spirit of God, it'll be exactly the same way, because the Spirit of God is the same, and the people remains the same. That's right.

E-33 Now, we find out that He was taking these to bear record of what He was going to do. There's certainly something going to happen when God calls His witnesses together. And He... What He was going to do there, what we call, was the placing of a son.
In the Old Testament, we find out that when a man had a great kingdom and he had a--he had a son borned into his home, then that son, of course, was a son as soon as he was born. But yet he had no inheritance until he was positionally placed in, adopted into the family. They call it adoption. Now, that sounds strange.
But now, here's where the Pentecostal church, to my opinion, got off (or stopped) instead of going on. Now, I am Pentecostal, too. And if I didn't have the Holy Ghost, I wouldn't be standing up here telling you about it. But... And if I didn't love you, I wouldn't be telling you about it.

E-34 But look, when a--when a child was born, in the old orthodox home, well, the father had lots of work to do. So, he... The son was a son as soon as he was born.
Well, that's what the Pentecostal church, as soon as it was borned, or any other church, when it's borned into the Kingdom of God, it becomes sons and daughters of God. But we stopped at that. When the Pentecostal church received the gift of speaking in tongues and interpretation, they stopped at that. That's no place to stop; that's the place to begin. Why, we got untapped resources everywhere. All things are possible to them that believe. Every promise in the Bible belongs to us.
The trouble of it is, we can go to our--our fellow citizens of the Kingdom of God, our Methodists and Baptist brethren. You can tell them about Divine healing, the power of God; they'll refer back to what did Moody say about it, what did somebody else say about it, looking back.

E-35 We can say to the Pentecostal brethren, "Well, what we got back yonder when our forefathers got it fifty years ago..." Don't never look backward; look forward. Keep looking forward. Science don't do that. Science is going to find God before the preacher does, if we don't watch it, in his researches. That's right.
Now, science, some three hundred years ago, a French scientist said, proved it by rolling a ball around, like the earth, and said, "If a man (scientifically proved it)... If a person could go the terrific speed of thirty-five miles an hour, gravitation would take him off the earth."
Now, you think a modern science would listen to that? Certainly not. He's going two thousand miles an hour now. And he's not even stopping at that; he's going on. And we try to look back to see what somebody else said.

E-36 All things are possible to them that believe. We've got the untapped resources of God at our hands to--to display God. We are sons and daughters of God. When God made man, He made him a god. He gave him a dominion over the earth. But his fallen estate dropped that. But what they lost by Adam, it was restored by Christ.
He said, "If you say to this mountain, 'Be moved,' and don't doubt in your heart, but believe that what you said shall come to pass, you can have what you've said."...?... All things, whatsoever you desire, when you pray, believe you receive it and you shall have it. Amen. He restored to us all that was lost in Adam...
But today, we just think going to church, putting our name on the book, being immersed or sprinkled, or whatever it is, shake hands with the congregation, with the pastor, that settles it. And then we come up to Pentecost. We receive the Holy Ghost; It fell upon us, and we begin shouting and praising God. And the Power of God came down, and we spoke in tongues, heard them interpret it, make great quotations, and so forth, and prophesies. That sound fine, but we just stop. That's just the beginning. Just keep moving on; just keep going on and on and on. God is depending on us.

E-37 When this son was born in the home, positionally, it was a son, a son of the father. But now, what did that father do? He didn't have time to be with that one son; his business was great. So he hired a tutor or a raiser, teacher. And he searched the land until he found the right kind of a man, because that was his child. And he wanted that child brought up right, because that child would inherit everything that he had someday. But, he looked out all over everywhere, until he could find the right type of a man, not one of these men that's trying get a feather in his hat, tell a lie, or, "Oh your child's doing all right" when he wasn't. And he'd have to report the progress of that child. Now, that was placing a son.
The ministers here understand and know what I'm speaking of, the placing of a son, Paul in Galatians and so forth, the placing of a son, the Old Testament...

E-38 I think King James had that idea, the translators when he said, "In my Father's house is many mansions." A house was a domain. And in the father's house... Like in the Old Testament, in the father's house, he had many servants. And he went to these servants, didn't have time to teach his son, so he got someone else to teach it for him, a right man.
And that's what God was showing us here on what we call Mount Transfiguration, what He was doing Himself. God never asked a man to do anything that He wouldn't do Himself. Remember that. God would not ask you to do nothing 'less He did it Himself.

E-39 So, notice. Now, when this son was, begin to come to school-age, this tutor would go with this son, and stay with him, and bring message to the father how the son was progressing. If the son was a--a--a dilatory, not about the father's business, then how that tutor must be ashamed to walk up in the face of the father and say, "Sir, I'm sorry to say, but your--your son is not doing too well. He--he just won't; he won't learn; he doesn't care."
Well then, God, when He left the earth here, His Church, He selected a Tutor for His Church. He got a Raiser, Someone Who would be honest, Who would bear the truth, the right kind of a Raiser. It wasn't some archbishop, or pope, or general overseer. He sent the Holy Ghost to be the Overseer and the Tutor of the Church. But we adopted bishops and everything else to be tutors of the church. It isn't God's program. The Holy Spirit is our Teacher. The Holy Spirit is a Tutor of the Church. We've adopted every kind of an idea, all kinds of schools and theologies, and everything, when the Holy Ghost ought to be leading us...

E-40 Now, that's the reason where the church is in the condition it is tonight. It's being man-led and not Spirit-led. Sons and daughters of God are led by the Spirit of God. The Spirit of God is to lead the Church. Now, man might say anything, but the Holy Spirit will tell the truth on you.
Now, tonight, how do you think that the Holy Spirit must feel when It has to come up before the Father and say, "Father, oh Your church, umph, You know what? Your church, half of them don't even come to church on Sunday. No, on Wednesday night, they stay home to see "We Love Suzy," ever what that is on television, you know? They love the things of the world more than they love the praises and power of God." That's right.

E-41 I haven't got nothing against television. There's nice things on there. But when a Christian will stay home from church to see some silly play like that, there's something happened in that person's life. The Holy Spirit's went out somewhere. You're not about the Father's business.
What do you think He does when He comes up before the Father and has to say that His daughters, His children, His lovely daughters is wearing these immoral clothes, what they call shorts? His daughters...

E-42 I said that not long ago and a woman said to me; she said, "Listen...?... Brother Branham." She met me in the back of the building. She said, "Listen, Brother Branham, I don't wear shorts."
Well, I said, "That's very good."
She said, "I do wear slacks."
I said, "That's worse." That's right.
The Bible said it's an abomination for a woman to put on a garment that pertains to a man. God don't change. He made a man to look like a man and a woman to look like a woman. But today men are so sissified, they don't know how to dress. That's right. And women, God's daughters, smoking cigarettes, the greatest sabotage that the world ever had.
I'm not afraid of Russia whipping America. America's whipping herself. It ain't the robin that pecks on the apple that hurts it; it's the worm at the core that kills the apple. That's what's the matter with the churches and the nation today. It's sin at the core. Away from God...

E-43 Some lady said to me; she said, "Brother Branham, they don't make any more clothes. We have to wear them kind of clothes."
"Sister, they still make goods, and they make sewing machines. There's no excuse for it at all."
What's the matter? It's an unclean spirit got on them. It used to be wrong for our Pentecostal women to cut their hair. Now, you hit something, didn't you? What happened? Some of them used to say they had headaches, a lot of headache.
You know, the Bible said if a woman cuts her hair, she dishonors her husband. A dishonorable woman's not right to live with her. I don't mean you're mean; but I mean that the devil and some sissified pulpits, that ought to be out yonder as a hog caller instead of a preacher, ought to get out and tell the truth about it so you'll know what's the truth. Is that right, brethren?

E-44 I used to have an old Methodist friend that used to sing a song:
We let down the bars,
We let down the bars;
We compromised with sin.
We let down the bars,
The sheep got out;
But how did the goats get in?
See? What's the trouble: they let down the bars, the old fashion standard of the Holy Ghost that leads the church and guides it into all truth. Now, that's the truth. That might be old fashion; it might hurt a little bit.

E-45 You know, when I was a little boy, there's one thing I can't stand yet, is castor oil. I--I can just smell it, and I'll be sick for a week.
When we was a little kids, Mama used to have to go down there where they'd--at the shop, butcher's shop, get meat skins. And she'd boil them, or broil them in an old dishpan and get the grease to make the--the hoecakes, we call them, corn cakes. And we'd have black-eyed peas, turnip greens, and it was pretty good eating.
And, but when we just have that dinner, breakfast, and supper, then it... We'd, every Saturday night, all of us little kids would have to take a bath. I remember Mom bring us in, have a big, old cedar tub. And they'd start with the baby got a bath first. And there was ten of us. I got the last one, in same water, just add a little more, warm it up. And then, all of us kids in school had to take a dose of castor oil.
Oh, when it come my time, I'd hold my nose. I'd say, "Mama, mama, please don't. Oh, it just--it just makes me so sick."
I remember that little old southern mammy of mine, she'd say, "But look, Billy, if it doesn't make you sick, it doesn't do you any good."

E-46 And that's the way I preach the Gospel. If this makes you sick, it might stir up some of your gastronomics of the Bible and get things started. That's right. That's right. We need the old fashion Gospel; we need the power of God, the Holy Ghost back in, and all the Hollywood and television stars moved out.
You know, lady, I want to say something to you. And I'm going to get to the man, just a minute. But, lady, I want to say something to you. Did you know that's an unclean spirit come on you? Do you know a little lady goes down the street all sexy-dressed, do you know that woman's going to have to answer for committing adultery? Well, she might be as pure as a lily to her boyfriend, or to her husband. But the Bible said, Jesus said, "If... Whosoever looketh upon a woman to lust after her hath committed adultery with her already in his heart."
And then, if you dress like that and some sinner looks at you in that way, at the day of the judgment when he answers for committing adultery, it'll be with you. And it'll be your fault, because you presented yourself to him. You might not come back tomorrow night, but you're going to hear it one time. See? That's right. That's right. It's a evil, unclean spirit.
And what do you think the Holy Spirit thinks when He comes before the Father to say that His children are acting like that?

E-47 Years ago, down in the--the South when they used to take the colored people and sell them for slaves, that never was right. No, sir. God--God made man; man made slaves. And they used to come by and buy them poor people just like you would out here on the used car lot, just get a bill of sales and sell them... There used to be brokers that come by and see those people. And they'd take those great, big burly men away from their wife and breed them to a--a bigger woman, or something or other, and bring a better set of slaves.
Remember Abraham Lincoln when he took off his hat and pounded his hands like that, said, "That's wrong and someday I'll hit it." God give us a president like Abraham Lincoln again. Yes. When he said that, he was right.

E-48 I remember sometime ago, here in Illinois, I was at a museum. And I seen an old, colored man going along there, a little rim of hair around the back of his head. He was looking through a museum, and after while, he stopped, and he looked. He stooped back, and begin to cry, and tears running down his face. He was praying. I watched him for a few minutes; I walked up close to him; I said, "How do you do, Uncle?"
And he said, "How do you do?"
And I said, "I'm a minister." I said, "I would just like to know why you were praying. What excited you?"
He said, "Come here."
Looked in under a little glass and there laid a dress. I said, "It's a dress. I don't see nothing so upsetting about that, wouldn't make a man jump back and say a prayer."
He said, "But look. I've still got the marks of a slave belt around me." He said, "And that's the blood of Abraham Lincoln; and the blood of Abraham Lincoln took that slave belt off of me. Wouldn't it excite you too?"
I stood back, and I said, "If the blood of Abraham Lincoln would excite a slave from taking a belt off of him, what ought the Blood of Jesus Christ to do when it's preached in its power before a church that claims to be borned again. What should it do?"

E-49 One day when they were... [Blank.spot.on.tape--Ed.] And they'd take whips and whip them to make them--to make them work. And they noticed one young man in this certain plantation. They didn't have to whip him. Brother, he had his chest out, his chin up, he was right about it.
And this broker said, "I'd like to buy that slave."
Oh, but the owner said, "He's not for sale."
He said, "Well, he's so much different from the rest of them."
Said, "Yes, I have learned that."
"Well," said, "I suppose he's the boss over all of them."
Said, "No, he's just a slave."
He said, "Well, maybe you feed him better than you do the rest of them."
He said, "No, they all eat out there in the galley together."
He said, "Well, what makes him so much different than what the rest of them is?"
And the owner said, "I wondered that for a long time, too. But I come to find out, over in the homeland, where he come from, his father is a king of the tribe. And yet, he's an alien in another country here, away from home, but he knows he's the son of a king. And he conducts himself like one."

E-50 Brother, sister, if an African man in an alien country could conduct himself, behaving to a son of a king, ought we not as sons and daughters of God to act like it and conduct ourselves as sons and daughters of God, when our Father is the King? Then the women ought to dress like daughters of God. That's right.
And man... Oh, my... Any man that will let his wife wear shorts and smoke cigarettes, I got little opinion of him being a man. That's right. He's supposed to be the head of the house. It shows who's boss around there. That's exactly right. Yes, oh, I...

E-51 Man ain't measured by muscles; that's beast. Man's measured by character. I seen men that weighted two hundred pounds and all muscle and didn't have an ounce of man in him. Throw a baby out of a mother's arms and ravish her, that ain't a man; that's a beast. That's brute. Man is character. There never was a man like Jesus Christ.
But the Bible said there was no beauty that we should desire Him. Probably a little, bitty Fellow, stooped in the shoulder or something... We all hid as it was our faces from Him. But He... There never was a character like that. That's what real man is. You don't measure a man's muscles, but by the bags of the knees in his pants where he's been praying. That's the way you measure a man, by character. It's true.

E-52 Oh, how the Holy Spirit must blush to come up before the Father saying, "You know what? Your servants are compromising. They're beginning to say that the days of miracles is past. There's no such a thing as Divine healing. And we don't need all that shouting, and speaking in tongues, and gifts. Let's just be a church. Took all the glory from the power in the church and maybe turned it into an organization of some sort."
That's all right. But as long as the organization stays with the power of God, God bless that organization. That's the reason I'm Pentecostal today, because I think it's got more power of God in it than any organization I ever seen. But when the Pentecostal power leaves the Pentecostal church, I'll go with it. That's right, certainly. Stay with God.

E-53 When the Israelites followed, they followed the Pillar of Fire. Every time It stopped, they camped right under it. Martin Luther was the first one to see the Fire leave the Roman church. And he went out with the fire under justification. "The just shall live by faith." He build his organization, put down his--all of his creeds and dotted it, a period. "This is all. We believe this is Lutheran." First thing you know, the Pillar of Fire begin to move out. Luther couldn't move with it. Why? Because he's already got his creeds set up. His church is organized. Everything's around it.
John Wesley saw it. Sanctification, the second work of grace, and away he went after it. And he burnt the world down, brought justification to England and America. All--all the great men... One of the greatest revivals we ever had was the Wesleyan revival, numbered among--among of the greatest we ever had.
But what did they do after they found sanctification? They built their organization under it, drawed a little pen, "We Methodists believe this, and this, and this, and this, and end their doctrine with a period. That's what we believe."

E-54 The Angel of the Lord moved out. Well, the Methodists couldn't go with it. And the Pentecostals saw it. The baptism of the Holy Ghost, the restoration of the gifts, here they went just as hard as they could go, left the Methodists right in the shade. Pilgrim's Holiness, Nazarenes, and them who wouldn't go on, went right on with it. And when the... First thing you know, now what's happened to Pentecost? It's built it a little club.
But the Pillar of Fire moved right out. Let's follow it. Take our churches, take our brethren, let's take Lutheran, Baptist, Methodist. Pentecost, I've said, is not an organization; Pentecost is an experience. I was a Baptist, and I got the Pentecostal blessing. There's Methodist, Lutheran, and all sorts here that's getting the Holy Ghost, Catholics, Jews, infidels, anything that'll come and believe on the Lord Jesus Christ and accept Him in the fullness of His power.

E-55 He's the Tutor of the church. He's the One. Let the Holy Spirit live in the church and make way. That's when you'll have real meetings. Listen to your pastor. Let him not, let it... See, if the devil can't keep you from seeing the real--real thing of God, he will push you off the deep end with it, like that. He will make you go to a fanatic. You don't have to fanatical. There's too much real and real genuine to have to be a fanatic. My, the whole Pentecostal skies are full of it.
But listen to your pastor, a good God-sent man, a teacher that'll send and tell you just exactly what to do, because himself is anointed with the Holy Ghost. And watch him; he will stay right smack with the Word. Exactly what the Word says, he will say right with It. And God will bless that Word. I don't care where it's at; He will bless it because He promised He would do it. That's right. He will stay.

E-56 You stay right on the Word. And that Word is Life. And every time you receive the Word, you receive Life. Take It into your heart and believe It as your own possession. Every promise is yours. God gave you a checkbook, when you received the Holy Ghost with Jesus' Name wrote at the bottom of it, for whatsoever you desire. Are you afraid to fill it out?
"Ask what you will in My Name, God will give it to you." I like that. Oh, my, stand there with just unadulterated faith. Ask and believe, and it shall come to pass. That's the way to do it.

E-57 Now, when the father would walk up before, or the tutor would go before the father... Now, remember, He will not get some guy, that'll just try to pull strings, and straws, and, "Well, I'll tell you; he's a good fellow. He's a good payer in the church, and we can't put him off the deacon board, though he's been married three of four times. But we just can't do it, because if we do, he's the main support to the church." He's a hindrance to the church, absolutely.
What we need today is a real, genuine, cleaned-up, Holy Ghost-filled church, packed up with the Holy Ghost, ready, filled, and unctionized with God's Holy Spirit. Yes, sir. I believe that the... If we fail to preach it, God will raise up the Baptists, or Presbyterians, or somebody to do it. He certainly will, 'cause He's going to have a Church there without spot or wrinkle. He will do it.
So, brethren, let's just shake ourself, and rise out of the dust, and shake ourselves, and get in the grand, old Gospel way and march up the highway. That's the only thing to do is "Onward Christian soldiers." No time to slack, or be easy now, let's start going for the Kingdom of God.

E-58 Now,--now we find out then, what if this boy was a fine boy? Oh, how the tutor must've enjoyed walk up before the Father and say, "Father, I am so glad to tell you. You know, that boy of Yours is just exactly like You are. You know, he will read Your Word, and he will say, 'That's just exactly the Truth. That's what my Father said. My Father can't lie. I believe it just the way He said it.'"
Oh, how the Father must say, "That's--that's My boy." See? Now, that's what God wants to do to us.

E-59 Now--now, if that boy was born (now listen), if that boy was born in the home as a son, but he did not become a--a right boy, would not follow his father's instructions, would not be about his father's business, that boy was always a son. But he never did have any inheritance. Did you know that? He never got any inheritance. He was just a castaway. He was always a son.
And when you get the Holy Ghost, you're God's son or God's daughter. That's true enough. But if you don't obey God, walk in the Light, walk in the Word, believe God, then you won't have any inheritance. Well, that's just exactly the way God does it yet.

E-60 Now, notice this. Now, what if the boy was a righteous gentleman? He just loved his father. He loved to be about his father's business. He liked to see all the vineyards straightened up just right, every man at his post of duty. And he found a man shirking. He walked over to him, and put his arms around him, and said... "The other day, why, father, he walked over there, and he seen this man was shirking on the job. So he walked over and put his hand on his shoulder and said, 'Sir, you are my father's servant. See?' And begin... Just like you would've done."
Oh, father say, "You know, I really like that boy. That's my son." As we call it in America, the chip off the block, you know? "He--he--he's my boy. I'm proud of him."

E-61 You know what happened then when that boy become a certain age? That boy was adopted into the family. Now, what did they do? They took him out in a public place, put a special robe on him, and had a ceremony. And all the people of the city gathered around and looked. And then they looked upon this boy, and the father had a ceremony of adoption. After... Oh, don't miss this. After that son was adopted, his name on the checkbook was just as good as his daddy's.
There's where God's trying to get His Church. Just say to this mountain, "Be moved" and it will move: Authority, sons of God... The whole creation's groaning, waiting for the manifestations of the sons of God, waiting to a spot to where that the sickness will be a "Arise!" and it will be that way. The blind will receive their sight. Deaf and dumb, we pray for them now, but then you'll command it. Didn't say, "These signs shall follow them that believe, they shall pray for the sick." He said, "They shall cast out devils." Not, "I will": "They will."
"If you say to this mountain (not if I say). If you say to this mountain, 'Be moved,' and don't doubt in your heart. What we need is adoption. Sons and daughters needs adoption.

E-62 But how can the church, the Pentecostal church, and the Methodist and Baptist churches be adopted until they come to discipline? We've got to be disciplined first. God could not trust this power with the church. It's hard to tell what you would do.
How could a father trust his--his business with a boy that might simply pollute his whole inheritance? He couldn't do it. The church has got to come to a place to where it's disciplined. God's on that work right now: discipline.

E-63 Now, he took that son out, and he made a ceremony. And he said, "This is my son, and I adopt him into my family. Whatever he says, I say it, too."
Now, God was doing the same thing there to Jesus. He was doing just exactly what He required them to do. He--Jesus had pleased Him. And He took Him up and took three earthy witnesses, Peter, James and John (Hope, Faith, and Charity), brought Moses and Elijah down to witness this great adoption. And what was He done? The Bible said that He was transfigured. And His raiment shined like the sun, a special robe... Amen. A special robe, a special anointing...
And when they looked up, they saw Him shining in the glory of God. And a voice said, "This is My beloved Son; Here ye Him." Oh, my.

E-64 What God wants to do with the Church tonight, wants to do with an individual, is find somebody. Finding... The Holy Spirit is searching to find men. He can take him out to a certain place, speak to that person, anoint them and give them something special, great powers and gifts to work His will and to do His will.
But how can He do it, when He's constantly has to come up and say, "Oh, it's terrible. They--they just... They--they just run after this. They run after error. They--they won't go to church. They--they--they... It's..." Look what--what a condition the church is in.
So, if God can't do it to the body, He will pick out individuals and do it. God's able of the stones to rise children unto Abraham.

E-65 Notice, just as soon as the first supernatural pang happened, Peter was so much like the world today. As soon as the supernatural was done, the great miracle was done... Well, just like in the days of Moses, there was a mixed multitude.
Moses went down into Egypt. And when he went down there, what happened? He done some miracles. And when he did, the believer and unbeliever all come together, because miracles excites the people. And there was a mixed multitude went with them, and that same mixed multitude polluted the camp. Amen. Not trying to be ignorant, but...?... or what?
That was the very thing that ruined Israel in its march, was that mixed multitude. And if that wasn't the very type of today, I don't know what. A mixed multitude, mixed believers and unbelievers... Take them into the church, just as long they'll come and be baptized, that's all that's necessary. Brother, you're supposed to be dead before you're buried. Mixed multitude...

E-66 And Peter got all excited. And he said right quick as soon as he seen the supernatural; he said, "Let's build here three tabernacles." Right quick, same thing Luther did, same thing Wesley did, and same thing our Pentecostal brethren, all of us did.
"Oh, we'll make a Pentecostal this, and a Pentecostal this, and a Pentecostal this. We'll make our organization. And well, these believes He's coming on a white horse."
"Well, we don't. We believe He's coming on a white cloud."
"Well, let them go; they're not of us."

E-67 Oh, there you are. The supernatural done. And then here come the Lord gives some gifts and sent some man out not long ago, our gracious brother, Tommy Osborn, and Brother Roberts, and some of them. And when he went out and the supernatural begin to done... what... They just couldn't stay in their organization and move on. The first thing you know, they had to go make them a latter rain, and a former rain, and a inner rain, and an outer rain, and oh, my, my: rain, rain, rain, rains.
What is it? The supernatural's done, and a mixed multitude starts. That's right. It excites the--the people. A mixed multitude goes with them.

E-68 Now, listen. While Peter was yet speaking, he was still speaking when he said, "Let us build three tabernacles, one for Moses, and one for Elijah, and one for Jesus."
And before he could even get through speaking... Watch what the Scriptures say: "While he yet spake, the Voice spoke out of heaven and said, 'Forget it.'" Otherwise, "This is My beloved Son. Hear ye Him."
Don't hear Moses. I'm glad of that. I'm so glad. Moses represented the law. The law couldn't save nobody. The law was a policeman. The law condemned and put you in a jail; it couldn't get you out. Grace brings you out. But the law puts you in jail; it condemned you. Grace brings you out.

E-69 Then he said, "I'll build another tabernacle. We'll build one for all those who wants to keep the law, and let them go over here. And they'll have an organization over here, the law keepers. Then we'll have those who believes in a prophets."
Now, what did Elijah represent? He represented God's justice. He was a mighty prophet. He went up on top of the mountain. The Lord sent him up there. Somebody got to meddling with the Lord's business, telling him where to go and what to do.
And Elijah raised up and said, "If I be a man of God, let fire fall from heaven and burn them up." And a fire come down and burned up a fifty. Well, they went back and told the king.
He said, "Oh, that--what that was, they--they--they probably is a heat storm, you know, or something or other. They got struck by lightning. I'll send another fifty."
So he sent another fifty, and Elijah raised up and said, "If I be a man of God, let fire fall from heaven and consume them." And another fifty went. Wasn't no heat storm that time, you see. See, they just didn't understand. But it was God's justice.

E-70 I don't want His justice. I don't want His law. I want His mercy. Mercy's what I plead. Oh, Lord, don't judge me by no law. I--I'll be condemned; I can't stand. Don't--don't give me justice; I--I ought to be--I ought to go to hell, because I'm a sinner. But, Lord, give me Your mercy, Your love, Your grace.
God said, "This is My beloved Son. Hear Him (not Moses, not justice, not the law). But hear Him; He's got mercy for you. He's got gifts for you."
He ascended on high and give gifts to men. And God's did just exactly what He did with His Son when He adopted Him there.

E-71 "Now, and otherwise, don't hear Me no more. I'm God, but I've adopted My Son. No man can come to the Father but by the Son. Hear ye Him." Oh, my, how God wants to take His Church today and adopt It. He's give It birth; now He wants to adopt It. But we just won't stand still. If it raises up amongst the Methodist, the Baptist will have nothing to do with it. It raises up amongst one church, the other one won't have nothing to do with it. It's a twist and a twirl. Why? It's a mixed multitude. It's still the same thing.
What we need today is a coming together, and a prayer meeting, and to stay there until God sends the adoption of the Holy Spirit, brings the Holy Ghost down and places in the Church apostles, prophets, teachers, evangelists, pastors. That's what we need. That's what the Church needs. It won't compromise; it'll stay with the Word, a church that won't flirt with the world, a church that will have nothing to do with sin, that'll turn it's back on sin, that'll walk in the holiness and beauty of God, living for God. Live or die, what difference does it make, as long as I'm for God. What difference does it make?

E-72 God's trying to get that in the church. He's trying to do it. He does it now and then just to show the people that He's doing it. And why is it, when God shakes those gifts before the church, and then the church, like I said the other night, like the baby in the--with the woman in the ten-cent store seems to not even paying attention to it?
Friday, Saturday, Sunday, Monday, Tuesday, five nights... This great, big area here and two hundred empty seats in a twelve hundred auditorium. Hungering and thirsting for righteousness... See what I mean? I'm not scolding you. But I'm just bringing you a truth. That's it.

E-73 You know what's the matter? It's because that people will come to church. The people today wants entertainment. They've been... American people is so entertained, that that's what they have to have. That--that--that feeds the spirit that's in them. It's an entertained spirit. You have to entertain them.
God don't entertain people. He rebukes people. Judgment begins at the house of God. And when He comes to the time that the church has to have soup suppers, and dances, and bunco games, and all kinds of nonsense of rummage sales to pay their preacher, God have mercy on that church. That's right.
We need the Holy Ghost in power and adoption, that our ministry will speak out. Amen. But the people, when they go to see something, they go to see a--a certain ministry. "Here this brother's got a certain ministry."
Well, they go over and say, "Oh, yeah, that's pretty good. Uh-huh. It's okay. Well, okay, where we going tomorrow?"
Something else. See? It don't even attract them at all. They've just seen so much of the goodness of God, until they just haphazardly walk away from it.

E-74 It reminds me of an old English story. Said one time there was a man who had read about the sea, how beautiful it was, how magnificent the great, salty, briny waves would leap, and the--the gulls would fly over. And what a wonderful thing; he had never saw the sea. And so he... One day he--he got enough money till he was going to the sea. He come down through the interior, till he got to the--close to the seashore. And he met an old salt (and that's a sailor) coming from the sea.
And he said, "Where goest thou, my good man?"
He said, "Oh, I have read of the sea. I'm going to the sea. I'm going to look at it with my own eyes, upon it's beautiful, magnificent waves as they break and the big, salty, white brine. I'm going to smell the salt air and fill my lungs full, then hear the scream of the sea gulls and so forth." Oh, how he was so elated to know that he was going to get to see the great body of water.
So, the old salt looked at him and said, "Well, I was borned on it fifty years ago. I don't see nothing that's so alarming about it." See? He had saw it so much, until it become so common to him, it wasn't pretty anymore. It wasn't nothing to it. He just stood there, and rocked over the waves, and paid no attention to it.

E-75 Now, that's the way the church has got about God. We see the Spirit of God in a revival fall, and shake people, and get up out of wheelchairs. And--and the lame walk, and the blind see, and the Spirit of God fall into the meeting, discern the very thoughts in their hearts. And great prophetic things will go forth, that's perfect every time, just exactly. And the church say, "Well, that's all right." Big wad of chewing gum, setting there, you know, "Yes, that's all right. But we're going to see Lucy tomorrow night, and we just ain't going to... (See?) The pastor wants to condemn us. Let him condemn us. We'll go over to this other denomination, if he wants to condemn us. We'll go over and join the... If they run us out of the Church of God, we'll go with the Assemblies. They run us out of the Assemblies, we'll go at the Oneness. Run us out of the Oneness, we'll go at the Twoness. And we... Run us out of the Twoness, we'll go at the Threeness. And we got plenty of room. See?"

E-76 Yes, you got room. But, brother, there's just room for Christ in you if you want to come to Him. Oh, God have mercy on the church of this day. I'll stop after tonight, 'cause I don't want to make you angry. But I just--I just had to use these nights to drill this into you, to let you know that the church is in a terrible condition. It certainly is. Our zeal, we're just slothful, you know, just sloppy like. God don't want us to be like that. He want us...
I think of this:
Tell me not, in mournful numbers,
Life is just an empty dream!
The soul is dead that slumbers,
And things are not what they seem.
Life is real! And life is earnest!
And the grave is not its goal;
For dust thou art, to dust returnest,
Was not spoken of the soul.
I like this certain verse of that Psalm of Life:
Lives of great men all remind us (Paul, Peter, James, John)
Lives of great men all remind us
We can make our lives sublime,
With partings leave behind us
Footprints on the sands of time.
Footprints that perhaps another,
While sailing over life's solemn main,
For a forlorn and shipwrecked brother,
In seeing your footprints shall take heart again.

E-77 How many drunkards would see the footprints of a drunkard that was converted and living saintly and godly? How many women would take hold when they seen a royal woman stand up, dressed like a lady, and act like a lady, and going to church, and her whole heart give to God? That's when you're sealed. That's when you're marked. Everybody knows you.
You're the salt of the earth, but if the salt has lost its savour. It's henceforth good for nothing, be cast out under--trod under foot of man.

E-78 "God, let the Pentecostal church live," is my prayer. Let Him bring us into a place. I wished He'd do it right here tonight. I wished He'd take this group right in here tonight and adopt us, adopt us as His sons and daughters. We're borned His sons and daughters, but let Him adopt us as sons and daughters. What a powerful meeting this would turn out to be. How God would set gifts in this church right here tonight that would... Why, by this time day after tomorrow night, there's something--everybody around here would know something was going on over at this schoolhouse here. It certainly would. They would know it, because that the Spirit of God was living among the people.
Oh, how I want to do that. Don't you want that, every one of you? Don't be angry with me by just getting so rude with it. But as I've always said, my brother here says he's a carpenter, if you don't drive a nail down hard it won't hold. It'll shake right loose. So, I hope this don't shake loose. I hope it stays right there, right there. And you hold right on to it with both hands.

E-79 It reminds me, years ago I used to go up in Colorado in the early seasons to hunt. And I like to hunt elk and deer. And I'd take my vacation. And one day, I seen a scene up there that I've never forgotten. I was... Been several years ago, I was up on the rim behind the Continental Divide. And there's what they call the Troublesome River. I used to ranch in there in the--at the east and west fork forms of Troublesome River, and Hereford Association grazes the valley. If you can raise a ton of hay, you can put a cow on the pasture. And each ranch is cut up with so many tons of hay, and you (I guess that's the same way you have it here in Oregon)--you put your cow in the pasture.
And I used to go up there at the round-up time, when they was taking the spring cattle and drive them up. And there was a drift fence for dividing for private-owned property to government. And I would set there, my leg across the horn of the saddle, and watch the ranger when he was standing there, watching those cattle go through.

E-80 Now, ours was a tripod, and Mr. Grimes up there was a diamond bar. And, oh, they had twenty or thirty different ranchers had run their cattle through.
Now, I noticed that rancher never did pay much attention to what brand was on the cow. You know what he looked at it? He looked for the blood tag in the ear. See? The genuine Hereford or he couldn't go on that pasture.
And I think that's the way God's going to do at the day of judgment. He's not going to care whether you belong to the--to the Assemblies, or to the Church of God, or to whatever you belong to. He's going to look for that Blood tag, brother. And if that's on there, you'll go in. If not, I don't care what brand you're wearing, you'll be turned down. That's all.

E-81 So, one day up, way up in the mountain, it had--the old rancher I were very good friends, good hunter. And he'd took a pack horse and went over on the west fork. And I was down on the east fork, what we call Corral Peaks. And it hadn't snowed yet, and, or enough to stay on. It was early. And the snowstorms hadn't come, so the animals were up high.
And I tied my horse and got a day's journey up around close to timberline. And so, it come up, one of those autumn, October storms. And then maybe it'll rain just as hard as it can rain, and then sleet, then snow, then the sun come out, and then rain again. (You know how it is in the fall.) And it come a storm. And I was way up high, timberline. And that too dry to find tracks.

E-82 So, I was--got behind a tree and just kind of hunkered myself behind a tree like this. (If that's an awful expression.) But, I was standing behind the tree to set my rifle down. The storm went past. And after the storm went past, it turned cool while the storm was going on. And it rained real hard. And after the storm come, I was standing there thinking about God.
I thought, "Oh, God, how wonderful You are." I always see God in nature. That's where you see Him. I thought, "You're so wonderful, Lord. Oh I wished You'd just come down upon me here and let me go home from here." I thought, "Let..."
When I die, say the Indians' prayer over me when I die: "Lord God, great Spirited Father, may He wander down the long game trails and meet His loved ones on that side."
I thought, "Yes, Lord, let me go to a land like this when I leave this world."

E-83 And as I was just standing there; the storm let up. And I was studying real hard, so I raised up, looked around. And I happened to notice, that I looked out across that way towards the west, towards Oregon this way, and the crevice in the mountains, getting late in the afternoon. The sun coming through there like a great big eye, like God: "His eyes on the sparrow."
I thought, "Oh, God, there You are in the sunset."
And then I looked and where the--the rain had froze on the evergreen, there formed a rainbow, coming across the valley. Way up on top of the mountain the old, gray wolf howled. The mate answered it down in the bottom. The old, bull elk begin to bugle. He'd got lost during the time of the storm like that. You talk about deep calling to the deep. Oh, my.
I thought, "Why would I ever have to leave this place? This is home to me. I wish I could stay here forever."

E-84 I felt like Peter did, "Let us build three tabernacles, and just stay here. This is the place to stay."
I heard God in that wolf call, calling to his mate. I thought, "Yes, God, that's You calling to me." I heard the elk the same way, seen the rainbow come across, and I thought, "Rainbow means the covenant. You're Alpha and Omega, the Beginning and the End, the both ends of the rainbow, He that was and which come, Root and Offspring of David, the Morning Star, the Lily of the valley, the Rose of Sharon." Oh, my, what all He was...
And I thought, "In the rainbow, the covenant, as they seen Him in Revelations 1, there to look upon as a rainbow, as first and last. Benjamin to... And from the Reuben to Benjamin, first and last and all..." It just... Scripture just pouring in, I thought, "Oh, God, You're so great. You're so great."

E-85 I begin stomping my feet up-and-down, and around and around that tree I went, just as hard as I could go, just as fast as I go, screaming, "Hallelujah! Hallelujah! Hallelujah! Hallelujah!" Just running like that. I stopped; and I said, "Oh, God, how great You are. Hallelujah! Hallelujah! Hallelujah!" Oh, I was like the whole Salvation Army up there. I was having a good time. I wasn't paying to attention to what anybody else. Why, I was thirty-five, forty miles from civilization. I was shouting to the Lord.
You don't believe Baptist shout? You ought've heard me. So I was a running around that place, just as hard as I could go, a shouting the praises of God. I thought, "Oh, how wonderful. How I would like to stay here, Lord. Oh, if I never had another campaign, just stay right here with You, 'till You come and get me. How wonderful."

E-86 But, just like Peter and them was on that day, down at the bottom of the mountain was a sick boy to be healed. So I know I had to go back in a few days. And I was standing there. And all at once, a little, old, pine squirrel (I don't know whether you have them here or not)... Oh, he's the blue coat policeman of the woods, the noisiest thing I ever heard, jumped upon... There's an old blow down there, and he jumped up on the stump and begin to going, "Chatter, chatter, chatter. Chatter, chatter, chatter. Chatter, chatter, chatter."
And I thought, "What you so excited about, little fellow? Why, you're not big enough to do anything. So what are you hollering about?" I said, "Oh, what--what are you carrying on about? Or, did I scare you? If you didn't like that, watch this a little bit. Let me show you how I really can carry on." And around and around the tree I went again. I thought, "How do you like that?" I said, "Oh, my, our Creator's wonderful. You ought to praise Him." But I noticed he wasn't watching me. He'd cock his little head sideways, and that eye bugged out on his cheek, you know, looking down like that.

E-87 And after while, crawling out of there... The wind had forced down a big, brown eagle. Oh, they're a beautiful bird. I like that an eagle. And he jumped up on that. And I thought, "Oh, that's what it was. Uh-huh. That's what you was carrying on about. You was scared of that eagle."
That big eagle jumped up on there, and oh, what a mammoth, big fellow. Them big, gray-looking eyes batting around... And I thought, "Lord, why--why did You call my attention from the rainbow, and from the wolf, and all this, just to--for this here? Well, what--what's godly about that eagle?" And I thought, "I don't see nothing godly about that little old squirrel. And I don't see nothing godly about the eagle. What's so godly about him?"

E-88 And I begin to notice. I thought... I looked at him; I said, "Did you know I could shoot you?" I said, "Here sits my gun; I could shoot you." He knowed better than that. That didn't bother him a bit. I thought, "Aren't you scared of me? Was you scared because I was shouting like that? That was our Creator. I just praise Him. You ought to, too."
And I just... Somebody come in the woods, they'd thought they had an insane person out there. But I didn't care. I was having a good time. I was worshipping the Lord. That's what's the matter with you, when you got too much starch and too much fear. We need God. We need to recognize that there's nobody here but me and God. That's all. That's all. And that's right.
We begin to wonder, "What's the neighbor going to say about me?" Well live right, and the neighbor will know what's coming off anyhow when they go with you.

E-89 So then, I listen to that little old squirrel, you know. And I watched him there. And that eagle... I thought, "What makes you so--so sure of yourself?"
And I begin to notice him. He'd make them big wings, you know, them feathers, ruffle them like that, you know, kind of straightening them out. I thought, "I see. Uh-huh. You got confidence in them wings. You know before I could get my hand on that rifle and it to my shoulder, you'd be in that timber there and I never even see you no more." See?
And I thought, "If you can have that much confidence in them wings, because God's give you wings to escape danger, how much ought the Church of God to have in the power of God that can make them escape sickness, and diseases, and troubles, and death, and hell, and fly away to God someday in the arms of the Lord Jesus." Just... I thought, "He--he's keep feeling. As long as he could feel them wings in running order, he was all right. He knowed where he was standing."

E-90 And yet the Holy Ghost can fall upon the church, and they'll draw it back out again; "Oh, I don't know. If you pray for me again, maybe it'll be all right." See? That's just... Oh, my, it's awful. Yes it...
I watched him there a little while. I'll tell you what happened to this fellow. I watched him a little while, looked there, and I thought, "Oh, I admire you. I see You in that eagle, God."
And so, after while, he wasn't as afraid of me, and he'd seen that I--I--I--I admired him. I admire anything that's got some--got some backbone to it. I hate to see a person come to church and just, oh, all praises and everything, go back out and ashamed to testify on the street, ashamed to ask the blessing on the food that you eat in the restaurant, or... Oh, my. Cowardly, God can't use a coward; He wants men. He wants to take that wishbone out and put a backbone in there.
Like old Buddy Robinson said, "Lord, give me the backbone the size of a saw log. Put plenty of knowledge in the gable end of my soul, and help me to fight the devil as long as I got a tooth, and then gum him 'till I die." So that's the kind of a testimony we all ought to have. That... You remember Buddy Robinson, many of the old Nazarene brother?

E-91 Now, I--I looked at that old eagle and I thought, "Well, you know, you're really a gracious bird. I--I like you real well. I preached about you many times." And I said, "I--I sure like you real well."
He got tired of listening to that old pine squirrel going, "Chatter, chatter, chatter. Chatter, chatter, chatter." like he was going to tear him up. Why, he couldn't do nothing; he's too little. He got enough of it, so he just made one big bounce, flopped his wings about twice, and then I cried.
I stood there and the tears running down my cheeks when I watched that eagle. How God must've placed him there for a purpose. He never flopped his wings. He just got above the timber, about twice, and then he just knowed how to set his wings in that wind. And every time a gush of wind would come up, he'd go a little higher, a little higher, and a little higher, till he become just a little spot.

E-92 He left that little, old, earth-bound pine squirrel setting there saying, "Chatter, chatter, chatter. Days of miracles is past. No such a thing as the Holy Ghost. All there no...?... This speaking in tongues is all wrong. No such a thing as Pentecost. That was way back yonder a long time ago." He just knowed how to set his wings in the power of the wind. How ought the church know how to set your faith in the power of God, not jump from one church to another, but ride away on the glory of God, until you're past the hearing of this, "Days of miracles is past. No such a thing as the Holy Ghost." Nonsense!

E-93 What do you think about that, lady? You believe that to be the truth? Do you believe that too, sister? If you do, you can fly away from them stretchers tonight if you want to.
Just, it ain't go to this meeting, go to that one, have this one pray for you, or that one pray for... This certain preacher, that certain evangelist: just set your wings. Set your faith. "I shall not be moved." Hallelujah! And every time the Holy Ghost comes in, ride up on it; go higher and higher and higher and higher.
That's it. You believe that with all your heart? If you believe it, brother, just know how to set your wings. God promised; God can't lie; God's all truth. If I could heal you, I'd do it. I can't heal nobody. I don't believe there's anybody else can heal anybody. But it's you, yourself, you, yourself, that's got faith in God. The Holy Spirit's just been falling constantly in gush over this building tonight (You believe that? Sure.), even rebuking and chastising His Church and cleaning it out. That's what God wants to do.

E-94 The old beaters of gold... You know how they used to know it was real, good gold? They would take that gold, and would beat it, and beat it, and turn, and beat it, till they beat all the dross out of it. You know how they know when they got the dross out of it? When they seen their own reflection in it, then they knowed that all the pyrite and stuff was out of it. All the rock and the materials was out. It was pure gold, when the beater could see his reflection.
That's the way Christ is doing to His Church. He's beating it, and turning it, and beating it, and turning it, and beating it. How dare a preacher to be sissy enough not to tell the Word of God and tell men and women when they're living wrong. Tell them it's wrong to wear these immoral clothes. It's wrong to smoke cigarettes. It's wrong to stay home from church. It's wrong to go to gambling, and racing, and carrying on the way the church is doing today, and playing lotteries and things. God forbid when I have to do that. No, sir.
Beat that thing until... Jesus beats it with the Holy Ghost until He sees His own reflection in it. Then you can see the works of Christ being performed in the Church; then she's ready for the rapture. Pure gold... Do you believe that, all of you?

E-95 All right, how many sick people is in here? Raise up your hands. You said you's believers didn't you? All right, I'm going to ask you to do something. You--you two pastors, want you to come down to this cot. You two pastors, want you go over to this cot. Show you it ain't men. Amen. [Blank.spot.on.tape--Ed.]
Now, these men are men that believe. These others do also, but I chose those two. Two is a witness. All right. How many of the rest of you believe now? All right. Now, is God's Word right? Sure it is. It's right. Now, if... The prayer of faith shall save the sick. Is that right? These signs shall follow them that believe. Is that right? Now, if that isn't right, then you're not saved. The same God said it. See? So you're not saved; there's no heaven; there's no--there's no hereafter if that isn't right.
"These signs shall follow them that believe: If they lay hands on the sick, they shall recover." Now, every person that's a believer... It didn't say these signs shall follow ministers. "These signs shall follow them (whoever they are) that believe: If they lay their hands on the sick, they shall recover."

E-96 Waiting for prayer for the baby, are you, sister? Was the baby sick or something, you wanted it prayed for? The baby is very sick. You a minister, brother? All right, go put your hand onto that little red-head baby down there. I'm looking around to see if I can see somebody else that's wants hands on them.
All right. Now, usually we take discernment. And we could have that right now, too. Oh, sure, certainly. That's just--just all right if--if--if we--if we believe it. But you have to believe it. "If thou canst believe, all things are possible."

E-97 Now, remember that if we pray and ask God sincerely, this church... Now, we're a unit; we're together. If we ask God sincerely, then God's obligated to take care of what we--we asked. Is that right?
"If you ask anything in My Name, I'll do it." Is that truth? Just wait. Is that truth? Sure. I'll trust my soul with it. I have done it. Thirty-one years, I lived expectation on these--on Saint John 5:24. If you want to read it, just think of a handful or two dozen eggs. See?
Saint John 5:24: "He that heareth My Word and believeth on Him that sent Me has Eternal Life, and shall not come into the judgment but is passed from death to Life."

E-98 I believe that. I... As a young boy, I become a minister, just a boy. I preached ever since. Give my life for the Gospel. I wished I had a ten thousands lives to give for it. It's really wonderful. I enjoy it, every bit. Now, you can--you... If that isn't so, then I... If that isn't so, then this other isn't so. If this isn't so, then that isn't so. If this is that, then that's this. See? So we're--we're--we're ready. Are you ready to pray?
All right, now, every person in here, I want you to lay hands on somebody by you. And brethren, I want each one at the foot and one at the head of these stretchers here, lay your hands on the little--and on the little boy there, on these people. Now, let's stand.

E-99 Oh, my, I just love this kind of a moment. Just something, everybody breathless like, "What's going to happen?" Watch what happens. If you just turn... Just let your faith go now. Just let your faith come right down and say, "This sister's going to be healed. This one's going to be healed. That man, this woman, this, and this, and that, and that one, they're all going to be healed. They're going to be healed. This is going to be the end of it. Tomorrow, there's going to be so much difference in them people, why, my it's going to be wonderful." Don't you believe that?
What are we? The Church of God. How do we know now, that God won't adopt every one of us tonight, while we're doing this. We're obeying His commandments.
Now, each one of you, just like it--it was your... Don't pray for yourself now. You pray for the person that's got your--their hands on you. Now, let's bow our heads, every one now, with their hands on each other. I want all of you to repeat this prayer after me.

E-100 Almighty God, Creator of heavens and earth, Author of Everlasting Life, Giver of all good gifts, My Father, give to me faith for the person whom I have my hands laying on. Let me believe with all my heart that this person is going to be healed by Your power. If I have sinned, disbelieved You in any way, forgive me. I'll give You all praise and all the glory. I promise this in Jesus' Name. Amen.
Now, keep your heads bowed. Now, you know what you've said. Now, you--you said that. Now, that's the--the prayer that God puts through your lips to the person. Then remember, the other person prayed the same thing for you. Now, shut yourself in with God. There's nobody in here but you and God now. Just--just by faith, feel that virtue of God come moving down into those sick bodies. The Holy Spirit, you felt Him a few minutes ago. Feel Him right now? That moving, that soothing feeling moving through you, charging your body, that's His healing power.

E-101 Oh, God, Thou art near. Great Jehovah, Thou art an everlasting God. Send Your Holy Spirit now, Lord. Let each person in here be filled with Your power, that they'll move from hand to hand, from place to place, till all that's sick may be made well. Then they'll know, that healing doesn't belong in a man; it's God. They're praying one for the other.
The prayer of faith shall save the sick. God shall raise them up. If they have did any sin, it shall be forgiven them. Grant it, Lord. Hear our prayer. I'm praying for all them. I'm praying for my minister brothers and each one that's got their hands laying on somebody, that the Holy Ghost will be so real to them, that they'll be able to feel the power of God. And it'll give them such courage, till this will be our hour of adoption for this group of people, that they'll be adopted into the powers, into the regions of the Lord Jesus Christ, that the power of God may surge through each one now, and each one of them be healed.

E-102 Oh, You are near, Lord. You are here. I know beyond the shadow of doubt that You're here, and Your power is now moving in, blessing. What You blessed will be blessed. What You say will be done. What You put in their hearts, that's the way it'll be. Let it be, Lord.
We charge Satan. Thou devil, thou incriminating, evil power that's bound these people. You that's done this evil. You've lost the battle. Jesus Christ died, and yea, rose again on the third day, and stripped you of every legal right you have. You're nothing but a bluff, and we're calling your hand on it tonight, Satan. You evil spirit, turn these people loose. We charge thee, in the Name of Jesus Christ, that every doubt will sweep away from these people right now, and the Holy Spirit will come into their bodies and set every one of them free from sickness, and from disease, and from torment, and from afflictions, and from evil powers. Oh, Satan, you are defeated. In the Name of Jesus, you are defeated. You are lost. You are--you are nothing but a bluff and we called your hand. Come out, we say, we charge you in Jesus' Name to leave this audience. And all the sick and afflicted be made well to the glory of God. Hallelujah, hallelujah, hallelujah!

E-103 I can, I will, I do believe.
I can, I will, I do believe
That Jesus heals me now.
That great Physician now is near,
The sympathizing Jesus,
He speaks the drooping hearts to cheer,
No other name but Jesus.
If you couldn't move a finger, move it now. If you couldn't hear out of one ear, put your finger in the other one. Or no matter what you are, you'll never do no better until you exercise your faith. Give God a chance at you now. Give God a chance to do something for you. The prayer of faith's been prayed, hands has been laid on you.
And now, by the commandment of the Lord Jesus, I command that the devil leave you and every one of you be made well. Amen. You believe it?

E-104 Everybody that believes this, stand to your feet and accept your healing now in the Name of the Lord Jesus. Amen. That's it. Hallelujah. That's it. Don't doubt. Stand right up. Amen. Praise the Lord. You can take...?.. and be well, too. Don't doubt. Come right out and be free. Praise the Lord. That's good. Amen. Let's raise our hands now, and give God praise, everybody. You are healed...?... Aren't you're healed? Hallelujah.

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