Montre-nous le père, et cela suffit

Date: 62-0722 | La durée est de: 1 hour and 34 minutes | La traduction: Shp
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1 [L’assemblée chante Seigneur, je crois. – N.D.E.] Merci, Frère Borders. Soumettons maintenant nos requêtes à Dieu. Faites-le savoir en levant la main : « Ô Dieu, souviens-Toi de moi. »
Notre Père céleste, nous abordons maintenant la dernière réunion de cette petite et courte campagne. Nous Te remercions, Père, de tout notre coeur pour ce que Tu as fait pour nous, ce groupe de gens. Et sur nos coeurs, il a été écrit à l’encre indélébile de Dieu que Jésus-Christ est toujours vivant, toujours vivant pour intercéder. Nous T’en remercions.
Nous prions, ô Père, qu’il n’y en ait aucun qui soit oublié, que chaque personne qui est dans la Présence divine puisse recevoir ce que son… ce pourquoi il a levé la main. Romps maintenant davantage pour nous le Pain de Vie, Père, alors que nous attendons, pour encourager notre foi. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen. Vous pouvez vous asseoir.

2 Il y a toujours quelque chose au sujet d’une réunion qui fait que c’est difficile d’arrêter. Nous nous battons, nous combattons, nous luttons à travers les pays, mais après, quand on en arrive à se connaître réellement et absolument les uns les autres, on arrête et on doit partir ailleurs. Des frères venaient de me parler il y a quelques instants, les frères là-bas, vous m’avez tous invité à revenir. Je vous en remercie. Cela montre que vous aimez toujours la Parole ; je vous remercie beaucoup.
Et je vais maintenant à l’île de Vancouver ; je commencerai là le mardi soir, là dans une ville appelée Port Alberni–Alberni. Port Alberni, je pense, là de l’autre côté de l’île de Vancouver. Je serai là le mardi, le mercredi et le jeudi. Et puis, vendredi, samedi et dimanche, je retournerai à Victoria, sur une île. Alors, si vous avez des membres de famille là, eh bien, nous serons certainement contents de vous voir. Et je… je voyagerai demain.

3 Les frères m’ont proposé de m’amener pêcher ici. Oh ! la la ! comme ’aurais aimé faire cela ! J’aime vraiment cela. Et frère Rasmusson, la dernière fois que j’étais ici, il m’a amené ici à Coos bay, ou quelque part comme cela. Et, oh ! j’avais attrapé un très gros poisson que… j’étais sur le point… je–je peux encore sentir cette saccade au bout de la ligne. Mais j’aime beaucoup cela si bien que, mais…
Vous savez, je–j’ai toujours souhaité pouvoir le faire, et donc, juste m’asseoir à bord d’un bateau et parler aux frères et tout. Ce serait vraiment un moment merveilleux, j’en suis sûr. Mais je ne peux simplement pas le faire, parce que ces bateaux font des navettes, bondés de gens. Nous pouvons avoir à attendre peut-être un jour pour aller là. Et les bateaux sont très bondés, dit-on ; parfois ils embarquent 400 et plus de véhicules à la fois. Quelqu’un m’a dit qu’il vous faut faire une réservation la veille pour traverser et aller à divers endroits. J’aurais donc bien voulu pouvoir effectuer ce voyage, frères. Oh ! la la ! J’espère que vous aurez à le faire. Et je serai content de ce que vous l’aurez fait. Voyez ?

4 Mais un jour, là loin de l’autre côté, quand le train-train de la vie sera complètement terminé et que tout sera devenu calme et… J’espère rencontrer chacun de vous. Je sais que beaucoup parmi vous ici, frères, vous êtes des chasseurs et des pêcheurs, et vous connaissez la prière des Indiens. Quand tout sera terminé, j’espère, là loin sur les grandes pistes de gibiers, dans la Gloire, nous nous rencontrerons pendant que nous serons en train de nous débattre là. Ils sont sans fin. Cela ne s’arrêtera jamais. Et tout homme qui aime le bois et autre, comme vous ici en Oregon devriez aimer ça, ici même à ce bel endroit du monde, il y a une très grande piste de gibiers là qui ne connaît pas de fin. Je vous chercherai là le long de la route quelque part…?... Mais je vous verrai Là, par la grâce de Dieu.
Et nos soeurs, je m’imagine voir quelqu’un là aux fontaines, là, jaillissant, voir nos aimables soeurs là, assises en train de frotter la crinière d’un lion, ou d’un tigre ou quelque chose comme cela. Rien ne nuira là. Vous pourriez vous asseoir là un million d’années, et vous n’aurez pas moins de temps que vous en aviez à votre arrivée. Ça sera glorieux, quand nous arriverons là. Je désire ardemment voir ce jour-là. Aujourd’hui, je combats, je fournis des efforts, je me débats, je m’empresse, je pleure, je réprimande, tout ce que je peux faire, parce que j’aimerais voir tout le monde là. Je fournis simplement des efforts de tout mon coeur.

5 Ceux qui me parrainent, combien j’apprécie ces hommes ! Dieu seul sait combien je les apprécie. Evidemment, ils comprennent que je sais ce par quoi ils sont passés. Je prie pour eux. Et non seulement maintenant, je prierai constamment pour eux. Ils ont mené une grande bataille. Des hommes qui peuvent faire cela, faire venir quelque chose qu’ils croient être de Dieu pour encourager leurs peuples et leurs églises, j’ai du respect pour eux. Ils sont probablement membres de différentes organisations. Peut-être que certains sont membres des assemblées de Dieu, d’autres de l’Eglise de Dieu, d’autres des indépendants, et d’autres, oh ! l’une ou l’autre chose. Mais nous sommes ensemble. Nous sommes frères.

6 J’ai des enfants. Quand je vais acheter la glace pour les enfants, je vous assure, l’un dit : « Apporte-moi une glace à la vanille. »
L’autre dit : « Apporte-moi une glace au chocolat. »
L’autre dit : « Apporte-moi une glace à la fraise. »
A mon retour, on dirait que j’ai un arc-en-ciel, en voyant toutes ces diverses couleurs. Mais savez-vous quoi ? Ils sont tous mes enfants, ils mangent tous de la glace. Le goût importe peu. Vous savez ce que je veux dire, n’est-ce pas, frères ? Le goût ne compte pas. Nous mangeons de la glace. Nous croyons le même Dieu, la même expérience. Et vous savez, après tout, l’arc-en-ciel est une alliance. C’est vrai.
Ainsi, nous avons une alliance dans nos coeurs, d’être des frères, de travailler ensemble pour le Royaume de Dieu et pour la gloire de Dieu. Puissiez-vous faire flotter cette bannière de Sa gloire pendant longtemps, frères. Que Dieu soit toujours avec vous. A des heures sombres et de détresse, je prierai pour vous, et vous, priez pour moi ; et nous continuons à pêcher à la seine, jusqu’à ce que nous nous rencontrerons de l’autre côté.

7 Notre jeune frère, le président là, je me disais… La première fois que j’ai entendu son nom, j’ai dit : « Il doit être un Italien. » Finalement, j’ai découvert que c’est un Russe. Et quand j’étais là en Finlande, tenant une série de réunions, j’étais là juste à la frontière avec la Russie. Eh bien, écoutez, quand les gens vous disent… Je ne dis pas ceci au sujet de ce précieux frère ici. Vous savez ce qu’il est ; il habite ici parmi vous ; mais tout le monde vous parle, et vous entendez beaucoup de propagandes, que la Russie est totalement communiste, et vous allez là…
Ne croyez pas ce non-sens. Il y a des millions de chrétiens en Russie. Eh bien, vous savez quoi ? La Russie, dans l’ensemble, n’a qu’un pour cent, en Russie, de communiste, selon les statistiques officielles : Un pour cent. Ce dont la Russie a besoin, c’est d’un réveil. Ils ont besoin des hommes de Dieu qui s’avancent avec quelque chose de réel.

8 Quand ce petit garçon a été ressuscité des morts en Finlande (ce qui avait été annoncé deux ans auparavant ici, qu’il ressusciterait des morts), quand ce petit garçon était ressuscité des morts… On m’amenait à–à Helsinki, passant par là. Et on avait… J’avais toujours… Le seul auditorium où j’avais été auparavant, depuis lors, cela avait l’alphabet, cela offrait environ, je pense, vingt-cinq à trente mille places assises. Et on faisait entrer un groupe, je lui parlais, ensuite on les faisait sortir ; on faisait entrer un autre groupe, un nouveau groupe.
Quand je descendais la–la route, j’ai vu des jeunes soldats Finlandais. C’était juste après la guerre qui les avait opposés à la Russie, certainement qu’ils avaient… Beaucoup de leurs hommes avaient été tués. Et ces jeunes gens, certains d’entre eux si jeunes qu’ils ne s’étaient jamais rasés, leur visage était lisse, portant d’énormes bottes, de grandes et bizarres baïonnettes suspendues à leurs côtés, ils descendaient la route ; et ils me mettaient au milieu d’eux.
Pendant que je passais par là, les soldats communistes (Eh bien, je n’ai pas à croire ce que quelqu’un d’autre a dit à ce sujet, j’ai été là ; les soldats communistes, pendant que je passais à côté d’eux, se sont tenus là et ont exécuté le salut russe, les larmes leur coulant sur les joues. Ils ont dit : « Nous recevrons un tel Dieu, qui peut ressusciter les morts. » Cela s’est répandu dans toute la Russie.

9 Ce qui a rendu la Russie communiste, c’est la faiblesse de l’Eglise catholique là-bas, elle a arraché aux gens tout l’argent sans leur rien donner en retour. Ils ne menaient pas une vie différente et tout le reste. C’est ce qui a rendu le monde entier communiste. C’est vrai. Dès qu’ils voient quelque chose de réel, ils sont prêts à s’avancer pour recevoir cela.
J’ai vu des soldats communistes russes faire passer leurs bras autour des soldats chrétiens finlandais et les tapoter au dos. Ecoutez, frère, tout ce qui amènera un Russe et un Finlandais à s’embrasser mettra fin aux guerres pour toujours. Christ est la réponse à chaque problème. Mais c’est… Pour eux, ça doit être réel.

10 Je n’oublie jamais cette nuit-là, une petite Finlandaise… Je… On m’avait fait entrer dans un dortoir, quelque chose comme cela. Je ne connaissais pas la petite fille. Et sa photo se trouve dans le livre là derrière. Alors, elle avait une jambe d’environ quatre ou cinq pouces [10 ou 12 cm] plus courte que l’autre. Elle portait un gros soulier en dessous de cela. Elle avait un appareil orthopédique autour d’elle, à ce niveau, ici, et une lanière au bout de son pied infirme, qui remontait jusqu’à son épaule, et elle avait deux béquilles. Et elle venait de sortir des toilettes pour dames au moment où je passais et que ces jeunes soldats finlandais entraient.
Je regardais, cherchant à leur parler, mon doigt pointé vers ces Russes là, combien ils respectaient la Divinité. Et alors, quand nous sommes entrés, cette petite femme... cette petite fille est sortie des toilettes pour dames.
On avait interdit à quiconque de me toucher. J’aime les enfants, et je les avais pris eux tous un après-midi pendant que les frères tenaient des réunions, ils sont tous entrés. Je prenais un peu d’argent, en monnaie finlandaise, et je sortais là. J’ai cherché toute une foule d’enfants çà et là dans la rue, je leur ai acheté des bonbons. Je–j’aime les enfants.

11 Et alors, cette petite fille s’était avancée… Elle pensait avoir mal agi, elle s’était avancée là où j’étais, puis s’était arrêtée. Elle a gardé la tête inclinée ; elle avait les cheveux un peu défaits et portait une petite jupe en lambeaux. J’ai appris plus tard que c’était une petite orpheline finlandaise. Elle n’avait ni père ni mère, et alors… Ils avaient été tués pendant la guerre.
Et quand elle m’a vu, j’avançais dans cette direction, et elle se tenait de ce côté-là ; elle a incliné sa petite tête. Et je me suis arrêté. Les deux soldats derrière moi ont fait signe qu’on chantait déjà Crois seulement ; mais j’ai un peu attendu. Je savais que cette enfant avait besoin de quelque chose. Et elle m’a une fois de plus regardé, elle a relevé son petit visage et m’a regardé. Je ne parlais pas sa langue, je lui ai alors fait signe du doigt. Elle est venue là où j’étais.
Et quand elle a commencé… Elle était obligée de marcher comme ceci : elle avançait ces deux béquilles, soulevait sa petite épaule, soulevait son pied et avançait comme ça, puis marchait ; alors, elle a soulevé sa petite épaule et a fait avancer son pied estropié. Je me suis dit que j’allais juste observer cette enfant-là. C’est merveilleux d’observer des enfants ; et je l’ai observée, elle a continué à s’approcher davantage.

12 Je me tenais bien tranquille, et ces soldats s’étaient retournés pour voir. Et quand elle s’est vraiment approchée, près de moi, elle s’est arrêtée. Elle m’a regardé, elle a tendu sa petite main, a pris mon manteau, a baisé la poche de mon manteau et l’a lâché. Je l’ai simplement observée. Elle a levé les yeux, et les larmes lui coulaient de ses petits yeux. Et elle a pris ses petites béquilles, elle s’est tenue elle-même, et elle a déployé sa petite jupe (C’est vraiment le propre des Finlandais), elle a dit : « Kiitos. », ce qui veut dire : « Merci. »
Je l’ai regardée, et je me suis dit : « Même si j’étais le plus grand hypocrite du monde, Dieu aurait honoré la foi de cette enfant. » J’allais me retourner, je l’ai alors vue partir en vision, marchant normalement. Je me suis retourné. J’ai dit : « Chérie », et elle continuait à dire : « Kiitos. » Elle n’entendait pas un mot de ce que je disais. J’ai dit : « Chérie, Jésus-Christ te rétablit. »
Elle disait : « Kiitos, kiitos », et on continuait à m’entraîner.
Je me suis dit : « Eh bien, un jour, elle le découvrira. »

13 Après que j’eus tenu une très longue, une longue ligne de prière, des béquilles et autres étaient entassés partout ; le Seigneur apportait la révélation des choses aux gens et les appelait dans l’auditoire. Mon frère a dit : « Tu en as eu assez maintenant. Nous aurons encore à prêcher demain. » Alors, il est venu me prendre et j’ai dit : « Fais encore venir quelques cartes de plus. » Et alors, la personne suivante sur l’estrade, c’était cette petite fille. Elle avait–elle avait ses béquilles.
J’ai dit à madame Isaacson (peut-être qu’elle est assise ici aujourd’hui), j’ai dit : « Madame Isaacson, dites exactement ce que je dis. » J’ai dit : « Chérie, là dans le hall, Jésus t’avait rétablie. Dis à certains ministres de t’enlever cet appareil orthopédique. Observe ce qui arrive. » Et lorsqu’ils se sont retirés là pour enlever cela, j’ai prié pour environ une autre personne. Et la voilà venir, ses deux jambes tout aussi normales que possibles, ses mains en l’air, glorifiant Dieu. A ce que je sache, cette petite fille vit aujourd’hui en Finlande, parce que…

14 Les enfants–les enfants sont merveilleux, n’est-ce pas ? La simplicité de la foi ! J’ai deux fillettes. Elles grandissent maintenant. Elles sont toujours mes filles. J’avais l’habitude de raconter une petite histoire. Une fois, j’attendais… leur maman attendait mon retour à la maison. J’avais été dans une série de réunions, et les fillettes étaient restées éveillées à attendre avec moi, ou plutôt à m’attendre. Et puis, le vendeur du sable est passé par là et elles se sont endormies, et vers une heure, la maman les a mises au lit.
Et l’avion était en retard. A mon arrivée, j’étais trop fatigué pour me reposer. (C’est comme hier soir, je n’arrivais même pas du tout à dormir.) Alors, je me suis simplement réveillé vers… je me suis couché pendant environ deux heures. Je me suis réveillé, je suis allé au salon et je me suis assis sur un fauteuil.
J’en ai toujours fait une parabole. Rebecca est ma fille aînée, la petite Sharon étant rentrée à la maison avec sa maman, vous le savez, il y a des années. Mais Rebecca est ma fille aînée. Elle est de quatre ans plus âgée que Sarah. Sarah était alors âgée d’environ quatre, oh ! d’environ deux ans, je pense, et Becky avait environ six ans. Alors, pour moi, Becky représentait l’église qui est ici depuis longtemps. Elle a de longues jambes et elle est mince. Et Sarah est un peu toute petite, elle a des yeux bruns, et elle est potelée.

15 Ainsi donc… Je ne sais pas. Je pense que vos enfants sont comme les miens. Les vieux vêtements (ce sont des habits usagés)... Sarah portait donc le pyjama de Becky, et c’était trop grand pour elle. A l’époque, on avait des pyjamas aux pattes de lapin, vous savez. Et alors, c’était trop grand pour Sarah.
Ainsi, ce matin-là, après l’aube, eh bien, tout d’un coup, vous savez, je–j’ai entendu du bruit. Quelqu’un s’est retourné dans l’autre chambre, celle des enfants, et c’était Rebecca qui s’était réveillée. Elle s’est rendue compte : «Papa doit être à la maison. » Elle est sortie du lit aussi vite que possible. Cela a réveillé Sarah. Sarah a essayé de la suivre.
Becky pouvait courir plus vite que Sarah, ses jambes étant plus longues. Elle a donc couru, elle a sauté et s’est mise à califourchon sur ma jambe, elle a jeté ses deux bras autour de mon cou et s’est mise à crier : « Papa ! Papa ! » La petite Sarah venait en pyjama de Becky aux longs pieds et elle titubait. Elle était trop courte. Elle ne pouvait pas rattraper Becky.

16 Alors… et Becky s’est retournée et a regardé Sarah descendre le couloir. Elle a dit : « Sarah, ma soeur, j’aimerais que tu saches une chose. » Elle a dit : « C’est moi qui étais ici la première, et j’ai pris tout papa ; il ne te reste rien de lui. » Vous savez, c’est comme certains d’entre eux qui essayent de nous dire cela aujourd’hui, ils pensent avoir pris tout cela, vous savez. Ils sont ici ça fait longtemps, ils ont commencé il y a quatre ou cinq cents ans, vous savez.
Et la pauvre petite Sarah, ses petites lèvres rabattues, ses petits yeux bruns rougis, commençait à se retourner. Je regardais de côté pendant que Becky avait la tête sur moi, comme ceci. J’ai fait signe à Sarah comme cela, j’ai dégagé l’autre genou. Elle est venue, elle a sauté là-dessus. Elle était–elle était… Ses jambes ne pouvaient pas toucher le plancher. Elle n’était pas très élancée, vous savez, elle–elle était alors plutôt toute chancelante et je craignais qu’elle ne tombe. Alors, j’ai simplement tendu les bras, et je les ai fait passer autour de Sarah ; elle a alors placé sa petite tête sur moi, comme ceci.
Elle s’est retournée, elle a roulé ses gros yeux noirs, les a levés vers Rebecca et a dit : « Rebecca, ma soeur, j’ai quelque chose à te dire. » Elle a dit : « C’est peut-être vrai que tu as pris tout papa, mais j’aimerais que tu saches que papa m’a prise, moi, toute entière. »

17 Je me suis donc–donc dit que si seulement nous nous abandonnons nous-mêmes et que nous adorions le Seigneur… Il se peut que nous soyons un tout petit peu chancelants. Tant qu’Il m’a pris tout entier, c’est tout ce dont je me soucie. Si seulement je peux m’abandonner si complètement qu’Il peut m’avoir tout entier… Peut-être que je ne connais pas les tenants et les aboutissants, que je ne sais pas faire le duel avec des crédos et tout le reste comme cela. Mais une seule chose…
Un homme m’a parlé une fois. Je faisais un commentaire et il a dit (c’est un homme très intelligent), il a dit : « Vous ne connaissez simplement pas votre Bible. »
J’ai dit : « Mais j’En connais très bien l’Auteur. » C’est donc un… Le connaître, c’est la Vie. Ne le pensez-vous pas ? Oui, oui. Je–je… Si je Le connais, Il me révélera Son Livre juste comme Il voudra que je Le connaisse.

18 Les frères m’ont dit tout à l’heure que vous avez prélevé une offrande pour moi. J’apprécie cela. A vrai dire, je ne suis pas venu pour cela, je… mais j’apprécie cela. Je demande toujours… Si toutes les dépenses sont couvertes et tout, et qu’on prélève une offrande, alors, savez-vous ce que j’en fais ? J’amène cela moi-même dans des champs missionnaires. Et je sais que vous donnez une partie de vos subsides. Maintenant, cela se trouve entre mes mains. J’en suis responsable maintenant. Cela a quitté vos mains. Mais, au mieux de mes capacités, j’utiliserai cela pour le Royaume de Dieu et pour l’avancement du Royaume.
Je prie que cela vous revienne par millier. Vous êtes assis dans cette salle surchauffée ; vous avez parrainé la série de réunions ; vous avez–vous avez tout bien fait. Je vous en remercie. Il n’y a pas… rien que je puisse faire si ce n’est dire : « Que Dieu bénisse chacun de vous. » J’espère qu’Il satisfera chaque besoin que vous aurez au cours de ce pèlerinage ; je suis sûr qu’Il le fera.

19 Maintenant, j’aimerais vous poser une question et vous demander une faveur ; je suis donc sur le point de quitter tout de suite. Peut-être que mon… J’ai environ… Je dois aller chez frère Leeming (beaucoup parmi vous tous le connaissent, là en Floride, là chez les Hommes d’Affaires Chrétiens) pour quelques réunions. Et ensuite, je vais outre-mer, là où on ne peut pas rester assis comme ceci. Les sorciers se tiennent là et vous défient. Tout… vous–vous ne… Ici, vous n’êtes pas sur un champ de bataille, mais là, vous y êtes.
Et quand tout va très mal et tout, puis-je compter sur mon peuple, mes amis, en Oregon, qui seront en train de prier pour moi ? Allez-vous le faire ? Priez simplement pour moi. Je compterai sur vous. Je prierai toujours pour vous.
Et si jamais je ne vous revois plus de ce côté de la rivière, je vous verrai de l’autre côté avec ce même témoignage : Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Je crois qu’Il est le Fils de Dieu qui sauve toujours du péché. Il a souffert sous Ponce Pilate, Il a été crucifié, Il est mort, Il est ressuscité le troisième jour, et Il vit à jamais pour intercéder sur base de notre confession. Je crois qu’Il est vivant.

20 J’aimerais profiter de ce moment pour remercier le–l’homme, le capitaine, ou le général, ou je ne sais qui, qui nous a permis d’avoir ce beau bâtiment. J’apprécie cela, j’espère que Dieu bénira richement cette unité de je ne sais quoi pour nous avoir permis d’avoir ça. Que personne parmi eux ne soit perdu. Que chacun d’eux apparaisse avec les saints de Dieu en ce jour-là, c’est ma sincère prière. Merci, gentleman, et je crois en Dieu de tout mon coeur que tout ira bien pour vous pendant le pèlerinage de la vie.
Et, bon, j’espère revenir un jour, Dieu voulant, si mes frères sont disposés à le faire, revenir tenir des réunions ici, alors nous pourrons tenir une longue série de réunions. J’aimerais avoir un temps où je pourrais, un matin, parler avec mes frères pasteurs, et–et parler des choses du Seigneur.
Mes remerciements à cette gentille dame ici qui a joué à l’orgue ainsi qu’à la pianiste ; nous vous remercions. Tous les huissiers et tout. Que Dieu soit toujours avec vous.
Maintenant, cet après-midi, nous allons prier pour chaque personne, et je n’aimerais pas vous garder longtemps. Je vous ai gardés longtemps chaque soir. Je pourrais dire : « Pardonnez-moi », mais, frère, soeur, je ne sais trop comment, je garde le Message tout aussi simple que possible, je sais que cette semence a été plantée. Elle produira en sa saison. Alors, priez pour moi alors que je pars. Je prierai toujours et je demanderai que Dieu vous aide.

21 J’aimerais lire, cet après-midi, un verset comme texte dans cette Sainte et vieille Bible. Je ne parlerai pas longtemps, car je dois prier pour tous les malades. L’aimez-vous ? Dites : « Amen. » [L’assemblée dit : « Amen. » – N.D.E.] Croyez-vous en Lui ? Dites : « Amen. » [L’assemblée dit : « Amen. » – N.D.E.] Combien ont déjà entendu le petit chant Amen ? Oh ! Assurément. C’est bon. C’est bien. J’aime ça. Amen ! Frère Epp le chante très bien. J’aimerais lire dans Saint Jean au chapitre 14, le verset 8 seulement. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Peut-être que je lirai le verset suivant : Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et–tu ne m’as pas connu, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père ; comment dis-tu : montre-nous le Père ? J’aimerais en tirer ce sujet : Montre-nous le Père, et cela suffit. En d’autres termes, cela veut dire, cela satisfait. Si Tu me montres le Père, cela nous satisfera.

22 Eh bien, ça a été le cri du coeur humain pendant tous les âges : voir Dieu. Jadis, Job s’était écrié : « Si seulement je… », lors de sa détresse, « si seulement je savais où Il habitait ! Si je pouvais aller frapper à Sa porte et Lui parler… » Chaque homme a désiré connaître Dieu et voir Dieu. Job voulait Le voir. Moïse voulait savoir qui était dans le buisson ardent. Par la suite, il a dit : « Montre-moi Ta gloire. » Il voulait voir une manifestation, pour savoir que c’était Dieu. Et c’est ce que nous faisons nous tous. Nous désirons tous ardemment voir quelque chose de réel, quelque–quelque chose qui prouve que Dieu existe.
Et, à mon humble avis, il plaît au Père de se montrer, de se manifester. Il aime Ses enfants. Combien j’aime dire à mes enfants quelque chose et en faire une exigence, et ensuite voir ces enfants vivre à la hauteur de cela ! Alors, je peux leur témoigner de la bonté.

23 C’est comme je dis à mon petit garçon Joseph : « Si seulement tu deviens un bon garçon, là, et–et que tu écoutes ta maman, tu sais, à mon retour le samedi, je t’amènerai à la pêche. »
Et de voir ce petit garçon… sa mère me dit : « Bill, cette semaine, il a été tout obéissant au possible. »
Je suis content de témoigner à ce petit garçon… de l’amener à la pêche. J’aime lui témoigner de la bonté, parce qu’il est une partie de moi. Je veux–je veux qu’il soit comme je veux qu’il soit : un chrétien. J’aime manifester ce que je voudrais qu’il soit par moi-même.
Et Dieu veut se manifester à Ses enfants. Mais Il exige une chose, c’est tout : « Si tu crois. » C’est tout ce qu’Il demande : Il donne Sa Parole et Il demande que vous croyiez Cela.

24 Maintenant, je vais parler… Eh bien… Cependant, n’était-ce pas étrange ici que Philippe, ce vaillant guerrier, qui avait vu ces puissants miracles de Christ, qui était allé chercher Nathanaël et l’avait ramené là à cet endroit, qui avait vu la manifestation de l’évidence scripturaire qu’Il était le Messie, dise par la suite : « Maintenant, montre-nous le Père, et cela satisfera. »
Eh bien, avez-vous remarqué le–le verset suivant, le verset 9 ? Il y est dit : « Il y a si longtemps que Je suis avec vous, et tu ne M’as pas connu, Philippe ? » Oh ! comme je pense que cela pourrait être notre cas cet après-midi, Dieu dans Sa miséricorde s’est très souvent manifesté envers nous, et cependant nous ne reconnaissons pas cela.

25 Maintenant, je vais parler de quatre possibilités de voir Dieu. Eh bien, beaucoup de gens cherchent à Le situer là loin, comme quelque chose d’historique, mais voyons Dieu sous quatre angles. Et je pense que si Dieu peut être vu très clairement, sans l’ombre d’un doute, que Dieu se tient ici même cet après-midi, sous quatre différentes manifestations, cela devrait être convaincant, n’est-ce pas ? Quatre possibilités de voir Dieu. Je vais parler de Dieu dans Son univers, Dieu dans Sa Parole, Dieu dans Son Fils, et Dieu dans Son peuple. Et maintenant, je peux en prendre une autre douzaine, mais j’aimerais me baser sur ces quatre choses pendant les trente prochaines minutes, Dieu voulant.
Prenons d’abord maintenant Dieu dans Son univers. Qui a créé l’univers ? On nous dit qu’il est suspendu dans l’espace. Comment cela peut-il tourner si parfaitement, plus parfaitement que n’importe quel appareil ?

26 Je porte une montre de 300 dollars qui m’a été offerte par docteur Guggenbuhl en Suisse. Il me l’a donnée parce qu’elle a une alarme, pour m’en servir lors des interviews et autres. Et c’est une… la Vulcain Cricket, l’une des meilleures que la Suisse fabrique. Mais cependant, elle connaît du retard, elle prend de l’avance. Ce n’est pas parfait. Tout ce que l’homme fait est imparfait ; mais tout ce que Dieu fait est parfait. Voyez ?

27 Remarquez, comment peut-Il amener ce monde à tourner parfaitement ? Le soleil, toujours à temps, il avance comme ça, année après année, jour après jour ; il tourne autour de l’Equateur, il tourne sur son orbite. Et tout, Il a créé ces étoiles et autres, de telle manière qu’on peut prédire l’éclipse de la lune à la minute près vingt ans avant. Si parfait…
Et qu’est-ce qui maintient cela là-haut ? Le haut, c’est où ? Le bas, c’est où ? Que savons-nous ? Ceux qui sont au pôle Sud par rapport à nous, ils regardent en cette direction-là, disant que c’est le haut. Et nous, au pôle Nord, nous regardons dans cette direction-là, et là, c’est le pôle Sud. Qu’est-ce qui est vrai ? Combien cela évolue parfaitement ! Jetez n’importe quoi en l’air et voyez si ça fait deux tours sur place sans quitter son orbite. Mais Dieu maintient tout l’univers si parfaitement sous Son contrôle. Nous croyons cela, que c’est Dieu qui le fait. Aucune autre puissance, rien d’autre ne peut le faire en dehors de Dieu, c’est Dieu seul.

28 Et êtes-vous déjà allé ici en mer, pour contempler cette vaste mer en furie, ces grandes vagues blanches qui viennent se fracasser là, furieuses ? Vous savez, presque les quatre cinquième de la terre sont couverts par l’eau ; et une fois, toute la terre était couverte par l’eau. Combien cela aimerait passer là si c’était possible ! Mais, remarquez, cela ira jusque là.
Pourquoi ? Dieu a placé un surveillant sur ça. C’est la lune. La lune contrôle… Dieu l’a placée là pour contrôler la mer. Si jamais cette lune quittait son orbite de quelques pouces, le monde entier serait couvert d’eau en un instant. Observez quand elle détourne la tête pour voir ce qui se passe de l’autre côté de la terre, le soir, quand… les matins et autres, comment la marée monte.
Et ça vient une fois de plus ici avec furie, mais quand le surveillant dit là : « Voici tes limites. Tiens-toi là même. » Et cependant, il y a assez d’eau là, avec la courbure de la terre, pour couvrir le tout. Mais Dieu exerce un contrôle. Amen. Oh ! Que Tu es grand, que Tu es grand. Comment Il s’y prend ! Comment Il… c’est au-delà de notre entendement. Oh ! comme nous pouvons passer des heures là-dessus !

29 Passons à autre chose. Observons les fleurs, comment elles vivent, meurent et ressuscitent. Vous pouvez prendre l’herbe en hiver et couler un béton dessus. Où trouve-t-on le plus d’herbes l’été prochain ? Juste autour des bordures de cette marche. Pourquoi ça ? C’est cette vie qui est… que vous avez cachée sous ce béton. Mais quand ce soleil qui contrôle cette vie botanique, s-o-l-e-i-l, se met à briller, vous ne pouvez pas cacher cette vie-là. Elle apparaîtra directement, elle se frayera un chemin, redressera la tête pour la gloire de Dieu. Est-ce vrai ?
Vous ne pouvez pas cacher la vie. Peu importe… On peut vous enterrer sous la mer, on peut… Où que vous soyez, vous allez de toute façon répondre. Quand le F–i–l–s apparaît, le Fils de Dieu, toute la Vie Eternelle va se lever avec Lui, parce qu’Il est la Vie Eternelle, et Il la donne à ceux à qui Il veut La donner.

30 Et maintenant, observez comment Dieu vit dans la fleur, comment Il vit dans les feuilles de l’arbre ; comment ça tombe, celles-ci se détachent, descendent (c’est la sève qui descend dans les racines), il y a une Intelligence qui contrôle cela. Elle descend se cacher dans les racines pendant l’hiver pour revenir au printemps, produisant des fruits et autres. Comment cela se passe-t-Il ? Cela dépasse ma connaissance. Ce que… Il doit y avoir une Intelligence quelque part qui contrôle cela. Ça ne peut pas se faire de soi.
Il n’y a rien qui dira à ce pêcher-là, à ce poirier : « Dis donc, l’hiver arrive, on est mi-août ; vous, toutes les feuilles, détachez-vous de là très vite. Vie, descends te cacher dans les racines, sinon tu mourras. » Elle ne sait pas faire cela de soi. Il y a une Intelligence qui contrôle cela, la plus haute Intelligence qui existe : Dieu.
Eh bien, si Dieu peut dire à une feuille, à la vie de cette feuille-là de la quitter, de descendre là et d’y rester, ou à la vie de quitter le sommet de l’arbre et de descendre dans les racines, ne peut-Il pas révéler les secrets des coeurs de gens à Son serviteur ? L’intelligence de Dieu ! Eh bien, tout a été fait avec intelligence. Dieu est la super Intelligence.
Observez les canards, les–les animaux, comment ils sont tous contrôlés par Dieu.

31 Mon fils et moi étions récemment à Bombay pour une série des réunions. Quand nous y sommes arrivés, je lisais un journal. C’est un pays bilingue, et ainsi c’était publié en anglais. Et il y était dit : « Je pense que le tremblement de terre est terminé. »
Quelques jours avant cela… Vous savez, l’Inde, ce n’est pas comme notre pays. Nous, nous avons de belles clôtures en treillis. Eux utilisent des pierres pour faire leurs clôtures, et ils se construisent des tours et autres. Il fait très chaud, c’est proche des zones là-bas, vous savez, de l’Equateur. Alors, les–les brebis et les troupeaux, l’après-midi, viennent se tenir autour de ce mur, et ils se mettent à la–à l’ombre. Et les petits oiseaux construisent leurs nids dans les murs.

32 Alors, un jour, quelque chose est arrivé. Tous les petits oiseaux se sont envolés (personne ne savait pourquoi), ils se sont éloignés de ces murs : ils sont allés on ne savait pas où, ils se sont perchés dans des arbres quelque part. Ils n’étaient pas revenus à leurs nids, et le bétail n’était pas rentré.
Tout le monde disait : « Il y a quelque chose qui ne va pas ; ce bétail et ces brebis se tiennent là, appuyés les uns contre les autres sous ce soleil ardent, là loin au milieu des champs. » Ils ne voulaient pas rentrer. On se demandait pourquoi.
Et le lendemain, c’était la même chose. Le troisième jour, ils ont fait la même chose. Puis, un tremblement de terre a secoué cet endroit, le faisant voler en éclats. Les murs se sont écroulés. Si ce bétail et ces brebis s’étaient tenus sous cela, ils seraient morts. Les petits oiseaux auraient été écrasés. Le lendemain, rien n’était arrivé ; et puis, le cinquième jour, alors les petits oiseaux et autres ont commencé à revenir. Le tremblement de terre était terminé.

33 Ne voyez-vous pas ? C’est… Le même Dieu qui avait pu les conduire à entrer dans l’arche, du temps de Noé, est le même Dieu qui peut les amener à s’éloigner du danger. Eh bien, si Dieu, par l’instinct dont Il dote un oiseau, avertit celui-ci de s’éloigner de ces murs qui vont s’écrouler, combien devrons-nous, par l’inspiration du Saint-Esprit, fuir loin de ces murs ecclésiastiques très élevés qui sont tenus de s’écrouler. Eloignez-vous-en. Allez vite auprès de Dieu. N’inscrivez pas votre nom dans un registre. Soyez né de nouveau, rempli du Saint-Esprit.
Dieu dans la nature. C’est Dieu qui donne cette nature aux petits oiseaux. Il croit en cela, il–il se confie en cela.

34 Il n’y a pas longtemps, j’étais là au Canada, et il y avait ces canards là-bas, là dans un étang, et comment ils–ils tournoyaient dans cet étang. Ils peuvent être là maintenant. Le Seigneur voulant, dans environ–dans environ un autre mois, j’entreprendrai une tournée de chasse là. Cela… De petits canards viennent du Sud, là loin de la Louisiane, de l’Alabama, du Texas, des champs de riz, et ils s’envolent jusqu’au Canada. Ils ont leurs canetons là dans les marées, les marécages, ou plutôt–ou plutôt les lacs.

35 Eh bien, voici un petit canard. Il est né là même sur ce lac, né un printemps. Il n’a jamais quitté cet étang. C’est tout ce qu’il sait : Il est né là même. Mais une nuit, une crête blanche apparaîtra là sur une montagne là, la neige frappera cette montagne, cette brise froide traversera la vallée.
Ce petit canard s’avancera là en plein milieu de cet étang, il redressera son petit bec en l’air, il criera quatre ou cinq fois, et chaque canard sur l’étang s’avancera droit vers lui. Pourquoi ? Il se lèvera du coup de cet étang et partira, sans boussole ni rien d’autre, droit vers le Texas, de toutes ses forces, vers les champs de maïs. S’il reste plus longtemps, il gèlera. Ils mourront.
Il n’a jamais quitté cet endroit-là. Comment sait-il où aller ? Il se confie à l’instinct dont Dieu l’a doté. Et si un canard a assez de sens pour s’éloigner du danger et du froid, combien l’église, par la puissance du Saint-Esprit et la résurrection de Christ, devrait-elle s’éloigner d’un credo mortel ! Voyez-vous ce que je veux dire ? L’instinct.

36 Une fois, je labourais avec papa. Les chevaux continuaient à s’ébrouer, alors j’ai demandé : « Papa, c’est quoi ? Y a-t-il un coyote là derrière ? »
Il a répondu : « Non, fils. L’orage arrive. »
J’ai dit : « L’orage ? » J’étais monté sur un vieux tracteur. Beaucoup parmi vous savent ce que c’est.
J’ai demandé : « L’orage ? » J’ai dit : « Il n’y a aucun nuage nulle part. »
Il a dit… Il s’est arrêté (je n’oublierai jamais ce vieil homme), il a fait sortir son mouchoir rouge, il s’est essuyé la sueur au front. Il a dit : « Billy, tu as beaucoup à apprendre, fils. » Il a dit : « Tu vois, le Tout-Puissant a doté ce cheval d’un instinct de sorte qu’il puisse se protéger. » Il a dit : « L’orage arrive quelque part, et il peut flairer cet orage-là. »
Je me suis dit : « Papa, ha ! » Je–j’ai dit : « Très bien. » Et je n’avais pas fait deux tours de labour de plus qu’il nous était difficile de faire avancer les–les chevaux assez vite : Les éclairs, les tonnerres et tout, l’orage était là. Ils avaient perçu cela avant que cela arrive.
Et si Dieu peut doter un cheval (vous parlez du sens d’un cheval), peut doter un cheval d’un instinct et d’assez d’intelligence pour savoir comment se protéger du danger, combien devrions-nous, par l’inspiration du Saint-Esprit, fuir pour nous mettre en sécurité quand nous voyons un temps comme celui-ci arriver! Oui. « Montre-nous le Père, et cela nous suffit. » Oh ! la la ! Comme je pourrais m’attarder là-dessus !.

37 Prenez une vieille truie, elle amène ses petits sur le flanc nord d’une colline. Et vous lisez le reporteur–le reporteur des nouvelles à la radio, ou plutôt dans les journaux, il dira : « Demain, il fera beau, ce sera une belle journée. » Et cette vieille truie déplacera ses petits du flanc nord vers le flanc sud de la colline. Faites attention. Il en sait plus à ce sujet que tous les journaux et tous les reporteurs du monde. Faites attention, il fera froid.
Observez quand vous vous mettez à chasser les lapins et que vous les voyez s’enfoncer sous un tas de broussailles et autres comme cela, se trouver une cachette, se terrer dans des trous ; et le reporteur dit qu’il fera un beau temps. Ne croyez pas cela. Ce lapin en sait plus à ce sujet que tous ces gars mis ensemble. Il se confie en l’instinct dont Dieu l’a doté. C’est Dieu qui fraye une voie pour Sa création. Combien plus élevée est la créature humaine par rapport à la créature animale ! Combien plus agissant est le Saint-Esprit pour l’église que l’instinct ne l’est pour un canard, ou pour un cheval, ou n’importe quoi. Je peux passer deux heures là-dessus.

38 Encore une chose que j’aimerais aborder. C’est là que j’ai trouvé Dieu au départ. C’était ma première Bible, de voir qu’il devait y avoir quelque chose à la base de cela. Dieu est dans Son univers. Combien j’aime les couchers du soleil : je me tiens là, j’observe le coucher du soleil et je pleure ; je le vois se lever et je pleure. J’aime ça.
Hier soir, j’ai fait remarquer que j’étais un chasseur. J’aime la chasse. J’ai chassé depuis ma tendre enfance. J’ai chassé dans le monde entier : En Afrique, en Inde et partout. Beaucoup parmi vous connaissent Bud Branham dans le Rainy Pass Lodge à Anchorage, Alaska ; seize avions y vont. C’est mon cousin. Nous descendons d’une lignée de chasseurs et nous aimons ça. Cela est bien en nous. Nous aimons la chasse.
Autrefois, j’allais dans le Colorado, là où je rassemblais du bétail pendant longtemps dans un ranch. Et là, on les faisait entrer et sortir lors des rassemblements… Monsieur Jefferies, peut-être qu’il est assis ici même cet après-midi, il habite juste ici dans l’Idaho pour le moment.
Ainsi donc, lui et moi, nous avions l’habitude d’aller là ensemble chasser, chasser l’élan. J’aime les chasser. Nous en avions environ 80 dans un troupeau là derrière. Nous abattions juste ce que… un chaque année, selon que nous en avions besoin, et le troupeau grandissait. Ainsi donc, monsieur Jefferies est un véritable homme de bois. Il savait comment chasser. Il connaissait tous les coins et recoins.
J’aidais à donner du sel au bétail, je les faisais entrer là, les rassembler et tout. Je connaissais chaque coin là dans le Continental Divide [Ligne de partage des eaux dans les montagnes Rocheuses], on contournait là, on traversait le Berthoud Pass, on descendait, puis on traversait le Rabbit Ear Pass. On a une vue panoramique du Continental Divide. Le Troublesome River fait paître de ce côté-ci, et l’Association Hereford fait paître dans cette vallée, et il y avait une fourche à l’est et une autre à l’ouest.
Nous remontions la fourche de l’est, nous attachions nos chevaux, nous nous séparions, et nous descendions directement la fourche de l’ouest, étant séparés par des kilomètres, des kilomètres et des kilomètres ; peut-être que nous ne nous voyons pas plusieurs jours durant, pendant qu’on chassait.

39 Il y a une année, je chassais là-bas. J’étais monté très haut, aussi haut que possible, j’étais assis là un soir, alors que le soleil se couchait. Et, oh ! la la ! Vous parlez de Dieu ! J’étais là-haut un jour. Il faisait sec. L’élan n’était toujours pas descendu. Il n’y avait pas assez de neige et autres pour les contraindre à descendre. Ce sont des animaux sauvages. Ils restent là-haut parce qu’ils ne veulent pas descendre près de la civilisation. Parfois, il faut la neige et autres pour les contraindre à descendre.
Alors, quand… j’étais là-haut, me promenant et contemplant. Et j’avais attaché mon cheval là loin ce matin-là, j’ai gravi jusqu’à la lisière de la forêt, décrivant un grand cercle, je suis descendu vers ce que nous appelons le Lost Canyon, descendant dans cette direction-là. Aucun novice n’y arrive ; eh bien, c’est trop éloigné pour lui.
Alors, je me promenais là très loin. Et j’avais mon fusil, je marchais là, et un–un orage a éclaté. Vous savez comment ça se passe là-haut dans les montagnes. L’orage éclate, et ensuite il neige, et puis il dégèle, et le vent souffle, le soleil brille. Toutes sortes de temps en octobre, là-haut ; ça change tout le temps. Il n’y avait donc pas assez de neige pour faire descendre les élans ; alors, je me tenais près de la lisière de la forêt.

40 Et je suis arrivé là où il y avait des arbres abattus par le vent, là où un ouragan avait tordu les arbres et les avait entassés. Je suis monté dessus. Puis, il y eut un très puissant orage et il s’est mis à pleuvoir. Je me suis caché derrière un arbre, je me suis abrité comme ceci, derrière un arbre, jusqu’à la fin de l’orage. Et je me tenais là, je commençais pratiquement à dormir. Les vents soufflaient et tout, et… On pouvait entendre Dieu parler dans le mugissement de ces pins. Je me suis dit : « Ô Dieu ! que Tu es grand ! » Et après l’orage, je me suis tenu un tout petit peu là, on dirait un enfant. J’ai failli m’écrouler à deux ou trois reprises. J’étais un peu mouillé.
Alors, je… Il soufflait un vent très fort, alors j’ai quitté de derrière… Je me suis dit : « Gloire à Dieu ! Oh ! comme c’est merveilleux d’être ici en haut, d’être seul avec Dieu ! » Ça faisait alors deux jours que je n’avais vu personne là, alors… Des centaines… On était de toute façon à quarante miles [64 km] du chemin de fer. On est loin des automobiles, de l’essence, des cigarettes, de toutes ces histoires puantes qu’on appelle « civilisation. » Je me suis dit : « C’est merveilleux de se retrouver ici. »

41 Je contemplais le coucher du soleil ici en Oregon, de ce côté-là. Et il y avait un très gros et bel oeil placé là. Et je me suis dit : « C’est vrai. Son oeil veille sur le passereau, et je sais qu’Il veille sur moi. » Vous pouvez voir Dieu partout, si seulement vous regardez tout autour. Il est tout autour de vous, partout. Il est dans les fleurs, dans la nature, partout. Je L’ai vu là.
Alors, il m’est arrivé de regarder, et j’ai entendu un vieux coyote hurler là sur une colline. Son compagnon lui a répondu là tout en bas. Eh bien, vous parlez de la profondeur qui appelle la profondeur ! On entend ce cri du coyote ou ce loup des bois, cela enflamme simplement mon âme. Je l’entends hurler là. Il avait perdu sa compagne, et celle-ci lui répondait, là tout en bas.
Et je me suis dit : « Ô Dieu, moi aussi, j’ai un Compagnon. Un jour, je L’appellerai et Il me répondra. » Je me tenais là et je me suis dit : « Ô Dieu, Te voilà ! »
J’ai entendu un sifflet là, c’était le troupeau d’élans que je cherchais à attraper. Le gros et vieux mâle a lâché un long cri, un sifflet comme cela. Ce que… L’orage avait séparé les élans là-haut, et il s’était égaré de son troupeau ; alors il l’appelait. Je me suis dit : « Ô Dieu, Tu habites ici. C’est vrai. Te voici. » Il était là dans le troupeau d’élans, Il était là dans l’appel du loup.

42 Puis, il m’est arrivé de regarder. Et là, le soleil était apparu, et les arbres à feuilles persistantes avaient gelé, à ce vent froid ; il y avait un arc-en-ciel à travers le canyon. J’ai dit : « Il est là dans l’arc-en-ciel. Amen ! Il est là. Voilà l’alliance. Il ne détruira plus jamais cela par l’eau. Il l’a promis. »
Et il y a aussi un arc-en-ciel, dans Apocalypse 1, au dessus du Fils de Dieu ; et les sept chandeliers d’or au-dessus de l’Eglise, c’était un arc-en-ciel. Il avait l’aspect de la pierre de jaspe et de sardoine, le Premier et le Dernier, Celui qui était, qui est et qui vient. Oh ! la la ! Oh ! la la ! Oh ! la la ! Partout où vous regardez, vous pouvez voir Dieu si seulement vous ouvrez vos yeux. Regardez tout autour. Il est partout.

43 Je me tenais là, et tout d’un coup, un drôle de petit écureuil de pin… Combien parmi vous de l’Oregon connaissent ce que c’est ? C’est un policier de bois, mais il fait trop de bruit pour rien. Il est monté là d’un bond et s’est mis à jacasser : « Chat, chat, chat. Chat, chat, chat. »
Alors, je me suis dit : « Qu’y a-t-il, toi, petit animal ? Je ne vais pas te faire du mal. » Ainsi donc, l’arc-en-ciel, j’ai de nouveau regardé cela, et j’ai dit : « Gloire à Dieu ! » et je contournais et contournais l’arbre de toutes mes forces tout en criant. Et il m’a simplement regardé et a juste jacassé : « Chat, chat, chat. »
Je me suis dit : « T’ai-je dérangé ? J’adore ton Créateur. N’aimes-tu pas cela ? Laisse-moi te montrer encore comment ça se fait. » Et je contournais une fois de plus l’arbre. Si… On penserait qu’on avait là quelqu’un sorti d’un asile de fous, je pense, si quelqu’un était… Cela m’importait peu. J’adorais Dieu. Je L’avais vu, je L’avais entendu partout. Vous pouvez Le voir si seulement vous regardez tout autour. Il est réel.
Et je contournais et contournais cet arbre de toutes mes forces, louant Dieu, avec les mains levées et criant : « Alléluia ! » Je martelais la terre tout en contournant l’arbre, je contournais comme un fou, mais je passais, je laissais échapper une grande pression. Je passais un bon moment.
Je me suis dit : « Oh ! Il fait bon être ici. ‘Construisons trois tabernacles.’ Restons bien ici en haut, c’est un merveilleux endroit où rester, dans la Présence de Dieu, dans Son univers. » L’observer dans Son univers, Son coucher du soleil, Son arc-en-ciel, l’appel de l’élan. Tenez, Dieu est partout ici.

44 Et je me suis dit : « Toi, petit audacieux, pourquoi m’as-tu interrompu alors que j’adorais mon Dieu ? » Je le voyais perché sur cette souche, ou sur cet arbre abattu par le vent, jacassant : « Chat, chat, chat », sa petite queue dressée sous lui, comme cela. « Chat, chat, chat, chat. »
Je me suis dit : « Qu’y a-t-il avec toi ? Tu–tu penses que j’agis drôlement ? » Mais je l’observais. Il avait sa petite tête penchée vers le bas, les yeux ressortis, regardant en bas dans ce buisson-là.
Il ne criait pas du tout à mon intention. Le vent avait fait descendre un aigle là, un de ces gros aigles bruns de Colorado. Et il était… Cet aigle pouvait l’emporter, vous savez ; alors, il–il avait peur de cet aigle-là. Il ne faisait pas cas de moi, mais il avait peur de cet aigle-là.
Ce gros aigle a fait un bond là, et je me suis dit : « Oh ! la la ! Maintenant, je Te vois là, ô Dieu ! Je Te vois, je T’entends là en bas, je T’entends dans l’appel, je Te vois tout autour, partout, je Te vois dans le ciel, je Te vois dans l’arc-en-ciel, je Te vois partout. Mais maintenant, je me demande si Tu peux être dans cet aigle-là. Pourquoi a-t-il interrompu mon adoration ? »

45 Et j’ai observé cet aigle pendant un petit instant. Je me suis dit… Eh bien, j’ai vu ses gros yeux gris me regarder, il a regardé ce drôle de petit écureuil de pin, puis il m’a regardé. Je l’ai admiré parce qu’il était brave. Il n’avait pas peur. Je déteste un lâche. Je déteste quelqu’un… non pas détester la personne, mais son attitude, qu’elle peut prendre dans l’église, crier comme les autres et sortir. Et quand la véritable confrontation arrive, vous avez honte de vous dire pentecôtiste ; vous avez honte d’accepter que vous avez été guéri par la guérison divine. Oh !
Dieu ne peut pas utiliser pareille chose. Il veut des soldats. Il veut quelqu’un qui peut dire, comme Paul : « J’adore le Dieu de nos pères selon la voie qu’ils appellent une secte. » Il veut des soldats, des gens qui ont une colonne vertébrale, pas un bréchet. Il veut quelqu’un qui a assez de courage et assez de bravoure pour se tenir debout.

46 J’ai dit : « Oui, je vois Dieu dans cet aigle-là. Il n’a pas peur. Il n’a pas du tout peur. » Je me suis dit : « Je verrai combien il a peur. » J’ai dit : « Dis donc, ami, tu sais que je peux te tirer dessus ? » Quand ma voix a retenti, il m’a regardé de très, très près et a roulé ses gros yeux. Je commençais à le voir bouger ses plumes, vous savez, avec son… les redresser. Je me suis dit : « Te voilà. Te voilà. Dieu lui a donné deux ailes pour se tirer d’affaires, s’éloigner du danger, et il a confiance dans ces ailes, ce moyen pour s’échapper que Dieu lui a donné. Il vérifie que ces ailes sont tout à fait en état pour s’enfuir. » Très bien.
Quelqu’un m’a dit une fois : « Frère Branham, n’avez-vous pas peur de commettre une faute là sur l’estrade ? N’avez-vous pas peur que quelque chose vous arrive là sur l’estrade ? »
Oh ! non ! Tant que tout est en bon état de fonctionnement (voyez ?), c’est parfait. Ne vous en faites pas. C’est Lui qui donne la promesse.

47 Ce vieil aigle bougeait ses ailes, les battait comme cela ; je me suis dit : « Oh ! Oui, et voilà. » Et j’ai tendu la main pour prendre mon fusil. Il a sauté, il m’a regardé comme cela, fixant son regard droit sur moi. Eh bien, il savait que, grâce à son habilité, il pouvait se servir de ces ailes et se retrouver dans cet arbre avant que je puisse le viser. Il le savait, et il avait confiance en cela. Il n’avait donc pas peur.
Pourquoi devrions-nous avoir peur, quoi qu’il advienne ? Dieu nous donne le Saint-Esprit. « Voici, Je suis avec vous tous les jours, même jusqu’à la fin du monde. » De quoi avons-nous peur ? Dieu vous a appelé avant la fondation du monde, Il a inscrit votre nom dans le Livre de Vie de l’Agneau. L’Agneau a été immolé avant la fondation du monde. Votre nom a été inscrit dans le Livre avant la fondation du monde. C’est la Bible qui le dit.
La Bible dit que l’antichrist, dans les derniers jours, séduirait tous les habitants de la terre dont le nom n’était pas inscrit dans le Livre de Vie de l’Agneau depuis la fondation du monde, non pas depuis le dernier réveil, mais depuis la fondation du monde. Vous y êtes. Vous savez donc que vous vivez au-dessus. Vous êtes dans quelque chose. Vous avez reçu le Saint-Esprit. De quoi avez-vous peur ? Amen. Dieu dans Son univers, je crois cela, pas vous ?

48 J’ai observé cet animal-là pendant quelques minutes, ce petit tamia perché là, faisant… ou un petit ta-… C’est comme ça que nous les appelons chez nous. C’est un petit, à vrai dire, un petit écureuil de pin, jacassant : « Chat, chat, chat. Chat, chat, chat. »
Cet aigle en avait eu marre. Il ne voulait simplement plus passer son temps avec lui ; alors, il a simplement fait un très grand bond, comme cela, il a battu ses ailes à deux reprises environ, et il était au-delà des arbres. Il a simplement disposé ses ailes. Il ne les a plus battues. Il les a simplement disposées. Et, à chaque coup de vent, il montait plus haut. A chaque coup de vent, il montait plus haut. Sans bouger une plume, il savait bien comment disposer ses ailes. Je l’ai observé. J’ai laissé tomber mon fusil. Je l’ai regardé. Il devenait de plus en plus petit jusqu’à disparaître de ma vue.

49 Je me suis dit : « Ô Dieu, c’est ça. C’est ça. Il n’est pas question d’adhérer à ceci, retirer vos papiers de tel endroit, par ici, d’adhérer à tel endroit, d’adhérer à ceci, d’adhérer à cela, de passer par une ligne de prière. Et Oral est de passage, vous passez par sa ligne, vous passez par celle d’un autre, vous passez encore par celle d’un autre. Ce n’est pas ça.
Il s’agit simplement de savoir comment disposer vos ailes de foi dans la puissance de Sa résurrection et, à chaque coup du Saint-Esprit, naviguez au-dessus de cela. Vous naviguez au-dessus de ce tamia perché là : « Les jours des miracles sont passés. La guérison divine n’existe pas » Cette créature terre à terre. Nous sommes des aigles. Alléluia ! A chaque coup du Saint-Esprit, nous nous éloignons du danger, naviguant du coup jusqu’à ce que nous ne puissions même plus entendre cela.
« Les jours des miracles sont passés. La guérison divine n’existe pas. C’est de la télépathie mentale. Il y a quelque chose qui cloche. Notre église peut faire ça. C’est nous les plus grands. C’est nous la plus grande organisation. » Continuez simplement à naviguer au-dessus de cela. » Disposez simplement vos ailes et dites : « Jésus-Christ, je T’aime. J’ai confiance en Toi. » Et gardez ce saint et vieux Livre à deux ailes ici et continuez simplement à vous envoler (Alléluia !), car Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Amen.

50 Dieu dans Son univers… Croyez-vous qu’Il est dans Son univers ? Vous Le voyez dans Ses oiseaux, vous Le voyez partout. Il nous faudra quitter très vite ce sujet pour aborder les autres. Nous pourrons passer tout l’après-midi sur « Dieu dans Son univers. »
Maintenant, abordons Dieu dans Sa Parole. Combien croient que Dieu est dans Son univers ? Levez la main. Très bien. Vous croyez maintenant que Dieu est dans Son univers. Maintenant, prenons Dieu dans Sa Parole.
Maintenant, la Bible dit, Jésus a dit que la Parole était une Semence qu’un semeur avait semée. Est-ce vrai ? Eh bien, vous d’ici, dans l’Oregon, quand vous semez vos produits de champ, que se passe-t-il ? Vous n’avez pas à sortir chaque matin déterrer cela, si vous les avez semés.
Si vous plantez du maïs et que chaque matin vous alliez déterrer cela pour regarder et dire : « Qu’est-ce qu’il y a dedans ? Je ne vois rien se passer. », cela ne croîtra jamais. Vous ne pouvez pas… vous déterrez cela. Vous devez confier cela à la terre. C’est sa place. Chaque fois que vous déterrez cela, vous lui causez du retard.

51 Ecoutez-moi. Je vais faire une forte déclaration. Chaque fois que vous regardez à vos symptômes, vous retardez votre guérison. Ne déterrez pas non plus cela. C’est confié à Celui qui a promis de guérir, Celui qui guérit les autres.
Quand vous passez par une ligne de prière et qu’on vous impose les mains, la Bible dit : « La prière de la foi sauvera les malades. » Ne dites pas : « Eh bien, voyons si je me sens un peu mieux, si mon coeur va un peu mieux, mes mains… » Ne faites pas ça. Vous retardez cela. Confiez cela à la terre, parce que c’est une semence.
Que fait une semence ? Regardez ce petit–regardez ce petit–ce petit pommier ici, vous qui cultivez beaucoup de pommes. Regardez ce petit pommier alors qu’il n’est pas plus que ce que nous appelons à l’est un brin, un petit arbre à peu près comme ça. Savez-vous que chaque pomme qui sera jamais sur cet arbre est là-dedans en ce moment-là même ? Si ce n’est pas le cas, d’où cela est-il venu ? D’où cela est-il venu ? Et ce pommier qui a… qui va vous produire des centaines de paniers de pommes, d’où cela est-il venu ?
Quand vous placez là cette petite plante d’à peu près cette taille, provenant juste d’une semence de pomme, et que vous placez cela là, chaque pomme qui sera jamais produite là-dessus s’y trouve alors potentiellement, chaque… des centaines de paniers de pommes que vous allez en cueillir, et ça n’a pas 1,7 cm de hauteur. Amen. Vous y êtes. D’où cela vient-il ? Ça se trouve donc dans le pommier.

52 Et quand vous êtes planté dans Sa mort, Son ensevelissement et Sa résurrection, planté en Christ, et que vous recevez en vous la Vie de Son Saint-Esprit, tout ce dont vous avez besoin tout au long du pèlerinage se trouve en vous en ce moment-là même, car vous devenez la Semence. Voyez-vous cela ? Dieu dans Sa Parole.
Maintenant, que doit faire un arbre ? Quand vous le plantez, tout ce que vous devez faire, c’est l’arroser, et puis, il doit s’abreuver. Les feuilles sont là-dedans, les pommes sont là-dedans ; les… tout est juste dans l’arbre. Mais il doit s’abreuver. Il doit s’abreuver outre sa mesure. Et au fur et à mesure qu’il s’abreuve, il pousse, il fait pousser des feuilles, il fait pousser des bourgeons, il porte des pommes. Mais il doit continuer à s’abreuver, s’abreuver, s’abreuver, pour faire pousser.
Et quand nous recevons une promesse de Dieu, qu’elle descend dans notre coeur, et que nous continuons à l’abreuver avec la foi, cela continue à pousser, à pousser. Alléluia ! Quand Christ est planté dans notre coeur, le Saint-Esprit, tout ce que nous faisons, c’est nous abreuver de la Parole de Dieu. Et cela porte le salut ; cela porte la guérison divine ; cela porte la gloire, cela porte tout ce dont nous avons besoin, et cela est juste en nous une fois que nous sommes plantés en Jésus-Christ.

53 Voilà mon entendement de Christ, comme étant de l’Eau. Il est l’inépuisable Fontaine de la Vie. Vous ne Lui demanderez jamais trop. Vous ne pouvez jamais croire en Lui pour une chose trop grande. Il prend plaisir à vous voir croire en Lui pour de grandes choses. Vous ne pouvez jamais dépasser cela.
Pouvez-vous vous représenter un petit poisson d’environ 1,7 cm, là en plein milieu de cet océan, disant : « Eh bien, un instant. Je ferais mieux de réfléchir là-dessus. Je ferais mieux de boire cette eau avec beaucoup de parcimonie parce que je pourrais l’épuiser cette année. » Eh bien, si vous pouvez vous représenter cela, alors essayez d’épuiser la Fontaine de la bonté de Dieu pour vous.
Pouvez-vous simplement vous représenter une petite souris d’environ 1,7 cm, dans de grands greniers de–de l’Egypte, disant : « Je ne mangerai qu’un grain par jour. Je ferais mieux de m’allouer un grain par jour, parce que je risque d’être à court avant la prochaine récolte » ? Eh bien, oh ! la la ! que fait-il ? Il se prive lui-même.
C’est exactement ça le problème de l’église aujourd’hui, en adoptant les crédos et les dogmes de l’église, en essayant de sucer de cela, plutôt que de recevoir la Parole de Dieu et se réjouir de la plénitude du baptême du Saint-Esprit et des choses de Dieu. Pourquoi ? Sa Parole est une semence, et cette Parole se reproduit selon Son espèce.

54 Eh bien, nous venons de connaître un grand réveil qui a balayé le pays. Ça fait pratiquement 15 ans qu’il est en cours. Qu’avons-nous récolté ? Nous avons récolté une bande de nouveaux membres. Oui. Pourquoi ? C’est l’espèce de semence que nous avons semée.
Rappelez-vous, la pluie tombe sur la terre pour l’abreuver, la préparer pour ce pour quoi elle est préparée. Et maintenant, rappelez-vous, si vous aviez un champ de blé ici, qu’il poussait et que ses petits épis s’inclinaient, chaque fois que vous verrez quelque chose de très robuste, c’est un prétentieux. Un épi plein et lourd s’incline toujours. J’espère que vous comprenez cela. Ainsi donc, observez…
Eh bien, mais la petite ivraie est là, pendant que la sécheresse sévit. Les gens prient pour avoir la pluie. Eh bien, ce petit blé fait : « Hein, hein ! » [Frère Branham imite le soupir. – N.D.E.] Cela ne peut simplement pas–cela ne peut simplement pas durer longtemps. Ça va mourir. La petite ivraie est tout aussi heureuse d’avoir de l’eau que possible.
Dieu envoie la pluie, et vous savez quoi ? Quand il pleut, ce petit blé se redresse et fait : « Gloire à Dieu ! » Il crie simplement les louanges à Dieu parce qu’il vient à la vie. Et la même eau fait pousser l’ivraie, la rend tout aussi heureuse, peut la faire crier tout aussi fort.
Eh bien, c’est ce que Jésus a dit dans… Si vous voulez lire cela, c’est dans Hébreux, chapitre 6. Je n’ai pas le temps d’aborder cela, car le temps nous échappe. « La pluie qui tombe souvent sur la terre, a dit Jésus. La pluie tombe sur les jutes et les injustes. »

55 Nous pouvons voir des gens crier, parler en langues, danser par l’Esprit et tout comme cela. Ça ne veut cependant pas dire qu’ils ont la chose. Oh ! non ! J’en ai vu beaucoup parmi eux faire cela et sans avoir la chose. Mais c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Le fruit : le Saint-Esprit, croire la Parole de Dieu et manifester la Parole de Dieu.
Cela nous conduit à la pensée suivante : Dieu dans Son Fils. Croyez-vous que Dieu est dans Sa Parole ? Oh ! comme nous pourrons… J’ai noté ici une douzaine de passages des Ecritures sur la façon dont Dieu s’est manifesté par Abraham, par différentes personnes comme cela, montrant qu’Il existait. Mais de peur que nous… Combien croient que Dieu est dans Sa Parole ? A vrai dire, Il est la Parole. Maintenant, Dieu dans Son Fils. Croyez-vous que Dieu était dans Son Fils. Il était la manifestation… [Espace vide sur la bande – N.D.E.]

56 Il est écrit : « Vous sondez les Ecritures, car vous pensez avoir en Elles la Vie Eternelle : ce sont Elles qui rendent témoignage de Moi. Si Je ne fais pas les oeuvres de Mon Père, alors ne Me croyez pas. » Que de fois cette semaine nous avons examiné cela, à plusieurs reprises, pour montrer qu’Il était la Parole. Vous voyez donc la nature, la Parole, le Fils. Tout cela aboutit au même Dieu ; en fait, c’est le même Dieu oeuvrant par divers canaux.
Jésus était Dieu manifesté dans la chair. Il était Dieu, la Parole. Chacun de nous croit que Dieu était en Christ réconciliant le monde avec Lui-même. Jésus est le Fils de Dieu, c’est-à-dire le corps, et Dieu était l’Esprit qui habitait dans ce Tabernacle qu’Il s’était créé dans le corps d’une vierge. Dieu…
C’est pourquoi Il a dit ici : « Il y a si longtemps que Je suis avec vous, et tu ne M’as pas connu ? Celui qui M’a vu a vu le Père. » En d’autres termes : « Vous voyez le Père agir au travers de Moi. Dieu est Esprit. Ceux qui L’adorent doivent L’adorer en Esprit et en Vérité. » Voyez ? Dieu est Esprit. Et nous voyons ici que la Parole a été rendue manifeste. Nous trouvons cela dans I Jean, aussi dans Jean 11, il y est dit que… et aussi dans Jean 5:24, nous trouvons plusieurs passages. Jean 14, Jésus a dit : « Celui qui croit en Moi fera aussi les oeuvres que Je fais. » Pourquoi ? C’est la Parole rendue manifeste en eux.

57 Il y a quelque temps, je prêchais, j’exaltais… Et une femme, membre d’une autre église… Je n’aimerais pas mentionner les noms des églises, des dénominations ; mais cette femme était membre d’une église qui croyait dans la guérison mentale. Ils croient que le–que le diable est une pensée, et que Dieu est une pensée, que vos–vos pensées, c’est tout ce qu’il y a. Ils nient la divinité de Jésus-Christ en ce jour-ci où les gens cherchent à faire de Lui juste un homme.
Eh bien, Il était plus qu’un homme. S’Il n’était qu’un homme, nous sommes tous perdus. Il était Dieu, rien de moins que Dieu. Il était Dieu manifesté dans la chair : Jéhovah, le Père, habitant dans Son Fils, réconciliant le monde avec Lui-même.
C’est pourquoi nous avons reçu la commission là, dans Saint Matthieu : « Baptisez-les au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. » Suivez. Non pas trois dieux, trois manifestations du même Dieu. Dieu le Père était la Colonne de Feu. Cela a été fait chair et a habité parmi nous : Dieu le Fils. Dieu au-dessus de nous, Dieu avec nous, maintenant, le même Dieu, le Saint-Esprit en nous. Trois offices : Père, Fils et Saint-Esprit. C’est le même Dieu, non pas trois Dieux ; un seul Dieu qui a accompli trois offices, trois manifestations. Amen !
Oh ! dans quel monde nous vivons ! Remarquez, c’est parfait. Eh bien, quand Il était ici sur terre…

58 …?... Cette femme a dit : « Monsieur Branham, a-t-elle dit, j’apprécie vos prédications, mais je trouve un seul défaut chez vous. »
J’ai dit : « Lequel ? » Elle a dit : « Vous vantez trop Jésus. »
« Oh ! ai-je dit, si c’est ça mon unique défaut, je–je vous remercie assurément, madame, si c’est tout le mal que vous pouvez trouver en moi. » J’ai dit : « J’espère qu’il en sera de même pour Dieu, lorsque j’irai à Sa rencontre et qu’Il ne trouvera que ça, que je vante trop Son Fils, que c’est unique défaut que j’avais. »
Et elle a dit : « Eh bien, vous avez dit que vous étiez fondamentaliste, que vous ne dites que ce que dit la Bible et que vous n’ajoutez rien… »
J’ai dit : « C’est exact. Je le soutiens encore. »
Elle a dit : « Si je peux vous prouver par votre propre Bible qu’Il n’était pas Dieu… Vous faites toujours de Lui Dieu. »
J’ai dit : « Il–Il était… S’Il n’était pas Dieu, Il était le plus grand séducteur que le monde ait jamais eu, et nous sommes tous dans le péché. Et s’Il n’est qu’un homme ordinaire, alors n’importe quel homme aurait pu mourir, l’un pour l’autre. Il n’était rien de moins que Dieu. » C’est exact.

59 Lorsqu’Il montait au Calvaire ce jour-là, ces petites taches rouges sur Son manteau ont toutes formé une seule tache ; l’abeille de la mort Le piquait, bourdonnant : « Cette fois-ci, je L’ai eu. » On a placé un lambeau sur de Son visage et on L’a frappé à la tête. Vous savez, Il pouvait discerner les pensées. Ils ont dit : « Dis-nous qui T’a frappé et nous croirons en Toi. » Ils Lui ont craché au visage, ils Lui ont arraché une poignée de barbe.
Le diable disait : « Cette fois-ci, je L’ai eu. » Et pendant qu’Il gravissait la colline, il a dit : « Ça ne peut pas être Dieu », disait le diable. « Ça ne peut pas être Dieu. Il ne tolérerait jamais pareille chose. »
Et je peux Le voir monter, Son petit corps frêle tombant comme cela alors qu’Il gravissait en titubant la colline, cette abeille bourdonnant autour de Lui, le bourdonnement de la mort juste dans Ses veines, sachant que dans peu de temps, Il allait mourir. Cette abeille a dit : « Cette fois-ci, je L’ai eu. »
Le diable disait : « Vas-y, mort ; attrape-Le. C’est tout ce qu’il y a. Il n’est rien. Il est juste comme tous les autres. Il va mourir. Enfonce ton aiguillon là-dedans, et Il mourra. »

60 Mais regardez, frère, une fois que l’abeille enfonce donc son aiguillon très profondément, elle ne le retirera plus jamais. Elle n’aura plus d’aiguillon. On lui arrachera cet aiguillon. Chaque fois que l’aiguillon de la mort pouvait s’enfoncer dans un homme ordinaire, comme c’était un pécheur, l’abeille pouvait retirer cet aiguillon et piquer un autre homme.
Mais cette fois-là, elle a enfoncé son aiguillon dans la chair d’Emmanuel. Alléluia ! L’aiguillon de la mort a été arraché. Une abeille peut bourdonner et faire toutes sortes de bruit, ce vieux… et tout insecte qui enfonce donc assez profondément son aiguillon le perd. Et lorsque la mort a piqué le Fils de Dieu, elle a perdu son aiguillon. Il n’est pas étonnant que Paul ait pu dire : « Ô mort, où est ton aiguillon ? Ô mort, où est ta victoire ? » Assurément, Il était plus qu’un homme. C’était Emmanuel, Dieu avec nous.

61 Et elle a dit : « Je vais vous prouver par votre Bible qu’Il n’était pas Dieu. »
J’ai dit : « Eh bien, faites-le-nous entendre. »
Elle a dit : « Dans Saint Jean, chapitre 11, la Bible dit que quand Jésus se dirigeait à la tombe de Lazare, Il pleura. »
Et j’ai dit : « Est-ce là votre Ecriture ? »
Elle a dit : « Oui. Il ne pouvait pas être Dieu et pleurer. »
J’ai dit : « Plus tard… Madame, vous savez quoi ? Votre argument est moins épais qu’un bouillon fait à base de l’ombre d’un poulet mort de faim. »
J’ai dit : « Eh bien, ça ne tient pas. »
J’ai dit : « Vous avez manqué de voir qu’Il était à la fois Dieu et homme. Il était Dieu-Homme. Dieu était en Lui. C’est exact. »
J’ai dit : « Laissez-moi vous poser une question. Il se dirigeait vers la tombe en pleurant. C’était un homme. Il pleure avec ceux qui pleurent. Il est triste avec ceux qui sont tristes. Il est heureux avec ceux qui se réjouissent. »
Mais quand Il est arrivé à la tombe, Il s’est tenu là, Ses petites épaules affaissées… La Bible dit : « Il n’avait ni beauté ni éclat pour attirer nos regards. » Il a dit : « Ôtez la pierre. » Il a redressé Ses petites épaules. « Lazare, sors. » Et un homme mort depuis quatre jours, pourri dans la tombe, revint à la vie et se tint debout. Ça, c’était plus qu’un homme. Amen ! C’était Dieu dans Son Fils. » Alléluia ! L’homme ne peut pas faire ça.

62 Il… J’admettrais qu’Il était un Homme lorsqu’Il descendait de la montagne ce soir-là ; Il avait eu faim là-haut. Il descendait chercher quelque chose à manger, Il a cherché partout dans l’arbre quelque chose à manger. C’était un Homme quand Il avait faim. Mais quand Il a pris cinq petits pains et deux poissons et qu’Il a nourri cinq mille personnes, c’était plus qu’un homme. C’était Dieu dans Son Fils. Croyez-vous cela ?
Il était un Homme quand Il était couché là à la poupe cette nuit-là et que la barque était agitée sous l’orage comme un bouchon de liège, alors que dix mille démons de la mer juraient de Le noyer. C’était un Homme qui était étendu là, endormi, fatigué, la vertu étant sortie de Lui. C’était un Homme. Mais quand Il s’est réveillé, qu’Il s’est avancé vers le bastingage, qu’Il a placé son pied là-dessus, qu’Il a levé les yeux et a dit : « Silence, tais-toi », et que les vents et les vagues Lui ont obéi, là, C’était plus qu’un homme. C’était Dieu dans Son Fils. Amen ! Alléluia !
Il était un Homme quand Il criait sur la croix : « J’ai soif. Donnez-moi à boire. » Mais le troisième jour, quand Il a brisé les sceaux de la mort, du séjour des morts et de la tombe, et qu’Il est ressuscité, Il a prouvé qu’Il était Dieu. Amen !

63 Tout homme ou toute femme qui ait jamais abouti à quelque chose croit cela. Cela a ravi les coeurs des poètes au cours des âges. Si je pouvais faire venir sur la scène aujourd’hui quelqu’un qui avait cru cela… Je pense à Eddie Perronet. Vous tous, vous connaissez ce poète : Eddie Perronet. Personne ne voulait acheter ses poèmes. On ne voulait rien avoir à faire avec. Un jour, il pleurait, il est entré dans son bureau et a dit : « Ô Dieu, que puis-je faire ? » Il a saisi un stylo, il a composé le chant inaugural. Que dis-tu, Eddie Perronet ? Il a dit : Que tous acclament la puissance du Nom de Jésus
Que les anges se prosternent
Apportez le diadème royal,
Et couronnez-Le Roi de tous. Amen. Un autre a dit : Vivant, Il m’aima, Mourant, Il me sauva ;
Enseveli, Il emporta mes péchés au loin ;
Ressuscitant, Il me justifia gratuitement pour toujours
Un jour, Il viendra, ô glorieux jour. Amen. Dieu dans Son Fils, réconciliant le monde avec Lui-même. Amen ! Vivant, Il m’aima; Mourant, Il me sauva ;
Enseveli, Il emporta mes péchés au loin.
Ressuscitant, Il me justifia gratuitement pour toujours.
Et un jour, Il viendra, ô glorieux jour. Hoskins a écrit : Quand je regarde la merveilleuse croix,
Où le Prince de gloire mourut ;
Je considère toute ma réputation comme une perte. L’aveugle Fanny Crosby s’est écriée : Ne me passe pas, ô Doux Sauveur,
Ecoute mon humble cri ;
Pendant que Tu appelles les autres,
Ne me passe pas. Car c’est Toi la Fontaine de tout mon réconfort,
Plus que vie pour moi,
Qui d’autre ai-je sur terre à part Toi ?
Ou qui d’autre au Ciel en dehors de Toi ? Amen. Amen.

64 Dieu dans Son Fils, croyez-vous qu’Il y était ? Il ressemblait à Dieu ; Il agissait comme Dieu ; Il a dit qu’Il était Dieu. Il a crié comme Dieu ; Il a guéri comme Dieu. Il est mort comme un homme, Il est ressuscité comme Dieu. Il était Dieu manifesté dans la chair ; Dieu était dans Son Fils. Croyez-vous cela ? Dieu était dans Son univers. Croyez-vous cela ? Dieu est dans Sa Parole. Croyez-vous cela ? Dieu est dans Son Fils. Croyez-vous cela?
Pouvez-vous Le voir en Christ ? Jésus a dit : « Quand vous Me voyez, vous voyez le Père. Pourquoi dites-vous : Montre-nous le Père ? » Dieu était dans le Fils, réconciliant le monde–le monde avec Lui-même. Maintenant, Dieu dans Son univers, croyez-vous cela ? Dieu dans Sa Parole, croyez-vous cela ? Dieu dans Son Fils, croyez-vous cela ?

65 Maintenant, Dieu dans Son Fils. Amen ! Là, vous avez Père, Fils et Saint-Esprit, le même Dieu tout le temps, condescendant. Autrefois, Il était Saint, l’homme se tenait loin de Lui, il ne pouvait pas s’approcher. Même si une brebis touchait la montagne, ou un veau, elle devait être transpercée. Quand Il s’est tenu au sommet du Sinaï et qu’Il a grondé de Sa voix, rien ne pouvait s’approcher, parce qu’il n’y avait pas de sacrifice en dehors de l’animal. Là, c’était Dieu au-dessus de nous.
Puis, Dieu condescendant, Il est descendu et nous L’avons touché. Dans I Timothée 3.16 : « Sans contredit, le mystère de la piété est grand : car Dieu a été manifesté dans la chair, vu des anges, cru et reçu dans la Gloire. » Nous avons vu Dieu s’exprimer au travers de Son Fils, Jésus-Christ.
Maintenant, Dieu au-dessus de nous, Dieu avec nous, maintenant Dieu en nous. Tout ce que Dieu était, Il l’a déversé en Christ, et tout ce que Christ était, Il l’a déversé dans l’Eglise : « Encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus, mais vous, vous Me verrez, car Je (et Je, c’est un pronom personnel) Je serai avec vous, même en vous jusqu’à la consommation. » Alléluia ! Gloire ! « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. » Vivant, Il m’aima ;
Mourant, Il me sauva ;
Enseveli, Il emporta mes péchés au loin.
Ressuscitant, Il me justifia gratuitement pour toujours ; Il n’est pas étonnant qu’il soit la Racine et le Rejeton de David, l’Etoile du matin, Celui qui était, qui est et qui viendra, Celui qui était mort et qui vit aux siècles des siècles, se manifestant après deux mille ans ; ça prouve qu’Il est ici. Dieu dans Son univers, Dieu dans Sa Parole, Dieu dans Son Fils, Dieu dans Son peuple : « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. »

66 « Montre-nous le Père et cela satisfera. » C’était Dieu dans Son peuple à la Pentecôte. C’était Dieu dans Pierre, alors que l’ombre de celui-ci passait sur les malades et qu’ils étaient guéris. Dieu dans Paul : Ils–ils prenaient des mouchoirs et des linges qui avaient touché le corps de Paul. Alléluia ! Dieu est ici aujourd’hui. Croyez-vous cela ? Dieu… Croyez-vous qu’Il est dans Son univers ? Croyez-vous qu’Il est dans Sa Parole ? Croyez-vous qu’Il est dans Son Fils ? Croyez-vous qu’Il est dans Son peuple ?
Nous avons vu cela cette semaine à plusieurs reprises, les mêmes oeuvres que Dieu avait accomplies au travers de Salomon ; c’était Dieu. Les mêmes oeuvres qu’Il avait faites là, Il les avait accomplies au travers de Jésus, Son Fils. La même chose que nous L’avons vu faire par Son Fils, nous Le voyons faire cela par Son Eglise, cela fait de Lui le même hier, aujourd’hui et éternellement. Dieu dans Son univers, Dieu dans Sa Parole, Dieu dans Son Fils, Dieu dans Son Peuple. Amen ! Amen !

67 Inclinons la tête. Je reviendrai une autre fois, je pourrais alors prêcher aussi longtemps que je le veux. Alléluia ! Croyez-vous cela ? « Montre-nous le Père, et cela nous satisfera. Montre-nous simplement le Père, et cela nous satisfera. »
Oh ! combien nous remercions le Seigneur de ce qu’Il reste Dieu, pendant que nous Le remercions de ce qu’Il–Il a donné Son Fils unique, Son Fils unique, afin qu’Il puisse susciter beaucoup de fils dans le monde, afin qu’Il puisse se manifester vivant aujourd’hui, Jésus qui était mort, le Fils unique de Dieu, afin qu’Il puisse faire de nous des fils adoptés et qu’Il puisse accomplir Sa volonté par nous !
Oh ! combien nous devrions avoir honte de dire que nous sommes les enfants de Dieu et laisser le diable nous mener comme il le fait ! Nous avons des droits ; nous sommes déjà ressuscités avec Lui. Vous direz : « Avez-vous la puissance ? » Non, non. Nous n’avons pas la puissance, mais nous avons l’autorité. Il y a une grande différence entre la puissance et l’autorité. Christ avait la puissance.
Quelqu’un m’a posé une question il y a quelque temps, un précieux frère qui m’a rencontré sur la route, il a demandé : « Frère Branham, êtes-vous du Nom de Jésus ? »
J’ai dit : « Je suis serviteur de Jésus. Je suis Son serviteur. »

68 Remarquez. Je voudrais vous poser une question. Il demeure le même hier, aujourd’hui et éternellement. Voudriez-vous qu’Il soit votre Sauveur cet après-midi ? Voudriez-vous savoir que ce Dieu qui est proche peut devenir votre Sauveur ? Si vous le voulez, levez la main et dites : « Je veux L’accepter, Frère Branham. » Juste là où je suis, je vais croire. » Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. C’est bien. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. C’est bien. Là aux balcons, partout. Que Dieu vous bénisse. C’est bien. Plusieurs mains ont été levées.
Oh ! Voyez, alors que nous nous réchauffons bien dans la réunion maintenant, regardez Satan chercher à prendre l’emprise. Ce vieux démon… Croyez maintenant même. C’est maintenant l’heure, c’est maintenant le temps où, dans votre propre église, vous pouvez commencer un réveil et faire les oeuvres de Dieu. Jésus a dit : « Celui qui croit en Moi… Celui qui… Celui que Dieu a envoyé accomplit les oeuvres de Dieu. » Amen. Croyez cela maintenant. N’en doutez pas. Ayez foi. Ne doutez pas. Soyez vraiment respectueux, juste un instant, et priez. Soyez vraiment calmes maintenant. [Il y a des parlers en langues et leurs interprétations. – N.D.E.] Amen ! Grâces soient rendues à Dieu ! Nous croyons tous… et nous croyons dans le parler en langues et dans l’interprétation des langues. Nous croyons que c’est Dieu qui fait cela, et Il le fait pour édifier Son Eglise. Eh bien, si j’ai bien saisi le message, il a été dit quelque chose comme croire que le Seigneur se manifestera et fera quelque chose dans le… pour Son peuple.

69 Eh bien, juste pendant que vous êtes assis, avant que nous formions la ligne de prière, j’aimerais vous poser une question. Chaque âme qui a accepté Christ, voudriez-vous me faire cette promesse ainsi qu’à Dieu, à Dieu d’abord et à moi ensuite, que tout celui, ici, qui croit au Seigneur Jésus-Christ se rendra à l’une de ces bonnes églises ici et exigera un baptême chrétien, si vous n’êtes pas encore baptisé dans l’eau et que vous resterez là jusqu’à ce que vous receviez le Saint-Esprit, et–et que vous consacriez votre vie à Christ pour le service ? Il est… « Tous ceux qui avaient cru ont été ajoutés à l’Eglise. » Est-ce vrai ?
Combien promettront cela, ceux qui ne l’ont jamais fait, promettront à Dieu maintenant même que, par Sa grâce, ils feront cela ? Si vous pouvez voir Dieu se manifester parmi Son peuple cet après-midi, levez la main et dites : « Je le ferai. » Que Dieu vous bénisse. Levez la main, dites simplement : « Je vais… » Que Dieu vous bénisse. Un autre, que Dieu vous bénisse. Vous, vous, vous, vous. Regardez simplement les mains.
Partout ici dans la salle maintenant. Combien diront : « Si je peux voir Dieu se manifester et confirmer qu’Il est ici même parmi Son peuple… Je Le vois dans Son univers, je crois qu’Il est dans Sa Parole, dans Son Fils ; et Son Fils est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Et si je peux voir Son Fils entrer en action, avec exactement la même chose aujourd’hui que ce qu’Il faisait autrefois quand Il était sur terre, je croirai cela de tout mon coeur, et je confesserai, j’irai à la réunion me faire baptiser, et j’invoquerai le Nom du Seigneur. »

70 Ici aux balcons et à ma gauche, puis-je voir des mains là derrière ? Je promets cela à Dieu, que jamais Il...?... Et vous ne pouvez jamais…?... De ce côté-ci, levez la main afin que je puisse les voir. Dieu peut voir. Il saura. Il connaît votre coeur. Là au balcon, de ce côté-ci ; je n’arrive pas à voir là derrière, il fait très sombre, mais levez la main vers Dieu et dites : « Je le ferai. Je le ferai. » Si seulement je peux être touché ou quelque chose comme cela. Je ne peux pas distinguer ce que c’est.
Ici, de ce côté, levez la main. Je crois que vous êtes sincère ; vous le ferez. Levez la main. Que Dieu vous bénisse. Partout. Y en a-t-il encore dans la salle maintenant, en bas ici ? Dites : « Je lèverai ma main vers Dieu. » Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse ici, monsieur. C’est très, très bien.
Quelqu’un d’autre ? Eh bien, Dieu connaît votre coeur. Soyez sérieux là-dessus. Exact… Ça ne prendra pas beaucoup de temps. Ce soir, allez à l’une de ces églises ici, ici même quelque part, et faites-vous baptiser en invoquant le Nom du Seigneur parce que, rappelez-vous…

71 Croyez-vous que je suis Son serviteur ? Levez la main. Ai-je trouvé grâce à vos yeux cette semaine ? Levez la main, tous ceux qui veulent être sincères et dire : « Je crois réellement cela, Frère Branham. » Ecoutez. La Venue du Seigneur est plus proche que vous ne le pensez. Je n’ai pas enseigné la doctrine ici, je m’en suis strictement tenu au message du jour
Rappelez-vous le dernier signe d’Abraham. Vous rappelez-vous qui était celui qui était allé là ? Le dernier signe d’Abraham ? Regardez la même chose ici du temps des Juifs, quand ils furent rejetés. Le voici, à la fin du temps des Gentils.

72 Comme je vous l’ai dit toute cette semaine, et je l’ai exposé minutieusement et vous l’ai prouvé, qu’il n’y a jamais eu dans l’histoire un évangéliste sur le champ de mission (Sankey, Moody, Knox, Calvin) envoyé à cette église froide et formaliste là, aux églises de Lot à Sodome ; celles-ci n’ont jamais reçu le Saint-Esprit, elles ne sont jamais nées et ne sont jamais sorties de cela. Mais là, on a un merveilleux messager là, aujourd’hui du nom de Billy Graham : G–r–a–h–a–m, comme Abra–ham. Saisissez-vous cela ?
Il y a une Eglise élue. Il y a… Considérez quel genre de message a été proclamé et leur a été prêché : « Sortez, sortez, sortez, sortez ! » Mais qu’a fait cet Homme là-haut ? Il leur a simplement montré un signe avec Son dos tourné à la tente. Voyez ? C’était l’Eglise élue.
Oh ! ne dormez pas, amis ! Réveillez-vous donc, vous les saints du Seigneur. Pourquoi somnoler alors que la fin est proche ? Mais soyez prêts pour cet appel final. Et cet appel est en cours. Ayez foi.

73 Père céleste, je suis Ton serviteur. Je–je Te confie ce service. J’ai prêché Ta Parole au mieux de ma connaissance, en ce peu de temps, avec nervosité, étant fatigué et épuisé. Et, Seigneur, les gens ont suivi. Soirée après soirée, ils sont revenus comme s’ils–ils voulaient entendre davantage.
Maintenant, ô Dieu, je prie que tout celui que Tu as appelé vienne à cette réunion. Accorde-le, Père. Que ces églises soient remplies de ces gens. Qu’ils puissent venir confesser leurs péchés et être baptisés, recevoir le Saint-Esprit. Accorde-le, Seigneur.
Place Ta… Ceux qui sont en séjour ici maintenant, qui sont en route vers la Terre promise, ils n’affirment pas être de ce monde. Nous sommes des pèlerins et des étrangers. Nous avons confessé que nous venons d’un autre Royaume. Nous sommes morts à ce vieux royaume et nous sommes ressuscités avec notre Roi. Il est Esprit, vivant parmi nous, manifestant Sa Vie par nous, nous donnant l’autorité de prêcher Sa Parole. Et en vivant au travers de nous, Il accomplit Ses propres miracles alors qu’Il se meut, affirmant et montrant que la nature de Son Esprit demeure toujours la même aujourd’hui qu’elle l’était quand Il était ici sur terre : Dieu dans Son peuple. Bénis-nous maintenant.

74 Tu vas… Ce sera à Toi, Père, de faire le reste. Moi, j’ai prêché, j’ai fait l’appel à l’autel ; des mains se sont levées. Je Te les ai confiés. Ô Dieu ! accorde qu’ils soient les trophées de cette série des réunions, qu’ils n’oublient jamais. Partout où ils regardent, qu’ils soient capables de voir Dieu, partout. Accorde-le. Bénis-nous ensemble maintenant.
Maintenant, nous nous attendons à Te voir venir, Père, chevauchant sur une vague. Viens, comme Tu l’avais fait cette nuit-là en T’avançant vers cette petite barque agitée, où ceux qui s’y trouvaient n’avaient plus d’espoir d’être sauvés. Les gens ont eu peur de Toi, Il a dit : « N’ayez pas peur. C’est Moi. Ayez bon courage. »
Ô Dieu, accorde-le aujourd’hui, que les gens sachent, ceux qui ont affirmé que Tu es leur Sauveur, qu’ils n’ont pas à s’inquiéter. Tu es ici, le même hier, aujourd’hui et éternellement, Dieu dans Son peuple. Accorde-le, Père, par le Nom de Jésus. Amen.

75 Combien parmi vous ont des cartes de prière ? Eh bien, levez la main. Y en a-t-il ici sans carte de prière ? Levez la main, ceux qui sont cependant malades. Oh ! la la ! Eh bien, vous n’avez point atteint le tiers. J’avais dit à Billy de distribuer les cartes de prière à ceux-là. Très bien. Vous qui n’avez pas de carte de prière, levez une fois de plus la main. Laissez-moi voir où vous êtes. Hum ! C’est vraiment partout. Très bien, regardez-moi.
Hier soir, j’ai dit quelque chose que je n’aurais pas dû dire. Je l’ai dit vite, puis je me suis ressaisi. J’ai dit que le peuple américain ne reçoit pas le discernement. Ils ne le font pas comme on le fait outre-mer, évidemment pas ; là, le réveil est encore en cours. Mais j’ai ajouté : « A moins que Dieu me conduise encore, je n’utiliserai plus le discernement. Après ces campagnes, je vais arrêter. Si je reviens, je prierai pour les malades. » Mais avez-vous remarqué ? J’ai dit : « Si le Seigneur me conduit. » En effet, je ne peux pas contrôler cela. C’est Lui qui contrôle cela ; je ne suis qu’un instrument.
C’est juste comme ce microphone, vous m’entendez au travers de ce microphone. Ce n’est pas le microphone que vous entendez ; c’est moi. Et cela... Je suis tout à fait muet. Et si un bruit ne percute pas ce cristal, ce microphone restera silencieux. Moi aussi, je suis muet concernant ces choses à moins que Dieu ne parle par moi. Croyez-vous cela ? A-t-Il promis de faire ces choses dans ces derniers jours ? Nous le savons. Rien que cette petite partie temporaire que nous avons vue cette semaine, nous croyons cela.

76 Que quelqu’un dans cette section, sans carte de prière, lève une fois de plus la main et prie. Que Dieu l’accorde. Cette dame assise ici au bout, en train de me regarder, je vous avais vue lever la main pour dire que vous n’avez pas de carte de prière. Eh bien, vous êtes près de moi, de telle sorte que l’Esprit peut commencer.
Croyez-vous que je suis Son prophète, ou Son serviteur ? Croyez-vous cela de tout votre coeur ? Si Dieu me révèle votre maladie, me croirez-vous alors ? Vous saurez–vous saurez si c’est la vérité ou non. Vous avez eu des ulcères saignants. Vous avez subi une intervention chirurgicale pour cela. Vous vous inquiétez. Si c’est vrai, levez la main. Levez la main si c’est vrai. Qu’a-t-elle touché ? Je vais demander à cette dame de se lever. Levez-vous juste une minute, madame.
Pour que cette dame le sache, j’aimerais lui poser une question. Elle est assise là, sans carte de prière, sans rien ; c’est juste une femme qui est entrée et s’est assise. Mais elle était assise là avec foi, parce qu’elle est dans un état critique. Tout ce qui vous a été dit, c’est la vérité. Est-ce vrai, madame ? Levez la main. Si ce qui a été dit concernant tout ce qui clochait en vous… levez la main. Vous, ce… Oui, c’est vrai. Que Dieu vous bénisse. Très bien.
Maintenant, je ne connais pas cette dame. Voici la Bible. Je ne l’ai jamais vue de ma vie. Elle est plus âgée que moi. Nous avons un écart d’âge, nous sommes nés à des endroits distants, c’est notre première rencontre. Mais qu’a-t-elle fait ? Elle priait pour quelque chose, elle a touché le Souverain Sacrificateur. Et aussitôt que cela s’est passé, cela est revenu me toucher et ça lui a parlé. Eh bien, ne vous inquiétez plus. Vous allez vous rétablir. Votre foi vous a sauvée. Amen.

77 Combien croient maintenant que Dieu est dans Son peuple ? Croyez-vous cela ? Voici une femme assise ici même, inquiète, se posant des questions, inquiète au sujet d’un cancer. Croyez de tout votre coeur. Ne doutez pas. Ayez simplement foi. Croyez que le Fils de Dieu vous rétablit et vous pourrez rentrer chez vous rétablie. Croyez-vous cela ?
Mademoiselle Staub, c’est ça votre nom. Si c’est vrai, levez la main. Nous sommes inconnus l’un à l’autre, mais Jésus-Christ vous connaît. C’était juste pour que vous ne ratiez pas cela. Vous sentez-vous bien maintenant ? Cessez de vous inquiéter ; tout est fini. Votre foi vous guérit.
Voici un homme assis là derrière, dans cette rangée, assis juste derrière là. Cet homme souffre de la hernie. C’est un étranger. Avez-vous une carte de prière ? Vous n’en avez pas. Vous n’en avez pas besoin, si vous croyez de tout votre coeur. Si nous sommes inconnus, levez la main. Très bien. Vous êtes juste un homme, vous êtes venu et vous vous êtes assis. Est-ce vrai ? Mais vous êtes intéressé à guérir de cette hernie. Très bien. Si vous croyez de tout votre coeur, vous pouvez avoir cela. Amen.

78 Dieu dans Son peuple, Dieu dans Son univers, Dieu dans Son Fils, Dieu dans Son peuple. Croyez-vous cela ? Laissez-moi vous montrer quelque chose que vous ne… que vous ne savez peut-être pas. Voici une femme assise ici, assise juste ici, elle me regarde. Elle veut faire ce qui est bien. Elle essaye de faire ce qui est bien. Elle a une habitude, fumer la cigarette. Elle essaye de s’en débarrasser. C’est vrai. Si vous… Est-ce vrai, madame ? N’ayez pas honte. Levez-vous juste un instant. Je vous suis inconnu. Avez-vous une carte de prière ? Vous n’en avez pas une. Vous n’en avez pas besoin. Croyez-moi. Au Nom de Jésus-Christ, je maudis ce démon. Puissiez-vous ne jamais avoir une envie furieuse d’en fumer une autre ! Allez et soyez rétablie au Nom de Jésus-Christ. Je vous demande de croire le Seigneur Jésus-Christ. Croyez-vous en Lui ?

79 La dame assise juste là derrière : l’hypertension et la maladie de coeur. Si vous croyez de tout votre coeur, madame, Dieu vous rétablira. Que Dieu vous bénisse. Rentrez chez vous, soyez rétablie. Dieu vous rétablit. Croyez-vous cela ? Ne doutez surtout pas.
La dame assise juste ici, elle me regarde (Alléluia !), elle souffre. Elle se demande ce qui ne va pas. Elle a un cancer. Elle est dérangée aussi par un kyste ou une tumeur. Oh ! J’espère qu’elle ne manque pas cela. Dieu, aie pitié. Mademoiselle Knorr, croyez de tout votre coeur. Amen ! Nous sommes inconnus l’un à l’autre, je ne l’ai jamais vue de ma vie. Si nous sommes inconnus, levez la main, madame. Vous étiez là en train de prier, sachant que vous devriez mourir si quelque chose n’arrivait pas. N’ayez pas peur. Vous ne mourrez pas. Croyez au Seigneur Jésus-Christ et vous vivrez.
Dieu dans Son univers, Dieu dans Sa Parole, Dieu dans Son Fils, Dieu dans Son peuple, croyez-vous cela ? Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement, Il parcourt tout l’auditoire. Croyez-vous de tout votre coeur maintenant ?

80 Combien parmi vous croient que vos pasteurs ici sont des hommes de Dieu ? Levez la main, si vous croyez vos pasteurs. Vous le devriez. Il a autant que moi le droit de prier pour les malades. Frères, descendez directement ici avec moi. J’aimerais que vous priiez avec moi pour ces gens aussi. Venez directement ici, venez ici, Roy. Prenez ceci.
J’aimerais que tout le monde ici, dans cette ligne, qui a une carte de prière se tienne debout de ce côté-ci, juste ici. Tenez-vous debout ici même. Tout le monde. Que dit la Bible ? « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru. Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris. » Croyez-vous cela ? Croyez-vous que je suis un croyant ? Dites : « Amen. » Croyez-vous que votre pasteur est un croyant ? Dites : « Amen. » Très bien.
Maintenant, nous allons vous faire venir, rangée par rangée, section par section ; cette section d’abord, celle-ci ensuite, cette autre, cette autre. Ne venez pas de deux côtés. Vous allez tout embrouiller sur l’estrade, on ne sera pas en mesure de–de… Suivez donc frère Roy ici.

81 Et les pasteurs, combien d’autres pasteurs y a-t-il ici qui croient, ceux qui croient réellement l’Evangile, les pasteurs du Plein Evangile ? Beaucoup parmi vous peuvent être des étrangers. Voudriez-vous vous avancer et vous tenir avec nous, frères ? Nous n’excommunions personne. Nous croyons que si vous êtes un croyant en Christ… C’est–c’est correct, n’est-ce pas ? Ça va, mes frères ? Si votre pasteur est ici et qu’il croit dans la prière pour les malades, peu importe… Si vous êtes un croyant en Christ et que vous croyez que ceci vient de Christ, venez, mettez-vous en ligne ici. Et accomplissez votre devoir en tant qu’homme de Dieu, vous mettre ici et m’aider à prier pour les malades et les affligés. Venez ici, pasteurs. Formez deux lignes par ici.
Je vais descendre là à côté de vous juste dans un instant. Nous allons prier pour chaque personne malade. Je n’aimerais pas me tenir là et parler longtemps. J’aimerais que vous passiez pendant que cette onction est encore sur moi. Croyez-vous maintenant de tout votre coeur ? Venez directement ici, pasteurs ; la moitié… que certains parmi vous viennent de ce côté ici ; mettez-vous au milieu de l’allée, juste ici même, et formez deux lignes. C’est bien. Que Dieu vous bénisse. Très bien. Chantons encore ce cantique. Tous ensemble. Crois seulement, crois seulement,
Maintenant, tout est possible, crois seulement ;
Crois… seulement

82 Maintenant, la ligne va venir de ce côté-ci, mes amis. Vous pouvez amener ce fauteuil roulant. Faites passer ce fauteuil roulant de cet autre côté, car elle – elle devra passer de ce côté-ci. Vous serez tout embrouillés. Oh ! Tout est possible, crois seulement. Maintenant, inclinons la tête, fermons les yeux, levons les mains. Seigneur, je crois ; (Tout le monde maintenant. Honorez-Le…?...) Tout est possible, Seigneur, je crois ; [Espace vide sur la bande – N.D.E.]… Seigneur, je crois, Seigneur, je crois ;
Tout est possible, Seigneur, je crois.

83 Je crois de tout mon coeur. Je pense que vous vous demandez, beaucoup parmi vous, pourquoi je suis allé d’un bout à l’autre de la rangée. Et beaucoup parmi vous m’ont vu tenir leur main dans la mienne. Avez-vous remarqué cela ? Combien ont remarqué cela ? Levez la main. Je vérifiais ce qui se passait après que ces prédicateurs avaient imposé les mains aux malades. Je dirai ceci, de tout mon coeur, qu’au moins quatre-vingt pour cent d’entre eux ont été guéris avant même qu’ils arrivent là où j’étais. Il n’y avait pas de vibration sur eux, pas du tout. C’est tout à fait vrai. C’est ce que je vérifiais. Vos pasteurs ont la foi, mes amis. Croyez simplement en eux.
Je vous aime. Je crois que vous êtes les enfants de Dieu. Priez pour moi, je prierai pour vous, et j’espère que nous nous rencontrerons. Avant ce temps-là, avant que nous nous rencontrions… Jusqu’à ce que nous nous rencontrions, tout le monde ensemble maintenant… Aimez-vous le Seigneur ? De tout votre coeur. Très bien. Tous ensemble maintenant. Je prierai pour vous ; priez pour moi. Très bien. Jusqu’à ce que nous nous rencontrions !
Jusqu’à ce que nous nous rencontrions !
Jusqu’à ce que nous nous rencontrions aux pieds de Jésus ;
Jusqu’à ce que nous nous rencontrions !
Jusqu’à ce que nous nous rencontrions !
Dieu soit avec vous
Jusqu’à ce que nous nous rencontrions

84 Inclinons maintenant la tête, pendant que cette belle musique… Souvenez-vous de bons moments que nous avions passés. Il y a une foire internationale ici maintenant, où le monde entier expose ses réalisations scientifiques. Mais l’église sait qu’ici même, Dieu a une foire internationale, où Il expose Ses réalisations, ce dont Il est capable, avec Son Eglise.
J’en ai apprécié chaque minute, chaque minute. Je suis venu vers vous fatigué, comme d’habitude, mais je vous reverrai un jour. Que Dieu vous bénisse maintenant. Pendant que nous fredonnons ce cantique ensemble, murmurez une petite prière les uns pour les autres jusqu’à ce que nous nous rencontrions. Dieu soit avec vous jusqu’à ce que nous nous rencontrions.
Jusqu’à ce que nous nous rencontrions ! Seigneur Dieu, sois avec eux et aide-les, jusqu’à ce que nous nous rencontrions, Père, au Nom de Jésus, pour la gloire de Dieu.

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