La Foi Qui A Eté Transmise Aux Saints Une Fois Pour Toutes

Date: 53-1129A | La durée est de: 2 heures et 8 minutes | La traduction: Shp
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1          Bonsoir, les amis. Bon après-midi plutôt. Je confonds toujours cela. Au Kentucky ça, c’est le soir. J’espère qu’il n’y a ici personne du Kentucky qui m’entend dire cela; cependant nous sommes heureux d’être ici au service du Seigneur Jésus-Christ.

            C’est toujours un privilège de parler aux gens. J’aime faire cela. Il n’y a pas... [Espace vide sur la bande–N.D.E.] là derrière l’estrade, oh ! dans cette pièce où ce chant célèbre fut écrit. Paul Rader était pasteur là-bas, après frère Rediger. Je me tenais là derrière, et c’était juste après le service, il y avait tellement de monde tout autour que je ne pouvais pas sortir, alors on me faisait simplement faire le tour, en faisant des va-et-vient dans le bâtiment.

            Alors un homme est venu là derrière. Il a dit: «Dites donc, Frère Branham.»

            J’ai dit: «Oui, monsieur.»

            Il a dit: «Oh ! la la ! votre grammaire est affreuse.»

            J’ai dit: «Oui, monsieur. Je le sais.»

2          Et il a dit–il a dit: «Vous utilisez certains des mots les plus affreux.» Il a dit: «Vous massacrez vraiment le–le–le...?... l’anglais.»

            Et j’ai dit: «Oui, monsieur.» J’ai dit: «J’en suis conscient.»

            Il a dit: «Oh ! vu le public devant lequel vous parlez, a-t-il dit, vous devriez avoir honte d’une telle grammaire.»

            J’ai dit: «J’en ai honte, mais cela ne me sert de rien. Je ne connais pas mieux.»

            Et il a dit... «Eh bien, a-t-il dit...»

            J’ai dit: «Je n’étais qu’un jeune garçon quand mon père est mort. Je devais prendre la charge de dix enfants, et je devais travailler pour soutenir ma mère et les enfants. Alors depuis que le Seigneur m’a envoyé, eh bien, j’ai–je n’ai plus eu de chance.»

            Et il a dit: «Oh ! ce n’est donc pas une excuse, ça.» Il a dit: «Vous êtes un homme.» Et il utilisait un langage soutenu ! Je ne comprenais pas de quoi il parlait. Alors il a dit: «Eh bien, ce n’est donc pas une excuse.» Il a dit: «Vous devriez donc faire mieux que ça.»

3          J’ai dit: «Eh bien, ai-je dit, je suis tellement occupé à prier pour les malades et tout, ai-je dit, je...»

            Il a dit: «Faites des cours par correspondance.»

            J’ai dit: «Eh bien, c’est vrai, mais, ai-je dit, je n’ai pas la chance de le faire.»

            Il a dit: «Les mots les plus affreux.» Il a dit–il a dit: «Voici particulièrement une gaffe que vous avez commise ce soir.» Il a dit: «Vous avez dit: ‘Tous ceux qui traversent cette polpit [au lieu de pulpit, c’est-à-dire la chaire–N.D.T.] vont maintenant...’» Il a dit: «Vous ne devriez jamais dire ça.»

            «Moi, je n’y vois rien de mal.» J’ai dit: «Qu’y a-t-il de mal à dire traverser le polpit?»

            Il a dit: «Votre assemblée vous apprécierait davantage si vous disiez pulpit, et non polpit.»

4          J’ai dit: «Bien, frère, j’aimerais vous dire quoi. C’est exact.» J’ai dit: «Cela importe peu pour ces gens que je dise pulpit ou polpit. Ils veulent que je mène le genre correct de vie et que je manifeste ce dont je parle. C’est de cela qu’ils parlent.» C’est...?... J’ai dit: «Aucun d’entre eux n’est trop élevé pour ne pas comprendre ce que je dis. D’une manière ou d’une autre ils comprennent cela. Ils...»

            C’est–c’est... C’est pourquoi excusez ma–ma grammaire. Elle n’est pas très bonne, mais je... Bien des fois dans la Parole... Je–j’aime parler de la Parole. Je n’En connais pas grand-chose, mais je–j’aime En parler. Je suis–j’En connais très bien l’Auteur, c’est donc l’essentiel, n’est-ce pas? Pourvu que j’en connaisse l’Auteur. Ainsi Il est merveilleux pour moi. Il m’a sauvé par Sa grâce, et j’en suis très heureux aujourd’hui.

5          D’habitude, dimanche après-midi, il m’est accordé de–de parler et juste de prêcher, ou de faire tout ce qui semble bon. Ainsi je ne suis pas–pas un prédicateur. Je suis simplement en quelque sorte ce qu’on appelle un pneu de secours. Vous savez, c’est ce que vous utilisez quand vous avez un pneu dégonflé. Nous n’avons pas de pneu dégonflé maintenant. Ainsi nous... Je voulais voir où se trouvait le docteur Vayle. Nous n’avons pas–nous n’avons pas de pneu dégonflé, mais je suis tout de même juste un pneu de secours, juste pour continuer de...

            Juste pour parler un petit moment de notre Seigneur. Je L’aime et les services de l’après-midi le dimanche sont d’habitude consacrés aux affaires missionnaires, aux offrandes missionnaires et ainsi de suite, car nous récoltons de l’argent, et dès que nous en avons assez, nous retournons outre-mer vers les–vers les peuples qui ont si désespérément besoin de Christ, et qui n’ont jamais entendu parler de Lui, pas une seule fois.

6          Il y a là-bas des milliers et des milliers de pauvres petits enfants qui ne connaissent rien de Dieu et qui sont affamés, et ils ont tout autant le droit d’entendre parler de Jésus que mon enfant et votre enfant, ils en ont tout autant le droit. Jésus est mort pour eux tout autant qu’Il est mort pour–pour nos enfants, et... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

            ... mais le père dans l’Evangile même maintenant, à l’âge de soixante-quinze ou soixante-seize ans, désire toujours passer le reste de ses jours là en Afrique sur le champ de bataille. C’est juste un groupe de Chicago qui m’a simplement pris et qui a dit que si je l’acceptais, ils allaient acheter le Gospel Tabernacle de Chicago, y installer la climatisation, et le réfectionner complètement et aménager l’intérieur et tout, qu’ils m’achèteraient une grande maison là-bas à Chicago Heights, si j’étais simplement le–le pasteur là-bas quand je reviendrais au pays, et que j’acceptais simplement d’être un pasteur, et que je demandais à frère Bosworth de venir pour être mon pasteur associé...

7          J’ai dit: «Frère, il y en a partout aux Etats-Unis, mais cependant nous ne pouvons rien accepter avant que Jésus-Christ ait dit oui.» J’ai dit: «Après...» Et on en a parlé à frère Bosworth.

            Il a dit: «Moi non plus, comment pourrais-je être un pasteur, Frère Branham, alors que j’entends cet appel venir depuis l’autre côté de la mer?»

            Vous n’êtes simplement plus le même une fois que vous arrivez là-bas et que vous voyez ce que sont les choses. Eh bien, je–je parle sérieusement, et je suis–je suis un Américain. Je suis né ici en Amérique, en Amérique. Quatre ou cinq de mes frères ont participé à la dernière guerre. J’ai un fils ici qui va très bientôt faire maintenant son service. Et quand j’étais en France et en Allemagne, j’ai marché sur les tombes de plusieurs Américains morts, ou plutôt des Branham qui ont donné leur vie sous la bannière étoilée. Si la mienne devait reposer là pour la cause, je la donnerais volontiers.

            Mais s’il y a un endroit qui a besoin des missionnaires, c’est l’Amérique. C’est juste. C’est vrai. A ce que je sache, ce sont les Etats-Unis qui sont les plus éloignés de Dieu. C’est... Je dis cela avec respect en tant qu’Américain. C’est... Nous avons été tellement instruits et enseignés, avec tant de choses qui nous sont tombées toutes cuites dans le bec, que nous ne savons pas croire en Dieu. On ne connait rien...

8          Tout simplement nous... Et vous entrez dans une assemblée. Celui-ci dit: «Eh bien...» Eh bien, la nuit... Vous voyez cette petite poignée de gens, tandis que vous êtes assis ici, vous sentez l’un venir par ici, par ici, et par ici, et par ici, tout simplement partout, des gens, l’un pense ceci et l’autre pense cela. Eh bien, je sais ce qu’ils pensent.

            Certainement je le sais. Dieu le révèle. Et l’un d’eux se dit: «Eh bien, le docteur Untel a dit que c’était de la télépathie.» Celui-ci se dit: «Eh bien, c’est un spirite.» Et celui-ci se dit: «C’est un démon.» C’est la raison pour laquelle le Saint-Esprit ne peut pas agir. Vous voyez? Il faut que l’on soit d’un même accord. Vous voyez? Il faut que l’on soit d’un même accord, et alors les bénédictions et la puissance de Dieu se déverseront sur Son peuple. Tant que nous n’aurons pas cela, nous nous battons contre le vent. C’est vrai. C’est très dur, très dur, et cela–cela vous tue presque.

9          Maintenant, je... Quand je prêche, d’habitude je ne prêche pas plus de cinq heures d’affilée, donc ça ne sera pas très long, ainsi... Et certains ont dit que lorsque je me mets à parler, j’ignore quand je dois m’arrêter. Mais maintenant, cet après-midi, veuillez bien m’excuser pendant quelques instants, je veux essayer de prendre un texte et–et de vous parler juste un petit peu sous l’angle évangélique.

            C’est la cinquième semaine où je suis constamment dans les services de ce genre. Cela ne me sert à rien que j’essaie de vous expliquer, mon cher ami chrétien, la manière dont le–cela marche. Vous–vous–vous... C’est inutile... On ne peut pas en parler. Et beaucoup de gens pensent que je suis un isolationniste. Je ne suis pas un isolationniste. J’aime les gens. Vous ne savez pas combien j’aimerais prendre chaque personne, m’asseoir, et passer une heure ou deux avec elle à nous entretenir. Je ne peux pas faire cela, parce qu’il se passe quelque chose.

10        Quand au début l’onction commence à venir, pour chaque personne à laquelle vous parlez, elle vient. Voyez-vous? Et puis, presque chaque fois que je quitte les réunions après m’être tenu ici, et que ça continue pendant la nuit, ce n’est pas un problème. Peut-être que je ne ressens même pas ma force à ce moment-là, mais quand je sors de cela, je suis très bien. Le problème c’est lorsque vous vous retrouvez entre les deux états, juste entre les deux états, entre le moment où vous entrez dans l’onction et celui où vous en sortez.

            Laissez-moi l’expliquer. Laissez-moi dire ceci. Avez-vous remarqué que chaque fois les prophètes, les poètes et ce genre de personnes sont toujours considérés comme des névrosés? Savez-vous cela? Le plus grand poète que l’Amérique–qui a donné à l’Amérique ses plus grands chants populaires, je pense, c’était–c’était Stephen Foster, n’est-ce pas? Old Folks At Home, vous connaissez, Swanee River, tous ces...

11        Il n’y a pas longtemps, je me tenais là où il a écrit My Old Kentucky Home. Je suis né non loin de là, et j’avais la main posée sur le pupitre comme cela. La–l’inspiration est venue sur Stephen Foster là où il a écrit My Old Kentucky Home. J’ai vu sa photo, et l’ange qui était supposé l’avoir touché et lui avoir donné l’inspiration et ainsi de suite. Et après que le guide est passé, je suis resté seul, et je me suis dit: «Monsieur Foster, vous l’aviez dans la tête mais pas dans le coeur.» Parce que chaque fois qu’il écrivait, qu’il recevait l’inspiration, qu’il écrivait un chant, il partait et s’enivrait après cela. Et puis, finalement vous savez comment il a fini sa vie: après être monté dans cette inspiration, il est redescendu, il a appelé un serviteur, il a pris une lame de rasoir et il s’est suicidé; telle était la fin de Stephen Foster.

12        Je pensais à William Cowper (Vous avez entendu parler de lui) qui a écrit ce fameux hymne:

            Il y a une fontaine remplie de Sang,
            Tiré des veines d’Emmanuel.
            Quand les pécheurs sont plongés dans ce flot,
            Ils perdent toutes leurs taches de culpabilité.

            Quelques... Il y a environ deux ou trois ans, je me suis tenu près de sa tombe en Angleterre, où figure son histoire. Et William Cowper, après avoir écrit ce cantique, quand il était ravi par cette inspiration en écrivant, il était considéré comme un névrosé, après être sorti de cette inspiration, il a pris un taxi–taxi et il a essayé d’atteindre la rivière pour se suicider. Il ne savait plus où il se trouvait, ce qu’il faisait ni rien. Vous voyez? Il était monté quelque part.

13        Considérez ces–ces poètes. Considérez les prophètes. Considérez Jonas quand il était en route vers Ninive et qu’il a pris un bateau à destination de Tarsis, et il... Dieu... Il a désobéi à Dieu, et il fut jeté hors du navire et une baleine l’a avalé, et–et il fut ramené à Ninive, et il a donné sa prophétie, c’était une grande ville de la dimension de Saint Louis, dans le Missouri, d’une population de plus d’un million d’habitants. Certains d’entre eux ne savaient même pas distinguer la main droite de la main gauche. Mais ce prophète a parcouru les rues en proclamant sa prophétie comme cela au point que les gens se sont repentis jusqu’à revêtir leurs animaux de sacs.

            Et ensuite, après que l’inspiration l’a quitté, il s’est assis sous un petit ricin et il a prié Dieu de lui ôter la vie. Est-ce juste? Voyez-vous? Vous ne comprenez pas cela. Il était là-haut quelque part, et quand l’inspiration était sur lui, tout allait bien, mais lorsqu’elle l’a quitté, alors vous voyez ce que c’est? Voyez-vous?

14        Considérez–considérez le prophète Elie, qui se tint ce jour-là sur le mont Carmel et qui fit venir le feu du ciel, qui fit venir la pluie du ciel le même jour, et après cela il s’est enfui dans le désert après que l’inspiration l’a quitté, quand Jézabel l’a menacé. Il s’est enfui dans le désert et il a erré là dans le désert pendant quarante jours et quarante nuits, et Dieu l’a trouvé. Il s’était retranché dans une caverne quelque part. Est-ce exact? Voyez-vous?

            Ça ne sert à rien d’essayer de l’expliquer. Il s’agit tout simplement d’une vie solitaire. Voyez-vous? Quand vous êtes là-dedans, ce n’est pas mal; et quand vous êtes hors de cela, mais quand on est entre les deux états... Voyez-vous? Et il y a tout simplement... Vous ne savez pas où vous êtes et ce que vous faites. De quoi il est question? Il est question d’une seule chose. Frère, il y a un pays là de l’autre côté de la rivière. Nous y entrons d’une manière ou d’une autre. Je ne sais pas. Je ne peux pas l’expliquer. Mais je sais qu’un glorieux jour, quand j’arriverai à la fin de mon voyage, en effet, je dois y arriver un de ces jours, je pense, en tant qu’un vieil homme. J’espère bien le devenir, si Jésus tarde.

15        Presque tous les Branham, quand ils deviennent très vieux, ils attrapent la paralysie agitante. Eh bien, mon grand-père paternel avait quatre-vingt-dix-huit ans, et ma grand-mère avait cent et dix ans quand elle est morte. Et mon grand-père maternel avait quatre-vingt-seize ans (je crois que c’était ça), quand il est mort il y a environ trois ans. Et ma grand-mère est morte jeune de...?... quand elle n’était qu’une–une jeune femme d’environ trente ans. Mais de toute façon, quand ils deviennent vieux, ils attrapent tous la paralysie agitante. Ils sont nerveux, des Irlandais, très tendus, et je pense que si je vivais jusqu’à devenir vieux, moi aussi j’attraperai la paralysie agitante quand je serai devenu vieux.

            Mais un jour, quand j’arriverai au bout de la route, quand je sentirai les vagues se briser contre moi, et que je saurai que mon temps est terminé, et que je me tiendrai sur le rivage du Jourdain de la mort, et que je sentirai la mort venir sur moi, j’aimerais ôter mon casque, le déposer sur le rivage; et j’aimerais ôter les souliers de l’Evangile et les déposer là; je prendrai la vieille épée et la remettrai dans le fourreau de l’éternité, et je lèverai mes mains faibles et tremblantes, et je dirai: «Père, envoie le bateau de la vie. Ce matin, je viens.»

16        Je crois qu’Il me rencontrera là. Je... Et alors, quand je serai enlevé, j’aimerais regarder en arrière en bas les carrés de ronces, les collines et les vallées, les endroits escarpés et rugueux, où je me suis frayé un chemin en enseignant que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Et je crois qu’Il viendra à ma rencontre ce jour-là, pas seulement pour moi mais pour tous ceux qui auront satisfait à Ses exigences dans cette vie pour L’accepter comme leur seul Sauveur personnel. Que le Seigneur vous bénisse.

            Maintenant, j’aimerais lire un passage des Ecritures. Mes paroles failliront. La Parole de Dieu ne faillira jamais. C’est la raison pour laquelle dans chaque service j’essaie de lire une portion de la Parole de Dieu, parce que mes paroles ne sont que les paroles d’un homme, mais Ses Paroles à Lui sont éternelles. Elles ne peuvent pas faillir.

17        Et j’ai prêché ici avant sur un petit sujet, et aujourd’hui je venais d’avoir une nouvelle idée, sur laquelle je réfléchissais en venant ici. Je crois... Je lisais dans le Livre de Jude pendant que j’attendais, et je me suis dit que je lirais les quelques premiers versets et vous parlerais un petit peu là-dessus. Nous lisons ceci dans Jude verset 1:

            Jude, serviteur de Jésus-Christ, et frère de Jacques, à ceux qui ont été appelés, qui sont aimés en Dieu le Père,... gardés pour Jésus-Christ:

            Je veux que vous remarquiez qu’il adresse ceci non pas aux pécheurs, mais aux élus. Voyez-vous? Cette lettre n’est pas envoyée aux incroyants. Maintenant écoutez.

            Que la miséricorde, la paix et la charité vous soient multipliées !

            Bien-aimés,... je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de le faire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes.

18        Et maintenant, puisse le Seigneur ajouter Ses bénédictions à cela. J’aimerais parler juste pendant quelques instants de La foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. Je crois... Combien de chrétiens y a-t-il ici? Levez la main, partout dans la salle, les chrétiens. Très bien. C’est vraiment un moment approprié pour ceci. Je pensais que les pécheurs seraient dehors, en train de se baigner et–et dehors en train de jouer aux jeux d’argent et tout, mais les chrétiens eux devraient certainement venir dans la maison de Dieu.

            Maintenant, Père, nous Te remercions aujourd’hui pour Ta miséricorde et pour Ta grâce à cause de Ton Fils Jésus, qui nous a rachetés et nous a ramenés à Dieu, le Père, par Son grand sacrifice. Etant devenus des bien-aimés par les liens de Ses souffrances, Il nous a rachetés, et autrefois nous les pauvres gens des nations qui étions séparés de Dieu, sans aucune miséricorde, sans aucun espoir dans le monde, des idolâtres qui se dirigeaient vers un enfer du diable, une tombe des pécheurs...

            Et au temps convenable, Christ, le Bien-aimé, est venu et Il a pris la forme de la chair de péché et Il est devenu péché pour nous. Oh ! ce grand substitut, Lui le plus beau pour nous les vilains, Lui le Saint pour nous les impies, Lui le Juste pour nous les pécheurs. Et Dieu L’a agréé tant et si bien qu’Il a témoigné de Sa propre voix: «Celui-ci est Mon Fils bien-aimé. Ecoutez-Le.»

19        Et maintenant, nous qui étions autrefois éloignés, nous avons été rapprochés par le lavage de l’eau de la Parole. Et maintenant, nous avons été rapprochés de Dieu, au point que nous sommes même appelés des fils et des filles de Dieu. Ce que nous serons à la fin n’a pas encore été manifesté, mais nous savons que nous aurons un corps semblable à Son corps, car nous Le verrons tel qu’Il est.

            Ce glorieux espoir repose en nous, de savoir qu’un jour nous ne prierons plus pour les malades. Il n’y aura plus de malades pour lesquels prier. On ne prêchera plus de sermon de repentance, parce qu’il n’y aura personne là qui devra se repentir; ils seront tous parfaits.

            Ô Dieu, aide-nous aujourd’hui, pendant que ceci est appelé jour. Puissions-nous courir vers le but de la vocation céleste en Christ. Envoie le Saint-Esprit maintenant et prends ces quelques paroles. Je ne sais pas ce qu’il faut dire, mais Tu as promis: «Quand vous ouvrirez votre bouche, Je la remplirai.» Tu as accompli cela durant les vingt dernières années de ma vie, et je Te prie de l’accorder encore aujourd’hui. Je ne sais pas de quoi ils ont besoin, ce qu’il me faut, mais Tu le sais, et je Te confie tout cela au Nom de Jésus-Christ afin que la gloire Te revienne. Amen.

20        Maintenant, j’aimerais parler un petit peu, pendant quelques instants. Je vais tâcher de vous libérer à temps afin que nous puissions–nous puissions revenir pour le service du soir. Nous faisons tout notre mieux, et vraiment, amis chrétiens, je sais que la Floride est un endroit difficile à gagner. Je leur parlais là-bas. Je...?... En fait, pourtant un de ces jours il n’y aura plus de Floride. Elle va sombrer, et les choses que vous adorez tant maintenant périront.

            Il n’y a que le Dieu éternel qui peut vous sauver, ainsi si vous n’êtes pas là où vous pensez que vous devriez être, ou là où Dieu dit que vous devriez être, c’est là le problème. «Telle voie parait droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort.»

21        Maintenant, en tant que Son serviteur, je dois être honnête et ne connaître personne d’autre que Christ. Et puis je–je... comme je vous l’ai dit, étant sans instruction et ne connaissant pas grand-chose de ce qu’on appelle la sagesse de ce monde, cependant je Le connais, Lui qui m’a appelé et qui m’a racheté de la vie de péché. Et je m’associe à Lui et communie avec Lui. Et je sais effectivement ce qu’Il exige du chrétien, c’est pourquoi aujourd’hui, en venant, je me suis dit que je parlerais de combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes.

            Maintenant, est-ce que tous nous... Maintenant, nous sommes mélangés ici–il y a probablement des protestants, des catholiques, dans ce petit groupe de cent cinquante personnes, ou peu importe le nombre qu’il y a ici: des protestants, des catholiques, des méthodistes, des baptistes et ainsi de suite. Je n’ai rien contre aucune de ces églises, rien du tout, Dieu connait mon coeur. Et je ne suis membre d’aucune d’elles. Je suis simplement sorti et cependant j’appartiens à chacune d’elles.

22        Il y a quelque temps j’étais à Little Rock, dans l’Arkansas. J’ai reçu les critiques les plus affreuses que j’aie jamais eues dans ma vie. Le reporter a écrit qu’à cause d’un prédicateur prétentieux qui guérit les malades, un grand nombre d’ambulances qui... bloquent les rues, et ainsi de suite. Et que les tramways et les bus ne pouvaient pas circuler dans les rues. Eh bien, là-dessus on ne m’a pas vraiment ménagé.

            Mais à propos... Il y a eu un vieil homme qui a été guéri. Il se servait des béquilles pendant plusieurs années, il était devenu raide, et le jour suivant, alors qu’il marchait dans le rue, il avait mis un écriteau sur ses béquilles, disant: «Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement», et il criait tout simplement. Et alors, pendant que je parlais le dimanche, pendant que je parlais, il s’est levé et a dit: «Dites donc, prédicateur.»

            J’ai dit: «Oui, monsieur.»

            Il a dit: «Vous savez, il y a une chose que je ne comprends pas.»

            J’ai dit: «Laquelle, papa?

23        Il a dit: «Lorsque je vous ai entendu prêcher, j’étais certain que vous étiez un nazaréen.» Lui aussi il était un nazaréen. Il a dit: «J’étais certain que vous étiez un nazaréen.» Il a dit: «Et ensuite, j’ai vu tous ces pentecôtistes, et je me suis dit que vous étiez certainement un pentecôtiste. Et maintenant je vous entends dire que vous étiez un baptiste.» Il a dit: «Je ne comprends pas cela.»

            J’ai dit: «Eh bien, c’est facile, papa. Je suis un baptiste nazaréen pentecôtiste.» J’aime cela. C’est–c’est donc ça. Nous représentons tout simplement les méthodistes, les baptistes, chaque–vous tous, tout le monde. Nous sommes tous un en Jésus-Christ. Cependant maintenant chacun de nous veut croire que c’est son église qui est l’Eglise. Vous êtes censé le faire. C’est tout à fait normal.

24        Eh bien, comme je représente tout cela, faisons un recul pour voir ce que c’est que la foi. Beaucoup de gens disent: «Eh bien, je ne vais pas là-bas parce que c’est contre ma foi. Ma foi n’enseigne pas cela.» Il n’y a qu’une seule foi. Il n’y a qu’une seule Eglise, un seul Corps. Croyez-vous cela? Il n’y a qu’une seule Eglise; et cette Eglise, on n’y adhère pas du tout. On–on naît dans l’Eglise.

            Ce 6 avril prochain, ça fera quarante-quatre ans que je suis avec la famille Branham, que je suis dans la famille Branham; et on ne m’a jamais demandé d’adhérer à cette famille. Voyez-vous? Pourquoi? Je suis né un Branham. Je suis un Branham de naissance, alors cela fait simplement de moi un Branham. Voyez-vous? Je n’ai pas à adhérer à cette famille, parce que j’en fais partie. Et c’est comme ça. Vous ne devez pas adhérer à l’église. Vous en faites tout simplement partie. C’est tout. Vous y naissez tout simplement.

25        Et lorsque vous naissez de l’Esprit de Dieu, vous devenez un fils de Dieu et une fille de Dieu. Et sans cela, vous êtes alors tout simplement membre de l’église. Mais lorsque vous naissez de nouveau, vous appartenez à Christ; et nous devons naître de nouveau.

            Je crois à une seule doctrine fondamentale. C’est Saint Jean 3. Jésus a dit à Nicodème: «Si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il n’entrera pas dans le Royaume.» Peu importe combien on est sincère, notre sincérité n’a rien à voir là-dedans. Allez au fleuve Gange cet après-midi, voyez ces mères prendre leurs petits bébés et les jeter là en sacrifice aux crocodiles pour apaiser les dieux du Nil. Voyez donc si ceci... Eprouvez la vôtre une fois. Voyez à quel point vous êtes sincère s’il faut vous comparer à eux côté sincérité.

26        Allez en Chine et voyez comment ils–ils se brisent les pieds et se défigurent, et là en Inde ils s’enfoncent des lances dans leur nez, des échardes dans leurs ongles, et ils se couchent sur des lits garnis de pointes, et ils se font des entailles, certains d’entre eux avec les mains levées comme cela, ils ferment les poings jusqu’à ce que leurs ongles transpercent leurs mains en poussant, au bout de quarante ans; ils disent: «Je ne baisserai jamais la main jusqu’à ce que j’aurai obtenu la paix dans mon âme.» Mesurez une fois votre sincérité à cela.

            Ils prennent une énorme cuve remplie de feu comme ceci et ils doivent marcher dans ce tas de feu comme cela, pour plaire à leurs dieux et tout. Mesurez une fois votre sincérité à cela. Voyez-vous? Ils se torturent et s’infligent des tourments...

27        La sincérité n’a rien à voir avec cela. Dieu ne considère qu’une exigence, c’est que vous devez naître de nouveau. C’est juste. Si vous n’êtes pas né de nouveau, alors vous n’êtes tout simplement pas là. C’est tout. J’ai dû naître afin de devenir un être humain, peu importe ce que c’était, j’ai dû naître. Il est impossible de me fabriquer par une machine. J’ai dû naître afin de devenir un être humain. J’ai dû naître afin de devenir un chrétien. C’est tout. Il s’agit d’une naissance, d’une naissance effective. L’homme est régénéré, une nouvelle âme entre en lui.

            Maintenant, le... faisons un recul. Si vous allez regarder avec moi pendant quelques instants dans les pages des Saintes Ecritures... Maintenant, les Ecritures sont absolument les vérités fondamentales de Dieu.

28        Eh bien, si nous allons devoir considérer ceci... A présent, j’aimerais, si vous le voulez bien, que vous écoutiez donc attentivement. Je pourrais ne pas être en mesure de rassembler cela correctement. J’ai juste... Je parle uniquement par inspiration; et l’inspiration, c’est juste lorsque vous trouvez la chose ici, vous la saisissez et vous la transmettez. C’est par ici; vous tendez la main, vous la saisissez et vous la transmettez. Cela pourrait être d’une façon sassafras à l’ancienne mode, mais cela vous fera du bien si vous le gardez. C’est juste. Est-ce... Cela tient à l’estomac et vous soutient. Cela m’a sauvé, et cela vous sauvera.

            Je ne... Il n’y a pas longtemps, alors que j’étais pratiquement déprimé, quelqu’un a dit... On m’a laissé rester à la chaire pendant huit jours et huit nuits sans me retirer, à prier pour les malades. J’avais dit que j’allais prier pour tous les malades. Il y avait à peu près trois fois plus de gens, peut-être plus, quand j’ai arrêté que lorsque j’avais commencé, c’était une ligne ininterrompue jour et nuit. Je dormais appuyé contre la chaire, je buvais du jus d’orange, et tout, assis à côté de la chaire. Et lorsque je suis sorti, je ne savais plus où j’étais, et je fus hors d’activité pendant environ huit mois comme cela.

            A ce propos quelqu’un a dit: «Frère Branham, avez-vous–avez-vous gardé votre religion durant tout ce temps?»

            J’ai dit: «Oh ! non. C’est elle qui m’a gardé durant tout ce temps. Moi, je ne pouvais pas la garder; c’est elle qui me garde.»

29        Et c’est pareil avec Jésus-Christ. C’est Lui qui nous garde. Nous ne Le gardons pas. C’est Lui qui nous garde. La question, ce n’est pas de savoir si moi je peux tenir bon, c’est si Lui a tenu bon ou pas. C’est la chose principale. C’est ce que Lui a fait qui compte. Ce que je suis aujourd’hui, c’est ce que Dieu a fait pour moi en Christ. C’est ce que vous êtes par–par la grâce souveraine de Dieu.

            Maintenant, pour... Si vous sortiez par ici et que vous regardiez votre champ, ou un très grand champ complètement labouré et très bien arrangé, et qu’on y ait planté quelque chose, la seule manière que vous saurez ce qu’on y a planté, c’est d’aller là et de retourner les mottes de terre pour regarder là en dessous pour voir de quelle semence il s’agit. Vous saurez quel genre de récolte vous aurez par l’espèce de semence qu’on y a plantée. Est-ce juste?

            Et notre Bible dit que nous avons reçu la semence incorruptible, impérissable de Dieu. Elle ne peut pas périr; la Parole de Dieu ne peut pas périr. Or, chaque semence se reproduit selon son espèce.

30        Maintenant, faisons un recul pour voir aujourd’hui dans ce grand âge dans lequel nous vivons, l’un des plus grands, les temps les plus sombres de toute la–l’histoire, en dehors des âges sombres auxquels je puisse penser, selon le peu d’histoire que j’ai lue. Nous vivons en plein dedans maintenant même. Alors qu’on a eu deux mille ans d’enseignement chrétien, cependant il y a deux ans le monde a fait éclore treize millions d’infidèles. Pensez-y simplement... Pensez à cela. L’heure la plus sombre que nous ayons jamais vue...

            Nous avons les meilleures universités que nous ayons jamais eues. Nous avons les meilleures écoles que nous ayons jamais eues. Nous avons certains des hommes les mieux instruits qui se soient jamais tenus en chaire, et nous avons moins de christianisme que le monde n’ait jamais connu depuis des années et des années. C’est vrai.

31        C’est comme les médecins, nous avons les meilleurs médecins que nous ayons jamais eus. Nous avons la meilleure science que nous ayons jamais eue. Nous avons la meilleure médecine que nous ayons jamais pratiquée. Nous avons les meilleurs hôpitaux que nous ayons jamais connus, les infirmières les mieux formées, et nous avons plus de maladies dont le monde n’a jamais entendu parler, parce que nous avons plus de péché et d’incrédulité dont le monde ait jamais entendu parler. C’est l’exacte vérité.

            En ce jour de ce que nous appelons civilisation, les gens sont devenus non civilisés. Nous prenons le mauvais chemin pour cela. Je dis bien des fois... Je ne parle pas du groupe auquel je m’adresse cet après-midi; je parle du monde en général. Il est bien plus facile de parler... Je pourrais prendre un enfant de huit ans et l’amener à voir Jésus-Christ des milliers de fois plus vite que je ne le peux avec un homme qui a deux diplômes d’une certaine université quelque part. Il est très intelligent. Il–il connaît simplement tout, et vous ne pouvez rien lui apprendre, son esprit est tout simplement figé, et il ne voudra pas–il ne voudra pas s’humilier.

32        Le salut, Jésus-Christ, la puissance de la guérison, la puissance de Dieu, ce n’est pas un grand mystère. C’est quelque chose qui est juste à côté de vous. Oh ! la la ! C’est tout aussi simple que «un, deux, trois.» Croyez simplement en Dieu. C’est tout ce qu’il en est. C’est tout aussi simple que ça.

            Dites à votre fillette que vous allez lui procurer quelque chose. Elle le croit tout simplement. C’est tout. Observez les enfants quand vous montez en chaire. Observez et voyez si chacun d’eux n’est pas guéri, parce qu’il croit tout simplement cela. C’est tout. Observez-les quand ils sont appelés depuis l’estrade. Peu importe ce qu’ils ont comme problème, quand on les appelle. Observez-les se lever d’un bond peu importe qu’ils soient infirmes, aveugles, ou que sais-je. Observez-les recevoir la chose sur-le-champ. Mais les personnes âgées resteront assises là et diront: «Eh bien, attendez. Je ne peux pas me déplacer. Cela fait longtemps que je n’ai plus bougé ce pied.» Un enfant ne pensera pas à cela; il va immédiatement se lever d’un bond.

33        C’est ce que fera un enfant. Mais nous, nous essayons de tout comprendre. Il nous faut comprendre cela. Que serait-il arrivé ce soir-là si Pierre s’était arrêté pour comprendre, disant: «Eh bien, Seigneur, Tu m’as dit de marcher sur l’eau. Eh bien, laisse-moi voir maintenant. Je suis absolument un scientifique, et je connais la formule de l’eau. C’est H2O. Eh bien, nul homme ne peut marcher sur de l’hydrogène et de l’oxygène. C’est inutile que je puisse essayer. Eh bien, Tu me demandes [de faire] quelque chose d’impossible»? Alors Pierre n’aurait jamais marché sur l’eau. La seule chose... Il n’a pas essayé de comprendre de quoi il s’agissait. Il a simplement pris Dieu au Mot et il s’est mis à marcher. C’est ce que nous devons faire, nous ne devrions pas essayer de comprendre comment Dieu fait ces choses. Acceptez simplement cela et allez de l’avant.

            Que serait-il arrivé si Moïse, après s’être détourné pour voir le buisson ardent, avait dit: «Attends que je prenne quelques feuilles. Je vais les amener au laboratoire pour voir pourquoi les éléments chimiques de–de cette feuille ne se consument pas. Le feu est tout...?...»? Oh ! il ne se serait jamais approché de Dieu. Mais il a ôté ses souliers et il s’est humblement approché, il s’est tenu tranquille, et Dieu lui a parlé directement à partir du buisson ardent.

            C’est de cette manière que vous devez vous approcher de Dieu, avec humilité, en acceptant Sa Parole, peu importe de quoi cela a l’air. Dieu l’a tout simplement dit là. Moi, je le crois, et cela réglait la question.

34        Maintenant, voyons aujourd’hui pourquoi nous avons cette moisson de gens que nous avons. Eh bien, si ça pique un petit peu... Je sens tout simplement quelque chose venir, je me sens plutôt religieux juste en ce moment. Ainsi maintenant, quelque chose m’est tout simplement venu à l’esprit. Très bien. Peut-être que le Seigneur va nous bénir.

            Maintenant, faisons un recul dans la Genèse, et–et prenons le–le commencement. Nous verrons que tout ce que nous avons aujourd’hui tire son origine de la Genèse. La Genèse est le chapitre semence de la Bible. Tout a commencé dans la Genèse. Très bien, c’est parce que la Genèse, le mot Genèse signifie le commencement. Et c’est le chapitre semence, où Dieu a semé la semence de toute chose. Et le méchant a semé sa semence, et Dieu a semé Sa semence à Lui, et ici les semences sont en train de pousser sur la terre, très exactement tel que Dieu l’a dit.

35        Prenons par exemple le mot Babylone. Nous le voyons ici dans la Genèse. Au départ ça s’appelait Les Portes du jardin, je crois, ou Les Portes du Ciel. Par la suite, cela fut appelé Confusion. Et nous voyons que Babylone a commencé là au commencement, et c’était le premier endroit où l’idolâtrie a commencé... Nous voyons que c’était dans la Genèse. Ensuite nous la voyons ici au milieu de la Bible, et ensuite nous la voyons réapparaître dans l’Apocalypse. Voyez-vous, cela est venu de la Genèse, et Babylone a évolué tout du long. Cela a carrément évolué, et cela monte en graine dans la Genèse.

            Maintenant, dans la Genèse on va devoir commencer avec deux garçons. C’est de là que la race humaine est issue, d’Adam et Ève et à partir d’Adam et Ève... Bien entendu, elle avait certainement eu des filles. Si elle n’en avait pas... Quelqu’un s’est souvent demandé... La vieille question qu’on s’est toujours posée est celle de savoir où Caïn a eu sa femme. Caïn a dû épouser sa soeur. Il n’aurait pu rien faire d’autre, parce qu’il n’y avait pas... La Bible rapporte rarement la naissance d’une femme. C’est toujours celle des hommes, et si–si la Bible... Aujourd’hui, l’Amérique...

36        Eh bien, je suis... Vous êtes mes soeurs. Voyez-vous? Mais écoutez, il n’y a qu’un seul endroit dans tout l’univers qui rend un hommage à l’homme; c’est Dieu qui le lui rend. Aujourd’hui, le dieu de l’Amérique, c’est la femme. Eh bien, c’est juste. Dévêtez une de ces petites femmes, et exposez-la ici quelque part sur la plage en maillot de bain, et elle enverra en enfer plus d’hommes que tous les débits de boisson que vous avez dans la ville. C’est juste. Elle est le dieu de l’Amérique. Elle–elle fait tomber des hommes, tout ce qu’elle veut. Elle...

            Le diable savait cela au commencement. C’est la raison pour laquelle il a choisi la femme. Maintenant, la femme est rachetée, et elle peut être une soeur et être pieuse. Mais, frère, ce qu’il nous faut aujourd’hui c’est davantage de bonnes mères à l’ancienne mode, nées du Saint-Esprit, envoyées de Dieu pour élever correctement les enfants. Vous parlez de la délinquance juvénile, c’est la délinquance des parents qui est à la base de cela. C’est l’exacte vérité.

37        Vous parlez de l’illettrisme du Kentucky, certains d’entre nous qui vivons là-bas...?... comment cela a gagné du terrain là-bas... Mais permettez-moi de vous dire quelque chose. Si une de ces vieilles mamans laissait sa... si elle voyait sa fille dehors, se méconduisant comme certaines autres le font ici sur ces plages, frère, cette fille ne se lèverait pas de son lit pendant toute une semaine. Elle n’en serait pas capable. La mère arracherait une de ces branches de noyer et la frapperait jusqu’à lui arracher ce qui lui reste comme jupe.

            Et je pense que si on pratiquait cela beaucoup plus ici à Palm Beach et dans ces autres villes par ici, on aurait une meilleure condition sociale et une meilleure moralité dans la contrée. Amen. Ça peut paraître vieux jeu, gauche, frère, mais c’est la vérité qui provient de la Parole de Dieu. Je pense que nous quittons notre position et tout. C’est la vérité.

38        Je ne suis pas ici pour vous dire comment vous habiller et quoi porter. C’est entre vous et Dieu. Mais écoutez, quand une personne se met en ordre avec Dieu, Dieu va prendre soin du reste. C’est juste. Je n’ai pas de règles à vous donner sur la manière de faire ceci, et de porter vos robes, et vos jupes, et dire que les hommes doivent faire telle ou telle chose. Il n’y a pas de règlement.

            C’est juste comme dans ma contrée. Il y a un chêne, de petites broussailles de chênes, il garde ses feuilles pendant tout l’hiver. Quand vient le printemps, vous n’avez pas besoin d’arracher les vieilles feuilles pour que les nouvelles puissent venir. Laissez tout simplement la nouvelle vie venir, les vieilles feuilles tomberont. Et quand un homme ou une femme est né de l’Esprit de Dieu, le Saint-Esprit fait tomber la vieille vie et la nouvelle vie apparaît. Amen.

39        Oh ! c’est vraiment pitoyable de voir la condition de notre nation, de voir combien nous sommes pollués. Cela–ce n’est pas...?.. J’ai déclaré des millions de fois que je ne crains pas que la Russie nous fasse du mal, ou n’importe quelle autre nation. Certaines autres nations nous font la guerre. Ce n’est pas ce qui m’effraie. C’est notre propre pourriture juste parmi nous qui nous avilit. Ce n’est pas le–le rouge-gorge qui picore la pomme qui la détruit. C’est le ver qui est dans le trognon de la pomme qui tue la pomme. C’est notre propre condition ici. Ce que nous faisons maintenant brise la colonne vertébrale de n’importe quelle nation. C’est–c’est la dépravation des moeurs chez la femme, observez ce qui va nous arriver. Lisez votre histoire et voyez. Et c’est là la chute de cette nation; c’est aussi certain que n’importe quoi d’autre au monde.

40        Il n’y a pas longtemps, dans ma propre ville où j’ai grandi, j’ai prêché sur ce–ce sujet. J’ai prêché sur la faillite du gouvernement des Etats-Unis. Et j’ai tiré cela de la Bible, là où les mauvais esprits sont sortis (des esprits de mensonge) et sont entrés dans les prophètes et leur ont fait dire un mensonge, pour amener cet Achab à aller là pour se faire tuer.

            Et j’ai dit: «Les mauvais esprits de là-bas, quand je suis allé à Paris, et à ces endroits-là, qui sont si dépravés, je ne m’étais jamais imaginé que les êtres humains pourraient tomber aussi bas. Et chaque mode que nous avons tire son origine de là même à Paris, et cela vient ici à Hollywood, au travers des écrans et tout. Vous vous êtes tous assis et vous avez regardé cela. Les jeunes filles et les jeunes garçons entrent là-bas, ils ressortent, et ils imitent ces acteurs, et certains d’entre eux sont mariés quatre ou cinq fois, et ils ont trois ou quatre maris et femmes différents, et on en fait un modèle.» Frère, s’il y a un modèle que nous devrions avoir, nous devrions le tirer de la Bible de Dieu. C’est l’exacte vérité. Oui, monsieur. C’est là qu’a commencé notre semence.

41        On dirait que c’est là-bas, au commencement, dans le jardin d’Eden. Jadis, au commencement, il vint deux garçons: Caïn et Abel. Très bien. J’aimerais que vous les remarquiez, alors qu’ils viennent. Les deux garçons, après qu’ils avaient été chassés du jardin d’Eden qui se trouvait à l’est d’Eden...

            Quand je traversais les rues ce matin à Palm Beach, je trouvais cela joli, ces grandes maisons, juste comme le jardin d’Eden. Ce sont les fils de Dieu déchus qui les ont construites. Nous savons que si Dieu avait prévu dans leur coeur d’avoir... Mais chacun d’eux devra mourir et les laisser, mais un jour nous irons vers une maison (Alléluia !) que nous ne laisserons plus jamais. Nous y serons pour toujours.

42        Donc, pendant que je passais là, je repassais dans mon esprit ces merveilleuses pensées, comment l’Eden devait être. Et alors, lorsque l’homme a péché... J’ai mon idée, ma conception là-dessus. Vous pouvez avoir la vôtre. Mais Dieu les a chassés. Un ange s’est tenu à la porte, et il s’est mis à garder la porte, et personne ne pouvait ni entrer ni sortir, à la porte pour les empêcher d’accéder à l’Arbre de Vie.

            Or, l’Arbre de Vie, je crois, c’était Jésus-Christ. «Celui qui mange Ma chair et qui boit Mon Sang a la Vie Eternelle.» Il est l’Arbre de Vie. Dieu la fit garder par un chérubin, un ange qui avait une épée flamboyante.

            Bon, ensuite, lorsque Caïn et Abel se rendirent compte qu’ils étaient des êtres mortels et qu’ils devraient mourir un jour, alors ils vinrent pour trouver grâce devant Dieu. Et chacun d’eux... Caïn était un laboureur. Abel était un berger. Et remarquez, chacun d’eux vint pour adorer Dieu.

43        Maintenant, c’est là–là que je désire baser ma pensée pendant les quinze ou vingt prochaines minutes. Eh bien, voilà venir les deux garçons. Eh bien, l’un c’était Caïn, qui était de Satan. L’autre c’était Abel, qui venait d’Adam, qui lui-même venait de Dieu. Observez les deux. C’est un très beau tableau des églises aujourd’hui.

            Maintenant, voilà où vous commencez... Je vais toucher aux miracles et aux prodiges, et vice-versa, au fondamentalisme, et on verra où, combien c’est authentique. Maintenant, remarquez. Caïn et Abel se sont approchés pour adorer Dieu. Ils l’ont fait tous les deux. Eh bien, Caïn a apporté son sacrifice. Abel a apporté le sien. Eh bien, tous deux étaient nés de la même mère.

44        Maintenant, Caïn était tout aussi sincère, je crois, qu’Abel. Sinon il ne serait pas venu. Il était tout autant croyant qu’Abel. Fondamentalement parlant, dans son adoration il était aussi fondamental qu’Abel. Tous les deux, les deux garçons se rendirent compte qu’ils étaient perdus. Les deux garçons voulaient trouver la faveur de Dieu. Les deux garçons ont apporté chacun un sacrifice. Les deux garçons ont adoré. Les deux garçons étaient membres de l’église.

            Si une église, un sacrifice, une adoration, c’est tout ce que Dieu exige, Dieu, en condamnant Caïn, était injuste. C’est correct, Il serait injuste. Car si l’adoration est tout ce que Dieu exige, Caïn a adoré autant qu’Abel, et peut-être que son adoration était plus belle que celle d’Abel.

45        Maintenant, imaginez que Caïn était l’oint de Satan, le fils de Satan, qui est descendu... Et j’aimerais vous montrer un petit tableau là aussi, dans un... de Caïn et Abel. Quand ils sont venus... Caïn est venu apporter ce sacrifice; c’était probablement de loin plus beau que celui d’Abel. Caïn était un laboureur. Et Il avait–il avait des lys et de belles choses pour décorer son autel.  Maintenant, écoutez. J’aimerais que vous saisissiez ceci, et un jour, devant le Dieu Tout-Puissant où nous comparaîtrons tous, vous verrez que cela n’était pas si faux que ça. Observez la nature de Caïn. Il avait la nature de son papa, Satan. Et lorsqu’il est venu... J’aimerais que vous voyiez qu’il a offert un beau sacrifice, peut-être, qui était décoré de lys et de tout, comme ici dans–dans notre pays.

46        Il n’y a pas longtemps un ministre m’a dit qu’à chaque Pâques, un ministre d’une certaine grande église dénominationnelle.... Il a dit: «Frère Branham, je ne sais simplement pas ce qu’il faut faire.» Il a dit: «Je–je–j’ai... Chaque fois, quand les gens viennent à Pâques, a-t-il dit, je–je leur souhaite un joyeux noël et un joyeux nouvel an, parce que je ne les verrai plus jusqu’à la prochaine Pâques, et ce sont des membres de mon église.»

            J’ai dit: «Monsieur, vous ne croirez pas cela, mais la raison pour laquelle ils ne viennent pas, il n’y a rien en eux pour qu’ils soient attirés.»

            Il y a quelque temps, quand j’étais un jeune homme, je descendais d’un poteau. Je travaillais pour une société d’électricité, et je–je devais procéder aux coupures de l’électricité. Et je suis allé là-bas; je devais récolter des factures sur l’avenue. Il y avait là une jeune fille, et j’ai frappé à la porte, elle est venue à la porte et a dit: «Qui êtes-vous?»

            Et j’ai dit: «Je suis un agent de la société des services publics. Je crois que la dame–le comptable m’a dit que vous avez oublié d’envoyer...»

            «Oh ! oui, a-t-elle dit, maman l’a envoyée,» et elle a ajouté: «Maman allait l’envoyer et elle l’a laissée ici.» Elle a dit: «Voulez-vous la prendre?»

47        J’ai dit: «Oui, madame.» Elle m’a donné la facture. Je l’ai marquée comme étant payée. Et aussitôt je la lui ai remise, et un de ces vieux danseurs de gigue, ou je ne sais quoi, jouait comme cela, jouait de ce violon et faisait des histoires, il jouait une sorte de petite musique de boogie-woogie, ou je ne sais quoi; et cette jeune fille avait là sur elle de petits vêtements, à peine assez pour bourrer le canon d’un fusil, et c’était pitoyable.

            Ecoutez. J’ai deux filles, et si–si on appelle bronzage... Si l’une de mes filles, si Dieu me laisse vivre, si elle se fait un bronzage en ayant sur elle un tel vêtement, ça sera pourtant le fils de mon père, Charlie Branham, qui lui donnera le bronzage avec la baguette de fusil aussi fort que je pourrai le lui administrer. C’est le genre de bronzage qu’il lui faudra. Absolument. C’est comme cela là dehors, il n’est pas étonnant que le monde soit corrompu. Comment pouvez-vous, vous les hommes et les femmes... vous les hommes...

48        Maintenant, vous serez fâchés contre moi. Vous feriez mieux de commencer, mais vous hommes qui laissez vos femmes sortir et se comporter comme cela, et fumer la cigarette, danser tout autour, cela montre à quel point vous êtes un homme. C’est juste. Un véritable homme de sang noble ne permettrait pas une telle histoire. C’est juste. Frère, cela pourrait être difficile à digérer, mais si tel est le cas, recevez cela, car c’est bon pour vous. Amen. C’est l’exacte vérité. Je vous assure, un véritable homme viril ...

            Il se peut que ma femme fasse cela un jour. Si elle le fait, c’est le jour où elle quittera la maison de Branham. C’est l’exacte vérité. Je ne permettrai pas cela. Par la grâce de Dieu, je ne pourrais pas permettre cela. C’est juste. Et quand des hommes se tiennent debout...

            Excusez-moi. Cette chose donne plus de voix que je n’en ai. Mais, écoutez. Je ne suis pas excité. Je sais où je me trouve. Je sais aussi de quoi je parle. Maintenant, écoutez. C’est juste.

49        Cette jeune fille s’est mise à crier: «La la ! la la ! la la ! la la !», et quand cette... Elle a dit qu’elle allait avoir une sorte de partie de swing dans une grange ou quelque chose d’autre, elle s’est approchée de la radio, et elle se tortillait en quelque sorte...?... vers la radio. Elle était tellement emportée qu’elle ne savait même pas que j’étais à la porte. Elle a dit: «La la ! la la ! mon chou. Je te verrai là-bas ce soir.»

            Je me suis dit: «Oui, tu seras là-bas. Pas de doute du tout. Tu seras là.»

            Et elle s’est avancée, elle a dit...?... dans la pièce en train de crier, vous savez, tandis qu’elle dansait. Elle a dit: «Oh ! excusez-moi.» Elle a dit: «J’aime tellement danser.»

            J’ai dit: «J’ai remarqué cela.»

            Et elle a dit–elle a dit: «Oh ! j’aime vraiment cela.»

            J’ai dit: «Je–je crois cela.» J’ai dit: «Voici votre différence.» Et je suis reparti, et je descendais d’un poteau.

50        Le docteur Brown est venu, il est d’une autre grande église. Il a dit: «Billy, je me demande tout simplement.» Il a dit: «Je–j’avais un très grand nombre de gens qui venaient dans mon église, et je leur ai fait signer une carte comme engagement qu’ils viendraient à mon église pendant au moins six mois sur l’année, à l’école du dimanche, si bien que j’en ai envoyées cinq cents. Combien pensez-vous ont répondu ce dimanche?

            «Je ne sais pas, ai-je dit.»

            Il a dit: «Deux.»

            Je lui ai raconté cette histoire. J’ai dit: «Pensez-vous que monsieur Clayton...?... devra faire signer une carte à ces femmes pour qu’elles soient là ce soir-là à cette vieille danse dans une grange?» Non, monsieur, parce que dans leur coeur il y a un esprit qui se nourrit de cela. Et si un homme est né de Dieu, quand les cloches de l’église sonnent, vous ne pouvez pas vous en tenir éloigné. Il y a quelque chose au-dedans de vous qui appelle, la profondeur parlant à la profondeur. Vous devez aller. Amen. Vous devez venir carrément ici, frère. Et si cet esprit qui est là à l’intérieur adore encore le monde, l’amour de Dieu n’est même pas en vous.

51        Si cet esprit hait le monde et aime Dieu, on n’a pas besoin de signer une carte et de faire des promesses pour aller à l’église. Vous serez là quand les portes s’ouvrent. Vous ne pouvez pas rester éloigné de cela. Quelque chose à l’intérieur de vous tire. Vous ne pouvez pas vous empêcher de venir. C’est juste. C’est quelque chose qui se passe ici à l’intérieur. C’est une naissance. Et c’est ce dont l’église a besoin aujourd’hui. Tant que ce vieil Adam charnel, que cette nature adamique n’aura pas été tuée dans cet homme, il est toujours un pécheur. Il pourrait aller à l’église très souvent. Il pourrait faire inscrire son nom dans le registre. Aussi longtemps que ces choses sont en lui, il est toujours en dehors de la ligne vis-à-vis de Dieu. Amen. Je me sens très bien.

            Ecoutez. J’aimerais vous dire quelque chose, frère. Caïn et Abel là-bas au commencement, Caïn s’est approché, et il a adoré Dieu, il s’est mis à genoux. Oh ! la la ! il avait tous ces lys tout autour comme nous en aurons à Pâques.

52        Les gens dépensent littéralement des millions de dollars à travers le pays pour décorer l’autel avec des lys. Dieu ne veut pas de lys sur l’autel. C’est vous qu’Il veut sur l’autel. Dieu n’a que faire du lys. C’est de vous qu’il est question. L’autel n’a pas été fait pour le lys. Il a été fait pour vous. Et tout ce que vous avez et tout ce que vous êtes, vous devriez vous mettre sur l’autel et dire: «Ô Dieu, me voici.» Amen.

            C’est ce qu’il nous faut. C’est ce dont a besoin cet après-midi ce Palm Beach. Pas d’un nouveau maire, pas d’une nouvelle police, il lui faut un bon réveil à la saint Paul à l’ancienne mode, et le retour du Saint-Esprit de la Bible dans les églises, et que vous les hommes et les femmes, vous vous mettiez en ordre avec Dieu. Alors vous verrez des miracles et des prodiges voler comme des étincelles sur une enclume. Si seulement vous commenciez cela ! Frère, tant que vous ne le ferez pas, nous sommes perdus et nous ne serons jamais en mesure d’avoir un réveil.

53        L’Amérique... Il n’y a pas longtemps, Billy Graham tenait une certaine réunion. Il a terminé et il a dit qu’il avait eu trente mille convertis ou vingt mille convertis, je crois, en six semaines. Il est retourné six semaines après, et il n’a pas pu en trouver vingt. Quel est le problème? C’est parce que les gens se lèvent et disent: «J’accepte Christ comme mon Sauveur personnel» et ils s’asseyent, ils sont simplement tout excités.

            C’est pour cette raison que nous ne pouvons pas avoir un réveil. Vous devez retourner à la foi de Dieu qui est dans la Bible, où des hommes et des femmes deviennent nés de nouveau et régénérés par le Saint-Esprit. Alors cet homme-là ne peut pas s’empêcher d’être un chrétien. Il est un chrétien par naissance, c’est juste.

54        Vous n’avez pas besoin de lui faire faire une promesse, et de lui donner des cartes, et de le visiter. Quand il est né de nouveau, frère, vous devez pratiquement barricader la porte pour le garder dehors. Amen. Vous avez mis la charrette devant le cheval, frère. C’est ça le problème. Vous devez d’abord recevoir Christ. Au lieu de l’église, vous devriez mettre Christ en premier. C’est ce qu’il nous faut aujourd’hui. C’est ce dont l’Amérique a besoin aujourd’hui. Ce dont toute la nation, le monde entier a besoin aujourd’hui, c’est d’un réveil à l’ancienne mode, envoyé de Dieu, qui secoue.

            Caïn, il était certainement religieux, aussi religieux que l’autre. La religion, c’est une couverture. Adam et Ève, dans le jardin d’Eden, quand ils se sont aperçus qu’ils étaient nus, ils se sont fabriqué une religion. Voyez, dès qu’Adam a vu qu’il était–qu’il était séparé de Dieu, au lieu de trouver Dieu, il a essayé de se cacher de Dieu. C’est la nature de l’homme aujourd’hui. C’est toujours sa nature. Au lieu de venir confesser en disant: «J’étais membre d’église ça fait dix ans. Je ne connais rien au sujet de Dieu», il cherche à se cacher derrière le nom d’une église. C’est juste. Tous nous faisons cela. Nous les méthodistes, nous les baptistes, nous les presbytériens, nous les pentecôtistes, tous nous faisons cela. Et nous sommes coupables devant Dieu. Amen. C’est la vérité. Oui, monsieur.

            Maintenant, je veux que vous remarquiez. Au lieu de sortir, c’était Adam qui aurait dû parcourir le jardin en criant: «Père ! Père ! où es-Tu? Père ! Père !»

            C’était [plutôt] le Père qui parcourait le jardin en criant: «Adam, Adam, où es-tu?»

55        Quand il a vu qu’il devait rencontrer Dieu, il s’est fait un tablier de feuilles de figuier. C’est bien là un exemple typique d’aujourd’hui. Un tablier, c’était une couverture. Une religion signifie une couverture. Et il s’est fait un tablier avec des feuilles de figuier. Il l’a mis autour de lui, et ça marchait bien aussi longtemps qu’Ève et Adam se tenaient derrière dans cette petite église-là, là derrière, en disant: «Eh bien, maintenant, quand Dieu appellera de nouveau, nous allons sortir.» Mais quand ils ont dû faire face à Dieu, ils se sont rendu compte que la religion des feuilles de figuier ne marchait pas. Et tout homme et toute femme qui se cache derrière le credo d’une certaine église se rendra compte au jour de sa mort que la religion des feuilles de figuier ne marche pas. Dieu a dit... Adam a dit: «Eh bien, je suis nu.» Il l’a su quand il devait rencontrer Dieu. Il a dit: «Je suis nu.»

            Il a dit: «Qui t’a dit que tu étais nu?» Oh ! alors ils ont commencé à se faire porter le chapeau l’un à l’autre, comme le dit l’expression de la rue. «C’est la femme que Tu m’as donnée, et ceci, cela.»

56        Et Dieu est allé, Il a pris des peaux et Il leur a fait des tabliers avec. Pour avoir les peaux Il a dû tuer quelque chose. Quelque chose a dû mourir à leur place. Et la seule chose au monde... Ce n’est pas l’Eglise méthodiste, baptiste, ou presbytérienne qui couvrira vos péchés. Dieu a tué quelque chose: Son Fils, le Calvaire. C’est cela leur couverture, c’est la seule couverture qu’il y ait pour l’être humain. Acceptez cela. Peu importe combien non radical cela...?... la religion de Jésus-Christ a toujours été considérée comme du fanatisme aux yeux du monde. Je vais vous le prouver dans quelques minutes. C’est juste.

            Remarquez-le maintenant. Les voilà là en train d’adorer, tous les deux, tous les deux étant sincères, tous les deux criant tout simplement à Dieu, Le louant et tout. Caïn était loin d’être un communiste. Il était un croyant.

            Maintenant, écoutez ceci. Si la seule chose que vous devez faire, c’est de croire que Dieu existe, alors Caïn était juste. Vous y êtes. Je vais laisser cela pénétrer un petit peu, car je veux que cela aille sous la cinquième côte, du côté gauche. Voyez-vous?

57        Si tout ce que vous devez faire, c’est croire que Dieu existe, c’est de vous agenouiller et de L’adorer, Caïn était justifié. La Bible dit que même le diable croit que c’est la vérité. Et le diable a confessé publiquement que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. Cela ne l’a pas sauvé. Frère, nous... Nous ferions mieux de nous redresser. Un de ces jours ça sera une erreur. Quelqu’un a raison et l’autre a tort.

            Vous feriez mieux d’accepter ce que dit la Bible. Vous devez naître de nouveau, ne vous faites pas une idée mythique que vous êtes né de nouveau, mais quand l’Esprit tuera absolument en vous tout ce qui est du monde, vous serez régénéré, vous serez une nouvelle créature en Christ. Alors vous saurez que les choses anciennes sont passées. Si vous aimez encore le monde, les choses du monde, la Bible dit: «L’amour de Dieu n’est même pas en vous.» Amen. C’est simple, mais, frère, ce n’est pas blanchi à la chaux. Cela va vous nettoyer et vous rendre blanc. C’est juste. Excusez-moi de baver. Je vous ai dit que pour commencer je n’étais pas un prédicateur. J’ai mangé beaucoup de raisins de Canaan, cela m’a fait baver...?... Canaan. Amen.

58        Oh ! frère. Ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est une vieille secousse du Saint-Esprit une fois de plus. Frère, cela a dû m’arriver avant que Dieu ne puisse se manifester. Il faut qu’un vent impétueux nous soit encore envoyé (C’est juste), comme au jour de la Pentecôte. Ils étaient tous religieux et tous des disciples de Jésus, mais ils ont dû aller recevoir le baptême du Saint-Esprit. Est-ce vrai?

            Et écoutez ceci, femmes. Vous devez être salées et écouter ceci. Réalisez-vous que là-haut, lorsqu’ils sont tous montés, les cent vingt, pour prier afin que lorsqu’ils... Ils n’ont jamais fait ce que nous les baptistes, nous faisons: se donner une poignée de main et faire inscrire son nom dans le registre et dire: «Oui, je suis né de nouveau.» Ce n’est pas ce qu’ils faisaient. Il n’existe pas un tel passage des Ecritures dans la Bible. Et nous les catholiques qui sommes venus, nous tirons la langue et nous prenons la sainte eucharistie, et nous disons que nous avons reçu le Saint-Esprit; il n’existe pas un tel passage des Ecritures dans la Bible.

59        Nous les méthodistes, nous observons la prohibition pendant six mois, et il n’existe pas un tel passage des Ecritures dans la Bible. Cependant la Bible dit: «Quand le jour de la Pentecôte vint, il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, qui remplit toute la maison où ils étaient assis.» Et la puissance de Dieu avait tellement saisi et oint ces gens qu’ils sont sortis dans les rues en courant, en dansant, en hurlant, en se comportant comme une bande de gens ivres. C’est ce que disent les Ecritures, AINSI DIT LE SEIGNEUR.

            Et écoutez, femmes. La sainte vierge Marie a dû le recevoir comme cela; et si Dieu a fait que la mère de Dieu passe par cela, à combien plus forte raison devez-vous passer par cela. Mais il nous faut la Vie, pas de façon mythique, théologique...?... par une théorie d’hommes, nous avons besoin du retour du baptême du Saint-Esprit à l’ancienne mode dans la vie de l’homme pour produire de nouvelles créatures en Jésus-Christ. Amen.

            Je ne suis pas en train de dire amen à moi-même. Amen veut dire ainsi soit-il. Je ne peux m’empêcher de dire cela. Suivez attentivement, mon frère.

60        Oui, si c’est tout ce que Dieu exigeait, donc Caïn était justifié; mais Dieu l’a rejeté, parce que son esprit ne regardait qu’à une chose temporelle. Il avait la nature de son papa. Son papa voulait avoir au Ciel une église plus grande et plus belle que celle de Micaël. Il fut chassé du Ciel; et en effet, on voit sa nature ici qui essaie d’embellir l’autel. Et voici encore la chose aujourd’hui. Oh ! ils construisent de grandes et belles églises.

            Vous les pentecôtistes, vous êtes aussi mauvais que les autres. C’est juste. Vous pensez que parce qu’une grande foule vient dans votre église, ou que la haute société de la ville ou quelque chose comme cela vient chez vous, cela ne changera rien. Vous faites...?... Dieu vous rencontrera au coin de la rue ou dans une ruelle ou quelque part. Vous étiez bien mieux quand vous étiez dans la mission. Amen.

61        Oh ! la la ! que c’est pitoyable ! Quelle disgrâce pour nous qui nous disons des chrétiens aujourd’hui, nous qui portons le nom du christianisme ! Certains d’entre nous ne savent pas plus sur Dieu qu’un hottentot n’en sait sur un chevalier égyptien. Amen. Excusez-moi, frère. Je pense qu’il me faut vraiment beaucoup de place pour courir autour.

            Remarquez, mon frère. Toutefois je suis sincère. Je le dis de tout mon coeur. Caïn s’était agenouillé là et il a adoré Dieu. Et Abel a adoré Dieu, mais Abel avait une révélation. Caïn s’est dit: «Ce sont des pommes qui nous ont fait sortir du jardin d’Eden.» Il a offert des fruits. Combien il était ignorant. La même chose continue aujourd’hui. La beauté... Il pensait qu’il pouvait apaiser Dieu avec une très belle église et un très bel autel. Quelle ignorance ! C’est la même chose aujourd’hui, il est comme son père. Voyez-vous?

62        Mais Abel savait que c’était le sang. Amen. Frère, il faut le sang pour nous ramener là-bas. Abel est allé derrière et il a pris un petit agneau, il a enroulé des plantes rampantes autour de son cou. Je ne pense pas qu’il y avait de cordes de chanvre à cette époque-là. Le voilà revenir. Il tirait–tirait un petit agneau jusqu’à l’autel, comme cela, jusqu’à une pierre: il n’y avait rien de beau là-dedans. Cela me rappelle...?... église née libre, il n’y a rien de beau là-dedans. Il soulève le petit animal et le place sur le rocher, il prend une pierre... Je pense qu’il n’avait pas de lance. Il a ramassé une pierre tranchante, il a renvoyé sa petite tête en arrière et il s’est mis à lui hacher la gorge.

            Avez-vous déjà entendu un agneau mourir? C’est la chose la plus pathétique que vous ayez jamais entendue de votre vie, entendre un agneau mourir. Et là, ce pauvre petit agneau était tout simplement en train de mourir, de saigner, et il bêlait, et le sang giclait comme cela, et baignait sa petite laine. Dieu a baissé les yeux et Il a dit: «C’est juste.» Cet homme était spirituel. Il avait la révélation d’une certaine chose.

63        De quoi cela était la préfiguration? Il y a mille neuf cents ans...?... C’était il y a environ quatre mille ans. Après, cet Agneau de Dieu fut conduit à la montagne du Calvaire. Et là-haut sur le chemin, ils L’ont cloué sur la croix, ils L’ont frappé au dos pour la guérison, ils L’ont complètement dévêtu, le sang qui trempait les boucles de Ses cheveux coulait sur Ses épaules, Il était couvert de crachats des moqueurs; Il criait: «Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi M’as-Tu abandonné?»

            Adam ne comprenait pas le langage de l’agneau. Il parlait dans une langue inconnue. Et Jésus-Christ est mort en parlant dans une langue inconnue: «Mon Dieu, Eli, Eli...?...», c’était pratiquement un type parfait, merveilleux, saint et incroyable.

            Il était là. Comment...?... Regardez...?... ses beaux et grands autels, sa glorieuse adoration, oh ! la la ! c’était pieux et beau au possible.

64        Voilà Abel. Le petit...?... ici, ce n’était pas très beau à voir...?... Non... juste une énorme pierre qui était...?... Il lui ôte sa petite vie en le frappant, tandis que l’animal bêlait... Mais de quoi cela était la préfiguration? Abel avait une révélation. Il était né d’Adam, qui était un fils de Dieu. Et aujourd’hui l’Eglise qui est née de Christ, le Fils de Dieu, a la révélation et la récompense pour la rémunération à venir. Peu leur importe ce que dit le monde, combien on est taxé de vieux jeu, combien ont dit qu’on est ceci ou cela, nous savons ce que Dieu a dit, et c’est ce à quoi nous regardons. Amen.

            Oui, monsieur. Qu’ils aillent de l’avant et disent ce qu’ils veulent. Cela ne change rien. Le peuple de Dieu a toujours été un peuple particulier.

            Maintenant, suivez attentivement. Je veux que vous remarquiez autre chose. Nous allons nous dépêcher. Je veux que vous voyiez ceci.

65        Voici venir Caïn. Alors il s’est retourné et il a vu que le sacrifice d’Abel était accepté; il devint jaloux. Nous voyons donc beaucoup de cela aujourd’hui. Je ne dis pas qu’il s’agit de tel, mais cela existe. C’est juste. La jalousie. «Oh ! c’est une bande d’imbéciles. Ils ne valent tout simplement rien. Ils ne sont mêmes pas instruits. Ils ne savent rien au sujet de... Comment le savez-vous? Nous, nous avons nos diplômes. Nous savons ce que nous faisons.» Eh bien, allez de l’avant. Que l’aveugle conduise les aveugles; ils tomberont tous dans la fosse. C’est juste. Nous savons tous cela.

            Oui, et aussitôt, il va là-bas. Et–et que fait-il? Il devient jaloux. Il se met en colère. D’où cela est-il venu? Cela ne venait pas de Dieu. Cela venait du diable, et il est parti et il a tué son frère.

66        J’aimerais vous montrer très vite ici une petite parabole. Beaucoup de gens n’ont vu que trois croix à Golgotha. Il y en avait quatre. Il y avait quatre croix. La croix était un arbre. Est-ce juste? Ici il y avait Jésus, et le brigand à droite, et le brigand à gauche. Eh bien, ici il y avait Judas qui est allé se pendre à un sycomore. Est-ce juste? C’était autant une croix que celle sur laquelle était Jésus. La Bible dit: «Maudit est celui qui est pendu au bois.» Jésus était pendu à un bois comme la croix pour ôter... devenu malédiction pour nous...?...

            Maintenant, regardez. Le fils de perdition était ici, il venait de l’enfer et retournait en enfer. Ici était le Fils de Dieu qui venait du Ciel et retournait au Ciel: c’était parfaitement la réincarnation, Judas et Jésus. Judas et Jésus, tous deux étaient frères: l’un était le pasteur, l’autre était le trésorier.

            Et ceci...?... Ce brigand-ci à gauche a dit: «Si...» On remet en question la Parole de Dieu. «Si c’est Toi, sauve-Toi toi-même et sauve-nous. Montre Ta puissance. Fais un miracle devant nous maintenant. Si Tu es...»

67        Et cet autre brigand-ci a dit: «Seigneur, souviens-Toi de moi quand Tu viendras dans Ton règne.» Judas était là et il a pris avec lui le pécheur qui ne s’était pas repenti et est retourné en enfer. Christ a pris avec Lui le pécheur qui s’était repenti. «Aujourd’hui tu seras avec Moi au paradis.» C’est parfait, le prédicateur de l’Evangile, l’église qui croit. Que Dieu change les circonstances, ils croient fermement de toute façon, et ils vont carrément de l’avant.

            Maintenant, remarquez. Nous allons nous dépêcher pour terminer, parce qu’il ne nous reste pas beaucoup de temps. Prenons un petit moment. Maintenant, suivez attentivement.

            Voilà deux arbres qui commencent ici à partir de Caïn et Abel. Maintenant, observez-les donc évoluer. Voici deux arbres qui commencent juste là. Eh bien, aujourd’hui nous sommes en plein dedans. J’aimerais que vous saisissiez ceci. Aujourd’hui en plein dedans... Bien vite, cela a commencé.

            Il y a toujours eu le pour et le contre. Maintenant, si vous observez dans l’arche, vous verrez lors de la destruction du monde antédiluvien, il y avait là une colombe et un corbeau. Tous deux étaient des oiseaux, tous deux étaient au même endroit, l’étage inférieur était pour les créatures qui rampent, l’étage du milieu était pour les oiseaux. Et Noé était–était juste dans la même catégorie. Cette colombe, elle dit: «Eh bien, j’ai des ailes.»

68        Le corbeau dit: «Moi aussi.» Ils étaient tous les deux des oiseaux, mais l’un était de Dieu, et l’autre était du diable. On a lâché l’un, et voici comment on a pu les distinguer: par leur appétit. Le corbeau était satisfait de voler d’un cadavre à un autre, et d’en manger. C’est exactement comme l’homme qui confesse être un chrétien aujourd’hui, et qui continue à fumer, à boire, et à courir çà et là comme autrefois. Peu m’importe à quel point vous êtes membre d’église. Vous êtes malgré tout un pécheur aux yeux de Dieu.

            Quand on a donc lâché cette colombe, elle ne pouvait pas supporter cette odeur. Elle a dû rentrer. Pourquoi? C’est la nature de cette colombe, la raison pour laquelle elle ne pouvait pas manger ces choses, c’est parce qu’elle n’a pas de bile. Elle ne peut pas digérer ces choses-là. Et il en est de même d’un chrétien qui est né de nouveau, la bile de l’amertume a été ôtée, et vous ne pouvez plus digérer le monde (Voyez-vous?), ou plutôt les choses du monde. C’est complètement mort. Suivez encore.

69        Voilà Esaü et Jacob. Considérons-les juste un moment. Eh bien, Esaü était de loin plus–plus gentleman, plus chrétien, comme on le dirait aujourd’hui, que Jacob. Eh bien, certainement. Esaü s’occupait de son vieux papa aveugle. Il élevait le bétail. Il allait à la chasse, attrapait des cerfs et il en donnait à manger à son vieux papa. Et Jacob n’était qu’un petit gars qui restait autour de la maison, il était plutôt paresseux.

            Mais qu’est-ce qui faisait la différence chez Jacob? Jacob obtint la récompense de Dieu, le droit d’aînesse. Est-ce juste? Un type parfait d’aujourd’hui... Quelqu’un dira: «Eh bien, voici un homme de bien. Il va à l’église, il y va chaque dimanche. Il soutient bien l’église avec son argent. Il est membre de la meilleure église de la ville. Il assure l’instruction de ses enfants. Il fait telle chose.» C’est très bien. C’est bien en tant que citoyen, mais, frère, cela n’a rien à voir du tout avec le christianisme. Vous allez à l’église, vous avez fait inscrire votre nom là dans le registre de chaque église qu’il y a à Palm Beach, ou–ou en Floride. Cela ne vous fera aucun bien du tout. Quand bien même le prédicateur pourrait mettre le drapeau en berne et déclarer que vous êtes allé au Ciel, cependant si vous n’êtes pas né de nouveau, vous êtes perdu.

70        Eh bien, vaut mieux tirer cela au clair et le mettre en ordre. Et remarquez. Puis, bien vite, vous savez, Dieu a confirmé Son serviteur Jacob. Il l’a fait sortir, et Il a prouvé par des miracles et des prodiges qu’il était à Lui. Maintenant, Dieu a toujours confirmé Ses croyants. Eh bien, gardez cela à l’esprit. Dieu confirme Ses croyants.

            Il n’est pas question de savoir combien vous êtes fondamentaliste, on n’est pas jugé sur base du fondamentalisme, bien que je croie que le fondamentalisme est bon. Mais on n’est pas jugé sur base du fondam-... combien on est fondamentaliste; combien on est orthodoxe dans notre croyance. On est jugé sur base de l’élection de Dieu et de la confirmation.

71        Remarquez. Voici une belle image. Voici Israël qui sort de l’Egypte. Israël, et ils arrivent au pays de Moab, et quand ils sont arrivés à Moab, eh bien, voici venir... Ils avaient un prophète, un prédicateur là-bas. Et c’était un grand homme qui faisait de grandes choses. Alors Balak a dit: «Viens donc. J’ai beaucoup d’argent ici, je vais–je vais te le donner si tu viens maudire ces fanatiques qui viennent, ces saints exaltés qui viennent, après être sortis de l’Egypte là-bas, qui veulent traverser mon pays. Viens, prononce une malédiction sur eux.» Eh bien, cela...?... un religieux. Oh ! certainement. Balaam s’est rendu là. Savez-vous ce qui s’est passé? La vieille mule s’est retournée, elle lui a parlé en langue, elle a essayé de le corriger, et il a refusé. Il est quand même allé. Et quand il est arrivé à cet endroit-là, eh bien, je voudrais que vous remarquiez maintenant combien il était fondamentaliste. Or, ces Moabites n’étaient pas des infidèles. Ils étaient des croyants. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

72        ... Caïn à gauche, Abel à droite. Observez-les évoluer au travers de la Bible. Caïn à gauche, Abel à droite. Maintenant, observez. Voilà descendre ce prophète. Il a dit: «La première chose que nous devons faire, nous devons être fondamentalistes sur ceci, car Dieu l’exige. Bâtissez-moi sept autels.» C’est exactement ce que Dieu a dit de faire. Fondamentalement parlant, il avait raison.

            Il a dit: «Je veux que vous mettiez dessus sept taureaux.» C’est fondamentalement correct, c’est ce que la Bible dit. «Et non seulement cela, mais je veux que vous mettiez sept béliers dessus, car Jésus-Christ va venir un jour, le Messie. Nous devons offrir un sacrifice pour cela», une préfiguration de la Venue de Christ. C’est tout aussi fondamental qu’on peut le lire dans la Bible. [Espace vide sur la bande]

73        ... des enseignants fondamentalistes, et là se tenait Israël, juste là-bas avec le même nombre de sacrifices, les mêmes sacrifices promis. Fondamentalement tous les deux avaient parfaitement raison. Maintenant, si la Parole seule est ce que Dieu exige, l’un avait autant raison que l’autre. Est-ce juste? Dieu exigeait sept autels. Dieu exigeait sept taureaux. Dieu exigeait sept béliers. Oh ! c’est parfait. Sept, c’est le nombre parfait, le jour de l’adoration, sept jours et ainsi de suite. Et sept mille ans, et ensuite le Millénium, après six mille, sept c’est le Millénium. Et ainsi tout est dans les types de la Bible, et vous savez, avec des trois, des sept, des douze, des vingt-quatre, des quarante et des cinquante.

74        Très bien. Et dans cette adoration au chiffre sept, Dieu était parfaitement satisfait avec l’enseignement de ce fondamentaliste, de ces fondamentalistes qu’Il l’était avec Israël. Mais tenez, observez, un groupe de croyants se tenait là alors jaloux de cet autre, son frère, Israël, et il y avait là... Pourquoi étaient-ils jaloux? Eh bien, scripturairement parlant les deux ont fait exactement la même chose. Ils enseignaient exactement la même doctrine. Amen.

            Maintenant, je me sens vraiment religieux. Remarquez. Frère, je veux que vous remarquiez cela. J’évolue avec ces arbres. Je vais les amener jusqu’à Palm Beach, en Floride, avec l’aide de Dieu, dans quelques minutes. Très bien. Nous y sommes. Nous allons les amener tout droit jusqu’à Palm Beach, en Floride, et vous le démontrer depuis la Genèse juste ici, et entrer jusque dans l’Apocalypse. C’est la vérité. Les voilà qui se tiennent là. Très bien.

75        Ces croyants qui sont par ici sont jaloux de ces croyants-ci. Pourquoi? Dieu est avec ces croyants. Voilà la raison. Et Il a dit: «Viens et maudis-les-moi donc.» Alors il prend les sacrifices et les autels, il met des taureaux dessus, et avec toutes leurs grandes robes, les princes, tous les grands docteurs, les évêques et les archevêques, ils se tenaient tous là autour avec leurs robes, [Espace vide sur la bande–N.D.E.] autour de ces sacrifices fumant. «Ô Grand Jéhovah. Notre pays ne veut pas être souillé par cette bande de saints exaltés. Oh ! ne les laisse pas passer par ici.»

            Quelqu’un dit: «Etaient-ce des saints exaltés?»

            Certainement, ils étaient des saints exaltés. L’étaient-ils? Quand ils ont traversé en quittant... Ne vous fâchez pas pour cela. Quand ils ont traversé en venant de l’Egypte, ils ont traversé la mer Rouge qui séparait, qui représentait le Sang de Jésus; Myriam, la prophétesse et Moïse, le prophète... Moïse fut tellement rempli de l’Esprit qu’il leva les mains et se mit à chanter dans l’Esprit. Est-ce juste? Et Myriam fut tellement heureuse qu’elle se saisit du tambourin et se mit à battre le tambourin, elle se mit à danser, et les filles d’Israël la suivirent en dansant dans l’Esprit sur le rivage du fleuve. Si ce n’est pas là un groupe de saints exaltés, je n’en ai jamais vu un ! Certainement, ils étaient des saints exaltés, et ils avaient la guérison divine dans leurs services, des saints exaltés.

76        Ils avaient un rocher frappé, un serpent d’airain, et ils avaient une Colonne de Feu qui suivait ces saints exaltés. Ils l’étaient certainement. Ils avaient des signes, des prodiges et des miracles parmi eux. Est-ce juste? Mais du point de vue fondamentalisme, ce groupe de fondamentalistes se tenaient aussi fondamentalement sur la Parole qu’eux, mais Dieu confirmait Son peuple. Alléluia. Voilà. Ô Dieu ! aie pitié. Quand je pense à ce jour, combien Satan a aveuglé les yeux des hommes ! En fait...?...

            Ils ont offert leur sacrifice tout aussi pieusement. Eh bien, si Israël... Si Dieu disait: «Attendez une minute, ici. Je vais vous le prouver par les Ecritures.» Ils n’auraient pas pu dire un seul mot. Ils auraient aussitôt fermé la bouche, parce qu’ils avaient la Parole. Et aujourd’hui le croyant fondamentaliste vous fermera la bouche. Oui, monsieur.

77        «J’ai la Parole. La Parole le dit. Que Dieu vous bénisse.» C’est vrai. Mais attendez, Dieu vous a-t-Il déjà confirmé? Avez-vous des miracles et des prodiges dans votre église? C’est là que Dieu vit toujours. Vous voyez des miracles et des prodiges, parce qu’Il est Dieu. Il est un Créateur, et Son peuple croit en Lui de cette manière-là.

            Dieu a créé cette terre sur laquelle vous êtes assis cet après-midi. La seule chose qu’Il a faite, c’est de dire: «Que ceci soit», et cette terre sur laquelle vous êtes assis est la Parole de Dieu matérialisée. Vous croyez des choses qui n’étaient pas comme si elles étaient, parce que Sa propre Parole a dit: «Que ceci soit.»

            Et tout homme qui est né de nouveau de l’Esprit de Dieu, ou un fils de Dieu, quand Dieu dit la chose, peu importe les circonstances, de toute façon il en est ainsi. Peu importe ce que disent tous les enseignants et les docteurs de je ne sais quoi, que le monde dise ceci et cela, il croit que c’est la vérité, parce que Dieu l’a dit. - Comment cela va-t-il se faire? - Je ne sais pas. Dieu l’a dit. - Comment allez-vous recevoir le Saint-Esprit?- Je ne sais pas. Dieu l’a dit. Il m’a dit que je peux Le recevoir.

78        Il a dit: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en Mon Nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents, ils boiront des breuvages mortels, ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris.» Il a dit: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru.»

            Oh ! nous disons: «Le croyant aujourd’hui c’est un homme qui va à l’église et qui paie ses dîmes. Il a son banc. Il fait placer une fenêtre dans l’église. C’est un homme de bien.» La Bible ne dit pas du tout que c’est cela un croyant. Voyez-vous comment nous avons adopté nos propres traditions et avons rendu sans effet la loi de Dieu?

            Dieu a dit: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru. En Mon Nom, ils chasseront les démons, ils parleront de nouvelles langues; s’ils saisissent des serpents ou s’ils boivent un breuvage mortel, cela ne leur fera pas de mal. S’ils imposent les mains aux malades, les malades seront guéris.»

79        Il n’y a pas longtemps, un jeune garçon est allé au cimetière, ou plutôt au séminaire, c’est pareil. Il est donc allé pour obtenir... Chaque fois, un ministre de séminaire... Je n’ai rien contre ça. Moi-même j’ai eu un peu de cela, mais cela me rappelle toujours un poulet d’incubateur, que l’on a fait éclore mécaniquement. «Chip, chip, chip», et il n’a pas de maman vers qui aller. Tout ce qu’on apprend, c’est la théologie. Ce qu’il nous faut, c’est le baptême du Saint-Esprit. C’est une honte que nous ayons adopté la théologie pour qu’elle remplace le Saint-Esprit. Amen.

            Je suis peut-être en train de vous assourdir, mais je suis en train de recevoir une bénédiction moi-même. Très bien. Même si je suis seul, je gonfle. Remarquez. Oh ! la la ! j’aimerais voir tout Palm Beach cet après-midi les mains levées vers Dieu, louant Dieu dans une réunion à l’ancienne mode. Je vous assure, la puissance de Dieu va balayer cette ville. L’alcool sera tellement banni de cette ville même si les gens devaient ricaner dans quelques prochains jours, qu’un contrebandier d’alcools devrait boire plus que de raison lui-même pendant une demi-heure pour avoir assez de salive pour cracher. Amen. C’est juste. Ce qu’il nous faut aujourd’hui c’est une réunion du Saint-Esprit à l’ancienne mode. Cela va résoudre le problème. Amen. Je ne dis pas cela pour plaisanter. Je ne crois pas dans le fait de plaisanter à la chaire, mais c’est la vérité. Amen. Oui, monsieur.

80        Fondamentaliste, c’est sûr, il a autant fondamentalement raison que l’autre homme. Il avait bien raison fondamentalement parlant, mais maintenant observez. Balak, le roi, a dit: «Maintenant, regarde par ici.» Et il lui a montré les extrémités du camp d’Israël.

            Je me demande si nous n’avons pas plutôt considéré les extrémités du camp de ces gens qui prêchent la guérison divine, qui croient dans les bénédictions de Dieu. Je crois que c’est ce qu’il a fait, et il a dit: «Cet homme s’est enfui avec la femme de cet homme-là.» Je me demande si nous les baptistes et les méthodistes n’avons pas fait la même chose, en dissimulant cela continuellement. Ne me dites pas le contraire. J’ai été avec vous. C’est juste. Je sais que c’est la vérité. Oui, monsieur. Certainement. Laissez-moi vous le dire, frère, le péché c’est le péché, peu importe où ça peut être.

81        C’est comme cette jeune petite mère qui a envoyé son fils au séminaire pour qu’il devienne prédicateur. Oh ! la la ! C’est très bien. Je crois que c’est une bonne chose. Certainement, aussi longtemps que c’est un bon collège spirituel, envoyez-le. Mais quand vous l’envoyez dans ces vieilles morgues formalistes... Vous savez ce que c’est qu’une morgue. C’est là où, lorsque quelqu’un meurt, on l’amène et on pompe quelque chose en lui, pour le garder mort. C’est à peu près comme ça: on fait sortir de lui tout ce qui est de Dieu, et on lui apprend la théologie, et on le renvoie chez lui pire qu’il ne l’était au départ. Ainsi, c’est juste.

            Voici venir ce petit... Un de ces petits séminaires... Et la petite mère tomba malade. Elle attrapa la pneumonie et elle pensait qu’elle allait mourir. On a envoyé un message à son fils pour qu’il rentre à la maison. Si elle ne se rétablissait pas dans les prochaines vingt-quatre heures, il fallait qu’il rentre à la maison. Eh bien, alors quand... Aussitôt, vous savez, elle a cessé d’écrire. Quelques semaines après cela, le garçon a pris des vacances et il est rentré à la maison. Elle a écrit, et elle lui a dit qu’elle se portait bien. Il a dit: «Maman, j’aimerais te poser une question, chère maman.» Il a dit: «Pourquoi... Comment t’es-tu si vite rétablie?» Il a dit: «Qu’est-ce que le médecin t’avait administré?»

82        Elle a dit: «Oh ! mon chéri, j’ai quelque chose à te dire, que tu ne sais pas.» Elle a dit: «Tu connais cette vieille petite mission ici en ville, où il y a ce groupe de gens que tu qualifies de culte fanatique?»

            «Ouais. Oui, oui.»

            Elle a dit: «Tu sais, cette–cette femme a appris que j’étais malade, et elle est venue ici. Et le médecin m’avait déjà dit qu’il ne pouvait plus rien faire, que les deux poumons étaient congestionnés. Qu’on devait tout simplement se résigner à cela, au fait qu’il–qu’ils ne s’attendaient pas à ce que je survive jusqu’au lendemain. Et elle a entendu parler de cela, et elle est venue ici et elle a dit: ‘Pourquoi ne permettriez-vous pas à notre pasteur de venir prier pour vous?’ Elle a dit: ‘Il croit dans la guérison divine.’ Elle a dit: ‘Est-ce que vous ne...’»

            «‘Oh ! a-t-elle dit, je ne sais rien de cela. Mon pasteur va venir vous en parler.’»

83        «Alors le pasteur est venu. Il a lu Marc 3.6–Marc 16, et il a dit: ‘Si quelqu’un parmi vous est malade’, et ainsi de suite comme cela et ce qu’il fallait faire, ‘et voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru. Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris.’»

            Et elle a dit: «Tu sais, il a lu cela dans la Bible et j’ai dit: ‘Eh bien, si c’est dans la Bible, c’est la vérité.’ Alors–alors il a prié pour moi et il m’a imposé les mains. Et, chéri, le lendemain matin, j’étais parfaitement guérie.»

            «Oh ! a-t-il dit, maman, tu ne sais tout simplement pas.» Il a dit: «Ces fanatiques ne sont jamais allés à l’école.» Il a dit: «Ils ne savent pas de quoi il s’agit. Eh bien, a-t-il dit, au séminaire nous avons appris mieux que cela.»

            «Oh ! a-t-elle dit, est-ce vrai?»

            Il a dit: «Oui, au séminaire nous avons appris que Marc 16, à partir du verset 9 jusqu’en bas, ce n’est pas inspiré. Ce n’est même pas inspiré.»

            Et la petite femme a dit: «Gloire à Dieu ! Alléluia !»

            Il a dit: «Maman, pourquoi te comportes-tu comme l’un d’eux?» Il a dit: «Cette audace même...»

            Et elle a dit: «Eh bien, alléluia, fiston.»

            Il a dit: «Qu’est-ce qui te prend?»

            Elle a dit: «Je réfléchissais. Si Dieu a pu me guérir avec une Parole qui n’est pas inspirée, que pourrait-Il faire avec Celle qui est vraiment inspirée?»

84        Amen. C’est juste. S’Il a pu faire cela avec une Parole qui n’est pas inspirée, qu’en sera-t-il de Celle qui est vraiment inspirée? Frère, Elle est entièrement inspirée. Je vais accrocher mon âme à chaque bout de Cela. C’est la vérité. Mais le problème, c’est que notre paresse ne peut pas satisfaire à l’exigence de la foi de Dieu.

            Ecoutez ceci. Et puis, je voudrais que vous remarquiez juste avant que je termine maintenant. Voici venir ces fondamentalistes. Oh ! la la ! Ils voulaient mettre une malédiction sur ceci, lui montrer les points faibles. Et alors, le prophète est parti. Il a pris sa parabole pour trouver l’Esprit, et quand il a trouvé l’Esprit de Dieu, Dieu a dit: «Ne dis que ce que Je mettrai dans ta bouche.»

            Il a dit: «D’accord.» Et il est retourné à...?... et il a dit: «Maintenant montre-lui combien le roi est vilain. Combien ce–ce groupe de fanatiques là-bas est mauvais, ce groupe qui croit dans la guérison divine, qui croit dans ce serpent d’airain là-bas pour la guérison.» Ils regardaient à cela quand ils tombaient malades. Et ils se rétablissaient. Oui. Ils avaient des bénédictions. Ils allaient au rocher quand ils avaient soif et ils buvaient, et ils se réjouissaient tout simplement. Ils se comportaient tout simplement d’une façon terrible. C’est juste. La Colonne de Feu était suspendue au-dessus d’eux, les bénédictions de Dieu les accompagnaient...

            Il a dit: «Vois-tu combien ils sont mauvais?» C’est juste.

85        Mais quand le prophète est revenu, Dieu s’est mis à parler au travers du prophète. Il a dit: «Je ne vois aucune iniquité en Jacob. Je ne le vois pas à partir des extrémités, car je le contemple du sommet de la montagne, et je ne trouve aucune iniquité en Jacob.» Pourquoi? Sa confirmation était là. Sa puissance était là. Il y avait un rocher frappé, un serpent d’airain, une expiation qui les précédait avec un signe de Dieu qui était au-dessus d’eux, avec des miracles et des prodiges. Voyez-vous?

            C’est la même chose depuis Caïn et Abel. Eh bien, ce n’étaient pas des fondamentalistes, ils étaient aussi fondamentalistes, mais des miracles accompagnaient les croyants. «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru.»

            Cela accompagnait Jésus tout du long. Considérons-Le pendant quelques minutes. Oh ! je pense à cela. Maintenant, quand Il est venu. Il était fondamentaliste dans Sa doctrine, bien qu’elle était contraire à celle des sacrificateurs de l’époque. Et, souvenez-vous, ces sacrificateurs n’étaient pas des voyous. C’étaient des gentlemen. C’étaient des hommes saints et sans défaut. Des érudits? Ils l’étaient autant que ceux que nous avons aujourd’hui (C’est juste.), et ils ont manqué de reconnaître que Jésus-Christ était le Fils de Dieu. Ils ont manqué de Le reconnaître, parce qu’Il faisait quoi? Il démolissait leurs églises. Il démolissait leurs credos.

86        Il a dit: «Vous avez pris vos traditions, et vous avez annulé les Commandements de Dieu, bande de faux jetons.» Oh ! la la !

            «Oh ! ont-ils dit, maintenant nous ne pouvons pas supporter ça. Quiconque ira écouter une telle histoire peut tout simplement prendre ses papiers de l’église et s’en aller.» Cela n’a pas changé du tout. Les semences continuent carrément leur chemin. Les arbres de même continuent carrément leur chemin. Ils n’ont pas cru en Lui, mais pourquoi Lui avait-Il raison et les autres avaient-ils tort? Dieu était avec Lui, et alors, après ils L’ont crucifié. Dans Actes 2.4, Actes–Actes, je veux dire Actes 2.24. Il est dit ceci: «Hommes Israélites, est-il dit, sachez que Jésus de Nazareth, un homme à qui Dieu a rendu témoignage devant vous par des signes, des prodiges et des miracles, que Dieu a opérés par Lui au milieu de vous tous...» C’est de cette manière là qu’on a su qu’Il était un Homme de Dieu, parce que Dieu était avec Lui, accomplissant des signes et des prodiges.

            Eux ils se tenaient à l’écart et disaient: «Les jours des miracles sont passés. Cela n’existe pas. Ce gars est un liseur de pensées. C’est un fanatique. Il ne vaut rien. Il ne croit même pas dans nos églises. Il n’est membre d’aucune d’elles.» Grâces soient rendues à Dieu pour cela. Il restait là où Dieu voulait qu’Il soit. Cela n’a rien changé. Il prêchait l’Evangile sans compromis. Comme Jean, Il a mis la cognée à la racine de l’arbre, peu importe les circonstances. Ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est un vieux prédicateur comme Jean-Baptiste (Amen), qui mettra la cognée à la racine de l’arbre, et qui mettra les choses en ordre.

            Soit on s’aligne avec la Parole de Dieu, soit on ne s’aligne pas. Amen.

87        Si vous vous alignez, Dieu le confirmera par des miracles et des prodiges spirituels, comme Il a promis de le faire. Mais aujourd’hui nous avons accepté la théologie. «Eh bien, maintenant, nous sommes un peu plus avisés. Nous ne sommes pas ce genre de fanatiques, et–et nous–nous sommes comme ceci.» Voyez-vous, ils expliquaient simplement tout, le sang et tout le reste, la puissance, les signes, les prodiges, et ici vous n’avez rien, rien d’autre qu’une loge. C’est juste.

            Permettez-moi de dire ceci avec respect. Je suis passé par l’une de vos grandes églises ce matin, ici dans la ville. Et il y avait là... Il m’a semblé que de toute l’église qui était pleine, vingt ou trente pour cent de membres se tenaient dehors en train de fumer des cigarettes, en attendant la suite du service.

88        Et l’autre jour j’ai entendu un prédicateur baptiste, qui est un grand ami à moi, le docteur Schafer, un cher frère bien-aimé et pieux, dire... Et je ne parle pas uniquement des baptistes, les méthodistes ont la même chose aussi. Mon pasteur associé dans mon église vient de l’université méthodiste Asbury. C’est un homme pieux, né de nouveau, rempli du Saint-Esprit. Oui, monsieur. Et le vieux Mordecai F. Hamm, et bon nombre de ces vieux baptistes étaient remplis du Saint-Esprit. Certainement, ils le sont. Que Dieu ait pitié de nous...

            Eh bien, là-bas au Kentucky quand nous les baptistes avons reçu le Saint-Esprit, nous ne l’avons pas reçu comme vous tous le faites maintenant. Vous vous avancez tous et vous serrez la main au prédicateur, et vous êtes baptisé et vous faites inscrire votre nom dans le registre. Nous nous mettions à genoux à l’autel et nous nous tapions les uns les autres dans le dos, jusqu’à ce que nous y arrivions. Nous avions quelque chose, frère. Oui, monsieur. C’est juste. Ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est davantage de baptistes comme cela.

89        Ce prédicateur baptiste a dit, alors qu’il était assis juste ici devant moi, frère, il a dit: «Dix de mes fidèles sont des ivrognes invétérés, et ce sont des membres de cette église, certains d’entre eux vivent avec les femmes d’autres hommes et tout le reste. Mais qu’arriverait-il si j’essayais de les mettre dehors? C’est vous les membres qui me mettriez dehors.» C’est ce qui se passe aujourd’hui.

            Les dénominations se brisent. Dieu fait sortir Son peuple, Il prépare une église. Alléluia. Le mot même église signifie les appelés à sortir.

            «Sortez du milieu d’eux, Mon peuple. Séparez-vous, dit Dieu, et Je vous accueillerai.»

            Vous ne pouvez pas compter sur votre dénomination. L’âge de l’église dénominationnelle est un petit peu comme Moïse. Elle a échoué parce qu’elle se glorifie. Moïse s’est glorifié au lieu de glorifier Dieu, et il a échoué. Mais Josué était carrément resté avec Lui tout le temps, il a emmené Israël jusque dans la Terre promise. Et aujourd’hui l’église dénominationnelle s’est glorifiée: celle qui peut gagner le plus de membres et qui peut amener telle personne à adhérer, et «un million de plus en quarante-quatre», et tous ces différents slogans et tout comme cela, et qu’avez-vous reçu lorsque vous les avez eus? Alléluia, mais Josué avait les signes, les miracles et la puissance qui ont toujours accompagné l’Eglise, et vous avez peur de donner libre cours. C’est la chose qui amènera l’Eglise dans la gloire avec l’Enlèvement. Alléluia ! N’ayez pas peur. Cela signifie Gloire à Dieu. Voyez-vous? Non, cela ne vous fera pas de mal.

90        Remarquez, frère. Il n’y a pas longtemps, j’étais en Colombie- Britannique, après mon retour d’Afrique. Frère Bosworth, j’étais tellement fatigué que je pouvais à peine me tenir debout. On voulait m’emmener là-bas dans un petit voyage. J’allais prêcher à Dawson Creek pour les Indiens et les Esquimaux. Ils savaient que j’étais un chasseur et que j’aimais chasser. Je me rendais là dans les montagnes. Je restais seul avec Dieu en contemplant... adorer.

            Il y a quelque temps j’étais en haut dans les montagnes du Colorado. Je chassais l’élan, et c’était au début de l’automne, et la neige n’avait pas encore commencé pour obliger les élans à descendre. Je me tenais là-haut, et oh ! combien mon coeur brûlait pour Dieu. J’étais à environ trente-cinq [56 km], quarante miles [64 km] de la civilisation, j’avais environ cinq chevaux qui étaient chargés. J’étais là-bas tout seul, et j’avançais. Une tempête s’est levée. Il pleut un peu, et le vent souffle un peu, et il gèle un peu. Ensuite le soleil sort. Et vous savez comment est le temps pendant l’automne dans les montagnes.

91        J’avançais là avec mon fusil. Une grande pluie est venue. Et je me suis mis derrière un arbre à un endroit où les arbres avaient été renversés par le vent, et j’ai attendu là que la pluie cesse. J’ai dû me tenir là la tête baissée, louant Dieu. J’ai dit: «Ô Dieu, combien Tu es merveilleux ! Tu es le Dieu de la montagne. Tu es le Dieu de la vallée. Tu es partout.»

            La tempête s’est déchaînée. Au bout d’un moment le vent était très froid, j’ai regardé. Le soleil filtrait à travers les fissures de la montagne là-bas, et là où les conifères avaient été gelés, un grand arc-en-ciel s’est formé dans la vallée. Oh ! la la ! je crois que Dieu est partout, pas vous? J’ai regardé là, et j’ai vu cet arc-en-ciel. J’ai dit: «Oui, Seigneur. Me voici ici loin dans les montagnes. Je Te vois là-bas dans cet arc-en-ciel. Assurément. Tu as fait une alliance. J’ai vu Jésus dans Apocalypse 1, Il était là comme l’Alpha et l’Oméga, le Premier, le Dernier, avec l’arc-en-ciel au-dessus de Lui, une alliance.» Je réfléchissais. Je me suis mis à me réjouir.

92        Tout à coup, j’ai entendu un vieux coyote gris hurler là-haut. Et sa compagne lui a répondu au bas de la vallée. Ma mère est une métisse, une Indienne. Il y a tout simplement assez de cela en moi pour me faire aimer la profondeur qui appelle la profondeur et ces régions sauvages. Et j’ai entendu le troupeau d’élans là en bas, et la compagne répondre par ici. Oh ! je me suis mis à crier et à pleurer. «Ô Dieu ! laisse-moi vivre ici pour toujours. Laisse-moi rester ici. C’est pour ici que je suis né. Laisse-moi vivre ici.» Considérez donc ce vieux coyote qui hurlait là-bas. Quelque chose s’agitait en moi. Je me suis dit: «Oh ! comme c’est glorieux, comme c’est merveilleux ! Ô Dieu, Tu vis ici au sommet de ces montagnes.»

            A ce moment-là, j’ai entendu un vieux petit écureuil des pins. Je ne sais pas si vous savez ce que c’est, c’est un gars petit comme ça, la créature la plus bruyante des bois. Il se tenait sur une vieille souche et faisait: «Tchat, tchat, tchat, tchat ! Tchat, tchat, tchat !» comme s’il allait me mettre en pièces. Je me suis dit: «Pourquoi es-tu si excité, mon petit ami?»

93        Et à ce moment-là de dessous un arbre (qui avait été renversé par la tempête) un énorme aigle a surgi. Oh ! quel grand et magnifique oiseau était-ce ! Et il était là, et ces grands yeux doux regardaient tout autour. Je me suis dit: «Eh bien, c’est ce dont le petit ami avait peur.» Je me suis dit: «Maintenant, Seigneur, alors que je me tenais ici à T’adorer, écoutant les appels de la nature et T’adorant, eh bien, comment pourrais-Tu jamais...?»

            Je crois que Dieu est partout. Vous pouvez Le voir partout où vous voulez regarder. Il est tout simplement tout autour. Il est aussi tangible que la lampe qui éclaire ma main juste ici maintenant. Et je me suis dit: «Eh bien, pourquoi as-Tu placé cet aigle devant moi? C’est un charognard, et pourquoi–pourquoi cet aigle apparaîtrait-il ici pour interrompre ceci?» Je me suis dit: «Eh bien, ô Dieu, je vais regarder à Toi. Y a-t-il quelque chose de bon dans cet aigle?»

94        J’ai vu cet aigle se tenir là, vous savez. Et il m’observait. Je me suis dit: «Oh ! il a peur de moi.» J’ai dit: «Hé, sais-tu que je pourrais t’abattre?» Il a battu ses grands yeux, et il m’a regardé. Il n’avait pas peur de moi, et je savais qu’il avait peur de ce petit écureuil. Alors il est tout simplement resté là, regardant comme cela. Je me suis dit: «Eh bien, qu’est-ce qui te rend si courageux? Je n’arrive pas à comprendre cela.»

            J’ai dit: «Ô Dieu, je sais que Tu aimes la bravoure. Tu aimes les hommes qui s’en tiennent à leurs convictions.» Tenez-vous là; quand vous savez que vous avez raison, tenez-vous là. Et j’ai dit: «Je sais que Tu aimes la bravoure. Qu’est-ce qui rend cet aigle si courageux? Je sais qu’il est courageux. Et pourquoi...»

95        J’ai dit: «Sais-tu que je pourrais t’abattre?» Eh bien, il savait que je n’en avais aucune chance. Mon fusil était posé contre un arbre. J’ai mis la main sur mon fusil comme cela. Je l’ai vu me regarder, et fixer ces grands yeux. Je me suis dit: «Eh bien, qu’est-ce qui le rend si courageux?»

            Alors j’ai remarqué qu’il remuait sans cesse ses ailes. Je vois. Dieu l’a doté de deux ailes, il savait qu’avec ces ailes, d’un seul grand bond et avec quelques battements d’ailes il serait hors de ma portée. Il avait confiance dans ses ailes. Il savait que ces ailes l’emporteraient loin de là. Et aussi longtemps qu’il pouvait sentir ses ailes là, ça lui importait peu que je pose la main sur mon fusil, ou que ce petit écureuil des bois lui casse les oreilles en jacassant là. Il ne s’en faisait pas parce que Dieu lui avait donné des ailes et il avait confiance en cela.

96        Je me suis dit: «Et c’est vrai. Peu importe ce que déclare le diable, aussi longtemps que je sens le Saint-Esprit autour de moi, ce que les gens disent m’importe peu.» Alléluia. Que Dieu bénisse votre coeur. Dieu m’a donné le Saint-Esprit pour échapper à tout avec, même–même à tout, et puis même la mort ne peut pas vous faire du mal. Alléluia. Un jour je m’envolerai.

            Je l’ai vu là. J’ai dit: «Gloire à Dieu pour l’aigle.» Je l’ai regardé comme cela. Il en eut marre de ce vieux petit écureuil qui était assis là à jacasser sur lui. Il savait que j’étais–j’étais son ami. Il savait que je n’allais pas lui faire du mal, et il regardait ce vieux petit écureuil. Il eut simplement marre de lui, et il a fait simplement un très grand bond comme cela et a battu environ deux fois les ailes, et savez-vous ce qu’il a fait? Il a tout simplement déployé ses ailes, et aussitôt, il a commencé tout simplement à s’élever. Il n’a plus battu les ailes. Il a simplement déployé ses ailes, et chaque fois que ces vagues du courant d’air venaient sur cette montagne, il continuait simplement de monter.

97        Je me tenais là, pleurant comme un bébé. Je me suis dit: «Ô Dieu ! merci, Seigneur. Gloire au Seigneur.» Si quelqu’un avait été là, il aurait pensé qu’il y avait là-haut un fou sorti d’un asile d’aliénés. Je tournais sans cesse autour de l’arbre aussi vite que je le pouvais, criant à tue-tête. Ce que quelqu’un aurait pu penser m’importait peu. J’adorais Dieu. Ça ne changeait rien pour moi, de temps en temps mon coeur est un peu transporté, ainsi j’aime cela, vous savez, adorer Dieu.

            Et je me suis dit: «Oh ! regarde ce grand gaillard. Il ne bat pas les ailes, il n’essaie pas, il ne monte pas en volant, il n’essaie pas comme beaucoup d’entre nous. ‘Oh ! si les méthodistes ne me traitent pas correctement, j’irai chez–j’irai chez les baptistes. Si les baptistes ne me traitent pas correctement, j’irai chez les pentecôtistes’», et vous trimballez votre lettre de lieu en lieu. Vous l’avez usée. Pourquoi ne la mettez-vous pas au Ciel pour oublier cela? C’est juste.

98        Mais que faisait-il? Il n’a pas battu les ailes. Il savait tout simplement comment déployer ses ailes et se laisser porter par la puissance quand elle venait. Je me suis dit: «Ô Dieu, donne-nous la foi pour savoir comment disposer nos ailes dans Ta puissance, et nous laisser tout simplement être portés loin de ces jacasseries terrestres, ces jacasseries qui consistent à dire... Le pauvre petit écureuil faisait: «Tchat, tchat, tchat: Les jours des miracles sont passés. La guérison divine n’existe pas. ...n’existe pas... L’âge apostolique est terminé.» Et l’aigle montait, s’éloignant continuellement de cela, sans battre les ailes, et il a simplement déployé ses ailes. Il a tout simplement continué à monter.

            Je me suis dit: «Ô Dieu, si ce n’est pas réel, je n’ai jamais entendu cela.» Eloignez-vous de cela en montant. Déployez tout simplement vos ailes. Quand la puissance de Dieu vient, montez en vous laissant simplement porter par elle. Quand la puissance de Dieu vient, laissez-vous porter par elle. Avant longtemps, vous savez, alors vous n’entendrez même pas leurs bruits: «Eh bien, si vous n’êtes pas membre de notre église, si vous n’êtes pas membre de chez nous, vous ne...» Vous montez en vous laissant simplement être porté loin de cela, encore, encore, encore et encore. Oh ! la la ! comme c’est merveilleux !

99        Alors que je parcourais la Colombie-Britannique, j’ai eu–je chassais un énorme ours grizzly. J’étais à mille cent miles [1770 km] d’une route asphaltée, et j’étais là tout au fond, et je me suis égaré. Je me suis dit: «Je vais retrouver mon chemin. Accordez-moi assez de temps pour que je... Et Dieu est mon secours.» Je me suis perdu là et il commençait à faire sombre.

            J’ai dit: «Eh bien, je sais dans quelle direction il faut aller. Il vous faut trouver un petit repère.» Alors je suis allé, et j’étais très en retard. La lune est sortie, et je suis passé près d’un endroit qui avait été incendié. Et je me suis dit: «N’est-ce pas étrange?» Et la lune était sortie, et tout à coup quand je passais tout paraissait... Cela semblait sinistre, il y avait de grands et imposants vieux arbres couverts de boursouflures à cause du feu qui les avait brûlés. Autrefois c’étaient de très grands pins. Maintenant, portez votre casque spirituel. De grands pins imposants se dressaient là, vivant et qui faisaient des choses, mais le feu est venu et les a tous consumés. Et je me suis dit: «Seigneur, de quoi–de quoi s’agit-il?»

100      Et aussitôt, j’ai arrêté mon cheval et je l’ai attaché. Il était environ vingt et une heures. J’ai regardé tout autour, et la lune brillait sur ces vieux arbres couverts de cloques, et cela m’a rappelé les pierres tombales quelque part dans un cimetière. Et le vent a commencé à descendre du ciel, il soufflait et cela produisait le son le plus lugubre: «Whouuu.»

            Je me suis dit: «Oh ! quel endroit sinistre !» J’ai regardé tout autour comme cela. Je me suis dit: «Eh bien, oh ! la la ! je ne... Eh bien, regarde là. Eh bien, pourquoi m’as-Tu arrêté ici, Seigneur?» J’ai regardé tout autour.

            Je me suis dit: «Eh bien, c’est juste.»

            Je me suis souvenu de Joël qui dit: «Ce que le hasil a laissé, la sauterelle l’a dévoré. Ce que la sauterelle a dévoré, le gazam l’a dévoré, et ce que l’un a laissé, l’autre l’a dévoré et ainsi de suite comme cela, jusqu’à ce que tout a été dévoré.» Il a dit: «Ceci reviendra-t-il à la vie? Cela peut-il se faire?»

            Je me suis dit: «C’est ce dont Joël parlait.» Et alors j’ai pensé...

101      J’ai commencé à remarquer et à voir. Alors le vent est encore venu et: «Bouuu !» Je me suis dit: «C’est comme ça que sont devenues nos églises. Il y a des années les méthodistes et les baptistes avaient de très grands réveils, et des campagnes de guérison.» Et vous les méthodistes, point n’est besoin de m’en parler. J’ai lu votre histoire. Quand les méthodistes, quand Wesley était ici, il ne pouvait pas être reçu dans des églises. Il devait aussi prendre des endroits comme celui-ci, de petits bâtiments d’écoles où il pouvait aller, parce que les grandes églises empesées s’étaient déjà éloignées de Dieu.

            Wesley a eu un réveil. Et les gens tombaient par terre sous l’effet du baptême du Saint-Esprit. On versait de l’eau sur leur visage, on les éventait; ils restaient étendus toute la nuit sur le plancher. C’est bien dommage, comme vous n’aviez qu’une cruche d’eau. Peut-être que vous n’en avez plus. Voyez-vous? Et on leur versait de l’eau sur le visage et on les secouait. «Oh ! il s’est évanoui. Il s’est évanoui.» Le Saint-Esprit était à l’oeuvre sur la personne, ce n’était pas encore l’âge pour connaître ces choses. Voyez-vous? Et il était là.

102      Quel réveil il avait ! Et personne ne peut dire qu’ils n’avaient pas un réveil. Ils avaient effectivement un réveil, et ces grandes églises d’aujourd’hui se tiennent là et disent: «C’est moi l’église. Vous n’avez rien à me dire. Je suis reconnu par le gouvernement des Etats-Unis.» Eh bien, qu’avez-vous? Vous êtes mort, couvert de cloques. C’est juste les signes de ce que vous étiez, et chaque fois Dieu envoie ce vent impétueux du Saint-Esprit dans l’église, en disant... Vous vous mettez à dire: «Whouuu ! Les jours des miracles sont passés. La guérison divine n’existe pas. Whouuu ! c’est du spiritisme. C’est le diable. Whouuu ! ne vous approchez pas de cette vieille histoire. Dieu ne guérit plus les gens. Les jours des miracles sont passés.»

            Et la seule chose que le Saint-Esprit fait en soufflant en eux, il n’y a rien au monde qui pourrait les faire gémir, se lamenter et se conduire bizarrement. Oh ! frère, cela est certainement descendu, n’est-ce pas? J’ai senti cela aller jusqu’au fond. C’est là que je voulais que cela aille. Très bien.

103      Maintenant, mais je me demande alors ce que vous pouvez faire? C’est tout ce que cela fait. Mais alors je me suis dit: «Seigneur, Tu as dit: ‘Je restaurerai, dit l’Eternel’, dans Joël.» Et alors, j’ai regardé derrière et j’ai vu qu’il poussait aux pieds de ces arbres un autre groupe d’arbres, de tout petits arbres, qui poussaient comme ça, de petits pins et toutes sortes d’arbres. Et quand ce vent descendait assez bas pour les atteindre, frère, ils ne se tenaient pas là raides et empesés. Ils se laissaient tout simplement entraîner par le vent; ils avaient la vie en eux, ils rendaient simplement grâces et se réjouissaient.

            J’ai dit: «Alléluia. ‘Je restaurerai,’ dit l’Eternel. ‘Je susciterai une autre église. Si elles deviennent empesées et qu’elles renient la puissance de Dieu, Je susciterai quelque chose qui recevra Cela.’» Alléluia. Fiou ! Amen.

            Vous pourriez penser que je suis fou. Mais si je le suis, laissez-moi tranquille. Je suis heureux dans cet état. Je suis de loin mieux ainsi que lorsque j’étais avec le monde. Ainsi laissez-moi tranquille. Je suis très bien. Je ne fais du mal à personne.

104      Ecoutez, frère, si vous avez ceci, vous savez de quoi je parle. C’est juste. Le Saint-Esprit souffle. Ils ne sont pas empesés. «Oh ! je ne crois pas dans ce genre d’histoires. Whouuu !» Ces petits arbres étaient tout aussi–tout aussi souples, et ils se laissaient entrainer par le vent, et ce dernier soufflait. Ils se réjouissaient et ils s’ébattaient. Et j’ai dit: «Ça ressemble à un bon réveil du Saint-Esprit à l’ancienne mode. C’est tout à fait vrai. Cela vient juste autour des méthodistes, des baptistes et tout, Dieu a dit: ‘Je restaurerai,’ dit l’Eternel.»

            Il y a eu un... Oh ! frère. Ce dont l’Eglise a besoin aujourd’hui... Pas s’éloigner... Chaque fois qu’une église s’éloigne du surnaturel, qu’elle s’éloigne de la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes, Dieu la met carrément là au rancard, Il sort, et Il prend quelqu’un d’autre, Il va carrément de l’avant. C’est exact.

            Etudiez l’histoire de l’Eglise. Voyez s’ils ont eu un réveil dans un quelconque âge sans qu’ils aient des miracles, des signes, la guérison divine, la puissance de Dieu. Dans chaque réveil, dès que cette église, ou au cours des deux décennies ou des deux générations des–des réformateurs qui sont venues et qui se sont levées finalement, l’église est devenue formaliste. Dieu la mettait au rancard et suscitait quelque chose d’autre. C’est exact. Et nous y sommes aujourd’hui. Qu’est-ce? Les arbres qui poussent. L’arbre... Oh ! la la ! combien cela a l’air ridicule pour les gens !

105      Juste une autre remarque, si vous voulez bien m’excuser pour une minute. Quelque chose m’est venu à l’esprit. Une fois Dieu allait délivrer un peuple qui était en Egypte. Il avait un vieil homme là-bas de quatre-vingts ans, là derrière le désert. Il s’appelait Moïse. Un matin il est monté, marchant là. Il était un vieil... Il était rétrograde. Il était là derrière et il avait épousé une Ethiopienne, il avait eu deux enfants. Et–et il était donc là au fond du désert en train de faire paître les brebis; un matin il louait Dieu, et le Seigneur lui a montré un buisson ardent. Il a dit: «Eh bien, regarde Moïse. Je vais t’envoyer en Egypte. Les unités les plus mécanisées du monde, l’armée la plus puissante du monde, Je vais t’envoyer là-bas pour prendre le contrôle.»

            –Eh bien, a-t-il dit, Seigneur, je ne peux pas aller. Je n’ai rien avec quoi aller.

            Il a dit: «Qu’as-tu dans ta main?»

            Il a dit: «Un bâton.»

106      Comme c’était petit ! Comme c’était insignifiant ! Qu’avez-vous dans la main aujourd’hui? Vous pourriez ne même pas avoir un bâton dans votre main. Vous pouvez témoigner. Vous pouvez chanter, ou vous pouvez distribuer des tracts. Vous pouvez en parler à quelqu’un. Tout ce que vous avez dans votre main, allez et faites quelque chose à ce sujet. Allez-y ! Passons à l’action. Mettons le réveil en branle. Remplissons ces sièges. Amenons les gens à recevoir le salut, à être remplis du Saint-Esprit. Construisez des églises par ici et mettez-les en feu. Tous les méthodistes et les baptistes, tous, construisons. Ayez un endroit pour Dieu. Certainement.

            Moïse a dit: «Ce n’est qu’un bâton, Seigneur.»

            Il a dit: «Très bien. Maintenant, jette-le de ta main.» Eh bien, dans la main de Moïse ce n’était pas grand-chose, mais quand il s’est trouvé dans la main de Dieu, c’est devenu une verge de jugement.

107      Un jour le petit garçon qui avait cinq poissons dans–dans... Ce n’était pas grand-chose dans sa main. Mais quand ça s’est retrouvé entre les mains de Jésus, cela a nourri cinq mille personnes. Ce n’est pas grand-chose dans votre main, ce que vous avez; mais donnez-le-Lui une fois. Le petit talent que vous avez, donnez-le-Lui. Voyez ce que cela va devenir dans Sa main à Lui. Oui.

            Moïse a dit: «Très bien, Seigneur, j’irai.» Et pourriez-vous imaginer... Dépeignons un petit drame. Voilà venir le lendemain matin, un vieil homme de quatre-vingts ans, avec une barbe pendante comme ceci, un vieux petit corps décharné, avec un bâton courbé dans sa main, conduisant une petite mule, avec une femme assise dessus à califourchon, portant un enfant sur chaque hanche... Un enfant sur... Le voilà qui descend en Egypte.

            J’entends quelqu’un dire: «Moïse, où vas-tu?»–Gloire à Dieu ! Je me rends en Egypte pour prendre le contrôle.

            «Prendre le contrôle. Prendre le contrôle. C’est ridicule !» Les gens disaient: «Eh bien, ils ont là un million d’hommes formés.»

108      «Ça ne change rien. Dieu m’a dit de prendre ce bâton et d’aller là-bas pour prendre le contrôle. Dieu l’a dit. Je vais le faire.» Oh ! cela avait l’air ridicule, mais c’est ce qu’il a fait. Alléluia. Pourquoi? Dieu prend ce qui est ridicule pour prouver Sa puissance. Alléluia. C’est ce que je crois. Dieu prend les choses qui ne sont pas et Il réduit à néant ce qui est. Amen. C’est certainement ce qu’Il fait.

            On dit: «Comment va-t-il faire ceci? Comment...» Il ne vous appartient pas de poser des questions; il vous appartient d’obéir.

            Samson se tenait là un jour, les Philistins le poursuivaient. Il savait qu’il était oint. Il savait qu’il était né–né un nazaréen. Et les Philistins étaient sur lui. Il s’est dit: «Les Philistins sont sur moi.» Il a regardé autour et il... Eh bien, il n’était pas un guerrier. Il ne–il ne savait pas comment on utilise une épée, alors il a simplement trouvé la mâchoire d’une mule. Et il a ramassé cette mâchoire de mule, et l’Esprit de Dieu est venu sur lui, et il a tué mille Philistins. Amen. Comment? L’Esprit de Dieu est venu sur lui. C’est ce qui fait la différence.

109      Une fois je prêchais dans un stade de football; et quand j’entrais, l’endroit était bondé, et je traversais en regardant. Il y avait une petite enseigne au-dessus de la porte. Elle disait: «Ce qui compte ce n’est pas la taille du chien dans le combat, c’est la taille du combat dans le chien.» C’est une idée valable. Ce qui compte ce n’est pas la taille du chien. C’est la taille du combat.

            Frère, vous les légalistes qui êtes ici, vous éprouvez une juste indignation. Soyons excités. Alléluia ! Mettons-nous en branle pour cette chose et sortons là, et disons: «Ô Dieu, Tu es réel, Tu es mon Sauveur, je veux Te servir. Peu m’importe ce que disent les gens. Je vais Te servir de toute façon.» Sortez et faites quelque chose à ce sujet. Certainement.

            Je vois le petit Schamgar là-bas dans la Bible. On ne sait rien à son sujet. Ce petit gars, on ne sait pas grand-chose à son sujet. Il était assis là. Les Philistins avaient investi le pays, et il n’y avait pas de juges en Israël, et les gens faisaient tout ce qu’ils voulaient. C’est à peu près ainsi que sont les églises aujourd’hui.

110      Très bien. Et bien vite, les Philistins sont venus–venus, et ils ont pris ce qu’ils avaient comme nourriture. Et voici le petit Schamgar qui se tenait là. Il... L’année précédente ils avaient pris tout ce qu’ils avaient, et le voilà qui se tenait là, sa pauvre petite femme se tenait là, et ses manches étaient tout arrachées, et ses petits enfants étaient pieds nus, je peux m’imaginer, et ils se tenaient là. Il avait récolté du grain. Il avait travaillé pendant tout l’été. Il a dit: «Eh bien, ma chère épouse, je pense peut-être que cet hiver nous ne serons pas affamés, si ces Philistins maudits ne s’emmènent pas. Nous avons maintenant assez de blé. Nous pouvons donner du blé aux enfants, du pain, et il y a de l’orge. Nous avons de la bouillie de flocons d’avoine comme déjeuner. Et je pense que tout ira bien. Chérie, je suis vraiment désolé. Tes pauvres petits bras sont en si mauvais état, et tes habits sont tout usés. Peut-être que je pourrai vendre un peu et–et t’acheter des habits.»

111      J’entends aussitôt quelque chose faire: «Pan, pan, pan, pan !» C’est ce qui vous arrive quand vous pensez que votre église a commencé à être spirituelle, voilà que le diable envoie quelque chose. C’est exactement ce qu’il fait. C’est juste. Ne faites pas attention à lui.

            Le voilà qui regarde par la fenêtre, il a poussé la porte de la grange et il a regardé, et voilà venir six cents hommes armés, des hommes de grande taille et gros qui s’avancent, équipés d’armures et de boucliers, qui viennent pour s’emparer de la nourriture de Schamgar et l’emporter. Il a regardé, et il a regardé sa petite femme. Je peux voir les larmes couler sur ses joues. Il regarde autour de lui. «Eh bien, si j’avais une armure et une lance. Que suis-je? Je suis un fermier. Je ne saurai pas me battre avec eux, et regarde, ils sont plus nombreux. Ils sont six cents contre moi qui suis seul. Que puis-je faire? Mais un instant ! Je suis un Israélite. Je suis circoncis. Je suis dans l’alliance de Dieu.» Alléluia.

112      Tout est contre vous concernant la guérison divine. Si tout est contre vous concernant le salut à l’ancienne mode, qu’est-ce que cela change? Nous sommes circoncis. Le Saint-Esprit a pris l’Esprit de Dieu et a retranché le monde.

            Il a regardé là dehors, et il a vu cela, et sa juste indignation s’enflamma. Il n’était pas un–il n’était pas un guerrier. Il n’avait pas eu le temps d’aller à l’école pour recevoir une formation pour combattre ces Philistins. Pour commencer il ne savait rien de cela, alors il s’est tout simplement saisi de la première chose qu’il avait, ou sur laquelle il pouvait mettre la main, et c’était un aiguillon à boeuf. Savez-vous ce que c’est qu’un aiguillon à boeuf? C’est un gros bâton muni d’un morceau de...?... Avec cela on enlève la terre qui s’accumule sur la charrue quand elle est calée, ou on s’en sert pour pousser le boeuf à traverser la barrière. Il a sauté là au milieu de la route, dans cette atmosphère, ayant la conviction qu’il était un enfant de Dieu. Il n’était pas un guerrier. Il n’était pas un prédicateur. Il n’était pas ceci ou cela, juste comme vous aujourd’hui.

113      Vous direz: «Que le prédicateur prêche. Qu’il apporte le réveil.» Vous aussi vous devez le faire. Tenez des réunions de prière dans votre maison. Brûlez ces cartes auxquelles vous jouez. Faites sortir cette bière du frigo. Commençons un réveil. C’est juste. Oui, monsieur.

            Il a pris ce bâton et il a sauté là au milieu de la route. L’Esprit de Dieu est venu sur lui, et il a tué six cents Philistins. Alléluia!

            On va me taxer de saint exalté après ceci, n’est-ce pas? Mais je me sens trop bien. Si c’est ce qu’il faut pour aller au Ciel, alors j’aimerais en être un. Je ne suis pas un saint exalté. Non, monsieur, et je n’en ai jamais vu un de ma vie. A trois reprises j’ai navigué sur les sept océans à travers le monde, et je n’ai encore jamais vu un saint exalté. J’ai vu des gens qui croient dans la sainteté, mais je n’ai jamais vu un saint exalté. Je n’en ai jamais vu un de ma vie. Toutes les réunions auxquelles j’ai pris part et où j’ai prêché, je pense qu’aujourd’hui j’ai fait la connaissance directement ou indirectement de dix millions de personnes, et je n’ai jamais vu un saint exalté. Non. Je n’ai jamais vu une église par ici qui a été désignée ainsi; au–au gouvernement, il y a neuf cent soixante et quelques différentes églises qui sont enregistrées. Je n’en ai jamais vu une portant le nom de saint exalté. Juste le dia-... C’est un nom que le diable a collé à l’Eglise. C’est exact. Quand un homme est sauvé, on dit qu’il est un saint exalté, c’est exactement l’étiquette donnée par le diable.

114      Maintenant, remarquez ceci, les amis. Jésus était rejeté. Très bien. Et puis, ce que... Considérons le grand saint Paul. Maintenant, abordons cette ligne. Ecoutez. Combattons pour la foi qui a été quoi? Qui a été au début transmise aux saints: des miracles et des prodiges. Dieu a confirmé Son Eglise tout du long avec quoi? Pas une adhésion; des miracles et des prodiges. Est-ce juste? Pas qui a le plus grand groupe, qui a la doctrine la plus fondamentaliste; mais des miracles et des prodiges, c’est là que Dieu réside.

            Considérez cela maintenant. Voilà votre semence dans la Genèse. Considérez cela maintenant. Où en sommes-nous maintenant? Nous sommes dans l’Apocalypse. Cela se répand. Au chapitre 13 de Matthieu, il est dit: «Le semeur a semé le blé et un autre a semé l’ivraie. Laissez les deux semences croître ensemble.»

115      Ecoutez. Nous disons toujours combien le monde est dans un mauvais état, comment il y a les débits de boissons, le whisky, et qu’on a légalisé l’alcool, les jeux d’argent, la prostitution et tout le reste qui se pratique. Nous parlons toujours de cela, mais vous manquez de voir... Voyez aussi là où en est l’Eglise. Alléluia. Nous montons droit dans les hauteurs. Des miracles et des prodiges apparaissent partout. Elle produit aussi des semences. Nous sommes presque là. Ne vous en faites pas. La moisson est pour bientôt.

            Oh ! grâces soient rendues à Dieu pour l’Eglise. Oui. Quelle église, Frère Branham? Les nés de nouveau. S’agit-il des méthodistes? Il s’agit de nous tous (Amen) qui sommes nés de nouveau. Il s’agit de nous tous. Les méthodistes, les baptistes, les presbytériens, les pentecôtistes, les catholiques, qui que nous soyons, si nous sommes nés de l’Esprit de Dieu, nous sommes des fils et des filles de Dieu. Nous croyons dans le surnaturel. Nous croyons dans la guérison divine. Nous croyons dans la puissance de Dieu. Nous acceptons cela. Nous Le voyons accomplir des signes et des prodiges.

116      Maintenant, écoutez. Un dernier commentaire. Maintenant, nous sommes dans l’Apocalypse; nous allons sortir. Ecoutons ce que Paul dit: «Sache ceci, que dans les derniers jours (C’est la fin, n’est-ce pas?) il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes.»

            «Je viens de ceci cela.»

            «Egoïstes... hautains, fanfarons, intempérants, cruels, ennemis de ceux qui essaient de faire le bien.» Voyez-vous?

            «Eh bien, je vais vous l’expliquer maintenant, Frère Branham. Il s’agit des communistes.» Oh ! non. Il s’agit des fondamentalistes: «Ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Eloigne-toi de ces hommes; il en est parmi eux qui vont de maison en maison et qui mènent des femmes d’un esprit faible et borné», qui ont toutes sortes d’association de couture où on parle de madame Untel. Et on fait bouillir un vieux coq et on le vend pour payer le prédicateur. Oh ! bonté divine. Payez vos dîmes et vous n’aurez pas besoin de faire cela, et ils...?... Dans toutes ces autres choses comme ceci... «Ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Eloigne-toi de tels hommes.» Ô Dieu ! aie pitié de nous.

117      Chrétiens, je ne cherche pas à vous blesser. Je cherche à stimuler votre foi. Ne faites pas attention à ce que qui que ce soit vous dit si c’est contraire à l’AINSI DIT LE SEIGNEUR. Ecoutez. Dieu, toujours, depuis la Genèse... Il a placé les semences là. Regardez ici aujourd’hui. Considérez les gens qui vont à l’église. Maintenant, revêtez-vous de votre entendement spirituel. Je termine. Revêtez-vous de votre entendement spirituel.

            Observez donc ces deux tiges à travers la Bible maintenant. Les voilà qui montent, toutes les deux: Caïn et Abel. Tous les deux étaient des adorateurs. Tous les deux étaient des croyants. Dieu a confirmé celui-ci, Il a rejeté celui-là. Peu importe combien il était fondamentaliste, Dieu l’a rejeté, parce qu’il n’avait aucun signe. On arrive dans l’âge des Israélites. On a vu que tous les deux étaient fondamentalistes, tous les deux se tenaient là, l’un tout autant en conformité avec les Ecritures que l’autre. Dieu a confirmé celui-ci avec des miracles et des prodiges, Il a rejeté l’autre qui était autant fondamentaliste que lui, mais Il l’a rejeté faute des signes et des prodiges. Vous voyez que l’élection et l’appel sont toujours de Dieu. Cela monte carrément...

118      Considérez le temps de Jésus. Les voilà apparaître: Jésus aussi était fondamentaliste. Les sacrificateurs orthodoxes l’étaient aussi, mais Dieu les a rejetés, Il a accepté Jésus, Il L’a confirmé par des miracles et des prodiges, dit la Bible. C’est comme ça qu’on L’a reconnu comme un Homme de Dieu. Le surnaturel L’accompagnait: des miracles et des prodiges.

            Maintenant, le grand saint Paul. Croyez-vous qu’il est une référence? Dites amen. Le grand saint Paul a dit: «Maintenant, une minute. J’écris ceci dans la Bible. ‘Dans les derniers jours ils seront tout autant fondamentalistes, ayant l’apparence de la piété, mais ils vont renier ce qui fait la force du fon-... cette grande puissance par–par ici. Cela va avoir une apparence de la piété. Ils seront aussi corrects que les autres pour ce qui est des Ecritures. Ils vont croire en Dieu, la Seconde Venue de Christ. Ils vont croire dans tout cela. Ils vont avoir de belles églises. Ils vont avoir la même chose que les autres avaient par ici, ils vont voir la même chose qu’ils avaient ici, ils vont avoir la même chose ici, ils vont avoir la même chose là. Mais la même église qui était ici était ici et là. Et la voilà qui monte en graine à la fin.’»

            Descendez aujourd’hui de ce cep, frère. Montez ici. Entrez pendant qu’il fait jour. Dieu a frayé une voie pour vous. Dieu vous a béni.

119      Il y a quelque temps je lisais l’histoire sur le vieil aveugle Bartimée. C’était un vieil homme. Un soir, sa–sa femme tomba malade. Il avait de petites tourterelles qui faisaient des culbutes l’une sur l’autre comme ceci, et qui attiraient les voyageurs qui passaient. Et en passant, ils voyaient cela, et ils s’arrêtaient. Alors ils donnaient à l’aveugle une pièce d’argent, et c’est comme cela qu’il gagnait son pain. C’est ce que dit l’histoire.

            Alors, un jour, sa femme tomba malade. Il est allé dehors. Il était un croyant. Il croyait que Dieu allait la guérir. Il croyait que Dieu était réel. Il a dit: «Seigneur Dieu, ma pauvre femme, le docteur ne peut plus rien faire pour elle. Si Tu épargnes sa vie, demain, je prendrai ces tourterelles et je Te les offrirai en sacrifice.» C’est une chose difficile. Nous, nous voulons faire un sacrifice, eh bien, avec ce qui est facile. Voyez-vous? Ça, ce n’est pas un sacrifice. Le sacrifice, c’est quelque chose qui fait souffrir et qui fait mal.

120      Et ainsi, le lendemain–le lendemain matin, sa femme était guérie. Il a pris les tourterelles et il les a offertes. Peu après... il est rapporté qu’il avait une petite fille blonde d’environ huit ans; il ne l’avait jamais vue de sa vie, il était aveugle, elle est tombée malade. Alors il est sorti et il a prié cette nuit-là. Il a dit: «Seigneur, si Tu guéris ma petite fille et que Tu ne la laisses pas mourir, je T’offrirai mon...» Il avait un agneau. De nos jours les gens–les gens sont conduits par un chien, qui conduit les aveugles. A cette époque-là c’était un agneau qui conduisait les aveugles. Alors il avait un petit agneau qui le conduisait jusqu’à la porte, et alors il s’arrêtait et attachait l’agneau.

            Alors il a dit: «Si Tu guéris ma petite fille et que Tu ne la laisses pas mourir, ô Dieu, demain je T’offrirai mon agneau.» Eh bien, le lendemain matin sa petite fille était guérie. Dieu l’a guérie. Alors le voilà qui monte.

121      L’histoire dit que Caïphe, le souverain sacrificateur, s’est tenu là et a dit... Les gens montaient pour faire des sacrifices. Il a dit: «Où vas-tu, aveugle Bartimée?»

            Il a dit: «Ô souverain sacrificateur, je vais offrir mon agneau. Jéhovah Dieu a guéri ma fille hier soir. Je Lui avais promis mon agneau.»

            «Oh, a-t-il dit, aveugle Bartimée, tu ne peux pas offrir cet agneau.» Il a dit: «Je vais te donner de l’argent pour t’acheter un agneau chez ceux qui en vendent, a-t-il dit, là aux–aux enclos. Ils vont te donner un agneau. Je vais te donner de l’argent et tu vas acheter un agneau.»

            Il a dit: «Je n’ai pas promis à Dieu un agneau. Je Lui ai promis cet agneau-ci.» C’est juste. «Cet agneau-ci...»

            Il a dit: «Aveugle Bartimée, tu ne peux pas faire ça.»

            Il a dit: «Mais, souverain sacrificateur, j’ai promis à Dieu de le faire.»

            Il a dit: «Mais, aveugle Bartimée, cet agneau ce sont tes yeux.»

            Il a dit: «C’est juste, souverain sacrificateur, mais Dieu pourvoira à un agneau pour les yeux de l’aveugle Bartimée, si l’aveugle Bartimée obéit à Dieu.»

122      Eh bien, environ six mois après, par un jour froid du mois de novembre, il était assis à la porte, tout tremblant, pas d’agneau pour le conduire, pas de colombes pour divertir les gens, pas d’argent pour payer la facture de charbon, mais il avait obéi à Dieu. Aussitôt, vous savez, il a entendu du vacarme approcher au bas de la rue. «Qu’est-ce?» Les gens étaient simplement en train de crier, de hurler, de pousser des cris. Il y a toujours une sorte d’agitation là où Dieu se trouve. Il a dit: «C’est qui là qui est en train de venir?» Dieu avait pourvu à un Agneau pour les yeux de l’aveugle Bartimée. Voilà venir l’Agneau.

            Et il a été pourvu à cet Agneau pour chaque homme ou femme spirituellement ou physiquement aveugle qui est ici cet après-midi. Il a été pourvu à l’Agneau. Ne voulez-vous pas L’accepter alors que nous inclinons la tête, s’il vous plaît.

            Notre Père céleste, parfois je pense combien... Que pouvons-nous faire? Comment peut-il se faire que Tu sois si bon envers nous? Bénis-nous et aide-nous. Nous sommes indignes, et je prie pour implorer miséricorde. Et aujourd’hui, alors que nous savons que ce même Agneau auquel il a été pourvu pour les yeux de l’aveugle Bartimée est ici, passe par ici, Seigneur, ouvre chaque oeil spirituellement aveugle, et fais qu’il voie aujourd’hui que Ton Eglise est une Eglise vivante, ayant des miracles, des signes et des prodiges. Accorde-le, Seigneur.

123      Et que beaucoup d’hommes et de femmes qui ne sont pas encore nés et remplis du Saint-Esprit, ayant été amenés d’un côté par la tradition, disent maintenant humblement dans leurs coeurs: «Seigneur Jésus, je T’accepte maintenant comme mon Agneau pour me guider. Mes yeux ont été aveuglés. Je n’ai jamais fait l’expérience de la nouvelle naissance. Je veux que Tu me donnes cette naissance maintenant même. Je veux sortir d’ici cet après-midi avec un coeur heureux et qui se sent libre de savoir que mes péchés sont partis et de savoir que je suis rempli de Ton Esprit, de savoir que des miracles et des prodiges accompagneront aussi ma vie, que Tu m’apparaitras dans des visions et des songes, et que je peux aller dans la rue, travailler pour Toi, témoigner et faire Ton oeuvre.»

            Accorde-le à chaque homme et à chaque femme assis ici, ô Dieu. Accepte ces quelques paroles, ô Dieu, qui sont si décousues et que je ne savais pas que j’allais prononcer. Mais je Te prie de les rassembler toutes d’une manière ou d’une autre, et de les présenter à ta propre glorieuse et tendre manière aux coeurs des gens. Accorde-le, Père, afin qu’elles atteignent le but auquel elles sont destinées. Tu sais ce que je voulais dire par cela.

124      Je prie pour que chaque personne malade assise ici entende aujourd’hui ces cris au sujet de l’Agneau de Dieu qui passe. «Qui était-ce?»

            Nous savons que les incroyants disaient: «Tais-toi.»

            Mais il a crié bien plus fort: Fils de David, aie pitié de moi.» Il avait un besoin. Il savait que Dieu avait pourvu à l’Agneau. Je prie, ô Dieu, que personne ne se taise, mais qu’ils crient jusqu’à ce que l’Agneau s’arrête et dise: «Que veux-tu que Je fasse?»

            «Seigneur, que je recouvre la vue.» Il a touché ses yeux, et la vue est revenue dans ces yeux qui ne pouvaient pas voir.

            Ô Dieu, accorde aujourd’hui que le Saint-Esprit touche chaque coeur et chaque oeil aujourd’hui, afin que la vue spirituelle et la vue physique soient restaurées. Accorde-le, Seigneur. Bénis-les tous ensemble. Aie pitié.

            Un certain glorieux jour, Seigneur, je ne sais pas quand... Un jour, je devrai prêcher mon dernier sermon. Un jour ces gens devront entendre leur dernier sermon. Nous devrons nous tenir dans Ta Présence. Je vois ces grands arbres monter. Je les ai vus depuis la Genèse. Et, ô Dieu, je les vois ici en ce jour.

125      Que puis-je faire, Seigneur? Que puis-je faire? Je–je ne sais que faire. Mon coeur brûle. Mon âme saigne. Je vois des hommes et des femmes qui sont enfermés là dans les ténèbres. Et je ne sais que faire, Père. Ils disent une chose, ils disent ceci contre cela, moi je dis telle chose, et eux ils disent autre chose. Mais, ô Dieu, je Te confie cela maintenant. Parle à chaque coeur...?...

            Pendant que nous avons la tête inclinée et les yeux fermés, s’il vous plaît que personne ne regarde, mais laissez uniquement le Seigneur et moi regarder ce... Pendant que le piano ou l’orgue joue doucement, je me demande s’il y a quelqu’un ici qui... Je ne crois pas qu’il y a une tête levée à ce que je voie. Je me demande s’il y a quelqu’un qui aimerait dire: «Frère Branham, vraiment, devant Dieu, je sais que je n’ai pas reçu le Saint-Esprit. Il m’est inutile d’essayer de me faire des illusions. Je sais que je ne L’ai pas. De tels miracles ne m’accompagnent pas, or Jésus a dit: ‘Voici les miracles qui accompagneront’, et ils n’accompagnent pas, et je sais que je ne suis pas... Je n’ai pas reçu le Saint-Esprit. Priez pour moi, Frère Branham. Si Dieu exauce vos prières en ouvrant les yeux des aveugles, en faisant entendre les sourds, en faisant voir les aveugles, et en faisant marcher les infirmes, Il m’écoutera certainement.»

126      Voulez-vous bien lever la main et dire: «Priez pour moi, Frère Branham»? Que Dieu vous bénisse, vous, vous, vous. Oh ! la la ! Gardez simplement votre tête inclinée. Je vois votre main. Trente, quarante, cinquante mains se sont levées. Ô Christ, je T’en prie, Dieu bien-aimé. Il pourrait y avoir encore une seule marche qui nous sépare de l’éternité. Nous ne savons même pas ce que réserve demain, mais je prie maintenant, maintenant même, pendant que Ton Grand Etre omnipotent, pendant que le Crucifié est présent ici, regardant majestueusement, et qu’Il bénit...

            Je Te prie d’accorder à chacun de ceux qui ont levé la main le baptême du Saint-Esprit. Puisse-t-Il remplir leur coeur avec une telle puissance que nous allons avoir une répétition des bénédictions de la Pentecôte, comme elles étaient tombées au commencement. Ils sont fatigués et épuisés, Seigneur. Certains parmi eux sont âgés et ont les cheveux gris. Le soleil se couche, l’étoile du soir du temps apparaît. Ô Dieu, accorde qu’ils reçoivent le Saint-Esprit.

127      De pauvres vieilles mères et vieux pères qui ont lutté toute la vie, peut-être qu’ils n’avaient jamais eu l’occasion auparavant. Je Te prie de le leur accorder maintenant; et que la douce et tendre Colombe de Dieu s’établisse dans leurs coeurs, et les remplisse de l’Esprit de Dieu, au point que leurs vies seront pleines de puissance et que de grands miracles et prodiges se produiront, et que cette ville qui est insensible sera écrasée et broyée, et que la Présence de Dieu entrera dans chaque église avec un réveil à l’ancienne mode, qui se répandra dans le pays, et que les nouvelles se répandront depuis cette ville. Accorde-le, Seigneur.

            Beaucoup n’ont pas pu lever la main. Peut-être qu’ils n’étaient pas... Ils voulaient le faire, mais ils... Leur conviction n’était pas suffisamment forte. Ô Dieu, je Te prie de les bénir aussi. Donne-leur à tous le Saint-Esprit. Sauve ceux qui ne sont pas sauvés. Guéris les malades. Nous demandons cela au Nom du Seigneur Jésus-Christ. Amen.

128      Relevez la tête. Je vais vous demander une chose. Excusez ma façon rude de parler. Je–je ne sais pas faire autrement, les amis. La seule manière de m’y prendre, c’est de faire juste ce qu’Il me dit. Je–je dis cela. Et–et je–je suis quelque peu... Vous savez, je fais simplement de mon mieux. Vous êtes habitués à écouter des érudits, de fins érudits, qui peuvent garder le fil d’idée sur leur sujet. Je ne savais pas ce que j’allais dire quand je suis monté ici. Je dois simplement le dire tel quel, mais je sais que c’est la vérité, parce que cela vient de Dieu. Je n’ai pas écrit cela sur du papier. Et je–je vous aime.

            Je n’ai pas–ne vous réprimande pas pour vous amener à vous fâcher contre moi. Je–je fais cela pour vous corriger. Et tout vrai papa corrigera ses enfants; il le fera certainement. Et je savais que vous étiez assis ici, et que cinquante mains ou plus se sont levées pour dire que vous avez besoin du baptême du Saint-Esprit. Frère, soeur, sans cela vous périrez aussi sûr que deux et deux font quatre. Ne manquez pas cela. Ecoutez. Alors que ma Bible est sur mon coeur, j’ai essayé d’être sincère.

129      Maintenant, il pourrait y avoir beaucoup de choses que j’ignore, mais je connais réellement Jésus-Christ. Je–je Le connais du fond de mon coeur. Et un jour, je devrai vous rencontrer tous au Trône du Jugement de Christ. Je devrai comparaître là. C’est juste. Je devrai rendre des comptes pour ce que je dis et ce que je fais. Si donc je suis dans l’erreur, c’est avec sincérité. Je n’en ai pas l’intention.

            Cependant, cher ami chrétien, si vous n’avez pas le Saint-Esprit, je vous demanderais de bien vouloir Le recevoir cet après-midi, de venir à l’autel pour prier. Pourriez-vous vous approcher ici, et si Dieu dans Sa miséricorde, s’Il exauce la prière pour guérir les malades...

130      Je reçois simplement lettre après lettre venant des gens ici qui sont débarrassés de tumeurs et tout comme cela qui les quitte. Des gens qui étaient infirmes suite à l’arthrite, ils sont même passés ici et ils sont allés, et je leur ai dit d’imposer les mains à leurs épouses et aux gens. Et ils ont dit: «Quand je suis arrivé à la maison j’ai imposé les mains à mon épouse, elle a quitté le lit. C’est terminé. Elle se sent bien.» Dans différents coins... Dans cette toute petite poignée de gens. Vous voyez, les amis, j’essaie de vous dire la vérité, et Dieu confirme que je vous dis la vérité. Ce n’est pas moi. C’est Lui. C’est Lui. C’est Lui qui fait cela.

            Maintenant, Il est ici pour guérir maintenant même. Il sait tout à ce sujet. Maintenant même. Je n’ai pas à attendre la tombée de la nuit. Je sais qu’Il est ici même, en train de guérir maintenant même. Maintenant, je sais... Je sais que quelqu’un... Je–je... Le Saint-Esprit est maintenant même sur moi, de la prédication Il passe à autre chose, maintenant même, parce que beaucoup d’entre vous sont ici pour la guérison, et je Le sens se mouvoir carrément sur moi maintenant même, l’Ange de Dieu dont la photo est dans ce journal-là. C’est la vérité.

131      Je Le vois suspendu maintenant même juste au-dessus de moi, Il est suspendu juste ici. Il se meut... Il me semble que cela... Oh ! j’aurais souhaité pourvoir expliquer ceci. Je sais que vous pourriez dire: «Frère Branham est un fanatique.» Eh bien, je–je–je–je n’en suis pas un. Je–je ne suis pas un fanatique. Je suis votre frère.

            Un petit soldat se tient ici, le petit homme qui se tient là, qui est assis là, en train de prier. Oui. Vous voulez... Vous êtes malade. Vous avez besoin de la guérison, n’est-ce pas? C’est quelque chose dans votre oreille, n’est-ce pas? Oui, monsieur. Un écoulement dans votre oreille. Cela ne guérit pas. N’est-ce pas juste? Mettez votre main sur votre oreille. Seigneur Jésus, je Te prie d’ôter cela maintenant même de lui et de le rétablir. Ô Dieu, pauvre petit homme, il est là, servant dans l’armée. Ses–ses oreilles sont malades. Peut-être que Tu voulais qu’il soit guéri aujourd’hui. C’est la raison pour laquelle Tu fais ceci. Je Te prie de l’accorder maintenant même comme confirmation divine: Jésus, après avoir prêché, guérissait les malades. Maintenant, Seigneur, je prie en tant que Ton serviteur, je demande la guérison pour mon frère au Nom de Jésus-Christ. Amen. Que Dieu vous bénisse, mon frère. Cela va cesser maintenant. Ça va aller. Que Dieu vous bénisse.

132      Quelqu’un–quelqu’un désire-t-il recevoir le Saint-Esprit? Voudriez-vous bien venir ici et vous tenir juste ici pendant que nous chantons Presque persuadé. Voudriez-vous le faire? Voulez-vous bien, soeur, nous donner un accord pour cela, pendant que l’assistance...? Voulez-vous bien venir ici? Que Dieu vous bénisse. C’est ça.

            Presque persuadé, maintenant de croire;

            [Espace vide sur la bande–N.D.E.] Maintenant, nous ne cherchons pas à vous arracher de chez les méthodistes, de chez les baptistes. Nous essayons de vous amener à recevoir le Saint-Esprit pour que vous retourniez dans votre propre église (Voyez-vous?) comblé des bénédictions de Dieu. Votre pasteur appréciera cela. Oh ! vous serez tellement heureux d’avoir reçu le Saint-Esprit. Il y en a beaucoup d’autres ici qui devraient se tenir debout ici. Et si Jésus venait maintenant même? Vous entendriez un cri, vous regarderiez dehors, des arc-en-ciel brillant dans les cieux, le soleil se couchant, suspendu là-bas à l’ouest, comme du sang noir qui ruisselle, ça serait alors trop tard.

            Si vous n’êtes pas sûr d’être rempli du Saint-Esprit, ne voulez-vous pas venir maintenant et chanter encore une fois? Vos pères et vos mères chantaient ces vieux chants il y a des années. Ne voulez-vous pas venir maintenant pendant que nous chantons... Tout...

133      [Espace vide sur la bande–N.D.E.] Pendant que l’orgue joue... Il y en a d’autres qui devraient être debout ici. Et ne me dites pas le contraire. Je sais qu’il y en a. Je me sens conduit à dire ceci. Ici même au fond de votre coeur–de votre ville, un soir, je me suis senti conduit à faire ceci, et savez-vous ce que j’ai fait? Jai quitté la chaire, il y avait une merveilleuse jeune fille baptiste, et je lui ai dit: «Le Seigneur vous appelle, soeur, ce soir.»

            Elle a dit: «Si j’avais besoin que quelqu’un me dise quelque chose de pareil, je choisirais quelqu’un de sensé, pas vous.»

            J’ai dit: «Pas de problème, très bien.» J’ai dit: «Le Saint-Esprit m’a dit que ceci est votre jour, votre heure.»

            Elle a pris un air hautain, une jeune fille très ravissante, et elle est sortie. Il y a des vignes qui poussent là-bas. Quand je suis sorti ce soir-là, qu’est-ce qu’elle m’a rabroué !

134      Environ deux ans plus tard, j’étais dans la même ville, et je descendais la rue. Elle venait d’une bonne famille. Son père et sa mère étaient tous les deux des chrétiens, ils étaient membres d’une bonne église baptiste.

            Et j’ai commencé à descendre la rue, et j’ai regardé de l’autre côté de la rue, dans un très mauvais quartier, et voilà cette jeune fille qui passait, sa jupe qui pendait offrait un spectacle horrible. Je me suis mis à descendre la rue pour m’assurer que c’était elle. Elle s’est retournée, et elle a dit: «Eh bien, bonjour prédicateur», d’une manière très argotique.

            J’ai dit: «Bonjour.»

            Elle a dit: «C’est vous le type qui m’aviez appelée ce soir-là dans l’église, n’est-ce pas?»

            Et j’ai dit: «Oui, madame.»

            «Ha !» Elle a plongé la main dans son sac à main et elle a allumé une cigarette, elle a dit: «Vous en voulez une?»

            J’ai dit: «Honte à toi !»

            Elle a dit: «Peut-être que vous voulez prendre un petit coup.» Elle a fait sortir sa petite bouteille de whisky.

            J’ai dit: «Quelle idée que d’offrir à un serviteur de Dieu une telle chose !»

            Elle a dit: «Rien ne pourrait plus m’arriver.» Elle a tiré un petit peu de sa cigarette, peut-être de la marijuana. Elle a dit: «Vous vous souvenez, prédicateur, de cette nuit-là où vous m’aviez dit que Dieu m’appelait?»

            J’ai dit: «Oui, je m’en souviens certainement.»

135      Elle a dit: «Si vous avez déjà dit la vérité, c’était bien cette fois-là.» Et elle a dit: «Mon coeur est devenu tellement dur depuis cette nuit-là même.» Eh bien, voici la remarque qu’elle a faite: «Je pourrais voir l’âme de ma mère frire en enfer comme une crêpe et m’en moquer.»

            Elle s’est retournée et elle a renvoyé cette fumée, et elle a descendu la rue, une prostituée, ivre, toxicomane. Ne rejetez pas Dieu. Une fois Il frappera pour la dernière fois.

            Prions encore. Seigneur, je ne sais pas pourquoi j’ai dit cela, mais je suis... J’ai dit cela, Père, parce que j’ai senti que Tu voulais que je le dise. Maintenant, s’il y en a ici qui ont besoin de Toi, Père, je Te les confie et je Te prie de les envoyer à cet autel en ce moment, afin qu’ils puissent recevoir Ton Esprit.

            S’ils ne sont pas sauvés, sauve-les, et s’ils ne sont pas prêts à Te rencontrer, n’ayant pas le Saint-Esprit, je Te prie de leur donner le Saint-Esprit ce soir même, au Nom de Jésus. Amen.

136      Maintenant, pendant que nous attendons juste un instant, voudriez-vous bien encore nous jouer cela, soeur? Jouez simplement cela. Soyez respectueux. Si vous sentez que Dieu veut que vous veniez, venez vous tenir à nos côtés.

            Pendant que l’on fait ceci, combien de ministres qui sont ici croient que le baptême du Saint-Esprit est pour le croyant aujourd’hui? Levez la main. Les ministres de l’Evangile, voulez-vous venir carrément ici autour pour vous tenir aux côtés de ces gens?

            Maintenant, à vous croyants qui vous tenez ici et qui recherchez le baptême du Saint-Esprit, je suis très reconnaissant pour vous. Je suis reconnaissant du fait que le petit ministère que le Seigneur m’a donné ici est efficace, et du fait que vous y avez cru. Dieu vous bénira certainement pour cela. En tant qu’un humble serviteur, j’ai fait de mon mieux pour représenter mon Seigneur, et je vous dis au Nom de Jésus-Christ: Il se tient juste ici maintenant. Et Il–Il accordera à chacun de vous le baptême du Saint-Esprit.

137      Maintenant, la chose que vous devez faire... C’est un Don. Cela ne relève pas de la foi. C’est un don. Cela ne vient pas... Vous direz: «Eh bien, je crois que j’ai Cela.» Ça ne marchera pas. Ce n’est pas ça. C’est un don, un don immérité. Dieu vous donne tout simplement cela, ce n’est pas parce que vous y croyez, c’est parce que Dieu vous le donne. Mais vous êtes venu en Lui demandant cela. Et Il... «Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.» Dieu vous donnera le Saint-Esprit.

            Je veux que vous ouvriez votre coeur et que vous disiez: «Père Bien-aimé, je suis un croyant. Je suis Ton enfant, et je–je veux maintenant que le Saint-Esprit entre dans mon coeur. Je dépose toute la mondanité sur l’autel. Je dépose tout sur l’autel.»

138      Maintenant, pendant que vous vous tenez ici, beaucoup d’entre vous sont en train de pleurer, les larmes coulent sur vos joues. C’est le Saint-Esprit. C’est Lui qui est sur vous maintenant même, Il désire remplir votre vie. Si l’assistance là derrière peut seulement voir cette scène qu’il y a ici, des jeunes filles, des jeunes hommes, des personnes âgées, les larmes coulent sur leurs joues. Le Saint-Esprit plane... Voici l’Ange de Dieu qui se tient juste... Et Il n’est pas–Il n’est pas à cinq pieds [152 cm] au-dessus de leurs têtes en ce moment même, l’Ange même que vous voyez sur la photo se tient juste ici au-dessus d’eux maintenant même (C’est juste), Il est tout simplement prêt à se déverser dans chaque croyant.

            Maintenant, c’est juste... Croyez tout simplement cela. Demandez-Lui et acceptez simplement cela. Dites: «Seigneur, je crois en Toi», et alors vous saurez quand Cela viendra. Vous sentirez l’Esprit de Dieu se déverser dans votre coeur. Alors, quand cela va se faire, levez les mains et remerciez-Le pour cela. Dites: «Merci, Seigneur Jésus. Je Te suis tellement reconnaissant de m’avoir donné le baptême du Saint-Esprit», et vous sentirez la puissance de Dieu inonder votre corps. A partir de ce moment-là vous serez une personne différente.

139      Maintenant, que chaque personne ici présente incline la tête, s’il vous plaît. Maintenant, vous les ministres qui vous tenez ici autour de ces gens, approchez-vous d’eux, imposez-leur les mains. La Bible dit de leur imposer les mains. Chacun de vous, maintenant posez vos mains sur les croyants. C’est ce que nous sommes censés faire. Posez vos mains–vos mains sur ceux qui cherchent le baptême du Saint-Esprit.

            [Espace vide sur la bande–N.D.E.] Le Saint-Esprit est en train d’entrer dans le coeur de cette femme. Maintenant, posez vos mains sur les croyants et maintenant demandez-leur de recevoir...

            Maintenant, vous là-bas soyez profondément sincères. Très bien. Prions maintenant, tout le monde. Priez tous. Faites votre propre prière.

140      Maintenant, Père, comme je prie, sachant qu’en cette heure même, des millions de prières à travers le monde parviennent à Tes oreilles. Tu les entends toutes. Il est impossible que Tu n’entendes pas chacune d’elles. Et maintenant, Seigneur, comme ces chers pauvres enfants s’approchent, je prie, demandant miséricorde pour eux. Ô Eternel Dieu, envoie Tes bénédictions, et que le Saint-Esprit qui est suspendu juste au-dessus de ces gens maintenant descende droit sur eux juste en ce moment.

            Que chaque coeur Le reçoive, et que la gloire et la puissance de Jésus-Christ ressuscité viennent sur eux maintenant même. Que de grands miracles et prodiges accompagnent leur vie, et qu’ils perdent leurs propres pensées et qu’ils se tournent vers Toi maintenant même, sans se soucier de ce que dit l’assistance, sans se soucier de ce que quelqu’un d’autre pense, mais qu’ils sachent ce que Toi, Tu as exigé.

141      «Vous recevrez la puissance après que le Saint-Esprit sera venu sur vous.» Et que la puissance du Saint-Esprit descende sur chacun d’eux juste en ce moment, alors que ces ministres leur imposent les mains. Et que le Saint-Esprit les accompagne avec des miracles et des prodiges. Que de grands exploits soient accomplis. Et que de ce petit rassemblement cet après-midi éclate une série de réunions du Saint-Esprit à l’ancienne mode. Accorde-le, Seigneur.

            Maintenant, Satan, tu as perdu ton autorité. Tu as perdu ta puissance. Et le Saint-Esprit est ici pour prendre le contrôle et pour bénir ces gens et les remplir de la bonté de Dieu. Je demande que le Saint-Esprit se fraie un chemin jusqu’à leur coeur, au Nom de Jésus-Christ.

            Maintenant, gardez vos mains levées. Continuez à louer Dieu. Continuez à Le louer et à Le glorifier, chacun de vous. Remerciez-Le tout simplement. Dites: «Merci, Seigneur, merci, Seigneur, pour le...»

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