23. Et aujourd’hui?
"... sachant avant tout que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, marchant selon leurs propres convoitises, et disant : Où est la promesse de son avènement ? Car, depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le commencement de la création" [2 Pierre 3:3 à 4].
Un ministère méprisé
[La plus grande déception de William Branham fut de voir les religieux et même ses amis l'abandonner. Le passage suivant lève un peu le voile sur cette tristesse de son cœur.]
"Quand un homme reste fidèle à la Parole, pas seulement lors d'une réunion, mais durant toutes les réunions, un moment vient où les hommes l'abandonnent. Ils ont agi ainsi avec le Seigneur Jésus. Il avait donné du pain à cinq mille personnes, mais finalement soixante-dix disciples proches l'ont abandonné, et Pierre seul a dit : "Seigneur à qui irions nous, tu as les Paroles de la Vie Eternelle ?".
Démas aussi a abandonné Paul [2 Timothée 1:15 et 4:9]... Tous avaient abandonné Paul. Démas était oint de l'Esprit, c'était un prédicateur, un homme instruit. Il n'a pas abandonné Paul pour aller dans les boîtes de nuit. Mais c'était à cause de l'amour du monde présent, le désir de popularité, le désir de se faire appeler "docteur". Démas s'est dit : "Je ne vais pas rester avec un type de ce genre. Je vais aller rejoindre les frères des dénominations, là où je serai reconnu." Quand Paul était en prison, Démas a pensé que Paul était "fini" . Les hommes ne comprennent pas les voies de Dieu.
Un vrai serviteur de Dieu ne domine pas le monde, il est dominé par Dieu. Mais les hommes cherchent à être honorés par les autres hommes, et alors Dieu est déshonoré. Les hommes veulent être grands, ils veulent une dénomination plus grande que Dieu. Mais tous, nous sommes petits. Seul le Seigneur est Grand.
Un jour, le frère Baxter m'a dit [à la date de cette prédication, le frère Baxter, de renommée internationale, avait déjà abandonné William Branham] : "Quand je verrai Démas de l'autre côté, je lui demanderai des comptes : Pourquoi as-tu abandonné le pauvre Paul quand tous les autres le laissaient tomber ?" Les hommes religieux ne connaissent pas quelle est la volonté de Dieu. Et tôt ou tard ils abandonnent le vrai serviteur de Dieu.
Tous avaient abandonné Elie, et préféré la moderne Jézabel. Les prêtres avaient excommunié Elie de leur organisation. Tous se sont moqués de son successeur Elisée. Tous ont abandonné Moïse. Mais tous ces hommes de Dieu ont été couronnés à la fin. Et j'espère que le Seigneur couronnera mon ministère en me laissant prendre le vêtement de la Parole pour en revêtir son Epouse..."
[Extraits de "Present Stage Of My Ministry" le 8 septembre 1962 à Jeffersonville, Indiana]
[Quelques semaines après ces paroles que William Branham recevait la révélation des Sceaux au milieu d'une nuée d'Anges, puis recevait l'Epée du Roi.]
La vision de Leo Mercier
Dans une vision, bien avant la révélation des Sept Ages de l'église, le frère Leo vit une grande montagne pyramidale suspendue dans les airs. William Branham prêchait là-haut, et Leo se mit à grimper pour voir de quoi il s'agissait. Il atteignit le sommet de ce pic, et William Branham se tenait plus loin comme sur une Lumière argentée. Leo attira son attention, et William Branham se tourna vers lui. Leo lui demanda : "Comment êtes-vous arrivé jusque là-haut ? Comment pourrais-je y arriver ?"
"Leo, aucun homme ne peut venir là. C'est Dieu qui peut amener un homme ici. Tu n'es pas censé monter ici. Toi, tu dois descendre témoigner aux gens d'en bas, de ce que tu as vu et que c'est la Vérité."
["Footprints" p. 245 d'après "The Seventy Weeks Of Daniel" le 6 août 1961 à Jeffersonville, Indiana ; "The Power of Transformation" le 31 octobre 1965, à Prescott, Arizona, §14-15]
Le dernier Signe au temps du soir
[Les extraits suivants de prédications de Wiliam Branham soulignent encore une fois la nature de ce ministère très particulier, dont le monde et les églises ont été témoins, et rappellent que l'humanité est à la veille d'événements majeurs.]
"... "La Parole de Dieu est efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du cœur" [Hébreux 4:12]. C'est pourquoi Jésus a pu révéler à la Samaritaine qu'elle avait eu plusieurs maris. Et alors elle s'est dit : "C'est le signe du Messie."
Et maintenant vous voyez le retour, l'apparition du Messie au milieu du peuple. C'est le Saint-Esprit préparant l'Eglise... Et la Lumière est en ce moment au-dessus de cette femme assise là-bas au fond. Elle a de l'hypertension. Elle vient de ressentir à l'instant une étrange sensation douce l'envelopper. L'hypertension vous a quittée... Elle a pris contact avec le Souverain Sacrificateur. Je ne connaissais pas cette femme, mais j'observais cette Lumière traverser l'auditoire et venir au-dessus d'elle... Et vous, vous souffrez d'arthrite, d'un problème à la vésicule, de complications diverses, de nervosité et de fatigue. Vous venez de West Point, et vous vous appelez Mme. Hardwick... Jésus vous guérit. Et la Lumière est au-dessus de vous... Cet homme assis là-bas souffre d'arthrite. Croyez de tout votre cœur, Dieu vous guérira... Cette femme au fond a des maux de tête. Mme Morton, croyez au Seigneur Jésus-Christ. Il vous a guérie de ces maux. Hier soir, j'ai parlé des gens qui souffraient de maux de tête, vous avez ressenti une curieuse impression et vous vous êtes demandée s'il s'agissait de vous. Et aujourd'hui il a voulu que vous soyez certaine qu'il s'agissait de vous. Cela vous quitte maintenant, votre foi vous a sauvée... Croyez-vous que je suis le prophète du Seigneur ?... Vous ne recevrez pas d'autre signe. C'EST AINSI DIT LE SEIGNEUR... Le réveil se termine, la porte se referme..."
["Jehovah-Jireh, Part 3" le 7 juillet 1962 à Grass Valley, Californie, § 197 à 217]
"C'est au temps du soir que le serviteur d'Abraham, un type du Saint-Esprit venu chercher l'Epouse, a trouvé Rebecca [Genèse 24:11]. Et en ce dernier jour, à la fin de la journée, alors que les Lumières du soir brillent, Le Saint-Esprit a trouvé l'Epouse... Et Rebecca a su quelque chose au dedans d'elle-même, et c'est ce qui l'a conduite vers Isaac. Et elle s'est voilé le visage. Elle ne voulait plus de ses propres opinions, elle ne pensait plus qu'à Isaac. Quand l'Eglise est frappée par la Puissance de Dieu, par le baptême du Saint-Esprit, loin des églises dénominationnelles, alors les prédestinés à la Vie Eternelle voient le Saint-Esprit et marchent en lui..."
["A Super Sign" le 8 juillet 1962 à Grass Valley, Californie, § 130, 140]
"Dieu est apparu à Abraham et à Sarah, et cet Ange leur a donné le dernier signe avant la destruction de Sodome, et avant le don du fils promis [Genèse 18]. Pour l'Eglise, le signe c'était ce Fils promis. Jésus, la Semence Royale d'Abraham, est venu sur terre et il a accompli le même signe. Mais il a été rejeté. Mais il n'a jamais accompli ce signe devant les Non-Juifs, car l'Eglise n'était pas encore née. Et maintenant elle est née depuis deux mille ans. Et cela s'est passé à la fin de l'attente d'Abraham...
Les lumières du soir s'éteignent, l'arbre arrive à maturité. Dieu a dit qu'il restaurerait l'arbre de Pentecôte, avec le même genre de Foi, avec tout ce qu'ils avaient au début, sans dénomination, par la seule puissance du Saint-Esprit, enseignant la Bible comme au commencement [Joël 1:1 à 4; 2:25, 26]. La promesse de la restauration de la Foi nous a été faite pour les derniers jours."
["Jehovah-Jireh, Part 2" le 6 juillet 1962 à Grass Valley, Californie, § 171 à 173, 216]
"Les fruits ne croissent pas au pied de l'arbre, mais au sommet, là où le soleil donne toute sa chaleur. Vers le soir, la Lumière paraîtra, et elle viendra sur le sommet de l'Arbre-Eglise, là où le fruit est en train de mûrir... Jésus, le premier Arbre, a été restitué après trois jours... faisant les mêmes signes et les mêmes miracles [au travers de la Première Eglise]. C'est le troisième jour que la véritable manifestation du Christ fut révélée, à la fin du troisième jour. Le premier jour, il n'y avait qu'un corps mort, puis au deuxième jour il y a eu Luther, Wesley, etc... Mais au commencement du troisième jour il y eut une rumeur répandant le bruit qu'il était "le Même hier, aujourd'hui et éternellement", la dispensation du Saint-Esprit. Et à la fin du troisième jour, il s'est fait reconnaître. Il est venu au milieu de ses disciples en leur disant : "C'estmoi !", montrant les signes de sa résurrection, à la fin du troisième jour... Et la Lumière du soir qui brille en Occident est la même que celle qui a brillé en Orient, lorsque la première Eglise a été créée, avant d'être tuée par le culte païen de Rome."
[D'après "Restoration Of The Bride Tree" le 22 avril 1962 à Jeffersonville, Indiana]
Encore une fois
[Au cours des années 60, William Branham insista à plusieurs reprises pour annoncer la venue d'évènements importants. L'épisode de "l'Epée du Roi", la "visitation des sept Anges", "révélation des Sceaux", l'expérience du "rocher de l'aigle", font partie de ces évènements majeurs caractéristiques du ministère de William Branham, mais il semble bien que d'autres évènements soient encore à venir, ainsi que paraissent le refléter les déclarations de William Branham sur le "troisième pull", sur la "vision de la tente", sur la "septième colombe".
William Branham, dans une prédication du 15 août 1965, rassembla les récits de divers songes et, au début de la réunion, il déclara : "Nous arrivons à la fin de quelque chose mes amis..." Voici les récits de ces songes qui paraissent non seulement répondre à des préoccupations individuelles, mais peut-être aussi, selon certains, annoncer un futur dramatique et glorieux.]
Le pasteur Orland Walker avait déjà eu l'occasion de saluer très rapidement William Branham lors des premières réunions en Oregon dans les années 55. A cette époque, le ministère de William Branham l'avait laissé perplexe : "Je n'y comprenais rien." Vers 1962, il rencontra un chrétien qui lui affirma que William Branham était prophète. Il lui répondit : "C'est possible, mais ce sont des choses qui m'échappent."
Puis un autre homme vint tenir une réunion dans sa propre ville. Et cet homme déclara à Orland Walker : "Je suis le prophète de Dieu pour cet âge."
"Vous êtes combien dans ce cas ? J'ai entendu dire qu'un certain William Branham en est un aussi."
"Je connais William Branham, mais sa doctrine est erronée, il ne croit pas à la doctrine pentecôtiste du parler en langues comme preuve du baptême du Saint-Esprit. Et de plus il y a de grands prophètes et des prophètes mineurs."
"On est prophète ou on ne l'est pas !"
"En tout cas, c'est moi le prophète pour cet âge."
"Alors que le Seigneur vous bénisse et vous conduise."
Un peu plus tard, Orland Walker reçut une lettre l'invitant à assister à des réunions de William Branham. Il jeta la lettre au panier : "Ils essaient de m'attirer dans cette affaire-là."
Le lendemain, il eut un songe. Dans ce songe, le fils d'Orland Walker plongeait dans un magasin sa main dans un sac de pommes, et elles se renversèrent toutes. Orland Walker s'avança pour les ramasser et les remettre dans le sac : c'étaient des pommes de couleur verte, et un morceau de chacune d'elles avait été mangé. Mais certaines des pommes s'échappèrent et roulèrent dans l'herbe jusque sous une chaîne cadenassée qui faisait barrière. Une grande autoroute passait là. Il vit alors que la chaîne était accrochée à un gros rocher à l'Est. Il s'éloigna pour aller la décrocher, et ainsi pouvoir aller chercher les pommes. Alors qu'il s'apprêtait à décrocher la chaîne, une voix fit trembler la terre sous ses pieds. C'était la voix de William Branham : "Je chevaucherai sur cette piste encore une fois !"
Orland Walker regarda vers le sommet du rocher, et, plus haut que les nuages, il y avait une montagne pyramidale qui s'étendait vers l'Est. Et là William Branham se tenait sur un grand cheval blanc qui piaffait, les rênes pendantes. William Branham était habillé comme un chef indien en guerre et avait les bras levés. Puis il tira sur les rênes et se dirigea droit vers l'Ouest, la crinière du cheval volant au vent. Et au pied du rocher se tenait tout un groupe de savants affairés à faire des mélanges dans des tubes.
William Branham arrêta le cheval, leva les bras et cria une seconde fois : "Je chevaucherai sur cette piste encore une fois." Et toute la terre trembla. Les savants se regardèrent, levèrent les yeux vers William Branham, puis haussèrent les épaules et retournèrent à leurs occupations.
Tandis que William Branham s'éloignait vers l'Ouest, l'homme qui s'était présenté précédemment à Orland Walker comme "prophète de cet âge", apparut sur un cheval de couleur mélangée blanche et noire. Il venait du Canada. Il monta par le chemin étroit déjà suivi par William Branham, et qui s'élevait au-dessus des nuages. Il essaya de bousculer le cheval de William Branham, mais le grand cheval blanc continuait d'avancer sans broncher. Soudain, William Branham se retourna et donna un ordre à cet homme en l'appelant par son nom : "Ote-toi d'ici ! Tu sais qu'aucun homme n'a le droit de marcher sur ce chemin à moins d'avoir été ordonné par Dieu dans ce but. Ote-toi d'ici !"
L'homme fit volte-face, et sur les flancs de son cheval blanc et noir apparut la signature déjà vue sur une lettre reçue précédemment. L'homme s'éloigna vers le Nord.
Puis William Branham fit demi-tour et redescendit vers l'Ouest à toute vitesse. Il leva à nouveau les mains, et cria pour la troisième fois : "Je chevaucherai sur ce chemin encore une fois." Toute la terre fut secouée et trembla, et Orland Walker eut l'impression d'avoir perdu toute vie. Il tomba au côté du rocher et se réveilla.
Sur le coup, William Branham ne put interpréter ce songe à Orland Walker, et le lendemain Junior Jackson vint lui raconter un autre rêve.
["And Knoweth It Not" le 15 août 1965 à Jeffersonville, Indiana, p. 29 à 34]
Le cheval blanc de Junior Jackson
Dans un songe de décembre 1964, Junior Jackson rêva qu'il se dirigeait en voiture avec sa femme vers une réunion où il n'était encore jamais allé auparavant. Junior Jackson, assis à la droite de sa femme qui conduisait, regarda par la vitre en direction de l'Est, et il vit dans le ciel une tache qui s'approchait à très grande vitesse en face de lui. C'était un homme à cheval. Jackson fit arrêter la voiture et sortit. Un grand cheval blanc de l'armée piaffait déjà sur le bord de la route.
Le cavalier avait le costume d'un "ranger", un éclaireur en chef, un homme ayant autorité à l'Ouest. Son chapeau était rabattu, mais, quand il s'est retourné, Jackson reconnut William Branham. Ce dernier, se retournant à demi, pointa le doigt vers Jackson : "Prépare-toi, tu auras un travail à faire." Puis il releva le bras, et pointa à nouveau le doigt : "Prépare-toi pour le travail que tu es appelé à accomplir." Il pointa le doigt une troisième fois : "Si tu crois ces paroles, un cheval puissant te sera donné pour te transporter dans l'appel qui t'a été adressé." Puis il toucha les rênes, et en quelques bonds il monta jusqu'au ciel et disparut vers l'Est en direction du soleil.
Puis Jackson remarqua au même endroit un autre cheval, de la même race mais plus petit. Junior en fit le tour, se demandant s'il lui avait été envoyé pour qu'il le chevauche. Il l'enfourcha, la selle et les étriers étaient parfaitement adaptés à sa taille. Il tira les rênes, et le cheval fit avec une grande aisance un tour dans le ciel, et Jackson se dit : "C'est illimité ce qu'il est possible de faire avec un tel cheval. Mais je dois revenir, ce n'est qu'un essai." Et il revint sur terre. Il descendit du cheval, et dit quelques mots à sa femme. Et le cheval disparut. Jackson raconta son rêve à William Branham le 1er août 1965.
William Branham lui dit alors : "Frère Jackson, quelque chose est sur le point de se passer, et quand cela arrivera, tu auras un travail à faire. Je ne sais pas quoi, mais je sais que le cheval blanc, c'est la puissance de la Parole." Puis, montrant sa Bible il ajouta : "Reste collé à la Bible."
["And Knoweth It Not" le 15 août 1965 à Jeffersonville, Indiana, p. 34 à 35 ; "The Contender", mensuel de l'assemblée de Junior Jackson, numéro de septembre 1977, p. 7]
Ce songe fut encore suivi par celui de Leo Mercier.
Ce dernier rêva qu'il n'arrivait pas à accoupler un étalon blanc à une jument noire. William Branham s'approcha alors, appela Leo Mercier avec autorité, et lui expliqua ce qu'il fallait faire. Il n'avait jamais entendu un ordre prononcé avec une telle autorité.
["And Knoweth It Not" le 15 août 1965 à Jeffersonville, Indiana, p. 35 à 36]
C'est vers la même époque, que Roy Roberson vit dans un songe William Branham assis semble-t-il en Palestine à une Table de "Sainte-Cène". [Ce songe a déjà été relaté au chapitre 20 : en effet William Branham avait rattaché ce songe à la série de rêves annonçant la "révélation des Sceaux", ce qui fut accompli en mars 1963, mais, en 1965, ce même songe est repris par William Branham et rattaché, sans explication, au songe d'Orland Walker].
Dans ce songe, William Branham parlait sans assurance avec ses amis assis autour de la table. Puis une nuée blanche entra et l'emporta en direction de l'Ouest. Roy Roberson s'en alla en criant et pleurant, parcourant en vain les rues à la recherche de William Branham : "Oh, frère Branham, ne nous quittez pas !"
Puis Roy Roberson revint à la Table, et il vit William Branham assis là, à la place d'honneur, dans un vêtement blanc comme neige, et parlant avec autorité. Et tout le monde comprenait parfaitement ce qu'il disait sans avoir à se livrer à des spéculations.
["And Knoweth It Not" le 15 août 1965 à Jeffersonville, Indiana, p. 36]
William Branham commenta ainsi rapidement ces songes successifs : "Frères et sœurs, vous qui pensez avoir compris ce que cela signifie, veillez seulement ! Demeurez près du Christ. Laissez-moi vous prévenir en tant que ministre de l'Evangile, ne commettez pas des folies ! N'imaginez rien ! Demeurez là jusqu'à ce que l'intérieur de l'homme intérieur soit ancré dans la Parole, certain d'être en Christ, car c'est la seule chose qui marchera... Soyez prêts. Souvenez-vous : DANS LE NOM DU SEIGNEUR, quelque chose va se passer."
["And Knoweth It Not" le 15 août 1965 à Jeffersonville, Indiana, p. 36]
"J'attends le moment, si le Seigneur me laisse vivre assez longtemps, de passer plusieurs semaines à parler sur les fléaux [Apocalypse 15] qui tomberont alors,... et de ces Tonnerres, comment tout cela va ensemble, et alors vous comprendrez la signification des rêves de cet homme et de ces gens. Cela se produira... Evidemment, vous savez tous que je sais ce que cela signifie. Mais attendons le moment où... ce sera plus à propos...
Et une dame qui n'est pas de cette église est venue ce matin avec un dessin de ce qu'elle avait vu en rêve dans le ciel, un dessin semblable à la photographie de l'Ange du Seigneur qui avait été prise lors de l'ouverture des Sceaux [Allusion au Nuage Mystérieux, voir chapitre 20]. Et elle avait reçu cela dans un rêve. Et une Voix lui a dit : "Regarde au travers de cela". Et elle a vu quelqu'un habillé de blanc qui s'avançait derrière cela. C'était moi-même, et derrière moi marchaient des gens de divers endroits avec leur bannières déployées : Georgie, Alabama, etc. Ils se dirigeaient vers la Tête du Christ qui avait été révélée dans la vision. Oh, Alléluia ! Nous sommes dans les dernières heures de la journée."
["Christ Is Revealed In His Own Word" § 149,160, le 22 août 1965 à Jeffersonville, Indiana]
Après l'expérience du "rocher de l'aigle" [Voir récit au chapitre 21, "La Colombe et l'Aigle"] en septembre 1965, il ajouta :
"Je suis un homme âgé, j'ai souffert toute ma vie, pourquoi me guérirait-il maintenant ? Je crois que je vais encore "parcourir cette piste", j'ai un Message à apporter !"
["On The Wings Of A Snow-White Dove" le 28 novembre 1965 à Shreveport, Louisiane]
"Je me suis dit : y aura-t-il un autre réveil, en verrai-je encore un à mon âge ? Souvenez-vous : un cavalier sur un cheval blanc viendra de l'Ouest. Nous parcourrons cette piste à nouveau. C'est vrai... C'est une promesse."
["God's Only Provided Place Of Worship" le 28 novembre 1965 à Shreveport, Louisiane]
[Deux semaines plus tard environ, William Branham était victime d'un accident d'automobile mortel]
Quelque chose va se passer (novembre 1965)
[Le songe suivant semble confirmer, sans plus de détail, une future Visitation du Seigneur au milieu de son peuple.]
Junior Jackson rêva qu'il se rendait à une campagne tenue par William Branham à Shreveport, Louisiane [il n'était jamais allé dans cette ville auparavant]. A la fin de la dernière réunion, alors qu'il priait pour les malades, William Branham déclara avec une voix qui claqua comme un tonnerre : "Quelque chose va se passer." Et les gens se mirent à crier. Et tandis que le bruit de ces paroles s'atténuait, une Nuée de Feu, la Gloire de Dieu, traversa le treillis des fenêtres et s'arrêta au-dessus de l'auditoire. Cette Lumière était accompagnée d'un sourd grondement. Et William Branham déclara : "C'est Jéhovah-Dieu." Junior Jackson se souvint alors du peuple sorti d'Egypte et rassemblé devant la montagne du Sinaï et demandant à Moïse : "Parle-nous toi-même, et nous écouterons ; mais que Dieu ne nous parle point, de peur que nous ne mourrions" [Exode 20:19]. Les gens était étendus sur le sol, criant : "Seigneur, je t'aime ! Je t'aime !" Puis Junior Jackson fut réveillé par sa femme.
En rapportant ce songe de Junior Jackson, William Branham déclara : "Je ne sais pas ce que cela signifie, mais je sais que Junior Jackson reçoit d'authentiques songes spirituels."
["I Have Heard But Now I See", § 2 à 5, 30, le 27 novembre 1965 à Shreveport, Louisiane]
Le serpent blessé (1961)
En 1961, William Branham envisagea sérieusement de quitter le ministère à cause d'un bruit que certaines personnes faisaient courir, disant qu'il était Jésus-Christ lui-même ! Il préférait rencontrer Dieu avec l'étiquette de traître plutôt qu'avec l'étiquette d'antichrist. Un jour, deux ou trois personnes vinrent lui demander s'il n'était pas le Messie. Il leur répondit : "Frères, de même que j'ai essayé d'être un véritable serviteur du Christ, je ne vous laisserai jamais dire une telle chose ... et ceux qui diront une telle chose seront responsables des âmes qu'ils auront ainsi égarées."
Mais malgré cela cette rumeur ne s'arrêta pas. Un jour, un ami tira même de sa poche un petit billet disant que William Branham était le Seigneur, et qu'il fallait se faire baptiser dans le nom de William Branham. Et il recevait de nombreux coups de téléphone à ce sujet.
"Frères, il s'agit là d'un mensonge horrible, honteux, impie, l'égout du diable... Je suis votre frère !"
En 1960, lorsque cette rumeur était née, William Branham avait cherché le Seigneur, qui lui avait rappelé le cas de Jean Baptiste : les gens étaient restés si longtemps sans prophète qu'ils se demandaient si Jean n'était pas le Messie [Luc 3:15]. Mais cela ne suffisait plus pour apaiser William Branham. Il reçut alors la vision suivante en 1961 :
"Il y a quelques jours, pendant la nuit, le Seigneur est venu me rassurer. Pendant qu'il me parlait, j'ai vu un joli petit serpent jaune et noir, un bébé, qui m'a mordu la jambe. Mais mon sang était si riche que cela n'a eu aucun effet sur moi. J'ai regardé où il m'avait mordu, puis je me suis retourné avec mon fusil et je l'ai touché en plein milieu.
Je m'apprêtai à lui faire sauter la tête, mais un frère m'a dit : "Ne fais pas cela. Ramasse simplement le bâton qui est près de toi." Et le serpent en a profité pour se glisser dans une toute petite flaque d'eau. Et je me suis dit : "Il ne peut plus faire beaucoup de mal maintenant, les frères comprennent ce qui pourrait se passer, il est blessé mortellement, il va mourir".
... Il s'agit là d'un esprit qui s'attaque aux gens, et j'espère que ma déclaration lui donnera un coup mortel, afin que je puisse reprendre mon ministère,... car je ne puis supporter cela."
["Revelation, Chapter Five, Part 1", § 21à 44, le 11 juin 1961 à Jeffersonville, Indiana]
[Effectivement, si cet esprit est aujourd'hui encore à l'œuvre en certains endroits où le "baptême au nom de William Branham" est même pratiqué, il a perdu la plus grande partie de sa force. Ses ennemis n'hésitent cependant pas à montrer encore du doigt ces attitudes aberrantes, dans le seul but de flétrir le ministère de William Branham.]
L'accident du 18 décembre 1965
Dans le songe du rocher décapité de Junior Jackson [Voir chapitre 19], ce dernier avait une première fois crié : "Il ne sera pas toujours ici" [prophétie sur le départ de William Branham de Jeffersonville pour Tucson ?], et il avait une seconde fois crié : "Il ne sera pas toujours avec nous" [prophétie sur la mort de William Branham ?].
En avril 1965, William Branham déclara qu'il avait vu sa fin arriver à l'âge de 56 ans
["The Easter Seal", p. 198, le 10 avril 1965 à Phœnix, Arizona]. Rappelons qu'il était né en juin 1909.
Le 12 décembre 1965, William Branham prononça sa dernière prédication : "Communion" . Après cette prédication, en buvant la coupe, William Branham cita Jésus : "Je ne boirai plus du fruit de la vigne jusqu'au jour où j'en boirai du nouveau avec vous dans le Royaume de mon père" [Matthieu 26:29].
Le samedi 18 décembre 1965, William Branham quitta Tucson à 6 heures du matin pour aller passer les vacances de Noël à Jeffersonville où il devait prêcher le 26. Dans la vieille Ford-modèle 1964 conduite par William Branham, se trouvaient sa femme et ses deux enfants [Sara et Joseph]. Billy Paul conduisait une Chevrolet où avaient pris place safemme Loyce, et ses deux jeunes garçons [Paul et David]. Ils traversèrent le Nouveau-Mexique et atteignirent vers 18 heures Clovis. Etrangement, devant le restaurant, William Branham préféra s'éloigner, et il ne revint qu'un peu plus tard prendre un souper léger. Puis il ordonna à son fils Joseph de monter dans la voiture de Billy Paul.
Au Texas, Billy Paul précédait la voiture de son père. Ils avaient convenu de passer la nuit à Amarillo, Texas. Vers 19 heures, Billy Paul croisa une Chevrolet qui n'avait que le phare droit allumé. Puis il y eut un fracas. Cette Chevrolet était conduite par un jeune homme de 17 ans, accompagné de trois compagnons, et ils avaient bu. Le véhicule avait heurté de face la voiture conduite par William Branham.
La tête de William Branham avait traversé le pare-brise et reposait sur le capot. Son bras gauche et son coude étaient coincés dans la portière. Sa jambe gauche était enroulée autour de l'axe du volant. Son épouse était sous le tableau de bord à droite. Billy se précipita vers son père : "Papa, dis une parole !" William Branham lui répondit : "Je ne peux pas", puis détourna la tête. Le pouls de Meda semblait arrêté.
A cet instant Joseph hurla, et William Branham remua un peu la tête : "Qu'est-ce quec'était que cela ?" [Référence semble-t-il à la vision de la constellation des Anges : dans cette vision Joseph était présent et William Branham s'était demandé si le coup de tonnerre qui avait accompagné la vision annonçait sa mort. Voir chapitre 19].
Billy Paul informa son père que Meda était morte. William Branham demanda : "Mets sa main dans la mienne", puis il pria : "Oh Dieu, ne laisse pas mourir maman, laisse-la avec nous." Il fallut plus de 45 minutes pour dégager William Branham de la ferraille. Meda et Sara furent transportées à l'hôpital de Friona au Texas où elles recouvrèrent peu à peu la santé. Dans l'autre véhicule, le conducteur et le passager à l'avant avaient été tués, et les deux autres à l'arrière étaient grièvement blessés.
William Branham fut transporté à l'hôpital d'Amarillo, Texas. Le lendemain matin, après avoir pris d'urgence place dans un avion, Pearry Green, pasteur à Tucson, arriva au chevet de William Branham, et là il se mit à chanter le cantique bien connu : "Sur les ailes d'une colombe blanche comme la neige". William Branham tourna la tête et sourit. Pearry Green l'informa qu'il venait de voir par le hublot de l'avion la lune toute noire, à l'exception d'une petite larme rouge sang dans la partie inférieure. William Branham essaya alors de s'asseoir et de crier quelque chose, mais il était sous trachéotomie, et le son était incompréhensible [Selon les Ecritures, la lune perdant sa clarté et se changeant en sang constitue un signe de jugement sur le peuple : Esaïe 13:10, Ezéchiel 32:7, Matthieu 24:29, Joël 2:31 repris en Actes 2:20, etc.]. Pearry Green croit savoir que, lors d'une prédication à Edmonton au Canada, William Branham aurait indiqué que lors de sa mort, il y aurait un signe de la lune devenant couleur sang.
Le vendredi soir 24 décembre 1965, à 5 h 49, William Branham rendait l'esprit.
Quand William Branham avait été introduit à l'hôpital, le docteur Hines, radiologue, avait déclaré que les fractures du coude et de la hanche étaient irréparables. Mais trois ou quatre jours plus tard, il avait déclaré, qu'il ne comprenait pas ce qui s'était passé, mais que les os s'étaient ressoudés : "Pour ce qui est des os, il est dix mille fois en meilleur étatque le jour de son admission à l'hôpital." Lorsque, selon la coutume américaine, William Branham fut embaumé, le directeur de l'entreprise de pompes funèbres déclara : "Ily a quelque chose d'étonnant. Le système circulatoire de cet homme est excellent !".
Certains de ses amis s'attendaient certes au fond de leur cœur à le voir ressusciter. Mais cette marque d'affection, d'admiration,... mais aussi d'émouvante foi, fit ricaner plusieurs observateurs et fut déformée sans scrupule par la presse à sensation.
Beaucoup d'amis de William Branham furent choqués en apprenant sa mort : ils croyaient qu'il était au-dessus de ce genre de tragédie. Il est à noter que le grand prophète Elisée lui-même est mort de maladie [2 Rois 13:14], or le prophète annoncé pour le dernier temps doit être oint de l'Esprit d'Elie et d'Elisée ! Les actes de la souveraineté de Dieu nous sont souvent incompréhensibles.
Le service funèbre eut lieu le 29 décembre. Mais l'inhumation n'eut pas lieu immédiatement : Billy Paul attendait les indications de Meda quant au choix du lieu : Jeffersonville ou Tucson. Le cercueil fut donc scellé et placé en attente. Mais certains firent courir le bruit mensonger que les "disciples de William Branham, dans l'attente de sa résurrection, dépensaient des milliers de dollars pour le maintenir dans une salle de congélation."
L'inhumation eut lieu le 11 avril 1966 à Jeffersonville.
[D'après "The Acts Of The Prophet" de Pearry Green, chapitres 16 et 17]
Vision du Trône
William Branham avait évoqué avec son épouse Meda ce qui se passerait au ciel quand elle rencontrerait Hope, la première épouse de William Branham. Environ un mois après cet entretien, il rêva qu'il se trouvait au moment de la remise des couronnes à l'Epouse [Ce moment glorieux annoncé par les Ecritures ne doit pas être confondu avec le jugement des incrédules]. Un grand Trône dominait la scène, et un Ange tenait le Livre de Vie. Des gradins circulaires d'ivoire blanc permettaient à la multitude présente de voir tout ce qui se passait. William Branham se tenait tranquille, observant les frères et les sœurs monter vers le Christ à l'appel de leur nom inscrit dans le Livre de Vie. Et il entendit ainsi le Seigneur dire à deux d'entre eux : "C'est bien, bon et fidèle serviteur... Entre dans la joie de ton maître" [cf. Matthieu 25:21,23]. Puis ils allèrent vers un monde nouveau magnifique, où ils se retrouvèrent remplis de joie. Et William Branham en voyant cela bondit de joie et s'écria : "Que c'est merveilleux ! Gloire à Dieu ! Alléluia !" Et il vit ainsi monter des personnes qu'il avait connues sur terre.
Puis un ange l'appela à son tour : "William Branham !"
Il ne s'y attendait pas, et il fut effrayé : "Il va falloir que je monte moi aussi ?" Mais, au milieu de la foule, des mains amicales lui touchaient l'épaule : "Dieu vous bénisse frère Branham !" Il grimpa la première marche, les yeux fixés sur le Seigneur. Et alors ses deux épouses terrestres, Meda et Hope, l'encadrèrent et lui prirent le bras, dans un amour parfait. Et ensemble ils se dirigèrent vers le Trône.
["The Sixth Seal" le 23 mars 1963 à Jeffersonville, Indiana]
L'année 1977
A plusieurs reprises, William Branham défia publiquement ses contradicteurs de mentionner une de ses prophéties qui se serait révélée erronée. Si tel avait été le cas une seule fois, il s'engageait à quitter son ministère. La Bible dit en effet : "Le prophète qui aura l'audace de dire EN MON NOM une parole que je ne lui aurai point commandé de dire, ou qui parlera au nom d'autres dieux, ce prophète-là sera puni de mort. Peut-être diras-tu en ton cœur : Comment reconnaîtrons-nous la parole que l'Eternel n'aura point dite ? Quand ce que dira le prophète n'aura pas lieu et n'arrivera pas, ce sera une parole que l'Eternel n'aura point dite. C'est par audace que le prophète l'aura dite: n'aie pas peur de lui" [Deutéronome 18:20 à 22].
Après la mort de William Branham, le bruit courut qu'il avait prophétisé au Nom du Seigneur que le retour de Jésus-Christ ou que l'Enlèvement auraient lieu au plus tard en 1977. Ce bruit, sous diverses formes, fut repris par certains de ses amis qui créèrent ainsi agitation et exaltation autour d'eux. Mais les ennemis s'emparèrent aussi de ces bruits, en particulier après 1977, pour qualifier William Branham de faux prophète, ce qui est une accusation particulièrement grave.
Or, après examen de plusieurs centaines de prédications de William Branham, nous déclarons :
- que William Branham à plusieurs reprises affirma, conformément aux Ecritures, que personne ne pouvait connaître la date de la venue de Jésus-Christ.
- qu'à plusieurs reprises il fit référence à sa vision des sept tableaux prophétiques reçue en 1933 [voir chapitre 2], qui se terminait pas le spectacle du territoire en ruine des Etats-Unis. Et il est vrai qu'il parla souvent de l'année 1977 en ces occasions. Mais il a toujours affirmé que ces déclarations relatives à l'année 1977 n'étaient pas données sous le sceau du AINSI DIT LE SEIGNEUR. N'ayant pas reçu une formation théologique en séminaire ou à l'université, il essaya de faire comprendre cela en disant qu'il "prédisait", mais ne "prophétisait" pas :
"Je prédis cela avant la totale annihilation, je ne dis pas que le Seigneur m'a dit cela, mais je crois... que quelque chose va se passer d'ici à 1977"
["Teaching On Moses" , le 13 mai 1956 à Jeffersonville, Indiana]
"Je prédis, mais non sous l'onction, je prédis que ces choses se produiront d'ici 1977."
["Conference With God" le 25 novembre 1960, à Shreveport, Louisiane]
"Je ne sais pas quand l'Age de Laodicée se terminera, mais je prédis que ce sera d'ici 1977. Je prédis, ce n'est pas le Seigneur qui me l'a dit, je le prédis d'après une vision [celle des sept tableaux] qu'il m'a donnée il y a quelques années, et cinq choses sur sept se sont déjà produites."
["The Ephesian Church Age" , le 5 décembre 1960 à Jeffersonville, Indiana]
"J'ai dit : Je prédis, étant donné la rapidité avec laquelle les choses évoluent, que ce sera entre 1933 et 1977."
["The Thyatirean Church Age" , le 8 décembre 1960 à Jeffersonville, Indiana]
"Je prédis, notez bien que je ne dis pas que ce sera ainsi, je prédis que cela se terminera vers 1977, que l'église sera tombée dans l'apostasie complète et sera rejetée de la bouche de Dieu. Et la Seconde Venue du Christ, ou l'Enlèvement peut advenir n'importe quand. Et je peux me tromper d'un an, de vingt ans, de cent ans... Je prédis seulement cela d'après une vision qu'il m'a montrée, et d'après la façon dont les choses évoluent... Je peux me tromper, je prédis."
["The Laodicean Church Age" le 11 décembre 1960 à Jeffersonville, Indiana]
"L'année 1977 sera la soixante-dixième année-jubilé... Dieu se sera occupé aussi longtemps des Juifs que des Non-Juifs... Ce [la réalisation du septième tableau prophétique ? 1977 ?] sera le jubilé de l'élévation de l'Epouse et le retour du Christ aux Juifs... Nous ne savons pas quand cela se produira. J'ai eu cette vision en 1933... et j'ai prédit qu'une grande tragédie se produirait aux Etats-Unis avant ou vers 1977... J'ai prédit que tout cela se produirait entre 1933 et 1977."
["The Seventy Weeks Of Daniel" le 6 août 1961 à Jeffersonville, Indiana]
Mais, en décembre 1965, un ami sincère de William Branham, chrétien de l'assemblée de Jeffersonville, édita un "Exposé des sept Ages de l'Eglise" , préfacé par William Branham lui-même. Dans cet ouvrage remarquable, l'auteur essaya de résumer, en les ordonnant, les propos tenus par William Branham au cours de plusieurs prédications antérieures et en particulier il présenta ainsi les propos de William Branham relatifs à l'année 1977 : "En m'appuyant sur les sept visions, et sur les changements rapides qui balaient le monde depuis cinquante ans, je prédis, je ne prophétise pas, que ces visions seront toutes accomplies avant 1977 [Cela résume bien en effet les propos de William Branham]. Et bien que l'on puisse affirmer qu'il s'agit là d'une déclaration irresponsable puisque Jésus a dit que nul ne connaissait le jour ou l'heure, je continue de maintenir cette prédiction après trente années, car Jésus n'a pas dit qu'aucun homme ne connaîtrait l'année, le mois ou la semaine de sa venue [C'est là une déclaration, classique sous la plume de ceux qui pensent pouvoir découvrir la date de ces évènements futurs, que nous n'avons relevée dans aucune des prédications étudiées de William Branham]. Je répète donc et crois sincèrement et maintiens en tant qu'étudiant indépendant de la Parole, et en accord avec l'inspiration Divine, que 1977 doit marquer la fin des systèmes du monde et déboucher sur le millénium [Nous n'avons également trouvé nulle trace de cette dernière phrase dans les prédications de William Branham]."
["An Exposition Of The Seven Church Ages" , Chapter 9, p. 322]
Des défenseurs zélés de William Branham se sont néanmoins emparés de ce passage... avant 1977, et ses ennemis ont fait de même... après 1977 ! Il est facile d'imaginer les conséquences. De nombreux pamphlets imprimés et sites Internet "anti-Branham" se sont nourris et se nourrissent encore des déclarations maladroites publiées après la mort de William Branham et avant 1977. Peut-on juger la pensée de l'Eglise primitive à partir des écrits et des comportements déviants ultérieurs ?
Par ailleurs, l'Ecriture dit que l'homme est toujours faillible. Le prophète Nathan, alors qu'il n'était pas sous onction, donna au roi David un conseil déplacé [2 Samuel 7:3]. C'était pourtant un authentique prophète, et quand l'onction reposait sur lui, il devenait une véritable Voix de Dieu [2 Samuel 12:1].
Nous croyons que les éléments précédents sont suffisants pour remettre les choses à leur juste place.
Suivre les empreintes ensanglantées du Christ
L'un des diacres de William Branham, Tony Zabel, lui raconta un songe qu'il venait d'avoir. Dans ce songe, Tony Zabel essayait de trouver son chemin vers le Ciel et il vit venir un homme revêtu d'une robe noire et lisant un livre : c'était un pasteur. Il demanda à cet homme le chemin des Cieux. L'homme lui répondit : "Demandez à l'homme qui me précède."
Plus loin, il rencontra un autre homme habillé de noir chantant des cantiques, c'était un autre pasteur. (Ces deux pasteurs étaient des amis personnels de William Branham). Tony Zabel lui demanda : "Quel est le chemin pour atteindre le sommet de cette montagne là ?"
"Voye-vous ce petit bonhomme au sommet, avec un bleu de travail et un chapeau de cow-boy ?" C'était William Branham. Tony Zabel le rejoignit, et ils atteignirent ensemble le sommet, William Branham prenant Tony Zabel par le bras.
A partir du sommet il y avait un désert à traverser. William Branham dit : "Tony, il faut que je te quitte ici, et il faut que tu fasses une partie du chemin par tes propres moyens."
"Frère Branham, qu'est-ce que je dois faire à partir d'ici ?"
"Viens ici Tony, et baisse les yeux. Vois-tu ces traces de pas ensanglantées ? Ce sont les traces que j'ai toujours suivies. Appuie-toi là-dessus."
William Branham commente ainsi : "C'est la seule chose que je puisse indiquer à un homme : non pas un credo ou une sensation quelconque, mais ces traces de pas ensanglantées qui conduisent à la Bible, le Sang de Jésus-Christ."
["Footprints" p. 1 d'après "Present Stage Of My Ministry" § 80 à 84, le 8 septembre 1962 à Jeffersonville, Indiana]
La Lumière détache un Rocher de la montagne
"Mon fils Billy Paul ne rêve pas souvent. L'autre nuit, il a rêvé qu'il était dans une église, et je n'étais pas encore arrivé. Quand je suis entré, des flammes sortaient de mes yeux. Et j'ai dit : "C'estle moment ; c'est terminé !" Et tout le monde s'est mis à crier : "Je ne peux pas, mon enfant..."
Et ma femme a dit : "Je n'arrive même pas à obtenir de Sarah qu'elle prie pour la bénédiction sur le repas" et tout cela. Billy a dit : "Il faut que j'aille chercher Loyce et le bébé."
J'ai répondu : "Loyce ne peut pas venir maintenant. Le bébé est trop jeune pour savoir. Billy, c'est l'heure, il faut y aller. Il est minuit, avant le lever du jour Jésus sera ici. Si ce n'est pas le cas, je suis un faux témoin du Christ."
Et quelqu'un s'est levé : "Personne ne connaît la minute ou l'heure."
"Je n'ai jamais dit la minute ou l'heure, j'ai dit entre maintenant et le lever du jour. Allons-y Billy. C'est le moment." Et nous sommes partis en voiture. Nous avons gravi la montagne, et alors on aurait dit que le jour venait, et les cieux étaient sombres au-dessus de la terre. Je me suis garé le long de la route, j'ai levé les bras, les flammes sortant toujours de mes yeux : "Seigneur, j'ai fait cela à ton commandement. J'ai fait cela uniquement parce que tu m'as dit d'agir ainsi. J'ai fait ces choses selon ce que tu m'avais dit." Et je suis allé vers une grande montagne de granit, et une Lumière, sans le secours d'aucune main, en a détaché un rocher pesant des centaines de tonnes qui s'est mis en branle. J'ai dit : "Tournez la tête ; ne regardez pas. Ce sera terminé dans un instant." Et un grand souffle saint a tout balayé tandis que ce Rocher allait vers l'église.
Un jour cela va arriver ainsi. Je lui ai dit : "Tu as déjà eu le temps, Dieu t'a constamment averti. Même pour mon propre fils, c'est l'heure. Je ne peux dire que ce qu'il me dit de dire..." Daniel a vu ce Rocher détaché de la montagne [Daniel 2:31 à 35]."
["Footprints" p. 479 d'après "A Man That Can Turn On The Light" § 138 à 142 le 29 décembre 1963 à Jeffersonville, Indiana]
La prière doit être encore plus sincère
Un jour William Branham envisageait de jeûner. Vers trois heures du matin, il se leva et eut une vision. Il marchait comme sur une carte de la Palestine, et se dirigeait vers le Jourdain. Il avait déjà parcouru les deux tiers du chemin depuis son point de départ. Il entendait des chants. Regardant de l'autre côté de la rive, il dit : "Oh, gloire à Dieu, toutes les promesses reposent de l'autre côté, dans la Terre Promise."
William Branham revint alors à lui, se demandant s'il n'avait pas rêvé. Puis à nouveau il fut pris dans une vision. Il se sentit élevé sur une route étroite, en compagnie d'un frère inconnu. Il semblait que les gens de cette région étaient effrayés, et il se demandait pourquoi. Et une voix dit alors : "Il y a un grand danger en ces temps-ci. Cette énorme chose hideuse, quand elle vous frappe, c'est la mort."
Il vit alors un énorme serpent monstrueux glisser au travers des herbes, et atteindre la route. William Branham qui était conscient d'être dans une vision, reconnut la pire espèce de serpent venimeux, dont la morsure entraîne la mort en quelques instants. Il observa le serpent qui le regardait avec colère, la langue sifflante. Puis le serpent s'avança rapidement mais peu à peu ralentit et, au moment de s'élancer pour mordre, il se mit à trembler, quelque chose semblait le retenir. Il essaya d'attaquer par d'autres côtés, mais il ne pouvait pas mordre William Branham.
Alors le serpent se retourna vers l'autre frère. Ce dernier se mit à sauter pour éviter le serpent qui l'attaquait. William Branham se dit que si le serpent l'atteignait, ce serait la mort, et qu'il n'était pas étonnant que les gens aient peur. Il leva les bras et pria : "O Dieu, aie pitié de mon frère ! Si le serpent le frappe, il mourra."
Après qu'il eut prononcé cette prière, le serpent se retourna alors vers lui. Et une Voix venue d'en haut dit : "Il t'a été donné le pouvoir de le lier, lui le pire, ou n'importe quel autre."
"Mon Dieu, que dois-je faire ?"
Il y a une chose que tu dois faire. Tu dois être encore plus sincère.
"Mon Dieu, pardonne mon manque de sincérité, et que je sois sincère."
Et alors que William Branham levait à nouveau les bras, quelque chose l'enveloppa et s'empara de tout son corps. Il regarda le serpent qui était encore une fois impuissant contre lui.
"Au Nom du Seigneur Jésus-Christ, je te lie."
Une fumée bleuâtre sortit du serpent, il s'enroula en forme de signe "&", et sa propre queue le frappa à mort à la tête. Et le frère fut ainsi libéré. William Branham écrasa le serpent et se saisit de ce corps solidifié comme s'il y avait eu une poignée : "Qu'il était rapide ! Cette fumée bleue, c'était sa vie. Et ce qui reste s'est transformé en verre."
Et la Voix dit à nouveau : "Pour faire ceci, tu dois être plus sincère que tu ne l'es."
Et la vision quitta William Branham. Il alla s'enfermer dans une petite pièce pour demander à Dieu son aide, et ce qu'il devait faire. Il ouvrit sa Bible, et tomba sur le passage suivant: Célébrons la fête, non avec du vieux levain, ni avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec des pains sans levain de sincérité et de vérité [1 Corinthiens 5: 8, Darby].
Wiliam Branham déclara : "Le pain de la sincérité et de la vérité, c'est la Parole. J'ai compris ce qu'il voulait dire."
["Footprints" p. 366 à 369 d'après "Paradox Of God", le 24 décembre 1961 à Jeffersonville, Indiana]
Le témoignage de Tommy L. Osborn
[Voici des extraits de l'allocution de l'évangéliste Tommy Osborn donnée lors d'une cérémonie-souvenir le 26 janvier 1966 à Phœnix, Arizona.]
... Le premier soir où j'ai entendu et vu frère Branham prêcher, je n'ai pas entendu de Voix, je ne savais pas que cela avait été dit de lui, et je ne savais pas que la Voix venant du ciel avait dit ces paroles. Je ne savais rien de cela. Je ne me tenais pas avec les prédicateurs qui croyaient en lui. Mais, semblable à une Voix, j'ai entendu. J'ai su. Cela est venu à moi ! "Comme Jean-Baptiste jut envoyé comme précurseur de sa première venue, William Branham est envoyé comme précurseur de sa deuxième venue."
J'étais un jeune prédicateur inexpérimenté. Je n'étais pas un théologien. Je ne connaissais pas les Ecritures. Pourquoi ai-je connu cela, je ne sais pas. J'ai dit : "Merci Seigneur, il a croisé mon sentier. Merci Seigneur, j'ai appris. Merci Seigneur, j'ai saisi." Cela n'a pas pris dix soirs, seulement un soir.
Cette génération cherche un signe, un autre signe, un autre, et encore un autre ! Un, c'est assez ! Un, c'est suffisant ! Dieu a voulu, pour être sûr que nous ne manquerions point de connaître l'immuabilité de son Alliance, recommencer en ce vingtième siècle, en cette génération destinée à le faire revenir. Cette génération doit savoir. Cette génération doit être inexcusable, car c'est à cette génération que cette œuvre a été donnée. Alors il a envoyé un vase humain particulier, entouré de signes surnaturels pour attirer l'attention et pousser cette génération perverse à regarder, réfléchir, chercher et penser.
Ainsi, ce halo de Lumière qui est apparu à sa naissance, l'Etoile, l'Ange, le discernement, les dons, toutes ces choses furent données dans ce but. Pourquoi ? Pour nous montrer Dieu à nouveau ! Pour répéter ce qu'il nous avait montré en Jésus-Christ, quand il est venu dans la chair, et pour nous le rappeler une dernière fois. Comme Jésus, frère Branham a redémontré la chose même qui fit croire aux hommes que le vrai Messie était venu.
Il était voyant ; il voyait, il vivait dans les deux mondes, le visible et l'invisible en même temps, et transcendait les deux pratiquement sans cesse. Jésus a dit : "Mon Père agit jusqu'à présent, moi aussi j'agis... Le Fils ne peut rien jaire de lui-même, il ne jait que ce qu'il voit jaire au Père" [Jean 5:17,19]. Et voici qu'en ce vingtième siècle frère Branham vient et agit exactement de la même manière.
De partout les foules toujours venaient. Pourquoi ? Parce que c'était une génération qui avait oublié ce que Dieu était. Nous allions à l'église, nous avions nos réunions sous tente, mais nous avions oublié. Nous avions besoin de le voir.
J'étais seul. J'étais prédicateur. J'étais sincère. Je priais pour les malades. J'étais loyal envers mon organisation. Mais j'avais oublié. Nous faisions du mieux que nous pouvions. Cela m'avait été dit par des hommes qui, j'en suis sûr, étaient aussi sincères qu'ils pouvaient l'être. Mais ils avaient oublié.
J'étais allé en Inde. Je voulais aider les gens. Mais quand j'ai rencontré les Hindous et les Musulmans, je n'ai pas pu gagner, car ils disaient : "Votre Bible n'est pas la Parole de Dieu. Notre Coran est la Parole de Dieu. Jésus n'était pas Son Fils. Jésus n'était pas Son
Prophète. Mahomet est Son saint prophète." Je n'ai pas pu prouver qui avait raison. Ils avaient un livre noir, et j'avais un livre noir. Le mien était la Bible, le leur était le Coran. Lequel était le bon ? Ils croyaient le leur, je croyais le mien. Mais il n'y avait pas de preuve.
Je suis revenu chez moi et j'ai entendu un sermon : "Si vous voyez Jésus, vous ne serez plus jamais le même." Je l'ai vu le matin suivant dans une vision, et ceci a changé ma vie et m'a préparé à ce que Dieu envoyait sur mon chemin - l'homme de Dieu. J'avais vu le Seigneur, et aucun homme ne peut expliquer ce qui se passe quand cela se produit. Je savais qu'il était vivant.
Peu de temps après ceci, nous eûmes une convention, mais frère Branham est venu à Portland, dans l'Oregon. Or c'est là que se déroulait notre convention, et j'étais, en tant que secrétaire du district, le pasteur organisateur. Mais j'ai dû quitter la convention pour aller voir l'homme de Dieu. Ma femme y est allée, et elle m'a raconté ce qu'elle avait vu. J'étais dans l'obligation d'y aller, j'ai dû y aller !
J'étais assis là, au troisième balcon du Civic Auditorium de Portland. Ce petit homme du Kentucky est venu devant le micro, avec sa Bible serrée contre lui, et il a prêché. Quel message merveilleux ! Et si simple !
Son langage était celui de ses montagnes, mais il était aussi de Dieu. Dieu était en lui, je l'ai su. Il a expliqué les Paroles du Seigneur et il a agi comme si elles étaient toutes vraies, aussi vraies maintenant que depuis toujours.
Quand il eut terminé, plusieurs se tournèrent vers le Seigneur. Les malades ont été amenés devant lui, et ils défilèrent devant lui. Il y en avait tellement qu'il n'eut pas le temps de s'occuper de chacun. J'ai regardé et j'ai pleuré. A chaque instant il s'arrêtait pour rester quelques minutes avec une personne, parfois loin du micro, et je ne pouvais pas entendre ce qui se disait. Il semblait que quelque chose de merveilleux se produisait.
J'en ai entendu autour de moi qui critiquaient : "Regardez ! On les amène en les portant, et on les ramène en les portant !". Moi, je n'ai pas vu cela. Frère Branham nous avait annoncé la promesse de Jésus-Christ : "Vous imposerez les mains aux malades et les malades seront guéris" . Et c'est ce qui arrivera, car la Parole de Dieu ne peut faillir, les Ecritures ne peuvent être brisées. Et j'étais assis là, le cœur débordant, me réjouissant à la pensée que lorsqu'il toucherait les gens, ils seraient rétablis.
Il ne m'est jamais venu à l'esprit que cela ne se produirait pas. J'ai été choqué d'entendre ces gens critiquer au cours de la réunion même. Il a arrêté une petite fille, et nous a demandé d'incliner nos têtes. Je l'ai entendu dire sans élever beaucoup la voix : "Esprit sourd et muet, je t'ordonne dans le Nom de Jésus-Christ, de quitter cet enfant et de ne plus revenir en elle." Mais il ne l'a pas dit comme je l'avais entendu dire auparavant : il ne l'a pas dit comme les scribes et les pharisiens. Il a parlé comme quelqu'un qui a de l'autorité. Il pensait vraiment ce qu'il disait.
J'étais sur le point de l'aider. Je voulais faire de mon mieux, et je suis sûr que la plus grande partie de l'auditoire pensait de même. Mais c'était terminé, le travail était achevé.
Il l'avait dit et c'était terminé. Il avait dit au démon ce qu'il devait faire, et il s'attendait au résultat. Il savait qu'il était le patron, et il était évident que le démon le savait aussi. C'était tout. La petite fille fut guérie avant que je sois au diapason. J'ai éclaté en sanglots. Oh, c'était merveilleux ! Cette petite fille était parfaitement guérie.
Il m'a semblé que dix mille voix tournoyaient au-dessus de ma tête : "Tu peux faire cela. C'est ce que Jésus faisait. C'est ainsi que Pierre et Jean faisaient. Ce qu'ils ont fait dans la Bible, peut être fait aujourd'hui. La Bible est pour aujourd'hui."
Beaucoup n'ont pas compris le signe dans la main qui était donné comme preuve. Cela préoccupait beaucoup les théologiens et les chrétiens qui trouvaient cela nouveau. Ils n'avaient jamais vu cela auparavant. Pourquoi les gens ont-ils alors crié que cet homme avait un démon et qu'il était Baalzébul ? Comment pouvaient-ils dire une telle chose ?
A l'inverse, il y a eu ceux qui ne croyaient pas que c'était un démon et qui prièrent pour recevoir le même signe. Je ne pouvais pas comprendre cela non plus. J'étais assis là à regarder, et il ne m'est pas venu à l'idée de désirer ce signe. Ce n'était pas mon affaire. C'était le Don de Dieu à une génération. Il ne m'est pas venu à l'esprit que c'était ce que je devais posséder. Mais ce qu'il a fait en discernant les pensées et les besoins des gens, me démontrait Jésus en action. J'ai vu Jésus ce soir-là dans une forme humaine appelée William Branham. J'ai vu Dieu à l'œuvre dans un montagnard du Kentucky. J'ai vu la Parole de Dieu manifestée sur l'estrade, la Parole vivante qui ne peut être brisée.
Un signe nous dit où aller et vers quoi, et non : "Regardez le signe ! je suis un signe !" Quel bien cela pourrait-il faire ? Le signe pointe vers la direction. Vers quoi ? Comment mes frères prédicateurs ne pouvaient-ils pas voir et comprendre ? Comment pouvaient-ils dire que cet homme était un démon ? Comment pouvaient-ils dire que ce n'était pas de Dieu ? Comment un homme, un membre d'église, un chrétien, pouvait-il voir cela et ne pas y croire ?
Le signe est venu. Il ne se répètera pas. Plusieurs vont le réclamer. Plusieurs vont le chercher. Plusieurs vont manifester leur propre signe. Mais cela ne se répétera pas.
C'est cette génération qui est prédestinée par Dieu pour ramener le Roi. Nous avons eu notre répétition générale. Notre mémoire a été rafraîchie. Nous avons marché là où Dieu a marché. Dieu, en prenant la forme d'un autre, a tracé nos sentiers, nos villes, et nos rues. C'est aussi certain que le fait qu'il a marché avec nous, d'une manière extraordinaire : frère Branham était entouré de signes surnaturels pour indiquer à nouveau cela. Oh mon Dieu ! que mes frères chrétiens puissent entendre ici ce qu'il aura à leur dire.
Cela m'a montré Jésus à l'œuvre. Cela a ajusté ma foi en l'Evangile pour ma génération. C'était le Saint-esprit à l'œuvre devant mes yeux. Cela me démontrait la puissance du Nom que j'ai reçu en entrant dans la famille de Dieu, ce Nom qui est au-dessus de tout nom dans les cieux et sur la terre. Je porte ce Nom. Le Dieu que ce Nom représente est en vous et en moi. Je n'ai pas de signe, mais j'ai ceci. Devons-nous encore voir le signe sur ses mains ou l'entendre le répéter ?
Il disait : "Il est ici, la Nuée se tient là." Il priait, ou parlait, et cela partait. Il l'a vu, nous en a parlé, et Dieu a même permis à l'appareil photographique de le capter pour nos yeux incrédules. Il a permis que la Lumière apparaisse et soit photographiée. Qu'exigeons-nous ? Pourtant, devant la plus grande démonstration de Dieu dans la chair qu'aucune génération ait pu contempler auparavant, l'homme reste incrédule...