Influence

Date: 63-1114 | La durée est de: 1 hour and 37 minutes | La traduction: Shp
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1 Crois seulement, crois seulement,
Tout est possible, crois seulement;
Crois seulement, crois seulement,
Tout est possible, crois seulement.

2 Inclinons la tête. Notre Père céleste, nous Te remercions pour ce chant, croire seulement ! On voit bien notre Seigneur, quand Il s’est dirigé vers ce petit garçon épileptique, Il a dit : « Je le peux, si tu crois, car tout est possible à celui qui croit. » Seigneur, viens au secours de notre incrédulité ce soir, c’est notre prière. Nous Te sommes très reconnaissants pour Ta Présence parmi nous et pour les gens qui croient en Toi et qui T’aiment ; et de savoir que maintenant, non pas que nous le serons, mais que maintenant, nous sommes élevés dans les lieux célestes en Jésus-Christ, assis à côté de notre Roi ce soir, déjà assis, côté position, à côté de Lui. Oh ! Combien nous Te remercions pour cette confiance que nous avons en Lui, dans Ses promesses, sachant que cela ne peut jamais faillir, que c’est toujours vrai ! Nous Te prions de nous visiter ce soir. Puisse le Saint-Esprit prendre la Parole de Dieu et L’apporter à nos coeurs selon nos besoins, de telle manière qu’en quittant ce soir pour rentrer chez nous, nous puissions dire comme ceux qui venaient d’Emmaüs un soir, disant : « Notre coeur ne brûlait-il pas au-dedans de nous alors qu’Il nous parlait en chemin ? » Car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

3 Vous pouvez vous asseoir. Je suis très content d’être de retour, une fois de plus, ce soir, de vous parler et de communier avec vous autour des choses de Christ. En étant ici, nous n’avons aucun autre objectif si ce n’est de communier autour de Sa Parole.

4 Je suis désolé de vous garder tous si tard chaque soir. Quelqu’un m’a parlé, disant : « Ici, les gens sortent de leur église pour rentrer chez eux à 20h30’ ou 21h. » Mais je suis–je suis simplement quelqu’un du Sud, un peu lent, vous savez. Et je n’arrive pas à concevoir la chose très vite. Je dois plutôt prendre mon temps pour cela.

5 Mais je suis certainement reconnaissant pour la précieuse collaboration que–que j’ai là-dessus auprès de vous qui croyez en Dieu. Votre–votre précieuse collaboration facilite également beaucoup de choses, pour que le Saint-Esprit se meuve parmi les gens. Je souhaiterais pouvoir trouver cela partout, vraiment, là où on peut trouver des gens qui croient. Peu importe ce que Dieu fait, combien puissant est le don qu’Il présente, il vous faut croire cela, voyez, car ça sera sans effet si vous ne le croyez pas.

6 Une fois, Jésus rentra dans Son village, en provenance d’un autre. Et on Lui dit : « Nous avons appris que Tu as fait telle et telle chose à tel endroit », mais alors Il ne pouvait pas faire beaucoup de miracles. Eh bien, nous n’aimerions pas dire cela comme ça, mais c’est ce que disent les Ecritures, qu’Il pouvait faire… Il n’a pas pu faire beaucoup de miracles à cause de leur incrédulité.

7 Et la puissance de Dieu est limitée à votre foi en Cela. Voyez ? C’est l’unique limite qu’elle connaît : votre foi. Et si… Tout est possible à celui qui croit cela. Voyez ? Il y a un Grand Dieu dans le Ciel, et si seulement nous pouvons entrer en contact, comme une ligne directe rattachée à Lui, tout est possible. Voyez ? Mais nous devons entrer en contact avec Lui, sans blocage nulle part, mais un canal bien dégagé entre Dieu et nous. Alors, Il a dit : « Si vous dites à cette montagne : ‘Ôte-toi de là’, et si vous ne doutez pas dans votre coeur, mais croyez que ce que vous avez dit… » Eh bien, vous ne pouvez pas tromper là-dessus. Satan ne se laisse pas prendre trop facilement, donc vous ne pouvez pas tromper là-dessus. Mais quand vous en êtes réellement sûr, alors, ça doit arriver, voyez, cela doit simplement arriver.

8 Nous sommes donc ici et nous L’adorons ; Il est aimable, le plus beau d’entre dix mille pour notre âme. Et nous sommes certainement heureux d’être assis ici avec vous ce soir en cet agréable moment de communion.

9 Maintenant, à vous qui aimez lire la Parole ou noter des passages. Ce soir, je me suis dit que... comme j’ai beaucoup prêché sur la guérison divine, j’ai plutôt changé de sujet ce soir, un peu ; je n’ai pas exactement changé cela, mais juste son développement. En effet, vous ne pouvez pas changer une seule Parole de la Bible, parce que Cela s’ajuste bien aux autres Paroles, avec cela. Toutes les Ecritures s’emboîtent. C’est juste comme un–un…

10 Excusez-moi, si ceci a l’air sacrilège, je n’en ai pas l’intention, pas du tout. Mais c’est juste comme le puzzle, vous savez. Autrefois, nous prenions les morceaux de puzzle, et puis, nous nous asseyions et nous étudiions comment les rassembler. Et alors, il nous fallait avoir à côté quelque chose, une image que nous cherchions à reconstituer, pour former un bon puzzle. Si vous ne procédez pas ainsi, vous–vous n’obtiendriez jamais ça.

11 Ainsi donc, c’est pareil avec les Ecritures. C’est découpé comme cela, pour être caché aux yeux des sages et des intelligents ; voyez, ils sont comme les pharisiens, les grands érudits. Et Jésus a loué Dieu de ce que cela, de ce qu’Il a caché Cela aux yeux des sages et qu’Il le révèle aux enfants qui veulent apprendre.

12 Eh bien, si vous voulez votre modèle, mettre votre patron à côté pour voir ce qui va avec les Ecritures, mettez simplement Jésus ici et mettez-vous à Le contempler, cela est placé dans la Bible. Tout apparaît bien, car il s’agit de la révélation de Jésus-Christ. Le–le Nouveau Testament et l’Ancien Testament, tous les deux, tous parlent de Jésus, voyez, Jésus-Christ, le Fils de Dieu. En effet, Il est le... ce Livre de la Rédemption. Il était la Parole, et Il est la Parole, et ça doit être Lui, vous voyez. Ceci est donc tout le Livre de la Rédemption, qui est Jésus-Christ, parfaitement assemblé par Dieu ; avec les promesses de la rédemption et de la guérison, et tout, pour l’être humain. Voyez ? Comprenez-vous cela maintenant ? Ce Livre est Jésus-Christ, assemblé par Dieu. Voyez ? Et Il est venu comme un être humain et Il nous a rachetés, et chaque promesse est en Lui et pour vous, car Il est le Rédempteur.

13 Ce soir, prenons l’Ancien Testament, pour avoir ce dont nous voulons tirer notre contexte, alors que nous lisons dans Esaïe, chapitre 6, le Livre du prophète Esaïe.

14 J’aime les Ecrits d’Esaïe. Il était un grand prophète. Savez-vous donc qu’Esaïe a écrit toute la Bible, pour servir de prélude à Cela ? Il l’a fait. Esaïe commence par la création, au milieu du Livre apparaît Jean-Baptiste, et à la fin, le Millénium. Ainsi, il… il y a 66 Livres dans la Bible, et 66 chapitres dans Esaïe. Cela est certainement une préfiguration de toute la Bible.

15 Maintenant, lisons au chapitre 6 :
L’année de la mort du…Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône très élevé, et les pans de sa robe remplissaient le temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de lui ; ils avaient chacun six ailes ; deux dont ils se couvraient la face, deux dont ils se couvraient les pieds, et deux dont ils se servaient pour voler. Ils criaient l’un à l’autre, et disaient : Saint, saint, saint est l’Eternel des armées ! toute la terre est pleine de sa gloire ! Les portes furent ébranlées dans leurs fondements par la voix qui retentissait, et la maison se remplit de fumée. Alors je dis : Malheur à moi ! je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j’habite au milieu d’un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l’Eternel des armées. Mais l’un des séraphins vola vers moi, tenant à la main une pierre ardente, qu’il avait prise sur l’autel avec des pincettes. Il en toucha ma bouche, et dit : Ceci a touché tes lèvres ; ton iniquité est enlevée, et ton péché est expié. J’entendis la voix de Dieu... la voix du Seigneur, disant : Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous ? Je répondis : Me voici, envoie-moi.

16 J’aimerais tirer un thème, s’il nous faut l’intituler ainsi, sur le sujet : Influence. L’influence est une chose importante. Les Ecritures nous apprennent que nous sommes « des épîtres écrites, lues de tous. »

17 Et nous, en tant que chrétiens, nous devons toujours veiller à ce que nous faisons et à ce que nous disons, de telle manière que nous soyons parfaitement honnêtes aux yeux de tous. Et vous, si vous ne pouvez pas être honnête envers votre prochain, certainement que vous ne serez pas honnête envers Dieu. Ainsi, servons Dieu tel que nous nous servons les uns les autres. Autant je serai honnête envers vous, autant je le serai vis-à-vis de Dieu. Et c’est pareil pour vous à mon égard. Nous devons êtres honnêtes les uns envers les autres dans toutes nos relations.

18 Et quelqu’un nous observe. Vous pouvez ne pas y penser, mais il y a des yeux qui vous observent. Et votre vie influence quelqu’un d’autre. Peut-être que c’est un petit enfant, et ce petit enfant peut grandir pour devenir un autre Finney ou un Moody, ou quelqu’un d’autre. Nous ne savons pas. Mais votre–votre vie influence quelqu’un d’autre.

19 Et notre scène de ce soir, c’est bien une remarquable scène. En effet, quand j’ai lu cela cet après-midi pendant que je méditais, je pensais à combien Dieu était grand.

20 Ce matin, quand mon fils et moi effectuions une petite promenade le long des–des pâtés de maisons, il y avait beaucoup de gens. Nous sommes allés près du Times Square, car on disait qu’on allait le démolir. Je pense que le con… le–le travail a déjà commencé. Je regardais donc cela, et nous prenions des photos. Et il y avait des foules de gens ! J’ai dit à mon fils Billy, j’ai dit : « Où vont-ils tous ? Pourquoi cet empressement ? Les voilà, en dessous de nous, ils courent, et ici, ils courent ; et au-dessus de nous, ils courent. Je… Où va tout le monde si précipitamment ? »

21 Et pendant que nous nous tenions là, cette pensée m’est venue à l’esprit : « Comment Dieu peut-Il connaître les pensées de chaque personne ? Comment est-ce possible qu’avec tous les–tous les milliards de gens qu’il y a sur la terre, Dieu sache cependant chaque fois que vous battez les yeux ? » Il est infini.

22 Et si seulement vous voulez savoir, pour avoir une réponse à cela, si jamais il vous arrive d’y penser, sortez et levez les yeux vers les étoiles, et demandez-vous comment Il contrôle toutes ces étoiles, alors vous verrez quel travail insignifiant ceci serait. Quand ces étoiles…Vous pouvez, avec le télescope, parcourir 120 millions d’années lumières ; vous savez à quelle vitesse la lumière se déplace ; eh bien, vous pourrez décrire une rangée de 9 autour de l’Etat de New York sans pouvoir briser cela sur des kilomètres et, au-delà de cela, il y a autant d’étoiles que de ce côté-ci, là sur le mont Palomar et le mont Wilson là-bas en Californie, on peut voir cela.

23 Pensez combien Il est grand, et comment Il maintient la terre ! Si cette terre, ou l’une de ces étoiles quittait sa place, à des millions et des milliards de kilomètres de distance, cela affecterait cette terre. Tout le système solaire doit rester bien en place. Et, voyez, tout ce que Dieu a créé, comme cela, Lui obéit. Mais quand Dieu a créé l’homme, l’homme, on dirait, veut connaître plus que Dieu, vous voyez ; c’est… nous sommes les seuls à ne pas être à notre place. Elles restent en place. Et elles doivent rester en place pour évoluer en harmonie les unes avec les autres.

24 Par exemple, la lune ; si jamais la lune quittait sa place, la terre serait inondée d’eau dans quelques instants. Voyez, la–la lune, elle est–elle est plutôt comme la sentinelle de la mer. « Il lui a fixé des limites qu’elle ne peut pas dépasser. » Et lorsque la lune s’éloigne de la terre, les marrées montent. Si la lune ne rattrapait pas cela de l’autre côté, cela couvrirait la terre. Voyez ? Donc, la lune arrête, et–et dès qu’elle tourne le dos pour regarder de l’autre côté du monde, alors–alors les eaux affluent très vite, et alors elle réapparaît. Elle est une servante de Jéhovah. La mer arrête et retourne une fois de plus à sa place, parce qu’elle observe un mouvement parfait de Jéhovah.

25 Oh ! Si seulement nous, dans l’Eglise, en tant que membres du Corps de Christ, nous pouvions travailler en harmonie, comme cela, vous verriez une grande et puissante Eglise du Dieu vivant, toute en une rangée, remplie du Saint-Esprit. Ne serait-ce pas merveilleux ? Chaque membre du Corps fonctionnant exactement à sa place, chaque don à sa place, chaque don aidant l’autre, chaque membre aidant l’autre, ce serait merveilleux. C’est ce que nous aimerions voir. Et, un jour, nous verrons cela, alors ça sera très bien.

26 Eh bien, ce jeune homme, Ozias, était roi. Mais avant qu’il devînt roi… Il était roi pendant le règne d’Esaïe, le prophète. Et c’était un jeune berger, il aimait la nature. Il a exercé une grande influence sur–sur la vie d’Esaïe. Esaïe était un jeune homme aussi, juste un jeune prophète. Et lisez l’histoire, si vous voulez, prenez II Chroniques 26, vous verrez le récit. Comment, à l’âge de 16 ans, après la mort de son père, un homme juste, il est devenu… on l’a pris, on a fait de lui roi d’Israël. A l’âge de 16 ans, il a commencé à régner. Et il avait vu l’influence de ses parents ; sa mère était une femme pieuse et son père était un homme pieux, à ses yeux. Et cela avait influencé l’enfant à faire ce qui était juste.

27 Je vous assure. Je pense qu’aujourd’hui, nous avons une grande vague de crimes commis par des adolescents dans le pays, mais en réalité, je pense que cela a commencé à la maison. Je–je pense que ce sont les parents qui ont commencé à se relâcher. Et si un enfant grandit dans un bon foyer à l’ancienne mode, un foyer pieux, je ne dis pas que tout serait terminé, certainement pas, mais cela exercerait certainement sur cet enfant un bon genre d’influence. Je pense que, souvent, c’est à cause d’une mauvaise éducation au foyer que les enfants se déchaînent dans la rue et se débrouillent seuls pendant que la mère est au bar, ou le… et le père, et autres. Ils ne prennent pas soin de cet enfant. Autre chose, ils ne l’aiment pas et ne lui accordent pas l’affection, s’occuper de lui. Il est jeune. Vous devez lui enseigner à aimer, à avoir du respect pour la Bible et à La lire.

28 Je pense à Susanna Wesley. Je pense qu’elle avait 17 enfants. Je pense que c’est exact. Mais elle trouvait deux heures ou plus, chaque jour, pour prier. Là, au–au bout de sa robe, là où les petits garçons s’agenouillaient, de là sont sortis John et Charles qui ont changé le cours des événements dans le monde ; ils ont sauvé le monde de l’époque. Et elle n’avait pas une machine à laver ni un séchoir, comme nous en avons aujourd’hui, un lave-vaisselle et autres, ou une servante. Ce que… Elle faisait tout cela seule, mais cependant elle arrivait à trouver du temps. En effet, elle a exercé sur ses enfants une influence telle que, finalement, ils ont changé le cours des événements dans le monde. Je pense que c’est là la mère à l’ancienne mode, le foyer à l’ancienne mode, où on prie et où on comprend la Bible.

29 Je pense que jamais de sa vie, Abraham Lincoln n’avait eu, jusqu’à ce qu’il avait eu de l’âge, un autre livre que la Bible, et… Je pense que c’était soit Le Livre des Martyrs de Foxe. Peut-être que je me… peut-être que c’était un autre livre. Je pense que c’était Le Voyage du Petit Pèlerin, pour être correct. C’était Le Voyage du Petit Pèlerin et–et la Bible. Voyez-vous quel genre de caractère cela a façonné ?

30 Laissez-moi simplement entrer dans votre maison et voir quel genre d’images vous avez au mur. Laissez-moi aller chez vous ou dans votre bureau, et voyons quel genre de musique y joue. Voyez ? A partir de ce que vous lisez, ce que vous regardez, je peux très bien vous dire ce qui est en vous, voyez, parce que c’est de cela que ça se nourrit. Voyez ? Et, oh ! concernant une maison, si nous rendions notre maison plus agréable, les enfants ne voudraient pas s’en éloigner. Arranger des choses plus pour eux, qu’ils se sentent les bienvenus, que la maison soit agréable et confortable au point qu’ils désireront impatiemment regagner la maison. Et c’est ainsi qu’une maison devrait être.

31 Et je pense que c’est dans ce genre de foyer qu’Ozias doit avoir grandi, à cause de l’influence de ses pieux parents. Et aussitôt devenu roi, il a ignoré toutes les opinions populaires et toutes les divergences politiques, et il a fixé son esprit sur une seule chose : il servira Dieu sans tenir compte de quoi que ce soit ! Nous avons besoin de plus de politiciens comme cela. Il–il était déterminé à servir Dieu, parce que c’est ainsi qu’il avait grandi ; son père avait exercé sur lui une bonne influence, telle qu’il–qu’il pouvait servir Dieu et vivre.

32 Et son royaume devint si grand qu’à mon avis, il venait après celui de Salomon. Je pense qu’il a été considéré comme celui qui suit celui de Salomon. Oh ! comme Dieu l’avait béni !

33 Et cela exerça une grande influence sur ce jeune prophète, Esaïe, qui était à l’époque au temple, ou plutôt au pays. Et il a vu combien Dieu bénissait un homme qui prenait une bonne position, qui faisait de bonnes choses, qui avait de bons motifs et un bon objectif, et qui agissait bien.

34 Des fois, vous pouvez penser que ça ne paie pas. Mais ça paie certainement. Cela doit payer. Vous ne pouvez pas vous diriger à l’est et à l’ouest au même moment. Vous ne pouvez pas aller à la fois à droite et à gauche. Vous pouvez penser que vous suivez une autre voie, mais ce n’est pas le cas. Si donc, dans la vie, vous fixez votre–votre esprit, vos yeux, vos motifs et vos objectifs, sur la chose correcte, ça doit bien se terminer pour vous. Vous ne pouvez pas échouer. Voyez ? C’est l’unique moyen ! Peu importe combien vous êtes tenté d’agir autrement, détournez-en la tête et faites ce qui est juste. Et vous–vous savez que vous êtes dans le vrai ; vous vous sentez mieux, et vous êtes mieux. Et c’est tout ce qu’il y a, vous avez… Ça se terminera bien pour vous. Si vous vous mettez en route vers l’ouest, vous n’êtes pas–vous n’êtes pas en train d’aller au nord, vous êtes en train d’aller–vous êtes en train d’aller à l’ouest. Et c’est pareil en ce qui concerne le vrai et le faux.

35 Et Esaïe avait vu cela, il avait vu que Dieu avait béni Ozias. Et comment il… toutes les nations, tout autour, sa réputation s’était répandue jusqu’en Egypte. Et les nations ne voulaient pas de guerres contre lui, elles–elles avaient vu que Dieu était avec lui. Alors, il… Elles lui envoyaient des offrandes pour faire la paix, des troupeaux de brebis et autres, et–et on le lui donnait pour faire la paix. Et c’était un homme de bien.

36 Et je pense que si une nation, un peuple, une église, ou un individu, peu importe combien les critiqueurs vous critiquent, faites simplement la chose correcte. Ils vous respectent au fin fond de leurs coeurs. J’ai découvert que c’est la vérité. Voyez ? Soyez honnête, soyez juste. Les gens respecteront cela. Et même s’ils sont en erreur, ils respecteront néanmoins cela, vous voyez, parce que c’est–c’est bien l’être humain. Nous sommes tous humains, et nous–nous savons qu’il y a le bien et le mal, et nous devons considérer cela.

37 Et–et Ozias a tenu cet étendard. Il a exercé une grande influence, comme je l’ai dit, sur Esaïe le prophète.

38 Et puis, Ozias a commis cette erreur fatale, exactement comme beaucoup d’autres. Quand il s’est senti en sécurité, quand il a senti qu’il avait tout sous son contrôle, il s’est enflé dans son esprit. Il s’est enflé d’orgueil. Voilà donc un bon exemple pour nous tous.

39 Vous savez, c’est ça le problème. Je–je parle aux chrétiens et–et aux prédicateurs, et je–j’aimerais être sincère sur ces choses. Et c’est exactement là que beaucoup de prédicateurs même commettent l’erreur. Nous avons souvent entendu parler des prédicateurs, des–des actes qu’ils posent, et–et des choses, certains parmi eux se mettent peut-être à faire des choses qu’ils ne devraient pas faire. Je pense parfois que ce sont des hommes de bien, de merveilleux chrétiens qui ont été utilisés par Dieu. Et puis, finalement, ils se font un petit royaume tout autour d’eux, ou une grande influence, beaucoup de gens assistent à leurs réunions, et ils en arrivent à être négligents, ils en arrivent à être un peu enflés. Les gens les applaudissent et se mettent debout, et–et, à vrai dire, nous–nous ne devrions pas faire cela. Nous, rappelez-vous, nous sommes juste tous…

40 Il n’y a pas de grands parmi nous. Nous sommes–nous sommes tous juste des enfants de Dieu, vous voyez, même si Dieu a fait de certains parmi nous une chose, et des autres une autre. Eh bien, Il m’a créé avec un doigt, un oeil et autres. Eh bien, nous devons nous apprécier les uns les autres et, alors, ne pas essayer de nous sentir grands. En effet, nous sommes tous rattachés à un seul Dieu, voyez, et nous descendons tous d’un seul arbre. Voyez ?

41 Et alors, souvent nous voyons que des prédicateurs en arrivent à se sentir un peu en sécurité, ils continuent à s’égarer ; et, tout d’un coup, vous savez, ils feront des choses qu’ils ne devraient pas faire. Et nous savons que, souvent, des hommes justes et bien en arrivent à avoir trop d’activités sociales, ils veulent bien aller à de grandes fêtes et, la chose suivante, vous savez, ils vont réclamer un petit verre de temps à autre, et ils se retrouvent enchevêtrés avec le monde. Et je pense que c’est cela le problème de nos églises aujourd’hui. Je pense que c’est cela le problème de notre mouvement pentecôtiste.

42 Eh bien, permettez-moi d’abord de déclarer clairement ceci. Voyez ? Vous m’entendez dire des choses au sujet de l’Eglise pentecôtiste. Et je suis pentecôtiste. Voyez ? Mais, tenez, qu’arriverait-il s’il n’y avait pas de pentecôtistes à New York ce soir ? A qui serais-je allé prêcher ce Message ? Voyez ? J’apprécie les pentecôtistes. Ce sont mes frères et mes soeurs.

43 Mais cependant, quand je vois quelque chose de faux chez mon frère, mon enfant, ou que ce soit ma femme, qui que ça puisse être, ce qui est vrai est vrai. Un vrai parent corrigera ses enfants.

44 Et je pense que le problème de notre église, c’est que nous cherchons à trop ressembler aux autres. Voyez ? Nous essayons d’agir comme quelqu’un d’autre, vous voyez, et–et nous commençons à imiter leurs habitudes. Alors, la chose suivante, vous savez, autrefois…

45 Je ne me souviens pas des pentecôtistes à leur début, évidemment, ils... c’est depuis plusieurs années qu’ils sont là, dans ce dernier mouvement de la rue Azusa, mais j’ai lu l’histoire à ce sujet. Et je–j’ai lu beaucoup de livres, j’ai parlé à certains hommes âgés. Je suis sur le point de tenir une série de réunions très bientôt avec l’un d’eux à Shreveport, en Louisiane. Il sera là, c’était l’un des pionniers sur la Rue Azusa. C’est donc là qu’a commencé la Pentecôte dans ce pays, voilà une cinquantaine d’années, je suppose. J’ai prêché le Jubilé d’or au McPherson Temple, Angelus Temple, à Los Angeles, il y a quelques années, le jubilé d’or, les cinquante ans de la Pentecôte, maintenant, vous voyez.

46 Mais depuis lors, il y a eu beaucoup de petites choses qui se sont infiltrées dans l’église, parce que l’église a eu à se frotter les épaules avec le monde chaque jour. Eh bien, je n’ai pas l’intention de–de revenir à ceci une fois de plus, sur–sur nos soeurs, voyez, sur nos frères. Souvent, il y a des années, c’était mauvais pour (comme je l’ai dit l’autre soir) pour nos soeurs de se couper les cheveux. C’était une–une affaire des pentecôtistes, qu’elles ne devraient pas faire cela ainsi que des choses semblables. Mais qu’est-ce ? Aujourd’hui, nous allons dans diverses parties du pays, nous trouvons nos soeurs pentecôtistes avec des coiffures hydrocéphales, vous savez, ces grosses chevelures comme cela. Et vous pouvez leur en parler. Elles se maquillent. Elles–elles portent des habits d’hommes.

47 Et vous direz : « Eh bien, Frère Branham, vous vous en prenez aux femmes. »

48 Attendez donc une minute, laissez-moi m’en prendre aux hommes. Le–le frère qui laisse sa femme faire cela, il n’est pas du tout chef de sa maison. Voyez ? Voyez ? Voyez ?

49 Vous ne devriez pas faire cela. Mais qu’est-ce ? Nous nous sommes frotté les épaules avec les autres, un petit gringalet arrive, il est sorti du séminaire ou d’une école, et il a une autre conception des choses. Mais il n’y a qu’un seul modèle parfait, c’est revenir droit à la Bible. La Bible condamne cela, voyez. Et ce n’est pas juste.

50 Et puis, nous trouvons autre chose. Autrefois, c’était mauvais pour les gens de la sainteté d’aller assister aux bioscopes, ou plutôt au cinéma, vous le savez. Aujourd’hui, on a tout le temps. Voyez ? Et puis, Satan vous en a mis un rapide, il a placé la télévision en plein dans votre maison et, voyez, il l’a plantée là. Mais toutes ces choses, autrefois, c’était mauvais.

51 Eh bien, qu’est-ce ? Voyez, cela s’infiltre si graduellement que, tout d’un coup, vous savez, cela vous a eu. C’est juste comme une plante rampante qui pousse autour de vous. Eh bien, veuillez éloigner de vous cette plante rampante, voyez, et continuez simplement à vous enrouler autour de Jésus, autour de la Parole, et accrochez-vous à Cela, voyez, vous grandirez tout droit. Cela est perverti et ça vous écarte du chemin. Christ vous élève. Cela vous tire de côté.

52 Et puis, on voit une femme, disons la femme d’un prédicateur, ou un prédicateur, il se met à faire une certaine chose, toute son église dira : « Eh bien, notre pasteur fait ça. La femme du pasteur fait ça. Pourquoi ne devrions-nous pas le faire ? » Voyez, vous influencez quelqu’un d’autre. Et soyez sûr d’exercer une bonne influence sur lui, vers une bonne voie, et vers les choses à faire qui soient correctes.

53 Or, nous voyons que quand vous vous enflez, là même vous êtes sur la voie vers le bas, voyez, quand vous vous enflez.

54 Et nous trouvons donc que cet Ozias s’est enflé parce qu’il s’est senti en sécurité, tout autour de lui. Il–il avait son pays, et on s’en occupait bien, et Dieu l’avait béni. Et il avait de grands champs de vigne, du bétail, des brebis, et–et des mines, et tout était prospère. Et toutes les nations étaient en paix avec lui. Alors, il–il s’est tellement enflé qu’il s’est dit qu’il pouvait faire tout ce qu’il–il désirait, et par orgueil.

55 Il s’est tellement enflé qu’il a osé exercer l’office d’un prédicateur. Il entra au temple, prit l’encensoir, et se dirigea vers l’autel. Et alors, le sacrificateur l’a poursuivi et lui a dit qu’il ne devait pas faire cela. Et quand on l’a repris, au lieu de s’humilier comme il avait été… Avant d’avoir été élevé, il aurait dit : « C’est vrai, je n’ai pas le droit de faire cela », et il aurait fait descendre l’encensoir, ou il l’aurait remis au sacrificateur, de la famille d’Aaron, qui était ordonné à faire cela, qui était le seul consacré à ce service.

56 J’effectue un peu de voyages chez les… ces Hommes d’Affaires du Plein Evangile. Beaucoup d’entre eux sont assis ici même maintenant. Je dois parler à leur petit-déjeuner le samedi, le samedi matin, à un… Quoi ? Statler Hotel, je pense. Ils ont dit qu’ils ont déjà vendu 1700 bons de repas pour le petit-déjeuner, déjà.

57 Ainsi donc, il n’y a pas longtemps, je parlais chez eux. Et ils faisaient passer des hommes d’affaires à l’estrade, ils prenaient un sujet et prêchaient l’Evangile. J’ai dit : « Ce n’est pas correct. » Ce n’est absolument pas correct. Il est assez difficile pour nous, les prédicateurs, de garder Cela d’aplomb ; ne parlons même pas de prendre un homme d’affaires qui n’est pas ordonné à faire pareille chose, vous insinuez de petites idées et autres. Et j’ai dit : « Vous ne devriez pas faire cela. »

58 Ne cherchez jamais à prendre la place de quelqu’un d’autre. Dieu vous a créé d’une façon, restez comme tel. Sans doute. Restez tel que vous êtes. Ne cherchez pas à imiter un autre. C’est ce qui ruine toujours les dons que Dieu envoie sur terre. Nous trouvons trop d’imitations charnelles et nous trouvons quelqu’un qui essaie de copier un autre.

59 C’est comme ce qu’on dit des femmes prédicateurs. Quand madame McPherson était en vie, chaque femme prédicateur portait ces ailes comme elle, ou je ne sais ce que c’était, et elles portaient la Bible de la même façon. Et tout ce qu’elle faisait, les autres le faisaient.

60 Nous voyons que nous avons beaucoup de Billy Graham aujourd’hui ! Mais, vous voyez, Dieu n’a créé qu’un seul Billy Graham. C’est tout. Il…

61 Et vous êtes tout aussi important que Billy Graham, Oral Roberts, ou l’un de ces hommes célèbres. Vous êtes tout aussi important tant que vous restez à votre place, sinon vous ne servirez à rien du tout, vous–vous serez–vous serez un obstacle pour–pour ces hommes, et vous serez un obstacle pour vous-même et pour le Royaume de Dieu. Restez à votre place. Voyez ? Soyez ce que Dieu a fait de vous, voyez, et alors, tout marchera pour vous.

62 C’est comme Paul, ce n’est pas quelque chose de nouveau ; Paul a enseigné la même chose, disant : « Si la main dit à l’oeil : Puisque je ne suis pas l’oeil, ou si l’oreille dit au nez : Je–je ne serai plus une oreille, parce que je ne suis pas le nez », ou quelque chose comme cela, vous, vous ne pouvez pas faire cela. Voyez, tout forme un ensemble cohérent et tourne comme une grande unité.

63 Et nous ne devons chercher à imiter personne. Restez ce que vous êtes, voyez, c’est ainsi que Dieu vous a créé. Vous ne vous êtes pas façonné vous-même. Et, rappelez-vous, tant que nous les ministres, nous aimerions prendre la place de Billy Graham, nous n’y arriverons pas, Billy Graham non plus ne peut pas prendre notre place. Voyez, nous, chacun a quelque chose à faire. Un petit homme simple ici qui, peut-être, est un concierge ; une petite femme qui, peut-être, est une ménagère, le plus grand prédicateur sur la surface de la terre aujourd’hui ne peut pas prendre sa place. Vous, Dieu avait un dessein en vous créant tel que vous êtes, et servez simplement Dieu tel que Dieu vous a créé. Voyez ? Et je pense que, si seulement nous faisions cela, les roues tourneraient beaucoup plus facilement. Oui, elles le feraient , si nous faisions cela et que nous ne nous enflions pas. Et nous voyons qu’au lieu de…

64 Quand quelqu’un dit à un autre quelque chose de scripturaire, et nous voyons que c’est vrai, au lieu de–de chercher à nous humilier, et simplement dire : « Eh bien, alors, je–j’étais en erreur. Pardonnez-moi. Et je–je n’en avais pas l’intention… Je–je ne savais pas cela, je vais donc arrêter de faire cela. » Eh bien, alors, au lieu de faire cela, bien souvent, nous agissons comme Ozias. Il se sentait trop important pour être rabaissé, voyez, c’était lui le roi. Et, souvent, j’ai vu des prédicateurs comme cela, qui se sentaient trop importants pour qu’on leur dise ce que la Parole était, la Vérité. « Eh bien, les jours des miracles sont passés ! »

65 Je peux vous montrer là où Dieu a ordonné des miracles ; or, vous ne pouvez pas me montrer là où Il les ait jamais retirés. Voyez ? Et Il a ordonné des dons ; vous n’avez jamais vu là où Il les a retirés. Voyez, c’est dans les Ecritures. « Allez par tout le monde, prêchez la Bonne Nouvelle à toute la création. » Jusque quand ? « Par tout le monde, jusqu’à ce que toute la création ait entendu cela, que beaucoup entendent cela. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru. » Voyez, nous ne pouvons pas y substituer autre chose. Prenez juste ce qu’Il a dit, et ça ira, et ça marchera bien. Mais tant que nous chercherons à adopter nos propres voies…

66 C’est là qu’Israël a commis son erreur la plus fatale, alors que la grâce avait pourvu pour eux à une Colonne de Feu, à un Ange, à un sacrifice, et qu’elle les avait délivrés, elle leur avait envoyé un prophète, elle leur avait envoyé une Colonne de Feu pour les accompagner, pour conduire le prophète dans le chemin. Et une fois arrivés là, dans Exode chapitre 19, ils ont échangé la grâce contre la loi, ils ont commis l’erreur la plus fatale qu’ils aient jamais commise. Voyez ? Ils voulaient quelque chose qu’ils pouvaient faire par eux-mêmes.

67 C’est ainsi que nous sommes. Il nous faut avoir notre doctorat. Et si on n’en a pas, on ne peut pas entrer dans l’église. C’est tout. Alors, il nous faut examiner la chose pour voir si ça vient de Dieu.

68 Eh bien, nous voyons qu’Ozias s’est enflé et qu’il allait de toute façon faire cela. Il a pris l’encensoir et il est parti. Ça ne changeait rien, ce que les sacrificateurs disaient, il allait de toute façon le faire ! Et c’était contraire aux Ecritures. Ce n’était pas scripturaire pour lui de faire cela.

69 Ce n’est pas scripturaire pour vous ou pour moi d’imiter quelqu’un d’autre. Exact. Soyez ce que vous êtes, et soyez un bon, et atteignez votre but, alors les autres pourront vous voir. Si vous êtes une ménagère, soyez-en une véritable, voyez. Si vous êtes un–un mari, soyez-en un authentique, voyez. Et si vous êtes un diacre, soyez-en un authentique ; ou un prédicateur, n’importe quoi que vous êtes. Mais ne cherchez pas à prendre la place de quelqu’un d’autre.

70 Et alors, quand la Parole vous reprend sur tel point, ne… Si vous sentez en vous un reproche, repentez-vous donc. C’est tout, il est question de se mettre en ordre. C’est tout ce qu’il y a à faire.

71 Mais Ozias ne voulait pas faire cela. Après que Dieu l’eut béni comme Il l’avait fait, il ne pensait cependant pas qu’il devait faire cela. Il s’est dit qu’il continuerait, qu’il le ferait malgré tout, parce qu’il se sentait en sécurité. Mais pendant qu’il était au… Cela l’a plutôt mis également en colère contre ces hommes qui lui annonçaient la Parole du Seigneur.

72 Et alors, il est entré précipitamment, malgré tout, et nous voyons que la lèpre apparut sur son visage. Et il devint lépreux jusqu’à sa mort. Il ne pouvait plus jamais aller à la maison du Seigneur ; il mourut lépreux. Après qu’il eut vu la main de Dieu, combien Dieu avait été bon envers lui et avait fait ce qu’Il avait fait, cet homme est cependant mort isolé, lépreux.

73 Eh bien, nous pouvons faire cela. Nous avons vu beaucoup de choses, mais ne pensez jamais que nous sommes tellement en sécurité que Dieu ne peut pas nous frapper du jugement, voyez. Voyez ?

74 Rappelez-vous, ne cherchez pas à imiter quelqu’un d’autre. Soyez juste ce que vous êtes. Si Dieu a fait de vous un pentecôtiste, soyez-en un véritable, vous voyez. Si–si Dieu… N’ayez pas honte de cela. Je n’ai pas honte d’être un être humain. Je n’ai pas honte d’être Américain. Je–je n’ai pas honte d’être un prédicateur. Je n’ai pas honte de l’Evangile que je prêche. En effet,…

75 Je sais que beaucoup de gens pensent que j’ai perdu la tête ; même ma vieille, brave et honnête mère qui est morte il y a quelques années. Au début, quand j’ai reçu le Saint-Esprit, personne dans notre contrée n’En savait rien. J’étais juste un jeune, un petit prédicateur baptiste local de 20 ans environ. Mais quand j’ai reçu le Saint-Esprit, ma mère a dit : « Ce jeune garçon a perdu la tête. » Voyez ? Mais peu importe ce que maman pensait, j’avais trouvé cette Perle de grand prix. Peut-être que ça paraissait ainsi à ses yeux, mais pour moi, c’était réel. Voyez, Ça l’était. C’était quelque chose d’authentique que–que j’avais trouvé en Dieu.

76 En effet, j’avais toujours cru, depuis que j’étais un petit garçon, que Ceci était la Parole de Dieu et qu’Elle ne pouvait jamais changer. Jésus a dit : « Les cieux et la terre passeront, mais Mes Paroles ne changeront jamais. Elles ne passeront point. » Vous ne pouvez rien Y substituer. C’est exactement tel que C’est écrit, c’est comme ça que nous La croyons. N’Y ajoutez rien, n’En retranchez rien. Vous savez, là dans le Livre d’Apocalypse, il est écrit : « Si quelqu’un ajoute une parole ou retranche Quelque Chose de ce Livre (Quoi ?), il sera maudit. » Laissez donc Cela Tel quel, et croyez-Le comme cela, et Dieu honorera cela.

77 Eh bien, il a été frappé parce qu’il s’était enflé d’orgueil. Il a eu l’impression qu’il y avait… qu’il était l’unique et qu’il pouvait faire tout ce qu’il voulait, et que personne d’autre ne pouvait l’en empêcher.

78 Nous avions un frère il n’y a pas longtemps, j’étais vraiment désolé pour lui. On dirait que tout le monde s’en prenait à lui. On accusait le frère de faire quelque chose de faux, les journaux l’en accusaient. Mais je–je me suis mis à y réfléchir : accuser cet homme ? J’ai vraiment pris sa défense ; en effet… Je–je n’étais absolument pas d’accord avec lui. Mais un homme avait écrit un article et l’avait publié dans un magazine rapportant que cet homme-là avait dit et fait toutes sortes de choses.

79 Et un soir, dans une réunion à–à Minneapolis, on m’avait signalé que le journaliste de ce magazine était là. Et cet article venait d’être publié dans un magazine chrétien, alors je… C’était un digest chrétien. Alors, je… On–on me l’a montré, disant : « C’est lui, qui est assis là. » Il avait dit dans cet article que ce prédicateur aurait écrit quelque chose, un livre, alors que cet homme ne l’avait pas écrit. Je sais ça. C’est une dame qui avait écrit ce livre-là, et je connaissais cette dame. La morsure des démons.

80 Alors, je–j’ai dit : « Eh bien, alors, une chose que j’aimerais dire. Bon, je peux être en désaccord avec un prédicateur, mais, à mon avis, si le–si le rédacteur de cette rubrique n’a jamais vérifié ses écrits mieux que ça pour éviter de dire que c’est telle personne qui a écrit cet article, alors que je sais que ce n’est pas cette personne-là qui l’avait écrit, voyez, alors je crains que beaucoup d’autres choses qu’il a dites au sujet de ce prédicateur ne soient vraies. » Et alors, voici ce que je dis : « Je préférerais même être trouvé en erreur, en fournissant des efforts pour sauver quelqu’un, plutôt que chercher à empêcher quelqu’un qui cherche à sauver l’autre. » Oui.

81 Je préférerais me mettre à sa place, à n’importe quel moment, plutôt que de chercher à critiquer ou à détruire ce que quelqu’un d’autre construit, quand bien même il–il aurait commis une erreur ou fait quelque chose de faux. Nous devons donc faire attention, nous influençons les autres avec ce que nous faisons.

82 Alors, quand cet homme a été frappé de lèpre, pour s’être enflé d’orgueil, ce fut une grande leçon pour ce jeune prophète. Il a vu, cela ayant été une grande leçon pour lui, que c’est Dieu qui ordonne Son homme à sa place. Voyez ? L’homme ne peut pas se placer lui-même. C’est Dieu ordonne Son homme à sa place. Dieu fait de vous ce que vous êtes. Voyez ? Et Dieu place Son homme, et celui-ci ne doit pas chercher à prendre la place de quelqu’un d’autre. Et ce fut une leçon pour Esaïe, qu’il ne devait pas fixer son regard sur des êtres humains comme modèle. Il doit fixer ses yeux sur Dieu.

83 Eh bien, là, il s’agit de nous. Tout homme, tout homme est sujet aux erreurs. Il est sujet à l’erreur parce qu’il est humain. Il est sujet à transgresser les lois de Dieu. Et il est sujet à beaucoup de choses, parce que Satan le tente, et il n’est qu’un être humain. Et si jamais Dieu ôtait Ses mains, il tomberait. C’est tout. Et j’ai entendu des gens dire : « Oh ! Satan ne peut pas faire ça. »

84 Oui, laissez seulement Dieu ôter une fois Sa main, et observez ce qui arrive. C’est un… J’implore constamment : « Ô Dieu, ne l’envoie pas. Aie pitié de moi. Garde-le loin de moi », vous voyez. Je–j’ai besoin de la miséricorde de Dieu. Et nous tous, nous en avons besoin.

85 Eh bien, nous voyons qu’Esaïe s’était fortement appuyé sur le bras de ce bon roi, et alors, ce bras lui avait été retiré ; le roi était mort, mort de lèpre, dans la honte. Alors, Esaïe… pendant ce temps, le roi avait été ôté, eh bien, son jeune fils devait donc prendre la relève. Et nous voyons que–que les gens étaient tombés dans un état d’immoralité horrible.

86 Quand il n’y a pas un véritable conducteur consacré, alors les gens commencent à déchoir dans l’immoralité. Je pense que c’est ça notre problème aujourd’hui, dans notre pays, dans nos églises et tout. Nous avons besoin des conducteurs consacrés, quelqu’un qui sert de modèle.

87 Et, mais, là, Il a fait savoir à Esaïe qu’il ne pouvait pas compter sur les hommes. Alors, un jour, alors qu’Esaïe errait çà et là, il devait être tout agacé, sachant qu’il avait une grande responsabilité, il est descendu prier au temple. Eh bien, voilà une bonne chose à faire, pour nous tous. Il descendit prier au temple.

88 Et nous voyons que pendant qu’il priait là à l’autel, tout d’un coup, comme il était un prophète, il a eu une vision. Et alors, il a levé les yeux et a vu Dieu, le Roi, assis sur Son trône très élevé et les pans de Sa robe remplissaient le temple, vous voyez. Alors, il a vu le véritable modèle. Il a vu Celui en qui il pouvait placer sa confiance, Celui qui ne pouvait jamais être frappé de lèpre, Celui qui ne pouvait jamais faillir. Autrement dit, Il disait à Esaïe : « Regarde, tu avais mis ta confiance dans un homme et ça a échoué. Mets ta… tu avais pris cet homme pour modèle, et–et il a échoué. Maintenant, regarde ici en Haut, vers Moi, Je suis le Dieu infaillible. »

89 Et je–je pense que c’est ce que nous devons faire aujourd’hui, en tant que Ses serviteurs ; nous devons regarder vers Lui. Jésus est notre modèle. Et nous devons regarder vers Lui, le chef et le Consommateur de notre foi.

90 Maintenant, nous voyons dans cette vision qu’il avait vu Dieu élevé sur un Trône haut. Puis, il a vu autre chose. Remarquez, il y avait autour de Dieu, au temple, là où Il était, il y avait des séraphins célestes.

91 Si vous consultez ce mot-là, je pense qu’il n’est utilisé qu’une ou deux fois environ dans la Bible. Et ce ne sont pas–ce ne sont pas les chérubins, mais ils viennent après les chérubins. C’est quelque chose comme un Etre angélique, et pourtant ce n’est pas un ange ; et c’est un ange, mais c’est une Personne spéciale. Ce qu’ils sont, ce sont eux qui brûlent le sacrifice, dans la Bible. Et là où le sacrifice, évidemment, on l’apporte et on l’amène dans le… On fraye la voie pour le pécheur vers la sainteté. Et ces séraphins brûlent le sacrifice exigé, ils–ils allaient là au… C’était leur devoir.

92 Et ils étaient là, volant dans le temple pendant qu’Esaïe était en vision, et tout le temple fut rempli de fumée. Et ils criaient, les uns aux autres : « Saint, saint, saint est l’Eternel Dieu Tout–Puissant ! Saint, saint, saint ! » Oh ! En d’autres termes : « Voilà Quelque Chose qui ne peut pas tomber. Voilà votre modèle. Voilà le Roi sur qui compter. Saint, saint, saint est l’Eternel Dieu Tout-Puissant ! »

93 Et nous voyons donc que ces créatures avaient six ailes. Et alors, nous allons étudier l’utilité de ces six ailes. Ils avaient, nous voyons, ils en avaient deux qui couvraient la face, deux qui couvraient les pieds, et deux dont ils se servaient pour voler.

94 Maintenant, remarquez d’abord que ces créatures servaient dans la Présence de Dieu. Et c’était leur devoir, ils criaient : « Saint, saint, saint est l’Eternel Dieu Tout-Puissant ! » Et ils criaient jour et nuit, dans Sa Présence, pendant que le sacrifice était là : « Saint, saint, saint est l’Eternel Dieu Tout-Puissant ! »

95 Et j’aimerais que vous remarquiez quelque chose ici, et pensez-y. Ces séraphins avaient deux ailes sur la face. Pourquoi les avaient-ils placées sur leur face ? C’est parce qu’ils étaient dans la Présence de Dieu. Et pensez-y donc, si de saints anges doivent se couvrir la face dans Sa Présence, qu’en est-il de nous ? Ils avaient des ailes sur leur face, cela représentait la révérence.

96 Mais, aujourd’hui, nous trouvons qu’il n’y a pas de respect. C’est à peine si vous pouvez trouver la révérence. Les gens ne respectent pas de respect pour Dieu. Ils se lèvent et chantent Que Dieu bénisse l’Amérique, avec un pied sur une barre. Et c’est terrible, leur agissement !

97 Je suis allé chercher un sandwich aujourd’hui à un–à un point de vente. Et la petite dame, sans faire des commentaires sur elle, mais je pensais qu’elle se mourait. Elle semblait être rongée sous les yeux, elle avait du bleu tout autour d’elle. Et–et elle a couru, juste à peine vêtue, et elle a dit : « Que voulez-vous prendre ? »

98 J’ai dit : « Voudriez-vous m’apporter un sandwich avec un–un–un–un–un verre de lait battu ? »
Elle a dit : « Du bourbon » sur quelque chose, du genre.

99 J’ai dit : « Non, madame. Vous m’avez mal compris. » J’ai dit : « J’ai dit : ‘Du lait battu.’ »
Elle a dit : « Oh ! a-t-elle dit, ne voulez-vous pas avoir quelque chose à boire ? »
J’ai dit : « Je veux du lait battu. »

100 Et elle a dit : « Eh bien, c’est tout pour vous, ne voudriez-vous pas… le soir, nous servons telle et telle choses. »
J’ai dit : « Je suis prédicateur. »

101 Elle a dit : « Eh bien, nos… Eh bien, nos prêtres catholiques viennent ici et boivent. »

102 J’ai dit : « Je–je ne suis pas prêtre catholique, madame. Je–je veux… Je veux un verre du lait battu. » Cela semblait avoir choqué la femme. Elle ne savait pas ce que c’était. Voyez ?

103 Et le monde en est arrivé là. Eh bien, si un prêtre entre et boit, l’assemblée a le droit de boire ; voilà votre modèle, voyez. Oh ! la la ! Dans quelle corruption nous vivons ! Nous avons besoin de nettoyer la maison, de la chaire à… Ouais. Oui, oui, nous en avons certainement besoin. Oh ! la corruption du monde !

104 Et ces gens sans révérence, sans respect ! Aujourd’hui, les gens ne respectent pas Dieu. Ils n’ont pas de révérence. Ils prennent Son Nom en vain, ils racontent de sales plaisanteries. Et–et même les prédicateurs font cela. Vous entendez une–une plaisanterie, je pense que ce serait en ordre. Mais les prédicateurs devraient être des modèles, je pense, de–de la justice et de la sainteté. Et c’est pourquoi je pense que peut-être nous–nous n’allons pas plus loin que là où nous sommes ; nous ne progressons pas, on n’a pas la sincérité qu’on devrait avoir. Quand vous faites des histoires et des scènes, vous perdez ce peu de sincérité, vous savez. Il y a quelque chose à ce sujet.

105 Vous devez vous rappeler que Dieu vous observe à chaque heure. Il veille sur vous pendant que vous dormez. Eh bien, je pense que la raison pour laquelle les gens font ces choses, c’est qu’ils–ils–ils–ils ne sont pas conscients de Sa Présence, voyez. Mais pourtant, Il est là, que vous le pensiez ou pas. Il voit chaque attitude que vous affichez, et chaque–chaque geste que vous faites. Il sait tout à ce sujet. Mais nous devons nous en rendre compte.

106 Autrefois, on chantait un petit chant, quand je suis venu parmi les pentecôtistes, ils chantaient :
Tout au long du chemin vers la vraie demeure de l’âme,
Il y a un oeil qui t’observe ;
A chaque pas que tu effectues, ce grand oveille,
Il y a un oeil qui t’observe. Voyez ? Vous souvenez-vous de ce chant ? [L’assemblée dit : « Oui. » – N.D.E.] Eh bien, c’est vrai.

107 L’omniprésence de Dieu sait ce que vous faites, et même vos pensées. Une fois, pendant que j’étais en vision, je parlais à un Etre qui était à côté de moi ; et Il a répliqué, disant : « Tes pensées se font entendre au Ciel plus que ta voix ne se fait entendre sur la terre. » Il sait ce que vous pensez. Vous pourrez dire que vous–que vous faites telle et telle choses, et que vous faites ceci et cela, mais, vous voyez, au fond de votre coeur, si vous pensez autre chose, vous–vous faites quelque chose de faux. Vous devez être exactement ce que vous êtes, voyez, le–le coeur. La bouche doit dire ce qui est dans le coeur. Voyez ? Et alors, nous voyons que les gens ne sont pas conscients de la–de la Présence de Dieu.

108 Vous savez, ils devraient être comme David, l’homme selon le coeur de Dieu. Il a dit : « J’ai constamment l’Eternel sous mes yeux. » Partout où il va, il se souvient que Dieu est toujours devant lui. « Il est à ma droite, et je ne chancellerai pas », parce que Dieu est à ma droite.

109 Révérence ! Nous devrions nous honorer les uns les autres, nous respecter les uns les autres, comme frère et soeur, et nous aimer les uns les autres d’un amour immortel. Vous direz : « Eh bien, je ne le peux simplement pas. » Eh bien, restez ici un peu plus longtemps, et après, vous aimerez aussi les gens. Vous aimerez ceux qui ne vous aiment pas. C’est vraiment un bon signe du christianisme, quand vous pouvez, du fond de votre coeur, aimer ceux qui ne vous aiment pas. Aimer ceux qui ne sont pas aimables.

110 Jésus a dit : « Si vous aimez ceux qui vous aiment, eh bien, les païens aussi agissent de même. » Mais, vous voyez, vous devez être gentil envers ceux qui ne le sont pas à votre égard. Faites du bien à ceux qui vous feraient du mal. Souvenez-vous-en toujours. Gardez cela devant vous, que Dieu vous observe. Rappelez-vous, Dieu a été bon envers vous alors que vous, vous étiez méchant envers Lui : « Lorsque vous étiez encore des pécheurs, Christ est mort pour vous. »

111 Nous voyons donc que ces ailes sur leur face, c’était parce qu’ils étaient dans la Présence de Dieu, révérencieux. Et si un saint séraphin doit se cacher la face derrière une couverture spéciale, lui qui ne connaît pas de péché, qui n’a jamais péché, mais cependant, dans la Présence du Dieu Saint, il doit cacher son saint visage dans la Présence de Dieu, que fera un hypocrite en ce Jour-là ? Que fera le rétrograde en ce Jour-là ? Que fera l’impie en ce Jour-là, quand vous viendrez ? Et vous aurez à L’affronter.

112 Il n’y a qu’une seule chose. Vous direz : « Mais Il ne m’a point doté des ailes pour me couvrir le visage. » Mais Il a versé le Sang de Son propre Fils afin que vous puissiez vous en couvrir le visage. C’est vrai. C’est l’unique voile qu’Il a pour la race humaine : le Sang de Jésus-Christ.

113 Eh bien, deuxièmement, ils avaient les pieds couverts des ailes, à leurs pieds. Eh bien, cela représentait l’humilité. Oh ! voilà un mot qui n’existe plus aujourd’hui pour beaucoup. L’humilité dans Sa Présence. Nous humilier dans Sa Présence.

114 J’ai vu le Saint-Esprit entrer dans une salle, accomplir des oeuvres et faire exactement ce que la Bible dit qu’Il ferait, le discernement, et j’ai vu des gens se lever et sortir. J’ai vu des gens qui étaient assis parler, rire et ridiculiser Cela, pendant que Cela opérait.

115 Je me souviens qu’un soir, un ministre avait amené 28 membres de son assemblée, et ils étaient assis là. C’était à Jonesboro, dans l’Arkansas.

116 Et on avait un petit garçon épileptique, il souffrait de l’épilepsie. Et c’est un démon. C’est un démon. C’est ce que c’est. On ne… Les médecins ne savent pas ce que c’est. C’est un–c’est un démon. On met un… on avait une épingle pour habits avec un–un–un lambeau noué tout autour de cela, et quand il piquait ces crises, on piquait à la bouche du petit garçon, puisqu’il se mâchait aussi la langue. Alors, on a amené le petit garçon, et–et il a piqué l’une de ces crises juste là sur l’estrade. Evidemment, il y a un peu d’excitation, ils piquent une crise. Alors, pendant que nous nous apprêtions à prier pour le petit garçon, j’ai dit : « Que tout le monde incline la tête avec révérence. » Et je–j’ai prié pour lui, et le–l’esprit ne voulait pas quitter le jeune garçon.

117 Alors, j’ai regardé tout autour, j’ai vu un petit groupe de gens assis quelque part. J’ai dit : « Voudriez-vous incliner la tête ? » J’ai dit : « Vous devez obéir. » J’ai dit : « C’était la commission : ‘Si tu amènes les gens à te croire, et puis, si tu es sincère pendant que tu pries.’ » J’ai dit : « Voudriez-vous incliner la tête ? » Cet homme s’est simplement moqué de moi.

118 Et alors, je me suis retourné, mais cela ne voulait pas quitter ce petit garçon. Et alors, il y avait des centaines de gens, cinq fois plus que ceux qui sont assis ici ce soir, ils étaient assis là, oui, beaucoup. On disait qu’il y en avait 28. 000 là. Alors–alors, il y avait–il y avait… ils étaient tous…

119 Et alors, j’ai dit : « Je–je ne voudrais pas faire cela, monsieur. » Et c’était un membre d’une–d’une église dénominationnelle qui se moquait bien de la guérison divine, qui ne croit pas qu’elle existe.

120 Je me suis alors retourné. Ce pauvre petit garçon, sa gorge était ressortie. Et sa mère essayait de crier, poussant des cris comme cela. Et le petit garçon essayait d’avaler et faisait des histoires.

121 J’ai dit : « Père céleste, ne laisse pas ce petit garçon innocent souffrir à cause de ce groupe des coupables », voyez. J’ai dit : « C’était là Ta–Ta Parole, je–j’ai été sincère et je La leur ai apportée. Et beaucoup d’épileptiques ont été guéris ici à la réunion. » J’ai dit : « Ne laisse pas ce petit garçon être obligé de souffrir. La mère et le père l’ont amené ici. J’implore miséricorde. »

122 Alors, je me suis retourné, j’ai dit : « Au Nom du Seigneur Jésus, par la foi, par la commission qui m’a été donnée par le Dieu Tout-Puissant, ce démon ne peut pas retenir ce petit garçon. Tu es libre (Voyez). Si les désobéissants veulent désobéir, alors tu es libre d’aller vers eux, mais sors de ce petit garçon. »

123 Et j’ai vu 28 personnes, avec leur pasteur, être frappées d’épilepsie, tournoyant, tournoyant, tournoyant, tournoyant par terre comme ça. Et à ce que je sache, ils ont encore cela, voyez.

124 Eh bien, vous voyez, vous ne devez pas être irrévérencieux. Vous devez vous humilier vous-mêmes. Combien parmi vous ont été dans des réunions et ont vu des choses semblables arriver dans mes réunions ? Exact, eh bien, voyez. Assurément. Oui, oui.

125 Une fois, on a amené un homme pour qu’il m’hypnotise. Je pense que beaucoup parmi vous s’en souviennent. Et on–on l’amenait dans des camps militaires, et–et il prenait ces soldats et il les hypnotisait, il les faisait aboyer comme un chien. Alors, ils allaient se moquer de moi. Ainsi, j’étais dans un auditorium, et on a amené cet homme. Et–j’ai senti, quand la ligne de prière avait commencé, qu’il y avait un mauvais esprit quelque part.

126 Vous pouvez toujours les repérer, ce doute aussi. Ils pensent que vous ne le pouvez pas. C’était ça. Vous pouvez sentir cela. C’est différent.

127 Ainsi donc, je pouvais dire où c’était, mais je n’arrivais pas à voir exactement quel homme c’était. Peu après, j’ai découvert cela, j’ai vu ce que c’était. J’ai observé cette ombre noire suspendue au-dessus de lui. Je ne voulais pas dire cela, mais je me suis simplement tourné vers lui, j’ai dit : « Enfant du diable », voyez, « pourquoi le diable t-a-t-il inspiré de faire cela ? Puisqu’il a fait cela (C’était quelque chose qui le disait en moi), tu sortiras d’ici transporté.» Et il est toujours paralysé. Voyez ? Lettre après lettre : « Venez vers Lui ! »

128 J’ai dit : « Tout ce que je sais, c’est qu’il se repente. Voyez, ce n’est pas moi qui ai fait cela, jamais. C’était votre irrévérence devant Dieu. » Voyez ? Eh bien, ne faites pas ça. Nous sommes…

129 Nous sommes au temps où les gens pensent que cette sainteté devant Dieu, c’est juste une espèce de simulacre ou une espèce de–de bande d’ignorants, ou une espèce de culte ou de clan, ou de quelque chose comme cela. Mais laissez-moi vous rassurer, frère ! Il est possible qu’il y ait beaucoup de simulacres. Je–je ne dis pas qu’il n’y en a pas ; je–je–je ne peux pas le dire. Je ne suis qu’un homme. Je ne suis pas juge. Je ne fais que prêcher. Mais il existe l’authentique Saint-Esprit, l’authentique puissance apostolique du Saint-Esprit. Et à l’étranger, les sorciers et autres se lèvent, ces démons, pour lancer le défi. Oh ! si seulement nous avions… J’interromprais mon sujet ici pour me mettre à vous raconter ces choses. Et quoi ? Le Saint-Esprit, jamais une seule fois je ne L’ai vu manquer de faire cela. Il le fait chaque fois.

130 Remarquez donc, ils ont placé… ils avaient des ailes sur leurs pieds, par humilité. Nous n’aimons pas nous humilier. Nous aimons penser que nous sommes quelqu’un.

131 Je me rappelle, il n’y a pas longtemps, avoir été dans un petit musée, et–et on avait évalué le prix d’un homme de 150 livres [68 kg], la valeur des composants chimiques de son corps. Je pense que c’était 84 cents, un homme de 150 livres, les–les composants chimiques de son corps. Il a du calcium, et un–un peu… assez de lait de chaux pour peut-être asperger sur le nid d’une poule, et tout. C’est à peu près tout ce qu’il–il a en lui, quelqu’un de 184 livres… ou, je veux dire, 84 cents, un homme de 150 livres.

132 Il y avait là deux jeunes gens qui regardaient cela. Et je me tenais juste derrière eux, quand l’un d’eux a dit : « Eh bien, a-t-il dit, John, nous ne valons pas grand-chose après tout, n’est-ce pas ? » Et l’autre a dit : « Je pense que non. »

133 Et j’ai dit : « Eh bien, mes gars, c’est vrai, voyez, vous ne valez pas grand-chose en ce qui concerne les composants chimiques. Mais vous avez une âme en vous, voyez, elle vaut des millions de mondes, voyez. » C’est exact. Voyez ?

134 Mais cependant, nous–nous aimons en prendre soin, nous nous enflons d’orgueil dans ces 84 cents, nous l’enveloppons d’un manteau de vison de 500 dollars, et–et nous levons le nez en l’air, et nous pensons faire quelque chose. Ce n’est pas pour plaisanter. Ce n’est pas une plaisanterie. Ce–c’est juste pour vous dire ce que nous sommes. Voyez, nous sommes–nous sommes–nous sommes…

135 Nous n’avons pas d’humilité. Nous n’en voulons pas, et les gens n’en veulent pas. Parfois, on s’approche des gens très bien habillés dans une église, ils–ils arrivent, et si vous n’êtes pas très bien habillé, ils vous regarderont en parlant, vous savez. Et cela fait son… On ne devrait pas faire cela, tout en confessant le christianisme. Je–je–je pense que ce n’est qu’une profession et non une possession. En effet, je crois qu’une–une véritable expérience à l’ancienne mode avec Dieu fera que celui qui est en smoking fasse passer son bras autour de celui qui est en salopette et dise : « Frère. » Je–je le crois réellement. C’est vrai. Celle qui porte une robe de calicot avec celle en robe de soie, et l’appeler soeur. Oui, oui. En effet, ce ne sont pas les habits qui comptent, ce n’est pas la personne qui compte. C’est Christ, ce qui est à l’intérieur, et nous devons nous humilier.

136 Eh bien, nous voyons que c’est… ces anges se sont couvert les pieds, ou ces séraphins.

137 Moïse, quand il était dans la Présence de Dieu, cela, observez-le à côté de cette Colonne de Feu qui était là dans ce buisson ardent, d’où le Seigneur a parlé. Et tout le monde sait que la Colonne de Feu, c’était Christ. Il était l’Ange de l’alliance. « Moïse avait abandonné l’Egypte, regardant l’opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Egypte. » Donc, c’était l’Ange de l’alliance. Et quand Il est apparu dans ce buisson ardent, à côté, eh bien, devant Moïse, et que la Voix a retenti, disant : « Ote tes souliers. » Tes pieds, voyez. « Ôte tes souliers, car le lieu sur lequel tu te tiens est saint. » Moïse s’est humilié, en ôtant ses souliers.

138 Cette même Colonne de Feu est apparue à Paul sur le chemin de Damas, un jour.

139 Souvenez-vous, Jésus, quand Il était sur terre, un jour, on disait–on disait qu’il y avait… Dans Saint Jean 6, ils buvaient à la fontaine et se réjouissaient. Et Il a dit : « Moi, Je suis cette Eau qui sortait de ce Rocher-là. Je suis le Pain de Vie qui est descendu du Ciel », vous voyez, comme cela.

140 Ils ne pouvaient pas croire cela. Ils ont dit : « Eh bien, hein ! Nous savons que Tu as un démon et que Tu es fou », ce qui veut dire toqué. « En effet, Toi, un homme de pas plus de 50 ans, et Tu dis avoir vu Abraham ? »
Il a dit : « Avant qu’Abraham fût, Je suis. Ouais, Je suis. »

141 Eh bien, nous voyons cela, que Jésus a dit : « Je suis sorti de Dieu. Je vais à Dieu. » Quand cette Colonne de Feu a été faite chaire, Dieu, venant de la Paternité [Espace vide sur la bande–N.D.E.]… la dispensation du Fils, Il est alors entré dans cet attribut-ci. Les trois attributs : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Quand Dieu a été manifesté dans la chair, Il a dit : « Je suis sorti de Dieu. Et Je vais à Dieu », et Il est monté en haut.

142 Et–et Saul de Tarse, en route vers Damas, a été terrassé par une Lumière. Et alors, il a levé les yeux. Et ce Juif n’aurait jamais appelé n’importe quoi « Seigneur », si Cela n’avait pas été cette Colonne de Feu. Il a vu cette Lumière là, et il a dit : « Qui es-Tu, Seigneur ? »
Il a dit : « Saul, il te serait dur de regimber contre les aiguillons. »
Et il a demandé : « Qui es-Tu, Seigneur ? »
Il a dit : « Je suis Jésus. » Voyez, la Colonne de Feu, une fois de plus.

143 Considérez Saul, il s’est humilié dans la poussière de la terre, voyez, dans la Présence de Dieu. L’humilité ! Il est tombé, il était peut-être couché sur son dos, regardant vers le haut.

144 Et cette Colonne de Feu se mouvait là, il a vu et il a reconnu. En tant qu’enseignant formé par Gamaliel, le grand enseignant de l’époque, il savait que Dieu avait conduit Son peuple, sous forme d’une Colonne de Feu. Et ce Feu, cette Colonne de Feu avait été faite chaire, avait habité parmi eux et Elle avait été crucifiée pour leurs pêchés. « Je suis sorti de Dieu, et Je rentre à Dieu. » Alors, Il était là, portant toujours le Nom du Seigneur Jésus.

145 Et puis, nous voyons donc cela, plus tard, juste avant cela, Jean-Baptiste, le plus grand de tous les prophètes, tous les prophètes avaient annoncé Sa Venue ; Jean, lui, a dit : « Le voici. » Lui, il L’a présenté au monde. Et Jean se tenait là dans l’eau, alors qu’il baptisait, et il–il a dit : « Le sacrifice perpétuel cessera au temple, et un Homme deviendra un Sacrifice. » Et Jean était sûr qu’il verrait le Messie.

146 Vous voyez, quand Jean fut appelé, son père était un sacrificateur. Mais, généralement... A l’époque, un garçon suivait, et ça se fait encore en Orient, le métier de son père. Et normalement, il serait devenu un sacrificateur. Mais Jean n’a jamais fréquenté l’école. En effet, Jean naquit, rempli du Saint-Esprit depuis le sein de sa mère.

147 Quand Elisabeth avait conçu, l’enfant était mort dans son sein. Quand l’Ange Gabriel a visité Marie, Il lui a dit que sa cousine Elisabeth, qui avait déjà dépassé le temps d’enfanter, avait aussi conçu. Alors, Marie a couru à sa rencontre. Et elle se cachait, elle se faisait des soucis de ce que l’enfant n’avait pas bougé depuis six mois, et c’est anormal. Et alors, elle a vu Marie venir, elle est sortie en courant pour la rencontrer, et elle l’a étreinte. Et elle a dit, elles se sont mises à causer. Et–et elle a dit : « Je sais que tu vas devenir mère. » Elle a dit : « Oui, et moi aussi, je–je vais devenir mère. »
« Oh ! Je pense que Joseph et toi, vous vous êtes mariés. »
« Non, non. Nous ne nous sommes pas encore mariés. »
« Et tu vas devenir mère ? »

148 « Ouais. Le Saint-Esprit m’a couverte de Son ombre, et Il a dit que le Saint Enfant qui naîtra de moi, qui est en moi, sera le Fils de Dieu, et je L’appellerai Jésus. »

149 Et aussitôt que ce Nom « Jésus » a été prononcé pour la première fois par des lèvres humaines, un enfant qui n’avait jamais eu de vie a cependant reçu la vie dans le sein de sa mère et s’est mis à tressaillir de joie. Et si le Nom de Jésus-Christ donne la vie à un enfant mort, que devrait-Il faire à une Eglise née de nouveau qui affirme être remplie du Saint-Esprit ? Voyez ?

150 Eh bien, quel genre de garçon devait-il être ? Il devait annoncer la Venue du Messie. Malachie 3 dit qu’il le ferait : « Voici, J’enverrai Mon messager devant Ma face. »

151 Eh bien, s’il était allé au séminaire, certains prédicateurs, là-bas, auraient dit : « Eh bien, Jean, c’est toi qui dois annoncer le Messie. Eh bien, tu–tu sais que oncle Joe ici, ou–ou–ou père Jim, ou l’un d’eux, tu sais qu’il remplit toutes les–les–les–les conditions pour être le Messie. C’est lui, Jean. » Ceci et cela, voyez, il aurait été influencé par un homme.

152 Il est allé au désert, il y est resté avec Dieu. C’est le meilleur séminaire que je connaisse. En effet, son travail était trop important pour que des hommes lui dictent, l’amènent à de grandes activités sociales. Voyez, il avait une–une oeuvre, il était séparé pour une raison. Et Jean savait que quand il apparaîtra, en train de prêcher, le Messie serait sur terre en ce temps-là.

153 Tout aussi certainement que ces mages le savaient, quand ils ont regardé depuis Babylone et qu’ils ont vu ces trois étoiles en ligne, c’était le signe que le Messie était déjà sur terre. C’est pourquoi ils ont crié : « Où est le Roi des Juifs qui vient de naître ? » Et l’église n’avait pas de réponse. Ils n’en ont pas aujourd’hui. C’est la Bible qui en a. C’est la Parole de Dieu qui en a. C’est vrai.

154 Nous voyons dans tout cela que c’est Jean qui devait annoncer le Messie. Et il avait… qu’il ne reconnaîtrait ce Messie que par un signe. C’est ainsi qu’il avait reconnu le Messie. C’est l’unique moyen par lequel Dieu se fait donc connaître : par un signe scripturaire. Alors, il surveillait. Il se tenait là, il a dit… On lui a demandé : « Es-tu le Messie ? »

155 Il a dit : « Non. Je ne suis même pas digne de toucher Ses souliers. » Il a dit : « Mais c’est Lui… Au milieu de vous il y a Quelqu’Un. »

156 Oh ! la la ! Ne pensez pas que je suis excité. Je sais où je me tiens. Non, mais seulement je me sens bien quand il m’arrive de penser à ça, voyez : « Au milieu de vous il y a Quelqu’Un. » Et je le dis ce soir : Au milieu de vous, il y a le glorieux Saint-Esprit qui a été promis d’être déversé dans ces derniers jours. Je vois constamment Son signe et je sais qu’Il est le Messie, parce qu’Il accomplit toujours le signe du Messie.

157 Il se tenait là au milieu d’eux. Il a dit : « Au milieu de vous il y a Quelqu’Un. Je ne suis pas digne de toucher Ses souliers, de délier la courroie de Ses souliers. C’est Lui qui baptisera du Saint-Esprit et du Feu. »

158 Et un jour, un Homme ordinaire sortit du milieu d’eux et s’avança. Jean leva les yeux et dit : « Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. » Et alors, il a vu. Il a dit : « Je L’ai reconnu par un signe qui Le suivait. » Et observez ça, il y avait là face à face les deux Hommes les plus importants sur terre. Jean…

159 Je me souviens que docteur Roy Davis, celui qui m’avait ordonné dans l’Eglise missionnaire baptiste, disait : « Vous savez ce qui était arrivé là, Billy, disait-il, ce qui était arrivé… »

160 Quand Jean a dit : « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par Toi, pourquoi viens-Tu vers moi ? » Observez l’humilité de Jean. Il a dit : « C’est moi–moi qui ai besoin d’être baptisé par Toi, pourquoi viens-Tu vers moi ? » Il y avait là le Messie et Son prophète, les Hommes clés de l’époque, les Hommes clés de la Bible ; Ils se tenaient là, l’Un regardant l’autre. Jean, par humilité, a dit : « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par Toi, pourquoi viens-Tu vers moi ? »

161 Jésus a dit : « Laisse faire, car il est convenable que nous accomplissions tout ce qui est juste. » Et il est dit que Jean le Lui a permis.

162 Je me souviens de docteur Davis. Peut-être qu’il est assis ici. Docteur Davis, ce n’est pas pour vous lancer ceci, mais je–je–je… Il disait : « Jean, d’abord Jésus a baptisé Jean, parce que Jean n’avait pas été baptisé. » Et ensuite, il disait : « Puis, Jean a baptisé Jésus. » Cela ne sonnait pas très bien pour moi.

163 Alors, un jour, pendant que le Saint-Esprit était près, et dans une vision, j’ai vu ce que c’était.

164 Il y avait là Jean et Jésus, face à face, le prophète à qui vient la Parole. Et la Parole était venue au prophète. Amen ! Et il a dit : « Laisse faire. (C’était exact.) Laisse faire. Mais il est convenable que nous accomplissions tout ce qui est juste. » Le prophète savait que c’était l’Agneau, et que l’Agneau devait être lavé avant d’être présenté. Amen ! C’est ce qu’il a fait. Voyez-vous cela ? Le prophète, comme c’était la Parole, Elle devait venir à lui.

165 [Une soeur parle en langue. Un frère interprète. – N.D.E.] Amen.

166 Jean, le prophète. La Parole vient à Son prophète. Et exactement, la Parole vient au prophète. « Il est convenable », il est dit : il convient, ce qui signifie : « Il est convenable que nous accomplissions tout ce qui est juste. »

167 Oh ! Comme je pourrais laisser de côté le sujet maintenant pour une minute ! Oh ! comme il est convenable que nous accomplissions tout ce qui est juste ! L’heure a sonné, quelque chose, nous devons accomplir tout ce qui est juste. Nous savons quoi faire. Voyez, nous devons le faire, c’est exact, croire de tout notre coeur.

168 Remarquez donc, nous voyons que Jean s’est humilié dans la Présence de Dieu.

169 Le problème, peuple, mon frère, ma soeur, mes amis, c’est d’être conscient de votre petitesse. Voyez ? Ne soyez pas conscient de combien vous êtes grand. Soyez conscient de votre petitesse. Vous êtes–vous êtes petits. Nous le sommes tous. Dieu peut se passer de nous, mais nous, nous ne pouvons pas nous passer de Lui. Voyez ? Voyez ? Nous, nous ne pouvons pas nous passer de Lui, mais Lui peut se passer de nous.

170 Dieu ne cherche qu’une personne qu’Il peut avoir entre Ses mains. Il a toujours cherché à faire cela. Remarquez, tout au long de la Bible, quand Il a trouvé un Esaïe, quand Il a trouvé un Jérémie. Un jour, Il a aussi trouvé–Il a trouvé Samson ; mais Samson a livré sa force à Dieu, et son coeur à Delila. Voyez, il…

171 Il vous faut tout donner à Dieu : votre révérence, votre respect, tout ce que vous êtes. Soyez juste rien, voyez simplement combien vous êtes petit, c’est ce que Dieu veut que nous fassions. Et c’est ça la vraie humilité. C’est ainsi que ces séraphins se tenaient dans Sa Présence, vous voyez, avec leur visage dans la révérence, couvert ; leurs pieds, par humilité.

172 Eh bien, troisièmement, ils pouvaient voler. Ils avaient deux ailes qui les mettaient en action.

173 Ici, Dieu montre à Son prophète le genre de serviteur qu’Il a préparé : révérencieux, humble et en action. Là, voyez, c’est un vrai serviteur de Dieu, ceux qui s’attendent à Lui. Il avait compté sur Ezéchias qui s’était enflé et était tombé par orgueil. Mais un serviteur, Ses serviteurs devant Lui, sont révérencieux, humbles et en action. Ses serviteurs, c’est ainsi qu’ils devaient être revêtus ; revêtus de révérence, d’humilité, et constamment occupés aux affaires du Père. Oui, oui. Révérencieux, humble et en action.

174 C’est juste comme la petite femme au puits dont nous avons parlé l’autre soir. Eh bien, elle était une petite semence prédestinée, c’était dans son coeur, mais aussitôt que cette Lumière a brillé là-dessus et qu’elle a vu que c’était le Messie, ça n’a pas traîné pour qu’elle entre en action. Elle a même oublié le pot d’eau qu’elle tenait en main. C’est aussi vite qu’elle est entrée en action. Elle devait le dire aux gens. Elle devait le dire à quelqu’un d’autre, parce qu’elle était sûre d’avoir trouvé le Messie. Elle est entrée dans la ville, elle est vite entrée en action, le disant aux gens.

175 Il y eut Pierre. Après avoir pêché toute la nuit, il était assis sur le rivage ce matin-là. Quand Jésus lui a emprunté sa barque, Il s’est un peu écarté du rivage, et Il a prêché aux gens. Et puis, Il a dit à Simon : « Avance en pleine eau et jette tes filets pour pêcher. Jette. »

176 Eh bien, Simon a dit : « Je suis un pêcheur. Je–je sais quand la lune et les signes sont favorables. Je sais quand les poissons courent. Je–je suis né sur ce lac-ci. J’ai pêché toute la nuit et je n’ai même pas attrapé un fretin. Je n’ai rien attrapé. » Il a dit : « Il n’y a pas de poisson là. Mais sur Ta Parole, » vous y êtes, « je jetterai le filet. » Oh ! Vous pourrez…

177 Nous ne pouvons pas comprendre ces choses, vous… Et on ne comprend pas Dieu. Il vous faut croire Cela, voyez. On ne connaît pas Dieu par la connaissance, ni par l’instruction. On Le connaît par la foi, et la foi seule.

178 « Sur Ta Parole ! Je sais qu’il n’y a pas de poisson là. Mais sur Ta Parole, puisque Tu as dit : ‘Jette, il y aura du poisson là’, Tu vas… la foi les y mettra. C’est tout. Je vais jeter le filet. »

179 S’il y a des gens assis ici, malades et–et ayant besoin de l’assistance de Dieu, si vous dites : « J’ai été dans chaque ligne de prière, je–j’ai tout fait, mais sur Ta Parole, je vais jeter le filet. Je viens maintenant même, et je vais recevoir cela. Je crois que je suis dans Sa Présence. Et je suis… » Et reconnaissez cela, avec humilité, sincérité et révérence. Jetez le filet. Emparez-vous-en. Dieu l’a dit, et il en sera ainsi.

180 Et nous voyons qu’aussitôt qu’il… Comme il était un pêcheur, il savait ce que c’était que d’avoir une bonne cargaison de poissons. c’était un homme pauvre, mais il est vite entré en action ; alors, Jésus a dit : « Désormais, tu deviendras pêcheur d’hommes. » Cela ne lui a pas pris beaucoup de temps. Il s’est humilié, il s’est prosterné devant Christ, il a dit : « Retire-toi de moi, Seigneur ; je suis un homme pécheur. » Il a dit : « Je–je–je ne peux pas rester dans Ta Présence. »

181 C’est ce qu’Esaïe a fait. Il a dit : « Je suis un homme dont les lèvres sont impures, et j’habite au milieu des pécheurs. » Oh ! dans quelle condition il était !

182 Pierre a dit la même chose, il s’est humilié, il est tombé sur sa face et il a demandé au Seigneur de se retirer de lui. Il lui a dit : « N’aie pas peur, Pierre ; désormais, tu deviendras pêcheur d’hommes. » Et il est très vite entré en action.

183 Il y eut une fois un aveugle que Jésus avait guéri. Ça ne lui a pas pris beaucoup de temps pour entrer en action ; il est entré en action, il a répandu la réputation de Jésus partout. Quelqu’un est venu et a dit : « Eh bien, qui t’a guéri ? », demanda un sacrificateur. Il–il lui a dit, il lui a dit Qui l’avait guéri.

184 Ils avaient d’abord interrogé son père et sa mère. Et celle-ci a dit : « Eh bien...» Ils avaient donc peur, puisque si–si quelqu’un confessait Jésus, eh bien, on allait l’expulser du synagogue. Et ils ont fait retomber cela sur leur pauvre fils. Ils ont dit : « Il a de l’âge. Demandez-le-lui. » Et il a dit : « Un Homme, Jésus de Nazareth, m’a guéri. »

185 On lui a dit : « Eh bien, donne gloire à Dieu ! » On lui a dit : « Nous, nous sommes… nous ne savons rien au sujet de ce Jésus de Nazareth. » On lui a dit : « C’est un pécheur. Ne lui accorde aucune gloire ; donne toute la gloire à Dieu. Et maintenant, nous ne savons pas d’où Il vient. »

186 Eh bien, cet homme aveugle avait une très bonne question pour eux. Et il a dit : « C’est vraiment étrange. Vous tous, vous êtes des conducteurs spirituels aujourd’hui ; cet Homme m’a ouvert les yeux aveugles; je suis né aveugle, et cependant, vous ne savez pas d’où Il vient. (Voyez ?) Eh bien, c’est une chose étrange. »

187 Puis-je dire la même chose ? Le même Dieu avait promis de venir dans Son Eglise en ce dernier jour, et ils n’ont pas de réponse. Celui qui reçoit a la réponse.

188 Il a dit : « Qu’Il soit pécheur ou pas, moi, je ne peux pas le dire. Mais tout ce que je sais, c’est qu’autrefois j’étais aveugle, maintenant je vois. »

189 Autrefois, j’étais pécheur ; je suis sauvé par la grâce de Dieu. Je sais que quelque chose m’est arrivé. Je… Quelque chose est arrivé. Vous pouvez taxer Cela de saint exalté, ou vous pouvez taxer Cela de tous les noms que vous voulez, mais Cela m’a sauvé il y a une trentaine d’années. Et ça s’améliore tout le temps, je–j’apprécie donc ça. Quelqu’un a dit : « Vous êtes devenu fou. »

190 J’ai dit : « Eh bien, alors, laissez-moi tranquille. Je me sens mieux comme ça que je ne l’étais autrement, laissez-moi donc tel que je suis. Je me sens mieux comme cela et je vais mieux. Je peux faire plus. » Oui, oui.

191 Il est aussitôt entré en action. Oui, oui, il a répandu Sa réputation partout.

192 Des gens, à la Pentecôte, aussitôt qu’ils ont vu Dieu tenir Sa promesse... Jésus a dit : « Et voici, J’enverrai sur vous la promesse, l’Ecriture, ce que Mon Père a promis, « mais vous, restez, c’est-à-dire attendez dans la ville de Jérusalem jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’En Haut. »

193 Non pas la première ligne de prière, ni la première fois, mais restez simplement là jusqu’à ce que ça arrive, voyez. « Jusqu’à ce que », non pas un jour, deux jours, ou dix ans, « jusqu’à ce que ça arrive. » Restez jusqu’à ce que !

194 Et quand ils furent remplis du Saint-Esprit, ils entrèrent aussitôt en action ; ils allèrent dans des rues, poussant des cris, dansant et agissant comme des gens ivres, parlant en d’autres langues ; quelle scène ! Ils étaient aussitôt entrés en action ; aussitôt qu’ils s’étaient humiliés, ils étaient entrés, avaient fermé la porte, et s’étaient attendus à la Parole de Dieu.

195 Oh ! Ce que nous avons vu, amis ! Je sais qu’il se fait tard et je ne voudrais pas vous garder plus longtemps. Mais regardez ! Ce que nous avons vu pendant ces–pendant ces quelques dernières années devrait mettre chacun de nous en action. Cela devrait nous mettre en action. Quoi ? D’abord, nous rendre respectueux, humbles et nous mettre en action. Et avec de l’amour brûlant dans nos coeurs, cherchant à faire de notre mieux, alors qu’on voit un monde perdu. Et voyant les signes que Dieu… Même le dernier, à ce que je sache, le tout dernier que l’Eglise va recevoir avant que le feu tombe du ciel. La même Colonne de Feu qui a été vue autrefois au désert, la même Colonne de Feu qui avait terrassé saint Paul, c’est la même Colonne de Feu dont on a pris la photo, ici même. Elle accomplit la même oeuvre qu’Elle avait accomplie là-bas, le même Messie.

196 Si vous placez la vie d’une citrouille dans une pastèque, elle produira des citrouilles. Si vous placez la vie d’une vigne dans un–un–un poirier, elle produira des raisins, parce que c’est ça la vie qui est à l’intérieur.

197 Et si ce que nous voyons et connaissons, des milliers à travers le monde connaissent cela, la science En a rendu témoignage, partout, on En a pris des photos. Cela est ici même maintenant. C’est vrai, c’est si vrai. Cela est ici même maintenant ! Et si Cela ne reproduit pas le même genre de Vie que Cela avait produit lorsque c’était dans la personne de Jésus-Christ, si Cela ne fait pas la même chose dans Son Eglise, alors c’est faux. Si Cela reproduit la même vie, Ça doit être la même Colonne de Feu qui avait conduit Israël. Elle nous conduit vers la Terre promise. « Il y a plusieurs demeures dans la maison de Mon Père », c’est la promesse qu’Il nous a faite, et Elle nous conduit là. Et nous voyons cela pleinement confirmé, la Parole de Dieu rendue manifeste. Les boiteux marchent, les sourds entendent, les aveugles voient, les morts ressuscitent, les pensées du coeur ne peuvent pas être cachées, elles sont directement dévoilées, les mêmes oeuvres qu’Il avait faites. Qu’est-ce ? Un homme ? C’est le Messie ! C’est le Messie, Dieu, le Saint-Esprit, Le même. Cela devait mettre…

198 L’Eglise pentecôtiste, plutôt que de chercher à critiquer Cela, devrait être en action, partout, avec humilité et amour, cherchant à montrer Cela aux perdus qui se meurent. Nous devons respecter Cela. Nous devons aimer cela. Humilions-nous, rendons-nous respectueux, et soyons en action comme ces séraphins, avec révérence et humilité. Clairement confirmé, cela nous avait été promis pour les derniers jours, et Le voici ! Nous voyons Cela. Jésus l’a dit, Il a dit que Ça arriverait. Le voici, juste avant que le monde soit consumé. Ce signe de Sa Venue prouve que la Venue est bien proche maintenant. Elle peut avoir lieu à tout moment. Je ne vois rien qui retient l’Enlèvement de l’Eglise maintenant même.

199 Eh bien, le marquage, la marque de la bête, c’est de l’autre côté, rappelez-vous. Voyez, l’apostasie, cela arrive donc quand l’église… Attendez donc, je… peut-être que j’ai dit quelque chose. C’est ainsi que je vois cela, voyez. Et, suivez.

200 C’est déjà accompli à la lettre. Cela devrait nous mettre en action. C’est tout à fait vrai. Nous devrions amener chaque âme perdue au Royaume de Dieu, autant que nous le pouvons. En effet, l’un de ces jours, vous allez les amener et ça ne servira à rien. La porte aura été fermée, il n’y en aura plus. Oh ! Ils peuvent être travaillés mentalement, être emballés, crier, sautiller, prétendre ceci, vous savez. Mais quand la vierge folle est allée acheter de l’huile, elle n’En a jamais eue. Et avez-vous déjà vu un temps, dans toute l’histoire de ces derniers jours, où il n’y a jamais eu, où les presbytériens, les luthériens, et tout le reste, cherchent à venir au Message de la Pentecôte ? Qu’a dit Jésus ? « Pendant qu’elles allaient acheter, c’est alors que l’Epouse entra », la vierge sage entra. Les autres n’avaient pas eu d’huile. Elles n’en ont pas eu. C’est tout. C’est scripturaire.

201 Vous voyez ces signes et ces autres choses, tout est bien en place pour Sa Venue.

202 Il est venu à la septième veille. Certains se sont endormis à la première veille, à la deuxième, à la troisième, à la quatrième, à la cinquième. Et à la septième veille, un cri a retenti : « Voici, l’Epoux vient ! » Le septième âge de l’église, c’est ça la veille, l’âge qui a vu cela. Et celui-ci est l’âge de l’église de Laodicée, à la fin de cela. Amen ! Oh ! c’est… Pourquoi ne voulez-vous pas vous réveiller, vous saints du Seigneur ? Pourquoi somnoler alors que la fin approche ?

203 Mais, rappelez-vous, dans l’âge de Laodicée, l’église est tiède. Il a dit : « Puisque tu dis que tu es riche, et–et que tu t’es enrichi. » Et Il a dit : « Tu ne sais pas que tu es nu, aveugle, pauvre, misérable, et tu ne le sais pas. » Il a dit : « Je te vomirai de Ma bouche. »

204 Et nous voici à la fin de toute chose, la fin de l’histoire, la fin de la civilisation. Vous pouvez le voir. Regardez dans la rue.

205 Je parlais à un chauffeur de taxi, celui qui m’a amené. Il a dit : « Eh bien, l’unique moyen pour moi de pouvoir faire la différence, c’est lorsque je vois un homme se comporter avec bon sens ici ; je sais que c’est un étranger. » Voyez ? Eh bien, c’est l’un de vos chauffeurs de taxi qui a dit cela. Il a dit qu’on… le moyen.

206 Ce n’est pas seulement ici, mais c’est partout. C’est la fin de tout ; combien cruels les hommes sont devenus, et toutes sortes de vilaines choses, et c’est ce qu’ils font. Le monde est perverti. Regardez dans les rues. Regardez simplement cela ! Oh ! la la ! Partout ! Non seulement en Amérique, partout. Eh bien, c’est une–c’est une Sodome moderne.

207 Il n’y a rien qui reste, si ce n’est d’être consumé. Et, c’est tout, il sera nettoyé. Dieu le fera. Ses lois l’exigent. C’est comme ça que ça doit se faire. Quand une tige de maïs n’a plus de vie, elle doit être détruite. Quand une fleur n’a plus de vie, elle doit mourir. Et la civilisation a vécu son temps. L’âge de l’église a vécu le sien. Les dénominations ont vécu le leur.

208 Ceci est un temps d’union. Il y a les Nations Unies, il y a l’église unie, il y a des efforts unis. De quoi cela est-il le signe ? De l’union entre Christ et l’Epouse. C’est ça. Tout cela, ce sont des ombres et des types. Tout veut être uni, c’est donc un signe. Christ est sur le point de s’unir à Son Epouse ; les Noces de l’Agneau auront lieu au Ciel. Cela devrait donc mettre l’église en action quand nous voyons Ses signes ici proches. Oh ! la la ! Toutes ces choses sont pour nous des signes, partout. Oh ! Nous devrions être en action !

209 Nous, comme le prophète Esaïe, autrefois, nous voyons à quoi aboutissent ces hommes prétentieux. Nous voyons ce que… ces organisations qui se lèvent et disent : « Eh bien, puisque vous n’êtes pas de notre groupe, vous n’êtes même pas concerné. » Nous voyons ce qui leur arrive. Que perdent-ils ? De même qu’il fut frappé de la lèpre des péchés, d’incrédulité, elles–elles perdent l’emprise sur la Parole de Dieu. Certains fournissent des efforts, ils échangent, ils perdent l’emprise sur la Parole de Dieu, et ils troquent Cela contre des crédos. Que deviennent-ils ? Un gâchis de lèpre. C’est vrai.

210 C’est comme Ozias autrefois, il cherchait à exercer un office oint, et il n’avait qu’un doctorat ou quelque chose comme cela. Dieu ne cherche pas un doctorat, Il cherche de coeurs humbles, quelqu’un qui croira en Lui. Mais nous, nous avons pris des hommes et nous les avons instruits pour qu’ils deviennent des évêques et tout le reste, des cardinaux et que sais-je encore ; nous les avons suffisamment instruits pour qu’ils exercent un office divin grâce à une instruction charnelle. Nous avons besoin du baptême du Saint-Esprit pour exercer cet office. Le Saint-Esprit est notre Tuteur. C’est Lui qui se fait connaître parmi nous, le signe de l’heure, de derniers jours. Mais nous, comme Ezéchias, on s’est exalté, on se dit bien qu’on peut prendre leurs places.

211 Considérez l’impact de la vision sur le prophète. Eh bien, il était un prophète. Il était un vase auquel la Parole du Seigneur venait. Il était choisi, il était né prophète. Finalement, il a donné sa vie, il a été scié. Mais nous voyons que ce grand prophète, quand il a eu cette vision du Ciel et qu’il a vu l’ordre, comment Dieu préparait Ses hommes, eh bien, cela a amené le prophète à confesser qu’il était un pécheur.

212 Mais nous, nous aimerions devenir très grands, porter une espèce de large col retourné, une espèce d’habits, vous savez, qui nous donne l’air des gens très saints et très révérencieux. Il n’y a pas de sainteté en nous. Nous ne pouvons pas être saints, la sainteté vient de Dieu. Voyez ? Certainement. Il n’y a pas d’église sainte, il n’y a pas de montagne sainte ; il y a un Dieu Saint. C’est exact. Il n’y a pas de gens saints, il y a un Dieu Saint ! C’est Dieu dans des gens. Pierre s’est référé à la Montagne de la Transfiguration comme une montagne sainte ; cela voulait dire que le Dieu Saint était sur la montagne. Considérez donc cela, voyez. Mais c’était le Dieu Saint qui était là, la Présence de Dieu, c’est ce qui rendait cela saint.

213 C’est la Présence de Dieu parmi nous maintenant qui suscite la sainteté, ce n’est pas ma sainteté, ni la vôtre, mais c’est Sa sainteté. C’est Sa Présence qui suscite la sainteté. Nous devons nous humilier, nous couvrir par révérence, par humilité, et dire : « Seigneur Jésus, reçois-moi dans Ton Royaume. » Sa sainteté, pas la nôtre. Saint-Esprit !

214 Le prophète a confessé, cela l’a poussé à dire : « Je suis un homme dont les lèvres sont impures. » Un prophète ! Ô Dieu, nous avons besoin d’une autre vision comme celle-là ! Quand il a vu là-haut le… il a vu cette puissance de purification de Dieu.

215 Eh bien, suivez ce que Dieu a fait. Il a envoyé l’un des séraphins prendre une pierre, il a retiré une pierre ardente sur l’autel, il a mis ça dans ses mains, il est venu, il a renvoyé la tête d’Esaïe en arrière et il a touché ses lèvres, disant : « Ton iniquité est expiée. »

216 Alors, Esaïe a appris une autre leçon. Je peux insérer ceci ici. Ça peut ne pas être très approprié, mais je pense que ça l’est. Avez-vous remarqué, Dieu purifie Ses prophètes avec du Feu, non pas avec la théologie ou un quelconque manuel. Voyez ? Il purifie Son peuple avec du Feu, le Saint-Esprit et du Feu ; non pas avec la proclamation des crédos, ou les livres ou quelque chose qu’on doit apprendre, un tas de prières et autres. Il les purifie avec le Feu tiré sur l’autel. C’est ainsi qu’Il l’ordonne. Oui. Oui, oui. C’est ainsi qu’Il a purifié Ses prophètes au commencement, quand les 120 étaient dans la chambre haute, le Saint-Esprit est descendu, et des langues de feu se sont posées sur eux. Ils ont été purifiés et ils étaient prêts pour le service. C’est ainsi que Dieu purifie. Non pas par l’instruction, en décrochant une licence en lettres, ou en théologie ou un doctorat en philosophie, mais en recevant le Feu Saint du Ciel qui débarrasse vos lèvres du mensonge, qui vous débarrasse des choses charnelles, qui consume les sottises, cette crasse du–du monde, et place Sa Présence là, et Elle vit dans cette personne. C’est avec du Feu Saint que Dieu purifie Son Eglise. Esaïe a appris cela. Nous devrions l’apprendre, que Dieu ne purifie pas par la connaissance. Il purifie avec le Feu.

217 Vous voyez comment le prophète est ordonné. Eh bien, Il a purifié ses lèvres, Il a ôté son iniquité. Puis, après qu’il eut… il a confessé, il s’est humilié, disant : « Je suis un homme dont les lèvres sont impures », quand il a vu la Présence de Dieu.

218 Me suivez-vous ? [L’assemblée dit : « Amen. » – N.D.E.] Que… nous, que savons-nous maintenant même ? Nous sommes dans la Présence de Dieu. C’est vrai. Nous sommes assis là maintenant même. Est-ce que vous… Nous ne pouvons pas comprendre cela, mais nous sommes maintenant dans la Présence de Dieu, contemplant Dieu. Croyez-vous qu’Il est ici ? [« Amen. »] Certainement, Il est ici. Nous… [Espace vide sur la bande – N.D.E.]

219 Je suis votre frère. Mais Il a dit : « Il… Vous ferez aussi les oeuvres que Je fais. » Est-ce ce qu’Il a dit ? [L’assemblée dit : « Amen. » – N.D.E.] Très bien. S’Il est ici, Son Esprit est ici. C’est ce qui fait de Lui ce qu’Il est. Alors, si nous pouvons nous abandonner et nous débarrasser de nos pensées, juste comme ceci qui n’a pas de pensées, alors, une autre voix pourra parler au travers de cela. C’est comme ça. Si nous pouvons nous vider nous-mêmes. Voilà le secret, dépouillez-vous ! Alors, Dieu prendra… Débarrassez-vous de vos propres pensées. Débarrassez-vous de vos propres voies, et alors laissez Dieu agir, s’Il est Jésus-Christ, le même hier, aujourd’hui et éternellement. Croyez-vous cela ? [« Amen. »] Croyez en Lui maintenant même et voyez si c’est ça.

220 J’observais ce jeune homme assis ici, ici même, devant moi. Vous n’avez pas de carte de prière. Vous, si Dieu me fait savoir pourquoi vous êtes assis là, croirez-vous cela ? C’est pour un problème spirituel ; vous êtes tout déchiré et vous ne savez quoi faire. Si c’est vrai, levez la main. Exact, c’est fini. Recevez la Parole, ce que j’ai dit, et tout se terminera. Croyez-vous cela ? [L’assemblée dit : « Amen. » – N.D.E.]

221 Cette dame de couleur assise juste là derrière, qui me regarde, elle souffre d’une maladie de coeur. Croyez-vous que Dieu vous rétablira ? Assurément. Croyez-vous ? [La soeur dit : « Amen. » – N.D.E.] Très bien, vous pouvez recevoir votre guérison. Croyez-vous qu’Il est le même hier et…

222 Cet homme, ce Blanc qui a la main levée, croyez-vous que je suis le prophète de Dieu, Son serviteur ? Je ne vous connais pas. Vous m’êtes inconnu. Avez-vous une carte de prière ou quelque chose comme cela ? Vous êtes juste assis là, un homme. Très bien, monsieur, vous avez une tumeur à la gorge. C’est vrai. Est-ce vrai ? Croyez-vous que je suis Son prophète ? Me croyez-vous de tout votre coeur ? Vous avez autre chose, vous avez un fardeau sur le coeur. C’est au sujet d’une fillette, votre petite-fille. Elle a mal à la main. C’est exact. Est-ce vrai ? Voilà une bonne connexion. Juste une minute. Vous n’êtes pas d’ici. Vous venez de Connecticut. Et votre nom, c’est Wilson. Votre prénom, Art. Art Wilson. C’est tout à fait vrai. Est-ce vrai ? Croyez-vous cela ? [L’assemblée dit : « Amen. » – N.D.E.] Exact !

223 Il y a une dame assise là derrière, une dame de couleur, on dirait qu’elle porte un manteau jaune, ouais, une chartreuse verte. Elle est en train de prier. Avez-vous une carte de prière ? [La soeur dit : « Je n’en ai pas besoin ! » – N.D.E] N’avez-vous pas une carte de prière ? Vous n’en avez pas. Croyez-vous que je suis Son serviteur ? Je suis un parfait inconnu. Nous sommes de deux races. Vous… mais vous priez. Il s’agit de vous. Oui. Croyez-vous que Dieu peut me révéler votre maladie ? Vous avez une tumeur. C’est exact. Vous avez aussi quelque chose à coeur. Vous priez. Il y a un ami qui a une affection de reins. Si c’est vrai, levez la main. Très bien. Maintenant, vous pouvez recevoir ce que vous demandez.

224 Je défie votre foi ! Qu’est-ce ? Quand le prophète a vu qu’il était dans la Présence de Dieu, il s’est humilié. Regardez : premièrement, il s’est humilié; ensuite il a été purifié par le Feu. Et après que le Feu l’eut purifié, alors c’était un Esaïe purifié. Quand il a entendu la Voix de Dieu dire : « Qui ira pour Moi ? » Il est entré en action : « Me voici, envoie-moi. » Oh ! la la !
Quand la pierre ardente toucha le prophète,
Le rendant aussi pur que possible,
Quand la Voix de Dieu demanda : « Qui ira pour nous ? »
Alors, il répondit : « Me voici, Maître, envoie-moi. »

225 Amen ! C’était là la vocation d’Esaïe purifié, après que le Saint-Esprit l’eut purifié. Il n’avait pas besoin d’expériences de séminaires, il n’avait pas besoin d’expériences livresques. Il avait été purifié par le Feu de Dieu, et il est entré en action. Qu’était-ce ? Quand il a vu Dieu en action, il est entré en action.

226 Nous voyons Dieu en action. Il est temps que l’église entre en action et devienne des modèles de ce que Dieu est. Croyez-vous cela ? [L’assemblée dit : « Amen. » – N.D.E.] Combien aimeraient confesser tous leurs torts et tout maintenant, et dire : « Ô Dieu, purifie-moi » ? Guéris le jeune homme.
Quand la pierre ardente toucha le prophète !

227 Levons-nous. Je vais m’arrêter ici même, il se fait tard. Croyez de tout votre coeur maintenant.

228 J’aimerais que vous incliniez la tête. Rappelez-vous, après qu’il eut vu Dieu ! Voilà cela une fois de plus. Amen ! Eh bien, tout peut arriver maintenant. Tout peut arriver.
Quand la pierre ardente toucha le prophète,
Le rendant aussi pur que possible,
Quand la Voix de Dieu demanda : « Qui ira pour nous ? »
Alors, il répondit : « Me voici, envoie-moi. » Parle, mon Seigneur levez la main maintenant , oh ! Parle, mon Seigneur,
Parle, et je Te répondrai vite ;
Parle, mon Seigneur, parle, mon Seigneur,
Parle, et je répondrai : « Seigneur, envoie-moi. » Oh ! Des millions meurent aujourd’hui dans le péché et la honte Regardez-les dans vos rues Oh ! Ecoutez leurs cris tristes et amers ;
Oh ! hâtez-vous, frère, hâtez-vous à leur secours ;
Répondez vite : « Maître, me voici. » Parle, mon Seigneur Soyez sérieux là-dessus maintenant , parle, mon Seigneur,
Parle et je Te répondrai vite ;
Parle, mon Seigneur, parle, mon Seigneur,
Parle et je répondrai : « Seigneur, envoie-moi. »

229 Plaçons nos mains sur le coeur pendant que nous fredonnons. Confessez et dites : « Seigneur, je suis un homme dont les lèvres sont impures. Je suis une femme dont les lèvres sont impures. » Faisons une véritable confession, et nous aurons un vrai réveil. Premièrement, être purifié. Suivez, le prophète a dû premièrement être purifié. Le Feu l’avait touché ; ensuite, il est entré en action. « Seigneur, donne du zèle à mon coeur. Place en moi quelque chose que je n’ai pas, Seigneur. Mets Ton amour et Ton Feu en moi, ensuite envoie-moi. » Maintenant, confessez, croyez Dieu de tout votre coeur.
Parle, mon Seigneur, parle, mon Seigneur
Oh ! Parle, et je Te répondrai vite ;
Parle, mon Seigneur, parle, mon Seigneur,
Parle et je répondrai : « Seigneur, envoie-moi. » [Frère Branham se met à fredonner. – N.D.E.] Le rendant aussi pur que possible,
Quand la Voix de Dieu demanda : « Qui ira pour nous ? »
Alors, il répondit : « Maître, me voici, envoie-moi. »

230 « Parle. » Maintenant, que Dieu parle à votre coeur donc ; soyez très humbles, très doux et très respectueux dans Sa Présence. Chaque pécheur, chaque saint, ceci est pour nous tous. C’est pour moi. C’est pour tous. Voici Sa Présence. Il est ici. C’est ce qu’Il a dit qu’Il ferait. Le signe qu’Il a dit que nous aurons, Il est ici. Pendant que cette musique est en train de jouer doucement, confessons nos torts. « Je ne suis rien après tout, Seigneur, parle à mon coeur, purifie-moi premièrement, Seigneur. Envoie le Saint-Esprit me purifier. Je sais que je suis dans Ta Présence. Je Te vois en action tel qu’Esaïe T’avait vu. Le lieu est plein, pas de fumée donc, c’est plein de Lumière, plein de gloire. »

231 Ô Seigneur Dieu, Créateur des cieux et de la terre, alors que nous avons ceci à l’esprit, nous voyons ce qui est arrivé à ces gens prétentieux. Ils étaient tous des modèles pour nous. Nous voyons ce que l’humilité et la prière représentent pour ceux qui sont sauvés.

232 Père céleste, je prie maintenant même pour cette assistance et pour moi-même. Seigneur, ôte de moi tout ce qui n’est pas de Toi. Je–je–je–je veux que Tu vives en moi, Seigneur. Je veux que Ton Esprit ait la–ait la prééminence. Je veux que Tu vives complètement en moi au point que ça ne sera plus moi, que je–que je marche, que je parle et que je vive en Toi. Accorde-le, Seigneur. Me voici. Purifie-moi, Seigneur. Purifie cette église. Purifie-nous tous ensemble. Ôte la maladie, ôte le péché, ôte l’incrédulité, ôte le doute, ôte tout ça. Que le Saint-Esprit vienne maintenant avec une pierre ardente prise sur l’autel et une nouvelle étincelle de la Pentecôte, et purifie chaque coeur qui est ici. Prends-nous, Seigneur. Nous sommes à Toi. Nous croyons en Toi. Accorde-le, Père.
Parle, mon Seigneur.
Parle et je répondrai : « Seigneur, envoie-moi. »

233 Tous ceux qui veulent, qui aiment et qui ont consacré à nouveau leur vie à Christ, maintenant même, et qui aimeraient se consacrer dans Sa Présence…

234 Et si je me mets à dire ce que j’ai vu, je… cela inclurait tout le monde ici, je pense, maintenant même. Je vous connais. Vous savez que je ne me tiendrais pas ici pour dire cela en tant que serviteur de Christ si cela n’était pas vraiment partout. Vous êtes en état, maintenant même, de commencer une nouvelle Pentecôte. C’est certainement vrai, amis.

235 Humiliez-vous simplement. Couvrez-vous le visage, couvrez-vous les pieds, approchez-vous simplement de Lui. Prosternez-vous, confessez et croyez. Voulez-vous faire cela ? Si vous le voulez, levez simplement la main, pendant que nous chantons Parle, mon Seigneur.
Parle, mon Seigneur (priez maintenant) , parle, mon Seigneur
Parle et je Te répondrai vite ;
Oh ! Parle, mon Seigneur, parle, mon Seigneur.

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