La Voie À Laquelle Dieu A Pourvue Pour La Guérison

Date: 54-0719A | La durée est de: 1 heure et 20 minutes | La traduction: Shp
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1          Bonsoir, mes amis. Vous pouvez vous asseoir. C’est vraiment un privilège d’être ici cet après-midi, de servir encore une fois au Nom de notre Seigneur. Et juste avant de commencer le service, je vois certains de mes frères assis là dans la pièce d’enregistrement, avec des enregistreurs ; et Billy Paul, mon fils, a demandé à frère Wood, qui est un ami, de bien vouloir le rencontrer devant le bâtiment, aussi vite que possible là devant, à propos des livres et des photos en rapport avec les réunions.

            Et d’avoir cette présentation qui a été si bien faite, pendant que je... quel genre de personne... je devais mener une très bonne vie pour vivre à la hauteur de cela, n’est-ce pas? Mais, c’est parce que frère Mattsson m’aime. C’est un ami intime.

            Et ainsi, nous sommes très heureux du privilège que nous avons d’être ici, et je commence les réunions à Chicago, à ce qu’il semble. Durant toutes les années de mon ministère, c’est la première fois dans tout mon ministère, que je tiens une réunion l’après-midi. Durant tout mon ministère, du mieux que je me souvienne, je n’ai jamais tenu une–une réunion pour donner un enseignement l’après-midi. Et maintenant, cela fait environ neuf ans, je pense, depuis que je tiens les services. Et ainsi, je recommence à Chicago, chez frère Joseph. Et alors, je ne connais pas de meilleur endroit pour commencer ou débuter mes réunions.

            [Frère Joseph parle de frère Branham à l’assemblée.–N.D.E.] Merci. Merci, Frère Joseph. Merci, mes chers amis chrétiens.

2          Je me suis toujours dit qu’un jour, Dieu nous accordera un réveil à Chicago comme aux jours de Moody, lorsque la ville toute entière était animée pour Dieu. Et vous n’en avez pas eu depuis ce jour-là, et je–je crois que cela est proche.

            Et la seule chose qui s’est produite dans mon ministère, mes amis chrétiens, et je sais que ces enregistreurs enregistrent ces paroles, et cela sera publié dans les journaux partout. Ainsi, je dois surveiller mes mots, et les peser, parce que le–le... une fois qu’un article est publié, et une fois que votre voix est enregistrée, ça y est. Voyez-vous? C’est ça.

            Et ainsi, ils enregistrent cela afin de l’apporter aux gens. Bien des fois, c’est dans la ligne de prière. Si vous observez, certaines personnes passent dans la ligne de prière et disent: «Eh bien, maintenant, le Seigneur a dit telle chose.» Alors maintenant, si nous considérons seulement ce que disent les gens, eh bien, c’est tout ce que nous aurons. Mais l’enregistreur règle le problème. Voyez-vous? Lorsque–lorsqu’il est dit, eh bien, lorsque... Observez ce qu’Il vous dit de faire, observez bien votre destination, observez bien ce qu’Il vous dit concernant le moment, ce que vous avez fait, et ensuite, laissez... Observez ce qu’Il vous dit en rapport avec le moment où la chose va s’accomplir. Et vous découvrirez que pas une seule fois, vous ne trouverez une faute ; chaque fois Dieu fait très exactement ce qu’Il annonce. Voyez? C’est ce qu’Il fera.

3          J’ai quarante-cinq ans depuis le mois d’avril, et j’ai vu des visions depuis... l’une des premières visions dont je me souviens, ça parait étrange, mais je me souviens que c’était lorsque je marchais encore à quatre pattes. A notre époque, lorsqu’un bébé marchait à quatre pattes, on lui faisait porter une longue robe. Et je me souviens que ma mère avait cousu un petit ruban sur ma robe. Et je marchais à quatre pattes sur le plancher d’une cabane, là loin dans les montagnes du Kentucky où je suis né. Et je mangeais la neige qui était sur les pieds d’un homme. C’est la première chose dont je me souviens. Et la chose suivante dont je me souviens, c’était Dieu qui m’avait parlé dans une vision, et qui me disait que j’allais passer la plus grande partie de ma vie près d’une ville appelée New Albany. Et ces quarante dernières années, j’ai vécu à quelques kilomètres de New Albany, dans l’Indiana, qui se trouve à deux ou trois cents miles [321 ou 482 km] de l’endroit où cela s’était passé. Et aucun membre de ma famille, jusqu’à présent, n’a été hors de l’Etat du Kentucky, à ce que je sache. Mais toujours, et à chaque fois... Voyez-vous?

            Les dons et les appels sont sans repentir. Tout d’abord, ces choses, c’est Dieu qui les donne. Ces offices ont été placés dans l’Eglise par Dieu. Et à mon avis, c’est là que bien des gens ont commis une erreur aujourd’hui, lorsque nous disons: «Maintenant, je vais aller chercher la face de Dieu pour qu’Il fasse de moi ceci ou cela.» Ne le faites pas. Voyez-vous? Vous êtes ce que vous êtes par la grâce, il n’y a rien que vous puissiez faire par vous-même. C’est Dieu qui donne. Dieu a établi dans l’Eglise des apôtres, des docteurs, et des prophètes. Est-ce vrai? Dieu les a établis dans l’Eglise pour le perfectionnement... Alors, ce n’est pas l’évêque qui les a placés, ni l’ancien ni quelqu’un d’autre, mais c’est Dieu, et Il... ils sont... Ce sont des offices qui ont été placés dans l’Eglise.

4          Maintenant, je sais que les dons, tels que les neuf dons spirituels ; ce sont des dons qui opèrent dans l’Eglise entière. Par exemple, ce soir, celui-ci peut prophétiser pour ne plus jamais prophétiser une autre fois. Peut-être que l’esprit de prophétie sera sur quelqu’un d’autre le soir suivant. Paul a dit: «Vous pouvez tous prophétiser, l’un après l’autre.» Ça, c’est le don de prophétie ; ce n’est pas un prophète. Voyez?

            Il y a une grande différence entre le don de prophétie et un prophète. Le don de prophétie doit être jugé par trois juges spirituels valables, avant que l’assemblée ne puisse recevoir cela, conformément aux lettres de Paul aux Corinthiens. Les juges doivent juger ça, ils doivent juger l’interprétation des langues, avant que l’église reçoive cela, parce que les gens pourraient ne pas savoir ce que... Mais maintenant, prenez un homme qui était un prophète comme Esaïe, Jérémie ou Moïse. Personne ne pouvait se tenir devant eux pour juger si ce qu’ils disaient était vrai ou pas. Ils étaient nés prophètes dans ce monde. Ils avaient la Parole de Dieu. «Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par Son Fils, Jésus-Christ.» Et Il est le Prophète de l’Eglise de ce dernier jour, Jésus-Christ. Et la Bible a dit dans... là dans le Livre d’Apocalypse, que l’Esprit ou le témoignage de Jésus-Christ, c’est l’Esprit de prophétie.

5          Et ainsi, à propos de ces choses, toutes ces glorieuses choses, de voir l’Eglise réunie... lorsque j’ai pour la première fois vu les pentecôtistes, et que je les ai entendus parler en langues, en tant que baptiste j’ai été enseigné que cela était du diable. Alors, je me suis dit: «Eh bien, écoutez...» Et je–je me suis dit: «Eh bien, la seule chose... peu m’importe ce que dit l’église, la Bible dit: «Ils parleront de nouvelles langues.» Maintenant, tout d’abord, je devais accepter soit ce que disait l’église, soit ce que disait la Bible. J’ai dit: «Que dois-je faire?»

            Il a dit: «Que tout homme soit reconnu comme menteur (qu’il soit évêque, archevêque, ou n’importe qui d’autre), et que Ma Parole soit reconnue comme la Vérité.» Et c’est ça la grande différence qui existe entre le catholicisme et le protestantisme. Voyez? Le catholicisme, vous ne pouvez pas discuter au sujet de la Bible avec un catholique. Parce qu’après tout, si l’église dit quelque chose de contraire à la Bible, pour eux, c’est l’église qui compte. Ils disent: «Dieu est dans Son église.»

            Les protestants disent: «Dieu est dans Sa Parole.» Voyez-vous? Eh bien, voilà la différence. Alors, vous ne pouvez pas discuter, parce que si l’église dit une certaine chose... Demandez-leur où ils ont trouvé le fait de ne pas manger la viande le vendredi et toutes ces autres choses. Ils pourront... Eh bien, ils diront que c’est ce que dit l’église.

6          Et il y a quelques jours, j’ai eu un entretien avec un prêtre ; ce prêtre a dit... Je lui ai posé quelques questions, comme ma famille avant moi était catholique. Et j’ai dit: «Je–j’aimerais vous poser quelques questions en rapport avec les Ecritures.»

            Et euh–euh, il a dit: «Juste un instant, Monsieur Branham, a-t-il dit, voyez-vous, nous les catholiques, nous allons à l’église et nous adorons. Vous les protestants, vous restez à la maison et vous lisez la Bible, mais nous, nous allons à l’église et nous adorons.»

            J’ai dit: «Alors, quoi?» Voilà la chose suivante. «Alors, quoi?»

            Eh bien, il a dit: «Voyez-vous, nous ne prêtons pas attention à ce que... Ce que dit la Bible, c’est très bien, mais si l’église dit le contraire, alors c’est l’église qui a raison, parce que Pierre était le pape, et le pape est le successeur de Pierre, et tout ce que l’église a établi, c’est ça l’ordre. C’est ce qu’on suit. Dieu continue d’avancer...»

            «Eh bien, ai-je dit, évidemment, c’est en ordre. Chaque personne... C’est ce qui fait cette Amérique: chacun sa croyance.» Mais je crois que tout ce que Dieu a dit ... La Parole de Dieu ne peut pas être altérée. La Parole de Dieu ne change pas: «Pas un iota, ni un seul trait de lettre de Cela ne passera, jusqu’à ce que chaque point soit accompli.»

            Et je crois que Paul a dit: «Quand un ange du Ciel viendrait annoncer un autre Evangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème.» Galates 1.8.

            Alors, je suis un croyant fondamentaliste de la Bible. Ce que dit la Bible, c’est ce que je crois. Et je crois que c’est la vérité, et je suis prêt à faire reposer mon âme sur chaque portion de la Bible, ou sur chaque–chaque phrase, chaque virgule, tout, car la Parole de Dieu est la Vérité éternelle. Elle est inspirée et écrite, et nous nous y accrochons.

7          Dans l’Ancien Testament, il y avait trois moyens par lesquels les gens pouvaient obtenir un message. C’était par un prophète, par un songeur, ou par la loi. Et maintenant, si un prophète prophétisait... Et sur la poitrine d’Aaron–Aaron était l’Urim Thummim ; et si les lumières brillaient sur l’Urim Thummim, ce prophète disait la vérité. Mais si les lumières ne brillaient pas sur cet Urim Thummim, alors c’était faux. Si un songeur avait fait un songe, et qu’en racontant ce songe-là, cela ne faisait pas briller ces lumières sur l’Urim Thummim, c’était faux. Si le prophète prophétisait et que les lumières ne brillaient pas, il était dans l’erreur.

            Et l’Urim Thummim de ce sacerdoce-là a été ôté, mais voici l’Urim Thummim du sacerdoce d’aujourd’hui, la Parole de Dieu. Si un songeur, ou un prophète, ou un prédicateur, ou n’importe qui enseigne quelque chose de contraire à cette Bible, cela est faux. Qu’il soit maudit. Mais cela doit être solidement bâti sur cette Parole, comme étant l’AINSI DIT LE SEIGNEUR. Et si cette Parole est correctement mise à Sa place et enseignée par le ministre, Dieu est solennellement dans l’obligation à l’égard de Son Fils de répondre à cette Parole et de l’accomplir. Eh bien, c’est de cette manière que je crois la Bible. J’En crois chaque Parole.

            Maintenant, des fois je pourrais ne pas être en mesure de La rassembler. Je ne crois pas qu’il y ait un mortel dans ce monde qui puisse correctement rassembler toute la Parole, mais nous le pouvons simplement à mesure que le Saint-Esprit nous inspire de le faire. Bien des fois, cela est contraire à notre enseignement.

8          Par hasard, ma femme était restée dehors hier soir. «Aussitôt que le...» Elle a dit: «Deux ou trois personnes sont passées sur l’estrade, a-t-elle dit, un groupe de gens s’est levé et est sorti.» Elle a dit: «L’un d’eux a regardé l’autre, et a dit: ‘Qu’en penses-tu?’ L’autre a dit: ‘Oh ! de la foutaise ! Ça ne vaut rien.’» Et un autre est sorti après quelques minutes, il a dit: «Eh bien, c’était un très beau spectacle, n’est-ce pas? Et l’accès est gratuit.»

            Et ça, c’est l’opinion des gens empesés de ce monde. Voyez? Ça, c’est leur opinion. Ç’a toujours été leur opinion. C’était leur opinion... Leurs pères avaient la même opinion et ils sont en enfer aujourd’hui. Et, souvenez-vous, qu’en serait-il si ce qu’ils ont entendu hier soir était la vérité? C’est qu’alors, ils ont blasphémé contre le Saint-Esprit, et il n’y aura jamais de pardon ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir pour cela. Est-ce vrai? C’est vrai. Vous feriez mieux de rester tranquille si vous n’êtes pas certain. Que le Seigneur vous bénisse donc.

9          Maintenant, cet après-midi, comme nous sommes rassemblés ici, c’est pour un seul but, celui de donner des instructions pour le service de guérison de ce soir. Lorsque je reviendrai d’outre-mer, Dieu voulant, j’aimerais commencer mes services d’une manière différente. Je venais de parler à l’un des organisateurs, il y a quelques instants, notre cher frère Moore, et je lui disais ce que Dieu a placé sur mon coeur: de venir à un endroit comme Chicago, ou quelque part, et non pas juste pour repartir précipitamment, mais il faut qu’on vienne pour quelques soirées, et–et obtenir... Vous... cela m’épuise tellement qu’on est obligé de me faire sortir. Mais je dois aller là où je tiens tout simplement la ligne de prière, de sorte que je continue tout simplement à prier pour les gens l’un après l’autre, jusqu’à ce que le Saint-Esprit s’empare de ce don pour opérer Lui-même (Voyez-vous?), de cette manière, si un pécheur ou quelqu’un passait sur l’estrade sans s’être repenti, Cela l’interpellerait. Voyez-vous? Mais de cette manière, par ce don divin et Sa Présence, juste en quelques minutes, je suis presque épuisé. Cela m’affaiblit tellement que j’ai de la peine à sortir de la salle. Bien des fois je m’évanouis complètement sous cette onction. Et une fois, je suis resté hors du champ des missions pendant huit mois ou plus. Vous vous souvenez donc de ce moment-là, beaucoup parmi vous.

10        Mais à mon retour, Dieu voulant (comme je le dis alors qu’on est en train de faire ces enregistrements, je vais essayer d’organiser une... des réunions pendant une année à mon retour, et je viendrais dans une ville comme Chicago, et je vais rester juste là à Chicago, où que ce soit, jusqu’à ce que Christ dise: «Maintenant, J’aimerais que tu ailles ailleurs.» Et alors, à ce propos, je n’aurai pas chaque soirée juste pour un... chaque fois... J’apporterai simplement mon–je prêcherai l’Evangile, je ferai des appels à l’autel, je conduirai les gens au salut et au baptême du Saint-Esprit, et ensuite je tiendrai ma ligne de prière, je prierai pour les malades à la fin. Et nous distribuons des cartes de prière, et ensuite là où cela s’arrêtera ce soir, c’est par là que nous allons commencer le soir suivant, et ensuite, vous serez... vous aurez suffisamment de temps. Nous ne pourrons pas le faire de cette manière, parce que nous ne sommes ici que pour quelques soirées, et nous devons prendre ceux qui viennent. De cette manière, chaque personne, s’ils viennent là et qu’ils voient leurs cartes de prière portant un numéro très reculé, ils vont partir pour quatre ou cinq soirées, pour revenir à la réunion une ou deux semaines après, ou on ne sait quand. Voyez? Et nous pouvons prendre tout le monde de cette manière-là. Et c’est ma vision concernant la période d’après mon retour d’outre-mer. Et nous espérons que Dieu sera là-dedans, pour nous assister et nous accorder de glorieuses réunions en Amérique.

11        Je pense que depuis presque neuf ans maintenant, je travaille de cette manière, après que le Seigneur a confirmé que le... c’est la vérité, à maintes et maintes reprises, et nous voyons cela constamment. Et ainsi, je pense maintenant que c’est le moment de prêcher l’Evangile. Je ne suis pas un prédicateur fameux ; je suis... je ne fais pas des études sur ce dont je vais parler. Je prêche juste par inspiration. Je cherche simplement jusqu’à ce que je trouve la chose, et je tends la main et je saisis cela, et je l’apporte. Des fois c’est très rude, mais c’est de cette manière que je le reçois, c’est rude. Alors, j’aime recevoir cela de cette manière, parce qu’après tout, qui sommes-nous? Nous ne sommes pas un groupe d’aristocrates, une espèce de gens au cou raide. Nous sommes des pentecôtistes nés de nouveau et remplis du Saint-Esprit. Nos pères sont nés sous cette inspiration. C’étaient des prédicateurs de naissance et illettrés.

            Nos pères, qui étaient-ils? Pierre, Jacques et Jean. Est-ce vrai? Lorsqu’ils sont passés par la porte appelée la Belle, ils ont guéri un homme infirme dès le ventre de sa mère, qui était assis là. Eh bien, c’étaient des pauvres, il a dit: «Je n’ai ni or ni argent.» Et ensuite, les gens ont dû remarquer que c’étaient des hommes du peuple sans instruction, mais ils avaient été avec Jésus. C’est la seule chose qu’ils connaissaient. Ainsi, c’est ce que nous sommes. C’est le genre de peuple que nous sommes.

            Maintenant, que le Seigneur vous bénisse, et pendant que nous commençons à donner des instructions maintenant... Et si frère Joseph, faites-moi savoir à quelle heure on termine ici afin que je... Généralement, à quelle heure terminez-vous ce genre de réunions? Vers seize heures? Très bien, il n’y aura pas de quoi. Tout cela, ce sera bien. Je n’ai... M’entendez-vous très bien par là, là au fond? Ça va. C’est... Merci.

12        Maintenant, avant que nous ouvrions ce Livre... Il n’y a aucun homme qui soit capable d’ouvrir ce Livre. Je peux En tourner les pages et dire: «Nous lirons un chapitre à partir d’ici.» Mais c’est Dieu seul qui peut ouvrir ce Livre. Souvenez-vous, là au Ciel, le Livre était scellé de sept sceaux qui étaient au dos. Vous en souvenez-vous? Et avez-vous déjà considéré le fait que nous sommes passés par la justification de Luther, par la sanctification de Wesley, par le Saint-Esprit de la Pentecôte, et pourtant nous continuons toujours plutôt à nous débrouiller tant bien que mal? Il y a quelque chose d’autre qui doit être révélé. Ce n’est pas écrit ici à l’intérieur ; ça se trouve dans les sceaux.

            Nous allons apporter un enseignement sur ces choses, le Seigneur voulant, à mon retour. Souvenez-vous, Daniel avait entendu ces sept voix, elles ont fait entendre leur voix, et il s’est mis à écrire ; Il a dit: «Ne–ne l’écris pas.» Voyez-vous? «Ça sera révélé dans les derniers jours.» Est-ce juste?

13        Jean vit la même chose, et lorsqu’il a vu cela sur... là au dos de ce Livre, après que cela a été enseigné tout au long des âges, il y avait sept sceaux au dos. Et ces sceaux devaient être ouverts lorsque le mystère de Dieu serait accompli. Nous sommes en ce temps-là, où les sept mystères doivent être révélés à l’Eglise. Oh ! quels riches enseignements cette Bible donne ! Mais personne–personne n’était capable même de prendre le Livre, ni de Le regarder, ni d’En rompre les sceaux. Et il y avait un Agneau qui avait été immolé dès la fondation du monde. Il s’avança, prit le Livre de–le Livre de la main de Celui qui était assis sur le Trône, et ouvrit le Livre, et En brisa les sceaux. Alors, parlons-Lui maintenant, Lui qui peut faire cela, pendant que nous inclinons nos têtes.

            Notre Précieux et tendre Père céleste, humblement nous nous approchons de Toi aujourd’hui, au Nom de Ton bien-aimé Fils le Seigneur Jésus-Christ. Nous Te remercions de ce qu’Il s’était soucié de nous, pour nous inclure là avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles dans Sa Présence en ce jour-là. A quoi servirait-il de se vanter? Il n’y a rien que nous ayons fait, il n’y a rien que nous puissions faire, mais c’est par la grâce que nous sommes sauvés au moyen de la foi. Car avant la fondation du monde, Il nous a choisis en Jésus-Christ. Et maintenant, Il nous a donné le Saint-Esprit, un Sceau jusqu’au jour de notre rédemption, lorsque nous serons présentés au Père, irrépréhensibles, nous nous tiendrons là lavés dans Son Sang.

            Et maintenant, puisse-t-Il, Lui qui a pris le Livre de la main droite, venir prendre le Livre cet après-midi et L’ouvrir pour nous à mesure que nous parlerons là-dessus.

            Ô Père, je prie que Tu donnes les instructions à ces pauvres malades, ces nécessiteux. Beaucoup d’entre eux ont conduit sur plusieurs kilomètres pour venir jusqu’ici, afin que l’on prie pour eux. Et je Te demande, Père, d’accorder à Ton serviteur l’Esprit et la connaissance, non pour moi-même, mais pour ces pauvres malades et nécessiteux, qui sont assis dans cet auditoire aujourd’hui. Puisses-Tu leur donner des instructions, de sorte qu’ils sauront parfaitement s’emparer de la chose, et sauront croire Tes promesses, et sauront vaincre l’ennemi qui nous a infligé un... c’est-à-dire une Parole juste ici dans la Bible pour le vaincre. Et nous Te prions de nous aider aujourd’hui pour expliquer cela à Tes enfants, et que Tu tires gloire de ces réunions. Car nous le demandons dans le merveilleux Nom de Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.

15        Comme référence biblique, j’aimerais lire un petit passage des Ecritures dans les Psaumes. Psaume 103:1-3.

Mon âme, bénis l’Eternel! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom!

Mon âme, bénis l’Eternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits!

C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies.

            Et en fermant ce Livre, je déclare que cette Ecriture est accomplie aujourd’hui en votre présence. Que le Seigneur soit béni, parce qu’Il pardonne toutes nos iniquités et guérit toutes nos maladies aujourd’hui. La Parole a été manifestée aujourd’hui: Dieu a prévu ce qu’il faut, et je voudrais dire cela de cette manière: La voie à laquelle Dieu a pourvu pour la guérison.

16        Bien des gens cherchent la guérison dans une mauvaise attitude, ils viennent avec un mauvais motif. La première chose que devrait faire un chrétien, ou toute personne qui vient chercher la guérison, c’est de s’assurer que son coeur est pur et net devant Dieu. Et ensuite, si cette maladie persiste, alors, vous devez obtenir de l’aide de quelque part.

            Maintenant, j’aimerais dire quelque chose que je n’ai jamais déclaré en public dans mon ministère. Mais étant donné que cela me vient donc à l’esprit, j’aimerais le dire. Et j’ai évité de le faire, mais le... seulement cet après-midi, comme je le vois cet après-midi, nous ne sommes qu’une petite poignée de gens assis ici. Et nous allons simplement, pour ainsi dire, ôter maintenant nos manteaux et descendre juste là pour nous parler de coeur à coeur, les uns aux autres.

            Eh bien, j’ai été très embarrassé à cause des gens qui disent: «Oh ! ces guérisseurs de... ces guérisseurs divins...» Et franchement, c’est ce qu’ils sont. C’est exactement ce qu’ils sont, c’est là le terme biblique. Ils sont des guérisseurs divins, autant qu’ils sont des prédicateurs, autant qu’ils sont... étaient des apôtres, et tout le reste. C’est un don divin qui a été donné à un homme pour rendre service.

17        Maintenant, nous aimerions placer, disons, eh bien, nous aimerions prêcher. Eh bien, que Dupond ou n’importe qui prêche... Si Dupond n’a aucunement été appelé de Dieu pour être un prédicateur, il n’aura jamais du succès en tant que prédicateur. Sa mère pourrait lui avoir dit qu’il devrait être un prédicateur, et son père pourrait l’avoir envoyé dans un séminaire, et il pourrait avoir obtenu des diplômes et ainsi de suite ; mais il ne sera jamais capable de conduire le peuple vers Dieu jusqu’à ce que le Saint-Esprit entre dans la vie de cet homme et lui donne quelque chose qui... Il pourrait ne pas être en mesure de prononcer correctement ses mots ; il pourrait ne pas avoir une bonne grammaire, il pourrait ne pas être en mesure d’utiliser convenablement la psychologie ; mais s’il a la puissance de Dieu dans sa vie, les gens reconnaîtront cela. C’est juste. Dieu sera avec lui.

            Eh bien, c’est la même chose, Dupond pourrait être un homme instruit, connaissant la psychologie et tout le reste, mais il ne saura pas apporter le message mieux que ce pauvre gars illettré qui a été appelé par le Seigneur.

            Maintenant, ça, nous le savons. Vous feriez tout aussi mieux de reconnaître cela, parce que nos plus grands ministres qui ont existé ont été des hommes de ce genre-là. Par exemple, le dernier réveil de Chicago avait été tenu par... un–un–un grand réveil, c’a été mené par Dwight Moody, lequel était vraiment l’archétype d’un illettré. Sa grammaire était tellement pauvre, c’était affreux. Il n’était qu’un pauvre petit cordonnier. Oh ! vous lisez ses livres, mais cependant, ils ont été écrits par quelqu’un d’autre, et ses sermons ont été raffinés. Dwight Moody était un illettré.

18        Et Pierre, l’un des plus grands orateurs de tous les temps, en dehors de Jésus-Christ, l’un des plus grands écrivains, savait à peine reconnaître son propre nom s’il était écrit devant lui. Jean était un homme du peuple sans instruction et tout comme cela, mais ils avaient été avec Jésus, et ils avaient un message qui avait la puissance.

            Pierre a cité Joël, quelques fois, et il a gagné trois mille âmes à Jésus-Christ à la fois. Pensez-y: un homme du peuple sans instruction.

            Vous n’êtes donc pas obligé d’aller acquérir une grande instruction et une érudition poussée. Ce que vous devez faire, c’est connaître Jésus ; et Christ vous donne la capacité, par le Saint-Esprit, d’accomplir de telles oeuvres.

19        Maintenant, la guérison divine repose sur la même base. Il y a des gens qui croient effectivement à la guérison divine, et qui prient pour la guérison divine, mais qui ne sont jamais capables de toucher la guérison divine, parce qu’ils ne peuvent tout simplement pas y arriver. Cela ne leur a pas été donné. Maintenant, il y a un tel... Je remarque les gens sur l’estrade. Bien des fois avant que l’Esprit me ravisse au point que l’Onction devient si forte qu’on est obligé de me faire sortir...

            Maintenant, pendant que je regarde la personne, certains d’entre eux avancent, et bien des fois je vois des choses dont je ne dis rien. J’essaie tout simplement de prononcer quelques paroles qui suffiront pour susciter la foi des gens ; lorsque je vois que j’ai attiré leur attention comme cela, à ce moment-là je prie pour eux, pour pouvoir prendre une autre personne. Plus vous parlez, eh bien, plus cela apparaît, cela apparaît constamment juste... Vous restez alors tout simplement dans ce canal, et cela continue à se dérouler. Et ainsi donc, en enseignant la guérison divine, nous voyons venir les gens qui disent: «Oh ! oui, frère, j’ai la foi.» Eh bien, ils s’imaginent avoir la foi. Voyez-vous? Ils n’ont pas la foi.

20        La foi est tout aussi certaine que votre vue ou mon toucher pour savoir que cette chaire se trouve ici. Il n’est pas nécessaire que vous soyez instruit. Franchement, ce serait une bonne chose si vous étiez un peu plus simple à ce sujet que ce que vous êtes réellement. C’est juste. Vous allez simplement... Vous... C’est simplement quelque chose dont vous êtes certain que ça va se produire. C’est vraiment quelque chose de certain... Eh bien, rien ne peut ôter cela de votre chemin. Vous êtes sûr que cela arrivera. Vous... Rien ne peut ôter cela. Si le médecin se tient là et dit que vous allez mourir dans une heure, et que vous, vous êtes sûr que vous allez guérir... Il pourrait vous dire que vous aviez... que vous êtes complètement envahi par le cancer et que la lèpre vous a rongé, cela ne vous effrayera pas le moins du monde. Non, non. Eh bien, c’est ça la foi.

21        Regardez Paul, lorsque leur bateau avait fait naufrage là. Eh bien, lui aussi avait perdu espoir. Tout espoir de pouvoir être sauvé, a dit Paul, était perdu. Le petit navire était complètement submergé par l’eau, et pendant quatorze jours et quatorze nuits, il n’y avait ni lune, ni étoile, ni rien ; le petit bateau était ballotté dans les eaux et tout, et Paul a dit: «Eh bien, je pense qu’il n’y a plus d’espoir du tout.» Alors, il n’avait plus d’assurance.

            Mais pendant qu’il se tenait en bas dans la galerie cette nuit-là, en prière, une vision est apparue devant lui. Et il vit venir l’Ange du Seigneur, qui lui a dit: «Ne crains rien, Paul, car tu vas comparaître devant César.» C’est vrai. «Et voici, Dieu a donné... Tous ceux qui naviguent avec toi t’ont été donnés. Ainsi donc, prends courage, remonte sur le pont supérieur, et prends courage.»

22        Et le brave petit Paul, juste au beau milieu de la tempête, est sorti en vitesse, secouant ses mains, criant à tue-tête, disant: «Prenez courage, frères, car l’Ange de Dieu s’est tenu devant moi cette nuit, Il m’a dit de ne pas avoir peur. Nous allons arriver jusqu’auprès de César.» Il a dit: «Maintenant, je vous assure qu’aucun de vous ne mourra. Pas un seul cheveu de votre tête ne périra, mais nous allons... Le navire fera naufrage quelque part. Dans la vision, j’ai vu le navire en panne sur un rivage quelque part, mais rien de mal ne nous arrivera.» Il a dit: «Prenons un peu de nourriture et mangeons.»

            Et les gens... Oh ! ils avaient peur de manger. Et Paul est allé, et il a fait un sandwich et s’est mis à manger. Eh bien, il n’avait plus peur. Pourquoi? Dieu l’avait dit. Cela s’était ancré dans le coeur de Paul...

            Peu importe, le navire était ballotté aussi violemment que possible. Il n’y avait pas d’étoiles, pas de lune, les jours passaient, cela n’a pas du tout inquiété Paul. Je peux l’imaginer mangeant les sandwiches l’un après l’autre, il faisait les cent pas sur le pont, disant: «Gloire à Dieu, nous ne sommes pas loin de la terre, frères.»

23        Vous y êtes, peu importe combien il faisait sombre, la baleine pouvait s’approcher pour renverser le navire, des requins pouvaient le suivre par centaines, cela n’a pas du tout troublé Paul. Non, non. Il savait ce que Dieu avait dit. Il croyait ce que Dieu avait dit. Il a dit: «Eh bien, frères, prenez courage, car je crois en Dieu, qu’il en sera tel qu’Il me l’a montré.» Voilà la foi !

            Lorsqu’ils ont accosté sur une île par là, il a ramassé un tas de brindilles pour le jeter au feu, et lorsque la chaleur a pénétré les brindilles, un gros serpent en est sorti, et ce genre de serpent-là, lorsqu’il vous a mordu, vous mourrez dans les deux secondes qui suivent. Cela devait être un... comme le Mamba d’Afrique. Je pense que vous ne vivez qu’environ deux ou trois minutes après que l’un d’eux vous a mordu. C’est à peu près le temps qui vous restera à vivre, qu’on vous donne du sérum ou pas. Et ce serpent s’est accroché à sa main. Paul l’a regardé et a dit: «Le Seigneur a dit que je dois comparaître devant César. Eh bien, tu ne peux pas me faire du mal.» Il l’a secoué dans le feu, il est encore allé prendre d’autres brindilles, il est retourné et il s’est réchauffé, comme si de rien n’était. Voyez-vous ce que je veux dire?Dieu avait dit à Paul: «Tu va comparaître devant César.» Et Paul n’avait pas encore comparu devant César, alors rien ne pouvait troubler Paul. Il savait qu’il allait poursuivre son chemin. Eh bien, c’est ça la foi. Votre chemin est tracé d’avance. Vous savez exactement où vous vous tenez. Maintenant, lorsqu’un individu peut prier jusqu’à atteindre ce point-là, frère, il n’y a pas assez de médecins à Chicago pour vous dire que vous allez rester malade. C’est vrai.

24        Je regardais autour de moi pour voir une personne infirme. Je ne... Je crois, il y a une béquille posée ici, qui appartient peut-être à une femme infirme. Si le Saint-Esprit vous révèle maintenant même, soeur, que vous allez jeter cette béquille là-bas au milieu de la rue en sortant d’ici cet après-midi, et que vous marcherez jusque chez vous sans plus jamais utiliser cela, et que vous en serez directement délivrée, vous alliez probablement donner un baiser d’adieu à cette vieille béquille avant même que vous vous leviez de là. Vous allez simplement vous tourner vers les gens et dire: «Je n’ai peut-être pas marché depuis tant d’années, mais regardez-moi sortir d’ici.» Voyez? Et vous en seriez sûr. Rien ne pourrait arrêter cela.

            Si le Saint-Esprit me parlait maintenant et me disait: «Cette femme-là...», si je la voyais dans une vision sortir par cette porte en marchant, je n’aurais nullement peur de le dire. Même s’il y avait cent millions de personnes ici, je dirais: «Ça fait longtemps que cette femme est infirme, ou elle pourrait...?... Je sais ce qu’elle a comme problème. Peu importe son problème, elle va sortir d’ici, dirais-je, sans cette canne, ou cette béquille qu’elle tient sous le bras ; elle va sortir d’ici marchant normalement.» Et vous verriez cela arriver de cette manière. Eh bien, il n’y aurait aucune peur, nullement. Voyez-vous? C’est la foi.

25        Mais maintenant, lorsque vous venez et dites: «Oh ! Je crois que Dieu guérit.» Voyez-vous? Il y a deux hommes qui vivent en vous, le savez-vous? Une fois nous avons reçu un Indien qui s’était converti au cours d’une réunion, et on lui a demandé comment il se portait, après qu’il avait reçu le Saint-Esprit.

            Il a dit: «Eh bien, a-t-il dit, il y a deux chiens en moi.» Il a dit: «L’un d’eux est un–un mauvais chien, et l’autre est un bon chien.» Et il a dit: «Ils se disputent et se battent tout le temps.»

            Et l’autre a dit: «Eh bien, chef, a-t-il dit, lequel gagne la bataille?»

            L’homme, le chef, a dit: «Bien, cela dépend de celui que le chef nourrit le plus.»

            Eh bien, ce n’est pas que nous fassions une comparaison entre le diable et le Saint-Esprit en les comparant à des chiens, mais écoutez, il y a le bien en vous, et il y a le mal en vous. Et il y a la foi et l’incrédulité. Cela dépend de ce que vous nourrissez le plus (C’est tout.), ce que vous nourrissez le plus.

26        Eh bien, en vous, par ici, chaque personne qui est ici cet après-midi, j’aimerais que vous croyiez, que vous croyiez tous dans la guérison divine. Vous direz: «Bien sûr, Frère Branham, je crois dans la guérison divine.»

            Maintenant, vous pouvez peut-être dire cela avec toute l’intelligence que vous avez pour savoir comment le dire. Vous croyez cela. Ça, c’est dans votre tête. Mais, souvenez-vous, il y a un subconscient là en bas, cela doit dire la même chose. Sinon, vous n’irez nulle part. Vous pourriez lire la Bible, et dire: «Eh bien, tenez, Frère Branham, la Bible dit ceci.»

            C’est vrai. C’est l’exacte vérité. C’est ce que les gens disent aujourd’hui: «Eh bien, je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu, et je suis sauvé.»

            –Comment savez-vous qu’Il est le Fils de Dieu? –C’est ce que dit la Bible. Voyez-vous?

            –Et j’ai dit: «Eh bien, comment savez-vous qu’Il est le Fils de Dieu?

            –C’est ce qu’a dit ma mère. C’est ce qu’a dit le prédicateur.

            Eh bien, ils ont raison. Mais vous, comment le savez-vous? La Bible dit que vous ne pouvez pas connaître cela avant d’avoir reçu le Saint-Esprit. Vous répétez seulement ce qu’a dit quelqu’un d’autre. Le savez-vous? Ça ne tient pas très bien. Mais c’est la vérité. Notez cela: «Nul ne peut dire que Jésus est le Christ, si ce n’est par le Saint-Esprit.» Est-ce vrai? C’est le Saint-Esprit en vous qui doit rendre témoignage à la résurrection et dire que Jésus est le Fils de Dieu, sinon vous êtes seulement en train de répéter ce qu’a dit quelqu’un d’autre. Vous répétez simplement ce que dit la Bible. La Bible a raison. Ou vous répétez seulement ce que dit le ministre. Le ministre a raison. Ou ce qu’un autre–ou une autre brave personne a dit. Ils ont raison. Mais vous, en tant qu’individu, vous ne saurez pas que Jésus est le Christ avant que le Saint-Esprit vous le révèle. C’est juste.

27        Maintenant remarquez, aucun homme ne peut avoir la foi pour la guérison avant qu’il ne lui soit révélé par le Saint-Esprit qu’il va guérir. Vous pourriez vous y achopper. Pendant votre vie vous pourrez mener une–une bonne vie chrétienne. Vous pourrez être membre d’une certaine église. Vous pouvez être un bon membre d’une église. Vous pourrez avoir une bonne moralité, et tout cela, mais, frère, cela n’est pas encore le christianisme. Le christianisme, c’est lorsque le Saint-Esprit vous possède entièrement et que vous êtes conduit par le Saint-Esprit. Peu importe combien vous êtes un homme bon, combien vous avez une bonne moralité, combien vous êtes un bon membre d’église... Caïn était tout aussi bon que n’importe quel membre d’église. Esaü également était un gentleman bien cultivé. Caïn également était très religieux, il croyait en Dieu, il a offert un sacrifice, il a bâti un autel, il a fabriqué... il a fait tout ce qui était religieux, et Dieu l’a rejeté. Nul ne peut dire que Jésus est le Christ, si ce n’est par le Saint-Esprit.

            Pierre a été justifié et il a cru au Seigneur Jésus-Christ. Il avait même prêché l’Evangile, mais Jésus lui a dit: «Lorsque tu seras converti, affermis tes frères.» Voyez-vous? «Lorsque tu seras converti...»

            La conversion, c’est le Saint-Esprit qui ôte la vieille nature ; et la nouvelle nature s’installe, laquelle est le Saint-Esprit. Et lorsqu’un homme est réellement né de l’Esprit de Dieu, il a la Vie Eternelle. C’est ce qu’a dit Jésus: «Celui qui entend Mes Paroles, et qui croit à Celui qui M’a envoyé (Aucun homme ne peut dire cela, excepté par le Saint-Esprit.)... Celui qui entend Mes Paroles, et qui croit à celui qui M’a envoyé a la Vie Eternelle, et ne viendra point en condamnation ou en jugement, mais il est passé de la mort à la Vie.» C’est ce qu’Il a dit. Je crois en Lui, pas vous?

28        Alors, quelqu’un disait il n’y a pas longtemps, il a dit: «Frère Branham, je crois que nous avons le Saint-Esprit. Je crois que–que je suis sauvé et ainsi de suite.» Eh bien, comment pouvez-vous croire sans avoir le Saint-Esprit? Vous ne pouvez pas croire correctement. Maintenant, voilà la faille. Voilà la chose que le chrétien n’arrive pas à surmonter. Voilà la chose que le malade n’arrive pas à surmonter. Voyez-vous? Il y a une grande différence entre considérer la Parole de Dieu et recevoir la Parole de Dieu. Lorsque vous... Ceux qui reçoivent la Parole, pas ceux qui L’ont examinée, mais ceux qui L’ont reçue, Dieu ajoutait à l’Eglise ceux qui étaient sauvés. Trois mille âmes ont reçu la Parole. Eh bien, vous pouvez entendre la Parole être prêchée. Vous pouvez considérer Cela et reconnaître que c’est vrai. C’est ce qu’a fait Caïn ; et c’est ce qu’ont fait tous les autres. Mais c’est juste là où la Parole tombe qu’Elle se reproduit. Ceux qui L’avaient reçue avec joie étaient baptisés. Voyez-vous? Recevoir la Parole...

29        Maintenant, lorsque vous recevrez l’inspiration selon laquelle Jésus est mort pour votre maladie, c’est à cette heure même que viendra votre guérison. C’est juste. Lorsque vous recevez des cieux [cette révélation] que Jésus est mort pour vos péchés et que vous avez accepté cela, vous n’avez plus besoin que l’on prie pour vous à ce moment-là. Vous avez déjà accepté cela. C’est réglé.

            Or, nous pouvons prêcher la Parole, expliquer la Parole. Mais vous devez recevoir la Parole. Oh ! Alléluia ! C’est ce qui enflamme cela, frère. Lorsque vous recevez cela, la révélation, quelque chose sort du monde invisible dans l’au-delà, cela descend à travers un canal mystique quelque part jusque dans votre âme, et dit: «Maintenant, je vois cela.» Vos yeux s’illuminent ; vos lèvres qui étaient pendantes se redressent et vous souriez. Chaque muscle dans votre corps semble se réjouir. Quelque chose va arriver. Quelque chose... Vous n’aurez pas besoin d’entrer dans une ligne de prière à ce moment-là, vous l’avez donc reçu.

30        Maintenant, c’est là où... Si chaque personne qui se trouve dans cette salle, en ce moment, entrait dans ce genre d’attitude, chaque personne serait parfaitement guérie. Maintenant, comment pouvons-nous amener les gens à être dans cette attitude-là? Certains peuvent recevoir cela. D’autres ne le peuvent pas. Mais ceux qui peuvent recevoir cela considèrent cela, ils acceptent cela, et croient cela. D’autres, peut-être dans une autre réunion. Eh bien, une des manières consiste à prêcher cela par la Parole. L’autre manière, peut-être, c’est lorsque quelqu’un parle en langues, et que l’on donne l’interprétation, et–et que les secrets des coeurs sont révélés. Ou peut-être, s’il y a quelqu’un qui est un prophète et qui se lève, et accomplit quelque chose dans le surnaturel qui fera que vous leviez les yeux et disiez: «Oh ! Voilà la chose. Voilà la chose.» A ce moment-là quelque chose vous arrive. Mais, vous restez assis là et vous dites: «Hum, ça, c’est de la télépathie. Oh ! je sais, c’est ce qu’a dit docteur Dupont.» Frère, vous êtes dans une position dangereuse. Vous êtes dans une position terrible. Vous pourriez dire que ça ne vaut rien du tout, et ainsi de suite comme cela. Mais vous allez répondre pour cela au jour du Jugement. C’est juste.

            Et, souvenez-vous, lorsque Dieu apporte Sa révélation, Il se révèle à Son peuple... Eh bien, ça, ce sont les bienfaits des réunions. C’est pour cela que Dieu a donné les dons, c’était pour L’exalter, unir le peuple, rassembler le Corps, et nous aider à unir nos efforts et nos prières.

            Une personne qui s’assoit dans un groupe de gens comme ceci, où la foi est rassemblée de tout côté, cela vous aidera à guérir. Il y aura des gens qui écoutent la Parole pendant qu’on L’enseigne, qui ne seront jamais dans une ligne de prière et qui, cependant, seront guéris. Car quelque chose se produit inconsciemment, peut-être, et ils ne s’en rendent même pas compte. Ils vont se rétablir. Quelqu’un en étant assis là voit un de ces signes du Seigneur apparaître, et [Frère Branham claque ses doigts.–N.D.E.] sera guéri. Voyez-vous? C’est ce qui se passe lorsque la foi, quelque chose peut stimuler cette foi...

31        Maintenant, je peux regarder le blé, ici dans ma main, et reconnaître que c’est du blé. Je peux dire que c’est du blé. Je peux montrer cela littéralement, et si la terre pouvait regarder, elle dirait: «Oui, c’est du blé. Je crois que c’est du blé, littéralement.» Mais ce blé ne pourra jamais produire du blé, tant que ce blé ne tombera pas dans la terre et ne mourra. Est-ce vrai?

            Ça, c’est l’homme qui, du point de vue fondamental, regarde et dit: «Oui, je crois dans la guérison. Je crois que c’est vrai. Je crois que c’est la Parole de Dieu. Je crois que c’est pour le croyant. Et je crois que j’ai la foi pour recevoir cela. Mais tant que vous n’aurez pas reçu cela... Comprenez-vous ce que je veux dire? Alors, lorsque vous recevez cela, vous vous réjouissez. La Parole est là-dedans ; c’est réglé ; tous les doutes sont morts, toute la balle est tombée ; et la nouvelle vie s’épanouit, cela pousse et produit la guérison pour vous-même. C’est à ce moment-là que vous recevez réellement votre guérison. C’est de là que provient la guérison. La foi vient de ce qu’on entend, de ce qu’on entend la Parole.

32        Eh bien, la foi ce n’est pas la guérison. La foi produit la guérison. Voyez-vous? C’est par la foi que vous êtes sauvé. Eh bien, écoutez, s’il y avait ici un morceau de pain qui coûtait vingt-cinq cents (Je crois que c’est environ le prix de cela.), et si j’ai vingt-cinq cents, eh bien, les vingt-cinq cents, c’est le prix d’achat du pain ; je possède les vingt-cinq cents, mais je ne possède pas le pain. Or, vous pouvez avoir la foi pour la guérison, et je crois que beaucoup d’entre vous en ont. Mais vous ne pouvez pas recevoir la guérison avant que vous l’ayez acquise par la foi que vous avez. Vous direz: «Oh ! Frère Branham, j’aurais souhaité avoir le Saint-Esprit. J’ai foi que je l’aurai.» Eh bien, alors échangez simplement votre foi contre le Saint-Esprit. Voyez? C’est tout ce que vous avez à faire. Lorsque vous possédez cette foi-là, rien ne peut vous enlever cela. Eh bien, si vous faites simplement semblant de croire, vous êtes... si vous imitez quelqu’un, si vous simulez, cela ne marchera pas pour vous. Mais si c’est réellement la foi, c’est–c’est fini. Dieu accomplira cela à l’instant même. Le croyez-vous? Et lorsque vous dites: «Oh ! oui, frère Branham, je crois dans la guérison divine.» Très bien, si vous croyez dans la guérison divine, alors prenez cette même foi que vous avez dans la guérison divine et acquerrez votre guérison. Voyez-vous? Et vous qui recevez cela par la foi... Evidemment.

33        Quelqu’un disait, nous parlions du fait de recevoir le Saint-Esprit. Bien sûr, ayant été élevé dans... instruit au début de mon ministère dans une Eglise baptiste qui enseigne que vous recevez le Saint-Esprit lorsque vous croyez, selon l’Eglise baptiste... Mais conformément à la Bible, vous recevez le Saint-Esprit après que vous avez cru, après que vous avez cru. Vous croyez au Seigneur Jésus-Christ, vous L’acceptez comme votre Sauveur personnel, et ensuite vous recevez le Saint-Esprit. Et aussi longtemps que vous n’avez pas reçu le Saint-Esprit, Dieu n’a pas du tout reconnu votre foi. C’est juste.

            Abraham, le père de la foi, a cru en Dieu pour un cas de guérison et de salut. C’est par la guérison que le salut est venu, parce que cela a produit Isaac, et c’est au travers d’Isaac que vint le salut.

34        Maintenant remarquez, Abraham crut en Dieu. Est-ce vrai? Et cela lui fut imputé à justice, et Dieu lui donna un signe pour montrer qu’Il avait agréé sa foi. Amen. Saisissez-vous cela?

            Ecoutez. Voyez-vous? Abraham a dit: «Eternel, je crois en Toi.» Aucune voix ne lui a répondu. Je ne sais pas. Eh bien, il a dit: «Eternel, je crois en Toi.» Aussi longtemps qu’aucune voix ne lui avait répondu, Abraham n’a rien su.

            Mais Dieu a répondu et a donné à Abraham un signe pour montrer qu’il avait agréé sa foi. Il lui a donné la circoncision comme signe. Est-ce vrai? En d’autres termes, c’était une confirmation de la foi d’Abraham. Alors quand il a reçu la confirmation, il a dit: «Gloire à Dieu ! C’est fini.» Il a dit: «J’ai la foi, et Dieu a reconnu cela.»

            Lorsque vous dites: «J’ai la foi,» et que Dieu vous donne le baptême du Saint-Esprit, c’est une confirmation que Dieu a agréé votre foi. Amen.

            Eh bien, vous direz: «Est-ce–est-ce la circoncision du Saint-Esprit?» Oui, oui. Amen. C’est vrai. Le Saint-Esprit est le Sceau du Dieu vivant. C’est le Sceau par lequel Dieu approuve votre foi. Car Ephésiens 4.30 dit: «N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellé jusqu’au jour de votre rédemption.» Alléluia !

            Maintenant, lorsque vous dites que vous avez la foi pour la guérison divine, et que quelque chose vous touche et dit: «Allez-y.», c’est la confirmation que Dieu a agréé votre foi pour la guérison divine. C’est juste. Lorsque vous avez le courage pour mettre votre foi en action. Mais lorsque vous dites que vous avez la foi et que vous avez peur de la laisser agir, votre foi est morte. Voyez-vous? Mais lorsque vous avez la foi et que vous êtes disposé à la laisser agir, alors Dieu la confirme par des miracles qui accompagnent, et vous verrez votre guérison. C’est vrai. Lorsque vous possédez la foi...

35        Maintenant, ces réunions et ces gens qui se rassemblent, c’est dans ce but-là: encourager la foi, élever la foi. Nous ne pouvons pas guérir. Certainement pas. Mais nous avons une part en faisant cela. C’est de prêcher l’Evangile ; ça fait une part en faisant cela. Une autre part consiste à parler en langues. Ça, c’est une part intérieure, si c’est fait par révélation. Et un–un don de prophétie, ça, c’est une autre part de cela. Ensuite les miracles et les prodiges, et tout cela, ce sont des dons et tout dans l’Eglise afin de stimuler l’Eglise, pour garder l’Eglise unie, pour chaque attribut de la Vie de Jésus, jusqu’à ce qu’Il retourne de nouveau dans la gloire. Amen.

            Eh bien, votre ennemi c’est le diable. Et Dieu, de toutes les manières, dans chaque âge, a toujours essayé de garder les gens en bonne santé. Croyez-vous cela? A aucun moment, Dieu n’a jamais abandonné le peuple sans pourvoir à un moyen pour la guérison. Montrez cela dans les Ecritures, quand Il l’a fait. Peu importe combien le temps était sombre, à quel point le peuple s’était éloigné, Dieu avait pourvu à un moyen pour la guérison. Il a toujours eu cela. Et Il a toujours eu aussi quelqu’un qui a cru cela.

            Ecoutez, jadis aux jours d’autrefois, Il avait pourvu à une voie. En ce temps-là, Il avait un serpent d’airain: c’était la voie à la quelle Dieu avait pourvu pour les enfants d’Israël, là autrefois, quand ils sont sortis du pays d’Egypte. Lorsqu’ils ont commencé leur marche, Il savait qu’il y aurait la maladie, ainsi Il a simplement... Il a dit, eh bien, Il a pourvu à une voie.

36        Je prêchais autrefois quelque part, sur le... Moïse était un docteur: Docteur Moïse. Je ne sais pas si vous le croyez ou pas ; mais il était un médecin. La Bible dit: «Il a été enseigné dans toute la sagesse des Egyptiens.» Est-ce vrai? Alors, c’étaient des médecins vantards. Oh ! la la ! et ainsi, docteur Moïse... Et je m’imagine qu’il y a beaucoup de médecins ici à Chicago, qui aimeraient bien savoir comment Moïse a pu garder deux millions de gens en bonne santé et forts pendant quarante ans, et comment il les a conduits dans leur marche dans le désert sans qu’il y ait une seule personne faible parmi eux. Ne serait-ce pas merveilleux? J’aimerais avoir quelques-uns des remèdes qu’il avait, pas vous? Je me demande quelle quantité de cataplasmes à base de figuier et tout il utilisait là-bas. Quelle quantité d’herbes et d’injections de pénicilline il avait (Voyez-vous?) là...

            Docteur Moïse avait approximativement deux millions de personnes qu’il avait fait sortir de l’Egypte, il les avait fait sortir de l’Egypte, et les conduisait en Palestine. Et là, combien de bébés devraient naître chaque soir? Docteur Moïse devait effectuer des visites. Combien de gens avaient des maux d’estomac tout au long de la–la journée étant donné qu’ils mangeaient ce qu’ils trouvaient le long de la route? Combien de visites docteur Moïse devait-il effectuer chaque nuit? Y avez-vous déjà pensé? Et combien de gens là-bas tombaient sur ces rochers et tout chaque jour et s’écorchaient les jambes, et peut-être se fracturaient une jambe ou quelque chose comme cela? En effet, ils murmuraient et rétrogradaient et tout le reste, alors ils ont eu des ennuis. Et docteur Moïse...

37        Aimeriez-vous jeter un coup d’oeil dans sa trousse de médicaments pour voir tout ce qu’il avait? La Bible nous donne cela. Savez-vous que la Bible donne chaque médicament que Moïse portait sur lui? Le savez-vous? Je vais vous le montrer, dans un instant. Maintenant, nous allons simplement jeter un coup d’oeil par ici dans sa trousse de médicaments, pour voir donc ce que Moïse avait. C’est dans Exode, très bien. Jetons-y un coup d’oeil, tenez, c’est ouvert: «Je suis l’Eternel ton Dieu, qui te guérit.» C’est tout ce qu’il avait comme prescription. Alors, lorsque quelqu’un disait qu’un bébé allait naître, et que la mère connaissait des complications: «Je suis l’Eternel, ton Dieu, qui te guérit.» S’ils avaient un homme qui souffrait, à qui quelque chose était arrivé, qui s’était fait crever un oeil: «Je suis l’Eternel, ton Dieu, qui te guérit.» Et lorsqu’un homme tombait et qu’il se fracturait la jambe: «Je suis l’Eternel, ton Dieu, qui te guérit.» Si un enfant contractait la pneumonie: «Je suis l’Eternel, ton Dieu, qui te guérit.»

            «Docteur Moïse, qu’as-tu au menu ce soir? Qu’arrivera-t-il ce soir? Qu’est-ce qui figure sur la–sur la liste ce soir? Nous avons un enfant malade par ici.»

            Moïse disait: «Je suis l’Eternel, ton Dieu, qui te guérit.»

            «Merci, docteur Moïse, nous allons utiliser cela. Eternel, Tu as dit que Tu es l’Eternel, notre Dieu, qui guérit les enfants. Amen. Nous Te croyons, Eternel.» Le lendemain matin, l’enfant était en train de jouer. Voilà. «Je suis l’Eternel, qui te guérit.» C’est la seule ordonnance qu’avait Moïse, et il a conduit deux millions de gens à travers le désert pendant quarante ans, et il n’y avait pas une seule personne faible, pas un infirme ni un aveugle qui est sorti du désert parmi eux. Alléluia !

            Excusez-moi, cela–cela devrait simplement sortir ; c’est tout. J’avais retenu cela pendant environ une demi-heure. Très bien.

38        «Je suis l’Eternel qui te guérit.» C’est l’unique ordonnance qu’ils connaissaient. Et cela marchait très bien. Montrez-moi aujourd’hui un médecin, qui gardera deux millions de personnes en bonne santé pendant quarante ans, il aura certainement de la clientèle. Il se fera une réputation.

            Eh bien, je vous assure, la même ordonnance qu’a utilisée Moïse est ouverte à chaque personne dans le monde aujourd’hui. Amen. «Que celui qui veut vienne, qu’il boive les eaux de la font-... des eaux de la vie gratuitement. Que celui qui veut vienne.» Amen.

39        Maintenant, c’est sur ce point que nous allons donc certainement en arriver à la ligne de prière. Je me sens religieux maintenant. Oh ! la la ! voilà l’ordonnance. C’est la seule ordonnance que nous essayons de présenter au monde aujourd’hui. Si tu crois, a dit Jésus: «Je le peux, si tu crois.»

            –Seigneur, aie pitié de moi, a dit l’aveugle.

            –Crois-tu que je peux faire ceci?

            –Oui, Seigneur, nous croyons.

            –Je le peux si vous croyez que Je peux le faire.

            Il a touché leurs yeux. C’était là leur désir, qu’Il leur impose les mains. Il a dit: «Eh bien, qu’il vous soit fait selon votre foi.» Et ils avaient reçu ce qu’ils déclaraient avoir. Leurs yeux se sont ouverts, et ils ont glorifié Dieu. Voilà.

40        Un jour, Il était assis dans une maison en train d’enseigner. Et aussitôt, il y a eu des choses qui commençaient à tomber sur le plancher. Je peux me Le représenter lever les yeux et dire: «Je me demande ce qui est en train de monter sur le toit.» Après quelques minutes, quelque chose d’autre s’est mis à tomber, et il y avait des gens qui arrachaient le toit de la maison. Ils avaient un homme là ; ils essayaient de le faire monter par le toit pour le faire descendre devant le Seigneur. Eh bien, peut-être que cet homme qu’on a amené n’avait pas une grande foi. Alors, ils l’ont simplement fait descendre. En le regardant, Jésus savait que cet homme avait péché et avait fait quelque chose de mal. Mais voyant leur foi, Il a cru en leur foi. Alléluia ! Il a regardé cet homme, connaissant les pensées de son coeur, Il a dit: «Tes péchés te sont maintenant pardonnés. Lève-toi et marche.» Alléluia ! c’est ce qu’il nous faut à Chicago et partout ailleurs aujourd’hui, la révélation de la puissance de la résurrection du Seigneur Jésus-Christ, à savoir qu’il y a la vie dans le fait de prononcer Sa Parole.

            Un jour, Jésus passait à côté d’un arbre, Il a regardé l’arbre, et a dit: «Que jamais fruit ne naisse de toi ! Que personne ne mange de ton fruit dès à présent !» Il a continué Son chemin, rien n’est arrivé. Le jour suivant, ils sont passés de nouveau par là vers onze heures. On les avait chassés du temple, les pharisiens et les sadducéens se moquaient d’eux et tournaient Jésus en dérision. Il est passé, et Pierre, vous savez, qui marchait toujours à Ses côtés, vous savez, il faisait attention à tout. Il a regardé par là et a remarqué que cet arbre commençait à sécher.

            Il a dit: «Seigneur, regarde cet arbre, cet arbre que Tu as maudit hier a déjà séché.»

            Jésus s’est retourné et a dit: «Ayez foi en Dieu. Car ce que... Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu et vous le verrez s’accomplir.» Est-ce vrai? «Lorsque vous priez, croyez que vous recevrez cela.»

41        Eh bien, qu’est-il arrivé à cet arbre-là? Jésus... Combien savent qu’un arbre a un germe de vie? Tout le monde le sait. Sinon, il ne vivrait pas. Or, il y avait... Maintenant remarquez, l’arbre est mort à partir d’où? Des racines. La Bible dit que l’arbre avait séché à partir des racines. Or, c’est dans la racine que se trouvait la vie de l’arbre. Jésus ne s’était pas adressé aux feuilles, Il ne s’était pas non plus adressé aux branches. Il ne s’était point adressé aux racines, mais Il s’était adressé à la vie. Et la vie a quitté l’arbre. L’arbre était resté là sans vie. Il a séché. Est-ce vrai? Eh bien, serait-ce plus difficile pour Jésus de s’adresser à un cancer qu’à un arbre? Est-ce vrai? De s’adresser à une tumeur, une cataracte? A n’importe quel autre germe? A n’importe quelle autre vie?

            Il a dit: «Que personne ne mange plus de ton fruit.» Et le jour suivant cet arbre s’est mis à sécher. Ça n’avait plus de vie. S’Il disait: «Ne tourmente plus cet homme.»... Il a dit: «Lorsque vous dites», pas Moi, pas ce que Je dis, ce que vous dites... croyez que cela arrivera, et la vie quittera la chose.

42        Qu’est-ce qu’un cancer? Qu’est-ce qu’une tu-... qu’est-ce qu’une maladie? Nous allons traiter de cela pendant les cinq prochaines minutes maintenant. Qu’est-ce qu’un cancer? Qu’est-ce qui a causé cette chose-là? Considérons un cancer, ou tout ce que vous aimeriez considérer: la tuberculose, la pneumonie, tout ce que vous voulez, n’importe quelle maladie. Les maladies sont des germes.

            Laissez-moi déclarer quelque chose ici rapidement, alors que notre temps s’écoule. Ecoutez, savez-vous que la Bible prédit que dans les derniers jours, il y aura une guerre bactériologique, que ces maladies apparaitront sur les hommes, et tomberont sur tous ceux qui n’ont pas le baptême du Saint-Esprit? Mais c’est à l’Ange ou à celui qui était chargé de ces fléaux qu’a été donné l’ordre de ne pas toucher ceux qui portaient la marque. Eh bien, quelle sorte d’enseignants devrions-nous être, frère, pour mettre l’Eglise en ordre afin qu’elle soit dans cette condition-là? Qu’elle soit immunisée. Mes bras me font mal maintenant, à l’endroit où les médecins m’ont piqué pour essayer de me vacciner contre la fièvre jaune et tout le reste. Je leur ai dit que je n’en avais pas besoin. Mais ils n’ont pas voulu m’écouter. Mais je vais vous dire ce que Dieu va faire. Dieu possède un sérum, et ça s’appelle le Saint-Esprit. Et lorsque ce Sérum entre en vous, Cela vous inoculera. Alléluia ! Dans les derniers jours...

43        Je me souviens que lors de l’inondation de 1937 tout le monde devait se faire vacciner contre la typhoïde. Et alors, j’avais évité d’en prendre. Je patrouillais les lignes électriques. Alors, je suis sorti et je suis parti. Un homme est venu me trouver et a dit: «As-tu déjà reçu tes piqûres?»

            J’ai dit: «Oh ! oui. J’ai reçu ma piqûre.»

            Il a dit: «C’est vrai?» Il a dit: «Cela t’a-t-il rendu malade?»

            J’ai dit: «Oh ! non.» J’ai dit: «Non, pas du tout.»

            Il a dit: «Quand as-tu reçu ta piqûre?»

            J’ai dit: «Oh ! depuis trois ans environ.»

            «Trois ans?» Il a dit: «Eh bien, tu devrais en prendre une autre.»

            J’ai dit: «J’en reçois une presque à chaque heure.» Frère, je... Très bien. Et j’ai continué à lui parler.

44        Mais écoutez, mon ami: l’heure est venue, où une Eglise se lèvera. Si nous ne pouvons pas avoir la foi pour la guérison divine, comment allons-nous avoir la foi pour l’Enlèvement? Nous devons partir, mes amis. Nous devons sortir de la condition de cette vieille église indolente dans laquelle nous sommes. Sortez. Elancez-vous. Coupez les cordages, et sortez là quelque part, là où vous perdez tous les sens de crainte et de doute, là où tout est possible, frère, soyez aussi libre que possible. Votre bateau est dirigé vers le Ciel, et rien ne pourra vous secouer d’aucune manière. Vous vous dirigez vers là. C’est tout. Rien ne peut vous faire du mal.

            Maintenant, c’est le genre d’église qu’on aura, un de ces jours, d’après la Bible. Lorsque l’Ange a déversé sa colère et que les maladies se sont déclarées, les hommes pourrissaient même dans leur chair pendant qu’ils étaient debout. Et les oiseaux du ciel vont descendre pour arracher la chair de leurs épaules, et dévoreront la chair des capitaines, et de grands hommes, des présidents, des guerriers, des diplomates, des potentats, et tout le reste. Ils vont manger... Mais l’Ange avait reçu cet ordre: «Ne vous approchez pas de toute personne qui a le Sceau de Dieu sur son front.» Ce sera un... Un de ces jours, la guérison divine sera une chose glorieuse parmi les gens. Alors, préparons-nous. Dieu désire que nous...

            Vous direz: «Eh bien, Frère Branham, vous dites: ‘nous’?» C’est ce que Dieu attend. Dieu... Nous attendons le retour de Jésus, et Jésus nous attend. Vous direz: «Eh bien, comment... que pouvons-nous faire à ce sujet?»

            La Bible dit que l’heure est venue, et Son Epouse s’est elle-même préparée. Alléluia ! Elle s’est elle-même préparée.

45        Les maladies, le cancer, les tumeurs, qu’est-ce? Eh bien, nous prenons par exemple cette jeune dame qui semble être en très bonne santé, forte et robuste. Et peut-être dans quelques semaines, nous allons remarquer que sa santé va commencer à se détériorer. Eh bien, les gens vont se demander pourquoi. Ils vont–ils vont aller chez un médecin, peut-être, et ils vont... un médecin va l’examiner et dire: «Bon.» La première chose que vous devriez faire, ce serait d’examiner son sang ou quelque chose d’autre, ou lui faire un examen et vous verrez qu’il y a un cancer.

            Or, pendant dix-huit ou vingt ans, elle était en parfaite santé. Mais en elle se développe une autre grosseur. Une–une grosseur, avant que cela puisse se développer, c’est une vie. Eh bien, voici ce que sont les maladies. Ecoutez attentivement, certaines d’entre elles ne prennent pas une forme physique, certaines se développent d’une certaine manière. Tout comme il y a un démon qui cause cela, et il y a un–un démon d’épilepsie, il y a différents démons. Certains d’entre eux prennent une forme physique.

46        Maintenant remarquez, il y a eu un temps où vous n’étiez rien ou vous n’étiez nulle part, mais il n’y aura jamais un temps où vous ne serez pas quelque chose ou quelque part. Maintenant, si vous remarquez ceci, juste un instant. Eh bien, lorsque vous aviez commencé ici dans ce monde, vous aviez environ la taille... Eh bien, vous étiez plus petit que tout ce que l’oeil humain peut voir. Et c’était un germe qui provenait du male, le père. La mère est l’incubatrice. Et c’est de là qu’est venu ce petit germe. Et la première chose qui est arrivée, après que ce petit germe a pris position dans le sein, ensuite une cellule dans cette toute petite cellule s’est développée et cela a fait gonfler un petit endroit, comme un petit endroit qui a pris du volume sur un fil.

            Le germe de vie, j’ai observé cela au microscope, chez des amis médecins, ça ressemble à un petit fil, à un petit duvet, à un petit poil, et c’est si minuscule. Mais alors, là-dedans, il y a un petit qui sort... une petite glande qui sort de cette glande, et qui se met à grossir. Et ensuite, une autre grossit au-dessus de cela, et une autre au-dessus de cela et cela commence à former la colonne vertébrale. Et cela se développe, et la dernière chose qui se forme est le cordon ombilical. Remarquez, ensuite, à mesure que cela commence à se nourrir à travers ce cordon...

            Eh bien, au départ cela a environ la taille d’un grain de raisin, ensuite la taille d’un citron, ensuite la taille d’une orange, ensuite cela commence à prendre forme. Et à neuf mois, le bébé est né. Il continue à multiplier les cellules. Et cela continue, si rien n’interrompt cela, jusqu’à devenir peut-être un homme ou une femme de cent soixante-dix ou cent quatre-vingt livres, deux cents livres, et ainsi de suite [77 ou 81,6 kg, 90,7 kg], selon que le Seigneur l’a prédéterminé. Et ce bébé se trouve dans...

47        Décomposons cela de nouveau. Décomposons cela cellule par cellule. Le bras disparaît, la tête disparaît, le corps disparaît, ainsi de suite jusqu’à ce qu’on en arrive à une toute petite cellule. C’est là que la chose a commencé. Ensuite, cette petite cellule se décompose jusqu’à ce qu’on en arrive à un germe. Eh bien, c’est quoi, ce seul germe-là? Ce seul germe, c’est une toute petite cellule visible, la plus petite de toutes les cellules. Maintenant, qu’est-ce qui se trouve au-delà de cela? Son esprit, la vie. La vie en soi, c’est quelque chose de surnaturel, comme cela provient de–cela provient du surnaturel, et la lumière cosmique, et ainsi de suite, et le pétrole qui forment le corps qui se développe et se reproduit, cela continue de croître, mais au départ c’est une vie.

            Maintenant, pensons un peu au cancer. Alors, qu’est-ce qu’un cancer? Un cancer est une autre vie. Combien savent que c’est vrai? Une tumeur, une cataracte, chacune de ces choses, ou les germes sont une autre vie. Eh bien, cela entre en vous quelque part, une autre petite vie. Généralement, un cancer se forme à partir d’une contusion. Toutes les choses dans le naturel sont des types des choses spirituelles. Il en est de même de la naissance naturelle.

48        Maintenant, il y a... Tout le monde que je vois ici est assez âgé pour comprendre ceci, et je–j’ai une assemblée mixte. Ceci pourrait être un entretien avec un médecin ; et moi, je suis votre frère, alors écoutez. Dans la vie, la première chose qui vient pour un bébé, lors de la naissance naturelle, la première chose c’est l’eau (Est-ce vrai?), le sang, et ensuite c’est l’esprit. Il a des contractions musculaires, mais il n’y a pas de vie tant qu’il n’est pas encore né. Maintenant remarquez, mais je veux dire le souffle de vie, vous savez ce que je... Maintenant écoutez, il en est de même de la naissance spirituelle. La première chose, les premières choses qui sont sorties du corps de Jésus, c’étaient... les éléments qui sont sortis de Son corps, c’est ce qui constitue le corps spirituel. Lorsque Jésus est mort, qu’est-ce qui est sorti de Lui... qu’est-ce qui était sorti de Son corps? L’Eau, le Sang et l’Esprit. Est-ce juste? Eh bien, ce sont les éléments qui constituent la naissance surnaturelle. Le... Lorsqu’un homme naît de nouveau, il est... il doit passer par trois éléments: l’Eau, le Sang, l’Esprit: la justification par la foi, en croyant au Seigneur, la sanctification, quand cette vie est purifiée ; et le baptême du Saint-Esprit. Ce ne sont pas les trois oeuvres de la grâce, une grâce...

            Remarquez, la justification par la foi, la sanctification par le Sang, et le baptême du Saint-Esprit. Lorsqu’un bébé naît, il y a l’eau, le sang et l’esprit. Lorsqu’un bébé naît, un bébé nouveau né dans le Ciel, il passe au travers de l’Eau, du Sang et de l’Esprit. Le naturel est le type du spirituel. Tout ce qui existe sur terre. Ça a été ma première Bible d’observer la nature. Faites un parallélisme entre la nature et Dieu, et vous verrez que vous avez la même chose.

49        Remarquez, ici. Maintenant, nous voyons d’où vous venez. Votre père et votre mère se sont mariés, au travers d’une sainte union, ils ont promis à Dieu qu’ils allaient vivre ensemble et ainsi de suite, au travers du lien sacré du mariage. Et ensuite, par le pollen ils ont engendré des enfants: «Allez, multipliez-vous et remplissez la terre», c’était le plan de Dieu. Et c’est de là que vous êtes venu. Mais maintenant, voilà que pendant que vous grandissez, une autre vie, appelée le cancer, vient entrer en vous. Maintenant, d’où vient-il? Il n’était pas là au départ, mais il y est maintenant. Qu’est-il donc arrivé?

            Bon, dans le domaine naturel un cancer serait un charognard, une buse, qui mange des choses mortes. Un cancer provient d’une contusion. Généralement, c’est d’une cellule brisée que ça provient ; lorsque la cellule est brisée, complètement écrasée. Et cela cau-... en d’autres termes, la cellule a rétrogradé. S’il se produit là quelque chose qui manque de faire fonctionner correctement le sang, et par là Satan, l’auteur de la mort (puisque Dieu est l’Auteur de la vie, et Satan l’auteur de la mort), introduit un démon là-dedans, appelé un diable, un démon, appelé cancer. Cancer, ce n’est pas ça son nom. C’est la médecine qui appelle cela cancer. Le mot cancer vient du mot crabe. Et ensuite, cela signifie qui possède des pattes et tout, qui se propage. Et c’est comme d’autres maladies, on les désigne par des termes médicaux. Ensuite, ce petit cancer pénètre là-dedans, tout d’abord c’est un esprit. Ensuite, cela pénètre dans une cellule rétrograde, ou une cellule brisée, ou une cellule qui ne fonctionne pas correctement.

50        Oh ! J’aurais voulu prêcher l’Evangile maintenant pendant cinq minutes, si j’avais le temps. C’est ce qui arrive dans l’église. Lorsqu’on trouve quelqu’un qui ne travaille pas pour contribuer à la bonne marche de l’église, quelqu’un qui a failli et qui s’est retiré, qui est devenu indifférent, c’est un cancer dans l’église. C’est un démon qui est dans cette personne-là. C’est vrai. Et cela rend toute l’église malade à cause de cela. La meilleure chose à faire, c’est de pratiquer une opération spirituelle.

            Maintenant, mais à ce propos, cette petite cellule a rétrogradé, et le cancer est entré. Le cancer, ensuite cela s’installe là. Au départ, c’est un–c’est un esprit. Ensuite il forme une toute petite cellule à lui. Et cette petite cellule devient sa première... Le terme usuel pour cela m’échappe, mais la première forme de vie, c’est le cancer qui ne cause aucune douleur. Personne ne sait ce qui est en train de se produire.

            Et maintenant, cette petite cellule est née, elle doit se nourrir. Pour se nourrir, elle doit se nourrir de votre sang. C’est comme vous vous nourrissiez du sang dans le–lorsque vous étiez dans le sein de votre mère. Vous vous nourrissiez des substances qu’elle mangeait et ainsi de suite. De même, ce cancer se nourrit des substances de votre corps. C’est une seule petite cellule. Ensuite, ça grandit ; ça commence à se nourrir. Une autre cellule se forme ; une autre cellule se forme ; une autre cellule se forme ; et après un certain temps cellule sur cellule, cellule sur cellule, la tumeur, la cataracte ou quoi que ce soit grossit, ça grossit de plus en plus, ça devient plus grand, ça se répand, et les cellules se multiplient.

            Bien vite, cela commence à sucer beaucoup de sang, à tel point que cette jeune fille se sent malade. Voyez? Qu’est-ce? C’est aussi du poison ; c’est la mort. Cela pénètre dans chaque petite fibre du corps où cela peut pénétrer, jusque dans les tissus. Ça étend les pattes, se répandant comme les racines d’un arbre, allant partout, envahissant les intestins, remontant dans la colonne vertébrale. Le médecin vient alors; il opère: «Rien qu’on puisse faire.» Cet homme, au mieux de sa connaissance, dit tout ce qu’il connaît. Voilà. Il va suturer le patient, c’est fini. C’est tout. Rien qu’on puisse faire. Vous ne pourrez pas décomposer cette personne. Vous n’arriverez pas à trouver tout cela de toute façon. Voilà. Le patient est désespéré, impuissant, c’en est alors fini de lui d’après le médecin.

51        Maintenant, voici la guérison divine. Oh ! j’ai dépassé mon temps. Maintenant, attendez un instant. Je ne devrais pas dire cela. Remarquez, que ceci pénètre profondément maintenant, très bien. Voici des patients qui viennent. Ils avancent, le guérisseur se tient ici, comme nous pouvons l’appeler dans nos termes, parce que j’imagine que nous sommes tous des chrétiens, ici cet après-midi. Ici se tient celui qui ressemble à un prédicateur, le guérisseur, le prophète, qui qu’il soit. Il se tient ici. Il est un homme ordinaire, mais voici venir le Saint-Esprit qui descend et oint cette personne. A ce moment-là, ce n’est plus lui ; il a–il a un secret dans son propre coeur que seuls lui et Dieu connaissent. Il se soumet au Saint-Esprit. C’est comme un prédicateur qui monte à la chaire, il se soumet. Il a un texte par ici: «Oh ! voici sur quoi je vais prêcher.» Mais premièrement, il sait que cela ne marchera pas. Un véritable prédicateur rempli de l’Esprit suivra toujours l’Esprit. S’il essaye avec ce vieux sermon sec, il va endormir son assemblée. Mais s’il va de l’avant et suit la conduite de l’Esprit, Dieu le conduira jusque dans les eaux profondes avec la chose. Vous savez que c’est vrai. Dieu essaie de livrer un message.

            Eh bien, voici l’homme qui se tient là avec la guérison maintenant. Il est oint. Maintenant, bien vite, voici un patient qui s’avance. Il a effectivement la foi, ici se tient l’homme qui est oint. Tandis que le patient se met à avancer, l’homme qui est oint, ce n’est plus l’homme à présent, lui est juste un homme, mais l’Esprit qui est sur lui... Jésus a dit: «Ce n’est pas Moi, mais c’est Mon Père qui habite en Moi.»

52        Voici le patient qui avance. Maintenant, le guérisseur se tient là. Il observe le patient pendant qu’il avance. Il doit sympathiser avec le patient. Il doit aimer le patient. Il doit être disposé à faire tout pour veiller à ce que le patient soit guéri. Toute son âme en tant qu’homme doit se porter vers le patient dans l’amour divin, parce qu’il sait qu’il se tient à la place du Seigneur Jésus-Christ, et qu’au jour du jugement, il aura à répondre pour chaque parole. Vous devez comprendre ce que vous êtes en train de faire.

            Le patient s’avance. Bien vite, ce cancer qui est dans le patient se met à bouger. Que se passe-t-il? Il reconnaît, non pas cet homme-là, il reconnaît cet Esprit qui est sur l’homme. J’ai fait venir des gens alors qu’ils étaient en camisoles de force, et qu’ils hurlaient, criaient ; et ils ne reconnaissaient même plus leur propre nom, et ils disaient: «William Branham, tu n’as rien à faire avec moi.»

            Et les gens disaient: «Comment ! il ne reconnaît même pas son propre nom.»

            Ce n’était pas lui, c’était ce démon qui l’avait tenu sous son emprise comme cela, c’est lui qui savait de quoi il s’agissait. «Tu n’as rien à faire avec moi.»

            Et les voici qui s’avancent maintenant, vous voyez là votre patient. La chose s’avance. Qu’allez-vous faire? Vous êtes impuissant. Vous vous tournez vers l’assistance. Un esprit critiqueur vient de ce côté ; un autre vient d’ici ; et un autre vient d’ici. Vous êtes oint, vous sentez cela. C’est comme... cela fait tout simplement un bruit comme: whiou ! whiou ! whiou ! [Frère Branham produit le bruit d’un vent qui souffle.–N.D.E.] Vous sentez cela. Et puis, vous pouvez sentir et reconnaître cet esprit ici... Si vous veillez à votre onction, si vous surveillez l’action du Saint-Esprit, vous allez entendre un autre par ici en train de crier. C’est celui qui est ici, il crie à celui-là pour appeler au secours et essayer de créer l’incrédulité parmi les gens, il fait tout ce qu’il peut.

            Voici assis là un vieux possédé qui dit: «Eh bien, écoutez, il est simplement en train de lire leurs pensées.» S’il peut passer ce même esprit sur la personne qui est à côté de lui, et d’une personne à l’autre, ainsi de suite, ils formeront une chaîne. Voyez-vous? Jésus a pris Pierre, Jacques et Jean, et Il a fait sortir les incrédules.

53        Lorsque Jésus est allé guérir un aveugle, et que les gens qui se tenaient là se livraient à des critiques, Il l’a pris par la main et l’a amené hors de la ville. Lorsque Pierre était allé ressusciter Dorcas, tout le monde était là à crier, à pleurer et à faire des histoires. Il les a tous fait sortir. C’est vrai. Vous devez être seul.

            Voici un patient, mais vous vous tenez ici presque comme dans un spectacle public. Oh ! que va-t-il se produire? Quelle sera la décision de cette femme qui se tient ici? Je vous vois... Alors, bien vite, l’Esprit se met à oindre. Elle avance avec une véritable foi ; elle avance en croyant de tout son coeur. Vous vous tenez ici dans la même attitude. Voici ces puissances démoniaques en train d’opérer, partout là, ils essaient d’obtenir une collaboration de partout. C’est la raison pour laquelle vous dites... vous m’entendez quelquefois dire: «Cette femme ici a telle maladie. Cette femme-là a la même maladie. Celle qui est là-bas a la même maladie. Celle qui est là-bas...» C’est la vérité chaque fois, est-ce vrai? Qu’est-ce? C’est cette chaire-là, ce sont ces démons-là qui crient. Eh bien, dans une vision, vous pouvez facilement voir une ligne sombre. C’est vrai. Et cela, cela exerce une traction sur nous. Vous sentez cela. Je ne sais pas comment vous le dire ; vous sentez cela. Mais, vous sentez cela.

54        Maintenant, en fait, vous essayez d’aider le patient. Maintenant, le patient est là. Qu’allez-vous faire? Je dirai: «Oh ! la la ! Maintenant, Seigneur, Tu as dit: ‘Si tu es sincère, et que tu amènes les gens à te croire, quand tu prieras, rien ne résistera à ta prière.»»

            J’ai dit: «Seigneur, les gens ne me croiront pas.»

            Il a dit: «Il te sera donné deux–deux dons comme il en a été donné à Moïse, et tu accompliras ces choses. Et par cela les gens vont croire.»

            Tout d’abord, c’est... La chose principale n’est rien... Cela n’a rien à faire avec la guérison des gens. Il m’a dit que j’étais né au monde afin de prier pour les malades, alors si je peux amener les gens à me croire, et si je suis sincère quand je prie, rien ne résistera à la prière. C’est ce qu’Il m’a dit. Et c’est la vérité. C’est vrai. Ce n’est pas... Voyez, ceci ce n’est pas la guérison. C’est seulement pour accumuler la foi pour croire à la guérison.

55        Voilà un patient qui se tient là. Maintenant, je me demande que faire. Je sens moi-même que je vacille et que je suis hors de moi. Vous avez l’impression que quelque chose sort de vous. C’est une bataille. Le Saint-Esprit qui se tient ici défend Sa partie: «La Parole de Dieu est vraie.» Il y a des hommes et des femmes assis là, oints du diable, disant: «C’est de l’hypnotisme, c’est de la psychologie. C’est absolument ceci ou cela. C’est faux, c’est faux.» Ils essaient de répandre cette onction sur d’autres personnes qui sont dans la foule. Et le Saint-Esprit est ici et Il essaie de les amener à croire. Ceux-là se sont unis en un seul bloc. C’est juste. Ils se sont rassemblés, ils se sont liés... Ensuite, lorsque je sens cet esprit s’installer sur les gens, quelque chose est sur le point d’arriver. Je regarde autour de moi, je me dis: «Maintenant, Saint-Esprit, Tu m’as dit que je connaîtrais les secrets de leur coeur. Et par ceci, les gens croiront en moi.» Je dis: «Maintenant, Seigneur, dans mon coeur, laisse-moi connaître ce qu’a fait cette femme, ou ce qui–ce qui cloche chez elle.» Et bien vite, j’entre dans un autre monde. Et j’entends ma voix, cependant, je ne sais pas que c’est moi qui parle. Cependant, je m’adresse à cette femme, lui révélant ce qu’elle a fait. Elle a été dans le cabinet d’un médecin, elle a fait telle chose. Il lui a dit qu’elle avait le cancer. Lorsqu’elle avait fait telle chose... Et là elle... Je la vois sortir d’une maison ; je lève les yeux et je vois le numéro de la maison en question. J’observe une avenue, et peut-être que je reconnais la ville en question, ou je vois un écriteau, ou–ou quelque chose. Elle tient quelque chose en main. Ou pendant qu’elle est à genoux en train de prier, ou quelque chose comme cela. Alors bien vite, cela disparaît devant moi. Et à ce moment là, je dis: «Est-ce que vous croyez? Est-ce que c’est vrai, soeur?»

            Elle répond: «C’est la vérité. C’est la vérité en tout point.»

56        Alors, je regarde derrière moi, je sens cette bataille qui se poursuit. A ce moment-là, que vais-je faire? Je ne sais pas. Je dis: «Eh bien, ayez foi en Dieu.» Je prie, et je les laisse partir. Neuf fois sur dix, la vie continue à battre juste là. Mais voici venir une autre personne juste comme elle, la même chose se produit. Aussitôt qu’elle se présente là, cela lui est révélé. Frère, quelque chose se produit, ici à l’intérieur. Qu’est-ce qui se passe? A ce moment-là, je sens que les esprits ont raison. Je dis: «Satan, sors d’elle au Nom de Jésus-Christ !» Le même Dieu qui avait parlé et qui avait fait sortir la vie de cet arbre-là, le même Saint-Esprit parle et chasse la vie de ce cancer qui ronge cette femme-là. Est-ce juste? Elle s’empresse de rentrer chez elle, pour dire aux gens: «Oh ! Dieu m’a guérie.»

            Son mari a dit: «Eh bien, eh bien, tu es tout excitée.»

            Elle va aller raconter cela à son pasteur prétentieux. Celui-ci dira: «Eh bien, les jours des miracles sont passés. Va interroger ton médecin.»

            Le médecin dira: «Eh bien, la grosseur est toujours là. Ne croyez pas à ce saint exalté.»

            Alors, évidemment, l’arbre était toujours là, mais la vie l’avait déjà quittée. Alléluia ! Qu’elle continue à dire: «Oui, je le crois. Peu m’importe combien de fois mon mari dit nom, même si c’est une grosseur qui a cette dimension, toutefois je... quelque chose dans mon coeur me dit que je suis guérie.»

57        Parfois une vision apparaît ; je vois la femme des années plus tard. Je dis: «AINSI DIT LE SEIGNEUR.» Frère, observez alors cela. Cela est déjà arrivé. «AINSI DIT LE SEIGNEUR, vous êtes guérie au Nom du Seigneur Jésus-Christ. Vous allez vous rétablir.» Il n’y a pas assez de démons en enfer pour empêcher cela à ce moment-là. C’est vrai. Cette femme rentrera chez elle. Elle se sentira bien pendant quelques jours ; la vie est sortie, mais le cancer est encore là. Mais elle se sentira bien pendant quelques jours, et elle continuera à se réjouir, et aussitôt, vous savez, cette corruption qui (L’arbre a commencé à sécher à partir des racines.)... Qu’était-ce? Ce tout petit germe qui était entré là-dedans, premièrement, cela a causé ce cancer, cette vie est sortie. Les démons ont été chassés. Alléluia ! ce démon est parti. Et lorsqu’il est parti, le croyant croit cela. Et ce n’était pas ma foi à moi ; c’était l’oeuvre du Saint-Esprit à travers moi qui lui a donné la foi. C’est sa propre foi qui l’a guérie. A ce moment-là, elle est guérie. Et puis, elle s’en va. Peu importe à quel point elle se sent malade, elle croit toujours que rien ne peut l’en éloigner. Elle reste ferme ; elle croit cela de tout son coeur.

            Elle doit tomber malade. Cette vieille affaire commence à gonfler. Bien vite, cela commence à empirer ; elle tombe malade. Elle attrape une fièvre ; elle est clouée au lit. Evidemment, la chose est en train de mourir, elle est en train de pourrir. La patiente se rétablit. Parfois, un miracle s’accomplit, ça disparaît tout simplement. Mais, qu’est-ce? C’est le fait de chasser des démons.

58        Jésus a dit: «En vérité, en vérité, je vous le dis, ceci ne s’applique pas seulement à cet arbre, mais si vous dites à cette montagne-là, ôte-toi de là, et que vous ne doutiez pas dans votre coeur, mais croyez que ce que vous avez dit arrivera...»

            Oh ! Gloire ! Oh ! la la ! J’aime ces réunions d’après-midi, où nous nous rassemblons comme ceci. Evidemment. Evidemment. Oh ! «En Mon Nom, ils chasseront les démons.» Alléluia ! C’est ce qu’Il a dit. C’est ce que je crois. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. «En Mon Nom, ils chasseront les démons, ils imposeront les mains aux malades et les malades seront guéris.» Il y a un démon qui est exposé. Votre cancer qui porte ce joli nom de cancer ; c’est un démon. Cette petite fièvre qui vous a dérangé, c’est un démon. Oui, absolument.

59        Il y a longtemps, pendant la prohibition de l’alcool, on avait ce pichet de whisky qu’on appelait John Barleycorn. C’était un personnage qui portait un très gros chapeau de paille et qui avait des yeux drôles. Et c’était une créature d’aspect horrible. Vous savez quoi? Ils ont abandonné John Barleycorn, et ils l’ont mis dans de petites canettes, dans des canettes. Les gens mettent tout cela dans leur réfrigérateur, c’est tout raffiné, et ils prennent cela entre amis. Mais, frère, au fond c’est toujours la même vieille liqueur immonde pourrie que c’était au départ. C’est toujours le même John Barleycorn. Qu’il soit dans une canette ou dans n’importe quel récipient, c’est toujours le même vieux démon. Et vous pourriez l’appeler, dans cet autre domaine qu’est la médecine, vous pourriez appeler cela cancer, vous pourriez appeler cela tumeur, cataracte, ou mycose, ou tout ce que vous voulez. Mais c’est toujours le même vieux démon auquel Jésus a dit: «Sors de cet homme !» Alléluia ! «Je suis l’Eternel, ton Dieu, qui pardonne toutes tes iniquités, qui guéris toutes tes maladies.» Le croyez-vous?

60        Notre Père céleste, nous Te remercions, cet après-midi pour cette réunion. Alors que la Parole a été tout entrecoupée, Seigneur, que le Saint-Esprit La dispense droitement et qu’Il apporte cela à chaque coeur. Puissent ces gens, lorsqu’ils viendront à la réunion de ce soir, puissent-ils venir avec une telle détermination que rien ne les dérangera plus jamais. Que la foi s’installe dans leur coeur à tel point que les démons de l’enfer ne pourront plus les secouer d’aucune manière.

            Et que ceci soit un moment de réveil qui se produira parmi le peuple. Seigneur, que les boiteux marchent, que les aveugles voient, que les cancers soient guéris, et les démons chassés, que cette semaine produise un tel réveil que Chicago s’en souviendra longtemps. Et que cette réunion soit tellement salée.

            Eh bien, Tu as dit: «Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel n’a de sel que l’apparence, et qu’il n’a aucune saveur, dès lors, il ne sert qu’à être ridiculisé.»

            Et, Père, nous prions que chaque chrétien occupe son poste du devoir, qu’il prenne le téléphone pour appeler les autres. Qu’il fasse tout ce qu’il peut. Qu’il aille partout dans le pays, qu’il tire les gens le long des haies, des autoroutes, et des chemins. Les boiteux, les infirmes, les aveugles, d’après les déclarations de Jésus, constituent le dernier appel avant la Venue, le glorieux souper...

            Accorde-le, Père, et nous Te louerons dans l’éternité, lorsque la bataille sera finie, qu’il n’y aura plus de soleil brûlant, et que nous nous assoirons à l’ombre des conifères là pour nous reposer après que cette vieille guerre, que le matériel de guerre sera rassemblé. Le dernier sermon aura été prêché ; le diable aura été vaincu, enchaîné et envoyé en enfer. Tous les démons seront liés (Alléluia !), il n’y aura plus de cancer, plus de maladies. Tout aura disparu, et Christ sera le Roi, et Dieu sera revenu, et les saints vivront et régneront avec Lui éternellement. En attendant ce moment-là, que le Saint-Esprit guide l’Eglise et nous bénisse au Nom de Jésus. Amen. Que Dieu vous bénisse, et je vous verrai ce soir.

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