Jéhovah-Jiré

Date: 55-0222 | La durée est de: 1 heure et 28 minutes | La traduction: Shp
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1          Bonsoir, les amis. Je suis très heureux d’être ici ce soir au service du Seigneur. Et je suis heureux de voir que vous les fidèles êtes tous là.

            Nous sommes arrivés un peu en retard, ce soir. J’étais donc en train de prier et ils frappaient à la porte, mais je ne les entendais pas. J’étais un peu perdu dans la prière. C’est une bonne condition, n’est-ce pas? De parler à notre admirable Maître.

            Maintenant, nous... C’est la troisième soirée des services, et nous croyons que le Saint-Esprit a béni tout le monde depuis que les réunions ont commencé. Phoenix devrait être dans une bonne condition pour qu’il y ait dans chaque église un réveil qui balaie la ville. Frère Roberts vient de partir, le serviteur de Dieu, et il a toujours tenu un bon réveil, et le Seigneur est jusque là avec nous, dans ce réveil, de sorte que... Oh ! la la ! chaque église devrait être aidée maintenant. Et je crois qu’il y a maintenant un ou deux réveils dans cette ville.

2          Les Premières Assemblées de Dieu (je crois que c’est ça) tiennent un–un réveil, et des réunions matinales aussi, avec un certain évangéliste. Et je ne me souviens tout simplement pas du nom de ce frère maintenant, mais j’ai entendu parler de lui. Frère Hagin? [Quelqu’un dit: «Hagin.»–N.D.E.] Hagin? Frère Hagin tient un réveil chez (est-ce la Première Assemblée?) les Premières Assemblées de Dieu. Et j’ai fait la connaissance de leur pasteur, c’est un homme merveilleux. Et il avait déjà fixé le lieu de réunions. La raison (ou plutôt organisé), c’est parce qu’il a dit qu’il était... La raison pour laquelle ils ne pouvaient pas assister à cette réunion, et... Cela ne fait jamais de mal lorsqu’il s’agit d’une ville touristique comme celle-ci. Oh ! la la ! il y a beaucoup de gens qui vont à l’église. Et il tient aussi un service matinal, là-bas, vers neuf ou dix heures.

            Et vous qui êtes étrangers dans la ville, passez-y. Allez écouter le frère. Je ne l’ai jamais rencontré, mais il est mon frère de toute façon, que je l’aie déjà rencontré ou pas. Et puis, je pense qu’il y a d’autres réveils que j’ignore. Nous serions heureux de les annoncer depuis l’estrade, s’ils en donnent l’information.

3          Et nous essayons de notre mieux pour accomplir notre part de veiller à ce que l’Epouse se prépare pour la Venue du Seigneur. C’est cela notre choix. Et que le Seigneur soit loué pour cela. Et maintenant...

            Est-ce que tout le monde se sent très bien ce soir, ayant suffisamment prié et étant prêt? Oh ! c’est très bien.

            Et maintenant, il y a des mouchoirs ici, sur lesquels j’aimerais prier, avant de commencer. Les mouchoirs... Oui, oui, frère. Ces mouchoirs représentent des malades.

4          Je me souviens une fois en Afrique, je crois que c’était là-bas, on avait... je crois que c’était environ vingt et un sacs pleins pour lesquels il fallait prier, des milliers de mouchoirs.

            Quelqu’un a dit: «Frère Branham est un type très bien, mais, a-t-il dit, il est très superstitieux. Il–il prie sur des mouchoirs.» Mais c’était... Ce n’est pas de la superstition ; c’est essayer de faire quelque chose que nos frères ont fait avant nous, pour aider les gens.

            La Bible nous enseigne que l’on prenait des mouchoirs ou des linges qui avaient touché le corps de saint Paul. Je crois que Paul avait une Ecriture pour tout ce qu’il faisait, ne le pensez-vous pas? En effet, il–il n’était certainement pas en dehors des Ecritures quand il faisait cela. Et il... Je crois qu’il a tiré cela du passage où Elie a dit à son serviteur, Guéhazi, je crois que c’était Guéhazi... Lorsque l’enfant de la Sunamite était mort, il a dit: «Prends ce bâton et pose-le sur l’enfant.» Elie savait que tout ce qu’il touchait était béni ; il lui suffisait seulement d’amener cette femme à croire la même chose. Mais la foi de la Sunamite n’était pas dans le bâton, elle était dans le prophète, alors... Je pense cependant que c’est de là que Paul a tiré cela.

5          Eh bien, nous sommes conscient que nous ne sommes ni Paul ni Elie, mais nous savons que nous servons toujours le même Dieu. Et ils étaient juste des hommes tout comme vous: «Des hommes de la même nature que nous», disent les Ecritures. Et ils prièrent avec instance...» et Dieu les a honorés.

            Dieu envoie quelqu’un en qui les gens peuvent avoir confiance, comme un point de contact, pour entrer en contact avec Lui. Nous sommes reconnaissants pour un tel Père. Ne sommes-nous pas tous Ses enfants? Un Père tendre et bienveillant qui essaie de faire tout ce qui est en Son pouvoir pour nous amener à croire, et à L’accepter sur base de Son amour.

            Maintenant, ces mouchoirs-ci, peut-être là dans le désert, quelque part, et à travers le pays, il y a des enfants, des mères, et des pères malades, très malades. Ils les ont envoyés ici, en toute sincérité. Je vois une petite bavette ici, sur laquelle il est écrit: «Bébé.» Qu’était... c’était mon bébé? Et si c’était le vôtre? C’est le bébé de quelqu’un, et ils attendent le retour de cette bavette. Prions.

6          Père céleste, nous venons à Toi dans la simplicité de la foi, croyant que ce que nous demandons, nous le recevons, parce que nous le demandons au Nom de Jésus, Qui nous a promis que si nous demandions quelque chose au Père en Son nom, Il le ferait. Et nous croyons en Lui. Et je prie, Père céleste, pour que Tes bénédictions reposent sur ces mouchoirs, sur ces petites bavettes et sur ces morceaux de tissus qui sont ici. Tu les as vus lorsqu’on les a apportés. Et je Te prie, Père, de les bénir tous. Et que ces mouchoirs et ces petits objets ici soient sanctifiés. Que le Saint-Esprit veille dessus, jusqu’à ce qu’ils parviendront à leur destination.

            Ce petit bébé, lorsque ceci sera posé sur lui, quelle que soit la maladie, que Satan recule. La Bible nous enseigne que lorsqu’Israël, dans son voyage vers la Terre promise, est arrivé au bord de la mer Rouge... Ils marchaient dans la voie à laquelle Dieu avait pourvu, ils avançaient, conduits par l’Ange de Lumière, et lorsqu’ils sont arrivés à la mer Rouge, celle-ci leur faisait obstacle, les empêchant d’atteindre la Terre promise. Quelqu’un a dit que Dieu a baissé le regard, à travers la Colonne de Feu, avec des yeux courroucés, vers ce qui essayait d’empêcher Sa volonté parfaite de s’accomplir. Et la mer eut peur, recula et ouvrit ses vagues, et Israël traversa à sec.

            Père, lorsque ces mouchoirs et tout, parviendront aux malades, que Dieu baisse de nouveau le regard, à travers le Sang de Son Fils, le Seigneur Jésus, avec des yeux courroucés, sur l’ennemi, et que ce dernier prenne peur et s’éloigne, à cause de ce signe. Et qu’ils fassent route vers la promesse de la bonne santé et de la force. Et nous envoyons cela avec toute la sincérité de notre coeur à cette fin. Nous prions au Nom de Jésus. Amen.

7          Nous sommes tellement heureux de savoir que le Seigneur Jésus ne nous a jamais délaissés ; Il ne nous abandonnera pas non plus. Il est le même Seigneur Jésus béni d’éternité en éternité. Il n’a jamais failli, et Il est tout aussi réel aujourd’hui qu’Il l’était dans les jours où Il a vécu en Galilée. Lorsque je séjourne ici dans votre charmante ville, avec un peuple très aimable là, et ils étaient... Hier matin quelque chose est arrivé. Une vision m’est apparue dans la chambre. Les visions n’apparaissent pas uniquement à l’estrade. Ça, c’est juste une partie de cela. Et là dans la chambre une vision est apparue, et je me suis retrouvé à table où se trouvaient les soeurs qui sont assises ici maintenant. J’ai dit: «J’ai eu une vision d’une petite fille d’à peu près cette taille, elle était blonde, elle devait mourir aujourd’hui dans un accident, dans une voiture noire.» J’ai dit: «Il m’a dit de prier pour cette enfant, afin que cela soit déjoué» Et c’est ce que j’ai fait. J’ai dit: «C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR, vous allez en entendre parler dans les deux ou trois prochains jours.»

8          Et à la même heure, la charmante petite fille de ce foyer-là était sortie à bord d’une voiture, où elle a échappé de justesse à la mort, elle a été ramenée saine et sauve. Combien notre Père céleste, de façon merveilleuse... Alors, nous étions assis il y a quelques instants, en train de parler de cela (ces choses arrivent tout le temps) et de différentes choses.

            C’est sûrement un signe montrant que notre Seigneur est ressuscité d’entre les morts ; Il vit parmi nous, et Il nous aime tous. Il aime tous les méthodistes, qui sont ici ; Il aime tous les baptistes, tous les presbytériens, et les... tous les pentecôtistes, et les nazaréens, tous, Il aime tout le monde.

9          Ce sont de petites barrières dénominationnelles qui nous empêchent–qui brisent notre communion, mais Dieu nous aime malgré tout. Nous sommes Ses–Ses enfants. Sa grâce prend le dessus sur le tout. Et Il nous aime tous. Que nous soyons blancs, bruns, jaunes, noirs, cela ne change rien du tout pour Lui. Nous sommes tous issus d’un seul homme: Adam.

            Chacun de nous, que nous soyons blancs, bruns, noirs, ou jaunes, nous pouvons nous donner l’un à l’autre du sang pour la transfusion et sauver la vie l’un de l’autre par la transfusion. Mais je suis tellement reconnaissant qu’il y en ait Un qui est venu, qui a été créé différemment de nous tous, et au travers de la transfusion de Son Sang, nous vivons éternellement ; c’est le Seigneur Jésus, qui n’était ni Juif ni Gentil. Il était Dieu. Il avait en Lui le Sang même de Dieu. Il était un Sang créé. Il n’était pas venu par un homme. Le Saint-Esprit a couvert Marie de Son ombre, et elle a conçu, et elle a enfanté Jésus-Christ, le Fils de Dieu, Lequel était... Le Sang vient du mâle, c’était le propre Sang de Dieu, ce n’était ni le sang d’un Juif ni le sang d’un Gentil ; c’était le sang tiré des veines d’Emmanuel. Nous en sommes donc reconnaissants. Cela renverse tous les murs de séparation, et nous unit dans une belle communion...

10        Je vois certains de mes amis indiens assis là au fond ce soir. Je suis tellement reconnaissant qu’ils soient ici. Et avec l’aide de Dieu, je pense que le samedi, je tiendrai des réunions à la réserve indienne. Ce sera l’un des points culminants de ma vie, de retourner chez les Apaches, je pense que c’est la réserve des Apaches, pour tenir une réunion.

            Je n’oublie jamais la dernière soirée passée là, où je parlais aux Indiens. Je crois, peut-être qu’ils ne comprennent même pas l’Anglais (peut-être certains d’entre eux sont ici), mais lorsque j’ai essayé de leur parler, et de leur dire que Jésus les aimait... Souvenez-vous, mes amis, ce sont eux les véritables Américains. C’est vrai. Comment... Ils ont des sentiments ; ils ne sont pas constitués de la sciure, ce sont des êtres humains, ils aiment le Seigneur, et le Seigneur les aime.

11        Ainsi je me rappelle lorsque je leur parlais. J’ai appelé une ligne de prière, personne ne s’est levé. D’habitude, vous n’arriverez pas à les empêcher d’entrer dans la ligne de prière. Cette fois-là, personne ne voulait entrer dans la ligne de prière. Et j’ai entendu un des amis espagnols... (Dites, à propos, où est notre petite chorale espagnole, et ces petites dames qui chantent pour nous? Nous aimerions pouvoir les réunir de nouveau.) Et je les ai entendus dire, je ne sais pas si c’est «Gloria a Dios !» Est-ce cela? C’est quelque chose comme cela: «Gloria a Dios !» Ou...

            Et je me suis dit: «Oh ! oh ! nous allons tenir une ligne de prière, parce qu’ils sont tout autour.» Ils avaient donc une grande foi. Et puis, dans la suite, après quelques instants, le Seigneur... après que nous sommes parvenus... Le missionnaire a fait sortir quelques-uns d’une petite salle là, je me tenais sur un balcon, en train de prêcher. Et ils ont fait sortir quelqu’un. C’était une–une dame. Et la dame en question, je crois, avait une–une maladie vénérienne, ce n’était pas parce qu’elle était immorale, mais juste à cause des conditions dans lesquelles elle vivait. Et elle était très surprise de m’entendre dire cela. Comment avais-je su cela? Cela l’avait plutôt frappée.

12        Et la personne suivante, c’était une petite fille (au mieux que je me souvienne) qui était devenue sourde à la suite d’une fièvre. Et le Seigneur Jésus l’a guérie, et elle était aussi–ne parlait pas. Et elle marmonnait quelque chose. Et j’ai dit à l’interprète: «Elle parlera mieux.»

            Il a dit: «Hum ! son parler s’améliore maintenant.» Naturellement, je ne savais pas ce que... Alors il y eut–il y eut un petit garçon qui louchait qui fut alors guéri. Alors j’ai eu vraiment une ligne de prière, c’était en quelque sorte une ruée, tout le monde entrait dans la ligne de prière.

13        Je me souviens de la personne suivante qui est venue, frère Moore, ici, je crois, vous a aidés pendant le déroulement du service. Une pauvre vieille femme est venue vers moi. Elle avait des manches de balai enveloppés d’un morceau de tissu et de chiffons, servant des béquilles. Et lorsqu’elle est venue, ses cheveux pendaient, elle a levé les yeux vers moi, et son pauvre vieux visage ridé était marqué de sillons imprimés par les soucis au fil du temps, les larmes coulant de ses pauvres yeux affaiblis roulaient là dans ces sillons sur son visage. Je me suis dit: «C’est la mère de quelqu’un !»

            Elle m’a regardé. Oh ! la la ! quel flot de foi, d’amour et de respect. Elle ne m’a pas demandé de prier pour elle ; elle m’a simplement regardé, elle a pris ses béquilles l’une après l’autre, elle me les a remises, elle s’est redressée, elle est allée–elle s’est éloignée, comme cela. La simplicité de la foi...

14        Nous les Blancs, nous cherchons à comprendre cela, à voir comment cela va se faire. Eux, ils ne cherchent pas à comprendre cela ; ils croient tout simplement. C’est tellement facile... C’est merveilleux. Vous savez, je crois que nous devrions oublier le grand nombre de choses que nous avons apprises (Ne pensez-vous pas?), afin que nous puissions simplement servir le Seigneur.

            Maintenant, ce soir, j’aimerais juste lire un passage des Ecritures et vous parler. A propos, ils ont dit que j’ai fait un merveilleux appel à l’autel hier soir. J’en suis tellement heureux.

15        Ça c’est quelque chose de nouveau. Je n’ai jamais fait mon propre appel à l’autel auparavant, avant cette fois-ci. Et je–je suis très reconnaissant que le Seigneur m’ait donné des âmes. C’est l’essentiel. La raison pour laquelle nos réunions se déroulent aussi bien, c’est parce que des enfants naissent dans le Royaume. Dieu désire que nous... Il préfère voir un seul enfant naître dans le Royaume plutôt que tout ce monde qui est étendu ici être guéri ce soir. Cela vaut plus.

            Il aime guérir Ses enfants, mais Il désire leur donner plus que cela. Il désire guérir leurs âmes, afin qu’à la résurrection, Il puisse simplement vous donner un corps immortel, et–où vous ne serez plus jamais malade, plus jamais infirme, ou aveugle, quoi que ce soit. C’est ce qu’Il désire faire pour vous.

16        Maintenant, dans les Ecritures, dans Genèse 22. Ouvrons rapidement nos Bibles maintenant, si vous désirez lire avec moi, c’est juste un petit texte, pour ainsi dire sur lequel nous allons prêcher. L’horloge est juste devant moi, ainsi je peux surveiller l’heure, et nous aimerions commencer notre ligne de prière juste à vingt et une heures, le Seigneur voulant. Alors, nous allons lire, maintenant, dans Genèse 22, le verset 7, et ensuite le verset 14–les versets 7 et 8, puis le verset 14.

Alors Isaac, parlant à Abraham, son père, dit: Mon père! Et il répondit: Me voici, mon fils! Isaac reprit: Voici le feu et le bois; mais où est l’agneau pour l’holocauste?

Abraham répondit: Mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l’agneau pour l’holocauste. Et ils marchèrent tous deux ensemble. (Maintenant, le verset 14.)

Abraham donna à ce lieu le nom de Jéhovah-Jiré. C’est pourquoi l’on dit aujourd’hui: A la montagne de l’Eternel il sera pourvu.

17        Inclinons maintenant la tête un moment, pendant que nous parlons à l’Auteur. Notre Père céleste, reçois ces Paroles qui ont été lues dans Tes saintes Ecritures ce soir, sachant qu’Elles sont immortelles, Elles sont éternelles, Elles ne mourront jamais. Le Seigneur Jésus a dit, pendant qu’Il était ici lors de Son pèlerinage terrestre, Il a dit: «Les cieux et la terre passeront, mais Ma Parole ne passera jamais.»

            Par conséquent nous savons qu’aussi longtemps que des âges s’écouleront, au-delà du temps à venir, ces versets que nous avons lus ce soir, continueront encore, encore et encore. Ils n’auront pas de fin, parce que Dieu les a choisis et les a placés dans Sa Bible. Veux-Tu bien Les prendre ce soir, sur cette base, alors que... Tu as dit que Ta Parole ne retournera point à Toi à vide, qu’Elle accomplira le but auquel Elle a été destinée. Et Tu connais le but de nos coeurs, alors, Père, qu’Elle trouve un lieu de repos dans chaque coeur ce soir.

            Et que ceux qui sont en dehors du chemin, qui ne Te connaissent pas, comme un Sauveur personnel, qui n’ont jamais reçu le Saint-Esprit, le pardon des péchés, naissent de nouveau, soient justifiés par la foi. Nous prions, Père, que cela pénètre profondément dans leurs coeurs, et ils viendront avec amour, humblement à la croix et seront justifiés à Tes yeux. Et que ceux qui sont ici, Tes enfants, qui T’ont déjà accepté, ceux qui sont étendus ici sur des lits de camp, des civières, cloués dans des fauteuils roulants, sans espoir, impotents, pour ce qui est du monde... Certains sont assis là, ayant une maladie du coeur, ils pourraient mourir à tout moment, on pourrait les emporter d’un moment à l’autre, sans espérance ; ô Dieu, que Ta Parole place dans leur coeur les richesses de la résurrection du Seigneur Jésus ce soir. La promesse est là-dedans: «Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu et vous le verrez s’accomplir.» Et qu’Il–et que Sa merveilleuse puissance de résurrection vienne ici ce soir. Parle, Seigneur. Tire gloire de ce culte. Car nous le demandons au Nom de Ton Fils bien-aimé, le Seigneur Jésus. Amen.

18        Que Dieu qui est au Ciel bénisse Ses Paroles ce soir et Son peuple qui est réuni alors que nous abordons la Parole, en parlant de Jéhovah-Jiré. Eh bien, Dieu a sept Noms rédempteurs composés. Premièrement, c’est Jéhovah-Jiré ; «Jéhovah-Jiré, l’Eternel se pourvoira d’un sacrifice.» Jéhovah-Rapha: «L’Eternel te guérit», et ainsi de suite ; Jéhovah-Nissi: Le bouclier, le bouclier de paix. Sept Noms rédempteurs composés qui ont été révélés par Jéhovah, et tous ces Noms rédempteurs composés sont mis ensemble dans un grand et beau Nom: Jésus-Christ. Et c’est là que repose tout l’accomplissement des–des Noms rédempteurs composés de Jéhovah.

19        Maintenant, après avoir parlé à plusieurs reprises et de plusieurs manières aux–aux pères par les prophètes, Dieu, dans ce dernier temps nous a parlé par Son Fils, le Seigneur Jésus. Notre foi... S’il se trouve des étrangers dans nos portes, ce soir nous voulons vous souhaiter la bienvenue. Mais, la chose essentielle, ou plutôt la pensée, ou le motif principal de notre présence ici à Phoenix, ce soir, c’est ceci: nous croyons que les Ecritures enseignent, conformément aux Ecritures, que Christ est ressuscité le troisième jour, conformément aux Ecritures. Il n’est pas mort. Il est vivant éternellement.

            Et nous croyons que les Ecritures enseignent dans Hébreux 13.8 qu’Il est le même en principe, le même en puissance, le même en compassion, le même en oeuvres, hier, aujourd’hui et éternellement. Et tout ce qu’Il était autrefois, Il l’est maintenant, et le sera toujours.

20        Nous croyons qu’Il a enseigné avant Son départ, avant qu’Il s’en aille, que les incroyants ne Le verraient plus après Sa mort. Mais Il a promis que les croyants Le verraient, parce qu’Il serait avec eux, même en eux jusqu’à la fin du monde. Alors, le monde n’a pas encore connu sa ruine finale, et Jésus est toujours avec nous aujourd’hui. N’est-ce pas une espérance merveilleuse, glorieuse et extraordinaire que nous avons, de savoir ceci que Christ est ressuscité d’entre les morts? Maintenant, si seulement nous pouvons voir ce qu’Il était hier, nous saurons ce qu’Il est aujourd’hui et qu’Il sera éternellement. Ici...

            Aux étrangers je dis ceci, lorsqu’Il était ici sur terre, Il ne prétendait pas être un grand Personnage, Il était juste un Homme humble, Son aspect n’avait rien pour nous plaire. Il n’avait pas la stature d’un roi, mais Il était le Roi des rois. Et les oeuvres qu’Il accomplissait, Il a déclaré qu’Il n’accomplissait aucune d’elles par Lui-même. Il a dit: «Je ne suis jamais seul, le Père est toujours avec Moi. Ce n’est pas Moi qui fais les oeuvres ; c’est le Père qui habite en Moi ; c’est Lui qui fait les oeuvres.» Il a dit: «Le Père agit ; Moi aussi J’agis. Je ne fais rien, je ne fais que ce que Je vois faire au Père. Et tout ce que le Père fait, Il Me le montre, ensuite Je vais le faire.» Saint Jean 5.19, vous verrez cela: «Le Fils... En vérité, en vérité, Je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de Lui-même, mais ce qu’Il voit faire au Père, le Fils le fait pareillement.»

21        Et nous voyons qu’au cours de Son voyage, Il avait... La puissance Lui a été donnée, parce qu’Il était le Dieu oint. Et Il avait la puissance, de sorte que ceux qui formaient Son assistance pouvaient tirer de Lui la force.

            Une femme a touché Son vêtement, puis elle a regagné l’assistance. Elle était satisfaite, elle L’avait touché. Alors Il s’est retourné, Il a regardé autour de Lui ; tout le monde L’avait touché, mais elle L’avait touché d’une manière différente. Il a dit... Il a regardé autour de Lui, finalement Il a dit: «Qui M’a touché?» Il a dit: «J’ai senti que Je me suis affaibli, ou plutôt la vertu est sortie de Moi.» Et Il a regardé autour de Lui jusqu’à ce qu’Il a trouvé la femme, Il a dit: «Ta foi t’a guérie.» Et je crois qu’Il est le même aujourd’hui.

22        Et puis, lorsqu’on Lui a amené quelqu’un, Il lui a parlé... Et Il a vu une femme au puits, Il s’est mis à lui parler pendant un moment. Il ignorait ce qu’était son problème, le Père Lui avait simplement dit d’aller là-bas, au lieu d’aller directement à Jéricho, Il a fait un détour par la Samarie. C’est tout en haut sur la colline, c’est différent. Alors, Il a fait un détour par la Samarie, Il s’est assis, Il a envoyé Ses disciples, conformément à ce que le Père Lui avait montré. Et Il s’est assis là, et Il a attendu jusqu’à ce que cette femme apparaisse. Alors, lorsque la femme est apparue, Il a dit: «Apporte-Moi à boire», juste pour attirer son attention. Et ensuite, lorsqu’Il s’est mis à lui parler, eh bien, Il a trouvé où était son problème ; Il a dit: «Va chercher ton mari.»

            Elle a dit: «Je n’en ai pas.»

            Il a dit: «Tu en a eu cinq.»

            Elle a dit: «Je vois que Tu es Prophète. Or, je sais que lorsque le Messie sera venu, Il fera ces choses.»

            Il a dit: «Je Le suis, Moi qui te parle.»

            Elle est entrée en courant dans la ville, disant: «Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait.»

23        Et je crois que Philippe est venu à la réunion et s’est tenu là, il n’y avait aucun moyen du tout pour Jésus de savoir quoi que ce soit à son sujet ; il se tenait juste là. Il avait amené Nathanaël, un inconnu ; il était allé de l’autre côté ; quelque part, à une journée de marche et il l’avait pris, il l’avait trouvé en train de prier sous un arbre. Lorsqu’il est arrivé, il s’est tenu au milieu de l’assistance, et Jésus parcourait l’assistance du regard, comme cela, voyant les gens. Il a regardé jusqu’à ce qu’Il a trouvé Nathanaël (C’était la première fois qu’Il le voyait dans Son pèlerinage), et Il a dit: «Voici un Israélite, dans lequel il n’y a point de fraude.» En d’autres termes, un homme honnête, sincère.

            Il était étonné, ce petit Israélite, et il a dit: «D’où me connais-Tu, Rabbi?»

            Il a dit: «Avant que Philipe t’appelât, quand tu étais sous l’arbre, Je t’ai vu.» Oh ! la la ! cela–cela l’a sûrement secoué, n’est-ce pas?

            Il a dit: «Tu es le Fils de Dieu, Tu es le Roi d’Israël.»

24        Jésus a dit: «Vous ferez aussi les choses que Je fais ; vous en ferez même davantage, car Je m’en vais au Père.» Je sais que là c’est l’expression de plus grandes, mais si vous examinez cela, c’est davantage. Personne ne peut faire de plus grandes oeuvres. Il a arrêté la nature, Il a ressuscité les morts, Il a guéri les malades, et ainsi de suite. «Mais vous ferez aussi les mêmes oeuvres que Je fais ; vous en ferez même davantage, car Je M’en vais au Père.»

            Il pouvait être seulement à un seul endroit lorsqu’Il était dans Son corps. Maintenant, Il est dans le corps des croyants, dans le monde entier. Et je crois qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Puisse-t-Il nous accorder ces bénédictions ce soir.

25        Retournons maintenant à notre texte de «Jéhovah-Jiré: L’Eternel se pourvoira d’un sacrifice».

            Abraham, j’aime vraiment parler d’Abraham, parce que c’est à Abraham que l’alliance a été faite. La promesse a été faite à Abraham, et pas seulement à Abraham, mais à sa postérité après lui. Pas ses postérités, car il avait plusieurs fils, mais à une seule postérité, celle qui est venue par Isaac. Par Isaac vint Christ. Etant morts en Christ, nous devenons la postérité d’Abraham, et nous sommes héritiers selon la promesse.

            Et je crois raisonnablement que je peux prouver par la Bible, que la postérité d’Abraham, ce sont ceux qui sont nés de nouveau de l’Esprit de Jésus-Christ, parce que Christ vit dans le croyant. C’est vrai. Vous avez la semence d’Abraham lorsque vous avez le Saint-Esprit. C’est vrai. C’est à travers cette promesse-là.

            Et maintenant, cette promesse n’a pas été faite ou plutôt ne vous a pas été donnée à cause de votre bonté ; c’est l’élection et l’appel de Dieu qui vous ont conduit à cela, vous n’avez rien fait pour mériter cela. Vous n’avez jamais cherché Dieu ; c’est Dieu qui vous a cherché et qui vous l’a donné sur base de la grâce souveraine, il n’y a rien au monde que vous puissiez faire, rien que vous puissiez faire à ce sujet.

26        Qu’arrivait-il si un cochon désirait être un agneau? Cela ne lui ferait aucun bien. Il est simplement un cochon ; sa nature est celle d’un cochon. Eh bien, c’est juste la même chose, lorsque vous désirez... «Eh bien, je crois que je vais devenir un chrétien.» Vous n’y arriverez pas s’il vous le fallait. C’est Dieu qui doit faire cela. Vous pouvez purifier votre vie. Vous pouvez faire une chose, payer de bonnes dîmes aux églises. Vous pourriez même bâtir une synagogue. Vous pourriez faire toutes ces choses, mais vous n’arriverez jamais à vous purifier du péché. C’est comme un léopard qui essayerait de faire disparaitre ses taches en les léchant, et il ne ferait que les rendre plus éclatantes. Ainsi... La seule manière pour un léopard d’être changé, c’est que quelqu’un le prenne et teigne sa peau, à ce moment-là il sera changé.

            Et le seul moyen que Dieu puisse faire quoi que ce soit avec vous, ou plutôt pour que vous puissiez être changé d’un pécheur en un chrétien, c’est d’être plongé dans la fontaine remplie de Sang tiré des veines d’Emmanuel, car une fois plongés sous ce flot, les pécheurs en ressortent des gens différents des pécheurs (Amen.) et perdent toutes leurs taches de culpabilité. C’est ça.

27        Maintenant, Abraham, Dieu l’a appelé par élection. Il n’était pas meilleur que quiconque d’autre. Il est sorti de–venu de Babylone, sortant de... Peut-être, il est possible que son père et les autres aient été des idolâtres, à ce que je sache. C’était à Babylone, et c’est à Babylone qu’a commencé l’idolâtrie. Ce sont les enfants de Cham qui l’ont fondée, c’est-à-dire Nimrod, et finalement, tout d’abord elle fut appelée Les Portes du Paradis, et plus tard elle fut appelée Babylone: la confusion. C’est là que l’idolâtrie a été établie et peut-être que le père d’Abraham était un idolâtre.

            Mais il s’est rendu au... au pays de Schinear, dans la ville d’Ur, et c’est là qu’ils ont séjourné, et Dieu, par Sa souveraine grâce appelât Abraham. Ce n’est pas Abraham qui a appelé Dieu, c’est Dieu qui a appelé Abraham et lui a donné l’alliance. Maintenant, mes frères arminiens, ceci pourrait vous choquer un petit peu, mais Il lui a donné une alliance inconditionnelle (C’est juste), ce n’est pas: «Si tu fais ceci, si tu fais cela...» Il n’y a pas de «si» attaché à cela. «Je l’ai déjà fait.» Amen.

            Dans le jardin d’Eden Dieu fit une alliance avec Adam ; Adam l’a brisée. Chaque fois que Dieu fait une alliance–ou que l’homme fait une alliance avec Dieu, il la brise. Mais cette fois-ci Dieu était déterminé à ne pas laisser Ses enfants se perdre. Il a fait une alliance entièrement inconditionnelle, Il a dit à Abraham: «Je t’ai sauvé, et maintenant tu viens à moi dans ta vieillesse, pas seulement toi, mais J’ai sauvé ta postérité après toi.» Oh ! la la ! cela...

28        L’une des plus grandes malédictions qui reposent sur l’Eglise du Plein Evangile, c’est l’ignorance de sa position en Jésus-Christ. J’ai toujours dit: «Je rencontre deux catégories de gens. L’une, ce sont les gens du Plein Evangile ; et l’autre, ce sont les fondamentalistes.» Le fondamentaliste connaît sa position, seulement, il n’est pas né de nouveau, il possède simplement l’enseignement fondamental, il n’a donc pas de foi. Et celui du Plein Evangile est né de nouveau, mais il ignore où il se tient. Ainsi, voilà la chose: si seulement je pouvais avoir la foi des pentecôtistes du plein évangile et les croyants fondamentalistes, ou soit le croyant fondamentaliste–la doctrine fondamentaliste dans la foi pentecôtiste, le succès est assuré.

            C’est comme un homme qui peut remplir un chèque, mais qui n’a pas d’argent en banque. L’autre peut remplir–ne peut pas remplir cela, et alors que l’autre qui peut remplir un chèque n’a pas d’argent en banque. L’homme qui ne peut pas remplir un chèque a de l’argent, mais il ne sait pas comment remplir un chèque. C’est comme cela. Que va-t-il faire? L’un a de l’argent en banque, mais il ne peut pas remplir un chèque. L’autre peut remplir un chèque, mais il n’a pas d’argent en banque. Alors, que peut-il faire? Vous devez mettre ces deux personnes ensemble.

29        Et si nous pouvions délivrer les gens de la peur, voilà une chose, oh ! je ne sais pas, vous désirez un petit «touchez-moi», ou un tour de passe-passe. La Parole de Dieu, c’est votre fondement. Dieu l’a dit. Il L’a établie là d’une manière parfaite. C’est de cette manière que nous La croyons. Voyez-vous? Il n’est pas question... «Oh ! si je peux faire ceci ou cela.» Ce n’est pas ce que vous avez fait qui compte ; c’est ce que Dieu a fait pour vous. C’est...

            Les gens disent: «Oh ! si je peux seulement tenir bon.» Ce n’est pas vous qui tenez bon ; c’est plutôt si Lui a tenu bon ou pas. Il ne s’agit pas de ce que je suis ; il s’agit de ce qu’Il est, de ce qu’Il représente pour moi. Dieu ne me voit pas tel que je suis. Si je suis en Christ, Il voit Christ. Il ne me voit plus, car je suis mort. Ma vie est cachée en Lui, scellée par le Saint-Esprit, couverte par le Sang. Comprenez-vous cela?

30        Alors, Dieu prend la foi qu’avait Abraham, et Il la place dans chaque croyant par le Saint-Esprit. Est-ce que vous comprenez? Maintenant... Alors vous commencez à croire toutes choses, à espérer toutes choses ; c’est alors que l’Evangile commence à agir dans le coeur.

            Il n’y a rien, pas de grand... Je pense que les gens ont trop compliqué cela en donnant de très grands exposés, avec de très grandes expressions, et... Qu’est-ce que les gens du peuple connaissent de ces grandes expressions? Qu’est-ce que moi j’en connais? Rien. Pas du tout. J’aime simplement voir cela dans la simplicité. Pourtant, la chose la plus puissante que le monde ait jamais connue, c’est l’Evangile de Jésus-Christ. Acceptez-Le simplement sur la base du Sang versé du Seigneur Jésus ; venez et croyez en Lui. Voilà la chose entière juste là.

            C’est ce qui produit les visions. Il m’a dit qu’Il le ferait, et Il le fait. C’est tout. Croyez tout simplement. Il vous a dit qu’Il vous guérira ; croyez-Le tout simplement. C’est tout. Il a dit qu’Il vous sauvera ; croyez-Le tout simplement et observez ce qui arrive. Voyez? C’est tout.

31        Maintenant Abraham, Dieu l’a appelé, Il lui a donné l’alliance sans condition, Il lui a dit qu’Il viendrait à lui dans sa vieillesse, qu’Il le sauverait lui et sa postérité après lui, et Il lui a dit qu’il allait avoir un enfant. Abraham avait alors soixante-quinze ans environ. Sara était de dix ans moins âgée qu’Abraham, elle avait donc soixante-cinq ans. Ce qui faisait quarante, cinquante, soixante, puis vingt-cinq ans après la ménopause. Ils s’étaient mariés lorsqu’ils étaient jeunes, et ils avaient vécu ensemble tout ce temps comme mari et femme. Et maintenant, Dieu dit qu’elle aura un enfant avec lui. Mais la Bible dit: «Abraham ne douta point au sujet de la promesse de Dieu par incrédulité, mais il fut fortifié, rendant gloire à Dieu.» Il savait que Dieu allait le faire.

32        Pouvez-vous vous imaginer ce qui arriverait à Phoenix aujourd’hui, si un couple de vieillards, de l’âge d’Abraham et de Sara, allait chez le médecin et disait: «Eh bien, docteur, nous voulons réserver une chambre à l’hôpital, parce que nous allons avoir un enfant.»

            Eh bien, le médecin dira: «Hum ! excusez-moi, monsieur.» Et il fera appel au service de psychiatrie pour venir le prendre (Voyez?); en fait, il dira: «Il y a quelque chose qui cloche.» Tout homme qui se démarque réellement et qui croit en Dieu est mal compris. C’est vrai.

33        Anne, au temple, priait, et vous savez quoi? Même le sacrificateur pensait qu’elle était ivre. Elle n’était pas montée là à Silo, pour voir le genre de chapeau que les femmes portaient, ou pour savoir qui avait déménagé, et tout au sujet des rumeurs qu’il y avait dans le quartier. Elle était montée là dans un seul but: C’était que Dieu puisse ôter son opprobre. Et elle a prié. Elle ne se souciait pas de ce que les gens pensaient. Et les gens l’ont mal comprise, et elle a dit...

            «Seras-tu toujours ivre?»

            Elle a dit: «Je ne suis pas ivre, mon seigneur, mais je prie: ‘Ô Dieu, ôte mon opprobre.’»

            Observez le prophète. Il a dit: «Que l’Eternel t’accorde ton...» Elle s’est levée et a béni l’Eternel, elle est rentrée chez elle, et elle a eu l’enfant. C’était tout. Comme c’est simple: prendre Dieu au Mot. Oh ! n’est-Il pas merveilleux?

34        Abraham est allé vers... Je peux m’imaginer qu’ils ont fait des préparatifs, qu’ils ont tout apprêté pour le bébé. Et jour après jour, Abraham disait: «Sara?»

            «Eh bien, Abraham, il n’y a aucun changement, juste...?» «Eh bien, gloire à Dieu ! nous allons l’avoir de toute façon.» Voyez? Pourquoi? Il avait fondé sa foi sur la Parole de l’Eternel. Peu importe combien de temps cela prenait, Dieu l’avait dit, c’était donc réglé. Oh ! si seulement vous pouviez faire cela.

            Vous qui êtes dans ces fauteuils roulants, sur ces lits de camp, et sur vos béquilles, vous qui êtes assis ici, qui souffrez du coeur, et du cancer. Si vous pouvez seulement fonder votre foi sur «Dieu l’a dit». C’est réglé. C’est tout ce qu’il en est. «Je suis l’Eternel qui te guérit.» C’est réglé. Si les médecins... Il m’arrive... Avoir des médecins, c’est une très bonne chose. Ils font ce qu’ils peuvent, mais il y a des choses qu’ils ne peuvent pas faire. Alors, si cela dépasse le médecin, à ce moment-là, Il est le Seigneur. Si... Le médecin peut vous aider, il assiste tout simplement la nature, mais Dieu a–c’est Dieu qui doit vous guérir. Le médecin ne peut pas vous guérir, il ne prétend pas le faire. Il peut remettre votre bras en place, mais c’est Dieu qui doit le guérir. Le médecin peut arracher votre dent, mais c’est Dieu qui doit guérir cela. Voyez? Bien sûr. Il peut vous faire une ablation de l’appendice, mais c’est Dieu qui doit guérir cela. Il ne peut pas créer les tissus. C’est Dieu qui fait cela. Remarquez...

35        Abraham savait donc qu’il aurait cet enfant par Sara, parce que Dieu l’avait dit. C’est un très bon fondement pour la foi: Dieu l’a dit. Des années passèrent, des mois passèrent, Dieu continuait de bénir Abraham, et celui-ci persévérait. Et Abraham continuait de témoigner qu’il allait avoir un enfant par Sara. Et alors que les jours passaient, je peux... Mais voici une chose que Dieu a dite à Abraham de faire, mais que celui-ci n’a pas faite. Je ne sais pas si vous l’avez remarqué ou pas. Dieu avait dit à Abraham de se séparer de sa patrie et de marcher seul avec Lui. Et Abraham n’a pas fait cela. Il a pris avec lui son papa, son neveu, et un petit groupe de gens.

            Et si vous remarquez, Dieu n’a jamais donné la promesse à Abraham jusqu’à ce qu’il se soit absolument séparé de tous ces gens-là. Est-ce vrai? Le vieil homme était quelqu’un de bien, mais il avait toujours une écharde dans la chair. Et puis Lot, regardez ce qu’il a fait: il y avait toujours des problèmes entre les bergers et tout. Lorsqu’Abraham a atteint cent ans et Sara quatre-vingt-dix... Pensez-y ; cela faisait environ vingt-cinq ans ou plus, qu’ils attendaient cette promesse, qu’ils allaient avoir l’enfant. Abraham croyait toujours: «Nous allons l’avoir de toute façon.» Et plutôt que de faiblir dans la foi...

36        Or, nous, si cela n’arrive pas maintenant même, oh ! demain nous dirons: «Vous savez, je–je... Hier soir je pensais que j’étais guérie, mais aujourd’hui, je ne sais pas, je me sens plus malade que jamais.» Voyez? Comment Dieu peut-Il faire quelque chose pour vous comme cela? Vous vous dites ensuite une postérité d’Abraham? La postérité d’Abraham ne considère pas ce «non» comme une réponse. La postérité d’Abraham croit cela de toute façon, peu importe comment vous vous sentez. C’est juste. Ce n’est pas par une sensation, c’est par la foi.

            Jésus n’a jamais dit: «As-tu senti cela?» Il a dit: «Crois-tu cela?» Voilà la chose. «Crois-tu cela?» C’est l’essentiel, si vous croyez. «Tout est possible, non pas à celui qui sent, mais à celui qui croit.» Mettez la Parole à sa place. Oh ! je–je commence à me sentir religieux, maintenant même. Pensez-y. Si nous pouvons prendre Dieu au Mot, croire cela, cela règle la question. Dieu l’a promis ; c’est tout ce qu’il faut.

37        Maintenant, j’aimerais que vous remarquiez ceci maintenant. Ensuite, lorsqu’Abraham a atteint presque cent ans, ou environ cent ans, Dieu lui est apparu au dix-septième chapitre de la Genèse, et Il lui est apparu sous un autre nom. Abraham a dit: «Ô Dieu, je–je Te crois, mais comment ces choses vont-elles arriver? Maintenant, je suis vieux, et–et Sara aussi ; la force a tari.» Il est un vieillard, et... C’est juste. Elle est une vieille femme. Elle a quatre-vingt-dix ans, et lui cent. Eh bien, comment va-t-il avoir ce bébé?

            Et Dieu lui apparut sous le Nom du Dieu Tout-Puissant. Le mot hébreu courant pour cela c’est: El-Shaddaï, ce qui signifie: El, «Dieu». Shaddaï vient du mot... ou plutôt Shaddaï signifie les seins. Eh bien, ce n’est pas... Il est venu, en d’autres termes, comme la mère, la femme, comme «Celui qui porte des seins, le Tout Suffisant». «Je suis celui qui... Je suis le Tout Suffisant ; Je suis celui qui est fort.» C’est tout ce que je dois connaître.

            «Comment vas-Tu le faire, Père?»

            «Je suis celui qui est fort.»

            «Très bien, Père.»

            «Je suis l’El-Shaddaï ; Je suis le Sein. Je suis le Dieu qui porte des seins, le Dieu qui porte des seins.» C’est comme lorsqu’un bébé est malade ou sous- alimenté, mal nourri; la mère prend le petit enfant dans ses bras, elle le place sur son sein, et il tète et tire la force de la mère. Et le bébé reçoit la force de la mère, et il acquiert une bonne santé. Le Tout-Puissant, Il est toujours le Tout-Puissant. El-Shaddaï.

            Et lorsque la personne... Maintenant, observez. Ce n’était pas le Dieu qui porte «un sein», mais le Dieu qui porte «des seins». Oh ! pourquoi? Deux ressources: «Il était blessé pour nos iniquités, c’est par Ses meurtrissures que nous sommes guéris.» Tout ce dont vous avez besoin, à la fois pour le physique et pour le spirituel, Il est celui qui porte des seins, Celui qui est fort. Amen. Frère... «Je suis capable d’accomplir ce que J’ai dit.»

38        Abraham savait que Dieu était capable de tenir Sa promesse, car Il était Celui qui est fort, il n’y a personne comme Lui dans les Cieux, nulle part...Il est capable de tenir Sa promesse. Parfois je fais une promesse, et je n’arrive pas à la tenir. Mais lorsque Dieu fait une promesse, Il est capable de la tenir. «Je suis celui qui est fort. Eh bien, Abraham, Je sais que tu es vieux ; tu es dans ta seconde enfance, pour ainsi dire. Tu n’es qu’un vieux petit bébé. Tous tes organes vitaux se dessèchent. Ta chair est toute flasque, et Sara de même; mais penche-toi seulement sur Mon sein, et... Non seulement le bébé tire sa force du sein de la mère, mais il est aussi satisfait pendant qu’il est en train de téter. Amen. Le petit cesse de pleurer. La mère essuie ses yeux–les larmes de ses yeux. Le petit enfant s’appuie sur la mère, et il tète tout simplement et récupère de la force.

39        Oh ! vous les malades qui êtes assis ici ce soir, vous qui êtes sur des lits de camp et des civières, et dans des fauteuils roulants, allez vers El-Shaddaï, accrochez-vous à la Parole; là, mettez-vous à téter, mettez-vous à sourire. «Je suis l’Eternel qui te guérit. Tous les cieux et la terre passeront, mais Ma Parole ne passera jamais.» Voyez-vous cela? Commencez à téter à partir de là, et observez ce qui arrive. Sentez si votre force ne revient pas. Bien vite, vous serez satisfait. «Oui, je crois qu’Il va le faire.» Il le fera. Appuyez-vous juste là-dessus. Tenez-vous-en à cela. Dieu le fera, car Il est El-Shaddaï, Celui qui est fort, le Tout Suffisant, Celui qui satisfait. Amen.

            Chaque semence d’Abraham écoute chaque Parole de Dieu, cela le satisfait. C’est juste. Si Dieu l’a dit, ne discutez pas là-dessus. Croyez-le tout simplement. C’est tout. J’aime cela, pas vous? Dieu, Celui qui satisfait, nous Le tétons, et nous sommes satisfaits pendant que nous tétons.

40        Pour le salut, nous croissons dans la grâce du Seigneur Jésus-Christ ; nous L’acceptons comme notre Sauveur personnel ; Dieu nous attire sur Son Sein. «Mon petit enfant, Je veille à ce que tu sois fort. Ne t’inquiète pas là-dessus. Tiens-toi juste là, et crois en Moi, et lis simplement Ma Parole et tète-Moi. Et Je te donnerai toute la force qu’il te faut.» N’est-ce pas merveilleux?

            Dites: «Père, je suis malade, es-Tu El-Shaddaï?»

            «Viens à Moi, et Je t’allaiterai pour te redonner la force.» Soyez-en satisfait, peu importe le temps que cela prend, soyez toujours satisfait: «Dieu va le faire de toute façon.» C’est ce qu’il a dit. Alors Abraham...

41        Le temps que cela a pris n’a rien changé, que ça soit cinq minutes, ou cinquante ans. Eh bien, même quand il fut devenu vieux, Abraham fut tout le temps fortifié. Il a dit: «Seigneur, Tu pouvais me donner ce bébé il y a vingt-cinq ans, mais maintenant, j’ai cent ans. Combien ce sera un miracle plus glorieux (si Tu le fais maintenant) que si Tu l’avais fait il y a quelques années.» Dieu l’avait simplement laissé vieillir pour prouver, pour lui montrer ce qu’Il allait faire. Oh ! j’aime simplement cela, la manière dont Il l’a fait.

            Et si vous remarquez ce qu’Il a fait... Je crois que la dernière fois que j’étais ici, j’ai prêché sur cela, ce qu’Il a fait à Sara et Abraham, comment Il les avait rajeunis, et les avait ramenés un jeune homme et une jeune femme. Le croyez-vous ce soir? Evidemment, Il l’a fait. Dieu ne raccommode tout simplement pas quelque chose. Il fait un vrai travail. Absolument.

42        Sara n’aurait pas pu avoir ce bébé comme cela, alors au lieu simplement de rendre son sein fertile, et–et de revitaliser les canaux galactophores, et ainsi de suite, comme cela, de donner à son coeur une petite stimulation afin qu’elle puisse avoir le bébé, Il a simplement soufflé sur elle, et toutes les rides ont disparu ; les cheveux gris sont redevenus noirs, et elle est redevenue jeune, et ses yeux sont devenus brillants, et elle était la plus jolie femme de tout le pays. Amen. C’est ce qu’Il a fait.

            Et Abraham, qui était voûté sur sa canne, avec une très longue barbe, s’est redressé ; les bosses ont disparu de son dos ; sa barbe est redevenue noire ; ses yeux ont commencé à briller ; il est redevenu un homme d’environ vingt-cinq ans. Il a pris sa femme, il est monté sur un chameau, et il a effectué un voyage de trois cents miles [482,8 km]. Oh ! la la ! Qu’en est-il? C’est la Parole du Seigneur. C’est juste. Et Il a dit à Abraham qu’Il montrerait ce qu’Il allait faire avec toute sa postérité. Attendez que nous ayons nos corps glorifiés. Je vous assure, ce sera merveilleux, n’est-ce pas? Il n’y aura plus de maladie, plus de vieillesse, comme c’est merveilleux !

43        Voyez-vous, Dieu, lorsque vous êtes né, Il s’est mis à peindre un tableau. Vous avez commencé à grandir. Et lorsque vous atteignez environ vingt-cinq ans, le tableau est achevé. Il a dit: «Très bien, mort, viens maintenant.» Tout d’abord, vous vous réveillez un matin, et vous remarquez, vous dites: «Mère, tu as des rides sur ton...»

            «Oui, papa, et les cheveux gris apparaissent aussi.» Qu’est-ce? C’est la mort qui s’installe. Sans cesse, cela continue à vous faire pencher vers le bas. Après un temps, cela finira par vous emporter. Mais à la résurrection, tout ce que la mort avait fait sera ôté. Le tableau sera... Alors, vous allez revenir dans une résurrection, ramené à la perfection. Amen. Et l’atome qui crée une cellule de sang créera une cellule parfaite (Amen.), sans péché, qui ne peut pas être détruite, qui ne vieillira jamais. Oh ! quel... N’est-ce pas...

            «Comment obtient-on cela?» Dites-vous? «Que–que–que vendez-vous, prédicateur?» Je vends des polices d’assurance. Ne désirez-vous pas avoir une police? Voici la seule manière pour vous de venir, c’est sur la base du Sang versé de Christ. Si Dieu frappe à la porte de votre coeur, c’est Dieu qui vous appelle. Et à la minute même... Voilà. A la minute même que vous croyez cela, et recevez cela, vous avez la Vie immortelle. C’est ce que Dieu a dit.

44        Suivez. Romains 8.20 dit: «Ceux qu’Il a prédestinés dans Son alliance... (Vous ne pourrez pas venir vous-même sans cela. «Nul ne peut venir à Moi, si Mon Père ne l’attire.») Ceux qui ont été prédestinés, Il les a appelés; ceux qu’Il a appelés, Il les a justifiés ; et ceux qu’Il a justifiés, Il les a glorifiés.» Alors, vous êtes déjà glorifié dans la Présence de Dieu, et vous attendez. N’est-ce pas merveilleux? Et maintenant, alors que nous attendons notre corps racheté, nous sommes assis ensemble dans les lieux célestes en Jésus-Christ, le Saint-Esprit se mouvant sur les croyants, de grands baptêmes puissants se poursuivant pendant que le monde extérieur se livre à la moquerie, Dieu travaillant avec eux, guérissant les malades, montrant des visions, et toutes sortes de miracles et des prodiges, pendant que le soleil du soir se couche. Le chrétien lève les yeux. C’est là qu’il reçoit son...?... Les bombes atomiques sont suspendues là-bas, le monde entier tremble et ne sait que faire, mais les chrétiens crient les louanges de Dieu: «Viens, Seigneur Jésus.» Oh ! la la ! n’est-ce pas merveilleux?

45        Comment un homme peut-il être triste et croire une pareille chose? C’est impossible. Les jours de tristesse sont finis. Amen. Toutes les inquiétudes et la tristesse ont disparu maintenant. C’est impossible. Dieu l’a dit ; cela doit arriver. Aussi sûr que Dieu existe au Ciel, nous devons le faire. Dieu l’a déjà dit. Il a promis cela, Il nous a appelés, Il nous a élus, Il nous a connus avant la fondation du monde, et Il a prédestiné une Eglise à être là sans tache ni ride.

            Vous qui êtes dans cette Eglise, vous avez la prédestination. Vous avez la Vie Eternelle. Comment entrez-vous dans l’Eglise? «Nous sommes tous baptisés dans un seul Esprit pour former un seul corps, nous sommes la postérité d’Abraham, les héritiers selon la promesse, nous sommes morts–morts en Christ, et héritiers selon la promesse.» C’est par la promesse faite à Abraham que nous sommes sa postérité, Dieu agissant en nous, prouvant, confirmant la Parole par des miracles et des prodiges qui L’accompagnent.

            Le monde déclare: «Ce n’est pas vrai ; c’est du fanatisme !» Les gens ont dit cela tout au long des âges, ils continuent à dire cela, et ils le diront toujours jusqu’à ce que Jésus viendra. Il a dit: «Le monde ne Me verra plus.» Cela ne veut pas dire seulement le parieur et le trafiquant d’alcool ; cela veut dire bien des fois les prédicateurs. C’est vrai.

46        Remarquez. Mais Dieu a dit alors à Abraham, après que le petit enfant fut né... Avant... Je dois dire encore ceci. Peut-être que cela ne fera pas de mal de considérer de nouveau cela. Cela ne cesse pas de me venir à l’esprit. Comment Dieu a fait cela: après que Lot avait pris la décision de se séparer pour Sodome, là, l’Ange est venu et a parlé à Abraham. Il n’était pas dans une situation brillante. Il avait la terre la plus pauvre. Il avait donné le meilleur à son frère. Et ensuite, lorsque l’Ange est venu, et qu’Il a parlé à Abraham, Il lui a dit: «A cette même époque, conformément au temps de la vie, Je vais te visiter...» Et Sara, là derrière dans la tente, a ri.

            L’Ange a dit: «Pourquoi as-tu ri?»

            Elle a dit: «Je n’ai point ri.»

            Il a dit: «Oh ! si. Tu as ri.» Il est toujours le même Dieu. C’est juste. Alors Il a dit... Dieu avait fait la promesse. Peu importe ce qu’avait fait Sara ou que sais-je encore à ce sujet, Dieu avait fait la promesse, alors, Il était lié à Sa promesse.

47        Et j’imagine tout simplement, quelques jours après cela, après la destruction de Sodome et Gomorrhe, alors Sara a commencé à redevenir une jeune femme et Abraham un jeune homme, et ils sont allés... Eh bien, je sais que vous ne pourrez pas lire cela en ces termes, dans la Bible, mais si vous remarquez bien, ils ont effectué un voyage jusqu’à Guérar. Eh bien, imaginons simplement ceci, et voyons simplement comment... Vous savez, la meilleure manière de lire la Bible, ce n’est pas juste comme on lit un journal, et dire: «Eh bien, demain le ciel sera nuageux, et il pleuvra et ainsi de suite.» Pour la lire il faut tomber amoureux de l’Auteur.

            Quelqu’un m’a dit il n’y a pas longtemps, il a dit: «Frère Branham, si seulement vous pouviez arranger un peu–un petit peu votre grammaire, et–et quelques unes de ces choses-là...» Il a dit: «Vous devriez recevoir une bonne formation et ainsi de suite.»

            J’ai dit: «Ce qu’il me faut, c’est quelques bonnes réunions de prière.»

            Il a dit–il a dit: «Eh bien, vous... Je vous assure, vous apprendriez davantage de choses sur votre Bible.»

            J’ai dit: «Je pourrais ne pas connaître beaucoup de choses sur Sa Parole, mais je connais très bien l’Auteur, et c’est ça la meilleure chose. Pourvu que vous connaissiez l’Auteur.» Le connaître dans le pardon gratuit du péché, par le renouvellement de Son... Quand Il apporte Sa Vie immortelle et qu’Il La met dans nos corps mortels, nous donnant l’assurance bénie qu’un jour nous Le verrons tel qu’Il est, car nous aurons un corps semblable au Sien. N’est-ce pas merveilleux? Pensez-y.

48        Et puis, remarquez encore. Voici maintenant Sara. Prenons cela comme vous pourriez le lire dans la Bible. Maintenant, vous savez, elle est une toute petite arrière–arrière-grand-mère, pour ainsi dire, âgée de quatre-vingt-dix ans; il porte un petit chapeau contre la poussière, et un petit châle blanc sur son épaule, avec une petite canne en main, marchant là. Et Abraham, très vieux, un vieillard de cent ans... Oh ! vous direz: «Frère Branham, ils ne devenaient pas...» La Bible dit qu’ils étaient avancés en âge, avancés en âge, âgés.

            Et dès que Dieu leur a dit ce qu’Il allait faire, ils ont effectué un voyage jusqu’à Guérar. Et maintenant, le roi Abimélec, là-bas, était à la recherche d’une chérie. Et lorsqu’il a vu cette vieille grand-mère, qui était très très vieille, portant un petit chapeau contre la poussière, il a dit: «Voilà celle que j’attendais.» Eh bien, cela ne semble-t-il pas horrible? Eh bien, ce serait bien le cas. Remarquez... Ce n’est pas ce que vous lisez, juste ici ; c’est ça, bien sûr, mais lisez entre les lignes.

49        Lorsque je reçois une lettre de madame Branham, elle dit: «Cher Billy, je suis assise ici ce soir. Je–je pense beaucoup à toi, et je... Nous avons passé une belle journée aujourd’hui.» Voyez-vous? Ça, c’est ce qu’elle dit, mais entre les lignes, je sais ce qu’elle veut dire. Voyez? Pourquoi? Je l’aime. C’est la raison pour laquelle je sais de quoi elle parle. Je l’aime tellement que par la manière dont elle parle, je peux savoir ce qu’elle veut dire. Bien des fois, elle veut dire bien plus de choses que ce qu’elle écrit. Amen.

            Eh bien, il en est ainsi avec Dieu. Tombez simplement amoureux de Jésus-Christ. Alors, Il prendra simplement la Parole, et alors que l’homme se met à lire cela comme un sujet de discussion ou de querelles... Vous, lisez simplement cela, et Dieu descendra simplement et vous fera la cour...?... Voyez-vous? Il vous montre des choses qu’en fait vous ne voyez pas là-dedans, cela semble tout simplement ressortir de soi-même.

50        Il a dit: «J’ai caché cela aux yeux des sages et des intelligents, et Je l’ai révélé aux enfants qui veulent apprendre.» Les enfants–humiliez-vous tout simplement. Débarrassez-vous de votre très grande instruction. C’est bien dommage que nous nous soyons plongés là-dedans, n’est-ce pas? C’est vrai.

51        Tenez, il y a quelques jours, quelques semaines plutôt, je me tenais à côté d’une grande église, une église prédominante. Et on me parlait en disant: «Regardez ce gars par ici. C’est un saint du dernier jour», ou plutôt non, «un disciple de la pluie du dernier jour. Et oh ! regardez là. Il a emporté tout le monde, et tout comme cela.» Et–et c’était une église du Plein Evangile.

            Et j’ai dit: «Savez-vous ce qui est arrivé?» J’ai dit...

            «Oh ! a-t-il dit, écoutez, c’est un disciple de la pluie du dernière jour.»

            J’ai dit: «C’est ce que vous étiez au commencement. Luther était un disciple de la pluie du dernier jour pour les–les catholiques. Wesley était un disciple de la pluie du dernier jour pour les luthériens. La Pentecôte était une pluie du dernier jour pour les méthodistes. Tout était en quelque sorte une pluie des derniers jours.» N’est-ce pas vrai? Vous savez quel est le problème? Quand vos églises deviennent complètement froides et formalistes, Dieu les quitte, Il vous laisse là, Il va ailleurs. C’est juste.

52        Eh bien, je ne suis pas un disciple de la pluie du dernier jour ; je–je suis simplement votre frère. Peu m’importe que vous soyez de la première pluie, de la deuxième pluie, de la pluie du milieu, de toutes les pluies ou–ou d’aucune pluie du tout, cela ne change rien pour moi. Je vous aime malgré tout, et nous sommes frères.

            Il a dit: «Eh bien», il a dit...

            Toute cette grande église a dit: «Nos meilleurs membres sont allés là-bas.»

            J’ai dit: «C’est vrai?» J’ai dit: «Pourquoi sont-ils allés là-bas?» J’ai dit: «Cet homme est venu et les a arrachés?»

            «Non.»

            J’ai dit: «Eh bien, pourquoi sont-ils partis? Vous disiez que c’était vos meilleurs membres.» J’ai dit: «C’est parce qu’ils avaient faim. Si vous cessez d’enseigner tant de théologie et de vous appeler Docteur, Docteur en philosophie, Docteur en théologie, et que vous rameniez Dieu dans l’église, prenez ce petit gars en salopettes aux longs cheveux, qui porte des salopettes, et qu’il se mette à prêcher l’Evangile, ça sera différent.»

            Eh bien, c’est vrai. Peu importe s’il ne connaît pas son abc, ou s’il n’arrive pas à distinguer des pois cassés de grains de café. Laissez-moi vous dire, frère, aussi longtemps qu’il connaît Jésus-Christ, il pourrait nasiller et crier «hit» et «haint», mais aussi longtemps qu’il a Dieu avec lui, quelque chose se produira dans votre église, je vous assure. Je préfère avoir cela, plutôt que tous les doctorats et tout le reste ; c’est de la psychologie. Moi, je désire connaître Dieu dans la puissance de Sa résurrection. C’est vrai. Maintenant...

            Il a dit: «Je pense que vous avez raison.»

            J’ai dit: «Vous n’êtes pas loin du Royaume maintenant.» Amen.

53        Ainsi, c’est vrai, mes amis. Tout ce qui nous intéresse, c’est la meilleure classe: un ministre doit être un érudit, il doit être ceci, cela. Pour moi, il doit... L’exigence de la Bible, c’est qu’il soit rempli du Saint-Esprit. Voilà l’essentiel. Eh bien, allez chercher parmi vous, il y a beaucoup d’hommes (même pour vos diacres), quelqu’un qui a le Saint-Esprit.

54        Remarquez donc Abraham et Sara lorsqu’ils sont descendus à Guérar. Et ce jeune roi est tombé amoureux de Sara. Et Abraham... Pensez-y donc. Oh ! la la ! Ceci va faire un peu mal à un pèlerin de la sainteté. Abraham, pour commencer, avait rétrogradé. Dieu lui avait dit: «Ne quitte pas ce pays.» La sécheresse est venue ; il l’a quitté quand même. Quand Dieu vous dit de faire une chose et que vous ne le faites pas, vous êtes rétrograde. Abraham a donc rétrogradé. Tout Juif qui quittait la Palestine était rétrograde ; c’est leur pays de la promesse.

            Alors, il est allé là, et il a aussi raconté un mensonge. Il a dit: «Ce n’est pas ma femme ; c’est ma soeur.» Il craignait pour sa propre vie. Il est allé là-bas et il s’est installé, et il a laissé ce roi amener Sara là-bas ; en effet, il savait qu’il le tuerait pour avoir sa femme, parce qu’il était tombé amoureux de cette vieille grand-mère. Alors il–il est allé là, et vous savez que cela ne pouvait pas se faire. Eh bien, oh ! la la ! elle était une belle jeune femme.

55        Alors, ils l’ont amenée là-bas, et ils l’ont très bien habillée, et ils lui ont mis des boucles d’oreilles, et tout, ils l’ont apprêtée pour les noces le jour suivant. Et Abimélec s’est étendu sur son lit ce soir-là, après avoir prié un peu, remerciant l’Eternel pour sa belle épouse qu’il allait avoir le jour suivant. Et l’Eternel lui est apparu, et a dit: «Tu es un homme mort.»

            Il a dit: «Pourquoi?»

            Il a dit: «Tu as pris une femme qui a un mari.»

            Il a dit: «Eh bien, Seigneur, n’est-ce pas... Tu connais l’intégrité de mon coeur. Ne m’a-t-il pas dit que c’était sa soeur? Et elle a dit: ‘C’est mon frère.’»

            «C’est la raison pour laquelle Je t’ai empêché de pécher contre Moi.» Il a dit: «Eh bien, écoute, son mari est Mon prophète.» Alléluia ! Qui était-il? Eh bien, ce n’est pas parce que vous avez commis une petite faute que vous êtes perdu. Repentez-vous, retournez à Dieu.

56        Voilà Abraham assis là, un rétrograde, qui a raconté un petit mensonge pieux. Mais ces petits mensonges pieux sont de gros mensonges noirs. Suivez... Il a dit: «Oh ! oui. C’est–c’est ma soeur», et ainsi de suite, et il avait rétrogradé, il était assis là, craignant pour sa propre vie.

            Et Dieu a dit: «Mais peu importe ce qu’il est, c’est Mon prophète. Je lui ai donné la promesse, Je l’ai appelé par élection.» Il pouvait donc être rétrograde, ce n’était pas pour lui une occasion pour mentir. Mais Dieu a dit: «Je vais traiter avec lui pour cela.» Mais de toute façon, Il a dit: «Il M’appartient. Rends-lui sa femme, sinon tout ce que tu possèdes va mourir.»

            Oh ! la la ! il s’est levé de là, il a pris cette femme, et il est allé. Absolument. Il va redresser les choses, faire des restitutions. C’est ce qu’il nous faut ce soir, que beaucoup de réveils de ce genre se déclenchent à travers le pays.

57        Oh ! après que le petit Isaac fut né, qui était devenu l’amour, le... papa, alors, quand il eut environ cent quinze ans, que Sara avait environ cent cinq ans, Dieu a dit: «Maintenant, Abraham, J’aimerais dire aux gens qui viendront dans les âges à venir exactement comment Je vais faire ceci. Je t’ai dit que Je ferais de toi le père d’une multitude de nations ; que le monde entier serait béni au travers de ta postérité. Maintenant, tu as cent quinze ans, à peu près cela, Sara a cent cinq ans, et vous avez attendu pendant tout ce temps. Maintenant, J’aimerais que tu prennes le seul espoir que tu as, qui montre que Je tiendrai Ma Parole, que tu l’amènes là-haut, et que tu le tues.»

            Oh ! la la ! Abraham n’a pas voulu le dire à la mère, parce qu’il savait qu’elle était vieille, ça l’inquiéterait. Mais avec son vieux coeur fidèle, il a sellé deux mules, il les a chargées de bois, il a pris son fils le matin suivant, il s’est levé, et ils ont effectué un voyage de trois jours. Ensuite il a levé les yeux, il a vu de loin la montagne que Dieu lui avait montrée dans la vision, où il devait aller. Il a dit: «Voilà la montagne en question.» C’était loin, il avait déjà effectué un voyage de trois jours.

58        Et alors, lorsqu’il est arrivé là (j’aime ceci), il a dit: «Maintenant attendez ici, pendant que le jeune homme et moi allons là-bas pour adorer. Le jeune homme et moi, nous retournerons.» La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. Comment allait-il retourner, alors qu’il allait là-bas avec un couteau pour le planter dans sa poitrine, pour ôter la vie à son propre fils sur l’autel. Mais Dieu, à travers Abraham, savait qu’Il le lui avait donné comme une ombre de la mort, Il était capable de le ressusciter d’entre les morts. Abraham le...

            «Moi et le garçon, nous reviendrons.»

            «Comment allez-vous revenir?»

            «Ce n’est pas mon affaire de comprendre comment nous allons revenir, mais Dieu frayera une voie. Dieu le fera de toute façon.»

            Comment allez-vous revenir, au moment où vous mourez d’une maladie du coeur, comment allez-vous vous rétablir, alors que le médecin dit que vous ne pouvez pas vivre une semaine de plus?

            «Je ne sais pas, mais Dieu pourvoira. Dieu frayera une voie quelque part.»

59        Et comme il mettait les bois sur les épaules du petit Isaac, et que celui-ci gravissait la colline, c’était un type de Christ. J’aurais souhaité que nous ayons le temps d’aborder cela, mais nous sommes pressés maintenant. Alors Isaac a monté la colline. Il a dit: «Père, a-t-il dit, voici les bois et voici le–le feu et l’autel, mais où est l’agneau pour l’holocauste?»

            Le Père a dit: «Mon fils, Dieu se pourvoira Lui-même d’un agneau.» Oh ! la la ! Voyez-vous cela? Quelque chose devait arriver. «Dieu pourvoira. J’ai dit aux serviteurs que toi et moi, nous allions revenir. Dieu m’a dit de monter ici et de te tuer, mais Dieu pourvoira. De toute façon je ne sais pas comment je vais m’en tirer, mais j’avance tout simplement. Dieu pourvoira.»

            J’aime cela, pas vous? Sa foi n’a pas failli. Il n’a pas douté, il a tendu la main, il a pris son fils, lui a lié les mains et les pieds, son unique fils bien-aimé! Dieu dans Abraham, voyez-vous cela? Dieu dans Abraham pouvait... Dieu pouvait accepter Sa propre Parole au travers d’Abraham pour croire en Lui-même. Et si vous avez le Saint-Esprit, certainement Dieu fera confiance à Sa propre Parole, comme votre Guérisseur, votre Sauveur.

60        Alors, il a lié les bras du petit garçon, et il l’a placé sur l’autel, il a reculé, il a écarté ses cheveux de son visage (Pensez-y, son fils unique.), il a tiré le couteau de son étui, il a ramené sa petite tête en arrière, comme cela. Il y a les veines jugulaires, grosses comme ça qui longent sa gorge. La main tremblante... Le moment crucial était venu: son unique fils. Peut-être qu’il s’est penché, il l’a embrassé, ne sachant pas exactement ce qui allait arriver, mais il croyait en Dieu. C’est... La postérité d’Abraham fait la même chose. Lorsque vient le dernier moment, ils s’en tiennent toujours à la promesse de Dieu.

            Il a baissé la main, il a pris le couteau, il a ramené la main en arrière, au moment où il allait frapper son petit garçon à la gorge, à ce moment-là, l’Ange a saisi sa main, et a dit: «Abraham, arrête ta main.» Amen. «Dieu se pourvoira Lui-même d’un sacrifice.»

61        Et juste à ce moment-là, un bélier a bêlé; il était retenu par les cornes dans le désert. D’où est venu ce bélier? Ecoutez. Abraham avait effectué un voyage de trois jours loin de la civilisation. Un homme ordinaire peut marcher environ trente miles [48,2 km] par jour. Moi, je peux le faire. Et un homme ordinaire peut marcher trente miles par jour. Alors, il a levé les yeux et a vu la montagne au loin. Voyez donc l’impossibilité de la chose: peut-être qu’ils se trouvaient à quatre-vingt-dix ou à cent miles [144,8 ou 160,9 km] de la civilisation; et puis aussi, le bélier était au sommet de la montagne, où il n’y a pas de ruisseau, rien qu’il puisse boire, rien qu’il puisse manger. Et le bélier est apparu sur la scène au moment crucial. Puisqu’Il est Jéhovah-Jiré, Il s’occupera des circonstances et des urgences. N’est-ce pas?

62        Et il a pris le bélier et l’a immolé à la place de son fils. Qui était ce Bélier? Jésus-Christ, l’Agneau de Dieu, immolé depuis la fondation du monde. Quel... Ce n’était pas une vision ; le bélier n’était pas une vision ; c’était un bélier réel. Il l’a pris et l’a tué, et le sang a coulé du bélier. Alléluia ! Voyez-vous cela? C’était un bélier réel. Dieu l’a appelé à l’existence par la Parole en une minute, il a été ôté de l’existence comme sacrifice à la minute suivante. Dieu peut tout. Il peut répondre au moment crucial. Il peut pourvoir quand il n’y a aucune possibilité. Il est Jéhovah-Jiré. «L’Eternel se pourvoira Lui-même.»

63        Comment allez-vous être guéri, alors que le médecin a dit que vous ne le pouvez pas. Il est Jéhovah-Jiré: «L’Eternel pourvoira à la guérison.»

            «Je suis une prostituée. Je suis une impudique, j’ai fait toutes ces choses mauvaises. Comment Dieu peut-Il me sauver?»

            «Dieu se pourvoira Lui-même d’un sacrifice.» Et c’est ce qu’Il a fait au Calvaire, lorsque chaque type a été accompli dans l’antitype, lorsque Jésus-Christ est mort pour le péché du peuple et la guérison de leur corps, lorsqu’Il est mort au Calvaire. Oh ! si nous pouvions voir cela, mes amis, cela ferait vraiment de nous des personnes différentes.

64        Tenez, tout récemment, j’observais... Je parlais avec deux dames aujourd’hui à ce sujet. Cela change votre attitude, lorsque vous voyez réellement cela. Maintenant, juste un instant, je termine. Je clôture le service tout de suite, on est prêt pour le service de guérison. Regardez par ici. Je sens le Saint-Esprit se mouvoir partout dans la salle maintenant.

65        Il y a quelques temps, j’étais là dans l’Ohio, à Akron, ou quelque part là, dans l’Ohio, je tenais une réunion. Et nous étions en train de manger dans un petit restaurant Dunkard. Il y avait de gentilles jeunes dames, toutes propres, et c’étaient des dames, en tout point. Et elles nous servaient. C’était un plaisir d’aller là et de manger dans ce bel endroit. Eh bien, le dimanche est arrivé, elles–elles sont allées à l’église, elles ont fermé leur restaurant. Juste de l’autre côté de la rue... J’étais là à la campagne, à un carrefour. Il y avait tellement de monde que je ne pouvais pas rester dans la ville. Alors j’ai traversé... Les jeunes gens étaient partis. Je devais prêcher cet après-midi là. J’avais prêché presque toute la matinée. Et tous étaient partis à la réunion, frère Baxter, et tous les autres. Et je me suis dit: «J’ai si faim ; je vais chercher un sandwich.»

66        Je suis allé là, j’ai marché un peu dans la rue et je suis entré dans un petit restaurant ordinaire, un petit restaurant au bord de la route. Et lorsque je suis entré, derrière la porte, la porte a claqué très fort derrière moi. Et j’ai regardé, et là se tenait un–un policier, le bras autour d’une femme, en train de jouer à la machine à sou. Et je... Les jeux d’argent sont prohibés dans l’Ohio. Et je me suis dit: «La loi, la loi même ...» Et cet homme avait mon âge, peut-être qu’il était marié et avait une famille chez lui. Je me suis dit: «Oh ! la la ! la corruption, la souillure !»

            J’ai regardé au fond, à une table là au fond, et quelques jeunes gens, et une dame d’environ... une petite jeune fille, d’environ dix-huit, vingt ans, et ils devraient être à l’école du dimanche quelque part. Ces jeunes garçons buvaient, là, et, oh ! la manière dont ils abusaient de cette fille. Et elle se tenait là, et elle se laissait faire. Et il m’est arrivé de regarder à ma droite, et il y avait là une dame âgée assise là, portant de sales petits vêtements–qu’elle n’aurait pas dû porter–elle était très âgée, elle avait environ soixante-cinq ans, peut-être plus. Et elle avait du maquillage violet sur sa bouche, et sur les ongles des orteils des pieds. Et–et ses bras (pauvre vieille créature) étaient flasques. Et–et sa chevelure était coupée à la garçonne, et elle était crépue. Et elle essayait d’allumer une cigarette–elle était ivre et en compagnie de deux hommes ivres.

67        Et je me suis dit: «Ô Dieu, comment peux-tu regarder pareille chose?» Je me suis dit: «Ma petite Sara et ma petite Rebecca vont-elles grandir dans un monde comme cela? Ô Dieu, pourquoi ne détruis-Tu pas simplement la chose, et ne la rases-Tu pas complètement? Je–je–je ne vois pas comment Tu peux supporter cela, regarder une pareille chose.»

            Je me tenais là à la critiquer. Les deux hommes ivres se sont levés et sont sortis, ils se sont absentés pour un moment. Et juste à ce moment-là, j’ai senti quelque chose se mouvoir sur moi. J’ai reculé, je me suis assis sur un petit banc à côté ; personne ne prêtait encore attention à moi. Il faisait un peu sombre dans le coin. Et là, Dieu me donna une vision, et cela changea ma pensée, et tout.

68        Je regardais là, et je vis un globe. Et autour de ce globe, il y avait comme une traînée rouge, juste des gouttelettes fines. Quelque chose a dit: «C’est le Sang du Seigneur Jésus, qui est mort pour sauver les pécheurs. C’est pour cette raison que Dieu ne peut pas détruire ; Il ne la voit pas. Il ne le peut pas. Chaque être mortel a un droit, a le droit d’accepter son salut, jusqu’à ce qu’il meurt et qu’il passe au-delà de ce Sang. Ils ne doivent plus passer en jugement ; ils sont déjà jugés ; ‘Le jour où tu en mangeras, ce jour-là tu mourras.» Mais aussi longtemps que vous êtes ici, vous avez droit à l’arbre de la Vie, si vous acceptez cela.

            Ensuite, j’ai regardé, et au-dessus de cela se tenait le Seigneur Jésus, dans une vision. Et j’ai vu les épines sur Sa tête, et le sang qui coulait sur Son visage, et les gros crachats de moqueries sur Sa précieuse barbe. Et Il secouait la tête, comme cela, de temps en temps, en sursautant comme cela. Je me suis dit: «Qu’est-ce, mon Seigneur?»

69        Et Il a dit: «Ce sont tes péchés.» Et j’ai compris que le Sang de Jésus, agissait comme un pare-chocs à l’égard de mes propres péchés. S’ils étaient allés au-delà de ce flot de Sang, là, qui était autour de la terre, lorsqu’Il est mort au Calvaire pour régler le problème du péché, s’ils étaient allés au-delà de cela, alors Dieu m’aurait tué. Mais...?... ordre... juste comme le pare-chocs de la voiture, pour empêcher que votre voiture soit endommagée, le pare-chocs reçoit le choc. Et le Sang du Seigneur Jésus reçoit le choc de vos péchés. «Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. Père, pardonne-leur.»

70        Et je regardais là, mon nom était inscrit là dans un vieux livre, et il y était écrit toutes sortes de choses: «Condamné.» J’ai rampé jusqu’à Ses pieds, et j’ai dit: «Seigneur Jésus, veux-Tu alors me pardonner? Ce n’était pas mon intention...» J’ai dit: «Tu veux dire que mes péchés Te font souffrir comme cela?»

            Il a dit: «Oui.»

            Il a pris Sa main, Il l’a mis dans Son côté, et avec son doigt Il a écrit sur le livre: «Pardonné» ; Il a jeté cela derrière Lui, comme cela, Il a croisé ses bras, et m’a regardé. Il a dit: «Je te pardonne, n’est-ce pas?»

            J’ai dit: «Oui, Seigneur. Je T’aime pour cela.»

            Il a dit: «Mais pourquoi la condamnes-tu alors? Je suis... Tu veux condamner quelqu’un d’autre, mais regarde, toi-même autrefois tu étais condamné, et Il t’a pardonné gratuitement.»

            Cela a changé mon motif. Aussitôt que je suis sorti de la vision, je me suis avancé vers elle. J’ai dit: «Madame, puis-je vous parler une minute?»

            Elle a dit: «Oh ! j’ai de la compagnie.»

            J’ai dit: «Ce n’est pas dans ce sens-là, madame. Je suis un ministre de l’Evangile. J’aimerais vous parler.»

            Elle a ôté sa cigarette, elle a dit: «Oui, monsieur.»

            Et j’ai dit: «Pourquoi menez-vous une telle vie?» J’ai dit: «En réalité, en réalité ; vous n’appréciez pas ça. Etes-vous une mère?»

            Elle a dit: «Oui, monsieur.»

            Et elle m’a raconté son histoire, et c’était une histoire à vous briser le coeur, l’autre côté du tableau de sa vie: elle avait connu des déceptions et tout. Elle a dit: «Monsieur, j’ai été élevée dans un foyer chrétien.»

            Je lui ai raconté que le Seigneur m’avait reproché de l’avoir condamnée et d’avoir voulu qu’elle soit détruite pour une chose comme cela. J’ai dit: «Madame, j’aimerais vous poser une question: allez-vous me pardonner pour avoir eu de telles pensées à votre égard?»

            Elle a dit: «Certainement, mon fils. Voulez-vous prier pour moi, afin que je sois sauvée?»

            J’ai dit: «Voulez-vous vous agenouiller ici?»

            Elle a dit: «Oui.» Nous avons transformé cet endroit-là en une réunion de prière. C’est vrai. La femme a été sauvée. Voyez-vous? Dieu pourvoira, n’est-ce pas? Dieu pourvoira. Il a déjà pourvu à un moyen d’échapper pour chacun.

71        Prions, alors que nous inclinons la tête, juste un instant. Notre Père céleste, nous venons à Toi de tout notre coeur pour confesser nos torts, et sachant que du fait que nous sommes la postérité d’Abraham, malgré tout, Seigneur, combien Tu as traité avec nous d’une manière merveilleuse, en nous pardonnant nos péchés et nos offenses. Et ce soir, dans cette assistance, après que nous avons vu la simplicité de la prédication de l’Evangile, que Christ est mort pour nos péchés à notre place, et nous a réconciliés avec Dieu le Père, afin que nous puissions, au travers de Sa réconciliation, être ramenés à une pleine filiation avec Dieu... combien nous Te remercions !

72        Père, beaucoup sont entêtés, et ils n’ont pas l’intention d’être comme cela, Seigneur. Peut-être qu’il y en a quelques-uns ici ce soir qui sont peut-être des alcooliques, peut-être des gens qui ont déjà dépassé la ligne de démarcation, et qui se sont livrés à des actes immoraux, et qui ont fait toutes sortes de mauvaises choses comme cela. Mais, ô Dieu, Tu les aimes toujours. Maintenant, veux-Tu bien les sauver ce soir, Seigneur? Veux-Tu bien ramener ce pauvre... errant et rétrograde ; peu importe s’il est dehors, s’il a menti, s’il est condamné, peut-être qu’il sent qu’il a traversé la ligne de démarcation. Non, il ne l’a pas traversée. Ton Esprit continue d’appeler. Aussi longtemps qu’Il appelle, Tu veux que Ton fils errant rentre à la Maison. N’aimerais-Tu pas accorder ce soir, Père, que le Saint-Esprit apporte la conviction dans l’assistance et qu’Il ramène à Toi beaucoup de Tes enfants errants? Car nous le demandons en Son Nom. Avec nos têtes inclinées.

73        [Espace vide sur la bande–N.D.E.] «... ce soir, mais c’est Toi qui me parles. Cette sensation dans mon coeur, je sais que c’est Toi, je lève ma main vers Toi, Père, et je Te demande d’avoir pitié de moi, un pécheur.» Allez-vous le faire, y a-t-il quelqu’un d’autre? Que Dieu vous bénisse...?... Quelqu’un... Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse, monsieur. Là au balcon à ma gauche: «Ô Dieu, aie pitié de moi. J’accepte maintenant Jésus comme mon Sauveur. Je viens, Père. Sur base du Sang versé de Ton Fils, le Seigneur Jésus, je viens. Je ne peux rien faire. Je suis impuissant, Seigneur, mais je veux que Tu saches que je–je–je réalise que c’est Toi qui parles à mon coeur maintenant. Et me voici, je lève ma main vers Toi. C’est Toi qui parles, et je lève ma main.

            Au balcon, à droite, voulez-vous lever la main? Que Dieu te bénisse, jeune fille. Quelqu’un d’autre voudrait-il lever la main? Dites: «Souviens-Toi de moi, ô Dieu...» Que Dieu vous bénisse. Y a-t-il quelqu’un d’autre? Dites: «Je lève ma main vers Dieu, notre Père, afin qu’Il ait pitié et me pardonne.»

            Y a-t-il un rétrograde entêté ce soir, voulez-vous lever la main partout dans l’assistance, partout où vous êtes? Dites: «Je viens, Seigneur. Ramène-moi. Je suis comme Abraham ; j’ai erré. Je T’ai senti tirer mon coeur ce soir. Me voici, Seigneur. Je–je lève la main vers Toi, pour montrer que j’ai reconnu Ta Voix. Encore une fois, cependant je reviens maintenant à la maison.» Y en a-t-il un ici ce soir? Tout ce que vous avez à faire, c’est simplement de montrer à Dieu que vous êtes honnête et sincère. N’attristez pas Son Esprit. Il est en train de vous parler. Dites: «Seigneur, voici ma main ; je sais que c’est Toi qui es en train de me parler. Je lève ma main, je Te demande d’avoir pitié de moi.»

            Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. C’est bon. Que Dieu vous bénisse. C’est merveilleux. Reconnaissez-Le. Soyons de véritables hommes et femmes. Soyez sincère envers vous-même.

74        Y a-t-il quelqu’un ici qui n’a pas le Saint-Esprit, qui aimerait dire: «J’aimerais qu’on se souvienne de moi, Frère Branham. Le Saint-Esprit est en train de me parler maintenant. Je désire le baptême du Saint-Esprit, pour être introduit dans le Corps du Seigneur Jésus. Je lève la main vers Dieu pour qu’Il m’accorde le Saint-Esprit.»? Que Dieu vous bénisse, ce grand nombre des gens qui ont levé leurs mains, qui désirent le Saint-Esprit. Un soir, j’aimerais simplement les amener tous à l’autel.

            Continuez simplement à prier, à lever les mains, ainsi... C’est merveilleux. J’observe tout simplement le Saint-Esprit. Vous savez, mes amis, quelque chose est en train de se produire. Votre attitude envers Christ a amené l’onction du Saint-Esprit sur moi, et je–je... Des visions apparaissent au-dessus de l’assistance. Je–je ne sais pas si j’ai déjà vu cela de cette manière.

75        Vous pouvez maintenant lever la tête. Que Dieu ait pitié de vous. Je sens simplement que vous allez... Combien sont malades ici ce soir? Combien se sentent mieux depuis que vous avez la main levée vers Dieu? Faites voir de nouveau votre main, dites: «Je me sens mieux.» Regardez ceux qui ont levé leurs mains partout, il y en a peut-être trente ou quarante. C’est merveilleux. Que Dieu vous bénisse tous. Ceci me donne simplement une impression très étrange maintenant même.

            Combien ici sont malades et veulent que l’on prie pour eux? Levez la main. Peu m’importe, vous n’êtes pas obligé... Ceux qui n’ont pas de carte de prière ni rien (Voyez-vous?), levez simplement la main, partout où vous êtes. Ecoutez, l’Ange du Seigneur est déjà au-dessus de l’assistance. J’aimerais que vous m’accordiez votre attention et que vous soyez respectueux, très respectueux. Et j’aimerais que vous regardiez dans cette direction, et que vous croyiez.

76        Si notre Seigneur Jésus était ici, sûrement qu’Il saurait comment, quand, et comment procéder. Pas vrai? Maintenant, ne vous déplacez pas si cela vous est possible. Soyez très respectueux, juste un instant.

            Je ne crois pas que nous devrons appeler une ligne de prière. Je crois qu’Il va guérir tous ceux qui sont ici, je le crois vraiment. J’éprouve une sensation des plus étranges. Je sens simplement–simplement le Saint-Esprit tirer partout dans l’assistance. Eh bien, je ne suis pas un fanatique ; vous le savez. Je vous dis la vérité.

77        Que quelqu’un commence à croire. Combien ont déjà assisté à mes réunions auparavant et savent comment cela se produit? Faites voir la main. Combien parmi vous croient que c’est l’Esprit du Seigneur? Agitez votre main, agitez-la simplement. Que Dieu vous bénisse. Oh ! la la !

            Regardons dans cette direction un instant. Par ici, quelqu’un là dans ce balcon, quelque part, commencez à croire. Quelqu’un là-haut qui aimerait que l’on prie pour lui, mais qui n’a pas de carte de prière, mais désire que l’on prie pour lui, levez la main. Priez simplement, maintenant. Regardez dans cette direction un instant. Que Dieu vous bénisse.

78        Maintenant, c’est comme si l’assistance peut voir ceci. J’aurais souhaité que–que vous puissiez voir ceci. Cette Lumière que vous voyez dans la photo, La voici suspendue juste ici, Elle est juste à quelques mètres de moi, juste dans cette direction. Elle monte vers les balcons, juste ici, Elle monte. Oui, Elle se tient au-dessus d’un homme, l’homme est assis juste ici, il porte une chemise blanche, Elle est suspendue juste au-dessus de lui. Je crois que c’est un Espagnol. Il a un petit garçon assis à côté de lui. Avez-vous levé la main, monsieur, pour montrer que vous désirez que l’on prie pour vous? Avez-vous une carte de prière? Vous n’en avez pas. Croyez-vous que je suis le prophète de Dieu? Dieu vous a honoré, monsieur. Votre femme est assise là... C’est votre petit garçon, et vous désirez que l’on prie pour votre petit garçon. Si Dieu me révèle ce qui ne va pas chez votre petit garçon, allez-vous accepter la guérison? Le petit garçon a une maladie de l’estomac. Si c’est vrai, agitez la main. Votre petit garçon va se rétablir, les bénédictions de Dieu sont sur lui.

            Ayez tous la foi maintenant. Le Dieu d’Abraham est présent. Il est votre Dieu. Ayez la foi, croyez. Quelque part dans l’assistance, croyez.

79        Je La vois suspendue au-dessus d’un homme, se tenant juste ici derrière. Cet homme a quelque chose qui cloche ; il est en train de prier en ce moment même. Et dans son esprit, il se demande si c’est lui qui appelle. Cet homme a une hernie. C’est juste. Vous êtes un étranger ici. Vous êtes arrivé ici tout récemment, peut-être aujourd’hui. Vous venez de la Californie, par ici. C’est vrai. N’est-ce pas? Que Dieu vous bénisse. Vous pouvez rentrer chez vous guéri. Ayez la foi.

            Il y a une dame plutôt corpulente en train de me regarder, et elle prie. Ce n’est pas pour vous-même, Elle se dirige vers une dame assise à côté d’elle. Vous étiez distraite. Vous aussi vous êtes en train de prier pour quelqu’un d’autre. Je ne vous connais pas, mais vous êtes en train de prier pour un de vos amis qui est infirme, ou quelque chose comme ça. Et cette femme est... Cette personne vit dans le Missouri. C’est–c’est vrai, n’est-ce pas?...?... Je vois beaucoup d’arbres à feuilles caduques et tout qui s’agitent. C’est un–c’est le Missouri. Que Dieu vous bénisse.

80        Il y a un homme assis juste derrière vous, là, qui marche à l’aide d’une béquille, ou d’une canne, ou quelque chose comme ça. Il s’est retourné, en regardant quelqu’un. Vous souffrez aussi du diabète. Est-ce vrai, monsieur? Croyez-vous que Christ vous guérit? Tenez-vous debout ; déposez vos béquilles, laissez-les par terre. Lorsque vous sortirez, vous n’en aurez plus besoin ; vous êtes guéri. Ayez foi en Dieu.

81        Madame, vous qui êtes sur la civière, je ne peux pas vous guérir. Mais, croyez-vous que je suis le serviteur de Dieu? Je ne vous connais pas, je ne vous ai jamais vue. Vous souffrez d’un–un... Vous étiez malade auparavant. Et vous aviez un–un cancer, et vous avez été guérie de ce cancer. Maintenant vous avez une tumeur. Mais vous avez la foi. C’est quelqu’un d’autre qui vous a amenée. C’est vrai. Vous vous disiez que si jamais vous entriez de nouveau dans ma réunion, vous seriez guérie. Allez-vous m’obéir en tant que Son serviteur? Prenez votre lit, au Nom de Jésus-Christ et rentrez chez vous. Levez-vous, prenez vos vêtements et rentrez chez vous.

            Et vous? Avez-vous la foi? Ne soyez pas excité, croyez. Ayez foi en Dieu, vous tous. Peu m’importe qui vous êtes ; faites votre...?... Que quelqu’un d’autre lève la main...?... Tenez, si vous croyez, regardez dans cette direction et dites à Dieu «Je crois vraiment que c’est la vérité.» Bien sûr, je peux seulement dire ce que je vois.

82        Que Dieu vous bénisse, madame. Maintenant, vous pouvez prendre vos affaires, rentrez chez vous, en vous réjouissant, en disant: «Merci, Seigneur.» Croyez de tout votre coeur, vous pouvez partir.

            Et vous, madame qui êtes assise là dans un fauteuil roulant, en train de la regarder? Croyez-vous de tout votre coeur? Cette dame est dure d’oreille, mais l’Ange de Dieu est suspendu au-dessus d’elle. Regardez-moi. Me croyez-vous? Maintenant, écoutez-moi. Vous avez connu un accident. Vous vous êtes brisé une côte, ou une jambe ou une hanche, là. Vous êtes restée couchée pendant longtemps. Ensuite, vous avez eu une attaque et cela vous a paralysée. Croyez-vous que je suis le prophète de Dieu? Croyez-vous en moi? Allez-vous m’accepter comme le prophète de Dieu? Tenez-vous alors debout ! Jésus-Christ vous guérit. Donnez-Lui la main, là, monsieur. Aide-la à se tenir debout, dites-lui de marcher. Levez-vous. Jésus-Christ vous rétablit. Que Dieu vous bénisse. Maintenant, rentrez chez vous. Vous autres, croyez-vous? Combien croient de tout leur coeur? Tenez-vous debout. Jésus-Christ, le Fils de Dieu, vous rétablit...?...

E-1 Good evening, friends. Very happy to be here tonight in the service of the Lord. And happy to see all you people out.
We was just a little late getting in, tonight. So I was praying, and they were knocking on the door, but I couldn't hear them. I was kind a lost away in prayer. That's a good way to be, isn't it? Talking to our lovely master.
Now, we... This is the third night of the services, and we trust that everyone has been blessed by the Holy Spirit since the meetings has been going on. Phoenix ought to be in good condition for a city-sweeping revival in every church. Brother Roberts has just left, God's servant, and he always has a good revival, and the Lord has been with us, so far, in this revival, so... My, every church ought to be helped now. And I believe they're having a revival or two, around the city now.

E-2 The First Assemblies of God, I believe it is, is having a--a revival, and morning meetings also, by some evangelist. And I don't remember just what the brother's name is now, but I heard about him. Brother Hagin? [Someone says, "Hagin."--Ed.] Hagin? Brother Hagin is holding a revival at the (Is that the First Assembly?) First Assemblies of God. And I've met their pastor, a fine man. And he had the meeting already stationed. The reason (or staged, rather), because he said he was... The reason they couldn't come in to this meeting, and... It never hurts when it's a tourist town, like this. My, there's plenty of people going to church. And he has a morning service too, over there, about nine or ten o'clock.
And you strangers in the city, drop in. Hear the brother. I've never met him, but he's my brother anyhow, whether I've met him or not. And then, I think there's other revivals, that I don't know nothing of. We'd be glad to announce them from the platform, if they'd turn them in.

E-3 And we're trying our best to get our part of seeing the Bride make herself ready for the coming of the Lord. That's our alternative. And the Lord be praised for it. And now...
Everybody feeling real good, tonight, just all prayed up, and ready? Oh, that's just fine.
And now, there's some handkerchiefs here, that I want to pray over, before we start. The handkerchiefs... Yes, sir, brother. These handkerchiefs represent sick people.

E-4 I remember one time in Africa, I believe it was, we had, I believe it was around twenty-one sack fulls was to be prayed for, thousands of handkerchiefs. Someone said, "Brother Branham is a very fine fellow, but," said, "he's very superstitious. He--he prays over handkerchiefs." But it was... It's not superstition; it's trying to do something that our brothers before us did, and help the people.
We're taught in the Bible, that they'd taken off the body on Saint Paul, handkerchiefs or aprons. I believe Paul had Scripture for everything he did, don't you think so? Because he--he certainly wouldn't be unscriptural with it. And he...
I believe he got that from where Elijah said to his servant, Gehazi, I believe it was. When the Shunammite woman's baby had died, he said, "Take this staff, and go lay it on the child." Elijah knew that everything that he touched was blessed, if he could just get the woman to believe the same thing. But her faith wasn't in the staff; it was in the prophet, so... But I think that's where Paul got it.

E-5 Now, we know we're not Paul, neither Elijah, but we know that we still serve the same God. And they were men just as you are, "Men subject to like passions," the Scripture says, "as we are. And they prayed earnestly..." and God respected them.
God sends someone that people can have confidence, as a point of contact, to contact Him. We're thankful for a Father like that, aren't we children, all of us? Loving and kind, trying to do everything that lays within His power to get us to believe, and accept Him on His term of love.
Now, these handkerchiefs here, perhaps out in the desert, there, somewhere, and across the country, is sick children, mothers, and fathers, really sick. They put these in here, with all sincerity. I see a little bib, here, says, "Baby." What was... that was my baby? What if it was yours? Somebody's baby, and they're looking for this to come back. Let's pray.

E-6 Heavenly Father, we come to Thee in the simplicity of faith, believing that what we ask, we receive, because we ask it in Jesus' Name, Who promised us if we'd ask the Father anything in His Name, that He'd do. And we believe Him. And I pray, heavenly Father, that Your blessings will rest upon these handkerchiefs, and little bibs, and pieces of goods here. You seen them when they brought them. And I pray, Father, that You'll bless each and every one. And may these handkerchiefs and little articles here be sanctified. May the Holy Spirit watch over them, till they get to their destinations.
This little baby, when this is placed upon it, whatever the trouble may be, may Satan move back. We're taught in the Bible, that when Israel, on their journey to the promised land, came up to the Red Sea. They were walking in God's provided way, moving, led by the Angel of the Light, and when they got to the Red Sea, it was in their way, keeping them out of the promised land. One said that God looked down, through the Pillar of Fire with angered eyes, something trying to prevent His perfect will to be done. And the sea got scared, moved back, and opened up it's waves, and Israel walked across on dry land.
Father, when these handkerchiefs and so forth, reaches the sick, may God look back again, through the Blood of His Son, the Lord Jesus, with angered eyes, upon the enemy, and may he get scared and move away, because of this token. And may they go to the promise of good health and strength. With all the sincerity of our heart, we send it for this purpose. In Jesus' Name we pray. Amen.

E-7 We're so happy to know that the Lord Jesus has never left us; neither will He ever forsake us. He's the same blessed Lord Jesus from eternity to eternity. Never failed, and He's just as real today as He was in the days at Galilee.
Where I am staying here in your lovely city, with a very lovely people there, and they were... Yesterday morning there was something happened. There was a vision came to me in the room. Visions just don't just come at the platform. This is just a little part of it. And in the room a vision came, and I went to the table where the sisters was setting present now was. I said, "I saw a vision of a little girl, just about so high, blond headed, and she's destined to die today in a wreck in a black automobile." I said, "He had told me to pray for the child, that this would be by-passed." And I have. I said, "It's THUS SAITH THE LORD, you'll hear of it in the next two or three days."

E-8 And the same hour, the lovely little girl of that home, was out in an automobile, where just barely escaped death, was brought back safely. How our heavenly Father, just marvelously... Then we were setting just awhile ago, talking about it. Those things happen all the time, and different things.
It's a sure sign, that our Lord has risen from the dead; He lives among us, and He loves us all. He loves all the Methodist, here; He loves all the Baptists, all the Presbyterians, and the--all the Pentecostal, and Nazarenes, all. He loves everybody.

E-9 Little denominational barriers keep us--our fellowship apart, but God loves us just the same. We're His--His children. His grace overrides the whole thing, and He loves us all. Whether we are white, brown, yellow, black, it doesn't make a bit of difference to Him. We all come from one person, Adam.
Each one of us, whether we're white, brown, black, or yellow, we could transfuse blood to each other, and save each other's life by a blood transfusion. But I'm so thankful that One come, Who was made different from all of us, and through the transfusion of His Blood, we live forever: the Lord Jesus, Who was neither Jew nor Gentile, He was God. God's own Blood was in Him. He was a created Blood. Wasn't through any man. The Holy Spirit overshadowed Mary, and she conceived, and brought forth Jesus Christ, the Son of God, which was... The Blood coming from the male, was God's own Blood, that we're neither Jewish blood or Gentile blood; it was the Blood from Immanuel's veins. So we're so thankful for that. Breaking down all the middle walls of partition, and bringing us in to one lovely fellowship together...

E-10 I see some of my Indian friends are setting back in tonight. So thankful they are here. And God helping me, I think, Saturday, I have services on the reservation. Be one of the high spots of my life, to get back to the Apache, I think it's the Apache Indian reservation, for a service.
I never forget the last night there, talking to the Indians. I guess, maybe they don't even understand English (maybe some of them that's here), but when I tried to speak to them, and tell them that Jesus loved them... Remember friend, that's the real American. That's right. How... They have feelings; they're not made out of sawdust; they're human beings, love the Lord, and the Lord loves them.

E-11 So I remember speaking to them. I called for a prayer line, no one raised up. Usually, you can't keep them out of the prayer line. This way, no one wanted in the prayer line. And I heard some of the Spanish friends... (Say, by the way, where's our little Spanish choir, and those little ladies who sing for us? Wish we could get them together again.) And I heard them say, I don't know whether, "Gloria a Dios." Is that it? It's something like that. "Gloria a Dios," or...
And I thought, "Oh, oh, we'll have a prayer line, 'cause they're around." So they had a great faith. And then in the process, a few moments, the Lord... after we got... The missionary brought some out of a little place there, I was standing on a balcony, preaching. And they brought someone out. It was a--a lady. And the lady, I believe, had a--a social disease, not because she was immoral, but just the way she had to live. And she was so startled to hear me say that. How did I know that? That kinda struck her.

E-12 And next was a little girl (the best I remember) was deaf from a fever. And the Lord Jesus healed her, and she was also--couldn't talk. And she was mumbling off something. And I said to the interpreter, "She'll talk better."
He said, "Hum, her talk heap good now." 'Course I didn't know what... So there was--there was a little cross-eyed boy then healed. Then I really had a prayer line, like a stampede, everybody getting in the prayer line.

E-13 I remember the next one that came, Brother Moore, here, I believe, helped you along the road. A poor, old woman come up to me. She had broom sticks with a piece of cloth, and with rags wrapped on it for a crutch. And when she came, her hair hanging down, she looked up at me, and her poor, old wrinkled face, ditched in with cares of time, the tears running from her dimmed eyes, making their way, down through those trenches in her face. I thought, "Somebody's mother..."
She looked at me. My, such a flow of faith, love, and respect. She never asked me to pray for her; she just looked at me, got a hold of one crutch and the other one, hand them up to me, straightened up, went--walked on away, just like that. The simplicity of faith...

E-14 We, the white people, we try to figure it all out, see how it's going to be done. They don't try to figure it out; they just believe. So easy... Wonderful. You know, I think we ought to forget a lot we've learned (Don't you think so?), so we can just serve the Lord.
Now, tonight, I want to read just a little Scripture and speak to you. By the way, they said I had a wonderful altar call last night. I'm so happy for that.

E-15 This is something new. I never made my own altar call before, till this time. And I--I am very thankful that the Lord is giving me souls. That's the main thing. That's the reason our meeting is going on as well as it is, is because that children are being born in the Kingdom. God wants us to... He'd rather see one child born in the Kingdom, than all the people that's laying here to be made well tonight. It'd be worth more.
He loves to heal His children, but He wants to give them more than that. He wants to heal their soul, so that in the resurrection, He can just give you a immortal body, and--where you'll never be sick no more, or crippled any more, or blind, whatever it is. That's the way He wants to do for you.

E-16 Now, in the Scriptures, in Genesis 22. Turn quickly now, if you want to read with me, just a little text, as it was, to speak. A clock is just ahead of me, so I can watch, and we want to start our prayer line just at nine, if the Lord willing. So we will read, now, from Genesis 22, the 7th verse, and then the 14th verse--7th and 8th verse then the 14th.
And Isaac spake unto Abraham his father, and said, My father: and he said, Here am I, my son. And he said, Behold the fire and the wood: but where is the lamb for the burnt offering?
And Abraham said, My son, God will provide for himself a lamb for the burnt offering: so they went both of them together. (The 14th verse, now.)
And Abraham called the name of the place Jehovah-jireh: as it is said in--to this day, In the mount of the Lord it shall be seen.

E-17 Shall we just bow our heads a moment now, while we speak to the Author. Our heavenly Father, receive these words that's been read from Thy holy Scripture tonight, knowing that they are immortal; they're Eternal; they will never die. The Lord Jesus said, while here in His earthly pilgrim, He said, "Heavens and earth will pass away, but My Word shall never pass away."
So we know, that as long as there's a ages rolls on, beyond the time that is to come, these verses that was read tonight, will be gone on, and on, and on, and on. They're endless, because God chose them and placed them in His Bible. Will you take them tonight, upon this basis, as... You said that Your Word would not return to You void, It would accomplish that which it was purposed for. And Thou knowing the purpose of our hearts, then, Father, may it find a resting place in every heart tonight.
And may those, who are out of the way, not knowing Thee, as a personal Saviour, never received the Holy Spirit, pardoning of sin, being borned again, justified by faith, pray, Father, that it'll sink deep into their hearts, and they will come lovely, humbly to the cross and be justified in Thy sight. And may those who are here, Your children, who's already accepted You, laying here on cots, stretchers, bound in wheelchairs, hopeless, helpless, as far as the world is concerned... Some setting out there with a heart troubled, may die at any minute, packed out in a moment of time, without hope, God, may Thy Word place in their heart the riches of the resurrection of the Lord Jesus tonight. The promise is in there, "Whatsoever things you desire, when you pray, believe you receive it, you shall have it." And may Him, and His wonderful, resurrecting power come here tonight. Speak, Lord. Get glory out of the service. For we ask it in the Name of Thy beloved child, the Lord Jesus. Amen.

E-18 May God in heaven, bless His Words tonight and His people together as we approach on the Word, talking about Jehovah-Jireh. Now, God has seven compound, redemptive Names. Jehovah-Jireh is the first, "Jehovah-jireh, the Lord will provide Himself a sacrifice." Jehovah-rapha; the Lord that healeth thee, and on down, Jehovah-nissi; the buckler, the shield of peace. Seven compound redemptive Names that was revealed by Jehovah, and all those compound, redemptive names gathered up in one lovely, big Name, Jesus Christ. And in there rests all the fulfilling of the--the compound, redemptive Names of Jehovah.

E-19 Now, God speaking in sundry times and divers manners, to the--the fathers by the prophets, in this last day has spoke to us through His Son, the Lord Jesus. Our belief... If there'd be any strangers in our gates, tonight we want to welcome you. But here is the basic, or the thought, or the basic motive, of us being here in Phoenix, tonight, is this: that we believe that the Scripture teaches, according to the Scripture, Christ rose the third day, according to the Scripture. He is not dead. He is alive for ever more.
And we believe that the Scripture teaches that Hebrews 13:8, that He is the same in principle, same in power, same in compassion, same in works, yesterday, today, and forever. And everything that He was then, He is now, and will always be.

E-20 We believe that He taught before He left, of His going away, that the unbelievers would see Him no more after His death. But He promised that the believers would see Him, for He'd be with them, even in them to the end of the world. So the world hasn't never met final doom yet, and Jesus is still with us today. Isn't that a wonderful, glorious, marvelous hope that we have, knowing this, that Christ rose from the dead? Now, if we can only find what He was yesterday, we'll know what He is today, and will be forever. Here...
To the strangers I say this, when He was here on earth, He didn't claim to be a great Person, He was just a humble Man, no beauty we should desire Him. He didn't look in His statue like a King, but He was King of Kings. And the works that He did, He claimed that He did none of them by Himself. He said, "I am never alone, the Father's always with Me. Not Me that doeth the works, it's the Father that dwelleth in Me; He doeth the works." He said, "The Father worketh; I worketh hitherto. I can do nothing, but what I see the Father doing. And whatever the Father does, He shows Me, then I go do it." Saint John 5:19, you'll find that. "The Son... Verily, verily, I say unto you, 'The Son can do nothing of Himself, but what He sees the Father do, and that doeth the Son likewise.'"

E-21 And we find out, that in His journey, He had... Power was given to Him, because He was the anointed God. And they had power, that the people out in the audience of Him could pull from Him, virtue.
A woman touched His garment, went out in the audience. She was satisfied; she'd touched Him. So He turned around, looked all around; everybody else touched Him, but she touched Him with a different touch. He said... Looked all around, finally said, "Who touched Me?" Said, "I perceive that I'm getting weak, or virtue has gone out from Me." And He looked around till He found the woman, He said, "Thy faith has healed thee." And I believe He's the same today.

E-22 And then when they brought someone to Him, He talked to him... And He saw a woman at the well; He begin to speak with her awhile. He didn't know what her trouble was, the Father just told Him to go up, instead of goi ng straight to Jericho, go up around Samaria. It's way up on the hill, it's different. So He went up around Samaria, set down, and sent His disciples away, according to what the Father had showed Him. And He set there and waited till this woman came out. Then when the woman came out, He said, "Bring Me a drink," just to catch her attention. And then, when He begin to talk to her, why, He found where her trouble was; He said, "Go get your husband."
She said, "I have none."
Said, "You got five."
And she said, "I perceive that You're a prophet. Now, I know when Messiah cometh, He will do this."
He said, "I am He that speaks to you."
She ran in to the city, saying, "Come, see a Man Who told me all I ever done."

E-23 And I believe that Philip come up and stood in the meeting, no way at all, for Jesus to know anything about him; he was just standing there. Brought Nathanael up, a stranger, went over, another day's journey somewhere and picked him up, found him praying under a tree. When he come, he stood in the audience of the people, and Jesus looking around, like that, seeing the people. He looked out till He found Nathanael (first time He'd ever seen him in His pilgrimage) and He said, "Behold, an Israelite, in whom there is no guile." in other words, an honest man; truthful.
He was astonished, the little Israelite, and he said, "Whence knowest Thou me, Rabbi?"
He said, "Before Philip called you, when you were under the tree. I saw you." My, that--that sure shook him, didn't it?
He said, "Thou art the Son of God. Thou art the King of Israel."

E-24 Jesus said, "The things that I do, shall you do also; even more than this shall you do, for I go unto My Father." I know the word is "greater" there, but if you'll look at it, it's "more." No one could do greater. He stopped nature, raised the dead, healed the sick, and so forth. "But the very same things that I do, shall you do also; even more than this, for I go to My Father."
He could only be in one place when He was in the body. Now, He can be in the body of believers, completely the world around. And I believe that He's the same yesterday, today, and for ever. May He grant those blessings to us tonight.

E-25 Going back, now, to our text, of "Jehovah-Jireh; The Lord will provide for Himself a sacrifice."
Abraham, I just love to speak of Abraham, because it was Abraham to whom the covenant was made. The promise was made to Abraham, and not only to Abraham, but to his Seed after him. Not his seeds, because he had many sons, but only to one seed, which came through Isaac. Through Isaac came Christ. We being dead in Christ, take on Abraham's seed, and are heirs according to the promise.
And I believe, sensibly, that I can prove by the Bible, that the seed of Abraham are those who have been borned again of the Spirit of Jesus Christ, 'cause Christ lives in the believer. That's right. You have Abraham's Seed when you have the Holy Ghost. That's right. It was through that promise.
And now, that promise wasn't made or give to you by your own goodness; it was God's election and calling that brought you to it, nothing you ever done to merit it. You never sought after God; God sought after you and give it to you on the basis of sovereign grace, nothing in the world that you could do, nothing you could do about it.

E-26 What if a pig wanted to be a lamb? It wouldn't do him any good. He's just a pig; his nature's a pig. Well, that's just the same thing it is, by you want... "Well, I believe I will become a Christian." You couldn't do it if you had to. God has to do it. You might clean up your life. You might do one thing, pay good tithings into the churches. You might even build a synagogue. You might do all these things, but you can't cleanse yourself from sin. It's like a leopard trying to lick his spots off of him, and he only makes them brighter. So... The only way a leopard can be changed, is for somebody to pick him up and dye his hide, and then he's changed.
And the only way that God can do anything with you, or you can be changed from a sinner to a Christian, is to be plunged beneath the fountain filled with Blood, drawn from Emmanuel's veins, where sinners plunged beneath the flood, and come out something besides a sinner (Amen.), lose all their guilty stains. That's it.

E-27 Now, Abraham, God called him by election. He wasn't any better than anybody else. He came down, out of--from Babylon, out of the... Perhaps, maybe, his father and them might have been an idol worshiper, for all I know. It was in Babylon, and Babylon was the beginning of idolatry. It was established by Ham's children, which was Nimrod, and finally, first was called "the gates of paradise," later called Babylon, "confusion." There's where idolatry was set up, and perhaps Abraham's father might have been an idolater.
But he came down into the... a land of Shinar, in the city of Ur, and there they sojourned in there, and God, by sovereign grace, called Abraham. Not Abraham calling God, God called Abraham and give him the covenant. Now, to my Arminian brethren, this may shock just a little bit, but He give it to him unconditionally (That's right.), not "If you'll do this, if you'll do that..." There's no "ifs" attached to it. "I have done it." Amen.
In the garden of Eden God made a covenant with Adam; Adam broke it. Every time God makes a covenant--or man makes a covenant with God, he breaks it. But this time God's determined that He wasn't going to let His children be lost. He made the covenant wholly unconditional, told Abraham, "I saved you, and now you're coming to Me in an old age, not only you, but your seed after you have I saved." My, that...

E-28 One of the greatest curses on the full gospel church, is not positionally knowing what they are in Christ Jesus. I've always said, "I meet two classes of people. And one of them is the full gospel, and the other is the fundamental." Fundamental knows where he's standing positionally, only he's never been borned again, just the fundamental teaching alone, so he doesn't have any faith. And the full gospel has been borned again but don't know where he stands. So it's just, if I could ever get full gospel pentecostal faith and fundamental believers, or either fundamental believer--fundamental doctrine in the pentecostal faith, we'd have it made.
It's like a man that can write a check, but he hasn't have any money in the bank. The other one can write--can't write it, and when they can write a check, hasn't got no money in the bank. The man that can't write a check has money, but he don't know how to write the check. That's the way it is. What's he going to do? One's got money in the bank, but he can't write a check. The other one can write a check, and ain't got no money in the bank. Then what can he do? You got to get those two together.

E-29 And if we could ever get the scare out of the people, that's something, oh, I don't know, you're wanting a little "touch me," or hocus-pocus. God's word is your basis. God said so. Just laid it out there perfect. That's where we believe it. See? It's not nothing... "Oh, if I can do this or that." It's not what you done; it's what God has done for you. It's...
People say, "Oh, if I can just keep holding on." It ain't you holding on; it's whether He held on or not. It ain't what I am; it's what He is, what He represented me as. God don't see me as I am. If I'm in Christ, He sees Christ. He don't see me no more, for I'm dead. My life is hid in Him, sealed by the Holy Spirit, covered by the Blood. You get it?

E-30 Then God takes the faith that Abraham had, and placed it in every believer by the Holy Spirit. You get it? Now... Then you begin to believe all things, hope all things; that's when the Gospel goes to work in the heart.
It's not nothing, no great... I think people makes it too complicated by giving some great, big lectures, big long words, and... What does the common class of people know about them big words? What would I know about them? Nothing. No, sir. I just like to see it just really in it's simplicity. Yet it's the most powerful thing that the world's ever knowed of, is the Gospel of Jesus Christ. Just accept it upon the basis of the shed Blood of the Lord Jesus; come and believe Him. That's the whole thing right there.
That's what gives visions. He told me He would do it, and He does it. That's all. Just believe it. He told you He'd heal you; just believe it. That's all. He said He'd save you; just believe it and watch what happens. See? That's all.

E-31 Now Abraham, God called him, give him the covenant unconditionally, told him He'd come to him in an old age, He'd save him and his seed after him, and told him he was going to have a child. Abraham then, was about seventy-five years old. Sarah ten years younger then Abraham, made her sixty-five years old. That'd be forty, fifty, sixty, be twenty-five years past menopause. They married when they were young, and all this time they'd lived together as husband and wife. And now God says she's going to have a child by him. But the Bible said, "Abraham staggered not at the promise of God through unbelief, but was strong, giving praise to God." He knowed God was going to do it.

E-32 Could you imagine what would happen in Phoenix today, if an old man, the age of Abraham and Sarah, would go down to the doctor and say, "Now, doctor, we want to make room at the hospital, 'cause we're going to have a child."
Well the doctor would say, "Ahem, excuse me, sir," and would call the psychopathic ward to come pick him up (See?), 'cause they'd say, "Something's wrong." Every man that truly steps out and trusts God is misunderstood. That's right.

E-33 Hannah, at the temple, she was praying, and you know what? Even the priests thought she was drunk. She didn't go up to Shiloh, up there, to see what kind of hats the women wore, or who had moved, and all about the neighborhood talk. She went up there for one purpose: that was for God to take away her reproach. And she prayed. She didn't care what the people thought. And they misunderstood her, and she said...
"Will you always be drunk?"
She said, "I'm not drunk, my Lord, but I'm praying, 'God, take away my reproach.'"
Watch the prophet. Said, "The Lord give to thee thy..." She raised up and blessed the Lord, and went home, and had the child. That was all. That's how simple it is: taking God at His word. Oh, isn't He wonderful?

E-34 Abraham went about... I can imagine they made preparations, got everything ready for the baby. And day after day, Abraham would say, "Sarah?"
"Well, Abraham, there's no difference, just..."
"Well, praise God, we're going to have it anyhow." See? Why? He based his faith upon the Word of the Lord. No matter how long it takes, God said it, so that settles it. Oh, if you could only do that.
You in these chairs, on these cots, and on your crutches, and setting here, heart trouble, and cancer. If you could only base your faith, "God said so." That settles it. That's all there is to it. "I am the Lord that healeth thee." That settles it. If doctors.. I happen... The doctors are all right. They do what they can do, but there's things that they can't do. So if it's a past the doctor, then He's the Lord. If... The doctor might help you, just aid nature, but the God has--God has to heal you. Doctor can't heal you, don't claim to. He can set your arm, but God has to heal it. He can pull your tooth, but God has to heal it. See? Sure. Take your appendix out, but God has to heal it. He can't build tissue. God does that. Notice...

E-35 So Abraham knew that he was going to have the baby by Sarah, because God said so. That's a very good basis for faith: God said so. Years past, months past, God just kept on blessing Abraham, and he went on. And Abraham keep testifying he was going to have a child by Sarah. And as days went on, I can... But here's one thing God told Abraham to do that he didn't do. I don't know whether you ever noticed this or not. God told Abraham to separate himself from all of his kindreds and walk alone with Him. And Abraham failed to do that. He took his dad along with him, his nephew, and a little party along.
And if you'll notice, God never did give the promise to Abraham until absolutely, he annihilated hisself from all of them. Is that right? The old man was all right, but he's always a thorn in the flesh. And then Lot, look what he did: always trouble between the herdsmen and so forth. When Abraham got to be a hundred years old and Sarah ninety... Think of it; about twenty-five years or better, they'd waited on the promise, that they was going to have the child. Abraham still believing, "Going to have it anyhow." And instead of getting weaker in faith...

E-36 Now, we, if it don't happen right now, oh tomorrow, we'd say, "You know, I--I... Last night I thought I was healed, but today, I don't know, I feel as bad as I ever did." See? How can God do any thing for you like that? You call yourself a seed of Abraham then? The seed of Abraham don't take that "no" for an answer. The seed of Abraham believes it anyhow, regardless of how you feel. That's right. It's not by feeling; it's by faith.
Jesus never did say, "Did you feeled it?" He said, "Did you believe it?" That's the thing. "Did you believe it?" That's the main thing, if you believe. "All things are possible, not to him that feeleth, but him that believeth." Put the Word where it belongs. Oh, I--I begin to feel religious, right now. Think of it. If we can take God at His Word, believe It, that settles it. God promised it; that's all that's necessary.

E-37 Now, I want you to notice this now. Then when Abraham got to be nearly a hundred, or around a hundred years old, God appeared to him in the 17th chapter of Genesis, and He appeared to him in another Name. Abraham said, "God, I--I believe You, but how are these things going to be?" Now, I'm old, and--and Sarah, the strength is dried up." He's an old man, and... That's right. She's an old woman. She's ninety and he's a hundred. Now, how is he going to have the baby?
And God appeared to him in the Name of the Almighty God. The regular Hebrew word for it is "El Shaddai," which means, "El," "God." "Shaddai" comes from the word, or "Shaddai," rather, which means "breast." Now, not... He come, otherwise, as the mother, the woman, as "the breasted One, the all-sufficient One. "I am the One that... I'm the all-sufficient One; I am the strong One." That's all I have to know.
"How you going to do it, Father?
"I am the strong One."
"All right, Father."
"I am the El-Shaddai; I am the Bosom. I'm the breasted God, breasted God." Like the baby when it's sick or underfed, undernourished, the mother takes the little fellow in its arm, and she puts it to her bosom, and it nurses her strength. And the strength of the mother goes into the baby, and the baby gains health. The Almighty, He's still the Almighty, the El Shaddai.
And when the person... Now, watch. It wasn't the "breast" God, but the "breasted" God. Oh, why? Two resources: "He was wounded for our transgressions, with His stripes we're healed." What ever you have need of, both for physical and spiritual, He is the breasted, strong One. Amen. Brother... "I am able to keep that which I've said."

E-38 Abraham, knowing that God was able to keep His promise, for He was the strong One, none like Him in the heavens, nowhere... He's able to keep His promise. Sometimes I make a promise and can't keep it. But when God makes a promise, He's able to keep it. "I'm the strong One. Now, Abraham, I know you're old; you're in the second childhood, as it was. You're just a little old baby. All Your vital organs are drying up. Your flesh is all flabby, and Sarah the same way, but just lean over on My Bosom, and let... Not only does the baby draw it's life from the mother's breast, but it also is satisfied while it's a drawing. Amen. The little fellow quits crying. The mother wipes away it eyes--tears from it's eyes. And the little fellow lays over on the mother, and just nurses itself back to strength.

E-39 Oh, sick people, you setting here tonight, cots and stretchers, and wheelchairs, come up to El Shaddai, take a hold of the Word, there go to drawing, go to smiling. "I'm the Lord that healeth thee. All heavens and earth shall pass away, but My Word shall never pass away." See it? Start drawing from there, and watch what happens. Feel if your strength doesn't begin to come back. The first thing you know, you'll be satisfied. "Yeah, I believe He's going to do it." He will do it. Just lay right with it. Stay with it. God will do it, for He's El Shaddai, the strong One, the all-sufficient One, the Satisfier. Amen.
Any seed of Abraham every hears the Word of God, that satisfies them. That's right. If God said so, don't argue about it. Just believe it. That's all. I love that, don't you? God, the Satisfier, how that we draw from Him and are satisfied, while we are drawing.

E-40 For salvation, we grow in grace of the Lord Jesus Christ; we accept Him as our personal Saviour; God pulls us up to His Bosom. "My little child, I will see that you get strong. Don't worry about that. Just stay right here, and believe on Me, and just read My Word, and drink from Me. I will give you all the strength that you need." Isn't that wonderful?
Say, "Father, I'm sick. Are You the El Shaddai?"
"Come up to Me, and I will nurse you right back to strength again." Satisfied about it, no matter how long it takes, still satisfied, "God's going to do it anyhow." That's what he said. So Abraham...

E-41 It didn't make any difference how long, whether it was five minutes, or whether it's fifty years. Now, after he got older, Abraham got stronger all the time. He said, "Lord, You could've give the baby twenty-five years ago, but now, I'm a hundred. How much more a greater miracle is it, that You do it now, than You would just a few years ago." God, just letting him get old to prove, show him, what He was going to do. Oh, I just love that, how He did it.
And if you notice what He did... I believe the last time I was here, I taught on that, what He did to Sarah and Abraham, how He turned them back and made a young man and young woman out of them again. Do you believe that tonight? Sure, He did. God don't just patch up anything. He does a real job about of it. Yes, sir.

E-42 Sarah could not have had the baby like that, so instead of just making her womb fertile, and--and strengthen the milk veins, and so forth, like that, giving her heart a little stimulation, so she could have the child, He just breathed upon her, and all the wrinkles left; the gray hair turned black again, and her youth renewed, and her eyes brightened up, and she was the prettiest woman in all the country. Amen. That's what He did.
And Abraham, stooped over on his cane, his big long beard, straightened up; the humps went out of his shoulders; the beard turned black again; his eyes begin to shine; he became a man, about twenty-five years old. Took his wife, and got on a camel, and took off for a three hundred mile journey. Oh, my. What about it? That's the Word of the Lord. That's right. And He said to Abraham, He'd show what He would do to all of his seed. Wait till we get our glorified bodies. I tell you, it's going to be marvelous, isn't it? No sickness, no old age, what a beautiful thing.

E-43 See, God, when you was born, He started painting a picture. You started getting older. And when you get up about twenty-five years old, the picture's completed. He said, "All right, death, come on now." First thing you know, you wake up on a morning, and notice, you say, "Mother, you got wrinkles on your..."
"Yes, dad, and the gray hair coming too." What is it? Death set in. Just keeps crowding you down. After while, it'll finally take you. But in the resurrection, every thing that death done will be taken away. The picture will... Then you'll come back in a resurrection, to perfection. Amen. And a atom, that creates a blood cell, will make a perfect one (Amen.) without sin, can't be destroyed, never get old. Oh, what a... Isn't it...
"How do you get it," you say? "What--what are--what are you selling, preacher?" I'm selling insurance. Don't you want a policy? Here's the only one way you can come, on the basis of the shed Blood of Christ. If God knocks at your heart door, God's calling you. And the very minute... Here it is. The very minute you believe it, and receive it, you have Immortal Life. God said so.

E-44 Look. Romans 8:20 said, "Those who He has predestinated into the covenant... (You couldn't come without it yourself. 'No man can come to Me except My Father draws him.') Those who were predestinated, He has called: those who He has called, He has justified: and those who He justified, He has glorified." Then in God's Presence you're already glorified, waiting. Isn't that marvelous? And now, while we're waiting for our redeemed body, we are setting together in heavenly places in Christ Jesus, the Holy Spirit moving upon the believer, great powerful baptisms going forward, the world on the outside, laughing, God working with them, healing the sick, showing visions, all kinds of signs and wonders, the evening sun going down. The Christian's looking up. There he gets his...?... The atomic bomb's hanging in, over there, the world all shaking and don't know what to do, and the Christians shouting the praises of God: "Come, Lord Jesus." My, Isn't that marvelous?

E-45 How can a fellow have the blues and believe something like that? Can't do it. The blue days are all over. Amen. All the weariness and sadness is past away now. Can't do it. God said so; it's got to be. Just as sure as there's a God of heaven, we got to do it. God's done said so. He promised it, called us, elected us, knew us before the foundation of the world, and predestinated a Church to be there without spot or blemish.
You're in the Church you've got the predestination. You got Eternal Life. How do you get in the Church? "By one spirit, we're all baptized into one body, seed of Abraham, heirs according to the promise, dead--dead in Christ, and heirs according to the promise." In Abraham's promise we're his seed, God working with us, proving, confirming the Word with signs and wonders following.
The world's saying, "It's not so; it's fanaticism." They've said it all down through the ages, still saying it, and always will until Jesus comes. He said, "The world won't see Me no more." That don't only mean the gambler and bootlegger; that means a lot of times preachers. That's right.

E-46 Notice. But God told Abraham now, after the little fellow was born... Before... I just got to bring this again. Maybe it won't hurt to look at it again. It just keeps coming in my mind. How did God do that, when after Lot, fixing to separate there from Sodom, and the Angel come and talked to Abraham. He had things kinda poor. He got the poorest of ground. He gave his brother the best of it. And then, when the Angel come, and spoke to Abraham, and told him, "About this time, according to the time of life, I will visit you..." And Sarah, back in the tent, laughed.
The Angel said, "What'd you laugh for?"
Said, "I never laughed."
Said, "Oh, yes, you did." He's still the same God. That's right. So he said... God had made the promise. No matter what Sarah done or what about it, God had made promise. So He's obligated to His promise.

E-47 And I just imagine, a few days after that, after Sodom and Gomorrah, and the destruction, then Sarah begin to turn back to a young woman and Abraham a young man, and they went down... Now, I know you can't read that just in them kind of words, in the Bible, but if you notice, they took a journey to Gerar. Now, let's just imagine this, and just see how... You know the best way to read the Bible, is not just like a newspaper, and say, "Well, tomorrow it'll be cloudy, and rainy, and so forth." The thing to do it, is become in love with the Author.
Someone said not long ago, said, "Brother Branham, if you'd just get some--a little bit of your grammar fixed up, and--and a few of these things there..." Said, "You ought to take some nice schooling and so forth."
I said, "What I need is some nice prayer meetings."
He said--said, "Well, you... I tell you, you'd learn more about the Bible."
I said, "I may not know so much about His Word, but I know the Author, real well, for that's the best thing. As long as you know the Author." Know Him in the free pardoning of sin, by the renewal of His... Him bringing His Immortal Life, and placing it in our mortal bodies, giving us the blessed assurance that, someday we'll see Him as He is, for we'll have a body like His. Isn't that marvelous? Think of it.

E-48 Then, notice again. Here's Sarah, now. Let's just take it the way you'd read it in the Bible. Now, you know, she's a little, bitty, great, great-grandmother, as it was, ninety years old, little dust cap, and a little white shawl over her shoulder, a little cane in her hand, walking around. Abraham, real old, a hundred years old... Oh, say, "Brother Branham, they didn't get..." The Bible said they were well stricken in age, well stricken, old.
And as soon as God told them what He was going to do, they took a journey plumb to Gerar. And now, the king, Abimelech, down there, was hunting a sweetheart. And when he found this old grandmother, real, real old, a little dust cap, he said, "There's the one I've waited for." Now, doesn't that sound awful? Why, it would be. Watch... It ain't what you read, right here; that's it, of course, but read between the lines.

E-49 When I get a letter from Mrs. Branham, she said, "Dear Billy, I'm setting here tonight. I--I'm thinking much of you, and I... We had a nice day today." See? That's what she's saying, but in between the line, I know what she's meaning. See? Why? I'm in love with her. That's the reason I know what she's talking about. I just love her so, I can just tell the way she talks, what she means. A lot of times, she means a whole lot more than what she writes. Amen.
Well, that's the way it is with God. Just get in love with Jesus. Then He just takes the Word. And where the man gets to reading it as a point of something or another to argue about and fuss about... You just read it, and God just comes down and makes love to you...?... See? Shows you things that you don't even really see it in there, just look like it just pulls itself out.

E-50 He said, "I've hid it from the eyes of the wise and prudent, and revealed it to babes, such as will learn." Babies--just make yourself humble. Get off all you great, big education. It's too bad we ever got in to it, isn't it? That's right.

E-51 Here, a few days ago, a few weeks ago, it is, I was standing by a great church, great, master church. And they were telling me, and he said, "Look at this fellow over here. He's a latter day saint," or no, "latter day rain. And oh, looky there. He's got all the people all pulled up, and everything like that." And--and it was a full gospel church.
And I said, "You know what happened?" I said...
"Oh," he said, "Look, he's a latter day rain."
I said, "So was you in the beginning. Luther was a latter day rain to the--to the Catholic. Wesley was a latter day rain to the Lutheran. Pentecost was a latter day rain to the Methodists. It was all kinda latter day rains. Isn't that right? You know what's the matter? You're church gets all cold and formal, God moves out of it, lets you set there, starts somewhere else. That's right.

E-52 Now, I'm not a latter day rain; I--I'm just your brother. I don't care whether you're first rain, second rain, middle rain, all rain, or--or no rain, it don't make any difference to me. I love you just the same, and we are brothers.
He said, "Well," said...
All this big church said, "Our best members went over there."
I said, "They did?" I said, "What'd they go for?" I said, "That man came over and pull them away?"
"No."
I said, "Well, what'd they go for? You said they's your best members." I said, "'Cause they were hungry. If you'd quit teaching so much theology and calling each one, "Doctor, Ph.D., D.D.D., and get God back in the Church, get some little old boy with a pair of overalls on, and long hair, go to preaching the Gospel, it'd be different." Now, that's right. I don't care if he don't know his ABC's, or split peas from coffee. Let me tell you, brother, as long as he knows Jesus Christ, he may talk through his nose, and holler "hit" and "hain't," but as long as he's got God with him, something will happen in your church, I'll tell you that. I'd rather have that, than all the Ph.D.s and everything else; that's psychology. I want to know God in the power of His resurrection. That's right. Now...
He said, "I guess you're about right."
I said, "You're not far from the kingdom now." Amen.

E-53 So that's true, friends. We just think all about all the best class: A minister must be a student; he must be this, that, or the other. To me, he must... The Bible requirement, he must be filled with the Holy Ghost. That's the main thing. Now, go look yourself out among you, so many men (even for your deacons) with the Holy Ghost.

E-54 Notice Abraham then and Sarah, as they started down to Gerar. And this little king fell in love with Sarah. And Abraham, think of it now. Oh, my. If this won't kinda hit a holiness pretty hard. Abraham, backslid to begin with... God told him, "Don't you leave the land." The drought come on; he left it anyhow. God told you to do something, you didn't do it, you're backslid. So Abraham was backslid. Any Jew left Palestine was backslid; that's their land of promise.
So he got down there, and he also told a lie. He said, "That's not my wife; that's my sister." Scared of his own hide. Went over there and set down, and let... That king took her over there, 'cause he knowed that he'd have to kill him in order to get his wife, 'cause he'd done fell in love with that great-grandmother. So he--he got over that, and you know that couldn't have be. Well, my, she's a beautiful young woman.

E-55 So they took her over there, and dressed her all up, and put earrings on her, and everything, getting her ready for the wedding the next day. And Abimelech stretched hisself out on the bed that night, after praying awhile, thanking the Lord for his nice bride he was going to have the next day. And the Lord appeared to him, said, "You're just as good as a dead man."
He said, "Why?"
Said, "You got a man's wife."
He said, "Well, Lord, didn't... You know the integrity of my heart. Didn't he tell me that was his sister? And she said, 'That's my brother.'"
"That's the reason I kept you from sinning against Me." Said, "Well, look, her husband is My prophet." Hallelujah. What was he? Now, because you did a little something wrong, you're not lost. Repent; come back to God.

E-56 There Abraham set out there, backslid, and telling a little, white lie. But the little white ones are big black ones. Look... Said, "Oh, yes. That's--that's my sister," and so forth, and backslid, setting out there, scared of his own skin.
And God said, "But no matter who he was, that's My prophet. I have give him the promise. I called him by election." He may be backslid now; that didn't give him a chance to lie. But God said, "I will deal with him for that." But anyhow, "He's mine. And you take him his wife back, or everything you got is going to die."
My, he rose from there, and grabbed that woman, and away he went. Yes, sir. He's going to make things right, some restitutions. That's what we need tonight, a bunch of that kind of revival to break out across the country.

E-57 Oh, after the little Isaac was born, become the loving heart, the... daddy, now, about a hundred and fifteen years old, Sarah about a hundred and five, God said, "Now, Abraham, I want to tell the people down in the age to come, just exactly how I'm going to do this. I told you I'd make you a father of many nations; all the world would be blessed through your seed. Now, you're a hundred and fifteen years old, and about somewhere there; Sarah's a hundred and five, and you waited all that time. Now, I want you to take the only hope that you have that I will keep My Word, take him up there, and kill him."
My, Abraham wouldn't tell the mother, 'cause he knowed her old, it would worry her. But his faithful old heart, he saddled up a couple of mules, put some wood on it, took his son the next morning, rose up, and went three day's journey. Then he looked up, saw the mount way off where God showed him in the vision, where to go to. He said, "That's the mountain." Far off, done had gone three days.

E-58 And then, when he got over there (I love this.), he said, "Now, you wait here, while the lad and I go yonder to worship. The lad and I will return." Faith is the substance of things hoped for, the evidence of things not seen. How is he going to return, when he was going yonder with a knife sticking in his bosom, to lance the life out of his own boy on the altar. But God, through Abraham, knew that He'd give him to him as a shadow of death, He was able to raise him from the dead. Abraham the... "I and the son will return."
"How are you?"
"Not my business to figure out how we're going to do it, but God will make a way. God will do it somehow."
How are you, if you're dying with heart trouble, how are you going to get well, when the doctor says that you can't live another week? "I don't know, but God will provide. God will make a way somewhere."

E-59 And as he throwed the wood on little Isaac's shoulder, and climbed upon the hill, a type of Christ. Wish we had time to go in to it, but we're pressed right now. So up the hill went Isaac. He said, "Father," he said, "here is the wood, and here is the--the fire, and the altar, but where is the lamb for the burnt offering?"
He said, "My son, God will provide for Himself a lamb." Oh, my, you see it? Something had to happen. "God will provide. I told the boys you and I'd be back. God told me to come up here and kill you, but God will provide. Somehow I don't know how I'm going to come out, but I'm just walking on. God will provide."
I love that, don't you? His faith didn't fail. He didn't stagger, reached over and got his son, tied his hands and feet; his only beloved son. God in Abraham, you see it? God in Abraham could till... God could take His own Word through Abraham to trust Himself. And if you've got the Holy Spirit, surely God could trust His own Word, as your Healer, as your Saviour.

E-60 So he tied the little fellow's arms, and threw him up on the altar, and reached back, stroked his hair out of his face (Think of it--only son.), pulled the knife out of the sheath, laid his little head back, like that. There's jugular veins that big come across his throat. His trembling hand... The crucial moment come: His only son. Perhaps reached down and kissed him, not knowing just what would take place, but he was trusting God. That's... Abraham's seed does the same thing. When the last moments come, they still take God at His promise.
Reached down, got the knife, pulled it back, just started to stab his little boy into the throat, and about that time, the Angel grabbed his hand, and said, "Abraham, stay thy hand." Amen. "God will provide Himself a sacrifice."

E-61 And about that time, a ram bleated, hooked with his horn in the wilderness. Where'd that ram come from? Look. Abraham was three day's journey from civilization. An ordinary man can walk about thirty miles in a day. I can. And an ordinary man can walk thirty miles in a day. Then he lifted up his head and saw the mountain far off. Watch the impossibilities now: perhaps between ninety and a hundred miles away from civilization, and then again, the ram was up on top of the mountain, where there's no spring, nothing for him to drink, nothing for him to eat. And the ram appeared on the scene in the crucial moment. For He's Jehovah-jireh, He will take care of the circumstances and the emergency. Isn't He?

E-62 And he took the ram and slew it in his son's place. Who was that Ram? Jesus Christ, the Lamb of God, slain from the foundation of the world. What... It wasn't a vision; the ram wasn't a vision; it was the real ram. He picked it up and killed it, and blood run out of it. Hallelujah. You see it? It was the real ram. God spoke it into existence in one minute, it was took out for a sacrifice the next minute. God can do all things. He can meet the crucial moment. He can provide when there's no other way to do it. He's Jehovah-jireh, "the Lord will provide Himself."

E-63 How you going to get well, when the doctor said you can't. He's Jehovah-jireh, "the Lord will provide the healing."
"I'm a prostitute. I'm a harlot, I'm all these bad things. How can God save me?"
"God will provide Himself a sacrifice." And He did at Calvary, when every type was met in the antetype, when Jesus Christ died for the sins of the people and the healing of their bodies, when He died at Calvary. Oh, if we could see that, friends, it would really make different people out of us.

E-64 Here not long ago, I was watching... Talking to two ladies today, about it. Make your attitude different, when you really see it. Now, just a moment, I'm closing. Winding up the service just now, ready for the healing. Look this way. I just feel the Holy Spirit just moving all through the building now.

E-65 Here sometime ago, I was up in Ohio, in Akron, or somewhere up there, in Ohio, having a meeting. And we were eating at a little Dunkard restaurant. Nice little ladies, all cleaned up, and they were ladies, every whit of them. And they was waiting on us. It was a pleasure to go there and eat in that nice place.
Well, Sunday came; they--they went to church, closed up their place. Just across the way... I was out in the country, a ways of the crossroads. Crowds was so great, couldn't stay right around the city. So I went across... The boys had went in. I'd had to preach that afternoon. I'd been kinda praying all morning. And all of them had gone to the meetings, Brother Baxter, and all. And I thought, "I'm so hungry; I'm going to get a sandwich."

E-66 I went up, walked down the road a little piece, and went into an ordinary little restaurant, little road place. And when I walked in, behind the door, the door shut behind me real hard. And I looked, and there stood a--a policeman with his arm around a woman, playing a slot machine. And I... Gambling's illegal in Ohio. And I thought, "The law, the very law..." And the man was my age, perhaps married and had a family at home. I thought, "Oh, my, corruption, filth."
I looked back at a table back there, and some young boys, and a lady, about... little, young lady, about eighteen, twenty years old, they ought to been in Sunday school somewhere. Those boys drinking, back there, and, oh, the way they was abusing that girl. And her standing there, and letting them do it. And I happen to look over to my right, and there was an elderly woman setting there with little old clothes on--she oughtn't to have had on--real old, about sixty-five, maybe better. And she had a purple make-up on her mouth, and on her toe nails. And--and her arms (poor old thing) was flabby. And--and her hair was boyish, globbed in little kinky curls up on it. She's trying to light a cigarette--drunk and two drunken men with her.

E-67 And I thought, "Oh, God, how can You look at such as that?" I thought, "My little Sarah and Rebekah going to have to be raised up in a world like that? God, why don't You just destroy the thing, take it all off. I--I--I don't see how You can stand it, to look at such a thing as that."
I was standing there criticizing her. The two drunks with her got up and went out, to be gone just for a while. And just then, I felt something moving on me. I went back, and set down at a little booth to the side; nobody paid any attention to me yet. It was kinda dark in the corner. And there, God gave me a vision, and changed my mind, and things.

E-68 I looked there, and I saw a world. And around the world was, looked like a red streak, just a spray. Something said, "This is the Blood of the Lord Jesus, Who died to save sinners. That's the reason that God can't destroy; He can't see her. He can't. Every mortal being has a right, and has a right to accept their salvation, until they die and go beyond that Blood. They don't have to stand in judgment; they're already judged: "The day you eat thereof, that day you die," But as long as you're here, you got a right to the Tree of Life, if you'll accept it.
Then I looked, and above it there, stood the Lord Jesus, in a vision. And I seen His thorns on His head, and the Blood running down His face, and big mockery spit over His precious beard. And He was jerking His head, like that, ever once in a while, jumping like that. I thought, "What is that, my Lord?"

E-69 And He said, "That's your sin." And I seen that the Blood of Jesus, to my own sins, was acting like a bumper. If it have went beyond that stream of Blood there, that was around the earth, when He died to settle the sin question, if it have went beyond that, then God would've killed me. But...?... order... Just like the bumper to the car, to keep your car from being hurt, the bumper catches the lick. And the Blood of Jesus catches your sins. "Father, forgive them, they don't know what they're doing. Father, forgive them."

E-70 And I looked there, there my name laying there on an old book, wrote all kinds of things: "condemned." I crawled up to His feet, and I said, "Lord Jesus, will You forgive me then? I didn't mean..." I said, "You mean my sins hurt You, like that?"
Said, "Yes."
He took His hand and dipped it in His side, took His finger and wrote across the book, "Pardoned," put it back behind Him, like that, put His arms together, and looked at me. He said, "I forgive you, didn't I?"
I said, "Yes, Lord. I love You for it."
He said, "But why are you condemning her then? I'm... You're willing to--to condemn someone else, but look, you was condemned once yourself, and freely He pardoned you."
That changed my motive. Soon as I got out of the vision, I walked over there to her. I said, "Madam, could I talk to you a minute?"
She said, "Oh, I have company."
I said, "I don't mean it that way, lady. I'm a minister of the Gospel. I want to talk to you."
She took her cigarette down; she said, "Yes, sir."
And I said, "Why are you living like this?" I said, "You don't really, really enjoy it. Are you a mother?"
She said, "Yes, sir."
And she give me her story, and it was a heartbroken story, a picture of life's other side: disappointments and things. She said, "Sir, I was raised in a Christian home."
I told her what the Lord Jesus rebuked me for condemning her and wanted her blowed up for something like that. I said, "Lady, I want to ask you, will you forgive me for having such thoughts about you?"
She said, "Certainly, son. Will you pray for me, that I will be saved?"
I said, "Will you kneel down here?"
She said, "I will." We turned that place in to a prayer meeting. That's right. The woman got saved. See? God will provide, won't He? God will provide. He has already provided a way of escape for every one.

E-71 Shall we pray, while we bow our heads, just a moment. Our heavenly Father, we come to Thee with all of our hearts to confess our wrongs, and knowing, us being the seed of Abraham, and yet, Lord, how Thou hast dealt with us wondrously, forgiving us our sins and trespasses. And tonight in this audience, after we've seen the simplicity of the preaching of the Gospel, how that Christ died for our sins in our stead, and to reconcile us back to God the Father, that we might, through His reconciliation, be brought back to a full sonship with God... How we thank Thee.

E-72 Father, many are wayward, and they don't mean to be that way, Lord. Maybe some in here tonight, may be drunkards, may be people that's done stepped over the line, and went in to immoral acts, and done everything that's wrong like that. But God, You still love them. Now, will You save them tonight, Lord? Will You bring that poor, wandering, backslider... no matter if he's setting out, lied and condemned, feels maybe that he's crossed the separating line. No, he hasn't. You're Spirit's still calling. As long as It calls, You're wanting Your wandering child to come home. Won't You grant it tonight, Father, that the Holy Spirit bring conviction in the audience and bring many wandering children to Thee. For we ask it in His Name. With our heads bowed.

E-73 [Blank.spot.on.tape--Ed.] "... tonight, but it's You talking to me. This feeling in my heart, I know it's You, I'm raising my hand to You, Father, and ask You to be merciful to me, a sinner." Will you do it, someone else? God bless you...?... Someone... God bless you, lady. God bless you, sir. Up in the balcony to my left, "God, be merciful to me. I now accept Jesus as my Saviour. I'm coming, Father. Upon the basis of the shed Blood of Your Son, the Lord Jesus, I come. I can't do nothing. I'm helpless, Lord, but I want You to know that I--I--I realize it's You talking to my heart now. And here I am, I'm raising my hand to You. You're speaking, and I'm raising my hand."
To the balcony, to the right, would you raise your hand? God bless you, little lady. Someone else raise your hand? Say, "Remember me, God..." God bless you. Someone else? Say, "I'm raising my hand to God, our Father, that He will be merciful and pardon me."
Is there a wayward backslider tonight, would raise your hand anywhere in the audience, anywhere? Say, "I'm coming, Lord. Take me back. I'm like Abraham; I have wandered away. I feeled You tugging at my heart now. Here I am, Lord. I--I hold my hand to You, that I recognize Your voice. Once away, but I'm coming home now." One of those in here, tonight? Just, all you do is let God see that you're honest and sincere. Don't grieve His Spirit. He's speaking to you. Say, "Here, Lord, here's my hand; I know it's You speaking to me. I raise my hand, ask You to be merciful to me."
God bless you, lady. God bless you. God bless you. That's good. God bless you. That's wonderful. Recognize Him. Let's be real men and women, be honest with yourself.

E-74 Somebody in here, without the Holy Spirit, say, "I want to be remembered, Brother Branham. The Holy Spirit's speaking to me now. I want the baptism of the Holy Spirit, to be brought into the body of the Lord Jesus. I'm raising my hand to God that He will give me the Holy Ghost." God bless this great number of people with their hands up, wanting the Holy Ghost. One night I want to just bring them all around he altar.
Just keep praying, raising your hands, so... That's wonderful. I'm just watching the Holy Spirit. You know, friends, something is happening. Your attitude towards Christ has brought the anointing of the Holy Ghost upon me, and I--I... Visions are breaking over the audience. I--I don't know as I ever seen it just this a way.

E-75 You may raise your heads now. God, be merciful to you. I just feel that you're going... How many's sick in here tonight? How many feels better since you raised your hand to God? Let's see you raise your hand again, say, "I feel better." You look at the ones raised their hands everywhere, maybe thirty or forty. That's wonderful. God bless you, each one. I just feel real strange about this just now.
How many people in here that's sick, wants to be prayed for, raise your hand? I don't care; you don't have... That's without prayer cards or anything (See?), just raise your hand, everywhere. Look, the Angel of the Lord is already over the audience. I want you to give me your attention and be reverent, real reverent. And I want you to look this way and believe.

E-76 If our Lord Jesus was standing here, surely He'd know how, and when, how to do things. Isn't that right? Now, don't move around if you can help it. Just be real reverent, just a moment.
I don't believe we'll have to call a prayer line. I believe He's going to heal everybody in here, I really do. I just have the strangest feeling. I just--just feel the Holy Spirit just pulling all over the audience. Now, I'm not a fanatic; you know that. I'm telling you truth.

E-77 Somebody start believing. How many has been in my meetings before and knows how it happens, let's see your hand? How many of you believe it's the Spirit of the Lord? Move your hand, just wave it. God bless you. Oh, my.
Let's look this a way just a moment. Up in here, somebody in those balconies, somewhere, start believing. Anybody up in there that wants to be prayed for and don't have a prayer card, wants to be prayed for, raise up you hand. Just pray, now. Look this a way just a moment. God bless you.

E-78 Now, looks like the audience could see this. I wish that--that you could. That Light that you see in the picture, here It hangs right here, just a few feet from me, right in this direction. It's moving up towards the balconies, right in here, moving up. Yes, It's standing over a man, the man setting right up here with a white shirt on, hanging just above him. I believe he's a Spanish man. He's got a little boy setting by him. Did you raise your hand, sir, to be prayed for? Do you have a prayer card? You don't. Do you believe me to be God's prophet? God has honored you, sir. Your wife setting there... That's your little boy, and you want that little boy prayed for. If God will tell me what's wrong with your little boy, will you accept the healing? The little boy has stomach trouble. If that's right, wave your hand. Your little boy's going to be well; the blessings of God is upon him.
Have faith now, everyone. The God of Abraham is present. He's your God. Have faith; believe. Somewhere in the audience, believe.

E-79 I see It hanging over a man, standing right back here. The man has something wrong with him; he's praying right now. And in his mind, he's wondering if it's him is calling. The man has rupture. That's right. You're a stranger here. You've just come here recently, perhaps today. You came from California here. That's right, isn't it? God bless you. May you go back well. Have faith.
Kind of a heavy-set lady looking to me, praying. It's not for yourself; It goes to a lady setting next to her. Your mind went far away. You're praying for somebody else, too. I don't know you, but you're praying for a friend of yours that's crippled, or something. And that woman is... That person lives in Missouri. That's--that's right, isn't it?...?... I see a lot of wavy hard wood and things, waving around. It's a--it's Missouri. God bless you.

E-80 There's a man setting right in behind you there, that walks on a crutch, or a cane, or something. He's turned around, looking at someone. You're suffering with diabetes also. Is that right, sir? You believe Christ heals you? Stand up; lay your crutches, leave it laying on the floor. When you go out, you don't need it no more; you're healed. Have faith in God.

E-81 Lady, you in the stretcher, I can't heal you. But you believe me to be God's servant? I don't know you, never seen you. You are suffering with a--a... You've been sick before. And you had a--a cancer, and you passed that cancer. A tumor's got you now. But you have faith. Someone else brought you. That's right. You thought, if you could ever get in my meeting again, you'd be healed. Will you obey me as His servant? Take up your bed, in the Name of Jesus Christ and go home. Rise up, take your clothes and go home.
What about you? Have faith? Don't be excited; believe. Have faith in God, any of you. I don't care who you are; make your...?... Someone else raise your hand...?... Here, if you believe, look this way and say to God, "I really believe it to be the truth." 'Course, I can only say as I see.

E-82 God bless you, lady. Now, you can take your belongings, go ahead home, rejoicing, saying, "Thank You, Lord." You believe it with all your heart, you can go.
What about you, lady, setting there in a wheelchair, looking at her? Do you believe with all your heart? Lady's hard of hearing, but the Angel of God is standing over her. Look on me. You believe me? Now you hear me. You've had an accident. You broke your bone in the side, a leg or hip in there. You've been laid up a long time. Then you had a stroke and paralyzed you. You believe me to be God's prophet? You believe me? Will you accept me as God's prophet? Stand up on your feet then. Jesus Christ make you well. Give her a hand there, mister. Stand her up on her feet, tell her to walk on. Rise up. Jesus Christ maketh thee whole. God bless you. Now, you go ahead home. The rest of you believe? How many believes with all your heart? Stand up on your feet. Jesus Christ, the Son of God, will make you whole...?...

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