Vous Croyez Maintenant

Date: 55-0610 | La durée est de: 48 minutes | La traduction: Shp
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1          Bonsoir, mes amis. Je suis très heureux d’être ici ce soir et d’être au service du Bien-aimé Seigneur Jésus-Christ. Oh ! comme c’est merveilleux d’être dans Sa Présence !

            Et maintenant, nous sommes... Je suis très heureux de savoir que vous tous, vous n’avez pas peur d’un petit nuage de pluie. Quelqu’un a dit: «Eh bien, les gens ne sortiront pas ce soir.» Il a dit: «Il y a un nuage de pluie qui passe.» Cela montre que vous êtes de très bons baptistes, mes amis, vous ne–vous n’avez pas peur de l’eau. C’est donc–c’est très bien.

            Et j’ai appris qu’il y avait une Eglise baptiste qui allait nous céder son bâtiment pour ce soir au cas où il pleuvrait. Si ce pasteur, ou l’un de ces gens, est ici, nous apprécions certainement cela. C’est vraiment gentil. Et puisse le Seigneur vous bénir, mon bien-aimé frère, ainsi que les diacres, ou qui que c’était qui nous offrait cette occasion.

2          Eh bien, demain–demain... Nous aurons deux–deux soirées de réunion de plus; ça sera demain soir et le dimanche soir. Et je me demandais pourquoi notre frère Arganbright n’est pas arrivé ici. Ma femme m’a appelé il y a quelques instants, et on l’a appelé en Californie. Nous faisons aussi des préparatifs pour aller directement, après cette réunion, à Zurich, en Suisse.

            Et maintenant, monsieur Moore, je ne sais pas pourquoi il n’est pas arrivé ici. L’un des frères est arrivé il n’y a pas longtemps et il m’a posé des questions au sujet du petit déjeuner des ministres, et je ne sais quoi dire. Je ne... je ferais un piètre organisateur. Tout celui qui s’y connaît en gestion par ici, eh bien... Et c’est–c’est juste un... Je pense que frère Moore a démissionné. C’est beaucoup de travail, de toute façon.

3          Ainsi donc, nous avons... Nous aimerions nous souvenir de ces cartes qui sont ici ce soir ainsi que des lettres pour prier pour ça, plutôt sur lesquelles on doit prier.

            Eh bien, combien croient dans le fait de prier pour les malades à travers les mouchoirs? Faites-nous voir les mains. C’est merveilleux. C’est ce que Dieu a ordonné.

            Eh bien, j’étais, je pense que c’était en Afrique du Sud, Frère Thoms, là à Capetown, quand un journal a publié cela, disant: «Frère Branham est un homme très superstitieux.» Il y avait plusieurs sacs placés là, pleins de courrier, vous savez. C’est un très grand, un énorme sac d’emballage plein de courrier. [Un frère dit quelque chose à frère Branham–N.D.E.] Quoi? [Le frère parle de nouveau.–N.D.E.] «Beaucoup d’attestations de guérison, a-t-il dit, les sacs qu’il avait là.»

            Il y avait donc un–un... Il a dit: «Frère Branham est très superstitieux, a-t-il dit, il–il guérit les gens en priant pour eux à travers les mouchoirs.» C’est la preuve qu’on ne lit pas beaucoup la Bible, n’est-ce pas?

4          Eh bien, beaucoup de gens oignent les mouchoirs pour les malades. Eh bien, c’est très bien. Tout ce que Dieu fera pour bénir les malades, frère, je soutiendrai cela. Mais alors, je n’oins pas les mouchoirs. Eh bien, si vous me suivez de très près avec les Ecritures, Paul n’a pas oint les mouchoirs. On envoyait aux malades les mouchoirs et les linges qui avaient simplement touché le corps de Paul, c’est ce qui est dit.

            Et le Grand Dieu du Ciel, oh! comme Il a honoré et béni cet effort, des milliers et des milliers de témoignages à travers le monde. Et nous avons un cercle de prière qui commence à l’heure d’été de l’Est, c’est l’heure légale, je veux plutôt dire l’heure d’été du centre des Etats-Unis, ils... Les gens prient à travers le monde. Ils se lèvent à minuit, la nuit et tout, dans différents coins du monde, et littéralement des dizaines de milliers prient les uns pour les autres au même moment.

            J’envoie des milliers de mouchoirs, de petits tissus oints, chaque mois, depuis mon bureau de Jeffersonville. Et nous avons environ dix bureaux outre-mer. Ainsi, vous pouvez donc vous représenter combien vont dans...sont expédiés par mois.

5          Eh bien, nous avons vu certains des plus merveilleux miracles. Par exemple, tout récemment en Allemagne, il y avait une petite dame qui était clouée dans un fauteuil roulant, tout estropiée par l’arthrite. La pauvre petite créature avait passé beaucoup, beaucoup d’années là. Ainsi donc, aussitôt qu’elle a reçu le mouchoir qui lui avait été envoyé... Je donne des instructions sur la façon d’appliquer cela sur le corps. Elle avait fidèlement suivi les instructions, elle a dit: «Maintenant, toi vieux démon, quitte ce corps.» Et elle s’est directement levée, elle s’est mise à marcher. Eh bien, la guérison est tout aussi simple, il s’agit de prendre Dieu au mot. Elle a dit: «Eh bien, toi vieux démon, sors d’ici.» Et elle s’est levée, elle s’est mise à marcher. Eh bien, c’est ainsi qu’il faut s’y prendre.

            Et, eh bien, quelqu’un me disait hier soir que... La réunion était pour moi tout à fait comme un rêve, plus ou moins, plus que... Et hier soir, on parlait de deux ou trois cas des fauteuils roulants. J’ai remarqué que les civières disparaissaient, les fauteuils roulants, et certains des paralytiques, et des cas d’arthrite et tout, ont été guéris et sont sortis des fauteuils roulants grâce au Seigneur Jésus-Christ. N’est-ce pas merveilleux? Oh ! la la ! et certains parmi eux y sont depuis des années. Je vous assure, si seulement vous pouvez croire, Dieu a la puissance, si seulement vous pouvez croire cela. C’est tout ce qu’il faut, c’est votre foi en Christ.

6          Eh bien, généralement, nous consacrons une soirée pour essayer de prendre les cartes de prière. Nous ne pouvons pas en prendre beaucoup en une soirée, et prier pour eux sous cette onction, comme j’appelle cela. Et nous consacrons une soirée, afin que, soit les prédicateurs, tous en ligne, reçoivent les gens qui passent et leur imposent les mains, soit que nous ayons tout simplement une ligne de prière, et alors je la parcours et je prie, s’il n’y a pas trop de gens. Je prends juste une personne et–et je prie pour elle, et je la laisse passer; je prends une autre, ainsi de suite. S’il n’y a pas trop de gens, je peux les prendre comme ça. Et s’il y a un grand groupe de gens que je ne peux pas tout prendre, généralement, je prie jusqu’à ce que Sa Présence soit là, alors je me tiens simplement tout près et je laisse passer les gens, je leur impose les mains au fur et à mesure qu’ils passent.

            Eh bien, il se peut qu’on me critique là-dessus, mais, vous savez, monsieur Roberts a dans son enseignement une petite chose que j’ai toujours appréciée; il appelle cela le point de contact. Quelqu’un doit avoir quelque chose qu’il peut faire, cela sert de point de contact à sa foi. Eh bien, c’est très bien. Ce...c’est bien, s’il peut faire cela. Il leur demande de toucher une chaise, ou quelque chose comme cela, pendant qu’il prie depuis l’estrade.

7          Cela marche très bien, et surtout en Amérique. On a appris à l’Amérique, à beaucoup de gens, l’imposition des mains aux malades. C’est une coutume juive, et c’est en ordre. C’est scripturaire.

            Eh bien, à certains passages des Ecritures, il est recommandé d’aller imposer les mains aux malades, et les malades seront guéris. A d’autres passages, on doit les oindre d’huile, et la prière de la foi sauvera les malades. A d’autres encore, on doit chasser les mauvais esprits, et–et on voit simplement cela partout. Il vous est fait selon votre foi.

            Et comme je l’ai dit l’autre soir, Jaïrus a dit: «Venez, imposez les mains à ma jeune fille, et elle vivra. Eh bien, j’ai entendu parler de Toi. Je crois que Tu es ce que Tu déclares être; viens donc imposer les mains à ma jeune fille et elle vivra.» Mais le Romain, ce n’était pas comme cela: «Prononce simplement la Parole. Je ne suis pas digne que Tu viennes chez moi. Prononce simplement la Parole et mon serviteur vivra.» Les choses se produisent suivant votre foi.

8          Eh bien, hier soir, j’ai dit que nous consacrerions ce soir et que je viendrai tôt, afin que nous puissions prier pour tout celui qui a une carte de prière, s’il le désire vraiment.

            Eh bien, pour terminer mon histoire là, avant que j’en arrive là, outre-mer, lors de la campagne en Afrique, comme frère Thoms le sait, ces... Ce qui a été enseigné aux gens là, c’est uniquement le surnaturel. Ils ont eu la Bible à maintes et maintes reprises, les missionnaires venaient et partaient, ils ont enseigné la Bible du point de vue psychologique et tout. Eh bien, ils–ils disent: «Eh bien, c’est vrai. Je–je–nous croyons cela. Mais laissez-moi voir quelqu’un qui est capable de rendre Cela manifeste. Laissez-moi voir quelque chose arriver. Si ce Dieu est si grand, laissez-nous voir ce qu’Il peut faire.»

            Eh bien, dans nos écoles, nous avons appris que les jours des miracles sont passés, et que tout ce que Dieu était n’est que de l’histoire aujourd’hui. Voyez? C’est tout. Alors les indigènes n’aiment vraiment pas cela.

9          Mais, une fois qu’on accepte et qu’on voit réellement la puissance surnaturelle de Dieu en action, la question est réglée. Ils n’ont pas besoin qu’on prie pour eux. Tout ce qu’ils veulent faire, c’est savoir qu’Il est là. Alors–alors vous leur dites quoi faire, et ils le feront. Pensez-y donc, autrefois, on a offert la prière pour un auditoire, et 25.000 cas de guérison se sont produits en une seule fois. Pensez-y simplement.

            Et, je vous le dis, ils ont emporté de là des civières, des brancards, des lits et tout, des bâtons, des cannes et autres dont les gens s’étaient servis pendant longtemps pour marcher.

            Eh bien, eh bien alors, on dirait qu’en Amérique, cela ne marchera pas tellement. Cela marche de toute façon. Les gens ne reçoivent pas cela comme il faut, mais prenez simplement bonne note de mes paroles, vous ici, vous les pasteurs, surtout. Il arrivera que plusieurs semaines après mon départ, vous entendrez, dans vos églises, des femmes et des hommes se lever et dire: «Cette gastrite que j’avais n’est plus là.»

            Et une dame, une petite dame, dira: «Eh bien, il y avait une maladie de femme qui me dérangeait, cela ne me dérange plus.» Voyez? En plein dans notre auditoire ce soir.

10        Eh bien, ce soir, on dirait que j’étais en train de récurer la réunion et que j’étais monté à l’estrade ce soir dans ce but-là même, me mettre simplement à parler aux gens et aller leur imposer les mains, c’était tout.

            Et–ainsi donc, je peux vous le dire maintenant que je suis plus conscient de vous le dire que je ne l’ai été à n’importe quel moment de–de la réunion. Voyez-vous? Il y a des gens qui quand... avant que je... Quand je parle, je vois cette Lumière suspendue au-dessus des gens. Je n’arrive pas à arrêter pour appeler tout le monde. Et parfois, tout paraît juste comme... Cela se déplace au-dessus des gens partout. Ces gens sont guéris, oui, ils le sont. Vous ne pouvez pas les appeler... Vous ne pouvez pas faire cela, cela va juste d’une personne à l’autre. C’est Lui qui fait cela. Voyez?

            Et, vous savez, tôt ou tard, ils découvriront cela. Ils... Pour commencer, vous savez, ils vont dorloter leur maladie pendant un peu de temps ; la chose suivante, vous savez, cela a quitté. Ils vont revenir rendre témoignage auprès d’un pasteur: «Vous savez, je suis guéri de cela d’une façon ou d’une autre.» Observez simplement et voyez si cela... Si ce n’est pas le cas, vous direz: «Frère Branham est un faux prophète.» Voyez-vous? Voyez tout simplement si ce n’est pas le cas. C’est vrai. Beaucoup parmi eux seront–seront–sont guéris maintenant, et ils ne s’en rendent peut-être pas compte. C’est la vérité. La bénédiction est sur eux.

11        Eh bien, n’oubliez pas, lorsque Dieu prononce une bénédiction, cela ne doit pas arriver du coup. Combien savent cela? Ecoutez, c’est vrai. Cela peut prendre une semaine avant de se produire.

            Il y a quelque temps, je parcourais une ligne de prière... Suivez les bandes. Voyez? Voyez ce qu’Il vous dit. Et sur cette bande-là, il y avait une petite dame qui était venue, elle avait la gastrite. Et Cela lui a parlé, Cela lui a parlé, eh bien, Cela lui a dit qui elle était et tout à ce sujet. J’ai cette bande chez moi à la maison maintenant même. Et alors, Cela lui a dit depuis quand elle en souffrait, elle avait la gastrite, et ce qui en était la cause: «Oui, c’était vrai.» Et puis une vision est apparue, et je l’ai vue guérie, et cela a abouti à «AINSI DIT LE SEIGNEUR (Vous savez), vous êtes guérie.»

            Eh bien, elle s’en est allée étant heureuse pour cela. Elle a dit: «Oui, je suis guérie.»

12        Il y avait une femme juste derrière elle, qui habitait dans le voisinage, elle avait une grande grosseur sur le côté de sa gorge, ici. Elle en souffrait depuis un certain nombre d’années. Ainsi donc, aussitôt que Cela lui a parlé, Cela lui a dit la même chose, qu’elle était guérie. Elle a très vite tâté la nodosité, mais c’était–c’était toujours là. Eh bien, elle s’en est allée, elle a dit: «Eh bien, si cet homme a pu me révéler toute la vérité à ce sujet, ce que j’étais, certainement que ce qu’il m’a dit arrivera, cela arrivera ainsi.»

            Elle s’en est donc allée en croyant cela, et des semaines se sont écoulées. Oh, je pense cinq ou six semaines plus tard, toutes les deux sont venues à la réunion et voici leurs témoignages: la petite dame qui avait la gastrite s’est dit: «Eh bien, si je suis guérie, je peux tout aussi bien retourner chez moi et manger.» Elle est donc retournée chez elle et elle a essayé de manger, mais oh !, quel travail elle a eu. Le lendemain matin, elle a essayé, et elle témoignait qu’elle était guérie et, oh ! la la ! elle n’arrivait pas du tout à manger. Elle vomissait tout simplement cela. Elle s’est mise à manger davantage, elle a de nouveau vomi. Elle a donc continué comme cela, et–et elle louait le Seigneur pour sa guérison. Elle disait: «Oui, je suis guérie.»

            Ainsi donc, les voisins se sont mis à parler d’elle, disant: «Attendez donc. Vous allez jeter de l’opprobre sur le Nom du Seigneur.» Ils disaient: «Vous ferez mieux de faire attention.»

            Elle disait: «Mais écoutez, j’ai enregistré cette bande-là, ce n’était pas lui qui avait parlé sur cette partie-là ; c’était le Seigneur qui avait appelé avant cela. C’était le Seigneur.»

13        Elle a continué avec cela. Des semaines se sont écoulées, et une chose, un matin, eux tous, des groupes de–de gens étaient allés... Les enfants étaient partis à l’école, et son mari au travail. Elle faisait la vaisselle. Elle a dit qu’elle se tenait là en train de faire la vaisselle et, tout d’un coup, une sensation très froide l’a parcourue. Et elle a dit qu’elle ne pensait à rien. Quelques instants après, elle a éprouvé une grande faim. Elle a dit qu’elle a pris un morceau de pain grillé et beurré, elle s’est mise à manger. Elle a dit, elle s’est dit: «Eh bien, je vais vomir dans une minute.» Et alors, elle a mangé cela, mais cela est resté. Elle avait encore faim. Alors, elle s’est dit: «Eh bien, je vais tout simplement essayer donc, un de ces oeufs qui sont restés ici.» Elle a donc mangé cela, c’était très bien. Elle a dit: «Eh bien, si cela marche, je vais essayer un bol d’avoine.» Elle a donc pris de l’avoine, elle a dit: «Je peux tout aussi bien avoir un jubilé gastronomique.» Et elle s’est tapé une grande tasse de café et elle est allée directement en ville. Et elle a passé un bon temps avec cela.

            Et, vous savez, elle a attendu un moment, cela ne l’a pas dérangée, elle a commencé à bien se sentir. Alors elle a dit: «Oh ! la la ! je dois aller en parler à ma voisine.»

14        Environ deux ou trois heures plus tard, elle a descendu la rue en courant, et lorsqu’elle est arrivée là, à l’autre maison, quelqu’un criait et poussait des cris. Cette femme a dit: «Vous savez quoi?» Elle a dit: «Ce matin, j’en suis sûre, pendant que je me peignais les cheveux, cette nodosité était à ma gorge; et regardez, cela est parti.» Elle a dit: «Cela a tout simplement quitté.» Elles se sont mises à se réjouir.

            Eh bien, vous pourrez vous demander ce que c’est. La Présence du surnaturel, c’est le Seigneur Jésus-Christ, Son Ange se tient près... Eh bien, lorsque je vois cet Homme, ce n’est pas le Seigneur Jésus. C’est un Homme de grande taille, de loin plus grand que le Christ que j’ai vu en vision. Christ est une Personne très mince. Mais cet Homme est costaud. Et lorsqu’Il était... et un visage lisse... Et après qu’Il–après qu’Il a prononcé la Parole, mais que l’on n’a pas pu obtenir cela, peut-être à temps, Il est passé dans le quartier pour confirmer ce qu’Il avait dit. Voyez?

15        Eh bien, une fois, Daniel de la Bible, un Ange l’avait suivi. Et une fois, il s’est mis à prier, vous savez, cet Ange avait été retenu pendant (Je pense) environ vingt...–vingt et un jours, n’est-ce pas? Vingt et un jours avant qu’Il puisse même arriver auprès de Daniel. Voyez-vous?

            Oh! lorsque... une fois que tout est réglé dans le coeur cependant, c’est réglé pour toujours. C’est tout. Advienne que pourra, si c’est réglé une fois pour toutes.

16        Eh bien, j’aimerais voir combien ici croient dans l’imposition des mains aux malades, afin que je sache comment ordonner mes réunions, maintenant même. Combien aiment l’imposition des mains? Voyez? Très bien. On dirait qu’il va y avoir donc l’imposition des mains. Très bien, eh bien, il y a environ deux ou trois cents ici ou plus qui sont pour cela.

            Combien ont des cartes de prière ici ce soir? Levez la main, ceux qui sont ici et qui ont des cartes de prière. Oh ! Oh ! la la ! Très bien.

            Eh bien, il n’y a qu’une seule chose que je sache donc faire, c’est appeler les cartes de prière et me mettre à prier pour eux. Mais comme il y a beaucoup de gens parmi vous qui ont ces cartes de prière, qui les détiennent, nous aimerions que vous commenciez par la première soirée, eh bien, permettre à ceux qui étaient debout, ceux qui ont les premières cartes de prière, de commencer d’abord.

            Savez-vous ce que je pense que nous allons faire? Parlons juste un peu, prions un peu jusqu’à ce que l’Ange du Seigneur se mette à se mouvoir parmi nous. Et alors, lorsque cela aura lieu, alors laissez-Le s’occuper du reste. Est-ce en ordre? Juste ce qu’Il fera. Laissez-Le faire cela à Sa manière. Et alors, si ça arrive, je préférerais me tenir ici, je pense, tout en sachant que Sa Présence est ici, plutôt que me tenir simplement ici et prier pour vous. Et je crois cela, voulez-vous... Je crois que c’est mieux, n’est-ce pas votre avis? De savoir qu’Il est ici... En effet, vous savez ce que... Eh bien, demandons-le-Lui maintenant. Et s’Il vient, nous allons témoigner quelques minutes et voir ce qu’Il dit à ce sujet.

17        Inclinons d’abord la tête pour la prière. Maintenant, Père céleste, il y a ici devant moi ces mou–ces mouchoirs. Ils vont être envoyés aux malades et aux affligés. Et Tu es plein d’amour et de miséricorde. Nous avons simplement cette confiance de savoir que ce que Toi, Tu dis, Tu le feras. Tu es Dieu et Tu ne peux pas mentir. Et Tu nous as donné cette promesse-ci: «Tout ce que vous demandez en priant, croyez que vous le recevez, et vous le verrez s’accomplir.»

            Je crois donc avec cet auditoire, de tout mon coeur, que la Présence du Seigneur Jésus-Christ est ici ce soir. Et que chaque malade que ces mouchoirs représentent se rétablira.

            Ô Dieu, s’ils ont péché, pardonne-leur cela. Nous plaidons pour nos frères, nos soeurs et nos petits enfants que ces mouchoirs représentent. Et puisse chacun d’eux être guéri, par amour pour Jésus.

18        Et maintenant, Seigneur Dieu, Créateur des cieux et de la terre, Auteur de la Vie Eternelle, Donateur de tout don excellent, envoie Ta Présence sur nous, Seigneur. Et puisse cela s’accomplir ce soir, pendant que ces gens qui sont assis ici, qui tiennent ces cartes de prière... Ô Dieu! je prie que chacun d’eux puisse être guéri et ,non seulement eux, mais tout celui qui n’a pas de carte de prière ce soir, que ceci soit une soirée du plus grand jubilé que nous ayons jamais eu depuis que nous avons commencé la série de réunions. Et puisse-t-il ne pas y avoir une seule civière, un seul infirme, ni un aveugle, ni un cas de cancer, ni un cas de crise cardiaque, n’importe quoi que ce soit, mais que Dieu se meuve parmi nous ce soir et guérisse simplement tout ce qu’il y a ici sur place. Accorde-le, Père. Puisse ceci être pour Ton honneur et Ta gloire, car nous le demandons au Nom de Jésus-Christ. Amen.

19        Maintenant, puissent Ses bénédictions vous être ajoutées. Maintenant, prenons un passage des Ecritures quelque part ici et lisons juste un moment, un court passage des Ecritures ici dans Saint Jean, chapitre 16. Et je–j’aime ça, à partir du verset 29:

Ses disciples lui dirent: Voici, maintenant tu parles ouvertement, et tu n’emploies aucune parabole. Maintenant nous savons que tu sais toute chose, et tu n’as pas besoin que quelqu’un t’interroge ; c’est pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu.

Jésus leur répondit: Vous croyez maintenant?

            Quel merveilleux texte nous avons sous examen maintenant!

20        Eh bien, à chacun de vous qui êtes ici, je ne suis pas venu ici, je préférerais un million de fois rester chez moi ce soir, en compagnie de ma femme et de ma famille, et je sais que je rencontrerais Dieu en paix, plutôt que de me trouver ici et de savoir que je dois me tenir devant Lui comme un séducteur. Je ne... Je n’aimerais certainement pas être cela. Personne ne voudra l’être.

            Et je...si je ne pensais pas être dans la volonté de Dieu, je ne serais pas ici ce soir. Si je ne pensais pas que ce Message que j’ai pour vous venant de la part du Seigneur Jésus-Christ vous ferait du bien, je ne serais certainement pas ici.

            Vous savez, ce n’est pas pour la popularité. J’évite cela. Si ce n’était pas le cas, je me serais retrouvé là dans le pays ce soir avec des lumières éclatantes et tout le reste, avec une grande télévision, des émissions à la radio et tout. Et ça aurait été différent. Et, vous savez, un ministère de ce genre produirait cela. Mais j’ai–j’ai évité cela, je m’en suis abstenu, et j’ai voulu que mes foules soient modestes; ainsi on ne sera pas en train de pousser. Laissez les pauvres garder leur argent et tout. Le Seigneur s’occupera de tout le reste, si nous–si cela est simplement reconnu.

21        Et je ne convoite pas l’argent. Je ne prends pas l’argent. J’ai été prédicateur baptiste pendant plusieurs années, douze ans, pasteur d’un tabernacle là, à Jeffersonville, et jamais de ma vie je n’ai prélevé une offrande. Jamais. Je travaillais pour gagner ma vie.

            Je me rappelle un soir, j’allais prélever une offrande et j’ai... Eh bien, vous savez les situations que connaissent les pauvres: vous atteignez un point où vous n’arrivez pas à joindre les deux bouts. Cela vous est-il déjà arrivé? Oui. Là où vous n’arrivez pas à joindre les deux bouts... Alors, lorsque j’en étais arrivé là, j’ai dit à ma femme, j’ai dit: «Chérie, je–je vais prélever une offrande ce soir.»

            Eh bien, ces gens auraient fait cela, que leur coeur soit béni, là au tabernacle, ils auraient vendu leurs maisons pour me donner une offrande. Mais je ne gagnais pas grand-chose, j’étais garde chasse à l’époque et je n’allais arrêter personne, comme ça. Jamais je... J’ai fait sept ans et jamais je n’ai arrêté quelqu’un, ainsi... Mais je pense que j’étais un bon pêcheur. Ça, c’est une chose. Je m’entretenais avec les gens et je leur parlais du Seigneur. C’est donc mieux. Et je n’ai pas été renvoyé du travail. J’ai simplement arrêté pour servir le Seigneur.

22        Ainsi, je n’avais pas beaucoup d’argent, et nous avions une dette presque à terme, et j’avais vraiment besoin de cinq dollars. Et les frères travaillaient et gagnaient très peu d’argent, et moi je percevais un tout petit salaire, et puis des commissions sur ce que je recevais autrement ; et je n’ai rien fait... de cela, alors j’ai dit: «Eh bien, j’ai besoin d’argent, chérie. Je dois vraiment en avoir.» Alors, j’ai dit: «Je vais prélever une offrande.»  

            Elle a dit: «Je vais te voir faire.»

            Elle est allée s’asseoir juste devant, à l’église ; j’ai dit: «Eh bien, frères [Frère Branham se racle la gorge.–N.D.E.], ce soir, ai-je dit, je déteste vous demander cela.» J’ai dit: «Je me trouve un peu en difficulté, et je me demande si je peux faire passer le chapeau, afin que je puisse avoir une petite offrande ce soir, pour moi personnellement.»

            Nous avions une petite boîte à l’arrière de l’église pour payer des dettes et tout, il y était mentionné: «Toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites.»

23        Alors, frère Wisehart, un vieux diacre d’environ quatre-vingts ans (il est dans la gloire ce soir), il s’est levé et a pris mon chapeau. J’ai regardé tout autour, et il y avait une petite vieille dame qui avait l’habitude de prier tout le temps pour moi, une petite vieille mère, elle portait un tablier à carreaux, vous savez. Je l’ai vue tendre la main dans son petit tablier et en retirer un de ces petits portefeuilles qui ont un bouton-pression dessus, vous savez, elle a défait cela, et elle a tendu sa main pour prendre quelques cents. Oh! je ne pouvais pas faire cela. Non, non. Oh! je ne pouvais pas faire cela. J’ai–j’ai vu cette pauvre petite créature faire cela, et ces petits vieux doigts faibles allaient à la recherche de ces cents. Je–je ne pouvais pas supporter cela. J’étais là, j’ai senti comme si j’arrachais une tarte à un enfant. Je–je n’arrivais pas à faire cela.

            Alors j’ai dit: «Je vous taquinais simplement vous tous.» J’ai dit: «Je n’en avais pas l’intention.» Alors, ce vieux diacre qui avait pris mon chapeau s’est tenu là, il m’a de nouveau regardé ; il m’a dit: «Eh bien, que dois-je faire?» J’ai dit: «Suspends mon chapeau. Je vous ai dit ce qui se passe.»

24        Et vous savez, il y avait un vieil homme qui venait chez moi, du nom de Ryan. Il est aussi dans la gloire ce soir. Beaucoup parmi vous se souviennent de lui, je pense, le vieux Elder Ryan, il avait de longs cheveux. Il a roulé sur une vieille bicyclette là et il me l’a donnée. Alors, je suis allé, j’ai pris dix cents, et je suis allé à un bazar, je me suis acheté une boîte de peinture, j’ai fait peindre cela, et je l’ai vendue à cinq dollars, et je m’en suis tiré de toute façon. Alors...?... C’est la première fois pour moi. Ainsi donc, ce n’est pas ce que...

            Non, je suis venu parce que je crois au Seigneur Jésus-Christ. Je L’aime et j’aime tout Son peuple. Et si un homme peut commettre un péché, comme il m’est arrivé une fois, et je–j’aimerais l’aider à sortir de là, si je le peux. C’est la vérité. J’aimerais l’aider à savoir qui est son Créateur et pourquoi il est ici. Il est ici pour être un fils de Dieu. Je n’aimerais pas le voir là dehors en train de boire, faire des beuveries, mourir et être perdu lors du jugement, et je me tiendrais là, et cette génération viendra, et moi, en tant que ministre, je représenterai cette génération. Alors, il dira: «Eh bien, vous ne m’avez rien dit à ce sujet.» J’aimerais que ma voix aille partout, disant à tout le monde, et les suppliant de venir au Seigneur.

25        Il m’a donné un don lorsque je n’étais qu’un petit garçon. A ma naissance, j’avais environ deux minutes lorsque cela s’est manifesté pour la première fois. Et cela... je le fais de tout mon coeur, pour essayer de gagner des gens à Dieu.

            Eh bien, ce n’est pas–ce n’est pas pour une quelconque église. Je ne représente aucune église. Je crois que nous sommes tous des frères. Chaque homme, femme, jeune garçon ou jeune fille, qui est né de nouveau de l’Esprit de Dieu, peu importe l’église qu’il fréquente, cela ne change rien pour moi. Il s’agit de Dieu. Si vous êtes mon frère en Christ, si Dieu vous a reçu, vous avec vos particularités, et moi avec les miennes, nous sommes des frères. C’est tout. Ainsi, je–j’aime ça.

            Et je pense qu’il viendra un temps, un jour, où nous serons tous ainsi; nous allons nous reconnaître les uns les autres comme cela. Ô Dieu! laisse-moi vivre jusqu’à voir ce temps-là. Tout ce que j’aime, c’est la communion fraternelle telle que–telle que les méthodistes, les baptistes et l’Eglise pentecôtiste de Dieu, les nazaréens, les pèlerins de la sainteté, tout le monde peut se serrer la main et dire: «Nous sommes des frères.» C’est vrai. Et nos petites particularités, Dieu ne fait pas cas de cela, de toute façon, nos petites doctrines insignifiantes et autres ne valent rien.

26        Eh bien, j’aimerais vous révéler le secret de ma plus grande... Qu’est-ce que vous–vous êtes... Combien aimeraient que je révèle ce soir ce que je pense être la force la plus grande et la plus puissante qu’il y ait au monde? Voudriez-vous que je vous en parle pendant quelques minutes? Il se peut que vous ne m’aimiez pas beaucoup après cela, parce que je–je veux franchement tout vous dire. La force la plus puissante qu’il y a sur la terre, c’est l’amour. C’est vrai. Il n’y a rien qui puisse briser l’amour. Peu importe ce que c’est.

            Quoi que vous soyez, ou que vous ayez chanté, il se peut que vous ayez dansé en Esprit ; il se peut que vous ayez parlé en langues, il se peut que vous ayez serré la main d’un ancien, il se peut que vous ayez été baptisé trois fois, de cette façon-ci, par l’arrière, face en avant, de n’importe quelle façon que vous voulez, mais tant que l’amour n’est pas ancré dans votre coeur, vous êtes toujours en dehors de Dieu. C’est vrai. Il vous faut avoir l’amour, sinon cela... La Bible dit: «Dieu est amour.» Et Dieu est le... fort. L’amour est la force la plus puissante.

27        Eh bien, il y a deux différentes sortes d’amour: il y a l’amour humain qui, en grec, est exprimé–est exprimé par le mot l’amour «phileo». Et puis, il y a l’amour «agapao», c’est le–c’est l’amour élevé ou l’amour divin.

             Eh bien, prenez par exemple l’amour phileo, lorsque vous l’avez, cet amour-là, avec cet amour-là, une mère entrera directement dans des flammes de feu pour sauver la vie de cet enfant. Cela amènera un homme à sacrifier sa vie n’importe quand pour sa chérie. Voyez-vous ce que je veux dire? C’est... C’est tout simplement l’amour humain.

            Et je... Je crois que quelque part dans la Bible, il est dit: «Est-ce qu’une maman peut oublier son nourrisson? Il est dit: «Vous–il se peut que, il se peut que vous le fassiez, mais Moi, je ne vous oublierai jamais, car vous êtes gravé dans la paume de Ma main.» Oh! comment Dieu peut-Il donc nous oublier, ou–ou n’importe quoi, tant qu’Il nous aime comme cela?

28        Je vais vous dire quoi faire, membres d’église. Eh bien, il y a un membre qui fréquente votre église, je sais que je parle aux protestants et aux catholiques, et je parle aux calvinistes et aux arméniens, mais c’est–c’est pareil. Faites ceci: «Si vous voulez devenir une personne vraiment extraordinaire dans votre église, quelle que soit l’église que vous fréquentez–fréquentez, tombez seulement amoureux de Dieu de tout votre coeur ; et une fois cela fait, vous tomberez amoureux, de tout votre coeur, de chaque membre de votre église, et de chaque membre de l’église de n’importe qui d’autre.»

            Eh bien, vous ne pouvez pas faire semblant là-dessus. Eh bien, il y a quelque chose là-dessus que les gens reconnaissent. S’il y a quelque chose que je peux apporter comme contribution au succès de mes réunions, du point de vue terrestre, c’est de savoir que les gens sont conscients, savent que je les aime réellement. J’aime réellement les gens. Et ils reconnaissent cela. Et vous pouvez... Vous ne pouvez pas–vous ne pouvez pas les tromper là-dessus. Si vous–si vous faites semblant ou que vous prétendez...

29        C’est juste comme le christianisme, si vous appartenez être un chrétien, ou plutôt si vous prétendez simplement être un chrétien, vous n’aboutirez nulle part. Non, monsieur. Cela doit absolument être là. C’est tout. L’amour produira cela.

            J’aime beaucoup la nature. Vous le savez. J’ai observé dans la faune, si vous êtes–si vous aimez les animaux, si vous les aimez, vous pouvez faire tout ce que vous voulez faire avec eux. Si vous ne les aimez pas, ils savent cela. Et si vous avez peur d’eux, c’est comme un chien qui mord, si quelqu’un dit: «Le chien va vous mordre», et que vous ayez peur de lui, vous allez certainement être mordu. Voyez?

            Eh bien, vous n’allez pas le tromper. Vous pouvez dire: «Je n’ai pas peur de lui», mais vous... Il serait mieux que cela vienne d’ailleurs que de vos lèvres, parce qu’il est mieux avisé. Voyez-vous? Eh bien, si vous n’avez pas peur de lui, c’est différent.

30        Et c’est ça le problème des gens ce soir, et j’aimerais que vous examiniez cela attentivement. C’est parce que vous avez peur que vous n’allez pas être guéri, c’est cela la raison pour laquelle vous ne serez pas guéri. Voyez-vous? Vous ne devez pas avoir peur. Il n’y a pas de quoi avoir peur. Jésus est déjà mort et Il a payé le prix. Nous sommes libres. Vous devez venir avec ce genre d’attitude.

            Laissez-moi vous donner une petite expérience personnelle, si vous le permettez, juste pendant quelques instants de plus. Vous dites: «Frère Branham, pourquoi cherchez-vous à gagner du temps?» Je L’attends. C’est vrai. Et je ne fais que témoigner ou faire quelque chose comme cela jusqu’à ce que je sois sûr que Sa Présence est là. Et alors, je... Alors, quand cela arrive, alors c’est différent. Alors, nous formerons une ligne de prière. Mais pour faire passer les gens ici, j’aimerais imposer les mains aux gens lorsque je suis sûr que le Saint-Esprit est ici. Il se peut que quelque chose ait simplement quitté les gens.

31        Et maintenant, je–je vous ai donné une petite expérience sur ma vie privée, surtout en rapport avec l’amour. Souvent chez moi, les gens s’entassent là et tout. C’est de loin mieux d’être dans une réunion que d’être chez moi, parce qu’il y a des gens... J’ai vu dix-sept, dix-huit camions chargés, en me réveillant un matin, parqués de part et d’autre du sentier qui mène vers chez moi. Et tous les hôtels sont pleins, ainsi que les motels, et tout le monde pousse des cris et pleure. Vous savez ce que ça signifie. Vous revenez, vous êtes si épuisé que vous savez à peine où vous vous trouvez.

            Il n’y a pas longtemps, je me suis réveillé ici, j’étais juste en plein milieu de la pièce, je tenais l’oreiller en mains et je disais: «Crois seulement, mon frère. C’est tout ce qu’il vous faut faire, simplement croire.» Ma femme m’a réveillé. Oh ! la la ! J’étais sur le plancher, dans tous mes états, vous savez, et j’étais fatigué ; je ne pouvais pas faire davantage. Je tenais cet oreiller en mains et je disais: «Eh bien, crois seulement, frère. C’est tout ce qu’il te faut faire.» Voyez?

            Et, oh, je ne sais pas. Cela devient très difficile. Mais cependant, ce que c’est, c’est que j’essaie de faire quelque chose pour Lui. J’aimerais Le représenter devant les gens.

32        Et puis, il y a quelque temps... Je vais vous raconter une petite histoire que vous pourrez ne pas penser être vraie. Je suis entré dans une pièce, là dans la cuisine, et toute la maison était bondée, telle pièce, telle pièce, au rez-de-chaussée, et partout, et–et puis, lorsque je terminais, à peu près tôt ce matin-là... C’était vers cinq heures, nous renvoyions tout le monde. Les jeunes gens étaient aux portes et ailleurs, ils empêchaient les gens. Et lorsque je suis entré dans la cuisine, ma femme était assise là en train de crier de toutes ses forces. Les deux petites filles étaient assises sur le plancher, se battant au sujet de leurs jouets, les cubes, et la maison était en pièces. Tout ce que Meda a dit, ma femme a dit: «Billy, je vais devenir folle.» Elle a dit: «Ces enfants n’ont rien eu à mettre sous la dent toute la journée. La cuisine est bondée, la maison est bondée. Et oh, a-t-elle dit, je...» Elle a trente-cinq ans, elle a des cheveux gris, et cela... Elle se tient entre moi et le public.

            Alors j’ai dit: «Eh bien, chérie...» j’ai dit...

            Elle a dit: «Oh, eh bien, je ne sais simplement pas quoi faire.» Et la pauvre petite dame, j’étais vraiment désolé pour elle.

33        Eh bien, laissez-moi vous dire quelque chose: chaque homme né de nouveau et qui a l’Esprit de Dieu est un créateur en miniature. Eh bien, cela peut vous secouer un peu, mais c’est la vérité. Nous sommes à l’image de Dieu. Dieu est le Créateur. Et la raison pour laquelle vous pouvez croire que Dieu peut guérir une personne, c’est parce que Dieu est en vous, et c’est Dieu qui a créé ce monde. Il a tout simplement prononcé cela, et Sa Parole s’est matérialisée. La terre même sur laquelle vous êtes assis, c’est la Parole de Dieu rendue manifeste. Si ce n’était pas le cas, où a-t-Il eu cela? Voyez-vous? Il a tout simplement prononcé cela, et cela est venu à l’existence. Il a cru Sa propre Parole. Et si un homme est né de l’Esprit de Dieu, il est la postérité de Dieu ; et cette partie de Dieu est en lui, et il croit que chaque Parole que Dieu prononce se matérialisera. Voyez? Et alors, cela fait de lui une partie de Dieu. Le Saint-Esprit dans cet homme fait de lui une partie de Dieu.

            Et alors, avez-vous déjà vu des gens, des gens de bien? Mais c’est à peine si on supporte d’être tout près d’eux. Assurément que vous en avez déjà vu. On n’a rien contre eux, mais on ne supporte pas être à côté d’eux. Puis, vous avez vu quelqu’un qui est, oh, peut-être que c’est un tout petit maigrichon ou une petite vieille femme appuyée sur une bassine, mais vous aimez vraiment être à côté de cette personne-là. Vous l’aimez vraiment, on ne sait trop pourquoi. C’est l’atmosphère qui est autour de cette personne, sa façon de vivre, elle crée une atmosphère où vous aimez vous retrouver. Ce sont des gens aimables avec qui vivre.

34        Eh bien, ma femme qui est assise là, elle était en train de pleurer, alors j’ai dit: «Eh bien, tout ce que j’ai à faire maintenant, Père céleste», dans mon coeur, j’ai dit: «C’est créer une autre situation ici.» Et j’ai dit: «Eh bien, Père céleste, je T’aime et je servais Ton peuple, et voici ma pauvre petite femme dans tous ses états. Les enfants sont assis là en train de se tirer les cheveux et de se battre au sujet de leurs jouets, les cubes.» Et j’ai dit: «Nous ne voulons pas de cela. Viens-moi donc en aide, Père, et je crois que Tu vas le faire.»

            Alors j’ai dit: «Eh bien, gloire au Seigneur, chérie.» J’ai dit: «Ça a été une journée merveilleuse.» J’ai dit: «Tu vois cet enfant qui a marché il y a quelque temps, et qui a été débarrassé des appareils orthopédiques et qui s’en est allé en marchant?»

            «Et cet homme qui était là dans l’ambulance qui a dit: ‘Frère Branham, prononce seulement la Parole. C’est tout ce qu’il faut faire, et mon enfant sortira d’ici.’ Oh–oh, une grande foi, vous savez.» Je me suis mis à parler.

            Elle a dit: «Ô chéri, a-t-elle dit, c’est vraiment merveilleux, mais, a-t-elle dit, oh, regarde ces enfants ici.» Elle a dit: «Ils n’ont pas mangé depuis le matin.» Elle a dit: «Je n’arrive pas–même pas à entrer dans la cuisine.» Et j’ai dit: «Oh oui, mais tout est en ordre. Pense seulement lorsque tout sera fini, ce que nous allons alors faire.» J’ai dit: «Oh ! la la ! lorsque nous serons assis avec eux là, lorsque les cloches d’or retentiront un de ces jours, et que les chants du jubilé commenceront à être chantés, et qu’on verra apparaître Abraham, Isaac et Jacob, ai-je dit, regarde simplement combien je vais alors briller.» Et j’ai dit: «Chérie, je vais t’avoir à mes bras, comme ça, et nous allons nous avancer dans ces rues d’or.» Elle...

35        J’ai vu un petit sourire se dessiner au bout de ses lèvres, alors je me suis dit: «Merci, Seigneur.» J’ai continué, j’ai dit: «Allons... eh bien, nous allons très vite apprêter le souper.» Et j’ai dit: «Nous allons très vite sortir; et nous irons quelque part. Et on va entrer dans la vieille voiture et on va faire un tour quelque part sur la colline.» J’ai dit: «Nous passerons un bon moment.»

            Et elle s’est mise à apprêter le souper. Et de temps en temps, je surveillais. Et je priais: «O, Seigneur! laisse-moi tout simplement créer cette atmosphère où on sera heureux plutôt que d’être comme ceci.» J’ai posé les mains sur elle comme ça et j’ai dit: «Chérie, tu sais quoi?» Elle pensait que j’avais tout simplement placé mes mains sur elle pour lui parler, mais j’avais posé mes mains sur elle au Nom de Jésus. Voyez-vous? Alors: «Chérie, tu sais quoi?» J’ai dit: «C’est vraiment merveilleux.» J’ai dit: «Tu sais, oh–à l’été prochain, ai-je dit, nous irons dans les montagnes.» J’ai dit: «Aussitôt que j’aurai un peu de temps de vacances, ai-je dit, j’aimerais voir ces enfants attraper l’une de ces truites. N’aimeras-tu pas cela?»

            Elle a dit: «Oh! ça fait un grand divertissement.» J’ai dit... Eh bien, cela a bien continué. J’ai dit: «Oui, chérie, c’est vraiment bien.» («Ô Seigneur Dieu, s’il Te plaît...») Et juste je... Et tout d’un coup, vous savez, elle riait et chantait. Les enfants avaient leurs jouets, les cubes là, en train tout simplement de jouer et de passer un bon moment.

36        Voyez, c’est comme ça. Vous continuez simplement à croire, vous créez l’atmosphère. Laissez... Ne laissez jamais les doutes venir en vous. Croyez tout le temps. Ne–ne laissez pas cela s’accompagner des doutes, pas du tout. Absolument pas. Peu importe les circonstances, repoussez les doutes. Continuez à marcher, passez cela. Rejetez tout simplement cela. Certainement. Ne laissez pas du tout de place. Oui.

            Je me souviens de frère Thoms, je ne sais pas si vous savez ceci ou pas. Mais ce même soir-là, je suis monté à bord de la voiture et je suis allé sur la rivière, nous roulions à côté de grandes falaises, dans l’Indiana. Et cela ne présente pas une surface plane comme ici en Géorgie.

37        Ainsi, nous contournions une grande falaise près de la rivière et tout d’un coup, mon pare-brise est devenu blanc. J’ai entendu ma femme dire: «Bill?» Et c’était environ cinq minutes après. Et j’avais vu le vieux frère Bosworth descendre d’un train et être terrassé. On l’a amené à un hôpital, alors le Seigneur a dit: «Prie pour lui tout de suite.» J’ai freiné ; elle a dit: «Tu ne veux pas dire que tu as des visions tout le temps.» Elle a dit: «Il y a environ dix minutes, tu étais assis là en train de contourner une falaise profonde de cent pieds [30,48 m–N.D.T.] en dessous de moi, comme ça.» Et a elle dit: «Et tu...»

            J’ai dit: «Je n’ai rien su à ce sujet.»

            Et oh, je me suis arrêté, nous sommes sortis et nous avons prié pour frère Bosworth, nous sommes rentrés chez nous. C’était un samedi, et le dimanche soir, à peu près au même moment, juste avant d’aller au tabernacle... Eh bien, le téléphone a continué à sonner, et alors on a répondu à cela, finalement on a dit: «C’est un appel qui vient de loin, un...» Je veux dire le standardiste de Louisville, ma ville natale, c’est une petite ville, ainsi le central... Le Western Union ferme vers six heures, ainsi ils m’ont appelé depuis Louisville. Et on a dit: «Venez au téléphone.» Et on a dit: «Révérend Branham, révérend Bosworth envoie un télégramme depuis l’Afrique du Sud, il veut que vous priiez pour lui.» Et c’était signé par frère Yeager, là, un des présidents de la grande association.

38        Alors j’ai dit: «Madame, pouvez-vous me dire à quelle heure ce–ce télégramme a quitté l’Afrique?» Elle a dit: «Oh ! oui.» Elle m’a dit quand cela avait quitté. Et je suis allé, j’ai pris la carte panaméricaine que j’avais, et vous savez quoi? Ça faisait exactement vingt-quatre heures depuis que frère Bosworth avait fait envoyer ce télégramme, là. L’Ange du Seigneur l’avait devancé ici de vingt-quatre heures et m’avait dit de prier pour frère Bosworth. Et cela... L’Ange du Seigneur m’avait parlé. Et le temps de lui répondre au téléphone, le Seigneur l’avait déjà guéri, il s’était remis au travail. Ça, c’est l’amour en contact.

            O, frère! Vous parlez du téléphone. Oh ! la la ! Dieu dépasse cela des millions de kilomètres de fois. Les Anges du Seigneur campent autour de ceux qui Le craignent. Oh! comme Ses merveilleuses oeuvres...

            Ce vieil homme m’aime. Oh ! la la !, oh ! la la! il sacrifierait sa vie pour moi, et moi, pour lui. Nous sommes frères; le contact...

39        Je peux passer des heures à donner des témoignages comme ça, et comment cet amour opère, comment cet amour agit.

            Ecoutez, un jour, je m’en souviens, j’étais en train de patrouiller. Je sortais... Eh bien, vous pouvez en rire, mais ça sera entre vous et Dieu. Et il y avait un très gros taureau qui était là et qui avait tué un homme de couleur, et on avait–on l’avait vendu là à une autre ferme.

            Eh bien, je devais relâcher des poissons dans une conservation, des fretins dans la rivière, ainsi donc... Je devais visiter un malade de l’autre côté du chemin, je me suis dit que je traverserais par là pour–pour rendre visite à cette malade et prier pour elle, et ensuite retourner à ma camionnette. Et je suis sorti de cette camionnette, j’ai traversé un champ, et j’ai traversé des arbustes. Je n’avais jamais pensé que ce vieil animal pouvait se trouver là. Il avait tué un homme de couleur, c’était un animal très cruel. Ainsi donc, je suis arrivé là, en plein milieu du champ, à une distance d’environ trois cents yards [274,32 m–N.D.T.] de la clôture, et il n’y avait que des arbustes rabougris tout autour d’une hauteur d’environ quatre ou cinq pieds [1,21 m ou 4,57 m–N.D.T.]. Et lorsque je suis arrivé là, tout d’un coup, ce gros animal a bondi, et j’ai reconnu que c’était là le champ dans lequel il se trouvait.

40        Eh bien, il s’est levé là, et il a lâché un beuglement fort comme ça, et il a baissé la tête. Eh bien, ceci peut sembler étrange, mais je ne dis pas cela pour plaisanter. C’est la vérité. Il n’y avait pas d’arbre où aller. Je savais qu’il pouvait me devancer en allant vers la clôture. Il n’y avait rien à faire sinon mourir là même dans le champ. Mon fusil était dans le véhicule. Et j’étais là dans le champ.

            Mais alors, si seulement ce qui était arrivé en ce moment-là pouvait arriver maintenant et demeurer ainsi, mais d’une façon ou d’une autre, au lieu de haïr ce taureau, je l’ai aimé. Eh bien, cela semble étrange, mais je l’ai fait. Je l’ai aimé. Je me suis dit: «Pauvre animal, je l’ai dérangé.» Et il m’a regardé comme ça, je n’avais pas peur de ce taureau, qu’il allait me faire du mal, pas plus que je n’en ai de ce prédicateur qui est assis ici. Voyez-vous? Il n’y avait pas du tout de peur. Je l’ai aimé. Je me suis dit: «Eh bien, je–je t’ai causé du tort.»

41        Et il a commencé à foncer vers moi avec la tête inclinée, comme ça, jetant simplement de la poussière sur son dos. Et je me suis simplement tenu là, tout aussi calme que maintenant. Et il a foncé droit; alors je me suis dit: «Eh bien, pauvre animal, je sais que je déteste être ré–réveillé comme ça.» Et le voici venir avec sa tête inclinée, et lorsqu’il est arrivé près de moi, j’ai dit: «Eh bien, eh bien écoute, je suis désolé de t’avoir dérangé.» J’ai dit: «Je n’en avais pas l’intention.» Et j’ai dit: «Tu es un animal de Dieu, et moi, je suis serviteur de Dieu. Et Dieu m’envoie ici prier pour une femme malade. J’effectue une mission pour Dieu. Eh bien, je suis serviteur de Dieu. Tu n’as pas besoin de me faire du mal. Eh bien, au Nom de Jésus-Christ, rentre te coucher.» Et lorsque ce taureau qui fonçait droit vers moi de toutes ses forces était arrivé à une distance d’environ cinq pieds [1,5 m N.D.T.], il a tout simplement lancé ses pattes et s’est arrêté. Et il m’a regardé, comme ça, il a regardé de côté, vraiment épuisé. Il s’est retourné, il s’en est allé et s’est couché sous un arbre là. C’est vrai, un tueur.

            Vous dites: «Ce n’est pas possible.» Ecoutez, le Dieu qui a vécu du temps de Daniel est toujours vivant aujourd’hui...?... être peu importe ce que c’est. Oui, oui.

42        Tenez–tenez, l’été passé je pense, j’étais en train de tondre la pelouse. J’ai une grande cour, et je n’arrivais pas à mettre la main sur quelqu’un pour m’aider. Et je–je faisais quelques tours avec la tondeuse, puis quelqu’un arrivait. Je devais entrer en courant, enlever la salopette, enfiler mon costume et aller prier pour lui. Et puis, le temps de me débarrasser de lui, je retournais, je faisais quelques tours de plus avec la tondeuse, et le gazon poussait dans la cour de devant avant que je tonde la cour arrière, et cela, environ deux semaines plus tard.

            Et un après-midi, j’étais dans la cour arrière, j’étais en salopette. J’avais enlevé ma chemise. Et là... J’avais chaud, vous savez, je tondais vraiment de toutes mes forces, avec une petite vieille tondeuse; il y a une petite clôture qui passe par là, et il y avait une petite boîte là, une petite vieille boîte de martin, pour des oiseaux, que j’avais placée là pour les enfants. Et un essaim de frelons avait construit là-dedans. J’ai cogné la clôture, et en quelques minutes, j’étais couvert de frelons. Et juste... Et moi, je n’avais pas de chemise sur moi...

43        Eh bien, vous savez quoi? La même chose a eu lieu. Je me suis dit: «Eh bien, j’ai dérangé ces petits insectes.» Dieu sait si c’est vrai ou pas. J’ai dit: «Eh bien, pauvres petits insectes, ai-je dit, je–je suis désolé de vous avoir dérangés. Eh bien, je–je suis serviteur de Dieu, et Son peuple vient ici ; je les sers. Je me dépêche pour tondre cette cour. Je suis désolé de vous avoir dérangé. Maintenant, au Nom de Jésus-Christ, vous petits insectes, rentrez vite dans votre nid, là, eh bien, je ne vous dérangerai plus.» Et Dieu, qui est mon Juge, est vivant, ces frelons se sont mis en ligne, l’un après l’autre, et ils sont directement retournés dans ce nid, et ne m’ont même pas piqué. Dieu vit toujours et règne. Amen. C’est vrai.

44        Dans ce petit livre intitulé... Dans l’expérience de la vie, vous avez lu cela. A propos, il nous reste quelques livres, et, mes amis, nous ne vendrons pas les livres le dimanche, jamais. Je ne crois pas... Je ne suis pas un vendeur de livres. J’achète ces livres à un prix de 40 cents moins que le prix auquel je vous les donne. Ensuite je dois... J’ai payé pour que ces livres viennent depuis l’Afrique du Sud, et puis, il me faut avoir quelqu’un ici pour les vendre, et puis payer pour la camionnette qui les amène ici. Vous voyez où je vais. Oh ! la la ! Vous... Je perds tout simplement là-dessus, mais si je ne pensais pas que cela vous aiderait, je ne vous aurais pas–je ne vous aurais pas envoyé cela. C’est la dernière édition et elle est épuisée. On en a encore d’autres.

            Mais dans ce livre-là, vous verrez un témoignage. J’étais à Portland, en Oregon; c’était plusieurs, plusieurs fois mon–plus de gens dans cette–dans cette réunion ce soir-là qu’il y en a ici. Et je me tenais là en train de prêcher. Et tout d’un coup, vous savez, j’ai vu un énorme gaillard accourir là, comme ça, avec ses mains tout tremblant comme ça. Je me suis dit qu’il était... Peut-être qu’il avait un télégramme pour quelqu’un. Et tout d’un coup, lorsqu’il est monté là à l’estrade, il y avait environ deux cents prédicateurs qui étaient là derrière sur l’estrade, et ils se sont simplement dérobés de la salle. Et je me suis dit: «Eh bien, qu’est-ce qui se passe?»

45        Et cet homme s’est retourné, il avait de larges épaules, et il mesurait environ six pieds et demi [1,82 m–N.D.T.], et il avait de très gros poings, et de gros–de très gros bras. Moi, je pesais en ce temps-là 128 [57 kg–N.D.T]. Et lui devait peser dans les 250 [environ 113 kg–N.D.T.], 260 [117 kg–N.D.T.]. Alors, il m’a regardé, il a dit: «Toi, sale serpent dans l’herbe, et tu te fais passer pour un homme de Dieu ici.» Il a dit: «Je vais briser chaque os de ton petit corps mince et je vais te montrer de quoi tu es fait.»

            Eh bien, je me suis dit: «Oh ! la la !» Et il... Ce grand gaillard, il était capable d’exécuter ses menaces. Alors je me suis retourné, il n’y avait plus de prédicateurs. J’ai regardé partout, et je pense qu’ils avaient remarqué que cet homme était un fou sorti d’un asile des fous, et on le recherchait, la police le recherchait. Et il a cassé la mâchoire à un prédicateur il n’y a pas longtemps, ainsi que–ainsi que l’épaule, là, quand il l’avait cogné dans la rue cet après-midi-là.

46        Et alors, j’avais conduit deux petits policiers à Christ, ils étaient au fond de la salle, quand ils étaient dans le vestiaire, là où ils attendaient pour me faire sortir. Et je me tenais là, et juste au moment où je pensais, eh bien, j’allais dire: «Eh bien, qu’y a-t-il, monsieur?» Et juste en ce moment-là, cette même Chose est arrivée une fois de plus, la Présence du Seigneur. J’ai continué à me tenir tranquille. Il s’est avancé vers moi avec ces gros poings brandis, tout le monde était assis, le souffle coupé. Il a dit: «Je vais te briser chaque os de ton corps.» Il a dit: «Je vais te terrasser ici dans cette salle, comme ça.» Il a dit: «Toi, espèce d’hypocrite, serpent dans l’herbe.» Je n’ai point dit un seul mot. J’ai levé les yeux vers lui comme ça. Il s’est un peu avancé vers moi, ses dents serrées, et ses yeux, comme ça. Et, je l’ai regardé, je n’ai point prononcé un seul mot.

47        Frère, vous feriez mieux de savoir de quoi vous parlez en pareilles circonstances. C’est vrai.

            J’ai pensé: «Seigneur, je... Eh bien, c’est Toi qui m’as envoyé ici. C’est Toi qui m’as fait la promesse. Je compte sur Toi.»

            Et il s’est un peu plus avancé, il a dit: «Ce soir, je te briserai chaque os du corps.» Et à ce moment-là, j’ai entendu Quelque chose parler ; c’était moi- même. Alors, Cela a dit: «Parce que tu as défié l’Esprit de Dieu, ce soir tu tomberas sur mes pieds.»

            Il a dit: «Je te montrerai sur les pieds de qui je vais tomber, toi espèce d’hypocrite.» Il s’est directement avancé vers moi et [Frère Branham fait le bruit de quelqu’un qui crache.–N.D.E.] il m’a directement craché en face, comme ça. Et je l’ai tout simplement regardé, je me tenais là. Il a ramené son grand poing en arrière, comme ça, pour me frapper.

            J’ai dit: «Satan, sors de cet homme au Nom de Jésus-Christ.» Et il a jeté les bras en l’air, il a poussé des cris ; ses yeux sont ressortis, il a tournoyé et est tombé par terre, il a coincé mes pieds au plancher. Les policiers ont dû venir le rouler loin de là, avant qu’il puisse avoir–avant que je puisse déplacer mes pieds.

48        Frère, c’est ça, la Présence du Dieu Tout-Puissant. Peu importe ce que c’est, je suis... Il est le Seigneur, et Il est un secours qui ne manque jamais en temps de détresse. N’ayez pas peur. Tenez bon. Quand Dieu entre en action, Dieu reste Dieu. Et nous ferons cela. Voyez? C’est l’amour. Ne méprisez pas ; peu importe ce que c’est, même s’il s’agit de votre ennemi, aimez-le toujours de toute façon. Voyez?

            Et maintenant, ce soir, le Seigneur Jésus-Christ nous a promis ceci: Si nous croyons, eh bien, tout est possible. Croyez-vous cela? «Tout est possible à celui qui croit.»

49        Maintenant, inclinons la tête juste un instant. Notre Père céleste, je crois que c’était Toi qui étais venu dans cet auditoire-là en ce temps-là. Et je Te prie de T’approcher. Quelque chose a dit: «Arrête juste à ce niveau-là.» Non pas pour que ces gens m’entendent, mais afin que Toi Tu m’entendes, Seigneur. Je Te prie maintenant de Te manifester par une grande effusion de Ton Esprit ici, je prie au Nom de Jésus-Christ. Amen. Je suis assez naïf pour savoir quand on en a fait assez. L’Ange du Seigneur est ici. C’est exact.

            Eh bien, j’aimerais–j’aimerais avoir un parfait respect. Je ne sais pas quelle sera l’issue de cette réunion. Nous ne savons jamais ce qu’un–ce qui va arriver. Mais j’aimerais que vous croyiez de tout votre coeur. J’aimerais que vous sachiez qu’Il–que Sa–que Sa Présence est ici.

50        Et maintenant, dans cet auditoire-ci, peut-être, il y a plusieurs centaines de gens assis juste ici, quatre ou cinq cents personnes, peut-être plus. Mais vous m’êtes inconnus. Mais Sa Présence est ici. Et s’il y a quelqu’un ici qui a un–qui a le moindre brin de doute dans–dans son esprit, j’espère vraiment que Dieu vous pardonnera cela. Mais si vous croyez que Sa Présence est ici, et qu’Il peut, maintenant, par Ses meurtrissures, qu’Il peut faire les mêmes oeuvres ici sur terre ce soir que ce qu’Il faisait lorsqu’Il était ici autrefois... Croyez-vous cela de tout votre coeur?

            Eh bien, cela m’a plutôt frappé soudainement. Mais quand Il était ici... Y a-t-il quelqu’un qui est ici pour la première fois? Faites voir la main. Quelqu’un qui est ici pour la première fois? Oh ! la la ! c’est bien. Nous sommes contents de vous avoir, et probablement que vous ne m’avez jamais vu. Nous consacrons cette soirée à autre chose, juste pour–pour faire passer les gens dans la ligne de prière.

51        J’aimerais vous poser une question. Laissez-moi–laissez-moi dire ceci du fond de mon coeur. Personne ne peut vous guérir. Vous savez cela. Personne ne peut vous guérir. Christ a déjà fait cela. C’est votre foi dans l’oeuvre qu’Il a accomplie.

            Eh bien, si ceci, ce que nous avons appris–dont nous avons parlé toutes ces années, ce que nos mères et nos pères ont cru, que Jésus-Christ est le Fils de Dieu, qu’Il est ressuscité d’entre les morts et qu’Il vit parmi les hommes aujourd’hui. Et lorsqu’Il était ici sur terre, avant Son départ, Il a dit: «Les oeuvres que Je fais vous les ferez aussi.» Est-ce vrai? Il a dit cela à Son Eglise. Il leur a dit, lorsqu’on L’a interrogé pour savoir pourquoi Il n’a pas guéri tout le monde, et ainsi de suite, là à la piscine de Béthesda, Il a dit: «Je ne fais que ce que Je vois faire au Père. Le Père Me le montre, alors Moi Je fais ce qu’Il Me dit.» En d’autre termes: «Il Me donne une vision, et c’est ce que Je fais.»

            Il s’est tenu dans l’auditoire, Il a regardé les gens. Il savait ce qui n’allait pas en eux. Une femme a touché Son vêtement, elle s’en est allée dans l’auditoire, et Lui s’est retourné et a dit: «Qui M’a touché?» Et Il n’arrivait pas à la repérer. Il a directement promené Son regard jusqu’à ce qu’Il a repéré cette femme, Il a dit: «Ta foi t’a guérie.»

            Eh bien, si ce Jésus est ressuscité d’entre les morts, Il est alors tenu vis-à-vis de Sa Parole de manifester la même chose. Est-ce vrai? Il doit le faire, par amour pour Sa Parole.

52        Eh bien, il y a quelque temps, je me tenais là en train de parler à un prédicateur très célèbre à travers l’Amérique. Il disait qu’il avait parlé à un musulman. Et ce musulman avait été instruit ici en Amérique. Alors, ce musulman disait, quand il était sur le point de quitter pour rentrer au–outre-mer, en Inde, une fois de plus, ce prédicateur lui a dit–il lui a dit: «Ecoutez, monsieur, avant votre départ, a-t-il dit, pourquoi n’acceptez-vous pas l’aimable Seigneur Jésus comme votre Sauveur pour rentrer étant un vrai chrétien?»

            Il a dit: «Eh bien, gentil monsieur», a dit le musulman; il a dit: «Je–j’ai une religion.» Il a dit: «Je suis musulman.»

            Il a dit: «Oui, mais, a-t-il dit, votre vieux prophète est mort, il s’en est allé, Mahomet. Mais, a-t-il dit–a-t-il dit, pourquoi n’acceptez-vous pas le Seigneur Jésus comme votre Sauveur?»

            Il a dit: «Eh bien, Mahomet est mon sauveur, monsieur.»

            Il a dit: «Eh bien, eh bien, Mahomet n’est pas un sauveur.»

            Il a dit: «Eh bien, je peux dire la même chose de votre Seigneur Jésus.»

            Et il a dit: «Eh bien, eh bien, juste un instant.» Il a dit: «Vous voyez, notre Seigneur Jésus est ressuscité d’entre les morts ; votre Mahomet est dans la tombe.»

            Il a dit: «Est-Il ressuscité?» Il a dit: «Vous avez eu deux mille ans pour le prouver.» Et il a dit: «Vous ne l’avez pas encore fait.» Il a dit: «Notre religion est plus puissante que la vôtre. Il y a deux fois plus de musulmans que de chrétiens.» Il a dit: «Vous affirmez tous qu’Il est ressuscité d’entre les morts, mais l’a-t-Il fait?» Il a dit: «Comment pouvez-vous prouver qu’Il est ressuscité d’entre les morts?» Il a dit: «Ecoutez, a-t-il dit, votre Seigneur Jésus, vous dites qu’Il est ressuscité de la tom–mort il y a deux–deux mille ans et, a-t-il dit, vous avez eu deux mille ans pour le prouver, et même pas le tiers du monde n’en sait quelque chose.» C’est vrai. Cet homme- là avait raison. Il a dit: «Que Mahomet ressuscite d’entre les morts, et le monde entier le saura dans vingt-quatre heures.» Il a dit: «Quel est le problème?»

            Eh bien, cet homme avait raison.

53        Il a dit: «Eh bien, vous voyez, nous savons qu’Il est ressuscité d’entre les morts parce que nous croyons que nous sommes sauvés.» Il a dit: «Nous aussi.» Il a dit: «Ecoutez, monsieur, votre Jésus a écrit un Livre. Vous L’appelez la Bible. Vous Le lisez, vous croyez cela. Il a promis la vie après la mort.» Il a dit: «Notre prophète Mahomet a écrit le Coran qui est pour nous la Bible. Nous Le lisons, nous croyons cela. Il a promis la vie après la mort.» Il a dit: «Mais écoutez, gentil monsieur...» Il a dit: «Eh bien, nous, nous avons la joie.»

            Il a dit: «Ecoutez, l’islam peut produire autant de psychologie que le christianisme.» Il a dit: «Nous sommes tout aussi heureux en pensant à cela, que vous l’êtes en pensant à votre religion.» Il a dit: «Nous sommes tout aussi heureux en pensant que Mahomet ressuscitera d’entre les morts que vous vous l’êtes en pensant que Jésus reviendra.» Et il a dit: «Nous avons tout autant de psychologie que vous tous.» Il a dit: «Mais ici, monsieur, comme vous mentionnez ce sujet, laissez-moi vous poser une question, et voir où un chrétien est vaincu.» Il a dit: «Vous...»

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